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La Tradition Islamique

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La Tradition Islamique - Page 3 Empty La Tradition Islamique

Message  Arlitto Sam 28 Mai 2016, 21:10

Rappel du premier message :

La Tradition Islamique

Sahih al-Boukhâri
 
Le Sahih d’al-Boukhâri (l’authentique d’al-Boukhâri), aussi appelé al-Jami’ as-Sahih, est le plus célèbre recueil de traditions sunnites, on dit de lui qu’il est « le livre le plus authentique après le coran ». Il fut compilé par le traditionaliste chaféite Mohammad ibn Ismail al-Boukhâri (m. 870) qui termina sa recension vers 845 après 16 ans de recherche. Le savant perse sélectionna environ 2600 ahadith (sans compter les répétitions) pour son recueil parmi les 300 000 qu’il avait collectés. Le livre traite de presque tous les aspects de la vie du croyant et rapporte divers épisodes de la vie du Prophète et de ses compagnons. Son authenticité est unanimement approuvée par les ‘oulemâ’ sunnites dont certains en firent le commentaire à l’exemple d’Ibn Hajar al-Asqalani (m. 1448) dans Fath al-Bâri.


Le livre du début de la révélation (kitâb bad’ al-wahi)

1 – Waqqâs al-Laythi a rapporté : j’ai entendu ‘Omar bin al-Khattâb dire du haut du minbar :
J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « les actions dépendent des intentions. Chacun selon ses intentions, celui qui émigre pour les biens de ce monde ou pour épouser une femme, son émigration lui sera comptée comme tel.

2 – ‘Aicha, la mère des croyants, a rapporté :
Al-Hârith bin Hichâm interrogea le Messager de Dieu : « Ô Messager de Dieu ! Comment te vient l’inspiration ? » Le Messager de Dieu répondit : « parfois, c’est comme le tintement d’une cloche, c’est la forme la plus pénible de l’inspiration, et je saisis ce qui est dit. D’autres fois, l’ange vient sous la forme d’un homme, il me parle et je saisis ce qu’il dit ». ‘Aicha ajouta : « j’ai vu le prophète recevoir l’inspiration un jour où il faisait très froid et j’ai remarqué que la sueur ruisselait sur son front ».

4 – ‘Aicha, la mère des croyants, a rapporté :
Le commencement de l’inspiration venait au Messager de Dieu sous forme de rêve qui devenait aussi réelle que la clarté de l’aurore, puis il aima la retraite. Il se retirait dans la grotte d’Hirâ’ où il était continuellement en adoration pendant des nuits, puis il retournait chez lui pour s’approvisionner et repartait. Il est revenu chez Khadîja une seconde fois pour prendre des provisions, ainsi de suite, jusqu’à ce que la vérité lui parvienne tandis qu’il était dans la grotte. L’ange se présenta à lui et lui demanda de lire. Il répondit : « je ne sais pas lire ». « Sur ce, dit le prophète, l’ange m’attrapa et m’étreignit si fort que j’étais à bout de force, puis il me lâcha en disant : « lis ! ». « Je ne sais pas lire » ai-je répliqué. Il m’étreignit alors une seconde fois jusqu’à presque m’étouffer puis il me lâcha et dit : « lis ! ». « Je ne sais pas lire », rétorquai-je. Il m’étreignit une troisième fois puis il me relâcha et dit : « lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble » (96.1-3). Le Messager de Dieu retourna ensuite, le cœur palpitant, auprès de Khadîja bint Khouwaylid et dit : « couvrez-moi, couvrez-moi ! » On le couvrit jusqu’à ce que sa peur fût dissipée. Après quoi, il mit Khadîja au courant de ce qui s’était passé en disant : « j’ai eu peur pour moi-même ». Elle répondit : « non ! Je jure par Dieu qu’il ne te déshonorera jamais. Tu respectes les liens de parenté, tu aides le faible, tu donnes au défavorisé, tu accordes l’hospitalité à l’hôte, et tu consoles les gens dans leurs malheurs ».
Khadîja emmena ensuite le prophète chez son cousin paternel, Waraqa bin Nawfal bin ‘Asad bin ‘Abd al-‘Ouzza. Il s’était converti au nazaréisme durant la jâhiliyya et savait écrire la langue hébraïque. D’ailleurs, il copiait en hébreu ce que Dieu voulait qu’il transcrivit de l’Évangile. Il était devenu très vieux et aveugle. Khadîja lui dit : « Ô mon cousin ! Écoute le fils de ton frère ». Waraqa demanda : « Ô mon neveu ! Qu’as-tu vu ? » Et le Messager de Dieu décrivit ce qu’il avait vu. Waraqa dit : « ce personnage est le messager qui fut envoyé à Moïse. Que j’aimerai être jeune ! Que j’aimerai être vivant lorsque ton peuple te chassera ! » Le Messager de Dieu demanda : « on va me chasser ? » Waraqa répondit : « oui, tout homme qui a apporté ce que tu as apporté, fut traité avec animosité. Si je vis assez longtemps, je te soutiendrai de toute mes forces ». Peu de temps après, Waraqa mourut et l’inspiration cessa pendant un moment.
Ibn Chihâb a dit : Abou Salama bin ‘Abd ar-Rahman m’a informé au sujet de l’arrêt de l’inspiration que Jâbir bin ‘Abdullah al-Ansari a rapporté : « pendant que je marchais, j’ai soudainement entendu une voix venue du ciel. Je regardai alors vers le ciel et je vis l’ange qui était venu me voir dans la grotte d’Hirâ’. Il était assis sur un trône entre le ciel et la terre. Je fus pris de peur et je repartis, et je dis : « couvrez-moi, couvrez-moi ! ». Et ensuite Dieu révéla : « Ô, toi ! Le revêtu d'un manteau ! Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi » (74.1-5). Après cela, la révélation reprit intensément et sans s’arrêter.


Sahih al-Boukhâri
 
Le livre de la foi (kitâb al-îmân)
8 - Ibn ‘Omar a rapporté :
Le Messager de Dieu a dit : « l’islam est basé sur cinq principes : l’attestation qu’il n’y a d’autre dieu que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu, accomplir la prière, payer la zakât, le pèlerinage, et le jeûne de ramadân ».
 
9 – Abou Horayra a rapporté :
Le Prophète a dit : « la foi consiste en plus de soixante parties, et l’hayâ’ est une partie de la foi ».

10 – ‘Abdallah bin ‘Amrou a rapporté :
Le Prophète a dit : « un musulman est celui qui évite de faire du mal aux musulmans avec sa langue et ses mains. Et un émigré est celui qui abandonne ce que Dieu a interdit ».

11 – Abi Moussa a rapporté :
On a demandé : « Ô Messager de Dieu, quel est le meilleur islam ? » Il a répondu : « celui qui évite de faire du mal aux musulmans avec sa langue et ses mains ».

12 – ‘Abdallah bin ‘Amrou a rapporté :
Un homme a demandé au Prophète : « quel est le meilleur islam ? » Il a répondu : « donner à manger, et saluer ceux que tu connais et ceux que tu ne connais pas ».

13 – Anas a rapporté :
Le Prophète a dit : « aucun d’entre vous n’aura la foi tant qu’il ne souhaitera pas pour son frère ce qu’il souhaite pour lui ».

14 – Abou Horayra a rapporté :
Le Messager de Dieu a dit : « par celui qui détient mon âme entre ses mains, aucun d’entre vous n’aura la foi tant qu’il ne m’aimera pas plus que son père et ses enfants ».

15 – Anas a rapporté :
Le Prophète a dit : « aucun d’entre vous n’aura la foi tant qu’il ne m’aimera pas plus que son père, ses enfants, et tous les hommes ».
 
16 – Anas bin Mâlik a rapporté :
Le Prophète a dit : « quiconque possède les trois choses suivantes aura la douceur de la foi : aimer Dieu et son Messager plus que toute autre chose, aimer autrui par crainte de Dieu, détester revenir à la mécréance comme on détesterait être jeter dans la feu ».
 
17 – ‘Abdallah bin Jabir a rapporté :
J’ai entendu Anas dire : « le Prophète a dit : l’amour pour les Ansar est un signe de foi, et la haine pour les Ansar est un signe d’hypocrisie ».

18 – ‘Oubâda bin as-Sâmit, qui a pris part à la bataille de Badr et était un naqibâ’ la nuit du serment d’al-‘Aqaba, a rapporté :
Le Messager de Dieu a dit tandis qu’il était entouré d’un groupe de compagnons : « prêtez-moi allégeance sur : ne rien associer à Dieu, ne pas voler, ne pas forniquer, ne tuer pas vos enfants, n’accuser pas une personne innocente, ne pas désobéir quand il s’agit de faire le bien. Quiconque parmi vous rempli ce serment sera récompensé de Dieu. Et quiconque transgresse l’une de ces choses et subit le châtiment de ce monde, ce châtiment sera une expiation pour son péché. Et si quelqu’un transgresse l’une de ces choses, et que Dieu cache son péché, il revient à Lui de le pardonner ou de le punir ». Après cela, nous lui avons prêté le serment d’allégeance.

19 – Abi Sa’id al-Khoudri a rapporté :
Le Messager de Dieu a dit : « un temps viendra où le meilleur des biens d’un musulman sera des moutons qu’il emmènera sur la cime des montagnes et dans le lits des vallées afin de fuir avec sa religion la corruption.

20 – ‘Aicha a rapporté :
Quand le Messager de Dieu ordonnait aux musulmans de faire quelque chose, il leur ordonnait ce qui était facile pour eux. Ils ont dit : « Ô Messager de Dieu, nous ne sommes pas comme toi. Dieu a pardonné tes péchés passés et futurs ». Le Messager de Dieu s’est mis en colère et cela se voyait sur son visage. Il a dit : « je suis celui qui craint le plus Dieu et celui qui le connaît le mieux ».
 
21 – Anas bin Mâlik a rapporté :
Le prophète a dit : « quiconque possède les trois choses suivantes goûtera la douceur de la foi : aimer Dieu et son Messager plus que toute autre chose, aimer autrui par crainte de Dieu, détester revenir à la mécréance après que Dieu l’en a sorti comme il détesterait être jeter dans le feu ».
 
25 - Ibn ‘Omar a rapporté :
Le Messager de Dieu a dit : « on m’a ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent : « il n’y a de dieu qu’Allah et Mohammad est le Messager d’Allah », et qu’ils accomplissent la prière et s’acquittent de la zakât. S’ils font cela, alors ils sauveront leurs vies et leurs biens de moi, sauf du droit de l’islam et ils rendront des comptes devant Dieu ».

29 – Ibn ‘Abbâs a rapporté que le Prophète a dit : « j’ai vu l’enfer et la plupart de ses habitants sont des femmes mécréantes ». On a demandé : « sont-elles mécréantes envers Dieu ? » Il a répondu : « elles sont mécréantes envers leur époux et dans le bon comportement. Même si vous vous êtes toujours bien comportez à l’égard de l’une d’entre elles et qu’elle vous voit faire quelque chose (de répréhensible), elle dira qu’elle n’a jamais vu de bien en vous ».
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Message  Arlitto Sam 28 Mai 2016, 21:25

Tahdhib al-Ahkam fi charh al-Muqni’a


 
 
 
Le titre de cet ouvrage pourrait être traduit ainsi : « le raffinement des lois en ce qui concerne l’explication de la suffisance ». « La suffisance » ou al-Muqni’a est une œuvre du Cheikh al-Mufid, le maître d’al-Tusi, au sujet des traditions. La première intention d’al-Tusi était donc d’écrire un commentaire sur al-Muqni’a d’al-Mufid. Il fait cependant savoir dans son introduction que son ouvrage ne concerne que le furu’ de la loi islamique, c’est-à-dire, qu’il ne se réfère qu’aux prescriptions pratiques qui permettent d’appliquer la charia, la sainte loi de l’islam. Il dit : « j’ai d’abord commencé par le chapitre sur la pureté rituelle (tahara), et j’ai laissé de côté les chapitres qui le précédaient à propos de l’unicité de Dieu (tawhid), de la justice (‘adl), de la prophétie (nubuwwa), et de l’Imamat (imama), car les explications de ceux-ci seraient trop longues, et aussi parce que le but de ce livre n’est pas de clarifier les principes de la religion (al-usul) ».
Dans son introduction, al-Tusi fait remarquer que ce qui le motiva à rédiger ce livre était les contradictions entre les traditions chiites. Il observe que ces différences sont utilisées par les détracteurs du chiisme comme argument contre la véracité des croyances chiites. La situation est devenue si critique qu’al-Tusi rapporte un récit d’al-Mufid dans lequel un partisan du chiisme quitte la communauté à cause de traditions contradictoires. Al-Tusi s’est donné pour mission d’analyser les ahadith en expliquant quelles étaient les traditions déficientes, et tenta de concilier les apparentes contradictions parmi les traditions solides. Il se basa sur al-Muqni’a d’al-Mufid pour cette tâche. Mais il ne s’arrêta pas aux traditions contenues dans al-Muqni’a ; il en analysa beaucoup d’autres qu’il incorpora et commenta en annexe à la fin des diverses sections.
La méthode utilisée est de citer les traditions, puis les commentaires d’al-Mufid. Les explications d’al-Tusi suivent souvent les commentaires de son maître. Il n’est parfois pas évident de savoir si l’explication est d’al-Mufid ou d’al-Tusi. Toutefois, il cite la plupart du temps al-Mufid quand il dit : « le Cheikh a dit… ». Mais l’argumentaire est quelques fois introduit par le terme ambiguë : « il a dit… ». Cela peut se référer aussi bien à al-Mufid qu’à al-Tusi. En annexe, al-Tusi mentionne explicitement qu’il est l’auteur des commentaires car il dit : « Mohammad b. al-Hasan a dit… ».
Les discussions sur les traditions sont parfois extrêmement longues. Par exemple, sur la manière de faire les ablutions rituelles, des versets en arabe sont cités afin d’appuyer l’interprétation chiite qui est de frictionner les pieds au lieu de les laver.
L’ouvrage est divisé en chapitres (kutub) et les chapitres en sections (abwab), suivi d’annexes lorsque c’est nécessaire. L’oeuvre est une étude exhaustive des traditions chiites […].
On rapporte qu’al-Tusi commença son étude durant la vie d’al-Mufid et était arrivé à la fin du chapitre sur la pureté rituelle lorsque ce dernier mourut (413H). L’ouvrage fut achevé quand al-Tusi arriva à al-Najaf (448H).
L’interprétation d’al-Tusi, qui ne dévie pas de la loi chiite, est très similaire à celles d’al-Kulaini et d’Ibn Babawayh, bien qu’un grand nombre de traditions sont apparues durant la période de temps qui sépare ces derniers d’al-Tusi, c’est l’un des traits remarquables de cet ouvrage. Les traditions ont pu se diffuser pendant ce laps de temps par le fait que les Bouyides détenaient le pouvoir à Bagdad ; ils étaient très tolérants à l’égard des chiites. Ce fut ainsi une période où les chiites ne furent pas persécutés et pouvaient manifester sans crainte leur croyances. Dans de telles circonstances, les étrangers pouvaient ajouter de nouvelles traditions aux corpus chiites. Al-Tusi avait à sa disposition les premiers travaux d’Usul rédigés par les premiers encyclopédistes de la tradition chiite.
 
Extrait de : [ltr]Al-Serat[/ltr], a journal of islamic studies, Dr. I.K.A. Howard, Vol. 2, No. 2, 1976


al-Istibsar 

Al-Istibsar est le quatrième et dernier grand ouvrage de traditions chiites. Il couvre les mêmes sujets que Tahdhib al-ahkam mais il est considérablement plus petit. Al-Tusi a mentionné que ses collègues ont songé, après avoir vu a taille de Tahdhib al-ahkam, « qu’il serait utile d’avoir un livre référent (madhkour) afin qu’un novice puisse l’utiliser pour ses études de jurisprudence, ou qu’une personne ayant terminé ses études puisse se le remémorer, ou encore qu’un étudiant de niveau intermédiaire puisse l’étudier plus profondément. Ainsi, Ils pourront tous obtenir ce dont ils ont besoin et satisfaire leurs désirs ; ce qui se raccorde aux différentes traditions devrait se présenter sous une forme abrégée. Par conséquent, ils m’ont demandé de le résumer (Tahdhib al-ahkam) et de me consacrer à son recueil et à son abrègement, et de commencer chaque chapitre par une introduction au sujet des verdicts et des traditions dans lesquels j’ai placé ma confiance ; ensuite je ferais suivre les traditions en désaccord et tenterais de les concilier. Je suivrais la méthode de mon grand ouvrage mentionné ci-dessus (c’est-à-dire Tahdhib al-ahkam), et au début du livre, j’expliquerais brièvement l’importance de certaines traditions par rapport à d’autres, et comment la pratique de quelque chose est possible en vertu de l’autorité de certaines d’entre elles en excluant le reste ». Al-Tusi enchaîne ensuite avec une ébauche brève, mais exhaustive, des principes de la jurisprudence.
Comme nous le voyons dans l’introduction d’al-Tusi, al-Istibsar est essentiellement un résumé de Tahdhib al-ahkam. Ses méthodes sont similaires mais plus brèves ; il n’y a pas autant de traditions, et les commentaires sont plus concis. Sous plusieurs angles, al-Istibsar ressemble à Man la yahdourouh al-faqih, bien que, contrairement à ce dernier, il rapporte les chaînes de transmission complètes des traditions citées. Nous pouvons toutefois dire que al-Kafi et Tahdhib al-ahkam représentent des corpus exhaustifs de traditions, tandis que Ma la yahdourouh al-faqih et al-Istibsar sont des livres référents destinés aux étudiants et aux savants.
Les collections et les commentaires de traditions chiites n’ont pas prit fin avec al-Tusi mais ses travaux marque l’apogée de ce processus. Cela a commencé avec al-Kulaini, dont al-Kafifut la première compilation majeure basée sur les premiers ouvrages d’usul. Ibn Babawayh emprunta le même chemin ; dans son introduction de Ma la yahduruh al-faqih, il dit clairement qu’il utilisa ces usul. Al-Tusi, l’auteur des deux autres ouvrages majeurs sur les traditions chiites a également admis sa dépendance à ces premiers travaux. Comme cela a été montré précédemment, ces trois auteurs et leurs quatre ouvrages majeurs sur la tradition présentent généralement une image cohérente du droit chiite.
 
Extrait de : [ltr]Al-Serat[/ltr], a journal of islamic studies, Dr. I.K.A. Howard, Vol. 2, No. 2, 1976
 
Lire [ltr]al-Istibsar[/ltr] d'Abou Ja'far at-Tusi
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