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Forum Religion et Spiritualité

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:16

Forum Religion et Spiritualité 


Question : "Quelle est la différence entre la religion et la spiritualité ?"

Réponse : 
Avant d’explorer la différence entre religion et spiritualité, nous devons tout d’abord définir les deux termes. La religion peut être définie comme la « croyance en Dieu ou en dieux qui demandent l’adoration, et habituellement exprimée sous forme de conduite ou de rite » ; ou encore « tout système spécifique de croyance, d’adoration, etc. impliquant souvent un code de morale ». La spiritualité peut être définie comme « le statut ou le fait d’être spirituel (de l’esprit), abstrait, par opposition au corporel ou au matériel » ou « qui relève du domaine de la pensée, de l’esprit, finesse dans la manière de s’exprimer ». En bref, la religion est un ensemble de croyances et de rites qui prétendent amener une personne à une juste relation avec Dieu, et la spiritualité est une focalisation sur les choses spirituelles et le monde spirituel au lieu des choses physiques et/ou terrestres.

L’erreur la plus courante à propos de la religion est de penser que le Christianisme est juste une autre religion comme l’islam, le Judaïsme, l’hindouisme, etc. Il est triste de constater que beaucoup de ceux qui disent adhérer au Christianisme, le pratiquent comme si c’était une religion. Pour beaucoup, le christianisme n’est rien de plus qu’un ensemble de règles et de rites qu’une personne doit observer pour s’assurer d’aller au ciel après la mort. Ce n’est pas cela le véritable christianisme. Le véritable christianisme n’est pas une religion, mais c’est une relation avec Dieu par Jésus-Christ, qui est le Messie-Sauveur que l’on reçoit (dans notre vie) et qui nous apporte le salut par la grâce (une faveur non méritée) par le simple moyen de la foi. Oui, le christianisme a ses rites (ex. le baptême et le repas du Seigneur ou communion). Oui, le christianisme a ses règles (ex. tu ne tueras point, aimez-vous les uns les autres, etc.) Cependant, ces rites et ces règles ne représentent pas l’essentiel du Christianisme.

Les rites et les règles du christianisme sont le fruit du salut. Lorsque nous recevons le salut par Jésus-Christ, nous nous faisons baptiser pour proclamer notre foi. Nous observons le repas du Seigneur (la communion) en mémoire du sacrifice de Jésus-Christ. Nous suivons une liste de « choses à faire et d’autres à ne pas faire » par amour pour Dieu et par gratitude pour ce qu’il a fait pour nous.

L’erreur la plus courante concernant la spiritualité est de penser qu’il y a beaucoup de formes de spiritualité et que toutes sont également valables. Méditer dans des positions corporelles inhabituelles, communier avec la nature, chercher à communiquer avec le monde des esprits etc., peuvent sembler « spirituels », mais ces activités sont en fait une fausse spiritualité. La vraie spiritualité c’est posséder l’Esprit Saint de Dieu que l’on reçoit lorsque l’on accepte le salut par Jésus-Christ. La vraie spiritualité est le fruit que le Saint Esprit produit dans la vie d’une personne : l’amour, la joie, la paix, la patience, la gentillesse, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance (Galates 5 :22-23). Au cœur de la spiritualité se trouve le désir d’être transformé de plus en plus pour ressembler à Dieu, qui est Esprit (Jean 4 :24) et de voir notre caractère se conformer à son image (Romains 12 :1-2)

Ce que la religion et la spiritualité ont en commun, c’est que toutes deux peuvent être de fausses méthodes pour essayer d’arriver à une relation avec Dieu. La religion a tendance à substituer la froide observance de rites, à une véritable relation avec Dieu. La spiritualité, elle, a tendance à substituer la communication avec le monde des esprits, à une véritable relation avec Dieu. Toutes deux peuvent être, et sont le plus souvent, des fausses routes vers Dieu. Pourtant la religion peut avoir une certaine valeur dans le sens qu’elle pointe vers le fait qu’il y a un Dieu et que nous sommes en quelques sortes responsables devant lui. La seule valeur de la religion est sa capacité à nous montrer que nous ne sommes pas parfaits et que nous avons besoin d’un Sauveur. La spiritualité, elle, nous aide dans le fait qu’elle indique qu’il existe autre chose en dehors du monde physique. Les humains ne sont pas seulement ‘matière’ mais ils possèdent aussi une ‘âme et un esprit’. Il existe un monde spirituel autour de nous dont nous devrions être conscients. La vraie valeur de la spiritualité est qu’elle signale qu’il existe quelque chose et quelqu’un, au-delà de ce monde physique, avec qui nous avons besoin d’être réconciliés.

Jésus-Christ est l’accomplissement à la fois de la religion et de la spiritualité. Jésus est Celui à qui nous devons rendre compte et vers qui la religion dirige. Jésus est Celui sur qui la vraie spiritualité focalise notre attention et à qui nous avons besoin d’être rattachés.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:16

Beaucoup de gens confondent la religion et la spiritualité ou  certains phénomènes mystérieux et surnaturels. Certains pourraient même la comparer à une secte, mais cela est dû à un manque de connaissances et à la peur d’être manipulé.
Si nous nous engageons à faire abstraction de nos appréhensions pour essayer d’étudier et de comprendre le sens même de la spiritualité, nous arrivons à une prise de conscience et à la conclusion qu’elle n’a rien de mystérieux ni de surnaturel, et qu’elle n’est en aucun cas liée à une secte.
Voici 7 différences entre la religion et la spiritualité qui vous aideront à mieux  les comprendre :
La religion vous fait vous incliner – La spiritualité vous libère
La religion vous dit de suivre une idéologie et d’obéir à certaines règles car sinon vous allez être puni. Le spiritualisme vous permet de suivre votre cœur et de sentir ce qui est juste pour vous. Elle vous libère de façon à exprimer votre vraie nature sans devoir vous incliner à tout ce qui ne s’aligne pas avec vous. Il vous a été donné de choisir ce qui peut être honoré afin de le rendre divin.
La religion vous montre la peur – La spiritualité vous montre comment être courageux
La religion vous dit ce qu’il faut craindre et vous montre les conséquences. Le spiritualisme vous fait prendre conscience des conséquences, mais ne veut pas que vous vous concentriez sur la peur. Elle vous montre comment vous positionner malgré la peur, et comment continuer à faire ce que vous sentez être juste, malgré les conséquences qui peuvent en découler. Elle vous montre l’acte fondé autour de l’amour et non de la peur, et ainsi comment contrôler la peur, pour en tirer le meilleur.
La religion vous dit la vérité – La spiritualité vous permet de la découvrir
La religion vous dit ce qui est juste et ce en quoi il faut croire. L’ immatérialité vous permet de le découvrir à votre propre rythme et selon vos aspirations. Elle vous permet de vous connecter avec votre Soi Supérieur et de comprendre avec votre propre esprit ce qu’est la vérité, car la vérité dans son ensemble ; est la même pour tous. Ainsi, elle vous permet de croire en votre propre vérité et à travers votre propre perception et cœur.
La religion sépare des autres religions – Le spiritualité les unit
Il y a beaucoup de religions à l’échelle mondiale et toutes prêchent que leur histoire est le bon récit. Le spiritualisme voit la vérité à travers toutes celles-ci et les unit, parce que la vérité est la même pour tous, malgré nos différences. Elle met l’accent sur la qualité du message divin que les religions partagent et non sur les différences de ses détails historiques.

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La religion crée une dépendance – La spiritualité vous rend indépendant
Vous n’êtes réellement religieux que si vous assistez à des événements religieux et alors seulement, vous êtes considéré comme quelqu’un qui est digne du bonheur. Le spiritualisme vous montre que vous n’avez ni à dépendre ni à avoir besoin de quoi que soit pour être heureux. Le bonheur se trouve toujours au fond de nous-mêmes et nous sommes les seuls à être responsables de notre bonheur. Nous sommes toujours là où nous devons être, au-delà d’assister à certains événements. La divinité se trouve en nous et c’est la raison pour laquelle nous sommes toujours dignes.
La religion met la répression en pratique – La spiritualité met le Karma en pratique
La religion dit que si nous n’obéissons pas à certaines règles, il y a une punition qui nous attend. Le spiritualisme nous permet de comprendre que toute action a une conséquence et de réaliser que la punition suite à nos actes sera la conséquence provenant des actes que nous mettons en pratique. Elle s’appuie uniquement sur les forces fondamentales de l’univers et vous n’avez pas besoin de croire à l’existence de cette force.
La religion vous fait suivre le parcours d’un autre – La spiritualité vous permet de créer le vôtre
La fondation d’une religion est l’histoire qu’elle raconte au sujet d’un Prophéte ou de plusieurs Dieux, leur voyage vers l’illumination et la vérité découverte en vous faisant suivre leurs pas. La spiritualité vous laisse faire votre propre voyage vers l’illumination et découvrir la vérité par vos propres moyens en suivant ce que votre cœur vous dit être vrai, parce que la vérité est toujours la même, peu importe la manière que vous utilisez pour y parvenir.
Chaque religion est arrivée par la spiritualité, par le voyage à travers lequel une personne est devenue Dieu ou Prophéte. Les détails de l’histoire ne sont pas forcément importants, ils aident seulement le personnage à découvrir la vérité. Ce qui est important, c’est le message qui partage la vérité, « le code divin du cœur humain » qui résonne harmonieusement à travers chacun d’entre nous. C’est pourquoi chaque religion a aussi quelque chose de vrai, la vérité.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:17

Dieu - Spiritualité - Religions

Aujourd'hui, une des grandes causes de la souffrance de l'être humain est le manque de valeurs spirituelles. Vivre en accord avec son âme, son être profond est un défi quotidien dans un monde devenu très matérialiste.
La religion dans son essence se rapporte à l'aspiration à se "relier" (du latin "religare"). Il s'agit alors essentiellement de se relier à Dieu, au Divin, à une réalité transcendantale.
Mais il ne faut pas confondre spirituel et religion. Certaines religions comme l’islam, le christianisme, le judaïsme ont quitté le chemin de la spiritualité pour entrer dans le chemin de la politique et du pouvoir. Autrement dit, souvent, les religions n'apportent plus la vraie relation entre le divin et l'humain. Elles sont même souvent la source des guerres.
Et puis l’être humain a beaucoup évolué et les croyances et les dogmes proposés par les vieilles religions depuis des milliers d’années sont souvent insuffisants pour se reconnecter à son âme, trouver et réaliser Dieu, le divin. 
[ltr]Toute voie spirituelle authentique[/ltr] est avant tout une voie de l’attention. C’est cette attention qui a été désignée, suivant les traditions, par des termes tels que vigilance, pleine conscience,[ltr]méditation[/ltr], présence à soi-même, rappel de soi.
La spiritualité passe nécessairement par l’effacement de [ltr]l’ego[/ltr] et la compréhension du [ltr]mental[/ltr].
[ltr]Etre spirituel aujourd'hui[/ltr], c’est simplement avoir des qualités intérieures universelles comme la relaxation, l’amour, la sagesse, la liberté, la pleine conscience, le courage et la joie de vivre.
Voici quelques articles pour approfondir la question :
[ltr]Pourquoi y a-t-il tant de conflit entre les gens de religions différentes ?[/ltr]
par Osho.
Forum Religion et Spiritualité GuerreExtrait : Pouvez-vous dire que cette humanité est saine ? L'on ne peut pas se remémorer une seule époque dans l'histoire humaine où les gens ne se sont pas détruits au nom de la religion, au nom de Dieu ou même au nom de la paix, de l'humanité ou de la fraternité universelle. De grands mots cachant de si laides réalités ! Les chrétiens ont tué les musulmans, les musulmans ont tué les chrétiens, les musulmans ont tué les hindous, les hindous ont tué les musulmans; les idéologies politiques, les idéologies religieuses, les idéologies philosophiques sont uniquement des façades pour le meurtre, pour assassiner d'une façon justifiée.
Et toutes ces religions promettaient aux gens: "Si vous mourez dans une guerre religieuse, votre paradis est absolument assuré. Tuer en temps de guerre n'est pas un péché; être tué à la guerre est une grande vertu". C'est de la pure stupidité ! Mais dix mille ans de conditionnement ont infiltré profondément le sang, les os, la moelle même de l'humanité. Chaque religion, chaque pays, chaque race revendique: "Nous sommes le peuple élu de Dieu, nous sommes supérieurs; tout le monde est inférieur à nous". C'est la folie et chacun a souffert à cause de cela.
[ltr]Lire l'article complet en cliquant ici[/ltr]



[ltr]Qu’est-ce que la spiritualité : Une croyance en un Dieu ou la pratique de la méditation ?[/ltr] par Emmanuel Moulin
Forum Religion et Spiritualité SpiritualiteExtrait : Il est intéressant de constater que les trois religions importantes nées hors de l‘Inde : Judaïsme, Christianisme et Islam sont liées les unes aux autres que ce soit au plan historique ou dans la vision même de la religion.
Le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont toutes les trois monothéistes avec la croyance en un en un dieu créateur et maître de l'univers et juge souverain des hommes. L’essentiel de la pratique pour les adeptes (pour ce que j'en comprends vu de l'extérieur) se trouve dans la prière, dans la foi et dans le respect des croyances religieuses. 
[ltr]Lire l'article complet en cliquant ici[/ltr]



Légende hindou : Où est-ce que Dieu se cache ?
Forum Religion et Spiritualité HindouUne vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre ». Mais Brahma répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera ».
Alors les dieux mineurs répliquèrent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans ».
Mais Brahma répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface ».
Alors les dieux mineurs conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour ».
Alors Brahma dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais la chercher ».
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.



Qui est Dieu ? par [ltr]Osho[/ltr]
Forum Religion et Spiritualité Osho" Dieu n'est pas une personne, c'est une expérience. Ce que j'appelle "Dieu" c'est la vision, l'expérience que l'on a de l'univers, de l'existence, après la dissolution de l'ego. Il n'y a pas d'expérience spécifique de Dieu en tant que personne, mais plutôt une expérience d'un amour omniprésent. Dieu n'a pas de centre, c'est toute l'existence. Toute l'existence est son centre. Il est incorrect de l'appeler «l'expérience de Dieu", mais vous pouvez dire que "Dieu est l'expérience d'un amour omniprésent".
L'amour est la relation entre deux personnes. Lorsque cette relation se passe entre un individu et le tout, je l'appelle "Dieu". L'état ultime de l'amour, la perfection de l'amour, est Dieu. Je me souviens ici d'une phrase de Jésus Christ: "Dieu est amour". Quand le «je» disparaît, ce qui reste est l'amour. Lorsque les murs entourant l'ego s'effondrent, ce qui reste est l'amour. Par conséquent, vous ne pouvez pas connaître Dieu, mais vous pouvez devenir Dieu."




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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:17

Spiritualité et religion
Spiritualité et religion sont intimement liées, mais ne sont pas synonymes. 

La spiritualité est tout ce qui concerne l'esprit, son évolution et son développement. La religion s'attache essentiellement à faire évoluer l'esprit. Elle apporte la sagesse et unit à DIEU. 

La religion est donc une composante de la spiritualité de l'homme.
La spiritualité s'intéresse à l'évolution et au développement de l'esprit
La spiritualité est tout ce qui concerne l'esprit, son évolution et son développement. L'esprit est ce que l'homme est vraiment. Evoluer et se développer sont indispensables à l'esprit pour progresser.
On dit qu'un esprit évolue quand son état de conscience change. C'est-à-dire qu'il perçoit mieux et comprend mieux le monde. Pour évoluer, l'esprit doit étudier les vérités essentielles qui le concernent. Ces vérités essentielles portent sur lui-même, la vie, le Créateur. C'est la religion qui transmet cette connaissance. Elle apporte la sagesse à l'homme.
On dit qu'un esprit se développe quand il change son état d'être. Il devient plus apte à bien se comporter dans la vie et dans son environnement. Il a acquis du savoir-être : en progressant dans la connaissance de soi ou les relations avec les autres, par exemple. Il a aussi acquis du savoir-faire : en apprenant à organiser sa vie ou à se soigner, par exemple. C'est le domaine de la science : les sciences "physiques" et les sciences "humaines". C'est aussi ce qu'on appelle le domaine du "développement personnel".
La religion enseigne la connaissance spirituelle sur DIEU, la vie et l'homme
La religion se concentre sur les vérités essentielles concernant l'homme, la vie et DIEU. Cette connaissance est indispensable à l'homme pour mieux comprendre le monde et évoluer. Elle corrige la vision des choses et le comportement. L'homme devient plus conscient et plus sage. Il purifie son cœur et son esprit.
La religion permet aussi à l'homme de s'unir à son Créateur. Elle fait mieux connaître DIEU. Elle enseigne [ltr]comment s'adresser à DIEU[/ltr] et comment s'ouvrir à lui.
Bien apprendre la connaissance religieuse nécessite de l'étudier et de l'analyser. Le raisonnement est nécessaire pour que l'esprit comprenne bien et puisse accepter les données.
Religion et spiritualité dans la vie quotidienne
La religion et la spiritualité ont des applications concrètes dans la vie quotidienne. Elles permettent par exemple de savoir comment bien prier ou de comprendre pourquoi plusieurs religions existent.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:17

Religions et spiritualité


Lorsque je parle de religion
Pour être clair, je tiens tout d’abord à préciser le sens que j’octroie au mot religion lorsque je l’évoque. Éthymologiquement, le mot religion semble provenir de la racine latine religare qui signifie relier. La religion est donc à l’origine ce qui relie l’humain au [ltr]divin[/ltr], et dans ce sens, je suis profondément religieux et j’ai un grand respect pour les êtres exceptionnels dont l’homme s’est emparé afin de créer les institutions religieuses actuelles, qu’il s’agisse de Jésus ou Bouddha. Au sens pur, religion et spiritualité sont deux synonymes parfaits, tous deux nous reliant à l’esprit.
Mais l’être humain a eu besoin au fil des siècles de s’approprier l’universalité de la religion pour l’emprisonner, l’étiqueter et la dogmatiser. Conditionnée par tant de croyances imposées, la religion est morte et les religions organisées sont nées : Le christianisme, l’islam, et autres mouvances sectaires. Je ne peux que rejeter tout ce qu’elles placent à l’extérieur, tout ce qu’elles jugent et s’approprient, tout ce qu’elles condamnent sans appel, tout ce qu’elles retirent à l’être humain, le réduisant, le dévalorisant, le culpabilisant, le dépossédant…
Partis religieux et valeurs universelles
Alors plutôt que d’utiliser le mot « religion » trop ambigu par rapport au sens que peut lui donner le lecteur, je préfère évoquer ici la notion de [ltr]partis[/ltr] religieux (organisation humaine offrant l’accès exclusif à son dieu prétendument universel). Je pense que seules des valeurs défendant l’humanité dans sa globalité sont respectables. Je n’adhérerai jamais à rien sur cette terre qui prétende détenir LA vérité, qu’il s’agisse d’un parti religieux ou politique. Y’a-t-il d’ailleurs une grande différence ? En fait je ne pense pas, les mécanismes, les motivations et les rouages qui les animent sont bien souvent semblables.
Convictions et croyances
Pour ma part, je ne peux m’associer à un parti religieux quel qu’il soit et ceci malgré mes convictions spirituelles. J’aime ce terme « conviction » parce qu’il m’habite. Nos convictions sont inscrites, gravées au plus profond de nous. Ce sont ces certitudes inébranlables que nous vivons de l’intérieur, que nous ressentons parfois physiquement, contrairement aux [ltr]croyances[/ltr] qui ont pour moi quelque chose de superficiel, de cérébral dont notre mental cherche à nous convaincre. Les croyances nous entravent et nous limitent, alors que les convictions nous renforcent et nous construisent. Notre église, notre temple est à l’intérieur et nous pouvons nous y rendre à chaque instant, sans dépendre du salut d’un [ltr]dieu[/ltr] vindicatif modelé par l’homme à son image.
Chacun son chemin
Personne ne naît chrétien, hindou, bouddhiste ou musulman. Ces différences n’existent que dans nos têtes. On ne vient pas à la vie coloré de la moindre teinte religieuse. Seul le mental humain ressent le besoin de s’étiqueter une appartenance pour s’y emprisonner. Il n’existe pas à mes yeux de voie spirituelle universelle. Chacun sa voie, chacun son chemin. La spiritualité est cette conscience en nous qui se manifeste chaque fois que nous choisissons de nous élever, par nos actes, nos attitudes. La spiritualité est la religion du coeur, elle ne se pratique pas, elle se vit simplement et se manifeste dans notre quotidien. Nous avons tous mille manières personnelles et uniques de la faire briller dans nos vies et ce sont là toutes nos richesses. Pas besoin donc de [ltr]modes d’emploi[/ltr] ou de partis religieux pour l’enfermer. Un être authentiquement spirituel n’a pas besoin de prophète, de messie, de saintes écritures, pas plus que d’église, de pape ou de prêtre.
Religion = déresponsabilisation
Chaque mouvement religieux prétend détenir SA vérité et SON protocole, déresponsabilisant ainsi ses adeptes, leur enseignant qu’ils ne sont que de pauvres pécheurs et que leur [ltr]Dieu[/ltr] tout puissant se trouve à l’extérieur d’eux. Personnellement, je ne peux adhérer à ce concept et il me plaît de pouvoir rencontrer le divin en moi, il me plaît de pouvoir grandir en liberté, sans dépendre d’une structure, de rituels imposés, sans avoir à demander qu’un représentant de Dieu m’accorde le pardon. Être vivant c’est être [ltr]responsable[/ltr] et ne pas se rendre esclave et [ltr]dépendant[/ltr] d’une institution humaine se substituant à nous.
L’attrait de toute religion organisée est sa capacité à dépouiller l’être humain de ses propres responsabilités et à l’alléger de sa conscience. Elle fait de l’homme un mouton obéissant qui suit docilement le troupeau. L’avantage pour le mouton est de ne pas avoir à se questionner sur ses actes, dès l’instant où il se contente de suivre le mouvement du troupeau sans se poser de question. Ainsi de nombreux adeptes de religions sont prêts à tuer dans la joie et le fanatisme afin d’imposer leur suprématie divine et gagner leur place au paradis. D’autres se préoccuperont bien peu de leurs actes quotidiens, se réfugiant dans le pardon accordé par la confession, exemple parfait de déresponsabilisation. Mais le jour où l’homme assumera pleinement ses responsabilités, les partis religieux comme politiques cesseront d’exister.
Athéisme
L’athéisme n’est pas l’opposé de la religion, il est un mouvement similaire. L’athéisme, s’opposant à l’existence de toute divinité, ne fait qu’enfermer au même titre qu’un [ltr]parti religieux[/ltr]. Nier l’existence d’un dieu et défendre cette idée revient à créer un clan, à imposer une idéologie et à contrer dans l’argumentation les autres points de vue. Les athées militent tout autant que les religieux, alimentant ainsi la polémique. Ils ne prouvent rien de plus, mais tentent juste de dénigrer tout ce qui n’est pas démontré scientifiquement.
Les athées sont profondément [ltr]croyants[/ltr], puisqu’ils nourrissent sans preuve démontrable la croyance que Dieu n’existe pas. Croire que Dieu existe ou croire que Dieu n’existe pas ne fait aucune différence, puisque dans les deux cas, une croyance est profondément implantée. Comme la validation ou l’invalidation de l’existence de Dieu reste impossible à démontrer scientifiquement, cela ne peut déboucher que sur un débat stérile.
Religions et amour
Les religions prétendent enseigner l’[ltr]amour[/ltr], mais en vérité elles le tuent. L’amour est dangereux, car s’il se répand, l’être humain n’a plus besoin des religions organisées. A quoi bon se soumettre à un parti religieux si l’amour nous habite pleinement à chaque instant ? N’est-ce pas là le but ultime ? Lorsque l’on aime, on vit tout simplement le plus bel idéal spirituel, donc plus besoin de cage pour l’enfermer. Mais les églises s’abstiennent bien de prêcher l’indépendance et affirment qu’il est impossible d’aimer pleinement et que cette exclusivité est réservée à leur Dieu, qui lui seul peut nous sauver : En tant que pauvre pécheur, autant ne pas essayer tout seul, c’est peine perdue, et dangereux de surcroît !
Et lorsqu’il devient impossible de nier qu’une personne aime vraiment, l’église la qualifie de sainte, de manière à prendre bien soin de la rendre inaccessible à ses fidèles qui doivent absolument rester de pauvres pécheurs pour qui l’amour est inaccessible par la voie directe… En fait, l’amour est très dangereux pour notre [ltr]société[/ltr], puisqu’il rend libre de toute institution et libère de la peur. Connaissez-vous un parti religieux ou politique qui n’use pas de la peur pour tenter d’imposer sa suprématie ?
Prétendre enseigner l’amour, ce n’est pas réduire l’homme au stade de pauvre pécheur. La religion est un [ltr]mode d’emploi[/ltr] réducteur, restrictif et avilissant, défendant une [ltr]morale[/ltr] prémâchée, revue et interprétée par des dirigeants d’églises qui prétendent arrogamment représenter Dieu. La religion fait de nous des moutons alors que l’amour fait de nous des êtres humains [ltr]responsables[/ltr]. Dans son essence, l’amour est libre, il est authentique. Il ne s’étudie pas dans les universités ou les églises, il se vit dans le coeur, à chaque instant. Personne ne peut enseigner l’amour, puisqu’il est déjà en chacun de nous. C’est en oubliant toutes les théories à son sujet qu’il resurgit de l’intérieur, après avoir été écrasé par tant de conditionnements moraux et sociaux. Ne le cherchez plus, il est déjà là, au plus profond de vous, enseveli sous la chape de vos [ltr]croyances[/ltr].
Respect d’autrui
Les religions ont toujours été le moteur de la guerre, un prétexte pour commettre les pires atrocités. Que n’a-t-on pas fait au nom de Dieu ? En 1939 en France, les évêques de l’église catholique bénissaient les canons au début de la deuxième guerre mondiale. Et ce n’est pas de l’histoire ancienne, en 2003 l’une des plus grandes puissances de ce monde invoquait le soutien de Dieu pour déclarer la guerre au Moyen-Orient. Les partis religieux ont bafoué les droits de l’homme et imposé leur dictature spirituelle, se moquant bien du respect d’autrui.
Mais jamais aucun être habité d’une [ltr]foi[/ltr] religieuse authentique n’éprouvera le besoin de convaincre, d’imposer ses convictions intimes, ou même de se coller une étiquette religieuse sur le front. Comment pourriez-vous imposer votre goût personnel pour une musique ? Chacun résonne de sa propre mélodie intérieure, de son propre timbre. Chaque sonorité est unique, elle est l’empreinte de notre âme et personne ne pourra jamais vous dicter votre son.
La peur de renoncer au pire
J’entends souvent des personnes qui se disent catholiques tout en étant en profond désaccord avec les valeurs et règles défendues par le Vatican. Combien d’entre elles ont-elles osé[ltr]quitter l’institution humaine qu’est l’église catholique[/ltr] ? Bien peu… Pour faire un simple parallèle, qui adhérerait et soutiendrait de sa contribution fiscale la tête d’un parti ultra-nationaliste alors qu’il aspire à la libre circulation des êtres humains sur terre ? Sans doute personne bien évidement.
Mais alors pourquoi l’être humain cherche-t-il absolument à se coller une étiquette religieuse si souvent en décalage avec ses convictions, alors qu’il dispose de sa pleine liberté sur le plan spirituel ? Parmi les nombreuses personnes fustigeant leur église tout en la soutenant de leur impôt paroissial, aucune d’entre elle n’a pu m’expliquer clairement la raison de cette incohérence majeure.
Mon interprétation personnelle va dans le sens que le fait de [ltr]quitter l’institution de l’église catholique romaine[/ltr] (comme bien d’autres…) éveille la crainte inconsciente, présente même chez les non-croyants et non-pratiquants, de se retrouver coupé de Dieu. Des siècles durant, le culte de la peur et de l’enfer ont été entretenus au fil des générations, marquant l’inconscient collectif à tel point que ces conditionnements se retrouvent aujourd’hui gravés à notre insu au plus profond de nous. Tout cela laisse songeur sur l’ampleur des dégâts…
Plonger dans le vide
L’être humain ne sait contourner un problème que par un autre problème, plutôt que de simplement renoncer au problème. Quand il en vient à quitter une religion qui ne le satisfait pas, c’est parfois pour adhérer à un autre mouvement encore plus dogmatique et enfermant. Le besoin de s’accrocher est terrible et la peur du vide est omniprésente. C’est pourtant dans ce grand vide qu’il faut plonger pour grandir spirituellement. Tant que vous serez accroché à une parole ou une vérité qui ne vous appartient pas, vous stagnerez. Oubliez tout, même ce que vous venez de lire, explorez l’inconfort du vide et lorsqu’il n’y aura plus rien, vous toucherez l’essentiel. Aucune religion ne peut prétendre vous enseigner l’expérience du [ltr]divin[/ltr], parce que chaque chemin pour y parvenir est unique.
En conclusion
Les fondements spirituels authentiques des religions ont été intellectualisés et dogmatisés par l’homme à des fins de pouvoir. Les partis religieux sont nés du besoin d’une partie de l’humanité à se faire guider et d’une autre partie à contrôler et asservir la première. Même si je suis totalement allergique à cette notion de pouvoir religieux, je ne renie pas les bases qui l’animent, ni les êtres qui y adhèrent. Ceci consisterait simplement à juger, à créer un nouvel enfermement, de nouveaux dogmes.
Je délaisse ainsi [ltr]tout mouvement contrôlé[/ltr] parce qu’il m’enlève ma liberté et mon discernement. J’aime prendre où que ce soit ce qui résonne en mon coeur, ce qui me parle. Lorsque je suis dans mon coeur, je ne peux me tromper. Notre vérité est à l’intérieur et nous avons juste à la retrouver. Mais souvent il semble plus facile et confortable de confier son pouvoir à autrui, plutôt que de rencontrer nos doutes, nos peurs et les nombreuses blessures qui nous habitent. Pourtant, n’est-ce pas là l’un des buts de la vie ?
En guise de réflexion inspirante et de conclusion, je vous invite à partager cette [ltr]petite histoire d’un sauveur[/ltr], extraite de l’ouvrage de Richard Bach : « Le Messie récalcitrant ».
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:18

Forum Religion et Spiritualité Jeboud

la SPIRITUALITÉ qu'est-ce ?

Copyright © Sâdhana

« Les valeurs spirituelles sont rigoureusement indépendantes du religieux »
résume Marie-Madeleine Davy à l'instar des grands mystiques.

Les religions sont  l'affaire des hommes, certainement pas celle de Dieu. Et de quel Dieu, ensuite ...?

La véritable spiritualité est l'attention de l'Esprit portée dans le vécu de l'Ici et Maintenant.

De quoi dépend la Foi ? Des croyances ou de la Confiance ... 

Alors, surtout ne pas confondre Spiritualité avec Religion, ni religiosité !!! dont
les manifestations telles ferveur, piété et dévotion sont profondément respectables en elles-mêmes, par les authenticité et sincérité de la majeure partie de leurs pratiquants

La première - Spiritualité - ne concerne que l'Esprit dans son individualité essentielle, particulière à chacun/e et vise à la maîtrise de celui dans la sérénité de l'Ici et Maintenant; " mille hommes, mille vérités... " est la devise d'un monastère bouddhiste. Elle est synonyme de démarche visant à comprendre les mécanismes de l'esprit pour mettre fin à un état latent d'insatisfaction dont elle investigue l'origine, les causes, le développement et l'aboutissement en partant de leurs effets inhérents, conséquents et perturbateurs.
La seconde - Religion -  correspond à un besoin fondamental  ancestral et social chez l'être humain, de se réunir avec, de se relier entre ses semblables pour conjurer la peur face à lasolitude et à la Mort, tout en définissant des règles morales issues d'une Vérité unique, régissant les rapports avec la (les) divinité(s) et entre les êtres humains. Les grandes religions, de quelque inspiration qu'elles soient, n'ont jamais résolu aucun problème, en particulier ceux de la souffrance et de la violence, qu'elles subliment " repentatoirement " et occultent avec une hypocrisie " auto-génératrice" . Par contre, ce sont ces mêmes religions qui ont généré la quasi-totalité des conflits et des guerres qui ont secoué et secouent encore le monde.
On n'est pas spirituel parce que l'on naît dans quelque milieu religieux, on le devient par soi-même et uniquement par soi-même, en apprenant à aller au-delà du conditionnementmentalement dogmatique et physiquement social de la religion (quasiment imposée par le milieu dans lequel on est né); ne pas oublier que le Me Jésus s'est fait baptisé à 30 ans(premier des trois cycles de la Vie: croissance - maturation - récolte )... pour véritablement comprendre la nature propre des choses et des êtres, ainsi que des phénomènes et mécanismes régissant le Tout et les humains dans leurs rapports interactifs. C'est cela qu'il avait enseigné à l'image du Bouddha, n'ayant nullement voulu fonder une nouvelle religion, mais instiguer le retour à une authentique connaissance intérieurelibératrice et non culpabilisatrice, ce " Retour à l'Essentiel " que décrit Jean Biès. Enfin, une boutade qui ferait dire au Me Jésus s'il revenait maintenant : " Dieu, que la secte que je n'ai jamais voulu fonder a mal tourné !! " ce même en sachant que le pape Léon X (initiateur des trop célèbres Indulgences...), déjà à la fin du 15è s.,a proféré cette parole restée  trop longtemps occultée et pour cause : "On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable "... !!

Le Me Jésus - né le 29 mai de l'an -6 (année confirmée par l'astronome Kepler vers 1610 déjà) et mort à un âge avancé, vers 80 ans, dans la ville de Srinagar où il est enterré - n'a pas dit autre chose mais on ne l'a pas écouté de la bonne oreille pour transmettre exactement la " Bonne Parole " qu'il était venu dispenser, celle permettant d'accéder au Royaume, plus intérieur qu'extérieur... comme l'explique si bien l'Évangile de Thomas, comme l'ont si bien décritavec un souci de rigueur exemplaire dans leurs livres respectifs J-L Maisonneuve  et son " Jésus sans église " (Top Ten du millénaire !), Jean Paul Sara avec " Jésus avant l'Eglise ", Mordillat  dans sa trilogie consacré à un " Jésus, illustre et inconnu "ainsi qu'Eric Edelmann dans son " Jésus parlait araméen ". Il n'a pas non plus voulu fonder une religion avec toute la hiérarchie superfétatoirement inhérente (" le Vatican mis à nu ") qui a totalement dénaturé à son profit la véritable parole initiale : " Tu es Pierre et Pierre tu es, en tant que tel. Sur l'accomplissement réalisateur de cette anséité (certains lui préféreront telléité, ipséité ), repose le message que je suis venu vous délivrer ". Celle-ci s'inscrit tout simplement dans la continuité verticale du " Tat twam asi " védique et du " Je suis celui qui est " mosaïque (vocable dérivé de Moïse) de l'Ancien Testament. Il avait bien fait la différence entre Avoir (qui engendre l'appartenance) et Être (qui se réfère à l'essence).
L’homme a une propension innée à se conformer à une tradition, à suivre les traces que des autres lui ont laissées dans un « prêt à penser » qui, en plus de le conforter dans une sécurité paresseuse, lui évite le plus possible de penser par lui-même en dehors de tous les conditionnements d’une conformité auxquels son éducation, sa vie sociale, politique et religieuse l’ont inféodés avec tous les conflits et tensions inhérents. C'est en allant au-delà de cette fragmentation conditionnante, comme le ditKrishnamurtique l'homme retrouvera son unité. La spiritualité au quotidien " de Pascal Michel aux éd. du Rocher définit fort bien ce qu'est la véritable spiritualité, la situant au-delà des dogmes et des croyances.
La répétition machinale de mantram, phrases toutes faites ou litanies 
n'a jamais rendu quiconque plus intelligent ni spirituel " 

(Krishnamurti)

Dieu est encore le seul antidépresseur gratuit et délivré sans ordonnance "
(Régis Debray - le feu sacré) 

Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir, 
puisque réfléchir, c'est commencer à désobéir "
(anonyme)

" Car la conscience agace, elle dérange " 
(A.Jodorowsky)

Les religions sont un réconfort pour la pensée " 
(Krishnamurti)

" Les religions ne sont que des institutions qui séparent les hommes entre eux..."
(Kabîr)

" Les personnes spirituellement saines n'ont aucun besoin de religion !! "
(cf. l'Évangile et la Science) 

"Ces Dieux que l'homme a créés et qui n'ont point créé l'Homme "
phrase célèbre para-illustrée par Geluk et son chat

Forum Religion et Spiritualité Icon_reimg_zoom_inForum Religion et Spiritualité Geluk%201

         

" Par le biais de la peur du péché, les religions ne sont que mainmise sur les consciences 
excluant toute véritable et authentique spiritualité fondée sur le libre-arbitre et le discernement "
(anonyme du XXè)

enfin la meilleure :

" Il n'y aura pas de Paix tant qu'ils y aura des religions... "

Forum Religion et Spiritualité Geluck%20dieu2

" Dieu n'est qu'une hypothèse et l'abus de religion peut nuire gravement à la santé !! "
tirée d'une séquence des " Guignols de l'Info " sur Canal+ 
à laquelle Stef  et son duo essaient de donner suite ...

Forum Religion et Spiritualité Geluck%20dieu3

Forum Religion et Spiritualité Stef5

Le véritable spirituel n'est en aucun cas, l'assujettissement aveugle à des croyances toutes " prêtes à consommer ", mais bien plutôt le libre exercice d'un discernementanalytique et réfléchi à leur égard, quant à leur adéquation avec et dans la vie de chacun/e. C'est ce que Bouddha a judicieusement et véhémentement exposé dans le [ltr]Kalama soûtra[/ltr]et il est à souligner que le bouddhisme initial n'est pas une religion mais un art de vivre destiné à délivrer toute personne de la Souffrance.
La prise en charge, à finalité sous-entendue spirito-confessionnelle, exclut d’emblée toute investigation personnelle librement entreprise, elle n’est qu’une procuration qu’on accorde à l’autre, sous et dans certaines conditions, d'évoluer selon des schémas pré-établis. Son mécanisme consiste à empêcher de penser par soi-même. Elle est le reflet soit d'une paresse mentale, en préférant se mouler dans une voie tracée d'avance et sans surprises, soit d'une abdication de sa personnalité dont la cause et l'aboutissement sont cette paresse précitée. 
Les " autoroutes idéologiques de la pensée collective " sont les « voies mentales express » pour des pléthores de moutons de Panurge, bêlants à qui mieux mieux dans l’inconscience totale du danger dépersonnalisateur qui les guette. Les pouvoirs, de quelques sortes qu'ils soient : politiques, religieux, économiques, ont toujours redouté comme peste noire, les gens qui arrivaient à s'instruire et ensuite à penser par eux-mêmes, devenant dangereux par leurs regards éclairés et avertis sur les paradoxes de ces dits pouvoirs....  On a parlé de conspiration contre l'Eveil, rien qu'à voir l'obscurantisation farouche de l'Inquisition, combattant toute initiative évolutive lui échappant...
Alors, cette prise en charge, ô combien valorisante par l'auto-justification qu'elle génère, est-elle vraiment un acte d’amour, si tant est qu’on sache véritablement encore ce qu’aimer veut dire (à part son cher petit ego...) ? On ne peut véritablement et authentiquement aider son prochain que jusqu'au moment où l'on se met à penser ce qui serait bien pour lui; car, dans ce cas, on se substitue à son " libre-penser " et on ne respecte plus son altérité, par le simple fait qu'on le réduit, souvent avec la meilleure des bonnes intentions..., au statut de " clone-pensée " ou " zombi confessionnel ", à l'insu de son plein gré . 
Est-ce aussi véritablement dans l'esprit du message des Enseigneurs, tels le Me Jésus, Bouddha... et, par procuration humainement divine, dans celui qu'on attribue à Dieu, de bénir hommes et  armes qui tueront, sans discernement, nombre de prochains, êtres humains semblables, au nom de Son Amour et de Sa Miséricorde ? 
Enfin, " Il n'y aura pas de paix tant qu'il y aura des religions " car la véritable spiritualité se situe au-delà des religions, surtout quand celles-ci oblitèrent la véritable politique (organisation de la cité) ou se commettent indécemment avec elle, car il ne peut y avoir de véritable spiritualité que s'il y a totale séparation entre la Religion et le pouvoir Politique. Sinon cela se réduit à de la " religiosité " coercitive, purement conventionnelle et conditionnante selon des " règles de morale " mettant trop souvent à mal l'éthique dont elles se recommandent. Ce, avec luttes et dérapages qu'impliquent la quête et l'exercice personnel (par trop souvent travesti sous couvert de " Spirituel ", de " sacré", à défaut de sacrément spirituel...) d'un pouvoir " divin "  réduit dans son expressivité à la dimension limitativement humaine, avec toutes les exactions inhérentes dues à la récupération " illicite " d'énergies " divines" qui, miraculeusement et merveilleusement, sont enfouies en chaque créature. " Mon corps, la première merveille du Monde " clame le Pr. Giordan dans son livre du même titre.
Le 21ème siècle, s'inscrivant dans la linéarité du temps, sera de toutes façons..., après le 20è et avant le 22e... Se référant à une célèbre phrase trop rabâchée, il ne pourra êtreréellement et véritablement spirituel que par la démarche intelligente, personnelle d'abord conjointe ensuite, que vous entreprendrez, chacun/e, pour lui permettre d'être TEL, en vous posant la question:
Quel héritage spirituel, allons-nous transmettre à nos générations futures ? "

la Voie du Cœur ou au Cœur,

celle horizontale d'un " assisté religio-confessionnalisé " qui se borne à croire aveuglément, en espérant ainsi pouvoir changer choses, personnes, situations ...
ou

celle verticale du réellement " responsable de sa Vie " qui apprend à les comprendre telles qu'elles sont et agir en conséquence.

en ne perdant jamais de vue que
" L'intelligence est la capacité par laquelle nous savons répondre justement 
à de nouvelles situations en fonction de nos expériences passées"
(vén. Shinjin)

ainsi que 
" la Sagesse consiste à accueillir l'inattendu avec équanimité "
(vén. Shinjin)
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:19

Spiritualité et développement personnel
La spiritualité n'est pas un système religieux, mais une expérience naturelle qui permet à l'être de s'épanouir dans sa véritable grandeur

Alain Boudet


Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant
Retrouvez cet article dans le livre
Pourquoi vivons-nous?
(voir page détaillée)
Résumé: La spiritualité n'est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaitre l'existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C'est donc la découverte d'une autre dimension de nous-même, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'à être développée par l'expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l'égo, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher-prise. Des clés pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées.


Contenu de l'article

Annexes

Il règne une grande confusion dans les esprits sur ce qu'est la spiritualité. Cet article a pour vocation de contribuer à la dissiper. La spiritualité n'est pas une religion. Elle n'est pas non plus un sujet d'étude culturelle sur les croyances des peuples primitifs. La spiritualité est une fonction vivante naturelle de l'être humain.
Le mot spiritualité recouvre des sens bien différents selon les personnes.

  • Pour certaines personnes, la spiritualité désigne un système de croyances et de rituels religieux. La spiritualité d'un chrétien passe par le respect des dogmes et des rituels de l'église chrétienne.

  • D'autres considèrent la spiritualité comme un ensemble de coutumes sociales que les populations ont élaborées pour trouver la force de dépasser les épreuves de la vie et se rassurer. Elle donne un sens à leur existence et offre des exutoires à leur crainte des puissances naturelles et à leur peur de la mort. Ce serait donc une sorte d'habillage culturel un peu artificiel et puéril que chaque civilisation s'est inventé.

  • On dit aussi parfois de quelqu'un qu'il est spirituel, ce qui signifie qu'il a de l'esprit, qu'il nous amuse.


Aucun de ces aspects ne sera développé ici. Mon but n'est pas de réaliser une enquête encyclopédique, linguistique, ethnologique ou sociologique à ranger dans un coin du cerveau ou sur une étagère. Il est d'apporter une connaissance vivante qui nous permette de nous épanouir pleinement. Dans cet article, la spiritualité est envisagée comme une autre dimension de nous-même, une fonction naturelle comme manger, boire ou penser, que nous avons à découvrir et à développer, comme on peut développer son intellect ou sa mémoire. La spiritualité est une voie d'éveil et de croissance, une façon d'explorer nos dimensions à la fois plus profondes et plus élevées.
Nous vivons un moment où l'humanité évolue spirituellement de façon spectaculaire en se dirigeant vers la réalisation de son essence et de sa raison d'être. Il est donc urgent que ces connaissances soient mises à la disposition de tous. C'est le rôle qu'on pourrait logiquement attendre de la part de l'éducation publique, médiatique ou religieuse, mais c'est en vain. Heureusement, il existe de nombreux ouvrages et écoles de sagesse qui traitent de cette question, auxquels nous pouvons nous abreuver. En voici une synthèse introductive.
Le voyage vers Soi
Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité. La spiritualité apparait dans notre vie dès que nous commençons à porter attention à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est véritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariétés? Pourquoi toutes ces difficultés à traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai réalisé, à quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie?
Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien à notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu'à une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI véritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l'influence de notre éducation. On la nomme la personnalité.
La spiritualité consiste à reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et à lui permettre de se manifester et de se développer. On se met à son écoute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, elle apporte des récompenses inattendues, telles que joieliberté, et bien d'autres choses "magiques".
La découverte de notre Essence et de la spiritualité ressemble à l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "découverte" de l'Amérique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delà de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a évidemment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien réelles et qui rêvent de s'embarquer pour les découvrir. Ils les jugent naïfs, fous ou prétentieux. Peut-être êtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cœur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous êtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une réponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-même, en allant voir. De la même façon, nous pouvons découvrir notre pays intérieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observationL'attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel.
Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expérience des pionniers. Rien ne nous oblige à nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avérer illusoires et fantaisistes, ou à faire le voyage seuls et sans repères. Nous pouvons nous préparer à ce voyage. Nous pouvons être aidés et guidés dans notre démarche par ceux qui ont rapporté honnêtement leurs expériences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a raconté qu'il avait découvert l'Amérique, on aurait pu douter de ses paroles et pensé qu'il avait lui-même inventé cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et même des amérindiens qui attestaient son voyage. De la même façon, ceux qui souhaitent expérimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont déjà parcouru le chemin. Certains êtres éclairés ont transmis leurs connaissances et ont écrit des guides de voyages dont cet article s'inspire.
Certains d'entre nous repoussent ces récits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nécessaire de croire en des vérités établies. Processus de découverte expérimentale, la spiritualité est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour découvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrêter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus.
Relâcher l'emprise de la personnalité
S'il existe en nous un Moi véritable, pourquoi n'est-il pas naturellement apparent et manifeste? Pourquoi notre dimension spirituelle n'est-elle pas installée d'emblée? Pourquoi nous faut-il un effort pour la découvrir? Parce que c'est à ce prix qu'elle peut se développer et prendre de la force, telle un muscle que l'on entraine par l'exercice physique et qui se développe en affrontant une force antagoniste, une résistance.
En réalité, notre Essence était manifestement présente à notre naissance. Mais par la suite elle a été recouverte par la personnalité que nous nous sommes construite au cours de notre vie. La personnalité est la résistance qui s'oppose au muscle de l'esprit. Elle est constituée de nos comportements, habitudes, coutumes, culture, style de vie, règles idéales de "bonne" conduite, etc. Nous l'avons élaborée peu à peu, de façon inconsciente, en réaction aux situations et événements plus ou moins douloureux que nous avons vécus et aux influences diverses que nous avons reçues. C'est un vêtement que nous avons tissé, qui a été nécessaire pour que nous soyons acceptés et aimés dans ce monde. C'est le personnage que nous avons adopté pour paraitre à l'image de ce qu'on attendait de nous. C'est un déguisement, un masque (le mot personnalité vient de Persona, mot étrusque signifiant masque de théâtre). Malheureusement, le plus souvent, notre personnalité ignore, délaisse ou repousse notre Essence.
Nous sommes tellement habitués à ignorer notre Essence, à agir et penser selon notre personnalité, que nous avons oublié qu'elle n'est qu'un déguisement momentané, un accessoire de théâtre, un vêtement social, et nous avons l'impression qu'elle est réellement nous-mêmes. Nous sommes très attachés à notre personnalité car nous pensons que c'est grâce à elle que nous pouvons être acceptés et reconnus. Nous avons peur d'être rejetés si nous l'abandonnons et nous déployons beaucoup d'efforts pour nous conformer à elle et nous sentir dignes d'être aimés. Lorsque nous ne recevons pas les récompenses de notre effort, nous nous sentons non respectés, blessés. Ces réactions émotionnelles négatives sont le signe de notre attachement à la personnalité. (Ce thème est traité en détail dans l'article L'enfant intérieur et le langage des émotions)
Afin de permettre à notre Essence de reprendre sa place et de se déployer, il est nécessaire de déserrer l'emprise de notre personnalité qui nous pousse à contrôler nos émotions et comportements et à bloquer notre spontanéité. Relâcher la personnalité, c'est nous autoriser à être plus spontanés dans nos comportements, à la façon de l'enfant. Le petit enfant vit ses élans dans l'énergie du moment et dans la confiance - du moins tant qu'on ne lui forge pas une personnalité en réprimant ces tendances.
Quand vous réagissez comme des enfants, comme le veut votre être intérieur, votre conscience vous dit: "non, il ne faut pas. Je suis un grand professeur, je n'ai pas le droit de me laisser aller". S'il vous plait, désorganisez ce comportement extérieur. Quand vous ne travaillez pas au niveau de votre mental, vous êtes plus près de votre c?ur. Vous dansez. Vous êtes dans la plaisanterie. Laissez tomber votre personnalité! Quand vous êtes dans la plaisanterie et dans la joie, vous prenez toutes les choses avec aise comme le font les enfants... La spiritualité, ce n'est pas se dire disciple de tel grand maître. C'est se relâcher. C'est être honnête avec soi-même, très clair, sans ambiguïté, sans hypocrisie. (Swami Chetan)
L'appel de notre Essence
Comment nous rendre compte que nous relâchons la personnalité? Comment pouvons-nous sentir que nous sommes en accord avec nous-mêmes et que nous faisons place à notre Être intérieur? L'Être intérieur se manifeste à nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en résonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la légèreté, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l'ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du découragement, de la colère ou de la rage.
Ces sentiments de malaise sont des signaux d'appel de notre Être intérieur, mais nous ne les reconnaissons généralement pas comme tels. Nous préférons accuser les autres ou les circonstances d'en être la cause. En conséquence nous luttons pour nous protéger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous écoutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nôtres, et nous ne prêtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence.
Les désirs de l'égo (la personnalité) sont accompagnés de la crainte de ne pas parvenir à ses fins. S'il ne réussit pas, s'il n'est pas à la hauteur, il s'estime sans valeur, incompétent, lâche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idéal illusoire, nous sommes en permanence dans l'effort et dans la lutte. A la longue, nous éprouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de résultats. Si nous arrivons au résultat escompté, c'est sans garantie de durée et de sécurité, car il y a la crainte constante de perdre ce que nous avons acquis. Cela provoque des tensions dans le corps et dans l'esprit, nous nous fatiguons, ressentons de la lassitude, et parfois nous craquons ou nous déprimons. La stratégie de lutte pour devenir quelqu'un n'est pas une bonne voie pour trouver la joie et le bonheur.
Quand nous craquons, qu'est-ce qui craque en nous? C'est l'édifice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coute que coute, ce sont les croyances de l'égo, la personnalité trop présente. Quand nous sommes en dépressioncela signifie que l'énergie s'est retirée afin de ne plus contribuer à ce jeu qui ne nous convient pas. Notre corps nous impose de lâcher prise. Cela peut être bénéfique et même salutaire si nous en saisissons le sens. Mais généralement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Être intérieur et les modalités de son fonctionnement, et nous pensons qu'il n'y a pas d'autre issue que de nous résigner à notre condition insupportable ou de mourir. "Craquer" est le moyen qu'emploie l'Être intérieur pour nous rappeler à l'ordre et se faire reconnaitre. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à cette brutale secousse pour le reconnaitre et lâcher prise. Cela peut être amené en douceur si nous nous engageons consciemment et avec détermination dans cette voie, en étant attentif à nos sentiments et nos sensations.
Le lâcher-prise
Lâcher prise, c'est lâcher notre emprise sur nos activités et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous détacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflées par l'égo pour son profit. Lâcher prise, c'est accepter de ne plus être le conducteur et le seul maitre à bord, et de passer le volant à l'élan de vie intérieur.
Par exemple, c'est renoncer à avoir une vie programmée et annoncée d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme à la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont décidé autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a découvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmée.
Dans le quotidien, c'est renoncer à vouloir obtenir un résultat à tout prix (obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cède quelque chose, ..), basé sur la volonté farouche de réussir (je veux y arriver). Car par une écoute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nus voulons réussir pour être apprécié, donc le vrai objectif, c'est être apprécié, et il provient de notre peur d'être rejeté. Cette peur est dictée par l'égo, la personnalité. Lorsque nous donnons place à l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persévérance en vue d'un objectif est une vertu très appréciable; mais il est judicieux de l'appliquer à la direction indiquée par l'Essence, qui nous mène vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment.
Parce qu'elles n'ont cessé de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillé toute leur vie, et qu'elles se sont oubliées. Mais qui en nous a oublié qui? Notre personnalité a oublié notre être profond, notre Essence, tout simplement. En réalité, elle nous a régulièrement envoyé ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorés, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons même lutté contre (pas le droit de craquer, d'être fatigué,..). Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous être oublié, c'est une nouvelle conscience de vous qui émerge. C'est signe que vous commencez à vous écouter. Vous entrez à nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez à faire de cette écoute de vous-même une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur!
Dans votre vie, à quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence?
Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de décalage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et être à l'écoute, si nous renonçons un moment à vouloir agir coute que coute, même si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce à quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lâcher-prise.
Nous aspirons peut-être à nous reposer, peut-être à réaliser quelque chose qui nous semble un rêve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache à accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sérénité ou peut-être l'enthousiasme de créer. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idées issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irréalisable ou de fantaisiste.
La confiance en notre Essence
Ayant compris comment s'exprime l'Essence par nos sentiments, et vécu quelques moments de lâcher-prise, nous devons maintenant décider de répondre au quotidien à cet appel vers le bien-être et l'harmonie procurés par l'alignement à l'Essence. Décider d'être heureux pourrait paraitre une évidence, mais ce n'est pas si simple, car il faut vaincre, ou plutôt ignorer, notre besoin de contrôler notre vie, les avis et opinions de notre entourage, les injonctions de notre éducation, et beaucoup de nos idées préconçues. Mais  si nous laissons tomber nos résistances, nos doutes, nos appréhensions, cela devient simple.
C'est aussi simple que de passer le volant de la voiture à un chauffeur et de se laisser conduire sans savoir quelle est sa destination (avec un conducteur infiniment sage et intelligent). Cela nécessite d'accepter de s'en remettre à lui. Cela nous confronte à l'inconnu. Quel est le sentiment qui nous permet de nous laisser conduire sereinement par quelqu'un d'autre? C'est la confiance. Il peut vous sembler que vous faites facilement confiance à un conducteur qui vous conduit, mais avez-vous pensé qu'en réalité vous contrôlez visuellement le trajet? La véritable confiance, celle du lâcher-prise, c'est d'accepter de vous laisser conduire les yeux fermés? Ça dépend par qui, bien sûr. Mais nous parlons de votre Essence, n'est-ce pas! L'Essence est comme un habitant invisible dans votre maison, un hôte qui est là depuis toujours, patient et sans exigence, mais habité du désir que vous puissiez développer le meilleur de vous-même. C'est la meilleure amie que puissiez avoir.
S'ouvrir à la transformation, faire confiance, s'en remettre à son Être intérieur, n'exige donc pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel état. Il n'y a pas à lutter et à s'astreindre à des exercices ou des rites. Bien au contraire, c'est cesser de lutter contre soi-même, c'est cesser d'agir de façon désordonnée et inconsciente. Il y a seulement un effort d'attention. D'abord être sûr de vouloir le changement et accorder son attention à cet objectif. Puis tourner son regard vers un personnage de rang supérieur à notre personnalité, notre Être intérieur. Ce n'est rien d'autre que porter une attention plus grande et plus fine à soi-même, de devenir conscient de soi et de ses sensations, et de cesser d'agir de façon automatique.
Les stratégies de résistance de l'égo
Voilà donc pour nous la possibilité de nous extraire de nos souffrances et difficultés, et de laisser place à la joie. Cela semble tout à fait merveilleux et notre première réaction est généralement que nous devrions adopter cette voie. Or, dans la réalité pratique, cette décision soulève bien des hésitations et des résistances, car elle nous demande un changement radical. Sommes-nous prêts à changer? Sommes-nous véritablement prêts à faire confiance à notre chauffeur divin? Sommes-nous prêts à nous laisser conduire sans savoir où il nous mène? Ou bien avons-nous de bonnes raisons de ne pas lâcher prise et de continuer à suivre nos habitudes?
Les excuses
Nous trouvons souvent des excuses pour remettre à plus tard notre intention de suivre les indications de notre être intérieur. Nous sommes trop impliqués dans nos actions, nos "responsabilités" et nos "devoirs" pour accorder du temps à la perception de nos émotions et de nos sensations. Pourtant, cela n'est pas une technique difficile réservée aux experts en yoga. Nous accorder de l'attention est tellement simple que nous pensons que ce n'est pas important, et pris dans notre train-train, nous le faisons passer au second plan.
Par exemple, si nous sommes fatigués ou malades, nous pourrions écouter les signaux de notre corps qui nous demandent de nous reposer. Mais notre égo nous souffle que ce n'est pas possible et nous détournons notre attention: Tu n'as pas le droit de t'arrêtertu dois assumer tes responsabilités, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dépassé, tu te sentiras impuissantTu seras mal jugétu ne dois pas perdre la face vis-à-vis des autres, etc. Qui cherche ainsi des excuses en nous? C'est notre personnalité qui cherche à poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses règles. Ces scénarios de l'égo sont fondés sur la crainte, le manque de confiance.
La peur de perdre et de manquer
L'une des craintes les plus répandues est la peur de perdre. Lorsque tout semble aller plutôt bien, cette peur n'est pas forcément consciente. Je n'ai rien à perdre. Mais lorsque survient une incitation à changer (changer d'attitude, de pensée, de relation, de métier, de lieu, etc), elle se manifeste par la résistance. Tout changement entraine forcément une perte: changer de maison, c'est perdre la jouissance de l'ancienne. Changer de métier, c'est perdre l'ancien. Changer d'habitudes, c'est renoncer aux anciennes et aux repères qu'elles procurent. Se marier, c'est perdre sa solitude. C'est aussi perdre la possibilité de choisir un autre partenaire.
Si je perds ma maison, mon partenaire, mon métier, vais-je en retrouver un autre. Je risque de manquer d'argent, de sécurité, d'amour. Ainsi la peur de perdre est accompagnée de la peur de manquer.
Or sous un autre aspect, changer, c'est aussi gagner la nouveauté qui s'introduit dans notre vie, peut-être meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveauté est en rapport avec notre mieux-être, elle mérite d'être sérieusement considérée. L'être intérieur nous invite au mieux-être en nous guidant dans l'instant présent, tandis que l'égo se réfère au passé, et s'inquiète du futur. Changer, c'est accepter de mourir au passé pour renaitre au présent.
La peur du bonheur
Si l'on est convaincu que l'on a rien à perdre et tout à gagner, il peut sembler absurde d'avoir peur de gagner. Pourtant, cette crainte est insidieuse et fréquente. Beaucoup de personnes ont construit leur quotidien dans la lutte pour survivre, en effectuant des taches, en résolvant des difficultés, en combattant leur maladie, au point qu'ils se sont identifiés à ces actions. Imaginer qu'ils ont la santé, de l'argent, de l'amour les rends nerveux car ils ressentent le vide, ils ne savent plus qui ils sont, ils sont perdus et ils ont l'impression de ne plus exister. Que peuvent-ils faire de ce bonheur s'ils n'ont plus de souffrance ou de problème à traiter?
A titre d'exercice, imaginez, au choix, qu'on vous procure le moyen de bénéficier d'un long séjour dans le pays de vos rêves. Ou si vous préférez, le meilleur compagnon ou compagne correspondant à votre idéal. Ou bien, une grosse somme d'argent. Puis interrogez-vous. Seriez-vous prêt à délaisser vos occupations, vos habitudes? Vous sentez que l'exemple vous fait baver d'envie, ou suscite du plaisir. Si en même temps, vous sentez monter quelques réticences et inquiétudes, ce sont des peurs de l'égo.
Sommes-nous prêts à assumer la joie, la santé, les relations fraternelles? Sommes-nous prêts à nous voir beaux, belles, et rayonnants? Certains sont très dérangés par cette idée. Cela vient que cela comporte une responsabilité, celle de vivre et de prendre sa place pleinement. Bien que cela se fasse naturellement, notre personnalité est à nouveau confrontée par de vieilles blessures, des mémoires où être en lumière nous attirait la jalousie ou l'inimitié, ou même la haine.
Une culpabilité d'être heureux peut aussi être présente, car tellement de gens sont dans la difficulté et la douleur. Ai-je le droit d'aller bien alors que les autres souffrent autour de moi? Vais-je être mal vu, classé dans les nantis, rejeté?
La peur de l'inconnu
La peur de changer résulte du fait que nous ne savons pas vers quoi le présent nous conduit. Nous avançons dans l'inconnu et cet inconnu nous inquiète. Nous ne faisons pas confiance aux poteaux indicateurs et au chauffeur intérieur.
En quoi l'inconnu peut-il nous faire peur? Nous ne nous sentons pas en sécurité. Dans quoi suis-je entrainé? Quel sort cela me réserve-t-il? C'est la peur de perdre son intégrité, peur de ne plus exister en tant qu'être sain et entier. L'inconnu nous semble dangereux et menaçant.
Par contraste, nous avons appris à nous situer en tant que personnalité avec nos rôles sociaux. Nous avons bâti notre vie, parfois durement, en construisant des repères (métier, famille, relations, etc) qui nous permettent de nous sentir en sécurité, du moins tant que ces repères ne s'écroulent pas. Aussi, nous craignons de les perdre. Nous avons peur de voir tous nos efforts anéantis. Nous nous accrochons ferme à ce que nous possédons parce que c'est ce que nous connaissons. Lâcher prise, c'est accepter de nous détacher de ces repères, c'est détacher le bateau de la rive. Mais où nous mènera-t-il? Lâcher prise nous confronte à notre attachement à nos possessions.
Il nous confronte aussi à notre désir de contrôler toutes les circonstances de notre vie, ce qui nous donne l'illusion de la sécurité. Imaginez-vous cesser ce contrôle, quels sentiments surgissent en vous?
Souvent, il y a la crainte d'être non respecté, utilisé, manipulé, abusé pour des fins égoïstes. Ces résistances proviennent de vieilles blessures qui ne sont plus de mise, car elles nous maintiennent dans la coupure avec notre Essence.
Rester attaché à la rive est un choix de vie possible. Pourquoi pas? Jusqu'à ce que la petite voix intérieure intervienne en disant que nous passons notre vie sans être véritablement nous-mêmes, et que nous nous sommes limités, enfermés. Et qu'une autre façon d'être est possible. S'autoriser à lâcher est la plus grosse difficulté que nous rencontrons sur ce chemin. Cela demande de la volonté, du courage et de la confiance.
Toutefois, même si nous restons attachés, le courant de vie est bien présent en nous, et cela nous demandera énergie, peine et fatigue pour résister à sa poussée. Si nous faisons barrage, la pression se fera plus forte et nous devrons lutter de plus en plus fort. Le courant est patient et intelligent, il sait doser et évaluer quand les conditions nous sont favorables.
Or la Terre subit des élévations rapides d'énergie, de fréquence, elle reçoit des impulsions de l'univers et cela a des répercussions sur notre corps, notre énergie et notre Être intérieur (voir La transformation). Celui-ci est stimulé de plus en plus fort. Demain les énergies seront tellement importantes qu'elles nous entraineront comme un fleuve puissant vers notre devenir.
Vous ne voulez pas vous laisser entraîner par ce fleuve qui vous mène à votre destinée. Cependant, si vous aviez conscience de l'endroit où il vous mène, ce serait avec un immense Amour, une immense joie, que vous lâcheriez ce à quoi vous vous accrochez si désespérément. Si vous lâchez prise, si vous êtes dans l'acceptation, si vous avez enlevé de vous toute crainte, toute violence, tout regret, vous aurez l'impression d'être une plume qui s'envole au gré du vent vers sa destination. Il n'y aura donc aucune souffrance, il n'y aura que légèreté, joie et bonheur. (Monique Mathieu, Les portes de notre destinée)
L'égo spirituel
Il existe une stratégie bien plus subtile pour éviter d'écouter son Essence, c'est de croire qu'on l'écoute alors qu'en réalité, c'est la personnalité qui se crée un personnage soi-disant spirituel. Une personne de ce type croit que la démarche spirituelle consiste à suivre des règles de conduite et elle s'efforce d'être dans l'amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par là-même, elle se juge et juge également les autres par rapport à cette morale.
Elle n'est donc pas dans l'écoute du cœur. Son apparence affichée de spiritualité masque sa peur du jugement. En réalité, elle cherche à être reconnue et aimée. La personne évite de faire face à ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit à les mettre à jour.
L'être spirituel véritable ne cherche pas à prouver et à démontrer. Il sait manier l'humour et la fantaisie. Il n'est pas concerné par une morale extérieure imposée, car il a son guide intérieur. La discipline intérieure crée un sentiment de justesse et de détente, tandis que la discipline imposée s'accompagne de tension intérieure.
Développement spirituel
La spiritualité est une fonction naturelle, un état de connexion avec Soi. Mais comme cette fonction est délaissée, elle nécessite d'être retrouvée et développée. Le développement spirituel n'est pas autre chose qu'un développement personnel dont le but est la reconnexion avec notre Essence. Nous portons un nouveau regard sur qui nous sommes, sur ce qu'est la vie, et nous le dirigeons sur la perception de notre Essence. Nous remettons notre personnalité à sa juste place et à sa juste fonction au service de l'Essence.
Pour cela, nous portons attention à nos sensations, nos émotions et nos pensées. Nous favorisons les positives (plus exactement celles qui nous élèvent) et transformons les négatives (plus exactement celles qui nous alourdissent, car rien n'est négatif), autrement dit nous apprenons à en devenir maitres. Nous identifions nos deux voix, celle de l'égo et celle de l'Essence. L'égo, tant qu'il n'est pas apaisé, tente d'accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. C'est cette notion qui a été faussement représentée par le diable (dia-bolo, di-viser). La voix de l'Essence nous conduit vers l'unification de notre être. Ces deux voix sont comme deux enfants en nous, l'un intempestif et fantasque, l'autre sage, discret et patient, qui désirent qu'on les entende et qu'on s'occupe d'eux. Dans le développement spirituel, nous choisissons de porter attention à l'Essence tout en rassurant et intégrant la personnalité. C'est une rééducation qui demande de mettre en œuvre certaines qualités et d'adopter certaines attitudes. Voici quelques indications.
Sincérité et simplicité
Porter attention à nos sensations et nos sentiments, c'est dresser une description objective de nous-mêmes. Lorsqu'un entrepreneur veut bâtir une maison sur un terrain inégal, occupé d'arbres et de rochers, il fait d'abord l'état des lieux pour savoir quelles sont les données avec lesquelles il doit compter, ce qu'il doit éliminer et ce qu'il va renforcer. De même si nous voulons nous bâtir, il est nécessaire d'avoir une perception claire et nette de notre état des lieux intérieur. Cela demande un regard honnête et sans complaisance.
Mais contrairement à l'entrepreneur, nous devons faire cet état des lieux régulièrement, car il change en permanence, et les plans de nos constructions évoluent de façon vivante au fur et à mesure de notre progression. Être honnête avec soi, c'est aussi faire preuve de sincérité, d'humilité et de simplicité.
Le regard sur soi ne doit pas seulement rester dans notre pensée abstraite. Il doit aussi se manifester concrètement dans la façon de nous exprimer, d'agir, de nous comporter. Transparaissent alors les qualités d'authenticité et d'intégrité.
Détermination et patience
La mise en pratique de l'authenticité se heurte aux peurs évoquées plus haut (de perte, de l'inconnu, etc.) qui se manifestent sous forme de résistances, de jugements, d'appréhensions, d'inquiétudes et demandent à être dépassées. Une appréhension qui survient lorsque nous nous avançons sur ce chemin, est de nous sentir différents des autres et isolés. Nous sortons du moule social, celui des conventions et des règles morales qui semblent aller de soi et qu'il est incongru de remettre en cause. Justement, nous sommes dans la remise en cause et la révision de nos croyances. Alors que le moule social était notre sécurité, nous prenons maintenant la responsabilité de notre vie et nous assumons le chemin nouveau. Il nous semble alors - dans un premier temps - que nous avançons seul, sans soutien et sans protection et c'est très inconfortable.
Cela demande déterminationpersévérance et courage. On peut dire aussi que cela demande de la volonté, mais ce terme est généralement mal compris. La volonté, ce n'est pas celle de la personnalité qui veut obtenir ou réussir à tout prix ce qu'elle a imaginé selon ses croyances et ses émotions. C'est être clair dans nos choix de vie et s'y tenir. C'est décider clairement de lâcher prise et de nous en remettre à notre Essence.
Cela demande également de la patience et de la confiance, car les changements se produisent selon l'intelligence du corps et de l'âme, au rythme de ce que nous avons à guérir et à intégrer, et non selon les désirs impatients de la personnalité.
Cesser d'accuser et de critiquer les autres
Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d'autres pour porter attention à soi et à son Être intérieur, pour lesquelles notre personnalité s'impose. C'est par exemple quand nous nous sentons agressés ou spoliés par d'autres personnes et que nous sommes totalement accaparés par notre émotion. C'est une épreuve très intéressante, car elle nous permet d'aller plus loin dans notre évolution. Le travail consiste à percevoir ce qui est touché en nous et ce que cela révèle de nous. Nous découvrons généralement une vieille blessure, une peur de manquer d'amour, d'être rejeté, etc. Autrement dit, même si l'agression est réelle et doit être traitée concrètement (non en réaction, mais en construisant le meilleur pour nous-mêmes), il est encore bien plus intéressant de voir le message qu'elle nous invite à considérer. Il est une manifestation de l'être intérieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontés sont le reflet de quelque chose de nous.
L'attitude spirituelle commence lorsque nous cessons d'accuser les autres de nos malheurs, car nous comprenons qu'ils sont le reflet de nos propres blessures. Elle commence lorsque nous cessons d'attendre des autres qu'ils satisfassent nos besoins d'amour et d'attention et que nous comprenons que nous pouvons être maitres de notre vie en lâchant prise et en nous connectant à notre être intérieur. Avec cette compréhension, nous sommes capables d'être compatissants et bienveillants, ce qui n'empêche pas d'exprimer son point de vue et de se faire respecter fermement. Par notre conscience élargie, nous sommes capables de développer l'amour, nous pouvons voir en les autres des êtres blessés et maladroits certes, mais aussi avec leur partie lumineuse et leur cœur.
On tente d'éviter de se laisser contrarier par quoi que ce soit, d'avoir du ressentiment, de rester dans la honte, la peur, ou le jugement. Cela permet de se maintenir à une fréquence élevée. Si cela arrive, pas de culpabilité, nous considérons que nous sommes en apprentissage. Nous pouvons nous aider d'un exercice spécifique (voir plus bas).
Conscience et responsabilité
En nous appliquant à développer ces qualités, nous augmentons et affinons la conscience de nous-mêmes. Devenir de plus en plus conscients de ce qui se passe en nous et autour de nous est une autre façon de nommer le développement spirituel. C'est prendre du recul, avoir une vue plus large et distinguer les véritables forces derrière les apparences des jeux de la vie. La conscience est la clé de notre évolution.
Souvent, nous sommes amenés à penser que nous sommes le jouet de forces extérieures incontrôlables et que nos souffrances et difficultés sont causées par un hasard malchanceux ou par les autres. Ils ne nous apportent pas l'attention que nous leur demandons, empiètent sur notre territoire, nous sommes victimes d'une catastrophe naturelle ou de la crise économique (voir article Catastrophes naturelles, les véritables causes). Une conscience accrue nous révèle avec évidence que nous sommes responsables de notre vie. Comprendre que nous sommes les acteurs de notre vie est un pas extrêmement important de notre évolution spirituelle. C'est peut-être le plus difficile à comprendre et à intégrer, car cette notion ne fait pas partie de notre culture et de notre éducation standard.
Les difficultés que nous vivons sont l'expression des aspects de nous non résolus qui demandent à être apaisés et guéris. Être responsables de notre vie consiste à nous demander ce que ces difficultés veulent nous faire comprendre. Quel message notre Essence cherche-t-elle à nous communiquer? (voir Ma vie, miroir de ma pensée). Notre régénération et notre transformation dépendent de nous. En expérimentant et comprenant cette loi de fonctionnement, nous devenons maitres de notre vie: nous ne sommes plus des victimes, mais des créateurs.
Se regarder avec tendresse
Devenir un observateur lucide sur soi-même et regarder en face nos qualités et nos zones ombrageuses ne signifie pas que nous devons comptabiliser nos défauts et imperfections et nous en sentir honteux ou coupables. Cette attitude ne ferait que contribuer à entretenir d'autres zones ombrageuses, la honte et la culpabilité par exemple. En connexion avec son être intérieur, l'observateur se comporte comme un parent attentif au développement de son enfant, mêlant bienveillance et rigueur. Nous nous observons avec le regard tendre d'une mère qui regarde son enfant faire ses premiers pas, trébucher, tomber, s'agripper, se relever, etc. Qu'est-ce qui suscite cette tendresse? C'est de voir en l'enfant sa progression, ses apprentissages, sa croissance, sa bonne volonté, sa patience, son courage.
Nous observer comme un enfant signifie le faire sans jugement, avec tendresse, mais sans complaisance. Y compris quand nous sommes en colère ou tristes. Verser sur soi la bienveillance et la compassion est une excellente pratique pour la guérison de notre âme et l'ouverture au Soi (voir article L'enfant intérieur - l'attitude bienveillante). Être capable de ressentir la compassion envers soi-même, c'est permettre le déploiement et l'équilibrage en profondeur de l'énergie dans les corps physique et subtils.
Rire de soi-même
Un regard tendre sur soi est le signe que nous pouvons nous voir avec du recul, comme on voit une autre personne. Alors, nous pouvons rire de nous-mêmes. Nous pouvons rire de tout, car nous détectons tous les jeux qui sous-tendent nos actions et nos attitudes: peurs, pouvoir, séduction, etc. Lorsque nous nous prenons au sérieux, c'est généralement une rigidification du mental qui veut nous faire croire que nous sommes quelqu'un. Dans ce cas, nous ne faisons pas preuve d'honnêteté ni de simplicité. Bien entendu (et je le répète pour ne pas risquer d'être incompris), ce rire s'accompagne d'un regard tendre et aimant sur soi-même et sur les autres. Il ne s'agit pas de moquerie. La moquerie rabaisse, l'humour élève.
Lorsque que le rire de quelqu'un à propos de nous nous blesse et que nous ne pouvons pas nous associer à ce rire, si nous nous sentons choqués, cela décèle une zone d'ombre qui reste en nous. C'est donc un signal très intéressant pour progresser. Notre faculté à rire nous indique où nous en sommes dans notre libération émotionnelle.
Dans cet exposé des qualités nécessaires à notre transformation, certains pourraient reconnaitre des règles morales, mais il ne s'agit pas de cela. La morale est un produit de la culture, une composante mentale de la personnalité liée à nos croyances sur le bien et le mal, à la notion de culpabilité et de honte. Le développement spirituel est fondé sur une reconnaissance de nos forces internes et de leur façon de fonctionner. C'est une reconnaissance quasi biologique et neurologique des forces et des sensations qui nous habitent. De fait, le développement spirituel se traduit dans notre corps par un changement de vitalité et d'énergie.
Le développement spirituel passe par le corps
Le corps est le lieu, la scène, le réceptacle et l'outil nécessaire des transformations spirituelles.
Dans notre mode de fonctionnement ordinaire centré sur la personnalité, nous sommes mentalement tendus pour lutter et nous efforcer d'appliquer nos croyances. Ces tensions mentales se répercutent en tensions musculaires et rigidités tissulaires qui entravent la libre circulation de l'énergie corporelle, la freinent, la dérivent ou la bloquent (voir article Psychologie biodynamique). Au fur et à mesure que notre conscience lâche prise, le corps relâche ses tensions. Ainsi la reconnexion à notre être essentiel s'accompagne de la remise en circulation de notre énergie vitale.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:21

Les tensions corporelles sont pour la plupart la marque d'événements psychologiques cumulés qui les ont produites dans notre passé et qui ont forgé notre personnalité. Nous engager dans un autre mode de fonctionnement et dans la libération de nos vieilles mémoires peut déclencher divers processus d'élimination et de guérison de ces mémoires. Elles resurgissent de façon fugitive, montrant ainsi qu'elles n'ont pas été résolues, mais seulement occultées et refoulées. Le corps retrouve alors de vieilles douleurs ou malaises, et peut être le théâtre de divers troubles passagers (fatigue, vertiges, fièvre...), qui montrent qu'il se libère de ces mémoires, non sans en retirer une connaissance et une sensibilité nouvelles. La reconnexion à l'Essence (au cœur) favorise le retour à la santé du corps.
Le corps n'est pas seulement le reflet de notre évolution, il en est l'outil essentielLe corps est le guide précieux de notre évolution, le capteur et émetteur des sensations, langage de notre être essentiel. Bien plus, il est le canal et le réceptacle de l'énergie cosmique et tellurique que nous recevons par tous les sens, tous les chakras et tous les pores de la peau. En dégageant le corps de ses tensions et de ses entraves, nous permettons à cette énergie du ciel et de la terre de pénétrer plus facilement et plus abondamment en nous. Elle participe alors à notre transformation et à notre régénération en les accélérant et en les accentuant.
Il est important que nous prenions soin du corps, afin qu'il puisse s'ouvrir largement à ces énergies. Non seulement en le libérant des tensions mentales, mais aussi en l'alimentant correctement avec de la nourriture biologique et saine (voir articles Alimentation saine et Santé naturelle), et en l'entretenant physiquement par les mouvements, la respiration, le massage et l'harmonisation énergétique (voir Vitalisation et harmonisation énergétique). C'est comme préparer la chambre nuptiale avec délicatesse et légèreté pour accueillir le prince et la princesse, c'est-à-dire nous-mêmes réunissant à la fois le masculin et le féminin (voir article Hommes et femmes). Certains disent que le corps est le temple de l'âme.
Parce que de nombreuses écoles de spiritualité ou de religion ont négligé et même rejeté le corps comme quelque chose de mauvais, il est bon de redire quel'être intérieur a besoin du corps pour se manifester, que c'est grâce à lui que nous pouvons vivre sur terre, aller toujours plus loin dans notre expérience, et retirer des enseignements précieux (voir article Le sens de la vie). Pour les personnes à l'esprit scientifique, remarquons que cette loi est générale. Par exemple des ondes électromagnétiques comme la lumière, ou une émission télévisée ne sont rendues visibles ou manifestées que si elles interagissent avec la matière, c'est-à-dire avec un écran, une surface ou des particules pour la lumière, une antenne pour la TV (voir article Codes, mémoires et informations).
Un passage déroutant
Résurgence de vieilles émotions
Les processus d'élimination peuvent non seulement faire ressurgir des sensations corporelles inconfortables, mais également des sentiments et émotions liés à de vieilles mémoires qui se libèrent. Ce phénomène est plutôt déroutant, car au lieu de nous sentir mieux selon l'idée que nous nous faisons du processus, nous nous sentons parfois fatigués, ou découragés, ou tristes. Cela donne nous donne l'impression de régresser vers des états d'impuissance plutôt que vers la joie et le bonheur.
Or ces nouveaux phénomènes surviennent justement après une période où nous avons constaté des résultats positifs qui ont développé notre confiance dans le courant de vie, à un moment où nous commençons à comprendre et à ressentir le lâcher-prise. Et, parce qu'ils nous sont inconnus, ils nous surprennent, nous mettent dans l'inconfort et sèment le doute sur le bien-fondé de notre attitude.
La raison d'être de ces résurgences est que ces mémoires n'ont pas été traitées correctement dans le passé et qu'elles ont besoin d'être guéries. Guérir ces sentiments et images signifie leur faire face au lieu de les éviter et les accueillir avec bienveillance et compassion au lieu de les juger et d'en avoir peur (voir en annexe les clés pratiques).
Impression de vide
Nous sommes tellement habitués à travailler dur et à lutter pour construire notre vie, préserver notre identité et nos biens, qu'en cessant de lutter et de résoudre des difficultés, nous nous trouvons bizarres. Cela peut nous donner l'impression de vide. Nous ne savons pas quoi faire, nous avons l'impression de ne plus exister. La lutte engagée par notre égo employait beaucoup de notre temps et de notre énergie et nous nous sentons perdus parce que ces repères habituels ont disparu.
Le vide s'installe aussi dans la communication et les échanges avec les amis. Car il nous semble peu à peu que ce que nous échangions n'est que superficialité et bavardage creux. Parler des choses habituelles nous ennuie. En recherchant notre Essence, nous avons besoin d'échanger sur des choses essentielles, de façon authentique. Nos proches ne comprennent pas toujours notre nouvelle attitude et nous pouvons parfois nous sentir plus seuls.
Confiance et détermination
Dans les contes de héros, qui pour la plupart sont une allégorie du voyage vers son Essence (le trésor à conquérir ou la princesse à retrouver), ce passage difficile est décrit sous forme de tentations et de difficultés qui font dévier le héros de sa mission initiale. Dans ce passage, il se sent séparé et abandonné de l'humanité, de ses maitres et de Dieu. Il le traverse et va vers la victoire par la confiance dans son chemin et sa détermination.
Si nous perdons confiance, nous retombons dans notre ancien fonctionnement. Si nous avons vraiment confiance dans le processus, nous accueillons ce qui se présente à nous, même si les circonstances deviennent difficiles pour un moment. Nous savons que ce sont des épurations nécessaires, mais passagères.
Notre rayonnement nouveau nous attire de nouveaux amis, et certains amis fidèles peuvent se révéler différents de ce que nous croyions, nous décevoir ou nous émerveiller.
Le vide que nous ressentons n'en est pas un. Il est simplement rempli d'une qualité différente que nous ne savons pas bien reconnaitre. Nous devons apprendre à en percevoir la saveur. Or au fond de nous, nous la connaissons déjà. Nous l'avons connue quand nous étions enfant. Dans ces moments, nous ne cherchions pas à réussir quelque chose ou obtenir un résultat, nous vivions l'instant présent.
Lorsque vous ressentez le vide et l'ennui, célébrez ce vide, célébrez l'ennui. Un océan de lumière vit en vous, un mouvement très profond de l'être qui sait tout ce qui est à venir, tout ce qui a été et tout ce qui existe. Cela est loin d'être passif... La lumière qui vous habite est loin d'être passive. Si vous la reconnaissez, elle prend son expansion. (Aurélia Jones, Telos vol.3)
S'abandonner à la joie
Au fur et à mesure que nous lâchons prise, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libérons des peurs, des soucis, et nous devenons plus légers, plus détendus. Nos illusions se dissolvent et sont remplacées par une réalité bien plus exaltante. Nous nous sentons unis à la nature, aux autres, à l'univers. Notre conscience s'accroit, notre énergie s'élève en fréquence vibratoire. C'est ce qu'on nomme le processus d'éveil. La joie permanente, sans objet, qui résulte d'un alignement profond avec le Soi, est nommée la grâce.
L'état de grâce est un état intérieur inné, établi au sein même de l'essence de votre âme, respirant à travers vous et à travers votre divinité. Vous n'avez point à acquérir l'état de grâce ou la grâce, vous n'avez qu'à vous y abandonner, car cette vibration divine vous appartient déjà, et ce vous le savez. Toute âme incarnée possède en elle-même la grâce, ce trésor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intérieur... L'abandon à la grâce est un mouvement de fluidité divine qui se propage et se transmet. L'abandon à la grâce se situe à l'opposé de la lutte, de la volonté et du désir manifestés par la personnalité et l'égo - ce que votre psychologie moderne appelle le moi, la personnalité, et dont vous avez besoin pour fonctionner. N'observez-vous point que vous luttez sans cesse, et que vous êtes épuisés? N'observez-vous point dans votre société - et cela n'est point un jugement, nous vous demandons d'observer - que vous êtes constamment incités à la lutte: lute de pouvoir, lutte pour conquérir l'autre, lutte pour posséder encore plus de biens matériels, lutte pour l'amour, lutte pour l'argent, lutte pour la justice et ainsi de suite. (Marie-Lise Labonté, Rencontre avec les Anges)
Comme par miracle, des événements nouveaux et inattendus se produisent dans notre vie, qui semblent concrétiser nos aspirations. Nouvelles rencontres, nouvelles idées, nouvelles propositions. Elles semblent se matérialiser par le magnétisme de nos pensées. Cette simultanéité sans cause matérielle avérée est nommée la synchronicité.
Choisir la joie
On peut accélérer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l'accueillir, on la nourrit et on l'arrose, tel un jardinier. Cultiver la joie est une façon puissante de maintenir la conscience dans des vibrations élevées. Une manière pratique de le faire est de porter attention et d'arrêter son regard sur les saveurs de la vie qui vous sont données chaque jour, et d'émettre une pensée de gratitude pour cela.
Lorsque nous parlons d'amour, de confiance, de foi, de compassion, de grâce et de gratitude, nous ne faisons pas référence à des concepts intellectuels. La compassion, ce n'est pas une idée en vogue; c'est une énergie qui crée d'amples oscillations dans le tissu de votre univers. La grâce, c'est une énergie palpable que l'on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes à respecter. Il s'agit de fréquences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphère physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre âme dans la sphère divine. La gratitude n'a rien à voir avec les marques de politesse que l'on vous inculque, enfants; c'est une reconnaissance énergétique face à l'univers qui affirme que vous êtes en alignement sur la Source. Et l'amour n'est pas un débordement romantique ou religieux; il est, essentiellement, l'énergie qui anime l'ensemble de la Création. (Aurelia Jones, Telos vol.3)
Vérité et liberté
Spiritualité, science et religion
La spiritualité n'a rien d'une vérité toute faite, prête à avaler. Elle invite chacun à découvrir qui il est en profondeur et à se former sa propre vérité. Au contraire, la religion enseigne des vérités choisies par des autorités, et demande aux adeptes de les adopter. Les autorités décident quels écrits sont conformes à sa doctrine et lesquels sont hérétiques. Des textes de référence disent ce qu'il faut croire et ce qu'il faut rejeter. Les personnes qui enfreignent les règles édictées par ces textes sont considérées comme fautives et doivent se racheter ou être punies.
La religion considère qu'il existe un paradis qui est réservé à ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prêtres. La spiritualité enseigne que chacun a la possibilité de s'épanouir totalement, tel un bourgeon qui se déploie et fleurit. Il le fait de manière unique selon ses capacités (voir article Talents et doutes), en élargissant sa conscience par l'expérience et emprunte parfois des chemins détournés (parabole du fils prodigue dans la Bible). Chaque expérience est un enseignement vivant. La spiritualité conduit à la pleine reconnaissance de nos capacités physiques, émotionnelles, mentales, sociales et intuitives. La réalisation de Soi se manifeste par la radiance et la beauté, un paradis sur terre à la portée de tous au moyen du développement spirituel.
Dogmes et frontières
Dès qu'un mur s'érige, dès que la moindre clôture est élevée, qu'une porte se ferme et qu'un interdit est édicté, voyez-y la trace d'une présence humaine non encore adulte. Barricades et règlements n'ont de raison d'être que face aux immatures. (Daniel Meurois, Comment dieu devint Dieu)
La Science, dans les limites où l'actuelle société humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l'était l'ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacé l'autre. Lorsque vous déclarez "les scientifiques ont dit", vous agissez comme ces prêtres qui déclaraient autrefois: "Dieu a dit", coupant court à toute velléité de réflexion autonome. L'approche de la Sagesse ne peut quant à elle, s'espérer que par la pénétration de cette question: "la Vie en moi, que dit-elle?" (Daniel Meurois, Comment dieu devint Dieu)
La recherche de notre Essence nous entraine à écouter notre Être intérieur, à découvrir ce que nous sommes profondément. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d'adopter les avis qui nous sont dictés par notre famille, nos amis, la religion, le société, les médias. Aller à la rencontre de Soi, c'est aussi découvrir notre propre vérité.
C'est à vous de discerner ce qui, dans votre cœur, a la résonance de la Vérité. La Vérité ne peut être trouvée qu'au cœur de votre être, et il vous revient d'entreprendre cette quête dans votre recherche de la lumière. Toute information donnée est formée, en tout ou en partie, de l'opinion, de l'interprétation et, surtout, de l'intention de celui qui vous la propose comme l'authentique réalité. (Patricia Cori, Le Haut Conseil de Sirius)
Lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles informations issues de l'extérieur (y compris cet article que vous lisez), il est bon de les filtrer en sentant comment elles résonnent en vous. Si l'information induit en vous de l'ouverture, de la revitalisation, de la légèreté, et de l'expansion, si elle n'est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considérer avec l'esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l'énervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-là en réserve comme une proposition qui pourra peut-être s'éclairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment.
En trouvant notre propre vérité, nous nous libérons de l'emprise du conditionnement social et nous trouvons la liberté. La liberté est un état d'être intérieur, et non un ensemble de conditions extérieures. Nous prenons la responsabilité de nous-même. Au lieu de nous conformer à des autorités, nous trouvons l'autorité en nous-même. D'ailleurs autorité vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les créateurs.
Vivre dans l'instant
L'état intérieur de liberté provient également du relâchement de l'emprise de la personnalité. Lorsque nous sommes dans la personnalité, nous nous efforçons de devenir quelqu'un, de satisfaire à des programmes dictés par nos croyances et nos émotions. Par exemple, si nous portons en nous une blessure d'estime de soi, nous cherchons à gagner l'estime des autres. Nous sommes donc menés par un programme du passé non résolu, et en même temps, nos attitudes et actions sont fondées sur la vision d'un futur. Il est extrêmement rare que nous vivions des moments exempts de ces pensées liées au passé et au futur, pour savourer pleinement l'instant présent.
La spiritualité, c'est être libéré du passé et du futur. C'est vivre totalement dans l'instant présent. C'est possible lorsque que nous avons appris à faire confiance au courant de vie et à l'Essence qui nous portent.
Évolution de la conscience
Au cours de notre développement spirituel, notre conscience s'élargit, nos pensées se clarifient, nos émotions s'apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l'impression de devenir plus substantiels et plus légers en même temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intégrante de la vie et de l'univers. On dit que notre fréquence vibratoire s'élève.
Les textes traditionnels de sagesse et de spiritualité, surtout ceux d'origine orientale (Inde, Tibet, Japon, Chine) qui ont été popularisés dans les dernières décennies, décrivent certains de ces états comme étapes de l'avancement spirituel: éveil, maitrise, réalisation, ascension, etc. Toutefois, il n'y a pas de définition absolue de ces termes, et cela varie selon les auteurs. D'autre part, il ne faut pas se représenter l'avancement comme un seul chemin linéaire. Par exemple, on peut progresser dans le domaine des émotions ou dans celui de la conscience de façon parallèle ou inégale. On peut être très avancé, ou très libéré sur certains aspects et pas sur d'autres. Donc ces termes ne sont pas classables par ordre croissant. Ce sont seulement des repères intéressants.
L'état d'éveil
L'éveil, c'est vivre la réalité de chaque instant telle qu'elle se présente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l'éviter, de la combattre, de lui résister ou de vouloir la modifier. C'est vivre dans l'acceptation totale de notre réalité.
L'éveil concerne simplement le fait de voir la réalité telle qu'elle est vraiment... L'éveil est le passage de l'ego à l'essence. C'est un événement neurobiologique qui peut survenir à travers la grâce. Les pratiques spirituelles du monde entier ne sont qu'une préparation à cela. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
Ce qui indique peut-être qu'une personne est en état d'éveil, c'est qu'elle n'essaie plus de le devenir. En fait, elle n'essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
L'éveil ne signifie pas que l'on modifie le contenu du mental ou que l'on s'en débarrasse. Se débrancher du mental signifie que l'on reconnait le mental pour ce qu'il est. Il perd dès lors le pouvoir de prendre des décisions à votre place. Il ne s'agit pas d'être sans cervelle mais plutôt de devenir ce que les bouddhistes nomment "pleinement conscient", présent à la réalité telle qu'elle est. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
Une personne qui a reçu l'éveil peut encore faire des erreurs, se heurter à des déconvenues, ressentir des difficultés dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer à avoir mauvais caractère mais elle ne sera plus identifiée à ces vécus. D'une personne qui a reçu l'éveil, il n'est pas exigé qu'elle émane sans cesse une aura resplendissante ou qu'elle soit joyeuse à tout moment. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
La première chose qui survient dans le processus de l'éveil est l'ouverture du cœur. Pour la première fois, vous découvrez la vraie compassion, le véritable amour pour les êtres humains. Lorsque le processus s'approfondit, vous perdez votre sens de séparation. Il est très rare que l'éveil total survienne d'un coup, de manière radicale. On peut donc parler d'étapes d'éveil. L'éveil en soi, c'est la capacité de vivre la réalité telle qu'elle est. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
Quand on entre dans cet état d'union, on découvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l'expérience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le désirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos désirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c'est tout à fait différent de la joie pure de l'être que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus séparé d'aucun aspect de la création ni du créateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie. (Kiara Windrider, Le feu du ciel)
Vous êtes un soleil
Archange Zadkiel, canalisé par Annelies Pélissier-Combescure, 16 octobre 2005
Bonjour à vous, enfants de la terre, enfants de la lumière. Je suis celui que vous nommez dans votre tradition l'archange Zadkiel. Ma joie est grande de m'exprimer ainsi à vous.
Vous êtes chacun enfants de la terre, enfants des étoiles, enfants de l'univers dans l'unité du tout. Chacun de vous portez en le diamant du cœur, le diamant de l'âme, un joyau, une source qu'il est temps de partager. Chacun de vous est un morceau de cristal, et lorsque ces multiples morceaux s'assemblent, c'est une merveilleuse œuvre d'art cristalline qui apparait et qui sert l'évolution de l'humanité.
Chacun de vous avez un trésor logé au plus profond du cœur, au plus profond de l'âme. Ce trésor ne demande qu'à être révélé, activé, partagé.
Pour révéler ce trésor, nous vous invitons à poser la paix en vous-même, poser la paix en les moindres cellules de tous vos corps. Accueillir l'énergie de l'amour de la Source, l'énergie de l'amour de la Vie, et vous reconnaitre vous-mêmes comme enfants de la Source.
Reconnaissez la beauté de la lumière à l'intérieur de vous. Alors cette lumière pourra rayonner dans la puissance de mille soleils, et ces mille soleils pourront mettre en place le plan divin, le puzzle divin, pour vous-mêmes, pour la terre entière.
Vous n'êtes point petits. Cette croyance est manipulation de l'égo, distorsionné dans l'autodestruction. Vous êtes chacun un soleil. Permettez à ce soleil de devenir mille soleils. Chacun de vous a sa place dans son unicité, dans sa perfection.
La maitrise des sentiments et des pensées
L'état de maitrise consiste à maitriser ses pensées, ses émotions et ses actes, en comprenant qui on est et en laissant s'exprimer l'être intérieur. Mais que signifie maitriser? Maitriser n'est pas refouler, faire barrage à des impulsions non contrôlées. Cette attitude de contrôle n'est pas forcément saine. Il y a une différence énorme entre réprimer une impulsion (contrôle, refoulement) et tarir la source de cette impulsion (maitrise).
Maitriser, c'est d'abord observer ses réactions émotionnelles et mentales, les accueillir sans jugement et sans résistance, puis en comprendre l'origine, afin de les désamorcer. Puis atteindre un degré de quiétude et de calme parfait en toutes circonstances.
Il est possible de maitriser ses sentiments en maitrisant sa pensée. Un sentiment est la résultante d'une pensée. Par exemple, si je dois prendre le train pour aller voir un ami cher, et que le train est en grève, je peux ressentir de la colère contre les employés. Cela est dû à la pensée que je dois absolument voir cet ami et que j'en attends des bénéfices (de l'amitié). Mais je peux orienter ma pensée, et considérer que par cette grève, la vie me conduit vers des voies à explorer qui peuvent être riches d'enseignements pour moi, et même m'apporter des cadeaux. Si j'accepte ce détournement de mon programme et que je m'en remets à la vie, je peux découvrir que cet arrêt en gare me donne l'occasion de sortir de ma condition habituelle, et me mettre en contact avec des choses intéressantes que j'aurais autrement ignorées: rencontres et échanges avec les gens, visites, repos, etc. Alors mon sentiment de colère devient le calme, la joie et la gratitude.
L'ascension
L'ascension est un autre terme dont la signification est proche du précédent tout en étant différent. Il fait référence à un nouvel état énergétique, dans lequel on est constamment connecté au Soi. L'égo et le mental se sont effacés et se sont mis au service du Soi. "Techniquement", il y a une reconnexion et un assemblage entre les 3 corps énergétiques: le Soi dans le cœur, l'âme et le Soi supérieur ou monade (voir article Chakras et corps subtils).
Le processus de l'ascension n'est pas une fin en soi, un niveau à atteindre pour se retirer. La vie est évolution, création et croissance continuelles. Il y a toujours un stade supérieur auquel on peut s'ouvrir et qu'on a à intégrer. Ouvrir notre esprit, notre cœur et les aspects de notre divinité ne peut se produire en une seule nuit ou en un seul stage.
L'univers et le divin
En résumé, d'après ce que nous venons de découvrir, la spiritualité peut se définir comme:

  • une fonction naturelle de l'être humain

  • le développement de la dimension divine en soi

  • la reconnexion à notre Essence

  • la confiance et le lâcher-prise

  • la simplicité, l'authenticité et la spontanéité

  • la conscience claire de notre réalité

  • l'abandon à la joie

  • vivre l'instant présent

  • réaliser la liberté intérieure en se faisant sa propre vérité

  • maitriser ses sentiments, ses pensées et ses actes

  • la création consciente et responsable de sa vie

  • l'élévation vibratoire des corps physique et énergétiques


Mais ce n'est pas tout. La spiritualité nous évoque aussi les notions du divin, de Dieu ou des dieux, de l'au-delà, de la mort, de la réincarnation, du paradis. Ces notions ont-elles un rapport ou un lien avec notre définition de la spiritualité en tant que développement de notre dimension intérieure? Oui, en partie, à condition de les aborder avec prudence, l'esprit ouvert, non comme des vérités établies, mais plutôt comme une expérience ressentie et éprouvée qui se dévoile progressivement au fur et à mesure de notre évolution. Avec cette condition, elles peuvent se révéler bien différentes de ce que décrivent les religions et les dogmes.
Au-delà de la matière
En élevant la qualité de notre énergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilité s'affinent et nous devenons réceptifs à d'autres réalités. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixième sens se développe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des réalités du monde qui sont en résonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'état ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons à voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre.
L'idée qu'il existe des réalités invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes électromagnétiques qui nous entourent. La réalité de ces ondes ne fait aucun doute par leurs conséquences pratiques dans les télécommunications. De même, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-même et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre évolution. C'est ainsi que les chakras et les corps énergétiques (voir article à ce sujet) deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent à percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des présences et des ambiances. L'intuition se développe, comme si des idées nouvelles nous sont soufflées, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventé nous-mêmes. Ces phénomènes ont été depuis longtemps rapportés, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga.
Ces réalités sont parallèles à notre monde, et y sont en même temps bien imbriquées et entremêlées. Nous sentons la présence d'êtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps énergétiques, mais qui ne sont pas entrés dans la densité de la matière.
La réalité des dimensions parallèles sera étudiée dans un autre article de ce site: Les mondes au-delà du voile
Le sens de la vie
La découverte de notre dimension divine et la compréhension que nous avons la possibilité de la développer n'est pas sans susciter en nous bien des questions. Pourquoi devons-nous parcourir ce chemin, passer par ce processus? Quel est le sens de cette évolution, de notre vie sur terre? Qui sommes-nous donc et que faisons-nous dans l'univers?
Le sens de la vie et notre place dans l'univers sont étudiés dans un autre article de ce site: Le sens de la Vie
La spiritualité est une fonction intrinsèque et éternelle du SOI en quête de son origine, de son lien et de la communication avec la supraconscience ou Divinité. C'est une science et une méthode qui doivent être apprises. Le processus d'évolution spirituelle a toujours existé en tant que moyen d'atteindre un niveau de purification, de connaissance, de compréhension et de communion avec votre essence divine et votre Divinité. (Ramathis-Mam, Révélations d'Arcturus )





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Quelques clés pratiques pour le développement spirituel
De nombreuses écoles de sagesse, inspirées par l'Orient, l'Égypte ou le druidisme, ont diffusé dans les siècles passés des enseignements destinés à reconnecter les êtres à leur essence et à leur révéler les mystères de l'univers. Aujourd'hui les rites, les rituels, les règles, les codes et les secrets ne sont plus adéquats à l'humanité actuelle. Les réponses que vous cherchez reposent en vous. Les seules pratiques spirituelles recommandées sont celles qui vous éveillent à votre vérité. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans votre évolution, et que vous adopterez si elles vous conviennent.
L'attention aux sentiments
Dans votre quotidien, arrêtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et émotions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu'ils cherchent à vous dire. Lorsque des sentiments négatifs (ou plus exactement de basse énergie) tels que tristesse, chagrin, colère, mélancolie vous habitent, remettez-les mentalement à la lumière (ou avec un geste symbolique). Vous imaginez que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou à un être de lumière, à une divinité tel que la Mère Terre, la Mère Divine, Dieu, l'archange Michaël, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en panne au spécialiste pour qu'il s'en occupe. Vous n'êtes pas obligés de vous occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultés à d'autres énergies.
La pensée juste
Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention à vos pensées, et orientez-les vers l'authenticité, la sincérité, la vérité, la liberté, la paix, l'amour et l'abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les médias, sur ce qui vient de l'extérieur. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas une avis sur la situation. Ce qui est important, c'est le sentiment qui est associé à l'avis. Est-ce de la colère, de l'amertume ou de la sérénité? Si des pensées négatives reviennent avec persistance, remettez-les à une énergie de lumière de la même façon que les sentiments négatifs.
Dans le cas de sentiments et de pensées négatives sur soi, il est recommandé de déverser amour, tendresse et compassion sur vous-même, comme vous le feriez à un enfant.
Gratitude et joie
Dans la journée, exercez-vous à repérer ce qui vous a plu et ce qui vous a causé de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultés du quotidien, vous découvrirez, si vous voulez bien y prêter attention, que la vie vous offre beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beauté, générosité et témoignages d'amour. Ajoutez-y une pensée de reconnaissance. Remercier est une façon d'alimenter l'Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez le plus possible la joie, la sérénité et l'amour.
Abandonnez-vous à la Vie
S'abandonner à son être intérieur et suivre le courant de vie, c'est adopter une attitude de service envers la Source intérieure, quels que soient les chemins qu'elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et mettez-vous à sa disposition. Notre Source intérieure est le poste avancé d'une source plus grande, une Source solaire. C'est donc aussi servir et se mettre à disposition de cette Source. Toutefois, il ne s'agit pas d'une attitude servile sans discernement, mais d'une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s'agit plus d'un état de réceptivité que d'une action.
Élevez votre âme
Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les actualités télévisées. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un art sans souci du résultat, comme un enfant qui joue avec la matière, la couleur, le son, la voix, le corps.
Respiration profonde
La respiration est l'un des moyens les plus puissants pour entrer en contact avec notre être intérieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre inconscient, entre le corps et l'esprit. Installez-vous confortablement et respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l'air qui entre dans tout votre corps, et qui s'installe partout jusqu'au bout des membres. Arrêtez-vous entre l'inspiration et l'expiration, entre l'expiration et l'inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet. D'abord 5 min, puis jusqu'à 30 min ou plus. Faites-le régulièrement. C'est une forme de méditation.
Méditation
Méditer n'est pas réfléchir. C'est se mettre en état de réceptivité vis-à-vis de son état intérieur. On détourne son attention de l'extérieur pour devenir observateur de son monde intérieur. Par ce fait, on peut ouvrir la communication intime avec sa propre essence. On n'émet pas de jugement sur cet état intérieur, qui peut se présenter comme un calme plat, ou avec sensations, sentiments, émotions, et pensées diverses plus ou moins tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se produisent au cours de la méditation une distanciation vis-à-vis des pensées, des émotions et des sensations physiques, une détente du corps physique et un élargissement des corps subtils. Cela profite au système nerveux toujours sursollicité, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se régulariser.
Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration profonde afin d'occuper le mental jusqu'à ce qu'il soit calmé. La présence d'une bougie allumée est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire préalable de la pièce par de l'encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu à peu laisser le silence et le calme vous envahir afin d'écouter les battements de votre c?ur. De 15 min à 1 heure, selon votre sensation.
Visualisation
La visualisation consiste à imaginer un scénario se déroulant en nous, dans le but d'aider le mental à coopérer à la méditation ou à la prière (voir article Le pouvoir de l'imaginaire). Par exemple, il est bon de préparer la méditation en visualisant les couleurs qui nourrissent et équilibrent les chakras, successivement de bas en haut (voir article Nature de la couleur). Certaines méditations-visualisations sont proposées dans ce site: J'invite la lumière en moiLa clé de communication avec les plans de lumièreRéactiver la merkabah.
Chant et mantras
Le chant est un excellent moyen d'entrer en communication avec le Soi, à condition qu'il ne fasse que très peu appel au mental. Cela est réalisé lorsque nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou avec un texte répétitif inspirant et élevant qui ne nécessite pas d'effort de mémoire. C'est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrés issus de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrétien ou le Om, ou encore Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pénètrent profondément dans le corps et dans les cellules (voir article Résonance corporelle des sons). Elles éveillent certains codes des cellules ou de l'ADN, codes qui s'activent seulement dans le processus d'éveil (voir articles Codes, mémoires et information et L'ADN et ses modes d'expression).
Géométrie sacrée
Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent de la même façon que les sons en éveillant les codes cellulaires. Pour les recevoir, on se laisse imprégner par leur beauté en les contemplant. Par exemple dans l'article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama inclus.
Prière
La prière n'est pas, comme on le croit communément, le simple fait de réciter mécaniquement un texte. Ce n'est pas non plus une demande faite à un Dieu tout puissant, comme un enfant demande à un parent de le protéger. C'est un dialogue avec votre Source intérieure et la Source élevée dont elle est le poste avancé, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des mots, des mots appris ou spontanés, ou sans mots, par la pensée et l'intention. Une prière exprime une intention. Cela peut être l'intention d'apaiser vos ombres, de faire la paix, de réaliser la lumière en vous, d'être guidé de la meilleure façon, etc. C'est un travail de collaboration, de cocréation. Il se fait dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d'aide est associée à un abandon total de ce qui en résulte. Il n'y a pas d'attente d'un résultat, ni de colère si la prière n'est pas exaucée selon les souhaits de l'égo, car la Source a une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delà de la forme. La prière a pour but d'élever votre état vibratoire. La méditation en est un préalable dans la mesure où elle permet de se détacher de la personnalité. L'état de prière est un état de recueillement et de communication profonde avec la Source, issu du cœur.
En savoir plus
Si cet article a éveillé votre curiosité et que vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez consulter les documents suivants:
Articles dans ce site

  • Le sens de notre vie. Notre vie sur terre a pour objectif une évolution de notre conscience. Parce que nous sommes séparés de notre nature profonde, nous vivons des événements souvent pénibles qui nous empêchent de jouir de la vie. Ces tribulations nous ramènent peu à peu à nous reconnecter et à nous ouvrir à notre Moi profond ou Soi divin. Venus des mondes cosmiques, nous nous sommes portés volontaires avec enthousiasme pour participer au grand projet de vivre dans l'état de séparation de notre Soi dans un corps physique, afin de retrouver consciemment notre nature cosmique et d'apporter aux mondes cosmiques une nouvelle sagesse et une conscience élevée. Or cette mission collective est arrivée à terme. Nous assistons à la transformation de la Terre et de l'humanité qui vont revêtir à nouveau leurs attributs divins. Notre mission consistera dorénavant à devenir des ponts de lumière entre les mondes cosmiques et la Terre.

  • L'enfant intérieur et le langage des émotions. Il est des moments (exceptionnels?) où nous sentons que ce que nous faisons et exprimons représente ce que nous sommes vraiment. Cela se traduit par la joie et la légèreté. C'est le signe que nous avons donné place à notre Enfant Intérieur, à ses qualités de spontanéité, de simplicité et d'authenticité. Il est le porteur de notre Élan de Vie. Or, le plus souvent, nous l'avons nié et abandonné, de sorte qu'il a dû se composer un autre personnage (le Comédien) dans le but de recevoir de l'attention et de l'amour de la part des autres. En écoutant nos émotions et notre corps, nous reconnaitrons la souffrance de cet Enfant. Nous découvrirons que nous avons le pouvoir de transformer les jeux de conflit entre l'Enfant Intérieur et le Comédien afin de donner place à notre Moi véritable et vivre une vie épanouissante et sereine.

  • Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l'impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l'image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l'établissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.

  • Chakras et corps subtils. Nous ne sommes pas constitués que de chair. Il existe dans notre anatomie des circuits énergétiques et des corps faits de matière extrêmement tenue et subtile qu'on appelle chakras et corps énergétiques. Trop subtils pour être détectés par les appareils faits de matière dense, il est donné à chacun d'apprendre à les ressentir. Ils ont des fonctions de régulation et de communication interne et externe de l'énergie. Leur état de santé est en correspondance avec nos sensations et nos attitudes.

  • Du code de la route aux codes sacrés de guérison. Les communications que nous établissons avec les autres, avec les machines et avec la nature, s'établissent au moyen de codes et de langages dont notre vie quotidienne fournit des exemples très variés: code de la route, codes marins, code à barres, codes numériques, langages gestuels, langages parlés ou écrits, code génétique de l'ADN, etc. Ces codes sont émis et transportés par le support de la lumière, des sons ou des ondes électriques et électromagnétiques. Leur inscription ou enregistrement dans la matière (papier, argile, pierre, métal, cristaux, particules magnétiques, eau, molécules, etc.) implique une modification ou empreinte de cette matière, jusqu'aux niveaux atomique, électronique et quantique. Notre corps enferme également des mémoires, acquises ou archétypales, bénéfiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrés (sons, paroles, cristaux, géométrie) est particulièrement recommandée pour nous reconnecter avec nos mémoires cellulaires et favoriser notre développement spirituel.

  • Hommes et femmes, l'union du masculin et du féminin en soi. Les relations de couple sont souvent dénaturées par des conflits, des difficultés de communication et des différences d'opinion. Ces comportements sont-ils génétiquement programmés? Non. Ils sont le résultat d'une éducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnête de soi nous révèle que chaque homme et chaque femme possède aussi bien les qualités masculines que féminines, qui demandent à être reconnues, acceptées et développées. C'est en faisant la paix intérieure entre notre masculin et notre féminin que nous pouvons établir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-même et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-même, nous offrent le meilleur.

  • La puissance de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intérieur permet à la fois de révéler nos mécanismes émotionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnés, l'un pour se libérer de ses émotions négatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'être une "illusion", nous montre d'autres niveaux de réalité, d'autres dimensions de l'être humain.

  • Résonances corporelles des sons. Les sons de notre environnement ne stimulent pas seulement les tympans de nos oreilles, ils mettent en vibration certaines parties de notre corps. Toutes les parties de notre corps sont susceptibles d'être mobilisées en fonction de la hauteur et du timbre de ces sons. Apprendre à ressentir et prendre conscience de ces résonances, et plus particulièrement celles provoquées par notre propre voix chantée, est une porte essentielle pour développer d'autres dimensions subtiles de notre être.

  • Diagrammes de champ ou crop circles. De magnifiques dessins géométriques s'impriment miraculeusement chaque été dans des champs, principalement dans le sud de l'Angleterre. Cet article richement illustré vous invite à découvrir et contempler ces diagrammes tels des œuvres d'art. Faisant appel aux éléments de la géométrie sacrée, ils peuvent également servir de support à la méditation (un diaporama est inclus en fin de page). L'émotion esthétique procurée nous amène au questionnement sur l'identité et le but des créateurs, nous obligeant à reculer les frontières de notre pensée.

  • Drogues récréatives et développement spirituel. Cet article tente de faire un peu de lumière sur les aspirations des consommateurs de drogues récréatives (cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy,..), aspirations plus ou moins claires et conscientes. Il montre que le chemin emprunté pour les réaliser, la drogue, ne remplit pas ses promesses et est voué à l'échec. Il suggère l'existence d'un autre type de voie, l'ouverture à sa propre nature spirituelle, qui mène à l'éveil de son être profond. Cette voie est connue depuis toujours, y compris par des peuples traditionnels qui s'aidaient dans ce but de drogues prises de façon sacrée et rituelle. A la lumière de cette voie, le chemin actuel de la drogue apparait comme une impasse entrainant des préjudices psychologiques et spirituels très graves et difficiles à corriger. Des indications pratiques sont données pour s'en libérer.

  • Méditation: J'invite la lumière en moi. Cette visualisation ou méditation guidée est extrêmement simple. Elle consiste à imaginer qu'on absorbe la lumière et qu'on la répand en soi. Vous pourrez la pratiquer allongé, assis, debout. En mémorisant l'enchainement, vous pouvez la réinventer pour vous, et la pratiquer n'importe où, y compris dans les transports en commun. Sa durée peut varier de quelques secondes à quelques minutes ou une heure: le temps que vous voudrez consacrer à suivre votre respiration.

  • Méditation: La clé de communication avec les plans de lumière. Chacun des hommes de ce monde porte en lui une clef sacrée, logée en le c?ur, clef de communication avec les plans de lumière. Cette clef est invitée à se révéler et à manifester l'ouverture de ce contact, cela afin que votre c?ur puisse recevoir aisément les directions, les informations, les intuitions divines des plans de lumière. Exercice guidé de méditation.

  • Méditation: Réactiver la merkabah, véhicule sacré des corps de lumière. La Merkabah est un véhicule sacré inscrit dans nos corps de Lumière, telle une étoile dans l'espace. Elle nous permet de nous relier au-delà du temps et de l'espace à toutes les dimensions christiques inscrites en l'univers et à l'intérieur de nous. Cette pratique méditative permet de la réactiver.


Ouvrages sur papier, DVD

  • L'homme à la vie inexplicable. Henri Gougaud. Points Poche, 2008 (première édition 1989). Un roman prenant et magnifique 

  • Les anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Ed. Louise Courteau, 1992. La prière et la méditation, les guides et la guérison, l?amour et la personnalité

  • Rencontre avec les Anges, enseignements des Anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Le Dauphin Blanc, 2006. Le pardon, la grâce, les peurs et les croyances, l'évolution de l'âme, les âmes s?urs, la transcendance et le service à la Source

  • La méditation. Omraam Mikhaël Aïvanhov. Prosveta, 1987

  • Le feu du ciel. L'aube de l'âge d'or. Kiara Windrider. Ed. Vesica Piscis, 2007

  • Sur les ailes de la transformation. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 1. Ronna Herman. Ariane 1998

  • Le futur est maintenant. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 2. Ronna Herman. Ariane

  • Télos, protocoles pour la cinquième dimension, vol1, 2 et 3. Ariane, 2006

  • Révélations d'Arcturus. Moments d'information pour l'humanité. Ramathis-Mam. Ariane, 2004

  • Le Haut Conseil de Sirius. Dialogue avec les semences d'étoiles. Patricia Cori. Ariane, 2007

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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:21

Au jour d'aujourd'hui, il nous est possible d'effectuer un constat assez clair des différences et points communs qui séparent et unissent le concept de religion et celui de spiritualité. Tentons de définir dans un premier temps ce que désigne ces deux mots.
La religion, au sens ou nous l'entendons communément, est une structure sociale qui régulait autrefois (et encore aujourd'hui dans certains pays) la vie d'un pays. Elle établissait des règles morales, des lois, régissait les différents événements de la vie (naissance, mariage, décès). En fonction des époques, des lieux et des ethnies, la religion était mise en place par des réformateurs politico-religieux dans le but d'amener un changement. Ces réformateurs se donnaient deux objectifs particuliers ; le premier, offrir une structure socioreligieuse pour réguler la société et le second, offrir un enseignement spirituel libérateur à celles et ceux qui étaient prêts pour l'initiation, la connaissance de soi. Ainsi, on pouvait distinguer un courant exotérique, une religion populaire, et un courant ésotérique réservé aux êtres plus avancés intérieurement. Malheureusement, les conflits d'intérêt semèrent la discorde entre les suiveurs des réformateurs, et ceux qui avaient pour charge la religion populaire ont commencé à se sentir en concurrence avec les responsables des voies ésotériques. Alors, les initiés durent soit se fondre dans la religion populaire et masquer leurs enseignements, soit partir de certaines contrées sous peine d'être mis à mort.
En ce sens les courants dits ésotériques se rapprochent de ce que l'on peut nommer aujourd'hui spiritualité. Puisque l'essentiel de leur message était d'apprendre à connaître l'être humain et le libérer de la dualité de son esprit, afin de lui permettre d'être en pleine conscience, libre et aimant. On retrouve ainsi un but commun dans toutes les voies foncièrement ésotériques ou initiatiques : la réalisation intérieure, que l'orient a nommé « l'éveil » et qui prend d'autres noms ailleurs pour un même fond.
Aujourd'hui, en occident précisément, nous vivons dans des républiques laïques, il nous est inconcevable de vivre dans un régime théocratique comme hier. Nous nous sommes battus pour être libre du clergé dogmatique ce n'est pas pour recréer de telles structures liberticides. Si la république laïque avec son propre système judiciaire et son éthique, qu'il convient d'ancrer, gère ce que la religion faisait jadis, en ce qui concerne la recherche intérieure il y a un manque. Historiquement la science s'est opposée au clergé en prônant la toute puissance de la raison, c'est une belle avancée, mais nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain. Certes, il fallait critiquer et combattre les dogmes abrutissant du clergé, mais nous aurions dû, avant de tout jeter, regarder ce que proposaient les voies ésotériques et initiatiques. Celles-ci prônant à l'inverse du clergé une voie de libération intérieure, une voie d'équilibre entre raison et intuition et non un rejet de la raison comme l'a fait la religion et un rejet de l'intuition comme l'a fait la science. En fait la science a rejeté l'intuition et s'est réfugiée dans un autre pan de la dualité pour être le plus loin possible de la religion qu'elle rejeté. Et ainsi nous avons deux ennemis qui s'affrontent chacun sur un pan de la dualité, ne se rendant même plus compte qu'il existe une troisième voie, une voie d'équilibre.
La spiritualité aujourd'hui peut être totalement dégagée du baume religieux dans lequel elle était enveloppée jadis. En réalité le chemin vers soi est bien codifié depuis des millénaires par les initiés, il suffit d'en comprendre la trame et de l'adapter au monde dans lequel nous vivons. C'est ce qu'ont toujours fait d'ailleurs les initiés, en fonction des régions où ils se trouvèrent, ils transcodifièrent leur enseignement pour l'adapter à la culture où ils se trouvaient. Nous savons bien que toute religion est le syncrétisme de celles qui l'ont précédée, cela devient très clair à force de recherche archéologique et historiographique. Ainsi le judaïsme est une fusion de religion égyptienne et chaldéenne, le christianisme, un mélange de judaïsme et de religion païenne, l'islam un mélange de zoroastrisme, de judaïsme et de christianisme. Même le bouddhisme a comme base l'hindouisme pour ensuite s'adapter aux contrées dans lequel il s'installa. Ainsi, aujourd'hui en étudiant toutes les voies intérieures du monde, en les expérimentant et en intégrant leurs fondements, nous pouvons aussi effectuer ce travail de transcodification.
Certains courant de la psychologie moderne comme le courant transpersonnel et intégral avec Ken Wilber ont effectué ce travail de transcodification. Ils ont crée des pratiques de connaissance intérieure proche de ce qui se faisait dans les écoles initiatiques du passé et dans les voies ésotériques des religions. Ils ont proposé des méthodes de connaissance de soi adaptées aux contextes dans lequel nous vivons aujourd'hui. La spiritualité à la différence de la religion n'est pas soumise au dogme et à la croyance ; si elle peut avoir des croyances comme l'évolution de la conscience de vies en vies par exemple, celle-ci sera toujours inclusive, universelle et ne s'imposera à personne. Ces hypothèses seront proposées au chercheur afin qu'il voit si cela a une cohérence quelconque. Mais au final, la spiritualité n'a que très peu de croyances, car elle base son vécu sur le réel, sur ce qui peut être expérimenté au présent, en soi et non par un savoir de seconde main provenant de l'extérieur.
La spiritualité est je pense garante de la paix mondiale, les religions aujourd'hui causent la plupart des conflits mondiaux. Ces conflits sont issus du fait que tous les êtres s'inquiètent de leur sort et veulent accéder au bonheur mais que chacun est voilé par l'idée qu'il se fait du moyen d'y accéder. En effet, les religions populaires ont élevé des mythes, afin de calmer les esprits de peu de conscience en attendant qu'ils puissent comprendre des vérités plus vastes. Mais, il s'est élevé aussi des autorités religieuses qui n'ont pas voulues que les masses évoluent réellement, car si ces masses connaissaient le « secret » elles n'auraient plus besoin de ces autorités qui vivaient (et vivent encore aujourd'hui) sur la crédulité des peuples. Par contre les courants ésotériques de ces religions savaient la vérité cachée sous le mythe, mais ils devaient être prudents avec cela.
Aujourd'hui, cette prudence n'est plus de mise, notre monde a été réveillé par la science qui malgré son réductionnisme desséchant a tout de même permis de donner goût à la compréhension par delà les superstitions. Nous pouvons donc aisément révéler les « secrets » des initiés du passé afin de démystifier et libérer les croyants eux-mêmes du piège mythique dans lequel ils vivent pour certains. Grâce à l'histoire, l'archéologie, l'étude des mythes, la compréhension des symboles et surtout la compréhension intérieure, nous pouvons facilement remettre les pendules à l'heure et proposer la vérité qui se cachait sous le boisseau.
Ici je développe très rapidement, car cela sera démontré dans des articles suivants, que la vérité globale sur les religions est qu'elles ne furent pas révélées par un Dieu personnel, puisque selon la science ésotérique il n'existe pas de Dieu personnel. Dieu ou les dieux furent des mythes créés volontairement par les fondateurs pour tenter de réguler les peuples dont ils avaient la charge. Ainsi on codifia des récits mythiques et ont donna les clés de leur interprétation aux seuls initiés. La Torah est donc le fruit du chemin intérieur de Moise (s'il a existé) ou de ceux qui la rédigèrent, puis elle fut réécrite de nombreuses fois, des passages ayant été enlevés, d'autre rajoutés en fonction des desiderata des rois ou prêtres, et fonction des contingences guerrières de l'époque. Pour les évangiles, nous savons aujourd'hui qu'il y a très peu de chance pour que le Jésus des quatre évangiles canoniques ait réellement existé. Ces quatre évangiles étant une petite partie des dizaines d'autres qui existaient à l'époque, et qui étaient le fruit des écoles initiatiques qui rédigeaient des mythes initiatiques pour la compréhension intérieure des disciples. Mais ensuite, pour des raisons politico-religieuse, l'empire romain utilisa le christianisme non par foi, mais par intérêt et ainsi par le glaive il se développa. Pour l'islam c'est un peu la même chose, nous disposons de très peu de preuve de l'existence de Mahomet et les Corans les plus anciens retrouvés furent datés bien postérieurement à la naissance présumée de l'islam. L'analyse du Coran et des hadiths démontrant qu'ils sont une synthèse d'écrits juifs, chrétiens avec quelques éléments de mystique païenne. Le soufisme quant à lui, s'il apparaît dans une profondeur, est antérieur à l'islam et il est lié aux écoles initiatiques et non à la « révélation » coranique. Pour ce qui est des religions orientales c'est assez différent, l'hindouisme est la plus ancienne religion actuelle, elle n'a jamais essayé de se répandre par prosélytisme et ses fondements religieux sont assez ouverts, sans compté que sa mystique est restée intacte. Pour le bouddhisme, s'il a prit pied sur l'hindouisme en s'opposant à la dégradation du culte de l'époque, il est très ouvert et non dogmatique en général. Il s'est adapté dans les contrées où il s'est répandu avec une certaine souplesse, en incluant les religions et spiritualités qui y étaient déjà.
Les religions orientales ont laissé plus de place à la spiritualité et ainsi en les étudiant nous pouvons emprunter de nombreux éléments très intéressants pour l'élaboration d'une voie spirituelle occidentale et actuelle. Des êtres comme Bouddha par exemple relevaient plus du chercheur spirituel que du prophète missionné par un Dieu personnel. Le but était d'apprendre à connaître la conscience humaine et trouver un chemin de libération, qui mène au bonheur. Notre but est le même que celui du Bouddha jadis, trouver un chemin de libération qui mène au bonheur et qui s'adapte aux besoins des humains de ce siècle. Pour cela, non seulement il convient d'étudier toutes les religions, mystiques et voies initiatiques, mais il convient de les pratiquer, de les expérimenter et de voir ce qui est le plus efficace pour libérer l'humain de la peur et l'amener à vivre pleinement l'amour dans le cœur. Tout ceci peut réellement amener à l'émergence d'une société plus épanouie et en paix, si les êtres qui la constituent sont heureux et libre d'aimer, alors ce monde pourrait peut-être espérer en faire autant un jour. C'est en tout cas le pari d'Unisson06, il parait utopique pour certains, mais comme disait Victor Hugo : « l'Utopie d'aujourd'hui est la réalité de demain » sans le prendre comme une autorité, je pense qu'il savait ce qu'il disait par cela.
La religion aujourd'hui n'est plus adaptée, les outils qui servaient hier n'arrivent pas à comprendre les humains du 21 ème siècle. Notre monde n'est plus le même, c'est un fait, les modes d'accession au spirituel ne sont plus les mêmes non plus. Certains restent ancrés dans la religion parce qu'ils pensent (mais c'est tout simplement un conditionnement basé sur la peur de l'inconnu) qu'elle offrira l'au-delà. Mais avant de vouloir l'au-delà il convient de comprendre l'eau d'ici et maintenant. Dans toutes les voies initiatiques du passé (qui côtoyaient les religions populaires et les besoins de l'au-delà des peuples) on ne visait pas un au-delà illusoire, mais on essayait de comprendre ce qu'est la conscience humaine. Car, par expérience, les initiés savaient que les croyances en l'au-delà étaient des créations mentales et qu'elles n'étaient pas la réalité puisqu'elles se basaient plus sur l'inconscience de la peur de ne plus être plutôt que sur la conscience d'être. Voila pourquoi le tronc commun de ces voies indique que celui qui connaît la source de sa conscience crée sa propre réalité dans ce monde et dans l'autre. Ainsi, ils invitèrent ceux qui voulaient comprendre la vérité à méditer profondément et à remonter à la source de leur conscience, à l'unité foncière. Ainsi, les divers concepts sur l'au-delà élaborés par les religions voilent une compréhension symbolique et intérieure, mais tant que l'être ne s'est pas connu lui-même, il croira en la réalité d'un paradis et d'un enfer.
La spiritualité laïque, tout comme les voies initiatiques, enseigne qu'il n'existe que la conscience et ce que celle-ci crée sa propre réalité. Elle énonce que toutes croyances, imageries, mots, concepts, dogmes n'est pas la réalité et de manière ultime, que tout ce qui peut être observé par la conscience est transitoire, impermanent. La seule chose qui soit réel dans le sens de stable et permanent étant la conscience témoin. Nous étudions ainsi la conscience humaine sous tous les aspects, les outils étant le corps, les sens, les émotions, les pensées. En étant cette conscience témoin la vie se vit clairement et librement sans craintes du passé ou du futur. La mort physique est aussi pleinement comprise grâce à l'expérimentation méditative et la compréhension de ce qu'est la conscience pure. En étudiant les processus de la mort à la lumière des écrits initiatiques et de l'expérience personnelle, nous pouvons ainsi préparer l'être à ces phases de l'existence. Comprendre la mort et son processus, s'est comprendre ce qu'est bien vivre et pourquoi nous vivons. Quand l'esprit est clair, lavé de toutes croyances, préjugés, projections, la conscience pure jaillie et la compréhension de toute la structure de l'être et du monde devient évidente. La mort physique est vue comme une étape dans l'évolution de la conscience et non comme une finalité. En comprenant le moteur évolutif qui sous-tend toute l'existence, nous pouvons comprendre que si l'espèce a évolué, la conscience aujourd'hui fait évoluer l'espèce dans son intériorité.
Je résume ici, mais au fond si l'on vient à s'intéresser à la spiritualité c'est aussi pour comprendre ce qu'est la vie et pourquoi la mort. Le chemin n'a que pour seul but de se libérer de la peur de la mort, c'est tout et c'est déjà l'essentiel. De part le passé, des milliers d'hommes et de femmes ont expérimenté cela, nous bénéficions ainsi de leur recherche et nous pouvons y associer les nôtres. La science évolue de son côté, elle essaye de sortir de l'ornière réductionniste dans laquelle elle a été forcée de se mettre pour lutter contre le dogmatisme de l'église. Des scientifiques courageux depuis Einstein à Jean Pierre Garnier-Mallet (physicien quantique) tentent d'élaborer des ponts entre science et spiritualité. La physique quantique, les neurosciences, la parapsychologie avancent grandement dans le but de trouver une explication universelle à la conscience humaine. La spiritualité laïque avance avec ces êtres qui bravent les résistances aux changements que l'on retrouve aussi dans les universités et les centres de recherches.
La spiritualité c'est juste la vie et la vie est UNE, il n'y a pas d'un côté la vie de la religion, de l'autre la vie de la science et entre les deux un conflit puéril à savoir qui aura le dernier mot. La vie est UNE et l'humain a autant besoin de rationalité que d'intuition, une vie que de raison devient froide et binaire, coupée d'une certaine créativité par peur de sortir du cadre. Une vie faite que d'intuition peut mener rapidement au manque de lucidité, de cohérence. En ce sens la spiritualité laïque, même si ce n'est qu'un concept de plus, propose la ré-union de la raison et de l'intuition et l'unité de l'être humain.
Je pense que cela vaut la peine d'être expérimenté, mais avant cela il convient d'effectuer un travail de fond en soi pour se déconditionner de ce qui empêche l'être de libérer sa créativité. Voila pourquoi nous proposons des pratiques, des lectures, des méditations ; tout ceci pour travailler directement et établir des prises de conscience pleines et entières.
Il n'est pas possible à un esprit conditionné par une religion dogmatique d'accéder directement à la compréhension de la spiritualité. Il lui faudra étapes par étapes travailler sur son déconditionnement progressif, qu'il se libère par un travail intérieure des chaînes mentales qui l'emprisonnent.
Il n'est pas possible à un esprit conditionné par une science réductionniste d'accéder directement à la compréhension de la spiritualité. Il lui faudra étapes par étapes travailler à l'ouverture de sa conscience à l'intuition, oser franchir le pas vers ce qui dépasse les limites de la raison.
Honnêtement tout ceci est possible car cela a été expérimenté, nous savons par expérience et non par croyance que la liberté humaine réside, comme l'avait énoncé le bouddha entre autre, dans « la voie du milieu »  ; une voie d'équilibre qui crée l'équilibre en soi et autour de soi.
Je ne demande à personne de croire à tout ce qui a été énoncé jusqu'ici, j'invite à expérimenter directement et si cela ne fonctionne pas et bien on pourra tout rejeter en bloc et revenir aux fonctionnements habituels. Je demande juste de ne pas juger ce qui est proposé d'un regard lointain élaborant des arguments pour s'éviter d'accueillir.
Tout est ouvert et je suis prêt à échanger avec tous afin d'éprouver ce que j'avance puis ensuite de venir avec moi expérimenter si cela fonctionne ou pas, j'ose ; à vous de voir si cela parle au-dedans de vous … 




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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:21

La religion et la spiritualité nous rendent dépressifs

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Jusqu'à maintenant, les études ont toujours plus ou moins défendu la thèse selon laquelle les croyances religieuses et spirituelles seraient des remparts contre la dépression, et qu'elles étaient associées à un plus grand bien-être. C'est une opinion largement répandue parmi les psychiatres (qui ne sont pas eux-mêmes connus pour être particulièrement croyants) que religion et spiritualité protègent l'humeur de tout un chacun face aux aléas de la vie.
Mais une longue étude, au cours de laquelle des individus ont été suivis pendant un an, a montré un mouvement inverse dans la relation entre croyances religieuses et dépression. La religion, et plus encore la spiritualité sans lien avec une religion formelle, apparaît comme impuissante à aider qui que ce soit à se sortir d'un moment de déprime, et pourrait même être un facteur aggravant.
Une des découvertes clés de cette étude, menée dans plusieurs régions, serait qu'une vision spirituelle de la vie prédispose à une grave dépression, surtout au Royaume-Uni, où les participants présentés comme « spirituels » avaient trois fois plus de chances de connaître une phase de dépression que ceux d'un groupe plus « séculaire ».
Ces résultats sont surprenants car de précédentes recherches avaient conclu que les personnes croyantes avaient des habitudes et un mode de vie favorables à une bonne santé mentale. Entre autres, elles seraient moins enclines à toucher à la drogue ou à l'alcool de manière immodérée.
Sous le titre 'Croyances spirituelles et religieuses en tant que facteurs déterminants pour l'apparition de dépressions majeures: une étude prospective internationale', le lien entre dépression et croyances religieuses ou spirituelles a été exploré en profondeur par une équipe de chercheurs dirigée par Michael King, de l'University College de Londres. Plus de 8000 personnes suivies par des médecins généralistes à travers sept pays ont été examinées après six et douze mois. Les cabinets concernés se situaient au Royaume-Uni, en Espagne, en Slovénie, en Estonie, aux Pays-Bas, au Portugal et au Chili, dans des zones rurales et urbaines, avec de fortes variations socio-économiques.
L'étude vient d'être publiée dans l'une des revues universitaires de psychiatrie les plus respectées, 'Psychological Medicine'. Elle a été menée par des chercheurs de plusieurs universités européennes et chiliennes.
Elle définit la religion comme la pratique d'une croyance, impliquant d'aller au temple, à la mosquée, à l'église ou à la synagogue. Être 'spirituel' a été défini comme le fait de ne pas suivre formellement de religion, mais avoir des croyances ou expériences spirituelles. Cela signifie, par exemple, que l'on croit à une force ou un pouvoir autre que soi-même, qui pourrait influencer sa vie.
Les personnes ayant une compréhension religieuse ou spirituelle de la vie étaient touchées de manière beaucoup plus intense par la dépression que les personnes ayant une manière de vivre plus terre-à-terre. Cependant, cette constatation varie selon le pays; les individus vivant au Royaume-Uni ayant une vision spirituelle de la vie sont apparus comme particulièrement vulnérables aux foudres d'une dépression majeure.
Quel que soit le pays, plus la croyance religieuse ou spirituelle était forte au début de l'étude, plus le danger d'une dépression était prégnant. 
Même si les résultats varient selon le pays quant à l'association entre compréhension religieuse de la vie et dépression majeure, aucune preuve n'est apparue que la spiritualité serait apte à apporter la moindre protection, et une preuve très faible des bienfaits d'une vision religieuse de la vie dans deux pays (la Slovénie et les Pays-Bas).
L'effet de la dépression sur les 12 mois était similaire en proportion quelle que soit la croyance (catholiques : 9.8%, protestants : 10.9%, autres religions : 11.5%, sans religion spécifique : 10.8%).
Les participants ayant les convictions religieuses ou spirituelles les plus fortes étaient deux fois plus enclins à faire l'objet d'une dépression majeure au cours des 12 mois à venir.
Bien qu'une perspective religieuse, spirituelle ou séculaire sur la vie semble être relativement établie pour la plupart des gens, un peu plus d'un quart des participants ont modifié leur vision au cours de l'étude. Ce changement s'accompagnait d'un plus grand risque de dépression pour les personnes optant pour une voie plus religieuse, le risque étant moins élevé pour les individus choisissant un chemin plus séculaire.
Les personnes en passe de développer un trouble mental commun, tel que la dépression, sont enclines à s'engager dans une « recherche de la vérité » pour soulager leur peine, c'est pourquoi de précédentes recherches ont pu tracer un lien entre une attitude religieuse ou spirituelle et une santé mentale fragile.
Le fait que les auteurs de l'étude en question aient suivi les participants pendant un an montre qu'une perspective religieuse ou spirituelle est plus apte à affaiblir qu'à fortifier le bien-être d'un individu.
De précédentes recherches avaient conclu que la religion a possiblement une faculté protectrice pendant ou après un événement marquant, mais sans en apporter la preuve.
Les auteurs de notre étude tirent eux la conclusion qu'avoir une vision religieuse ou spirituelle de la vie, en opposition avec une vision séculaire, pose les bases d'une dépression majeure. Ces croyances et pratiques ne font pas office d'amortisseur servant à faire face à des événements déterminants, tel qu'il avait été dit auparavant.
Mais les auteurs se disent conscients du fait que le large éventail des conclusions établies par d'autres chercheurs, aussi différentes les unes des autres, rend difficile toute possibilité d'arriver à une conclusion définitive. Toutefois s'il fallait affirmer une chose avec certitude, selon eux, c'est que le lien entre religion/spiritualité et bien-être psychologique, est probablement très faible, voire inexistant.
Après tout, disent-ils, si la croyance religieuse avait un puissant effet positif sur la santé mentale, la plupart des études le détecteraient.
La montée en flèche du mouvement New Age et d'autres croyances non traditionnelles, et peut-être l'adoption de croyance alternatives telles qu'on peut le voir dans certains systèmes de santé occidentaux, pourraient refléter une quête croissance de sens. Car dans le même temps des religions plus traditionnelles ont perdu beaucoup de terrain.
Une étude effectuée par l'équipe des psychiatres Michael King et Paul Bebbington, publiée dans le 'British Journal of Psychiatry', est arrivée à la conclusion que les personnes spirituelles avaient plus pris de drogues ou été dépendantes que les personnes ni spirituelles ni religieuses. Selon leurs recherches, elles souffraient aussi plus fréquemment d'anxiété généralisée, de phobies ou de névroses.
Le professeur Michael King résume toutes ces recherches en concluant que la spiritualité sans rapport avec la religion était la plus à même d'apporter une vulnérabilité psychologique.
En voyant cette étude, on pourrait se dire que tandis que bon nombre d'humains cherchent leurs réponses dans les sphères les plus élevées, ironiquement , les moins religieux ou spirituels semblent déjà les avoir trouvées.
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:22

Religion vs Spiritualité             par Jean-Claude Saint-Louis (*)
Il y a toujours eu conflit entre la religion et la spiritualité. La religion est dominante et centralisatrice ; elle est contre l’autonomie des gens qu’elle contrôle et contraint par la peur, l’émotion et même par la haine des autres. De son côté, la spiritualité est l’autonomie intérieure et l’absence du pouvoir sur les autres ; elle est la soumission au seul Dieu intérieur. La religion est basée sur l’observance et l’obéissance tandis que la spiritualité est basée sur la quête du Royaume en chacun de nous. Il peut y avoir de la spiritualité chez certains religieux, mais c’est malgré elle et non à cause d’elle.
La religion fonctionne selon le principe dominant dominé car il est très difficile d’exercer le pouvoir sur les gens en maintenant, chez eux, la disponibilité intérieure. Le pouvoir est le domaine privilégié de l’ego et celui-ci utilise émotions et sensations pour entretenir l’illusion que nous sommes séparés des autres ; l’illusion que nous sommes au contrôle ; que nous comprenons tout et que nous sommes plus élevés que les autres. L’ego, pour se sécuriser, cherche constamment à dominer ou à être dominé, soit en écrasant, condamnant ou en accusant ; soit en quêtant approbation, affection ou en se culpabilisant.
L’expérience spirituelle est la connaissance personnelle du divin au centre ou à l’origine de nous-mêmes, qui nous libère de la peur, du complexe dominant dominé et qui déclenche en nous, énergie, créativité et compassion. L’expérience personnelle est l’autonomie complète sous l’inspiration de notre Maître intérieur. Elle est une expérience individuelle, inviolable et incommunicable, qui change tous nos rapports et nos relations avec les autres et avec les choses.
C’est l’ego, avec son flot d’orgueil et de prétention, qui est le principal obstacle à la vie spirituelle. Pour nous en libérer, nous devons nous regarder sans leurre et reconnaître, dans la lumière, ce que Jung a appelé « son ombre », sans juger, mais sans refuser notre responsabilité. Nous devons dépister les replis du mensonge qui nous habite et persévérer dans cette voie jusqu’à l’épanouissement total. Voilà ce qui s’appelle la spiritualité. C’est ce que Jésus appelait son Royaume.
Lorsque la spiritualité se perd, que reste-t-il ? Une coquille vide « la religion » : cet ensemble de contrôles extérieurs, de contraintes par la peur et la culpabilité, exprimés dans des dogmes, des rites et des hiérarchies. La spiritualité est une affaire de cœur, de croissance et d’appel intérieur, exprimés dans une relation intime avec notre Dieu intérieur. On ne peut faire pousser une fleur en tirant sur ses pétales !
La religion n’a pas libéré l’être humain de ses peurs, au contraire. La raison est que l’être humain a, progressivement, abandonné la spiritualité pour la religion, autrement dit, le Royaume pour l’Église, ou l’appel intérieur pour l’autorité extérieure. La religion s’ingère dans notre vie, nous dictant, dans tous les détails, ce que nous devons faire et penser, abolissant ainsi toute chance de transformation intérieure, de découverte, par nous-mêmes, de notre voie personnelle, du sens de notre vie spirituelle, de notre cheminement par lequel nous pouvons grandir, sans être manipulés par un groupe, aussi pieux soit-il.
5 octobre 2007
 
(*) Jean-Claude Saint-Louis est canadien,membre du collectif  [ltr]Portail d'Albert[/ltr]. Il écrit sur les courants de pensée et la spiritualité mais également de la poésie et des contes sur la nature et les animaux. 

illustration de fond JLMi
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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:22

Forum Religion et Spiritualité Bullet Quelle est la différence entre religion et spiritualité? 

Une tradition peut être qualifiée de spirituelle si elle met l’accent sur la maturité personnelle qui conduit à la découverte de la vérité de l'univers, ici et maintenant. A l’inverse, les traditions religieuses sont centrées sur l’existence d’un monde céleste où il est possible de se rendre après la mort. 

La plupart des traditions religieuses ont comme but ultime de séjourner au Paradis. Comme nous l'avons vu, l'existence d’un paradis où l'individu peut se rendre après la mort est une croyance non vérifiable. Mais on peut tout de même affirmer que, si le but ultime est le paradis, la possibilité de réfléchir sur ce qui est ici et maintenant ainsi que la découverte de la réalité de l’univers et de moi-même, seront de fait limitées. 

Le Veda révèle divers moyens pour satisfaire l'aspiration de l'être humain pour la sécurité, les plaisirs, le pouvoir etc. dans ce monde ; il révèle de plus l'existence de mondes dans lesquels il peut se rendre après la mort. Cependant, le Veda souligne aussi que ces poursuites ne peuvent pas satisfaire son désir plus fondamental de se libérer de toute limitation. En fait, l’intention du Veda est d'aider initialement l'être humain à accomplir ces fins, en lui révélant des moyens d’ordre religieux (prières, rituels, etc.) de les réaliser ; il souligne de plus la nécessité de mener une vie conforme à l’ordre éthique universel. Le Veda espère que ce même être humain grandira suffisamment de ses expériences pour découvrir le problème fondamental et décidera en conséquence de poursuivre la connaissance de la vérité de lui-même et de l'univers. Dés l’instant où il commencera à poursuivre cette connaissance, les moyens de devenir une personne mature lui seront indiqués pour qu’il soit préparé à connaître cette vérité.

Il est important de noter que d’autres traditions spirituelles dévoilent l'identité entre l'individu et la cause de l’univers. Il n’est nul besoin que le Vedanta soit en Sanskrit comme le sont les Upanishads ou d’être enseigné par un Indien. Car cette connaissance, étant la connaissance de ce qui est, n'appartient ni à un pays, un groupe ou une personne donnée. Elle appartient à l'humanité car elle traite de cette quête de la liberté de la finitude, présente au travers tous les âges et dans toutes les civilisations. Il se trouve que la tradition du Vedanta est née en Inde et a été préservée en Inde. C’est une tradition vivante avec une méthode d’enseignement sophistiquée transmise de génération en génération jusqu’à notre époque.

S’il se trouve que des textes, de quelque origine qu’ils soient, contiennent non pas quelques affirmations isolées mais un enseignement systématique et une méthodologie d’enseignement de cette identité, alors on peut dire qu’ils sont le fondement d'une tradition spirituelle dans le sens véritable du terme.            
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