Forum Religion : Forum des Religions Pluriel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Focus : la Bible, le livre

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:32

Rappel du premier message :

Bible
Focus : la Bible, le livre - Page 3 640px-Family-bible

La Bible est un ensemble de textes considérés comme sacrés selon les juifs et les chrétiens. Les différents groupes religieux peuvent inclure différents livres dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes des livres eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d'un groupe religieux à l'autre.

La Bible hébraïque est dite en hébreu TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Nevi'im (les Prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits). Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite de la Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.

[size=110]Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh ainsi que d'autres textes antiques non repris par la tradition juive. La Bible chrétienne contient en outre le Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'Apocalypse.[/size]

La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle av. J.-C. pour l'Ancien Testament, et la deuxième moitié du Ier siècle, voire le début du IIe siècle pour le Nouveau Testament. Les versions compilées connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de leur rédaction. Cela laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question de l'inerrance biblique.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas


Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:42

Les épîtres de Paul

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Paul_in_prison_by_Rembrandt

Saint Paul en prison, par Rembrandt, 1627.


Dans le Nouveau Testament, 13 épîtres sont explicitement attribuées à Paul (L'Épître aux Hébreux étant anonyme) :

Saint Paul en prison, par Rembrandt, 1627. 

•Épître aux Romains
•Première épître aux Corinthiens
•Deuxième épître aux Corinthiens
•Épître aux Galates
•Épître aux Éphésiens
•Épître aux Philippiens
•Épître aux Colossiens
•Première épître aux Thessaloniciens
•Deuxième épître aux Thessaloniciens
•Première épître à Timothée
•Deuxième épître à Timothée
•Épître à Tite
•Épître à Philémon

On peut grouper ces lettres selon les thèmes traités et l'époque à laquelle elles auraient été écrites :

•lettres à dominante eschatologique (les deux lettres aux Thessaloniciens ; la première aux Corinthiens)
•lettres traitant de l'actualité du salut et de la vie des communautés (les deux lettres aux Corinthiens, lettres aux Galates, aux Philippiens et aux Romains)
•lettres dites « de captivité » (l'épître à Philémon date de cette époque) qui parlent du rôle cosmique du Christ (Col ; Eph), parfois attribuées à un disciple ;
•lettres dites « pastorales », traitant de l'organisation des communautés (épîtres 1 et 2 à Timothée et celle à Tite), (dont l'attribution est contestée)

D'après un passage de l'épître aux Romains, les épîtres auraient été dictées à un secrétaire. On sait en effet que l'écriture n'était pas chose aisée et que les écrits étaient dictés à un ou plusieurs scribes.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:42

Apocalypse

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 BibleSPaoloFol331vFrontRev

Couverture de la Bible de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.



L’Apocalypse ou Apocalypse de Jean ou encore Livre de la révélation, également appelé Révélation de Jésus-Christ est le dernier livre du Nouveau Testament canonique.

L'œuvre a été composée vers la fin du Ier siècle par un auteur judéo-chrétien nommé Jean qui résidait à Patmos au moment de l’écriture du texte, et que la tradition a identifié parfois à l'apôtre Jean fils de Zébédée ou à Jean le Presbytre.


Jean de Patmos

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 640px-Saint_John_on_Patmos_1


Jean de Patmos, parfois Jean le visionnaire, est le nom donné à l'auteur de l’Apocalypse qui s'identifie sous le nom de « Jean » par quatre fois dans ce texte écrit vers 95.

Éléments biographiques

L'auteur de l'Apocalypse n'a pas laissé de traces historiques et les traditions à son sujet s'opposent dès les premiers temps du christianisme.

En se fondant sur l'analyse exégétique et textuelle, il est vraisemblable que sa langue soit l'araméen voire l'hébreu, ce qui rend possible la thèse des chercheurs qui en font un prophète apocalyptique judéo-chrétien qui aurait fui la Palestine à la suite de la révolte juive des années 60 et se serait réfugié en Asie Mineure — peut-être à Éphèse — avant de s'exiler sur l'île de Patmos, peut-être sous la pression de ce que la tradition chrétienne appelle persécution de Domitien mais dont la réalité est largement mise en question par les historiens. Il a pu s'agir d'un personnage important des communautés judéo-chrétiennes d'Asie Mineure aux sept Églises desquelles il s'adresse et dont le texte peut laisser penser qu'il était un prophète itinérant.

Les relations de cet auteur avec la tradition et l'école johanniques sont débattues. Mais une majorité de chercheurs incline à ne pas associer Jean de Patmos aux courants johanniques, même si des contacts ont pu avoir lieu.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:43

Jean (apôtre)

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 640px-L%27%C3%A9vang%C3%A9liste_saint_Jean

Jean

Saint chrétien 

Saint Jean, par Camillo Rusconi, archibasilique Saint-Jean-de-Latran de Rome

Saint

Naissancevers 10 Bethsaïde 

Décès vers 100 à Éphèse 


Jean (en hébreu יהוחנן Yehohānan signifiant littéralement Dieu est miséricordieux) est un Juif du Ier siècle devenu disciple de Jésus. Dans les évangiles synoptiques (évangile de Marc, évangile de Matthieu et évangile de Luc) et le livre des Actes des Apôtres, ainsi que dans une fin ajoutée à l'Évangile de Jean, « Jean, fils de Zébédée », apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres (Mc 3. 16-19, Mt 10. 2-5 et Lc 6. 13-16), avec son frère Jacques dit le Majeur.

La tradition chrétienne attribue à l'apôtre Jean l'Évangile de Jean (elle identifie l'apôtre au « Disciple que Jésus aimait »), ainsi que trois épîtres, et l'Apocalypse, dont l'auteur se présente comme ayant reçu une vision de Jésus-Christ dans l'île de Patmos : c'est le corpus johannique. Cette paternité est contestée, cependant, par un grand nombre d'historiens modernes. Certains de ces historiens assimilent l'auteur de l'évangile dit "selon Jean" à Jean le Presbytre, et non à l'apôtre Jean.

L'apôtre Jean, fils de Zébédée

Liste d'occurrences de Jean
•Mt 4,21; 10,2; 17,1; 20,20-23
•Mc 1,19; 1,29; 3,17; 5,37; 9,2; 9,38; 10,35; 10,41; 13,3; 14,33
•Lc 5,10; 6,14; 9,28; 9,49; 9,54; 22,8
•Ac 1,13; 3,1-11; 4,1-19; 8,14-25; 12,2; 13,5

Jean fils de Zébédée dans les synoptiques

Focus : la Bible, le livre - Page 3 440px-BurnandJeanPierre
Pierre et Jean courant au tombeau le jour de la Résurrection de Jésus. (Burnand, 1898) 

•Dans les trois évangiles synoptiques[4], Jean fils de Zébédée apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres (Mc 3. 16-19, Mt 10. 2-5 et Lc 6. 13-16), avec son frère Jacques dit le Majeur.
•Ce sont des pêcheurs du lac de Tibériade (appelé « mer de Galilée » ou « lac de Génésareth »), qui comme Simon-Pierre et son frère André abandonnent leurs filets pour suivre Jésus (Mc 1. 16-20, Mt 4. 18-22 et Lc 5. 1-11). Marc précise que Jacques et Jean, Jésus les surnomme Boanerges, c'est-à-dire « fils du tonnerre » (Mc 3. 17).
•Pierre, Jacques et Jean, fils de Zébédée, accompagnent Jésus sur la montagne lors de l'épisode de la transfiguration (Mc 9. 2, Mt 17. 1 et Lc 9. 28).
•Jean, fils de Zébédée, fait également partie des disciples qui accompagnent Jésus lors de la guérison de la mère de Simon-Pierre (Mc 1. 29), de la guérison de la fille de Jaïre le chef de la synagogue (Mc 5. 37 et Lc 8. 51).
•Jean, fils de Zébédée, intervient au nom des disciples qui ont empêché quelqu'un de faire des miracles au nom de Jésus (Mc 9. 38 et, Lc 9. 49).
•Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, demandent à être assis à côté de Jésus quand il sera « dans sa Gloire » et suscitent la colère des autres disciples : Mc 10. 35-45.
•Pierre, Jacques, Jean et André interrogent Jésus sur le mont des Oliviers (Mc 13. 3), Jésus fait part de ses angoisses à Pierre, Jacques et Jean qui s'endorment Mc 14. 33.
•Dans l’évangile selon Jean, on ne trouve pas les principaux épisodes auxquels Jean, fils de Zébédée, a été associé dans les synoptiques, comme la résurrection de la fille de Jaïre ou la Transfiguration, éléments, qui parmi d'autres, ont conduit à s'interroger sur l'identité de l'évangéliste Jean.


Jean l'apôtre est-il Jean l'évangéliste ?


La tradition chrétienne

La tradition chrétienne considère que Jean l'apôtre, Jean l'évangéliste et le "disciple que Jésus aimait" sont la même personne. Ainsi, vers 180, Irénée de Lyon, qui avait fréquenté Polycarpe, évêque de Smyrne qui lui avait vu Jean, écrivait :


« Après les autres disciples, Jean, le disciple du Seigneur qui reposa sur sa poitrine, donna lui aussi sa version de l’évangile comme il séjournait à Éphèse. »

Les historiens modernes

De nombreux exégètes et historiens ont contesté que l'évangéliste soit Jean l'apôtre, fils de Zébédée. Selon Jean Colson, Jean serait Jean le Presbytre, cité par Papias, qui aurait été en sa jeunesse un riche patricien habitant Jérusalem. Depuis, cette thèse a été reprise par Oscar Cullmann, François Le Quéré, Joseph A. Grassi, James H. Charlesworth, Xavier Léon-Dufour. Jean, fils de Zébédée, n'est d'ailleurs plus mentionné après la réunion de Jérusalem. Il faut ajouter que Jean, fils de Zébédée, est un simple pêcheur, alors que le rédacteur de l'évangile est un auteur savant et un théologien.

Il y a un quasi consensus pour dire que l'évangile attribué à Jean, « n'est pas l'œuvre d'un seul auteur, mais d'une école », souvent appelée « école johanique ». Selon Jean Zumstein, « Dans cette dernière se sont succédé toute une série de personnages : le « disciple bien-aimé », à l'origine des traditions qui nourrissent l'évangile ; l'évangéliste qui a donné sa forme au récit ; un cercle éditorial qui opéra une relecture de l'œuvre avant de la mettre en circulation et qui est peut-être à l'origine de la première épître de Jean ; le presbytre, enfin, qui a rédigé la Deuxième et la Troisième épîtres des Jean ».


Mort de l'apôtre Jean

Selon la tradition, Jean serait allé en Samarie prêcher avec Pierre, où il aurait montré beaucoup d'ardeur à organiser des églises dans les villes de Palestine. Puis, fuyant la répression des Romains, il aurait quitté la Palestine, et se serait réfugié à Éphèse où il aurait fait des miracles et baptisé de nombreuses personnes. La mère de Jésus aurait habité avec lui à Éphèse.

Vers 180, Irénée de Lyon écrit dans Contre les hérésies III,1,1 :

« Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, qui a reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l'Évangile, tandis qu'il habitait à Éphèse en Asie. »
Clément d'Alexandrie précise que Jean, fut ensuite exilé dans l'île de Patmos, en 94, à la suite de persécutions contre les chrétiens, il y aurait écrit l'Apocalypse. Il aurait reçu une vision du Christ de l'Apocalypse, majestueux d'apparence, vêtu de blanc, le glaive de la « Parole » dans la bouche.
Jean s'agenouille et il est béni par l'apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent, et ce qui doit arriver plus tard » .
Après la mort de Domitien en l'an 96, l'empereur Nerva permit à Jean de revenir à Éphèse[16]. De là, il rayonna dans la région, invité par les communautés chrétiennes locales, « tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser des Églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un de ceux qui étaient désignés par l'Espri] ». Il serait mort à Éphèse en l'an 101, à l'âge d'environ 90 ans. Il serait enterré à Selçuk, près d'Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean aujourd'hui en ruine.

Débats

•D'après l'évangile de Marc, Jésus aurait annoncé à Jean et Jacques, fils de Zébédée, leur mort en martyrs[18]. La distance temporelle qui sépare cet événement de la rédaction de l'évangile à la fin du Ier siècle est importante. Les évangiles de Matthieu et Marc rapportent comment Jésus les a prévenus qu’ils seraient tous deux associés à sa Passion et martyrisés[19]. Au moment où les évangiles furent composés, la mort des fils de Zébédée pourrait avoir incité les auteurs des évangiles à affirmer qu’elle avait été prophétisée. Mais il pourrait tout aussi bien s'agir d'une erreur du rédacteur de l'évangile de Marc, anticipant la mort de Jean, alors qu'il se trouvait emprisonné après la Grande révolte juive et la chute de Jérusalem (70).
•Certains manuscrits, et notamment une notice attribuée à Papias et des textes plus tardifs, portent le nom de Jean pour ce qui est identifié comme le martyre de Jacques de Zébédée, et des textes beaucoup plus tardifs, comme un martyrologe syriaque relatant le martyre des deux frères à Jérusalem, un livre de la liturgie gallicane, un sacramentaire irlandais et un manuscrit conservé en Allemagne à la cathédrale de Trèves, indiquent que Jean, fils de Zébédée, serait mort soit en 43, soit peu après[20]. Cela a conduit Marie-Émile Boismard (prêtre catholique) à émettre l'hypothèse que Jean pourrait être mort vers 45 en même temps que son frère Jacques. Toutefois, cette thèse nouvelle est fortement contestée.

Représentation de Jean dans l'art

Focus : la Bible, le livre - Page 3 440px-Pietro_Perugino_040

Crucifixion par le Pérugin


On attribue à l'apôtre Jean de nombreux miracles.


Pour prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles, Jean, sommé de boire une coupe de poison, en avale le contenu d'un trait et n'en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s'écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint).

Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer. À la prière de Jean, la terre trembla et engloutit les plus vindicatifs, mais après que la foule eut supplié Jean et fait appel à sa miséricorde, ils ressortirent tous des antres de la terre, vénérant le saint et demandant le baptême.

À Éphèse également, Jean fut arrêté et conduit au temple d'Artémis devant un officier impérial qui l'accusa de magie maléfique et voulut le mettre à mort. Jean se mit à prier Dieu, et le temple s'effondra sans porter atteinte à aucune vie humaine.

Un autre jour, à Éphèse, entouré d'une foule de disciples et d'habitants, il bénit la dépouille d'une femme particulièrement pieuse, nommée Drusiana, et celle-ci ressuscita.

Pendant son voyage d'exil vers Patmos, il guérit par ses prières les soldats de son escorte qui avaient tous la dysenterie.

À son arrivée dans l'île de Patmos, il y avait un mage maléfique, nommé Kynopse, servi par de nombreux serviteurs démoniaques. Les prêtres du temple d'Apollon demandèrent à ce dernier de les débarrasser de Jean, qui commençait à faire des conversions. Jean, par la seule puissance de sa prière adressée à Jésus-Christ, réussit à chasser les serviteurs démoniaques du mage, démontrant que le pouvoir de ce dernier n'était qu'illusion, et à sa prière, la mer engloutit le mage et l'emporta, comme autrefois le Pharaon lancé à la poursuite de Moïse.

En arrivant dans l'île, il guérit aussi par ses prières le fils d'un notable de l'île, atteint d'un « esprit impur », ce qui lui permit de baptiser toute la maisonnée dès son arrivée.

Au moment de sa mort, il se fait creuser une fosse et y descend en priant Dieu. Dès qu'il a fini sa prière, il est entouré d'une lumière si vive que personne ne peut la regarder. Une fois la lumière disparue, on trouve la fosse remplie de manne divine. Une autre version de sa mort veut qu'il se soit fait enterrer encore vivant et recouvrir de terre par ses serviteurs, mais, lorsque ses disciples arrivèrent et voulurent le déterrer, il avait disparu. Tous pensèrent que son corps avait été ressuscité et était monté au ciel, selon la parole de Jésus-Christ répondant à Pierre qui le questionnait sur Jean : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? » (Jn 21. 22).

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:43

Inerrance biblique



En théologie chrétienne, l’inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale dont la croyance est que la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de l'authenticité du texte et des détails scientifiques, historiques et géographiques (concordisme). Ceci implique que l'intention des auteurs bibliques suivait la volonté de Dieu, et que celui-ci leur a évité toute erreur dans leurs affirmations factuelles.

Cette doctrine est principalement soutenue par des mouvements fondamentalistes au sein du protestantisme évangélique, dont plus de deux cents représentants, parmi lesquels des théologiens reconnus (des courants conservateurs et au sein de l'Église réformée et presbytérienne ainsi que des dénominations luthérienne et baptiste), signèrent la Déclaration de Chicago sur l'inerrance biblique (en) en 1978.


Histoire


À partir du XVe siècle, les découvertes scientifiques, contredisant certaines affirmations des Écritures, menacent l'autorité biblique. Au XVIe siècle, le développement de la philologie contribue à jeter un doute sur la valeur historique de certains passages du texte. Tandis que le protestantisme réaffirme le caractère inspiré et inerrant des Écritures, l’Église catholique romaine adopte une position légèrement différente : lors du Concile de Trente, elle pose que l'interprétation du texte sacré passe aussi par les traditions transmises depuis les apôtres, et qu'elle est donc juge du sens véritable à leur donner.

En 1670 Spinoza publie son Tractatus theologico-politicus, dans lequel il prône l'extension de la liberté de penser, non seulement à la philosophie politique, mais encore à l'interprétation du texte biblique. De son côté Richard Simon écrit en 1678 une Histoire critique du Vieux Testament, qui rencontre l'hostilité de l’Église.

Conséquence du développement de la méthode historico-critique allemande, la controverse autour des Écritures ne cesse de se développer, au fil du XIXe siècle, d'abord dans toute l'Europe puis plus tardivement aux États-Unis.

En 1814, William Van Mildert, qui sera évêque de Durham, exprimant ce qui fait alors consensus en Grande-Bretagne, affirme encore que la raison est non compétente pour juger de l’inspiration divine dans la Bible. Coleridge, tenant compte des contestations historiques, géographiques ou morales adressées à la Bible, mais défendant les Écritures et l'inspiration, propose une approche radicalement différente de celle des savants ou intellectuels britanniques qui n'aura toutefois d'influence que plus tard.

Au milieu du siècle, le débat reprend en Grande-Bretagne à la suite des nouvelles questions posées par les sciences naturelles (autant par The Vestiges of the Natural History of Creation (1844) de R. Chambers que par On the Origin of Species (1859) de C. Darwin.


Dans le protestantisme


La Déclaration de Chicago (1978)

La Déclaration de Chicago ne suppose pas nécessairement qu'une interprétation traditionnelle de la Bible, en particulier, serait sans erreur. Elle invite plutôt à rechercher l'intention de l'auteur de chaque texte, et s'engage à ce qu'une affirmation factuelle soit reçue selon l'intention (ou non) de l'auteur de la communiquer comme telle. Même si elle concède qu'il est impossible de connaître l'intention des auteurs originels, et qu'il y a d'autres sortes de littérature dans la Bible que des affirmations factuelles, la Déclaration réaffirme quand même l'authenticité de la Bible dans son entièreté en tant que Parole de Dieu. Les défenseurs de la Déclaration de Chicago s'inquiètent de ce qu'accepter une erreur dans la Bible dresse une pente glissante qui entraînerait in fine le refus de donner à la Bible toute valeur supérieure à n'importe quel autre livre : « L'autorité de l'Écriture est inévitablement mise à mal si cette inerrance divine totale est d'une quelconque manière limitée ou ignorée, ou rendue relative à une vision de la vérité contraire à celle de la Bible ; et de telles erreurs provoquent de sérieuses pertes, tant à l'individu qu'à l'Église. »


Dans le catholicisme


Le concept est aussi employé par l'Église catholique dans un sens restreint : Si les Saintes Écritures ne contiennent pas d’erreur en matière de foi, la constitution conciliaire Dei Verbum promulguée par le Concile Vatican II rappelle que la Révélation traduit la volonté qu’a Dieu de se faire connaître aux hommes tout au long de l’histoire du peuple élu, par la parole des prophètes et d’une manière totale dans la personne de Jésus-Christ.

Le sociologue des religions et historien Émile Poulat résume l'évolution de la pensée de l'Église : « L'immense effort développé au nom de la «science» dans tous les domaines sans en exclure la Bible a dissipé notre représentation religieuse de l'homme et du monde. Les Six Jours, Adam et Eve, le Déluge, la composition du Pentateuque, le monde du Proche-Orient, les « sources » des évangiles, les genres littéraires, l'histoire des manuscrits et du canon, la Bible reste un univers religieux mais dont il a fallu sortir pour l'étudier et le comprendre avec un outillage intellectuel et un équipement culturel qui ne lui doivent rien. Leur mise en œuvre a d'abord été ressentie comme un sacrilège avant que leur nouveauté ne soit tardivement reçue par Pie XII dans son encyclique Divino Afflante Spiritu (1943), puis assumée par Vatican II dans la constitution Dei Verbum (1965) ». À l'ère préscientifique, en symbiose avec la culture de leur époque et de leur milieu, les auteurs bibliques ne cherchaient pas à éviter des erreurs et des contradictions qui demeuraient sans lien avec l'inspiration et le message qu'ils voulaient transmettre.

L’Église n'entend pas se prononcer sur les domaines scientifiques. Elle rappelle seulement l'historicité des quatre évangiles canoniques en ce qu'ils nous transmettent fidèlement ce que Jésus a fait et enseigné. L'Église rejette la doctrine fondamentaliste de l'inerrance et considère que la bible ne vise pas à renseigner le lecteur concernant les sciences naturelles, la cosmologie, l'histoire, la géographie, ou tout autre domaine de connaissance sans rapport avec le salut de l'être humain.

Outre les quatre sens de l'Écriture, l'Église catholique rappelle l'existence de styles littéraires, qu'il est nécessaire de connaître et de bien distinguer, pour interpréter correctement les Écritures :

« Cependant, puisque Dieu, dans la Sainte Écriture, a parlé par des hommes à la manière des hommes, il faut que l’interprète de la Sainte Écriture, pour voir clairement ce que Dieu lui-même a voulu nous communiquer, cherche avec attention ce que les hagiographes ont vraiment voulu dire et ce qu’il a plu à Dieu de faire passer par leurs paroles. Pour découvrir l’intention des hagiographes, on doit, entre autres choses, considérer aussi les « genres littéraires ». Car c’est de façon bien différente que la vérité se propose et s’exprime en des textes diversement historiques, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d’autres genres d’expression. Il faut, en conséquence, que l’interprète cherche le sens que l’hagiographe, en des circonstances déterminées, dans les conditions de son temps et de sa culture, employant les genres littéraires alors en usage, entendait exprimer et a, de fait, exprimé. En effet, pour vraiment découvrir ce que l’auteur sacré a voulu affirmer par écrit, il faut faire minutieusement attention soit aux manières natives de sentir, de parler ou de raconter courantes au temps de l’hagiographe, soit à celles qu’on utilisait à cette époque dans les rapports humains . » (Chap III)

Le théologien Luc Chartrand commente ainsi ce texte : « Enfin, au terme de toutes ces démarches de la méthode historico-critique vient la critique historique (ou d'exactitude) qui permet, quant à elle, d'apprécier la valeur objective d'un texte biblique. C'est ainsi que l'inerrance de l'hagiographe, ou plus justement celle de la Bible, doit être replacée dans la perspective propre de la Révélation biblique, c'est-à-dire de tout ce qui a rapport au salut de l'homme et rien d'autre. La Révélation s'accomplit à l'intérieur d'un développement ». À ce sujet, il cite le théologien Pierre Grelot : « Bien mieux, elle a dépendu dans une large mesure des milieux culturels avec lesquels la Providence la mettait en rapport. Puisque chaque auteur sacré a écrit pour ses contemporains, c'est en fonction de ce cadre historique qu'il faut apprécier la portée de son œuvre. On ne saurait le faire sans recourir aux données de l'ethnologie et des autres sciences humaines, comme disait déjà l'encyclique Divino Afflante Spiritu ».

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:43

Manuscrit


Un manuscrit (du latin manu scriptum) est, littéralement, un texte « écrit à la main », sur un support souple, que ce soit par son auteur (« manuscrit autographe ») ou par un copiste, avant l'invention de l'imprimerie. Le terme s'applique à différents supports (papyrus, parchemin ou papier) mais ne s'emploie pas pour des supports rigides, comme les tablettes de cire ou les inscriptions épigraphiques ou rupestres. Avant la mise au point de l'imprimerie, au milieu du XVe siècle, tous les livres étaient des manuscrits.

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 640px-Aristotle_latin_manuscript

Par extension, le terme désigne aujourd'hui le brouillon d'un texte original soumis à un éditeur en vue de sa publication. On désigne parfois ces manuscrits comme des « tapuscrits » quand il s'agit de documents tapés à l'aide d'une machine à écrire ou d'un ordinateur avec un logiciel de traitement de texte.

Cote d'un manuscrit

Les manuscrits conservés en bibliothèque sont identifiés par une cote, généralement précédée de l'abréviation ms (singulier) ou mss (pluriel). La cote est composée du nom du lieu de conservation, suivi de celui de l'institution qui conserve le document, du fonds où il est conservé quand il y a lieu (fonds français, latin, etc.), et du numéro d'inventaire du manuscrit, qui peut être simple (100) ou complexe (fol-lat-32).

On repère la cote des manuscrits dans les catalogues de leurs lieux de conservation (par exemple : [ltr]Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France[/ltr]).

La Bibliothèque nationale de France comporte un département des manuscrits, divisé en deux sections: manuscrits occidentaux et orientaux.

Histoire

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 European_Output_of_Manuscripts_500%E2%80%931500
Production des manuscrits médiévaux.

Dans les sociétés anciennes, la rédaction d'un manuscrit était confiée à une personne spécialisée, le scribe. Cette fonction était hautement considérée dans l'Égypte antique et les royaumes de Mésopotamie.

Dans les pays européens, la copie des manuscrits est restée une activité hautement spécialisée jusqu'à l'invention de l'imprimerie. Elle a longtemps été la spécialité des monastères. Certains ordres religieux affectaient à cette fin une salle appelée scriptorium, où travaillaient divers spécialistes. Outre les copistes, il fallait en effet un préparateur de copie, qui traçait les lignes sur le parchemin, un artiste qui dessinait et peignait les lettres initiales (rubricator), un correcteur d'épreuve, etc.

Après une forte baisse due à la chute de l'empire romain et aux invasions barbares, la production de manuscrits a connu une croissance de 311% au VIIIe siècle, de 362% au IXe siècle et, après un fléchissement aux deux siècles suivants, une augmentation de 263% au XIIe siècle et cette croissance continue aux siècles suivants (voir graphique ci-contre). La France, qui a produit 15 920 manuscrits durant le VIIIe siècle, en produit 74 190 au IXe siècle. Cette augmentation est liée à la croissance économique.

Dans le monde musulman, la tradition manuscrite s'est maintenue bien au delà du XVe siècle, en raison de l'interdiction de l'imprimerie par le sultan Bajazed II en 1485, interdiction qui restera en vigueur jusqu'au début du XIXe siècle.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Arlitto Mer 03 Aoû 2016, 17:43

Livres deutérocanoniques

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Icon_reimg_zoom_inFocus : la Bible, le livre - Page 3 640px-K%C3%B6ln-Tora-und-Innenansicht-Synagoge-Glockengasse-040



Les livres deutérocanoniques sont les livres de la Bible que l'Église catholique et les Églises orthodoxes incluent dans l'Ancien Testament et qui ne font pas partie de la Bible hébraïque. On décrit les livres de la Bible hébraïque comme protocanoniques, c'est-à-dire du premier canon, alors que les livres deutérocanoniques sont, selon l'Église catholique et les Églises orthodoxes, du second canon, d'après la langue grecque deuteros « secondaire ». Le protestantisme ne voit pas ces livres comme inspirés et les considère donc comme apocryphes.


Constitution du canon biblique


La constitution du canon de la Bible se déroula sur plusieurs siècles et son histoire très complexe doit tenir compte des différentes communautés de foi, chacune ayant défini la liste des textes auxquels elle reconnaissait un caractère d'inspiration divine.

Trois communautés sont principalement à l'origine d'une liste canonique : juive, catholique et protestante. La communauté juive est à l'origine de deux canons, le Tanakh et la Septante ; elle ne retiendra que le premier lors du synode de Jamnia vers l'année 90, alors que les premières communautés chrétiennes adopteront plutôt le second. Ainsi que le précise W. Harrington, les citations de l'Ancien Testament présentes dans le texte néotestamentaire sont « ordinairement empruntées à la Septante».

À la demande du pape saint Damase Ier, saint Jérôme, au IVe siècle, a traduit en latin la Bible hébraïque, ainsi que les livres de la Septante, rédigés en grec. À la même époque, l'Église latine détermine la liste des vingt-sept livres qui constituent le Nouveau Testament. Les conciles d'Hippone (393) et de Carthage (397 et 419) confirmeront l'authenticité des livres controversés. Les Églises grecques, après bien des hésitations, adopteront le canon des Écritures qui avait été défini par les Occidentaux lors du concile in Trullo en 692.

La version de saint Jérôme devint version officielle de l'Église catholique au Concile de Trente en 1546. Cette canonisation se fit au titre des mesures de la Contre-Réforme.


Canon catholique

« Deutérocanonique » signifie admis secondairement dans le canon par opposition à « protocanonique » qui s'applique à des livres qui n'ont jamais été contestés, sans qu'il y ait de différence du point de vue de la valeur canonique. Ce sont des notions propres au catholicisme qui concernent aussi bien des livres de l'Ancien Testament que du Nouveau Testament.

Deutérocanoniques de l'Ancien Testament

•Livre de Judith
•Livre de Tobie
•Passages grecs du Livre d'Esther : « Songe de Mardochée » et « Complot contre le roi » (début), « Édit d'Ataxersès » (après 3, 13), « Mardochée à Esther » (ap. 4, 8), « Prière de Mardochée » et « Prière d'Esther » (ap. 4, 17), « Rencontre d'Esther et du roi » (ap. 5, 5), « Nouvel édit d'Ataxersès » (ap. 8, 12), « Explication du songe de Mardochée » (ap. 10, 3), « Conclusion de la version grecque ».
•Premier livre des Macchabées et Deuxième livre des Macchabées
•Livre de la Sagesse
•Ecclésiastique ou Siracide
•Passages grecs du Livre de Baruch : chapitre 6 (Lettre de Jérémie).
•Passages grecs du Livre de Daniel : chapitre 13 (« Suzanne »), chapitre 14 (« Bel et le dragon »).

Le mot « deutérocanoniques » employé seul désigne habituellement ces textes.

Deutérocanoniques du Nouveau Testament

•Épître aux Hébreux
•Épître de Jacques
•Deuxième épître de Pierre
•Deuxième épître de Jean
•Troisième épître de Jean
•Épître de Jude
•Apocalypse


Canon protestant


Les réformateurs, n'ont, pour l'Ancien Testament, reconnu comme inspirés que les livres du canon hébraïque, à la suite de Luther qui jugeait les livres « antilégomènes » comme étant des « Livres qui ne sont pas regardés comme ayant la même valeur que la Sainte Écriture, mais qui sont pourtant utiles et bons à lire ».

Les protestants désignent ces derniers livres sous le terme d'« apocryphes » (sans les confondre avec les apocryphes considérés comme tels par toutes les Églises chrétiennes et qu'ils appellent « pseudépigraphes »). Ils les ont longtemps maintenus dans leurs éditions de la Bible, placés en annexe.

Ils ont, en revanche, gardé le canon catholique du Nouveau Testament bien que Luther ait rejeté l'Épître de Jacques, dont il disait qu'il s'agit d'une « épître de paille » qui « n'a pas de contenu évangélique », celle de Jude et l'Apocalypse.

.
Arlitto
Arlitto
Admin
Admin

Religion : Non
Sexe : Masculin Messages : 17557
Localisation : France

http://arlitto.forumprod.com/

Revenir en haut Aller en bas

Focus : la Bible, le livre - Page 3 Empty Re: Focus : la Bible, le livre

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum