Soka Gakkai qu’est-ce que c’est ?
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Soka Gakkai qu’est-ce que c’est ?
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Soka Gakkai qu’est-ce que c’est ?
La Soka Gakkai a été fondée dans les années 30 comme branche laïque de l'école bouddhique Nichiren Shoshu, à laquelle elle a « emprunté » sa doctrine : un bouddhisme radical hérité d'un moine japonais du XIIIe siècle, Nichiren Daishonin (1222-1282).
Une organisation d'origine japonaise (Daisaku Ikeda) se présentant comme bouddhiste, mais qui n'est pas reconnue par l'Union bouddhiste de France (U.B.F) qui lui reproche notamment son intolérance et son ostracisme à l'égard des autres religions.
Une organisation fortement hiérarchisée, clairement répertoriée en France comme "secte" en 1982, 1995 et 1999 par trois rapports parlementaires successifs.
Une organisation internationale présente dans 177 pays et qui regrouperait plus de 8 millions d'adeptes au Japon et environ 2 millions hors Japon dont 8000 en France, ce qui en fait la « secte » la plus importante au Japon, mais aussi sur la scène internationale.
Soka Gakkai Comment y entre-t-on ?
Le recrutement, discret et efficace, se pratique uniquement par relations, car à la Soka Gakkai on dit privilégier les « liens de cœur à cœur ». On est invité à une réunion de discussion ("zad"). Là, un petit groupe de pratiquants vous parlent de leur expérience, de leurs difficultés passées, de leurs problèmes surmontés grâce à cette pratique, et des immenses bienfaits apportés par ce « bouddhisme ».
Soka Gakkai Comment y entre-t-on ?
Le recrutement, discret et efficace, se pratique uniquement par relations, car à la Soka Gakkai on dit privilégier les « liens de cœur à cœur ». On est invité à une réunion de discussion ("zad"). Là, un petit groupe de pratiquants vous parlent de leur expérience, de leurs difficultés passées, de leurs problèmes surmontés grâce à cette pratique, et des immenses bienfaits apportés par ce « bouddhisme ». La pratique de la Soka Gakkai
Le « Gohonzon -, La « Zad » - « La maison qui abrite votre vie » - Cher C.E.D.I.S. - « Les daimoku, comme un aimant attire les bienfaits » - Nul besoin de comprendre, récitez ! - De la répétition au conditionnement - Entre espoir et terreur - Les dangers du mantra.Soka Gakkai, le bouddhisme en question
De l’engouement pour le bouddhisme - Un bouddhisme non reconnu - En contradiction avec le bouddhisme «traditionnel» - Un bouddha peut en cacher un autre - Prosélytisme - Tolérance La Soka Gakkai et les enfants
« Les enfants ont la capacité de changer le monde » - « Elever ses enfants de telle manière qu'ils chérissent la Soka Gakkai » - « Eclairer » toute la famille - « Vos enfants pratiquent-ils ? » - « Il n’y a pas d’âge pour décider » - Un mantra qui guérit tout ? - Dangers de la récitation - D’éternels persécutés - Elevés « à la mode soka »Voir aussi Abe Nikken, Nichiren Soshu
L'émergence de la Soka Gakkai
La création de la Soka Gakkai
Dans la période de l’entre-deux guerres mondiales, le Japon connut une montée du militarisme, et accéléra sa préparation pour la guerre. C'est dans ce contexte que Tsunesaburo Makiguchi, un éducateur japonais, rencontra le bouddhisme de Nichiren et s’éveilla progressivement à la véritable intention de son fondateur : développer et faire s’épanouir la nature de bouddha qui réside de manière inhérente chez tous les êtres humains.
En 1928, il se convertit au bouddhisme de Nichiren et fonda à Tokyo, le 18 novembre 1930, avec son disciple Josei Toda, la Soka Kyoïku Gakkai (littéralement : « Association pour une éducation créatrice de valeurs »).
Pour s'être opposé au militarisme, en 1943, Makiguchi fut arrêté et emprisonné en compagnie d’une vingtaine de dirigeants de la Soka Kyoïku Gakkai. À l’exception de Makiguchi et Toda, les autres cadres du mouvement finirent par abandonner leur foi, mais Makiguchi resta fidèle à ses convictions en dépit des conditions déplorables et des interrogatoires sévères qu’il subit. Il mourut en prison en 1944.
L'essor d'un mouvement populaire au Japon
Son disciple, Josei Toda, lui aussi emprisonné, se consacra dans sa cellule à l’étude du Sûtra du Lotus. Ses réflexions sur le sens profond du Sûtra, ainsi que sa pratique bouddhique, lui permirent de s’éveiller à la véritable essence du bouddhisme de Nichiren. Ainsi, il prit conscience de sa mission pour kosen-rufu. De cette illumination naquit sa détermination de reconstruire la Soka Gakkai (« Association pour la création de valeurs ») moderne, fondée sur les principes du bouddhisme de Nichiren.
Après la guerre, en 1951, Josei Toda prit la tête du mouvement Soka en qualité de deuxième président, et donna l'impulsion d'un grand développement du bouddhisme de Nichiren, établissant ainsi les bases pour kosen-rufu au Japon.
La transmission du bouddhisme de Nichiren dans le monde
Depuis que Daisaku Ikeda, disciple de Josei Toda, a assumé, en 1960, la responsabilité de troisième président, le bouddhisme de Nichiren s’est progressivement transmis hors du Japon. En même temps, le bouddhisme s’est largement ouvert aux domaines de la culture, de la paix, et de l’éducation. Le bouddhisme de Nichiren est ainsi entré en contact avec d’autres cultures du monde.
- Chronologie de la Soka Gakkai internationale
- Daisaku Ikeda, l'universalisation du bouddhisme
- Josei Toda, l'essor de la Soka Gakkai après-guerre
- Tsunesaburo Makiguchi, la renaissance du bouddhisme à l'époque moderne
- La fleur de lotus dans l’étang boueux
- Un bouddhisme pour notre temps
- Un bouddhisme “vivant”
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Soka Gakkai qu’est-ce que c’est ?
La vie et l'enseignement de Nichiren Daishonin
Le moine Nichiren en exil sur l'île de Sado, estampe d'Utagawa Kuniyoshi, 1835. [Metropolitan Museum of Art, New-York /Wikimedia-CC]
Les pratiquants du mouvement Soka suivent les enseignements de Nichiren Daishonin, moine bouddhiste japonais qui vécut au XIIIe siècle.
La pratique qu'il établit offre à chacun le moyen de cultiver la sagesse de l'éveil et l'énergie de la bouddhéité inhérentes à sa vie, quelles que soient les circonstances.
Le bouddhisme dans le Japon du XIIIe siècle
Durant la période de Kamakura au Japon (1185-1333), une multitude d’écoles bouddhiques coexistaient. C’est dans ce contexte de diversité, mais également de confusion au sein du bouddhisme que Nichiren Daishonin (1222-1282) vécut.
Près de deux mille ans après la mort de Shakyamuni, il affina la doctrine profonde du Sûtra du Lotus pour en faire une pratique permettant à chacun d’éveiller son état de bouddha au cœur de la réalité quotidienne.
La vie de Nichiren
Nichiren naît en 1222, à une époque troublée par des conflits sociaux et des désastres naturels sans précédent, provoquant de grandes souffrances pour le peuple japonais. Jeune moine, il se demande pourquoi les enseignements bouddhiques ont perdu le pouvoir d’aider les gens à être heureux et autonomes. Il entreprend alors l’étude intensive de tous les écrits bouddhiques, afin de trouver une solution aux souffrances et au chaos qui l’entourent. Ses études le convainquent que le Sûtra du Lotus contient l’essence de l’éveil du Bouddha, et qu’il recèle aussi la clé pour la transformation des souffrances humaines et pour la prospérité de la société.
En se fondant sur l'étude de ce Sûtra, Nichiren établit la pratique de l’invocation de son titre, Nam-myoho-renge-kyo, comme moyen universel permettant à chacun de manifester la bouddhéité inhérente à sa vie et d’acquérir la force et la sagesse de surmonter ses difficultés. Il voit dans le Sûtra du Lotus un véhicule, ou « voie » spirituelle accessible à tous, et insiste sur le fait que chaque personne peut atteindre l’éveil et vivre heureuse en ce monde.
Dans le même temps, Nichiren adresse des remontrances à l'Etat et aux écoles bouddhiques établies qui, selon lui, se contentent de servir les intérêts des puissants, tout en encourageant la passivité de leurs adeptes. Il exhorte les dirigeants du pays à agir pour remédier aux souffrances des personnes ordinaires - ce qui lui vaut d'être durement persécuté : attaqué, calomnié, banni, il échappe de peu à une exécution et certains de ses disciples sont tués. Pourtant, toute sa vie durant, il persévérera dans sa lutte spirituelle.
Le legs de Nichiren réside dans sa lutte incessante pour le bonheur des êtres humains et son désir de créer une société respectueuse de la dignité inhérente à chaque vie humaine.
Le moine Nichiren en exil sur l'île de Sado, estampe d'Utagawa Kuniyoshi, 1835. [Metropolitan Museum of Art, New-York /Wikimedia-CC]
Les pratiquants du mouvement Soka suivent les enseignements de Nichiren Daishonin, moine bouddhiste japonais qui vécut au XIIIe siècle.
La pratique qu'il établit offre à chacun le moyen de cultiver la sagesse de l'éveil et l'énergie de la bouddhéité inhérentes à sa vie, quelles que soient les circonstances.
Le bouddhisme dans le Japon du XIIIe siècle
Durant la période de Kamakura au Japon (1185-1333), une multitude d’écoles bouddhiques coexistaient. C’est dans ce contexte de diversité, mais également de confusion au sein du bouddhisme que Nichiren Daishonin (1222-1282) vécut.
Près de deux mille ans après la mort de Shakyamuni, il affina la doctrine profonde du Sûtra du Lotus pour en faire une pratique permettant à chacun d’éveiller son état de bouddha au cœur de la réalité quotidienne.
La vie de Nichiren
Nichiren naît en 1222, à une époque troublée par des conflits sociaux et des désastres naturels sans précédent, provoquant de grandes souffrances pour le peuple japonais. Jeune moine, il se demande pourquoi les enseignements bouddhiques ont perdu le pouvoir d’aider les gens à être heureux et autonomes. Il entreprend alors l’étude intensive de tous les écrits bouddhiques, afin de trouver une solution aux souffrances et au chaos qui l’entourent. Ses études le convainquent que le Sûtra du Lotus contient l’essence de l’éveil du Bouddha, et qu’il recèle aussi la clé pour la transformation des souffrances humaines et pour la prospérité de la société.
En se fondant sur l'étude de ce Sûtra, Nichiren établit la pratique de l’invocation de son titre, Nam-myoho-renge-kyo, comme moyen universel permettant à chacun de manifester la bouddhéité inhérente à sa vie et d’acquérir la force et la sagesse de surmonter ses difficultés. Il voit dans le Sûtra du Lotus un véhicule, ou « voie » spirituelle accessible à tous, et insiste sur le fait que chaque personne peut atteindre l’éveil et vivre heureuse en ce monde.
Dans le même temps, Nichiren adresse des remontrances à l'Etat et aux écoles bouddhiques établies qui, selon lui, se contentent de servir les intérêts des puissants, tout en encourageant la passivité de leurs adeptes. Il exhorte les dirigeants du pays à agir pour remédier aux souffrances des personnes ordinaires - ce qui lui vaut d'être durement persécuté : attaqué, calomnié, banni, il échappe de peu à une exécution et certains de ses disciples sont tués. Pourtant, toute sa vie durant, il persévérera dans sa lutte spirituelle.
Le legs de Nichiren réside dans sa lutte incessante pour le bonheur des êtres humains et son désir de créer une société respectueuse de la dignité inhérente à chaque vie humaine.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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