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Mariage en islam

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Message  Yacoub Ven 27 Mai 2016, 16:03

Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes et des femmes musulmans avec des non musulmans

Le Coran introduit des distinctions multiples entre les personnes. Il y a, d’une part, les croyants (al-muminun) et, de l’autre, les infidèles (kafirûn) et les polythéistes (mushrikun). Toutefois les individus qui représentent « le peuple du Livre » (ahl-al-kitab) peuvent être admis parmi les croyants. Ceux-ci sont classifiés en musulman et non-musulmans. Un peu plus tard, les juristes ont précisé que les non-musulmans comprennent les protégés (ahl al-dhimma) et les habitants du territoire de guerre (harbi). Il y a aussi la distinction entre hommes libres et esclaves, riches et pauvres.

La lecture des textes qui indiquent ces distinctions nous permet aussi de définir ce qu’est le mariage licite :

« Allah n’accordera aux infidèles nul moyen de l’emporter sur les croyants » (4/141).

« N’épousez point les femmes polythéistes avant qu’elles ne croient ! Assurément, une esclave croyante vaut mieux qu’une polythéiste, même si celle-ci vous plait. Et ne donnez point vos filles en mariage aux polythéistes avant qu’ils ne croient ! Assurément, un esclave croyant vaut mieux qu’un polythéiste, même si celui-ci vous plait » (2/221).

« Aujourd’hui, sont déclarées licites pour vous les bonnes nourritures. La nourriture de ceux qui ont reçu le Livre est licite pour vous et votre nourriture est licite pour eux. Licites également pour vous sont les muhaçanât (femmes libres dont l’honneur est solidement établi) parmi les croyantes et les muhaçanât parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous » (5/5).
Nous constatons que ces textes précisent la frontière entre les musulmans et les autres croyants et déterminent les rapports entre les musulmans et les kûfar. Ainsi le musulman peut lier sa vie à celle d’une kitâbiyya, mais les « femmes du Livre » ne font-elles pas partie des mushrikat (polythéistes) ?

Les ulémas divergent sur la réponse. La majorité admet la validité de ce type de mariage et insiste sur le fait que les chrétiennes et les juives ne font pas partie de la catégorie mushrikat, se basant sur un certain nombre de versets (2/105 ;183/3 ;1/91). Cependant, d’autres exégètes et fuqaha (Shafi, Tabari, Bayhaki, ibn Taymiyya, ibn-Kathir) admettent la distinction entre le mushrik de La Mecque et les autres, ainsi qu’entre le mushrik harbi et le mushrik non harbi.

D’après Mâlik, le musulman n’est autorisé à se marier qu’avec une kitâbiyya libre et résidant en terre d’Islam, parce qu’elle est socialement proche de la communauté et censée en avoir intégré les coutumes.
Quant à l’éducation islamique des enfants, elle est assurée par le père musulman, garant de la continuité agnatique et défenseur des valeurs patriarcales.
En revanche, une minorité des ulémas adopte une position plus radicale puisqu’elle interdit l’union du musulman avec toutes les femmes non-musulmanes[1].

A la différence du mariage du musulman, celui de la musulmane ne supporte pas d’exception. L’interdiction est fondée sur un texte « de base » (2/221) et renforcée par un verset postérieur, relatif aux musulmanes émigrées de La Mecque à Médine :
« Ne les renvoyez pas aux infidèles. Elles ne leur sont plus permises et ils ne leur sont plus permis » (60/10), ainsi que par un hadith :
« L’Islam domine et ne saurait être dominé ».

Il convient de souligner que si toutes les écoles juridiques, qu’elles soient sunnites, shi’ites ou kharidjites, sont unanimes sur cette prohibition qui est basée sur un texte sacré. Mais il est fort intéressant de savoir l’opinion d’al-Kurtubi qui estime que l’interdiction est due à un ijma, consensus de la part des muuslmans[2].

Ce qui attire l’attention est que la majorité des ulémas ne s’attarde pas sur la définition du terme mushrik car, pour eux, les gens du Livre sont confondus avec tous les ennemis. De même, on constate que les fuquaha ne traitent pas de la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman que sous l’angle de l’apostasie du mari musulman ou sous celui ,de la conversion de l’épouse d’un dhimmi à l’Islam [3], niant ainsi l’existence de telles unions entre musulmanes et non-musulmans.

En revanche, des sources historiques nous révèlent la pratique des relations sexuelles entre quelques musulmanes et des prêtres ou des esclaves chrétiens, juifs et même païens. Rappelons à ce sujet qu’un certain nombre de conversions à l’Islam est dû au délit de fornication des musulmanes. Pour fuir la peine de mort, la majorité de ces hommes adhère à l’Islam[4].

Quelles sont les racines de cette interdiction ? Selon les ulémas classiques et les penseurs contemporains de conception conservatrice, le mariage de la musulmane avec un « infidèle » est inadmissible, parce qu’il heurte la religion et ses préceptes. On craint que « naturellement faible », l’épouse quitte l’Islam pour adopter la religion de son mari. Le mariage n’est alors qu’une manière de perdre son âme. De même, suivant la foi de leur père, les enfants du couple sont eux aussi perdus pour la umma islamique.

Contrairement à la femme, l’homme peut préserver sa religion et même attirer sa conjointe à se convertir à l’Islam. Il est évident que, selon ces penseurs, l’Islam a permis aux hommes de se marier avec une étrangère de religion différente, parce que les hommes sont des responsables alors que les femmes ne le sont pas.

Notons aussi que ce type d’union porte le trouble dans la société et dérange son ordre. Il est ressenti comme un facteur de dissolution des traditions musulmanes. Il porte atteinte à l’honneur de la famille, voire même à l’honneur de la umma car, étant supérieur par son appartenance à l’Islam, la musulmane ne peut en aucun cas être domestiquée par un dhimmi, ni dominée par lui.

Outre ces raisons évoquées, nous constatons que l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman reflète l’esprit de l’époque dans la mesure où il s’agissait d’affirmer la supériorité d’une civilisation sur une autre. Elle révèle aussi la nature des rapports instaurés entre les musulmans et les kufars et désigne le rejet de l’autre qui est considéré comme inférieur au musulman. En effet, les juifs et les chrétiens sont obligés de payer la jizya (capitation) et de porter des signes qui traduisent leur infériorité par rapport aux musulmans.

D’après Ibn Taymiyya, le non-musulman est moins intelligent que le musulman. Il est un zani[5] (adultère), un najess (impur) alors que nous savons que la validité de tout mariage est liée au degré de pureté au sens religieux des futurs conjoints. De son côté, Abu Hayan insiste sur l’impureté du non-musulman du fait que ce dernier mange du porc et boit du vi[6]. Quant à Ibn Hazm, il affirme que la salive, la sueur et les larmes des ahl-al-kitab sont impurs[7].

Ajoutons enfin que, selon les ulémas, le dhimmi ne peut pas respecter la foi de sa femme. Il est à l’origine de l’éloignement des enfants des préceptes de l’Islam. L’autre est aussi l’espion, l’ennemi qui s’obstine à combattre l’Islam au sein même de la famille.

Pour conclure, il importe de rappeler qu’avant de devenir une communauté totalisante, la umma formait une confédérations de clans à Médine. Elle était menacée par l’opposition et l’hostilité des tribus rivales à La Mecque et dans l’ensemble du Hijaz. Ces versets interdisant l’alliance avec les kufar ont mis fin aux unions conjugales entre les deux clans afin d’éliminer d’éventuels troubles.

Les historiens rapportent que les aristocrates de La Mecque païenne incitaient leurs femmes ainsi que leurs filles à s’expatrier vers Médine afin de s’allier avec les partisans du prophète, uniquement pour espionner les musulmans.

Ceci nous amène à dire que l’interdiction de ce type de mariage était un moyen de défense et une prévention contre tout risque qui pourrait représenter, avec le temps, un danger pour l’islam qui rencontre des ennemis de taille et qui aspire à envahir le monde.

Il semble utile de rappeler que le mariage n’était qu’un arrangement entre deux familles patriarcales. On se préoccupait peu du consentement des individus. L’échange des femmes se faisait selon la volonté du groupe et selon des règles bien codifiées, dictées par l’intérêt de la sauvegarde économique. Quant au rôle de la femme, il consiste à procréer, obéir à l’homme et à la communauté et à préserver les traditions. Sa fécondité était considérée comme un élément économico-démographique. Ceci explique le contrôle sévère de l’échange des femmes et la gestion de leur corps. En effet, échanger les femmes avec les kufar signifie accroître le nombre des ennemis et s’amoindrir.

L’islam a tenté d’améliorer sa situation, tout en tenant compte de ce que les hommes de l’époque pouvaient accepter et de ce qui était inadmissible pour ces hommes, à savoir de fournir l’occasion à un kafir de pouvoir jouir d’un corps appartenant à la communauté musulmane.

[1] Selon les Shi’ites, le musulman n’a pas le droit d’épouser une femme non-musulmane en mariage continu, mais il peut prendre une juive ou une chrétienne en mariage temporaire
[2] Al-Kurtubi, al-jami’li ahkam al-quran, vol. 3, p. 72
[3] Malik, al mudawana, vol. 4, p. 198-297. Ibn Hazm, al muhallà, vol. 7, p. 313-314. Al-Sirakhsi, al mabsût, vol. 5, p. 49
[4] B. & I. Bennassar, Les chrétiens d’Allah, Paris, 1989.
[5] Ibn Taymiyya, al fatâwâ, vol. 32, p. 114.
[6] Abu Hayan, at tafsir al Kabir, vol. 2, p. 165. Al Baydawi, anwar at-tanzil, vol. 1, p. 40
[7] Mu a jam fiqh ibn Hazm, p. 865.

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Message  Manouche Ven 27 Mai 2016, 16:08

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Message  Yacoub Ven 27 Mai 2016, 20:56

Un Imam déclare que se marier avec des enfants est parfaitement OK car le « prophète Mohamed l’a fait aussi »

Un Imam déclare que se marier avec des enfants est parfaitement OK car le « prophète Mohamed l’a fait aussi »
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Riyad | Le chef spirituel de l’Arabie Saoudite, le Grand Mufti de l’Arabie Saoudite Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, a déclaré à la télévision nationale hier soir qu’il ne condamnait pas les mariages avec des enfants car « le prophète Mohamed l’a fait aussi », selon l’édition du Riyadh Times de ce matin.

Le Grand Mufti a décrit le mariage des filles de moins de 15 ans comme étant « loisible », car selon le saint Coran, le prophète Mohamed a épousé Aïcha, la plus jeune de ses treize épouses, quand elle n’avait seulement que six ans.

Après cela, un homme de la foule lui a demandé quel était l’âge approprié de se marier pour une jeune fille et le Grand Mufti a cité le prophète comme un exemple.

« Notre Saint Prophète a été divinement inspiré par Allah, le plus grand et le plus miséricordieux, et dans sa grande sagesse, Mohamed a trouvé cela adéquate de prendre Aïcha pour épouse quand elle n’était alors qu’une enfant. Qu’Allah bénisse l’âme d’Aïcha », dit-il à une foule de gens.

imam-2

Interrogé quant à l’âge approprié de se marier pour une jeune fille, le chef spirituel religieux de l’Arabie saoudite a laissé entendre que du fait que le prophète Mohamed s’est marié avec une fille de 6 ans, alors cela en fait une oeuvre charitable à émuler.

Mariée à l’âge de 6 ans

La spécialiste du Moyen-Orient, Myriam Cerrah, reconnaît que le Coran est clair en rapport avec l’âge du mariage d’Aïcha et du prophète en accord avec la foi islamique.

« Il est marqué dans le Coran noir sur blanc, que le prophète s’est marié avec Aïcha quand elle n’avait que 6 ans et qu’il a consommé le mariage quand elle en avait 9. Alors qu’il en avait 54 lui-même », a-t’elle expliqué.

Selon le Coran, Mohamed a cherché à épouser la jeune femme après avoir rêvé d’elle à plusieurs reprises. « On vous a montré à moi deux fois (dans mon rêve) avant que je ne me marie avec vous. Je vis un ange vous portant dans un morceau de tissu de soie, et je lui ai dit, ‘Révélez (Aïcha)’, et voici que voila, c’était toi. Je me dis (à moi-même), ‘Si Allah le veut, que cela se produise’, » peut-on lire dans le Coran.

La pédophilie est « inexistante » dans l’islam

La pédophilie est un « concept moderne social de l’occident », explique le savant Sahid Zamir, et qu’il a été répandu par la culture occidentale et qu’il ne s’applique pas à tous les peuples du monde.

« Qui est à même de dire à quel âge une fille à le droit de se marier? Les Nations Unies ou le Coran, qui est la révélation d’Allah au travers de notre prophète Mohamed pour le monde entier? Je pense que le choix est assez évident », a-t’il admis.

« L’âge ne détermine pas si des jeunes filles sont pas faites pour le mariage ou pas. C’est une question de maturité et en ce qui concerne Aïcha, la femme de Mohamed, il est clair que c’était une fille précoce et c’est pourquoi Allah a permis à Mohamed de lier sa destinée avec la sienne, » dit-il.

Il n’y a actuellement aucune loi en place qui définie un âge minimum pour le mariage en Arabie Saoudite, bien que le Ministère de la Justice a soumis une proposition en 2011 de limiter l’âge des jeunes femmes à marier à 15 ans. Mais la proposition a été rejetée.

Source: WNDR, le 27 mai 2016

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