Forum Religion : Forum des Religions Pluriel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall ...
Voir le deal
199.99 €
Le deal à ne pas rater :
Nike : Jusqu’à 50% sur les articles de fin de saison
Voir le deal

Les Alaouites

2 participants

Aller en bas

Les Alaouites Empty Les Alaouites

Message  Arlitto Lun 07 Mar 2016, 20:46

Les Alaouites 
Noçairi, Ansariyeh

Les Alaouites (= partisans d'[ltr]Ali[/ltr]), sont une population du Nord-Ouest de la Syrie, en particulier de la montagne dite Djebel en-Nosaïrî (Djebel al-Ansariyeh, selon une transcription différente), prolongation du Liban au Nord, s'étendant entre la côte et la vallée de l'Oronte, depuis le Nahr el-Kebir (l'ancien Eleuthère) au Sud, jusque vers le Casius au Nord.  On a voulu faire remonter le nom de  Noçairi (Nosaïrî , Nusayri ou d'Ansariyés ), aussi donné aux Alaouites; à celui de Mohammed ibn Nosair. Mais la mention des Nosairis par [ltr]Pline[/ltr] doit faire complètement rejeter cette tradition et celle qui en découle, à savoir que les Nosairis sont originaires de Perse[ltr]Les Alaouites Btimc[/ltr]. Le terme d'Alaouites s'applique ainsi à la population des anciens Nosairis, à partir du moment où ils ont été [ltr]islamisés[/ltr].
Le religion des Alaouites, rangée parmi celle des Ghoûlat (= Outrés), est une forme très particulière de l'[ltr]Islam[/ltr]. Elle est dérivée de celle des [ltr]Chiites[/ltr] septimaniens ([ltr]Ismaéliens[/ltr]), et se présente comme un moyen terme entre les vieux cultes syro-[ltr]phéniciens[/ltr], pratiqué par les anciens Noçairi et l'enseignement ismaélien, apparu vers le IXe siècle. Les Alaouites désignent un certain el-Khoseibi  comme celui qui a mis au point leurs livres et leur doctrine. Le caractère secret de celle-ci a donné lieu à des accusations fort malveillantes. On les accusait, par exemple, de vénérer le sexe des femmes, plutôt que Dieu, ou de prostituer leurs filles. Un auteur [ltr]sunnite[/ltr] du XIVe siècle,  Ibn Taïmiyya, lançait ainsi contre les Alaouites toute sa morve : 
Sectateurs du sens caché, plus infidèles que les [ltr]Juifs[/ltr] et les [ltr]Chrétiens[/ltr], plus infidèles même que bien des idolâtres... [ils] ont fait plus de mal à la religion de [ltr]Mahomet[/ltr] que les infidèles belligérants, Francs, Turcs et autres... [Contre eux] la guerre sainte est agréable à Dieu.

On distingue parmi les Alaouites plusieurs sectes, entre autres : les Chemâliyés ou Chemsiyés, les Kléziyés ou Qamariyés, les Ghaibiyés et les Haidariyés. Sans entrer dans le détail de ces sectes, nous dirons que leurs adhérents s'accordent pour reconnaître la divinité d'[ltr]Ali[/ltr]. Ils repoussent les traditions musulmanes concernant le gendre de[ltr]Mohammed[/ltr]. Pour eux, Ali ibn Abi Tâlib n'a eu ni père, ni mère, ni frère, ni soeur, ni femme, ni enfants. Son essence est la lumière, de lui rayonnent les [ltr]astres[/ltr], c'est l'émir des [ltr]abeilles[/ltr], c.-à-d. des étoiles. Il  est caché par la nature de son [ltr]essence[/ltr] divine, non enveloppé; il est le sens, le Maana. Avec [ltr]Mohammed[/ltr] qui est son Voile ou son Nom et Salman el-Farsi qui est sa Porte, Ali forme une sorte de [ltr]triade[/ltr], sans doute survivance des triades syro-[ltr]phéniciennes[/ltr], car Ali est identifié au [ltr]ciel[/ltr], Mohammed au [ltr]Soleil[/ltr] et Salman el-Farsi à la [ltr]Lune[/ltr]. Plus tard, la comparaison avec la [ltr]trinité[/ltr] chrétienne s'imposa. La trinité alaouite est représentée par un symbole très vénéré, le Ain-Mim-Sïn, -  formé de la première lettre des trois noms divins - qui joue un grand rôle dans les séances d'initiation. Entre les trois personnes il y a une gradation fort nette : Ali a créé Mohammed, celui-ci a créé Salman el-Farsi qui a créé les cinq Incomparables. Ces derniers représentent les cinq planètes et à leur tour ils ont créé le monde.
La vénération des [ltr]Ismaéliens[/ltr] pour [ltr]Ali[/ltr] s'étendait à sa famille. Les Alaouites, admettant la divinité d'Ali, furent conduits à englober ses proches dans la même adoration. Ali, Hasan, Hosein, Mohsin et Fatima sont dieux dans leur ensemble. Parfois [ltr]Mohammed[/ltr]est substitué à Ali, celui-ci étant dieu par excellence, souvent Fater remplace Fatima. Mais toujours le nombre est fixé à cinq, chiffre qui rappelle la croyance d'origine grecque[ltr]Les Alaouites Btimc[/ltr] aux cinq éléments primitifs : la Raison universelle, l'Âme universelle, la Matière première, l'Espace et le Temps, système qu'on trouve à la base de la doctrine ismaélienne. En dehors des personnages d'Ali, de Mohammed, etc., il faut citer surtout chez le commun peuple, le non initié, une vénération toute particulière pour Khodr, ce personnage mythique que l'on a rapproché de saint Georges.
Les Alaouites possèdent un certain nombre de livres religieux dont le principal est leKitâb el-madjmou.  On y retrouve un grand nombre de préceptes [ltr]islamiques[/ltr], mais, complètement transformés par l'interprétation allégorique, le tawil. Ainsi, pour les Alaouites, faire le pèlerinage de la [ltr]Mecque[/ltr], c'est arriver à la connaissance des divers personnages religieux, [ltr]Mohammed[/ltr], Salman, etc., symbolisés par les éléments du temple de la Mecque. L'interdiction de manger de certains [ltr]animaux[/ltr] comme le [ltr]chameau[/ltr], le lièvre, l'anguille, le sallour ( = poisson noir de l'Oronte et du lac d'[ltr]Antioche[/ltr]), le [ltr]porc[/ltr]et en général toutes les bêtes mal tuées - à cause du sang - doit appartenir au plus vieux fonds religieux que certains codes religieux, comme la Bible[ltr]Les Alaouites Obra[/ltr] et le Coran[ltr]Les Alaouites Obra[/ltr], ne firent que consacrer. Chez les Alaouites, le vin est d'usage rituel : il est considéré comme émanation du [ltr]Soleil[/ltr] et par suite de la divinité, on le désigne par le titre de abd en-Nour. Les Alaouites, suivant probablement en cela une coutume fort ancienne, pratiquent la[ltr]circoncision[/ltr].

La connaissance de la religion est exclusivement réservée aux hommes qui ne peuvent y parvenir qu'après une initiation à trois degrés où sont peu à peu révélées les formules et leur explication. Les Alaouites croient à la [ltr]métempsycose[/ltr] et vont jusqu'à admettre la transmigration des [ltr]âmes[/ltr] dans les [ltr]animaux[/ltr], ce qu'ils réservent naturellement à leurs ennemis.  Le séjour sur la [ltr]Terre[/ltr] est considéré par eux comme le fait d'une déchéance de l'âme condamnée à revêtir un corps humain. L'âme de l'Alaouite doit se purifier en revenant plusieurs fois dans des corps de plus en plus parfaits pour revêtir enfin l'enveloppe lumineuse et demeurer parmi les [ltr]étoiles[/ltr] du [ltr]ciel[/ltr]. La Terre est en somme leur [ltr]purgatoire[/ltr], si bien que leurs prières les plus insistantes sont pour ne plus revenir en ce bas monde. Parmi eux les cheikhs jouissent d'une vénération particulière. Ils sont initiés plus avant dans les [ltr]mystères[/ltr] de la religion et constituent une sorte d'aristocratie religieuse. A sa mort, un cheikh renommé pour sa piété est considéré comme ayant élu domicile parmi les étoiles, et son tombeau est l'objet d'un véritable culte. En somme, la religion alaouite est à l'[ltr]islam[/ltr] ce que les [ltr]gnostiques[/ltr] étaient au [ltr]christianisme[/ltr].
L'état de dépendance économique dans laquelle les Alaouites ont longtemps vécu par rapport aux populations des villes voisines les ont souvent conduits à accepter des fêtes ne répondant nullement à leur religion. C'est ainsi qu'ils chôment les principales fêtes [ltr]chrétiennes[/ltr] comme les [ltr]musulmanes[/ltr]. Leur grande fête est celle du Ghadir, le 18 du mois de Dhou el-Hidjdja. A toutes ces fêtes on fait les mêmes prières et les mêmes [ltr]cérémonies[/ltr].  Le cheikh le plus considérable prend le titre d'imam. A sa droite se place un cheikh avec le titre de naqib, à gauche un autre avec le titre de nadjib. Ils représentent respectivement [ltr]Ali[/ltr][ltr]Mohammed[/ltr] et Salman el-Farsi. Après une série de prières, l'[ltr]imam[/ltr]  trempe ses lèvres dans un verre rempli de vin et le passe successivement à tous les assistants. Parfois ils font usage d'encens et d'[ltr]aspersion[/ltr] d'eau parfumée. Il n'y a pas là, comme on l'a cru, un souvenir de la messe chrétienne : les Alaouites ne font jamais usage des deux espèces. Ils ne possèdent pas, comme les chrétiens, les autres musulmans et les [ltr]juifs[/ltr], de sanctuaire où ils viennent prier en commun. Aux jours de fête, la réunion a lieu dans la maison d'un particulier, ou bien ils s'assemblent en plein air pour prier autour d'uneQoubbet vénérée, en général un ancien tombeau. (René Dussaud).
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les Alaouites Empty Re: Les Alaouites

Message  Arlitto Lun 07 Mar 2016, 20:50

 De l'époque phénicienne à la Syrie contemporaine
Dès une haute époque, la montagne des Nosairis semble avoir été sous la domination des Phéniciens du Nord. Nous savons en particulier qu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand en Syrie tout ce territoire dépendait du royaume d'Arad. Pendant des siècles les Nosairis durent s'assimiler aux Phéniciens et, longtemps après la disparition de l'autonomie phénicienne, ils conservèrent les traditions et les croyances de ce peuple. Pline mentionne la tétrarchie des Nazerini. A cette époque, la montagne des Nosairis portait le nom de mons Bargylus. Le christianisme ne pénétra pas chez les Nosairis. Nous les voyons même, vers la fin du IVe siècle, prêter main-forte aux païens d'ApaméeLes Alaouites Monu dans leur lutte contre les chrétiens. 
Au VIIe siècle, la grande irruption arabe en Syrie ne les atteint que très superficiellement. Il en sera de même des conquêtes successives des ByzantinsLes Alaouites Btimc, des Arabes et des CroisésLes Alaouites Btimc. Les plus ardents se contenteront d'occuper certains points stratégiques assurant leur domination morale et la sécurité des routes. Entre temps, sous l'influence de la propagande, des Ismaéliens, les Nosairis subirent une transformation religieuse.  Les écrits druzes prouvent que la religion nosairi, telle qu'elle nous est connue aujourd'hui, était déjà constituée au commencement du XIe siècle de notre ère et qu'elle était distincte de la doctrine ismaélienne. 
Un siècle après, les Ismaéliens, chassés de la forteresse de Panéas, près de Damas, se rejettent dans le Djebel en-Nosairi dont ils occupent un grand nombre de points et d'où ils répandent la terreur chez les musulmans comme chez les CroisésLes Alaouites Btimc sous le nom d'Assassins. Quand il eut détruit en Syrie la puissance ismaélienne, Beibars essaya, sans y réussir, de contraindre les Nosairis à embrasser l'Islam. Plusieurs fois leur perte fut décidée; mais les propriétaires musulmans locaux, soucieux de leurs intérêts, intervinrent à temps.
A l'époque moderne, leur région ayant été absorbée dans l'Empire ottomanLes Alaouites Btimc, on trouve les Nosairis, que l'on peut désormais appeler aussi Alaouites, divisés en tribus ou Achirés qui dominent alternativement et cherchent à asseoir leur autorité en payant tribut au pacha de Tripoli. Ibrahim Pacha ruina ce centre d'indépendance en détruisant tous les châteaux fortsLes Alaouites Monu de la montagne. Le dernier chef local fut lsmaël Beg, qui, contre une forte redevance annuelle payée au gouvernement turc, eut le pouvoir le plus absolu sur toute la région. Les exigences du petit potentat amenèrent des soulèvements, et lorsqu'il se fut aliéné les musulmans de la région, le gouvernement turc fut obligé d'intervenir (1858). Ismael Beg ne put tenir tête aux troupes turques. S'étant enfui dans la haute montagne. il fut trahi et tué par un de ses propres parents.
Par la suite, le gouvernement turc n'a cessé de substituer des fonctionnaires ottomans aux chefs locaux. Considérés comme sujets infidèles et renégats, ne pouvant comme les Maronites se prévaloir de la protection des puissances européennes, les Alaouites sont alors en butte à toutes les exigences de fonctionnaires avides et prévaricateurs. Les tentatives de toute sorte pour les amener à renoncer à leur religion et à embrasser l'Islam sunnite, le grand nombre de recrues qu'ils doivent fournir, ajoutent au malaise de cette population. Si bien que les Alaouites, que l'on pouvait jusque là voir pratiquer le commerce dans les villes côtières (Antioche, LattaquiéLes Alaouites Monu, Adana, Tartous, etc.) se sont majoritairement repliés dans leurs montagnes, ne cultivant que le nécessaire pour subvenir aux besoins les plus immédiats. Une partie d'entre eux intégraient l'armée ottomane.
En 1920, au moment du démantèlement de l'Empire ottomanLes Alaouites Btimc, la montagne alaouite passa dans la zone sous mandat de la FranceLes Alaouites Btimc. Celle-ci poursuivit la politique ottomane d'intégrations des minorités dans l'armée. Il s'agissait ainsi, en Syrie, de contrebalancer le pouvoir de la majorité sunnite. Dès 1920, le général Gouraud, créa un Territoire autonome des Alaouites. Il fut transformé en État deux ans plus tard, puis en Gouvernement de Lattaquié, en 1930. A la fin du mandat français, en 1946, une sorte d'État alaouite indépendant chercha à se constituer, mais il fut rapidement absorbé par le nouvel État syrien. Le chef charismatique des Alaouites, Suleïman Murchid, largement instrumentalisé par les Français pendant la période de leur  présence, fut pendu en place publique.
Redevenus une minorité brimée, les Alaouites continuèrent à voir dans l'armée un outil de promotion sociale. Lorsque la parti baas (ba'th) commença à s'implanter en Syrie, c'est au près des minorités (Ismaéliens, Druzes, Alaouites) qu'il rencontra le plus d'échos. A partir de 1963, trois officiers alaouites, Mohammed Omran, Salah al-Jadid et Hafez el-Asad, entreprirent leur stratégie  de noyautage de l'armée par des baassistes, de préférence alaouites, qui fut l'une des clé de leur coup d'État en 1966. Lors de la prise de pouvoir officielle par Hafez el-Assad (mort en 2000), se fut, outre l'Armée et ses services secrets (Moukhabarat),  tout l'appareil d'État qui fut progressivement placé sous le contrôle d'Alaouites, via le Baas. 
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les Alaouites Empty Re: Les Alaouites

Message  Arlitto Mar 14 Juin 2016, 15:42

Le représentant des alaouites "On n'est pas musulman et on ne croit pas au Coran"







Le dogme des Alaouites (Nouçayrites)   




.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les Alaouites Empty Re: Les Alaouites

Message  Yacoub Mer 15 Juin 2016, 10:27

Qui sont les alaouites (nouçayrites) ?

La Syrie est un pays à majorité sunnite, mais dirigé par une minorité alaouite.

Les Alaouites représentent 10% de la population syrienne, bien que minoritaire, ils concentrent tous les pouvoirs. Bachar Al-Assad, actuel président Syrien est issu de cette minorité.

Cet article a pour objectif de vous exposer leur dogme, leur histoire ainsi que leur égarement.

Présentation :

Le nouçayrisme est un mouvement ésotérique apparu au troisième siècle de l’Hégire. Les nouçayrites sont des chiites extrémistes qui prétendirent la déité de ‘Ali ibn Abi Talib.
Leur ultime objectif est la destruction de l’islam.
Ils soutinrent tous les envahisseurs du monde musulman.
C’est la colonisation française qui leur donna l’appellation d’alaouites pour cacher leur réalité chiite et ésotérique.

Le fondateur et les principales personnalités:

Le fondateur de ce groupe s’appelle Abou Shou’ayb Mohamed ibn Nouçayr al-Basri an-Noumayri (m 270H / 884). Il fut le contemporain de trois imams de aal-al-Beyt qui sont ‘Ali al-Hadi (considéré comme le 10ème imam par les chiites), al-Hassan al-‘Askari (le 11ème imam) et Mohamed al-Mahdi (le douzième).

Il prétendit être la porte qui mène à l’imam al-Hassan al-‘Askari, l’héritier de sa science et la preuve et référence des chiites après lui.

Il prétendit que cette qualité de référence et de porte lui est restée après la disparition de l’imam al-Mahdi.

Il prétendit être prophète et messager et fit preuve d’excès envers les imams en les élevant au rang de la divinité.

Historiquement, ce groupe est connu sous le nom de « nouçayrite », mais lorsqu’un parti politique fut fondé en Syrie du nom de « al-koutla al-wataniyya » (le bloc national), le parti voulut rallier les nouçayrites à sa cause et leur donna le nom de « ‘alaouites ». En 1862, la France leur offrit un état « l’état ‘alaouite » qui dura jusqu’à 1936.

Soulayman al-Mourshid : Il est à l’origine un berger. Les français l’accueillirent et le soutinrent lorsque celui-ci prétendit être Dieu. Il nomma un messager du nom de Soulayman al-Midah (berger également). Le gouvernement de l’indépendance l’exécuta en 1946.

Les ‘alaouites purent s’introduire dans les différentes coalitions nationales en Syrie et leur influence sur le pouvoir syrien ne cessa de se renforcer depuis 1965 sous une couverture sunnite. Puis le rassemblement des forces progressistes composé de communistes, nationalistes et ba’thites mena sa révolution le 12 mars 1971 et les ‘alaouites accédèrent au pouvoir et à la présidence du pays.

Doctrine alaouite :

Pour les nouçayrites, la religion fait partie des choses secrètes auxquelles les femmes ne doivent pas être initiées à cause de leur incapacité de garder les secrets.
Quant à l’homme, on ne lui permet de connaître le secret de sa religion qu’après avoir atteint l’âge de dix-neuf ans. Il doit jurer de ne pas en livrer le secret même au prix de sa vie.

Les alaouites firent de ‘Ali ibn Abi Talib un dieu. Ils prétendirent que son apparition sous forme d’un corps est de la même nature que l’apparition de l’Ange Gabriel sous une forme humaine.

L’apparition du dieu ‘Ali sous une forme humaine est uniquement pour entrer en rapport intime avec ses créatures et ses serviteurs.

Ils aiment ‘Abd ar-Rahman ibn Maljam, l’assassin de ‘Ali car à leurs yeux, il a libéré la divinité de son apparence humaine, ainsi, tous ceux qui le maudissent sont dans l’erreur.

Certains parmi eux croient qu’après s’être libéré de son corps, ‘Ali habite dans les nuages. Au passage des nuages, ils disent : Que la paix soit sur toi, ô Abou al-Hassan. Ils disent que le tonnerre est sa voix et que les éclaires sont son fouet.

Ils croient que ‘Ali a créé Mohamed (saws), que Mohamed a créé Salman al-Farisi et que Salman al-Farisi a créé les cinq orphelins :
Al-Miqdad ibn al-Aswad, considéré comme le seigneur et le créateur des hommes. Il est chargé des tonnerres.
Abou Dhar al-Ghifari : chargé de l’évolution des planètes et des étoiles.
Abdoullah ibn Rawaha : chargé des vents et de la reprise des âmes.
Othman ibn Madh’oun : chargé de l’estomac, de la température du corps et des maladies humaines.
Qunbur ibn Kadan : chargé d’insuffler l’âme dans les corps.

Ils vénèrent le vin et les vignes. Arracher une vigne est un sacrilège. Il donne au vin le nom de lumière.

Ils prient cinq fois par jour, mais d’une manière différente de la Prière ordinaire. Le nombre de rak’a est différent. Leur prière ne contient pas de prosternation, même si elle contient une sorte d’inclinaison (roukou’).

Ils n’accomplissent pas la Prière du vendredi, et ne se tiennent pas aux ablutions ni aux grandes ablutions pour lever l’état de janaba avant l’accomplissement de la prière.

Ils n’ont pas de mosquées. Ils prient chez eux.

Ils ne reconnaissent pas le Pèlerinage. Ils prétendent qu’accomplir le Pèlerinage à la Mecque est de l’incroyance et de l’idolâtrie.

Ils ne reconnaissent pas la zakat légale. Ils paient une taxe à leurs hommes religieux qui s’élèvent au cinquième de ce qu’ils possèdent.

Pour eux, le jeûne consiste uniquement à s’abstenir de toute relation sexuelle pendant le mois du Ramadan.

Ils éprouvent une haine viscérale envers les compagnons. Ils maudissent Abou Bakr et ‘Omar.

Ils prétendent que la législation « shari’a » a un sens apparent et un sens ésotérique (mystique) que seuls les alaouites connaissent. Ainsi :
L’état de janaba est le fait de s’allier aux antagonistes et d’ignorer la science ésotérique.
La pureté rituelle (tahara) consiste à désavouer les antagonistes et à connaître la science ésotérique
Le jeûne : il s’agit de garder le secret de trente hommes et de trente femmes.
La zakat symbolise la personne de Salman.
Le jihad, c’est le fait de maudire les adversaires et ceux qui violent les secrets.
L’alliance (wilaya) correspond à faire preuve de loyauté envers la famille nouçayrite et à haïr ses opposants.
L’attestation de foi consiste à formuler les trois lettres « ‘ayn », « mim », « sin ».
Le Coran est une introduction à l’enseignement de la loyauté envers ‘Ali. C’est Salman (sous le nom de Gabriel) qui l’a enseigné à Mohamed (saws).
La Prière est assimilée à l’évocation de cinq noms : ‘Ali, Hassan, Housseïn, Mouhassin et Fatima. Mohassin étant le secret caché car ils prétendent que Fatima le perdit suite à une fausse couche. L’évocation de ces noms remplace les grandes ablutions et les petites ablutions.

Ils célèbrent plusieurs fêtes qui résument leur doctrine :
La fête de an-nayrouz, le 4 avril, qui correspond au début de l’année perse.
La fête de al-ghadir (commémoration du dernier sermon de Mohammad, dans lequel il aurait désigné ‘Ali comme son successeur. La fête a lieu le 18 du mois de Dhoul-Hajja).
Ashoura, commémorant le martyre d’al-Housseïn.
La fête du sacrifice qui a lieu le 12 du mois de dhoul-hajja.
Ils célèbrent les fêtes chrétiennes telles que : Noël, baptême de Jésus, dimanche des Rameaux, Pâques, Pentecôte, fêtes de Saint Jean Chrysostome, de Ste Barbe et de Sainte Catherine.
Ils célèbrent, par réjouissance, le jour de « dalam », le neuvième jour du mois de Rabi’ I, commémorant l’assassinant de ‘Omar ibn al-Khattab.

Ils croient à la métempsycose. Ainsi, les âmes bonnes s’installeront dans les étoiles et les âmes mauvaises dans les corps des animaux impurs.

Situation géographique :

Les nouçayrites peuplent les montagnes de la ville de Lattaquié (ladhiqiyya) en Syrie. Ils se sont répandus récemment dans les autres villes voisines. Un grand nombre parmi eux se trouve également à l’Est de l’Anatolie (appelés al-takhtajiyyah et al-hattaboun) et à l’Ouest de l’Anatolie (appelés Quzl Bashih). Ils sont connus dans d’autres régions de la Turquie et d’Albanie sous le nom de Bektâchî.

Des nouçayrites se trouvent également en Iran et au Pakistan, connus sous le nom de « ‘ali ilahiyya ». D’autres vivent au Liban et en Palestine.

Statut des nouçayrites :

Les savants musulmans sunnites s’accordent à interdire que tout mariage avec les nouçayrites est prohibé. Les bêtes qu’ils immolent sont illicites à la consommation. On ne prie pas sur quiconque meurt parmi eux et il n’est pas enterré dans les cimetières des musulmans. Ibn Taymiya dit : « Ces gens appelés nouçayrites – ainsi que les qarmates ésotériques – sont plus incroyants que les juifs et les chrétiens, plus incroyants même que beaucoup d’idolâtres. Leur nuisance est plus importante que la nuisance des incroyants ennemis, en guerre contre les musulmans tels que les mongols, les byzantins et d’autres. Ils sont toujours aux côtés de tout ennemi des musulmans. Ils soutiennent les chrétiens contre les musulmans. La victoire des musulmans contre les mongols est pour eux l’une des plus grandes calamités. Par ailleurs, les mongols n’ont pu entrer dans les terres musulmanes et assassiner le calife à Bagdad et les gouverneurs musulmans qu’à l’aide de la collaboration des nouçayrites »

Cet article a été publié dans Havre de savoir le 1 octobre 2013

______________________________________________________
Les Alaouites 1794712958

Signature
Yacoub
Yacoub
Modérateur
Modérateur

Sexe : Masculin Messages : 1194
Localisation : France

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Revenir en haut Aller en bas

Les Alaouites Empty Re: Les Alaouites

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum