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Message  Arlitto Jeu 09 Juin 2016, 23:46

Rappel du premier message :

Forum Religion Islam


1) Le mot "islam" signifie "soumission".

2) La révélation des 114 sourates (chapitres) du Coran s'est faite sur une période de 23 ans (certaines sources parlent de 22 ans), dont 13 à la Mecque et 10 à Médine. Les versets du Coran, transmis d'abord oralement puis par écrit, n'ont été assemblés que 40 ans environ après la mort de Muhammad (Mahomet).

3) Les sourates ne sont pas placées en ordre chronologique dans le Coran mais des plus longues aux plus courtes.  Des plus les sourates les plus longues sont généralement les plus récentes.  Pour en avoir la liste des sourates en ordre chronologique, cliquer
[ltr]ici[/ltr]
.  Pour obtenir la liste par ordre traditionnel avec la correspondance chronologique, cliquer sur l'un des petit triangles noirs en haut de la colonne du classement traditionnel des sourates (dernière colonne à droite).
 
4)  Les sourates mecquoise (révélées à la Mecque, lorsque Muhammad n'avait qu'une poignée de fidèles et aucun pouvoir politique) concernent généralement des questions d'ordre religieux et contiennent les versets les plus tolérants alors que les sourates médinoises (révélées à Médine des années plus tard, alors que Muhammad avait acquis disciples, richesse et pouvoir) concernent généralement des questions d'ordre juridique et militaire et contiennent les des versets parmi les plus violents.

5) En cas de contradiction entre deux versets, le plus récent abroge le plus ancien.  Par exemple, les quelques versets tolérants envers les non-musulmans (des versets mecquois pour la plupart), sont considérés comme abrogés par des versets guerriers plus récents (notamment ceux de la sourate 9 qui est l'avant-dernière à avoir été "révélée").
 
6) Les hadiths, (actes et paroles de Muhammad), constituent la Sunna (la tradition) et ont une importance égale à celle du Coran dans l'islam sunnite qui est le courant majoritaire, celui auquel adhèrent de 80% à 90% des musulmans.
 
7) Les hadiths ont été compilés environ 150 après la mort de Muhammad.  On ne leur attribue pas tous le même niveau d'authenticité.  Les plus authentiques portent la mention "sahih" (qui veut justement dire "autentique"). 
 

8) L'islam enseigne deux systèmes de règles de vie, un qui gère les rapports entres musulmans et un autre qui gère les rapports entre musulmans et non-musulmans.   Entre eux les musulmans se doivent d'être respectueux, courtois, solidaire et généreux.  Ils doivent aussi être non-violents (sauf avec les musulmans coupables de fornication ou d'adultère, d'apostasie, du vol d'un bien appartenant à un musulman ou du meurtre d'un musulman (à moins que ce dernier n'ait tué un musulman lui-même coupables d'adultère, d'apostasie ou de meurtre).   Par contre, les textes de l'islam autorisent les musulmans à traiter les non-musulmans en inférieurs, à exiger d'eux le paiement d'un impôt (la jyzia) et, s'ils refusent, à les attaquer, les piller, les faire prisonniers, violer les femmes et réduire ses dernières à l'esclavage avec leurs enfants. 
 
9) Le Coran enseigne que Muhammad est un parfait modèle à suivre.


10) En islam tout être humain est considéré comme naturellement porté au monothéisme, (donc au culte d'Allah), dès la naissance.  Ce sont les parents juifs chrétiens ou autres qui détourneraient supposément leur enfant de la seule "vraie" foi.


11) Le Coran enseigne que la Torah, le Talmud et La Bible sont aussi des livres révélés par Allah (aux prophètes précédents) mais qu'ils ont été falcifiés par les juifs et les chrétiens


12) En islam, le pire pécher est l'incroyance, c'est d'ailleurs pratiquement 
[ltr]le seul qui soit associé systématiquement à l'enfer.[/ltr]
  Par conséquents, les non-croyants et les apostats sont considérés comme les pires pécheurs.
 
13) La numérotation des versets peut différer légèrement selon les traductions (ex: un verset numéroté 20 dans une traduction sera numéroté 21 dans une autre).  Les listes publiées sur ce blog affichent la version corrigée de la traduction de Hamidullah. 
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:06

Achoura 10 MouHarram 1437 Vendredi 23 octobre 2015

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Fêtes Musulmanes[/ltr][ltr]Histoires des Prophètes[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr][ltr]Récit / Histoire[/ltr]



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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh. Nous Le louons. Nous demandons qu’Il nous aide et qu’Il nous maintienne sur la voie de droiture. Nous Le remercions et nous recherchons Sa protection contre le mal de nos âmes. Certes, celui que Allâh guide est bien guidé et nul ne peut guider celui qu’Il égare. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, Celui Qui est Unique, Qui n’a ni associé ni semblable ni égal et je témoigne que notre Maître, notre bien-aimé, notre chef, notre guide, la joie de nos yeux, MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est Son esclave, Son Messager, Son élu et la créature qu’Il agrée le plus. Que Allâh l’élève davantage en degrés, lui ainsi que tous les autres Messagers.
Achoura 10 MouHarram 1437 correspond au Vendredi 23 octobre 2015 inchâ’a l-Lâh. Il est recommandé de jeûner ce jour, ainsi qu’un jour avant (et un jour après).
Le jour de `Achôurâ’ est le dixième jour du mois de MouHarram. Les savants sont unanimes à considérer le jeûne de ce jour comme étant recommandé et non pas obligatoire. Cette recommandation est tirée du Hadîth rapporté dans les SaHîH de Al-Boukhâriyy et de Mouslim :
«إن هذا اليوم يوم عاشوراء ولم يكتب الله عليكم صيامه فمن شاء فليصمه ومن شاء فليُفطِر»
(innâ hâdha l-yawma yawmou `Achôurâ’ wa lam yaktoubi l-Lâhou `alaykoum Sîyâmahou, faman châ’a fa l-yaSoumhou wa man châ’a fa l-youfTir )
ce qui signifie : « Aujourd’hui c’est le jour de `Achôurâ’, Dieu n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner ; que celui qui le veut jeûne, et que celui qui ne le veut pas ne jeûne pas ».
Les savants ont tiré des textes rapportés au sujet de ce jeûne qu’il s’agit bien d’une recommandation et non d’une obligation.
Le jour de `Achôurâ’ est le jour durant lequel Allâh ta`âlâ a sauvé Môuçâ (Moise) et a fait noyer Pharaon. C’est aussi le jour où Il a accepté le repentir de ‘Adam, où Il a sauvé l’Arche de NouH. C’est ce jour-là que notre maître Al-Houçayn Ibnou `Aliyy Ibni ‘Abî Talib raDiya l-Lâhou `anhoumâ fut assassiné.
L’Imam Mouslim a rapporté que `Abdou l-Lâh Ibnou l-`Abbâs que Allâh les agrée tous les deux, a dit : « Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est arrivé à Médine l’Illuminée, a trouvé des mécréants parmi les fils de Isrâ’îl qui accomplissaient le jeûne de `Achôurâ’. Ils furent interrogés à ce sujet. Ils répondirent : « C’est en ce jour que Dieu a donné la victoire à Môuçâ (Moise) et aux fils de Isrâ’îl (descendants du prophètes Ya`qôub Jacob qui est musulman comme tous les prophètes) sur Pharaon aussi nous jeûnons ce jour afin de le commémorer ». Alors, le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam dit :
« نحن أولى بموسى منكم »
(naHnou awlâ bi-Môuçâ minkoum)
ce qui signifie : « Nous sommes plus proches de Môuçâ (Moise) que vous », c’est à dire que nous avons la même religion que Moise à savoir l’Islam. C’est alors que le Messager de Allâh ordonna aussitôt de jeûner ce jour (de façon recommandé).
Al-Boukhâriyy a rapporté, dans le Hadîth du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam :
« الأنبياء إخوة لعلات دينهم واحد وأمهاتهم شَتَّى وأنا أولى الناس بعيسى ابن مريم ليس بيني وبينه نبي »
(al-an’biyâ’ou ikhwatoun li`allât, dînouhoum wâHid wa oummahâtouhoum chattâ wa ‘anâ awla nnâsi bi-`Iça bni Maryam layça baynî wa baynahou nabiyy)
ce qui signifie : « Les prophètes sont comme des frères de mères différentes. Leur religion est la même, [c’est l’Islam] et leurs lois sont différentes. Je professe la même religion que `Içâ (Jésus), fils de Maryam et il n’y a pas de prophète entre lui et moi ».
Les prophètes sont comme des frères de mères différentes. Le Prophète `alayhi S-Salâtou wa s-salâm a assimilé ainsi, les prophètes. Puisque les prophètes ont la même religion, leur croyance est la même. Ils sont tous venus avec l’Islam qui est la religion agréée par Dieu pour ses créatures. Les lois des prophètes sont multiples tout comme les frères « li`allât » ont des mères différentes. Puis le Prophète a ajouté : « Je professe la même religion que `Içâ le fils de Maryam plus que tout autre, il n’y a pas entre lui et moi, de prophètes. Le Prophète `alayhi S-Salâtou wa s-sallam a dit aux mécréants parmi les fils de Isrâ’îl qui étaient en train de jeûner le jour de `Achôurâ’, ce qui signifie : « Nous sommes plus proches de Môuçâ (Moise) que vous ». En effet, ces mécréants parmi les fils de Isrâ’îl ont démenti Môuçâ `alayhi s-salâm, Ils n’ont pas cru en lui. Ils n’ont pas cru en sa loi et l’ont même calomnié. Ils ont attribué mensongèrement des paroles à Môuçâ. Ils ont prétendu que Môuçâ (Moise) leur avait dit de ne croire à aucun autre prophète après lui. Ils ont aussi démenti le Messager de Allâh MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Ils avaient d’ailleurs démenti auparavant, `Içâ fils de Maryam `alayhi s-salâm. Voir : [ltr]L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique Religion Céleste[/ltr]
C’est donc ces mécréants parmi les fils de Isrâ’îl que le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a trouvé à Médine l’Illuminée en train de jeûner le jour de `Achôurâ’, le dixième jour de MouHarram, premier mois de l’année de l’Hégire.
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a recommandé de jeûner aussi le jour de Tâçou`â’, le neuvième jour du mois de MouHarram. Cette recommandation est tirée de la parole du Prophète :
« لأِنْ عِشْتُ إِلَى قَابِل لأَصُومَنَّ التَّاسِع »
ce qui signifie : « Si je vis jusqu’à l’année prochaine, je jeûnerai le neuvième jour. » [Rapporté par Mouslim].
Le Messager de Allâh est toutefois décédé avant cela. Certains savants ont dit que la sagesse dans le jeûne du neuvième jour du mois de MouHarram, c’est la précaution car il est possible que l’on se trompe dans la détermination du début du mois. Ils ont dit aussi que c’est une manière de nous distinguer des non musulmans des fils de Isrâ’îl qui jeûnent le 10 de ce mois uniquement. D’autre part, si l’on ne jeûne pas le neuvième jour avec le dixième, que l’on jeûne le onzième. Ach-Châfi`iyy a même recommandé explicitement dans son livreAl-‘Oumm de jeûner les trois jours.
Le récit est que Môuçâ (Moise) `alayhi s-salâm avait appelé Pharaon à l’Islam, son Seigneur l’a aidé pour cela, il y avait avec lui son frère Hârôun. Le Seigneur lui a révélé ainsi qu’à son frère Hârôun `alayhi s-salâm d’aller auprès de Pharaon qui était injuste et de lui adresser de douces paroles afin que Pharaon fasse preuve de discernement et qu’il craigne Dieu. Mais Pharaon n’a pas cru en Allâh, comme Seigneur ni en Môuçâ comme prophète et messager ni en l’Islam comme religion. Il dit plutôt : « Je n’ai pas connu pour vous, d’autre Dieu que moi ». Il disait à son peuple : « Je suis votre Seigneur ». Il fit preuve d’injustice et mécrut. Allâh ta`âlâ écrasa alors les tyrans et les contraignit par la mort. Que s’est-il produit ? Môuçâ, le fils de `Imrân, s’engagea dans la mer rouge. Il avait auparavant frappé de son bâton la mer. Aussitôt, la mer se dressa de chaque côté telle de grandes montagnes. Des chemins de terre ferme se formèrent devant lui. Notre maître Môuçâ (Moise) `alayhi s-salâm était accompagné de 600 000 musulmans. Lorsque Pharaon, ses soldats et les mécréants rattrapèrent Môuçâ (Moise), leur nombre était de 1 600 000 hommes. Lorsque Pharaon les rattrapa, il vit devant lui, une terre ferme entre deux montagnes d’eau. Il s’ engagea à son tour sur le chemin de terre ferme. C’est alors que sur ordre de Allâh, la mer se referma sur elle-même engloutissant Pharaon. Allâh fit noyer Pharaon et ceux qui étaient avec lui. Les hommes qui étaient avec lui mais qui ne s’étaient pas engagés à ses côtés prétendirent que Pharaon n’était pas mort noyé aussi, Allâh leur fit voir son cadavre, gonflé flottant sur l’eau. Pharaon était mort. Avant qu’il ne succombe à la noyade, il avait dit : « Je crois en Celui en qui ont cru les fils de Isrâ’îl et je suis au nombre des musulmans » mais il avait dit cela après avoir perdu tout espoir de vivre et donc cela n’a pas été accepté de lui. Allâh ta`âlâ dit :
« آلآنَ وَقَدْ عَصَيْتَ قَبْلُ وَكُنتَ مِنَ الْمُفْسِدِينَ »
ce qui signifie : « Est ce maintenant , alors qu’auparavant tu as désobéi et tu étais aux nombre des corrupteurs », [sôurat Yôunous / 90].
En ce jour aussi Allâh a pardonné le petit péché du [ltr]prophète Adam[/ltr]  `alayhi s-salâm et en ce jour aussi que Dieu a sauvé [ltr]le prophète NOUH (Noé)[/ltr] et les musulmans qui étaient avec lui dans le bateau.
Selon Abou-Qatâdah, que Dieu l’agrée, que le Messager de Allâh صلى الله عليه وسلم a été interrogé sur le jeûne du jour de `Achôurâ’, il a dit, ce qui signifie : « expie [les péchés de] l’année passée » [rapporté par Mouslim].
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:07

L’Hégire, L’Émigration du prophète MouHammad

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Bismi l-Lâhi r-RaHmâni r-RaHîm

الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِ
Louanges à Allâh Seigneur des mondes, que Allâh honore et élève davantage en degrés notre maître MouHammad et qu’Il préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-`ADHîm, Lui Qui dit sans Son Livre Honoré :
﴿ إِلاَّ تَنْصُرُوهُ فَقَدْ نَصَرَهُ اللهُ إِذْ أَخْرَجَهُ الَّذِينَ كَفَرُواْ ثَانِىَ اثْنَيْنِ إِذْ هُمَا فِى الْغَارِ إِذْ يَقُولُ لِصَاحِبِهِ لاَ تَحْزَنْ إِنَّ اللهَ مَعَنَا. فَأَنْزَلَ اللهُ سَكِينَتَهُ عَلَيْهِ وَأَيَّدَهُ بِجُنُودٍ لَمْ تَرَوْهَا وَجَعَلَ كَلِمَةَ الَّذِينَ كَفَرُواْ السُّفْلَى ، وَكَلِمَةُ اللهِ هِىَ الْعُلْيَا ، وَاللهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ

ce qui signifie : «Si vous le ne soutenez pas, Allâh le soutiendra comme Il l’a déjà soutenu lorsque les mécréants l’ont poussé à sortir avec un compagnon, quand ils étaient tous les deux dans la grotte et qu’il a dit à son compagnon “ ne soit pas triste, certes Allâh nous donne la victoire Allâh l’a apaisé et l’a renforcé par des anges que vous n’avez pas vus et Il a rabaissé la parole des mécréants. Et la parole Il n’est de dieu que Allâh”  est la plus élevée, et Allâh est `Azîz et Hakim. » [Sôurat At-Tawbah / 40]
Mes frères de Foi, ‘in châ’ Allâh, aujourd’hui nous allons parler d’une occasion importante. Nous allons parler au sujetd’une partie de la biographie du Prophète élu, que Allâh l’honore et l’élève davantage en degrés. Nous allons parler de l’Émigration prophétique honorée. Il y a beaucoup de leçons à tirer à partir de sa biographie. Comment n’en serait-il pas ainsi alors qu’il s’agit de parler de la biographie du meilleur des gens, du meilleur de tous, en l’occurrence notre maître MouHammad. Comment n’en serait-il pas ainsi, alors que nous allons parler de la biographie du dernier des Prophètes, du Maître des Messagers, le bien-aimé du Seigneur des mondes, notre Maître MouHammad.
Mes frères de Foi, Allâh l’a élu par le message, Il lui a ordonné de transmettre et d’avertir. Et ainsi, il a appelé les gens à la religion de l’Islam, qui est la religion de tous les Prophètes, la religion de la croyance en l’Unicité de Dieu. Il a appelé les gens à l’adoration de Allâh Lui Seul,  Lui Qui n’a pas d’associé, Lui Qui n’a pas de ressemblant, Lui Qui n’a pas d’équivalent, Lui Qui n’a pas de compagne, Lui Qui n’a pas d’enfant. Il a appelé les gens à l’équité, à la bienfaisance, au comportement d’excellence tout comme il a dit :
 إنما بعثت لأتمم مكارم الأخلاق ″

(‘innamâ bou`ithtou li’outammima makârima l-‘akhlâq)

ce qui signifie : «Je n’ai été envoyé que pour parachever les excellents caractères.»
 [Rapporté par Al-Bayhaqiyy]
 Mes frères de Foi, notre bien-aimé, l’Élu a supporté beaucoup de difficultés, beaucoup d’épreuves en transmettant l’appel à l’Islam. Il a appelé les gens au grand jour, il parlait aux gens à l’occasion de leurs rassemblements en leur disant :
 أيها الناس قولوا لا إله إلا الله تُفلحوا ″

(ayyouha n-nâsou qoulôulâ-ilâha ‘illa l-Lâh toufliHôu )

ce qui signifie : « Ô vous les gens, dites :  Il n’est de dieu que Dieu, vous gagnerez ! »
 Il appelait son peuple avec patience et persévérance malgré leurs nuisances et leurs ruses. D’après ce qu’a rapporté Al-Boukhâriyy, ils ont jeté sur son dos un placenta de chamelle (le sac dans lequel est enveloppé le chamelon dans le ventre de la chamelle)Et il a patienté tout en ne délaissant pas l’appel à la religion agréée par Allâh. On lui a jeté des pierres, il a patienté tout en  ne délaissant pas l’appel à la religion agréée par Allâh. On lui a proposé de l’argent, du pouvoir mais il n’a pas délaissé l’appel à la religion agréée par Allâh. Il a été menacé de mort, mais il n’a pas délaissé la voie de la religion agréée par Allâh.
Les associateurs ont dit à Abôu Tâlib : « Ô Abôu Tâlib, que veux donc ton neveu ? S’il veut du pouvoir, nous lui en donnerons, nous ne ferons rien sans le consulter.S’il veut de l’argent, nous ferons une collecte de sorte qu’il devienne le plus riche d’entre nous.S’il veut la souveraineté, nous le désignerons comme roi ».
 Mais, le Messager de Allâh leur a répondu avec sa réplique très connue :
 والله يا عمّ لو وضعوا الشمس في يميني والقمر في شمالي ما تركت هذا الأمر حتى يظهره الله أو أهلِكَ دونه 

(wa l-Lâhi ya `amm law waDa`ou ch-chamsa fî yamînî wa l-qamara fî chimâlî mâ taraktou hâdha l-‘amra Hattâ youDH-hirouhou l-Lâhou ‘aw ‘ouhlika dôunah)

ce qui signifie : « Par Allâh, ô mon oncle, s’il plaçait le soleil à ma droite et la lune à ma gauche, je ne délaisserai pas cela ! Je m’y attacherai  jusqu’à que Allâh donne la réussite à cette religion ou bien jusqu’à que je meure! »
Mes bien-aimés, le bien-aimé de Allâh a beaucoup persévéré à l’image des montagnes bien encrées. Les associateurs se sont accordés pour l’assassiner. Pour cela, ils ont choisi dans chaque tribu un homme courageux et fort pour qu’ils le frappent tous ensemble comme s’il s’agissait d’un seul et même homme afin que son sang se disperse entre les tribus. Mais Jibrîlest venu lui annoncer la ruse des associateurs. C’est ainsi qu’il lui a ordonné de ne pas dormir là où il dormait habituellement.
Le Messager de Allâh a demandé à `Aliyy Ibnou ‘Abî Tâlib de dormir à sa place et de se recouvrir avec un drap vert à lui, ce qu’il fit. Il lui a ordonné de donner à tous les ayants-droits, leurs droits (il s’agissait de rendre à leurs propriétaires tous les objets qui avaient été confiés au Prophète). Puis le Prophète est sorti en se fiant à Allâh. Tandis que les mécréants étaient devant sa porte, il récitait la Parole de Allâh :
﴿ يس وَالْقُرْآنِ الْحَكِيمِ 

( Yâ Sîn ; wa l-Qour’âni l-Hakîm)

 jusqu’à la Parole de Allâh :
﴿ وَجَعَلْنَا مِن بَيْنِ أَيْدِيهِمْ سَدًّا وَمِنْ خَلْفِهِمْ سَدًّا فَأَغْشَيْنَاهُمْ فَهُمْ لاَ يُبْصِرُونَ 

 (Wa ja`alnâ min bayni ‘aydîhim saddan wa min khalfihim saddâ fa ‘aghchaynâhoum fahoum lâ youbSirôun)

 [sôurat Yâ-Sîn / 1 à 9]
Allâh a fait que les associateurs n’ont pas vu Son prophète qui s’était mis à disperser une poignée de terre qu’il avait dans sa main sur leurs têtes. Ainsi, ils ne l’ont pas vu sortir.
Le Messager de Allâh a choisi son bien-aimé Abôu Bakr AS-Siddîq, que Allâh l’agrée, pour l’accompagner dans son Émigration. Mes bien-aimés, tantôt Abôu Bakr marchait devant lui, tantôt il marchait derrière lui. Le Messager de Allâh l’a interrogé à ce sujet, il a répondu: « Ô Messager de Allah, en pensant aux gens qui pourraient nous poursuivre, je marche derrière toi. Puis, en pensant aux gens qui nous tendre un guet-apens, je marche devant toi » Puis il a dit, que Allâh l’agrée : « Par Celui Qui t’a envoyé avec cette religion de vérité, il n’y a pas une seule épreuve qui risque de t’atteindre sans que je souhaite qu’elle m’atteigne plutôt qu’elle ne t’atteigne ! »
 Mes frères de Foi, quand ils arrivèrent à la grotte de Thawr, le compagnon du Messager de Allâh a dit à son bien-aimé : « Par Celui Qui t’a envoyé avec la vérité, il n’y a pas une seule difficulté sans que je souhaite qu’elle m’atteigne moi et que tu en sois préservé et épargné !» Il entra, mais il n’y trouva rien. Puis, ils se retrouvèrent dans la grotte. Il a été rapporté qu’il yavait des fissures dans cette grotte et Abôu Bakr craignait qu’il en sorte un animal nuisible quinuise au Messager de AllâhC’est ainsi qu’il posa son pied sur la fissure où il y avait un serpent qui le piqua au point que les larmes coulaient de son visage, mais Abôu Bakr n’a pas enlevé son pied.
Lorsque les gens de Qouraych sont arrivés devant la grotte, Abôu Bakr dit : « Ô Messager de Allâh, si l’un d’entre eux regarde au niveau de ses pieds, il va nous voir ! » Mais le Prophète lui  répondit :
 يا أبا بكر ما ظنّك باثنين الله ثالثهما ″

(yâ ‘abâ bakr mâ DHannouka bi-thnayni Allâhou thâlithouhoumâ)

ce qui signifie : « Que penses-tu que au sujet de deux personnes à qui Allâh donne la victoire ? »
Cela ne veut pas dire que Allâh était présent avec eux à l’intérieur de la grotte (comme cela pourrait venir en premier à l’esprit à la lecture du texte du Hadîth en arabe). Cela signifie plutôt que Allâh sait tout d’eux et qu’Il est Celui Qui les préserve et Qui leur accorde la victoire.
Al-Bayhaqiyy a rapporté que dans cette nuit- même, Allâh a ordonné à un arbre de pousser afin de cacher le prophète. Allâh a ordonné à une araignée de tisser sa toile devant le prophète de Allâh pour le voiler et Il a ordonné à deux colombes de s’installer devant la grotte. Ensuite, les jeunes gens de Qouraych sont venus avec leurs bâtons et leurs épées. Et lorsqu’ils se sont rapprochés du Prophète, l’un d’entre eux jeta un coup d’œil dans la grotte et vit la toile tissée de l’araignée. Puis, il aperçut devant l’entrée de la grotte deux pigeons. Il retourna auprès de ses amis qui lui dirent : « Pourquoi tu n’inspectes pas l’intérieur de la grotte ? ». Et il leur répondit : « J’ai vu deux pigeons à l’entrée de la grotte et j’ai su qu’il n’y avait personne dedans ».
Après que les recherches ont diminué, le Messager de Allâh poursuivit son Émigration jusqu’à Médine l’Illuminée en y parvenant sain et sauf. C’était un lundi du mois de Rabî`ou l -’Awwal. À son arrivée, il y trouva les Partisans – les ‘AnSâr- qui l’ont soutenu et qui ont défendu son appel. Ils lui ont donné tout leur soutien, par leur personne et par leurs biens pour soutenir et diffuser cet appel en Orient et en Occident, que Allâh les rétribue en bien et que Allâh les agrée.
Mes frères de Foi, Allâh a préservé celui qu’Il agrée le plus par la toile d’une araignée. Allâh ta`âlâ a protégé celui qu’Il agrée le plus par la demeure la plus fragile et la plus faible, à savoir la toile d’araignée. Allâh est exempt d’imperfection. Il est Celui à Qui toute chose appartient. Il est Celui Qui fait ce qu’Il veut.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:07

L’Émigration Bénie du Prophète MouHammad : l’Hégire

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Fêtes Musulmanes[/ltr][ltr]Histoires des Prophètes[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr][ltr]Récit / Histoire[/ltr]



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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps; rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam `alayhi s-salâm au dernier MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Mercredi 14 Octobre 2015 correspond au 01 MouHarram 1437, nouvelle année de l’Hégire. Que Dieu vous accorde le bien, la piété et la bonne guidée. Que Dieu agrée vos actes d’adoration. Koullou `âm wa ‘antoum bikhayr. ‘amîn
Le Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a émigré de la Mecque à Médine sous l’ordre de Dieu ce n’est pas par fuite ni lâcheté, ceci n’est pas digne des prophètes qui sont les plus courageux des créatures de Dieu. Le prophète MouHammad est le plus courageux des hommes. Il lui a été accordé la force de quarante hommes forts.
C’est [ltr]le compagnon `Oumar ibnou al-KhaTTâb[/ltr], que Allâh l’agrée, qui a été le premier à compter les années lunaires à partir de l’Émigration du Prophète. C’est donc lui qui a instauré le calendrier de l’Hégire.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré au sujet du Prophète صلى الله عليه وسلام :
﴿إِلاَّ تَنصُرُوهُ فَقَدْ نَصَرَهُ اللّهُ إِذْ أَخْرَجَهُ الَّذِينَ كَفَرُواْ ثَانِيَ اثْنَيْنِ إِذْ هُمَا فِي الْغَارِ إِذْ يَقُولُ لِصَاحِبِهِ لاَ تَحْزَنْ إِنَّ اللّهَ مَعَنَا فأنزلَ اللهُ سكينتَهُ عليهِ وأيَّدَهُ بجنودٍ لمْ تَرَوْهَا وجَعَلَ كلمةَ الذينَ كفَروا السُّفلى وكلمةَ اللهِ هيَ العُليَا واللهُ عزيزٌ حكيمٌ﴾
(‘il-lâ tanSourôuhou faqad naSarahou l-Lâhou ‘idh ‘akhrajahou l-ladhîna kafarôu thâniya thayni ‘idh houmâ fi l-ghâri ‘idh yaqôulou liSâHibihi lâ taHzan ‘inna l-Lâha ma`anâ fa’anzala l-Lâhou sakînatahou `alayhi wa ‘ayyadahou bijounôudin lam tarawhâ wa ja`ala kalimata l-ladhîna kafarôu s-souflâ wa kalimata l-Lâhi hiya l-`oulyâ wa l-Lâhou `azîzoun Hakîm)
ce qui signifie : « Et si vous ne lui portez pas assistance, « sachez que » Allâh lui a accordé la victoire lorsque, en raison des actes de ceux qui avaient mécru, le Messager est sorti avec son compagnon. Lorsqu’ils étaient tous deux dans la grotte, il disait à son compagnon :  » Ne sois pas triste, Allâh nous accorde la victoire. » » [sôurat at-Tawbah / 40]
Lorsque le Messager de Allâh صلى الله عليه وسلّم a reçu la Révélation, il lui a été ordonné de transmettre et de mettre en garde publiquement, et sans combattre au début ; afin d’appeler à l’adoration de Allâh. Il allait à la rencontre des Arabes idolâtres qui venaient de toutes les régions, au moment où ils se rassemblaient à l’occasion de leur pèlerinage. Et le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam disait :
(( قولوا لا إله إلا الله تفلحوا ))
ce qui signifie : « Ô vous les gens, dites lâ ‘ilâha illa l-Lâh ; et vous récolterez le succès ».
Aussi, il a appelé à la justice, à la générosité et au bon comportement. Il a interdit le mal et l’injustice.
Certains gens ont cru en lui comme Abôu Bakr, `Outhmân, `Aliyy, Bilâl et d’autres encore. Quant au reste des gens, la plupart demeurèrent dans la mécréance et commencèrent à nuire au Prophète ainsi qu’à ses compagnons.
Lorsque la nuisance était devenue intense, certains de ses Compagnons ont émigré la première fois en Abyssinie. Ils étaient environ quatre-vingt, et parmi eux il y avait `Outhmân ibnou `Affân et Ja`far ibnou abî Tâlib, que Dieu les agrée.
Pendant la période du pèlerinage des idolâtres, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam avait rencontré un groupe de gens de la tribu de al-Khazraj de Yathrib (Médine) ; il les a appelés à l’Islam et ils se sont convertis. Ensuite, l’année suivante ils sont revenus plus nombreux, et à leur départ le Messager de Allâh les fit accompagner par Ibnou Oummi Maktôum et Mouŝ`ab ibnou `Oumayr afin d’enseigner aux Musulmans de parmi eux, le Qour’ân et d’inviter ceux qui n’étaient pas musulmans à l’Islam.
Lorsque le nombre des Partisans (AnSâr) du Messager de Allâh augmenta à Yathrib (Médine), Allâh ordonna aux Musulmans l’émigration à Médine, ce qu’ils accomplirent.
La plupart des Musulmans ont émigré à Médine de nuit. Parmi les émigrants, se trouvait `Oumar ibnou l-KhaTTâb, que Allâh l’agrée. Il sortit de la Mecque en plein jour, accompagné de quarante émigrants faibles et de condition modeste. Il brandissait son épée et disait avec une voix forte aux guerriers de Qouraych :
« يا معشر قريش من أراد منكم أن تفصل رأسه أو تثكله أمه أو تترمل امرأته أو ييتم ولده أم تذهب نفسه فليتبعني وراء هذا الوادي فإني مهاجر إلى يثرب »
ce qui signifie : « Ô peuple de Qouraych ! celui qui veut perdre sa tête ou qui veut que sa mère perde un enfant ou qui veut que sa femme devienne veuve ou qui veut que son enfant devienne orphelin ou qui veut perdre sa vie, alors qu’il me suive derrière cette vallée, car j’émigre à Yathrib ! », mais aucun d’entre eux ne s’est avancé pour se mettre entre lui et les Émigrants.
Les idolâtres de Qouraych prirent la décision commune de tuer le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Dans chaque tribu, ils choisirent un guerrier pour qu’ils le frappent comme s’il s’agissait du coup d’un seul homme, afin que toutes les tribus portent la responsabilité de cet assassinat. C’est pour cela Jibrîl, `alayhi s-salâm est venu voir le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, l’informant du complot des mécréants et lui ordonnant de ne pas dormir dans le lieu où il avait l’habitude de dormir.
Le Messager de Allâh appela alors `Aliyy ibnou Abî Talib et lui ordonna de dormir sur son lit et de se couvrir de sa tunique verte, ce qu’il fit. Ensuite, le Messager de Allâh sortit à leur rencontre, alors qu’ils étaient à sa porte. Il tenait dans sa main une poignée de terre qu’il dispersa sur leur tête, et récitait le début de sôurat Yâ-sîn jusqu’au verset 9 :
﴿فَأَغْشَيْنَاهُمْ فَهُمْ لاَ يُبْصِرُون﴾
ce qui signifie : « Nous les recouvrons d’un voile, et voilà qu’ils ne peuvent pas voir ».
A leur arrivée au matin, ils découvrirent `Aliyy ibnou Abî Talib et l’ont interrogé au sujet du Prophète. Il leur répondit : « Il est sorti. » Ils recherchèrent sa trace dans toutes les directions en demandant aux gens s’ils ne l’avaient pas vu.
Ensuite, le Messager de Allâh a émigré de La Mecque tout en supportant les difficultés du voyage. Lieu de sa naissance, elle était la ville qu’il aimait le plus. Il y demeura treize années après la Révélation, appelant les gens à l’Unicité divine et à l’abandon de l’association à la divinité.
Le Messager avait déjà entrepris le voyage avec Abôu Bakr, et tous deux étaient arrivés à la grotte de Thawr. Ils y entrèrent, une araignée tissa sa toile, une colombe pondit et couva un œuf à l’entrée de la grotte. Et lorsque les hommes de Qouraych arrivèrent à la grotte, Abôu Bakr dit au Prophète ce qui signifie : « Ô Messager de Allâh si l’un d’entre eux regardait vers ses pieds, il nous apercevrait. » Alors, le Prophète lui dit :
(( يا أبا بكر ما ظنك بِاثنين الله ثالِثُهُما ))
ce qui signifie : « Ô Abôu Bakr, que penses-tu de deux personnes que Allâh protège et à qui Il donne la victoire ? » Cela signifie que c’est Allâh Qui les protège et les soutient. Cette parole ne signifie pas que Allâh ta`âlâ est avec eux dans la grotte. De même, la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿إِذْ هُمَا فِي الْغَارِ إِذْ يَقُولُ لِصَاحِبِهِ لاَ تَحْزَنْ إِنَّ اللّهَ مَعَنَا﴾
qui signifie : « tandis qu’ils étaient tous les deux dans la grotte, il disait à son Compagnon : « Ne sois pas triste, Allâh nous protège et nous donne la victoire » », cela ne veut pas dire que Allâh est par Son être avec eux dans la grotte, mais ici al-ma`iyyah signifie être avec eux par Son soutien, autrement dit c’est Allâh ta`âlâ Qui les soutien et Qui les protège. Allâh ta`âlâ, n’a pas pour attribut l’occupation d’un endroit, Il est Celui Qui existe sans endroit, Il est Celui Qui est exempt de toutes les caractéristiques propres aux créatures. Voir: [ltr]Dieu existe sans endroit et sans comment[/ltr]
Allâh ta`âlâ a protégé Son Prophète et son Compagnon, et tous deux ont poursuivi leur chemin jusqu’à arriver à Médine. Et là, les croyants l’accueillirent avec une grande joie tout en se réjouissant de son arrivée.
Le Prophète nomma la ville de Yathrib, la Ville Illuminée, al-Madînah al-Mounawwarah. Et, il établit la fraternité entre sa population et ses Compagnons émigrants, et il surnomma la population, al-‘AnSâr. Il construisit sa mosquée et son habitation.
Les Musulmans étaient tous unis, le fait d’amasser des richesses ne les séparait pas ; la jalousie et la haine ne les éloignaient pas les uns des autres. Leur image était comme celle d’une construction solide où les pierres se renforcent mutuellement. L’image de leur relation, de leur affection et de leur compassion est comme celle d’un seul corps ; si l’un de ses membres est atteint, c’est tout le corps qui est touché par la fatigue et la fièvre. Ainsi, les ‘AnSâr ont accueilli leurs frères émigrants, les ont aidés au point de partager leur argent et leurs biens avec eux.
L’Émigration du Prophète n’était pas pour fuir les mécréants, car le Prophète MouHammad est le plus courageux des créatures de Allâh (voir: [ltr]Préservation, Attributs et Caractéristiques des Prophètes et Messagers[/ltr]). L’Émigration du Prophète n’était pas non plus par amour de la célébrité, de la renommée et du pouvoir. En effet, les notables de la Mecque étaient venus à lui et lui ont dit : « Si tu fais cela par recherche de l’argent, nous te rassemblerons de nos biens au point que tu deviendras le plus riche d’entre nous ; et si tu recherches par cela le pouvoir nous te l’accorderons. » Mais, le prestigieux et éminent Prophète ne recherchait ni les plaisirs de la vie d’ici-bas ni la renommée ni le pouvoir. C’est pour cela qu’il a dit à son oncle Abôu Tâlib, lorsque celui-ci lui a demandé de ne pas s’opposer à son peuple et à ce qu’il adorait :
(( والله يا عم لو وضعوا الشمس في يميني والقمر في يساري على أن أترك هذا الأمر ما تركته حتى يظهره الله أو أهلك دونه ))
ce qui signifie : « Par Allâh ! Ô mon oncle, s’ils me donnaient le soleil dans la main droite et la lune dans la main gauche pour que j’abandonne cette mission, je ne l’abandonnerais pas ! Je continuerai jusqu’à ce que Allâh ta`âlâ la rende victorieuse ou que je meure en la défendant ».
Son Hégire n’était pas non plus pour la recherche du calme et du repos, il savait avec certitude que son appel véridique et son message de droiture devaient être accomplis conformément à l’ordre de Allâh.
Son Émigration eut lieu afin de propager l’Islam, la seule religion agrée de Allâh, d’établir l’état de la foi et de diffuser la parole Lâ ‘ilâha ‘il-la l-Lâh, il n’est de dieu qu Dieu sur toute la terre.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:07

Histoire et Récit des Compagnons de la Caverne

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Récit / Histoire[/ltr]



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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Dieu dit :
﴿ فَاقْصُصِ الْقَصَصَ لَعَلَّهُمْ يَتَفَكَّرُ‌ونَ ﴾
Ce qui signifie : « Rapporte les récits, puissent-ils réfléchir » [Sôurat Al-`a`râf / 176]
Nombreux sont les récits dans le Qour’ân Honoré qui rapportent les nouvelles de certaines communautés antérieures. Celui qui étant bien guidé, aura suivi les messagers , Allâh lui donne la force de patienter sur cet état ainsi que la bonne nouvelle d’un paradis éternel. En revanche, celui qui dément, se rebelle et qui est mécréant, Allâh le menace du châtiment, il périt et fait figure de moralité pour ceux qui viendront après lui.
Le récit des compagnons de la caverne a été mentionné dans le Qour’ân honoré. Ce récit comporte des leçons de morale, des signes et des arguments qui indiquent l’éminence de la toute-puissance de Allâh, gloire à Lui Qui a la perfection absolue exempt de tout défaut, et qui indiquent aussi Sa sagesse pour tout ce qui concerne Ses créatures. Voici le détail de ce récit tout comme cela a été rapporté.
Un roi du nom de Douqyânôus avait ordonné aux gens de sa ville ‘Oufsôus dans l’actuelle Turquie d’adorer des statues.
Un jour, l’un des compagnons de notre maître `Îçâ le Messie (‘alayhi s-salâm), à savoir l’un des Hawâriyyôun « les apôtres » et qui était musulman et appelait à la religion de l’Islam, l’un des apôtres donc visita cette ville et s’y installait. Il travaillait dans un bain public (Hammam) où les gens venaient se laver. Or le propriétaire de ce bain public vit une grande bénédiction de la part de cet employé et lui confia toutes les affaires de ce bain public. Cet apôtre fit la connaissance des jeunes gens de cette ville et il leur enseigna le tawHîd, le fait que Dieu est le créateur de toute chose et qu’Il n’est donc pas concerné par le fait d’avoir un fils, une forme et d’exister dans un endroit. En effet Celui qui a crée les formes et les endroits existe sans forme ni endroit. Voir : [ltr]La Croyance, Foi en Dieu, Unicité, TawHid[/ltr]
Les ayant appelés à l’islam, ils étaient entrés en Islam, ils crurent en Allâh et son messager `Îçâ et appliquèrent ce qu’il leur avait appris comme préceptes et comme lois. Voir [ltr]L’Islam est la Religion de Tous les Prophètes. Unique Religion Céleste[/ltr]
La nouvelle de ces jeunes gens musulmans qui s’étaient attaché à l’Islam et à l’adoration de Allâh Lui seul se propagea et parvint jusqu’au roi Douqyânôus. On lui a dit : « Ils ont quitté ta religion et ils ont manqué de respect envers les statues que tu adores, ils les ont apostasiés. » Ce roi les fit conduire devant son assemblée et il leur ordonna d’abandonner l’Islam. Il les menaça que s’ils ne le faisaient pas, il les exécuterait. Puis il a prétendu qu’ils étaient encore de jeunes gens qui n’avaient pas de raison et il leur a dit qu’il n’allait pas les exécuter immédiatement mais qu’il allait leur laisser un temps de réflexion avant l’exécution de sa menace. Puis il les renvoya chez eux.
Ensuite ce roi, Douqyânôus, voyagea pendant cette période. Les jeunes gens profitèrent de cette occasion et se concertèrent pour partir et sauver leurs personnes ainsi que leur religion. L’un d’entre eux leur dit : « Je connais une caverne dans cette montagne, mon père y faisait paître le bétail. Allons-y pour nous y cacher jusqu’à ce que Allâh nous accorde une issue.» Ils se mirent d’accord là-dessus.
Ils sortirent donc, courant avec une balle en la lançant devant eux pour que les gens ne pressentent pas qu’ils allaient partir. Ils étaient au nombre de sept, leurs noms étaient : Maksalamîn, ‘Amlîkhâ, Maratôunis, Yanyôunis, Sâzamôunis, Dawânawânis et KachfîTiT.
Leur chien les suivit et mit à aboyer derrière eux. Ils le chassaient mais revenait. Ils le chassèrent plusieurs fois et lui lancèrent même des pierres de crainte que les mécréants ne découvrent leur endroit en entendant ses aboiements. Alors le chien leva ses pattes vers le ciel comme celui qui invoque et Allâh, exempt de tout imperfection l’a fait prononcer les mots suivants : « Ô vous les gens, pourquoi me chassez-vous ? Pourquoi me lancez-vous des pierres ? Pourquoi me frappez-vous ? Ne craignez rien de moi, par Allâh, je ne suis pas mécréant en Allâh ». Le nom de ce chien était QiTmîr.
C’est alors que les jeunes gens eurent la certitude que Allâh, exempt de toute imperfection allait les prévenir du mal par Sa grâce et Sa miséricorde. Ils se consacrèrent à faire des invocations et à rechercher la protection de Allâh soubHânah, en disant : « Seigneur accorde-nous de Ta part une miséricorde et guide-nous vers ce qui est le mieux
Ils poursuivirent leur route jusqu’à parvenir à la caverne. Là, ils trouvèrent des fruits qu’ils mangèrent et de l’eau qu’ils burent. Puis ils s’allongèrent un peu pour délasser leurs jambes. Quelques instants s’étaient à peine écoulés qu’ils sentirent la somnolence peser sur leurs yeux et leurs têtes devenir lourdes. Ils s’endormirent à même le sol d’un profond sommeil sans même clore les yeux.
Des nuits et des jours se succédèrent et une année après une autre année, les jeunes gens étaient endormis. Le sommeil enveloppait leurs oreilles c’est-à-dire qu’ils furent empêchés d’entendre quoi que ce soit.
En effet, si quelqu’un d’endormi entendait quelque chose, il se réveillerait. Mais eux, le bruit du vent ne les réveillait pas ni même le bruit de l’orage. Le soleil se levait mais sa chaleur ne les atteignait pas par honneur pour eux. Lorsque le soleil se levait, il passait à droite de leur caverne et lorsqu’il se couchait, il passait à gauche. Ainsi, ni au début du jour ni à la fin du jour les rayons du soleil ne les frappaient.
Seuls peu de ses rayons les atteignaient de sorte que leur teint ne changea pas et que leurs habits ne s’abîmèrent pas.  Si quelqu’un les avait aperçus, il les aurait cru éveillés alors qu’en réalité ils étaient endormis. En effet, leurs yeux étaient grands ouverts afin qu’ils ne s’abîment pas en restant trop longtemps fermés. Le fait que leurs yeux soient exposés au vent était préférable pour leur conservation.
Ils étaient ainsi, se retournant tantôt à droite tantôt à gauche pour que la terre ne consomme pas leur chair, deux fois par an. On dit qu’un des anges honorés était chargé de les faire tourner.
Si quelqu’un les avait vus, il se serait enfui rempli de terreur tant ils inspiraient de respect et tant ils suscitaient de crainte.
En effet, le lieu où ils se trouvaient inspirait de la peur. De plus, les gens étaient empêchés comme par un voile de les découvrir, personne ne pouvait se rapprocher d’eux.
Lorsque trois cent neuf ans se furent écoulés depuis leur assoupissement dans cette caverne, Allâh ta`âlâ les ressuscita de leur sommeil. Ne pouvant supporter la faim, ils s’interrogèrent entre eux : « Combien de temps sommes-nous restés ? » Certains d’entre eux dirent : « Nous sommes restés un jour ou une partie d’une journée » et l’un d’entre eux dit : « Nous nous sommes endormis le matin et voici le soleil qui se rapproche du coucher. » Un quatrième a dit : « Laissez-nous avec vos suppositions, Allâh sait plus que nous combien de temps nous sommes restés. Envoyons seulement l’un d’entre nous, nous lui donnerons de notre argent pour qu’il nous ramène de la nourriture. Mais qu’il soit méfiant et qu’il fasse preuve d’intelligence pour que personne ne le reconnaisse, sinon ils risquent de le rattraper et s’ils arrivent jusqu’à nous, ils en parleront au roi Douqyânôus et à sa cour qui sauront ainsi où nous nous trouvons et qui risqueront de nous torturer ou d’essayer encore de nous faire sortir de notre religion. »
Or Douqyânôus qui était le roi de cette ville était mort depuis bien des centaines d’années et la souveraineté de cette ville était revenue à un roi musulman vertueux. Durant son époque, les gens de sa ville avaient divergé au sujet du Rassemblement et de la Résurrection des corps à partir des tombes. (voir lien [ltr]Jour dernier[/ltr]) Certaines personnes en avaient douté et avaient jugé cela peu probable. Ils avaient dit : « Ce ne seront que les âmes qui seront rassemblées, quant aux corps, ils seront assimilés par la terre et ils ne seront pas ressuscités. » D’autres ont dit : « Non, l’âme et le corps seront ressuscités ensemble. » (et ceci est la vérité)
Le roi s’était attristé à ce sujet et une dissension avait risqué de se produire. Il supplia Allâh ta`âlâ, de faciliter l’argument et la preuve pour manifester la vérité. Pendant ce temps, l’un des compagnons de la caverne qui s’appelait ‘Amlîkhâ était entré dans la ville de ‘Oufsôus pour ramener de la nourriture, il était craintif et méfiant. Il fut surpris par le changement de la ville et par la forme des habitations. Voici que cette région qui n’était que des terres pour le pâturage du bétail s’était bâtie de palais élevés alors que par là il y avait des palais qui étaient devenus des ruines démantelées, voici des visages qu’il ne reconnaissait pas et des images auxquelles il n’était pas habitué.
Son regard s’était rempli d’incertitude, il se retournait pour regarder tantôt par ci tantôt par là. La perplexité se manifestait sans sa démarche. Quelqu’un finit par se retourner vers lui et lui adressant la parole lui dit : « Es-tu étranger à cette ville, que cherches-tu ? ». Il lui répondit : « Je ne suis pas étranger, seulement je cherche à acheter de la nourriture mais je ne retrouve pas l’endroit où l’on en vendait, l’endroit auquel j’étais habitué et que je connaissais. » Cet homme le prit par la main jusqu’à le ramener chez un marchand d’alimentation. Il sortit ses pièces d’argent qu’il donna au commerçant mais celui-ci fut surpris par ces pièces puisqu’elles étaient à l’effigie du roi Douqyânôus qui était mort depuis trois cents ans ou plus.
Il pensa que c’était un homme qui avait découvert un trésor et qu’il y avait avec lui beaucoup d’argent et de pièces. Les gens se rassemblèrent autour de lui et on l’amena jusqu’au roi vertueux. Les nouvelles précédèrent l’arrivée de ‘Amlîkhâ jusqu’au roi vertueux qui attendait impatiemment de voir cette personne dont il avait entendu parler par ses ancêtres. Il interrogea à son sujet et ‘Amlîkhî lui raconta ce qui lui était arrivé à lui et à ses compagnons. Le roi s’en réjouit et dit à son peuple : « Voici que Dieu vous a envoyé un signe pour vous montrer ce sur quoi vous avez divergé »
Le roi se mit en route avec les gens de sa ville en compagnie de ‘Amlîkhâ. Lorsqu’ils se rapprochèrent de la caverne, il leur dit : « Moi je rentre pour qu’ils n’aient pas peur. » Il entra et leur apprit ce qui lui était arrivé en les tranquillisant sur le fait que Douqyânôus était mort et que le roi actuel était un musulman vertueux. Ils s’en réjouirent et sortirent voir le roi, ils le saluèrent et il les salua puis ils revinrent à leur caverne. Lorsque ceux qui avaient douté au sujet de la résurrection des corps les avaient vus, ils abandonnèrent leur position et ils eurent pour croyance la vérité, que le rassemblement avait lieu avec l’âme et le corps ensemble.
C’est alors que Allâh ta`âlâ voila aux yeux des gens les traces de cette caverne au point que certains d’entre eux dirent : « Construisez autour d’eux un édifice pour qu’il soit un site en leurs noms et une indication de leur emplacement. » Et les croyants dirent : « Construisez une mosquée pour rechercher la bârakah auprès d’eux. »
Voilà le récit des compagnons de la caverne dont Allâh ta`âlâ, a fait un rappel pour les gens, une leçon de morale et d’exhortation, une preuve de Son éminente toute-puissance et que rien ne Le rend incapable.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:08

Les Attributs de Dieu Allâh

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Croire en Dieu[/ltr][ltr]Foi Musulmane[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Les savants sunnites ont dit : il est un devoir personnel pour toute personne responsable (pubère et saine d’esprit) de connaître treize des attributs de Dieu, c’est-à-dire qu’il est un devoir d’en connaître la signification sans que ce soit un devoir d’apprendre par cœur les termes mêmes de ces attributs.
Cette connaissance est un devoir du fait que ces treize attributs ont été fréquemment mentionnés dans le Qour’ân, soit littéralement soit selon leur signification. Les attributs de Dieu sont de toute éternité, ils sont exempts de début et n’ont pas de ressemblance avec les attributs des humains, selon les gens de la vérité.
Ces attributs sont obligatoires selon la raison pour Dieu car s’Il n’été pas attribué de ces attributs Il serait attribué du contraire qui est une imperfection et l’imperfection est impossible s’agissant de Dieu. Bien sûr nier ces attributs de Dieu est de la mécréance catégorique qui fait sortir de l’Islam. Voir : [ltr]Comment le Musulman Préserve sa Foi[/ltr].
Le Chaykh `Abdou l-WâHid Ibnou `Achir Al-‘AnSâriyy Al-‘Ach`ariyy Al-Mâlikiyy (990 – 1040 H), que Allâh lui fasse miséricorde, a dit ce qui signifie : « Il est obligatoire (selon la raison) s’agissant de Allâh, l’existence, l’exemption de début de même que l’exemption de fin, le non besoin absolu, Son exemption de toute ressemblance avec Ses créatures, sans pareil. L’unicité de par Lui-même, de par Ses attributs et Ses actes. Une puissance, une volonté, une science et une vie, Une ouïe, une parole, une vue Lui sont obligatoire ».
Les treize attributs de Dieu sont les suivants : l’existence, l’unicité, l’exemption de début – c’est-à-dire l’existence de toute éternité –, l’exemption de fin, le non besoin, la puissance, la volonté, la science, l’ouïe, la vue, la vie, la parole, et la non ressemblance avec ce qui entre en existence.
L’attribut de l’existence
Dieu existe de toute éternité, sans début. Allâh Ta`âlâ [Ta`âlâ veut dire exempt d’imperfection] dit :
﴿ أَفِي اللهِ شَكّ ﴾
(‘afi l-Lâhi chakk)
ce qui signifie : « Il n’y a pas de doute au sujet de l’existence de Allâh ». L’existence de Dieu n’est pas due à la création de quiconque. Dieu existe et n’a pas de ressemblance avec les créatures. Il existe sans comment et sans endroit comme l’a dit l’Imâm `Aliyy que Allâh l’agrée et honore son visage : « Allâh est de toute éternité alors qu’il n’y a pas d’endroit de toute éternité, et Il est maintenant tel qu’Il est de toute éternité ».
L’Imâm AHmad Ar-Rifâ`iyy a dit : « La limite de la connaissance que l’on peut avoir de Allâh, c’est d’avoir la certitude que Son existence Ta`âlâ est sans comment et sans endroit ».
Notre connaissance de Dieu ne peut pas atteindre la réalité de Dieu mais elle concerne ce qui est obligatoire au sujet des attributs de Dieu, comme la science, ce qui est impossible à Son Sujet comme le fait d’avoir un associé et ce qui est possible à Son Sujet comme le fait de créer quelque chose et de l’anéantir.
L’attribut de l’unicité
Allâh est unique, Il n’a pas d’associé c’est-à-dire qu’Il n’a pas de second. Dieu n’est pas composé de parties comme les corps, car le Trône ou n’importe quel corps, même le plus petit est composé de parties : il est donc impossible qu’il y ait une ressemblance entre le trône et Dieu. Allâh n’a pas de ressemblant ni par Son Être, ni par Ses attributs, ni par Ses actes. Allâh Ta`âlâ – exempté d’imperfection – dit :
﴿ وَإِلَهُكُمْ إِلَـهٌ وَاحِدٌ ﴾
(wa ‘ilâhoukoum ‘ilâhoun wâHid)
ce qui signifie : « Votre Dieu est un Dieu unique » [sôurat Al-Baqarah / 163].
Si Allâh Ta`âlâ n’était pas unique mais multiple, le monde ne serait pas ordonné ; or le monde est ordonné : il est donc obligatoire que Allâh soit unique. L’Imâm Abôu Hanîfah a dit : «Allâh est Unique, non pas du point de vue numérique, mais dans le sens qu’Il n’a pas d’associé ».
La preuve rationnelle de Son unicité est qu’il est indispensable que celui qui crée l’univers soit vivant, tout-puissant, ayant une science, une volonté et un choix. Comme il a été confirmé que celui qui crée l’univers a pour attribut ce que nous avons de cité, nous disons : si le monde avait deux créateurs, il serait obligatoire selon la raison que chacun d’eux soit vivant, tout-puissant, ayant une science, une volonté et un choix. Or il est possible selon la raison à deux êtres ayant le choix qu’ils divergent dans leurs choix car chacun d’entre eux n’est pas obligé d’être en accord avec l’autre dans son choix, sinon ils seraient contraints et celui qui est contraint ne peut avoir la divinité. Par conséquent, si cela était valable, si l’un des deux voulait l’opposé de ce que veut l’autre pour un même sujet, comme si l’un voulait la vie pour un homme et que l’autre voulait sa mort, il n’en irait pas autrement que leurs deux volontés se réalisent, ou que leurs deux volontés ne se réalisent pas ou que la volonté de l’un se réalisent et non celle de l’autre. Il est impossible selon la raison que leurs deux volontés se réalisent du fait de leur contradiction mutuelle, c’est-à-dire que si l’un deux voulait qu’un homme vive et que l’autre voulait qu’il meure, il serait impossible que cet homme soit vivant et mort en même temps. Si leurs deux volontés ne se réalisent pas, ils sont tous les deux impuissants. Enfin, si la volonté de l’un d’eux se réalise et celle de l’autre ne se réalise pas, alors celui dont la volonté ne se réalise pas est impuissant et celui qui est impuissant ne peut avoir la divinité et ne peut être exempt de début. Cette preuve est connue chez les savants du TawHîd et elle est appelé la preuve de l’incompatibilité mutuelle.
Allâh Ta`âlâ dit :
لَوْ كَانَ فِيهِمَا آلِهَةٌ إِلَّا اللَّـهُ لَفَسَدَتَا ۚ
(law kâna fîhimâ ‘âlihatoun ‘il-la l-Lâhou lafaçadatâ)
ce qui signifie : « S’il y avait [pour le ciel et la terre] des dieux hormis Allâh, [les cieux et les terres] seraient certes en discordance » [sôurat al-‘Anbiyâ’ ‘âyah 22].
L’attribut de l’exemption de début
Allâh Ta`âlâ est exempt de début dans le sens que Son existence n’a pas de commencement, c’est-à-dire qu’Il existe de toute éternité. En effet, il est obligatoire que Dieu existe de toute éternité sinon Il aurait besoin d’autre que Lui et celui qui a besoin ne peut être dieu. Ainsi, tout ce qui est hormis Allâh Ta`âlâ est entré en existence c’est-à-dire créé. Allâh ta`âlâ – Exempté d’imperfection – dit :
﴿ هُوَ الأَوَّلُ وَالآخِرُ ﴾
(houwa l-‘awwalou wa l-‘âkhir)
ce qui signifie : « Il est Celui Qui est exempt de début et exempt de fin » [sourat al-Hadîd ‘âyah 3]; et le Messager de Allâh a dit :
« كَانَ اللهُ وَلَمْ يَكُنْ شَىءٌ غَيْرُهُ »
(kâna l-Lâhou wa lam yakoun chay’oun ghayrouh)
ce qui signifie : « Allâh existe de toute éternité alors que rien d’autre que Lui n’existe de toute éternité », cela veut dire que Dieu existe de toute éternité et nul autre que Dieu n’existe de toute éternité, ni eau ni air ni terre ni ciel ni trône ni piédestal ni ange ni temps ni endroit. Allâh est Celui Qui crée l’endroit ; Il n’en a donc pas besoin.
N’est pas musulman celui qui dit que le monde est de toute éternité par son genre seulement ou par son genre et sa composition ; ceci est de la mécréance et comporte un démenti de Allâh et de Son Messager. Ainsi Seul Dieu existe de toute éternité.
L’attribut de l’exemption de fin
Allâh existe et Son existence n’a pas de fin. Il ne Lui advient pas d’anéantissement. Puisqu’il a été établi au sujet de Dieu l’obligation de Son exemption de début, il est donc obligatoire à Son sujet l’exemption de fin. L’exemption de fin qui est obligatoire à Dieu est l’exemption de fin propre à Son Être, c’est-à-dire que ce n’est pas autre que Lui qui l’en a attribué. Dieu est exempt de fin par Lui même et non par autre que Lui. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَيَبْقَى وَجْهُ رَبِّكَ ذُو الـجَلاَلِ وَالإِكْرَامِ ﴾
(wa yabqâ wajhou Rabbika Dhou l-Jalâli wa l-‘ikrâm)
ce qui signifie : « L’Être de Ton Seigneur ne s’anéantit pas », [sourat ar-RaHmân ‘âyah 27]. Quant à la non fin de certaines créatures de Dieu comme le paradis et l’enfer, établie par l’Unanimité, ce n’est pas une non fin qui est propre au paradis et à l’enfer car ils sont tous deux créés et ce qui est créé ne possède pas la non fin par soi-même. En effet, le paradis et l’enfer n’ont pas de fin parce que Dieu leur a voulu de toute éternité la non fin mais ce n’est pas par eux-mêmes qu’ils n’ont pas de fin.
L’attribut du non besoin
Dieu n’a pas besoin de Ses créatures, car le besoin d’autrui est un signe de l’entrée en existence et Allâh est exempt de cela alors que toute chose a besoin de Dieu. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ فَإِنَّ اللهَ غَنِيٌّ عَنِ العَالَمِينَ ﴾
(fa’inna l-Lâha ghaniyyoun `ani l-`âlamîn)
ce qui signifie : « Certes Allâh n’a pas besoin des créatures » [sôurat ‘Ali `Imrân / 98].
L’Imâm `Aliyy, que Allâh l’agrée a dit : « Allâh a créé le Trône comme manifestation de Sa puissance et ne Se l’est pas pris comme endroit pour Lui-même ». Les actes d’adoration des croyants ne Lui profitent pas et les péchés des désobéissants ne nuisent pas à Dieu. Il a créé les cieux et la terre dans six jours pour nous apprendre la douceur et nous apprendre à ne pas perdre patience. Il n’est pas concerné par la fatigue car Il est exempt de la fatigue. Dieu existe sans endroit et sans direction car Il n’est pas un corps.
L’attribut de la puissance
Dieu a pour attribut la puissance et cet attribut est de toute éternité exempt de début et de fin. Sa puissance concerne toutes les possibilités rationnelles, c’est-à-dire toute chose possible, dont l’existence ou l’inexistence est possible selon la raison [pour plus de détails voir [ltr]Explication sur l’Attribut de la Puissance de Dieu[/ltr]].
Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَىءٍ قَدِيرٌ ﴾
(wahouwa `alâ koulli chay’in qadîr)
ce qui signifie : « Il est sur toute chose tout puissant » [sôurat Al-Mâ’idah / 120]. Si Dieu n’était pas tout puissant, Il aurait une incapacité et s’Il avait une incapacité quelconque, le monde n’existerait pas.
L’attribut de la volonté
Dieu a pour attribut la volonté, c’est-à-dire le vouloir. Par cet attribut, Dieu spécifie les possibilités rationnelles par certaines caractéristiques au lieu d’autres. Allâh a obligatoirement l’attribut de la volonté et Sa volonté concerne la totalité des actes des esclaves, que ce soit les actes de bien ou de mal. Il a été rapporté que le Prophète a enseigné à l’une de ses filles de dire :
« مَا شَاءَ اللهَ كَانَ وَمَا لَمْ يَشَأْ لَمْ يَكُنْ »
(mâ châ’a l-Lâhou kâna wa mâ lam yacha’ lam yakoun)
Ce qui signifie : « ce que Allâh veut est et ce qu’Il ne veut pas n’est pas ».
L’attribut de la science
Dieu sait toute chose de toute éternité. Il sait ce qui était, ce qui sera et ce qui n’arrivera jamais. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَهُوَ بِكُلِّ شَىءٍ عَلِيمٌ ﴾
(wahouwa bikoulli chay’in `alîm)
Ce qui signifie : « Et Il sait toute chose ». Ainsi, savoir la totalité des choses cachées est spécifique à Dieu, mais Dieu révèle une partie de ces choses cachées à certaines de Ses créatures telles que les prophètes, les saints et les anges. Celui qui dit que le Messager sait absolument tout ce que Dieu sait devient mécréant, car celui-là a assimilé le Messager à Dieu par l’attribut de la Science. Ce qui est établi parmi les gens du TawHîd, c’est que les caractéristiques des créatures n’ont pas de ressemblance avec aucun des attributs de Allâh.
L’attribut de l’ouïe
Allâh Ta`âlâ entend tout ce qui est audible par une ouïe qui est de toute éternité, exempte de début, sans oreille ni autre organe ; alors que l’ouïe des créatures est entrée en existence c’est-à-dire créée. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ البَصِيرُ ﴾
(layça kamithlihi chay’ wa houwa sami`ou l-BaSîr)
Ce qui signifie: « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit » [sôurat Ach-Chôurâ / 11].
L’attribut de la vue
Dieu voit ce qui est entré en existence par Sa vue qui est de toute éternité. Sa vue n’a pas de ressemblance avec la vue des créatures car Dieu voit tout ce qui est visible sans avoir besoin de rétine ni de rayon lumineux, alors que la vue des créatures s’effectue grâce à un organe. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ البَصِيرُ ﴾
(layça kamithlihi chay’ wa houwa samî`ou l-BaSîr)
Ce qui signifie: « Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit » [sôurat Ach-Chôurâ / 11].
Ainsi, celui qui veut être sauf doit absolument apprendre la science de l’exemption de Dieu, le tanzîh, par transmission orale auprès des gens de science, pour ne pas tomber dans l’assimilation de Dieu à Ses créatures.
L’attribut de la parole
Dieu parle et Sa parole est exempte de début et de fin et n’a pas de ressemblance avec la parole des créatures. La parole de Dieu n’a pas de début et n’a pas de fin : il ne Lui advient pas de silence ni d’entrecoupement car la parole de Dieu n’est pas constituée de lettres ni de son et Sa parole n’est pas une langue tandis que la parole des créatures est constituée de lettres, de sons et d’organes. L’Imâm Abôu Hanîfah, que Allâh l’agrée a dit :
« وَالله يَتَكَلَّمُ بِكَلاَمٍ لاَ يُشْبِهُ كَلاَمَنَا نَحْنُ نَتَكَلَّمُ بِالآلاتِ مِنَ المخَارِجِ وَالحُرُوفِ وَالله مُتَكَلِّمٌ بِلاَ آلَةٍ وَلاَ حَرْفٍ »
« Et Il parle, c’est-à-dire Allâh, d’une parole qui n’a pas de ressemblance avec notre parole, alors que nous, nous parlons avec des organes jouant sur des points de prononciation et avec des lettres, Allâh parle sans organe ni lettres ».
Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ وَكَلَّمَ اللهُ مُوسَى تَكْلِيمًا ﴾
(wa kallama l-Lâhou Môuçâ taklîmâ)
ce qui signifie : « Allâh a assurément parlé à Môuçâ », c’est à dire que Dieu a fait entendre à Môuçâ Sa parole sans que cela soit une voix ni des sons, ni des ondes. Ainsi la parole de Dieu est exempt de début alors que Mouçâ et sa compréhension ont un début
Le mot Qour’ân est employé dans deux sens :
1- Le premier sens désigne l’attribut de la parole de Dieu qui n’a pas de ressemblance avec la parole des créatures qui n’a pas de début ni de fin qui est sans organes ni lettres, qui n’est pas une langue arabe ni une autre langue.
2- Le deuxième sens du mot Qour’ân désigne les termes révélés au prophète MouHammad qui sont en langue arabe, et la langue arabe et toutes les langues sont créés par Dieu ; ces termes sont une expression de l’attribut de la parole de Dieu, (et l’attribut de la Parole de Dieu n’est pas une langue arabe ni une autre langue). Mais nous pouvons dire des termes révélés qui sont en langue arabe que c’est la parole de Dieu dans le sens que c’est une expression de l’attribut de la parole de Dieu qui n’est pas des sons ni une langue arabe ni une autre langue et qui ne ressemble pas à la parole des créatures.
Ainsi, si nous écrivons Dieu, ce terme n’est pas Le Créateur Lui même mais c’est une expression qui désigne Le Créateur, de même le Qour’ân dans le sens des termes révélés n’est pas l’attribut de la parole même de Dieu mais c’est une expression de l’attribut de la parole de Dieu qui n’est pas des sons ni une langue arabe ni une autre langue, qui ne ressemble pas à la parole des créatures, qui n’a pas de début ni de fin.
Il est obligatoire selon la raison l’attribut de la parole pour Dieu car s’Il n’était pas attribué de la parole Il serait attribué du contraire qui le fait d’être muet et ceci est une imperfection et l’imperfection est impossible s’agissant de Dieu. Ainsi nier l’attribut de la parole de Dieu  est de la mécréance catégorique qui fait sortir de l’Islam, de même c’est de la mécréance de dire que Dieu parle l’arabe ou une autre langue. Voir: [ltr]Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème[/ltr].
Allâh soubHânah – Exempté d’imperfection – n’a pas de ressemblance avec aucune de Ses créatures, ni par son Être – c’est-à-dire que Son Être n’a pas de ressemblance avec l’être des créatures –, ni par Ses attributs – Ses attributs n’ont pas de ressemblance avec les attributs des créatures –, ni par Ses actes – Ses actes n’ont pas de ressemblance avec les actes des créatures. Ainsi l’acte de Dieu est sans mouvement ni organe. Du fait que Dieu a voulu qu’une chose arrive elle se réalise immanquablement.
L’attribut de la vie
Dieu a pour attribut la vie qui est de toute éternité, exempte de début et de fin. La vie de Dieu n’est pas constituée d’âme ni de chair ni de sang et la mort est impossible au sujet de Dieu ; en effet s’Il n’était pas vivant, aucune chose de ce monde n’existerait car ce qui n’est pas vivant n’est pas attribué de puissance, de volonté ni de science. Si Dieu n’avait pas pour attributs ces attributs-là, Il aurait pour attribut l’opposé de cela, or Dieu est exempt d’imperfection. Quant à la vie des créatures, elle a lieu par la réunion de l’âme, du corps, de la chair, des os, du sang ; elle est sujette à l’interruption. La vie de Dieu est comme Ses attributs, elle n’est pas sujette à l’interruption. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ اللهُ لا إِلَـهَ إِلا هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ ﴾
(Allâhou lâ ‘ilâha ‘il-lâ houwa l-Hayyou l-Qayyôum)
ce qui signifie : « Il n’est de dieu que Allâh, le Vivant, Celui Qui n’a besoin de rien » [sôurat Al-Baqarah / 255].
L’attribut de la non ressemblance avec les créatures
Dieu a pour attribut toute perfection qui est digne de Lui et Il est exempt de toute imperfection c’est-à-dire de tout ce qui n’est pas digne de Lui Ta`âlâ, comme l’ignorance, l’impuissance, l’endroit, le lieu, la couleur et la limite. Allâh Ta`âlâ dit :
﴿ لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ ﴾
(layça kamithlihi chay’)
ce qui signifie : « Rien n’est tel que Lui » [sôurat Ach-Chôurâ / 11].
L’Imâm Abôu Ja`far At-TaHâwiyy (mort en 323 de l’Hégire) a dit : « Il est exempt – c’est-à-dire Allâh – des limites, des fins, des côtés, des organes et des membres ; Il n’est pas concerné par les six directions contrairement à toutes les créatures ».
Cela indique clairement que Dieu n’est pas concerné par les six directions comme c’est le cas pour tous les corps. En effet, les corps n’échappent pas au fait d’être contenus dans l’une des six directions car le corps est forcément dans un endroit. Ainsi, Dieu existe sans endroit et sans direction.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:08

Explication du Hadith: Le Conseil est Important en Islam

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Ordonner le Bien et Interdire le Mal[/ltr][ltr]Qouraan et Hadith[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Mes frères de foi, je vous recommande et je me recommande à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`ADHîm, car la meilleure des provisions pour l’au-delà, c’est la piété, et celui qui fait preuve de piété à l’égard de Allâh,  Allâh lui accorde une issue.
Je vous mets en garde contre la désobéissance car celui qui désobéit au lieu de faire preuve d’obéissance aura perdu et sera déçu. À ceux qui auront préféré cette vie éphémère à l’autre vie qui demeurera éternellement, Allâh tabâraka wa ta`âlâ dit dans le Qour’ân Honoré :
﴿وَالْعَصْرِ إِنَّ الْإِنْسَانَ لَفِي خُسْرٍ إِلَّا الَّذِينَ آَمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَتَوَاصَوْا بِالْحَقِّ وَتَوَاصَوْا بِالصَّبْرِ﴾
ce qui signifie : « Par le temps, l’être humain ira à sa perte sauf ceux qui auront été croyants et auront accompli les bonnes œuvres, qui se seront recommandés le bien et se seront recommandés la patience. » [sôurat Al-`ASr]
Sachez, esclaves de Dieu, que Allâh tabâraka wa ta`âlâ jure par ce qu’Il veut parmi Ses créatures. Il a juré dans cette sôurah par (al-`aSr), et (al-`aSr) signifie ici l’époque c’est-à-dire le temps. C’est ce qu’a dit Ibnou `Abbâs.
Allâh a confirmé que tout être humain ira à sa perte mais Il a excepté ceux qui auront été croyants et qui auront agi en bien, que ceux-là ne seront pas perdants. C’est la description des esclaves vertueux de Allâh, ceux qui œuvrent conformément aux recommandations du Messager de Allâh, qui se recommandent les uns aux autres d’obéir à Dieu et d’accomplir ce que Dieu a ordonné. Ils ont donc appris, ont œuvré, fait preuve de sérieux et d’application, surtout les premiers prédécesseurs parmi les compagnons, ceux-là même dont  Allâh tabâraka wa ta`âlâ fait l’éloge.
Allâh dit :
﴿وَالسَّابِقُونَ الْأَوَّلُونَ مِنَ الْمُهَاجِرِينَ وَالْأَنْصَارِ وَالَّذِينَ اتَّبَعُوهُمْ بِإِحْسَانٍ رَضِيَ اللهُ عَنْهُمْ وَرَضُوا عَنْهُ﴾
ce qui signifie : « Et les premiers prédécesseurs parmi les émigrants et les partisans, ainsi que ceux qui les ont suivi parfaitement, Allâh les a agréés et ils sont totalement soumis à Dieu. » [sôurat At-Tawbah / 100]
Allâh tabâraka wa ta`âlâ nous a appris qu’Il les a agréés parce qu’ils ont cru en la véracité, ils ont été croyants, ils ont œuvré, ils ont donné le conseil et ont accepté le conseil.
Il convient donc pour nous, chers frères honorables, de prendre exemple sur le Messager de Allâh et de prendre exemple sur ses compagnons honorables, ceux qui se donnaient le conseil les uns aux autres, par recherche de l’agrément de Dieu.
Ainsi, un frère donnait le conseil à son frère et un ami donnait le conseil à son ami. Chacun d’entre eux était comme un miroir pour son frère musulman : il aimait pour son frère ce qu’il aimait pour lui-même. S’il voyait chez son frère un défaut, il s’empressait de lui donner le conseil et l’exhortait par recherche de l’agrément de Allâh. Et celui qui recevait le conseil, de son côté, ne faisait pas preuve d’orgueil de sorte à refuser le conseil car ils savaient tous que s’ils écoutaient le conseil, s’ils remerciaient celui qui le leur avait donné et qu’ils l’appliquaient, le profit serait éminent pour eux-mêmes.
Un savant du Salaf a dit : « Si tu trouves quelqu’un qui t’indique tes défauts, alors attache-toi à lui. »
Il a été rapporté de `Oumar, que Allâh l’agrée, qu’il a dit : « Que Allâh fasse miséricorde à toute personne qui m’apporte mes défauts sur un plateau. »
Les compagnons honorables, lorsqu’ils se rencontraient les uns les autres se serraient la main avec un visage détendu et un sourire et ils récitaient sôurat Al-`ASr, en raison de ce que cette sôurat comportait comme sens éminent et glorieux.
Allâh ta`âlâ dit :
﴿وَالْعَصْرِ إِنَّ الْإِنْسَانَ لَفِي خُسْرٍ إِلَّا الَّذِينَ آَمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَتَوَاصَوْا بِالْحَقِّ وَتَوَاصَوْا بِالصَّبْرِ﴾
(wal-`aSr,‘inna l-‘insâna lafî khousr, ‘il-la l-ladhîna ‘âmanôu wa`amilou S-SâliHâti watawâSaw bil-Haqqi watawâSaw biS-Sabr).
Ils se recommandaient les uns aux autres d’accomplir les bonnes œuvres, ils se rappelaient les uns aux autres d’obéir à Allâh et de s’attacher à Ses ordres, au bien et à la vérité que nous a amenés MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam . Ils agissaient ainsi par miséricorde envers leurs frères. Il a été rapporté dans leur description la parole de Allâh tabâraka wa ta`âlâ :
﴿ رُحَمَاءُ بَيْنَهُمْ ﴾
ce qui signifie :« Ils se font miséricorde les uns envers les autres » [sôurat Al-Fat-H / 29], et c’est ce que leur a enseigné le Maître des Messagers, MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, que Dieu l’honore du meilleur honneur et qu’Il préserve sa communauté de la préservation la plus parfaite.
Chers frères de foi, nous avons en la personne du Messager de Allâh, et en ses compagnons honorables, un excellent modèle. Nous demandons de pouvoir nous donner le conseil, nous recommander la piété à l’égard de Allâh Al-`ADHîm, d’accomplir Ses ordres, d’éviter ce qu’Il a interdit et d’accepter le conseil.
Mouslim a rapporté du Messager de Allâh qu’il a dit :
« الدينُ النصيحة »
(ad-dînou n-naSîHah)

ce qui signifie : « Le conseil est fondamental dans la religion. » Il a été dit « Pour quoi faire ? » il a répondu :
« للهِ ولكتابِه ولرسولِه ولِأئِمِّةِ المسلمينَ وعَمَّتِهم »
(lil-Lâhi wa likitâbihî wa liraçôulihî wa li’a’immati l-mouslimîna wa`ammatihim)

ce qui signifie : « Pour que les gens obéissent à Dieu et suivent Son Livre et Son prophète, pour les Imams des musulmans et pour le commun des musulmans. »
Et qu’elle est belle la parole du HâfiDH Ibnou `Amr Ibnou SalâH dans An-NaSîHah ! Il a dit :
« Le conseil (an-naSîHah) est un mot dont le sens est très large, qui englobe le fait que celui qui donne le conseil veuille le bien pour celui qui reçoit le conseil, et qu’il agisse en bien envers lui. Le conseil d’obéir à Allâh tabâraka wa ta`âlâ (lil-lâh), c’est de croire en Son unicité, de Lui attribuer les attributs de perfection et de gloire qui sont dignes de Lui et de L’exempter de tout ce qui s’y oppose et qui les contredit ; d’éviter de Lui désobéir, d’accomplir les actes d’obéissance envers Lui et ce qu’Il agrée en étant sincère, d’aimer et de détester dans le cadre de ce qu’Il agrée, d’appeler à cela et d’inciter à le faire. »
Le conseil pour suivre Son Livre (wa likitâbih), c’est de croire au Livre, de le glorifier, de l’exempter de tout défaut, de le réciter correctement, de s’attacher à ses ordres et à ses interdits, d’apprendre ses connaissances et ses sagesses et de méditer à propos de ses versets ; c’est d’appeler à s’y conformer et à le défendre contre la falsification de ceux dont le cœur est empli de haine et contre les offenses de ceux qui font preuve d’irréligion.
Le conseil de suivre le Messager de Allâh (wa liraçôulih) est proche de cela, il s’agit de croire en le Prophète, en ce qu’il a amené, de le glorifier, de le prioriser, de s’attacher à lui obéir, de revivifier sa Sounnah, de la propager, de contredire ceux qui l’ont contredit et ont contredit sa Sounnah, de soutenir ceux qui l’ont soutenu et qui ont soutenu sa Sounnah, de chercher à s’embellir par les qualités qu’il possédait, de se comporter comme il se comportait et d’aimer sa famille, ses compagnons et ce qui est de cet ordre.
Le conseil pour les imams des musulmans (wa li’a’immati l-mouslimîn), c’est-à-dire à leurs califes et à leurs guides, c’est de les aider à faire valoir le droit et de leur obéir dans ce cadre-là, d’attirer leur attention et de leur faire le rappel avec douceur et courtoisie, de se garder de se rebeller contre eux, d’invoquer Dieu pour qu’Il leur accorde la réussite dans le bien et d’inciter les autres à le faire.
Le conseil pour le commun des musulmans (wa li`ammatihim) – et il s’agit ici des gens en dehors des gouverneurs – il s’agit de les guider vers ce qui est de leur propre intérêt, de leur enseigner les sujets de leur religion et de leur bas monde, de ne pas dévoiler leurs défauts et leur intimité, de combler leurs besoins, de les soutenir contre leurs ennemis, de les défendre, de se garder de les trahir et de les jalouser, d’aimer pour eux ce qu’on aime pour soi-même et de détester pour eux ce que l’on déteste pour soi-même, et ce qui est de cet ordre. » Fin de citation
Je demande à Allâh qu’Il nous accorde la force à le faire.
Parmi les exemples de conseil, il y a ce qui est parvenu de Ach-Châfi`iyy qui avait fraternisé avec MouHammad Ibnou `Abdi l-Hakam Al-MiSriyy.
Il entretenait avec lui des relations très cordiales, il le rapprochait, il l’écoutait, et MouHammad avait appris le fiqh auprès de Ach-Châfi`iyy et avait choisi de suivre sa voie de jurisprudence (madh-hab) ; il agissait beaucoup en bien et en bienfaisance envers Ach-Châfi`iyy au point que les gens ont pensé, tant leurs relations étaient cordiales et leur fraternité véridique, que Ach-Châfi`iyy lui confierait la responsabilité de poursuivre ses assemblées après son décès dans la mosquée de `Amr Ibnou l-`ÂS.
On a donc demandé à Ach-Châfi`iyy, que Allâh ta`âlâ lui fasse miséricorde, lorsqu’il souffrait de la maladie qui l’a emporté : « Avec qui allons-nous prendre les assemblées après toi ô Abôu Abdi l-Lâh ? » et MouHammad Ibnou `Abdi l-Hakam était à son chevet pour qu’il le désigne. Mais Ach-Châfi`iyya dit : « Il vous incombe de suivre Abôu Ya`qôub Al-BouwayTiyy » qui était le plus grand des compagnons de Ach-Châfi`iyy, parce qu’il était meilleur.
Ainsi, Ach-Châfi`iyy, que Allâh ta`âlâ lui fasse miséricorde, a donné le conseil par recherche de l’agrément de Allâh`azza wa jall et pour l’intérêt des musulmans, et il a délaissé la complaisance. Il n’a pas fait prévaloir la satisfaction des gens sur l’agrément de Allâh ta`âlâ en orientant les gens vers Al-BouwayTiyy et en le préférant.
Il était en effet prioritaire, plus proche de l’ascèse et de la scrupuleuse piété, et il était prompt à pleurer par crainte de Dieu et passait la majeure partie de ses journées dans le dhikr et les assemblées de science et la majeure partie de ses nuits en prières et en récitation du Qour’ân. Ach-Châfi`iyy s’appuyait sur lui pour les fatwâ et dirigeait les gens vers lui.
Ô Allâh éloigne-nous de la complaisance hypocrite et fais que nous soyons parmi les gens qui portent le conseil.
Ayant tenu mes propos, je demande que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:08

La Naissance du Prophète MouHammad Mawlid Nabawiyy

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Qouraan et Hadith[/ltr][ltr]Récit / Histoire[/ltr]



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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
[ltr]Forum Religion Islam - Page 20 Mouhammad-Medine-300x179[/ltr]La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ لَقَدْ جَاءكُمْ رَسُولٌ مِّنْ أَنفُسِكُمْ عَزِيزٌ عَلَيْهِ مَا عَنِتُّمْ حَرِيصٌ عَلَيْكُم بِالْمُؤْمِنِينَ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ ﴾
(laqad jâ’akoum raçôuloun min ‘anfousikoum `azîzoun `alayhi mâ `anittoum HarîSoun `alaykoum bi l-mou’minîna ra’ôufoun raHîm)
ce qui signifie : « Il vous est parvenu un Messager issu d’entre vous, qui craint pour vous que vous ne commettiez ce qui fait mériter le châtiment, qui s’attache avec ferveur à ce que vous ayez la foi, qui fait preuve d’une immense compassion et qui est miséricordieux envers les croyants » [sôurat At-Tawbah / 128].
Allâh Ta`âlâ dit aussi :
﴿ قُلْ بِفَضْلِ اللَّهِ وَبِرَحْمَتِهِ فَبِذَلِكَ فَلْيَفْرَحُوا هُوَ خَيْرٌ مِمَّا يَجْمَعُونَ ﴾
ce qui signifie : « Dis par la grâce de Allâh (l’Islam) et par Sa miséricorde (le Qour’ân), par cela qu’ils se réjouissent, c’est mieux que les biens du bas monde » [sôurat Yôunous / 58].
Ascendance du Prophète MouHammad
هو أَبو القَاسِمِ سيِّدُنا مُحَمَّد
ابنُ عَبْدِ اللهِ بنِ عَبْدِ المُطَّلِبِ بن هَاشِمِ بنِ عَبْدِ مَنَافِ ابنِ قُصَيِّ بنِ كِلابِ بنِ مُرَّةَ بنِ كَعْبِ بنِ لُؤَيِّ بنِ غَالِبِ ابن فِهْرِ بنِ مَالِكِ بنِ النَّضْرِ بنِ كِنَانَةَ بنِ خُزَيْمَةَ بنِ مُدْرِكَةَ ابنِ إِلْيَاسَ بنِ مُضَرِ بن نِزَارِ بنِ مَعَدِّ بن عَدْنَانَ
ويتَّصلُ نَسَبُهُ إلى نبيِّ اللهِ إِسْمَاعِيلَ ابْنِ نبيِّ اللهِ إِبْرَاهِيمَ
****************************
Il est Abou l-Qâcim notre Maître MouHammad
Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam
fils de `Abdou l-Lâh fils de `Abdou l-MouTTalib fils de Hâchim fils de `Abdou Manâf fils de QouSayy fils de Kilâb fils de Mourrah fils de Ka`b 
fils de Lou’ayy fils de Ghâlib fils de Fihr fils de Mâlik fils de An-NaDr 
fils de Kinânah fils de Khouzaymah fils de Moudrikah fils de Ilyâs 
fils de MouDar fils de Nizâr fils de Ma`add fils de `Adnân .

Et `Adnân descend du Prophète Ismâ`îl `alayhi s-salâm
fils du Prophète Ibrâhîm `alayhi s-salâm.

Naissance du Prophète MouHammad
Al-Bayhaqiyy a rapporté d’après Ibnou `Abbâs qu’il a dit : le prophète est né l’année de l’éléphant. Quant au mois de sa naissance c’est rabî`ou l-‘awwal (3ème mois lunaire), et ce qui est retenu par les savants qu’il est né la douzième nuit de ce mois. Quant au jour de sa naissance il s’agit du lundi sans divergence, ainsi Mouslim a rapporté d’après Abôu Qatâdah al-‘AnSâriyy que Allâh l’agrée qu’il a dit : le Prophète صلى الله عليه وسلم a été interrogé sur le jeûne du lundi il a dit :
« ذاك يوم ولدت فيه، وأُنزل عليّ فيه »
Ce qui signifie : « en ce jour je suis né et en ce jour j’ai reçu la révélation ».
Le Mawlid 2015 / 1437 : La nuit du 12 du mois de Rabî`ou l-‘awwal 1437 correspond à la nuit du mardi 22 au mercredi 23/12/2015
Le Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est né le lundi 12 du mois de Rabî`ou l-‘awwal de l’année de l’éléphant.
Allâh Ta`âlâ a envoyé notre Maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam et a fait de lui la meilleure de Ses créatures et la plus honorable selon Son jugement.
Il l’a honoré par rapport à toutes les créatures au point que soient apparus, lors de sa naissance, des signes qui indiquent l’éminence de ses bénédictions.
L’un des savants de ceux qui ont composé des ouvrages au sujet de la naissance du prophète, a dit : « ‘Âminah la fille de Wahb fut enceinte portant le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam l’après-midi du vendredi de la première nuit de Rajab. Lorsqu’elle fut enceinte de lui Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, on voyait les oiseaux qui voletaient autour d’elle par honneur pour celui qu’elle portait en son sein. Lorsqu’elle voulait puiser de l’eau d’un puits, l’eau montait jusqu’à elle par honneur et gloire pour le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Elle disait : J’entendais le tasbîH des anges autour de moi et j’ai entendu quelqu’un dire : « Voici le maître des messagers ». Or j’ai vu dans le rêve un arbre qui portait des étoiles. Parmi elles, il y avait une étoile plus éclatante de lumière que toutes les autres. Quand je l’ai regardée et que je contemplais sa lumière et son scintillement, elle est tombée sur mes genoux. Et j’ai entendu une voix me dire : Voici le Prophète, le maître des Messagers. Puis un ange est venu à moi et m’a annoncé : Tu es enceinte du meilleur des Messagers et du Maître des croyants. Je me suis réveillée de mon sommeil et j’ai raconté ce que j’avais vu à mon époux. Il m’a dit : Allons voir Khalîfah Ibnou `Attâb, il t’expliquera ce rêve. Nous sommes partis le voir et je lui ai raconté ce que j’avais vu. Il m’a dit : L’arbre est Ibrâhîm Al-Khalîl, et les étoiles sont les Prophètes parmi ses descendants. Quant à l’étoile qui scintille et qui est plus lumineuse que toutes les autres, elle est le prophète qui apparaîtra dans cette époque, qui détruira les idoles et qui adorera Ar-RaHmân. Et le fait que cette étoile soit tombée sur tes genoux signifie que tu vas accoucher de lui. Sa nouvelle se propagera de l’Orient à l’Occident.
`Abdou l-Lâh, le père du prophète MouHammad, est par la suite tombé malade et il est décédé à Médine, alors que ‘Aminah était enceinte de six mois du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Lorsqu’il est mort, les anges ont interrogé leur Seigneur, non pas par objection car les anges n’émettent jamais d’objection à Allâh. Ils ont dit : Ô notre Seigneur, est-ce que Ton Prophète, qui est Ton bien-aimé sera donc orphelin ? Allâh Ta`âlâ dit : Je suis prioritaire pour le préserver, Je suis prioritaire sur sa mère et son père. C’est Moi Qui l’a créé et Qui lui accorderai sa subsistance, c’est Moi Qui le ferai grandir et Qui lui donnerai la victoire sur ses ennemis et Je suis sur toute chose Tout-Puissant ».
Lorsque ‘Aminah fut enceinte du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, paru alors la clarté de sa conviction, et la lumière de MouHammad صلى الله عليه وسلم se manifesta sur son visage. Chaque mois de sa grossesse venait à elle un prophète. Les prophètes lui annonçait la bonne nouvelle de la naissance du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Elle a vu le premier mois le prophète ‘Adam, `alayhi s-salâm, le deuxième mois le prophète Chîth, le troisième mois, elle a vu le prophète Idrîs, le quatrième, le prophète NôuH, le cinquième, le prophète Hôud, le sixième le prophète Ibrâhîm, le septième, le prophète Ismâ`îl, au huitième mois, elle a vu le prophète Môuçâ et au neuvième mois, elle a vu le prophète `Içâ -Jésus- qui lui a annoncé la bonne nouvelle de la naissance du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم au cours de ce mois-là.
Lorsque le mois de rabî`ou l-‘awwal eut commencé, la douzième nuit, c’était la nuit du lundi, une nuit éclairé, `Abdou l-MouTTalib était sorti faire les tours autour de la Ka`bah avec ses fils. ‘Aminah était restée seule dans la maison sans personne à ses côtés. `Abdou l-MouTTalib avait refermé la porte sur elle de crainte que quelqu’un ne vienne à elle.
Elle a dit : Je suis restée là et j’ai entendu un bruit entre le ciel et la terre ; j’ai vu un ange immense qui portait trois drapeaux. Il a mis le premier sur l’Orient, le deuxième sur l’Occident et le troisième sur Al-Baytou l-Harâm, la Ka`bah.
‘Âminah a dit : Lorsque ce fut la nuit du douzième jour de Rabî`ou l-‘awwal, j’ai su que celui qui était dans mon ventre voulait descendre. Je me suis mise à pleurer du fait de me retrouver seule dans la maison. C’est alors que, d’un coin de la maison, j’ai vu quatre femmes de grande taille, vêtues de pagnes blancs. Elles étaient telles des lunes radieuses. Elles embaumaient un parfum magnifique, je leur ai dit : « Qui êtes vous donc, vous dont Allâh par Sa grâce m’a accordé la présence dans ma solitude et Qui a soulagé, par vous, mon épreuve ? » La première répondit : « Je suis Maryam fille de `Imrân, voici à ta gauche sârrah la femme de Ibrâhîm, voici à ton niveau, derrière toi Hâjar, la mère de Ismâ`îl et voici devant toi Âçiyah fille de MouzâHim ». ‘Aminah rapporte : « À cet instant, j’ai vu des météorites partir de droite et de gauche, Allâh révéla à RiDwân : Ô RiDwân, décore le Paradis et mets devant ses demeures les Hôur -femmes du Paradis- et les Wildân -serviteurs des gens du Paradis-, les anges se sont prosternés et il a été dit à Mâlik : « Ô Mâlik, ferme les portes de l’enfer et enchaînes les diables pour la descente des chefs parmi les anges ».
‘Âminah a dit : Je n’ai pas ressenti ce que ressentent les femmes lors de l’accouchement. Je transpirais beaucoup comme du musc, chose à laquelle je n’étais pas habituée auparavant, et je me suis plainte de la soif. C’est alors qu’un ange m’a amené une gorgée d’eau dans un récipient d’argent. C’était une boisson plus douce que le miel, plus fraîche que la neige et d’une meilleure odeur que le musc. Je l’ai prise et je l’ai bue. C’est alors qu’une lumière m’a inondée. J’ai été étonnée et me suis mise à regarder à droite et à gauche. Tandis que j’étais assise, voici qu’un magnifique volatile blanc est venu et a passé ses ailes sur mon ventre en disant : Descends, ô Messager de Allâh صلى الله عليه وسلم, Descends, ô Messager de Allâh…
Le Créateur, Celui Qui sait les choses cachées et les choses apparentes m’a aidée et j’ai accouché du Bien Aimé de Allâh MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi sallam.
‘Âminah a dit : Quand il sorti, est sorti avec lui une lumière qui a éclairé de l’Orient à l’occident. Le Prophète صلى الله عليه وسلم est né avec du kouHl -poudre qu’on met dans les yeux-, il était oint, le cordon ombilical sectionné. Lorsqu’il est né, trois anges se sont précipités auprès de lui. L’un avait un récipient d’or, le deuxième une cruche d’or et le troisième une serviette de soie verte. Ils l’ont lavé avec une eau parfumée.
‘Aminah a dit : Lorsque j’ai accouché du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi sallam, je l’ai vu la tête levée vers le ciel, y dirigeant son doigt. Jibrîl l’a pris, les anges se sont envolés en le portant avec eux. Mîkâ’îl l’a enveloppé dans un drap blanc du paradis et l’a donné à RiDwân qui lui a donné à manger dans la bouche tout comme un oiseau donne à manger à son petit. Je le regardais, c’était comme s’il disait : Ajoute-moi. Et RiDwân lui disait : Cela te suffit, ô bien-aimé de Allâh, il n’y a pas de science ni d’indulgence qui ait été accordée à un prophète sans que cela te soit accordé. Attache-toi alors à la voie de droiture. Celui qui suivra ce que tu dis et ta Loi sera rassemblé dans ton groupe. C’est alors que quelqu’un a dit : Tournez avec lui aux orients de la terre et à ses occidents, et faites-le passer aux endroits où sont nés les prophètes. Donnez-lui la sérénité de ‘Adam, la connaissance de Chîth, la douceur de NôuH, la proximité due à l’agrément accordée à Ibrâhîm, la satisfaction de Is-Hâq, l’éloquence de Ismâ`îl, la sagesse de Louqmân, la patience de ‘Ayyôub, la belle voix de Dâwôud, la force de Môuçâ, l’ascétisme de `Îçâ, la compréhension de Soulaymân, la médecine de Dânyâl, le respect qu’inspirait Ilyâs, la préservation de YaHyâ, l’acceptation de Zakariyyâ, et enveloppez-le des caractères des prophètes et couvrez-le. Il est le bien-aimé du Seigneur des mondes, honneur aux genoux qui l’ont serré, honneur aux bras qui l’ont étreint, honneur aux bras qui l’ont pris et honneur à la maison qu’il a habitée. Les oiseaux ont dit : Nous nous chargerons de le nourrir. Les anges ont dit : Non, nous sommes prioritaires. Les fauves ont dit : Nous l’allaiterons. Allâh a dit ce qui signifie : « Je suis prioritaire sur Mon prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم. J’ai réservé que ne l’allaitera que Mon esclave Halîmah ».
Signes apparus à la naissance du Prophète MouHammad
De nombreux signes sont apparus à la naissance du Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, et parmi eux, il y a ce qui qu’a rapporté Al-Bayhaqiyy et Ibnou `Açâkir et d’autres qu’eux encore avec leurs chaînes de transmission jusqu’à Hâni’ Al-Makhzôumiyy, qu’il a dit : « Quand ce fut la nuit durant laquelle est né le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, le palais de Chosroês a tremblé et quatorze de ses balcons se sont effondrés, le feu de Perse s’est éteint alors qu’il n’avait cessé de brûler depuis mille ans et la lagune de Sâwah (ville de Perse) s’est asséchée… ».
Et dans l’effondrement des quatorze balcons, il y avait un signe qu’il ne restait que quatorze des rois de Perse, dont le dernier vécut à l’époque du califat de Outhmân, que Allâh l’agrée.
Quant au feu que les perses adoraient au lieu d’adorer Allâh, qu’ils approvisionnaient et attisaient nuit et jour, il s’est éteint.
Pour ce qui est de la lagune de sâwah, où les bateaux se déplaçaient jusqu’alors, elle s’est asséchée.
Parmi les signes qui sont apparus à sa naissance Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, les démons furent lapidés. Ils reçurent des projectiles de feu à partir du ciel et les nouvelles qu’apportent les anges du ciel leur devinrent inaccessibles, conformément à ce que certains savants ont cité. Toutefois, ce qui est plus connu et retenu, c’est qu la lapidation des démons par les flammes a eu lieu lors de l’avènement de sa mission Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Parmi les signes encore, il y a que les nouvelles du ciel furent voilées à ‘Iblîs, qui a alors crié et a poussé un cri terrible identique à celui qu’il avait poussé lorsqu’il avait été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est né et lorsque Al-FâtiHah a été descendue par révélation. Cela a été rapporté Par le HâfiDH Al-`Irâqiyy dans Al-Mawridou l-Haniyy d’après Baqiyy Ibnou Makhlad.
Et encore parmi ces signes, il y a ce que l’on a entendu provenant à l’intérieur des statues et les voix annonçant la bonne nouvelle de l’apparition de la vérité dans le temps du déclin.
Voici en résumé ce qui est arrivé lors de la naissance du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Tout cela indique le degré élevé du prophète MouHammad صلى الله عليه وسلم. Nous demandons à ce que Allâh nous fasse profiter de notre Prophète صلى الله عليه وسلم.
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La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:09

La construction de la Ka`bah, la maison honorée à la Mecque

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Audio / Video[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr][ltr]Récit / Histoire[/ltr]



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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:09

Péchés de la langue: la Médisance et la Calomnie en Islam

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Les Péchés[/ltr][ltr]Ordonner le Bien et Interdire le Mal[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Je commence en citant le nom de Allâh, Ar-RaHmân, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants et aux non croyants dans le bas monde mais uniquement aux croyants dans l’au-delà, Ar-RaHîm, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes, que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés à notre maître MouHammad ainsi que la préservation de sa communauté de ce que le Messager de Allâh craint pour elle.
Discours du Vendredi :  la Médisance
La louange est à Allâh, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous demandons Son pardon, nous demandons que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres, celui que Allah guide, c’est lui le bien-guidé, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.
J’invoque Allâh pour qu’Il élève davantage en degrés notre maître MouHammad, le meilleur des humains, la gloire de Rabî`ah et de MouDar, celui que les pierres ont salué et à l’ordre duquel les arbres ont obtempéré et pour lequel la lune s’est fendue en deux. Que Allâh préserve sa famille et ses compagnons bons et purs, ceux qui ont soutenus le bien-aimé du Seigneur des mondes.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, qu’Il est le Dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, qu’Il est Celui Qui existe de toute éternité, sans début et qu’Il est éternel exempt de fin, Qu’Il est exempt d’être localisé dans un endroit ou d’être sujet au temps. SoubHânahou Il est de toute éternité alors qu’aucun endroit n’est de toute éternité et Il est maintenant tel qu’Il est de toute éternité. Celui Qui a pour attribut toute perfection digne de Lui, Celui Qui est exempt de toute imperfection. Rien n’est tel que Lui et il est Celui Qui entend et Qui voit.
Je témoigne que notre maître MouHammad est Son esclave et Son Messager, qu’il a bien transmis le message, qu’il s’est acquitté de ce qui lui a été confié et qu’il a porté le conseil à la communauté. Que Allâh le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy Al-Qadîr, Lui Qui dit dans une ‘âyah explicite de Son Livre :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اجْتَنِبُوا كَثِيرًا مِنَ الظَّنِّ إِنَّ بَعْضَ الظَّنِّ إِثْمٌ وَلَا تَجَسَّسُوا وَلَا يَغْتَبْ بَعْضُكُمْ بَعْضًا أَيُحِبُّ أَحَدُكُمْ أَنْ يَأْكُلَ لَحْمَ أَخِيهِ مَيْتًا فَكَرِهْتُمُوهُ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ تَوَّابٌ رَحِيمٌ ﴾
(Yâ ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu jtaniboû kathîran mina dh-dhanni inna ba`Da dh-dhanni ithmoun wa lâ tajassaçôu wa lâ yaghtab ba`Doukoum ba`Dan ‘ayouHibbou ‘aHâdoukoum ‘an ya’koula laHma ‘akhîhi maytan fakarihtoumôuhou wa t-taqou l-Lâha ‘inna l-Lâha tawwâboun raHîm) [sôurat Al-Houjourât / 12]
ce qui signifie « Ô vous qui êtes croyants, gardez-vous de faire beaucoup de conjectures, il y a des conjectures qui sont des péchés. Ne vous espionnez pas et ne faites pas la médisance les uns des autres ; aimeriez-vous que l’un d’entre vous consomme la chair de son frère mort ? Vous ne l’aimez pas. Faites preuve de piété à l’égard de Allâh, certes Allâh est Celui Qui accepte le repentir, Qui est miséricordieux. »
Sachez que parmi les devoirs qui incombent à toute personne responsable, il y a celui de préserver sa langue de ce que Allâh a interdit de dire. Car la langue, comme l’a dit Al-Ghazâliyy, que Allâh lui fasse miséricorde, est un bienfait éminent, son volume est petit mais son crime est grand. C’est-à-dire que la langue est un organe de petite taille, pourtant beaucoup de péchés sont commis par la langue parce que la parole est l’acte que l’être humain accomplit le plus souvent. Il est donc indispensable de contrôler la langue ; en effet, il se peut que le fait de parler beaucoup, même dans des sujets ordinaires et licites, amène à ce qui est déconseillé, voire interdit.
Une habitude très laide s’est propagée dans nos sociétés ! Pire encore, une maladie destructrice qui détruit celui qu’elle affecte et qui sépare les familles, éloigne les amis, coupe les liens entre les proches parents suite à la haine et à l’animosité : il s’agit de la médisance. Mais qu’est-ce que la médisance ? Au sujet de la médisance, mes frères de foi, Mouslim a rapporté de Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, que le Messager de Allâh a dit :
(( أَتَدْرونَ ما الغيبة ))
(atadrôuna ma l-ghîbah)

ce qui signifie : « Savez-vous ce qu’est la médisance ? »
Ils ont dit : (Allâh wa raçoulôuhou ‘a^lam) ce qui signifie : « Allâh sait plus que tout autre et Son Messager sait. »
Il a dit :
(( ذِكرُكَ أَخاكَ بِما يكرَهُ ))
(dhikrouka akhâka bimâ yakrah) ce qui signifie : « Que tu mentionnes ton frère par quelque chose qu’il déteste. »
La question a alors été posée : « Vois-tu, si ce je que je dis à propos de mon frère est vrai ? », il a répondu Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam :
(( إِنْ كان فيه ما تَقولُ فقدِ اغتَبْتَهُ وإِن لم يكنْ فيه فقدْ بَهَتّهُ ))
(in kâna fîhi mâ taqôulou faqadi ghtabtah, wa in lam yakoun fîhi  faqad bahattah)
ce qui signifie : « Si ce que tu as dit est vrai à propos de ton frère, tu auras commis sa médisance et si ce n’est pas vrai, tu auras commis sa calomnie. »
La médisance que Allâh a interdite, c’est le fait de mentionner ton frère musulman en son absence par quelque chose qui est vrai à son sujet et qui est un défaut dont il n’aimerait pas qu’on parle, que ce soit quelque chose qui se rapporte à son corps ou à son ascendance, à ses vêtements, son logement ou son comportement. Comme si tu disais « Untel est petit » ou « il louche » ou « Untel a un sale caractère » ou « il n’est pas bien éduqué » ou bien « il dort beaucoup » ou « il mange beaucoup » ou « Untel, ses enfants sont mal éduqués » ou « c’est sa femme qui le commande »tout en sachant qu’il n’aimerait pas qu’on le dise.
Quant à la calomnie, c’est que tu mentionnes ton frère musulman par ce qui n’est pas vrai à son sujet et qu’il détesterait qu’on dise de lui. Le péché de la calomnie est plus grave que le péché de la médisance, parce qu’il comporte un mensonge.
Sachez que dans la parole de Allâh ta`âlâ :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اجْتَنِبُوا كَثِيرًا مِّنَ الظَّنِّ إِنَّ بَعْضَ الظَّنِّ إِثْمٌ وَلَا تَجَسَّسُوا وَلَا يَغْتَب بَّعْضُكُم بَعْضًا أَيُحِبُّ أَحَدُكُمْ أَن يَأْكُلَ لَحْمَ أَخِيهِ مَيْتًا فَكَرِهْتُمُوهُ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ تَوَّابٌ رَّحِيمٌ ﴾
(yâ ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu jtanibôu kathîran mina dh–dhanni inna ba`Da dh–dhanni ithmoun wa lâ tajassaçôu wa lâ yaghtab ba`Doukoum ba`Dan ayouhibbou ahâdoukoum an ya’koula laHma akhîhi maytan fakarihtoumôuh, wa t-taqou l-Lâha inna l-Lâha tawwâboun RaHîm)
ce qui signifie : « Ô vous qui êtes croyants, gardez-vous de faire beaucoup de conjectures, il y a des conjectures qui sont des péchés. Ne vous espionnez pas et ne faites pas la médisance les uns des autres ; aimeriez-vous que l’un d’entre vous consomme la chair de son frère mort ? Vous ne l’aimez pas. Faites preuve de piété à l’égard de Allah, certes Allah est Celui Qui accepte le repentir, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants », il y a dans cette parole une interdiction formelle de la médisance, une grave mise en garde contre elle.
En effet, Allâh tabâraka wa ta`âlâ a comparé la médisance, sur un croyant, au fait de consommer sa chair quand il est mort, et ceci suffit amplement comme exhortation pour éviter de tomber dans ce péché abject.
Abôu Dâwôud a rapporté de ‘Anas, que Allâh l’agrée, que le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( لمّا عُرِجَ بي –أي ليلة الإسراء والمعراج- مررتُ بقومٍ لهم أظفار من نحاس يخمشون وجوهَهم وصدورَهم فقُلتُ مَن هؤلاء يا جبريلُ قال هؤلاء الذين يأكلون لحمَ الناس –أي يغتابونهم- ويقعون في أعراضِهم ))
(lammâ `ourija bî –ay laylata l-isrâ’i wa l-mi`râj– marartou biqawmin lahoum adhfâroun min nouHâs yakhmichôuna woujôuhahoum wa Soudôurahoum faqoultou man hâ’oulâ’i yâ Jibrîlou qâla hâ’oulâ’i l-ladhîna ya’koulôuna laHma n-nâci –ay yaghtâbôunahoum– wa yaqa`ôuna fî a`râDihim)
ce qui signifie : « Lorsqu’on m’a élevé au ciel –c’est-à-dire la nuit du Voyage nocturne et de l’Ascension– je suis passé auprès de gens qui avaient des ongles de cuivre avec lesquels ils se griffaient le visage et la poitrine ; j’ai dit : Qui sont donc ceux-là, ô Jibrîl ? Il m’a dit : Ce sont ceux qui consomment la chair des gens –c’est-à-dire qui médisent sur eux– et qui portent atteinte à leur honneur. »
Il y a en cela une mise en garde contre la médisance, afin de se garder de ce que cela entraîne comme punition dans l’au-delà.
C’est une ignorance laide, mes frères de foi, lorsque certains disent, quand on leur dit de ne pas faire la médisance sur un musulman : « je suis capable de lui dire en face. » Ces gens-là n’ont pas compris le sens de la médisance que le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a indiqué par sa parole :
(( ذِكرُكَ أَخاكَ بِما يكرَهُ ))
(dhikrouka akhâka bimâ yakrah) ce qui signifie : « C’est que tu mentionnes ton frère par quelque chose qu’il détesterait qu’on dise de lui. »
Il y a également la parole de certains qui disent lorsque tu leur interdis de faire la médisance : « Mais moi je ne fais que dire la vérité sur lui. » Celui-là non plus n’a pas compris la parole du Messager de Allah Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam quand on lui avait dit : « Vois-tu, si ce je que je dis à propos de mon frère est vrai ? » et qu’il avait répondu :
(( إِنْ كان فيه ما تَقولُ فقدِ اغتَبْتَهُ وإِن لم يكنْ فيه فقدْ بَهَتّهُ ))
(in kâna fîhi mâ taqôulou faqadi ghtabtah wa in lam yakoun fîhi faqad bahattah)
ce qui signifie : « Si ce que tu as dit est vrai à son propos, tu auras commis la médisance sur lui. »
Sachez que tout comme il est interdit de dire la médisance, il est interdit de l’écouter également. Celui qui assiste à une assemblée où les personnes s’occupent à faire la médisance et à porter atteinte à l’honneur des gens, c’est un devoir de le réprouver. Et si on n’en est pas capable, alors c’est un devoir de quitter l’assemblée dans laquelle il y a de la médisance si on peut la quitter, en la reniant par son cœur pour se sauver soi-même du péché.
Et il y a dans le fait de défendre l’honneur d’un musulman une récompense qui n’est pas négligeable. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( من ردّ عن عِرضِ أخيه رَدَّ اللهُ عن وجهه النارَ يومَ القيامة ))
(man radda `an `irDi akhîhi radda l-Lâhou `an wajhihi n-nâra yawma l-qiyâmah) [rapporté par At-Tirmidhiyy]
ce qui signifie : « Celui qui défend l’honneur de son frère, Allâh repousse de lui le feu au Jour du jugement. »
Et que l’on sache que la médisance est parfois permise et même parfois obliga­toire. Elle est obligatoire par exemple pour mettre en garde conformément à la Loi contre un grand pécheur dans ses pratiques ou qui fait preuve de mauvaise innovation dans la croyance, même si son innovation n’arrive pas jusqu’à la mécréance. C’est un devoir de mettre en garde, ainsi, contre un commerçant qui trompe les gens dans ses transactions, tout comme cela a été rapporté de Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, lorsque le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam était passé devant un tas de blé, il avait introduit sa main dedans et avait trouvé que c’était humide à l’intérieur, il a alors dit :
(( ما هذا يا صاحبَ الطعام ))
(mâ hadhâ yâ Sâhiba t–ta`âm) ce qui signifie : « Qu’est-ce donc, ô propriétaire de cette nourriture ? »
Il lui avait répondu : « La pluie est tombée dessus, ô Messager de Allâh », il lui a alors dit :
(( أفلا جعلتَهُ فوقَ الطعامِ كي يراهُ الناسُ مَن غَشَّ فليس منّي ))
(afalâ ja`altahou fawqa t–ta`âmi kay yarâhou n-nâçou man ghach-cha falayça minnî) [rapporté par Mouslim]
ce qui signifie : « Pourquoi ne le mets-tu donc pas en évidence pour que les gens le voient, celui qui trompe n’est pas des miens [c’est-à-dire qu’il n’est pas un croyant parfait]. »
Il est un devoir également de mettre en garde le patron d’une entreprise contre son employé qui le trahit. Qu’on ne dise pas, comme le disent certains ignorants qui veulent se trouver un prétexte pour ne pas le faire : « Cela revient à lui couper les vivres. » Ces gens-là préfèrent prendre en compte l’intérêt de l’esclave plutôt que la Loi de Allâh.
Il est un devoir également de mettre en garde contre ceux qui prétendent donner des fatwa ou des cours ou de faire réciter les gens le Qour’ân, alors qu’ils ne sont pas habilités à le faire.
Ainsi, si tu avais connaissance qu’un brigand barre la route aux gens à tel endroit pour les dépouiller ou les tuer, que vas-tu faire en sachant qu’un musulman veut emprunter ce chemin, n’est-ce pas que c’est un devoir pour toi de le mettre en garde et de lui dire qu’il y a un brigand ? Ou alors tu vas te taire en sachant qu’en te taisant, cela lui causera du tort et que si tu lui donnais le conseil, il l’accepterait de ta part ? Bien sûr qu’il est un devoir pour toi de le mettre en garde, de l’avertir ! Car si tu ne le fais pas, tu es dans le péché et tu es désobéissant.
Il en est de même si tu as pris connaissance que quelqu’un prétend la science et se met en avant pour enseigner dans des assemblées d’enseignement au titre de la religion en disant des paroles contraires au Livre de Allâh ou à la Sounnah de Son prophète, surtout si les gens se sont attroupés autour de lui pour le magnifier ou pour prendre de lui tout ce qu’il dit, même si c’est contraire à la Loi de Allâh. Est-ce que tu vas te taire, alors que tu es capable de l’empêcher et de mettre en garde les gens contre lui ?! Tu ne pourras pas, il est un devoir pour toi de donner le conseil et de mettre en garde. La mise en garde contre ce qui fait entrer en enfer dans l’au-delà est prioritaire sur la mise en garde contre les brigands, dont la nuisance ne va pas dépasser ce bas monde.
Le Chaykh Abôu `Aliyy Daqqâq, que Allâh l’agrée, a dit : « Celui qui tait la vérité est un démon muet. » Il a dit vrai en cela.
Parmi les situations dans lesquelles il est permis de faire la médisance sur un musulman, il y a la demande d’avis dans la religion à un savant, par exemple si un cas s’est produit avec une personne et qu’elle veut en connaître le jugement dans la Loi, et qu’elle dit par exemple au Moufti : « Mon père a été injuste avec moi, il a fait telle et telle chose, qu’est-ce qu’il m’est permis de faire pour empêcher cette injustice » ou « Mon époux fait telle et telle chose, comment pourrais-je faire ? » et ce qui est de cet ordre.
Alors veille à éviter la médisance, cette habitude laide. Garde ta langue, préserve-toi de dévorer la chair de tes frères et de chercher leurs défauts. Occupe-toi plutôt de corriger tes propres défauts, car dès lors que tu commences à le faire, tu seras tellement occupé à corriger tes propres défauts que tu ne trouveras plus un seul moment pour t’occuper des défauts des autres. Rappelle-toi de la parole du Prophète :
(( أَكْثَرُ خَطايا ابْنِ ءادَمَ مِن لِسانِه ))
(aktharou khatâ yâ bni ‘Adam min liçânih) [rapporté par At–Tabarâniyy]
ce qui signifie : « La plupart des péchés du fils de ‘Adam proviennent de sa langue. »
Et sa parole Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam :
(( عليك بطولِ الصَّمْتِ إلّا مِن خيرٍ فإنّه مطردةٌ للشيطانِ عنك وعونٌ على أمر دينك ))
(`alayka biTôuli S–Samti il-lâ min khayr fa innahou maTradatoun lich-chayTâni `anka wa `awnoun `âlâ ‘amri dînik) [rapporté par Ibnou Hibbân]
ce qui signifie : « Attache-toi au long silence sauf pour dire du bien car cela repousse le chaytan de toi et t’aidera à t’accomplir dans ta religion. »
الحمد لله رب العالمين
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:10

Explication du Hadith: le Conseil fait parti de la Religion en Islam

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Ordonner le Bien et Interdire le Mal[/ltr][ltr]Qouraan et Hadith[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمنِ الرَّحِيم
Je commence par le nom de Allâh, Celui Qui accorde Sa miséricorde à toutes les créatures dans le bas monde mais aux seuls croyants dans l’au-delà, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes, que l’honneur et l’élévation en degrés soient accordés à notre maître MouHammad le Messager de Allâh, ainsi que la préservation de sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle.
Discours du vendredi: Explication du Hadith: le Conseil fait parti de la Religion en Islam
La louange est à Allâh. Nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous demandons qu’Il nous pardonne et nous faisons le repentir. Nous demandons que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Allah guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne pourra le guider.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, le seul à ne pas avoir d’associé. Il n’a pas de semblable ni de ressemblant, Il n’a pas de comment, ni de forme, ni d’image, ni d’organe. Il a créé les endroits, Il n’en n’a pas besoin, Il existe de toute éternité sans endroit. Il a créé le Trône en tant que manifestation de Sa toute-puissance et Il ne l’a pas pris comme endroit pour Lui-même. Mon Seigneur soubHânahou wa ta`âlâ est exempt de la position assise, de l’installation, de l’élévation, de la descente, du contact et de la séparation. Il a créé les corps impalpables comme la lumière et l’air et les corps palpables comme les humains, les pierres et les arbres, notre Seigneur n’est donc pas un corps, Il n’a pas pour attribut les caractéristiques des corps, comme les couleurs, les mouvements et les immobilités. La louange est donc à Allâh, Celui Qui a créé les cieux et la terre et Qui a créé les ténèbres et la lumière.
Et je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre éminent, notre guide, la cause de notre joie, MouHammad, est Son esclave et Son Messager, celui qu’Il a élu et qu’Il agrée le plus. Il a bien transmis le message et s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté le conseil à la communauté. Que Dieu le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué l’un de Ses prophètes.
Ô Allâh honore et élève davantage notre maître MouHammad ainsi que la famille de notre maître MouHammad, les compagnons de notre maître MouHammad, ceux qui sont bons et purs, et préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle.
Après cette introduction, esclaves de Dieu, je vous recommande ainsi qu’à moi-même, de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy Celui Qui domine Ses créatures par le degré, Al-Qadîr Celui Qui a la toute-puissance, Lui Qui dit dans Sa révélation explicite :
﴿ إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَاتَّقُوا اللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ ﴾
(innama l-mou’minôuna ikhwatoun fa’aSlihôu bayna akhawaykoum wa t-taqou l-Lâha la`allakoum tourHâmoun) [sôurat Al-Houjourât / ‘âyah 10]
ce qui signifie : « Certes, les croyants sont des frères en religion, alors réparez les différends qui pourraient se produire entre deux de vos frères et faites preuve de piété à l’égard de Allâh, puissiez-vous recevoir Sa miséricorde. »
D’après Abôu Rouqayyah Tamîm Ibnou ‘Aws Ad-Dâriyy, que Allâh l’agrée, le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( الدّينُ النّصِيحة ))
(ad-dînou n-naSîHah)

ce qui signifie : « Parmi les choses les plus importantes sur lesquelles repose la religion, il y a le conseil »
on lui a dit alors : « Pour qui le conseil ? »
il a répondu :
(( لله ولكتابه ولرسوله ولأَئِمَّةِ المسلمين وعامَّتِهِم ))
(lil-Lâhi wa likitâbihi wa liraçôulihi wa li’a’immati l-mouslimîna wa `ammatihim) [Rapporté par Mouslim]
ce qui signifie : « [Portez le conseil] concernant [la foi en] Allâh, [la foi en] Son Livre et [la foi en] Son Messager, [portez le conseil] aux gouverneurs des musulmans et au commun d’entre eux. »
D’après Jarîr Ibnou `Abdi l-Lâh, que Allâh l’agrée, il a dit : [Hadîth rapporté par Al-Boukhâriyy et Mouslim]
« J’ai fait un pacte d’allégeance avec le Messager de Allâh et je me suis engagé à accomplir la prière, à m’acquitter de la zakât et à donner le conseil à tout musulman. »
D’autre part, l’Imâm Ar-Rifâ`iyy, que Allâh l’agrée et lui donne satisfaction, a dit : « Combattez le chayTân par vous-mêmes, en vous donnant le conseil les uns aux autres, en adoptant un bon comportement les uns avec les autres, en ayant une bonne attitude les uns avec les autres, avec les belles paroles des uns pour les autres. »
Il n’y a pas de doute que la parole du maître des Messagers, le bien-aimé du Seigneur des mondes  est meilleure pour nous et comporte un profit bénéfique pour notre communauté, nos familles, nos bien-aimés et nos compagnons : (ad-dînou n-naSîHah) le conseil est fondamental dans la religion. Donc, quand bien même tu aurais eu connaissance d’une défaillance de la part d’un musulman, une défaillance dont tu aurais la preuve indubitable, alors donne-lui le conseil en secret. Que le chayTân ne te dupe pas et ne t’amène pas à commettre la médisance sur son compte. Si tu as su que ton frère musulman a été éprouvé par Allâh par un péché, par un dérapage, alors prend l’initiative de lui donner le conseil et non pas de le dévoiler.
Ce compagnon honorable, Jarîr Ibnou `Abdi l-Lâh, que Allâh l’agrée, avait fait un pacte d’allégeance avec le Messager de Allâh pour accomplir la prière, pour s’acquitter de la zakât et pour donner le conseil à tout musulman.
Chers honorables bien-aimés, chers frères dans la croyance, que chacun d’entre nous s’interroge : Où en suis-je par rapport à ce conseil que notre religion éminente, l’Islam incite à suivre ?
Voici donc notre Imâm AHmad Ar-Rifâ`iyy Al-Kabîr, que Allâh l’agrée, qui dit : « Combattez le chayTân par vous-mêmes. » Il nous a guidé, que Dieu l’agrée, vers la façon de combattre le chayTân par nous-mêmes. Il a dit : « En vous donnant le conseil les uns aux autres, en adoptant un bon comportement les uns avec les autres, en ayant une bonne attitude les uns avec les autres, avec les belles paroles des uns pour les autres. » Alors sois une aide pour ton frère contre son chayTân, et ne sois pas une aide pour le chayTân contre ton frère.
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( المؤمنُ مِرﺁةُ أخيهِ المؤمن))
(al-mou’minou mir’âtou akhîhi l-mou’min) [hadith rapporté par Abôu Dâwôud avec une bonne chaîne de transmission]
ce qui signifie : « Le croyant est tel un miroir pour son frère croyant. »
N’est-ce pas que l’un d’entre nous se regarde dans un miroir pour enlever ce qui ne lui plaît pas ? En regardant dans le miroir, s’il voit quelque chose sur son visage qui ne lui plaît pas, que fait-il ? Il l’enlève. Alors sois ainsi avec ton frère musulman. Quand tu vois de lui quelque chose que Dieu n’agrée pas, ne le laisse pas ainsi. Rappelle-toi la parole de Allâh ta`âlâ qui blâme ceux qui ont mécru parmi les fils de Isrâ’îl :
﴿ كَانُوا لَا يَتَنَاهَوْنَ عَنْ مُنْكَرٍ فَعَلُوهُ لَبِئْسَ مَا كَانُوا يَفْعَلُونَ ﴾
(kânôu lâ yatanâhawna `an mounkarin fa`alôuhou labi’sa mâ kânôu ya`malôun) [sôurat Al-Mâ’idah / ‘âyah 79]
ce qui signifie : « Ils ne s’interdisaient pas le mal qu’ils commettaient, quelle mauvaise conduite que la leur. »
De plus, chers bien-aimés, il est indispensable pour donner le conseil, d’apprendre la science de la religion. Il est indispensable d’appliquer la connaissance religieuse, car c’est grâce à la science de la religion que tu distingues ce qui est licite de ce qui est interdit, tu reconnais celui qui dépasse les limites et celui qui s’y attache. C’est grâce à la science de la religion que tu connais comment donner le conseil et quoi dire quand tu donnes le conseil. Par la science de la religion, tu sais comment parler, pourquoi tu parles et que dire. Et si tu te tais, pourquoi tu te tais. Alors pose-toi la question : où en es-tu par rapport aux assemblées de science de la religion ? Où en es-tu par rapport au fait d’ordonner le bien et d’interdire le mal ?
Notre Seigneur tabâraka wa ta`âlâ dit :
﴿ كُنْتُمْ خَيْرَ أُمَّةٍ أُخْرِجَتْ لِلنَّاسِ تَأْمُرُونَ بِالْمَعْرُوفِ وَتَنْهَوْنَ عَنِ الْمُنْكَرِ وَتُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ ﴾
(kountoum khayra oummatin oukhrijat lin-nâci ta’mourôuna bil-ma`rôufi wa tanhawna `ani l-mounkari wa tou’minôuna bil-Lâh) [sourat ‘âli `Imrân / ‘âyah 110]
ce qui signifie : « Vous êtes la meilleure des communautés qui ait émergé pour les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal tout en croyant en Dieu. »
Pose-toi la question, quel est ton état par rapport au fait de conseiller les jeunes qui se relâchent pour accomplir la prière ? Comment leur donner le conseil et combattre leur chayTân ? Sans doute avec la bonne manière, avec la bonne exhortation.
AHmad Ar-Rifâ`iyy a dit : « Combattez le chayTân en adoptant un bon comportement les uns avec les autres. »
Sachez, esclaves de Allâh, qu’il y a des pays qui ont embrassé l’Islam grâce aux comportements islamiques, par les caractères du Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam auxquels a incité la loi de l’Islam. En effet, il y avait des commerçants du Yémen qui partaient faire leur commerce jusqu’en Indonésie et en Malaisie. Les habitants de ces pays, voyant la véracité de ces commerçants musulmans, leur bon comportement, leur honnêteté, leur indulgence, leur générosité, leur bienfaisance et leurs bonnes manières, ont su que ces nobles caractères étaient des caractères que leur religion leur avait ordonnés et que leur Prophète leur avait enseignés. Les gens sont alors entrés, petit à petit, en Islam, jusqu’à ce que l’Islam se soit propagé dans ces pays.
Combattez le chayTân par les paroles que vous vous adressez mutuellement. Que la belle parole, dont le Messager de Allâh a qualifiée de Sadaqah [d’aumône] , sorte toujours de votre bouche. Ne te prive pas de prodiguer ton bon conseil à tes frères. Puisse Allâh faire que ce soit une cause pour que des cœurs de gens insouciants se corrigent. Combien de gens ont quitté leur insouciance pour devenir vertueux grâce à des paroles qu’ils avaient entendues.
Que Allâh fasse que je sois, ainsi que vous-mêmes, de ceux qui, lorsqu’ils écoutent des paroles, suivent le meilleur de ce qu’ils entendent.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:10

Hadith: Quel bienfait que l’argent licite aux mains d’un homme vertueux !

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Je commence en citant le nom de Allâh, Ar-RaHmân, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants et aux non croyants dans le bas monde mais uniquement aux croyants dans l’au-delà, Ar-RaHîm, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes, que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés à notre maître MouHammad ainsi que la préservation de sa communauté de ce que le Messager de Allâh craint pour elle.
Discours du vendredi : Le mérite de l’argent licite aux mains d’un homme vertueux !
La louange est à Allâh Qui a complété pour nous la religion, Qui a parfait pour nous Ses grâces et Qui a fait de notre communauté la meilleure des communautés, Lui Qui nous a envoyé un Messager issu d’entre nous, qui nous a récité Ses versets, qui nous a purifié, qui nous a appris le Livre et la sagesse. Je loue Allâh pour les bienfaits innombrables dont Il nous fait grâce. Et je témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh, qu’Il est le Dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, un témoignage qui est, pour celui qui s’y attache, la meilleure des protections. Et je témoigne que notre Maître MouHammad est Son esclave et Son messager, qu’Il l’a envoyé pour les mondes en tant que miséricorde et Il lui a ordonné d’énoncer ce qu’Il a fait descendre à nous, il a ainsi clarifié pour nous les sujets importants, il s’est acquitté de la tâche qui lui a été confiée et il a porté le conseil à la communauté. Que Allâh élève davantage en degré notre Maître MouHammad et ainsi que ses proches musulmans et ses compagnons, eux qui furent les gens du mérite et de l’ardeur.
Esclaves de Allâh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy, Al-`ADHîm, Lui Qui dit dans Son Livre honoré :
﴿ زُيِّنَ لِلنَّاسِ حُبُّ الشَّهَوَاتِ مِنَ النِّسَاءِ والبَنِينَ والقَنَاطِيرِ الْمُقَنطَرَةِ مِنَ الذَّهَبِ وَالفِضَّةِ وَالخَيْلِ الْمُسَوَّمَةِ وَالأَنْعَامِ وَالْحَرْثِ ذَلِكَ مَتَاعُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَاللهُ عِندَهُ حُسْنُ الْمَآبِ ﴾
(zouyyina lin-nâci Houbbou ch-chahawâti mina n-niçâ’i wa l-banîna wa l-qanâTîri l-mouqanTarati mina dh-dhahabi wa l-fiDDati wa l-khayli l-mouçawwamati wa l-an`âmi wa l-Harth ; dhâlika matâ`ou l-Hayâti d-dounyâ ; wa l-Lâhou `indahou Housnou l-mâb) [sôurat ‘Ali-`Imrân / 14]
ce qui signifie : « L’amour des choses qui leur sont désirables a été enjolivé pour les gens : les femmes, les enfants, les grandes quantités d’or et d’argent, les chevaux marqués, le bétail et les champs. Ce ne sont là que des biens du bas-monde. Mais ce que Allâh a réservé vaut bien mieux que tout cela. »
Faites preuve de piété esclaves de Allâh, ne vous laissez pas entraîner par le bas monde, ses plaisirs et ses biens, au point de vous écarter de l’adoration à Allâh. Allâh tabâraka wa ta`âlâ a réservé beaucoup mieux que cela. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, dans ce qui est rapporté dans le SaHiH de Mouslim, a dit :
(( إِنَّ هَذا المالَ حُلْوَةٌ خَضِرَةٌ مَنْ أَخَذَهُ بِحَقِّهِ ووَضَعَهُ في حَقِّهِ فَنِعْمَ الْمَعُونَةُ هُوَ ومَنْ أَخَذَهُ بِغَيْرِ حَقِّهِ كانَ كَالَّذِي يَأْكُلُ ولا يَشْبَعُ ))
(inna hâdha l-mâla Houlwatoun khaDirah man akhadhahou biHaqqihi wa waDa`ahou fî Haqqihi fani`ma l-ma`ounatou houwa wa man akhadhahou bighayri Haqqihi kâna kâlladhî ya’koulou wa lâ yachba`)
ce qui signifie : « Certes, ces biens matériels sont comme des fruits frais et doux : celui qui les obtient justement et les utilise justement, combien ils lui seront utiles ! Mais celui qui les obtient injustement, il est semblable à celui qui mange sans jamais se rassasier. »
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a comparé l’argent, du point de vue du désir de l’obtenir et du point de vue du penchant et de l’attachement de l’âme à le posséder, aux fruits qui sont frais, bons et sucrés, que l’âme désire et pour lesquels elle penche. Celui qui obtient son argent d’une manière licite et qui l’utilise de façon licite – en s’en servant pour combler ses besoins et ceux de sa famille et en le dépensant dans les voies de la bienfaisance et du bien dans l’intention de se préserver ou bien en l’utilisant pour son épouse avec une bonne intention, ou pour ses enfants, ses parents ou ses proches parents – il s’agit alors d’un immense bienfait de la part de Allâh envers Son esclave croyant.
Si un croyant obtient son argent d’une manière que Allâh a rendue licite et qu’il l’utilise dans ce que Allâh agrée, ce sera une aide pour son au-delà car il sera une cause pour gagner des récompenses dans l’au-delà. Ce sera donc une bonne aide pour obtenir ce qui lui sera utile au Jour du jugement tout comme il aura été une aide pour obtenir ce qui lui aura été utile dans la vie d’ici-bas. Quant à celui qui l’a obtenu injustement et l’a donc acquis de façon illicite, il sera privé de cette bénédiction et sera semblable à celui qui mange et qui n’est jamais rassasié ; même s’il possède beaucoup d’argent, il sera chargé de ses péchés au Jour du jugement.
L’argent n’est pas blâmé dans tous les cas. En effet, le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( نِعْمَ الْمالُ الصّالِحُ لِلرَّجُلِ الصّالِحِ ))
(ni`ma l-mâlou S–SâliH lir-rajouli S–SâliH) ce qui signifie : « Quel bienfait que l’argent licite aux mains d’un homme vertueux ! »
L’homme vertueux qui obtient son argent d’une manière licite et qui le dépense dans les voies de bien, quel bienfait cet argent sera pour lui !
Nous avons en la personne du Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam et en ses compagnons, que Allâh les agrée, un excellent exemple dans la manière d’utiliser l’argent dans les voies du bien et de la bienfaisance. Ibnou `Abbâs, que Allâh les agrée lui et son père, a dit : « Le Messager de Allâh était le plus généreux des gens et il était encore plus généreux durant le mois de RamaDân lorsqu’il rencontrait Jibrîl `alayhi s-salâm. Ainsi, le Messager de Allâh à ce moment-là devenait plus généreux pour diffuser le bien que le vent dans sa rapidité et l’étendue de sa diffusion. »
Abou Bakr, que Allâh l’agrée était un exemple pour dépenser et donner dans l’obéissance à Allâh ta`âlâ. Il a ainsi dépensé toute sa richesse dans la voie que Allâh `azza wa jall agrée tout cela par recherche de l’au-delà et pour soutenir la religion agréée par Allâh, pour aider le Messager de Allâh et pour soutenir les musulmans qui étaient démunis. Au point que le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( ما نَفَعَنِي مالٌ قَطُّ ما نَفَعَنِي مالُ أَبِي بَكْرٍ ))
(mâ nafa`anî mâloun qattou mâ nafa`anî mâlou ‘Abî Bakr) ce qui signifie : « Aucun bien ne m’a jamais apporté ce que le bien de Abou Bakr m’a apporté ! »
C’est alors que Abou Bakr que Allâh l’agrée se mit à pleurer et a dit : « Ne suis-je pas, moi-même et mes biens, uniquement pour toi, ô Messager de Dieu ? »
`Oumar, que Allâh l’agrée a dit : « Le Messager de Allâh nous a ordonné de faire des aumônes et il se trouvait que j’avais alors quelques biens. Je me suis dit : c’est aujourd’hui l’occasion de faire mieux que Abôu Bakr, si je dois faire mieux que lui un jour. J’ai alors amené la moitié de ce que je possédais. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam m’a dit :
(( مَا أَبْقَيْتَ لأَهْلِكَ ))
(mâ abqayta li’ahlik) ce qui signifie : « Qu’as-tu laissé pour ta famille ? »
Je lui ai dit : « Pareil à ce que je viens de donner. » C’est alors que Abôu Bakr vint avec tout ce qu’il possédait. Et le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam lui a dit :
((  مَا أَبْقَيْتَ لأَهْلِكَ ))
(mâ abqayta li’ahlik) ce qui signifie : « Qu’as-tu laissé pour ta famille ? »
et il a répondu : « Je leur ai laissé [l’agrément] Allâh et Son Messager. » `Oumar a dit : « Je me suis dit alors que je n’essaierai plus jamais de faire mieux que Abôu Bakr. »
Alors mon frère musulman, pose-toi des questions avant de prendre l’argent et avant de le dépenser. D’où l’as-tu obtenu et comment vas-tu l’utiliser ?
Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( لا تَزُولُ قَدَمَا عَبْدٍ يَوْمَ القِيامَةِ حَتَّى يُسْأَلَ عَنْ أَرْبَعٍ عَنْ عُمُرِهِ فِيمَ أَفْناهُ وعَنْ عِلْمِهِ ماذا عَمِلَ بِهِ وعَنْ مالِهِ مِنْ أَيْنَ اكْتَسَبَهُ وفِيمَ أَنْفَقَهُ وعَنْ جَسَدِهِ فِيمَ أَبْلاهُ ))
(lâ tazôulou qadamâ `abdin yawma l-qiyâmati Hattâ yous’ala `an arba`in `an `oumourihi fîma afnâh wa`an `ilmihi mâdhâ `amila bih wa`an mâlihi min ayna ktaçabahou wa fîma anfaqah wa`an jaçadihi fîma ablâh) ce qui signifie : « L’esclave au Jour du jugement ne quittera pas la station lors de laquelle il rendra des comptes avant d’être interrogé sur quatre choses : il sera interrogé sur sa vie, dans quoi l’a-t-il passée ? Sur sa connaissance dans la religion, qu’en a-t-il fait ? Sur ses biens, d’où les a-t-il acquis et dans quoi les a-t-il dépensés ? Et sur son corps, dans quoi l’a-t-il usé ? »
Pose-toi des questions, avant d’avoir à répondre et demande des comptes à ton âme avant d’avoir à en rendre. Que Allâh t’accorde ainsi qu’à moi-même, le degré de ceux qui s’empressent de dépenser leurs biens licites dans les voies du bien et de l’obéissance, de ceux qui prennent des provisions pour leur au-delà par des bonnes œuvres nuit et jour, afin que ce soit un butin et une provision pour nous le Jour où rien ne sera plus profitable, ni les biens matériels ni les enfants, sinon le fait d’avoir agi à l’égard de Allâh avec un cœur sain.
Que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
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Message  Arlitto Ven 10 Juin 2016, 01:10

Remercier Dieu pour Ses Bienfaits

Écrit par [ltr]Sunnite[/ltr]
dans:[ltr]Discours du Vendredi[/ltr][ltr]Ordonner le Bien et Interdire le Mal[/ltr][ltr]Rappels islamiques[/ltr]



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بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
Je commence en citant le nom de Allâh, Ar-RaHmân, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants et aux non croyants dans le bas monde mais uniquement aux croyants dans l’au-delà, Ar-RaHîm, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants
La louange est à Allâh le Seigneur des mondes, que davantage d’honneur et d’élévation en degrés soient accordés à notre maître MouHammad ainsi que la préservation de sa communauté de ce que le Messager de Allâh craint pour elle.
Le Discours de Vendredi : Les bienfaits apparents et non-apparents de Dieu
La louange est à Allâh, le Seigneur des mondes, Il nous a fait grâce de cette religion, Il nous a inspiré la foi en Lui et la certitude, Il nous a fait grâce de la bonne santé, de l’argent et des enfants, nous Le remercions ta`âlâ pour ces bienfaits et nous utilisons Ses bienfaits pour Le remercier. Nous demandons que Allâh nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres, celui que Allâh guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu , qu’Il est le seul Dieu et qu’Il n’a pas d’associé, Lui Qui n’a pas de début à Son existence et Qui n’a pas de fin à Son existence, Lui Qui est Adh–Dhâhir, rien n’est donc au-dessus de Lui, et Qui est Al-BâTin, rien n’est donc en-dessous de Lui, Lui Qui existe de toute éternité avant le temps et l’endroit, Qui a créé l’endroit et a fait s’écouler le temps, Qui ne change donc pas de ce qu’Il est de toute éternité, Il existe ainsi sans endroit et le temps ne s’écoule pas sur Lui.
Je témoigne que notre maître et notre éminence, notre guide et notre modèle, la cause de notre joie, MouHammad, est l’esclave de Dieu et Son Messager, celui qu’Il a élu et qu’Il agrée le plus, celui qui veillait les nuits pour remercier son Seigneur pour les bienfaits qu’Il lui a accordés, alors que Dieu lui pardonne tout [petit] péché passé ou à venir qu’il aurait pu faire. Il est celui qui dit :
(( أفلا أكونُ عَبدًا شَكورًا ))
(afalâ akôunou `abdan chakôurâ) ce qui signifie : « Ne serais-je donc pas un esclave qui remercie ? »
Que Allâh honore donc et élève davantage en degré notre maître MouHammad, le Prophète qui ne lisait pas et n’écrivait pas, ainsi que tous ses frères prophètes et envoyés et qu’Il les apaise quant au sort de leurs communautés.
Après cette introduction, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allâh, Al-`Aliyy Al-Qadîr, de persévérer sur la religion éminente qu’Il agrée et d’œuvrer conformément au Qour’ân honoré et à la Sounnah du Prophète, que lui soient destinées les meilleures invocations d’élévation en degré et les plus complètes demandes de préservation de sa communauté.
Allâh ta`âlâ dit dans le Qour’ân honoré :
﴿ وَإِنْ تَعُدُّوا نِعْمَةَ اللهِ لَا تُحْصُوهَا إِنَّ اللهَ لَغَفُورٌ رَحِيمٌ ﴾
 (wa in ta`ouddôu ni`mata l-Lâhi lâ touHSôuhâ inna l-Lâha laghafôuroun RaHîm) [sôurat An-NaHl/18]
ce qui signifie « Si vous énumériez les bienfaits de Allâh, vous ne pourriez pas les compter, certes Allâh est Celui Qui accorde beaucoup de pardon, Celui Qui est très miséricordieux envers les croyants. »
Il convient que nous remerciions Allâh pour les bienfaits dont Il nous a fait grâce et dont nul autre que Lui ne sait le nombre.
Ces bienfaits, esclaves de Dieu sont de deux sortes : les bienfaits apparents et les bienfaits cachés, tout comme Allâh dit :
﴿ وَأَسْبَغَ عَلَيْكُمْ نِعَمَهُ ظَاهِرَةً وَبَاطِنَةً ﴾
 (wa asbagha `alaykoum ni`amahou DHâhiratan wa bâTinatan) [sôurat Louqmân/20]
ce qui signifie « Il vous a accordé énormément de bienfaits, certains apparents, certains cachés. »
Il est rapporté d’un des savants dans le tafsîr qu’il a fait de ce verset, que les bienfaits apparents sont ce que l’on voit de ses yeux chez les gens, comme la richesse, le pouvoir, la beauté, l’accomplissement des actes de bien. Et les bienfaits cachés sont les bienfaits que l’on trouve en soi-même, comme la connaissance de Dieu, la bonne certitude, mais aussi toutes les épreuves que Allâh ta`âlâ repousse de Ses esclaves.
Parmi les bienfaits de la première catégorie, ceux qui sont apparents, il y a la bonne santé, la descendance, l’argent, l’honneur, mais aussi les fleuves, la pluie, les récoltes, le bétail, l’eau fraîche et bien d’autres choses. Il est un devoir, pour celui qui est responsable, de remercier Allâh pour ces bienfaits. Le remerciement de Allâh, a lieu en s’abstenant d’utiliser les bienfaits de Allâh dans la désobéissance à Allâh et en s’abstenant de mécroire en Lui et en Ses Messagers. Quelqu’un qui s’acquitte du remerciement de cette manière-là, c’est un esclave qui remercie son Seigneur.
Quant à celui qui remercie Allâh par sa langue mille fois, mais qui utilise les bienfaits de Allâh dans la désobéissance à Allâh, il n’aura pas remercié son Seigneur tout comme il se doit.
Sachez qu’au Jour du jugement, nous serons interrogés. Il est rapporté dans le Hadîth de Abôu Barzah Al-Aslamiyy que le Messager de Allâh a dit :
(( لا تَزُولُ قَدَمَا عَبْدٍ يَوْمَ القِيامَةِ حَتَّى يُسْأَلَ عَنْ عُمُرِهِ فِيمَ أَفْناهُ وعَنْ عِلْمِهِ فِيمَ فَعَلَ وعَنْ مالِهِ مِنْ أَيْنَ اكْتَسَبَهُ وفِيمَ أَنْفَقَهُ وعَنْ جِسْمِهِ فِيمَ أَبْلاهُ ))
 (lâ tazôulou qadamâ `abdin yawma l-qiyâmati Hattâ yous’ala `an `oumourihi fîma afnâh wa `an `ilmihi fîma fa`al wa `an mâlihi min ayna ktasabahou wa fîma anfaqah wa `an jismihi fîma ablâh) [rapporté par At-Tirmidhiyy dans ses Sounan, qui l’a jugé SaHiH]
ce qui signifie : « L’esclave ne quittera pas sa position au Jour du jugement avant d’avoir été interrogé à propos de sa vie, à quoi il l’a passée ; à propos de sa science, ce qu’il en a fait ;à propos de son argent, d’où il l’a acquis et dans quoi il l’a dépensé ; à propos de son corps, en quoi il l’a utilisé. »
D’après Abôu Hourayrah, que Allâh l’agrée, le Messager de Allâh a dit :
(( أوّلُ ما يُحاسَبُ به العبدُ يَومَ القِيامةِ أن يُقالَ لهُ ألمْ أُصِحَّ لكَ جِسْمَكَ وأرْوِكَ مِنَ الماءِ البارِد ))
(awwalou mâ youHâsabou bihi l-`abdou yawma l-qiyâmati an youqâla lahou alam ouSiHHa laka jismak, wa arwika mina l-mâ’i l-bârid) [rapporté par Al-Hâkim dans Al-Moustadrak, qui l’a jugé SaHiH]
ce qui signifie : « La première des choses à propos de laquelle l’esclave sera interrogé au Jour du jugement c’est qu’il lui sera dit : n’est-ce pas que Je t’ai donné un corps en bonne santé ? N’est-ce pas que Je t’ai donné de l’eau fraîche à boire ? »
Alors demande des comptes à ta personne, mon frère en Islam, et réfléchis bien si tu t’es acquitté du remerciement pour ces bienfaits comme il se doit.
Parmi les bienfaits cachés,  il y a le bienfait éminent, auquel nul autre bienfait n’équivaut, à savoir la foi en Dieu et ce qui s’en suit comme soumission à Dieu, comme amour des vertueux, comme bonne certitude, comme amour de la science et ce qui est de cet ordre.
La foi en Allâh et en Son Messager, c’est le capital du musulman, c’est le plus éminent, le meilleur et le plus haut des bienfaits qui soient accordés à l’être humain.
Celui à qui le bas monde a été accordé mais à qui la foi ne l’a pas été, c’est comme si rien ne lui avait été accordé. Et celui à qui la foi a été accordée sans que rien de ce bas monde ne lui soit accordé, c’est comme s’il n’avait été privé de rien.
Ainsi, d’après `Abdou l-Lâh Ibnou Mas`oud, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
(( إنّ اللهَ يُعطي الدنيا مَن يُحبُّ ومَن لا يُحبُّ ولا يعطي الدينَ إلَّا لِمَن أَحَبَّ ))
(inna l-Lâha `azza wa jalla you`Tî d-dounyâ man youHibbou wa man lâ youHibbou wa lâ you`Tî d-dîn illâ liman aHabb) [rapporté par l’Imâm AHmad dans son Mousnad]
ce qui signifie : « Certes Allâh `azza wa jall accorde le bas monde à qui Il agrée et à qui Il n’agrée pas et Il n’accorde la religion qu’à celui qu’Il agrée. »
Et parmi les bienfaits qui sont une manifestation du bienfait de la foi et qui apparaissent à travers les organes de la personne, il y a l’accomplissement des devoirs et l’abandon des péchés et le rajout des actes surérogatoires.
Le bienfait de la foi est caché mais ses conséquences transparaissent sur les organes et les membres.
La foi est une condition pour l’acceptation des bonnes œuvres. Ainsi d’après `A’ichah, que Allâh l’agrée, elle a dit : « J’ai dit : Ô Messager de Allâh, Ibnou Joud`ân vivait dans la jahiliyyah, il entretenait les relations avec ses proches parents et donnait à manger aux pauvres, est-ce que cela lui sera profitable ? » il a dit :
(( لا يَنفَعُهُ إنّهُ لم يقُلْ يومًا رَبِّ اغفِرْ لي خطيئَتي يومَ الدين ))
(lâ yanfa`ouhou innahou lam yaqoul yawman Rabbi ghfir lî khaTî’atî yawma d-dîn) [rapporté par Mouslim dans son SaHiH]
ce qui signifie : « Cela ne lui sera pas profitable car il n’a jamais dit un jour : Seigneur pardonne-moi mon péché au Jour du jugement » c’est-à-dire qu’il n’est pas mort sur la foi, il n’avait pas connu Allâh ta`âlâ et n’avait pas cru à la résurrection après la mort.
Celui qui meurt sans être musulman viendra au Jour du jugement sans avoir aucune bonne action, car il n’a pas connu Allâh et n’a pas cru en Lui.
Quant au musulman qui n’a pas remercié Allâh pour Ses bienfaits et qui est mort en faisant partie des grands pécheurs, Il est sous la volonté de Allâh : s’Il veut, Il le châtie et s’Il veut, Il lui pardonne.
Quant à celui à qui Allâh a accordé la force d’obéissance et qui a remercié Allâh pour Ses bienfaits, apparents et cachés, en se soumettant à l’ordre de Allâh de sorte à accomplir les devoirs, se garder des péchés et utiliser les bienfaits de Allâh dans l’obéissance à son Seigneur, sa rétribution sera dans l’au-delà la félicité éternelle qui ne prendra jamais fin et ne s’interrompra jamais.
Allâh ta`âlâ dit :
﴿ إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ أُولَئِكَ هُمْ خَيْرُ الْبَرِيَّةِ (7) جَزَاؤُهُمْ عِنْدَ رَبِّهِمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا أَبَدًا رَضِيَ اللهُ عَنْهُمْ وَرَضُوا عَنْهُ ذَلِكَ لِمَنْ خَشِيَ رَبَّهُ (8) ﴾
(inna l-ladhîna âmanôu wa `amilôu S–SâliHâti ôulâ’ika houm khayrou l-bariyyah jazâ’ouhoum `inda Rabbihim jannâtou `adnin tajrî min taHtihâ l-‘anhâr khâlidîna fîhâ abadâ raDiya l-Lâhou `anhoum wa raDôu `anh dhâlika liman khachiya Rabbah) [sôurat Al-Bayyinah/7-8]
ce qui signifie : « Certes ceux qui ont été croyants et qui ont accompli les bonnes œuvres, ceux-là sont les meilleures des créatures, leur rétribution de la part de leur Seigneur ce sont des jardins d’Éden, dans lesquels coulent des fleuves, ils y resteront éternellement, Allâh les a agréés et ils se sont satisfaits de Dieu, ceci est réservé à ceux qui craignent leur Seigneur. »
Ces gens-là seront les plus heureuses des créatures, car Allâh ta`âlâ les a agréés tout comme ils se sont satisfaits de Lui.
Et l’agrément de Allâh est l’un de Ses attributs, ce n’est pas comme l’agrément d’une des créatures. L’agrément de Allâh signifie la volonté de faire grâce et d’accorder des bienfaits.
Quant à la satisfaction des esclaves de leur Seigneur, c’est en raison de leur croyance en Lui, ils se sont soumis à Sa prédestination, ils ont abandonné toute objection contre Lui dans quoi que ce soit qui puisse leur arriver, ils ont au contraire patienté, en accomplissant les devoirs, en abandonnant les péchés, ils se sont abstenus d’utiliser les bienfaits de Allâh dans Sa désobéissance, ils ont patienté face aux épreuves qu’ils ont subies, leur rétribution est que Allâh les a agréés, bonheur à eux, bonheur à eux !
Nous demandons à Allâh qu’Il nous accorde une fin heureuse, qu’Il nous accorde de gagner le Paradis, d’être préservé de l’enfer et de venir à Son jugement alors qu’Il nous agrée.
Ayant tenu mes propos, je demande que Allâh me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
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