Contes de fées
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Contes de fées
Contes de fées de Perrault et
de Grimm : fées, ogres et magiciens
d’origine indo-européenne ?
(D’après « Revue de philologie française et provençale : recueil
trimestriel consacré à l’étude des langues, dialectes
et patois de France », paru en 1893)
A la fin du XIXe siècle, le linguiste et indianiste Paul Regnaud, avant de prendre l’exemple du Petit Poucet, entreprend de montrer d’une façon générale et à la suite du célèbre médiéviste Gaston Paris, que tous les contes où figurent les personnages typiques des contes de Perrault et de Grimm sont d’origine indo-européenne et ont leur source dans les anciens chants liturgiques des peuples de ces contrées, les fées symbolisant les liqueurs prophétiques, le magicien celui qui instrumente, les ogres personnifiant l’enfer
La plupart des contes de Perrault et de Grimm reposent, par leurs traits les plus importants, sur une conception du monde où les fées, les magiciens et les ogres jouent un rôle prépondérant et caractéristique. Il y a là comme une religion sui generis, tout à la fois fantastique et athée, en ce sens qu’elle semble ignorer le nom des dieux, une religion systématique dans sa bizarrerie et signalée par une physionomie trop particulière pour qu’on puisse en faire le domaine banal de n’importe qui.
La fée Berliquette donne
une baguette magique à Brimborion
A bien y regarder, on s’aperçoit bien vite avec le célèbre médiéviste et philologue romaniste du XIXe siècle Gaston Paris que nos contes de fées, ceux qui ont circulé de tout temps en Europe, ou bien encore, ce qui revient au même, les récits que les mères-grands de nos villages racontent depuis des siècles aux bambins qu’elles élèvent, sont d’origine indo-européenne, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au groupe ethnique dont les principaux rameaux sont devenus les Hindous, les Perses, les Grecs, les Latins, les Slaves, les Germains et les Celtes, et qu’ils remontent à une période antérieure à la cause quelconque qui a brisé l’unité primitive de ces peuples.
Les contes dits populaires, et qui le sont devenus en ce sens qu’ils se conservent surtout parmi les vieilles femmes de nos campagnes, n’avaient rien de populaire à l’origine. En pareille matière, les grand-mères n’inventent rien et la perpétuité de ces contes sous des formes à peu près invariables, en est le sûr indice. Ajoutons que toute tradition ancienne, qui n’est que tradition pure, a eu, même sous ses aspects les plus humbles, la religion pour point de départ, elle seule ayant eu l’autorité doctrinale suffisante pour donner le branle aux enseignements, quels qu’ils soient, que les générations des illettrés se sont depuis lors indéfiniment transmises ; dans tel village où ce qu’on appelle le folklore sera resté vivant, personne n’aura gardé, le souvenir traditionnel de l’histoire de ce même village s’il s’agit seulement de remonter à soixante ou quatre-vingts ans.
En fait, les contes du genre de ceux de Grimm et de Perrault sont des restes de la religion (ou de la mythologie, ce qui est tout un) indo-européenne. Chez les peuples en question, aux époques qui ont précédé de plus ou moins loin et suivi de près leur séparation, toute la liturgie était dans le sacrifice, c’est-à-dire dans l’entretien au sein de chaque famille d’un feu perpétuel considéré comme sacré et qu’on alimentait avec des essences inflammables (huile, beurre, alcool ou résine). A ce feu étaient adressés des hymnes dans lesquels on célébrait en langage métaphorique l’union des liquides sacrés et des flammes qu’ils nourrissaient, l’éclat de ces flammes, leurs crépitements, leur développement, non sans adresser des objurgations à toutes les circonstances qui pouvaient retarder ces effets de la cérémonie.
Dans la phraséologie des hymnes, en vue d’en amplifier et d’en animer les détails, on personnifiait d’ailleurs les différents phénomènes que présentait l’allumage du feu sacré. Les flammes assimilées à des êtres vivants servirent de base à l’idée des dieux (les brillants), leurs crépitements devinrent les vois divines considérées comme omniscientes et prophétiques à mesure que la notion des dieux acquit des caractères merveilleux et mystiques, leur expansion fut comparée à des édifices resplendissants, à des parures magnifiques, à des objets de métal précieux. Quant aux obstacles imaginaires qu’on s’amusait à regarder comme retardant la manifestation des splendeurs et des enchantements du sacrifice, on les symbolisa sous la forme d’êtres malfaisants localisés dans les parties basses et obscures de l’autel, au sein des liqueurs sacrées que le feu n’avait pas encore atteintes ; ce ténébreux séjour fut le prototype des enfers, comme ses habitants fictifs furent ceux des démons.
Les hymnes liturgiques, avec tous les développements dus à la rhétorique qui leur était propre, devinrent naturellement la base et la matière même de la tradition religieuse sous toutes ses formes ; c’est d’eux que sortit toute l’efflorescence mythologique de l’Inde, de la Grèce et de toutes les contrées que peuplèrent les Indo-Européens. Mais le privilège des choses religieuses est de pénétrer partout. La mythologie des hymnes ne fut pas seulement l’objet des brillantes variations auxquelles la soumirent les poètes qui, comme Homère et Hésiode en Grèce, tirèrent leurs chants des anciens documents sacrés.
Grâce aux incantateurs de bas étage, aux prêtres de condition inférieure qui devinrent les sorciers, les formules liturgiques avec leur cortège habituel de tours proverbiaux, d’expressions énigmatiques ou paradoxales, de récits pleins d’invraisemblances, descendirent dans le peuple dont elles constituèrent tous les souvenirs traditionnels et l’équivalent de la littérature des classes instruites. C’est ainsi que les hymnes amorcèrent les contes de fées, cette monnaie de la mythologie, et dont la ressemblance avec elle s’explique si bien par la communauté des sources originelles. Cette esquisse succincte des rapports du folklore indo-européen avec les monuments primitifs de la religion de nos pères rendra facile maintenant l’identification des principales figures typiques des contes qui s’y rattachent avec leurs antécédents liturgiques, c’est-à-dire avec les éléments et les phénomènes du sacrifice que les hymnes ont commencé à personnifier.
Dornröschen, version des frères Grimm du conte de
La Belle au bois dormant de Perrault
Les fées (fat-va, celle qui parle, qui révèle ; cf. fat-um, le destin considéré comme la révélation de l’avenir, -fans dans infans, celui qui ne parle pas, fa-ri, parler, etc.) qui résident auprès des fontaines sont les sœurs des nymphes, fatidiques comme elles, et qui, comme elles aussi, sont les habitantes des eaux. Les unes et les autres symbolisent les liqueurs du sacrifice et les crépitements prophétiques qu’elles font entendre quand elles se transforment en flammes sacrées.
Le magicien (dont le radical est apparenté à celui de stratagème et de ce qui instrumente, machine, édifie, construit) est, dans les contes qui nous occupent, l’équivalent ou le substitut dudéva (ou dieu) des hymnes védiques. A l’instar des dévas, les magiciens développent, à l’aide de leur baguette d’or (figure du feu sacré), toutes les merveilles qu’il leur plaît d’évoquer. Dans la mythologie grecque, le prototype par excellence du magicien des traditions populaires est Héphaistos (dieu du feu, des forges et des volcans), l’artisan sans pareil qui fabrique toutes les choses admirables ou merveilleuses dont les dieux ont besoin. Le même rôle est rempli dans les hymnes védiques soit par Tvastar (le fabricant), soit par le déva Varuna. Du reste, c’est comme magiciens suprêmes que, dans l’une et l’autre mythologie, les dieux sont considérés comme les créateurs du ciel et de la terre, images primitives du sacrifice dont ils sont les inventeurs.
Les ogres (latin Orcus, l’enfer personnifié ; cf. Hadès qui, dans la mythologie grecque, désigne à la fois l’enfer et le dieu des enfers) correspondent traits pour traits aux Raksas ou Raksasas des Védas (la racine est peut-être la même), les reteneurs ou les empêcheurs (du sacrifice). Ogres et Raksasas (dans la mythologie postérieure de l’Indre) sont des êtres horribles, aux formes monstrueuses, qui se nourrissent de chair humaine, voyagent la huit (dans l’obscurité des sacrifices non allumés), et que le héros qui personnifie le feu sacré triomphant des obstacles, est prédestiné à tuer au moment de sa radieuse expansion sur l’autel.
Le rapprochement de tous les détails des contes de fées qui coïncident avec les données de la mythologie des nations d’origine indo-européenne, prise à leur source dans les hymnes védiques, demanderait un volume. Ceux que nous venons d’indiquer sont assez caractéristiques, à mon avis, pour dispenser d’une comparaison plus étendue ; ils suffisent du moins pour permettre-de localiser avec certitude dans le domaine indo-européen l’ensemble de ces contes, surtout si au parallèle général qui précède nous ajoutons l’examen analytique, d’après la même méthode, d’un conte particulier choisi parmi les plus répandus de la série dont il s’agit, soit le Petit Poucet.
Ce récit célèbre nous est connu par deux versions principales assez différentes l’une de l’autre, dont la première est celle de Perrault, tandis que là seconde, dont les variantes sont innombrables, a été l’objet d’un remarquable travail de Gaston Paris, qui a paru d’abord dans les Mémoires de la Société de linguistique de Paris.
1° Le Petit Poucet de Perrault
Agni, le dieu-feu, avant de briller sur l’autel, est caché ou perdu dans l’obscurité que suppose l’absence du sacrifice, si l’on n’a que lui en vue et qu’on le considère (c’est très souvent le cas dans les hymnes) comme la lumière, le jour, le soleil, ou le ciel par excellence.
Il y est petit, pareil à un fœtus, disent et redisent les textes, il ne sera grand qu’une fois allumé et qu’il se dressera devant le sacrificateur sous la forme d’une flamme brillante.
Il est sage ou savarit (vidvan), par emploi régressif en quelque sorte de l’épithète à laquelle il a droit quand il brille, quand il est éclairé et qu’il fait entendre sa voix omnisciente.
Les libations qui le contiennent en puissance et auxquelles il est identifié si souvent sont au nombre de sept – elles sont sœurs (ou frères quand on les personnifie au masculin). La forêt où le Petit Poucet se perd avec ses frères et la maison de l’Ogre où il trouve un abri pendant la nuit sont deux figures différentes d’un même objet, l’obscurité du non-sacrifice.
L’ogre s’apprête à tuer ses filles. Illustration par Gustave Doré pour Le Petit Poucet
Le Petit Poucet tue l’ogre comme Agni tue le Raksas. Celui-ci et celui-là s’emparent alors des richesses de leur victime, qui ne sont autres que les eaux abondantes et nourricières des libations auxquelles ils doivent la vigueur et l’éclat.
2° Le Petit Poucet d’après les versions recueillies par Gaston Paris Ici, au lieu de conduire ses frères, Poucet dirige, soit des bœufs, soit des chevaux, soit un chariot, soit une charrue. Rien de plus fréquent dans le Rig-Véda que les vaches (ou bœufs)-libations, ou les chevaux, ou les chars, figures des flammes du sacrifice, qui traînent ou portent les libations sous la conduite d’Agni.
D’ailleurs comme il s’agit du petit Agni, d’Agni-fœtus, il est encore invisible et caché, tantôt à l’intérieur des vaches-libations, tantôt dans le ventre du loup, tantôt enfin dans l’oreille du cheval ou du bœuf. Il y fait entendre sa voix qui représente ses crépitements et qui est généralement le signal de sa délivrance : on ne l’entend qu’au moment où il va échapper à l’obstacle et sortir de l’obscurité.
Pour se rendre compte de la circonstance d’après laquelle le Petit Poucet serait le guide des sept bœufs de la Grande-Ourse, il suffit de se rappeler qu’en pareil cas, comme dans beaucoup d’autres du même genre, la mythologie indo-européenne : s’est transformée en astronomie, où plutôt celle-ci a emprunté à celle-là sa nomenclature primitive. Les sept bœufs de la Grande-Ourse ont passé du ciel du sacrifice au ciel réel, à la faveur surtout du double sens (ours et chose lumineuse) du mot sanscrit Riksa.
Ainsi, nos contes de fées ne sont ni une sorte de proles sine matre creata (progéniture engendrée sans mère), comme certains folkloristes ont voulu le croire, ni d’éternels vagabonds dont le pèlerinage a commencé on ne sait où. On pourrait encore montrer que, parmi les contes considérés à la fois comme « ethniques » et peu anciens, un grand nombre ne doivent cette apparence qu’à la mise en oeuvre, avec quelques détails nouveaux inspirés par le lieu de l’époque où la refonte s’est produite, de vieux thèmes légendaires, dont la véritable origine remonte aux hymnes liturgiques du genre de ceux que les Védas nous ont conservés.
Et ceci explique comment tel conte de l’Inde peut avoir son correspondant en Occident (exemple : la légende de Purûravas et d’Urvaçi auprès de la fable de Psyché et celle de Mélusine) sans qu’il y ait eu influence directe d’une version sur l’autre. L’hypothèse, justifiée par tant de faits de la communauté d’origine à une très haute époque et sous une forme extrêmement rudimentaire, explique les ressemblances de tel récit du Pancatantra avec tel fabliau développé par les jongleurs, sans qu’il soit besoin d’admettre d’intermédiaires quelconques.
de Grimm : fées, ogres et magiciens
d’origine indo-européenne ?
(D’après « Revue de philologie française et provençale : recueil
trimestriel consacré à l’étude des langues, dialectes
et patois de France », paru en 1893)
A la fin du XIXe siècle, le linguiste et indianiste Paul Regnaud, avant de prendre l’exemple du Petit Poucet, entreprend de montrer d’une façon générale et à la suite du célèbre médiéviste Gaston Paris, que tous les contes où figurent les personnages typiques des contes de Perrault et de Grimm sont d’origine indo-européenne et ont leur source dans les anciens chants liturgiques des peuples de ces contrées, les fées symbolisant les liqueurs prophétiques, le magicien celui qui instrumente, les ogres personnifiant l’enfer
La plupart des contes de Perrault et de Grimm reposent, par leurs traits les plus importants, sur une conception du monde où les fées, les magiciens et les ogres jouent un rôle prépondérant et caractéristique. Il y a là comme une religion sui generis, tout à la fois fantastique et athée, en ce sens qu’elle semble ignorer le nom des dieux, une religion systématique dans sa bizarrerie et signalée par une physionomie trop particulière pour qu’on puisse en faire le domaine banal de n’importe qui.
La fée Berliquette donne
une baguette magique à Brimborion
A bien y regarder, on s’aperçoit bien vite avec le célèbre médiéviste et philologue romaniste du XIXe siècle Gaston Paris que nos contes de fées, ceux qui ont circulé de tout temps en Europe, ou bien encore, ce qui revient au même, les récits que les mères-grands de nos villages racontent depuis des siècles aux bambins qu’elles élèvent, sont d’origine indo-européenne, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au groupe ethnique dont les principaux rameaux sont devenus les Hindous, les Perses, les Grecs, les Latins, les Slaves, les Germains et les Celtes, et qu’ils remontent à une période antérieure à la cause quelconque qui a brisé l’unité primitive de ces peuples.
Les contes dits populaires, et qui le sont devenus en ce sens qu’ils se conservent surtout parmi les vieilles femmes de nos campagnes, n’avaient rien de populaire à l’origine. En pareille matière, les grand-mères n’inventent rien et la perpétuité de ces contes sous des formes à peu près invariables, en est le sûr indice. Ajoutons que toute tradition ancienne, qui n’est que tradition pure, a eu, même sous ses aspects les plus humbles, la religion pour point de départ, elle seule ayant eu l’autorité doctrinale suffisante pour donner le branle aux enseignements, quels qu’ils soient, que les générations des illettrés se sont depuis lors indéfiniment transmises ; dans tel village où ce qu’on appelle le folklore sera resté vivant, personne n’aura gardé, le souvenir traditionnel de l’histoire de ce même village s’il s’agit seulement de remonter à soixante ou quatre-vingts ans.
En fait, les contes du genre de ceux de Grimm et de Perrault sont des restes de la religion (ou de la mythologie, ce qui est tout un) indo-européenne. Chez les peuples en question, aux époques qui ont précédé de plus ou moins loin et suivi de près leur séparation, toute la liturgie était dans le sacrifice, c’est-à-dire dans l’entretien au sein de chaque famille d’un feu perpétuel considéré comme sacré et qu’on alimentait avec des essences inflammables (huile, beurre, alcool ou résine). A ce feu étaient adressés des hymnes dans lesquels on célébrait en langage métaphorique l’union des liquides sacrés et des flammes qu’ils nourrissaient, l’éclat de ces flammes, leurs crépitements, leur développement, non sans adresser des objurgations à toutes les circonstances qui pouvaient retarder ces effets de la cérémonie.
Dans la phraséologie des hymnes, en vue d’en amplifier et d’en animer les détails, on personnifiait d’ailleurs les différents phénomènes que présentait l’allumage du feu sacré. Les flammes assimilées à des êtres vivants servirent de base à l’idée des dieux (les brillants), leurs crépitements devinrent les vois divines considérées comme omniscientes et prophétiques à mesure que la notion des dieux acquit des caractères merveilleux et mystiques, leur expansion fut comparée à des édifices resplendissants, à des parures magnifiques, à des objets de métal précieux. Quant aux obstacles imaginaires qu’on s’amusait à regarder comme retardant la manifestation des splendeurs et des enchantements du sacrifice, on les symbolisa sous la forme d’êtres malfaisants localisés dans les parties basses et obscures de l’autel, au sein des liqueurs sacrées que le feu n’avait pas encore atteintes ; ce ténébreux séjour fut le prototype des enfers, comme ses habitants fictifs furent ceux des démons.
Les hymnes liturgiques, avec tous les développements dus à la rhétorique qui leur était propre, devinrent naturellement la base et la matière même de la tradition religieuse sous toutes ses formes ; c’est d’eux que sortit toute l’efflorescence mythologique de l’Inde, de la Grèce et de toutes les contrées que peuplèrent les Indo-Européens. Mais le privilège des choses religieuses est de pénétrer partout. La mythologie des hymnes ne fut pas seulement l’objet des brillantes variations auxquelles la soumirent les poètes qui, comme Homère et Hésiode en Grèce, tirèrent leurs chants des anciens documents sacrés.
Grâce aux incantateurs de bas étage, aux prêtres de condition inférieure qui devinrent les sorciers, les formules liturgiques avec leur cortège habituel de tours proverbiaux, d’expressions énigmatiques ou paradoxales, de récits pleins d’invraisemblances, descendirent dans le peuple dont elles constituèrent tous les souvenirs traditionnels et l’équivalent de la littérature des classes instruites. C’est ainsi que les hymnes amorcèrent les contes de fées, cette monnaie de la mythologie, et dont la ressemblance avec elle s’explique si bien par la communauté des sources originelles. Cette esquisse succincte des rapports du folklore indo-européen avec les monuments primitifs de la religion de nos pères rendra facile maintenant l’identification des principales figures typiques des contes qui s’y rattachent avec leurs antécédents liturgiques, c’est-à-dire avec les éléments et les phénomènes du sacrifice que les hymnes ont commencé à personnifier.
Dornröschen, version des frères Grimm du conte de
La Belle au bois dormant de Perrault
Les fées (fat-va, celle qui parle, qui révèle ; cf. fat-um, le destin considéré comme la révélation de l’avenir, -fans dans infans, celui qui ne parle pas, fa-ri, parler, etc.) qui résident auprès des fontaines sont les sœurs des nymphes, fatidiques comme elles, et qui, comme elles aussi, sont les habitantes des eaux. Les unes et les autres symbolisent les liqueurs du sacrifice et les crépitements prophétiques qu’elles font entendre quand elles se transforment en flammes sacrées.
Le magicien (dont le radical est apparenté à celui de stratagème et de ce qui instrumente, machine, édifie, construit) est, dans les contes qui nous occupent, l’équivalent ou le substitut dudéva (ou dieu) des hymnes védiques. A l’instar des dévas, les magiciens développent, à l’aide de leur baguette d’or (figure du feu sacré), toutes les merveilles qu’il leur plaît d’évoquer. Dans la mythologie grecque, le prototype par excellence du magicien des traditions populaires est Héphaistos (dieu du feu, des forges et des volcans), l’artisan sans pareil qui fabrique toutes les choses admirables ou merveilleuses dont les dieux ont besoin. Le même rôle est rempli dans les hymnes védiques soit par Tvastar (le fabricant), soit par le déva Varuna. Du reste, c’est comme magiciens suprêmes que, dans l’une et l’autre mythologie, les dieux sont considérés comme les créateurs du ciel et de la terre, images primitives du sacrifice dont ils sont les inventeurs.
Les ogres (latin Orcus, l’enfer personnifié ; cf. Hadès qui, dans la mythologie grecque, désigne à la fois l’enfer et le dieu des enfers) correspondent traits pour traits aux Raksas ou Raksasas des Védas (la racine est peut-être la même), les reteneurs ou les empêcheurs (du sacrifice). Ogres et Raksasas (dans la mythologie postérieure de l’Indre) sont des êtres horribles, aux formes monstrueuses, qui se nourrissent de chair humaine, voyagent la huit (dans l’obscurité des sacrifices non allumés), et que le héros qui personnifie le feu sacré triomphant des obstacles, est prédestiné à tuer au moment de sa radieuse expansion sur l’autel.
Le rapprochement de tous les détails des contes de fées qui coïncident avec les données de la mythologie des nations d’origine indo-européenne, prise à leur source dans les hymnes védiques, demanderait un volume. Ceux que nous venons d’indiquer sont assez caractéristiques, à mon avis, pour dispenser d’une comparaison plus étendue ; ils suffisent du moins pour permettre-de localiser avec certitude dans le domaine indo-européen l’ensemble de ces contes, surtout si au parallèle général qui précède nous ajoutons l’examen analytique, d’après la même méthode, d’un conte particulier choisi parmi les plus répandus de la série dont il s’agit, soit le Petit Poucet.
Ce récit célèbre nous est connu par deux versions principales assez différentes l’une de l’autre, dont la première est celle de Perrault, tandis que là seconde, dont les variantes sont innombrables, a été l’objet d’un remarquable travail de Gaston Paris, qui a paru d’abord dans les Mémoires de la Société de linguistique de Paris.
1° Le Petit Poucet de Perrault
Agni, le dieu-feu, avant de briller sur l’autel, est caché ou perdu dans l’obscurité que suppose l’absence du sacrifice, si l’on n’a que lui en vue et qu’on le considère (c’est très souvent le cas dans les hymnes) comme la lumière, le jour, le soleil, ou le ciel par excellence.
Il y est petit, pareil à un fœtus, disent et redisent les textes, il ne sera grand qu’une fois allumé et qu’il se dressera devant le sacrificateur sous la forme d’une flamme brillante.
Il est sage ou savarit (vidvan), par emploi régressif en quelque sorte de l’épithète à laquelle il a droit quand il brille, quand il est éclairé et qu’il fait entendre sa voix omnisciente.
Les libations qui le contiennent en puissance et auxquelles il est identifié si souvent sont au nombre de sept – elles sont sœurs (ou frères quand on les personnifie au masculin). La forêt où le Petit Poucet se perd avec ses frères et la maison de l’Ogre où il trouve un abri pendant la nuit sont deux figures différentes d’un même objet, l’obscurité du non-sacrifice.
L’ogre s’apprête à tuer ses filles. Illustration par Gustave Doré pour Le Petit Poucet
Le Petit Poucet tue l’ogre comme Agni tue le Raksas. Celui-ci et celui-là s’emparent alors des richesses de leur victime, qui ne sont autres que les eaux abondantes et nourricières des libations auxquelles ils doivent la vigueur et l’éclat.
2° Le Petit Poucet d’après les versions recueillies par Gaston Paris Ici, au lieu de conduire ses frères, Poucet dirige, soit des bœufs, soit des chevaux, soit un chariot, soit une charrue. Rien de plus fréquent dans le Rig-Véda que les vaches (ou bœufs)-libations, ou les chevaux, ou les chars, figures des flammes du sacrifice, qui traînent ou portent les libations sous la conduite d’Agni.
D’ailleurs comme il s’agit du petit Agni, d’Agni-fœtus, il est encore invisible et caché, tantôt à l’intérieur des vaches-libations, tantôt dans le ventre du loup, tantôt enfin dans l’oreille du cheval ou du bœuf. Il y fait entendre sa voix qui représente ses crépitements et qui est généralement le signal de sa délivrance : on ne l’entend qu’au moment où il va échapper à l’obstacle et sortir de l’obscurité.
Pour se rendre compte de la circonstance d’après laquelle le Petit Poucet serait le guide des sept bœufs de la Grande-Ourse, il suffit de se rappeler qu’en pareil cas, comme dans beaucoup d’autres du même genre, la mythologie indo-européenne : s’est transformée en astronomie, où plutôt celle-ci a emprunté à celle-là sa nomenclature primitive. Les sept bœufs de la Grande-Ourse ont passé du ciel du sacrifice au ciel réel, à la faveur surtout du double sens (ours et chose lumineuse) du mot sanscrit Riksa.
Ainsi, nos contes de fées ne sont ni une sorte de proles sine matre creata (progéniture engendrée sans mère), comme certains folkloristes ont voulu le croire, ni d’éternels vagabonds dont le pèlerinage a commencé on ne sait où. On pourrait encore montrer que, parmi les contes considérés à la fois comme « ethniques » et peu anciens, un grand nombre ne doivent cette apparence qu’à la mise en oeuvre, avec quelques détails nouveaux inspirés par le lieu de l’époque où la refonte s’est produite, de vieux thèmes légendaires, dont la véritable origine remonte aux hymnes liturgiques du genre de ceux que les Védas nous ont conservés.
Et ceci explique comment tel conte de l’Inde peut avoir son correspondant en Occident (exemple : la légende de Purûravas et d’Urvaçi auprès de la fable de Psyché et celle de Mélusine) sans qu’il y ait eu influence directe d’une version sur l’autre. L’hypothèse, justifiée par tant de faits de la communauté d’origine à une très haute époque et sous une forme extrêmement rudimentaire, explique les ressemblances de tel récit du Pancatantra avec tel fabliau développé par les jongleurs, sans qu’il soit besoin d’admettre d’intermédiaires quelconques.
Re: Contes de fées
Contes traditionnels de Bretagne
Auteur : Evelyne Brisou-Pellen
illustrations : Sourine, Stéphane Girel
Editions Milan Jeunesse, 1992, rééditions 2005, 2008.
Quatrième de couverture :
Savez-vous que la grotte des korrigans se trouve parmi les rochers de la côte et qu'elle regorge de trésors? Que le roi Marc'h a un terrible secret? Que la ville d'Ys a un jour disparu dans les flots ? Et que Banéad, le bossu, a fini par perdre sa bosse?
Tous ces contes ont un point commun : ils ont pour cadre la Bretagne, de l'océan au centre du Massif armoricain, en passant par le Trégorrois, le pays de Guérande et la Cornouaille.
Ils mettent en scène les grands personnages de la mythologie celtique. korrils et korrigans, fées et Petites Coudées, diables et princesses, mais aussi les boulangers et les marins, les moines et les meuniers, qui nous entraînent à la découverte des contes traditionnels de Bretagne.
Table des matières :
- Les Korils et les deux bossus
- Le Voyage à Paris
- Les Morgans de l'île d'Ouessant
- La fontaine de Margatte
- La ville d'Ys
- Jean des Pierres
- La grotte des Korrigans
- Les navets du recteur
- La Roche aux Fées
- Les oreilles du roi Marc'h
- L'alliance
- Jean l'Or
- L'âne du Jaguen
- Comorre
- Le boulanger
- Les Petites Coudées
- Le moulin du diable
- Petit Moine et Grand Moine
- Les mains les plus blanches
Postface
Bien qu'il soit publié chez un éditeur jeunesse, j'ai fait le choix de poster cet ouvrage dans la section générale Contes et mythologies, car il s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants. Chaque conte est représentatif d'une part de l'imaginaire breton, mettant en scène personnages et thèmes que l'on retrouve fréquemment dans les diverses versions de ce patrimoine oral traditionnel. L'ouvrage est idéal pour qui veut aborder ce répertoire, avant d'aller vers des recueils plus complexes, et pour les parents qui souhaiteront lire et raconter ces histoires à leurs enfants.
L'auteur, écrivaine bretonne renommée, s'est inspirée des récits populaires recueillis par les grands collecteurs tels que Paul Sébillot, Adolphe Orain, F.M. Luzel, Emile Souvestre, ou Anatole Le Braz, restant fidèle à la trame originale, et en les adaptant avec un style fluide et dynamique.
Dans la postface, elle indique quelques pistes de compréhension de ces contes.
Auteur : Evelyne Brisou-Pellen
illustrations : Sourine, Stéphane Girel
Editions Milan Jeunesse, 1992, rééditions 2005, 2008.
Quatrième de couverture :
Savez-vous que la grotte des korrigans se trouve parmi les rochers de la côte et qu'elle regorge de trésors? Que le roi Marc'h a un terrible secret? Que la ville d'Ys a un jour disparu dans les flots ? Et que Banéad, le bossu, a fini par perdre sa bosse?
Tous ces contes ont un point commun : ils ont pour cadre la Bretagne, de l'océan au centre du Massif armoricain, en passant par le Trégorrois, le pays de Guérande et la Cornouaille.
Ils mettent en scène les grands personnages de la mythologie celtique. korrils et korrigans, fées et Petites Coudées, diables et princesses, mais aussi les boulangers et les marins, les moines et les meuniers, qui nous entraînent à la découverte des contes traditionnels de Bretagne.
Table des matières :
- Les Korils et les deux bossus
- Le Voyage à Paris
- Les Morgans de l'île d'Ouessant
- La fontaine de Margatte
- La ville d'Ys
- Jean des Pierres
- La grotte des Korrigans
- Les navets du recteur
- La Roche aux Fées
- Les oreilles du roi Marc'h
- L'alliance
- Jean l'Or
- L'âne du Jaguen
- Comorre
- Le boulanger
- Les Petites Coudées
- Le moulin du diable
- Petit Moine et Grand Moine
- Les mains les plus blanches
Postface
Bien qu'il soit publié chez un éditeur jeunesse, j'ai fait le choix de poster cet ouvrage dans la section générale Contes et mythologies, car il s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants. Chaque conte est représentatif d'une part de l'imaginaire breton, mettant en scène personnages et thèmes que l'on retrouve fréquemment dans les diverses versions de ce patrimoine oral traditionnel. L'ouvrage est idéal pour qui veut aborder ce répertoire, avant d'aller vers des recueils plus complexes, et pour les parents qui souhaiteront lire et raconter ces histoires à leurs enfants.
L'auteur, écrivaine bretonne renommée, s'est inspirée des récits populaires recueillis par les grands collecteurs tels que Paul Sébillot, Adolphe Orain, F.M. Luzel, Emile Souvestre, ou Anatole Le Braz, restant fidèle à la trame originale, et en les adaptant avec un style fluide et dynamique.
Dans la postface, elle indique quelques pistes de compréhension de ces contes.
Re: Contes de fées
Contes d'Irlande, l'Ile enchantée
Textes choisis, traduits et présentés par Sylvie Muller,
illustrations de Catherine Reisser,
motifs traditionnels de George Bain
Editions Maisonneuve & Larose, 2006
217 pages
ISBN : 2-7068-1917-0
4ème de couverture :
Le jour où le chemin de fer a été installé entre Ballycastle et Ballymoney, ils ont arraché tous les buissons. Or je me souviens bien de ce que disait ma grand-mère. Elle affirmait que la nuit suivante, tout le monde avait entendu des pleurs et des cris épouvantables. C'était le petit peuple qui venait d'être chassé de chez lui, car les rails passaient au beau milieu de ses buissons. !
Le petit peuple désigne les fées ou les lutins qui habitent sous terre dans les collines. Ce sont les habitants originels de l'Ile, ses propriétaires légitimes que tous les irlandais doivent respecter s'ils veulent y vivre en paix.
L'auteur :
Sylvie Muller, ethnologue et traductrice, offre ici un choix de récits de l'Irlande mi-chrétienne mi-païenne de la première moitié du XXè siècle. Recueillis en gaélique et en anglais, ces textes témoignent d'une réflexion collective et d'un savoir-vivre bien enracinés dans la réalité naturelle...et surnaturelle.
Mon avis : Un petit trésor de contes, d'anecdotes, de devinettes, et de dictons reflétant le patrimoine oral de l'Irlande, pleins d'humour et de poésie, mettant en scène : paysans, grand-mères, fées, lutins (qu'on nomme leprechaun), et bien sûr les personnages emblématiques comme Brigid (devenue Sainte Brigitte) ou Padrig (Saint Patrick).
L'intérêt de cet ouvrage, concocté par une chercheuse passionnée de son sujet, est de comporter des notes très détaillées sur l'origine des contes, ainsi qu'un chapitre clés de lecture, et un glossaire.
Table des matières
-Avant-propos
-Le monde et ses limites
- Fées et lutins
- Pierres, plantes et récoltes
- Poissons , quadrupèdes et récoltes
- Objets et inventions
- Hommes, femmes et enfants
- Magie et mystère
- Le monde, sang et eau
- Mort et transmission
- Clés de lecture
- lexique
- index
- Bibliographie
- références
- Table des matières.
Textes choisis, traduits et présentés par Sylvie Muller,
illustrations de Catherine Reisser,
motifs traditionnels de George Bain
Editions Maisonneuve & Larose, 2006
217 pages
ISBN : 2-7068-1917-0
4ème de couverture :
Le jour où le chemin de fer a été installé entre Ballycastle et Ballymoney, ils ont arraché tous les buissons. Or je me souviens bien de ce que disait ma grand-mère. Elle affirmait que la nuit suivante, tout le monde avait entendu des pleurs et des cris épouvantables. C'était le petit peuple qui venait d'être chassé de chez lui, car les rails passaient au beau milieu de ses buissons. !
Le petit peuple désigne les fées ou les lutins qui habitent sous terre dans les collines. Ce sont les habitants originels de l'Ile, ses propriétaires légitimes que tous les irlandais doivent respecter s'ils veulent y vivre en paix.
L'auteur :
Sylvie Muller, ethnologue et traductrice, offre ici un choix de récits de l'Irlande mi-chrétienne mi-païenne de la première moitié du XXè siècle. Recueillis en gaélique et en anglais, ces textes témoignent d'une réflexion collective et d'un savoir-vivre bien enracinés dans la réalité naturelle...et surnaturelle.
Mon avis : Un petit trésor de contes, d'anecdotes, de devinettes, et de dictons reflétant le patrimoine oral de l'Irlande, pleins d'humour et de poésie, mettant en scène : paysans, grand-mères, fées, lutins (qu'on nomme leprechaun), et bien sûr les personnages emblématiques comme Brigid (devenue Sainte Brigitte) ou Padrig (Saint Patrick).
L'intérêt de cet ouvrage, concocté par une chercheuse passionnée de son sujet, est de comporter des notes très détaillées sur l'origine des contes, ainsi qu'un chapitre clés de lecture, et un glossaire.
Table des matières
-Avant-propos
-Le monde et ses limites
- Fées et lutins
- Pierres, plantes et récoltes
- Poissons , quadrupèdes et récoltes
- Objets et inventions
- Hommes, femmes et enfants
- Magie et mystère
- Le monde, sang et eau
- Mort et transmission
- Clés de lecture
- lexique
- index
- Bibliographie
- références
- Table des matières.
Re: Contes de fées
Démons et génies du terroir au Moyen Age
de C. Lecouteux
Editeur : Imago
ISBN : 2902702884
Au sein d'une nature sauvage, indomptée, l'homme, exposé à d'invisibles périls, s'est longtemps éprouvé comme un intrus, un usurpateur. Toute installation, toute colonisation, fut d'abord une conquête sur une présence primitive et surnaturelle — le plus souvent menaçante — celle des démons et des génies du terroir. Scrutant les traditions populaires, les sagas et les récits, Claude Lecouteux, éminent spécialiste du Moyen Âge, retrouve les traces de la peur archaïque face aux innombrables créatures innommables qui hantent les espaces vierges. A l'origine de nombreux rites, il identifie la volonté de conjurer dangers et terreurs, de se rendre propice le génie et d'organiser, sur des sites précis, sa coexistence avec l'homme. Ce remarquable ouvrage éclaire ainsi le rôle primordial des lieux dans l'élaboration de maintes croyances et met au jour la racine d'un antique respect de la nature qui rejoint nos préoccupations écologiques les plus actuelles.
un univers hanté
1. manifestations insolites
2. les premiers habitants de la terre
3. démons et anges déchus
4. vestiges de cultes
5. les génies du terroir
6. les dessous de l'idolâtrie
7. le témoignage de la toponymie
8. Sylvanus et consorts
9. les métamorphses des génies
10. bilan provisoire
conquête et défense du sol
1. la rencontre des génies du terroir
2. la prise de possession du sol
3. circumambulation
4. les limites et leur marquage
5. le clos est sacré
6. le contrat avec les génies
7. le circulaire et le rectangulaire
8. la conquête de l'espace
survivance et transformations
1. eaux, sources et fontaines
2. la forêt
3. la montagne et ses génies
4.le problème de la parédrie
5. un lieu composite
6. la lande
7. croisement de mythes
8. le retour des génies locaux
bibliographie
index
de C. Lecouteux
Editeur : Imago
ISBN : 2902702884
- présentation de l'éditeur :
Au sein d'une nature sauvage, indomptée, l'homme, exposé à d'invisibles périls, s'est longtemps éprouvé comme un intrus, un usurpateur. Toute installation, toute colonisation, fut d'abord une conquête sur une présence primitive et surnaturelle — le plus souvent menaçante — celle des démons et des génies du terroir. Scrutant les traditions populaires, les sagas et les récits, Claude Lecouteux, éminent spécialiste du Moyen Âge, retrouve les traces de la peur archaïque face aux innombrables créatures innommables qui hantent les espaces vierges. A l'origine de nombreux rites, il identifie la volonté de conjurer dangers et terreurs, de se rendre propice le génie et d'organiser, sur des sites précis, sa coexistence avec l'homme. Ce remarquable ouvrage éclaire ainsi le rôle primordial des lieux dans l'élaboration de maintes croyances et met au jour la racine d'un antique respect de la nature qui rejoint nos préoccupations écologiques les plus actuelles.
- table des matières :
un univers hanté
1. manifestations insolites
2. les premiers habitants de la terre
3. démons et anges déchus
4. vestiges de cultes
5. les génies du terroir
6. les dessous de l'idolâtrie
7. le témoignage de la toponymie
8. Sylvanus et consorts
9. les métamorphses des génies
10. bilan provisoire
conquête et défense du sol
1. la rencontre des génies du terroir
2. la prise de possession du sol
3. circumambulation
4. les limites et leur marquage
5. le clos est sacré
6. le contrat avec les génies
7. le circulaire et le rectangulaire
8. la conquête de l'espace
survivance et transformations
1. eaux, sources et fontaines
2. la forêt
3. la montagne et ses génies
4.le problème de la parédrie
5. un lieu composite
6. la lande
7. croisement de mythes
8. le retour des génies locaux
bibliographie
index
Re: Contes de fées
Aux origines du carnaval : Un dieu gaulois ancêtre des rois de France
Anne Lombard-Jourdan
Edition Odile Jacob
ISBN-10: 273811637X
ISBN-13: 978-2738116376
Carnaval est la fête païenne la plus célébrée dans le monde chrétien. Elle force l'Église à tolérer le port des masques - injures à l'idée d'un homme créé à
l'image de Dieu -, les festins, les danses et les rires bannis du carême. Que signifie Carnaval ? Quelle en est l'origine ? Anne Lombard-Jourdan a mené son
enquête dans toutes les directions que lui indiquait l'histoire de Carnaval. Et elle nous fait comprendre sa postérité. Carnaval, c'est tout à la fois le mythe du
combat mythologique entre le cerf et le serpent qui assure le retour du printemps après les effrois de l'hiver. C'est aussi le moment où les cerfs perdent
leurs cornes et sa fête tourne en dérision les cornes des cocus. Le cerf géant c'est encore notre héros national, Gargantua. Mais surtout le grand cerf, c'est l'ancêtre mythique des rois de France, dont le
cerf volant est devenu l'emblème à la fin du XIVe siècle. Anne Lombard-Jourdan nous fait ainsi
découvrir des pans entiers de notre passé religieux, culturel et politique qui nous font comprendre nos pratiques d'aujourd'hui.
le mythe du cerf et du serpent
Rabelais rencontre Gargantua
Carnaval. un momentpaïen au coeur du calendrier chrétien
La chasse au cerf, une activité rituelle
Le géant Gargantua et la fée serpente Mélusine
Le cerf et les rois dee France
Le dieu Cernunos et ses avatars
Hellequin et sa mesnie
Anne Lombard-Jourdan
Edition Odile Jacob
ISBN-10: 273811637X
ISBN-13: 978-2738116376
- présentation de l'éditeur :
Carnaval est la fête païenne la plus célébrée dans le monde chrétien. Elle force l'Église à tolérer le port des masques - injures à l'idée d'un homme créé à
l'image de Dieu -, les festins, les danses et les rires bannis du carême. Que signifie Carnaval ? Quelle en est l'origine ? Anne Lombard-Jourdan a mené son
enquête dans toutes les directions que lui indiquait l'histoire de Carnaval. Et elle nous fait comprendre sa postérité. Carnaval, c'est tout à la fois le mythe du
combat mythologique entre le cerf et le serpent qui assure le retour du printemps après les effrois de l'hiver. C'est aussi le moment où les cerfs perdent
leurs cornes et sa fête tourne en dérision les cornes des cocus. Le cerf géant c'est encore notre héros national, Gargantua. Mais surtout le grand cerf, c'est l'ancêtre mythique des rois de France, dont le
cerf volant est devenu l'emblème à la fin du XIVe siècle. Anne Lombard-Jourdan nous fait ainsi
découvrir des pans entiers de notre passé religieux, culturel et politique qui nous font comprendre nos pratiques d'aujourd'hui.
- table des matières
le mythe du cerf et du serpent
Rabelais rencontre Gargantua
Carnaval. un momentpaïen au coeur du calendrier chrétien
La chasse au cerf, une activité rituelle
Le géant Gargantua et la fée serpente Mélusine
Le cerf et les rois dee France
Le dieu Cernunos et ses avatars
Hellequin et sa mesnie
Re: Contes de fées
Bretagne celtique
Mythes et croyances
auteur Marc Déceneux
photographies de l'auteur
Editions Le Télégramme, collection "Esprit de Bretagne"
parution 2004
*Présentation de l'éditeur :
A la pointe la plus extrême du monde européen, face à l'infini de l'océan, la Bretagne est connue pour être l'ultime réduit occidental des traditions celtiques sur le continent.
Plus que partout ailleurs, la mémoire populaire y a gardé les empreintes de très anciennes croyances, antérieures au christianisme.
Cet héritage, issu pour une large part du passé gaulois de nos régions, témoigne aussi de parentés antiques avec les autres terres celtes, Cornouailles, Pays de Galles, Irlande...
Loin de toute celtomanie, ce livre révèle la poésie exceptionnelle d'un univers pétri de merveilleux et l'authenticité d'une des richesses les plus fascinantes de la Bretagne.
*L'auteur : Docteur en Histoire de l'art, spécialiste de l'architecture médiévale, Marc Decéneux est l'auteur d'ouvrages de référence sur le Mont-Saint-Michel, les monuments romans, les enclos et les calvaires. Ses études portent également sur l'histoire religieuse chrétienne et pré-chrétienne de nos régions.
Il est décédé en avril 2009.
*Table des matières :
La quête d'un héritage
- Un remarquable prodige
- Un patrimoine bien dégradé
La solution de facilité - Des traditions démantelées - Gargantua : un dieu celtique ? - Gargantua et le Jupiter gaulois - Gargantua et le dieu guerrier - Gargantua et Saturne - Gargantua et l'Apollon des eaux - Une figure composite.
- L'Armorique gauloise
L'héritage de la préhistoire - Des témoignages : l'archéologie et la leçon de César- Mercure et Jupiter - Mars - Apollon - Minerve - Le maintien tardif des croyances.
- L'Armorique bretonne
Parentés culturelles autour de la Manche - Les Bretons en Armorique - Les saints fondateurs : entre paganisme et christianisme - Une mémoire religieuse antique - Un cas remarquable - Des incertitudes.
- Un héritage dispersé
Des saints bien peu catholiques - Contes bretons et mythes celtiques - Les siècles du diable - L'ankou - Les Lavandières de nuit - Le roi Baco - L'ermite de Cézembre - Des images mystérieuses - Des visages d'au-delà du temps -La nudité magique - Une œuvre ambiguë - Aller plus loin.
Une tradition toujours présente
- Des mythes
La ville d'Is - La fondation du Mont Saint Michel - Efflam, Arthur et le Dragon - Les dragons riedons.
- Des sites
Le Mont-Dol - Le Méné Bré - La forêt d'Huelgoat - L'Ile de Sein.
- Des rites
La Troménie de Locronan - Les chaînes de St Léonard - Les talismans des dieux - Les chiens du Yeun Elez.
Pour conclure
- Bibliographie
Mythes et croyances
auteur Marc Déceneux
photographies de l'auteur
Editions Le Télégramme, collection "Esprit de Bretagne"
parution 2004
*Présentation de l'éditeur :
A la pointe la plus extrême du monde européen, face à l'infini de l'océan, la Bretagne est connue pour être l'ultime réduit occidental des traditions celtiques sur le continent.
Plus que partout ailleurs, la mémoire populaire y a gardé les empreintes de très anciennes croyances, antérieures au christianisme.
Cet héritage, issu pour une large part du passé gaulois de nos régions, témoigne aussi de parentés antiques avec les autres terres celtes, Cornouailles, Pays de Galles, Irlande...
Loin de toute celtomanie, ce livre révèle la poésie exceptionnelle d'un univers pétri de merveilleux et l'authenticité d'une des richesses les plus fascinantes de la Bretagne.
*L'auteur : Docteur en Histoire de l'art, spécialiste de l'architecture médiévale, Marc Decéneux est l'auteur d'ouvrages de référence sur le Mont-Saint-Michel, les monuments romans, les enclos et les calvaires. Ses études portent également sur l'histoire religieuse chrétienne et pré-chrétienne de nos régions.
Il est décédé en avril 2009.
*Table des matières :
La quête d'un héritage
- Un remarquable prodige
- Un patrimoine bien dégradé
La solution de facilité - Des traditions démantelées - Gargantua : un dieu celtique ? - Gargantua et le Jupiter gaulois - Gargantua et le dieu guerrier - Gargantua et Saturne - Gargantua et l'Apollon des eaux - Une figure composite.
- L'Armorique gauloise
L'héritage de la préhistoire - Des témoignages : l'archéologie et la leçon de César- Mercure et Jupiter - Mars - Apollon - Minerve - Le maintien tardif des croyances.
- L'Armorique bretonne
Parentés culturelles autour de la Manche - Les Bretons en Armorique - Les saints fondateurs : entre paganisme et christianisme - Une mémoire religieuse antique - Un cas remarquable - Des incertitudes.
- Un héritage dispersé
Des saints bien peu catholiques - Contes bretons et mythes celtiques - Les siècles du diable - L'ankou - Les Lavandières de nuit - Le roi Baco - L'ermite de Cézembre - Des images mystérieuses - Des visages d'au-delà du temps -La nudité magique - Une œuvre ambiguë - Aller plus loin.
Une tradition toujours présente
- Des mythes
La ville d'Is - La fondation du Mont Saint Michel - Efflam, Arthur et le Dragon - Les dragons riedons.
- Des sites
Le Mont-Dol - Le Méné Bré - La forêt d'Huelgoat - L'Ile de Sein.
- Des rites
La Troménie de Locronan - Les chaînes de St Léonard - Les talismans des dieux - Les chiens du Yeun Elez.
Pour conclure
- Bibliographie
Re: Contes de fées
La Sagesse des Contes
Alejendro Jodorowsky
Présentation de l'éditeur
Depuis la nuit des temps, l'homme apprend à son prochain comment aimer, vivre, mourir et renaître. Ce savoir, cette invitation à l'éveil ne se transmettent pas forcément par de longs discours et des démonstrations, mais plutôt par des contes et des récits. En quatre-vingt-douze histoires commentées, dont une dizaine propres à cette nouvelle édition, Alexandro Jodorowsky, conteur hors pair, nous initie à la sagesse universelle, du soufisme à la Chine en passant par les aventures de Nasrudin, les histoires juives, ou encore l'Inde et le bouddhisme. Par-delà la diversité des écoles, c'est notre voie personnelle qu'il nous invite à tracer.
La table des matières
- Histoire Orientales et Soufies
- Les Histoires de Mulla Nasrudin
- Histoires Juives
- Histoire Hindoues
- Histoires Chinoises
- Histoires Taoïstes et Bouddhistes
- En guise d'Epilogue
Mon avis
La Sagesse des Contes d'Alejendro Jodorowsky est un livre... étonnant, passionnant, énervant, drôle, coquin, violent... Bref, un livre que je lirais et relirais avec plaisir, ce qui sans me vanter n'arrive pas souvent
(Je lis beaucoup et j'ai un sens critique très (trop) développé en ce qui concerne les livres...)!
Je dirais que c'est un livre qui permet d'aller à la rencontre de nos défauts, et de réfléchir de façon très simple à leur sujet, et surtout qui nous propose une piste de réflexion pour évoluer. Ce sont de vrais contes, que Jodorowsky est allé pécher à la source, ils ne sont pas inventés!
Un extrait, c'est un conte Soufis (les Soufis sont des pratiquants de la sagesse ésotérique de l'Islam) :
Citation :
Par une froide matinée, deux cavaliers chevauchaient sur un chemin champêtre. L'un d'eux, qui était aveugle, laissa tomber son fouet. Il descendit de son cheval et, à genoux, palpa le sol à sa recherche. Il ne put le trouver, mais tomba sur un autre qui lui parut plus élégant, plus doux. Il enfourcha sa monture et poursuivit sa chevauchée.
L'autre cavalier, qui y voyait, lui demanda ce qu 'il avait cherché à terre. L'aveugle lui répondit : «J'ai perdu mon fouet, et j'ai mis pied à terre pour le chercher, je ne l'ai pas trouvé, mais j'ai trouvé cet autre qui est plus long, plus doux et plus flexible que le premier.» L'homme qui y voyait lui dit : «Jette-le ! Ce que tu tiens à la main n'est pas un fouet, c'est un serpent endormi par le froid !»
L'aveugle refusa de le jeter, persuadé que l'homme qui y voyait était jaloux de sa nouvelle cravache... Un peu plus tard, la chaleur du jour réveilla le serpent, qui mordit l'aveugle, l'empoisonnant.
Les soufis disent qu'il faut écouter ceux qui gardent ouverts les yeux de leur coeur.
La connaissance extraite de mots n'est que mots. La connaissance qui naît de l'expérience personnelle est réelle.
Le cavalier aveugle, symbole d'un homme intellectuel - mental plein, coeur vide -, cherche un concept fixe. Pour lui, le monde est ce qu'il croit qu'est le monde. Il cherche une vérité qui dans le fond est «sa» vérité.
Le cavalier qui voit, symbole de l'homme sage - mental vide, coeur plein -, approche le monde sans préjugés, l'acceptant tel qu'il est. Il ne cherche pas la vérité, mais l'authenticité.
(Pris sur le site de la Fnac)
Un autre, très pertinent, connu sous le nom des Contes du Mulla Nasrudin, est à la fois drôle, pauvre, riche, bref populaire dont se servent les maitres Soufis comme support iunitiatique au service de leur enseignements....
Citation :Le mulla Nasrudin s'en était allé acheter un âne. La foire aux ânes battait son plein parmi la foule des paysans. Au milieu de ce tumulte, il entendit un quidam affirmer qu'il n'y avait là que des ânes et des paysans. Rien d'autre.
-Es-tu paysan toi-même? lui demanda le Mulla
-Moi? Non...
-Alors, ne m'en dit pas plus!" ironisa Nasrudin
Certaines personnes jugent le monde comme si elles n'en faisaient pas partie. Ce sont des outsiders. Elles dissent : "Le monde n'est pas moi. Je le juge. Je ne lui appartiens pas." Pourtant, comment ne pas en faire partie? Tout ce qui arrive dans le monde nous concerne.
(Pris sur un blog)
Alejendro Jodorowsky
Présentation de l'éditeur
Depuis la nuit des temps, l'homme apprend à son prochain comment aimer, vivre, mourir et renaître. Ce savoir, cette invitation à l'éveil ne se transmettent pas forcément par de longs discours et des démonstrations, mais plutôt par des contes et des récits. En quatre-vingt-douze histoires commentées, dont une dizaine propres à cette nouvelle édition, Alexandro Jodorowsky, conteur hors pair, nous initie à la sagesse universelle, du soufisme à la Chine en passant par les aventures de Nasrudin, les histoires juives, ou encore l'Inde et le bouddhisme. Par-delà la diversité des écoles, c'est notre voie personnelle qu'il nous invite à tracer.
La table des matières
- Histoire Orientales et Soufies
- Les Histoires de Mulla Nasrudin
- Histoires Juives
- Histoire Hindoues
- Histoires Chinoises
- Histoires Taoïstes et Bouddhistes
- En guise d'Epilogue
Mon avis
La Sagesse des Contes d'Alejendro Jodorowsky est un livre... étonnant, passionnant, énervant, drôle, coquin, violent... Bref, un livre que je lirais et relirais avec plaisir, ce qui sans me vanter n'arrive pas souvent
(Je lis beaucoup et j'ai un sens critique très (trop) développé en ce qui concerne les livres...)!
Je dirais que c'est un livre qui permet d'aller à la rencontre de nos défauts, et de réfléchir de façon très simple à leur sujet, et surtout qui nous propose une piste de réflexion pour évoluer. Ce sont de vrais contes, que Jodorowsky est allé pécher à la source, ils ne sont pas inventés!
Un extrait, c'est un conte Soufis (les Soufis sont des pratiquants de la sagesse ésotérique de l'Islam) :
Citation :
Par une froide matinée, deux cavaliers chevauchaient sur un chemin champêtre. L'un d'eux, qui était aveugle, laissa tomber son fouet. Il descendit de son cheval et, à genoux, palpa le sol à sa recherche. Il ne put le trouver, mais tomba sur un autre qui lui parut plus élégant, plus doux. Il enfourcha sa monture et poursuivit sa chevauchée.
L'autre cavalier, qui y voyait, lui demanda ce qu 'il avait cherché à terre. L'aveugle lui répondit : «J'ai perdu mon fouet, et j'ai mis pied à terre pour le chercher, je ne l'ai pas trouvé, mais j'ai trouvé cet autre qui est plus long, plus doux et plus flexible que le premier.» L'homme qui y voyait lui dit : «Jette-le ! Ce que tu tiens à la main n'est pas un fouet, c'est un serpent endormi par le froid !»
L'aveugle refusa de le jeter, persuadé que l'homme qui y voyait était jaloux de sa nouvelle cravache... Un peu plus tard, la chaleur du jour réveilla le serpent, qui mordit l'aveugle, l'empoisonnant.
Les soufis disent qu'il faut écouter ceux qui gardent ouverts les yeux de leur coeur.
La connaissance extraite de mots n'est que mots. La connaissance qui naît de l'expérience personnelle est réelle.
Le cavalier aveugle, symbole d'un homme intellectuel - mental plein, coeur vide -, cherche un concept fixe. Pour lui, le monde est ce qu'il croit qu'est le monde. Il cherche une vérité qui dans le fond est «sa» vérité.
Le cavalier qui voit, symbole de l'homme sage - mental vide, coeur plein -, approche le monde sans préjugés, l'acceptant tel qu'il est. Il ne cherche pas la vérité, mais l'authenticité.
(Pris sur le site de la Fnac)
Un autre, très pertinent, connu sous le nom des Contes du Mulla Nasrudin, est à la fois drôle, pauvre, riche, bref populaire dont se servent les maitres Soufis comme support iunitiatique au service de leur enseignements....
Citation :Le mulla Nasrudin s'en était allé acheter un âne. La foire aux ânes battait son plein parmi la foule des paysans. Au milieu de ce tumulte, il entendit un quidam affirmer qu'il n'y avait là que des ânes et des paysans. Rien d'autre.
-Es-tu paysan toi-même? lui demanda le Mulla
-Moi? Non...
-Alors, ne m'en dit pas plus!" ironisa Nasrudin
Certaines personnes jugent le monde comme si elles n'en faisaient pas partie. Ce sont des outsiders. Elles dissent : "Le monde n'est pas moi. Je le juge. Je ne lui appartiens pas." Pourtant, comment ne pas en faire partie? Tout ce qui arrive dans le monde nous concerne.
(Pris sur un blog)
Re: Contes de fées
La Grande Encyclopédie du Merveilleux
Edouard BRASEY
ISBN-10: 2842284674
ISBN-13: 978-2842284671
Editeur : Le Pré aux Clercs (11 octobre 2012)
A travers l'Histoire, les légendes, les mythologies : celtique, gréco-romaine, germanique ou nordique, à travers les créations littéraires ou cinématographiques, Édouard Brasey a collecté tout le savoir des Hommes sur les peuplades féeriques, elfes, lutins, sirènes ou nains, les bêtes terrifiantes comme les dragons, les licornes, les griffons, les gargouilles, mais aussi les créatures de la nuit, les loups-garous, les vampires, les trolls, les cyclopes, les géants, les orques, les titans...
Au total plus de 250 personnages, esprits ou animaux sont ici répertoriés avec leur description, leur origine géographique et mythologique, leurs moeurs et leur histoire.
Illustré de centaines de gravures anciennes, de tableaux de maîtres et des oeuvres originales de Sandrine Gestin et Alain-Marc Friez, cette Grande Encyclopédie du merveilleux rassemble toutes les sources de la mythologie, du folklore et de l'Histoire pour évoquer les créatures les plus fascinantes des mondes imaginaires.
1 - « Des peuples de la lumière »
2 - « Du bestiaire fantastique »
3 - « Des peuples de l’ombre »
livre très joli, belle couverture, magnifiques illustrations, aspect parchemin des pages.
le contenu est également intéressant et complet, sur plus de 400 pages.
très agréable à lire
Edouard BRASEY
ISBN-10: 2842284674
ISBN-13: 978-2842284671
Editeur : Le Pré aux Clercs (11 octobre 2012)
- Présentation de l'éditeur
A travers l'Histoire, les légendes, les mythologies : celtique, gréco-romaine, germanique ou nordique, à travers les créations littéraires ou cinématographiques, Édouard Brasey a collecté tout le savoir des Hommes sur les peuplades féeriques, elfes, lutins, sirènes ou nains, les bêtes terrifiantes comme les dragons, les licornes, les griffons, les gargouilles, mais aussi les créatures de la nuit, les loups-garous, les vampires, les trolls, les cyclopes, les géants, les orques, les titans...
Au total plus de 250 personnages, esprits ou animaux sont ici répertoriés avec leur description, leur origine géographique et mythologique, leurs moeurs et leur histoire.
Illustré de centaines de gravures anciennes, de tableaux de maîtres et des oeuvres originales de Sandrine Gestin et Alain-Marc Friez, cette Grande Encyclopédie du merveilleux rassemble toutes les sources de la mythologie, du folklore et de l'Histoire pour évoquer les créatures les plus fascinantes des mondes imaginaires.
- Table des matières
1 - « Des peuples de la lumière »
2 - « Du bestiaire fantastique »
3 - « Des peuples de l’ombre »
livre très joli, belle couverture, magnifiques illustrations, aspect parchemin des pages.
le contenu est également intéressant et complet, sur plus de 400 pages.
très agréable à lire
Re: Contes de fées
La bible des Fées
Par Teresa Moorey
Editions Tredaniel
ISBN-10: 2844459196
ISBN-13: 978-2844459190
Par Teresa Moorey
Editions Tredaniel
ISBN-10: 2844459196
ISBN-13: 978-2844459190
Introduction
Que sont les fées ?
Le cas des fées de Cottingley
Les fées de Findhorn
Source de connaissances sur les fées
Pourquoi inviter les fées dans sa vie ?
Percevoir la présence des fées.
Joindre les fées
Comment utiliser ce livre ?
Apprendre à se détendre
S'organiser
Protection contre les fées maléfiques
Le cas des fées de Cottingley
Les fées de Findhorn
Source de connaissances sur les fées
Pourquoi inviter les fées dans sa vie ?
Percevoir la présence des fées.
Joindre les fées
Comment utiliser ce livre ?
Apprendre à se détendre
S'organiser
Protection contre les fées maléfiques
Le royaume des fées
Où se trouve le royaume des fées
Royaume distinctif des fées
Paysages, cercles et sentiers des fées
Nourritures et boissons des fées
Atours des fées
Musique et langage des fées
Fêtes féeriques
Arbres des fées
Fleurs et plantes des fées
Animaux des fées
Le temps dans le pays des fées
Processions, voyage et transport des fées
L'or et les cadeaux des fées
Protocole des fées
Les fées de l'eau
L'élément eau
La Selkie
L'Ondine
Le Nyngyo
La Gwargedd Annwn
La Sirène
Le Kelpie
Le Nix
Mélusine
La Naïade
La Néréide
Lorelei
Le Drac
Trouver les fées de l'eau
Attirer les fées de l'eau chez soi
Attirer les fées de l'eau dans la nature
Méditation pour se rapprocher des fées de l'eau
Charme de beauté de la sirène
Méditation pour la guérison féerique et d'autres dons
Royaume distinctif des fées
Paysages, cercles et sentiers des fées
Nourritures et boissons des fées
Atours des fées
Musique et langage des fées
Fêtes féeriques
Arbres des fées
Fleurs et plantes des fées
Animaux des fées
Le temps dans le pays des fées
Processions, voyage et transport des fées
L'or et les cadeaux des fées
Protocole des fées
Les fées de l'eau
L'élément eau
La Selkie
L'Ondine
Le Nyngyo
La Gwargedd Annwn
La Sirène
Le Kelpie
Le Nix
Mélusine
La Naïade
La Néréide
Lorelei
Le Drac
Trouver les fées de l'eau
Attirer les fées de l'eau chez soi
Attirer les fées de l'eau dans la nature
Méditation pour se rapprocher des fées de l'eau
Charme de beauté de la sirène
Méditation pour la guérison féerique et d'autres dons
Les fées de l'air
L'élément air
La Vila
Odin, le Père éternel
Les Walkyries
Hermès
La Leanan Sidhe
Arianrod
Lilith
Thot le Sage
White Buffalo Woman
Les 7 corbeaux
Les 4 vents
Euros, seigneur de l'est et de l'air
Notos, seigneur du sud et du feu
Zéphyr, seigneur de l'ouest et de l'eau
Borée, seigneur du nord et de la terre
Le Griffon
Le Sphinx
Trouver les fées de l'air
Fées de l'air dans la maison
Fées de l'air dans la nature
Charme de l'esprit de l'air pour la réussite aux examens
Charme de l'esprit de l'air pour la communication
Méditation pour entrer dans le monde des esprits de l'air
Méditation pour recevoir le don des sylphes
Les fées du feu
La Vila
Odin, le Père éternel
Les Walkyries
Hermès
La Leanan Sidhe
Arianrod
Lilith
Thot le Sage
White Buffalo Woman
Les 7 corbeaux
Les 4 vents
Euros, seigneur de l'est et de l'air
Notos, seigneur du sud et du feu
Zéphyr, seigneur de l'ouest et de l'eau
Borée, seigneur du nord et de la terre
Le Griffon
Le Sphinx
Trouver les fées de l'air
Fées de l'air dans la maison
Fées de l'air dans la nature
Charme de l'esprit de l'air pour la réussite aux examens
Charme de l'esprit de l'air pour la communication
Méditation pour entrer dans le monde des esprits de l'air
Méditation pour recevoir le don des sylphes
Les fées du feu
L'élément feu
Les Dragons
Les Centaures
Prométhée
Les Feux Follets
Les Djinns
Wayland le forgeron
Brighid
Trouver les fées du feu
Installer un autel pour les fées du feu
Charme de l'esprit du feu pour la créativité
Charme de l'esprit du feu pour la réussite
Méditation pour se rapprocher de l'esprit du feu
Les fées de la terre
L'élément terre
Le leprechaun
Les nains
Les frappeurs
Cerridwen
Pan
Pixies et Piskies
Gwyn ap Nudd
L'homme vert
Cernunnos
Robin des bois
Les géants
Se rapprocher des fées de la terre
Installer un autel pour les fées de la terre
Trouver les esprits de la terre dans la nature
Charme de l'esprit de la terre pour de l'argent
Charme de l'esprit de la terre pour l'achèvement
Méditation pour entrer en contact avec les esprits de la terre
Méditation pour recevoir les dons des esprits de la terre
Les Dragons
Les Centaures
Prométhée
Les Feux Follets
Les Djinns
Wayland le forgeron
Brighid
Trouver les fées du feu
Installer un autel pour les fées du feu
Charme de l'esprit du feu pour la créativité
Charme de l'esprit du feu pour la réussite
Méditation pour se rapprocher de l'esprit du feu
Les fées de la terre
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Les nains
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Cernunnos
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Se rapprocher des fées de la terre
Installer un autel pour les fées de la terre
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Charme de l'esprit de la terre pour l'achèvement
Méditation pour entrer en contact avec les esprits de la terre
Méditation pour recevoir les dons des esprits de la terre
Fées de la maison et de l'âtre
Fées de la maison
l'histoire d'Ugunsmate
les familiers
les Brownies
Les Lares
Les Pénates
les Hobgobelins
Honorer les fées de la maison
Se rapprocher des esprits de la maison
Charme pour protéger la maison
Méditation pour se rapprocher des esprits de la maison
Fées des fleurs
La beauté des fées des fleurs
Le récit Lakota de la rose sauvage
Fée de la rose
Fée de l'iris
Fée de la lavande
Fée du bouton d'or
Fée du trèfle
Fée de la pâquerette
Fée de l'ajonc
Fée de la primevère
Fée de la fleur de coucou
Fée du lys
Fée de la bruyère
Fée du lilas
Fée du souci
Fée du coquelicot
Fée de la gueule de loup
Fée de la jonquille
Fée de la tulipe
Fée de la violette
Rencontrer les fées des fleurs
Se connecter aux fées des fleurs
Charmes des fées des fleurs
Méditation pour rencontrer les fées des fleurs
Méditation pour le don de la fée des fleurs
Fée des arbres
La magie des arbres
La Dame en blanc
Fée du saule
Fée du sorbier
Fée du pommier
Fée de l'aubépine
Fée du chêne
Fée du gui
Fée du coudrier
Fée du houx
Fée du sureau
Fée du frêne
Fée du bouleau
Fée du hêtre
Fée de l'if
Fée du prunellier
Fée de l'aulne
Fée du pin
Se rapprocher des fées des arbres
Se rapprocher des esprits des arbres dans la nature
Charme de l'esprit des arbres pour la guérison
Charme de l'esprit des arbres pour l'amour durable
Méditation pour attirer les esprits des arbres
Méditation pour le don des esprits des arbres
Les fées du climat
Les pouvoirs des fées du climat
L'histoire de la reine des neiges
Les venteux
Le Père Hiver
Thor
Fées du brouillard
Fées de la pluie
Contacter les fées du climat
Charme pour attirer un esprit du vent
Dictionnaire des fées
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[b]
Re: Contes de fées
La bonne cuisine des fées
Recettes de Jacques BERTINIER
Et Textes de Edouerd Brasey
Fetjaine éditions
144 PAGES
20,90 EUR
Date de publication : 18/10/2007
Voilà un livre de cuisine pas comme les autres, plein de poésie et d'humour, qui vous propose une soixantaine de recettes adaptées aux saisons, à votre appétit... et à votre imaginaire.
Au printemps, déjeunez comme une fée - donc léger - avec des recettes de salades, de potages, de légumes et de fruits de saison délicieusement parfumés, en dégustant par exemple d'appétissants petits rouleaux de courgettes au chèvre frais des fées ou un succulent velouté de poireaux vert tendre au chapeau de lutin.
Durant l'été, nourrissez-vous comme une sirène avec des recettes de la mer mettant l'eau à la bouche, tels que tartares et terrines de poissons, lotte ensorcelée aux crevettes et aux chanterelles ou des petites verrines colorées pour l'apéritif.
A l'automne, comme les elfes, cuisinez les viandes blanches et les produits de la forêt en savourant un bon civet de lapin à la moutarde accompagné d'une purée de petits pois aux champignons blancs des souterrains.
... Et en hiver, mangez comme un ogre des plats en sauce, de la charcuterie et des viandes rouges, en dévorant un solide irish stew des ogres roux d'Irlande, suivi d'une tarte tatin aux échalotes grises confites.
Cet univers de gourmandises féériques concocté par Jacques Bertinier vous invite à un voyage culinaire bien réel, savoureux et inattendu, illustré par les magnifiques aquarelles de Sandrine Gestin.
et voici des photos que j'ai prises spécialement pour vous (donc merci de ne pas les poster ailleurs...)
Recettes de Jacques BERTINIER
Et Textes de Edouerd Brasey
Fetjaine éditions
144 PAGES
20,90 EUR
Date de publication : 18/10/2007
Voilà un livre de cuisine pas comme les autres, plein de poésie et d'humour, qui vous propose une soixantaine de recettes adaptées aux saisons, à votre appétit... et à votre imaginaire.
Au printemps, déjeunez comme une fée - donc léger - avec des recettes de salades, de potages, de légumes et de fruits de saison délicieusement parfumés, en dégustant par exemple d'appétissants petits rouleaux de courgettes au chèvre frais des fées ou un succulent velouté de poireaux vert tendre au chapeau de lutin.
Durant l'été, nourrissez-vous comme une sirène avec des recettes de la mer mettant l'eau à la bouche, tels que tartares et terrines de poissons, lotte ensorcelée aux crevettes et aux chanterelles ou des petites verrines colorées pour l'apéritif.
A l'automne, comme les elfes, cuisinez les viandes blanches et les produits de la forêt en savourant un bon civet de lapin à la moutarde accompagné d'une purée de petits pois aux champignons blancs des souterrains.
... Et en hiver, mangez comme un ogre des plats en sauce, de la charcuterie et des viandes rouges, en dévorant un solide irish stew des ogres roux d'Irlande, suivi d'une tarte tatin aux échalotes grises confites.
Cet univers de gourmandises féériques concocté par Jacques Bertinier vous invite à un voyage culinaire bien réel, savoureux et inattendu, illustré par les magnifiques aquarelles de Sandrine Gestin.
et voici des photos que j'ai prises spécialement pour vous (donc merci de ne pas les poster ailleurs...)
Re: Contes de fées
Enquete sur l’existence des fees et des esprits de la nature
Edouard Brasey
© Moonfairy
Edouard Brasey
© Moonfairy
Thème de l’ouvrage: Les fées, on le sait, sont très belles, vêtues de longues robes diaphanes et équipées d’une baguette. D’elles on connaît surtout les contes, censés divertir les enfants. Personnages de légende ? En vérité, elles sont bien plus que cela, à la fois marraines qui se penchent sur le berceau des hommes pour les combler de dons, et divinités de la nature chargées de veiller au bon équilibre de notre planète. Mais le royaume de Féerie compte bien d’autres habitants : lutins, gnomes, elfes, nymphes, sylphes, ondines, gobelins… C’est toute l’histoire de ce ” Petit Peuple ” qui nous est contée ici, avec intelligence, érudition et humour. Passionnant voyage dans un univers parallèle, sans frontières, hors du temps, qui toujours a fasciné les enfants et fait rêver les adultes. Souhaitons que les fées existent, car voici leur message : ” Tout est possible. Aucun voeu au monde n’est irréalisable. Il suffit pour cela de rester fidèle à ses rêves, et de croire en sa chance.
Table des matières :
INTRODUCTION : Il était une fois…les Fées
PREMIERE PARTIE : Us et coutumes du petit peuple – Les fées, ou les marraines des hommes – Les ondines ou les amantes des eaux – Les gnomes ou les artisans de la terre – Les nains et les pygmées, ou les petits hommes de la mine – Les génies domestiques ou les gardiens des maisons – Les lutins ou les esprits farceurs – Les elfes ou les hommes aériens – Les sylphes ou la chute des anges – Les songes et les cauchemars – Les salamandres ou les serpents du feu
DEUXIEME PARTIE : Les petites fées de Cottingley – Des fées ou des Dévas dans les jardins des Findhorn – Conversation avec le dieu Pan – Findhron, paradis des fées et des hommes – Au pays des Wallabies – C’est un jardin extraordinaire – L’anthroposophe ou la main verte – Gaïa et Ouranos, ou les noces de la Terre et de Ciel
EPILOGUE : Le trésor des contes de fées
Extrait: « La Terre est vivante. La Terre est un être à part entière dont nous sommes les enfants et à qui nous devons respect et amour. La Terre est une entité spirituelle protégée par des esprits gardiens, les fées et les élémentaux. »
Mon avis: S’il vous faut acheter un livre traitant sur le sujet complet (cf. la tables des matières) et pas cher (6,99€ en France) , c’est bien celui-là. La plupart des informations dans ce livre sont issus des livres qu’il a écrits dans la collection Univers Féerique, mais aussi sur des livres qui ne sont plus édités et bien d’autres encore. (Vous pouvez constater de la richesse des documentations que l’auteur fournit dans sa bibliographie)
Table des matières :
INTRODUCTION : Il était une fois…les Fées
PREMIERE PARTIE : Us et coutumes du petit peuple – Les fées, ou les marraines des hommes – Les ondines ou les amantes des eaux – Les gnomes ou les artisans de la terre – Les nains et les pygmées, ou les petits hommes de la mine – Les génies domestiques ou les gardiens des maisons – Les lutins ou les esprits farceurs – Les elfes ou les hommes aériens – Les sylphes ou la chute des anges – Les songes et les cauchemars – Les salamandres ou les serpents du feu
DEUXIEME PARTIE : Les petites fées de Cottingley – Des fées ou des Dévas dans les jardins des Findhorn – Conversation avec le dieu Pan – Findhron, paradis des fées et des hommes – Au pays des Wallabies – C’est un jardin extraordinaire – L’anthroposophe ou la main verte – Gaïa et Ouranos, ou les noces de la Terre et de Ciel
EPILOGUE : Le trésor des contes de fées
Extrait: « La Terre est vivante. La Terre est un être à part entière dont nous sommes les enfants et à qui nous devons respect et amour. La Terre est une entité spirituelle protégée par des esprits gardiens, les fées et les élémentaux. »
Mon avis: S’il vous faut acheter un livre traitant sur le sujet complet (cf. la tables des matières) et pas cher (6,99€ en France) , c’est bien celui-là. La plupart des informations dans ce livre sont issus des livres qu’il a écrits dans la collection Univers Féerique, mais aussi sur des livres qui ne sont plus édités et bien d’autres encore. (Vous pouvez constater de la richesse des documentations que l’auteur fournit dans sa bibliographie)
Re: Contes de fées
Mot de l'éditeur sur "Démons et merveilles" de Edouard Brasey : Dans la grande sarabande que mènent les esprits magiques au fil des saisons, les fées printanières suivent la ronde enchantée des elfes et des farfadets. Ondines, sirènes charmeuses et nixes dangereuses se jouent des humains dans la touffeur des nuits d'été. A ces langueurs estivales succède la danse infernale des esprits noirs de l'automne : les sorcières mènent le sabbat, entraînant avec elles kobolds, succubes et cauchemars alors que le peuple des nains et des gnomes s'active sous la terre. L'hiver enfin ramène la chasse des esprits d'Asgard, précurseurs des visiteurs de Noël, qu'accompagnent nisses et tomtes du Grand Nord, alors qu'au loin, les trolls maléfiques font trembler la terre de leurs pas de géants. C'est dans cet ensorcelant Pays de Féerie que démons et merveille, ici rassemblés, nous convient à passer une année, sous la houlette d'Edouard Brasey, elficologue réputé. Riche d'une iconographe tour à tour enchanteresse et terrifiante, cet ouvrage serait-il un passeport pour le Royaume Enchanté ? Editions du Chêne, septembre 2002 ISBN 2842773861 Existe en deux formats, grand et petit... |
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