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La chevalerie. Les ordres de chevalerie.

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Message  Arlitto Sam 05 Mar 2016, 21:21

La chevalerie.
Les ordres de chevalerie.


La chevalerie

Le mot "chevalerie" exprime, comme le remarque avec raison Victor Euphémien Philarète Chasles (1798-1873), "un ensemble de mœurs, d'idées, de coutumes, particulier au moyen âge européen et dont l'analogue ne se retrouve pas dans les annales humaines".

C'est sans doute qu'à aucune autre époque de l'histoire, la foi chrétienne n'a été plus vivante au sein des peuples et mieux pratiquée par les individus, car la chevalerie ne se rencontre que dans les nations chrétiennes et au moment où elles sont vraiment chrétiennes.
Dès le XIe siècle, la chevalerie nous apparaît comme un fait existant [à la fin de l’Empire carolingien (Louis V + 987) la hiérarchie de la noblesse féodale était constituée comme suit : Prince, Duc, Marquis, Comte, Vicomte, Baron, Chevalier et Écuyer]. Elle était la consécration de la force au service du droit, surtout du droit des faibles, plus facilement méconnu parce qu'il est désarmé.

Parmi les faiblesses que la chevalerie avait prises sous sa garde, il y en avait une sacrée entre toutes, c'était celle de l’Eglise.

Champion de l’Eglise et béni par elle, le chevalier devait son appui à tous ceux que protège l’Eglise, à l'orphelin, à la veuve, à la femme que le christianisme avait relevée de la dégradation où la retenait le paganisme, en lui rendant dans la famille et dans la société la place qui lui appartient.

Le chevalier s'inspirait donc de sa foi religieuse ; lorsqu'il se faisait le défenseur de la femme et qu'il lui vouait son respect.

Mais à mesure que s'effaça l'idée chrétienne, on vit la chevalerie déchoir : déjà au XIVe siècle, Jean Froissart (Chroniques) constatait cette dégénérescence de l'esprit chevaleresque.
La courtoisie se changea en galanterie, le respect de la femme devint une sorte de culte ; aux vertus premières de loyauté, de justice, de dévouement se mêlèrent des sentiments ridicules ou coupables : l'aveugle et servile soumission aux caprices des dames, la recherche des aventures "per fas et nefas" ; l'honneur se déplaça, ou plutôt le mot perdit sa signification primitive et quand, au commencement du XVIe siècle, "le bon chevalier sans peur et sans reproche fut tué d'un coup d'artillerie", Jacques de Mailles (1475-vers 1540), le Loyal Serviteur, put écrire avec vérité que ce fut grosse perte à toute chevalerie (La très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayart).

Un poète, Louis Alexandre Soumet (1788-1845), a été plus loin et a dit plus juste lorsque, après avoir raconté les derniers moments de Bayard, il ajouta : « Et la Chevalerie, inclinant sa bannière, posa sur ce cercueil sa couronne dernière ».
C'en était si bien fait de la chevalerie, de ses mœurs, de ses idées, qu'à cette même époque, la flatterie de courtisans corrompus attribuait le titre de " roi-chevalier" au moins chevaleresque des rois ; à celui qui favorisait en Allemagne l'hérésie qu'il proscrivait en France ; à l'allié du Turc, vainqueur des chrétiens à Belgrade et à Rhodes ; au prisonnier de Madrid rachetant sa liberté par des promesses menteuses, "que, comme Français, il n'aurait jamais dû signer ; que, comme chevalier, il n'aurait jamais dû rompre", dit Sismondi ; au prince licencieux qui fit de la cour une école de mauvaises mœurs ; au roi François Ier.
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Message  Arlitto Sam 05 Mar 2016, 21:21

La féodalité

Le terme "féodalité" s'applique à l'ensemble des lois et coutumes qui régirent l'ordre politique et social pendant le Moyen Âge.

L'un des éléments principaux de la société germanique était la "truste" (de "trost" : fidélité), association volontaire d'un certain nombre de guerriers autour d'un chef qui les nourrissait et qu'ils suivaient à la chasse et à la guerre.
C'est dans ce groupe primitif, suivant quelques auteurs qu'il faudrait voir l'origine de la hiérarchie féodale, de cette aristocratie.

Lorsque les Francs eurent envahi la Gaule, outre les dons ordinaires d'armes, de chevaux, etc., les chefs distribuèrent à leurs antrustions (hommes de leur truste) des lots de la terre conquise, des bénéfices suivant l'expression romaine, des "fe-ods" (d'où féodalité) suivant l'appellation barbare, des fiefs suivant l'expression moderne.
Ces dons obligeaient le bénéficiaire ou vassal au service militaire et môme à l'accomplissement, dans les jours solennels, des fonctions domestiques qu'il remplissait autrefois quotidiennement auprès de son chef.
Les bénéficiaires royaux, les leudes, étaient tenus aux mêmes obligations envers le roi.

Après la conquête franque, il existait une autre nature de propriété foncière, l'alleu (allodium) ou toute-propriété, qui donnait au possesseur tous les droits de la souveraineté dans sa terre, sans qu'il fût tenu à aucune obligation, sauf quelques services, comme d'héberger le roi ou ses envoyés, d'entretenir les routes, etc.
« Tenir en alleu est tenir terre de Dieu tant seulement, et ne doivent cens, rente, ne relief, ne aultre redevance à vie ne à mort. » (La Somme rurale)
Il est vraisemblable qu’à l'origine, les alleux avaient été le partage des chefs et des Francs non engagés dans une truste.
Un certain nombre de guerriers avaient sans doute aussi reçu comme un privilège leurs terres en franc-alleu.

A côté de l'alleu et du "fief" (feodum), on vit subsister quelques restes de la propriété gallo-romaine.

Le système, établi en Gaule avec l'arrivée des Francs, ne connut sa véritable extension qu'au IXe siècle, profitant de la désagrégation du pouvoir central, pendant les dynasties mérovingienne et carolingienne, puis de la lente et difficile affirmation du pouvoir royal des Capétiens. À cette date commença l'ère féodale proprement dite.
En 614, un édit de Clotaire II de 614, avait réservé le titre de comte à des hommes issus du comté et y possédant des biens. Cet édit, qui permettait aux rois de saisir ces biens si la gestion du comte était indélicate, avait permis à ceux-ci d’augmenter leur puissance en s’appuyant sur un réseau de proches

Le système féodal

Le système féodal est basé sur une confédération de seigneurs, tous investis d'un pouvoir dans leurs propres domaines mais inégaux en puissance et subordonnés entre eux, ayant des droits et des devoirs réciproques.
D'où une distinction entre le seigneur suzerain et les vassaux ou feudataires. Le "vassal" (vassalus du franc "gessell" : compagnon) ayant reçu sa terre doit foi, obéissance et hommage au donateur ; le suzerain, lui, s'engage à le protéger.
Le vassal prête serment au suzerain : "Tout le monde sait que je n’ai rien pour me nourrir et me vêtir. C’est pour cela, mon seigneur, que j’ai sollicité votre miséricorde, et vous avez bien voulu me l’accorder, la faveur de me placer sous votre protection. Je le fais à condition que vous me donniez de quoi vivre, en échange de mes services… Tant que je vivrai, et bien que demeurant libre, je vous servirai avec fidélité. Mais en échange, je resterai toute ma vie sous votre pouvoir et votre protection." 
Un seigneur peut être suzerain pour les fiefs qu'il a conférés et vassal pour ceux qu'il a acquis.
Le "vavasseur" ou "vavassal" du latin médiéval "vassus vassorum" (vassal des vassaux), est le vassal d’un seigneur lui-même vassal.
Tout seigneur ayant à son service des hommes lui prêtant aide et conseils se doit de les récompenser par l’octroi d’un bénéfice (beneficium), généralement une terre en usufruit.
A la mort du bénéficiaire, elle retourne au seigneur.
À l'origine, la plupart des fiefs sont amovibles, mais avec le temps, ils deviennent héréditaires.
Le 18 novembre 843, à l’assemblée de Coulaines (Sarthe), Charles II le Chauve, alors empereur d’Occident, concède aux comtes leur non-révocabilité.
Par le capitulaire de Quierzy sur Oise (14/16 juin 877), Charles II le Chauve décide que les fils de comtes ou de vassaux directs relèvent la charge de leur père défunt.

La chevalerie. Les ordres de chevalerie. CharlesChauve
Charles II le Chauve 

Ainsi vont se constituer dans les comtés des lignages stables et le terme de "beneficium" est progressivement remplacé par celui de "feodum" (fief).
Les grands feudataires affirment leur indépendance et accroissent leurs pouvoirs, publiant des ordonnances (les bans), rendant haute et basse justice, battant monnaie, levant des années et prescrivant des impôts.
A la fin de l’Empire carolingien (Louis V + 987) la hiérarchie de la noblesse est constituée comme suit : Prince, Duc, Marquis, Comte, Vicomte, Baron, Chevalier et Écuyer.
Enrichis et puissants, les feudataires s'éloignent alors de leur but primitif de protection et l'institution féodale devient une source d'exploitation et d'oppression.
L'Eglise aussi possède ses territoires en sorte que les terres sont presque toutes englobées dans ce réseau de liens féodaux.
Peu à peu diverses causes modifient ce régime. D'abord l'établissement des communes, avec leurs chartes de franchise limitant les pouvoirs seigneuriaux. Puis l'organisation des croisades qui force les vassaux à engager leurs domaines à la Couronne, laquelle, parfois, ne les restitue point. D'autre part, certains rois, soit par jugement, soit par les armes, soit par l'achat ou les mariages, réunissent de nombreux fiefs au domaine royal.
Plus tard, Louis XI, puis Richelieu, attaqueront victorieusement les grands feudataires.

La société féodale repose sur une organisation tripartite des tâches : les "bellatores" (seigneurs et vassaux, nobles et chevaliers) combattent, les "oratores" (ecclésiastiques) prient et les "laboratores" (artisans, paysans et serfs) travaillent.


Le servage

Le servage, du latin servus (serviteur ou esclave), est une institution caractérisant l’organisation socio-économique du Moyen Age et qui subsistera en Russie jusqu'au milieu du XIXe siècle.
La continuation de l’institution esclavagiste est le servage qui servira à son tour d’introduction au métayage.
Différent de l'esclavage, le servage est légalement une condition servile ou « non-libre » qui implique la dépendance personnelle à un seigneur, une liberté de déplacement fortement réduite et la sujétion à des charges considérées comme des marques de servitude.
Sous l’influence du droit franc, l’Église et les seigneurs attribuent des terres à d’anciens captifs qui deviennent des "esclaves chasés" (servi casati), c’est-à-dire bénéficiant d’une maison et d’un lopin de terre.
Bien que bon nombre de serfs soient des descendants d'esclaves domestiques, le servage diffère de l'esclavage : les serfs possèdent certains droits légaux et protections, et ne peuvent être vendus.
Ils peuvent avoir une famille et un patrimoine.
Ils peuvent détenir des biens, et les droits du seigneur sur leur travail sont limités par la coutume et la tradition locales, ce qui permet à la communauté paysanne d'empêcher certains abus seigneuriaux.
Classe de travailleurs agricoles, les serfs sont légalement tenus de résider et de travailler en un endroit, et de cultiver la terre, propriété de leur seigneur, qui peut être un noble, un dignitaire ecclésiastique ou une institution religieuse comme un monastère.
Ils cultivent et moissonnent la terre du seigneur ; en contrepartie, ils sont autorisés à travailler une partie de la terre pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, mais doivent effectuer des versements en nature et en espèces au seigneur sur leurs propres revenus.
Les serfs acquittent des droits de succession, des droits d'usage des moulins à farine et des fours à pain du seigneur.
Ils payent également pour divers autres services comme le transport par charrette et pour obtenir la permission de marier leurs filles en dehors de la seigneurie (droit de "formariage" ou de "quitage" transformé malicieusement en "cuissage" par Voltaire et Beaumarchais).
Ils sont astreints à la corvée et acquittent une redevance : le chevage.
À partir du XIIIe siècle, les serfs sont de plus en plus soumis à une taxe arbitraire appelée la taille qui devient annuelle à partir de 1439.
Puisque leur domicile et leur travail sont légalement attachés à la terre, les serfs sont compris dans tout transfert de propriété terrienne.
Ils sont frappés de la "mainmorte" : interdiction de transmettre les biens pour qu’ils ne soient pas transférés en dehors de la seigneurie.
Le seigneur, en échange, est obligé de protéger ses serfs contre le pillage des brigands ou d'autres seigneurs, et leur doit une assistance alimentaire.

Les serfs peuvent acheter leur liberté légale à leur seigneur, et donc s'affranchir eux-mêmes de certaines charges et obligations serviles arbitraires.
C’est ainsi que Philippe le Bel, ayant besoin d’argent, charge trois banquiers florentins d’organiser des affranchissements en série dans son domaine.
Le servage peut disparaître par affranchissement individuel ou collectif ou par l’exercice de certaines fonctions.

Le 19 décembre 1777, un édit de Charles-Emmanuel III abolit le servage en Savoie contre versement d’une indemnité compensatoire aux seigneurs.

Le 8 août 1779, Louis XVI édicte la suppression gratuite du servage sur le domaine royal.

La propriété féodale disparaît définitivement à la Révolution (en 1789, il y a encore 1 million 500.000 serfs mainmortables).

Citations

Le canon a tué la féodalité ; l'encre tuera la société moderne (Napoléon Bonaparte 1769-1821)

Les champs autour desquels le seigneur avait pu tracer un cercle avec son épée relevaient de son propre champ. (Chateaubriand 1768-1848)

La chevalerie. Les ordres de chevalerie. Chateaufort

Notes
1 Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 2-910919-09-9), p. 66.
2 Chroniques de Jean Froissard, Bibliothèque nationale de France.
3 L'hommage ("homage", vers 1160) est "l'acte par lequel le vassal se déclare l'homme de son seigneur". (Dictionnaire historique de la langue française. Le Robert. 1994)
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Message  Arlitto Sam 05 Mar 2016, 21:21

Le chevalier

La vie du chevalier était soumise à des règles qui en déterminaient chaque phase.
L'enfant qu'on destinait â la chevalerie était, dès l'âge de sept ans, retiré des mains des femmes et confié à quelque seigneur dont il devenait en quelque sorte l'élève et même le serviteur, car dit l'Ordène de chevalerie : « Il convient qu'il soit subject, devant que seigneur, car autrement il ne connaîtroit pas la noblesse de sa seigneurie quand il seroit chevalier. »
Cette domesticité temporaire et accidentelle n'avait d'ailleurs, en aucun cas, rien de dégradant, elle ne faisait que resserrer les liens d'amitié et de sympathie qui rattachaient l'apprenti chevalier à ses maîtres et instituteurs.
Ceux-ci ne négligeaient pas l'éducation morale et religieuse de leur élève, qu'ils formaient à l'amour de Dieu et au respect des dames en même temps qu'ils l'exerçaient au maniement des armes.
Ils l'engageaient bientôt à se choisir, parmi les nobles damoiselles qui fréquentaient le château, une sorte de souveraine idéale envers laquelle il ferait preuve de toutes les délicatesses et qu'il devrait servir, lui rapportant ses pensées et ses actions comme à une personnification de sa conscience.

Le "page", après avoir passé par les fonctions de "varlet" et de "damoiseau", était mis hors de page en devenant "écuyer".

En dehors des services domestiques qu'on attendait de lui dans la maison de son seigneur, l'écuyer était surtout chargé des soins de l'écurie, nobles soins dans ces temps où la noblesse ne combattait qu'à cheval.

Parvenu au grade de "bachelier" (bas-chevalier), il accompagnait son maître au combat.

Enfin quand après ce long noviciat, après avoir fait ses preuves en qualité de poursuivant d'armes, le jeune gentilhomme (âgé de 18/20 ans, ndlr) devait être armé "chevalier", il s'y préparait par un jeûne de trois jours et par la veille des armes, passant la nuit entière à la porte de l'église, debout et en tenue de guerre ; le matin, il entendait la messe à genoux, vêtu de blanc, portant au cou l'épée qu'il ne pouvait ceindre encore ; il recevait des mains de quelques nobles dames ou damoiselles, les éperons, le haubert, la cuirasse, les gantelets et les autres pièces de son armure qu'il revêtait aussitôt ; puis l'évêque ou son délégué aspergeait l'épée d'eau bénite et recommandait au postulant de l'employer à la défense de la sainte Eglise de Dieu, pour la confusion des ennemis de la croix de Jésus-Christ, et de n'en blesser personne injustement ; les prières, profession de foi et cérémonies religieuses étant achevées, le chevalier ordèneur complétait l'adoubement du récipiendaire par la colée, c'est-à-dire qu'il le frappait sur le col du plat de l'épée nue et lui donnait ensuite l'accolade en disant : « De par Dieu, Notre-Dame et monseigneur saint Denys (ou tout autre saint, ndlr), je te fais chevalier. »

Le nouveau chevalier, ceint de l'épée, se levait, sortait sa lame du fourreau, la brandissait trois fois en homme, viriliter, l'essuyait sur son bras gauche, comme s'il venait de faire une action de guerre, et la remettait au fourreau.

On lui apportait ensuite l'écu et la lance, on lui amenait son destrier et dès lors il pouvait mener la vie de dévouement, de combats et de gloire à laquelle il avait aspiré depuis tant d'années.

M. Paul Lacroix (1806-1884), à qui nous avons emprunté les éléments de cette notice (Vie militaire au moyen âge), écrit : « L’Eglise, tout en approuvant la générosité de cette institution, prit à tâche d'en modérer les tendances romanesques et belliqueuses ; son esprit pacifique est exprimé dans les prières du Pontifical pour la bénédiction de l'épée. Mais si l’Eglise protégea la chevalerie et l'investit même d'une dignité presque sacrée, elle refusa toujours d'étendre cette protection aux tournois, joutes, bas d'armes, manifestations brillantes et quelquefois dangereuses de l'esprit chevaleresque, et surtout au duel judiciaire. Malgré la présence d'un prêtre dans la lice, elle n'accordait même pas au duel judiciaire une tolérance tacite. Sans cesse elle protesta avec indignation contre cette coutume barbare enracinée dans les mœurs, s'efforçant de détruire la farouche doctrine qui confondait la force avec le droit ; mais ce fut en vain que, pour s'opposer à l'usage du duel judiciaire, elle se servit de toute son influence, de toute son autorité ; elle dut se borner à atténuer les fâcheux effets des idées généralement reçues. L'association de l’Eglise et de la chevalerie, de la guerre et de la religion se consomma dans une institution qui se rattache intimement aux croisades, nous voulons parler des ordres religieux militaires ».

César Cantu (1804-1895) écrit (Histoire Universelle) : « Nulle part, la Chevalerie ne se montra plus digne d'admiration. Là, elle accepte le sacrifice de toutes les affections, le renoncement à la gloire du guerrier comme au repos du moine, et charge du double fardeau de ces deux existences le même individu, en le vouant tour à tour aux périls du champ de bataille et au soulagement de la souffrance. Les autres chevaliers allaient en quête d'aventures pour leur dame et l'honneur, ceux-ci pour secourir l'indigence et la douleur. Le grand-maître des Hospitaliers se faisait une gloire du titre de « Gardien des pauvres du Christ », celui de l'ordre de Saint Lazare devait toujours être un lépreux, les chevaliers appelaient les pauvres « nos Maîtres » : effets admirables de la religion qui, dans des siècles où toute la puissance dérivait du glaive, savait humilier la valeur et lui faire oublier cet orgueil qu'on en croit inséparable. »

Le serment du chevalier

1. Tu croiras à tous les enseignements de l’église et tu observeras ses commandements.
2. Tu protégeras l’église.
3. Tu défendras tous les faibles.
4. Tu aimeras le pays où tu es né.
5. Tu ne fuiras jamais devant l’ennemi.
6. Tu combattras les infidèles avec acharnement.
7. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu’ils ne soient pas contraires à la loi divine.
8. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
9. Tu seras libéral et généreux.
10. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l’injustice et le mal.

Si le chevalier manque à son serment, il est proclamé indigne d’être chevalier. Il est conduit sur une estrade, son épée est brisée et piétinée, son blason est attaché à un cheval et trainé dans la boue. Tous peuvent l’injurier. On le met sur une civière, puis on le recouvre d’un drap noir et on le porte à l’église comme un mort. On récite les prières des défunts : il est mort comme chevalier et banni toute sa vie.
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Message  Arlitto Sam 05 Mar 2016, 21:22

Les Ordres de chevalerie


La chevalerie, qui rassembla les combattants à cheval puis les nobles, n'était plus qu'un degré de la noblesse à la fin du Moyen Âge.

La Révolution française abolit les ordres de chevalerie le 30 juillet 1791.

"Les nations de l'antiquité ne connaissaient pas nos ordres de chevalerie, nos ordres militaires ou religieux, distinctions qui leur eussent paru incompatibles avec la liberté. Mais si quelque citoyen rendait un service important à la patrie, on l'en récompensait, soit en lui élevant une statue, soit en le plaçant dans un tableau exposé en public, soit en prononçant son éloge dans la tribune aux harangues.
A Rome, on décernait des récompenses qui restaient dans les familles et y perpétuaient le souvenir du service rendu à l'Etat. La couronne de myrte se donnait aux généraux qui avaient terminé des guerres peu importantes ; la couronne de chêne était offerte au citoyen qui avait sauvé la vie à un autre citoyen ; la couronne de laurier ceignait le front du général triomphateur.
Au moyen âge, on oublia complètement la tradition des récompenses civiques ; mais le goût des distinctions n'en continua pas moins à subsister et ce fut ce goût qui donna lieu à l'institution des ordres chevaleresques ou militaires. On a essayé d'en rattacher l'origine aux récits de l'archevêque Turpin, ou plutôt à un anonyme du XIe siècle, qui avait romancé les hauts faits des paladins ou des douze pairs de Charlemagne ; on a de même attribué à Charles-Martel l'institution de l'ordre de la Genette ; mais il n'en reste pas moins prouvé que l'origine des ordres militaires date des croisades, époque où l'on se plaçait une croix sur le coeur et où l'on marchait à la délivrance du tombeau du Christ, que renfermait Jérusalem. Vingt ordres militaires se fondèrent alors dans l'antique cité orientale qui servit de berceau au christianisme. Tous avaient pour but d'en perpétuer la possession. Les croisés qui faisaient partie de ces ordres ne se distinguaient que par la manière dont ils se décoraient de leurs croix, mais tous avaient le même but.
Les ordres de chevalerie institués à cette époque perpétuent la croisade ; ce sont des milices papales, une armée ecclésiastique permanente. Les chevaliers n'ont pas de patrie particulière dont les intérêts nationaux puissent balancer leur attachement aux intérêts du pape ; vivant sur les champs de bataille de l'Orient ou dans les propriétés des ordres disséminées en Europe, ils n'ont d'autre famille que leurs frères, et la patrie à laquelle ils se dévouent est Reine. Tels sont les chevaliers du Saint-Sépulcre, les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Saint-Lazare, les templiers, etc. A cette classe il faut encore rattacher les ordres qui eurent pour but les croisades intérieures contre les hérétiques, comme l'ordre de la milice de Jésus-Christ, les Porte-Croix ou ordre de Sainte-Croix, etc.
La destruction des templiers porta un coup mortel à cette organisation ; c'est, du reste, le commencement de la décadence de l'omnipotence des papes, en face de laquelle s'élève dans chaque royaume le pouvoir royal ou monarchique.
Alors apparaît une nouvelle classe d'ordres de chevalerie, les ordres royaux et nobiliaires. C'est souvent dans la main des rois une sorte de monnaie honorifique ou un instrument de politique pour lutter contre leurs vassaux ou contre les souverains voisins ; dans cette classe rentrent l'ordre de l'Étoile ou de la Noble maison, sous Jean II, opposé à l'ordre de la Jarretière, en Angleterre ; l'ordre de Saint-Michel, contre l'ordre de la Toison de Bourgogne ; celui du Saint-Esprit, créé en face de la Ligue. Comme dans la période précédente, on exige des titulaires des titres de noblesse et des preuves de religion, qui en éloigneront un Fabert, un Catinat, un Turenne, un Duquesne !...
Mais peu à peu la société s'organise, et on arrive à comprendre que les prières du clergé et le sang de la noblesse ne pourraient suffire pour tous les besoins de l'Etat, et que la bourgeoisie, outre son argent, donne aussi un concours moral précieux et verse elle-même à flots son sang sur les champs de bataille ; que trois ou quatre cent mille soldats ne sont rien auprès des millions de citoyens qui composent un peuple. Il faut donc enfin songer à récompenser tout le monde d'après le mérite et non plus selon les hasards de la naissance ou les différences de religion.
Cette pensée amena la création des ordres modernes, dont le principal objet est de récompenser le mérite.
Pendant longtemps, les ordres chevaleresques furent astreints à la fois aux règlements généraux de la chevalerie et à des règlements spéciaux en rapport avec l'objet de leur établissement. Aujourd'hui, les distinctions que confèrent les ordres de chevalerie sont en général simplement honorifiques. Un certain nombre, toutefois, font jouir leurs membres de divers avantages matériels.
Les ordres chevaleresques qui existent aujourd'hui sont de trois sortes. Les uns, appelés "grands ordres", tels que ceux de la Jarretière, de la Toison d'Or, de l'Eléphant, ne se confèrent qu'aux souverains, qu'aux princes des maisons régnantes et aux personnages les plus éminents. Les autres, comme ceux de Calatrava, de Montesa, etc. sont réservés aux membres des familles nobles, et il suffit, pour y être admis, de faire des preuves d'extraction non roturière ; aussi les désigne-t-on sous le nom d'ordres de cour ou ordres de noblesse. Enfin, les troisièmes, dont la Légion d'honneur peut être regardée comme le type, sont destinés à récompenser les services et sont appelés, pour ce motif, ordres de mérite. Ce sont naturellement les seuls qui honorent ceux qui les portent, bien que la faiblesse humaine les fasse accorder quelquefois à des hommes peu dignes d'une telle distinction. Les membres des grands ordres ne forment presque toujours qu'une seule classe. Ceux, au contraire, des ordres de cour et des ordres de mérite en constituent généralement plusieurs, dont les titulaires se distinguent entre eux par des insignes différents et sont revêtus, suivant la classe ou le grade auquel ils appartiennent, des titres de chevaliers, officiers, commandeurs, grands-croix, etc. Les insignes sont des plaques ou crachats, qui se fixent sur la poitrine, et des étoiles ou croix, qui se portent, au moyen d'un ruban, tantôt sur le côté ou à la boutonnière, tantôt en écharpe ou en sautoir. Quant aux colliers, ils ne sont guère en usage que dans les ordres qui ont un costume de cérémonie. Enfin, il y a des ordres, même parmi ceux de mérite, qui possèdent un uniforme particulier." 2

Outre ses propres Ordres (Ordre suprême du Christ, Ordre de l'éperon d'or, Ordre de Pie IX, Ordre de Saint Grégoire le Grand, Ordre de Saint Silvestre), le [ltr]Saint-Siège[/ltr] ne reconnaît que l'Ordre souverain et militaire de Malte et l'Ordre équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem. 

Liste des Ordres chevaleresques, militaires et religieux, royaux et nobiliaires, et de mérite civils et militaires 3 5 6 7

- Ordre de l’Agneau de Dieu ; Suède 1574.
- Ordre de l’Aigle blanc ; Pologne 1325.
- Ordre de l’Aigle d’Italie ; 941.
- Ordre de l’Aigle d'or ou Ordre de Saint-Hubert ou Ordre de la Grande Chasse ; Wurtemberg 1702.
- Ordre de l’Aigle noir ou Ordre de l’Aigle de Prusse ; Prusse 1701.
- Ordre de l’Aigle rouge ou Ordre de l’Aigle de Brandebourg ou Ordre de la Sincérité ou Ordre de Bayreuth ; Bayreuth. 1705.
- Ordre de l’Aile de [ltr]Saint-Michel[/ltr] ; Portugal 1165.
- Ordre de Albert le Valeureux ; Dresde 1850.
- Ordre de Albert l'Ours ; Anhalt 1836.
- Ordre d’Alcantara ou Ordre de Saint-Julien du Poirier ; Espagne 1183.
- Ordre de Alexandre ou Ordre du Cordon Jaune ou Ordre du Dévouement ; France 1589.
- Ordre de Alexandre Nevski ; URSS 1942.
- Ordre de l’Alliance ; Suède 1527.
- Ordre d’Amarante ; Suède 1653.
- Ordre de l’Amour du prochain ; Suède 1708.
- Ordre de l’Ancienne noblesse ou Ordre (chapitral) des Quatre empereurs ; Limbourg - Luxembourg 1308.
- Ordre Angélique ou Ordre des Chevaliers dorés ou Ordre Constantinien de Saint-Georges ou Ordre de Constantin ; Constantinople 312 (légende) ; 1190 ; 1520/1545
- Ordre des Angéliques dorés sous l’invocation de Saint-Georges ou Ordre Constantinien de Saint-Georges ; Constantinople 1190.
- Ordre de l’Annonciade ; Savoie 1518.
- Ordre des Argonautes de Saint-Nicolas ou Ordre du Navire ; Naples 1382.
- Ordre Asiatique de Morale Universelle ; Mongolie 1835.
- Ordre (Hospitalier) d’Aubrac ou d’Albrac ; France 1120.
- Ordre d’Avis (ou Aviz) ou Ordre de Saint-Benoît d’Avis ou Ordre de Sainte-Marie d’Evora ou Ordre des Confrères de Sainte-Marie d'Evora ou Ordre du Mérite militaire d'Avis ou Ordre de la Nouvelle Milice ; Portugal 1147/1181/1789.
- Ordre du Bain ; Angleterre 1399.
- Bailliage d’Utrecht de l’Ordre Teutonique ou Ordre Teutonique des Pays-Bas ; 1580.
- (Grand) Bailliage de Brandebourg de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de l'Hôpital de Jérusalem ou Ordre Prussien de Saint-Jean de Jérusalem ; Prusse, vers 1250/1812.
- Ordre de la Bande ou Ordre de l’Echarpe ; Espagne 1330.
- Ordre de Bayreuth ou Ordre de l’Aigle rouge ou Ordre de l’Aigle de Brandebourg ou Ordre de la Sincérité ; Bayreuth 1705
- Ordre de Bethléem ; pape Paul III 1549.
- Ordre de Bourbon ou Ordre de Notre-Dame du Chardon ; France 1403.
- Ordre de Caceres ou Ordre de Santiago ou Ordre de Saint-Jacques de l'Épée ; Espagne 1er août 1170.
- Ordre de Calatrava : voir Ordre militaire de Calatrava.
- Ordre de la Calza ou Ordre de la Chausse ; Venise 737/1460.
- Ordre du Camail ou Ordre du Porc-épic ou Ordre d’Orléans ; France 1394.
- Ordre des Carmes ; Terre Sainte 1156.
- Ordre du Casque de fer ; Hesse-Cassel 1814.
- Ordre du Chardon ou Ordre de la Rue ; Order of the Thistle, 1540, Jacques V, roi d'Ecosse ; rétabli le 6 juin 1687, roi d’Angleterre Jacques II, roi d'Écosse sous le nom de Jacques VII.
- Ordre du Chapelet de Notre-Dame ; Valenciennes 1520.
- Ordre de la Charité chrétienne ; France 1589.
- Ordre de Charles-Frédéric ou Ordre du Mérite militaire ; Bade 1807.
- Ordre de Charles XIII ; créé par Charles XIII, roi de Suède (1809-1818).
- Ordre de Charles III ; Espagne 1771.
- Ordre de la Chausse ou Ordre de la Calza ; Venise 737/1460.
- Ordre du Chêne ; Navarre 722.
- Ordre des Chevaliers Dorés ou Ordre Constantinien de Saint-Georges ou Ordre de Constantin ou Ordre Angélique ; Constantinople 312 (légende) ; 1190 ; 1520/1545.
- Ordre des Chevaliers Dorés ou Ordre des Chevaliers Pie ou Ordre de la Milice Dorée ; pape [ltr]Pie IV[/ltr] (1560).
- Ordre des Chevaliers de Colomb, ordre de laïcs catholiques fondé en 1882 à New Haven (Connecticut) par l'abbé Michael J. McGivney.
- Ordre des Chevaliers de Jésus-Christ ou Ordre de Dobrin ; Pologne 1228 (fusionne avec les Teutoniques en 1235).
- Ordre des Chevaliers de l'Apocalypse ; Augustin Gabrino, 1694 Rome.
- Ordre des Chevaliers de l’Epée ou Ordre (Royal) de l’Epée de Suède ; Gustave Ier roi de Suède 1523-1560.
- Ordre des Chevaliers de la Mère de Dieu ou Ordre de Sainte-Marie, ou Ordre des Frères de la Jubilation, ou Ordre de Sainte-Marie de la Tour ; Italie 1233.
- Ordre des Chevaliers de la Noble maison de Saint-Ouen ou Ordre des Chevaliers de l’Etoile ou Ordre de Notre-Dame de la Noble Maison ou Ordre de l’Etoile ; créé le 16 novembre 1351 par le roi de France Jean II le Bon et placé sous le patronage de Notre-Dame-de-la-Noble-Maison ; les membres juraient de ne jamais reculer dans le combat ; les insignes étaient un anneau dont le chaton figurait une étoile émaillée, timbrée d’un soleil d’or, et un fermail de même forme à fixer sur le manteau ou le chaperon.
- Ordre des Chevaliers de Notre-Dame des Allemands, ou Ordre Teutonique, ou Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques, ou Ordre de Prusse, ou Ordre des Chevaliers de la Vierge de la Maison des Teutons en Jérusalem ; 1190 St Jean d'Acre ; 1198 Allemagne.
- Ordre des Chevaliers de Notre-Dame de l’Etoile ou Ordre de l’Etoile ; France 1022.
- Ordre des Chevaliers de Notre-Dame de Lorette ; pape Sixte V1587.
- Ordre des Chevaliers Pie ou Ordre des Chevaliers Dorés ou Ordre de la Milice Dorée ; pape Pie IV (1560).
- Ordre des Chevaliers Porte-glaive ou Ordre de Livonie ou Ordre des Frères de la milice du Christ ; Livonie 1202 ; fusionne avec les Teutoniques en 1237.
- Ordre des Chevaliers Rédempteurs de Mantoue ou Ordre de la Rédemption ou Ordre du Précieux sang de Jésus-Christ ; Mantoue 1608.
- Ordre du Chien et du Coq ; France 500.
- Ordre du Christ ou Ordre de la Milice du Christ (Ordem Militar de Christo) ; Portugal 1317/1319.
- Ordre du Christ ou Ordre (Suprême) de Notre-Seigneur Jésus-Christ ou Ordre de la Foi de Jésus-Christ ou Ordre Militaire de Jésus-Christ ; pape Jean XXII, 1319 ; réformé par pape Pie X1905 ; à partir de 1917, le Président de la république du Portugal est aussi Maître de l'Ordre du Christ.
- Ordre du Christ ; Livonie 1205.
- Ordre de Chypre ou Ordre du Silence ou Ordre de l’Epée ; Chypre 1195.
- Ordre de Cincinnatus ; Etats-Unis d'Amérique 1783.
- Ordre du Collier ou Ordre des Lacs d’Amour ; Savoie, janvier 1362.
- Ordre du Collier céleste du Saint-Rosaire ; France 1645.
- Ordre de la Colombe ou Ordre de la Colombe et de la Raison ; Castille 1399.
- Ordre de la Conception de la Bienheureuse Vierge Marie ; Mantoue 1617.
- Ordre de la Conception immaculée de Notre-Dame ; Allemagne 1618.
- Ordre de la Conception voir Ordre de l’Immaculée Conception.
- Ordre de la Concorde ; Brandebourg 1660.
- Ordre de la Concorde ; Castille 1261.
- Ordre des Confrères de Sainte-Marie d'Evora ou Ordre de Sainte-Marie d’Evora ou Ordre d’Avis ; Portugal 1147/1181/1789
- Ordre de la Constance ; France 1770.
- Ordre (sacré et militaire) constantinien de Saint-Georges ou Ordre de Constantin ou Ordre Angélique ou Ordre des Chevaliers dorés ; Constantinople 312 (légende) ; 1190 ; 1520/1545
- Ordre du Coq ; France 1214.
- Ordre de la Coquille ou Ordre de Saint-Jacques ; Florent V, comte de Hollande 1290.
- Ordre de la Coquille de mer ou Ordre du Navire ; France 1262.
- Ordre du Cor ou Ordre de Saint-Hubert ; Juliers 1414.
- Ordre de la Cordelière ou Ordre des Dames chevalières de la Cordelière ; 1498, Anne de Bretagne.
- Ordre du Cordon jaune ou Ordre du Dévouement ou Ordre de Alexandre ; France 1589.
- Ordre de la Cosse de Genêt ; France 1234.
- Ordre de la Couronne ; France 1390.
- Ordre de la Couronne d'Amour ; Écosse 1479.
- Ordre (Civil) de la Couronne de Bavière ; 1808.
- Ordre de la Couronne de Chêne ; Pays Bas 1841.
- Ordre de la Couronne de Fer ; Napoléon Ier, 5 juin 1805 ; l'ordre est restauré à Milan par l'empereur d'Autriche, François Ier, le 12 février 1816.
- Ordre de la Couronne Royale ou Ordre de la Frise ; Charlemagne ?
- Ordre de la Couronne Royale ; Mantoue 771.
- Ordre de la Couronne de Rue ou Ordre de Saxe ; Saxe 1807.
- Ordre de la Couronne de Wurtemberg ; 1818.
- Ordre du Croissant ; Sicile et France 1268.
- Ordre du Croissant ; Angers 1448.
- Ordre du Croissant ; Sélim III sultan ottoman de 1789 à 1807.
- Ordre de la Croix Blanche ou Ordre de la Fidélité ; Toscane 1814.
- Ordre de la Croix de Bourgogne ou de Tunis ; Charles Quint 1535.
- Ordre de la Croix Etoilée ou Ordre de la Noble Croix ou Ordre des Dames Chevalières de la Croix du Rédempteur ou Ordre des Dames Chevalières de la Vraie Croix ou Ordre des Dames réunies pour adorer la Croix ; Autriche 1668.
- Ordre de la Croix de Fer ; Belgique 1833.
- Ordre de la Croix de Fer ; Prusse 1813.
- Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, ou Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi) créé par Dominique Guzman ; Italie 1220.
- Ordre de la Croix de Jésus-Christ et de la Foi de Saint Pierre Martyr ; pape Pie V 1570.
- Ordre du Cygne ; Clèves 711.
- Ordre du Cygne ; Prusse 1443.
- Ordre des Dames Chevalières de la Cordelière ou Ordre de la Cordelière ; 1498, Anne de Bretagne.
- Ordre des Dames Chevalières de la Croix du Rédempteur, ou Ordre des Dames Chevalières de la Vraie Croix, ou Ordre des Dames réunies pour adorer la Croix, ou Ordre de la Noble Croix, ou Ordre de la Croix Etoilée ; Autriche 1668.
- Ordre des Dames de l'Echarpe ; Castille 1380.
- Ordre des Dames de la Hache ; Barcelone 1149.
- Ordre des Dames esclaves de la vertu ; Allemagne 1662.
- Ordre de Danebrog ; Danemark 1219.
- Ordre des Deux-Siciles ; Joseph Bonaparte 1808.
- Ordre du Dévidoir et de la Lionne ou Ordre d’Argata ; Naples 1386.
- Ordre du Dévouement ou Ordre de Alexandre ou Ordre du Cordon Jaune ; France 1589.
- Ordre de Dobrin ou Ordre des Chevaliers de Jésus-Christ ; Pologne 1228 (fusionne avec les Teutoniques en 1235).
- Ordre du Doge ou Ordre du Prince de Venise ; Venise 722.
- Ordre du Dragon (de Saint-Georges) ; créé par le chevalier serbe Milos + 1389 ; réactivé par l'empereur Sigismond de Luxembourg le 13 décembre 1408 ; Vlad l'Empaleur sera appelé "Dracula" par référence à son père qui était membre de l'ordre du Dragon.
- Ordre du Dragon Renversé ; Allemagne 1418.
- Ordre de l’Ecaille ; Espagne 1418.
- Ordre de l’Echarpe ou Ordre de la Bande ; Espagne 1330.
- Ordre de l’Ecu d'Or ; France 1369.
- Ordre de l’Eléphant ; Danemark 1478.
- Ordre de Elisabeth ; Bavière 1766.
- Ordre de Elisabeth-Thérèse ; Autriche 1750.
- Ordre de l’Entreprise ou Ordre du Lac ; Louis Ier roi de Hongrie 1342-1382.
- Ordre de l’Epée ou Ordre de Chypre ou Ordre du Silence ; Chypre 1195.
- Ordre (Royal) de l’Epée de Suède ou Ordre des Chevaliers de l’Epée ; Gustave Ier roi de Suède 1523-1560.
- Ordre de l’Eperon de Naples ; 1268.
- Ordre de l’Eperon d'Or ou Ordre de Saint-Sylvestre ou Ordre de l’Éperon d’or et de la Milice dorée ou Ordre de Saint-Sylvestre et de l’Éperon d’or ; Sylvestre 332 ; Paul III1539. Pie IV 1560 ; pape Grégoire XVI 31 octobre 1841 ; restauré en 1905 par Pie X et revalorisé par Paul VI en 1966.
- Ordre de l’Epi ; Bretagne 1448.
- Ordre (Royal) d’Espagne ; Joseph Bonaparte 1809.
- Ordre de l’Etoile ou Ordre de Santa Maria de España ; Espagne 1272 ; 1281, fusionne avec l’Ordre de Santiago de l’Épée.
- Ordre de l’Etoile ; Sicile ; remplaça l’Ordre du Croissant.
- Ordre de l’Etoile ; Alphonse V roi d'Aragon 1415-1458.
- Ordre de l’Etoile ou Ordre de Notre-Dame de la Noble Maison ou Ordre des Chevaliers de la Noble maison de Saint-Ouen ou Ordre des Chevaliers de l’Etoile ; créé le 16 novembre 1351 par le roi de France Jean II le Bon et placé sous le patronage de Notre-Dame-de-la-Noble-Maison ; les membres juraient de ne jamais reculer dans le combat ; les insignes étaient un anneau dont le chaton figurait une étoile émaillée, timbrée d’un soleil d’or, et un fermail de même forme à fixer sur le manteau ou le chaperon.
- Ordre de l’Etoile ou Ordre des Chevaliers de Notre-Dame de l’Etoile ; France 1022.
- Ordre de l’Etoile d’Or ; Venise ? N'existe plus.
- Ordre de l’Etoile Polaire ; Suède 1748.
- Ordre de l’Etoile Rouge ; Bohême 1217.
- Ordre de l’Eventail ou Ordre de Louise Ulrique ; Suède 1744.
- Ordre du Faucon Blanc ou Ordre de la Vigilance ; Saxe-Weimar 1732.
- Ordre du Fer d'or et du Fer d'argent ; France 1411.
- Ordre de la Fidélité ou Ordre de la Croix Blanche ; Toscane 1814.
- Ordre de la Fidélité ; Bade 1715.
- Ordre de la Fidélité ou Ordre de l’Union Parfaite ; Danemark 1732.
- Ordre de la Fidélité ou Ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois ou Ordre du Lévrier ; Lorraine 1416.
- Ordre de la Fierté ou Ordre du Nichan Iftikhar ; Turquie 1835/1837.
- Ordre de la Florida ou Ordre du Griffon ; Naples 1489.
- Ordre de la Foi de Jésus-Christ ou Ordre de Jésus-Christ ; France et Italie 1225.
- Ordre de la Foi de Jésus-Christ ou Ordre Militaire de Jésus-Christ ou Ordre (Suprême) de Notre-Seigneur Jésus-Christ ou Ordre du Christ ; pape Jean XXII, 1319 ; réformé par pape Pie X[1905.
- Ordre de la Foi et de la Paix ; Béarn 1229.
- Ordre de la Fortune ; Palestine 1190.
- Ordre des Fous ; Clèves 1380.
- Ordre de François Ier ; Deux-Siciles 1829.
- Ordre de François-Joseph ; Autriche 1849.
- Ordre de Frédéric ; Wurtemberg 1830.
- Ordre des Frères de la Jubilation, ou Ordre de Sainte-Marie, ou Ordre des Chevaliers de la Mère de Dieu, ou Ordre de Sainte-Marie de la Tour ; Italie 1233.
- Ordre des Frères de la milice du Christ ou Ordre de Livonie ou Ordre des Chevaliers Porte-Glaives ; Livonie 1202 ; fusionne avec les Teutoniques en 1237.
- Ordre des Frères de Notre-Dame ou Ordre de Notre-Dame de Montesa ; Aragon 1317.
- Ordre des Frères Hospitaliers de Burgos ; Castille 1214.
- Ordre de la Frise ou Ordre de la Couronne royale ; Charlemagne ?
- Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, ou Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi) ; Dominique Guzman Italie 1220.
- Ordre de la Générosité ; Prusse 1665.
- Ordre de la Genette ; France 732.
- Ordre de la Grande Chasse ou Ordre de l’Aigle d'or ou Ordre de Saint-Hubert ; Wurtemberg 1702.
- Ordre du Griffon ou Ordre de la Florida ; Naples 1489.
- Ordre des Guelfes ; Hanovre 1815.
- Ordre de Guillaume Ier ; Pays-Bas 1815.
- Ordre d'Henri le Lion ; Brunswick 1834.
- Ordre de l’Hermine et de l'Epi ; 1381, duc de Bretagne, Jean IV. Vers 1447, le duc François Ier ajoute un collier d'épis de blé.
- Ordre de l’Hermine ; Naples 1483.
- Ordre de Hohenzollern ; Principautés de Hohenzollern 1841.
- Ordre de l'Hôpital ou Ordre (Hospitalier) de Malte ou Ordre (Hospitalier) de Saint-Jean de Jérusalem ou Ordre de Rhodes ; Jérusalem 1080/1113.
- Ordre de l'Immaculée Conception de Villa Viciosa ou Ordre de Notre-Dame de la Conception de Villa Viciosa ; Brésil 1818
- Ordre de l’Inde Anglaise ; Angleterre 1838.
- Ordre de l'Intégrité Allemande ; Frédéric, duc de Saxe-Gotha, 1690.
- Ordre de Isabelle la Catholique ; Espagne 1815.
- Ordre de Isabelle II ; Espagne 1833.
- Ordre de la Jara, ou Ordre du Vase de la Vierge, ou Ordre de Notre-Dame du Lis ; Espagne 1410.
- Ordre du Jardin des Oliviers ; Palestine 1107.
- Ordre de la Jarretière (Most Noble Order of the Garter) ; fondé le 23 avril 1348 par le roi d’Angleterre Édouard III
- Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, ou Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi) créé par Dominique Guzman ; Italie 1220.
- Ordre de Jésus-Christ ou Ordre de la Foi en Jésus-Christ ; France et Italie 1225.
- Ordre de Jésus-Maria ou Ordre de Jésus et Marie ; pape Paul V 1615.
- Ordre du Lac ou Ordre de l’Entreprise ; Louis Ier roi de Hongrie 1342-1382.
- Ordre des Lacs d’Amour ou Ordre du Collier ; Savoie 1362.
- Ordre de la Légion d'honneur ; France 1802.
- Ordre de Léopold ; Autriche 1808.
- Ordre de Léopold ; Belgique 1832.
- Ordre du Lévrier ; Louis Ier, cardinal-duc de Bar, 31 mai 1416.
- Ordre des Libérateurs de Venezuela ; Bolivar 1819.
- Ordre de la Licorne d'or ; Brabant 998.
- Ordre du Lion ; France 1080.
- Ordre du Lion d'or ; Hesse-Cassel 1790.
- Ordre du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg, ou Ordre de Saint-Philippe, ou Ordre du Mérite du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg ; Limbourg-Luxembourg 1768 ?
- Ordre du Lion du Palatinat ; Bavière 1778.
- Ordre du Lion Néerlandais ou Ordre du Mérite civil des Pays-Bas ; Pays-Bas 1815.
- Ordre du Lion de Zahringen ; Bade 1812.
- Ordre de la Lionne ; Naples 1386-1390.
- Ordre du Lis ; pape Paul III 1546.
- Ordre de Livonie ou Ordre des Chevaliers Porte-Glaives ou Ordre des Frères de la milice du Christ ; Livonie 1202 ; fusionne avec les Teutoniques en 1237.
- Ordre de Louis ; Hesse-Darmstadt 1807.
- Ordre (Royal) de Louis de Bavière ; 1827.
- Ordre de Louise ; Prusse 1814.
- Ordre de Louise-Ulrique ou Ordre de l’Eventail ; Suède 1744.
- Ordre du Loup ; Hainaut XVe siècle.
- Ordre de Lucques ou Ordre de Saint-Jacques-du-Haut-Pas ; Lucques XVe siècle.
- Ordre de la Lutte ; Grèce 1829.
- Ordre de la Machine ; Normandie 1066.
- Ordre de la Madeleine ; France 1614.
- Ordre de la Maison ducale ; Ernestine de Saxe 1833.
- Ordre (Hospitalier) de Malte ou Ordre (Hospitalier) de Saint-Jean de Jérusalem ou Ordre de l'Hôpital ou Ordre de Rhodes ; Jérusalem 1080/1113.
- Ordre de Marie-Eléonore ; Suède 1632.
- Ordre des Martyrs ou Ordre de Saint-Cosme et Saint-Damien ; pape Jean XXII 1316.
- Ordre du Maure créé en 1806 par le pape Pie VII. Aboli en 1870.
- Ordre de Maximilien pour la Science et l'Art ; Bavière 1853.
- Ordre (Impérial) du Medjidieh ; Turquie ?
- Ordre de la Merci ; Espagne 1223/1574.
- Ordre (National) du Mérite ; France 1963.
- Ordre (pour le) Mérite ou Ordre du Mérite Militaire ; Prusse 1740.
- Ordre du Mérite civil des Pays-Bas ou Ordre du Lion Néerlandais ; Pays-Bas 1815.
- Ordre du Mérite civil ; Saxe 1815.
- Ordre du Mérite civil ; Wurtemberg 1806.
- Ordre du Mérite civil ; Prusse 1842.
- Ordre du Mérite civil de Saint-Jacques de l'Epée ; Portugal 1172.
- Ordre du Mérite ; Danemark ?
- Ordre du Mérite de Pierre-Frédéric-Louis ; Oldenbourg 1838.
- Ordre du Mérite de Saint-Michel ou Ordre Equestre de Saint-Michel ; Bavière 1693.
- Ordre du Mérite du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg ou Ordre du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg ou Ordre de Saint-Philippe ; Limbourg-Luxembourg 1768 ?
- Ordre du Mérite militaire ou Ordre de Saint-Georges ; Lucques 1833.
- Ordre du Mérite militaire ; France 1759.
- Ordre du Mérite militaire ou Ordre de Charles-Frédéric ; Bade 1807.
- Ordre du Mérite Militaire, ou Ordre pour le Mérite ; Prusse 1740.
- Ordre du Mérite militaire ou Ordre pour la Vertu Militaire ; Hesse-Cassel 1820.
- Ordre du Mérite militaire ; Wurtemberg 1750.
- Ordre du Mérite militaire ; Pologne 1791.
- Ordre du Mérite militaire ; Toscane 1853.
- Ordre du Mérite militaire d’Avis ou Ordre d'Avis ; Portugal 1147/1181/1789.
- Ordre de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ; Jérusalem 1118.
- Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi), ou Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, créé par Dominique Guzman ; Italie 1220.
- Ordre de la Milice Dorée ou Ordre de Saint-Sylvestre ou Ordre de Saint-Sylvestre ou de l’Éperon d’or ou de l’Éperon d’or et de la Milice dorée ou Ordre de Saint-Sylvestre et de l’Éperon d’or ; Sylvestre 332 ; Paul III 1539. Pie IV 1560 ; pape Grégoire XVI 31 octobre 1841 ; restauré en 1905 par Pie X et revalorisé par Paul VI en 1966.
- Ordre de la Milice de Saint-Maurice ; Savoie 1434.
- Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, ou Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi) créé par Dominique Guzman ; Italie 1220.
- Ordre Militaire de Calatrava ; Espagne (Raymond, abbé cistercien de Fitero 1158/1164) ; actuellement Ordre honorifique en reconnaissance des services rendus à l'Eglise catholique, approuvé en 1719.
- Ordre Militaire de Jésus-Christ ou Ordre de la Foi de Jésus-Christ ou Ordre (Suprême) de Notre-Seigneur Jésus-Christ ou Ordre du Christ ; pape Jean XXII, 1319 ; réformé par pape Pie X 1905.
- Ordre Militaire de Marie-Thérèse ; Autriche 1758.
- Ordre Militaire de Maximilien-Joseph ; Bavière 1806.
- Ordre du Miroir ; Aragon 1410.
- Ordre de Montesa ; 3 décembre 1317, pape Jean XXII ; 1400, il absorbe l’Ordre de Saint-Georges d'Alfama.
- Ordre de Mont-Joie ou Ordre de Montfrac ou Ordre de Truxillo ; Palestine 1175 ; absorbé par le Temple en 1196.
- Ordre de Moreto ; pape Pie VII (1800-1823).
- Ordre de la Mouche à Miel ; France 1703.
- Ordre du Navire ou Ordre de la Nef ou Ordre des Argonautes de Saint-Nicolas ; Naples 1382.
- Ordre du Navire ou Ordre de la Coquille de mer ; France 1269.
- Ordre (National) du Nicaragua ; 1858.
- Ordre du Nichan Iftikhar ; Bey de Tunis 1832.
- Ordre du Nichan Iftikhar ou Ordre de la Fierté ; Turquie 1835/1837.
- Ordre de la Noble Croix, ou Ordre de la Croix Etoilée, ou Ordre des Dames Chevalières de la Croix du Rédempteur, ou Ordre des Dames Chevalières de la Vraie Croix, ou Ordre des Dames réunies pour adorer la Croix ; Autriche 1668.
- Ordre de la Noble passion ou Ordre de Querfurt ; Saxe 1704.
- Ordre du Nœud ou Ordre du Saint-Esprit au droit désir ; Louis de Tarente roi de Naples 23 mai 1352.
- Ordre du Nom de Jésus ; Suède 1654.
- Ordre de Notre-Dame de Bethléem ; pape Pie II 1459.
- Ordre de Notre-Dame du Chardon ou Ordre de Bourbon ; France 1403.
- Ordre de Notre-Dame de la Conception de Villa Viciosa ou Ordre de l'Immaculée Conception de Villa Viciosa ; Brésil 1818.
- Ordre de Notre-Dame des Grâces ; Aragon 1223.
- Ordre de Notre-Dame de Guadalupe ; Mexique 1853.
- Ordre de Notre-Dame du Lis ; Navarre 1048.
- Ordre de Notre-Dame du Lis, ou Ordre de la Jara, ou Ordre du Vase de la Vierge ; Espagne 1410.
- Ordre (Militaire) de Notre-Dame de la Merci ; Espagne 1223/1574.
- Ordre de Notre Dame de la Merci ; Barcelone 1228.
- Ordre de Notre-Dame de Montesa ou Ordre des Frères de Notre-Dame ; Aragon 1317.
- Ordre (Royal) de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem ; Jérusalem 1059 ? ; 1607, Henri IV ; fusion 5 juin 1668 par une bulle du Cardinal de Vendôme, légat du pape en France.
- Ordre de Notre-Dame du Rosaire ; Tolède 1209.
- Ordre de Notre-Dame de la Noble Maison ou Ordre de l’Etoile ou Ordre des Chevaliers de la Noble maison de Saint-Ouen ou Ordre des Chevaliers de l’Etoile ; créé le 16 novembre 1351 par le roi de France Jean II le Bon et placé sous le patronage de Notre-Dame-de-la-Noble-Maison ; les membres juraient de ne jamais reculer dans le combat ; les insignes étaient un anneau dont le chaton figurait une étoile émaillée, timbrée d’un soleil d’or, et un fermail de même forme à fixer sur le manteau ou le chaperon.
- Ordre de Notre-Dame de la Victoire (Ordre resté en projet, Palestine).
- Ordre (Suprême) de Notre-Seigneur Jésus-Christ ou ordre du Christ ou Ordre de la Foi de Jésus-Christ ou Ordre Militaire de Jésus-Christ ; pape Jean XXII, 1319 ; réformé par pape Pie X 1905.
- Ordre d’Orléans ou Ordre du Camail ou Ordre du Porc-épic ; France 1394.
- Ordre de l’Ours ; Anhalt 1382.
- Ordre de l’Ours ou Ordre de Saint-Gall ; Allemagne 1213.
- Ordre de la Paix ; Auch XIIIe siècle.
- Ordre de la Passion de Jésus-Christ ; Richard II, roi d'Angleterre, et Charles VI, roi de France 1380.
- Ordre de Pedro ; Pedro I empereur du Brésil 1822-1831.
- Ordre du Pavillon ; France 1717.
- Ordre du Phénix ; Hohenlohe 1792.
- Ordre de Philippe le Magnanime ; Hesse 1840.
- Ordre du Pigeon ; Castille 1379.
- Ordre du Porc-épic ou Ordre du Camail ou Ordre d’Orléans ; France (duché d'Orléans) 1393.
- Ordre des Porte-croix ; Hongrie 998/1000.
- Ordre du Précieux sang de Jésus-Christ ou Ordre de la Rédemption ou Ordre des Chevaliers Rédempteurs de Mantoue ; 1608
- Ordre du Prince de Venise ou Ordre du Doge ; Venise 722.
- Ordre des Principautés de Hohenzollern ; 1841.
- Ordre de la Probité Allemande ; Saxe-Cobourg-Gotha 1690.
- Ordre de Prusse, ou Ordre Teutonique, ou Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques, ou Ordre des Chevaliers de Notre-Dame des Allemands, ou Ordre des Chevaliers de la Vierge de la Maison des Teutons en Jérusalem ; 1190 St Jean d'Acre ; 1198 Allemagne.
- Ordre Prussien de Saint-Jean de Jérusalem ou Grand bailliage de Brandebourg de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean de l'Hôpital de Jérusalem ; Prusse, vers 1250/1812.
- Ordre (Chapitral) des Quatre empereurs ou Ordre de l’Ancienne Noblesse ; Limbourg - Luxembourg 1308.
- Ordre de Querfurt ou Ordre de la Noble Passion ; Saxe-Weissenfels 1704.
- Ordre de la Rédemption ou Ordre du Précieux sang de Jésus-Christ ou Ordre des Chevaliers Rédempteurs de Mantoue ; 1608
- Ordre (Royal) de la Reine Marie-Louise ; Espagne 1792.
- Ordre de la Réunion ; France 1811.
- Ordre de Rhodes ou Ordre (Hospitalier) de Malte ou Ordre (Hospitalier) de Saint-Jean de Jérusalem ; Jérusalem 1080/1110.
- Ordre du (Saint et Apostolique) Roi Etienne ; Autriche 1764.
- Ordre de la Rose ; Brésil 1829.
- Ordre de la Rue ou Ordre du Chardon ; Order of the Thistle, 1540, Jacques V, roi d'Ecosse ; rétabli le 6 juin 1687, roi d’Angleterre Jacques II, roi d'Écosse sous le nom de Jacques VII.
- Ordre de Saint-Alexandre Nevski ; Russie 1722.
- Ordre de Saint-André Apôtre le premier nommé ; 30 août 1698, Pierre le Grand.
- Ordre de Saint-Antoine ; Albert de Bavière 1382.
- Ordre de Saint-Antoine ; Ethiopie 1370.
- Ordre de Saint-Antoine de Vienne ; Allemagne 1095.
- Ordre de Saint-Antoine-en-Barbefosse ; Hainaut XIVe siècle.
- Ordre de Saint-Blaise et de la Sainte-Vierge ; Arménie XIIème siècle.
- Ordre de Saint-Cosme et Saint-Damien ou Ordre des Martyrs ; pape Jean XXII 1316.
- Ordre de Saint-Dominique et de Saint-Pierre, ou Ordre de la Croix de Jésus-Christ, ou Ordre de Jésus-Christ et de Saint-Pierre, ou Ordre des Gendarmes de Jésus-Christ, ou Ordre de la Milice de Saint-Dominique, ou Ordre de la Milice du Christ (Militia Christi) créé par ]Dominique Guzman ; Italie 1220.
- Ordre du Saint-Esprit ou Ordre et milice du benoît Saint-Esprit ; 31-12-1578, Henri III fonde l’« ordre et milice du benoît Saint-Esprit ».
- Ordre du Saint-Esprit au droit désir ou Ordre du Nœud ; Louis de Tarente roi de Naples 23 mai 1352.
- Ordre du Saint-Esprit de Saxia ; pape Innocent III 1207.
- Ordre (Hospitalier) du Saint-Esprit de Montpellier ; France 1195.
- Ordre (Noble et Militaire) de Saint-Etienne ou Ordre de San Stefano ; Toscane 1561/1562.
- Ordre (Royal et Militaire) de Saint-Ferdinand ; Espagne 1811.
- Ordre de Saint-Ferdinand et du Mérite ; Naples 1800.
- Ordre de Saint-Gall ou Ordre de l’Ours ; Allemagne 1213.
- Ordre (équestre sérénissime des chevaliers) de Saint-Georges ; Gênes 1472 ?
- Ordre de Saint-Georges ; Hongrie 1326.
- Ordre de Saint-Georges ; Hanovre 1839.
- Ordre de Saint-Georges ; Allemagne 1468.
- Ordre de Saint-Georges ; pape Paul III 1534.
- Ordre de Saint-Georges ; Russie 1769.
- Ordre de Saint-Georges ; Bourgogne/France Comté/France 1390/1430/1431/1435.
- Ordre de Saint-Georges d'Alfama ; Aragon 1201 ; reconnu par le pape en 1373, absorbé par l'ordre de Montesa en 1400.
- Ordre (Chevaleresque et Militaire) de Saint-Georges de la Réunion ; Naples 1819.
- Ordre de Saint-Georges Défenseur de l'Immaculée Conception de la Vierge ; Bavière 1200/1729.
- Ordre de Saint-Georges et du Mérite Militaire ; Lucques 1833.
- Ordre de Saint-Géréon ; Terre Sainte 1090.
- Ordre (pontifical) de Saint-Grégoire le Grand ; pape Grégoire XVI 1831.
- Ordre de Saint-Henri ; Saxe 1738.
- Ordre (Militaire) de Saint-Herménégilde ; Espagne 1814.
- Ordre de Saint-Hubert ; Bavière 1444.
- Ordre de Saint-Hubert ou Ordre du Cor ; Juliers 1414.
- Ordre de Saint-Hubert ou Ordre de l’Aigle d'or ou Ordre de la Grande Chasse ; Wurtemberg 1702.
- Ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois ou Ordre de la Fidélité ; créé en 1422 par Louis Ier, cardinal-duc de Bar, en remplacement de l'Ordre du Lévrier.
- Ordre de Saint-Jacques ou Ordre de la Coquille ; Hollande 1290.
- Ordre de Saint-Jacques de l'Épée ou Ordre de Santiago ; Espagne 1170.
- Ordre de Saint-Jacques-du-Haut-Pas ou Ordre de Lucques ; Lucques XVe siècle.
- Ordre de Saint-Janvier ; Naples 1738.
- Ordre (Prussien) de Saint-Jean ou Grand bailliage de Brandebourg de l'ordre des chevaliers de Saint-Jean de l'Hôpital de Jérusalem ; Prusse, vers 1250/1812.
- Ordre de Saint-Jean-de-Latran ; pape [ltr]Pie IV[/ltr] 1560. Supprimé en 1790.
- Ordre (Hospitalier) de Saint-Jean de Jérusalem ou Ordre (Hospitalier) de Malte ou Ordre de Rhodes ; Jérusalem 1080/1113
- Ordre de Saint-Joachim ; Saxe-Cobourg-Saalfeld 1755.
- Ordre de Saint-Joseph ; Wurtzbourg/Toscane 1807.
- Ordre de Saint-Julien du Poirier ou Ordre d’Alcantara ; Espagne 1183.
- Ordre (Royal) de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel ; Jérusalem 1059 ? ; 1607, Henri IV ; fusion 5 juin 1668 par une bulle du Cardinal de Vendôme, légat du pape en France.
- Ordre (Royal et Militaire) de Saint-Louis ; France 1693.
- Ordre de Saint-Louis du Mérite Civil ; Lucques 1836.
- Ordre de Saint-Marc ; Venise 831.
- Ordre de [ltr]Saint-Michel[/ltr] ; 1er août 1469 (Louis XI) « Ordre et aimable compagnie de monsieur saint Michel » ; l'insigne est un collier d'or de coquilles lacées soutenant l'image de saint Michel avec la devise IMMENSI TREMOR OCEANI et un ruban noir.
- Ordre (Equestre) de Saint-Michel ou Ordre du Mérite de Saint-Michel ; Bavière 1693.
- Ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges ; Angleterre 1818.
- Ordre (Royal) de Saint-Olaüs ; Suède 1847.
- Ordre de Saint-Patrick ; Angleterre 1783.
- Ordre de Saint-Paul ; pape [ltr]Paul III[/ltr]1537.
- Ordre de Saint-Philippe ou Ordre du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg ou Ordre du Mérite du Lion de Holstein-Limbourg-Luxembourg ; Limbourg-Luxembourg 1768 ?
- Ordre de Saint-Pierre (pape Léon X 1520) puis Ordre de Saint-Pierre et Saint-Paul (Paul III 1538).
- Ordre de Saint-Rémy ou Ordre de la Sainte Ampoule ; France 499.
- Ordre de Saint-Rupert ; Salzbourg 1701.
- Ordre de Saint-Samson de Constantinople et de Corinthe ; Constantinople 1198.
- Ordre du Saint-Sauveur ; Suède 1561.
- Ordre du Saint-Sauveur de Montréal ; Castille 1312.
- Ordre du Saint-Sépulcre ; Angleterre 1174.
- Ordre (Hospitalier et Militaire) du Saint-Sépulcre de Jérusalem ; Jacques, premier évêque de Jérusalem, fait garder le saint sépulcre, Ier siècle.) du Saint-Sépulcre de Jérusalem ; pape Pie IX 23 juillet 1847.
- Ordre (du mérite) du Saint-Sépulcre ; 1949 Pie XII
- Ordre (Royal et Impérial) de Saint-Stanislas ; Pologne 1765.
- Ordre de Saint-Sylvestre ou Ordre de l’Éperon d’or ou Ordre de l’Éperon d’or et de la Milice dorée ou Ordre de Saint-Sylvestre et de l’Éperon d’or ; Sylvestre 332 ; Paul III 1539. Pie IV 1560 ; pape Grégoire XVI 31 octobre 1841 ; restauré en 1905 par Pie X et revalorisé par Paul VI en 1966.
- Ordre de Saint-Thomas d'Acre ; Palestine 1237.
- Ordre de Saint-Thomas Becket ; Angleterre 1190.
- Ordre de Saint-Wladimir ; Russie 1782.
- Ordre de la Sainte Ampoule ou Ordre de Saint-Rémy ; France 499.
- Ordre de Sainte-Anne ; Schleswig-Holstein-Gottorp/Russie 1735.
- Ordre (Militaire) de Sainte-Brigitte ; Suède 1358.
- Ordre de Sainte-Caroline de Jérusalem ; Angleterre 1816.
- Ordre de Sainte-Catherine ; Russie 1714.
- Ordre de Sainte-Catherine du Mont Sinaï ; Palestine 1067.
- Ordre (Royal) de Sainte-Isabelle (ou Elisabeth) ; Portugal 1801.
- Ordre (Militaire) de Sainte-Marie, ou Ordre de Sainte-Marie de la Tour, ou Ordre des Chevaliers de la Mère de Dieu, ou Ordre des Frères de la Jubilation ; Italie 1233.
- Ordre de Sainte-Marie d’Evora ou Ordre des Confrères de Sainte-Marie d'Evora ou Ordre d'Avis ; Portugal 1147/1181/1789
- Ordre de Sainte-Marie de Mérude ; Aragon 1250.
- Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques, ou Ordre Teutonique, ou Ordre des Chevaliers de Notre-Dame des Allemands, ou Ordre de Prusse, ou Ordre des Chevaliers de la Vierge de la Maison des Teutons en Jérusalem ; 1190 St Jean d'Acre ; 1198 Allemagne.
- Ordre (Religieux et Militaire) des Saints Maurice et Lazare ; Savoie 1434/1572.
- Ordre de Santa Maria de España ou Ordre de l’Etoile ; Espagne 1272 ; 1281, fusionne avec l’Ordre de Santiago de l’Épée.
- Ordre de Santa Rosa ; fondé par le président du Honduras, José Maria Medina (1870-1874).
- Ordre de Santiago ou Ordre de Saint-Jacques de l'Épée ou Ordre de Caceres ; Espagne 1er août 1170.
- Ordre du Sauveur ; Grèce 1833.
- Ordre (Civil) de Savoie ; 1831.
- Ordre (du Mérite) de Savoie ; Victor-Emmanuel IV 1988.
- Ordre (Militaire) de Savoie ; 1815.
- Ordre des Séraphins ; Suède 1334.
- Ordre du Silence ou Ordre de Chypre ou Ordre de l’Epée ; Chypre 1195.
- Ordre de la Sincérité ou Ordre de l'Aigle Rouge ou Ordre de l’Aigle de Brandebourg ou Ordre de Bayreuth ; Bayreuth 1705.
- Ordre du Soleil et du Lion ; Perse 1808.
- Ordre de la Table ronde ; roi Arthur 516.
- Ordre de la Tarasque ; roi René vers 1458.
- Ordre du Temple voir : Ordre de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon.
- Ordre de la Tête de Mort ; Wurtemberg 1652.
- Ordre Teutonique, ou Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques, ou Ordre des Chevaliers de Notre-Dame des Allemands, ou Ordre de Prusse, ou Ordre des Chevaliers de la Vierge de la Maison des Teutons en Jérusalem ; 1190 St Jean d'Acre ; 1198 Allemagne.
- Ordre de Thérèse ; Bavière 1827.
- Ordre de la Toison d’or ; 10 janvier 1430, Philippe le Bon, duc de Bourgogne.
- Ordre de la Tour et de l'Epée ; Portugal 1459.
- Ordre des Trois Toisons d'or ; France 1809.
- Ordre de Truxillo ou Ordre de Mont-Joie ou Ordre de Montfrac ; Palestine 1175 ; absorbé par le Temple en 1196.
- Ordre de Tunis ou Ordre de la Croix de Bourgogne ; Charles Quint 1535.
- Ordre de Tusin ; Allemagne 1562.
- Ordre de l’Union de Hollande ; Louis Bonaparte 1807.
- Ordre de l’Union Parfaite ou Ordre de la Fidélité ; Danemark 1732.
- Ordre du Vase de la Vierge, ou Ordre de la Jara, ou Ordre de Notre-Dame du Lis ; Espagne 1410.
- Ordre pour la Vertu militaire ou Ordre du Mérite Militaire ; Hesse-Cassel 1820.
- Ordre de la Vierge ; Italie 1610.
- Ordre de la Vigilance ou Ordre du Faucon Blanc ; Saxe-Weimar 1732.
- Ordre de Wasa ; Suède 1772.
- Ordre (Royal) de Westphalie ; Jérôme Bonaparte 1809.

La chevalerie. Les ordres de chevalerie. Icon_reimg_zoom_inLa chevalerie. Les ordres de chevalerie. Ordres
Citations

Les temps de grossièreté, de séditions, de rapines et de meurtres, furent les temps les plus brillants de la chevalerie. (Voltaire + 1778).

C'est avec des hochets que l'on mène les hommes. (Napoléon Bonaparte, 8 mai 1802)

La chevalerie est pour les modernes ce que les temps héroïques étaient pour les anciens. (Mme de Staël + 1817)

La chevalerie, à son origine, était une institution sacrée, un ordre qui obligeait ses profès à des vœux solennels, à de nombreuses observances. (Ozanam + 1853)

Dans la grande et triste figure de don Quichotte, nous saluons la dernière apparition de la chevalerie. (Paul de Saint-Victor + 1881)

La chevalerie exaltait le sentiment de l'honneur à un degré inconnu des héros de l'antiquité. (Adolphe Chéruel + 1891)

La chevalerie française ne connut, au moins depuis l'avènement des Valois, que les qualités faciles de bravoure, de frivolité, d'élégance, qui devaient lui faire jouer dans le monde un rôle si brillant. (Ernest Renan + 1892)
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