Israël : la police a interrogé Benjamin Netanyahou, soupçonné de corruption
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Israël : la police a interrogé Benjamin Netanyahou, soupçonné de corruption
Israël : la police a interrogé Benjamin Netanyahou, soupçonné de corruption
3 janv. 2017
Benjamin Netanyahou
La police israélienne a interrogé pendant trois heures à sa résidence de Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, soupçonné d'avoir reçu des «cadeaux illégaux», a indiqué une porte-parole de la police dans un communiqué.
Benjamin Netanyahu est «soupçonné d'avoir reçu des cadeaux d'hommes d'affaires», indique le texte, confirmant des informations qui n'avaient jusqu'à présent été diffusées que par les médias. «Aucun autre détail ne peut être donné à ce stade», précise le texte.
https://francais.rt.com/international/31672-benjamin-netanyahou-interroge-par-police-affaire-corruption-presumee
Lire aussi
Benjamin Netanyahou devrait être interrogé par la police dans une affaire de corruption présumée
Le ministère de la Justice a par ailleurs confirmé dans un communiqué que Benjamin Netanyahu avait été interrogé par l'unité de la police «Lahav 443», en charge de la lutte contre la corruption.
Selon les médias, des entrepreneurs israéliens et étrangers auraient offert à Benjamin Netanyahu des cadeaux d'une valeur estimée à plusieurs dizaines de milliers de dollars ce qui pourrait, si ces faits étaient confirmés, lui valoir une inculpation pour «abus de confiance». L'intéressé a lui fortement démenti ces accusations.
Les médias font également état d'un deuxième dossier qui pourrait porter sur des accusations plus graves de corruption, mais sans donner le moindre détail.
Interrogés par l'AFP, le porte-parole du bureau du Premier ministre a refusé de confirmer ou de démentir ces informations.
Les gardes autour de la résidence officielle de Benjamin Netanyahu avaient déployé lundi 2 janvier une toile de tissu noir afin de masquer le bâtiment pour permettre apparemment une arrivée discrète des enquêteurs, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dans des messages sur sa page Facebook, Benjamin Netanyahu s'est défendu le 2 janvier de toute malversation, accusant ses opposants politiques ainsi que certains médias de vouloir «le faire tomber non pas lors d'élections, comme le prévoit la démocratie» mais en montant une campagne contre lui.
Il a réaffirmé, en ouverture de la réunion du Likoud à la Knesset, dont une retransmission vidéo a été postée sur sa page Facebook: «Il n'y aura rien car il n'y a rien», une formule qu'il a déjà utilisée à plusieurs reprises dans le passé pour répondre à ses détracteurs.
Vidéo :
https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FNetanyahu%2Fvideos%2F10154258552087076%2F&show_text=0&width=560
«Nous entendons les informations [qui circulent] dans les médias. Nous voyons [...] l'atmosphère et l'esprit festif dans les studios de télévision et les couloirs de l’opposition», a-t-il ajouté.
«Je veux leur dire d'attendre pour les festivités. Ne vous précipitez pas», a-t-il poursuivi ironiquement.
Selon les derniers sondages, le Premier ministre, au pouvoir depuis 2009, reste l'homme politique que les Israéliens jugent le plus apte à diriger le pays. Celui que les Israéliens surnomment «Bibi» n'a pour le moment aucun concurrent sérieux.
Twitter
3 janv. 2017
Benjamin Netanyahou
La police israélienne a interrogé pendant trois heures à sa résidence de Jérusalem le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, soupçonné d'avoir reçu des «cadeaux illégaux», a indiqué une porte-parole de la police dans un communiqué.
Benjamin Netanyahu est «soupçonné d'avoir reçu des cadeaux d'hommes d'affaires», indique le texte, confirmant des informations qui n'avaient jusqu'à présent été diffusées que par les médias. «Aucun autre détail ne peut être donné à ce stade», précise le texte.
https://francais.rt.com/international/31672-benjamin-netanyahou-interroge-par-police-affaire-corruption-presumee
Lire aussi
Benjamin Netanyahou devrait être interrogé par la police dans une affaire de corruption présumée
Le ministère de la Justice a par ailleurs confirmé dans un communiqué que Benjamin Netanyahu avait été interrogé par l'unité de la police «Lahav 443», en charge de la lutte contre la corruption.
Selon les médias, des entrepreneurs israéliens et étrangers auraient offert à Benjamin Netanyahu des cadeaux d'une valeur estimée à plusieurs dizaines de milliers de dollars ce qui pourrait, si ces faits étaient confirmés, lui valoir une inculpation pour «abus de confiance». L'intéressé a lui fortement démenti ces accusations.
Les médias font également état d'un deuxième dossier qui pourrait porter sur des accusations plus graves de corruption, mais sans donner le moindre détail.
Interrogés par l'AFP, le porte-parole du bureau du Premier ministre a refusé de confirmer ou de démentir ces informations.
Les gardes autour de la résidence officielle de Benjamin Netanyahu avaient déployé lundi 2 janvier une toile de tissu noir afin de masquer le bâtiment pour permettre apparemment une arrivée discrète des enquêteurs, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dans des messages sur sa page Facebook, Benjamin Netanyahu s'est défendu le 2 janvier de toute malversation, accusant ses opposants politiques ainsi que certains médias de vouloir «le faire tomber non pas lors d'élections, comme le prévoit la démocratie» mais en montant une campagne contre lui.
Il a réaffirmé, en ouverture de la réunion du Likoud à la Knesset, dont une retransmission vidéo a été postée sur sa page Facebook: «Il n'y aura rien car il n'y a rien», une formule qu'il a déjà utilisée à plusieurs reprises dans le passé pour répondre à ses détracteurs.
Vidéo :
https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FNetanyahu%2Fvideos%2F10154258552087076%2F&show_text=0&width=560
«Nous entendons les informations [qui circulent] dans les médias. Nous voyons [...] l'atmosphère et l'esprit festif dans les studios de télévision et les couloirs de l’opposition», a-t-il ajouté.
«Je veux leur dire d'attendre pour les festivités. Ne vous précipitez pas», a-t-il poursuivi ironiquement.
Selon les derniers sondages, le Premier ministre, au pouvoir depuis 2009, reste l'homme politique que les Israéliens jugent le plus apte à diriger le pays. Celui que les Israéliens surnomment «Bibi» n'a pour le moment aucun concurrent sérieux.
La législation israélienne prévoit que tout membre d'un gouvernement contre lequel un acte d'accusation pour corruption est présenté doit démissionner.https://twitter.com/RTenfrancais
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#Israel : une enquête judiciaire pourrait être ouverte contre #Netanyahou pour #corruption et #fraude https://francais.rt.com/international/31439-israel-enquete-judiciaire-pourrait-etre-ouverte-contre-benjamin-netanyahou-corruption-fraude …
16:57 - 28 Déc 2016
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Israël : la police a interrogé Benjamin Netanyahou, soupçonné de corruption
Les aventures de «Bibi» Nétanyahou avec la justice par Etgar Keret
Par Etgar Keret, Ecrivain — 7 février 2017 à 17:46 (mis à jour à 18:01)
Pancartes lors d’une manifestation appelant à la démission de Benyamin Nétanyahou après la révélation d’enquêtes sur des affaires de corruption, le 14 janvier, à Tel-Aviv. Photo Baz Ratner. Reuters
Nétanyahou semble être devenu le personnage d’une série à rebondissements mais la démission du gouvernement et la préparation de nouvelles élections est la seule manière de savoir si les Israéliens sont prêts à suivre les prochains épisodes ou s’ils préfèrent changer de programme.
Ces derniers temps, je suis souvent tombé sur des gens surpris par les attaques incessantes de Benyamin Nétanyahou contre la police et le conseiller juridique du gouvernement. Mais pourquoi donc, se demandent ces gens, continue-t-il à inventer des théories conspirationnistes auxquelles même ses électeurs ne croient plus, alors qu’il pourrait tout simplement se taire ?
Le problème est que Nétanyahou ne peut pas se permettre de se taire. Il n’est sûrement pas le premier Premier ministre à être mis en examen, mais il est bien le premier «Premier ministre à subir tant de mises en examen simultanées» dans un spectre aussi vaste d’affaires de corruption. Comme Dany Dean, le petit héros israélien d’une série de livres pour enfants, Nétanyahou aussi est le personnage d’une série populaire à rebondissements multiples. Et comme dans toute bonne série, l’important est la variété. Ainsi assistons-nous aux aventures de «Bibi» à la maison (l’examen des fausses factures des résidences du Premier ministre) ; Bibi et ses amis (la liste de cadeaux offerts par ses amis millionnaires) ; Bibi et les journaux (sa proposition d’aider un journal important en échange d’une couverture positive de son action) ; Bibi et les sous-marins (l’achat illégal de sous-marins) ; Bibi à l’armée (le rapport du contrôleur d’Etat l’accusant de dissimuler des informations devant son cabinet) ; et même Bibi à Paris (détention de fonds non déclarés, provenant d’un obscur millionnaire français).
La conclusion à en tirer est simple : soit il s’agit de conspiration, soit le joyeux suspect pisse du haut de son plongeoir, non seulement sur toutes les normes publiques, mais veille aussi à arroser tout ce qui est autour. Car si Nétanyahou ne criait pas sur tous les toits que les deux représentants de la police et de la justice - par ailleurs nommés par lui - veulent absolument sa peau pour des raisons obscures liées à l’extrême gauche, alors il reconnaîtrait par son silence que toutes ces enquêtes diverses et variées sont largement justifiées.
Le problème est que même si nous suivons Nétanyahou dans sa théorie du complot, il y a des faits dont lui-même reconnaît la véracité : il a bien reçu des cadeaux d’une valeur de centaines de milliers de shekels, sans les avoir déclarés comme il se doit ; il a bien promis au propriétaire d’un grand quotidien qu’en échange de son soutien journalistique, il userait de son influence pour réduire la diffusion du journal concurrent ; journal au sujet duquel il avait déclaré par le passé qu’il n’entretenait aucun lien avec lui et n’avait aucun pouvoir sur lui. S’il admet donc que ses conversations avec le propriétaire du journal ne sont pas inventées (il confirme que les enregistrements fabriqués par lui sont authentiques) et que les cadeaux ont bien été donnés et reçus, cela revient à reconnaître la plupart des faits pour lesquels il a été mis en examen.
Mais dans le même temps, il prétend que son comportement n’a rien de criminel. Et la question est alors de savoir ce que c’est : un comportement honnête ? Conforme ? Respectueux des règles de citoyenneté ? Non, dira Nétanyahou, mais cela n’a jamais empêché personne de m’élire. Sauf qu’aux dernières élections, toutes ces affaires n’existaient pas encore. Or, en admettant le scénario proposé par l’intéressé et selon lequel il ne serait pas coupable, mais simple menteur, exploiteur et hédoniste, victime des frustrations d’une gauche diabolique, la question est de savoir s’il peut encore prétendre que tous ceux qui ont voté pour lui il y a deux ans, voteront encore pour lui aujourd’hui ?
Il n’y a qu’un seul moyen raisonnable de répondre à cette question : la démission du gouvernement et la préparation de nouvelles élections. C’est la seule manière de savoir si le public israélien souhaite que la prochaine aventure de la série à rebondissements soit la réélection de Nétanyahou (avec l’apparition de Donald Trump en invité vedette) ou la démission de Netanyahou.
Par Etgar Keret, Ecrivain — 7 février 2017 à 17:46 (mis à jour à 18:01)
Pancartes lors d’une manifestation appelant à la démission de Benyamin Nétanyahou après la révélation d’enquêtes sur des affaires de corruption, le 14 janvier, à Tel-Aviv. Photo Baz Ratner. Reuters
Nétanyahou semble être devenu le personnage d’une série à rebondissements mais la démission du gouvernement et la préparation de nouvelles élections est la seule manière de savoir si les Israéliens sont prêts à suivre les prochains épisodes ou s’ils préfèrent changer de programme.
Ces derniers temps, je suis souvent tombé sur des gens surpris par les attaques incessantes de Benyamin Nétanyahou contre la police et le conseiller juridique du gouvernement. Mais pourquoi donc, se demandent ces gens, continue-t-il à inventer des théories conspirationnistes auxquelles même ses électeurs ne croient plus, alors qu’il pourrait tout simplement se taire ?
Le problème est que Nétanyahou ne peut pas se permettre de se taire. Il n’est sûrement pas le premier Premier ministre à être mis en examen, mais il est bien le premier «Premier ministre à subir tant de mises en examen simultanées» dans un spectre aussi vaste d’affaires de corruption. Comme Dany Dean, le petit héros israélien d’une série de livres pour enfants, Nétanyahou aussi est le personnage d’une série populaire à rebondissements multiples. Et comme dans toute bonne série, l’important est la variété. Ainsi assistons-nous aux aventures de «Bibi» à la maison (l’examen des fausses factures des résidences du Premier ministre) ; Bibi et ses amis (la liste de cadeaux offerts par ses amis millionnaires) ; Bibi et les journaux (sa proposition d’aider un journal important en échange d’une couverture positive de son action) ; Bibi et les sous-marins (l’achat illégal de sous-marins) ; Bibi à l’armée (le rapport du contrôleur d’Etat l’accusant de dissimuler des informations devant son cabinet) ; et même Bibi à Paris (détention de fonds non déclarés, provenant d’un obscur millionnaire français).
La conclusion à en tirer est simple : soit il s’agit de conspiration, soit le joyeux suspect pisse du haut de son plongeoir, non seulement sur toutes les normes publiques, mais veille aussi à arroser tout ce qui est autour. Car si Nétanyahou ne criait pas sur tous les toits que les deux représentants de la police et de la justice - par ailleurs nommés par lui - veulent absolument sa peau pour des raisons obscures liées à l’extrême gauche, alors il reconnaîtrait par son silence que toutes ces enquêtes diverses et variées sont largement justifiées.
Le problème est que même si nous suivons Nétanyahou dans sa théorie du complot, il y a des faits dont lui-même reconnaît la véracité : il a bien reçu des cadeaux d’une valeur de centaines de milliers de shekels, sans les avoir déclarés comme il se doit ; il a bien promis au propriétaire d’un grand quotidien qu’en échange de son soutien journalistique, il userait de son influence pour réduire la diffusion du journal concurrent ; journal au sujet duquel il avait déclaré par le passé qu’il n’entretenait aucun lien avec lui et n’avait aucun pouvoir sur lui. S’il admet donc que ses conversations avec le propriétaire du journal ne sont pas inventées (il confirme que les enregistrements fabriqués par lui sont authentiques) et que les cadeaux ont bien été donnés et reçus, cela revient à reconnaître la plupart des faits pour lesquels il a été mis en examen.
Mais dans le même temps, il prétend que son comportement n’a rien de criminel. Et la question est alors de savoir ce que c’est : un comportement honnête ? Conforme ? Respectueux des règles de citoyenneté ? Non, dira Nétanyahou, mais cela n’a jamais empêché personne de m’élire. Sauf qu’aux dernières élections, toutes ces affaires n’existaient pas encore. Or, en admettant le scénario proposé par l’intéressé et selon lequel il ne serait pas coupable, mais simple menteur, exploiteur et hédoniste, victime des frustrations d’une gauche diabolique, la question est de savoir s’il peut encore prétendre que tous ceux qui ont voté pour lui il y a deux ans, voteront encore pour lui aujourd’hui ?
Il n’y a qu’un seul moyen raisonnable de répondre à cette question : la démission du gouvernement et la préparation de nouvelles élections. C’est la seule manière de savoir si le public israélien souhaite que la prochaine aventure de la série à rebondissements soit la réélection de Nétanyahou (avec l’apparition de Donald Trump en invité vedette) ou la démission de Netanyahou.
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