L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
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L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Rappel du premier message :
L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
1931
Le nom "Témoins de Jéhovah" est adopté
1933
La parousie du Christ — sa seconde venue ou "présence" invisible —, précédemment fixée à 1874 et réaffirmée ainsi jusqu'à fin 1929, est déplacée à 1914.
1934
La justification du nom de Dieu devient la doctrine centrale.
Rutherford fait remarquer que Dieu avait fourni le sacrifice de Jésus Christ comme le prix de rachat pour l'humanité pécheresse, mais écrit que c'était "secondaire par rapport à la justification du nom de Jéhovah".
L'enseignement de 1917 selon lequel Russell était en train d'exercer une forte influence depuis le ciel sur la "moisson" des chrétiens oints est décrite comme "stupide".
http://www.tj-encyclopedie.org/Chronologie_des_changements_doctrinaux
L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
1931
Le nom "Témoins de Jéhovah" est adopté
1933
La parousie du Christ — sa seconde venue ou "présence" invisible —, précédemment fixée à 1874 et réaffirmée ainsi jusqu'à fin 1929, est déplacée à 1914.
1934
La justification du nom de Dieu devient la doctrine centrale.
Rutherford fait remarquer que Dieu avait fourni le sacrifice de Jésus Christ comme le prix de rachat pour l'humanité pécheresse, mais écrit que c'était "secondaire par rapport à la justification du nom de Jéhovah".
L'enseignement de 1917 selon lequel Russell était en train d'exercer une forte influence depuis le ciel sur la "moisson" des chrétiens oints est décrite comme "stupide".
http://www.tj-encyclopedie.org/Chronologie_des_changements_doctrinaux
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Joseph Franklin Rutherford
JF Rutherford est élu président en 1917 de la « Watch Tower Bible and Tract Society ». Devant les conflits de pouvoir avec ses collaborateurs qui convoitent sa place, il écrit un livre : « le Mystère accompli » pour légitimer sa présidence.
Le livre est bien vite interdit au Canada et aux Etats Unis, car il condamne le patriotisme et le militarisme face à la première guerre mondiale qui fait rage.
En 1918, Rutherford et sept autres dirigeants sont incarcérés, puis libérés à la fin de la guerre en mars 1919.
Libéré, il réorganise complètement le mouvement pendant 13 ans : toutes les églises et congrégations indépendantes se retrouvent sous le contrôle de la Watch Tower.
Il lance un périodique et instaure le porte à porte. Les fidèles doivent couvrir un territoire et remettre un rapport d’activité.
Il modifie l’élection des dirigeants, qui doivent être approuvés par lui-même avant d’être nommés et explique que c’est Jésus Christ qui dirige le mouvement qui est désormais « théocratique ».
Les adeptes ne peuvent donc plus procéder à des élections locales pour choisir leurs hauts dirigeants.
En 1917, Rutherford publie un livre qui annonce la destruction des religions pour 1918, suivi d’une période d’anarchie généralisée pour 1920.
En 1920, la brochure « Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais » met en avant, comme cela avait été déjà fait en 1917, la résurrection des prophètes comme Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que le début du millénium pour 1925.
Ce livre est traduit en onze langues et devient rapidement un best seller.
Toutefois, l'année 1925 passe sans que les évènements annoncés se produisent.
Rutherford cherche ensuite à effacer les enseignements de Russel en lui donnant un rôle de « précurseur du Juge », alors que Russel était à l'origine « le Pasteur. »
Puis Rutherford défend une interprétation de la Bible contribuant les fidèles à se couper des autres Chrétiens et de leur environnement : il interdit la célébration de Noël, des anniversaires, la fête des mères, le salut du drapeau, toute participation à la vie politique et les vaccinations.
(Les vaccinations seront ré autorisées par son successeur.)
En 1931, le mouvement prend le nom de « Témoins de Jéhovah » pour se démarquer des autres « Étudiants de la Bible » qui n'obéissent plus à Rutherford.
En 1936, la Croix du Christ devient interdite, considérée comme un symbole païen, Rutherford prétexte alors que Jésus est mort sur un poteau.
Tout au long de sa présidence, Rutherford est critiqué pour son mode de vie.
En pleine crise des années 1920, il possède deux Cadillac et de nombreux logements luxueux, dont une villa du nom de « Beth Sarim », ce qui fait contraste avec le mode de vie de sacrifices encouragé chez les fidèles.
Walter Salter, le responsable de la filiale canadienne lui en fait le reproche ainsi que l'avocat du mouvement Olin R. Moyle.
Ces derniers, ainsi que d'autres Témoins de Jéhovah, lui reprochent en outre ce qu'ils considèrent comme une consommation excessive de boissons alcoolisées.
Rutherford décède en 1942.
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Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Crise de succession de 1917
Un différend d'envergure se développa en 1917 au sein de la direction de la Société Watch Tower après la mort du président Charles Taze Russell et l'élection de son conseiller juridique, Joseph Franklin Rutherford, comme successeur.
Une bataille s'engagea entre Rutherford et quatre des sept administrateurs de la Société qui l'accusaient d'un comportement autocratique et ont cherché à réduire ses pouvoirs.
Rutherford affirma que les directeurs dissidents avaient formé un complot pour s'emparer du contrôle de la Société et surmonta le problème en faisant appliquer une loi lui permettant de destituer ses quatre opposants; ensuite, il les remplaça par quatre nouveaux directeurs.
Tant Rutherford que ses opposants cherchèrent à rallier à leur cause le plus d'Étudiants de la Bible, et pour cela, publièrent des périodiques visant à légitimer les prétentions de leur propre groupe et à discréditer le camps adverse. Par la suite, les quatre administrateurs évincés obtinrent 12 avis juridiques stipulant que les actions de Rutherford avaient été "totalement illégales". Malgré cela, celui-ci fut largement plébiscité par les fidèles, et un vote le désigna à nouveau comme président en janvier 1918. La crise de succession divisa la communauté des Étudiants de la Bible et participa, en 1919, au départ d'environ un septième des adeptes de la Watch Tower.
Diverses publications ayant participé à la controverse relative à la dispute pour la succession à la tête de la Watch Tower, en 1917
Contexte et conséquences
Il faut savoir qu'à l'origine, Charles Taze Russell contrôlait son mouvement depuis la People's Pulpit Association, basée à New York, alors que les quartiers généraux de l'organisation enregistrée en 1884, la Watch Tower Bible & Tract Society of Pennsylvania, étaient situés à Pittsburgh. Ces deux emplacements distincts complexifiaient la situation dans la mesure où non seulement le lieu où se déroulait une action juridique en lien avec la Watch Tower avait son importance, mais en plus des conséquences légales spécifiques y étaient rattachées. Or, lors de la crise de succession de 1917 qui survint peu après la mort de Russell, le Conseil d'administration se composait alors de trois membres élus en vertu des By Laws de 1917 — à savoir Andrew Pierson, William Van Amburgh et Joseph Rutherford —, tandis que les quatre autres avaient été nommés par Russell de son vivant à New York — c'étaient A.I. Ritchie; J.D. Wright; I.F. Hoskins; R.H. Hirsh. Il s'agissait là d'une procédure qualifiée de "time honored" que tout membre du conseil se devait de respecter, car Russell avait tout pouvoir dans la Société, et celui qui n'était pas d'accord devait démissionner de son poste.
Ces quatre membres nommés par Russell rejetaient les nouveaux By Laws de 1917, lesquels avaient été prévus spécialement par Rutherford pour lui assurer la toute puissance tant à New York qu'à Pittsburgh; or, il est à noter que cela entrait en contradiction la Corporation de Pennsylvanie qui, théoriquement, aurait dû être l'autorité principale et juridique, ce que Russell avait ignoré de son vivant et qui a servi de base aux manœuvres juridiques de Rutherford.
Rutherford voulut donc se débarrasser de ces directeurs qu'il estimait encombrants, mais à ce moment-là, il ne bénéficiait pas encore du plein contrôle du mouvement à Brooklyn; aussi, pour parvenir à ses fins, il manipula les statuts de la Société de Pennsylvanie.
L'ancien Témoin Poul Bregninge, qui examina en profondeur ce sujet, explique: "Les preuves montrent que Rutherford calcula chaque action. Ce n'était pas seulement la "volonté du Seigneur" qu'il s'était engagée à effectuer "humblement" [contrairement à ce que prétendait Macmillan dans son livre Faith on the March], mais plutôt sa propre détermination vigoureuse et ses objectifs. Il avait été l'avocat de la Société et a été plus que familier avec ses lois. Rutherford a consulté un collègue profane, M. H.M. MacCaughey, qui était un avocat d'affaires bien connu de Philadelphie, afin de préparer le rejet des quatre "fauteurs de troubles"".
De ce fait, les quatre directeurs de la Société Watch Tower qui avaient été nommés par Russell furent déchus de leur position par Rutherford, alors nouveau président. Afin de dénoncer cette situation, les ex-directeurs produisirent une réfutation auto-financée des déclarations et des actes du président, en faisant paraître notamment les brochures Light After Darkness et Facts for Shareholders, publiées respectivement en septembre et novembre 1917. Les deux brochures contestaient la légalité de leur expulsion, affirmant que la loi interdisant, en Pennsylvanie, la nomination à vie des membres du Conseil n'avait été introduite que récemment et n'était pas rétroactive, exemptant ainsi les sociétés déjà existantes. Ils affirmèrent également que la charte de la Société Watch Tower permettait seulement aux directeurs d'être élus au Conseil, et que par conséquent l'élection de Rutherford, William Van Amburgh et Andrew Pierson à la tête du mouvement était nulle parce qu'aucun d'entre eux n'avait été administrateurs auparavant. Afin de démontrer ces points, les avis juridiques de plusieurs avocats, dont celui de J. Fithian Tatem, avocat de Philadelphie, expliquaient en quoi les actions de Rutherford étaient totalement illégales.
Cet aspect de la prise de pouvoir de Rutherford, généralement omis dans les publications de la Watch Tower et plusieurs livres d'histoire externes, est pourtant d'une importance capitale puisque c'est la direction de l'organisation, et partant, sa considérable restructuration ultérieure tant au niveau organisationnel que doctrinal, qui en a été affectée. Ainsi, il se pourrait que le cours de l'histoire de la Watch Tower depuis 1917 ait été construite à partir d'une usurpation de pouvoir de la part d'un vulgaire arriviste.
Avis juridique figurant dans Facts for Shareholders, p. 14.
Un différend d'envergure se développa en 1917 au sein de la direction de la Société Watch Tower après la mort du président Charles Taze Russell et l'élection de son conseiller juridique, Joseph Franklin Rutherford, comme successeur.
Une bataille s'engagea entre Rutherford et quatre des sept administrateurs de la Société qui l'accusaient d'un comportement autocratique et ont cherché à réduire ses pouvoirs.
Rutherford affirma que les directeurs dissidents avaient formé un complot pour s'emparer du contrôle de la Société et surmonta le problème en faisant appliquer une loi lui permettant de destituer ses quatre opposants; ensuite, il les remplaça par quatre nouveaux directeurs.
Tant Rutherford que ses opposants cherchèrent à rallier à leur cause le plus d'Étudiants de la Bible, et pour cela, publièrent des périodiques visant à légitimer les prétentions de leur propre groupe et à discréditer le camps adverse. Par la suite, les quatre administrateurs évincés obtinrent 12 avis juridiques stipulant que les actions de Rutherford avaient été "totalement illégales". Malgré cela, celui-ci fut largement plébiscité par les fidèles, et un vote le désigna à nouveau comme président en janvier 1918. La crise de succession divisa la communauté des Étudiants de la Bible et participa, en 1919, au départ d'environ un septième des adeptes de la Watch Tower.
Diverses publications ayant participé à la controverse relative à la dispute pour la succession à la tête de la Watch Tower, en 1917
Contexte et conséquences
Il faut savoir qu'à l'origine, Charles Taze Russell contrôlait son mouvement depuis la People's Pulpit Association, basée à New York, alors que les quartiers généraux de l'organisation enregistrée en 1884, la Watch Tower Bible & Tract Society of Pennsylvania, étaient situés à Pittsburgh. Ces deux emplacements distincts complexifiaient la situation dans la mesure où non seulement le lieu où se déroulait une action juridique en lien avec la Watch Tower avait son importance, mais en plus des conséquences légales spécifiques y étaient rattachées. Or, lors de la crise de succession de 1917 qui survint peu après la mort de Russell, le Conseil d'administration se composait alors de trois membres élus en vertu des By Laws de 1917 — à savoir Andrew Pierson, William Van Amburgh et Joseph Rutherford —, tandis que les quatre autres avaient été nommés par Russell de son vivant à New York — c'étaient A.I. Ritchie; J.D. Wright; I.F. Hoskins; R.H. Hirsh. Il s'agissait là d'une procédure qualifiée de "time honored" que tout membre du conseil se devait de respecter, car Russell avait tout pouvoir dans la Société, et celui qui n'était pas d'accord devait démissionner de son poste.
Ces quatre membres nommés par Russell rejetaient les nouveaux By Laws de 1917, lesquels avaient été prévus spécialement par Rutherford pour lui assurer la toute puissance tant à New York qu'à Pittsburgh; or, il est à noter que cela entrait en contradiction la Corporation de Pennsylvanie qui, théoriquement, aurait dû être l'autorité principale et juridique, ce que Russell avait ignoré de son vivant et qui a servi de base aux manœuvres juridiques de Rutherford.
Rutherford voulut donc se débarrasser de ces directeurs qu'il estimait encombrants, mais à ce moment-là, il ne bénéficiait pas encore du plein contrôle du mouvement à Brooklyn; aussi, pour parvenir à ses fins, il manipula les statuts de la Société de Pennsylvanie.
L'ancien Témoin Poul Bregninge, qui examina en profondeur ce sujet, explique: "Les preuves montrent que Rutherford calcula chaque action. Ce n'était pas seulement la "volonté du Seigneur" qu'il s'était engagée à effectuer "humblement" [contrairement à ce que prétendait Macmillan dans son livre Faith on the March], mais plutôt sa propre détermination vigoureuse et ses objectifs. Il avait été l'avocat de la Société et a été plus que familier avec ses lois. Rutherford a consulté un collègue profane, M. H.M. MacCaughey, qui était un avocat d'affaires bien connu de Philadelphie, afin de préparer le rejet des quatre "fauteurs de troubles"".
De ce fait, les quatre directeurs de la Société Watch Tower qui avaient été nommés par Russell furent déchus de leur position par Rutherford, alors nouveau président. Afin de dénoncer cette situation, les ex-directeurs produisirent une réfutation auto-financée des déclarations et des actes du président, en faisant paraître notamment les brochures Light After Darkness et Facts for Shareholders, publiées respectivement en septembre et novembre 1917. Les deux brochures contestaient la légalité de leur expulsion, affirmant que la loi interdisant, en Pennsylvanie, la nomination à vie des membres du Conseil n'avait été introduite que récemment et n'était pas rétroactive, exemptant ainsi les sociétés déjà existantes. Ils affirmèrent également que la charte de la Société Watch Tower permettait seulement aux directeurs d'être élus au Conseil, et que par conséquent l'élection de Rutherford, William Van Amburgh et Andrew Pierson à la tête du mouvement était nulle parce qu'aucun d'entre eux n'avait été administrateurs auparavant. Afin de démontrer ces points, les avis juridiques de plusieurs avocats, dont celui de J. Fithian Tatem, avocat de Philadelphie, expliquaient en quoi les actions de Rutherford étaient totalement illégales.
Cet aspect de la prise de pouvoir de Rutherford, généralement omis dans les publications de la Watch Tower et plusieurs livres d'histoire externes, est pourtant d'une importance capitale puisque c'est la direction de l'organisation, et partant, sa considérable restructuration ultérieure tant au niveau organisationnel que doctrinal, qui en a été affectée. Ainsi, il se pourrait que le cours de l'histoire de la Watch Tower depuis 1917 ait été construite à partir d'une usurpation de pouvoir de la part d'un vulgaire arriviste.
Avis juridique figurant dans Facts for Shareholders, p. 14.
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Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Ce livre explique les dix doctrines fondamentales de la Bible d'une manière si simple et si belle qu'il est considéré comme le meilleur livre du monde après la Bible.
Gouvernement 1928, page 315
Qui aurait pensé que la dynamite ou la bicyclette étaient des preuves évidentes de la présence du Seigneur ?
à noter que " le divin plan des âges " (1er volume de Russell) fait parti de la preuves cumulative de la présence de Jésus !
Sachant qu'aujourd'hui, ce livre erroné est rejeté avec son contenu par les Témoins de Jéhovah, nous constatons que les propos diffusés à échelle mondiale, sont une insulte supplémentaire et gratuite envers Seigneur, qui LUI, n'a rien à voir avec ce livre mensonger.
Non seulement le contenu s'est avéré faux, mais en plus, la Société des Témoins de Jéhovah, avait clamée que ce livre est considéré comme le meilleur livre du monde après la Bible
Gouvernement 1928, page 315
1921
J. F. Rutherford, le deuxième président de la SDTJ, a défendu la date de 1874 pendant de longue années. dans la "La Harpe de Dieu" 1921, il écrit ceci :
1335 jours ajoutés à 539 ap. J.-C. nous amènent en 1874 ap. J.-C., époque à laquelle, selon la chronologie biblique, on doit attendre la seconde présence du Seigneur.
...Depuis 1874, nous sommes entrés dans la dernière partie de la période du "temps de la fin". C'est en 1874 que commença le temps de la seconde présence du Seigneur, comme nous l'avons déjà expliqué.
...Ce fut en 1874, l'année de la seconde présence de notre Seigneur, que fut fondé le premier syndicat ouvrier. A partir de ce moment il y eut une merveilleuse augmentation de lumière et de connaissance; les inventions et les découvertes faites depuis lors sont si nombreuses que nous ne pouvons les détailler ici.
Nous n'en mentionnerons que quelques-unes, postérieur à 1874, comme preuve cumulative de la présence du Seigneur depuis cette date. Citons pour commencer, la merveilleuse révélation du plan divin des âges;...la bicyclette...
...En comptant trois ans et demi à partir de 1874, moment de la présence du Seigneur, nous arrivons à 1878. Depuis 1874 jusqu'à 1878, le Seigneur prépara la moisson de l'âge de l'évangile.
...Trouvons-nous dans l'âge de l'évangile, après 1874, une période de moisson qui soit l'accomplissement de la prophétie du seigneur ?
...Nous remarquons que le merveilleux accomplissement de cette déclaration du Seigneur est une autre preuve corroborative que sa seconde présence date de 1874.
J. F. Rutherford, le deuxième président de la SDTJ, a défendu la date de 1874 pendant de longue années. dans la "La Harpe de Dieu" 1921, il écrit ceci :
1335 jours ajoutés à 539 ap. J.-C. nous amènent en 1874 ap. J.-C., époque à laquelle, selon la chronologie biblique, on doit attendre la seconde présence du Seigneur.
...Depuis 1874, nous sommes entrés dans la dernière partie de la période du "temps de la fin". C'est en 1874 que commença le temps de la seconde présence du Seigneur, comme nous l'avons déjà expliqué.
...Ce fut en 1874, l'année de la seconde présence de notre Seigneur, que fut fondé le premier syndicat ouvrier. A partir de ce moment il y eut une merveilleuse augmentation de lumière et de connaissance; les inventions et les découvertes faites depuis lors sont si nombreuses que nous ne pouvons les détailler ici.
Nous n'en mentionnerons que quelques-unes, postérieur à 1874, comme preuve cumulative de la présence du Seigneur depuis cette date. Citons pour commencer, la merveilleuse révélation du plan divin des âges;...la bicyclette...
...En comptant trois ans et demi à partir de 1874, moment de la présence du Seigneur, nous arrivons à 1878. Depuis 1874 jusqu'à 1878, le Seigneur prépara la moisson de l'âge de l'évangile.
...Trouvons-nous dans l'âge de l'évangile, après 1874, une période de moisson qui soit l'accomplissement de la prophétie du seigneur ?
...Nous remarquons que le merveilleux accomplissement de cette déclaration du Seigneur est une autre preuve corroborative que sa seconde présence date de 1874.
Qui aurait pensé que la dynamite ou la bicyclette étaient des preuves évidentes de la présence du Seigneur ?
à noter que " le divin plan des âges " (1er volume de Russell) fait parti de la preuves cumulative de la présence de Jésus !
Sachant qu'aujourd'hui, ce livre erroné est rejeté avec son contenu par les Témoins de Jéhovah, nous constatons que les propos diffusés à échelle mondiale, sont une insulte supplémentaire et gratuite envers Seigneur, qui LUI, n'a rien à voir avec ce livre mensonger.
Non seulement le contenu s'est avéré faux, mais en plus, la Société des Témoins de Jéhovah, avait clamée que ce livre est considéré comme le meilleur livre du monde après la Bible
quote a écrit:Dire et démontrer qu’une religion est fausse, ce n’est pas là une forme de persécution religieuse.
L’homme éclairé qui démasque publiquement une certaine religion pour permettre à ses semblables de distinguer la vraie religion d’avec la fausse, cet homme-là ne pratique pas la persécution religieuse.
La Tour de Garde 1964
Tour de Garde, 15 mars 1964, p.176
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Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Rutherford un médium spirite
Voici ce que Rutherford disait : «Depuis 1918 les anges du Seigneur ont eu un rôle à jouer dans l’enseignement de la vérité à la classe d’Ézéchiel.» (Vindication» tome 3, 1932, p. 316).
«L’interprétation de la prophétie ne vient pas d’un homme, (…) le Seigneur (…) envoie l’information nécessaire à son peuple par l’entremise de ses saints anges.» (Preparation», 1933, p. 28).
«Est-ce que la Watchtower est un moyen ou un canal utilisé par Dieu pour transmettre de l’information à son peuple? Aucun homme ne peut correctement interpréter la prophétie, le Seigneur envoie ses anges pour transmettre l’information adéquate à son peuple.» (The Watchtower, 15 février 1935, p. 52).
«Les membres du reste sont instruits par les anges du Seigneur. Ils n’entendent pas de sons audibles, parce que cela n’est pas nécessaire. Jéhovah a fourni sa propre bonne façon de communiquer ses pensées dans les esprits des oints.» (Preparation», 1933, p.64).
«L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns inverserons la foi, s'attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de dérèglements de conscience» (1 Tim. 4:1; Bible de Machaira).
Le juge Rutherford déclarait que lui-même et les autres membres du «reste» des Témoins de Jéhovah étaient en communication avec des esprits angéliques. Cet article passe en revue brièvement autant ses déclarations que la preuve que ces esprits étaient des démons ou plus précisément «des dérèglements de conscience».
Les déclarations de Rutherford
Rutherford déclarait que ses écrits ne contenaient pas ses opinions ou ses interprétations des Écritures. Il disait que ce qui était publié dans le périodique «The Watchtower» venait de Dieu en tant que «nourriture en temps voulu» et comme l’interprétation «convenable» ou correcte de l’Écriture. C’était ainsi, non pas une parole d’homme, mais la parole de Dieu. Il n’avait pas reçu cette «nouvelle lumière» du Saint Esprit parce qu’en 1918, le Saint Esprit avait été enlevé aux membres du reste. Ces derniers, après 1918, étaient éclairés par les anges: «Depuis 1918, les anges du Seigneur ont été utilisés pour enseigner la vérité à la classe d’Ézéchiel.» (Rutherford, J. F., «Vindication», tome 3, 1932, p. 316).
Les anges transmettaient dans son esprit l’information, les instructions et les interprétations des Écritures.
Ces déclarations ne signifiaient pas, disait-il, que le périodique «The Watchtower» était la Parole inspirée de Dieu, mais cela signifiait que l’information contenue dans le périodique venait des anges. La «lumière» de Dieu que Rutherford publiait ne venait pas de l’Esprit Saint mais des anges. Ils lui ont menti ainsi qu’à d’autres membres du reste, tel qu’à Woodworth, ils ont transmis de fausses dates et informations. Ils ne peuvent pas avoir été de bons anges envoyés par Dieu, mais par définition, ils étaient des esprits «menteurs» et «trompeurs» et ainsi des délires d'une conscience déréglée.
Les informations données par ces esprits, si elles sont crues et que l’on agisse en conséquence de ces dernières, peuvent amener des individus à nourrir de faux espoirs concernant des traitements médicaux, des croyances dans des informations erronées, des fausses prophéties et un faux évangile (Millions Now Living Will Never Die). Les Témoins de Jéhovah, aujourd’hui, sont toujours touchés par la calvitie, la maladie, la mort et le péché. Armageddon n’est pas survenu en 1925 ou durant la deuxième guerre mondiale. Abraham, Isaac, Jacob, Daniel et d’autres ne sont pas revenus à Beth-Sarim. Beth-Sarim a depuis longtemps été vendu par la Société. Leurs paroles et prophéties se sont tout simplement effondrées.
Je crois que les déclarations suivantes, faites par la Société (dirigées à l’égard des autres) s’appliquent à eux-mêmes et expriment notre point de vue à leur sujet et aux esprits qui les ont guidés: «Non, pas plus Dieu que ses loyaux anges peuvent être possiblement responsables pour de tels messages déshonorant Dieu. Alors, qui donc est responsable? (…) Quels sont donc les esprits qui peuvent être la source de ces messages? Ce sont des esprits, certes, mais de quel genre?… Ce sont des esprits mauvais! Tout au long de la Bible ils sont désignés comme étant des démons.» (Awake!» 22 juin 1968, pages 6 et 7); «Ils savent qu’ils sont ce que les Écritures appellent les «esprits menteurs», parce qu’ils se sont faits mentir par des esprits qui communiquaient avec eux: mais ils insistent que ce sont de bons esprits, et ils croient que, quelquefois, ils ont eu des communications avec eux. Mais cette proposition nous la contestons…» (The Watchtower, 15 mars 1922, p. 90).
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
La vaccination
Les vaccinations sont une violation directe de la Loi de Dieu
La vaccination génère de nombreux décès d'enfants
En 1953, revirement
La clé ? La prohibition de l’alcool
L’explication la plus simple est que Rutherford - un alcoolique invétéré - a modifié l’interprétation de la Bible concernant « les autorités supérieures » pour ne pas avoir à se soumettre à l’interdiction de boire de l’alcool suite aux différentes lois américaines sur la prohibition entre 1916 à 1933. L’histoire établit que Rutherford avait demandé au directeur Canadien de la Société, Walter F. Salter, de lui envoyer d’énormes quantités de spiritueux pendant les années 1920 où les liqueurs étaient illégales aux Etats-Unis.
Dans une lettre personnelle adressée à Rutherford, ce haut responsable confesse son erreur :
Président et addicte à l'alcool
Ces affirmations correspondent bien à l’étonnante prise de position du Président Rutherford dans de multiples publications dont la Tour de Garde du 1er Novembre 1924 (en anglais). Voici une traduction:
Les vaccinations sont une violation directe de la Loi de Dieu
1929 : « Les personnes feraient mieux d’avoir la variole qu’une vaccination parce que cette dernière répand les germes de la syphilis, du cancer … de la lèpre même et de beaucoup d’autres maladies répugnantes. Par conséquent la pratique de la vaccination est un crime, un acte de violence et une illusion. »
1931: "La vaccination est une violation directe de l'alliance éternelle que Dieu contracta avec Noé après le déluge"
La vaccination génère de nombreux décès d'enfants
En 1953, revirement
1953 : "Après avoir examiné la chose, il ne nous semble pas qu'elle (la vaccination) constitue une transgression de l'alliance éternelle établie avec Noé, telle qu'elle est consignée dans Genèse 9:4, ni qu'elle soit en contradiction avec la loi analogue de Dieu dans Lévitique 17:10-14. … Il semble donc qu'on ne puisse soulever une objection quelconque à la vaccination en invoquant des raisons scripturales."
La clé ? La prohibition de l’alcool
L’explication la plus simple est que Rutherford - un alcoolique invétéré - a modifié l’interprétation de la Bible concernant « les autorités supérieures » pour ne pas avoir à se soumettre à l’interdiction de boire de l’alcool suite aux différentes lois américaines sur la prohibition entre 1916 à 1933. L’histoire établit que Rutherford avait demandé au directeur Canadien de la Société, Walter F. Salter, de lui envoyer d’énormes quantités de spiritueux pendant les années 1920 où les liqueurs étaient illégales aux Etats-Unis.
Dans une lettre personnelle adressée à Rutherford, ce haut responsable confesse son erreur :
« … J'avais cette pensée en tête quand sous vos ordres, j'achetais des caisses de whisky à $60.00 la caisse et des caisses de brandy et d'autres alcools, sans parler des caisses innombrables de bière… j'ai participé, comme indiqué ci-dessus, étant aveuglé par l'idée que le PRÉSIDENT était responsable et donc pas moi. Aujourd'hui, je vois que ma pensée était absolument fausse et que le gaspillage de l'argent de la Société dans ce cas était un détournement de fonds et je n'aurais pas dû prendre part à quoi que ce soit. J'avoue mon erreur devant les frères et devant le Seigneur et je leur demande pardon. »
Président et addicte à l'alcool
Ces affirmations correspondent bien à l’étonnante prise de position du Président Rutherford dans de multiples publications dont la Tour de Garde du 1er Novembre 1924 (en anglais). Voici une traduction:
« Le Seigneur pourrait interdire les liqueurs fortes à tout moment, mais ce n'est pas encore le moment qu’il a prévu. Il en résulte, que le schéma proposé actuellement à la lumière des faits ne vient pas du plan de Dieu, mais de celui du diable… Que chaque fidèle envers la Bible se demande alors : Dieu a-t-il provoqué la condition présente de la prohibition ? Si non, dois-je la préconiser ? Dieu va-t-il reformer le monde par le royaume de Christ et éliminer le mal et apporter des bénédictions aux gens ? S'il en est ainsi alors je dois être du côté du Seigneur. … Si les gens du monde ont le désir de faire une loi sur la prohibition et mettre en application cette loi, eh bien tant mieux. Ce n'est pas notre affaire. Un Chrétien ne peut pas participer à cela. Il doit se tenir séparé du monde. La question unique est, qui est du côté du Seigneur ?
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Joseph Franklin Rutherford (1869-1942), second président des Témoins de Jéhovah, il succède à Russel, remplace et modifie ses écrits par les siens, explique que la fin du monde a spirituellement commencé en 1914, réinterprètant ainsi la pensée de son prédécesseur.
En 1906, il devint le conseiller juridique du mouvement. Il servit dans ce rôle lors des affaires opposant Charles Russell à sa femme Maria en 1908 en vue de leur séparation, et dans l'affaire du Blé miraculeux (1908.) En 1915, il publia une défense dithyrambique du pasteur Russell, appelée Une grande bataille dans les cieux ecclésiastiques, panégyrique de Russell dans le rôle de David contre Goliath, représentant tous ses opposants religieux, étendus à la totalité des autorités ecclésiastiques du monde entier !
À la mort de Russel en 1916, la Société Watchtower était une société d'édition dont la nomination des dirigeants revenait aux actionnaires. Avait droit à un vote, toute personne donnant 10$. Chaque donation supplémentaire de 10$ donnait droit à un vote supplémentaire. C'est le 6 janvier 1917, que Rutherford finalement seul candidat, est élu par les actionnaires comme président, Pierson comme vice-président et Van Amburgh comme secrétaire et trésorier. Un fait parmi bien d'autres montre que Rutherford savait qu'il allait être élu président : avant même cette élection, sa biographie a été envoyée aux journaux éloignés une semaine avant l'élection, pour qu'elle paraisse le jour de l'annonce de son élection. Avant cette élection Rutherford avait pris soin d'interdire au comité des 5 "sœurs" de voter. Ce comité était chargé par Russell de gérer les droits de vote qu'il possédait de son vivant et représentait, avant sa mort, près de 1/5 des droits de vote.
Par la suite, c'est Rutherford qui utilisera ces droits de vote, contre la volonté de Russell qui n'avait pas prévu qu'ils soient utilisés par le président. Sachant qu'il allait être élu, Rutherford, prépara avant l'élection des arrêtés (ou 'By-Law') à faire voter par les actionnaires. Le jour de l'élection, un comité de trois 'frères' a été chargé d'examiner et de modifier ces arrêtés. Néanmoins, ayant pris le droit de le faire, Rutherford leur interdira l'accès de l'estrade jusqu'à ce qu'ils décident de ne pas en modifier une ligne. Ces arrêtés donnaient les pleins pouvoirs au président et à lui seul. [C]ette action n'avait aucune légalité, les actionnaires n'avaient pas le droit de faire passer des 'By-Laws', Rutherford utilisa cet artifice pour obliger les directeurs à les voter par la suite, eux seuls en ayant le droit. Ce vote eut lieu un jour où 5 des 7 directeurs étaient présents au Béthel. Ainsi l'idée de Russell d'un "Collège Central" dirigeant l'œuvre après sa mort, était enterrée chez les Témoins de Jéhovah pour 60 ans encore.
Joseph Franklin Rutherford est connu comme ayant eu des problèmes avec l'alcool, les femmes et l'autorité. Il chassa du siège de la Société des Témoins de Jéhovah Olin Moyle qui avait dénoncé ses agissements d'ivrogne brutal, mais ce dernier remporta son procès contre Rutherford en octobre 1940.
Bill Cetnar ou Hayden Convington anciens membres du Béthel de Brooklyn, affirment que Rutherford n'avait été juge temporaire que durant 4 jours et qu'il usurpait donc le titre de "Juge".
Le 1er avril 1937, Walter F. Salter de la filiale du Canada révéla que Rutherford se faisait livrer au Béthel des caisses de Whisky, Brandy et autres alcools pour des milliers de dollars de l'époque, ne respectant pas les lois de la prohibition.
Nathan Homer Knorr, l'un des Présidents de l'Organisation des Témoins de Jéhovah expliquera que Rutherford "pouvait faire ce qu'il veut avec l'argent de la Société sans contrôle des directeurs". Pratiquement tout le monde à l'époque l'appelait "Papa". Ainsi Rutherford au moins au Béthel de Brooklyn semblait exercer une sorte de pouvoir papal.
Dès son arrivée au pouvoir, Rutherford vécu séparé de sa femme et de son fils. Georges H. Fisher, l'un des auteurs du livre "Le Mystère Accompli" rapporta que lors du show "Artists and Models" au Al Jolson's Winter Garden Theater de New-York en 1926, lieu de danses pour femmes nues, Rutherford avait été vu au bras d'une jeune inconnue.
En 1920, Rutherford publie la brochure Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais qui met en avant, comme cela avait été déjà fait en 1917, la résurrection des prophètes comme Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que le début du millénium pour 1925 (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p. 56-57.) Ce livre est traduit en onze langues et devient rapidement un best-seller, ce qui marque le début d'une importante campagne de prosélytisme Toutefois, l'année 1925 passe sans que les évènements annoncés se produisent. Dans ce livre, pages 75 à 83 on pouvait lire :
« La chose principale qui doit être restituée à la race humaine, c'est la vie ; et puisque d'autres passages montrent d'une façon positive qu'Abraham, Isaac et Jacob et les autres fidèles des temps anciens ressusciteront et qu'ils seront les premiers favorisés, nous pouvons nous attendre à ce que 1925 voit le retour de la condition de mort de ces hommes fidèles alors ressuscités et complètement rétablis à la position humaine parfaite, et comme représentants visibles et légaux du nouvel ordre de choses ici-bas. [...] ». Cité par R. Frantz, Crise de Conscience, p. 256-260
Durant sa « présidence » Rutherford interdit de nombreuses pratiques : la célébration de Noël (1928), les anniversaires, la fête des Mères, le salut au drapeau et les vaccinations (L'Âge d'Or, Watchtower Bible and Tract Society, 4 novembre 1935, p. 293) (mesure abolie par son successeur). De plus, toute participation à la vie politique est prohibée.
En 1931, le mouvement prend le nom de « Témoins de Jéhovah » pour se démarquer des autres « Étudiants de la Bible » (Raymond Franz, À la recherche de la liberté chrétienne, Commentary Press, 2002, p, 71-72). Il se démarque encore un peu plus du reste de la Chrétienté lorsqu'en 1936, la croix est considérée comme un symbole païen, Rutherford déclarant alors que Jésus est mort sur un poteau (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 66.) Depuis, les témoins de Jéhovah croient que Jésus fut cloué sur un poteau vertical sans barre horizontale .
« En ce qui concerne Noël, écrit Raymond Franz, je me rappelle sa célébration par notre famille jusqu’en 1930 environ. Noël était également célébré au quartier général de Brooklyn (avec des cadeaux, des guirlandes et tous les traditionnels éléments utilisés pour cette fête) au moins jusqu’en 1926. De même la croix (maintenant considérée comme un symbole d’origine païenne) apparaissait sur la page de couverture de chaque Tour de Garde jusqu’au 15 octobre 1931... » (Raymond Franz, " À la recherche de la liberté chrétienne", p. 118.) Ainsi, Raymond Franz donne l'exemple de la page de couverture de la Tour de Garde du 15 juillet 1930. « L’utilisation de la croix était supposée contribuer à ce que Christ considère la Watchtower comme ‘impure’ pendant la période 1914-1918. Cependant la croix a figuré sur la page de couverture jusqu’au 15 octobre 1931 approximativement, une douzaine d’années après la sélection de l’organisation Watchtower par Christ pour être son canal en 1919. ‘La couronne et la croix’ figurant ainsi sur le coin gauche supérieur de la publication, étaient aussi reproduites en métal et portées comme un pins d’ornement par les affiliés à la Watchtower. » (ibid., p. 118-119, voir l'image.) Vous trouverez également une photo en noir et blanc, p. 118, des « membres du siège de la WatchTower célébrant Noël dans la salle à manger du Béthel, J.F. Rutherforf au milieu de la table centrale ! »
La Bible rapporte deux détails significatifs sur la crucifixion.
Sur les illustrations de la Watchtower représentant Jésus cloué à un poteau depuis 1931, on remarque que, de fait, un seul clou transperce les poignets ou les paumes de Jésus et que l'écriteau est placé au-dessus de ses mains.
Le changement concernant la Croix est particulièrement grave puisqu'il s'agit du moyen et de l'instrument du Salut et de la Rédemption, choisi par Notre Seigneur, que les TJ ont entrepris de supprimer, dans une ambition proprement satanique.
Dans leur traduction de la sainte Bible, dite "Traduction du Monde nouveau", ils ont subtilisé l'utilisation du terme « poteau de supplice » à la place de la « croix » à travers le Nouveau Testament : James Penton, Apocalypse Delayed, "Apocalypse retardée", University of Toronto Press, 1997, pages 174–176).
S'agissant de la "traduction du Monde nouveau", Raymond Franz a précisé que des quatre hommes qui constituaient le comité de la "Traduction du Monde nouveau", seul un, le traducteur principal, son oncle Frederick Franz, avait suffisamment de connaissance des langues bibliques pour se lancer le projet (Frederick Franz a étudié le grec pendant deux ans et s'est auto-formé en hébreu : Raymond Franz, Crise de Conscience, Commentary Press, 2007, page 56). Durant le procès écossais de 1954, Frederick Franz, invité à traduire un passage de la Genèse d'anglais en hébreu, refusa, disant qu'il en serait incapable : Translator's proof, page 102-103. Heather et Gary Botting ont déclaré, page 98, qu'il ne pouvait comprendre « un simple passage en hébreu provenant de la Genèse ».
Tout au long de sa présidence, Rutherford est critiqué pour son mode de vie. En pleine crise des années 1920, il possède deux Cadillac et de nombreux logements luxueux, dont une villa du nom de « Beth Sarim » (Time Magazine, 31 mars 1930), construite grâce aux offrandes des fidèles en Californie afin d'accueillir les patriarches de l'Ancien Testament : cette attente ne s'étant pas réalisée, Rutherford y vécut, avant que la Société Watchtower ne décide de la vendre après la mort de ce dernier.
Cette vie dispendieuse fit contraste avec le mode de vie de sacrifices encouragé chez les fidèles (R. Frantz, Crise de Conscience, p. 18 et Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu, p. 351 : « Ceux qui sont acceptés pour accomplir un service spécial à plein temps au siège mondial des Témoins de Jéhovah doivent faire vœu de pauvreté. »). Walter Salter, le responsable de la filiale canadienne lui en fait le reproche (Lettre de Walter Salter à Joseph Rutherford) ainsi que l'avocat du mouvement Olin R. Moyle. Ces derniers, ainsi que d'autres Témoins de Jéhovah, lui reprochent en outre ce qu'ils considèrent comme une consommation excessive de boissons alcoolisées (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p, 225.)
En 1906, il devint le conseiller juridique du mouvement. Il servit dans ce rôle lors des affaires opposant Charles Russell à sa femme Maria en 1908 en vue de leur séparation, et dans l'affaire du Blé miraculeux (1908.) En 1915, il publia une défense dithyrambique du pasteur Russell, appelée Une grande bataille dans les cieux ecclésiastiques, panégyrique de Russell dans le rôle de David contre Goliath, représentant tous ses opposants religieux, étendus à la totalité des autorités ecclésiastiques du monde entier !
À la mort de Russel en 1916, la Société Watchtower était une société d'édition dont la nomination des dirigeants revenait aux actionnaires. Avait droit à un vote, toute personne donnant 10$. Chaque donation supplémentaire de 10$ donnait droit à un vote supplémentaire. C'est le 6 janvier 1917, que Rutherford finalement seul candidat, est élu par les actionnaires comme président, Pierson comme vice-président et Van Amburgh comme secrétaire et trésorier. Un fait parmi bien d'autres montre que Rutherford savait qu'il allait être élu président : avant même cette élection, sa biographie a été envoyée aux journaux éloignés une semaine avant l'élection, pour qu'elle paraisse le jour de l'annonce de son élection. Avant cette élection Rutherford avait pris soin d'interdire au comité des 5 "sœurs" de voter. Ce comité était chargé par Russell de gérer les droits de vote qu'il possédait de son vivant et représentait, avant sa mort, près de 1/5 des droits de vote.
Par la suite, c'est Rutherford qui utilisera ces droits de vote, contre la volonté de Russell qui n'avait pas prévu qu'ils soient utilisés par le président. Sachant qu'il allait être élu, Rutherford, prépara avant l'élection des arrêtés (ou 'By-Law') à faire voter par les actionnaires. Le jour de l'élection, un comité de trois 'frères' a été chargé d'examiner et de modifier ces arrêtés. Néanmoins, ayant pris le droit de le faire, Rutherford leur interdira l'accès de l'estrade jusqu'à ce qu'ils décident de ne pas en modifier une ligne. Ces arrêtés donnaient les pleins pouvoirs au président et à lui seul. [C]ette action n'avait aucune légalité, les actionnaires n'avaient pas le droit de faire passer des 'By-Laws', Rutherford utilisa cet artifice pour obliger les directeurs à les voter par la suite, eux seuls en ayant le droit. Ce vote eut lieu un jour où 5 des 7 directeurs étaient présents au Béthel. Ainsi l'idée de Russell d'un "Collège Central" dirigeant l'œuvre après sa mort, était enterrée chez les Témoins de Jéhovah pour 60 ans encore.
Joseph Franklin Rutherford est connu comme ayant eu des problèmes avec l'alcool, les femmes et l'autorité. Il chassa du siège de la Société des Témoins de Jéhovah Olin Moyle qui avait dénoncé ses agissements d'ivrogne brutal, mais ce dernier remporta son procès contre Rutherford en octobre 1940.
Bill Cetnar ou Hayden Convington anciens membres du Béthel de Brooklyn, affirment que Rutherford n'avait été juge temporaire que durant 4 jours et qu'il usurpait donc le titre de "Juge".
Le 1er avril 1937, Walter F. Salter de la filiale du Canada révéla que Rutherford se faisait livrer au Béthel des caisses de Whisky, Brandy et autres alcools pour des milliers de dollars de l'époque, ne respectant pas les lois de la prohibition.
Nathan Homer Knorr, l'un des Présidents de l'Organisation des Témoins de Jéhovah expliquera que Rutherford "pouvait faire ce qu'il veut avec l'argent de la Société sans contrôle des directeurs". Pratiquement tout le monde à l'époque l'appelait "Papa". Ainsi Rutherford au moins au Béthel de Brooklyn semblait exercer une sorte de pouvoir papal.
Dès son arrivée au pouvoir, Rutherford vécu séparé de sa femme et de son fils. Georges H. Fisher, l'un des auteurs du livre "Le Mystère Accompli" rapporta que lors du show "Artists and Models" au Al Jolson's Winter Garden Theater de New-York en 1926, lieu de danses pour femmes nues, Rutherford avait été vu au bras d'une jeune inconnue.
En 1920, Rutherford publie la brochure Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais qui met en avant, comme cela avait été déjà fait en 1917, la résurrection des prophètes comme Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que le début du millénium pour 1925 (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p. 56-57.) Ce livre est traduit en onze langues et devient rapidement un best-seller, ce qui marque le début d'une importante campagne de prosélytisme Toutefois, l'année 1925 passe sans que les évènements annoncés se produisent. Dans ce livre, pages 75 à 83 on pouvait lire :
« La chose principale qui doit être restituée à la race humaine, c'est la vie ; et puisque d'autres passages montrent d'une façon positive qu'Abraham, Isaac et Jacob et les autres fidèles des temps anciens ressusciteront et qu'ils seront les premiers favorisés, nous pouvons nous attendre à ce que 1925 voit le retour de la condition de mort de ces hommes fidèles alors ressuscités et complètement rétablis à la position humaine parfaite, et comme représentants visibles et légaux du nouvel ordre de choses ici-bas. [...] ». Cité par R. Frantz, Crise de Conscience, p. 256-260
Durant sa « présidence » Rutherford interdit de nombreuses pratiques : la célébration de Noël (1928), les anniversaires, la fête des Mères, le salut au drapeau et les vaccinations (L'Âge d'Or, Watchtower Bible and Tract Society, 4 novembre 1935, p. 293) (mesure abolie par son successeur). De plus, toute participation à la vie politique est prohibée.
En 1931, le mouvement prend le nom de « Témoins de Jéhovah » pour se démarquer des autres « Étudiants de la Bible » (Raymond Franz, À la recherche de la liberté chrétienne, Commentary Press, 2002, p, 71-72). Il se démarque encore un peu plus du reste de la Chrétienté lorsqu'en 1936, la croix est considérée comme un symbole païen, Rutherford déclarant alors que Jésus est mort sur un poteau (Bernard Blandre, Les Témoins de Jéhovah : un siècle d'histoire, Éditions Desclée de Brouwer, 1987, p. 66.) Depuis, les témoins de Jéhovah croient que Jésus fut cloué sur un poteau vertical sans barre horizontale .
« En ce qui concerne Noël, écrit Raymond Franz, je me rappelle sa célébration par notre famille jusqu’en 1930 environ. Noël était également célébré au quartier général de Brooklyn (avec des cadeaux, des guirlandes et tous les traditionnels éléments utilisés pour cette fête) au moins jusqu’en 1926. De même la croix (maintenant considérée comme un symbole d’origine païenne) apparaissait sur la page de couverture de chaque Tour de Garde jusqu’au 15 octobre 1931... » (Raymond Franz, " À la recherche de la liberté chrétienne", p. 118.) Ainsi, Raymond Franz donne l'exemple de la page de couverture de la Tour de Garde du 15 juillet 1930. « L’utilisation de la croix était supposée contribuer à ce que Christ considère la Watchtower comme ‘impure’ pendant la période 1914-1918. Cependant la croix a figuré sur la page de couverture jusqu’au 15 octobre 1931 approximativement, une douzaine d’années après la sélection de l’organisation Watchtower par Christ pour être son canal en 1919. ‘La couronne et la croix’ figurant ainsi sur le coin gauche supérieur de la publication, étaient aussi reproduites en métal et portées comme un pins d’ornement par les affiliés à la Watchtower. » (ibid., p. 118-119, voir l'image.) Vous trouverez également une photo en noir et blanc, p. 118, des « membres du siège de la WatchTower célébrant Noël dans la salle à manger du Béthel, J.F. Rutherforf au milieu de la table centrale ! »
La Bible rapporte deux détails significatifs sur la crucifixion.
Dans leur traduction de la sainte Bible, dite "Traduction du Monde nouveau", ils ont subtilisé l'utilisation du terme « poteau de supplice » à la place de la « croix » à travers le Nouveau Testament : James Penton, Apocalypse Delayed, "Apocalypse retardée", University of Toronto Press, 1997, pages 174–176).
S'agissant de la "traduction du Monde nouveau", Raymond Franz a précisé que des quatre hommes qui constituaient le comité de la "Traduction du Monde nouveau", seul un, le traducteur principal, son oncle Frederick Franz, avait suffisamment de connaissance des langues bibliques pour se lancer le projet (Frederick Franz a étudié le grec pendant deux ans et s'est auto-formé en hébreu : Raymond Franz, Crise de Conscience, Commentary Press, 2007, page 56). Durant le procès écossais de 1954, Frederick Franz, invité à traduire un passage de la Genèse d'anglais en hébreu, refusa, disant qu'il en serait incapable : Translator's proof, page 102-103. Heather et Gary Botting ont déclaré, page 98, qu'il ne pouvait comprendre « un simple passage en hébreu provenant de la Genèse ».
Tout au long de sa présidence, Rutherford est critiqué pour son mode de vie. En pleine crise des années 1920, il possède deux Cadillac et de nombreux logements luxueux, dont une villa du nom de « Beth Sarim » (Time Magazine, 31 mars 1930), construite grâce aux offrandes des fidèles en Californie afin d'accueillir les patriarches de l'Ancien Testament : cette attente ne s'étant pas réalisée, Rutherford y vécut, avant que la Société Watchtower ne décide de la vendre après la mort de ce dernier.
Cette vie dispendieuse fit contraste avec le mode de vie de sacrifices encouragé chez les fidèles (R. Frantz, Crise de Conscience, p. 18 et Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu, p. 351 : « Ceux qui sont acceptés pour accomplir un service spécial à plein temps au siège mondial des Témoins de Jéhovah doivent faire vœu de pauvreté. »). Walter Salter, le responsable de la filiale canadienne lui en fait le reproche (Lettre de Walter Salter à Joseph Rutherford) ainsi que l'avocat du mouvement Olin R. Moyle. Ces derniers, ainsi que d'autres Témoins de Jéhovah, lui reprochent en outre ce qu'ils considèrent comme une consommation excessive de boissons alcoolisées (James Penton, Apocalypse Delayed : The Story of Jehovah's Witnesses, Université de Toronto, 1985, p, 225.)
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Rutherford
Enemies by Judge Rutherford (1937)
"Enemies," audio lecture by Judge J.F. Rutherford (1937). Rutherford was president of the Watchtower Bible and Tract Society (Jehovah's Witnesses). This lecture was played on a portable record player in people's homes.
Beth Sarim : ce que les Témoins de Jéhovah ignorent
En 1929, le juge Rutherford fit construire une luxueuse villa pour y accueillir Abraham, Isaac, Jacob et d'autres fidèles du passé lors de leur prochaine résurrection. Située dans un quartier bourgeois de San Diego en Californie, la villa fut baptisée "Beth Sarim", expression hébraïque pour "Maison des Princes".
Alors que le monde entrait dans la "Grande Dépression", le train de vie de Rutherford était celui d'un millionnaire. Il fit de Beth-Sarim sa résidence d'hiver, tandis qu'il passait ses étés en Europe. Tandis que les Américains subissaient pauvreté et privation, Rutherford avait pour son usage personnel deux luxueuses Cadillac V-16.
A la radio et dans la presse, Rutherford ne cessait de souligner que la fin de ce monde surviendrait dans quelques mois seulement. La fin s'est finalement produite, mais seulement pour Rutherford. En 1942, il mourut à Beth-Sarim, la villa bâtie en témoignage ostentatoire pour le nom de Dieu.
Rétrospectivement, le seul témoignage jamais donné par ce beau manoir serait sans doute celui du prix des fausses prophéties. En 1948, la Société Watchtower vendit discrètement la propriété, occultant ainsi un chapitre embarrassant de son histoire. Aujourd'hui, les nouvelles générations de Témoins ignorent généralement jusqu'à l'existence de Beth-Sarim.
Enemies by Judge Rutherford (1937)
"Enemies," audio lecture by Judge J.F. Rutherford (1937). Rutherford was president of the Watchtower Bible and Tract Society (Jehovah's Witnesses). This lecture was played on a portable record player in people's homes.
Beth Sarim : ce que les Témoins de Jéhovah ignorent
En 1929, le juge Rutherford fit construire une luxueuse villa pour y accueillir Abraham, Isaac, Jacob et d'autres fidèles du passé lors de leur prochaine résurrection. Située dans un quartier bourgeois de San Diego en Californie, la villa fut baptisée "Beth Sarim", expression hébraïque pour "Maison des Princes".
Alors que le monde entrait dans la "Grande Dépression", le train de vie de Rutherford était celui d'un millionnaire. Il fit de Beth-Sarim sa résidence d'hiver, tandis qu'il passait ses étés en Europe. Tandis que les Américains subissaient pauvreté et privation, Rutherford avait pour son usage personnel deux luxueuses Cadillac V-16.
A la radio et dans la presse, Rutherford ne cessait de souligner que la fin de ce monde surviendrait dans quelques mois seulement. La fin s'est finalement produite, mais seulement pour Rutherford. En 1942, il mourut à Beth-Sarim, la villa bâtie en témoignage ostentatoire pour le nom de Dieu.
Rétrospectivement, le seul témoignage jamais donné par ce beau manoir serait sans doute celui du prix des fausses prophéties. En 1948, la Société Watchtower vendit discrètement la propriété, occultant ainsi un chapitre embarrassant de son histoire. Aujourd'hui, les nouvelles générations de Témoins ignorent généralement jusqu'à l'existence de Beth-Sarim.
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
1874 ou 1914 ? Les deux !
Avec autant de preuves il était impensable d’abandonner une telle date et de telles affirmations … Rutherford, qui n’a jamais craint le ridicule, va simplement décaler de 40 ans la date de la présence de Christ, la repoussant à 1914 Quelqu’un dira « et les preuves » ?
Les « preuves cumulatives » de 1874 sont généreusement oubliées,
Les preuves de 1914 – dont cette année est le centenaire – ne sont pas plus convaincantes :
C’est exactement la même chose sauf que c’est le contraire !
Ne soyez pas trop sévères : à chaque nouvelle affirmation, les Témoins de Jéhovah se réjouissent de la « nouvelle lumière ». Bien que factice cette joie les encourage sur le sentier raboteux que propose « l’Organisation divine ».
L’important est de bien noter que pendant des dizaines d’années les Témoins de Jéhovah de l’époque (appelés Étudiants de la Bible) croyaient que le Christ était présent, (Rappelons-nous que pendant toutes ces années la Tour de Garde était sous-titrée « Messager de la présence de Christ ») puis d’un seul coup, on leur a déclaré que c’était entièrement faux et que c’était uniquement dû à une erreur de calcul…
Avec autant de preuves il était impensable d’abandonner une telle date et de telles affirmations … Rutherford, qui n’a jamais craint le ridicule, va simplement décaler de 40 ans la date de la présence de Christ, la repoussant à 1914 Quelqu’un dira « et les preuves » ?
Les « preuves cumulatives » de 1874 sont généreusement oubliées,
Les preuves de 1914 – dont cette année est le centenaire – ne sont pas plus convaincantes :
- On commence à annoncer un règne de justice et de paix
- On modifie les textes pour dire qu’on a annoncé un temps de guerre et de détresse …
C’est exactement la même chose sauf que c’est le contraire !
Ne soyez pas trop sévères : à chaque nouvelle affirmation, les Témoins de Jéhovah se réjouissent de la « nouvelle lumière ». Bien que factice cette joie les encourage sur le sentier raboteux que propose « l’Organisation divine ».
L’important est de bien noter que pendant des dizaines d’années les Témoins de Jéhovah de l’époque (appelés Étudiants de la Bible) croyaient que le Christ était présent, (Rappelons-nous que pendant toutes ces années la Tour de Garde était sous-titrée « Messager de la présence de Christ ») puis d’un seul coup, on leur a déclaré que c’était entièrement faux et que c’était uniquement dû à une erreur de calcul…
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
L’abri anti-aérien de Rutherford
Vue aérienne des bâtiments de Beth Shan
Si, depuis la parution de l’histoire officielle en 1993, les Témoins de Jéhovah contemporains peuvent connaître au moins le nom de « Beth-Sarim », il y en a probablement aucun qui connaisse « Beth Shan » : la maison de sécurité (ou de refuge) du Président Rutherford.
Cette « maison secrète » est venue à la connaissance du public grâce à deux événements :
1) La mort de Rutherford
Le caveau inachevé qui était destiné à Rutherford
Les voisins ne voulant pas qu’il soit inhumé à Beth-Sarim, la Société proposa le domaine de « Beth Shan ». Bien qu’isolé et spacieux, la Cour supérieure du Comté refusa aussi cet emplacement, tant le souvenir de Rutherford était indésirable. Vous pouvez voir sur cette image les restes du caveau inachevé qui fut préparé pour Rutherford.
2) La réponse à une rumeur
La Société, naïvement, essaya de répondre à une rumeur qui circulait parmi les Témoins de Jéhovah comme quoi Beth-Sarim serait agrandie pour être transformée en place de sécurité … le nom de Beth Shan est alors cité dans une publication officielle…
Consolation 27/5/42: La Société reconnaît l'existence de Beth Shan
Il s’agit d’un domaine de plusieurs dizaines d’hectares situé à 800 mètres de « la maison des Princes ». C’est une « annexe » de Beth-Sarim, destinée, elle aussi, « aux Princes ». En attendant leur venue c’est le secrétaire particulier de Rutherford qui y résidait. Il n’y avait qu’un chemin d’accès avec portail et personne ne pouvait y pénétrer.
Beth Shan … Une autre 'Maison de Princes'
Un ensemble créé pour être autonome
« La propriété, en dehors de la maison où la famille Heath a résidé, comprenait une "maison pour un gardien, une grange à cheval et une étable, une grange pour des chèvres et un abri pour des équipements. Il y avait un réservoir souterrain de 12 000 litres pour le gasoil, un générateur électrique actionné par un diesel et un atelier, l'eau était fournie par un puits de 150 mètres de profondeur et était connectée à un réservoir sous pression de 7.000 litres et à un réservoir de stockage en acajou de 70 000 litres. Il y avait deux bouches d'incendie et l'eau était reliée à la maison et aux granges". Cette maison pouvait fonctionner de façon autonome. Le bâtiment appelé "la grange aux chèvres" situé à 80 mètres de la maison principale contenait un abri anti-aérien souterrain secret de dix mètres sur cinq dans lequel on entrait grâce à un système de levier dissimulé dans la salle de bain du bâtiment. »
… Un levier secret dans la pharmacie de la salle de bain, un pan de mur qui pivote et qui permet d’accéder à un escalier secret, une salle secrète avec un plafond en béton d’un mètre d’épaisseur … nous sommes presque dans un roman policier !
Un plafond en béton d'un mètre d'épaisseur ...
La grange aux chèvres?
Encore plus embarrassante que la « Maison des Princes », cette maison fut revendue en premier.
Vue aérienne des bâtiments de Beth Shan
Si, depuis la parution de l’histoire officielle en 1993, les Témoins de Jéhovah contemporains peuvent connaître au moins le nom de « Beth-Sarim », il y en a probablement aucun qui connaisse « Beth Shan » : la maison de sécurité (ou de refuge) du Président Rutherford.
Cette « maison secrète » est venue à la connaissance du public grâce à deux événements :
1) La mort de Rutherford
Le caveau inachevé qui était destiné à Rutherford
Les voisins ne voulant pas qu’il soit inhumé à Beth-Sarim, la Société proposa le domaine de « Beth Shan ». Bien qu’isolé et spacieux, la Cour supérieure du Comté refusa aussi cet emplacement, tant le souvenir de Rutherford était indésirable. Vous pouvez voir sur cette image les restes du caveau inachevé qui fut préparé pour Rutherford.
2) La réponse à une rumeur
La Société, naïvement, essaya de répondre à une rumeur qui circulait parmi les Témoins de Jéhovah comme quoi Beth-Sarim serait agrandie pour être transformée en place de sécurité … le nom de Beth Shan est alors cité dans une publication officielle…
Consolation 27/5/42: La Société reconnaît l'existence de Beth Shan
Il s’agit d’un domaine de plusieurs dizaines d’hectares situé à 800 mètres de « la maison des Princes ». C’est une « annexe » de Beth-Sarim, destinée, elle aussi, « aux Princes ». En attendant leur venue c’est le secrétaire particulier de Rutherford qui y résidait. Il n’y avait qu’un chemin d’accès avec portail et personne ne pouvait y pénétrer.
Beth Shan … Une autre 'Maison de Princes'
Un ensemble créé pour être autonome
« La propriété, en dehors de la maison où la famille Heath a résidé, comprenait une "maison pour un gardien, une grange à cheval et une étable, une grange pour des chèvres et un abri pour des équipements. Il y avait un réservoir souterrain de 12 000 litres pour le gasoil, un générateur électrique actionné par un diesel et un atelier, l'eau était fournie par un puits de 150 mètres de profondeur et était connectée à un réservoir sous pression de 7.000 litres et à un réservoir de stockage en acajou de 70 000 litres. Il y avait deux bouches d'incendie et l'eau était reliée à la maison et aux granges". Cette maison pouvait fonctionner de façon autonome. Le bâtiment appelé "la grange aux chèvres" situé à 80 mètres de la maison principale contenait un abri anti-aérien souterrain secret de dix mètres sur cinq dans lequel on entrait grâce à un système de levier dissimulé dans la salle de bain du bâtiment. »
… Un levier secret dans la pharmacie de la salle de bain, un pan de mur qui pivote et qui permet d’accéder à un escalier secret, une salle secrète avec un plafond en béton d’un mètre d’épaisseur … nous sommes presque dans un roman policier !
Un plafond en béton d'un mètre d'épaisseur ...
« J’ai déclaré que les nazis et les fascistes étaient unis afin de détruire l’empire britannique et cela sera accompli. »
La grange aux chèvres?
Encore plus embarrassante que la « Maison des Princes », cette maison fut revendue en premier.
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
L’affaire Berta et Bonnie
Elle fut faite par une très belle femme qui accompagnait constamment Rutherford dans ses voyages. Celle-ci n’eut pas à gravir un à un les échelons du Béthel par son travail (comme presque toutes les autres femmes devaient le faire). Au contraire, à peine entrée au Béthel, elle fut immédiatement admise dans le cercle intime de Rutherford. Cette déclaration fut faite par une femme qui abandonna son mari après quinze ans de mariage pour entrer au Béthel. Une femme qui, plus tard, portait des petites culottes ouvertes à l’entrejambe et des soutiens-gorge ajourés laissant voir la pointe des seins. Une femme qui, dans le même temps, était et resta jusqu’à la fin de sa vie une sœur ointe et une pionnière, et qui ne fut jamais réprimandée pour sa conduite.
Qu’a-t-elle donc déclaré au sujet du Juge Rutherford ?
Elle a dit : "C’était un vrai mari pour moi, à tous égards."
Rutherford:
C’était un faux prophète.
C’était un alcoolique invétéré.
C’était un hypocrite qui vivait et voyageait comme un prince.
Il était cruel, impitoyable et vindicatif.
Il n’avait pas de véritable ami intime.
Il était plein de haine, de rancœur et porté à la vengeance.
Il transgressait les lois fédérales en buvant et en se procurant de l’alcool de contrebande pendant la prohibition.
Il tournait en ridicule et méprisait ceux qui souhaitaient améliorer leur personnalité morale.
C’était un manipulateur qui utilisait délibérément ses disciples comme des pions, afin de provoquer des émeutes qui leur étaient préjudiciables mais l’aidaient, lui, à obtenir la publicité qu’il désirait.
Bien qu’il n’eût aucun droit légitime à ce titre passablement honorifique, il exigea qu’on l’appelle “Juge” aussi longtemps qu’il dirigea la Société Watch Tower.
C’était un mari et un père pitoyable, méprisé par son propre fils et probablement aussi par son épouse, lesquels ne se sont même pas donné la peine de se rendre à son enterrement.
Ses associés au Béthel l’aimaient si peu que seuls quatre d’entre eux assistèrent à ses funérailles.
C’était un auteur prolifique, dont les œuvres sont à ce point dépourvues d’intérêt qu’aucune d’entre elles n’est encore imprimée de nos jours.
Les personnes narcissiques s’estiment au-dessus de toute règle de portée universelle censée s’appliquer au commun des mortels.
En tant que narcissique, cet homme s’estimait en droit d’ignorer les lois du pays, comme celles qui, pendant la prohibition, interdisaient toute possession et consommation d’alcool.
En tant que narcissique, il s’estimait en droit d’ignorer ses propres lois : il disait à ses disciples qu’il leur fallait prêcher de porte en porte pour être sauvés, alors que lui-même, directeur de la Société Watchtower, ne le fit jamais.
En tant que narcissique, il s’estimait même en droit d’ignorer les lois chrétiennes de décence et d’honnêteté : il diffama et calomnia injustement et délibérément Olin Moyle et Walter Salter.
En tant que narcissique, il s’estimait en droit d’ignorer la loi chrétienne qui prescrit de ne “pas faire partie de ce monde” : en 1934 il se mêla de politique en faisant l’éloge d’Hitler tandis qu’il condamnait le gouvernement américain qui lui permettait de pratiquer librement ses supercheries.
En fait on peut légitimement se demander s’il se sentait lui-même tenu par la moindre règle du code de conduite morale qu’il imposait à ses disciples.
Bonnie Boyd-Heath
Bonnie Boyd arriva au Béthel avec sa mère en 1923 ; elle travaillait comme sténographe auprès de W.E. Van Amburgh, l’un des principaux responsables de la Watchtower. Mais cette même année elle devint la sténographe de Rutherford. A partir de 1931 environ, elle fut sa secrétaire personnelle. Dans son témoignage au procès Moyle contre Franz, page 1367, elle affirma avoir pris en dictée tous les livres et articles que Rutherford avait écrits pour la Watchtower. Selon le témoignage de son époux, William Heath, Bonnie était la seule personne à voir les écrits de Rutherford avant qu’ils ne soient remis aux services de correction et de publication.
Bonnie Boyd occupait donc une position très importante à la Watchtower. Elle vivait de la même manière et dans le même cadre somptueux que son patron. Pendant le procès Moyle elle reconnut avoir voyagé avec Rutherford en Europe pendant six à ou huit semaines par an, et ce pendant vingt ans (page 1382). Cependant Boyd n’était qu’une toute jeune fille quand elle arriva au Béthel avec sa mère à l’automne de 1923, et Rutherford mourut en 1942, dix-neuf ans plus tard. Quelques semaines après la mort de Rutherford, selon le journal The San Diego Union du 18 février 1942, elle se présentait comme la « fille adoptive » du Juge Rutherford et disait être restée continuellement à ses côtés depuis qu’elle avait 16 ans.
Pourquoi Rutherford voulait-il être constamment accompagné par une jeune fille de 16 ans ? Il considérait les femmes comme des êtres inférieurs qui doivent savoir rester à leur place, répétant souvent qu’une femme n’est “qu’un tas d’os et une tignasse de cheveux”. (WT septembre 1941, page 287). Si Rutherford avait si peu de respect pour le sexe féminin, pourquoi donc était-il constamment accompagné” par une jeune fille de 16 ans ? Par générosité ou par affection ? Il n’était certes pas connu pour ces qualités-là.
Bonnie Boyd figurait parmi les trois ou quatre “témoins” qui signèrent l’acte notarié de Beth Sarim en janvier 1930. Si elle n’avait que 16 ans à l’automne de 1923 quand elle arriva au Béthel, elle n’avait que 21 ans environ quand elle signa ce très important titre de propriété. Qu’a bien pu faire une si jeune femme pour mériter l’honneur d’avoir son nom sur un titre de cette importance ?
En 1938, Bonnie Boyd épousa William Heath, l’héritier d’un des fondateurs de la compagnie Coca-Cola. Heath était extrêmement riche. Elle continua malgré tout, avec son mari, à accompagner Rutherford partout où il allait. Une seule chose avait changé : son mari étant l’héritier d’une partie de la fortune Coca-Cola, elle ne dépendait plus de Rutherford pour vivre et voyager dans le luxe, et elle n’avait plus à craindre d’être expulsée du Béthel au beau milieu de la grande crise économique des années 1930.
Berta Peale
Berta fit la connaissance de Bonnie Boyd au début des années 1930. Ce fait a été confirmé par sa nièce, la mère de “larc”, ainsi que par le compte rendu du procès d’Olin Moyle, aux pages 1299-1301. Berta était alors pionnière à plein temps et "membre oint". Pendant cette période, elle accompagna Bonnie Boyd en Europe pour assister à l’assemblée européenne des témoins de Jéhovah.
C’est là qu’elle rencontra Rutherford. La famille de Berta n’était pas riche. Ils avaient quitté la Caroline du Nord pour Akron, dans l’Ohio ; le frère aîné travaillait pour subvenir aux besoins de Berta et des neuf autres membres de la famille, lui compris. C’était la Crise : rares étaient ceux qui avaient assez d’argent pour manger, et encore moins pour voyager à l’étranger.
Qui donc paya ce coûteux voyage outre-Atlantique pour qu’elle puisse assister à l’assemblée où elle devait rencontrer Rutherford pour la première fois ? Nous savons que Rutherford finançait le voyage de Bonnie Boyd ; ne pouvons-nous pas supposer qu’il finançait également celui de Berta ?
En juin 1938, Berta quitta son mari, après quinze ans de mariage, pour entrer au Béthel. Cela s’est passé tout juste un mois après que Bonnie Boyd fut devenue Mme William Heath. D’après “larc”, son petit-neveu, Berta était de loin plus belle que ses trois sœurs. Il l’avait rencontrée de nombreuses fois quand il était jeune garçon. Une photo d’elle sera ajoutée à cet article dès que possible.
Plus tard au cours de cette même année 1938, le mari de Berta demanda le divorce pour motif d’abandon de foyer, et le jugement final fut envoyé au Béthel. Néanmoins la Société Watchtower ne fit rien pour punir Berta d’avoir quitté son mari sans aucun motif biblique. Absolument rien !
Non seulement elle ne fut ni punie ni renvoyée, mais on lui confia l’un des deux ou trois postes les plus convoités au Béthel: vivre et voyager comme une reine avec le roi de la Watchtower.
Pourquoi Rutherford fit-il d’elle sa diététicienne, alors qu’il avait déjà un diététicien à son service et qu’elle n’était nullement qualifiée pour cette fonction ? Dans le procès Moyle il est spécifié qu’elle était aide-soignante, or la diététique est spécialité à part entière. Le procès Moyle révèle également que Rutherford avait déjà une infirmière personnelle à son service ; il montre combien il serait ridicule d’affirmer que Rutherford avait besoin de deux infirmières, alors qu’il était manifestement en assez bonne santé pour faire de longs et fréquents voyages et pour prononcer ses discours. Contrairement à ce qui a été affirmé dans le procès Moyle, “larc” déclare que la seule expérience professionnelle de Berta, avant qu’elle n’entre au Béthel, avait été le travail à l’usine ! Pourquoi était-ce elle, d’entre les deux diététiciens, qui voyageait avec Rutherford et vivait avec lui à Beth Sarim ? Pourquoi cette promotion fulgurante dès son entrée au Béthel ?
Les petites culottes ouvertes
Quelques années après la mort de Rutherford, alors qu’elle était toujours pionnière et "membre oint", Berta rendit visite à sa famille et offrit à sa sœur des articles de lingerie qu’elle avait achetés en France lorsqu’elle était encore au Béthel, une petite culotte ouverte à l’entrejambe et un soutien-gorge ajouré qui laissait voir la pointe des seins. La famille était scandalisée : elle faisait partie des “oints” ; elle était encore pionnière. Et elle portait des culottes ouvertes ! A l’âge de 13 ans, “larc” vit sa tante (Lona, la sœur de Berta) dans ce soutien-gorge ajouré. Sa réaction fut celle qu’aurait eue tout garçon de 13 ans : il adora !
Bonnie et Berta – les similitudes
1 - Deux femmes qui furent les plus proches de Rutherford dans la seconde partie de sa vie.
2 - Deux femmes qui l’accompagnèrent constamment dans ses voyages et en toutes circonstances.
3 - Deux femmes qui ont été propulsées rapidement au sommet de la Watchtower.
4 - Deux femmes qui ont enfreint les règles les plus strictes de la Watchtower, sans en subir la moindre conséquence.
5 - L’une d’elles devint la compagne permanente de Rutherford alors qu’elle n’avait que 16 ans. Elle a été accusée, par un homme qui n’avait pas peur de s’identifier, de coucher avec n’importe qui au Béthel dans les années 1950.
Quant à l’autre, elle se vit offrir comme par magie un voyage en Europe pendant la Crise ; dès son arrivée au Béthel, elle obtint un poste prestigieux, pour lequel non seulement elle n’était pas qualifiée, mais qui encore était occupé par quelqu’un d’autre. Qui donc avait besoin de deux diététiciens à cette époque-là ?
6 - Une jeune femme belle et pauvre, introduite au Béthel pour devenir immédiatement assistante personnelle et compagne permanente, un mois seulement après qu’une autre assistante personnelle et compagne permanente se fut mariée.
7 - La grande crise des années 1930, où personne n’avait d’argent et où n’importe qui aurait fait n’importe quoi pour avoir la chance de mener la vie luxueuse de Rutherford.
8 - Des chambres à coucher contiguës pour ces femmes et le Juge dans le train et les hôtels. L’habitude qu’avait le Juge de travailler la nuit à Beth Sarim, quand le personnel chargé de l’entretien de la maison dormait.
Des petites culottes ouvertes à l’entrejambe et des soutiens-gorge aguichants portés par une “sœur ointe” qui avait été une enfant difficile.
Un vieil ivrogne solitaire, libidineux et immoral qui avait tout le pouvoir et l’argent qu’il voulait et qui ne tolérait les femmes que “si elles savaient rester à leur place”.
Un dictateur absolu qui enfreignait toutes les règles qu’il imposait aux autres, qui s’estimait au-dessus de ces règles.
Le témoignage d’une source nommément identifiée, selon lequel Nathan Knorr et d’autres étaient au courant de l’infidélité de Rutherford avec Berta, mais qu’ils n’y ont pas réagi, préférant la dissimuler.
Il n’avait aucun sens moral. Il avait la motivation. Il avait les victimes, consentantes ou non. Il avait l’occasion. Il avait l’alibi et il était couvert. Il avait des gens disposés à continuer à le couvrir.
Et maintenant nous avons fait connaître une nouvelle affaire le concernant.
Rappelez-vous ce que disait Berta : “C’était un vrai mari pour moi, à tous égards.”
Elle fut faite par une très belle femme qui accompagnait constamment Rutherford dans ses voyages. Celle-ci n’eut pas à gravir un à un les échelons du Béthel par son travail (comme presque toutes les autres femmes devaient le faire). Au contraire, à peine entrée au Béthel, elle fut immédiatement admise dans le cercle intime de Rutherford. Cette déclaration fut faite par une femme qui abandonna son mari après quinze ans de mariage pour entrer au Béthel. Une femme qui, plus tard, portait des petites culottes ouvertes à l’entrejambe et des soutiens-gorge ajourés laissant voir la pointe des seins. Une femme qui, dans le même temps, était et resta jusqu’à la fin de sa vie une sœur ointe et une pionnière, et qui ne fut jamais réprimandée pour sa conduite.
Qu’a-t-elle donc déclaré au sujet du Juge Rutherford ?
Elle a dit : "C’était un vrai mari pour moi, à tous égards."
Rutherford:
C’était un faux prophète.
C’était un alcoolique invétéré.
C’était un hypocrite qui vivait et voyageait comme un prince.
Il était cruel, impitoyable et vindicatif.
Il n’avait pas de véritable ami intime.
Il était plein de haine, de rancœur et porté à la vengeance.
Il transgressait les lois fédérales en buvant et en se procurant de l’alcool de contrebande pendant la prohibition.
Il tournait en ridicule et méprisait ceux qui souhaitaient améliorer leur personnalité morale.
C’était un manipulateur qui utilisait délibérément ses disciples comme des pions, afin de provoquer des émeutes qui leur étaient préjudiciables mais l’aidaient, lui, à obtenir la publicité qu’il désirait.
Bien qu’il n’eût aucun droit légitime à ce titre passablement honorifique, il exigea qu’on l’appelle “Juge” aussi longtemps qu’il dirigea la Société Watch Tower.
C’était un mari et un père pitoyable, méprisé par son propre fils et probablement aussi par son épouse, lesquels ne se sont même pas donné la peine de se rendre à son enterrement.
Ses associés au Béthel l’aimaient si peu que seuls quatre d’entre eux assistèrent à ses funérailles.
C’était un auteur prolifique, dont les œuvres sont à ce point dépourvues d’intérêt qu’aucune d’entre elles n’est encore imprimée de nos jours.
Les personnes narcissiques s’estiment au-dessus de toute règle de portée universelle censée s’appliquer au commun des mortels.
En tant que narcissique, cet homme s’estimait en droit d’ignorer les lois du pays, comme celles qui, pendant la prohibition, interdisaient toute possession et consommation d’alcool.
En tant que narcissique, il s’estimait en droit d’ignorer ses propres lois : il disait à ses disciples qu’il leur fallait prêcher de porte en porte pour être sauvés, alors que lui-même, directeur de la Société Watchtower, ne le fit jamais.
En tant que narcissique, il s’estimait même en droit d’ignorer les lois chrétiennes de décence et d’honnêteté : il diffama et calomnia injustement et délibérément Olin Moyle et Walter Salter.
En tant que narcissique, il s’estimait en droit d’ignorer la loi chrétienne qui prescrit de ne “pas faire partie de ce monde” : en 1934 il se mêla de politique en faisant l’éloge d’Hitler tandis qu’il condamnait le gouvernement américain qui lui permettait de pratiquer librement ses supercheries.
En fait on peut légitimement se demander s’il se sentait lui-même tenu par la moindre règle du code de conduite morale qu’il imposait à ses disciples.
Bonnie Boyd-Heath
Bonnie Boyd arriva au Béthel avec sa mère en 1923 ; elle travaillait comme sténographe auprès de W.E. Van Amburgh, l’un des principaux responsables de la Watchtower. Mais cette même année elle devint la sténographe de Rutherford. A partir de 1931 environ, elle fut sa secrétaire personnelle. Dans son témoignage au procès Moyle contre Franz, page 1367, elle affirma avoir pris en dictée tous les livres et articles que Rutherford avait écrits pour la Watchtower. Selon le témoignage de son époux, William Heath, Bonnie était la seule personne à voir les écrits de Rutherford avant qu’ils ne soient remis aux services de correction et de publication.
Bonnie Boyd occupait donc une position très importante à la Watchtower. Elle vivait de la même manière et dans le même cadre somptueux que son patron. Pendant le procès Moyle elle reconnut avoir voyagé avec Rutherford en Europe pendant six à ou huit semaines par an, et ce pendant vingt ans (page 1382). Cependant Boyd n’était qu’une toute jeune fille quand elle arriva au Béthel avec sa mère à l’automne de 1923, et Rutherford mourut en 1942, dix-neuf ans plus tard. Quelques semaines après la mort de Rutherford, selon le journal The San Diego Union du 18 février 1942, elle se présentait comme la « fille adoptive » du Juge Rutherford et disait être restée continuellement à ses côtés depuis qu’elle avait 16 ans.
Pourquoi Rutherford voulait-il être constamment accompagné par une jeune fille de 16 ans ? Il considérait les femmes comme des êtres inférieurs qui doivent savoir rester à leur place, répétant souvent qu’une femme n’est “qu’un tas d’os et une tignasse de cheveux”. (WT septembre 1941, page 287). Si Rutherford avait si peu de respect pour le sexe féminin, pourquoi donc était-il constamment accompagné” par une jeune fille de 16 ans ? Par générosité ou par affection ? Il n’était certes pas connu pour ces qualités-là.
Bonnie Boyd figurait parmi les trois ou quatre “témoins” qui signèrent l’acte notarié de Beth Sarim en janvier 1930. Si elle n’avait que 16 ans à l’automne de 1923 quand elle arriva au Béthel, elle n’avait que 21 ans environ quand elle signa ce très important titre de propriété. Qu’a bien pu faire une si jeune femme pour mériter l’honneur d’avoir son nom sur un titre de cette importance ?
En 1938, Bonnie Boyd épousa William Heath, l’héritier d’un des fondateurs de la compagnie Coca-Cola. Heath était extrêmement riche. Elle continua malgré tout, avec son mari, à accompagner Rutherford partout où il allait. Une seule chose avait changé : son mari étant l’héritier d’une partie de la fortune Coca-Cola, elle ne dépendait plus de Rutherford pour vivre et voyager dans le luxe, et elle n’avait plus à craindre d’être expulsée du Béthel au beau milieu de la grande crise économique des années 1930.
Berta Peale
Berta fit la connaissance de Bonnie Boyd au début des années 1930. Ce fait a été confirmé par sa nièce, la mère de “larc”, ainsi que par le compte rendu du procès d’Olin Moyle, aux pages 1299-1301. Berta était alors pionnière à plein temps et "membre oint". Pendant cette période, elle accompagna Bonnie Boyd en Europe pour assister à l’assemblée européenne des témoins de Jéhovah.
C’est là qu’elle rencontra Rutherford. La famille de Berta n’était pas riche. Ils avaient quitté la Caroline du Nord pour Akron, dans l’Ohio ; le frère aîné travaillait pour subvenir aux besoins de Berta et des neuf autres membres de la famille, lui compris. C’était la Crise : rares étaient ceux qui avaient assez d’argent pour manger, et encore moins pour voyager à l’étranger.
Qui donc paya ce coûteux voyage outre-Atlantique pour qu’elle puisse assister à l’assemblée où elle devait rencontrer Rutherford pour la première fois ? Nous savons que Rutherford finançait le voyage de Bonnie Boyd ; ne pouvons-nous pas supposer qu’il finançait également celui de Berta ?
En juin 1938, Berta quitta son mari, après quinze ans de mariage, pour entrer au Béthel. Cela s’est passé tout juste un mois après que Bonnie Boyd fut devenue Mme William Heath. D’après “larc”, son petit-neveu, Berta était de loin plus belle que ses trois sœurs. Il l’avait rencontrée de nombreuses fois quand il était jeune garçon. Une photo d’elle sera ajoutée à cet article dès que possible.
Plus tard au cours de cette même année 1938, le mari de Berta demanda le divorce pour motif d’abandon de foyer, et le jugement final fut envoyé au Béthel. Néanmoins la Société Watchtower ne fit rien pour punir Berta d’avoir quitté son mari sans aucun motif biblique. Absolument rien !
Non seulement elle ne fut ni punie ni renvoyée, mais on lui confia l’un des deux ou trois postes les plus convoités au Béthel: vivre et voyager comme une reine avec le roi de la Watchtower.
Pourquoi Rutherford fit-il d’elle sa diététicienne, alors qu’il avait déjà un diététicien à son service et qu’elle n’était nullement qualifiée pour cette fonction ? Dans le procès Moyle il est spécifié qu’elle était aide-soignante, or la diététique est spécialité à part entière. Le procès Moyle révèle également que Rutherford avait déjà une infirmière personnelle à son service ; il montre combien il serait ridicule d’affirmer que Rutherford avait besoin de deux infirmières, alors qu’il était manifestement en assez bonne santé pour faire de longs et fréquents voyages et pour prononcer ses discours. Contrairement à ce qui a été affirmé dans le procès Moyle, “larc” déclare que la seule expérience professionnelle de Berta, avant qu’elle n’entre au Béthel, avait été le travail à l’usine ! Pourquoi était-ce elle, d’entre les deux diététiciens, qui voyageait avec Rutherford et vivait avec lui à Beth Sarim ? Pourquoi cette promotion fulgurante dès son entrée au Béthel ?
Les petites culottes ouvertes
Quelques années après la mort de Rutherford, alors qu’elle était toujours pionnière et "membre oint", Berta rendit visite à sa famille et offrit à sa sœur des articles de lingerie qu’elle avait achetés en France lorsqu’elle était encore au Béthel, une petite culotte ouverte à l’entrejambe et un soutien-gorge ajouré qui laissait voir la pointe des seins. La famille était scandalisée : elle faisait partie des “oints” ; elle était encore pionnière. Et elle portait des culottes ouvertes ! A l’âge de 13 ans, “larc” vit sa tante (Lona, la sœur de Berta) dans ce soutien-gorge ajouré. Sa réaction fut celle qu’aurait eue tout garçon de 13 ans : il adora !
Bonnie et Berta – les similitudes
1 - Deux femmes qui furent les plus proches de Rutherford dans la seconde partie de sa vie.
2 - Deux femmes qui l’accompagnèrent constamment dans ses voyages et en toutes circonstances.
3 - Deux femmes qui ont été propulsées rapidement au sommet de la Watchtower.
4 - Deux femmes qui ont enfreint les règles les plus strictes de la Watchtower, sans en subir la moindre conséquence.
5 - L’une d’elles devint la compagne permanente de Rutherford alors qu’elle n’avait que 16 ans. Elle a été accusée, par un homme qui n’avait pas peur de s’identifier, de coucher avec n’importe qui au Béthel dans les années 1950.
Quant à l’autre, elle se vit offrir comme par magie un voyage en Europe pendant la Crise ; dès son arrivée au Béthel, elle obtint un poste prestigieux, pour lequel non seulement elle n’était pas qualifiée, mais qui encore était occupé par quelqu’un d’autre. Qui donc avait besoin de deux diététiciens à cette époque-là ?
6 - Une jeune femme belle et pauvre, introduite au Béthel pour devenir immédiatement assistante personnelle et compagne permanente, un mois seulement après qu’une autre assistante personnelle et compagne permanente se fut mariée.
7 - La grande crise des années 1930, où personne n’avait d’argent et où n’importe qui aurait fait n’importe quoi pour avoir la chance de mener la vie luxueuse de Rutherford.
8 - Des chambres à coucher contiguës pour ces femmes et le Juge dans le train et les hôtels. L’habitude qu’avait le Juge de travailler la nuit à Beth Sarim, quand le personnel chargé de l’entretien de la maison dormait.
Des petites culottes ouvertes à l’entrejambe et des soutiens-gorge aguichants portés par une “sœur ointe” qui avait été une enfant difficile.
Un vieil ivrogne solitaire, libidineux et immoral qui avait tout le pouvoir et l’argent qu’il voulait et qui ne tolérait les femmes que “si elles savaient rester à leur place”.
Un dictateur absolu qui enfreignait toutes les règles qu’il imposait aux autres, qui s’estimait au-dessus de ces règles.
Le témoignage d’une source nommément identifiée, selon lequel Nathan Knorr et d’autres étaient au courant de l’infidélité de Rutherford avec Berta, mais qu’ils n’y ont pas réagi, préférant la dissimuler.
Il n’avait aucun sens moral. Il avait la motivation. Il avait les victimes, consentantes ou non. Il avait l’occasion. Il avait l’alibi et il était couvert. Il avait des gens disposés à continuer à le couvrir.
Et maintenant nous avons fait connaître une nouvelle affaire le concernant.
Rappelez-vous ce que disait Berta : “C’était un vrai mari pour moi, à tous égards.”
______________________________________________________
« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
«L'opinion, très vraisemblable, a été émise qu'une des étoiles de ce groupe serait la demeure de Jéhovah et l'endroit le plus élevé des cieux [...] si l'on compare l'importance des pléiades, du fait que ces dernières constituent le siège du trône éternel de Dieu.»
J. F. Rutherford, Réconciliation, 1928, page 12
J. F. Rutherford, Réconciliation, 1928, page 12
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Re: L'(évangile) selon Joseph Franklin Rutherford
Depuis 1878, les saint qui meurent en Christ sont changés en un clin d'oeil, sont glorifiés. - Lorsque Christ vient comme moissonneur, la grande pyramide apporte son témoignage qui est le quatrième ange ou message annonçant que le temps de la moisson est venu.
...
- La grande pyramide confirme les jugements de Dieu.
1917 - Le Mystere Accompli, page 9
Et J'entendis l'autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes. - C'est "l'autel à l'Eternel au milieu d'Egypte", la grande pyramide (Es 19:19) qui parle; ...La pyramide déclare par sa chronologie que notre Seigneur Jésus a pris possession de sa toute puissance... Les enseignements de la grande pyramide sont en parfait accord avec le volume III ...La pyramide n'est cependant en aucune manière une adjonction à la Parole divine ; car cette dernière est complète et parfaite. La pyramide est simplement un témoin venant confirmer l'exactitude des plans de Dieu contenus dans la Parole. Le texte d'Esaïe annonçant un autel et un monument à l'Eternel dans le pays d'Egypte indique bien que cet autel est un signe et un témoignage à l'Eternel des armée au pays d'Egypte : le contexte indique immédiatement que le témoignage de cet autel doit être rendu "en ce temps-là", lorsque l'Eternel enverra un Sauveur et un Liberateur qui mettra en liberté les captifs du péché à sa seconde venue
-Pyramide 3, 4.
1917 - Le Mystere Accompli, page 281
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- La grande pyramide confirme les jugements de Dieu.
1917 - Le Mystere Accompli, page 9
Et J'entendis l'autel qui disait : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes. - C'est "l'autel à l'Eternel au milieu d'Egypte", la grande pyramide (Es 19:19) qui parle; ...La pyramide déclare par sa chronologie que notre Seigneur Jésus a pris possession de sa toute puissance... Les enseignements de la grande pyramide sont en parfait accord avec le volume III ...La pyramide n'est cependant en aucune manière une adjonction à la Parole divine ; car cette dernière est complète et parfaite. La pyramide est simplement un témoin venant confirmer l'exactitude des plans de Dieu contenus dans la Parole. Le texte d'Esaïe annonçant un autel et un monument à l'Eternel dans le pays d'Egypte indique bien que cet autel est un signe et un témoignage à l'Eternel des armée au pays d'Egypte : le contexte indique immédiatement que le témoignage de cet autel doit être rendu "en ce temps-là", lorsque l'Eternel enverra un Sauveur et un Liberateur qui mettra en liberté les captifs du péché à sa seconde venue
-Pyramide 3, 4.
1917 - Le Mystere Accompli, page 281
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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