Evangélique
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Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Enseignement :: Chrétienté :: Les Églises Évangéliques
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Evangélique
Les assemblées Evangéliques
Les assemblées Evangéliques
Que sont les assemblées Evangéliques et qui sont les chrétiens évangélistes ?
Les Eglises Evangéliques sont des associations cultuelles et culturelles : Loi 1901 et 1905 Elles sont indépendantes ou associées entre elles, et ont une dénomination commune. Parmi celles-ci on trouve les assemblées pentecôtistes, les églises Baptistes, les assemblées méthodistes etc.
Il y a un nombre important de mouvement évangélique : Les baptistes, les églises presbytériennes, les méthodistes, calvinistes, Armée du salut , Quakers etc.
Toutes ont le même point commun : Les écritures comme seul livre références dans le domaine doctrinal et la foi
Presque toutes ces églises ont eu pour souche le protestantisme.
Les chrétiens évangéliques ne sont pas des adeptes d'un mouvement récent.
Le mouvement évangélique est la plus ancienne structure en matière d'hommes et de femme se rassemblant pour former l'église de Dieu. D'ailleurs déjà dans les épîtres de Paul aux Ephésiens chapitre 4 il est fait mention d'une assemblée constituée d'une manière Biblique.
Dieu a institué des Apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des docteurs. Pour les perfectionnements des saints
L'assemblée
Dans cette assemblée il y a aussi des anciens, et des diacres 1Tm 3 v 1 à 13.
Cette assemblée rassemble dans son sein des hommes, et des femmes de toutes races, de toutes tribus, de toutes nations, de tout peuples, et de toutes langues. Apocalypse 7 v 9.
La communauté des croyants. Est, de n'être qu'un cœur, dans un même esprit, être remplis de puissance et d'amour. l'Esprit saint nous accorde ces choses là. Rendre témoignage de la puissance de Dieu qui a ressuscité Jésus christ d'entre les morts. Actes 4 v 32 à 37
La Parole de Dieu :
inspirée, utile pour convaincre, enseigner exhorter, et corriger. 2 Timothée 3 v 16.
Le seul livre qui puisse faire autorité, lesEvangéliques le considèrent comme le seul livre inspiré et auquel rien ne peut être retrancher ni ajouter. Apo 22
Les doctrines
Il n'y a pas une, ou des doctrines à suivre plus particulièrement que d'autres. La parole de Dieu est ses doctrines forment un tout.
Le baptême administré aux adultes
La sainte cène,
le baptême du Saint Esprit,
et les dons du Saint Esprit distribués aux croyants.
La foi en un seul Dieu,
le salut par grâce
la sacntification
une vie de prière et de méditation
une vie communautaire
La Bible le livre inspiré qui conduit le chrétien dans sa vie de tous les jours, sont autant de piliers que chaque chrétien authentique croit et pratique
Repentance: être convaincu de péché, reconnaître son péché et l'avouer à Dieu.
Conversion: une adhésion complète aux choses de Dieu.
Le baptême : l'immersion complète dans les eaux.
Le baptême de l'Esprit saint. Qui revêt de puissance le Chrétien né de nouveau.
Le témoignage. Les chrétiens nés de l'esprit seront des fervents témoins de Jésus christ à leurs travaux, dans leurs maisons, partout ou ils se trouvent.
La sanctification personnelle qui se résume à la lecture de la parole de Dieu, aux prières, et aux œuvres que Dieu a préparé d'avance pour nous afin que nous les pratiquions.
L'observances, des commandements de Dieu : l'Esprit de Dieu souhaite nous diriger et nous faire marcher en nouveauté de vie !
Chaque personne désirante se rendre dans une assemblée évangélique en a le droit. L'entrée y est libre et gratuite.
Chacun est libre de son engagement.
Chaque croyant peut participer à la vie de l'église, tant dans le domaine social que cultuel et culturelle.
Chaque membre peut participer à la gestion de sa communauté. C'est dans le secret que chacun donne son offrande
la foi par les oeuvres chaque chrétiern les accomplis non pour être sauvé mais parce qu'il est reconnaissant que Dieu l'est sauvé par grâce !
Enfin pour terminer : l'amour est la base de la foi pure est réelle : Jésus n'a t'il pas dit c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez
MPEMF
Les assemblées Evangéliques
Que sont les assemblées Evangéliques et qui sont les chrétiens évangélistes ?
Les Eglises Evangéliques sont des associations cultuelles et culturelles : Loi 1901 et 1905 Elles sont indépendantes ou associées entre elles, et ont une dénomination commune. Parmi celles-ci on trouve les assemblées pentecôtistes, les églises Baptistes, les assemblées méthodistes etc.
Il y a un nombre important de mouvement évangélique : Les baptistes, les églises presbytériennes, les méthodistes, calvinistes, Armée du salut , Quakers etc.
Toutes ont le même point commun : Les écritures comme seul livre références dans le domaine doctrinal et la foi
Presque toutes ces églises ont eu pour souche le protestantisme.
Les chrétiens évangéliques ne sont pas des adeptes d'un mouvement récent.
Le mouvement évangélique est la plus ancienne structure en matière d'hommes et de femme se rassemblant pour former l'église de Dieu. D'ailleurs déjà dans les épîtres de Paul aux Ephésiens chapitre 4 il est fait mention d'une assemblée constituée d'une manière Biblique.
Dieu a institué des Apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des docteurs. Pour les perfectionnements des saints
L'assemblée
Dans cette assemblée il y a aussi des anciens, et des diacres 1Tm 3 v 1 à 13.
Cette assemblée rassemble dans son sein des hommes, et des femmes de toutes races, de toutes tribus, de toutes nations, de tout peuples, et de toutes langues. Apocalypse 7 v 9.
La communauté des croyants. Est, de n'être qu'un cœur, dans un même esprit, être remplis de puissance et d'amour. l'Esprit saint nous accorde ces choses là. Rendre témoignage de la puissance de Dieu qui a ressuscité Jésus christ d'entre les morts. Actes 4 v 32 à 37
La Parole de Dieu :
inspirée, utile pour convaincre, enseigner exhorter, et corriger. 2 Timothée 3 v 16.
Le seul livre qui puisse faire autorité, lesEvangéliques le considèrent comme le seul livre inspiré et auquel rien ne peut être retrancher ni ajouter. Apo 22
Les doctrines
Il n'y a pas une, ou des doctrines à suivre plus particulièrement que d'autres. La parole de Dieu est ses doctrines forment un tout.
Le baptême administré aux adultes
La sainte cène,
le baptême du Saint Esprit,
et les dons du Saint Esprit distribués aux croyants.
La foi en un seul Dieu,
le salut par grâce
la sacntification
une vie de prière et de méditation
une vie communautaire
La Bible le livre inspiré qui conduit le chrétien dans sa vie de tous les jours, sont autant de piliers que chaque chrétien authentique croit et pratique
Repentance: être convaincu de péché, reconnaître son péché et l'avouer à Dieu.
Conversion: une adhésion complète aux choses de Dieu.
Le baptême : l'immersion complète dans les eaux.
Le baptême de l'Esprit saint. Qui revêt de puissance le Chrétien né de nouveau.
Le témoignage. Les chrétiens nés de l'esprit seront des fervents témoins de Jésus christ à leurs travaux, dans leurs maisons, partout ou ils se trouvent.
La sanctification personnelle qui se résume à la lecture de la parole de Dieu, aux prières, et aux œuvres que Dieu a préparé d'avance pour nous afin que nous les pratiquions.
L'observances, des commandements de Dieu : l'Esprit de Dieu souhaite nous diriger et nous faire marcher en nouveauté de vie !
Chaque personne désirante se rendre dans une assemblée évangélique en a le droit. L'entrée y est libre et gratuite.
Chacun est libre de son engagement.
Chaque croyant peut participer à la vie de l'église, tant dans le domaine social que cultuel et culturelle.
Chaque membre peut participer à la gestion de sa communauté. C'est dans le secret que chacun donne son offrande
la foi par les oeuvres chaque chrétiern les accomplis non pour être sauvé mais parce qu'il est reconnaissant que Dieu l'est sauvé par grâce !
Enfin pour terminer : l'amour est la base de la foi pure est réelle : Jésus n'a t'il pas dit c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez
MPEMF
Re: Evangélique
Un seul Dieu le Père, Fils et Saint-Esprit (Evangélique)
Dieu
Nous croyons en un seul Dieu, saint, éternel et tout-puissant, créateur des cieux et de la terre (Esaïe 43:10-13).
Nous croyons à l'unité de la déité tout en maintenant la distinction des personnes : Père, Fils et Saint-Esprit (Trinité).
1 Corinthiens 8:6, Matthieu 28:19; 2 Corinthiens 13:13; Ephésiens 2:18; 4:1-6.
Jésus-Christ
Nous croyons à la divinité absolue de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu.
Romains 9:5; Jean 1:1; 20:28; Colossiens 2:9; Tite 2:13; Hébreux 1:7-12; 1 Jean 5:20-21; Apocalypse 7:10.
Nous croyons à sa conception miraculeuse dans le sein de la vierge Marie (incarnation).
Esaïe 7:14; Matthieu 1:18-25; Luc 1:35; Jean 1:14; Galates 4:4; 1 Timothée 3:16.
Nous croyons à l'expiation du péché par le sang du Fils de Dieu.
Matthieu 26:28; Romains 3:25; Ephésiens 1:7; Colossiens 1:19-20; Hébreux 9:12.
Nous croyons à sa résurrection corporelle, à son ascension, à sa présence à la droite du Père et à son sacerdoce parfait et permanent en faveur des siens sur la terre.
Luc 24:34,39; Actes 1:3; Romains 4:25; 1 Corinthiens 15; Luc 24:50-51; Actes 1:9-11; 2:32-33; Romains 8:34; 1 Timothée 2:5; Hébreux 4:14-16; 7:25; 9:14,24; 1 Jean 2:1-2.
Nous croyons à son retour pour ressusciter les morts, enlever l'Eglise, juger l'humanité et établir son règne de gloire.
Jean 5:25-29; Actes 24:15; 1 Corinthiens 15:20-23, 51-55; 1 Thessaloniciens 4:13-18; 5:1-11; 1 Timothée 6:13-16; 2 Pierre 3; Apocalypse 1:7-8.
Le règne de Jésus-Christ
Nous croyons au règne de justice et de paix de notre Seigneur Jésus-Christ, avec les siens, sur la terre.
Psaumes 2:45; 72; Esaïe 9:5, 11:1-10; 49:5-7; 52:13-15; 65:18-25; Jérémie 23:5-8; Daniel 7:14; Zacharie 14:1-5; 1 Thessaloniciens 3:13; 2 Thessaloniciens 1:6-10; Apocalypse 2:26-27; 19:15; 20:4-6.
Le Saint-Esprit
Nous croyons à la personnalité et à la divinité du Saint-Esprit (Actes 5:3-4; Ephésiens 4:30; Hébreux 10:29). Il fut répandu en plénitude sur la terre à la Pentecôte (jour historique et unique), consécutivement à la glorification de Jésus.
Jean 7:37-39; 14:15-20; 16:7; Actes 1:4-5; 2:32-33.
Le Saint-Esprit convainc de péché, régénère celui qui croit, l'incorpore à l'Eglise (baptême de l'Esprit, expérience initiale de la vie chrétienne), l'habile, le sanctifie. Il administre l'Eglise, corps mystique de Christ.
Jean 16:8; Actes 2:37-40; Tite 3:5-6; 1 Corinthiens 12:13; Romains 8:9; 1 Corinthiens 6:11-19; 1 Thessaloniciens 4:7-8; 2 Thessaloniciens 2:13; Actes 9:31; 13:1-4; 1 Corinthiens 12:4-11.
Dieu
Nous croyons en un seul Dieu, saint, éternel et tout-puissant, créateur des cieux et de la terre (Esaïe 43:10-13).
Nous croyons à l'unité de la déité tout en maintenant la distinction des personnes : Père, Fils et Saint-Esprit (Trinité).
1 Corinthiens 8:6, Matthieu 28:19; 2 Corinthiens 13:13; Ephésiens 2:18; 4:1-6.
Jésus-Christ
Nous croyons à la divinité absolue de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu.
Romains 9:5; Jean 1:1; 20:28; Colossiens 2:9; Tite 2:13; Hébreux 1:7-12; 1 Jean 5:20-21; Apocalypse 7:10.
Nous croyons à sa conception miraculeuse dans le sein de la vierge Marie (incarnation).
Esaïe 7:14; Matthieu 1:18-25; Luc 1:35; Jean 1:14; Galates 4:4; 1 Timothée 3:16.
Nous croyons à l'expiation du péché par le sang du Fils de Dieu.
Matthieu 26:28; Romains 3:25; Ephésiens 1:7; Colossiens 1:19-20; Hébreux 9:12.
Nous croyons à sa résurrection corporelle, à son ascension, à sa présence à la droite du Père et à son sacerdoce parfait et permanent en faveur des siens sur la terre.
Luc 24:34,39; Actes 1:3; Romains 4:25; 1 Corinthiens 15; Luc 24:50-51; Actes 1:9-11; 2:32-33; Romains 8:34; 1 Timothée 2:5; Hébreux 4:14-16; 7:25; 9:14,24; 1 Jean 2:1-2.
Nous croyons à son retour pour ressusciter les morts, enlever l'Eglise, juger l'humanité et établir son règne de gloire.
Jean 5:25-29; Actes 24:15; 1 Corinthiens 15:20-23, 51-55; 1 Thessaloniciens 4:13-18; 5:1-11; 1 Timothée 6:13-16; 2 Pierre 3; Apocalypse 1:7-8.
Le règne de Jésus-Christ
Nous croyons au règne de justice et de paix de notre Seigneur Jésus-Christ, avec les siens, sur la terre.
Psaumes 2:45; 72; Esaïe 9:5, 11:1-10; 49:5-7; 52:13-15; 65:18-25; Jérémie 23:5-8; Daniel 7:14; Zacharie 14:1-5; 1 Thessaloniciens 3:13; 2 Thessaloniciens 1:6-10; Apocalypse 2:26-27; 19:15; 20:4-6.
Le Saint-Esprit
Nous croyons à la personnalité et à la divinité du Saint-Esprit (Actes 5:3-4; Ephésiens 4:30; Hébreux 10:29). Il fut répandu en plénitude sur la terre à la Pentecôte (jour historique et unique), consécutivement à la glorification de Jésus.
Jean 7:37-39; 14:15-20; 16:7; Actes 1:4-5; 2:32-33.
Le Saint-Esprit convainc de péché, régénère celui qui croit, l'incorpore à l'Eglise (baptême de l'Esprit, expérience initiale de la vie chrétienne), l'habile, le sanctifie. Il administre l'Eglise, corps mystique de Christ.
Jean 16:8; Actes 2:37-40; Tite 3:5-6; 1 Corinthiens 12:13; Romains 8:9; 1 Corinthiens 6:11-19; 1 Thessaloniciens 4:7-8; 2 Thessaloniciens 2:13; Actes 9:31; 13:1-4; 1 Corinthiens 12:4-11.
Re: Evangélique
Qui sont les évangéliques?
Qui sont les évangéliques? >Voilà le titre d'un nouveau livre du théologien Alfred Kuen (édition Emmaüs, Suisse). En voici quelques citations avec commentaires:
"Qui sont-ils? Comment s'y retrouver dans la nébuleuse des "ismes"? Pourquoi ne sont-ils pas tous unis?... On dit qu'ils sont près de 200 millions dans le monde et que leur nombre est en croissance constante. Leur influence ne cesse de s'étendre: dans les missions et les Églises du Tiers-monde, ils sont majoritaires, dominent l'édition religieuse, multiplient les mouvements de jeunesse et d'action, patronnent une vingtaine d'émissions radiophoniques, et, dans les pays francophones, deux cents périodiques et un millier d'oeuvres diverses... Pendant longtemps, ils ont été ignorés par les Églises Officielles..."
La Revue des chrétiens, Jean Baubérot, Directeur d'études à l'École des Hautes Études (Sorbonne) de Paris dit: "Le courant évangélique est fort mal connu en France. Beaucoup ignorent totalement son existence ou le confondent avec des sectes plus ou moins excentriques". Il le définit comme "une partie essentielle du protestantisme français" et, chez les évangéliques un sens de la Bible, une affirmation de la seigneurie du Christ et une vitalité spirituelle qui m'enrichit."
Le prêtre dominicain Ph. Larère constate que "le regard porté par les catholiques sur ces Églises est soit inexistant lorsqu'ils les ignorent ou sévère à l'excès, voire erroné, lorsqu'ils les assimilent à des sectes."
La World Christian Encyclopedia nous révèle que les protestants-évangéliques étaient 52 millions dans le monde en 1900 (50.4% de la population protestante). En 1980 ils étaient 157 millions soit 59.9%. Pour 2000, 258 millions avec un pourcentage de 74.7%. Les évangéliques sont donc le plus gros mouvement protestants au monde. Les États-Unis contiennent le plus grand nombre dont plusieurs de leurs présidents et responsables bien haut placés.
Les spécialistes prévoient qu'ils seront le mouvement avec la plus grosse croissance dans ce nouveau millénaire, les plus impliqués socialement et les plus consacrés spirituellement.
Kuen rajoute: Dans l'ensemble les évangéliques se caractérisent par leur insistance sur deux points:
1. Ils croient que la Bible est la Parole de Dieu et que, par conséquent, elle est l'autorité souveraine pour toutes les questions de foi et de vie.
2. Selon l'enseignement du Christ et des apôtres, ils croient qu'on ne naît pas chrétien, mais qu'on le devient par un acte de foi personnel en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous.
De ces 2 points découle aussi le désir de partager la Bonne Nouvelle du salut avec ceux qui ne la connaissent pas - donc une certaine priorité de l'évangélisation.
Billy Graham définit un chrétien comme: (1) un chrétien qui affirme que Dieu a pris place dans sa vie (2) que la Bible, considérée comme Parole de Dieu, est sa référence en matière de foi et de comportement (3) qui aimera s'associer à ceux qui partagent ses convictions et son expérience".
Donc voici les points saillants du protestantisme évangélique:
L'innérance et l'autorité des Saintes-Écritures
Sinclair dira: "L'évangélisme peut se définir comme un mouvement orthodoxe, attaché à conserver et à transmettre la révélation biblique. Il se veut l'hériter du christianisme primitif et de la Réforme protestante."
Somerville rajoutera: "Parce qu'ils sont fermement attachés au premier grand principe de la Réforme, "sola scriptura" (l'Écriture Seule), les évangéliques ont le souci de ne pas s'écarter des vérités essentielles de la foi chrétienne transmises par les apôtres."
Jésus répondait au diable: "il est écrit". Ailleurs il dira: "N'avez-vous pas lu?" ou "Que vous a prescrit Moïse?" ou encore "Qu'est-il écrit dans la loi?"
Les évangéliques s'opposent aux protestants libéraux à cause de leur éloignement de la Bible. Ces derniers la considère comme le message de Dieu sans nécessairement être infaillible et innérante... Pour les évangéliques, il s'agit de compromis.
La nouvelle naissance
La nécessité de la conversion. Jésus a dit: "Si vous ne vous convertissez... vous n'entrerez pas dans le royaume de Dieu" et à Nicodème: "à moins de renaître d'en haut, personne ne peut voir le royaume de Dieu."
Pour l'évangélique Schweitzer dira: "le Dieu de la Parole est un Dieu qui agit, que l'on prie, qui répond et qui s'intéresse à notre vie... Le christianisme est une vie avant d'être un doctrine et il est possible de prendre au mot le texte biblique et d'entrer dans la réalité nouvelle dont il parle."
Les passages de la Bible les plus utilisés sont: Jean 1:12, 3:16, 4:12, Romains 1:16, 3:23, 6:23, 8:1, Galates 2:20, etc.
La nécessité d'une foi personnelle est en contradiction avec la croyance dans l'efficacité des sacrements. On ne naît pas chrétien, on le devient.
Dans le Nouveau Testament, l'Église est décrite comme "la multitude ce ceux qui avaient cru".
L'évangélisation
Les évangéliques désirent plus que toute autre chose de voir des âmes sauvées. Ils sont ceux qui s'impliquent le plus dans les missions et l'évangélisation.
L'accent sur l'évangélisation constitue un refus du syncrétisme moderne qui considère toutes les religions comme équivalentes "pourvu qu'on soit sincère..."
Les 6 grands axes de l'identité évangélique selon Bernard Bolay sont:
a. Le rapport à Dieu libre de tout intermédiaire
b. le rapport décisif à l'Écriture (Sola Scriptura, défense et illustration de l'autorité et de la véracité des Écritures canoniques)
c. l'expérience de la conversion personnelle (qu'il développe plus en détail)
d. le rapport à l'homme et au monde marqué par la sévérité du diagnostic qet par la rupture
e. le souci missionnaire et l'évangélisation, et l'accent mis sur les oeuvres bonnes en accord avec l'éthique révélée
f. la force de l,esprit communautaire et le caractère confessant des Églises évangéliques
Les protestants évangéliques sont tellement diversifiés qu'il est parfois difficile de les regrouper. Toutefois cette diversité n'enlève en rien leur unité dans leur foi. Ils se voient comme un bouquet de fleurs diverses, chacun avec sa couleur et son parfum particuliers. Voyez la liste des églises et credo... Les plus connues sont: les baptistes, les pentecôtistes, les mennonites, les évangéliques libres, les assemblées de frères et certains groupes charismatiques... tout en reconnaissant qu'il y a des évangéliques dans les églises d'État et même parmi les catholiques romains surtout du côté charismatique.
Qui sont les évangéliques? >Voilà le titre d'un nouveau livre du théologien Alfred Kuen (édition Emmaüs, Suisse). En voici quelques citations avec commentaires:
"Qui sont-ils? Comment s'y retrouver dans la nébuleuse des "ismes"? Pourquoi ne sont-ils pas tous unis?... On dit qu'ils sont près de 200 millions dans le monde et que leur nombre est en croissance constante. Leur influence ne cesse de s'étendre: dans les missions et les Églises du Tiers-monde, ils sont majoritaires, dominent l'édition religieuse, multiplient les mouvements de jeunesse et d'action, patronnent une vingtaine d'émissions radiophoniques, et, dans les pays francophones, deux cents périodiques et un millier d'oeuvres diverses... Pendant longtemps, ils ont été ignorés par les Églises Officielles..."
La Revue des chrétiens, Jean Baubérot, Directeur d'études à l'École des Hautes Études (Sorbonne) de Paris dit: "Le courant évangélique est fort mal connu en France. Beaucoup ignorent totalement son existence ou le confondent avec des sectes plus ou moins excentriques". Il le définit comme "une partie essentielle du protestantisme français" et, chez les évangéliques un sens de la Bible, une affirmation de la seigneurie du Christ et une vitalité spirituelle qui m'enrichit."
Le prêtre dominicain Ph. Larère constate que "le regard porté par les catholiques sur ces Églises est soit inexistant lorsqu'ils les ignorent ou sévère à l'excès, voire erroné, lorsqu'ils les assimilent à des sectes."
La World Christian Encyclopedia nous révèle que les protestants-évangéliques étaient 52 millions dans le monde en 1900 (50.4% de la population protestante). En 1980 ils étaient 157 millions soit 59.9%. Pour 2000, 258 millions avec un pourcentage de 74.7%. Les évangéliques sont donc le plus gros mouvement protestants au monde. Les États-Unis contiennent le plus grand nombre dont plusieurs de leurs présidents et responsables bien haut placés.
Les spécialistes prévoient qu'ils seront le mouvement avec la plus grosse croissance dans ce nouveau millénaire, les plus impliqués socialement et les plus consacrés spirituellement.
Kuen rajoute: Dans l'ensemble les évangéliques se caractérisent par leur insistance sur deux points:
1. Ils croient que la Bible est la Parole de Dieu et que, par conséquent, elle est l'autorité souveraine pour toutes les questions de foi et de vie.
2. Selon l'enseignement du Christ et des apôtres, ils croient qu'on ne naît pas chrétien, mais qu'on le devient par un acte de foi personnel en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous.
De ces 2 points découle aussi le désir de partager la Bonne Nouvelle du salut avec ceux qui ne la connaissent pas - donc une certaine priorité de l'évangélisation.
Billy Graham définit un chrétien comme: (1) un chrétien qui affirme que Dieu a pris place dans sa vie (2) que la Bible, considérée comme Parole de Dieu, est sa référence en matière de foi et de comportement (3) qui aimera s'associer à ceux qui partagent ses convictions et son expérience".
Donc voici les points saillants du protestantisme évangélique:
L'innérance et l'autorité des Saintes-Écritures
Sinclair dira: "L'évangélisme peut se définir comme un mouvement orthodoxe, attaché à conserver et à transmettre la révélation biblique. Il se veut l'hériter du christianisme primitif et de la Réforme protestante."
Somerville rajoutera: "Parce qu'ils sont fermement attachés au premier grand principe de la Réforme, "sola scriptura" (l'Écriture Seule), les évangéliques ont le souci de ne pas s'écarter des vérités essentielles de la foi chrétienne transmises par les apôtres."
Jésus répondait au diable: "il est écrit". Ailleurs il dira: "N'avez-vous pas lu?" ou "Que vous a prescrit Moïse?" ou encore "Qu'est-il écrit dans la loi?"
Les évangéliques s'opposent aux protestants libéraux à cause de leur éloignement de la Bible. Ces derniers la considère comme le message de Dieu sans nécessairement être infaillible et innérante... Pour les évangéliques, il s'agit de compromis.
La nouvelle naissance
La nécessité de la conversion. Jésus a dit: "Si vous ne vous convertissez... vous n'entrerez pas dans le royaume de Dieu" et à Nicodème: "à moins de renaître d'en haut, personne ne peut voir le royaume de Dieu."
Pour l'évangélique Schweitzer dira: "le Dieu de la Parole est un Dieu qui agit, que l'on prie, qui répond et qui s'intéresse à notre vie... Le christianisme est une vie avant d'être un doctrine et il est possible de prendre au mot le texte biblique et d'entrer dans la réalité nouvelle dont il parle."
Les passages de la Bible les plus utilisés sont: Jean 1:12, 3:16, 4:12, Romains 1:16, 3:23, 6:23, 8:1, Galates 2:20, etc.
La nécessité d'une foi personnelle est en contradiction avec la croyance dans l'efficacité des sacrements. On ne naît pas chrétien, on le devient.
Dans le Nouveau Testament, l'Église est décrite comme "la multitude ce ceux qui avaient cru".
L'évangélisation
Les évangéliques désirent plus que toute autre chose de voir des âmes sauvées. Ils sont ceux qui s'impliquent le plus dans les missions et l'évangélisation.
L'accent sur l'évangélisation constitue un refus du syncrétisme moderne qui considère toutes les religions comme équivalentes "pourvu qu'on soit sincère..."
Les 6 grands axes de l'identité évangélique selon Bernard Bolay sont:
a. Le rapport à Dieu libre de tout intermédiaire
b. le rapport décisif à l'Écriture (Sola Scriptura, défense et illustration de l'autorité et de la véracité des Écritures canoniques)
c. l'expérience de la conversion personnelle (qu'il développe plus en détail)
d. le rapport à l'homme et au monde marqué par la sévérité du diagnostic qet par la rupture
e. le souci missionnaire et l'évangélisation, et l'accent mis sur les oeuvres bonnes en accord avec l'éthique révélée
f. la force de l,esprit communautaire et le caractère confessant des Églises évangéliques
Les protestants évangéliques sont tellement diversifiés qu'il est parfois difficile de les regrouper. Toutefois cette diversité n'enlève en rien leur unité dans leur foi. Ils se voient comme un bouquet de fleurs diverses, chacun avec sa couleur et son parfum particuliers. Voyez la liste des églises et credo... Les plus connues sont: les baptistes, les pentecôtistes, les mennonites, les évangéliques libres, les assemblées de frères et certains groupes charismatiques... tout en reconnaissant qu'il y a des évangéliques dans les églises d'État et même parmi les catholiques romains surtout du côté charismatique.
Re: Evangélique
NOUS CROYONS :
I. LA BIBLE :
Que la Bible, composée du KntTENAH ( : les Saintes Écritures) et des écrits plus récents, communément appelés hsdx tyrb (B'RITH HADASHA: La Nouvelle Alliance), est la Parole de Dieu unique faisant autorité infaillible. Nous reconnaissons son inspiration plénière - verbale, et nous acceptons ses enseignements comme autorité finale en toute matière de foi et pratique (Deut:6:4-9, Prov.3:1-6, Ps 119:89, 105, 2 Tim.2:15 ; 2Tim.3:16-17)
II. DIEU :
Nous croyons que le "SHEMA",
dxa hwhy wnyhla hwhy larsy ems "Écoute Israël, l'Éternel notre Dieu, l'Éternel est un" (Deut.6:4), enseigne que Dieu est dxa(EHAD), comme cela est ainsi déclaré : une unité composée, existant de toute éternité en une unité plurale (Gen.1:1, Myhla Elohim : Dieu); Gen.1:26,"Faisons l'homme à notre image"; Gen.2:24, Adam et Eve furent créés pour être une seule chair ( dxa rsb : basar ehad), qu'IL est le Dieu personnel qui nous a créés (Gen.ch. 1 et 2), et qu'Il existe à perpétuité en trois personnes : Père, Fils et Rouah Ha'Kodesh comme cela est mentionné dans Romains 8:14-17 (Père, Esprit et Messie-Fils) et Matthieu.28:18-20 (immergeant au nom du Père, Fils et Rouah Ha'Kodesh).
A. DIEU LE PERE (aba : Abba) -Jean 6:27, 1Cor.1:3, Gal.1:1, Apoc.3:5,21, Jér.3:4,19, ch.31:9, Mal.1:6, Matt.6:9,32, Luc 10:21-22, Jean 1:14; ch.4:23 ; ch.5:17-26, Rom.8:14-15.
B. DIEU LE FILS (Nbh : Ha' Ben)
1. Dieu a vraiment un Fils Psaume 2, Proverbe 30:4-6 (Héb.1), Luc 12:35-40,
Jean 1:29-34,49; ch3:14-18.
2. Le Fils appelé ewsy : Yéshoua : Jésus, qui signifie salut) , vint au monde né
d'une vierge Isaïe 7:14, Luc 1:30-35
3. Le Fils est Dieu (Divinité), et il est adoré en tant que Dieu, ayant existé de toute
éternité : Psaumes 110:1, Héb.1:13, Isaïe 9:5-6, Matthieu 28:18-20, Phil.2:5-11,
Col 1:15-19, Apoc. 3:21, (Héb.1 -adoré par les anges), Apoc.4:8; ch.5:5-14
4. Il est celui qui fut promis, xysm :MASSHIAH : Messie) , d'Israël - Esaïe 9:5-6;
ch.11:1 , Dan.9 (particulièrement les versets 20-26), Es.53, Jean 1:17, 40-41,
45,49, Marc 8:29
5. Il est le rejeton et la postérité de David, l'Etoile Brillante du Matin
(Nombres 24:17, Apoc.22:16)
6. Il est notre Pessah (Pâque), l'Agneau de Dieu
(1 Cor.5:7, Apoc.5, Jean 1:29)
C. DIEU L'ESPRIT SAINT (sdqh xwr : Rouah Ha'Kodesh)
1. Introduit dans Gen 1:2.
2. Dans le Tenah, au temps de nos ancêtres, l'Esprit de Dieu est tombé sur des
individus, tels que Moïse, David (voir 2 Samuel 23:1-3), et sur les prophètes, et
cela, dans des buts spécifiques.
3. Dans la Nouvelle Alliance, le Messie, Yéshoua, promit à ses disciples qu'après son
départ, ils recevraient "le Consolateur", décrit comme l'Esprit de Vérité (Jean
14:17,26), qui était avec eux et serait en eux. De plus, Yéshoua déclara que
l'Esprit de Vérité nous conduira dans toute la vérité et le glorifiera Lui, le Messie,
et non l'Esprit lui-même (Jean 16:13-15). Il nous donne la puissance (Actes 1:8).
Il nous scelle (Ephésiens 1:13; 4:30). Si nous n'avons pas l'Esprit (Rouah), nous ne
lui appartenons pas (Rom.8:9). Il nous conduit et nous enseigne (Rom.8:14-17).
Le fait qu'Il habite en nous, nous rend capable de vivre une vie de sanctification.
Actes 2:38 déclare :
"Repentez-vous, soyez immergés et recevez Rouah Ha'Kodesh !"
III. L'HOMME :
A. Créé à l'image de Dieu (Gen. 1:26-27), mais :
B. A cause de sa désobéissance, l'homme tomba de sa première condition et fut
séparé de Dieu (Gen. 2:17; ch.3:22-24).
Par conséquent, selon les Ecritures, tout homme naît avec une nature pécheresse
(Ps.14:1-3, ch.49:8; ch.53:1-4, Es.64:6, Rom.3:9-12,23; ch.5:12)
C. Pour l'homme, sa seule espérance de rédemption (salut) se trouve dans l'expiation
faite par le Messie (Lévitique 17:11, Esaïe 53, Daniel 9:24-26,
1Corinthiens15:22, Hébreux 9:11-14, 28, Jean 1:12,ch.3:36) qui amène à une
régénération par l'action de Rouah Ha'Kodesh (Tite 3:5) s'appelant la nouvelle
naissance (Jean 3:3-8). Car, c'est par la grâce que nous sommes sauvés, par le
moyen de la foi, et c'est le don de Dieu (Ephésiens 2:8-9)
IV. RESURRECTION ET JUGEMENT :
Nous croyons à la résurrection, aussi bien des rachetés que des perdus : les rachetés pour la vie éternelle et les perdus pour une séparation éternelle d'avec Dieu, ce qui est un état de châtiment éternel (Job 4:14; 19:25-27, Daniel 12:2-3, Jean 3:36; ch.11:25-26, Apoc.20:5-6, 10-15; ch.21:7-8)
V. LE MESSIE - Le Rédempteur :
Les Ecritures annonçaient deux "venues" du Messie:
A. La Première venue :
1. Annoncée dans Daniel 9:24-26
2. Son but était de faire l'expiation des péchés (Daniel 9:24-26, Es.53,
Rom. 3:21-31, Héb.ch 9-10, Jean 3:16-17)
B. La Deuxième venue :
1. Comme cela est annoncé, sa venue "sur des nuées" pour recevoir ceux
qui croient en Lui (1 Thess.4:13-18, Jean 14:1-6, 1 Cor 15:51-57)
2. Le retour du Messie sur la terre :
a. Le Rédempteur viendra pour Sion (Es. 59:20-21, Zach.14:4)
b. La rédemption spirituelle d'Israël (Zach.12:8-13,
Rom.11:25-27 , Héb. 9:28, Jér.31:31-40: L'Alliance Nouvelle)
c. La restauration nationale d'Israël, se réalise par le
rassemblement du reste de Son peuple des quatre coins de la
terre et par le rétablissement du Royaume Davidique (Es:11),
et rétablir le trône et le royaume de David, qui durera
éternellement (Es. 11: et 9:5-6, Luc 1:30-33), Jér.23:3-8.
VI. ISRAEL DANS LA PROPHETIE
Nous croyons dans le plan "des derniers temps" fixé par Dieu pour la nation d'Israël et pour le monde. La foi dans la restauration physique et spirituelle d'Israël, comme cela est enseigné dans les Ecritures, est un point central du Judaïsme Messianique. Le plus grand miracle de notre époque a été le rétablissement ou la renaissance de l'Etat d'Israël, selon la prophétie biblique(Ez.34:11-21, ch.36-39, Os.3, Amos 9:11-15, Zach.12 à 14, Es 11, 43,54,60-62,66, Rom.11:1-34 (voir aussi l'article V, LE MESSIE).
La nation d'Israël attendait un roi; un leader qui les délivrerait de leurs ennemis et leur donnerait la paix. En conséquence, ils ne reconnurent pas Yéshoua comme le Messie, lorsqu'il vint pour la première fois en tant que victime expiatoire.
Le christianisme gentil a eu peu, sinon aucune compréhension des Ecritures quant au peuple juif. En 325 après Yéshoua Le Messie, le concile de Nicée vota que :
1. Dieu en avait fini avec le peuple juif.
2. La Pâque juive ne devrait plus être observée
3. Les croyants ne devraient rien avoir à faire avec les juifs, puisque
selon le concile, les juifs étaient " les meurtriers du Seigneur" ( "Lettre
H" dans L'HISTOIRE DE L'EGLISE par Eusebius). Tout ceci, de même que
beaucoup d'autres déclarations antisémites de la part des pères de
l'Eglise et d'autres conciles, ont joué un rôle prédominant limitant la
compréhension des Ecritures à l'égard du peuple juif. En
conséquence, l'établissement de l'état moderne d'Israël comme partie
centrale du plan de Dieu est devenu, pour les grands enseignants de la
Bible de nos jours, le fait le plus difficile à comprendre.
VII. LE JUDAISME MESSIANIQUE
Nous reconnaissons que ceux qui font partie du peuple juif, (descendants physiques d'Abraham au travers d'Isaac et de Jacob, soit par la lignée du père soit par celle de la mère) et qui mettent leur foi dans le Messie d'Israël, Yéshoua, continuent d'être juifs, conformément aux Ecritures (Romains 8:28-29). Les gentils qui mettent leur foi en Yéshoua sont greffés sur l'olivier juif de la foi (Rom.11:17-25) devenant ainsi des fils et des filles spirituels d'Abraham (Gal.3:28-29).
Nous observons et célébrons les fêtes juives, données par Dieu à Israël, lesquelles trouvent leur accomplissement dans et au travers du Messie Yéshoua. Nous croyons au vrai "Judaïsme Biblique" manifesté par la foi des croyants du premier siècle, et nous voulons mettre en pratique, et établir la continuité de la foi dans le seul vrai Dieu, révélé au travers des Ecritures, et manifesté finalement dans le Fils de Dieu, Yéshoua le Messie. Nous croyons que le salut a toujours été donné "par la foi", et que les oeuvres de la loi ou les bonnes oeuvres, n'ont jamais sauvé personne (Gen. 15:6, Rom. ch.2-6, Eph. 2:8-9, Héb.11:6,39)
Nous reconnaissons que le corps des croyants de La Nouvelle Alliance se compose de Juifs et de Gentils qui ont reçu Yéshoua Le Messie comme Le Rédempteur promis. Le "mur de séparation" a été renversé et maintenant, nous adorons le Dieu d'Israël ensemble (1 Cor.12:13, Eph.2:13,14)
LIENS VERS D'AUTRES TEXTES
cliquez ici pour voir qui est vraiment Juif
Yeshoua 14 x dans le livre d'Isaïe
Je Suis Qui Je Suis
Les Attributs de Elohim YHVH
Tri- Unité de Elohim
Yeshoua Lumière du monde
Quel est son Nom et le Nom de Son Fils, le sais tu ?
Actualités prophétiques
REFERENCES BIBLIQUES
Deutéronome 6:4-9
4 Ecoute, Israël! l'Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel.
5 Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.
6 Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur.
7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
8 Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.
9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
version en hébreu
Proverbe 3:1-6
1 Mon fils, n'oublie pas mes enseignements, Et que ton coeur garde mes préceptes;
2 Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix.
3 Que la bonté et la fidélité ne t'abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur.
4 Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes.
5 Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse;
6 Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira t
Psaume 119:89
89 A toujours, ô Eternel! Ta parole subsiste dans les cieux.
Psaume 119:105
105 Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
2 Timothée 2:15
15 Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité.
2 Timothée 3:16-17
16 Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
17 afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.
Genèse 1:1
1 Au commencement, Elohim Dieu créa les cieux et la terre.
Genèse 1:26-27
26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Genèse 2:24
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Romains 8:14-17
14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers du Messie, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Matthieu 28:18-20
18 Yeshoua, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint,
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
Jean 6:27
27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme ("Ben Isch") vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
1 Corinthiens 1:3
3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Yeshoua HaMashiah !
Galates 1:1
1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Yeshoua HaMashiah et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts,
Apocalypse 3:5, 21
5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Jérémie 3:4, 19
4 Maintenant, n'est-ce pas? tu cries vers moi: Mon père! Tu as été l'ami de ma jeunesse!
Jérémie 31:9
9 Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications; Je les mène vers des torrents d'eau, Par un chemin uni où ils ne chancellent pas; Car je suis un père pour Israël, Et Ephraïm est mon premier-né.
Malachie 1:6
6 Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l'honneur qui m'est dû? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi? Dit l'Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites: En quoi avons-nous méprisé ton nom?
Matthieu 6:9, 32
9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;
32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Luc 10:21-22
21 En ce moment même, Yeshoua tressaillit de joie par l' Esprit Saint, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
22 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Jean 1:14
14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
ch.4:23
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
ch.5:17-26
17 Mais Yeshoua leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis.
18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le shabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
19 Yeshoua reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.
21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
Rom.8:14-15
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
Psaume 2
1 Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples?
2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Eternel et contre son oint? -
3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! -
4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.
5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur:
6 C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte!
7 Je publierai le décret; L'Eternel m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui.
8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession;
9 Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier.
10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction!
11 Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement.
12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui!
Proverbe 30:4-6
4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?
5 Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge.
6 N'ajoute rien à ses paroles, De peur qu'il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur.
Héb.1
1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, (1-2) Dieu,
2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
3 et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
4 devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.
5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils?
6 Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l'adorent!
7 De plus, il dit des anges: Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu.
8 Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité;
9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie au-dessus de tes égaux.
10 Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains;
11 Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement,
12 Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.
13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?
14 Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut?
Luc 12:35-40
35 Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées.
36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera.
37 Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir.
38 Qu'il arrive à la deuxième ou à la troisième veille, heureux ces serviteurs, s'il les trouve veillant!
39 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
40 Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
Jean :29-34,49;
29 Le lendemain, il vit Yeshoua venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
30 C'est celui dont j'ai dit: Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi.
31 Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau.
32 Jean rendit ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui.
33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise de l'Esprit Saint.
34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.
49 Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
ch3:14-18.
14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,
15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Isaïe 7:14
14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Immanou-El.
Luc 1:30-35
30 L'ange lui dit: Ne crains point, Myriam; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.
34 Myriam dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?
35 L'ange lui répondit: L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le Saint Enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu - (Ben Elohim).
Psaumes 110:1
1 De David. Psaume. Parole de l'Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
Esaïe 9:5-6
6 (9-5) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Phil.2:5-11,
5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Yeshoua HaMashiah,
6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu,
7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;
8 (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu'au nom de Yeshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
11 et que toute langue confesse que Yeshoua HaMashiah est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Col 1:15-19
15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
18 Il est la tête du corps de l'Assemblée; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui;
Apoc.4:8
8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient!
Apoc.5:1-14
1 Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.
2 Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte: Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux?
3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder.
4 Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder.
5 Et l'un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
6 Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.
7 Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.
8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation;
10 tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
11 Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers.
12 Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange.
13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
14 Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent.
Esaïe 11:1
1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
Dan.9: 20-26
20
I. LA BIBLE :
Que la Bible, composée du KntTENAH ( : les Saintes Écritures) et des écrits plus récents, communément appelés hsdx tyrb (B'RITH HADASHA: La Nouvelle Alliance), est la Parole de Dieu unique faisant autorité infaillible. Nous reconnaissons son inspiration plénière - verbale, et nous acceptons ses enseignements comme autorité finale en toute matière de foi et pratique (Deut:6:4-9, Prov.3:1-6, Ps 119:89, 105, 2 Tim.2:15 ; 2Tim.3:16-17)
II. DIEU :
Nous croyons que le "SHEMA",
dxa hwhy wnyhla hwhy larsy ems "Écoute Israël, l'Éternel notre Dieu, l'Éternel est un" (Deut.6:4), enseigne que Dieu est dxa(EHAD), comme cela est ainsi déclaré : une unité composée, existant de toute éternité en une unité plurale (Gen.1:1, Myhla Elohim : Dieu); Gen.1:26,"Faisons l'homme à notre image"; Gen.2:24, Adam et Eve furent créés pour être une seule chair ( dxa rsb : basar ehad), qu'IL est le Dieu personnel qui nous a créés (Gen.ch. 1 et 2), et qu'Il existe à perpétuité en trois personnes : Père, Fils et Rouah Ha'Kodesh comme cela est mentionné dans Romains 8:14-17 (Père, Esprit et Messie-Fils) et Matthieu.28:18-20 (immergeant au nom du Père, Fils et Rouah Ha'Kodesh).
A. DIEU LE PERE (aba : Abba) -Jean 6:27, 1Cor.1:3, Gal.1:1, Apoc.3:5,21, Jér.3:4,19, ch.31:9, Mal.1:6, Matt.6:9,32, Luc 10:21-22, Jean 1:14; ch.4:23 ; ch.5:17-26, Rom.8:14-15.
B. DIEU LE FILS (Nbh : Ha' Ben)
1. Dieu a vraiment un Fils Psaume 2, Proverbe 30:4-6 (Héb.1), Luc 12:35-40,
Jean 1:29-34,49; ch3:14-18.
2. Le Fils appelé ewsy : Yéshoua : Jésus, qui signifie salut) , vint au monde né
d'une vierge Isaïe 7:14, Luc 1:30-35
3. Le Fils est Dieu (Divinité), et il est adoré en tant que Dieu, ayant existé de toute
éternité : Psaumes 110:1, Héb.1:13, Isaïe 9:5-6, Matthieu 28:18-20, Phil.2:5-11,
Col 1:15-19, Apoc. 3:21, (Héb.1 -adoré par les anges), Apoc.4:8; ch.5:5-14
4. Il est celui qui fut promis, xysm :MASSHIAH : Messie) , d'Israël - Esaïe 9:5-6;
ch.11:1 , Dan.9 (particulièrement les versets 20-26), Es.53, Jean 1:17, 40-41,
45,49, Marc 8:29
5. Il est le rejeton et la postérité de David, l'Etoile Brillante du Matin
(Nombres 24:17, Apoc.22:16)
6. Il est notre Pessah (Pâque), l'Agneau de Dieu
(1 Cor.5:7, Apoc.5, Jean 1:29)
C. DIEU L'ESPRIT SAINT (sdqh xwr : Rouah Ha'Kodesh)
1. Introduit dans Gen 1:2.
2. Dans le Tenah, au temps de nos ancêtres, l'Esprit de Dieu est tombé sur des
individus, tels que Moïse, David (voir 2 Samuel 23:1-3), et sur les prophètes, et
cela, dans des buts spécifiques.
3. Dans la Nouvelle Alliance, le Messie, Yéshoua, promit à ses disciples qu'après son
départ, ils recevraient "le Consolateur", décrit comme l'Esprit de Vérité (Jean
14:17,26), qui était avec eux et serait en eux. De plus, Yéshoua déclara que
l'Esprit de Vérité nous conduira dans toute la vérité et le glorifiera Lui, le Messie,
et non l'Esprit lui-même (Jean 16:13-15). Il nous donne la puissance (Actes 1:8).
Il nous scelle (Ephésiens 1:13; 4:30). Si nous n'avons pas l'Esprit (Rouah), nous ne
lui appartenons pas (Rom.8:9). Il nous conduit et nous enseigne (Rom.8:14-17).
Le fait qu'Il habite en nous, nous rend capable de vivre une vie de sanctification.
Actes 2:38 déclare :
"Repentez-vous, soyez immergés et recevez Rouah Ha'Kodesh !"
III. L'HOMME :
A. Créé à l'image de Dieu (Gen. 1:26-27), mais :
B. A cause de sa désobéissance, l'homme tomba de sa première condition et fut
séparé de Dieu (Gen. 2:17; ch.3:22-24).
Par conséquent, selon les Ecritures, tout homme naît avec une nature pécheresse
(Ps.14:1-3, ch.49:8; ch.53:1-4, Es.64:6, Rom.3:9-12,23; ch.5:12)
C. Pour l'homme, sa seule espérance de rédemption (salut) se trouve dans l'expiation
faite par le Messie (Lévitique 17:11, Esaïe 53, Daniel 9:24-26,
1Corinthiens15:22, Hébreux 9:11-14, 28, Jean 1:12,ch.3:36) qui amène à une
régénération par l'action de Rouah Ha'Kodesh (Tite 3:5) s'appelant la nouvelle
naissance (Jean 3:3-8). Car, c'est par la grâce que nous sommes sauvés, par le
moyen de la foi, et c'est le don de Dieu (Ephésiens 2:8-9)
IV. RESURRECTION ET JUGEMENT :
Nous croyons à la résurrection, aussi bien des rachetés que des perdus : les rachetés pour la vie éternelle et les perdus pour une séparation éternelle d'avec Dieu, ce qui est un état de châtiment éternel (Job 4:14; 19:25-27, Daniel 12:2-3, Jean 3:36; ch.11:25-26, Apoc.20:5-6, 10-15; ch.21:7-8)
V. LE MESSIE - Le Rédempteur :
Les Ecritures annonçaient deux "venues" du Messie:
A. La Première venue :
1. Annoncée dans Daniel 9:24-26
2. Son but était de faire l'expiation des péchés (Daniel 9:24-26, Es.53,
Rom. 3:21-31, Héb.ch 9-10, Jean 3:16-17)
B. La Deuxième venue :
1. Comme cela est annoncé, sa venue "sur des nuées" pour recevoir ceux
qui croient en Lui (1 Thess.4:13-18, Jean 14:1-6, 1 Cor 15:51-57)
2. Le retour du Messie sur la terre :
a. Le Rédempteur viendra pour Sion (Es. 59:20-21, Zach.14:4)
b. La rédemption spirituelle d'Israël (Zach.12:8-13,
Rom.11:25-27 , Héb. 9:28, Jér.31:31-40: L'Alliance Nouvelle)
c. La restauration nationale d'Israël, se réalise par le
rassemblement du reste de Son peuple des quatre coins de la
terre et par le rétablissement du Royaume Davidique (Es:11),
et rétablir le trône et le royaume de David, qui durera
éternellement (Es. 11: et 9:5-6, Luc 1:30-33), Jér.23:3-8.
VI. ISRAEL DANS LA PROPHETIE
Nous croyons dans le plan "des derniers temps" fixé par Dieu pour la nation d'Israël et pour le monde. La foi dans la restauration physique et spirituelle d'Israël, comme cela est enseigné dans les Ecritures, est un point central du Judaïsme Messianique. Le plus grand miracle de notre époque a été le rétablissement ou la renaissance de l'Etat d'Israël, selon la prophétie biblique(Ez.34:11-21, ch.36-39, Os.3, Amos 9:11-15, Zach.12 à 14, Es 11, 43,54,60-62,66, Rom.11:1-34 (voir aussi l'article V, LE MESSIE).
La nation d'Israël attendait un roi; un leader qui les délivrerait de leurs ennemis et leur donnerait la paix. En conséquence, ils ne reconnurent pas Yéshoua comme le Messie, lorsqu'il vint pour la première fois en tant que victime expiatoire.
Le christianisme gentil a eu peu, sinon aucune compréhension des Ecritures quant au peuple juif. En 325 après Yéshoua Le Messie, le concile de Nicée vota que :
1. Dieu en avait fini avec le peuple juif.
2. La Pâque juive ne devrait plus être observée
3. Les croyants ne devraient rien avoir à faire avec les juifs, puisque
selon le concile, les juifs étaient " les meurtriers du Seigneur" ( "Lettre
H" dans L'HISTOIRE DE L'EGLISE par Eusebius). Tout ceci, de même que
beaucoup d'autres déclarations antisémites de la part des pères de
l'Eglise et d'autres conciles, ont joué un rôle prédominant limitant la
compréhension des Ecritures à l'égard du peuple juif. En
conséquence, l'établissement de l'état moderne d'Israël comme partie
centrale du plan de Dieu est devenu, pour les grands enseignants de la
Bible de nos jours, le fait le plus difficile à comprendre.
VII. LE JUDAISME MESSIANIQUE
Nous reconnaissons que ceux qui font partie du peuple juif, (descendants physiques d'Abraham au travers d'Isaac et de Jacob, soit par la lignée du père soit par celle de la mère) et qui mettent leur foi dans le Messie d'Israël, Yéshoua, continuent d'être juifs, conformément aux Ecritures (Romains 8:28-29). Les gentils qui mettent leur foi en Yéshoua sont greffés sur l'olivier juif de la foi (Rom.11:17-25) devenant ainsi des fils et des filles spirituels d'Abraham (Gal.3:28-29).
Nous observons et célébrons les fêtes juives, données par Dieu à Israël, lesquelles trouvent leur accomplissement dans et au travers du Messie Yéshoua. Nous croyons au vrai "Judaïsme Biblique" manifesté par la foi des croyants du premier siècle, et nous voulons mettre en pratique, et établir la continuité de la foi dans le seul vrai Dieu, révélé au travers des Ecritures, et manifesté finalement dans le Fils de Dieu, Yéshoua le Messie. Nous croyons que le salut a toujours été donné "par la foi", et que les oeuvres de la loi ou les bonnes oeuvres, n'ont jamais sauvé personne (Gen. 15:6, Rom. ch.2-6, Eph. 2:8-9, Héb.11:6,39)
Nous reconnaissons que le corps des croyants de La Nouvelle Alliance se compose de Juifs et de Gentils qui ont reçu Yéshoua Le Messie comme Le Rédempteur promis. Le "mur de séparation" a été renversé et maintenant, nous adorons le Dieu d'Israël ensemble (1 Cor.12:13, Eph.2:13,14)
LIENS VERS D'AUTRES TEXTES
cliquez ici pour voir qui est vraiment Juif
Yeshoua 14 x dans le livre d'Isaïe
Je Suis Qui Je Suis
Les Attributs de Elohim YHVH
Tri- Unité de Elohim
Yeshoua Lumière du monde
Quel est son Nom et le Nom de Son Fils, le sais tu ?
Actualités prophétiques
REFERENCES BIBLIQUES
Deutéronome 6:4-9
4 Ecoute, Israël! l'Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel.
5 Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.
6 Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur.
7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
8 Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.
9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
version en hébreu
Proverbe 3:1-6
1 Mon fils, n'oublie pas mes enseignements, Et que ton coeur garde mes préceptes;
2 Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix.
3 Que la bonté et la fidélité ne t'abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur.
4 Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes.
5 Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse;
6 Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira t
Psaume 119:89
89 A toujours, ô Eternel! Ta parole subsiste dans les cieux.
Psaume 119:105
105 Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
2 Timothée 2:15
15 Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité.
2 Timothée 3:16-17
16 Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
17 afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre.
Genèse 1:1
1 Au commencement, Elohim Dieu créa les cieux et la terre.
Genèse 1:26-27
26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Genèse 2:24
24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Romains 8:14-17
14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers du Messie, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Matthieu 28:18-20
18 Yeshoua, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint,
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
Jean 6:27
27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme ("Ben Isch") vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
1 Corinthiens 1:3
3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Yeshoua HaMashiah !
Galates 1:1
1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Yeshoua HaMashiah et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts,
Apocalypse 3:5, 21
5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Jérémie 3:4, 19
4 Maintenant, n'est-ce pas? tu cries vers moi: Mon père! Tu as été l'ami de ma jeunesse!
Jérémie 31:9
9 Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications; Je les mène vers des torrents d'eau, Par un chemin uni où ils ne chancellent pas; Car je suis un père pour Israël, Et Ephraïm est mon premier-né.
Malachie 1:6
6 Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l'honneur qui m'est dû? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi? Dit l'Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites: En quoi avons-nous méprisé ton nom?
Matthieu 6:9, 32
9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;
32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Luc 10:21-22
21 En ce moment même, Yeshoua tressaillit de joie par l' Esprit Saint, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
22 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Jean 1:14
14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
ch.4:23
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
ch.5:17-26
17 Mais Yeshoua leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis.
18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le shabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
19 Yeshoua reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.
21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.
26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
Rom.8:14-15
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
Psaume 2
1 Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples?
2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Eternel et contre son oint? -
3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! -
4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux.
5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur:
6 C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte!
7 Je publierai le décret; L'Eternel m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui.
8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession;
9 Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier.
10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction!
11 Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement.
12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui!
Proverbe 30:4-6
4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?
5 Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge.
6 N'ajoute rien à ses paroles, De peur qu'il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur.
Héb.1
1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, (1-2) Dieu,
2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
3 et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
4 devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.
5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui? Et encore: Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils?
6 Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l'adorent!
7 De plus, il dit des anges: Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu.
8 Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité;
9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie au-dessus de tes égaux.
10 Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains;
11 Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement,
12 Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.
13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?
14 Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut?
Luc 12:35-40
35 Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées.
36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera.
37 Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir.
38 Qu'il arrive à la deuxième ou à la troisième veille, heureux ces serviteurs, s'il les trouve veillant!
39 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
40 Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
Jean :29-34,49;
29 Le lendemain, il vit Yeshoua venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
30 C'est celui dont j'ai dit: Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi.
31 Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau.
32 Jean rendit ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui.
33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise de l'Esprit Saint.
34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.
49 Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
ch3:14-18.
14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,
15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
18 Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Isaïe 7:14
14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Immanou-El.
Luc 1:30-35
30 L'ange lui dit: Ne crains point, Myriam; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.
34 Myriam dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?
35 L'ange lui répondit: L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le Saint Enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu - (Ben Elohim).
Psaumes 110:1
1 De David. Psaume. Parole de l'Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
Esaïe 9:5-6
6 (9-5) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Phil.2:5-11,
5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Yeshoua HaMashiah,
6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu,
7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;
8 (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu'au nom de Yeshoua tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
11 et que toute langue confesse que Yeshoua HaMashiah est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Col 1:15-19
15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
18 Il est la tête du corps de l'Assemblée; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui;
Apoc.4:8
8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient!
Apoc.5:1-14
1 Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.
2 Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte: Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux?
3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder.
4 Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder.
5 Et l'un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
6 Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.
7 Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.
8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation;
10 tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
11 Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers.
12 Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange.
13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
14 Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent.
Esaïe 11:1
1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
Dan.9: 20-26
20
Re: Evangélique
Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d'Israël, et je présentais mes supplications à l'Eternel, mon Dieu, en faveur de la sainte montagne de mon Dieu;
21 je parlais encore dans ma prière, quand l'homme, Gabriel, que j'avais vu précédemment dans une vision, s'approcha de moi d'un vol rapide, au moment de l'offrande du soir.
22 Il m'instruisit, et s'entretint avec moi. Il me dit: Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence.
23 Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l'annoncer; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et comprends la vision!
24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
25 Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.
Jean 1:17, 40-41,45-49
16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce;
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Yeshoua HaMashiah.
40 André, frère de Shimon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Iochanan, et qui avaient suivi Yeshoua.
41 Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Shimon, et il lui dit: Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Oint.
45 Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Yeshoua HaNotsri (Jésus de Nazareth), fils de Joseph.
46 Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois.
47 Yeshoua, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude.
48 D'où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Yeshoua lui répondit: Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.
49 Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
Marc 8:29
29 Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre lui répondit: Tu es le Messie.
Nombres 24:17
17 Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth.
Apoc.22:16
16 Moi, Yeshoua, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Kehilot. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.
1 Cor.5:7
7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car le Messie, notre Pâque, a été immolé.
Jean 1:29
29 Le lendemain, il vit Yeshoua venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
2 Samuel 23:1-3
1 Voici les dernières paroles de David. Parole de David, fils d'Isaï, Parole de l'homme haut placé, De l'oint du Dieu de Jacob, Du chantre agréable d'Israël.
2 L'esprit de l'Eternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue.
3 Le Dieu d'Israël a parlé, Le rocher d'Israël m'a dit: Celui qui règne parmi les hommes avec justice, Celui qui règne dans la crainte de Dieu,
Jean 14:17-26
17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
22 Jude, non pas l'Iscariot, lui dit: Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde?
23 Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
26 Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Jean 16:3-15
3 Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi.
4 Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas parlé dès le commencement, parce que j'étais avec vous.
5 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu?
6 Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre coeur.
7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.
8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement:
9 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi;
10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus;
11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
14 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.
15 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.
Actes 1:8
8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
Ephésiens 1:13; 4:30
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
30 N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.
Rom.8:9
9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
Rom.8:14-17
14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Actes 2:38
38 Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Yeshoua HaMashiah, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don de l' Esprit Saint.
Gen. 2:17
17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Gen 3:22-24 L'Eternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
23 Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
24 C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
Ps.14:1-3
1 Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
2 L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
3 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
Ps.49:8
7 (49-8) Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat.
Ps.53:1-4
1 Au chef des chantres. Sur la flûte. Cantique de David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
2 Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
3 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
4 Ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; Ils n'invoquent point Dieu.
Es.64:6
6 (64-5) Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.
7 (64-6) Il n'y a personne qui invoque ton nom, Qui se réveille pour s'attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, Et nous laisses-tu périr par l'effet de nos crimes.
Rom.3:9-12,23
9 Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché,
10 selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, Pas même un seul;
11 Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu;
12 (3-11) Tous sont égarés, tous sont pervertis; (3-12) Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu
Rom 5:12
12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...
Lévitique 17:11
11 Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.
Daniel 9:24-26
24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
25 Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.
1 Corinthiens 15:22
22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront dans le Messie,
Hébreux 9:11-14, 28
11 Mais Mashiah est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création;
12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.
13 Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair,
14 combien plus le sang du Messie, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!
Jean 1:12
12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
Jean 3:36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Tite 3:5
5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint,
Jean 3:3-8
3 Yeshoua lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?
5 Yeshoua répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit.
7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.
8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.
Ephésiens 2:8-9
8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
Job 4:14; 19:25-27
14 Je fus saisi de frayeur et d'épouvante, Et tous mes os tremblèrent. ...
25 Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
26 Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
27 Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi.
Daniel 12:2-3
2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.
3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.
Jean11:25-26
25 Yeshoua lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;
26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?
Apoc.20:5-6, 10-15; ch.21:7-8
Apoc.20:5-6
5 Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection.
6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Messie, et ils régneront avec lui pendant mille ans.
Apoc 20:10-15
10 Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.
11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.
12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres.
13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres.
14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu.
15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.
Apoc 21:7-8
7 Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Rom. 3:21-31
21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,
22 justice de Dieu par la foi en Yeshoua HaMashiah pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction.
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Yeshoua HaMashiah.
25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,
26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
27 Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la loi de la foi.
28 Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.
29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l'est-il pas aussi des païens? Oui, il l'est aussi des païens,
30 puisqu'il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
31 Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi.
Jean 3:16-17
16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
1Thess.4:13-18
13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance.
14 Car, si nous croyons que Yeshoua est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts dans le Messie ressusciteront premièrement.
17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
Jean14:1-6
1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.
3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
5 Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin?
6 Yeshoua lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
1Cor15:51-57
51 Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
52 en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.
55 O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?
56 L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.
57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Yeshoua HaMashiah !
Es.59:20-21
20 Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l'Eternel.
21 Voici mon alliance avec eux, dit l'Eternel: Mon esprit, qui repose sur toi, Et mes paroles, que j'ai mises dans ta bouche, Ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, Ni de la bouche des enfants de tes enfants, Dit l'Eternel, dès maintenant et à jamais.
Héb. 9:28
28 de même le Messie, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut.
Jér.31:31-40
31 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle,
32 Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d'Egypte, Alliance qu'ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit l'Eternel.
33 Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Eternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
34 Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l'Eternel! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Eternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
35 Ainsi parle l'Eternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l'Eternel des armées:
36 Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l'Eternel, La race d'Israël aussi cessera pour toujours d'être une nation devant moi.
37 Ainsi parle l'Eternel: Si les cieux en haut peuvent être mesurés, Si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, Alors je rejetterai toute la race d'Israël, A cause de tout ce qu'ils ont fait, dit l'Eternel.
38 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où la ville sera rebâtie à l'honneur de l'Eternel, Depuis la tour de Hananeel jusqu'à la porte de l'angle.
39 Le cordeau s'étendra encore vis-à-vis, Jusqu'à la colline de Gareb, Et fera un circuit du côté de Goath.
40 Toute la vallée des cadavres et de la cendre, Et tous les champs jusqu'au torrent de Cédron, Jusqu'à l'angle de la porte des chevaux à l'orient, Seront consacrés à l'Eternel, Et ne seront plus à jamais ni renversés ni détruits.
Es11: et 9:5-6
1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
2 L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel.
3 Il respirera la crainte de l'Eternel; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
4 Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
5 La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la fidélité la ceinture de ses reins.
6 Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
7 La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille.
8 Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
9 Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
10 En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure.
11 Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Egypte, A Pathros et en Ethiopie, A Elam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.
12 Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre.
13 La jalousie d'Ephraïm disparaîtra, Et ses ennemis en Juda seront anéantis; Ephraïm ne sera plus jaloux de Juda, Et Juda ne sera plus hostile à Ephraïm.
14 Ils voleront sur l'épaule des Philistins à l'occident, Ils pilleront ensemble les fils de l'Orient; Edom et Moab seront la proie de leurs mains, Et les fils d'Ammon leur seront assujettis.
15 L'Eternel desséchera la langue de la mer d'Egypte, Et il lèvera sa main sur le fleuve, en soufflant avec violence: Il le partagera en sept canaux, Et on le traversera avec des souliers.
16 Et il y aura une route pour le reste de son peuple, Qui sera échappé de l'Assyrie, Comme il y en eut une pour Israël, Le jour où il sortit du pays d'Egypte.
5 (9-4) Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.
6 (9-5) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
7 (9-6) Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées.
Luc 1:30-33
30 L'ange lui dit: Ne crains point, Myriam; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.
Jér.23:3-8
3 Et je rassemblerai le reste de mes brebis De tous les pays où je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; Elles seront fécondes et multiplieront.
4 J'établirai sur elles des pasteurs qui les paîtront; Elles n'auront plus de crainte, plus de terreur, Et il n'en manquera aucune, dit l'Eternel.
5 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays.
6 En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l'appellera: L'Eternel notre justice.
7 C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où l'on ne dira plus: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d'Egypte les enfants d'Israël!
8 Mais on dira: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter et qui a ramené La postérité de la maison d'Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où je les avais chassés! Et ils habiteront dans leur pays.
Ez.34:11-21
11 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'aurai soin moi-même de mes brebis, et j'en ferai la revue.
12 Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l'obscurité.
13 Je les retirerai d'entre les peuples, je les rassemblerai des diverses contrées, et je les ramènerai dans leur pays; je les ferai paître sur les montagnes d'Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays.
14 Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d'Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël.
15 C'est moi qui ferai paître mes brebis, c'est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l'Eternel.
16 Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.
17 Et vous, mes brebis, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs.
18 Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds?
19 Et mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé!
20 C'est pourquoi ainsi leur parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre.
21 Parce que vous avez heurté avec le côté et avec l'épaule, et frappé de vos cornes toutes les brebis faibles, jusqu'à ce que vous les ayez chassées
Os.3
1 L'Eternel me dit: Va encore, et aime une femme aimée d'un amant, et adultère; aime-la comme l'Eternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers d'autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins.
2 Je l'achetai pour quinze sicles d'argent, un homer d'orge et un léthec d'orge.
3 Et je lui dis: Reste longtemps pour moi, ne te livre pas à la prostitution, ne sois à aucun homme, et je serai de même envers toi.
4 Car les enfants d'Israël resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod, et sans théraphim.
5 Après cela, les enfants d'Israël reviendront; ils chercheront l'Eternel, leur Dieu, et David, leur roi; et ils tressailliront à la vue de l'Eternel et de sa bonté, dans la suite des temps.
Amos 9:11-15
11 En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois,
12 Afin qu'ils possèdent le reste d'Edom et toutes les nations Sur lesquelles mon nom a été invoqué, Dit l'Eternel, qui accomplira ces choses.
13 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines.
14 Je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, Ils planteront des vignes et en boiront le vin, Ils établiront des jardins et en mangeront les fruits.
15 Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, Dit L'Eternel, ton Dieu.
Rom.11:1-34 version Darby 1991 lire un commentaire sur les traductions
1 Je dis donc, Dieu a-t-il rejeté son peuple? Qu'ainsi n'advienne! Car moi aussi je suis Israélite, de la semence d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
2 Dieu n'a point rejeté son peuple, lequel il a préconnu. Ne savez-vous pas ce que l'écriture dit dans l'histoire d'Elie, comment il fait requête à Dieu contre Israël?
3 Seigneur, ils ont tué tes prophètes; ils ont renversé tes autels; et moi, je suis demeuré seul, et ils cherchent ma vie.
4 Mais que lui dit la réponse divine? Je me suis réservé sept mille hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal.
5 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l' élection de la grâce.
6 Or, si c'est par la grâce, ce n'est plus sur le principe des oeuvres, puisque autrement la grâce n'est plus la grâce.
7 Quoi donc? Ce qu'Israël recherche, il ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, et les autres ont été endurcis,
8 selon qu'il est écrit, Dieu leur a donné un esprit d'étourdissement, des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne point entendre, jusqu'au jour d'aujourd'hui.
9 Et David dit, Que leur table devienne pour eux un filet, et un piège, et une occasion de chute, et une rétribution;
10 que leur yeux soient obscurcis pour ne point voir; et courbe continuellement leur dos.
11 Je dis donc, Ont-ils bronché afin qu'ils tombassent? Qu'ainsi n'advienne! Mais par leur chute, le salut parvient aux nations pour les exciter à la jalousie.
12 Or, si leur chute est la richesse du monde, et leur diminution, la richesse des nations, combien plus le sera leur plénitude!
13 Car je parle à vous, nations, en tant que moi je suis en effet apôtre des nations, je glorifie mon ministère,
14 si en quelque façon je puis exciter à la jalousie ma chair et sauver quelques uns d'entre eux.
15 Car si leur réjection est la réconciliation du monde, quelle sera leur réception, sinon la vie d'entre les morts.
16 Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
17 Or, si quelques-unes des branches ont été arrachées, et si toi qui étais un olivier sauvage, as été enté au milieu d'elles, et es devenu coparticipant de la racine et de la graisse de l'olivier,
18 ne te glorifie pas contre les branches; mais si tu te glorifies, ce n'est pas toi qui portes la racine, mais c'est la racine qui te porte.
19 Tu diras donc, Les branches ont été arrachées, afin que moi je fusse enté.
20 Bien! elles ont été arrachées pour cause d'incrédulité, et toi tu es debout par la foi. Ne t'enorgueillis pas,
21 mais crains (si en effet Dieu n'a pas épargné les branches qui sont telles selon la nature), qu'il ne t'épargne pas non plus.
22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu, la sévérité envers ceux qui sont tombés; la bonté de Dieu envers toi, si tu persévères dans cette bonté; puisque autrement, toi aussi, tu seras coupé.
23 Et eux aussi, s'ils ne persévèrent pas dans l'incrédulité, ils seront entés, car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
24 Car si toi, tu as été coupé de l'olivier qui selon la nature était sauvage, et as été enté contre nature sur l'olivier franc, combien plus ceux qui en sont selon la nature seront-ils entés sur leur propre olivier?
25 je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux, c'est qu'un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée;
26 et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit, Le libérateur viendra de Sion; il détournera de Jacob l'impiété.
27 Et c'est là l'alliance de ma part pour eux, lorsque j'ôterai leurs péchés.
28 En ce qui concerne l'évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont bien-aimés à cause des pères.
29 Car les dons de grâce et l'appel de Dieu sont sans repentir.
30 Car comme vous aussi vous avez été autrefois désobéissants à Dieu et que maintenant vous êtes devenus des objets de miséricorde par la désobéissance de ceux-ci,
31 de même ceux-ci aussi ont été maintenant désobéissants à votre miséricorde, afin qu'eux aussi deviennent des objets de miséricorde.
32 Car Dieu a renfermé tous, Juifs et nations, dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous.
33 O profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables!
34 Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller?
35 ou qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu?
36 Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses! A lui soit la gloire éternellement! Amen.
Gal.3:28-29
28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Yeshoua HaMashiah.
29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.
Gen.15:6
6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice.
Eph. 2:8-9
8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
Héb.11:6
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
1 Cor.12:13
13 Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.
Eph.2:13,14
13 Mais maintenant, en Yeshoua HaMashiah, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Messie.
14 Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
Romains 8:28-29
28 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
21 je parlais encore dans ma prière, quand l'homme, Gabriel, que j'avais vu précédemment dans une vision, s'approcha de moi d'un vol rapide, au moment de l'offrande du soir.
22 Il m'instruisit, et s'entretint avec moi. Il me dit: Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence.
23 Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l'annoncer; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et comprends la vision!
24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
25 Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.
Jean 1:17, 40-41,45-49
16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce;
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Yeshoua HaMashiah.
40 André, frère de Shimon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Iochanan, et qui avaient suivi Yeshoua.
41 Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Shimon, et il lui dit: Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Oint.
45 Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Yeshoua HaNotsri (Jésus de Nazareth), fils de Joseph.
46 Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois.
47 Yeshoua, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude.
48 D'où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Yeshoua lui répondit: Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.
49 Nathanaël répondit et lui dit: Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
Marc 8:29
29 Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre lui répondit: Tu es le Messie.
Nombres 24:17
17 Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth.
Apoc.22:16
16 Moi, Yeshoua, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Kehilot. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.
1 Cor.5:7
7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car le Messie, notre Pâque, a été immolé.
Jean 1:29
29 Le lendemain, il vit Yeshoua venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
2 Samuel 23:1-3
1 Voici les dernières paroles de David. Parole de David, fils d'Isaï, Parole de l'homme haut placé, De l'oint du Dieu de Jacob, Du chantre agréable d'Israël.
2 L'esprit de l'Eternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue.
3 Le Dieu d'Israël a parlé, Le rocher d'Israël m'a dit: Celui qui règne parmi les hommes avec justice, Celui qui règne dans la crainte de Dieu,
Jean 14:17-26
17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
22 Jude, non pas l'Iscariot, lui dit: Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde?
23 Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
26 Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Jean 16:3-15
3 Et ils agiront ainsi, parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi.
4 Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas parlé dès le commencement, parce que j'étais avec vous.
5 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu?
6 Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre coeur.
7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.
8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement:
9 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi;
10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus;
11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
14 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.
15 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera.
Actes 1:8
8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
Ephésiens 1:13; 4:30
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
30 N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.
Rom.8:9
9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
Rom.8:14-17
14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
15 Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Actes 2:38
38 Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Yeshoua HaMashiah, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don de l' Esprit Saint.
Gen. 2:17
17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Gen 3:22-24 L'Eternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
23 Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
24 C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
Ps.14:1-3
1 Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
2 L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
3 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
Ps.49:8
7 (49-8) Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat.
Ps.53:1-4
1 Au chef des chantres. Sur la flûte. Cantique de David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
2 Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
3 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
4 Ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; Ils n'invoquent point Dieu.
Es.64:6
6 (64-5) Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.
7 (64-6) Il n'y a personne qui invoque ton nom, Qui se réveille pour s'attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, Et nous laisses-tu périr par l'effet de nos crimes.
Rom.3:9-12,23
9 Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché,
10 selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, Pas même un seul;
11 Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu;
12 (3-11) Tous sont égarés, tous sont pervertis; (3-12) Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu
Rom 5:12
12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...
Lévitique 17:11
11 Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.
Daniel 9:24-26
24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
25 Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.
1 Corinthiens 15:22
22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront dans le Messie,
Hébreux 9:11-14, 28
11 Mais Mashiah est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création;
12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.
13 Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair,
14 combien plus le sang du Messie, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!
Jean 1:12
12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
Jean 3:36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Tite 3:5
5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint,
Jean 3:3-8
3 Yeshoua lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
4 Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?
5 Yeshoua répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit.
7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.
8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.
Ephésiens 2:8-9
8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
Job 4:14; 19:25-27
14 Je fus saisi de frayeur et d'épouvante, Et tous mes os tremblèrent. ...
25 Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
26 Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
27 Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi.
Daniel 12:2-3
2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.
3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.
Jean11:25-26
25 Yeshoua lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;
26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?
Apoc.20:5-6, 10-15; ch.21:7-8
Apoc.20:5-6
5 Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection.
6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Messie, et ils régneront avec lui pendant mille ans.
Apoc 20:10-15
10 Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.
11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.
12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres.
13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres.
14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu.
15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.
Apoc 21:7-8
7 Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Rom. 3:21-31
21 Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,
22 justice de Dieu par la foi en Yeshoua HaMashiah pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction.
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Yeshoua HaMashiah.
25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,
26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
27 Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la loi de la foi.
28 Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.
29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l'est-il pas aussi des païens? Oui, il l'est aussi des païens,
30 puisqu'il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
31 Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi.
Jean 3:16-17
16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
1Thess.4:13-18
13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance.
14 Car, si nous croyons que Yeshoua est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts dans le Messie ressusciteront premièrement.
17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
Jean14:1-6
1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.
3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
5 Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin?
6 Yeshoua lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
1Cor15:51-57
51 Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
52 en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.
55 O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?
56 L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.
57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Yeshoua HaMashiah !
Es.59:20-21
20 Un rédempteur viendra pour Sion, Pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, Dit l'Eternel.
21 Voici mon alliance avec eux, dit l'Eternel: Mon esprit, qui repose sur toi, Et mes paroles, que j'ai mises dans ta bouche, Ne se retireront point de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants, Ni de la bouche des enfants de tes enfants, Dit l'Eternel, dès maintenant et à jamais.
Héb. 9:28
28 de même le Messie, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut.
Jér.31:31-40
31 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle,
32 Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d'Egypte, Alliance qu'ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit l'Eternel.
33 Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Eternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
34 Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l'Eternel! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Eternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
35 Ainsi parle l'Eternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l'Eternel des armées:
36 Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l'Eternel, La race d'Israël aussi cessera pour toujours d'être une nation devant moi.
37 Ainsi parle l'Eternel: Si les cieux en haut peuvent être mesurés, Si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, Alors je rejetterai toute la race d'Israël, A cause de tout ce qu'ils ont fait, dit l'Eternel.
38 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où la ville sera rebâtie à l'honneur de l'Eternel, Depuis la tour de Hananeel jusqu'à la porte de l'angle.
39 Le cordeau s'étendra encore vis-à-vis, Jusqu'à la colline de Gareb, Et fera un circuit du côté de Goath.
40 Toute la vallée des cadavres et de la cendre, Et tous les champs jusqu'au torrent de Cédron, Jusqu'à l'angle de la porte des chevaux à l'orient, Seront consacrés à l'Eternel, Et ne seront plus à jamais ni renversés ni détruits.
Es11: et 9:5-6
1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
2 L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel.
3 Il respirera la crainte de l'Eternel; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
4 Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
5 La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la fidélité la ceinture de ses reins.
6 Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
7 La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille.
8 Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
9 Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
10 En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure.
11 Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, Pour racheter le reste de son peuple, Dispersé en Assyrie et en Egypte, A Pathros et en Ethiopie, A Elam, à Schinear et à Hamath, Et dans les îles de la mer.
12 Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre.
13 La jalousie d'Ephraïm disparaîtra, Et ses ennemis en Juda seront anéantis; Ephraïm ne sera plus jaloux de Juda, Et Juda ne sera plus hostile à Ephraïm.
14 Ils voleront sur l'épaule des Philistins à l'occident, Ils pilleront ensemble les fils de l'Orient; Edom et Moab seront la proie de leurs mains, Et les fils d'Ammon leur seront assujettis.
15 L'Eternel desséchera la langue de la mer d'Egypte, Et il lèvera sa main sur le fleuve, en soufflant avec violence: Il le partagera en sept canaux, Et on le traversera avec des souliers.
16 Et il y aura une route pour le reste de son peuple, Qui sera échappé de l'Assyrie, Comme il y en eut une pour Israël, Le jour où il sortit du pays d'Egypte.
5 (9-4) Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.
6 (9-5) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
7 (9-6) Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées.
Luc 1:30-33
30 L'ange lui dit: Ne crains point, Myriam; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeshoua.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.
Jér.23:3-8
3 Et je rassemblerai le reste de mes brebis De tous les pays où je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; Elles seront fécondes et multiplieront.
4 J'établirai sur elles des pasteurs qui les paîtront; Elles n'auront plus de crainte, plus de terreur, Et il n'en manquera aucune, dit l'Eternel.
5 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays.
6 En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l'appellera: L'Eternel notre justice.
7 C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où l'on ne dira plus: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d'Egypte les enfants d'Israël!
8 Mais on dira: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter et qui a ramené La postérité de la maison d'Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où je les avais chassés! Et ils habiteront dans leur pays.
Ez.34:11-21
11 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'aurai soin moi-même de mes brebis, et j'en ferai la revue.
12 Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l'obscurité.
13 Je les retirerai d'entre les peuples, je les rassemblerai des diverses contrées, et je les ramènerai dans leur pays; je les ferai paître sur les montagnes d'Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays.
14 Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d'Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël.
15 C'est moi qui ferai paître mes brebis, c'est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l'Eternel.
16 Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice.
17 Et vous, mes brebis, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs.
18 Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds?
19 Et mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé!
20 C'est pourquoi ainsi leur parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre.
21 Parce que vous avez heurté avec le côté et avec l'épaule, et frappé de vos cornes toutes les brebis faibles, jusqu'à ce que vous les ayez chassées
Os.3
1 L'Eternel me dit: Va encore, et aime une femme aimée d'un amant, et adultère; aime-la comme l'Eternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers d'autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins.
2 Je l'achetai pour quinze sicles d'argent, un homer d'orge et un léthec d'orge.
3 Et je lui dis: Reste longtemps pour moi, ne te livre pas à la prostitution, ne sois à aucun homme, et je serai de même envers toi.
4 Car les enfants d'Israël resteront longtemps sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans statue, sans éphod, et sans théraphim.
5 Après cela, les enfants d'Israël reviendront; ils chercheront l'Eternel, leur Dieu, et David, leur roi; et ils tressailliront à la vue de l'Eternel et de sa bonté, dans la suite des temps.
Amos 9:11-15
11 En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois,
12 Afin qu'ils possèdent le reste d'Edom et toutes les nations Sur lesquelles mon nom a été invoqué, Dit l'Eternel, qui accomplira ces choses.
13 Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines.
14 Je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, Ils planteront des vignes et en boiront le vin, Ils établiront des jardins et en mangeront les fruits.
15 Je les planterai dans leur pays, Et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, Dit L'Eternel, ton Dieu.
Rom.11:1-34 version Darby 1991 lire un commentaire sur les traductions
1 Je dis donc, Dieu a-t-il rejeté son peuple? Qu'ainsi n'advienne! Car moi aussi je suis Israélite, de la semence d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
2 Dieu n'a point rejeté son peuple, lequel il a préconnu. Ne savez-vous pas ce que l'écriture dit dans l'histoire d'Elie, comment il fait requête à Dieu contre Israël?
3 Seigneur, ils ont tué tes prophètes; ils ont renversé tes autels; et moi, je suis demeuré seul, et ils cherchent ma vie.
4 Mais que lui dit la réponse divine? Je me suis réservé sept mille hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal.
5 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon l' élection de la grâce.
6 Or, si c'est par la grâce, ce n'est plus sur le principe des oeuvres, puisque autrement la grâce n'est plus la grâce.
7 Quoi donc? Ce qu'Israël recherche, il ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, et les autres ont été endurcis,
8 selon qu'il est écrit, Dieu leur a donné un esprit d'étourdissement, des yeux pour ne point voir et des oreilles pour ne point entendre, jusqu'au jour d'aujourd'hui.
9 Et David dit, Que leur table devienne pour eux un filet, et un piège, et une occasion de chute, et une rétribution;
10 que leur yeux soient obscurcis pour ne point voir; et courbe continuellement leur dos.
11 Je dis donc, Ont-ils bronché afin qu'ils tombassent? Qu'ainsi n'advienne! Mais par leur chute, le salut parvient aux nations pour les exciter à la jalousie.
12 Or, si leur chute est la richesse du monde, et leur diminution, la richesse des nations, combien plus le sera leur plénitude!
13 Car je parle à vous, nations, en tant que moi je suis en effet apôtre des nations, je glorifie mon ministère,
14 si en quelque façon je puis exciter à la jalousie ma chair et sauver quelques uns d'entre eux.
15 Car si leur réjection est la réconciliation du monde, quelle sera leur réception, sinon la vie d'entre les morts.
16 Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
17 Or, si quelques-unes des branches ont été arrachées, et si toi qui étais un olivier sauvage, as été enté au milieu d'elles, et es devenu coparticipant de la racine et de la graisse de l'olivier,
18 ne te glorifie pas contre les branches; mais si tu te glorifies, ce n'est pas toi qui portes la racine, mais c'est la racine qui te porte.
19 Tu diras donc, Les branches ont été arrachées, afin que moi je fusse enté.
20 Bien! elles ont été arrachées pour cause d'incrédulité, et toi tu es debout par la foi. Ne t'enorgueillis pas,
21 mais crains (si en effet Dieu n'a pas épargné les branches qui sont telles selon la nature), qu'il ne t'épargne pas non plus.
22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu, la sévérité envers ceux qui sont tombés; la bonté de Dieu envers toi, si tu persévères dans cette bonté; puisque autrement, toi aussi, tu seras coupé.
23 Et eux aussi, s'ils ne persévèrent pas dans l'incrédulité, ils seront entés, car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
24 Car si toi, tu as été coupé de l'olivier qui selon la nature était sauvage, et as été enté contre nature sur l'olivier franc, combien plus ceux qui en sont selon la nature seront-ils entés sur leur propre olivier?
25 je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux, c'est qu'un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée;
26 et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit, Le libérateur viendra de Sion; il détournera de Jacob l'impiété.
27 Et c'est là l'alliance de ma part pour eux, lorsque j'ôterai leurs péchés.
28 En ce qui concerne l'évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont bien-aimés à cause des pères.
29 Car les dons de grâce et l'appel de Dieu sont sans repentir.
30 Car comme vous aussi vous avez été autrefois désobéissants à Dieu et que maintenant vous êtes devenus des objets de miséricorde par la désobéissance de ceux-ci,
31 de même ceux-ci aussi ont été maintenant désobéissants à votre miséricorde, afin qu'eux aussi deviennent des objets de miséricorde.
32 Car Dieu a renfermé tous, Juifs et nations, dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous.
33 O profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies introuvables!
34 Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller?
35 ou qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu?
36 Car de lui, et par lui, et pour lui, sont toutes choses! A lui soit la gloire éternellement! Amen.
Gal.3:28-29
28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Yeshoua HaMashiah.
29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.
Gen.15:6
6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice.
Eph. 2:8-9
8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
Héb.11:6
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
1 Cor.12:13
13 Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.
Eph.2:13,14
13 Mais maintenant, en Yeshoua HaMashiah, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Messie.
14 Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
Romains 8:28-29
28 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
Re: Evangélique
LES ANGES
Les sous-titres et le plan ont été ajoutés par Bibliquest ; ME 1937 p. 49, 63, 199, 223, 249.
Table des matières :
1 Des créatures autres que l’homme
2 Les bons anges
2.1 le nombre des anges — le groupe qu’ils constituent
2.2 ordres ou catégories d’anges
2.3 le service des anges dans l’Ancien Testament
2.4 le service des anges dans le Nouveau Testament
2.5 ce qui intéresse les anges
2.6 culte des anges ?
2.7 L’Ange de l’Éternel
3 Les mauvais Anges
3.1 leur chute
3.2 leur avenir
3.3 leur chef — Satan — sa chute
3.4 leur activité
3.5 leur domination sur les hommes
3.6 l’oeuvre de Dieu prévalant sur celle de Satan
3.7 l’activité de Satan au temps du Seigneur
3.8 Satan agit encore — le chef de ce monde
3.9 les chrétiens et l’activité de Satan — comment échapper ou vaincre
3.10 l’activité de Satan dans la période post-chrétienne
1. 1 Des créatures autres que l’homme
L’homme n’est pas la seule créature intelligente qui soit sortie des mains de Dieu. La Bible nous parle d’une multitude innombrable d’êtres qui peuplent les cieux et qui ont aussi leurs offices sur la terre. Ce sont les anges que l’Écriture mentionne si fréquemment. Voyons ce qu’elle nous enseigne à leur sujet.
1. 1.1 Quelques caractéristiques
Le mot «ange» signifie «messager». Ce nom est donné à ces êtres célestes, parce que Dieu s’est servi souvent d’eux pour apporter de sa part des messages aux hommes. Mais quelle est leur nature ? Ce sont des esprits, nous dit l’Écriture : «Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs ?» lisons-nous dans l’épître aux Hébreux 1:14. Administrateurs, veut dire qu’ils remplissent certaines fonctions de la part de Dieu. Pour cela ils sont doués d’intelligence, de sagesse et de puissance. Le psalmiste s’adressant à eux, dit : «Bénissez l’Éternel, vous, ses anges puissants en force, qui exécutez sa parole» (Ps. 103:20). Ils sont revêtus de sainteté ; le Seigneur les appelle «les saints anges» (Luc 9:26) ; ils sont immortels ; Jésus dit d’eux qu’ils ne peuvent mourir (Luc 20:36).
2. 1.2 Apparence des anges
Étant des esprits, ils sont invisibles à nos regards, bien que nous entourant et s’occupant de nous. Mais quand Dieu les emploie pour porter un message à des hommes, ils apparaissent comme ayant un corps. Ainsi un ange de Dieu est envoyé à Corneille, et quand celui-ci raconte la visite du messager divin, il dit : «Un homme se tint devant moi dans un vêtement éclatant» (Actes 10:30). Dans le récit de la résurrection du Seigneur, nous voyons aussi que deux anges (Jean 20:12), semblables à des hommes en vêtements éclatants de lumière (Luc 24:4), viennent annoncer à Marie de Magdala et à d’autres femmes que le Seigneur était ressuscité. Et on trouve bien d’autres exemples dans la Parole. Les anges peuvent aussi apparaître en flammes de feu, soit pour protéger les serviteurs de Dieu, comme dans le cas d’Élisée (2 Rois 6:17 ; voir aussi 2:11 ; comp. Ps. 68:17), soit pour exercer le jugement «Le Seigneur Jésus sera révélé du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance contre les méchants» (2 Thess. 1:7, 8).
3. 1.3 Créés avant la terre
L’Écriture nous apprend que les anges sont au nombre des choses créées par le Seigneur Jésus qui est ainsi au-dessus du plus grand et du plus puissant d’entre eux. «Par Lui ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles» (Col. 1:16). Les anges font partie de ces choses invisibles qui sont dans les cieux. Mais quand est-ce qu’ils ont été créés ? C’est avant que la terre ait été établie pour être la demeure de l’homme, car l’Éternel dit à Job : «Où étais-tu quand j’ai fondé la terre... quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que tous les fils de Dieu éclataient de joie ?» (Job 38:4, 7). Ainsi ils contemplaient et admiraient les oeuvres de Dieu. Combien tout ce que Dieu nous révèle est beau et grand ! L’esprit de l’homme et tout son génie n’auraient pu nous faire voir une scène semblable : les cieux peuplés de créature immortelles se réjouissant dans les oeuvres magnifiques de Dieu. Ce verset nous apprend aussi que les anges sont «fils de Dieu» (comp. Job 1:6). Ils le sont parce que Dieu les a créés. C’est comme Créateur que Dieu est appelé «Père de tous» (Éph. 4:6). Mais nous, quand nous croyons au Seigneur Jésus, nous devenons enfants et fils de Dieu, comme nés de Dieu par son Esprit (Jean 1:12, 13 ; Gal. 4:6-7). C’est une grâce qui nous place bien plus près de Dieu que les anges même.
2. 2 Les bons anges
Ainsi que l’homme, les anges ont été soumis à l’épreuve de l’obéissance. Tous n’y ont pas persévéré. Il y en a qui ont péché (2 Pierre 2:4 ; Jude 6), nous parlerons plus tard de ces derniers.
Ceux qui sont restés fidèles sont appelés «les anges élus» (1 Tim. 5:21).
1. 2.1 le nombre des anges — le groupe qu’ils constituent
Le nombre des anges est incalculable. Jean, ravi dans le ciel, les voit autour du trône proclamant les louanges de l’Agneau immolé, du Seigneur Jésus qui a souffert et qui est mort pour nous sauver, et «leur nombre», dit-il, «était des myriades de myriades et des milliers de milliers» (Apoc. 5:11). Daniel, dans une vision, contemple l’Ancien des jours, le Dieu éternel, assis sur son trône de flammes de feu et dont les roues sont un feu brûlant ; c’est un trône de jugement, et «mille milliers le servaient, et des myriades de myriades se tenaient devant lui» (Daniel 7:9-10). «Vous êtes venus», dit l’apôtre aux chrétiens hébreux, «aux myriades d’anges, l’assemblée universelle» (Héb. 12:22). Nous ne voyons pas de nos yeux cette vaste assemblée des être invisibles ; un jour viendra où nous la contemplerons ; c’est quand nous-mêmes nous serons dans le ciel, avec Jésus, entourés de cette sainte multitude dont nous connaîtrons les différent ordres et les attributions. Elle est nommée «l’armée des cieux», comme nous lisons en Luc 2:13, et aussi 1 Rois 22:19 ; 2 Chron. 18:18 et Néh. 9:6. Mais parfois aussi l’ensemble des astres qui brillent au firmament est appelé «l’armée des cieux» (Deut. 4:19 ; 2 Rois 17:16).
2. 2.2 ordres ou catégories d’anges — séraphins, chérubins — Michel et Gabriel
Plusieurs passages nous parlent des anges comme partagés en différents ordres : les trône, les seigneuries, les principautés, les autorités (Col. 1:16 ; Éph. 3:10), ayant sans doute des attributions différentes et divers degrés de puissance et d’honneur. En Ésaïe, nous voyons les séraphins qui célèbrent la sainteté de l’Éternel des armées (Ésaïe 6:2, 3), et en plusieurs passages, il est question des chérubins qui sont les exécuteurs des jugements de Dieu. Après avoir chassé l’homme pécheur du jardin d’Eden, l’Éternel plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie, afin que l’homme n’en approchât point (Gen. 3:24). Deux anges sont nommés dans l’Écriture. L’un est Micaël ou Michel qui est appelé l’archange ou chef des anges (Jude 9). La signification glorieuse de son nom est : «Qui est semblable à Dieu ?» Il est présenté comme le défenseur du peuple juif. Dans Daniel, il est appelé un des premiers chefs et combat contre le roi de Perse en faveur des Juifs (Daniel 10:13, 21 ; 12:1), et dans l’Apocalypse, nous le voyons à la tête de ses anges combattre dans le ciel contre Satan et ses anges (Apoc. 12:7). Le second ange dont le nom nous est donné est Gabriel, c’est-à-dire «homme de Dieu». C’est lui que Dieu envoya à Zacharie pour lui annoncer la naissance de son fils Jean, qui devait être le précurseur du Seigneur, et à Marie pour lui dire qu’elle serait la mère du Sauveur (Luc 1:19, 26). Il fut aussi envoyé à Daniel pour lui révéler qu’au bout d’un temps déterminé, le Messie, le Christ paraîtrait (Daniel 9:21, 25), et pour lui faire connaître la fin d’un roi impie et persécuteur qui doit s’élever au dernier jour (Daniel 8:16, 24, 25). Dans ces divers cas, l’ange Gabriel était un messager de bonnes nouvelles.
3. 2.3 le service des anges dans l’Ancien Testament
La demeure des anges est le ciel. Là ils se tiennent devant Dieu ; ils le célèbrent, l’adorent et sont toujours prêts à obéir aux ordres qu’Il leur donne. Mais comme nous l’avons vu, ils ne restent pas toujours dans le ciel. Dieu les envoie sur la terre dont ils ont contemplé avec joie la formation, et ils sont employés de diverses manières en rapport avec les hommes, ces créatures qui sont d’une manière si spéciale les objets des pensée de Dieu. On les voit fréquemment dans l’Ancien Testament porteurs de messages ou occupés à divers services. Ils viennent chez Abraham, puis vont sauver Lot de la destruction de Sodome. Et qui ne connaît pas la merveilleuse vision du pauvre Jacob s’enfuyant de la maison paternelle ? Des anges montent et descendent l’échelle dressée de la terre aux cieux, au sommet de laquelle se tient l’Éternel. Cela montrait à Jacob que Dieu avait soin de lui, et qu’il n’était pas seul dans son long voyage. Les anges s’occupaient de lui. Nous les voyons ensuite venir à sa rencontre lorsqu’il rentre en Canaan, comme pour saluer son retour (Gen. 28:12-17 ; 32:1, 2). C’est un ange qui vient fortifier le prophète Élie, lorsque tout découragé, il demande à l’Éternel de prendre son âme (1 Rois 19:4-8). Ce sont des anges qui l’emportent aux cieux, et des anges nombreux, invisibles à d’autres qu’au prophète, entourent Élisée pour le protéger (2 Rois 2:11 ; 6:17). Comme nous l’avons vu, un ange est envoyé à Daniel, et ce sont des anges qui parlent au prophète Zacharie et lui révèlent les mystères de Dieu.
4. 2.4 le service des anges dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament nous apprend aussi bien des choses intéressantes sur les anges et leur service, surtout à l’égard du Seigneur Jésus. Nous avons déjà rappelé les deux visites de l’ange Gabriel à Zacharie et à Marie. Un ange apparaît plusieurs fois en songe à Joseph, l’époux de Marie afin de lui dire ce qu’il a à faire pour le petit enfant Jésus. Et ensuite quelle scène merveilleuse nous voyons dans les champs de Bethléhem. Un ange du Seigneur vient annoncer aux bergers la naissance du Sauveur, et aussitôt une multitude de l’armée céleste se trouve là et célèbre les louanges de Dieu qui a envoyé, avec son Fils, la paix et la bénédiction sur la terre. Quand Dieu introduit ainsi dans le monde son Fils, il dit : «Que tous les anges de Dieu lui rendent hommage» (Héb. 1:6). Le Fils de Dieu est descendu du ciel et est devenu un homme, voilant ainsi sa gloire, mais il n’en reste pas moins l’objet de l’adoration et du service des anges. En effet, ils le servent dans le désert où il est tenté (Marc 1:13), et quand il souffre en Gethsémané, un ange du ciel vient pour le fortifier (Luc 22:43). N’est-ce pas à la fois mystérieux et touchant de voir Jésus soutenu par un ange dans sa souffrance ? C’est qu’il était vraiment un homme, et, comme tel, il pouvait être abattu par la douleur et avoir besoin de secours. Mais c’est volontairement et en vue de nous qu’il souffrait. Il aurait pu demander à son Père douze légions d’anges pour le défendre contre ses ennemis qui venaient le prendre, mais il restait soumis à Dieu qui, dans sa Parole, avait dit qu’il devait souffrir (Matt. 26:53, 54).
Puis quand le Seigneur est ressuscité et sorti du tombeau, un ange vient rouler la pierre qui le fermait, montre que le sépulcre est vide, et dit aux femmes d’aller annoncer aux disciples que Jésus est ressuscité (Matt. 28:2-7). Ensuite deux anges apparaissent à Marie de Magdala qui pleurait son Seigneur, et lorsqu’il est monté au ciel dans une nuée et a disparu de devant les yeux de ses disciples, deux anges se trouvent près d’eux et leur annoncent son retour. Et qu’arrivera-t-il lors de son retour glorieux ? Il nous est dit qu’il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges (Marc 8:38). Il sera révélé du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, pour exercer le jugement (2 Thess. 1:7, 8).
Les anges qui ont été occupés à servir le Seigneur sur la terre et ont été témoins de sa résurrection, les anges qui l’accompagneront quand il reviendra dans sa gloire, ont été et sont encore employés au service des saints. «Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut ?» (Héb. 1:14). C’est un ange qui est envoyé à Corneille, le centurion romain, pour lui dire de faire venir Pierre qui lui dirait des choses par lesquelles il serait sauvé (Actes 10:3 ; 11:13, 14) ; un ange délivre Pierre de la prison où Hérode l’avait fait jeter dans l’intention de le faire mourir (Actes 12:7-10 ; voir aussi 5:19-23). Un ange de Dieu dit à Paul, sur le vaisseau battu par la tempête, qu’à cause de lui personne ne périrait (Actes 27:23, 24).
5. 2.5 ce qui intéresse les anges
Combien grand aussi est l’intérêt que les anges prennent à l’accomplissement des desseins de Dieu envers les hommes. Ils désirent regarder de près dans les choses que les prophètes annonçaient touchant les souffrances de Christ et les gloires qui suivraient ; ils voudraient sonder le mystère infini de l’amour de Dieu pour les hommes pécheurs (1 Pierre 1:11, 12). Quelle part ne prennent-ils pas à la conversion et au salut d’un seul pécheur ! Ils chantaient de joie quand la terre, l’habitation de l’homme, fut fondée, et ils se réjouissent avec le bon Berger, lorsque Celui-ci a trouvé sa brebis perdue (Luc 15:10). Les anges s’intéressent aussi à ce qui se passe dans l’Assemblée de Dieu sur la terre ; les chrétiens, dans l’assemblée, doivent leur présenter le spectacle de l’ordre (1 Cor. 11:10). Dans le ciel, ils apprennent à connaître et ils contemplent la sagesse merveilleuse de Dieu manifestée dans ses desseins et ses voies à l’égard de l’Assemblée (Éph. 3:10). Enfin nous voyons un ange, dans l’Apocalypse, introduire Jean dans les choses du ciel et les lui montrer, tandis que d’autres annoncent et exécutent les jugements de Dieu sur les hommes coupables.
6. 2.6 culte des anges ?
On voit quel rôle important est celui des anges dans l’univers et à l’égard des hommes. Ces êtres intelligents, invisibles à nos yeux, remplissent le ciel et nous entourent aussi comme des serviteurs de Dieu pour accomplir ses ordres. Est-ce une raison pour nous adresser à eux et leur rendre une sorte de culte ? Non, certainement. Bien loin de nous y autoriser, la parole de Dieu dit «que personne... ne fasse sa volonté propre... dans le culte des anges» (Col. 2:18). Dans l’Apocalypse, Jean tombe à terre devant l’ange qui lui montre les choses du ciel, pour lui rendre hommage ; mais l’ange lui dit : «Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu» (Apoc. 22:8, 9). Ils sont des serviteurs de Dieu, comme aussi les fidèles.
7. 2.7 L’Ange de l’Éternel
Parmi les anges, il en est un que l’Ancien Testament mentionne souvent et qui est appelé l’Ange de l’Éternel. C’est l’Éternel lui-même qui, sous cette forme, vient parler aux hommes. Au chapitre 18 de la Genèse, il est dit que l’Éternel apparut à Abraham, — et plus loin que trois hommes étaient près de lui (v. 1, 2). Mais l’un des trois était l’Éternel lui-même qui reste avec Abraham, tandis que les deux anges (chap. 19:1) poursuivent leur chemin vers Sodome. Quand Abraham est sur la montagne pour sacrifier son fils Isaac, l’Ange de l’Éternel arrête son bras et lui crie des cieux : «J’ai juré par moi-même, dit l’Éternel... que certainement je te bénirai» (Gen. 22:15, 16). Ici encore nous voyons que l’Ange de l’Éternel, c’est l’Éternel. Nous trouvons la même chose en Exode 3. L’Ange de l’Éternel apparut à Moïse dans le buisson en feu qui brûlait sans être consumé, mais c’est l’Éternel qui appelle Moïse et lui dit : «Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob», et ensuite l’Éternel dit : «J’ai vu l’affliction de mon peuple», puis il se nomme de son nom sublime «JE SUIS». Au chapitre 6 du livre des Juges, l’Ange de l’Éternel apparaît à Gédéon, mais, dans la suite du récit, nous lisons : «L’Éternel le regarda», et «l’Éternel lui dit» (comp. vers. 12, 14, 16). L’histoire de la naissance de Samson nous apprend la même chose (Juges 13). L’Ange de l’Éternel, qui est apparu à Manoah et à sa femme, dit : «Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux». Et Manoah, saisi de crainte, s’écrie : «Nous mourrons, car nous avons vu Dieu». Gédéon aussi avait craint de mourir, parce qu’il avait vu Dieu. Et l’Éternel le rassura en lui disant : «Paix te soit ; ne crains point, tu ne mourras pas» (Juges 6:22, 23). Ainsi Dieu lui-même se manifestait aux hommes, voilant sa gloire qu’ils n’auraient pu contempler sans mourir, et venant leur parler.
Mais la parole de Dieu nous apprend une autre chose non moins merveilleuse. C’est que l’Ange de l’Éternel, l’Éternel lui-même, n’est autre que le Fils de Dieu, Jésus dont le nom signifie l’Éternel Sauveur. C’est ce qui ressort de la comparaison de plusieurs passages. Quand Manoah, le père de Samson, demande à l’Ange de l’Éternel : «Quel est ton nom ?» l’Ange lui répond : «Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux (ou admirable)» (Juges 13:17, 18). Et le prophète Ésaïe annonçant la naissance du Fils glorieux qui devait monter sur le trône de David et établir un règne de paix qui n’aurait pas de fin, énumère ses titres dont le premier est : «Merveilleux» ou Admirable (Ésaïe 9:6, 7). Si nous comparons. le chapitre 6 du même prophète avec les versets 37 à 41 du chapitre 12 de l’évangile de Jean, nous voyons que le Seigneur, l’Éternel des armées, dont les séraphins proclament la sainteté et la gloire, est le même que Jésus, que les Juifs rejetaient, car il est dit : «Ésaïe dit ces choses quand il vit sa gloire et qu’il parla de lui».
Nous savons donc qui était ce personnage mystérieux qui apparut à Abraham, qui lutta avec Jacob (comparer Gen. 32:24-30 avec Osée 12:4-6), qui parlait avec Moïse dans le buisson, avec Gédéon dans l’aire et avec Manoah. C’était l’Éternel, Jéhovah, et c’était Celui qui vint sur la terre et fut l’humble Jésus de Nazareth, Celui dont il est dit : «Il vint chez soi», chez ce peuple d’Israël qu’il avait tiré d’Égypte, conduit et protégé dans le désert, introduit en Canaan, si souvent délivré et si longtemps supporté, mais quand il vint plein de grâce et de vérité, «les siens ne l’ont pas reçu» (Jean 1:11). «Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom» (v. 12). Quelle immense grâce de faire partie de ceux-là !
3. 3 Les mauvais anges
La parole de Dieu nous apprend que, parmi les anges, il en est qui sont tombés en se révoltant contre Dieu. Nous avons vu que les anges demeurés fidèles sont appelés les anges élus (1 Tim. 5:21), les saints anges (Luc 9:26), et ils sont employés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut (Héb. 1:14). Les anges déchus, les mauvais anges, les démons, comme ils sont nommés, ont, au contraire, une activité qui s’exerce pour faire du mal aux hommes. Il est importait que nous soyons instruits par l’Écriture à l’égard de ces êtres invisibles à nos regards, mais qui ont une existence aussi réelle que celle des bons anges. De même que ceux-ci, ils sont appelés des principautés et des autorités, pour nous montrer leur puissance en intelligence, mais en intelligence de méchanceté (Éph. 6:12 ; Col. 2:15). La grande ruse de Satan, leur chef, est de chercher à persuader aux hommes que lui et ses anges n’existent pas, et cela afin de les faire tomber plus aisément dans leurs pièges. Plusieurs se sont laissés entraîner dans l’incrédulité à cet égard. Mais les esprits de malice nous entourent et nous avons à les combattre. Pour cela, Dieu donne aux siens une armure complète (Éph. 6:11-18), et nous avons un Chef, le Seigneur Jésus, à la suite duquel nous sommes toujours vainqueurs.
1. 3.1 leur chute
Voyons ce que la parole de Dieu nous dit au sujet de Satan et de ses anges. Dans la seconde épître de Pierre, nous lisons : «Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d’obscurité pour le jugement» (2 Pierre 2:4). Jude nous apprend que «Dieu a réservé dans des liens éternels, sous l’obscurité, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure» (Jude 6). Ces versets nous disent donc que ces anges ont péché. «Le péché est l’iniquité» dit Jean (1 Jean 3:4), la révolte contre Dieu, et l’apôtre ajoute : Le diable pécha dès le commencement» (v. 8). En péchant, les anges déchus n’ont pas gardé leur origine. Quelle était leur origine ? Ils étaient fils de Dieu, étoiles du matin, brillant d’un vif éclat dans le ciel, leur demeure (Job 1:6 ; 38:7). Comme les autres anges, ils étaient des serviteurs de Dieu. Ils n’ont pas gardé cette position bénie, mais se sont élevés par orgueil, et ont désobéi. Ils ont ainsi abandonné leur propre demeure, le ciel, la présence de Dieu, devant qui ils ne voulaient ni ne pouvaient subsister. Ils voulaient être indépendants de leur Créateur, et ont été bannis loin de Lui.
2. 3.2 leur avenir
La conséquence de leur chute fut bien terrible. Au lieu d’être des étoiles du matin, ils sont dans les ténèbres, privés de la lumière divine ; au lieu d’être heureux dans la jouissance du souverain bien qui est Dieu, ils sont livrés au mal, aux pensées de mal, et ainsi misérables. Et ils sont liés de chaînes d’obscurité, dans des liens éternels, de manière à rester pour toujours dans ce triste état, dans l’impossibilité absolue de recouvrer jamais leur première condition. Il n’y a aucun salut possible pour eux, aucune rédemption. Ils sont et resteront une puissance spirituelle de méchanceté, constamment opposée à Dieu. Leur demeure, qui autrefois était le ciel, est maintenant l’abîme, lieu ténébreux où ne pénètre pas un seul rayon de lumière consolante ou d’espérance. Et ils ont à attendre un dernier et plus terrible châtiment devant lequel ils tremblent et qui leur sera infligé lors du jugement du grand jour. Actuellement ils ont un certain répit. Mais ils savent que cela ne durera pas. Les démons, qui s’étaient emparés d’un homme, se prosternaient devant Jésus en s’écriant par la bouche du malheureux possédé : «Jésus, Fils de Dieu, es-tu venu pour nous tourmenter avant le temps ? Et ils le priaient pour qu’il ne leur commandât pas de s’en aller dans l’abîme» (Matt. 8:29 ; Luc 8:31). Et le Seigneur dira aux méchants lorsqu’il jugera les vivants : «Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges» (Matt. 25:41). Tel est le sort qui les attend au jugement du grand jour.
3. 3.3 leur chef — Satan — sa chute
De même qu’à la tête des anges fidèles se trouve l’archange Micaël ou Michel, de même à la tête des anges déchus, il y en a un qui excelle en grandeur et aussi en méchanceté au-dessus de tous les autres : celui que l’Écriture nomme Satan ou l’adversaire, celui qui s’oppose à Dieu. Elle l’appelle aussi le diable, c’est-à-dire le calomniateur ; le serpent à cause de sa ruse, et parce qu’il se servit de cet animal pour s’adresser à Ève et la séduire ; serpent ancien, parce qu’il entraîna l’homme au mal dès le commencement. Il est aussi nommé le dragon lorsqu’il se sert des puissances du monde pour faire le mal (Apoc. 12:3, 7-9 ; 2 Cor. 11:3 ; Genèse 3:1).
En Ézéchiel 28:11-17, nous apprenons, sous la figure du roi de Tyr, ce qu’était Satan avant sa chute, et ce qui l’a fait tomber. Il était «un chérubin oint» c’est-à-dire consacré «pour protéger», «la forme accomplie de la perfection», aucune qualité ne lui manquait ; il était «plein de sagesse, parfait en beauté». Il resplendissait des différents rayons de la gloire de Dieu représentés par les pierres précieuses et par l’or (voir Exode 28:17-20 ; Apoc. 21:18-20) ; il en était revêtu. Sa place était Eden, un lieu de délices ; le jardin de Dieu, non sur la terre, mais dans le ciel, où il jouissait de la présence de Dieu (voir Apoc. 2:7, où le paradis de Dieu est mentionné en contraste avec le paradis terrestre). La joie, une joie harmonieuse comme produite par une musique céleste, l’accueillit et le remplit au jour qu’il fut créé. Car il n’était qu’une créature, mais une créature ornée des plus excellents dons de Dieu. Il occupait une place éminente de puissance, au milieu des autres anges, autorités, principautés et puissances ; il était dans la sainte montagne de Dieu. Quelle n’était pas la grandeur et l’excellence de cette créature de Dieu !
Il fut ainsi «parfait dans ses voies depuis le jour où il fut créé, jusqu’à ce que l’iniquité se trouve en lui». En voyant l’excellence de ses dons et la splendeur de sa beauté, son coeur s’est élevé, sa sagesse s’est dévoyée ; rempli d’orgueil, il a péché (1 Tim. 3:6), c’est-à-dire qu’il s’est révolté contre Dieu. Quelle en a été la conséquence ? Ayant profané ou souillé le sanctuaire divin, il a été précipité de sa haute position qu’il occupait, précipité de la montagne de Dieu. Il a été dépouillé de sa gloire, et est devenu le prince des ténèbres, entraînant dans sa désobéissance et sa chute d’autres anges, des principautés et des autorités qui sont devenues les dominateurs des ténèbres, la puissance du mal (Éph. 6:12), combattant sous ses ordres contre Dieu (Apoc. 12:7-8). Sa puissance est devenue une énergie redoutable pour le mal, son intelligence supérieure ne lui sert qu’à combiner des plans afin de s’opposer à Dieu, sa sagesse autrefois divine est devenue une sagesse perverse inventant des ruses pour séduire les hommes. Créé pour protéger, il ne s’emploie qu’à détruire comme l’indique son nom, Apollyon — le destructeur (Apoc. 9:11 ; Jean 10:10). Ange de lumière d’abord, il est devenu un ange de ténèbres, mais qui sait se déguiser en ange de lumière pour séduire les âmes (2 Cor. 11:14). Oh ! quel être redoutable ! Et il est toujours là, rôdant autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8). Il est plus fort que nous, mais Christ est plus fort que lui, Christ l’a vaincu, et en nous attachant à Christ, nous n’avons rien à craindre.
Quand a eu lieu la chute de Satan et de ses anges ? L’Écriture n’en fixe pas l’époque, mais nous voyons que c’est avant la création de l’homme. En effet, aussitôt qu’Adam et Ève ont été placés dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder, Satan y pénètre et, sous la forme du serpent, séduit Ève qui entraîne son mari dans sa désobéissance. Satan s’empare ainsi du coeur de l’homme et le domine par le moyen des convoitises.
4. 3.4 leur activité
Dès ce moment nous avons l’histoire de Satan en rapport avec la terre et les hommes qui y habitent, histoire que la Bible nous rapporte comme étant celle d’un être puissant et redoutable par sa méchanceté. La terre est devenue le lieu où il l’exerce sans trêve (Job 1:7-22 ; 2), tout en ayant encore accès dans le ciel pour accuser les hommes. Ensuite du péché d’Adam, Satan et ses anges ont envahi tout le domaine soumis à l’homme. Ils agissent en opposition permanente et plus ou moins ouverte contre Dieu, séduisant les hommes, les entraînant dans le mal, et cherchant constamment à contrecarrer les desseins de la grâce de Dieu en faveur de l’homme coupable. C’est lui, Satan, qui incite Caïn à tuer son frère Abel. «Caïn était du méchant et tua son frère» (1 Jean 3:12), nous est-il dit, et dès lors il y a eu sur la terre deux classes d’hommes, les enfants de Dieu et les enfants du diable — chacune caractérisée par sa ressemblance avec son père — les uns ayant pour signe distinctif la justice, la vérité et l’amour, les autres le péché, le mensonge et la haine (1 Jean 3:8, 10 ; Jean 8:44). Le Seigneur dit du diable : «Lui est meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge» (Jean 8:44). N’est-ce pas une chose qui fait frémir de se dire : tant que je ne suis pas un enfant de Dieu, je suis un enfant du diable ? Il n’y a pas de milieu : on est l’un ou l’autre.
5. 3.5 leur domination sur les hommes
Satan, dominant sur les esprits des hommes, les a entraînés loin de Dieu dans l’idolâtrie avec toutes ses abominations, ses pratiques cruelles et impures (Rom. 1:17-25). Les faux dieux que les païens adoraient et adorent ne sont au fond que des démons : «Les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons, dit l’apôtre Paul (1 Cor. 10:20 ; voir aussi Lév. 17:7 ; Deut. 32:16, 17 ; Ps. 106:36, 37). Satan est appelé «le chef de d’autorité de l’air, l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance» (Éph. 2:2-3). Ce n’est pas seulement dans les païens qu’il opère, mais même dans tous ceux qui, se disant chrétiens, mais n’étant pas soumis à Christ par la foi, sont des fils de la désobéissance et des enfants de colère. Depuis que le monde, conduit par Satan, la puissance des ténèbres (Luc 22:53), a rejeté le Seigneur Jésus, Satan est devenu «le prince de ce monde» qu’il domine et conduit (Jean 14:30). C’est le terrible état de tous ceux qui ne sont pas conduits par Christ, le bon Berger.
6. 3.6 l’oeuvre de Dieu prévalant sur la perpétuelle inimitié de Satan
Nous disions que Satan, l’adversaire, a cherché dès le commencement à s’opposer à l’accomplissement des desseins de Dieu. Et quels étaient ces desseins ? C’était de magnifier son amour et sa grâce envers l’homme coupable, en le sauvant. Pour cela, il voulait envoyer sur la terre son Fils, devenu un homme, pour vaincre le diable et détruire ses oeuvres (1 Jean 3:8). Satan avait réussi à faire tomber le premier homme dans le péché, à ruiner ainsi la belle création de Dieu, et toute la postérité d’Adam, car «par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché» (Rom. 5:12). Mais en Éden, après la désobéissance de l’homme, l’Éternel Dieu annonça au serpent, à Satan, que la semence de la femme, un Libérateur à venir, lui briserait la tête et annulerait sa puissance. Depuis ce moment, tous les efforts du diable ont tendu à empêcher l’accomplissement de cette prophétie. Cela a été le grand combat de l’adversaire contre Dieu, le Tout-Puissant. Nous en voyons toutes les phases dans les différents grands événements de l’Ancien Testament. C’est certainement sous l’action de Satan que le monde, avant le déluge, se livra à une violence et une corruption sans frein, malgré les avertissements divins. Dieu ne pouvait supporter davantage ces hommes impies. Mais s’il les détruisait tous, que devenait l’annonce du Libérateur ? Satan aurait remporté la victoire. Mais il y avait un homme intègre qui trouva grâce devant l’Éternel. Noé fut épargné et un nouveau monde commença.
Alors Satan conduisit les hommes dans l’idolâtrie, l’éloignement de Dieu et l’assouvissement de toutes leurs passions et de leurs convoitises. Où naîtrait le Libérateur dans un semblable monde ? Dieu se choisit un homme, Abraham, pour être le père d’un peuple qui, au milieu des nations, conserverait son Nom, et à qui il confierait ses oracles. Dans le sein de ce peuple devait naître le Libérateur annoncé, comme l’Éternel l’avait promis à Abraham (Genèse 22:18 ; comp. Galates 3:16). Ce peuple, Israël, se forma en Égypte où Jacob était venu habiter avec sa famille, sous la protection de Joseph. Les fils d’Israël s’y multiplièrent considérablement. Satan, qui savait que de ce peuple devait sortir son vainqueur, se servit des craintes politiques du Pharaon pour le pousser à détruire Israël en faisant mourir tous les enfants mâles (Exode 1:10, 15-22). C’était anéantir le dessein de Dieu. L’Éternel alors déploie sa puissance, et en dépit des efforts de l’ennemi, fait sortir son peuple du pays d’Égypte et l’amène en Canaan, où il le maintient, malgré les péchés redoublés d’Israël.
Le peuple désire un roi, et, après Saül, Dieu lui donne un roi selon son coeur, David, et promet à celui-ci un fils, un descendant, dont le règne durerait à toujours (1 Chron. 17:11-14). C’était le Messie, le Roi d’Israël, le grand Libérateur, dont tous les prophètes parlent (Luc 1:31-33). Que fait Satan ? Il pousse la méchante reine Athalie, fille de Jézabel, une Cananéenne, à détruire la famille royale de Juda, afin de régner seule. Si toute la postérité de David périt, la promesse de Dieu ne pourra pas s’accomplir : Satan aura le dessus. Mais l’Éternel sauve un rejeton de la famille royale, Joas, l’enfant-roi, que sa tante Jéhoshéba dérobe aux meurtriers, et qu’elle cache jusqu’au moment où il pourra être reconnu roi (2 Rois 11:1-3). Israël et Juda, suivant l’exemple de leurs rois infidèles, tombent dans l’idolâtrie sous l’action de Satan, et quand il n’y a plus de remède, sont emmenés en captivité. La famille royale est à Babylone, esclave des rois de ce pays (Daniel 1:3). Comment s’accompliront les prophéties qui disent que le Messie naîtra à Bethléhem ? (Michée 5:2). L’Éternel incline le coeur de Cyrus, roi de Perse, vainqueur de Babylone, et par son ordre, les captifs retournent dans leur pays, sous la conduite de Zorobabel, prince de Juda, descendant de David (Esdras 1:8 ; 2:2 ; 3:8 ; Aggée 1:1 ; 1 Chron. 3:17-19 ; Matt. 1:12). La ruse de Satan est encore déjouée. Mais il ne se lasse pas et veut frapper encore un grand coup. Il incite Haman, le favori d’Assuérus, roi de Perse, à faire périr tous les Juifs (Esther 3:6) répandus dans ses états, au nombre desquels étaient aussi ceux qui étaient retournés en Judée. Mais Dieu, comme on le voit dans le livre d’Esther, met à néant le dessein d’Haman, et Satan encore une fois a fait une oeuvre qui le trompe. Il a marché de défaite en défaite.
Nous arrivons ainsi au temps où Christ, la semence de la femme, va paraître dans le monde. L’Écriture ne nomme pas Satan comme celui qui est le premier auteur dans les évènements que nous avons vus ; mais on y voit sa main et son esprit. Mais dans l’intervalle de temps que nous venons de parcourir, la parole de Dieu rapporte quelques faits où l’on voit le rôle de l’adversaire et où il est nommé. Ainsi, dans le livre de Job, il nous est montré comme accusant le patriarche devant l’Éternel. Dieu permet à Satan de frapper Job dans ses biens, dans ses enfants et dans sa personne, afin que Job soit éprouvé. Job garde son intégrité, et la méchanceté de Satan est déjouée. Satan incite David à dénombrer Israël ; cela flattait l’orgueil du roi de voir combien était nombreux le peuple sur lequel il régnait. Cela déplut à Dieu qui châtia David en envoyant la peste en Israël. David s’humilia, et l’Éternel pardonna (1 Chron. 21). Dans le livre du prophète Zacharie, nous voyons Satan accuser Israël à cause de ses péchés (Israël est représenté par le grand sacrificateur vêtu d’habits sales). C’est comme si Satan avait dit à Dieu : «Ta justice demande que ce peuple coupable périsse». Et alors comment s’accomplirait la promesse ? Mais la grâce de Dieu s’élève au-dessus du jugement, et l’Éternel lui-même justifie le peuple. Qui alors peut condamner ? (Zach. 3:1-5 ; comp. Ésaïe 50:8 ; Rom. 8:34).
7. 3.7 l’activité de Satan au temps du Seigneur
Dans ces temps de l’Ancien Testament, Satan et ses anges avaient agi d’une manière plus ou moins cachée ; il n’y est nommé que trois ou quatre fois. Mais dès que le Fils de Dieu, le Seigneur Jésus, paraît dans le monde, l’action de Satan et de ses anges se manifeste clairement, pleine d’énergie malfaisante. Il semble déployer toutes ses forces contre Dieu et pour opprimer les hommes. Nous voyons dans les évangiles combien souvent il est question de démoniaques, d’hommes et de femmes dont les démons se sont emparés corps et âmes, et qu’ils font horriblement souffrir. D’où viennent à cette époque ces efforts si puissants de Satan ? C’est qu’une puissance nouvelle et bienfaisante, une puissance divine et spirituelle, est apparue sur la terre dans la Personne adorable du Christ, le Fils de Dieu, manifesté «afin qu’il détruisît les oeuvres du diable» (1 Jean 3:8). Alors Satan engage la lutte suprême contre le Seigneur Jésus.
Quand le Christ, le Sauveur, fut né à Bethléhem, aux acclamations de joie et de triomphe de l’armée céleste, Satan qui reconnut en Lui la postérité de la femme annoncée en Eden comme devant détruire sa puissance (Gen. 3:15), fit un suprême effort pour faire périr le petit enfant. En Apocalypse 12, nous lisons qu’un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes, se tient devant la femme qui allait mettre au monde un fils, afin de le dévorer dès qu’il naîtrait. Qui est ce grand dragon ? C’est le serpent ancien, appelé diable et Satan (Apoc. 12:9). Pourquoi est-il vu avec sept têtes et dix cornes, et des diadèmes sur sa tête ? Parce qu’il est représenté comme se servant de la puissance civile, de l’autorité dans le monde, pour accomplir ses desseins contre Dieu. La femme est la figure d’Israël, du peuple au sein duquel devait naître le Messie. Et l’enfant, c’est Christ. C’est ce qui eut lieu quand Jésus fut né à Bethléhem ; les mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent où était le Roi des Juifs dont Dieu, dans leur pays lointain, leur avait fait connaître la naissance. Le méchant et cruel roi Hérode, poussé par Satan, et craignant que ce Roi des Juifs ne voulût un jour lui ôter le royaume, fit tuer tous les petits enfants de Bethléhem et des environs. Il croyait dans sa folie, annuler les desseins de Dieu, écrits dans les livres des prophètes. C’était bien l’oeuvre de Satan, du grand dragon. Mais Dieu veillait sur son Fils et déjoua la méchanceté d’Hérode et le dessein du diable, comme nous le lisons en Matthieu 2:12-15.
Que fera maintenant Satan ? Il cherchera à entraîner Jésus dans le péché. Le Seigneur ayant été baptisé par Jean, le Saint Esprit descendit sur lui, et Il fut emmené par l’Esprit dans le désert. Satan s’y suivit, espérant le séduire et le faire tomber, comme il avait fait tomber Adam et Israël. Ah ! s’il pouvait induire Jésus à douter de Dieu, à lui désobéir, à être orgueilleux, à se prosterner devant lui, Satan, quel triomphe ! sa tête ne serait pas brisée, sa puissance ne serait pas détruite, Dieu serait déshonoré et vaincu, les hommes resteraient sous l’empire du mal et ne seraient pas sauvés. Mais Jésus, l’homme saint et parfait en tout, resta dans la soumission, la dépendance et l’obéissance à Dieu ; il ne céda pas au diable, mais le repoussa par la parole de Dieu, l’épée de l’Esprit (Éph. 6:17). À chaque assaut de l’ennemi, il répondait par : «Il est écrit», et le diable confus dut se retirer de Lui pour un temps (Luc 4:13). Quel exemple pour nous ! Que la parole de Dieu demeure en nous, et par elle nous repousserons et vaincrons le méchant (1 Jean 2:14).
Satan ne se découragea pas après cet échec. Notre précieux Sauveur poursuivait sa course bénie sur la terre, «faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance» (Actes 10:38) ; «les démons sortaient de plusieurs, criant et disant : Tu es le Fils de Dieu» (Luc 4:41) ; «on lui apportait beaucoup de démoniaques, et il chassait les esprits par une parole» (Matt. 8:16) ; en un mot, il avait vaincu et lié l’homme fort, Satan, et il délivrait ceux que Satan tenait captifs (Luc 11:21, 22). Jésus déployait sa puissance de grâce envers ceux que les esprits malins tourmentaient (Matt. 12:22 ; Marc 5:1-20 ; 7:24, 30 ; 9:17-29 ; Luc 8:2 ; 13:10-17). Mais pendant ce temps Satan agissait aussi. Les chefs du peuple juif haïssaient le Seigneur, parce qu’il mettait à nu leur avarice, leur hypocrisie, leur orgueil et leur propre justice, et Satan les poussa à le faire mourir (voir Jean 8:37, 38, 40, 41, 44 ; Luc 19:47 ; 20:19 ; 22:53). C’est lui qui mit au coeur de Judas de trahir son Maître : «Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote» dit la Parole (Luc 22:3 ; Jean 13:27). Quelle chose terrible que le diable ait pu s’emparer ainsi d’un homme qui avait vécu avec le Seigneur pendant trois années ! C’est que Judas avait laissé une mauvaise passion, l’amour de l’argent, dominer dans son coeur. Il aurait voulu qu’on vendît le parfum que Marie, dans son amour, versa sur les pieds de Jésus, et qu’on en donnât l’argent aux pauvres. Mais, dit l’évangéliste, «ce n’est pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse» (Jean 12:5, 6). C’est par les convoitises de notre coeur, si nous ne les réprimons pas, que Satan trouve accès en nous : prenons-y garde !
Satan livra encore un combat au Seigneur Jésus. Il le suit au jardin de Gethsémané. Jésus anticipe là les terreurs de la mort qu’il devait subir et dont Satan avait le pouvoir (Héb. 2:14) ; devant l’âme du Sauveur sont placées les souffrances du jugement divin contre le péché, et il est saisi de tristesse jusqu’à la mort. Satan cherche à en profiter pour détourner Jésus de l’accomplissement de son oeuvre. Mais notre adorable Sauveur prie, se soumet et accepte de la main de son Père la coupe amère des douleurs (Matt. 26:36-46 ; Jean 18:14), et Satan encore une fois est vaincu. Alors l’ennemi met en oeuvre la puissance du monde. Animés par lui et conduits par Judas, des soldats et les serviteurs des chefs des Juifs s’emparent de Jésus ; le sanhédrin le condamne injustement et le livre au gouverneur romain qui, contre sa conscience, le fait crucifier. C’était l’acte suprême du péché de l’homme et de l’effort de Satan. Celui-ci semble triompher. Son adversaire est mort ; il a disparu de la terre ; Satan est désormais le prince du monde qui a rejeté et mis à mort le Fils de Dieu. Mais le dessein de Dieu peut-il être anéanti ? Dieu avait envoyé son Fils dans le monde pour sauver les pécheurs ; Satan aurait-il le dessus ? Non, le diable a fait une oeuvre qui le trompe. La mort de Jésus accomplit la parole que la semence de la femme aurait le talon brisé en écrasant la tête du serpent. De la mort de Jésus jaillit la lumière, la vie, la paix, le salut pour l’homme pécheur. La puissance du diable est brisée ; et la preuve en est la résurrection de Christ, son ascension et sa séance à la droite de Dieu. «Par la mort, il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable» (Héb. 2:14). «Ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la croix» (Col. 2:15). Et nous lisons encore : «Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité» (Éph. 4:8) ; c’est-à-dire que Satan qui tenait captif les pécheurs, est lui-même réduit en captivité.
8. 3.8 Satan agit encore après la résurrection — le pouvoir des ténèbres
Christ, notre puissant et précieux Sauveur, a donc vaincu Satan sur la croix. Cet ennemi de Dieu n’a-t-il donc plus le pouvoir de nuire ? Oui, il l’a ; il n’est pas encore lié, comme il le sera pendant un temps, ni jeté dans l’étang de feu et de soufre, ce qui sera sa fin pour l’éternité (Apoc. 20:1-3, 10). C’est encore maintenant le temps de l’épreuve de l’homme, et Dieu permet à Satan d’agir dans ce but.
Le monde, qui a rejeté le Seigneur, est sous sa puissance : Satan est le chef de ce monde. C’est lui qui le conduit (Jean 16:11). Il est «l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance» (Éph. 2:2). Pour nous montrer la triste condition du monde, de ceux qui ne sont pas à Christ, la parole de Dieu dit : «Le monde entier gît dans le méchant» (1 Jean 5:19). Il retient les âmes dans ses chaînes ; elles sont par nature sous son pouvoir (Actes 26:18), et ceux qui lui sont assujettis à cause du péché et qui pratiquent le péché, sont appelés «enfants du diable» (1 Jean 3:8, 10). Quelle affreuse condition ! Être enfants du diable, conduits par lui, enchaînés par lui comme des captifs qu’il entraîne à la perdition, cela ne devrait-il pas faire frémir ceux qui ne sont pas convertis ? Il n’y a point de milieu, on est enfant de Dieu ou enfant du diable. Mais, béni soit Dieu ; le Seigneur a vaincu Satan, et celui qui croit en Lui est délivré du pouvoir de l’ennemi : il passe «des ténèbres à la lumière, du pouvoir de Satan à Dieu» (Actes 26:18). Le Père le délivre «du pouvoir des ténèbres, et le transporte dans le royaume du Fils de son amour (Col. 1:13). Quel heureux changement ! Être affranchi de la puissance de celui qui ne veut que notre mal et qui voudrait nous entraîner en enfer, et être placé sous l’heureuse domination de Celui qui nous aime et a donné sa vie pour nous ! Mais Satan fait tous ses efforts pour retenir les âmes sous sa domination. C’est pourquoi, lorsque la parole de Dieu, qui produit la vie dans le coeur qui la reçoit, est prêchée, et que les auditeurs sont indifférents, insouciants, inattentifs, comme un sol dur où la semence ne pénètre pas, Satan, toujours aux aguets, vient et ôte la parole de leur coeur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés (Luc 8:11-12).
9. 3.9 les chrétiens et l’activité de Satan — comment échapper et vaincre
Mais quand on a cru au Seigneur Jésus, on lui appartient ; on a échappé à la puissance du diable, on est dans les bras de Jésus qui nous donne la vie éternelle, et tous les efforts de l’ennemi ne peuvent nous arracher à ses bras puissants ni nous séparer de son amour (Rom. 8:35-39). Mais, Satan, toujours actif et opposé à Christ, cherche à nous nuire de toutes sortes de manières. Dans les temps passés, quelquefois encore de nos jours en certains endroits, il a soulevé la haine du monde contre les enfants de Dieu, et a suscité contre eux de terribles persécutions pour les décourager, leur faire renier Christ, et les détruire (Apoc. 2:10). Il est comme un lion rugissant, qui rôde autour de nous, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8). Il cherche ainsi à s’opposer à la prédication de l’Évangile, en entravant les serviteurs de Dieu (Actes 13:8-10 ; 1 Thess. 2:18). Et quand il ne se sert pas de la violence par le moyen des hommes incrédules qu’il pousse et conduit, il a recours à toutes sortes de ruses et d’artifices pour séduire les croyants et les faire tomber dans le mal et dans l’erreur, et ainsi les rendre malheureux et les faire déshonorer Christ. Il s’était emparé du coeur d’Ananias pour le faire mentir à l’Esprit Saint (Actes 5:3). Il se déguise en ange de lumière, et, par le moyen des faux docteurs, cherche à introduire des erreurs parmi les chrétiens (2 Cor. 11:13-15). Il cherche à entraîner dans le piège de l’orgueil, et à séduire par les convoitises du coeur (1 Tim. 3:6, 7 ; 1 Jean 2:15, 16). Quel ennemi redoutable ! Il est plus fort que nous ; il a une intelligence étendue, une énergie puissante pour le mal. Comment lui échapper ?
Béni soit le Seigneur ! si nous sommes au Seigneur, «celui qui est en nous», Jésus, par son Esprit, «est plus grand que celui qui est dans le monde, c’est-à-dire Satan (1 Jean 4:4). Et c’est par Jésus que nous sommes vainqueurs de Satan. Mais nous sommes exhortés à veiller et à prier pour ne pas nous laisser surprendre par quelque convoitise ou par quelque erreur. Si nous résistons à l’ennemi en criant au Seigneur qui a remporté la victoire sur lui, «il s’enfuira de nous» (Jacq. 4:7, 8 ; 1 Pierre 5:9). Et puis Dieu nous a donné toutes les armes nécessaires pour combattre ce puissant adversaire. «Fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force» dit l’apôtre Paul. Satan a éprouvé toute la puissance du Seigneur Jésus qui l’a vaincu au désert, sur la croix, dans le tombeau, car «par la mort, il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable» (Héb. 2:14). Jésus, malgré tous les efforts du diable, a triomphé de lui, et est allé s’asseoir à la droite de Dieu, et c’est Lui qui est notre force. Pour être en état de se servir d’une armure, il faut avoir de la force ; nous avons celle de Christ, et alors nous pouvons revêtir «l’armure complète de Dieu, afin de tenir ferme contre les artifices du diable» (Éph. 6:10-18). Mais ne perdons jamais de vue que nous avons affaire à un ennemi redoutable qui ne nous laisse pas un moment de répit, c’est pourquoi nous devons «veiller et prier». Bientôt le Seigneur viendra pour nous prendre auprès de Lui, dans la maison du Père, où Satan n’a pas accès. Les luttes seront finies, nous jouirons du repos, et nous posséderons la couronne de gloire réservée aux vainqueurs. Nous participerons à la pleine victoire de Jésus : Satan sera brisé sous nos pieds, et ce sera bientôt (Rom. 16:20).
10. 3.10 l’activité de Satan dans la période post-chrétienne
Voyons maintenant quelle sera l’activité de Satan quand les saints seront auprès du Seigneur, et à quelle fin il est réservé. Lorsque les croyants auront été enlevés au ciel, et que les incrédules, ceux «qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ» (2 Thess. 1:8), auront été laissés sur la terre, des temps terribles surviendront. Les hommes qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, seront abandonnés à l’erreur, au mensonge et à l’iniquité (2 Thess. 2:9-11), et Satan les conduira toujours plus avant dans le mal. Ils le suivront, malgré les jugements de Dieu qui fondront sur eux pour les avertir, et ne se repentiront pas (Apoc. 9:20, 21). Satan et ses anges ont encore maintenant accès dans le ciel, non pour en jouir sans doute, mais là ils accusent les fidèles (voir Job 1 ; Éph. 6:12 ; Luc 10:18). Mais un grand combat aura lieu dans le ciel ; l’archange Michel et ses anges combattront contre Satan et ses anges. Satan voudrait garder cette place de puissance et d’autorité, mais il sera vaincu et précipité sur la terre, lui et ses anges, pour ne plus jamais retrouver leur place dans le ciel. Alors, nous est-il dit, «malheur à la terre et à la mer», c’est-à-dire à toutes nations et peuples, «car le diable est descendu vers vous, étant en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps» (Apoc. 12:7-12).
Et que fera-t-il sur la terre ? Deux choses : séduire les hommes et les entraîner à la révolte ouverte contre Dieu, car il est «celui qui séduit la terre habitée tout entière», et persécuter les saints qui seront alors sur la terre. Ces saints ne seront pas comme ceux d’aujourd’hui tirés de toutes les nations, car dans l’Église, il n’y a ni Juif, ni Grec ; aucune nationalité : Christ est tout en tous (Col. 3:11). Mais à l’époque dont nous parlons, il y aura au milieu des nations un résidu juif fidèle qui attendra la délivrance et qui, au milieu des souffrances, rendra témoignage à Dieu. C’est contre ces fidèles que le diable exercera sa fureur. «Le dragon fut irrité contre la femme (qui représente Israël) et s’en alla faire la guerre contre le résidu de la semence de la femme, ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus» (Apoc. 12:17). Sans doute que, parmi les nations, il y aura des personnes converties par le moyen des missionnaires du résidu juif qui annonceront l’Évangile du royaume. Ceux-là aussi seront persécutés.
Le diable aura pour instruments de sa méchanceté deux hommes revêtus d’un pouvoir royal, et qui sont représentés sous l’image de deux bêtes. À l’un, qui sera un empereur puissant, régnant sur l’Occident, «le dragon donne sa puissance, et son trône, et un grand pouvoir», «et il ouvre sa bouche en blasphèmes contre Dieu» et «il fait la guerre aux saints et les vaincra». L’autre instrument de Satan est l’Antichrist, le faux prophète, l’homme de péché, qui prétendra être le Christ en Judée, et qui s’associera avec la première bête et lui prêtera le concours de ses ruses diaboliques, accomplissant de grands miracles, séduisant les hommes, les induisant à adorer l’image de la première bête, et faisant mettre à mort tous ceux qui refuseront de commettre cet acte d’idolâtrie (*) (Apoc 13 et 2 Thess. 2:4-10). Ensuite le dragon, la bête et le faux prophète enverront des messagers impurs, revêtus de la puissance diabolique et faisant des miracles, vers les rois de la terre pour les assembler afin de combattre contre Dieu, le Tout-Puissant (Apoc. 16:13, 14). Quelle folie, quelle audace ! Mais c’est là la puissance de Satan sur ceux qui rejettent la vérité. Ensuite nous voyons ce rassemblement des rois de la terre et de leurs armées, conduits par la bête et le faux prophète, mais animés par Satan, livrer combat au Seigneur qui descend du ciel, armé de sa grande puissance. Il détruit les rois et leurs armées ; la bête et le faux prophète sont jetés vifs dans l’étang de feu, et Satan, saisi par un ange, est lié et jeté dans l’abîme, sa demeure, pour mille années durant lesquelles il ne pourra pas exercer sa malice. La terre, heureuse sous le sceptre de justice et de paix du Seigneur Jésus, sera débarrassée de la présence de cette puissance du mal. Mais les mille ans accomplis, Satan sera délié pour la dernière épreuve de l’homme. Sa longue captivité ne l’aura pas changé ; il sera encore le séducteur, le père du mensonge, et il ne sortira de prison que pour égarer les hommes. Ceux d’entre eux qui ne se soumettront à Christ qu’«en dissimulant» (Ps. 18:44), n’auront pas été changés par les bénédictions dont ils auront joui sous le règne du Seigneur. Ils prêteront l’oreille aux séductions de Satan, et se rassembleront pour faire la guerre aux saints, et dans leurs personnes, à Dieu lui-même. Le feu descendra du ciel de la part de Dieu et les dévorera. Et quant à Satan, l’adversaire, son temps est fini, son histoire est close, la victoire de Christ est complète. Satan est jeté dans l’étang de feu et de soufre, d’où il ne sort plus. Il va y rejoindre la bête et le faux prophète, et hélas ! dans ce feu préparé pour lui et ses anges, seront jetés aussi tous ceux qui auront écouté sa voix plutôt que celle de Dieu (Apoc. 19:19-21 ; 20). Quel bonheur d’appartenir à Jésus pour échapper à une fin si terrible, et d’être sous son aile à l’abri des ruses du Méchant.
(*) Dans les premiers temps du christianisme, on voulait forcer les chrétiens à brûler de l’encens devant les statues de l’empereur romain. Ceux qui refusaient étaient mis â mort, livrés aux bêtes dans le cirque.
Les sous-titres et le plan ont été ajoutés par Bibliquest ; ME 1937 p. 49, 63, 199, 223, 249.
Table des matières :
1 Des créatures autres que l’homme
2 Les bons anges
2.1 le nombre des anges — le groupe qu’ils constituent
2.2 ordres ou catégories d’anges
2.3 le service des anges dans l’Ancien Testament
2.4 le service des anges dans le Nouveau Testament
2.5 ce qui intéresse les anges
2.6 culte des anges ?
2.7 L’Ange de l’Éternel
3 Les mauvais Anges
3.1 leur chute
3.2 leur avenir
3.3 leur chef — Satan — sa chute
3.4 leur activité
3.5 leur domination sur les hommes
3.6 l’oeuvre de Dieu prévalant sur celle de Satan
3.7 l’activité de Satan au temps du Seigneur
3.8 Satan agit encore — le chef de ce monde
3.9 les chrétiens et l’activité de Satan — comment échapper ou vaincre
3.10 l’activité de Satan dans la période post-chrétienne
1. 1 Des créatures autres que l’homme
L’homme n’est pas la seule créature intelligente qui soit sortie des mains de Dieu. La Bible nous parle d’une multitude innombrable d’êtres qui peuplent les cieux et qui ont aussi leurs offices sur la terre. Ce sont les anges que l’Écriture mentionne si fréquemment. Voyons ce qu’elle nous enseigne à leur sujet.
1. 1.1 Quelques caractéristiques
Le mot «ange» signifie «messager». Ce nom est donné à ces êtres célestes, parce que Dieu s’est servi souvent d’eux pour apporter de sa part des messages aux hommes. Mais quelle est leur nature ? Ce sont des esprits, nous dit l’Écriture : «Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs ?» lisons-nous dans l’épître aux Hébreux 1:14. Administrateurs, veut dire qu’ils remplissent certaines fonctions de la part de Dieu. Pour cela ils sont doués d’intelligence, de sagesse et de puissance. Le psalmiste s’adressant à eux, dit : «Bénissez l’Éternel, vous, ses anges puissants en force, qui exécutez sa parole» (Ps. 103:20). Ils sont revêtus de sainteté ; le Seigneur les appelle «les saints anges» (Luc 9:26) ; ils sont immortels ; Jésus dit d’eux qu’ils ne peuvent mourir (Luc 20:36).
2. 1.2 Apparence des anges
Étant des esprits, ils sont invisibles à nos regards, bien que nous entourant et s’occupant de nous. Mais quand Dieu les emploie pour porter un message à des hommes, ils apparaissent comme ayant un corps. Ainsi un ange de Dieu est envoyé à Corneille, et quand celui-ci raconte la visite du messager divin, il dit : «Un homme se tint devant moi dans un vêtement éclatant» (Actes 10:30). Dans le récit de la résurrection du Seigneur, nous voyons aussi que deux anges (Jean 20:12), semblables à des hommes en vêtements éclatants de lumière (Luc 24:4), viennent annoncer à Marie de Magdala et à d’autres femmes que le Seigneur était ressuscité. Et on trouve bien d’autres exemples dans la Parole. Les anges peuvent aussi apparaître en flammes de feu, soit pour protéger les serviteurs de Dieu, comme dans le cas d’Élisée (2 Rois 6:17 ; voir aussi 2:11 ; comp. Ps. 68:17), soit pour exercer le jugement «Le Seigneur Jésus sera révélé du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance contre les méchants» (2 Thess. 1:7, 8).
3. 1.3 Créés avant la terre
L’Écriture nous apprend que les anges sont au nombre des choses créées par le Seigneur Jésus qui est ainsi au-dessus du plus grand et du plus puissant d’entre eux. «Par Lui ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles» (Col. 1:16). Les anges font partie de ces choses invisibles qui sont dans les cieux. Mais quand est-ce qu’ils ont été créés ? C’est avant que la terre ait été établie pour être la demeure de l’homme, car l’Éternel dit à Job : «Où étais-tu quand j’ai fondé la terre... quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que tous les fils de Dieu éclataient de joie ?» (Job 38:4, 7). Ainsi ils contemplaient et admiraient les oeuvres de Dieu. Combien tout ce que Dieu nous révèle est beau et grand ! L’esprit de l’homme et tout son génie n’auraient pu nous faire voir une scène semblable : les cieux peuplés de créature immortelles se réjouissant dans les oeuvres magnifiques de Dieu. Ce verset nous apprend aussi que les anges sont «fils de Dieu» (comp. Job 1:6). Ils le sont parce que Dieu les a créés. C’est comme Créateur que Dieu est appelé «Père de tous» (Éph. 4:6). Mais nous, quand nous croyons au Seigneur Jésus, nous devenons enfants et fils de Dieu, comme nés de Dieu par son Esprit (Jean 1:12, 13 ; Gal. 4:6-7). C’est une grâce qui nous place bien plus près de Dieu que les anges même.
2. 2 Les bons anges
Ainsi que l’homme, les anges ont été soumis à l’épreuve de l’obéissance. Tous n’y ont pas persévéré. Il y en a qui ont péché (2 Pierre 2:4 ; Jude 6), nous parlerons plus tard de ces derniers.
Ceux qui sont restés fidèles sont appelés «les anges élus» (1 Tim. 5:21).
1. 2.1 le nombre des anges — le groupe qu’ils constituent
Le nombre des anges est incalculable. Jean, ravi dans le ciel, les voit autour du trône proclamant les louanges de l’Agneau immolé, du Seigneur Jésus qui a souffert et qui est mort pour nous sauver, et «leur nombre», dit-il, «était des myriades de myriades et des milliers de milliers» (Apoc. 5:11). Daniel, dans une vision, contemple l’Ancien des jours, le Dieu éternel, assis sur son trône de flammes de feu et dont les roues sont un feu brûlant ; c’est un trône de jugement, et «mille milliers le servaient, et des myriades de myriades se tenaient devant lui» (Daniel 7:9-10). «Vous êtes venus», dit l’apôtre aux chrétiens hébreux, «aux myriades d’anges, l’assemblée universelle» (Héb. 12:22). Nous ne voyons pas de nos yeux cette vaste assemblée des être invisibles ; un jour viendra où nous la contemplerons ; c’est quand nous-mêmes nous serons dans le ciel, avec Jésus, entourés de cette sainte multitude dont nous connaîtrons les différent ordres et les attributions. Elle est nommée «l’armée des cieux», comme nous lisons en Luc 2:13, et aussi 1 Rois 22:19 ; 2 Chron. 18:18 et Néh. 9:6. Mais parfois aussi l’ensemble des astres qui brillent au firmament est appelé «l’armée des cieux» (Deut. 4:19 ; 2 Rois 17:16).
2. 2.2 ordres ou catégories d’anges — séraphins, chérubins — Michel et Gabriel
Plusieurs passages nous parlent des anges comme partagés en différents ordres : les trône, les seigneuries, les principautés, les autorités (Col. 1:16 ; Éph. 3:10), ayant sans doute des attributions différentes et divers degrés de puissance et d’honneur. En Ésaïe, nous voyons les séraphins qui célèbrent la sainteté de l’Éternel des armées (Ésaïe 6:2, 3), et en plusieurs passages, il est question des chérubins qui sont les exécuteurs des jugements de Dieu. Après avoir chassé l’homme pécheur du jardin d’Eden, l’Éternel plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie, afin que l’homme n’en approchât point (Gen. 3:24). Deux anges sont nommés dans l’Écriture. L’un est Micaël ou Michel qui est appelé l’archange ou chef des anges (Jude 9). La signification glorieuse de son nom est : «Qui est semblable à Dieu ?» Il est présenté comme le défenseur du peuple juif. Dans Daniel, il est appelé un des premiers chefs et combat contre le roi de Perse en faveur des Juifs (Daniel 10:13, 21 ; 12:1), et dans l’Apocalypse, nous le voyons à la tête de ses anges combattre dans le ciel contre Satan et ses anges (Apoc. 12:7). Le second ange dont le nom nous est donné est Gabriel, c’est-à-dire «homme de Dieu». C’est lui que Dieu envoya à Zacharie pour lui annoncer la naissance de son fils Jean, qui devait être le précurseur du Seigneur, et à Marie pour lui dire qu’elle serait la mère du Sauveur (Luc 1:19, 26). Il fut aussi envoyé à Daniel pour lui révéler qu’au bout d’un temps déterminé, le Messie, le Christ paraîtrait (Daniel 9:21, 25), et pour lui faire connaître la fin d’un roi impie et persécuteur qui doit s’élever au dernier jour (Daniel 8:16, 24, 25). Dans ces divers cas, l’ange Gabriel était un messager de bonnes nouvelles.
3. 2.3 le service des anges dans l’Ancien Testament
La demeure des anges est le ciel. Là ils se tiennent devant Dieu ; ils le célèbrent, l’adorent et sont toujours prêts à obéir aux ordres qu’Il leur donne. Mais comme nous l’avons vu, ils ne restent pas toujours dans le ciel. Dieu les envoie sur la terre dont ils ont contemplé avec joie la formation, et ils sont employés de diverses manières en rapport avec les hommes, ces créatures qui sont d’une manière si spéciale les objets des pensée de Dieu. On les voit fréquemment dans l’Ancien Testament porteurs de messages ou occupés à divers services. Ils viennent chez Abraham, puis vont sauver Lot de la destruction de Sodome. Et qui ne connaît pas la merveilleuse vision du pauvre Jacob s’enfuyant de la maison paternelle ? Des anges montent et descendent l’échelle dressée de la terre aux cieux, au sommet de laquelle se tient l’Éternel. Cela montrait à Jacob que Dieu avait soin de lui, et qu’il n’était pas seul dans son long voyage. Les anges s’occupaient de lui. Nous les voyons ensuite venir à sa rencontre lorsqu’il rentre en Canaan, comme pour saluer son retour (Gen. 28:12-17 ; 32:1, 2). C’est un ange qui vient fortifier le prophète Élie, lorsque tout découragé, il demande à l’Éternel de prendre son âme (1 Rois 19:4-8). Ce sont des anges qui l’emportent aux cieux, et des anges nombreux, invisibles à d’autres qu’au prophète, entourent Élisée pour le protéger (2 Rois 2:11 ; 6:17). Comme nous l’avons vu, un ange est envoyé à Daniel, et ce sont des anges qui parlent au prophète Zacharie et lui révèlent les mystères de Dieu.
4. 2.4 le service des anges dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament nous apprend aussi bien des choses intéressantes sur les anges et leur service, surtout à l’égard du Seigneur Jésus. Nous avons déjà rappelé les deux visites de l’ange Gabriel à Zacharie et à Marie. Un ange apparaît plusieurs fois en songe à Joseph, l’époux de Marie afin de lui dire ce qu’il a à faire pour le petit enfant Jésus. Et ensuite quelle scène merveilleuse nous voyons dans les champs de Bethléhem. Un ange du Seigneur vient annoncer aux bergers la naissance du Sauveur, et aussitôt une multitude de l’armée céleste se trouve là et célèbre les louanges de Dieu qui a envoyé, avec son Fils, la paix et la bénédiction sur la terre. Quand Dieu introduit ainsi dans le monde son Fils, il dit : «Que tous les anges de Dieu lui rendent hommage» (Héb. 1:6). Le Fils de Dieu est descendu du ciel et est devenu un homme, voilant ainsi sa gloire, mais il n’en reste pas moins l’objet de l’adoration et du service des anges. En effet, ils le servent dans le désert où il est tenté (Marc 1:13), et quand il souffre en Gethsémané, un ange du ciel vient pour le fortifier (Luc 22:43). N’est-ce pas à la fois mystérieux et touchant de voir Jésus soutenu par un ange dans sa souffrance ? C’est qu’il était vraiment un homme, et, comme tel, il pouvait être abattu par la douleur et avoir besoin de secours. Mais c’est volontairement et en vue de nous qu’il souffrait. Il aurait pu demander à son Père douze légions d’anges pour le défendre contre ses ennemis qui venaient le prendre, mais il restait soumis à Dieu qui, dans sa Parole, avait dit qu’il devait souffrir (Matt. 26:53, 54).
Puis quand le Seigneur est ressuscité et sorti du tombeau, un ange vient rouler la pierre qui le fermait, montre que le sépulcre est vide, et dit aux femmes d’aller annoncer aux disciples que Jésus est ressuscité (Matt. 28:2-7). Ensuite deux anges apparaissent à Marie de Magdala qui pleurait son Seigneur, et lorsqu’il est monté au ciel dans une nuée et a disparu de devant les yeux de ses disciples, deux anges se trouvent près d’eux et leur annoncent son retour. Et qu’arrivera-t-il lors de son retour glorieux ? Il nous est dit qu’il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges (Marc 8:38). Il sera révélé du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, pour exercer le jugement (2 Thess. 1:7, 8).
Les anges qui ont été occupés à servir le Seigneur sur la terre et ont été témoins de sa résurrection, les anges qui l’accompagneront quand il reviendra dans sa gloire, ont été et sont encore employés au service des saints. «Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut ?» (Héb. 1:14). C’est un ange qui est envoyé à Corneille, le centurion romain, pour lui dire de faire venir Pierre qui lui dirait des choses par lesquelles il serait sauvé (Actes 10:3 ; 11:13, 14) ; un ange délivre Pierre de la prison où Hérode l’avait fait jeter dans l’intention de le faire mourir (Actes 12:7-10 ; voir aussi 5:19-23). Un ange de Dieu dit à Paul, sur le vaisseau battu par la tempête, qu’à cause de lui personne ne périrait (Actes 27:23, 24).
5. 2.5 ce qui intéresse les anges
Combien grand aussi est l’intérêt que les anges prennent à l’accomplissement des desseins de Dieu envers les hommes. Ils désirent regarder de près dans les choses que les prophètes annonçaient touchant les souffrances de Christ et les gloires qui suivraient ; ils voudraient sonder le mystère infini de l’amour de Dieu pour les hommes pécheurs (1 Pierre 1:11, 12). Quelle part ne prennent-ils pas à la conversion et au salut d’un seul pécheur ! Ils chantaient de joie quand la terre, l’habitation de l’homme, fut fondée, et ils se réjouissent avec le bon Berger, lorsque Celui-ci a trouvé sa brebis perdue (Luc 15:10). Les anges s’intéressent aussi à ce qui se passe dans l’Assemblée de Dieu sur la terre ; les chrétiens, dans l’assemblée, doivent leur présenter le spectacle de l’ordre (1 Cor. 11:10). Dans le ciel, ils apprennent à connaître et ils contemplent la sagesse merveilleuse de Dieu manifestée dans ses desseins et ses voies à l’égard de l’Assemblée (Éph. 3:10). Enfin nous voyons un ange, dans l’Apocalypse, introduire Jean dans les choses du ciel et les lui montrer, tandis que d’autres annoncent et exécutent les jugements de Dieu sur les hommes coupables.
6. 2.6 culte des anges ?
On voit quel rôle important est celui des anges dans l’univers et à l’égard des hommes. Ces êtres intelligents, invisibles à nos yeux, remplissent le ciel et nous entourent aussi comme des serviteurs de Dieu pour accomplir ses ordres. Est-ce une raison pour nous adresser à eux et leur rendre une sorte de culte ? Non, certainement. Bien loin de nous y autoriser, la parole de Dieu dit «que personne... ne fasse sa volonté propre... dans le culte des anges» (Col. 2:18). Dans l’Apocalypse, Jean tombe à terre devant l’ange qui lui montre les choses du ciel, pour lui rendre hommage ; mais l’ange lui dit : «Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu» (Apoc. 22:8, 9). Ils sont des serviteurs de Dieu, comme aussi les fidèles.
7. 2.7 L’Ange de l’Éternel
Parmi les anges, il en est un que l’Ancien Testament mentionne souvent et qui est appelé l’Ange de l’Éternel. C’est l’Éternel lui-même qui, sous cette forme, vient parler aux hommes. Au chapitre 18 de la Genèse, il est dit que l’Éternel apparut à Abraham, — et plus loin que trois hommes étaient près de lui (v. 1, 2). Mais l’un des trois était l’Éternel lui-même qui reste avec Abraham, tandis que les deux anges (chap. 19:1) poursuivent leur chemin vers Sodome. Quand Abraham est sur la montagne pour sacrifier son fils Isaac, l’Ange de l’Éternel arrête son bras et lui crie des cieux : «J’ai juré par moi-même, dit l’Éternel... que certainement je te bénirai» (Gen. 22:15, 16). Ici encore nous voyons que l’Ange de l’Éternel, c’est l’Éternel. Nous trouvons la même chose en Exode 3. L’Ange de l’Éternel apparut à Moïse dans le buisson en feu qui brûlait sans être consumé, mais c’est l’Éternel qui appelle Moïse et lui dit : «Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob», et ensuite l’Éternel dit : «J’ai vu l’affliction de mon peuple», puis il se nomme de son nom sublime «JE SUIS». Au chapitre 6 du livre des Juges, l’Ange de l’Éternel apparaît à Gédéon, mais, dans la suite du récit, nous lisons : «L’Éternel le regarda», et «l’Éternel lui dit» (comp. vers. 12, 14, 16). L’histoire de la naissance de Samson nous apprend la même chose (Juges 13). L’Ange de l’Éternel, qui est apparu à Manoah et à sa femme, dit : «Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux». Et Manoah, saisi de crainte, s’écrie : «Nous mourrons, car nous avons vu Dieu». Gédéon aussi avait craint de mourir, parce qu’il avait vu Dieu. Et l’Éternel le rassura en lui disant : «Paix te soit ; ne crains point, tu ne mourras pas» (Juges 6:22, 23). Ainsi Dieu lui-même se manifestait aux hommes, voilant sa gloire qu’ils n’auraient pu contempler sans mourir, et venant leur parler.
Mais la parole de Dieu nous apprend une autre chose non moins merveilleuse. C’est que l’Ange de l’Éternel, l’Éternel lui-même, n’est autre que le Fils de Dieu, Jésus dont le nom signifie l’Éternel Sauveur. C’est ce qui ressort de la comparaison de plusieurs passages. Quand Manoah, le père de Samson, demande à l’Ange de l’Éternel : «Quel est ton nom ?» l’Ange lui répond : «Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux (ou admirable)» (Juges 13:17, 18). Et le prophète Ésaïe annonçant la naissance du Fils glorieux qui devait monter sur le trône de David et établir un règne de paix qui n’aurait pas de fin, énumère ses titres dont le premier est : «Merveilleux» ou Admirable (Ésaïe 9:6, 7). Si nous comparons. le chapitre 6 du même prophète avec les versets 37 à 41 du chapitre 12 de l’évangile de Jean, nous voyons que le Seigneur, l’Éternel des armées, dont les séraphins proclament la sainteté et la gloire, est le même que Jésus, que les Juifs rejetaient, car il est dit : «Ésaïe dit ces choses quand il vit sa gloire et qu’il parla de lui».
Nous savons donc qui était ce personnage mystérieux qui apparut à Abraham, qui lutta avec Jacob (comparer Gen. 32:24-30 avec Osée 12:4-6), qui parlait avec Moïse dans le buisson, avec Gédéon dans l’aire et avec Manoah. C’était l’Éternel, Jéhovah, et c’était Celui qui vint sur la terre et fut l’humble Jésus de Nazareth, Celui dont il est dit : «Il vint chez soi», chez ce peuple d’Israël qu’il avait tiré d’Égypte, conduit et protégé dans le désert, introduit en Canaan, si souvent délivré et si longtemps supporté, mais quand il vint plein de grâce et de vérité, «les siens ne l’ont pas reçu» (Jean 1:11). «Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom» (v. 12). Quelle immense grâce de faire partie de ceux-là !
3. 3 Les mauvais anges
La parole de Dieu nous apprend que, parmi les anges, il en est qui sont tombés en se révoltant contre Dieu. Nous avons vu que les anges demeurés fidèles sont appelés les anges élus (1 Tim. 5:21), les saints anges (Luc 9:26), et ils sont employés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut (Héb. 1:14). Les anges déchus, les mauvais anges, les démons, comme ils sont nommés, ont, au contraire, une activité qui s’exerce pour faire du mal aux hommes. Il est importait que nous soyons instruits par l’Écriture à l’égard de ces êtres invisibles à nos regards, mais qui ont une existence aussi réelle que celle des bons anges. De même que ceux-ci, ils sont appelés des principautés et des autorités, pour nous montrer leur puissance en intelligence, mais en intelligence de méchanceté (Éph. 6:12 ; Col. 2:15). La grande ruse de Satan, leur chef, est de chercher à persuader aux hommes que lui et ses anges n’existent pas, et cela afin de les faire tomber plus aisément dans leurs pièges. Plusieurs se sont laissés entraîner dans l’incrédulité à cet égard. Mais les esprits de malice nous entourent et nous avons à les combattre. Pour cela, Dieu donne aux siens une armure complète (Éph. 6:11-18), et nous avons un Chef, le Seigneur Jésus, à la suite duquel nous sommes toujours vainqueurs.
1. 3.1 leur chute
Voyons ce que la parole de Dieu nous dit au sujet de Satan et de ses anges. Dans la seconde épître de Pierre, nous lisons : «Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d’obscurité pour le jugement» (2 Pierre 2:4). Jude nous apprend que «Dieu a réservé dans des liens éternels, sous l’obscurité, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure» (Jude 6). Ces versets nous disent donc que ces anges ont péché. «Le péché est l’iniquité» dit Jean (1 Jean 3:4), la révolte contre Dieu, et l’apôtre ajoute : Le diable pécha dès le commencement» (v. 8). En péchant, les anges déchus n’ont pas gardé leur origine. Quelle était leur origine ? Ils étaient fils de Dieu, étoiles du matin, brillant d’un vif éclat dans le ciel, leur demeure (Job 1:6 ; 38:7). Comme les autres anges, ils étaient des serviteurs de Dieu. Ils n’ont pas gardé cette position bénie, mais se sont élevés par orgueil, et ont désobéi. Ils ont ainsi abandonné leur propre demeure, le ciel, la présence de Dieu, devant qui ils ne voulaient ni ne pouvaient subsister. Ils voulaient être indépendants de leur Créateur, et ont été bannis loin de Lui.
2. 3.2 leur avenir
La conséquence de leur chute fut bien terrible. Au lieu d’être des étoiles du matin, ils sont dans les ténèbres, privés de la lumière divine ; au lieu d’être heureux dans la jouissance du souverain bien qui est Dieu, ils sont livrés au mal, aux pensées de mal, et ainsi misérables. Et ils sont liés de chaînes d’obscurité, dans des liens éternels, de manière à rester pour toujours dans ce triste état, dans l’impossibilité absolue de recouvrer jamais leur première condition. Il n’y a aucun salut possible pour eux, aucune rédemption. Ils sont et resteront une puissance spirituelle de méchanceté, constamment opposée à Dieu. Leur demeure, qui autrefois était le ciel, est maintenant l’abîme, lieu ténébreux où ne pénètre pas un seul rayon de lumière consolante ou d’espérance. Et ils ont à attendre un dernier et plus terrible châtiment devant lequel ils tremblent et qui leur sera infligé lors du jugement du grand jour. Actuellement ils ont un certain répit. Mais ils savent que cela ne durera pas. Les démons, qui s’étaient emparés d’un homme, se prosternaient devant Jésus en s’écriant par la bouche du malheureux possédé : «Jésus, Fils de Dieu, es-tu venu pour nous tourmenter avant le temps ? Et ils le priaient pour qu’il ne leur commandât pas de s’en aller dans l’abîme» (Matt. 8:29 ; Luc 8:31). Et le Seigneur dira aux méchants lorsqu’il jugera les vivants : «Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges» (Matt. 25:41). Tel est le sort qui les attend au jugement du grand jour.
3. 3.3 leur chef — Satan — sa chute
De même qu’à la tête des anges fidèles se trouve l’archange Micaël ou Michel, de même à la tête des anges déchus, il y en a un qui excelle en grandeur et aussi en méchanceté au-dessus de tous les autres : celui que l’Écriture nomme Satan ou l’adversaire, celui qui s’oppose à Dieu. Elle l’appelle aussi le diable, c’est-à-dire le calomniateur ; le serpent à cause de sa ruse, et parce qu’il se servit de cet animal pour s’adresser à Ève et la séduire ; serpent ancien, parce qu’il entraîna l’homme au mal dès le commencement. Il est aussi nommé le dragon lorsqu’il se sert des puissances du monde pour faire le mal (Apoc. 12:3, 7-9 ; 2 Cor. 11:3 ; Genèse 3:1).
En Ézéchiel 28:11-17, nous apprenons, sous la figure du roi de Tyr, ce qu’était Satan avant sa chute, et ce qui l’a fait tomber. Il était «un chérubin oint» c’est-à-dire consacré «pour protéger», «la forme accomplie de la perfection», aucune qualité ne lui manquait ; il était «plein de sagesse, parfait en beauté». Il resplendissait des différents rayons de la gloire de Dieu représentés par les pierres précieuses et par l’or (voir Exode 28:17-20 ; Apoc. 21:18-20) ; il en était revêtu. Sa place était Eden, un lieu de délices ; le jardin de Dieu, non sur la terre, mais dans le ciel, où il jouissait de la présence de Dieu (voir Apoc. 2:7, où le paradis de Dieu est mentionné en contraste avec le paradis terrestre). La joie, une joie harmonieuse comme produite par une musique céleste, l’accueillit et le remplit au jour qu’il fut créé. Car il n’était qu’une créature, mais une créature ornée des plus excellents dons de Dieu. Il occupait une place éminente de puissance, au milieu des autres anges, autorités, principautés et puissances ; il était dans la sainte montagne de Dieu. Quelle n’était pas la grandeur et l’excellence de cette créature de Dieu !
Il fut ainsi «parfait dans ses voies depuis le jour où il fut créé, jusqu’à ce que l’iniquité se trouve en lui». En voyant l’excellence de ses dons et la splendeur de sa beauté, son coeur s’est élevé, sa sagesse s’est dévoyée ; rempli d’orgueil, il a péché (1 Tim. 3:6), c’est-à-dire qu’il s’est révolté contre Dieu. Quelle en a été la conséquence ? Ayant profané ou souillé le sanctuaire divin, il a été précipité de sa haute position qu’il occupait, précipité de la montagne de Dieu. Il a été dépouillé de sa gloire, et est devenu le prince des ténèbres, entraînant dans sa désobéissance et sa chute d’autres anges, des principautés et des autorités qui sont devenues les dominateurs des ténèbres, la puissance du mal (Éph. 6:12), combattant sous ses ordres contre Dieu (Apoc. 12:7-8). Sa puissance est devenue une énergie redoutable pour le mal, son intelligence supérieure ne lui sert qu’à combiner des plans afin de s’opposer à Dieu, sa sagesse autrefois divine est devenue une sagesse perverse inventant des ruses pour séduire les hommes. Créé pour protéger, il ne s’emploie qu’à détruire comme l’indique son nom, Apollyon — le destructeur (Apoc. 9:11 ; Jean 10:10). Ange de lumière d’abord, il est devenu un ange de ténèbres, mais qui sait se déguiser en ange de lumière pour séduire les âmes (2 Cor. 11:14). Oh ! quel être redoutable ! Et il est toujours là, rôdant autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8). Il est plus fort que nous, mais Christ est plus fort que lui, Christ l’a vaincu, et en nous attachant à Christ, nous n’avons rien à craindre.
Quand a eu lieu la chute de Satan et de ses anges ? L’Écriture n’en fixe pas l’époque, mais nous voyons que c’est avant la création de l’homme. En effet, aussitôt qu’Adam et Ève ont été placés dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder, Satan y pénètre et, sous la forme du serpent, séduit Ève qui entraîne son mari dans sa désobéissance. Satan s’empare ainsi du coeur de l’homme et le domine par le moyen des convoitises.
4. 3.4 leur activité
Dès ce moment nous avons l’histoire de Satan en rapport avec la terre et les hommes qui y habitent, histoire que la Bible nous rapporte comme étant celle d’un être puissant et redoutable par sa méchanceté. La terre est devenue le lieu où il l’exerce sans trêve (Job 1:7-22 ; 2), tout en ayant encore accès dans le ciel pour accuser les hommes. Ensuite du péché d’Adam, Satan et ses anges ont envahi tout le domaine soumis à l’homme. Ils agissent en opposition permanente et plus ou moins ouverte contre Dieu, séduisant les hommes, les entraînant dans le mal, et cherchant constamment à contrecarrer les desseins de la grâce de Dieu en faveur de l’homme coupable. C’est lui, Satan, qui incite Caïn à tuer son frère Abel. «Caïn était du méchant et tua son frère» (1 Jean 3:12), nous est-il dit, et dès lors il y a eu sur la terre deux classes d’hommes, les enfants de Dieu et les enfants du diable — chacune caractérisée par sa ressemblance avec son père — les uns ayant pour signe distinctif la justice, la vérité et l’amour, les autres le péché, le mensonge et la haine (1 Jean 3:8, 10 ; Jean 8:44). Le Seigneur dit du diable : «Lui est meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge» (Jean 8:44). N’est-ce pas une chose qui fait frémir de se dire : tant que je ne suis pas un enfant de Dieu, je suis un enfant du diable ? Il n’y a pas de milieu : on est l’un ou l’autre.
5. 3.5 leur domination sur les hommes
Satan, dominant sur les esprits des hommes, les a entraînés loin de Dieu dans l’idolâtrie avec toutes ses abominations, ses pratiques cruelles et impures (Rom. 1:17-25). Les faux dieux que les païens adoraient et adorent ne sont au fond que des démons : «Les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons, dit l’apôtre Paul (1 Cor. 10:20 ; voir aussi Lév. 17:7 ; Deut. 32:16, 17 ; Ps. 106:36, 37). Satan est appelé «le chef de d’autorité de l’air, l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance» (Éph. 2:2-3). Ce n’est pas seulement dans les païens qu’il opère, mais même dans tous ceux qui, se disant chrétiens, mais n’étant pas soumis à Christ par la foi, sont des fils de la désobéissance et des enfants de colère. Depuis que le monde, conduit par Satan, la puissance des ténèbres (Luc 22:53), a rejeté le Seigneur Jésus, Satan est devenu «le prince de ce monde» qu’il domine et conduit (Jean 14:30). C’est le terrible état de tous ceux qui ne sont pas conduits par Christ, le bon Berger.
6. 3.6 l’oeuvre de Dieu prévalant sur la perpétuelle inimitié de Satan
Nous disions que Satan, l’adversaire, a cherché dès le commencement à s’opposer à l’accomplissement des desseins de Dieu. Et quels étaient ces desseins ? C’était de magnifier son amour et sa grâce envers l’homme coupable, en le sauvant. Pour cela, il voulait envoyer sur la terre son Fils, devenu un homme, pour vaincre le diable et détruire ses oeuvres (1 Jean 3:8). Satan avait réussi à faire tomber le premier homme dans le péché, à ruiner ainsi la belle création de Dieu, et toute la postérité d’Adam, car «par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché» (Rom. 5:12). Mais en Éden, après la désobéissance de l’homme, l’Éternel Dieu annonça au serpent, à Satan, que la semence de la femme, un Libérateur à venir, lui briserait la tête et annulerait sa puissance. Depuis ce moment, tous les efforts du diable ont tendu à empêcher l’accomplissement de cette prophétie. Cela a été le grand combat de l’adversaire contre Dieu, le Tout-Puissant. Nous en voyons toutes les phases dans les différents grands événements de l’Ancien Testament. C’est certainement sous l’action de Satan que le monde, avant le déluge, se livra à une violence et une corruption sans frein, malgré les avertissements divins. Dieu ne pouvait supporter davantage ces hommes impies. Mais s’il les détruisait tous, que devenait l’annonce du Libérateur ? Satan aurait remporté la victoire. Mais il y avait un homme intègre qui trouva grâce devant l’Éternel. Noé fut épargné et un nouveau monde commença.
Alors Satan conduisit les hommes dans l’idolâtrie, l’éloignement de Dieu et l’assouvissement de toutes leurs passions et de leurs convoitises. Où naîtrait le Libérateur dans un semblable monde ? Dieu se choisit un homme, Abraham, pour être le père d’un peuple qui, au milieu des nations, conserverait son Nom, et à qui il confierait ses oracles. Dans le sein de ce peuple devait naître le Libérateur annoncé, comme l’Éternel l’avait promis à Abraham (Genèse 22:18 ; comp. Galates 3:16). Ce peuple, Israël, se forma en Égypte où Jacob était venu habiter avec sa famille, sous la protection de Joseph. Les fils d’Israël s’y multiplièrent considérablement. Satan, qui savait que de ce peuple devait sortir son vainqueur, se servit des craintes politiques du Pharaon pour le pousser à détruire Israël en faisant mourir tous les enfants mâles (Exode 1:10, 15-22). C’était anéantir le dessein de Dieu. L’Éternel alors déploie sa puissance, et en dépit des efforts de l’ennemi, fait sortir son peuple du pays d’Égypte et l’amène en Canaan, où il le maintient, malgré les péchés redoublés d’Israël.
Le peuple désire un roi, et, après Saül, Dieu lui donne un roi selon son coeur, David, et promet à celui-ci un fils, un descendant, dont le règne durerait à toujours (1 Chron. 17:11-14). C’était le Messie, le Roi d’Israël, le grand Libérateur, dont tous les prophètes parlent (Luc 1:31-33). Que fait Satan ? Il pousse la méchante reine Athalie, fille de Jézabel, une Cananéenne, à détruire la famille royale de Juda, afin de régner seule. Si toute la postérité de David périt, la promesse de Dieu ne pourra pas s’accomplir : Satan aura le dessus. Mais l’Éternel sauve un rejeton de la famille royale, Joas, l’enfant-roi, que sa tante Jéhoshéba dérobe aux meurtriers, et qu’elle cache jusqu’au moment où il pourra être reconnu roi (2 Rois 11:1-3). Israël et Juda, suivant l’exemple de leurs rois infidèles, tombent dans l’idolâtrie sous l’action de Satan, et quand il n’y a plus de remède, sont emmenés en captivité. La famille royale est à Babylone, esclave des rois de ce pays (Daniel 1:3). Comment s’accompliront les prophéties qui disent que le Messie naîtra à Bethléhem ? (Michée 5:2). L’Éternel incline le coeur de Cyrus, roi de Perse, vainqueur de Babylone, et par son ordre, les captifs retournent dans leur pays, sous la conduite de Zorobabel, prince de Juda, descendant de David (Esdras 1:8 ; 2:2 ; 3:8 ; Aggée 1:1 ; 1 Chron. 3:17-19 ; Matt. 1:12). La ruse de Satan est encore déjouée. Mais il ne se lasse pas et veut frapper encore un grand coup. Il incite Haman, le favori d’Assuérus, roi de Perse, à faire périr tous les Juifs (Esther 3:6) répandus dans ses états, au nombre desquels étaient aussi ceux qui étaient retournés en Judée. Mais Dieu, comme on le voit dans le livre d’Esther, met à néant le dessein d’Haman, et Satan encore une fois a fait une oeuvre qui le trompe. Il a marché de défaite en défaite.
Nous arrivons ainsi au temps où Christ, la semence de la femme, va paraître dans le monde. L’Écriture ne nomme pas Satan comme celui qui est le premier auteur dans les évènements que nous avons vus ; mais on y voit sa main et son esprit. Mais dans l’intervalle de temps que nous venons de parcourir, la parole de Dieu rapporte quelques faits où l’on voit le rôle de l’adversaire et où il est nommé. Ainsi, dans le livre de Job, il nous est montré comme accusant le patriarche devant l’Éternel. Dieu permet à Satan de frapper Job dans ses biens, dans ses enfants et dans sa personne, afin que Job soit éprouvé. Job garde son intégrité, et la méchanceté de Satan est déjouée. Satan incite David à dénombrer Israël ; cela flattait l’orgueil du roi de voir combien était nombreux le peuple sur lequel il régnait. Cela déplut à Dieu qui châtia David en envoyant la peste en Israël. David s’humilia, et l’Éternel pardonna (1 Chron. 21). Dans le livre du prophète Zacharie, nous voyons Satan accuser Israël à cause de ses péchés (Israël est représenté par le grand sacrificateur vêtu d’habits sales). C’est comme si Satan avait dit à Dieu : «Ta justice demande que ce peuple coupable périsse». Et alors comment s’accomplirait la promesse ? Mais la grâce de Dieu s’élève au-dessus du jugement, et l’Éternel lui-même justifie le peuple. Qui alors peut condamner ? (Zach. 3:1-5 ; comp. Ésaïe 50:8 ; Rom. 8:34).
7. 3.7 l’activité de Satan au temps du Seigneur
Dans ces temps de l’Ancien Testament, Satan et ses anges avaient agi d’une manière plus ou moins cachée ; il n’y est nommé que trois ou quatre fois. Mais dès que le Fils de Dieu, le Seigneur Jésus, paraît dans le monde, l’action de Satan et de ses anges se manifeste clairement, pleine d’énergie malfaisante. Il semble déployer toutes ses forces contre Dieu et pour opprimer les hommes. Nous voyons dans les évangiles combien souvent il est question de démoniaques, d’hommes et de femmes dont les démons se sont emparés corps et âmes, et qu’ils font horriblement souffrir. D’où viennent à cette époque ces efforts si puissants de Satan ? C’est qu’une puissance nouvelle et bienfaisante, une puissance divine et spirituelle, est apparue sur la terre dans la Personne adorable du Christ, le Fils de Dieu, manifesté «afin qu’il détruisît les oeuvres du diable» (1 Jean 3:8). Alors Satan engage la lutte suprême contre le Seigneur Jésus.
Quand le Christ, le Sauveur, fut né à Bethléhem, aux acclamations de joie et de triomphe de l’armée céleste, Satan qui reconnut en Lui la postérité de la femme annoncée en Eden comme devant détruire sa puissance (Gen. 3:15), fit un suprême effort pour faire périr le petit enfant. En Apocalypse 12, nous lisons qu’un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes, se tient devant la femme qui allait mettre au monde un fils, afin de le dévorer dès qu’il naîtrait. Qui est ce grand dragon ? C’est le serpent ancien, appelé diable et Satan (Apoc. 12:9). Pourquoi est-il vu avec sept têtes et dix cornes, et des diadèmes sur sa tête ? Parce qu’il est représenté comme se servant de la puissance civile, de l’autorité dans le monde, pour accomplir ses desseins contre Dieu. La femme est la figure d’Israël, du peuple au sein duquel devait naître le Messie. Et l’enfant, c’est Christ. C’est ce qui eut lieu quand Jésus fut né à Bethléhem ; les mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent où était le Roi des Juifs dont Dieu, dans leur pays lointain, leur avait fait connaître la naissance. Le méchant et cruel roi Hérode, poussé par Satan, et craignant que ce Roi des Juifs ne voulût un jour lui ôter le royaume, fit tuer tous les petits enfants de Bethléhem et des environs. Il croyait dans sa folie, annuler les desseins de Dieu, écrits dans les livres des prophètes. C’était bien l’oeuvre de Satan, du grand dragon. Mais Dieu veillait sur son Fils et déjoua la méchanceté d’Hérode et le dessein du diable, comme nous le lisons en Matthieu 2:12-15.
Que fera maintenant Satan ? Il cherchera à entraîner Jésus dans le péché. Le Seigneur ayant été baptisé par Jean, le Saint Esprit descendit sur lui, et Il fut emmené par l’Esprit dans le désert. Satan s’y suivit, espérant le séduire et le faire tomber, comme il avait fait tomber Adam et Israël. Ah ! s’il pouvait induire Jésus à douter de Dieu, à lui désobéir, à être orgueilleux, à se prosterner devant lui, Satan, quel triomphe ! sa tête ne serait pas brisée, sa puissance ne serait pas détruite, Dieu serait déshonoré et vaincu, les hommes resteraient sous l’empire du mal et ne seraient pas sauvés. Mais Jésus, l’homme saint et parfait en tout, resta dans la soumission, la dépendance et l’obéissance à Dieu ; il ne céda pas au diable, mais le repoussa par la parole de Dieu, l’épée de l’Esprit (Éph. 6:17). À chaque assaut de l’ennemi, il répondait par : «Il est écrit», et le diable confus dut se retirer de Lui pour un temps (Luc 4:13). Quel exemple pour nous ! Que la parole de Dieu demeure en nous, et par elle nous repousserons et vaincrons le méchant (1 Jean 2:14).
Satan ne se découragea pas après cet échec. Notre précieux Sauveur poursuivait sa course bénie sur la terre, «faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance» (Actes 10:38) ; «les démons sortaient de plusieurs, criant et disant : Tu es le Fils de Dieu» (Luc 4:41) ; «on lui apportait beaucoup de démoniaques, et il chassait les esprits par une parole» (Matt. 8:16) ; en un mot, il avait vaincu et lié l’homme fort, Satan, et il délivrait ceux que Satan tenait captifs (Luc 11:21, 22). Jésus déployait sa puissance de grâce envers ceux que les esprits malins tourmentaient (Matt. 12:22 ; Marc 5:1-20 ; 7:24, 30 ; 9:17-29 ; Luc 8:2 ; 13:10-17). Mais pendant ce temps Satan agissait aussi. Les chefs du peuple juif haïssaient le Seigneur, parce qu’il mettait à nu leur avarice, leur hypocrisie, leur orgueil et leur propre justice, et Satan les poussa à le faire mourir (voir Jean 8:37, 38, 40, 41, 44 ; Luc 19:47 ; 20:19 ; 22:53). C’est lui qui mit au coeur de Judas de trahir son Maître : «Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote» dit la Parole (Luc 22:3 ; Jean 13:27). Quelle chose terrible que le diable ait pu s’emparer ainsi d’un homme qui avait vécu avec le Seigneur pendant trois années ! C’est que Judas avait laissé une mauvaise passion, l’amour de l’argent, dominer dans son coeur. Il aurait voulu qu’on vendît le parfum que Marie, dans son amour, versa sur les pieds de Jésus, et qu’on en donnât l’argent aux pauvres. Mais, dit l’évangéliste, «ce n’est pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse» (Jean 12:5, 6). C’est par les convoitises de notre coeur, si nous ne les réprimons pas, que Satan trouve accès en nous : prenons-y garde !
Satan livra encore un combat au Seigneur Jésus. Il le suit au jardin de Gethsémané. Jésus anticipe là les terreurs de la mort qu’il devait subir et dont Satan avait le pouvoir (Héb. 2:14) ; devant l’âme du Sauveur sont placées les souffrances du jugement divin contre le péché, et il est saisi de tristesse jusqu’à la mort. Satan cherche à en profiter pour détourner Jésus de l’accomplissement de son oeuvre. Mais notre adorable Sauveur prie, se soumet et accepte de la main de son Père la coupe amère des douleurs (Matt. 26:36-46 ; Jean 18:14), et Satan encore une fois est vaincu. Alors l’ennemi met en oeuvre la puissance du monde. Animés par lui et conduits par Judas, des soldats et les serviteurs des chefs des Juifs s’emparent de Jésus ; le sanhédrin le condamne injustement et le livre au gouverneur romain qui, contre sa conscience, le fait crucifier. C’était l’acte suprême du péché de l’homme et de l’effort de Satan. Celui-ci semble triompher. Son adversaire est mort ; il a disparu de la terre ; Satan est désormais le prince du monde qui a rejeté et mis à mort le Fils de Dieu. Mais le dessein de Dieu peut-il être anéanti ? Dieu avait envoyé son Fils dans le monde pour sauver les pécheurs ; Satan aurait-il le dessus ? Non, le diable a fait une oeuvre qui le trompe. La mort de Jésus accomplit la parole que la semence de la femme aurait le talon brisé en écrasant la tête du serpent. De la mort de Jésus jaillit la lumière, la vie, la paix, le salut pour l’homme pécheur. La puissance du diable est brisée ; et la preuve en est la résurrection de Christ, son ascension et sa séance à la droite de Dieu. «Par la mort, il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable» (Héb. 2:14). «Ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la croix» (Col. 2:15). Et nous lisons encore : «Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité» (Éph. 4:8) ; c’est-à-dire que Satan qui tenait captif les pécheurs, est lui-même réduit en captivité.
8. 3.8 Satan agit encore après la résurrection — le pouvoir des ténèbres
Christ, notre puissant et précieux Sauveur, a donc vaincu Satan sur la croix. Cet ennemi de Dieu n’a-t-il donc plus le pouvoir de nuire ? Oui, il l’a ; il n’est pas encore lié, comme il le sera pendant un temps, ni jeté dans l’étang de feu et de soufre, ce qui sera sa fin pour l’éternité (Apoc. 20:1-3, 10). C’est encore maintenant le temps de l’épreuve de l’homme, et Dieu permet à Satan d’agir dans ce but.
Le monde, qui a rejeté le Seigneur, est sous sa puissance : Satan est le chef de ce monde. C’est lui qui le conduit (Jean 16:11). Il est «l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance» (Éph. 2:2). Pour nous montrer la triste condition du monde, de ceux qui ne sont pas à Christ, la parole de Dieu dit : «Le monde entier gît dans le méchant» (1 Jean 5:19). Il retient les âmes dans ses chaînes ; elles sont par nature sous son pouvoir (Actes 26:18), et ceux qui lui sont assujettis à cause du péché et qui pratiquent le péché, sont appelés «enfants du diable» (1 Jean 3:8, 10). Quelle affreuse condition ! Être enfants du diable, conduits par lui, enchaînés par lui comme des captifs qu’il entraîne à la perdition, cela ne devrait-il pas faire frémir ceux qui ne sont pas convertis ? Il n’y a point de milieu, on est enfant de Dieu ou enfant du diable. Mais, béni soit Dieu ; le Seigneur a vaincu Satan, et celui qui croit en Lui est délivré du pouvoir de l’ennemi : il passe «des ténèbres à la lumière, du pouvoir de Satan à Dieu» (Actes 26:18). Le Père le délivre «du pouvoir des ténèbres, et le transporte dans le royaume du Fils de son amour (Col. 1:13). Quel heureux changement ! Être affranchi de la puissance de celui qui ne veut que notre mal et qui voudrait nous entraîner en enfer, et être placé sous l’heureuse domination de Celui qui nous aime et a donné sa vie pour nous ! Mais Satan fait tous ses efforts pour retenir les âmes sous sa domination. C’est pourquoi, lorsque la parole de Dieu, qui produit la vie dans le coeur qui la reçoit, est prêchée, et que les auditeurs sont indifférents, insouciants, inattentifs, comme un sol dur où la semence ne pénètre pas, Satan, toujours aux aguets, vient et ôte la parole de leur coeur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés (Luc 8:11-12).
9. 3.9 les chrétiens et l’activité de Satan — comment échapper et vaincre
Mais quand on a cru au Seigneur Jésus, on lui appartient ; on a échappé à la puissance du diable, on est dans les bras de Jésus qui nous donne la vie éternelle, et tous les efforts de l’ennemi ne peuvent nous arracher à ses bras puissants ni nous séparer de son amour (Rom. 8:35-39). Mais, Satan, toujours actif et opposé à Christ, cherche à nous nuire de toutes sortes de manières. Dans les temps passés, quelquefois encore de nos jours en certains endroits, il a soulevé la haine du monde contre les enfants de Dieu, et a suscité contre eux de terribles persécutions pour les décourager, leur faire renier Christ, et les détruire (Apoc. 2:10). Il est comme un lion rugissant, qui rôde autour de nous, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5:8). Il cherche ainsi à s’opposer à la prédication de l’Évangile, en entravant les serviteurs de Dieu (Actes 13:8-10 ; 1 Thess. 2:18). Et quand il ne se sert pas de la violence par le moyen des hommes incrédules qu’il pousse et conduit, il a recours à toutes sortes de ruses et d’artifices pour séduire les croyants et les faire tomber dans le mal et dans l’erreur, et ainsi les rendre malheureux et les faire déshonorer Christ. Il s’était emparé du coeur d’Ananias pour le faire mentir à l’Esprit Saint (Actes 5:3). Il se déguise en ange de lumière, et, par le moyen des faux docteurs, cherche à introduire des erreurs parmi les chrétiens (2 Cor. 11:13-15). Il cherche à entraîner dans le piège de l’orgueil, et à séduire par les convoitises du coeur (1 Tim. 3:6, 7 ; 1 Jean 2:15, 16). Quel ennemi redoutable ! Il est plus fort que nous ; il a une intelligence étendue, une énergie puissante pour le mal. Comment lui échapper ?
Béni soit le Seigneur ! si nous sommes au Seigneur, «celui qui est en nous», Jésus, par son Esprit, «est plus grand que celui qui est dans le monde, c’est-à-dire Satan (1 Jean 4:4). Et c’est par Jésus que nous sommes vainqueurs de Satan. Mais nous sommes exhortés à veiller et à prier pour ne pas nous laisser surprendre par quelque convoitise ou par quelque erreur. Si nous résistons à l’ennemi en criant au Seigneur qui a remporté la victoire sur lui, «il s’enfuira de nous» (Jacq. 4:7, 8 ; 1 Pierre 5:9). Et puis Dieu nous a donné toutes les armes nécessaires pour combattre ce puissant adversaire. «Fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force» dit l’apôtre Paul. Satan a éprouvé toute la puissance du Seigneur Jésus qui l’a vaincu au désert, sur la croix, dans le tombeau, car «par la mort, il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable» (Héb. 2:14). Jésus, malgré tous les efforts du diable, a triomphé de lui, et est allé s’asseoir à la droite de Dieu, et c’est Lui qui est notre force. Pour être en état de se servir d’une armure, il faut avoir de la force ; nous avons celle de Christ, et alors nous pouvons revêtir «l’armure complète de Dieu, afin de tenir ferme contre les artifices du diable» (Éph. 6:10-18). Mais ne perdons jamais de vue que nous avons affaire à un ennemi redoutable qui ne nous laisse pas un moment de répit, c’est pourquoi nous devons «veiller et prier». Bientôt le Seigneur viendra pour nous prendre auprès de Lui, dans la maison du Père, où Satan n’a pas accès. Les luttes seront finies, nous jouirons du repos, et nous posséderons la couronne de gloire réservée aux vainqueurs. Nous participerons à la pleine victoire de Jésus : Satan sera brisé sous nos pieds, et ce sera bientôt (Rom. 16:20).
10. 3.10 l’activité de Satan dans la période post-chrétienne
Voyons maintenant quelle sera l’activité de Satan quand les saints seront auprès du Seigneur, et à quelle fin il est réservé. Lorsque les croyants auront été enlevés au ciel, et que les incrédules, ceux «qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ» (2 Thess. 1:8), auront été laissés sur la terre, des temps terribles surviendront. Les hommes qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, seront abandonnés à l’erreur, au mensonge et à l’iniquité (2 Thess. 2:9-11), et Satan les conduira toujours plus avant dans le mal. Ils le suivront, malgré les jugements de Dieu qui fondront sur eux pour les avertir, et ne se repentiront pas (Apoc. 9:20, 21). Satan et ses anges ont encore maintenant accès dans le ciel, non pour en jouir sans doute, mais là ils accusent les fidèles (voir Job 1 ; Éph. 6:12 ; Luc 10:18). Mais un grand combat aura lieu dans le ciel ; l’archange Michel et ses anges combattront contre Satan et ses anges. Satan voudrait garder cette place de puissance et d’autorité, mais il sera vaincu et précipité sur la terre, lui et ses anges, pour ne plus jamais retrouver leur place dans le ciel. Alors, nous est-il dit, «malheur à la terre et à la mer», c’est-à-dire à toutes nations et peuples, «car le diable est descendu vers vous, étant en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps» (Apoc. 12:7-12).
Et que fera-t-il sur la terre ? Deux choses : séduire les hommes et les entraîner à la révolte ouverte contre Dieu, car il est «celui qui séduit la terre habitée tout entière», et persécuter les saints qui seront alors sur la terre. Ces saints ne seront pas comme ceux d’aujourd’hui tirés de toutes les nations, car dans l’Église, il n’y a ni Juif, ni Grec ; aucune nationalité : Christ est tout en tous (Col. 3:11). Mais à l’époque dont nous parlons, il y aura au milieu des nations un résidu juif fidèle qui attendra la délivrance et qui, au milieu des souffrances, rendra témoignage à Dieu. C’est contre ces fidèles que le diable exercera sa fureur. «Le dragon fut irrité contre la femme (qui représente Israël) et s’en alla faire la guerre contre le résidu de la semence de la femme, ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus» (Apoc. 12:17). Sans doute que, parmi les nations, il y aura des personnes converties par le moyen des missionnaires du résidu juif qui annonceront l’Évangile du royaume. Ceux-là aussi seront persécutés.
Le diable aura pour instruments de sa méchanceté deux hommes revêtus d’un pouvoir royal, et qui sont représentés sous l’image de deux bêtes. À l’un, qui sera un empereur puissant, régnant sur l’Occident, «le dragon donne sa puissance, et son trône, et un grand pouvoir», «et il ouvre sa bouche en blasphèmes contre Dieu» et «il fait la guerre aux saints et les vaincra». L’autre instrument de Satan est l’Antichrist, le faux prophète, l’homme de péché, qui prétendra être le Christ en Judée, et qui s’associera avec la première bête et lui prêtera le concours de ses ruses diaboliques, accomplissant de grands miracles, séduisant les hommes, les induisant à adorer l’image de la première bête, et faisant mettre à mort tous ceux qui refuseront de commettre cet acte d’idolâtrie (*) (Apoc 13 et 2 Thess. 2:4-10). Ensuite le dragon, la bête et le faux prophète enverront des messagers impurs, revêtus de la puissance diabolique et faisant des miracles, vers les rois de la terre pour les assembler afin de combattre contre Dieu, le Tout-Puissant (Apoc. 16:13, 14). Quelle folie, quelle audace ! Mais c’est là la puissance de Satan sur ceux qui rejettent la vérité. Ensuite nous voyons ce rassemblement des rois de la terre et de leurs armées, conduits par la bête et le faux prophète, mais animés par Satan, livrer combat au Seigneur qui descend du ciel, armé de sa grande puissance. Il détruit les rois et leurs armées ; la bête et le faux prophète sont jetés vifs dans l’étang de feu, et Satan, saisi par un ange, est lié et jeté dans l’abîme, sa demeure, pour mille années durant lesquelles il ne pourra pas exercer sa malice. La terre, heureuse sous le sceptre de justice et de paix du Seigneur Jésus, sera débarrassée de la présence de cette puissance du mal. Mais les mille ans accomplis, Satan sera délié pour la dernière épreuve de l’homme. Sa longue captivité ne l’aura pas changé ; il sera encore le séducteur, le père du mensonge, et il ne sortira de prison que pour égarer les hommes. Ceux d’entre eux qui ne se soumettront à Christ qu’«en dissimulant» (Ps. 18:44), n’auront pas été changés par les bénédictions dont ils auront joui sous le règne du Seigneur. Ils prêteront l’oreille aux séductions de Satan, et se rassembleront pour faire la guerre aux saints, et dans leurs personnes, à Dieu lui-même. Le feu descendra du ciel de la part de Dieu et les dévorera. Et quant à Satan, l’adversaire, son temps est fini, son histoire est close, la victoire de Christ est complète. Satan est jeté dans l’étang de feu et de soufre, d’où il ne sort plus. Il va y rejoindre la bête et le faux prophète, et hélas ! dans ce feu préparé pour lui et ses anges, seront jetés aussi tous ceux qui auront écouté sa voix plutôt que celle de Dieu (Apoc. 19:19-21 ; 20). Quel bonheur d’appartenir à Jésus pour échapper à une fin si terrible, et d’être sous son aile à l’abri des ruses du Méchant.
(*) Dans les premiers temps du christianisme, on voulait forcer les chrétiens à brûler de l’encens devant les statues de l’empereur romain. Ceux qui refusaient étaient mis â mort, livrés aux bêtes dans le cirque.
Re: Evangélique
LA NOUVELLE NAISSANCE
Les DEUX NATURES et la MARCHE par L’ESPRIT
1 CHAPITRE 1 — Qu’est-ce que la nouvelle naissance?
2 CHAPITRE 2 — La repentance
3 CHAPITRE 3 — Deux natures
4 CHAPITRE 4 — Le nouvel homme — La vie éternelle
5 CHAPITRE 5 — Marchant par l’Esprit
6 CHAPITRE 6 — «Dans la lumière» — Confession
1. 1 CHAPITRE 1 — Qu’est-ce que la nouvelle naissance?
«Il vous faut être nés de nouveau (Jean 3:7)
La parole de Dieu, au troisième chapitre de l’évangile de Jean, est profondément solennelle pour chacun dans ce monde. «Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3:3). Elle coupe à leur racine toutes les prétentions, la religion et la propre justice de l’homme.
Lecteur, si vous voulez voir Dieu autrement que comme un juste Juge, si vous voulez passer une éternité dans sa présence où il y a abondance de joie, si vous voulez être sauvé d’une éternité de malheur avec les réprouvés, avec le diable et ses anges, «il vous faut être né de nouveau». Arrêtez-vous, je vous en supplie, et pesez bien cela, car à cette vérité est lié le sort éternel de votre âme. Qui que vous soyez, dans quelque état ou dans quelque position que vous vous trouviez aujourd’hui, s’il s’agit du ciel et de ce que vous êtes devant Dieu, vous êtes un pécheur; et devant ses yeux, entre tous les hommes, «il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu». Hommes moraux et immoraux — religieux ou profanes — sobres ou intempérants — honnêtes gens ou coquins — jeunes ou vieux — savants ou ignorants — riches ou pauvres — grands de la terre ou gens ordinaires, tous sont égaux devant Dieu, c’est-à-dire «des pécheurs»! Si vous voulez voir Dieu dans la lumière et demeurer avec Lui à jamais, «il vous faut être nés de nouveau».
La grâce de Dieu dans l’évangile apporte le salut à l’homme perdu (Tite 2:11). Elle le traite comme tel. C’est là ce qui distingue cette grâce d’avec les dispensations antérieures de Dieu. Celles-ci ne plaçaient pas l’homme sur ce terrain. La loi, par exemple, faisait appel à sa responsabilité; elle s’adressait à lui comme étant capable de faire quelque chose pour son salut. Dieu savait dès le commencement ce qu’il y avait dans le coeur de l’homme et ce qu’était «toute chair»; mais il a donné la loi, afin de prouver cette vérité au coeur et à la conscience de l’homme.
L’évangile est introduit «à la fin des temps», c’est-à-dire à la fin des dispensations de Dieu, avant le jugement; il proclame ce grand fait que l’homme est perdu. Beaucoup de gens s’abusent en pensant qu’ils sont encore dans une position où Dieu les met à l’épreuve comme il l’a fait avant la proclamation de l’évangile. Mais il n’en est pas ainsi. Cette partie de l’histoire de l’homme s’est terminée à la croix de Christ, après avoir duré plus de 4 000 ans.
Lorsque Dieu chassa Adam hors du jardin d’Eden, il savait ce qu’était l’homme; toutefois il éprouva la race déchue sous diverses dispensations, afin qu’elle soit sans excuse et que sa ruine totale soit clairement démontrée. Ainsi la conscience de chacun devrait fléchir, elle doit fléchir désormais devant le fait que l’homme a été pesé à la balance, plusieurs fois pesé — et qu’il a été trouvé «léger».
Vous qui périssez, si seulement vous vous soumettiez à la sentence que Dieu a prononcée sur vous et que vous acceptiez son remède, au lieu d’essayer les moyens que vous suggèrent vos compagnons, moyens qui flattent l’orgueil de votre coeur en vous engageant à l’activité, en vous poussant à prier, à être religieux, ascétique même, ou à recevoir telle ou telle élucubration de l’imagination si fertile de la pensée humaine! Les uns peut-être vous présentent Christ pour réparer vos manquements, ou comme supplément à vos efforts pour obtenir le salut. D’autres vous disent — et votre misérable vanité est toute disposée à le croire — que vous pouvez par vous-même faire votre salut, par votre propre volonté devenir enfant de Dieu, naître de nouveau... Pauvres inventions d’un cerveau humain qui n’a jamais mesuré le péché en la présence de Dieu, ni compris ce qu’est l’homme devant Lui!
C’est une grâce de Dieu, d’être amené à accepter clairement, simplement, d’une manière positive, le fait que l’homme est perdu sans ressource, incapable par lui-même d’aucun effort vers le bien, «mort dans ses fautes et dans ses péchés», «sans force», ne recherchant ni Dieu, ni cette sainteté «sans laquelle nul ne verra le Seigneur». — Que Dieu vous l’accorde, cher lecteur, par Celui qui a proclamé le remède afin que tout pécheur en profite.
Nous lisons dans l’évangile que plusieurs crurent en Jésus, contemplant les miracles qu’il faisait: «mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait tous les hommes, et qu’il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage au sujet de l’homme; car lui-même connaissait ce qui était dans l’homme» (Jean 2:23-25). La même nature qui est en vous maintenant, a contemplé Jésus accomplissant les grands desseins de Dieu et a cru ce qu’elle n’a pu nier; mais une foi de cette nature ne fit jamais entrer une seule âme dans le ciel. Vous dites peut-être avec des milliers de vos semblables: «Je crois en Jésus Christ; je crois qu’il est mort pour les pécheurs, qu’il est ressuscité, monté au ciel... »; et pourtant il est possible que vous soyez encore de ceux auxquels Jésus ne s’est pas révélé jusqu’ici et qui n’ont aucune part avec Lui.
Je n’écris pas ceci pour décourager les âmes, surtout celles qui auraient la plus petite parcelle de vraie foi en Jésus, Dieu m’en préserve. Mais le désir de mon coeur est d’amener le formaliste, l’indifférent, celui qui professe une religion sans force, si ces lignes lui tombent sous les yeux, à juger de son état à la lumière de ces solennelles vérités.
Si une fois nous reconnaissons qu’il faut être «né de nouveau» pour voir le royaume de Dieu ou pour y entrer, nous pouvons aller plus loin et rechercher par quelle voie pleine de grâce Dieu révèle, non seulement la ruine de la créature, mais encore ce qu’il a fait pour elle en déployant sa riche miséricorde envers tous dans le don de son Fils.
Vous direz peut-être: «Comment puis-je naître de nouveau? Je désire de tout mon coeur arriver à «cette nouvelle naissance»; mais comment y parvenir? » Eh bien! le Seigneur lui-même nous répond. Nicodème étonné, lui aussi, demandait: «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître? » Jésus lui répond: «En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu», ce qui signifie simplement que la parole de Dieu, «l’eau», arrivant à la conscience du pécheur par la puissance de l’Esprit de Dieu et étant reçue par la foi dans l’âme, produit une nature que l’homme n’avait jamais eue auparavant. La réception de la Parole peut être le résultat d’une prédication, d’une lecture, de quelque autre des mille moyens employés par Dieu pour lui donner entrée dans l’âme; car le premier principe de cette nouvelle nature est la foi, et «la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Romains 10:17).
Mais quelqu’un demandera peut-être: «Est-ce que l’eau dont il est question ici, ne serait pas, à la lettre, de l’eau, l’eau du baptême, plutôt que la Parole comme on vient de le dire? » La réponse est simple. «S’il s’agissait de l’eau du baptême, aucun des saints de l’ancienne alliance n’aurait pu avoir cette nouvelle nature et aucun d’eux par conséquent ne pourrait avoir place dans le royaume de Dieu» (*). Il n’a jamais été même question de l’eau du baptême avant Jean-Baptiste, et le Seigneur déclare la nouvelle naissance positivement nécessaire pour tous, s’étonnant que Nicodème ne connaisse pas ces choses par les prophètes. Mais les prophètes n’ont rien su de l’eau du baptême; — Ézéchiel avait parlé de la promesse que l’Éternel fit à Israël de le retirer d’entre les nations et de l’amener dans la terre de Canaan où Il répandrait sur eux «des eaux pures» et mettrait au-dedans d’eux «son Esprit», les purifiant de toute souillure, etc. (Lisez attentivement Ézéchiel 36:24-27.)
(*) Le baptême est le signe de la mort; — naître d’eau et de l’Esprit, est la réception de la vie.
La parole de Dieu est comparée à de l’eau en Éphésiens 5:26; elle est ce qui purifie moralement. Christ sanctifie l’Église, «la purifiant par le lavage d’eau par la parole». Jacques (1:18), parle dans le même sens, disant: «De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité». Dans 1 Pierre aussi, chapitre 1:23, nous lisons: «Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu»; et enfin le Seigneur ajoute lui-même (Jean 15:3): «vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite». Ces passages montrent clairement que «l’eau» et « la parole» sont identiques.
Mais ne faut-il pas que la nature mauvaise de l’homme, ainsi que tous les péchés qu’elle produit, soient ôtés et abolis, si l’homme doit être fait participant d’une nouvelle nature? Oui, certes. La nature qui a offensé Dieu doit être bannie de sa présence, de même que les fruits qui en sont l’effet. La sainteté de Dieu le demande; sa justice l’exige, et elle doit être satisfaite. Tout ce qui tient au péché doit être balayé de devant Dieu pour toujours, afin qu’il soit libre, pour ainsi dire, de conférer la nouvelle nature à quiconque croit.
Dieu nous montre l’homme succombant sous les effets du péché, sous une sentence de mort. Comment donc la condamnation peut-elle être ôtée, car Dieu ne révoque pas la sentence de mort qu’il a prononcée, comme si elle avait été une erreur de sa part? . . . Voyez les Israélites dans le désert: en proie aux morsures des serpents brûlants, ils crièrent à l’Éternel et l’Éternel ne retira pas les serpents, mais il fournit un remède qui répondait aux exigences de sa gloire; et ceux qui tournèrent leurs yeux vers le serpent d’airain que Moïse leur présentait de sa part, furent guéris... Il en est de même pour ce qui nous concerne: nous lisons, qu’afin d’ôter la condamnation sous laquelle gémit le pécheur, il a fallu que le Fils de l’Homme soit élevé — fait péché, — qu’il meure sous l’effet du jugement de Dieu contre le péché, pour devenir l’objet de la foi de pécheurs qui s’en allaient mourir, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, et échappant à la condamnation éternelle, ne soit pas seulement «né de nouveau», mais ait «la vie éternelle».
Quel spectacle pour une âme qui va périr: le Fils de l’Homme, le Saint et le Juste, portant en sa personne immaculée la malédiction d’une loi violée, le jugement de Dieu contre l’homme déchu, les péchés et la nature qui les a produits et qui avait offensé Dieu, afin que quiconque regarde avec foi à Jésus, à la croix, soit délivré à jamais de tout ce qui séparait son âme de Dieu!
Tel est le remède que Dieu a préparé pour vous, pécheurs :... regardez donc vers Lui, et vivez! … Sentez-vous que vous avez besoin d’un Sauveur? Dieu vous en a donné un. Était-ce pour vous qu’il l’envoya? Certainement. Et pourquoi? Parce que vous aviez besoin de Lui. Bienheureuse pensée! un seul simple regard de foi jeté sur la croix vous dit de la part de Dieu que tout ce qui vous séparait de Lui est ôté, que la propitiation a été faite pour vous, que vos péchés (la racine et les branches) ont été expiés et ont été abolis à jamais, et que vous possédez maintenant ce que vous n’avez jamais eu, «la vie éternelle»: — non seulement que vous êtes né de nouveau, mais que, croyant au Fils de l’homme qui a été élevé et crucifié, vous avez «la vie éternelle».
Vous voyez, bien-aimés, que Jésus n’est pas mort seulement pour ôter vos péchés et votre nature mauvaise, mais qu’Il est mort pour que vous viviez, que vous ayez la vie éternelle dès à présent. Le double effet de son oeuvre est révélé en ces termes par l’apôtre Jean (1 Jean 4:9, 10): « En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui». Nous recevons la vie par Lui et en Lui. Mais il y a plus: «En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés».
Cher lecteur, que cette précieuse part devienne la vôtre pour l’amour de son nom!
2. 2 CHAPITRE 2 — La repentance
Nous avons vu dans le chapitre précédent que l’homme est «né de nouveau» par la foi à la parole de Dieu appliquée à la conscience par la puissance de l’Esprit ou, pour parler plus simplement, par la foi au témoignage de Dieu par sa parole, quel que soit l’objet qu’il présente ou le moyen dont Dieu se sert pour communiquer sa parole. La foi est le premier principe de la nouvelle nature. «La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Rom. 10:17).
Nous avons vu encore que la réception de cette nouvelle nature par la foi au témoignage de Dieu, est aussi, pour quiconque croit, «la vie éternelle».
Mais il y a une chose qui accompagne invariablement la nouvelle naissance et qui souvent trouble l’âme anxieuse qui cherche la paix. Je veux parler de la repentance. — Cette oeuvre importante que Dieu opère au-dedans de nous est si peu comprise, on l’explique de tant de manières confuses ou erronées, que je désire la placer simplement devant mon lecteur, selon que Dieu m’en fera la grâce.
En traitant ce sujet je voudrais établir d’abord un fait, c’est qu’il n’y a jamais une oeuvre réelle de Dieu dans l’âme, qui ne soit accompagnée de vraie repentance. On a troublé des âmes en disant que la repentance est une préparation nécessaire à la foi et à la réception de l’évangile, qu’elle précède la foi et, par conséquent, la nouvelle naissance, dans une âme. Mais je puis affirmer que, dans toute l’Écriture, partout où l’oeuvre de la repentance est mentionnée comme doctrine, ou qu’il est question de ses fruits dans l’âme, elle est présentée comme suivant la foi invariablement. Je ne veux point dire qu’elle ne précède pas la paix. Le croyant peut être longtemps avant de connaître la paix avec Dieu; mais l’oeuvre de la repentance suit toujours la foi, et par conséquent accompagne toujours la nouvelle naissance.
Beaucoup de gens croient que la repentance est le chagrin d’avoir péché, et qu’il faut avoir éprouvé ce sentiment à un certain degré avant d’être en état de percevoir l’évangile. D’autres se jettent dans l’extrême opposé, et ne voient dans la repentance qu’un changement de sentiment à l’égard de Dieu. Ces deux manières de voir sont également fausses. Sans doute, comme le dit l’apôtre: «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10). Les Corinthiens étaient convertis depuis longtemps, quand Paul s’adressait ainsi à eux; mais la tristesse de leur coeur à l’endroit de ce dont Paul les accusait, les porta à juger leurs voies sous la puissance de la Parole qui leur était adressée par son moyen. Ailleurs, nous lisons: «La bonté de Dieu te pousse à la repentance» (Rom. 2:4). D’un côté donc la tristesse selon Dieu opère la repentance, de l’autre la bonté de Dieu y pousse; mais ni l’une ni l’autre de ces choses ne sont la repentance. La repentance est le jugement que je porte sur moi-même et sur tout ce qui est en moi, en présence de ce que Dieu m’a révélé et déclaré.
Pour nous rendre plus clairement compte de ce que je veux dire, passons maintenant en revue quelques-uns des exemples de repentance que nous fournit la parole de Dieu.
Jonas le prophète fut envoyé aux habitants de Ninive pour leur annoncer le jugement qui allait tomber sur eux: «Encore quarante jours, et Ninive sera renversée.» Le résultat de la prédication fut que «les hommes de Ninive crurent Dieu... et se vêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits» (Jonas 3:4, 5). Il y avait là une oeuvre véritable de repentance, qui suivit la foi à la parole de Dieu, prêchée par Jonas, et qui en était la conséquence. Ailleurs nous lisons: «Des hommes de Ninive... se sont repentis à la prédication de Jonas» (Matt. 12:41). Il y avait là un vrai jugement de soi-même en présence du témoignage de Dieu. La repentance est donc le jugement que nous portons sur nous-mêmes et sur tout ce qui est en nous, sous l’effet du témoignage de Dieu auquel nous avons cru.
Nous trouvons un autre exemple de repentance dans le passage d’Ézéchiel que nous avons cité à propos de la nouvelle naissance. Il y est question de la nouvelle naissance, d’eau et de l’Esprit, qui est nécessaire pour qu’Israël puisse avoir part aux bénédictions terrestres du royaume. «Je répandrai sur vous des eaux pures...; je mettrai mon Esprit au-dedans de vous... Et vous vous souviendrez de vos mauvaises voies et de vos actions qui ne sont pas bonnes, et vous aurez horreur de vous-mêmes à cause de vos iniquités et à cause de vos abominations» (Ézéch. 36:25-31). Ici, nous voyons encore une oeuvre véritable de repentance dans une âme née de nouveau, d’eau et de l’Esprit.
Le témoignage que Jean-Baptiste apportait à Israël était: «Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché» (Matt. 3:1, 2). La foi à ce témoignage opéra la vraie repentance dans les âmes de ceux qui se faisaient baptiser par Jean: ils se jugeaient, eux et leur état, indignes du royaume de Dieu; et ils produisirent des fruits convenables à la repentance — des fruits qui prouvaient la sincérité du jugement qu’ils portaient sur eux-mêmes et la juste appréciation qu’ils faisaient de leur condition devant Dieu.
Le Seigneur Jésus lui-même prêche en Galilée, disant: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché: repentez-vous et croyez à l’évangile» (Marc 1:15). Comment les Galiléens se seraient-ils repentis avant d’avoir cru la bonne nouvelle du royaume? La foi au témoignage qui lui était rendu produisit la repentance ou le jugement de soi-même eu égard à ce témoignage.
Jésus ressuscité envoie ses disciples (Luc 24:47), voulant «que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem». Ces choses étaient annoncées en son nom; et sans la foi en son nom, ni la repentance ni la rémission des péchés ne peuvent suivre.
On peut tirer de la parole de Dieu bien d’autres exemples démontrant que la véritable repentance est toujours précédée par la foi au témoignage de Dieu et est inséparable de la nouvelle nature qui, par la réception du témoignage, est implantée dans l’âme.
Quand une âme est née de nouveau, quand elle a reçu cette nouvelle nature qu’elle ne possédait pas auparavant, elle commence à découvrir l’activité de l’ancienne. Quelquefois ce travail est très profond, très long; et souvent l’âme passe par les plus tristes expériences avant de trouver la paix, allant peut-être jusqu’à douter de son salut et de son adoption.
Peut-être êtes-vous dans ce cas, cher lecteur? Vous êtes malheureux, tourmenté? Il vous souvient d’un temps où aucun trouble intérieur n’inquiétait le cours paisible de votre vie. Vous n’aviez alors qu’une nature: vous étiez simplement un pécheur. La parole de Dieu dès lors a réveillé votre conscience et vous a rendu malheureux. Vous avez d’heureux moments d’espérance, peut-être, en pensant à l’amour et à la grâce de Dieu, à la tendresse de Christ pour les pauvres âmes perdues; puis viennent les accusations de votre conscience et d’une loi violée; vous sentez que vous avez négligé ce que vous saviez être bien et que vous avez pratiqué le mal, et que vous vous êtes adonné à des choses indignes de Dieu; — et votre âme est troublée; vous n’avez point de paix. Votre état n’est-il pas semblable à celui du prodigue, alors qu’il retournait vers son père, incertain de la réception qui lui serait faite, songeant tantôt à ses haillons et à sa souillure, tantôt à l’abondance et à la richesse de la maison paternelle? — Mais c’est précisément la nouvelle nature que vous possédez maintenant qui vous fait découvrir l’activité et les oeuvres de l’ancienne. Aussi longtemps que vous n’aviez pas cette nouvelle nature, il n’y avait pas de trouble dans votre âme, mais maintenant le tourment même qui vous poursuit est le résultat de l’existence chez vous de la nouvelle nature que vous ne possédiez pas auparavant. Ayant une nouvelle nature qui aime les choses de Dieu et a sa source dans l’Esprit de Dieu, vous avez appris à détester ce qu’elle découvre en vous, et vous soupirez après la paix; c’est pourquoi considérez soigneusement l’état d’âme qui est décrit au chapitre 7 de l’épître aux Romains, versets 14, 15.
Une âme ainsi exercée cherche la paix en essayant de faire des progrès et de remporter des victoires sur elle-même. Elle pense trouver la paix en détruisant les mauvais désirs, en domptant le caractère naturel et les passions qui l’agitent. En d’autres termes, on cherche la paix en tâchant de devenir meilleur, au lieu de renoncer à toute prétention et à toute espérance semblables et de se reposer entièrement et uniquement sur Christ, qui a passé à travers les vagues et les flots du jugement, non seulement pour ôter les péchés qui troublent la conscience, mais encore pour que la mauvaise nature qui tourmente et angoisse le coeur trouve sa fin à la croix. Quand il fut démontré que vous étiez absolument sans force, incapable de rien faire pour vous délivrer, Jésus vint subir devant Dieu le jugement prononcé contre vous. Il mourut sur la croix; et Dieu, en le ressuscitant d’entre les morts, vous transporta en Lui de l’autre côté de la tombe, afin que vous viviez maintenant de sa vie en résurrection, dans une position qui est le fruit de la rédemption — de la vie de son Fils, la nature qui vous trouble étant condamnée et mise de côté pour toujours. Quel bonheur de découvrir que Dieu maintenant ne reconnaît que l’homme nouveau! Quelle douceur de savoir que ces douloureuses expériences par lesquelles l’âme doit passer, sont l’école à laquelle nous apprenons ce qu’est la vieille nature aux yeux de Dieu, et qu’elles sont une oeuvre véritable de repentance dans l’âme! Dieu a exécuté sur votre vieil homme, dans le jugement de la croix, la sentence de mort prononcée contre lui. Il n’entreprend pas de l’améliorer en aucune manière. Son témoignage est qu’Il vous a donné la vie éternelle en son Fils (1 Jean 5:11-13); c’est cette vie et cette vie seulement qu’il reconnaît, qu’il dirige et par laquelle il vous forme et vous instruit par la puissance de son Esprit, traitant le vieil homme comme ayant pris fin à la croix (Rom. 6:6, 7). La vieille nature, «la chair», existe cependant encore en vous, aussi longtemps que vous êtes dans ce corps, et l’Esprit, par l’intercession de Christ, agit sur votre conscience à son sujet, ne vous laissant jamais insensible à son activité, quoique ne vous l’imputant jamais, afin que vous continuiez à la juger vous-même et que, étant occupé de Christ qui est votre vie, vous la teniez toujours à cette place de mort que Dieu lui a faite, pour que la seule vie de Jésus soit active dans votre corps.
Dans le chapitre suivant, nous examinerons, s’il plaît au Seigneur, le fait si important à comprendre, que Dieu ne change, n’ôte, ni n’améliore à aucun degré le vieil homme. Les deux natures demeurent aussi distinctes que possible; mais il n’y a pour le chrétien aucune obligation ou nécessité de vivre dans la pratique ou la puissance d’une autre nature que la nouvelle seulement, ou plutôt c’est là ce que Dieu attend de vous en tout temps.
3. 3 CHAPITRE 3 — Deux natures
La vieille nature demeure et n’est pas changée. Nous avons vu dans le premier chapitre, qu’il est absolument nécessaire pour l’homme d’être né de nouveau, s’il veut voir le royaume de Dieu ou y entrer. Cette grande vérité ressort du chapitre 3 de l’évangile de Jean. L’histoire morale de l’homme était achevée lorsque le Fils de Dieu descendit sur la terre. S’il avait été possible pour l’homme en la chair, c’est-à-dire pour l’homme dans son état de pécheur et de créature responsable devant Dieu, d’être rétabli et ramené à Dieu, cela se serait manifesté en ce qu’il aurait reçu Christ lorsque celui-ci vint. On aurait vu que, bien que pécheur, l’homme dans la chair pouvait être restauré. Mais non! «Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui; et le monde ne l’a pas connu.» «Il vint chez soi; et les siens ne l’ont pas reçu.» Combien il est important que le pécheur accepte sa ruine totale et irréparable. C’est dans cette condition que Dieu vient le trouver pour lui révéler le dessein de son coeur dans le don « de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles» (Tite 1:2; comp. Rom. 6:23; 1 Jean 5:6-13). L’homme est dans la même condition qu’Israël au chapitre 21 des Nombres, lequel, après avoir erré trente-neuf ans par le désert, parlait contre Dieu, avait pris en dégoût le «pain misérable» qui lui était envoyé du ciel, et mourait de la morsure des serpents ardents. Il n’y avait rien à améliorer en lui; alors Dieu intervient en grâce selon son propre dessein: il donne la vie où il n’y a que la mort!
Au chapitre 3 de l’évangile de Jean, Dieu révèle ses desseins par le moyen de son Fils. Il n’améliore pas l’homme tel qu’il le trouve; il donne la vie éternelle. C’est pourquoi «il faut que le Fils de l’homme soit élevé». Un Christ rejeté du monde, cloué à la croix, portant en son corps le jugement de Dieu contre le péché, est la porte par laquelle tout pécheur peut sortir de sa demeure charnelle de mort et de ruine irréparable, pour entrer par la résurrection de Christ dans une sphère nouvelle, la vie éternelle (Rom. 5:18-21; 6:5-11). Le Fils de l’homme sur la croix porte la colère et le jugement de Dieu contre le vieil homme, ôtant ce qui a offensé Dieu, et laissant ainsi Dieu libre (si on peut parler ainsi) de conférer la vie éternelle en Christ, comme don de sa part, à tout pécheur qui croit.
Mais si, à cause de l’état de l’homme, il a fallu que Christ endure la croix, la gloire de la croix n’est pas bornée là. L’homme a des besoins, mais Dieu a voulu aussi se révéler Lui-même. Il envoie son Fils sur la terre, ministre de grâce pour publier que la pensée de Dieu, le dessein de Celui que l’homme a méconnu, que Satan a calomnié, ont été de constater en caractères indélébiles à la face de l’univers entier que: «Dieu est amour». Par un effet de cet amour, il nous a envoyé, sans que nous le demandions, ce qu’il avait de plus cher et de plus précieux, son Fils unique et bien-aimé, afin de se révéler Lui-même, en sorte que l’homme connaisse Dieu. «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Le don de la vie éternelle n’améliore en aucune façon le vieil homme et ne le détruit pas, bien que judiciairement il prenne fin à la croix. La vie éternelle n’est pas non plus quelque chose d’indépendant de Christ. «C’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils» (1 Jean 5:11, 12).
Lecteur, avez-vous compris cela? Avez-vous appris que votre nature mauvaise, telle qu’elle est en elle-même, n’entrera jamais devant Dieu? Avez-vous accepté la vie éternelle dans le Fils de Dieu, en vous tenant vous-même pour mort, en tenant le vieil homme pour crucifié, comme Dieu le fait? (Rom. 6:6-11.)
C’est par la mort que le pécheur qui croit a part à cette vie. Le pécheur gît dans la mort. «Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, etc.» (Col. 2). Dieu a envoyé son propre Fils en sacrifice pour le péché. Christ entre dans le domaine de la mort. En y entrant, il porte si complètement le jugement prononcé contre l’homme, que Dieu, glorifié dans sa nature et dans tous ses attributs par la perfection de l’oeuvre de l’expiation, le ressuscite d’entre les morts et de dessous le jugement; et tous ceux qui croient «sont ressuscités ensemble... dans le Christ Jésus» (Éph. 2:1-11). Le chrétien vit maintenant « en Christ» devant Dieu (2 Cor. 5:17-21): Dieu ne reconnaît pas d’autre vie que celle-là; il nous a vivifiés, «nous ayant pardonné toutes nos fautes» (Col. 2:13). Nos péchés sont restés dans le sépulcre dont Christ est sorti; le péché, le principe de la vieille nature, a été expié et ôté judiciairement à la mort de Christ; le croyant vit maintenant de l’autre côté de la mort et du jugement, en Celui qui a été mort et qui est ressuscité, quoique en même temps la vieille nature demeure en lui. Cette vie éternelle est quelque chose qu’il n’avait pas auparavant; mais maintenant il est enfant de Dieu, ayant dépouillé « le vieil homme» et ayant revêtu le «nouvel homme» (voyez Éph. 4:21-24; Col. 3:9, 10; comp. aussi 1 Jean 3:1, 2).
Il est important que nous comprenions clairement ce point sur lequel tant de gens se trompent. Quant à la condamnation devant Dieu, la vieille nature est mise de côté, racines et branches, arbre et fruits; elle a disparu pour toujours. Dieu ne voit pas le croyant «dans la chair»; mais en même temps, il n’est pas moins vrai que la vieille nature, «le péché», demeure en nous: — un ennemi qu’il faut traiter comme tel et qu’il faut vaincre. Le chrétien portera cette nature avec lui jusqu’à ce qu’il meure ou qu’il soit changé à la venue de Christ.
Les DEUX NATURES et la MARCHE par L’ESPRIT
1 CHAPITRE 1 — Qu’est-ce que la nouvelle naissance?
2 CHAPITRE 2 — La repentance
3 CHAPITRE 3 — Deux natures
4 CHAPITRE 4 — Le nouvel homme — La vie éternelle
5 CHAPITRE 5 — Marchant par l’Esprit
6 CHAPITRE 6 — «Dans la lumière» — Confession
1. 1 CHAPITRE 1 — Qu’est-ce que la nouvelle naissance?
«Il vous faut être nés de nouveau (Jean 3:7)
La parole de Dieu, au troisième chapitre de l’évangile de Jean, est profondément solennelle pour chacun dans ce monde. «Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3:3). Elle coupe à leur racine toutes les prétentions, la religion et la propre justice de l’homme.
Lecteur, si vous voulez voir Dieu autrement que comme un juste Juge, si vous voulez passer une éternité dans sa présence où il y a abondance de joie, si vous voulez être sauvé d’une éternité de malheur avec les réprouvés, avec le diable et ses anges, «il vous faut être né de nouveau». Arrêtez-vous, je vous en supplie, et pesez bien cela, car à cette vérité est lié le sort éternel de votre âme. Qui que vous soyez, dans quelque état ou dans quelque position que vous vous trouviez aujourd’hui, s’il s’agit du ciel et de ce que vous êtes devant Dieu, vous êtes un pécheur; et devant ses yeux, entre tous les hommes, «il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu». Hommes moraux et immoraux — religieux ou profanes — sobres ou intempérants — honnêtes gens ou coquins — jeunes ou vieux — savants ou ignorants — riches ou pauvres — grands de la terre ou gens ordinaires, tous sont égaux devant Dieu, c’est-à-dire «des pécheurs»! Si vous voulez voir Dieu dans la lumière et demeurer avec Lui à jamais, «il vous faut être nés de nouveau».
La grâce de Dieu dans l’évangile apporte le salut à l’homme perdu (Tite 2:11). Elle le traite comme tel. C’est là ce qui distingue cette grâce d’avec les dispensations antérieures de Dieu. Celles-ci ne plaçaient pas l’homme sur ce terrain. La loi, par exemple, faisait appel à sa responsabilité; elle s’adressait à lui comme étant capable de faire quelque chose pour son salut. Dieu savait dès le commencement ce qu’il y avait dans le coeur de l’homme et ce qu’était «toute chair»; mais il a donné la loi, afin de prouver cette vérité au coeur et à la conscience de l’homme.
L’évangile est introduit «à la fin des temps», c’est-à-dire à la fin des dispensations de Dieu, avant le jugement; il proclame ce grand fait que l’homme est perdu. Beaucoup de gens s’abusent en pensant qu’ils sont encore dans une position où Dieu les met à l’épreuve comme il l’a fait avant la proclamation de l’évangile. Mais il n’en est pas ainsi. Cette partie de l’histoire de l’homme s’est terminée à la croix de Christ, après avoir duré plus de 4 000 ans.
Lorsque Dieu chassa Adam hors du jardin d’Eden, il savait ce qu’était l’homme; toutefois il éprouva la race déchue sous diverses dispensations, afin qu’elle soit sans excuse et que sa ruine totale soit clairement démontrée. Ainsi la conscience de chacun devrait fléchir, elle doit fléchir désormais devant le fait que l’homme a été pesé à la balance, plusieurs fois pesé — et qu’il a été trouvé «léger».
Vous qui périssez, si seulement vous vous soumettiez à la sentence que Dieu a prononcée sur vous et que vous acceptiez son remède, au lieu d’essayer les moyens que vous suggèrent vos compagnons, moyens qui flattent l’orgueil de votre coeur en vous engageant à l’activité, en vous poussant à prier, à être religieux, ascétique même, ou à recevoir telle ou telle élucubration de l’imagination si fertile de la pensée humaine! Les uns peut-être vous présentent Christ pour réparer vos manquements, ou comme supplément à vos efforts pour obtenir le salut. D’autres vous disent — et votre misérable vanité est toute disposée à le croire — que vous pouvez par vous-même faire votre salut, par votre propre volonté devenir enfant de Dieu, naître de nouveau... Pauvres inventions d’un cerveau humain qui n’a jamais mesuré le péché en la présence de Dieu, ni compris ce qu’est l’homme devant Lui!
C’est une grâce de Dieu, d’être amené à accepter clairement, simplement, d’une manière positive, le fait que l’homme est perdu sans ressource, incapable par lui-même d’aucun effort vers le bien, «mort dans ses fautes et dans ses péchés», «sans force», ne recherchant ni Dieu, ni cette sainteté «sans laquelle nul ne verra le Seigneur». — Que Dieu vous l’accorde, cher lecteur, par Celui qui a proclamé le remède afin que tout pécheur en profite.
Nous lisons dans l’évangile que plusieurs crurent en Jésus, contemplant les miracles qu’il faisait: «mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait tous les hommes, et qu’il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage au sujet de l’homme; car lui-même connaissait ce qui était dans l’homme» (Jean 2:23-25). La même nature qui est en vous maintenant, a contemplé Jésus accomplissant les grands desseins de Dieu et a cru ce qu’elle n’a pu nier; mais une foi de cette nature ne fit jamais entrer une seule âme dans le ciel. Vous dites peut-être avec des milliers de vos semblables: «Je crois en Jésus Christ; je crois qu’il est mort pour les pécheurs, qu’il est ressuscité, monté au ciel... »; et pourtant il est possible que vous soyez encore de ceux auxquels Jésus ne s’est pas révélé jusqu’ici et qui n’ont aucune part avec Lui.
Je n’écris pas ceci pour décourager les âmes, surtout celles qui auraient la plus petite parcelle de vraie foi en Jésus, Dieu m’en préserve. Mais le désir de mon coeur est d’amener le formaliste, l’indifférent, celui qui professe une religion sans force, si ces lignes lui tombent sous les yeux, à juger de son état à la lumière de ces solennelles vérités.
Si une fois nous reconnaissons qu’il faut être «né de nouveau» pour voir le royaume de Dieu ou pour y entrer, nous pouvons aller plus loin et rechercher par quelle voie pleine de grâce Dieu révèle, non seulement la ruine de la créature, mais encore ce qu’il a fait pour elle en déployant sa riche miséricorde envers tous dans le don de son Fils.
Vous direz peut-être: «Comment puis-je naître de nouveau? Je désire de tout mon coeur arriver à «cette nouvelle naissance»; mais comment y parvenir? » Eh bien! le Seigneur lui-même nous répond. Nicodème étonné, lui aussi, demandait: «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître? » Jésus lui répond: «En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu», ce qui signifie simplement que la parole de Dieu, «l’eau», arrivant à la conscience du pécheur par la puissance de l’Esprit de Dieu et étant reçue par la foi dans l’âme, produit une nature que l’homme n’avait jamais eue auparavant. La réception de la Parole peut être le résultat d’une prédication, d’une lecture, de quelque autre des mille moyens employés par Dieu pour lui donner entrée dans l’âme; car le premier principe de cette nouvelle nature est la foi, et «la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Romains 10:17).
Mais quelqu’un demandera peut-être: «Est-ce que l’eau dont il est question ici, ne serait pas, à la lettre, de l’eau, l’eau du baptême, plutôt que la Parole comme on vient de le dire? » La réponse est simple. «S’il s’agissait de l’eau du baptême, aucun des saints de l’ancienne alliance n’aurait pu avoir cette nouvelle nature et aucun d’eux par conséquent ne pourrait avoir place dans le royaume de Dieu» (*). Il n’a jamais été même question de l’eau du baptême avant Jean-Baptiste, et le Seigneur déclare la nouvelle naissance positivement nécessaire pour tous, s’étonnant que Nicodème ne connaisse pas ces choses par les prophètes. Mais les prophètes n’ont rien su de l’eau du baptême; — Ézéchiel avait parlé de la promesse que l’Éternel fit à Israël de le retirer d’entre les nations et de l’amener dans la terre de Canaan où Il répandrait sur eux «des eaux pures» et mettrait au-dedans d’eux «son Esprit», les purifiant de toute souillure, etc. (Lisez attentivement Ézéchiel 36:24-27.)
(*) Le baptême est le signe de la mort; — naître d’eau et de l’Esprit, est la réception de la vie.
La parole de Dieu est comparée à de l’eau en Éphésiens 5:26; elle est ce qui purifie moralement. Christ sanctifie l’Église, «la purifiant par le lavage d’eau par la parole». Jacques (1:18), parle dans le même sens, disant: «De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité». Dans 1 Pierre aussi, chapitre 1:23, nous lisons: «Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu»; et enfin le Seigneur ajoute lui-même (Jean 15:3): «vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite». Ces passages montrent clairement que «l’eau» et « la parole» sont identiques.
Mais ne faut-il pas que la nature mauvaise de l’homme, ainsi que tous les péchés qu’elle produit, soient ôtés et abolis, si l’homme doit être fait participant d’une nouvelle nature? Oui, certes. La nature qui a offensé Dieu doit être bannie de sa présence, de même que les fruits qui en sont l’effet. La sainteté de Dieu le demande; sa justice l’exige, et elle doit être satisfaite. Tout ce qui tient au péché doit être balayé de devant Dieu pour toujours, afin qu’il soit libre, pour ainsi dire, de conférer la nouvelle nature à quiconque croit.
Dieu nous montre l’homme succombant sous les effets du péché, sous une sentence de mort. Comment donc la condamnation peut-elle être ôtée, car Dieu ne révoque pas la sentence de mort qu’il a prononcée, comme si elle avait été une erreur de sa part? . . . Voyez les Israélites dans le désert: en proie aux morsures des serpents brûlants, ils crièrent à l’Éternel et l’Éternel ne retira pas les serpents, mais il fournit un remède qui répondait aux exigences de sa gloire; et ceux qui tournèrent leurs yeux vers le serpent d’airain que Moïse leur présentait de sa part, furent guéris... Il en est de même pour ce qui nous concerne: nous lisons, qu’afin d’ôter la condamnation sous laquelle gémit le pécheur, il a fallu que le Fils de l’Homme soit élevé — fait péché, — qu’il meure sous l’effet du jugement de Dieu contre le péché, pour devenir l’objet de la foi de pécheurs qui s’en allaient mourir, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, et échappant à la condamnation éternelle, ne soit pas seulement «né de nouveau», mais ait «la vie éternelle».
Quel spectacle pour une âme qui va périr: le Fils de l’Homme, le Saint et le Juste, portant en sa personne immaculée la malédiction d’une loi violée, le jugement de Dieu contre l’homme déchu, les péchés et la nature qui les a produits et qui avait offensé Dieu, afin que quiconque regarde avec foi à Jésus, à la croix, soit délivré à jamais de tout ce qui séparait son âme de Dieu!
Tel est le remède que Dieu a préparé pour vous, pécheurs :... regardez donc vers Lui, et vivez! … Sentez-vous que vous avez besoin d’un Sauveur? Dieu vous en a donné un. Était-ce pour vous qu’il l’envoya? Certainement. Et pourquoi? Parce que vous aviez besoin de Lui. Bienheureuse pensée! un seul simple regard de foi jeté sur la croix vous dit de la part de Dieu que tout ce qui vous séparait de Lui est ôté, que la propitiation a été faite pour vous, que vos péchés (la racine et les branches) ont été expiés et ont été abolis à jamais, et que vous possédez maintenant ce que vous n’avez jamais eu, «la vie éternelle»: — non seulement que vous êtes né de nouveau, mais que, croyant au Fils de l’homme qui a été élevé et crucifié, vous avez «la vie éternelle».
Vous voyez, bien-aimés, que Jésus n’est pas mort seulement pour ôter vos péchés et votre nature mauvaise, mais qu’Il est mort pour que vous viviez, que vous ayez la vie éternelle dès à présent. Le double effet de son oeuvre est révélé en ces termes par l’apôtre Jean (1 Jean 4:9, 10): « En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui». Nous recevons la vie par Lui et en Lui. Mais il y a plus: «En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés».
Cher lecteur, que cette précieuse part devienne la vôtre pour l’amour de son nom!
2. 2 CHAPITRE 2 — La repentance
Nous avons vu dans le chapitre précédent que l’homme est «né de nouveau» par la foi à la parole de Dieu appliquée à la conscience par la puissance de l’Esprit ou, pour parler plus simplement, par la foi au témoignage de Dieu par sa parole, quel que soit l’objet qu’il présente ou le moyen dont Dieu se sert pour communiquer sa parole. La foi est le premier principe de la nouvelle nature. «La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Rom. 10:17).
Nous avons vu encore que la réception de cette nouvelle nature par la foi au témoignage de Dieu, est aussi, pour quiconque croit, «la vie éternelle».
Mais il y a une chose qui accompagne invariablement la nouvelle naissance et qui souvent trouble l’âme anxieuse qui cherche la paix. Je veux parler de la repentance. — Cette oeuvre importante que Dieu opère au-dedans de nous est si peu comprise, on l’explique de tant de manières confuses ou erronées, que je désire la placer simplement devant mon lecteur, selon que Dieu m’en fera la grâce.
En traitant ce sujet je voudrais établir d’abord un fait, c’est qu’il n’y a jamais une oeuvre réelle de Dieu dans l’âme, qui ne soit accompagnée de vraie repentance. On a troublé des âmes en disant que la repentance est une préparation nécessaire à la foi et à la réception de l’évangile, qu’elle précède la foi et, par conséquent, la nouvelle naissance, dans une âme. Mais je puis affirmer que, dans toute l’Écriture, partout où l’oeuvre de la repentance est mentionnée comme doctrine, ou qu’il est question de ses fruits dans l’âme, elle est présentée comme suivant la foi invariablement. Je ne veux point dire qu’elle ne précède pas la paix. Le croyant peut être longtemps avant de connaître la paix avec Dieu; mais l’oeuvre de la repentance suit toujours la foi, et par conséquent accompagne toujours la nouvelle naissance.
Beaucoup de gens croient que la repentance est le chagrin d’avoir péché, et qu’il faut avoir éprouvé ce sentiment à un certain degré avant d’être en état de percevoir l’évangile. D’autres se jettent dans l’extrême opposé, et ne voient dans la repentance qu’un changement de sentiment à l’égard de Dieu. Ces deux manières de voir sont également fausses. Sans doute, comme le dit l’apôtre: «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10). Les Corinthiens étaient convertis depuis longtemps, quand Paul s’adressait ainsi à eux; mais la tristesse de leur coeur à l’endroit de ce dont Paul les accusait, les porta à juger leurs voies sous la puissance de la Parole qui leur était adressée par son moyen. Ailleurs, nous lisons: «La bonté de Dieu te pousse à la repentance» (Rom. 2:4). D’un côté donc la tristesse selon Dieu opère la repentance, de l’autre la bonté de Dieu y pousse; mais ni l’une ni l’autre de ces choses ne sont la repentance. La repentance est le jugement que je porte sur moi-même et sur tout ce qui est en moi, en présence de ce que Dieu m’a révélé et déclaré.
Pour nous rendre plus clairement compte de ce que je veux dire, passons maintenant en revue quelques-uns des exemples de repentance que nous fournit la parole de Dieu.
Jonas le prophète fut envoyé aux habitants de Ninive pour leur annoncer le jugement qui allait tomber sur eux: «Encore quarante jours, et Ninive sera renversée.» Le résultat de la prédication fut que «les hommes de Ninive crurent Dieu... et se vêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits» (Jonas 3:4, 5). Il y avait là une oeuvre véritable de repentance, qui suivit la foi à la parole de Dieu, prêchée par Jonas, et qui en était la conséquence. Ailleurs nous lisons: «Des hommes de Ninive... se sont repentis à la prédication de Jonas» (Matt. 12:41). Il y avait là un vrai jugement de soi-même en présence du témoignage de Dieu. La repentance est donc le jugement que nous portons sur nous-mêmes et sur tout ce qui est en nous, sous l’effet du témoignage de Dieu auquel nous avons cru.
Nous trouvons un autre exemple de repentance dans le passage d’Ézéchiel que nous avons cité à propos de la nouvelle naissance. Il y est question de la nouvelle naissance, d’eau et de l’Esprit, qui est nécessaire pour qu’Israël puisse avoir part aux bénédictions terrestres du royaume. «Je répandrai sur vous des eaux pures...; je mettrai mon Esprit au-dedans de vous... Et vous vous souviendrez de vos mauvaises voies et de vos actions qui ne sont pas bonnes, et vous aurez horreur de vous-mêmes à cause de vos iniquités et à cause de vos abominations» (Ézéch. 36:25-31). Ici, nous voyons encore une oeuvre véritable de repentance dans une âme née de nouveau, d’eau et de l’Esprit.
Le témoignage que Jean-Baptiste apportait à Israël était: «Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché» (Matt. 3:1, 2). La foi à ce témoignage opéra la vraie repentance dans les âmes de ceux qui se faisaient baptiser par Jean: ils se jugeaient, eux et leur état, indignes du royaume de Dieu; et ils produisirent des fruits convenables à la repentance — des fruits qui prouvaient la sincérité du jugement qu’ils portaient sur eux-mêmes et la juste appréciation qu’ils faisaient de leur condition devant Dieu.
Le Seigneur Jésus lui-même prêche en Galilée, disant: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché: repentez-vous et croyez à l’évangile» (Marc 1:15). Comment les Galiléens se seraient-ils repentis avant d’avoir cru la bonne nouvelle du royaume? La foi au témoignage qui lui était rendu produisit la repentance ou le jugement de soi-même eu égard à ce témoignage.
Jésus ressuscité envoie ses disciples (Luc 24:47), voulant «que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem». Ces choses étaient annoncées en son nom; et sans la foi en son nom, ni la repentance ni la rémission des péchés ne peuvent suivre.
On peut tirer de la parole de Dieu bien d’autres exemples démontrant que la véritable repentance est toujours précédée par la foi au témoignage de Dieu et est inséparable de la nouvelle nature qui, par la réception du témoignage, est implantée dans l’âme.
Quand une âme est née de nouveau, quand elle a reçu cette nouvelle nature qu’elle ne possédait pas auparavant, elle commence à découvrir l’activité de l’ancienne. Quelquefois ce travail est très profond, très long; et souvent l’âme passe par les plus tristes expériences avant de trouver la paix, allant peut-être jusqu’à douter de son salut et de son adoption.
Peut-être êtes-vous dans ce cas, cher lecteur? Vous êtes malheureux, tourmenté? Il vous souvient d’un temps où aucun trouble intérieur n’inquiétait le cours paisible de votre vie. Vous n’aviez alors qu’une nature: vous étiez simplement un pécheur. La parole de Dieu dès lors a réveillé votre conscience et vous a rendu malheureux. Vous avez d’heureux moments d’espérance, peut-être, en pensant à l’amour et à la grâce de Dieu, à la tendresse de Christ pour les pauvres âmes perdues; puis viennent les accusations de votre conscience et d’une loi violée; vous sentez que vous avez négligé ce que vous saviez être bien et que vous avez pratiqué le mal, et que vous vous êtes adonné à des choses indignes de Dieu; — et votre âme est troublée; vous n’avez point de paix. Votre état n’est-il pas semblable à celui du prodigue, alors qu’il retournait vers son père, incertain de la réception qui lui serait faite, songeant tantôt à ses haillons et à sa souillure, tantôt à l’abondance et à la richesse de la maison paternelle? — Mais c’est précisément la nouvelle nature que vous possédez maintenant qui vous fait découvrir l’activité et les oeuvres de l’ancienne. Aussi longtemps que vous n’aviez pas cette nouvelle nature, il n’y avait pas de trouble dans votre âme, mais maintenant le tourment même qui vous poursuit est le résultat de l’existence chez vous de la nouvelle nature que vous ne possédiez pas auparavant. Ayant une nouvelle nature qui aime les choses de Dieu et a sa source dans l’Esprit de Dieu, vous avez appris à détester ce qu’elle découvre en vous, et vous soupirez après la paix; c’est pourquoi considérez soigneusement l’état d’âme qui est décrit au chapitre 7 de l’épître aux Romains, versets 14, 15.
Une âme ainsi exercée cherche la paix en essayant de faire des progrès et de remporter des victoires sur elle-même. Elle pense trouver la paix en détruisant les mauvais désirs, en domptant le caractère naturel et les passions qui l’agitent. En d’autres termes, on cherche la paix en tâchant de devenir meilleur, au lieu de renoncer à toute prétention et à toute espérance semblables et de se reposer entièrement et uniquement sur Christ, qui a passé à travers les vagues et les flots du jugement, non seulement pour ôter les péchés qui troublent la conscience, mais encore pour que la mauvaise nature qui tourmente et angoisse le coeur trouve sa fin à la croix. Quand il fut démontré que vous étiez absolument sans force, incapable de rien faire pour vous délivrer, Jésus vint subir devant Dieu le jugement prononcé contre vous. Il mourut sur la croix; et Dieu, en le ressuscitant d’entre les morts, vous transporta en Lui de l’autre côté de la tombe, afin que vous viviez maintenant de sa vie en résurrection, dans une position qui est le fruit de la rédemption — de la vie de son Fils, la nature qui vous trouble étant condamnée et mise de côté pour toujours. Quel bonheur de découvrir que Dieu maintenant ne reconnaît que l’homme nouveau! Quelle douceur de savoir que ces douloureuses expériences par lesquelles l’âme doit passer, sont l’école à laquelle nous apprenons ce qu’est la vieille nature aux yeux de Dieu, et qu’elles sont une oeuvre véritable de repentance dans l’âme! Dieu a exécuté sur votre vieil homme, dans le jugement de la croix, la sentence de mort prononcée contre lui. Il n’entreprend pas de l’améliorer en aucune manière. Son témoignage est qu’Il vous a donné la vie éternelle en son Fils (1 Jean 5:11-13); c’est cette vie et cette vie seulement qu’il reconnaît, qu’il dirige et par laquelle il vous forme et vous instruit par la puissance de son Esprit, traitant le vieil homme comme ayant pris fin à la croix (Rom. 6:6, 7). La vieille nature, «la chair», existe cependant encore en vous, aussi longtemps que vous êtes dans ce corps, et l’Esprit, par l’intercession de Christ, agit sur votre conscience à son sujet, ne vous laissant jamais insensible à son activité, quoique ne vous l’imputant jamais, afin que vous continuiez à la juger vous-même et que, étant occupé de Christ qui est votre vie, vous la teniez toujours à cette place de mort que Dieu lui a faite, pour que la seule vie de Jésus soit active dans votre corps.
Dans le chapitre suivant, nous examinerons, s’il plaît au Seigneur, le fait si important à comprendre, que Dieu ne change, n’ôte, ni n’améliore à aucun degré le vieil homme. Les deux natures demeurent aussi distinctes que possible; mais il n’y a pour le chrétien aucune obligation ou nécessité de vivre dans la pratique ou la puissance d’une autre nature que la nouvelle seulement, ou plutôt c’est là ce que Dieu attend de vous en tout temps.
3. 3 CHAPITRE 3 — Deux natures
La vieille nature demeure et n’est pas changée. Nous avons vu dans le premier chapitre, qu’il est absolument nécessaire pour l’homme d’être né de nouveau, s’il veut voir le royaume de Dieu ou y entrer. Cette grande vérité ressort du chapitre 3 de l’évangile de Jean. L’histoire morale de l’homme était achevée lorsque le Fils de Dieu descendit sur la terre. S’il avait été possible pour l’homme en la chair, c’est-à-dire pour l’homme dans son état de pécheur et de créature responsable devant Dieu, d’être rétabli et ramené à Dieu, cela se serait manifesté en ce qu’il aurait reçu Christ lorsque celui-ci vint. On aurait vu que, bien que pécheur, l’homme dans la chair pouvait être restauré. Mais non! «Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui; et le monde ne l’a pas connu.» «Il vint chez soi; et les siens ne l’ont pas reçu.» Combien il est important que le pécheur accepte sa ruine totale et irréparable. C’est dans cette condition que Dieu vient le trouver pour lui révéler le dessein de son coeur dans le don « de la vie éternelle que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps des siècles» (Tite 1:2; comp. Rom. 6:23; 1 Jean 5:6-13). L’homme est dans la même condition qu’Israël au chapitre 21 des Nombres, lequel, après avoir erré trente-neuf ans par le désert, parlait contre Dieu, avait pris en dégoût le «pain misérable» qui lui était envoyé du ciel, et mourait de la morsure des serpents ardents. Il n’y avait rien à améliorer en lui; alors Dieu intervient en grâce selon son propre dessein: il donne la vie où il n’y a que la mort!
Au chapitre 3 de l’évangile de Jean, Dieu révèle ses desseins par le moyen de son Fils. Il n’améliore pas l’homme tel qu’il le trouve; il donne la vie éternelle. C’est pourquoi «il faut que le Fils de l’homme soit élevé». Un Christ rejeté du monde, cloué à la croix, portant en son corps le jugement de Dieu contre le péché, est la porte par laquelle tout pécheur peut sortir de sa demeure charnelle de mort et de ruine irréparable, pour entrer par la résurrection de Christ dans une sphère nouvelle, la vie éternelle (Rom. 5:18-21; 6:5-11). Le Fils de l’homme sur la croix porte la colère et le jugement de Dieu contre le vieil homme, ôtant ce qui a offensé Dieu, et laissant ainsi Dieu libre (si on peut parler ainsi) de conférer la vie éternelle en Christ, comme don de sa part, à tout pécheur qui croit.
Mais si, à cause de l’état de l’homme, il a fallu que Christ endure la croix, la gloire de la croix n’est pas bornée là. L’homme a des besoins, mais Dieu a voulu aussi se révéler Lui-même. Il envoie son Fils sur la terre, ministre de grâce pour publier que la pensée de Dieu, le dessein de Celui que l’homme a méconnu, que Satan a calomnié, ont été de constater en caractères indélébiles à la face de l’univers entier que: «Dieu est amour». Par un effet de cet amour, il nous a envoyé, sans que nous le demandions, ce qu’il avait de plus cher et de plus précieux, son Fils unique et bien-aimé, afin de se révéler Lui-même, en sorte que l’homme connaisse Dieu. «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
Le don de la vie éternelle n’améliore en aucune façon le vieil homme et ne le détruit pas, bien que judiciairement il prenne fin à la croix. La vie éternelle n’est pas non plus quelque chose d’indépendant de Christ. «C’est ici le témoignage: que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils» (1 Jean 5:11, 12).
Lecteur, avez-vous compris cela? Avez-vous appris que votre nature mauvaise, telle qu’elle est en elle-même, n’entrera jamais devant Dieu? Avez-vous accepté la vie éternelle dans le Fils de Dieu, en vous tenant vous-même pour mort, en tenant le vieil homme pour crucifié, comme Dieu le fait? (Rom. 6:6-11.)
C’est par la mort que le pécheur qui croit a part à cette vie. Le pécheur gît dans la mort. «Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, etc.» (Col. 2). Dieu a envoyé son propre Fils en sacrifice pour le péché. Christ entre dans le domaine de la mort. En y entrant, il porte si complètement le jugement prononcé contre l’homme, que Dieu, glorifié dans sa nature et dans tous ses attributs par la perfection de l’oeuvre de l’expiation, le ressuscite d’entre les morts et de dessous le jugement; et tous ceux qui croient «sont ressuscités ensemble... dans le Christ Jésus» (Éph. 2:1-11). Le chrétien vit maintenant « en Christ» devant Dieu (2 Cor. 5:17-21): Dieu ne reconnaît pas d’autre vie que celle-là; il nous a vivifiés, «nous ayant pardonné toutes nos fautes» (Col. 2:13). Nos péchés sont restés dans le sépulcre dont Christ est sorti; le péché, le principe de la vieille nature, a été expié et ôté judiciairement à la mort de Christ; le croyant vit maintenant de l’autre côté de la mort et du jugement, en Celui qui a été mort et qui est ressuscité, quoique en même temps la vieille nature demeure en lui. Cette vie éternelle est quelque chose qu’il n’avait pas auparavant; mais maintenant il est enfant de Dieu, ayant dépouillé « le vieil homme» et ayant revêtu le «nouvel homme» (voyez Éph. 4:21-24; Col. 3:9, 10; comp. aussi 1 Jean 3:1, 2).
Il est important que nous comprenions clairement ce point sur lequel tant de gens se trompent. Quant à la condamnation devant Dieu, la vieille nature est mise de côté, racines et branches, arbre et fruits; elle a disparu pour toujours. Dieu ne voit pas le croyant «dans la chair»; mais en même temps, il n’est pas moins vrai que la vieille nature, «le péché», demeure en nous: — un ennemi qu’il faut traiter comme tel et qu’il faut vaincre. Le chrétien portera cette nature avec lui jusqu’à ce qu’il meure ou qu’il soit changé à la venue de Christ.
Re: Evangélique
Dieu a cherché du fruit chez l’homme en la chair, mais il n’en a point trouvé. Le Seigneur Jésus, pendant l’exercice de son ministère, dans l’évangile, s’est toujours adressé à l’homme en la chair comme responsable dans cet état. Après l’avoir éprouvé et avoir trouvé qu’il n’avait point produit de fruit, nous l’entendons dire: «L’esprit est prompt, mais la chair est faible». Alors il se charge du jugement que la chair méritait: il meurt, puis ressuscite d’entre les morts et communique sa propre vie de résurrection, comme don de Dieu, au pécheur qui croit et qui vit maintenant en Lui: Christ est sa vie; sa vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col. 3:3, 4). Dieu désormais ne cherche plus de fruit auprès du vieil homme: il ne s’adresse plus à lui, ni ne le reconnaît en aucune façon. Il y a des âmes qui, n’étant pas affranchies, reconnaissent encore ce vieil arbre et cherchent à lui faire porter du bon fruit, essayant, souvent avec un ardent désir et une grande angoisse, mais par leur propre force, de combattre les mouvements de la chair qu’ils savent devoir être réprimés devant Dieu. Mais Dieu s’adresse au croyant, reconnaissant l’Esprit comme vie et comme réalisant la vie de Christ en lui, et il dit: «Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous» (Rom. 8:9).
Cette nature nouvelle ne s’amalgame jamais avec la chair; chacune des deux natures a son caractère distinctif. « Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit», c’est-à-dire que ce qui est né de l’Esprit tire sa nature de l’Esprit de Dieu qui vivifie ou donne la vie; la chair ne profite de rien (comp. Rom. 7:25; 8:5, 6; Gal. 5:17; Phil. 3:3).
Mais, bien qu’il en soit ainsi, le chrétien n’a aucune excuse pour marcher selon la vieille nature ou pour en accomplir les oeuvres en quelque manière que ce soit. Bien plutôt, nous voyons que Dieu donne la grâce et la puissance pour en vaincre les effets et la tenir pratiquement dans la mort où il l’a placée, et où il la voit lui-même (Rom. 6:11-14; 8:12-15; Gal. 5:1-6, 13-25).
Le cas de l’apôtre Paul lui-même est bien remarquable à ce point de vue, et montre clairement que la vieille nature, la chair, n’est jamais changée, ou ôtée, ou améliorée ici-bas chez le croyant, même par la plus haute réalisation de la place qu’il a en Christ. Même alors il est encore nécessaire que Dieu tienne la chair en échec et la mate, qu’il aide au chrétien à la tenir à sa place pour ne pas lui céder. Paul avait été ravi jusqu’au troisième ciel et pouvait se glorifier d’être «un homme en Christ» (2 Cor. 12). Quand il revient ensuite à la conscience de sa vie ici-bas, la chair en Paul est si incorrigible, que Dieu est obligé de lui envoyer une écharde, un ange de Satan pour le souffleter, de crainte que le vieil homme ne soit exalté par l’excellence des révélations. La vieille nature de Paul était aussi incorrigible que celle de tout autre. Quand il revient à la conscience de son existence comme homme, il découvre que Dieu, en grâce, a envoyé le correctif nécessaire à ce qui aurait été un obstacle à sa marche. Il avait pensé d’abord que cette écharde était quelque chose dont il devait chercher à être débarrassé, et il supplie trois fois le Seigneur qu’elle soit retirée; mais quand il reconnaît que la grâce divine lui fournit de cette manière ce qui le garde dans le sentiment de sa faiblesse comme homme, afin que la puissance de Christ se déploie en lui sans entraves, il s’écrie: «Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi...: car quand je suis faible, alors je suis fort» (2 Cor. 12:8-10).
En résumé, Dieu n’ôte pas la vieille nature lorsqu’il en donne une nouvelle; il ne travaille pas non plus à l’améliorer. Le chrétien porte avec lui deux natures aussi distinctes que possible l’une de l’autre: Le «vieil homme» qui est corrompu et le «nouvel homme» créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité (Éph. 4:22-24). Mais Dieu nous voit «en Christ» (2 Cor. 5:17-21).
4. 4 CHAPITRE 4 — Le nouvel homme — La vie éternelle
Récapitulons avant d’aller plus loin ce que nous avons appris dans nos précédentes méditations.
1° Nous avons vu d’abord l’absolue nécessité pour l’homme d’être «né de nouveau», s’il veut voir le royaume de Dieu ou y entrer. La nouvelle nature n’est pas une autre condition de la vieille nature, mais la communication d’une nature nouvelle qui diffère totalement de la première. Cette nouvelle nature est produite par la parole de Dieu appliquée à la conscience par la puissance de l’Esprit, mettant ainsi à nu le fond de la nature de l’homme né d’Adam et démontrant que cette nature est mauvaise, corrompue, incapable d’amélioration; l’âme, rejetée tout entière sur Jésus et croyant en Lui, a la vie éternelle. Ainsi celui qui croit reçoit Jésus comme sa vie, étant né de nouveau, sur le fondement de la rédemption par le sang de Christ.
2° La nouvelle naissance (la parole de Dieu atteignant les sources et le principe même de la nature humaine) a amené l’âme à se juger et à se détester elle-même, en sorte qu’elle est jetée peut-être dans la plus grande angoisse avant de trouver la paix. Mais il fallait qu’elle passe par ce travail de vraie repentance qui accompagne la nouvelle naissance, apprenant ce qu’est la vieille nature aux yeux de Dieu.
3° La nouvelle nature est absolument distincte de l’ancienne, ne s’amalgame jamais avec elle, ne l’améliore jamais et ne la supprime jamais. Les deux natures demeurent dans le chrétien jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’il soit changé à la venue de Christ, ou jusqu’à la mort. Cependant il a le privilège de ne reconnaître désormais que la nouvelle nature comme étant lui-même; la vieille nature est seulement un ennemi qu’il faut vaincre.
Examinons maintenant de plus près cette vie éternelle que le chrétien possède en Christ. L’âme reste souvent dans un grand vague quant à ce qu’est cette vie éternelle. L’un croit que c’est la félicité éternelle, un autre pense que c’est le ciel après la mort, un autre qu’il s’agit d’un bonheur à venir. Mais la vie éternelle, c’est simplement Christ. Il est la vie de quiconque est né de nouveau.
Aux yeux de Dieu, l’homme — la race humaine tout entière — gisait moralement dans la mort; mais avant que le monde soit, Dieu s’était proposé en Lui-même de donner la vie éternelle (Tite 1:2, 3). La révélation de ce secret n’avait été confiée à personne dans les temps anciens; il était trop glorieux pour Dieu pour être communiqué par une bouche humaine, même par celle d’un Moïse ou d’un David. Il était réservé au Fils de le révéler. Lui, le Fils, est la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée dans le Fils de son amour (1 Jean 1:2; comp. 5:19, 20; Jean 1:4); Jésus descendit du ciel — il devint Homme sur la terre et déploya devant nous la puissance et la beauté de la vie éternelle, caractérisée par deux traits particuliers: la complète dépendance de Dieu, et la plus parfaite obéissance envers Dieu. Il était le pain de Dieu, descendu sur la terre pour donner la vie au monde; et sa présence ici-bas mit en évidence qu’aucun des principes qui gouvernent le coeur de l’homme ne gouvernait le sien, de même qu’aucun des principes qui gouvernaient son coeur, ne gouvernait celui de l’homme. Son amour était à l’étroit; — il ne trouva en retour que haine et que mépris; il fut l’Homme de douleurs sachant ce que c’est que la langueur. Le grand amour de Dieu était comme enfermé dans le coeur de cet homme humble qui n’avait pas ici-bas un lieu où reposer sa tête. Il ne trouva aucun canal dans lequel il puisse faire couler cet amour, et ainsi il fut à l’étroit jusqu’à ce qu’il l’ait répandu jusqu’à la mort! La justice de Dieu réclamait que le premier homme prenne fin devant ses yeux, afin qu’il ait, pour ainsi dire, la liberté de traiter la race humaine comme morte, comme ayant cessé d’exister moralement devant Lui. Le Seigneur Jésus vient et entre, comme victime, en puissance de grâce divine, dans cette scène de mort. Le monde était enseveli sous un linceul de jugement qu’aucun effort humain n’aurait pu soulever ou déchirer. Jésus descendit là; le linceul du jugement enveloppa le Bien-aimé du Père. Il porta en son corps, sur la croix, le jugement de Dieu sous lequel gisait la race du premier homme; il livra son âme à la mort; il fut compté parmi les transgresseurs. Puis il se releva du sein des grosses eaux, après en avoir brisé la puissance et avoir établi la justice de Dieu; il rompit les liens qui l’enveloppaient, annulant la mort, rendant impuissant celui qui en était le prince, et il sortit d’entre les morts, Lui le dernier Adam, dans la majesté de sa résurrection, comme source et substance de la vie pour quiconque croit.
Il est le dernier Adam, le second Homme. L’histoire du premier homme devant Dieu est terminée, sauf en ce qui concerne le jugement dans l’étang ardent de feu et de soufre. La foi croit cela et vit par la foi au Fils de Dieu. Le croyant sait qu’il a la vieille nature en lui, mais qu’aux yeux du Juge le péché en la chair a été condamné en la personne de Christ (Rom. 8:3; 6:6-11). Sa vie est en Christ ressuscité d’entre les morts; elle est cachée avec le Christ en Dieu (Rom. 5:17; 6:11; Col. 3:3).
Combien nos âmes saisissent peu ces choses! Combien souvent nous ressuscitons le vieil homme! Les uns lui demandent encore des fruits; d’autres lui donnent une place dans les expériences de leurs âmes, prêtant l’oreille à ses incrédules suggestions; d’autres encore lui accordent une place dans leur religion, ramenant ainsi sur la scène l’homme que Dieu a ôté de devant ses yeux pour jamais.
Quelle gloire pour nous de savoir qu’il n’y a qu’un Homme vivant devant le Dieu vivant — un Homme sur lequel le regard de Dieu peut se reposer avec une parfaite satisfaction; — une vie qui remplit de sa beauté la sphère à laquelle elle appartient! Et quel bonheur de savoir que Lui, l’Homme Christ, le Fils de Dieu, est ma vie, Celui en qui je vis à jamais! Cette vie que Dieu nous donne, n’est pas en nous; Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils! (1 Jean 5:11-13). Son Esprit, par lequel je suis né de nouveau, m’a communiqué la vie et m’a lié au Fils de Dieu pour toujours. Oh! qu’il nous donne l’oeil du coeur qui le contemple, qui le contemple sans cesse, et qui se rassasie de son excellence; qu’il nous donne de respirer l’atmosphère de sa présence vivante, de puiser sans cesse à la source intarissable de son amour! Qu’il nous enseigne à vivre de sa vie ici-bas, pour nous élever ainsi au-dessus de ce monde où chaque souffle d’air est un souffle ennemi; qu’il nous garde purs au milieu du mal et nous fasse expérimenter la puissance de cette parole: «Christ vit en moi» (Gal. 2:20; comp. l’épître aux Philippiens).
Vous dites peut-être: Je ne l’ai jamais expérimentée, je n’ai jamais senti son merveilleux pouvoir; pourtant je vois que tout cela est vrai. Mais moi, j’ai ressuscité et reconnu le vieil homme; j’ai cédé à ses avis, j’ai écouté ses incrédules suggestions; j’ai cherché à lui faire dans ce monde mauvais une place, comme s’il pouvait servir Dieu; j’ai obéi à ses convoitises, à son orgueil et à sa vanité, et je vois maintenant qu’aucun des mouvements de toute cette vie n’a jamais été reconnu devant Dieu. Comment puis-je boire à la source excellente de cette vie nouvelle? Comment puis-je vivre dans sa puissance?
Vous ne l’apprendrez pas en un instant, mais c’est par là que Dieu commence, dans ses voies envers nous. Tous mes exercices d’âme et de conscience m’ont amené aux sentiments de cette chose glorieuse, la nouvelle création en Christ (2 Cor. 5:17, 18). Mais c’est là qu’est mon point de départ des voies de Dieu envers moi comme chrétien. Quand mon âme a saisi cette position, je suis dans l’état dans lequel je devrais commencer à pousser des feuilles et à porter des fruits, à glorifier Christ dans mon corps ici-bas.
Maintenant la question est de savoir si vous acceptez entièrement et complètement la position que Dieu vous a faite, si vous êtes décidé à n’avoir rien d’autre que ce que vous avez de Dieu. La grande affaire, c’est d’accepter. On cherche à réprimer telle ou telle disposition, à renoncer à telle ou telle vanité, afin d’arriver à la conscience de cette vie. Mais si, une fois seulement, on l’acceptait et on la goûtait, on ferait l’expérience que les choses que recherche la vieille nature n’ont pas de place devant Dieu dans le ciel; on commencerait à haïr et à redouter les choses qui nuisent à la joie de demeurer en Christ ou qui l’interrompent; on ne demanderait rien à la scène de ce monde, mais on comprendrait qu’on est ici-bas pour jouir des dons de Dieu, des choses que le Saint Esprit verse dans les âmes des fidèles, pour qu’ils vivent ainsi de la vie de Celui qui les a délivrés du monde.
Beaucoup de chrétiens sont en défaut sur ce point. Ils se savent en Christ devant Dieu et s’étonnent de ne pas ressentir la joie de cette position. Mais considérez-les dans leur vie journalière, et vous les verrez s’occupant du vieil homme, l’entourant de ce qui plaît à ses yeux, cédant à ses désirs, nourrissant les dispositions qui émanent de sa nature, le retirant de la mort où Dieu l’a placé, et le faisant revivre. Comment alors s’étonner de ce qu’ils ne sont pas heureux en Christ?
Il est bien important que chacun soit vrai envers lui-même par la grâce, ayant l’oeil net et le regard fixé sur Christ, en l’acceptant comme Celui en qui nous avons la vie, car Christ est notre vie cachée en Dieu (Col. 3:3; comp. 1 Jean 5:9-13). Tout alors sera facile. Si vous avez goûté cette joie seulement pour un instant, si jamais vous en avez connu la douceur, vous vous élèverez au-dessus de vous-même et de tout ce qui détourne vos yeux de Lui; vous redouterez ce qui pourrait vous distraire ou occuper votre coeur d’autre chose que de Jésus.
Que Dieu donne à ses bien-aimés de connaître ces choses — de vivre, d’agir et de demeurer en Christ, de se nourrir de sa mort qui les a séparés de tout ici-bas — d’eux-mêmes en premier lieu; de cette mort qui est leur délivrance et qui maintient dans l’âme qui s’en nourrit la séparation d’avec le monde, liant le coeur à Celui qui est mort, mais plutôt qui est ressuscité, et qui est entré dans la glorieuse et bienheureuse présence de Dieu.
5. 5 CHAPITRE 5 — Marchant par l’Esprit
Considérons maintenant la puissance de cette vie éternelle en Christ que possède le croyant, selon Jean 3:36; 5:24; 6:40; etc.
Au chapitre 2 de l’épître aux Galates, nous trouvons le langage d’un homme qui a expérimentalement accepté cette part merveilleuse. L’apôtre écrit: «Je suis crucifié avec Christ». Il accepte d’une manière positive par la foi, le fait qu’aux yeux de Dieu le pécheur Paul n’existe plus! Son existence, quant à sa vie d’enfant d’Adam, s’est terminée à la croix de Christ. La justice de Dieu demande que toute la race du premier Adam qui s’était révolté contre Lui prenne fin judiciairement. Dieu ne pouvait tolérer que le péché dans la chair continue; et dans son amour, il s’est pourvu d’un sacrifice qui satisfait à toutes les exigences de sa gloire. Par le don de Jésus, il exprime cet amour sans mesure. « En la consommation des siècles», son propre Fils vient à nous; il vient se placer en grâce, à la croix, sous le jugement terrible que le premier homme avait attiré sur sa race; il en porte tout le poids; il en vide la coupe; il meurt et on le couche dans le sépulcre. Alors la gloire du Père le ressuscite; Dieu le glorifie, car sa justice voulait que l’Homme qui avait accompli une telle oeuvre, prenne place immédiatement sur son trône. Dieu met fin ainsi judiciairement à la race tout entière du premier Adam. Jusque-là, Dieu n’avait jamais donné à l’homme sa place dans la mort, il n’avait jamais prononcé sur lui cette sentence qui est: «mort dans ses fautes et dans ses péchés». Christ «est mort pour tous, tous donc sont morts» (2 Cor. 5:14); la mort de Christ est la démonstration que tel était l’état de l’homme. C’est donc un privilège inexprimable de savoir que, comme enfant d’Adam, je suis mort! Dieu ne me demande pas de devenir meilleur; il me dit que je suis mort! Mais « je ne vis plus, moi». «Plus moi?...» non: — ce «moi» coupable est rayé, rayé pour jamais, de la liste des vivants. «Mais Christ vit en moi» (Gal. 2:20). Oui: aux yeux de Dieu, et pour la foi, Christ a mis fin à ce «moi» qui me tourmentait et qui accablait mon coeur par son iniquité; et ayant accompli par sa mort l’oeuvre de la rédemption, il ressuscite comme la seule vie, la vie de quiconque croit. «Et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.» Voici donc ce que Dieu présente à la foi et ce qu’elle reçoit: je vis par un objet, Christ: mes yeux sont fixés sur Lui qui est ma vie dans le ciel; le Saint Esprit est venu, et il habite dans mon corps (1 Cor. 6:19), me liant à Christ et réalisant sa vie au-dedans de moi; en sorte que « je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi».
Le Saint Esprit donc est la puissance de cette vie dont je vis; par lui d’abord, par l’eau de la Parole, l’âme naît de nouveau (Jean 3:3-8); la Parole atteignant la conscience, rend la conscience mauvaise d’abord. Mais l’eau et le sang sortirent du côté percé d’un Christ mort (Jean 19:34). Le sang purifie la conscience, et il la rend bonne (comp. Héb. 9:8-14; 10:1-22; 1 Jean 1:7, etc.). Ainsi le pécheur croyant a trouvé la vie par la mort de Celui qui, sur la croix, a porté le jugement de Dieu en son corps, et qui ressuscité est devenu sa vie.
La présence du Saint Esprit réalise alors cette vie — Christ — dans le chrétien: «Si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice», la justice pratique qui découle de là (Rom. 8:10). Cette vie est, en résurrection, de l’autre côté de la mort et du jugement; Christ ressuscité devient la vie dans laquelle nous nous réjouissons et de laquelle nous vivons devant Dieu.
Or il y a dans l’Écriture, un principe que nous ne connaissons que bien faiblement, et c’est «marcher par l’Esprit». Nous lisons: «Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair» (Gal. 5:16); et «afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit» (Rom. 8:4, etc.).
Si nous devions définir le caractère d’un homme qui vit ainsi par l’Esprit, nous dirions de lui qu’il a les yeux fixés sur Christ. Il a compris que Christ est sa vie et qu’il est uni à Lui par le Saint Esprit. Quand le Saint Esprit n’est pas contristé, il maintient l’âme dans une communion ininterrompue avec Christ qui est la vie; le chrétien marche ainsi par l’Esprit en dehors de la chair ainsi que des pensées et des affections de la chair. La contemplation de Jésus — son humilité, sa douceur, sa débonnaireté, sa grâce, sa sainteté au milieu du mal, la tendresse de son coeur aimant, l’absence chez lui de tout égoïsme — toutes les grâces et toutes les perfections de Christ occupent alors l’âme, qui se prosterne et adore à la pensée que Lui est sa vie! Absorbée par Lui, elle vit délivrée d’elle-même dans la vie d’un autre, par l’Esprit. Elle marche par l’Esprit, et aucune trace de la vieille nature n’apparaît; non que cette vieille nature soit ôtée ou améliorée, car elle demeure toujours la même; mais elle est tenue dans le silence de la mort où Dieu l’a placée, et l’Esprit porte son fruit.
Ce résultat ne s’obtient pas au moyen d’efforts tentés pour mettre la chair à l’ordre et pour remporter sur elle une victoire qui servirait uniquement à lui rendre de l’importance en la reconnaissant; non, cette oeuvre est produite par la contemplation de Christ et l’attachement du coeur à Lui qui est ma vie, absolument en dehors de moi. Ainsi la chair est tenue à sa vraie place, — comme crucifiée — dans la mort, non pas améliorée.
Hélas! que de fois le chrétien cherche à excuser ses manquements par le fait qu’il a en lui une nature perverse! Que de fois il accorde encore dans sa vie une place à deux natures, tandis que pratiquement il ne devrait en avoir qu’une seule.
Étienne, dans le chapitre 7 des Actes, nous fournit l’exemple d’un homme marchant par l’Esprit. — Au chapitre 1, les disciples regardaient Jésus montant au ciel, jusqu’à ce qu’une nuée le reçut et le déroba à leurs yeux. Quelques jours plus tard, à la Pentecôte, le Saint Esprit descendit et établit sa demeure dans les disciples et dans l’Assemblée. L’un d’entre eux, au chapitre 7, se présente à nous «plein de l’Esprit Saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel», voyant la gloire de Dieu «et Jésus debout à la droite de Dieu» (v 55). C’est un homme qui vit et qui marche par l’Esprit: ses yeux sont fixés sur Jésus; et il devient son témoin (v 50). Par là il provoque l’inimitié du monde, et le peuple le lapide: mais Etienne est si complètement au-dessus de cette haine sanguinaire dont il est l’objet, il est si plein de Christ qui est sa vie dans le ciel, qu’il vit déjà de la vie du ciel autant que s’il y avait pris place entièrement. Il dépense ses derniers moments ici-bas pour Christ, n’éprouvant pour lui-même ni anxiété ni crainte. Il est «livré à la mort pour l’amour de Jésus», et « la vie de Jésus» est manifestée dans son corps (2 Cor. 4:10). Par la puissance de cette vie, le vieil homme, avec ses passions et ses convoitises, est si complètement subjugué qu’il n’apparaît pas plus que s’il n’existait plus du tout.
Beaucoup d’âmes sincères, sentant que la vieille nature doit être mise à sa place aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, cherchent à la brider et à la dompter par leur propre force. De longues vies s’écoulent ainsi. On prie peut-être: on mène deuil sur une nature qui tourmente et brise le coeur, cherchant avec ardeur, mais en vain, à mettre un frein à son activité: mais on n’a pas saisi la seule puissance capable de la dominer. Comme quelqu’un l’a dit: «La chair veut être l’objet d’une certaine considération; elle n’aime pas à être traitée comme vile et incapable d’aucun bien, elle se refuse à être exclue et condamnée à l’impuissance, non par des efforts pour la subjuguer qui lui rendent toute son importance, mais par une oeuvre qui l’a abandonnée à sa propre impuissance et qui a prononcé sur elle qui ne sait que pécher, une sentence absolue de mort et de condamnation». Si la chair agit, elle ne fait jamais que le mal; sa place est dans la mort — non pas d’être améliorée. Nous avons à la fois le droit et le pouvoir de la «tenir» pour telle, parce que Christ est mort et que nous vivons en Lui de sa vie de résurrection; « Lui-même est devenu notre vie» (Rom. 6; 8:12-14; Gal. 5; Phil. 3). L’âme doit plutôt se détourner de la contemplation de cette chose haïssable, la chair, et fixer son regard sur Christ; et l’office du Saint Esprit est de nous garder ainsi en communion avec Lui, occupant nos pensées de Jésus et remplissant nos coeurs de sa Personne. Là où il n’est pas contristé, les intérêts, les préoccupations, les pensées et les desseins du chrétien deviennent ceux de Christ, qui est sa vie; et l’effet de la grâce versée dans le coeur par l’Esprit, est que la chair subjuguée est tenue à sa place, tenue pour rien; ses convoitises et ses désirs sont réprimés, ils sont pratiquement mortifiés, et l’âme en paix et heureuse vit et marche pratiquement par l’Esprit; les membres sont mortifiés, non par des efforts propres, mais par la puissance des choses qui sont en haut où le Christ est assis à la droite de Dieu (Col. 3). «Par l’Esprit» nous faisons mourir «les actions du corps» (Rom. 8:13); et au lieu de n’être jamais occupé que du combat entre les deux natures, la chair convoitant «contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair», le chrétien marche par l’Esprit, n’accomplissant en aucune façon les convoitises de la chair (Gal. 5; Phil. 3). Les tristes «oeuvres de la chair» sont remplacées par le fruit de l’Esprit: «l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance», résultats naturels de la vie de Christ, contre lesquels il n’y a pas de loi.
«Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit» (Gal. 5:25); cette exhortation est fondée sur le fait que l’Esprit est notre vie en nous liant à Christ. «Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises» (Gal. 5:24). La chair est crucifiée et la foi agit en vertu de cette délivrance et de ce privilège merveilleux, nous faisant «marcher par l’Esprit» qui est la puissance de cette vie éternelle.
Que le Seigneur accorde aux siens de comprendre ces choses et de les pratiquer pour l’amour de son Nom!
6. 6 CHAPITRE 6 — «Dans la lumière» — Confession
Il nous reste maintenant à voir quelles sont, pour l’homme nouveau, la sphère et la mesure de sa marche; Dieu veuille que nous le saisissions.
Le jugement qui frappa sur la croix le Bien-aimé du Père, déchira le voile qui cachait Dieu et tenait le pécheur loin de Lui. Le même coup, qui manifestait et exprimait en même temps l’amour et la justice de Dieu, ôta pour toujours les péchés et l’état de péché qui excluait l’homme de la présence de Dieu: dès lors le croyant, ayant la vie éternelle en Christ, se trouve introduit devant Dieu dans la lumière!
La sphère de la marche du chrétien est donc la présence de Dieu dans la lumière; Dieu l’a lavé et l’a réengendré pour cette sphère, et maintenant la mesure de sa marche est ce qui convient à la lumière, au-dedans du voile. Tout ce qui n’est pas en accord avec la présence de Dieu dans la lumière est jugé comme étant «du vieil homme». «L’homme nouveau» jouit ainsi en liberté de la communion avec Dieu. II était «autrefois ténèbres»; maintenant il est «lumière dans le Seigneur», et Dieu l’exhorte à «marcher comme un enfant de lumière». La lumière manifeste tout ce qui n’est pas de Dieu dans ses voies.
Quelle merveilleuse position que celle du chrétien! Quel bonheur pour l’homme nouveau que Dieu l’ait faite aussi élevée! — Appelée à vivre en communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ, comment cette communion pourrait-elle exister autrement que dans la puissance de la vie éternelle? La communion est le privilège et la réalisation de la vie éternelle. Le chrétien ne peut pas vivre dans une autre sphère; il ne peut pas avoir une autre mesure. La vie qu’il possède en Christ, l’introduit en la présence de Dieu dans la lumière; cette lumière ne le juge pas comme si Dieu mettait en question son droit à s’y trouver, car plus la lumière est brillante, plus ce droit est clairement établi. Mais la lumière l’amène à se juger lui-même en tout ce qui ne s’accorde pas avec elle. Quand la chair est à l’oeuvre d’une manière ou d’une autre (même si l’action est purement intérieure), s’il y a la moindre chose au sujet de laquelle la conscience devrait être exercée, l’âme ne peut pas jouir de la communion avec Dieu, l’effet de la lumière étant de mettre la conscience en activité. Mais quand la conscience n’a rien sur elle qui ne soit déjà jugé dans la lumière, l’homme nouveau est en activité relativement à Dieu.
L’existence de la vieille nature ne rend jamais la conscience mauvaise en la présence de Dieu; mais dès qu’elle entre en activité d’une manière ou d’une autre, la conscience devient souillée; l’âme sent qu’un nuage intercepte la lumière et elle perd la jouissance de la communion.
Dans cet état toutefois, elle rencontre encore les soins de Dieu; il a pourvu à ce qu’exigeait ce qui est rendu manifeste en sa présence lorsque nous avons failli dans notre marche comme chrétiens; elle rencontre l’intercession de Christ qui fait fléchir le cœur et l’amène au jugement de lui-même et à la confession de ses péchés.
Comme un homme qui aurait sali et déchiré ses vêtements, se hâterait instinctivement, en entrant dans une salle bien éclairée, de réparer le désordre de sa toilette, ainsi l’âme, quand elle entre dans la lumière, découvre tout ce qui n’est pas en accord avec elle et qui fait tache, et se sent forcée de confesser la plus petite souillure; car «ce qui manifeste tout, c’est la lumière»; et Dieu «est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1:9).
Quand nous cédons, hélas! à la nature mauvaise, quand nous lui permettons d’apparaître sous la forme de «péchés», la conscience est souillée et troublée, l’Esprit contristé, et plus la conscience est délicate, plus l’âme est malheureuse. Mais comment ce travail du coeur et de la conscience devant Dieu au sujet du péché est-il produit? Par l’intercession de Christ qui a été en exercice pour moi. Ce n’est pas parce que je me suis repenti du péché et que je me suis jugé moi-même, que Christ a intercédé pour moi, mais parce que j’ai péché et qu’il fallait que mon coeur soit amené à s’humilier devant le Seigneur à cause du péché. Une personne vivante, le Seigneur Jésus, agit sur mon coeur et sur ma conscience par sa Parole et son Esprit, me fait sentir le péché, et fléchit mon coeur en l’amenant à la confession devant Celui qui « est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité». Il est écrit: «Si quelqu’un a péché,» — non pas: Si quelqu’un s’est repenti de son péché — «nous avons un avocat auprès du Père» (1 Jean 2:1). Il pardonne le péché et purifie le coeur; il délivre l’âme de la peine du péché et la ramène à la jouissance de la communion.
La véritable confession est une oeuvre profonde et douloureuse dans l’âme. Elle n’a pas seulement affaire avec le péché du moment, mais avec la racine du mal qui, pour n’avoir pas été jugée, a produit le péché. Nous trouvons au chapitre 21 de l’évangile de Jean, un exemple de l’intercession de Christ et de la manière dont il agit en faveur de Pierre, qui avait besoin d’être amené à sentir son péché et à se connaître lui-même autrement qu’il ne l’avait fait jusqu’alors. Pierre avait «pleuré amèrement» sur son péché, le péché d’avoir renié Christ; mais les racines du mal n’étaient pas atteintes chez lui, et pouvaient se faire jour de nouveau. Le Seigneur s’occupe de lui et l’enseigne, ne lui reprochant pas son péché, et n’en faisant pas même mention: «M’aimes-tu plus que ne font ceux-ci?» As-tu toujours cette présomptueuse confiance en toi-même? Il s’était vanté que si tous abandonnaient leur Maître, lui, demeurerait fidèle (Matt. 26:33-35). Le Seigneur ne regarda pas aux effets, mais à la source du péché; il la découvrit et l’exposa devant le coeur et la conscience de Pierre. La racine du mal fut ainsi atteinte, jugée et détruite. Quel bonheur de savoir que le Seigneur, qui nous aime parfaitement, est beaucoup trop fidèle dans ses soins envers nous, pour nous épargner une leçon nécessaire. Il ne nous charge de rien, il ne nous impute rien, mais il ne laisse rien inaperçu. S’il permettait le péché ou ne s’en inquiétait pas, il ne serait pas amour, il ne serait pas Dieu. Le coeur l’adore en contemplant ses voies. Mais combien peu nous savons en profiter. Nous verrons un jour combien il a été fidèle dans ses soins pour nous, combien les âmes exercées qui ont prêté l’oreille à sa voix en ont retiré de profit, et quelle perte ont faite celles qui, insouciantes, ne l’ont pas écouté.
Quelle position glorieuse, quelle vocation merveilleuse que celle du chrétien! Il marche par l’Esprit en dehors de tout ce qui est de la chair et du «moi», en Christ; il vit de la vie de Christ; sa sphère, sphère inaccessible aux souillures du péché et à l’esprit du monde, est la lumière de la présence de Dieu. Son coeur et son âme sont à découvert devant Dieu; car quel motif aurait-il de rien cacher à Dieu, si même il le pouvait? Dieu est sa ressource contre tout ce qui est mauvais au-dedans. La «lumière» est l’armure de son âme. Il apprend à être sévère pour lui-même et à rejeter tout ce qui n’est pas de Dieu; et marchant ainsi dans la joie d’une communion non interrompue avec Lui, il a la conscience de Lui plaire (comp. Héb. 11:5, 6; Jean 14:22-24). Il ne regarde pas au-dedans de lui, pour y chercher des fruits; il regarde en dehors de lui, en haut, vers Christ. Christ est toujours partout, devant ses yeux: Christ est sa vie. Les choses extérieures sont vues sous leur vrai jour. La chair est mise à découvert et jugée dans sa racine, alors même que ses fruits ne la trahissent pas; elle est connue pour ce qu’elle vaut et elle est rejetée comme le plus puissant obstacle à la joie de la communion avec Dieu. L’âme croît dans la présence de Dieu, non pas en se contemplant, elle et ses progrès, mais en étant tout entière tournée vers Christ, comme n’ayant pas encore atteint le but, mais courant vers lui, vers le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus Christ: elle est transformée en la même image de gloire en gloire par la puissance de l’Esprit (voyez Phil. 3; 2 Cor. 3:13).
Bien-aimé lecteur chrétien, nous avons reçu de Dieu une vie qui nous lie au ciel maintenant, mais qui doit être manifestée ici-bas sur la terre, pendant que nous y sommes. Nous avons des membres à mortifier, car notre vie est cachée avec Christ en Dieu, et ce qui est sur la terre, ce sont seulement des «membres»; la «vie» est en haut (Col. 3). C’est une vie divine, formée en nous par le dépouillement de nous-mêmes, dans le reniement d’un moi dans lequel il n’y a point de bien et que nous ne reconnaissons plus. Les mouvements de cette vie et ses voies ne sont jamais que ce qui plait à Dieu et qu’il approuve. La vie de Jésus ici-bas fut une vie de dépendance parfaite, d’entière et continuelle obéissance; sa volonté était soumise à celle de son Père: «Que ta volonté soit faite et non la mienne». Il est notre vie; — «Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui» (1 Cor. 6:17). Ses paroles nous disent ce qu’il était quand il était ici-bas dans ce monde; il était ce qu’elles disaient (Jean 8:25). Nous vivons par elles; et ce sont elles qui nous forment et nous façonnent à son image. Quand nous ne sommes pas formés par elles, le courant de la vie divine est arrêté, et nous cessons de croître en Christ, et à son image.
Que le Seigneur nous accorde d’avancer de jour en jour, croissant dans sa grâce et dans sa connaissance, afin que la vie qui est en nous remonte vers sa source dans la clarté de la face du Père, là où il est, jusqu’au jour où nous serons, corps, âme et esprit, rendus conformes à Christ, semblables à Lui, le voyant comme Il est, et étant pour toujours avec Lui (Phil. 3:20, 21; 1 Thess. 5:23, 24; 4:16-18; Jean 17:24; 1 Jean 3:2). Amen!
Cette nature nouvelle ne s’amalgame jamais avec la chair; chacune des deux natures a son caractère distinctif. « Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit», c’est-à-dire que ce qui est né de l’Esprit tire sa nature de l’Esprit de Dieu qui vivifie ou donne la vie; la chair ne profite de rien (comp. Rom. 7:25; 8:5, 6; Gal. 5:17; Phil. 3:3).
Mais, bien qu’il en soit ainsi, le chrétien n’a aucune excuse pour marcher selon la vieille nature ou pour en accomplir les oeuvres en quelque manière que ce soit. Bien plutôt, nous voyons que Dieu donne la grâce et la puissance pour en vaincre les effets et la tenir pratiquement dans la mort où il l’a placée, et où il la voit lui-même (Rom. 6:11-14; 8:12-15; Gal. 5:1-6, 13-25).
Le cas de l’apôtre Paul lui-même est bien remarquable à ce point de vue, et montre clairement que la vieille nature, la chair, n’est jamais changée, ou ôtée, ou améliorée ici-bas chez le croyant, même par la plus haute réalisation de la place qu’il a en Christ. Même alors il est encore nécessaire que Dieu tienne la chair en échec et la mate, qu’il aide au chrétien à la tenir à sa place pour ne pas lui céder. Paul avait été ravi jusqu’au troisième ciel et pouvait se glorifier d’être «un homme en Christ» (2 Cor. 12). Quand il revient ensuite à la conscience de sa vie ici-bas, la chair en Paul est si incorrigible, que Dieu est obligé de lui envoyer une écharde, un ange de Satan pour le souffleter, de crainte que le vieil homme ne soit exalté par l’excellence des révélations. La vieille nature de Paul était aussi incorrigible que celle de tout autre. Quand il revient à la conscience de son existence comme homme, il découvre que Dieu, en grâce, a envoyé le correctif nécessaire à ce qui aurait été un obstacle à sa marche. Il avait pensé d’abord que cette écharde était quelque chose dont il devait chercher à être débarrassé, et il supplie trois fois le Seigneur qu’elle soit retirée; mais quand il reconnaît que la grâce divine lui fournit de cette manière ce qui le garde dans le sentiment de sa faiblesse comme homme, afin que la puissance de Christ se déploie en lui sans entraves, il s’écrie: «Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi...: car quand je suis faible, alors je suis fort» (2 Cor. 12:8-10).
En résumé, Dieu n’ôte pas la vieille nature lorsqu’il en donne une nouvelle; il ne travaille pas non plus à l’améliorer. Le chrétien porte avec lui deux natures aussi distinctes que possible l’une de l’autre: Le «vieil homme» qui est corrompu et le «nouvel homme» créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité (Éph. 4:22-24). Mais Dieu nous voit «en Christ» (2 Cor. 5:17-21).
4. 4 CHAPITRE 4 — Le nouvel homme — La vie éternelle
Récapitulons avant d’aller plus loin ce que nous avons appris dans nos précédentes méditations.
1° Nous avons vu d’abord l’absolue nécessité pour l’homme d’être «né de nouveau», s’il veut voir le royaume de Dieu ou y entrer. La nouvelle nature n’est pas une autre condition de la vieille nature, mais la communication d’une nature nouvelle qui diffère totalement de la première. Cette nouvelle nature est produite par la parole de Dieu appliquée à la conscience par la puissance de l’Esprit, mettant ainsi à nu le fond de la nature de l’homme né d’Adam et démontrant que cette nature est mauvaise, corrompue, incapable d’amélioration; l’âme, rejetée tout entière sur Jésus et croyant en Lui, a la vie éternelle. Ainsi celui qui croit reçoit Jésus comme sa vie, étant né de nouveau, sur le fondement de la rédemption par le sang de Christ.
2° La nouvelle naissance (la parole de Dieu atteignant les sources et le principe même de la nature humaine) a amené l’âme à se juger et à se détester elle-même, en sorte qu’elle est jetée peut-être dans la plus grande angoisse avant de trouver la paix. Mais il fallait qu’elle passe par ce travail de vraie repentance qui accompagne la nouvelle naissance, apprenant ce qu’est la vieille nature aux yeux de Dieu.
3° La nouvelle nature est absolument distincte de l’ancienne, ne s’amalgame jamais avec elle, ne l’améliore jamais et ne la supprime jamais. Les deux natures demeurent dans le chrétien jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’il soit changé à la venue de Christ, ou jusqu’à la mort. Cependant il a le privilège de ne reconnaître désormais que la nouvelle nature comme étant lui-même; la vieille nature est seulement un ennemi qu’il faut vaincre.
Examinons maintenant de plus près cette vie éternelle que le chrétien possède en Christ. L’âme reste souvent dans un grand vague quant à ce qu’est cette vie éternelle. L’un croit que c’est la félicité éternelle, un autre pense que c’est le ciel après la mort, un autre qu’il s’agit d’un bonheur à venir. Mais la vie éternelle, c’est simplement Christ. Il est la vie de quiconque est né de nouveau.
Aux yeux de Dieu, l’homme — la race humaine tout entière — gisait moralement dans la mort; mais avant que le monde soit, Dieu s’était proposé en Lui-même de donner la vie éternelle (Tite 1:2, 3). La révélation de ce secret n’avait été confiée à personne dans les temps anciens; il était trop glorieux pour Dieu pour être communiqué par une bouche humaine, même par celle d’un Moïse ou d’un David. Il était réservé au Fils de le révéler. Lui, le Fils, est la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée dans le Fils de son amour (1 Jean 1:2; comp. 5:19, 20; Jean 1:4); Jésus descendit du ciel — il devint Homme sur la terre et déploya devant nous la puissance et la beauté de la vie éternelle, caractérisée par deux traits particuliers: la complète dépendance de Dieu, et la plus parfaite obéissance envers Dieu. Il était le pain de Dieu, descendu sur la terre pour donner la vie au monde; et sa présence ici-bas mit en évidence qu’aucun des principes qui gouvernent le coeur de l’homme ne gouvernait le sien, de même qu’aucun des principes qui gouvernaient son coeur, ne gouvernait celui de l’homme. Son amour était à l’étroit; — il ne trouva en retour que haine et que mépris; il fut l’Homme de douleurs sachant ce que c’est que la langueur. Le grand amour de Dieu était comme enfermé dans le coeur de cet homme humble qui n’avait pas ici-bas un lieu où reposer sa tête. Il ne trouva aucun canal dans lequel il puisse faire couler cet amour, et ainsi il fut à l’étroit jusqu’à ce qu’il l’ait répandu jusqu’à la mort! La justice de Dieu réclamait que le premier homme prenne fin devant ses yeux, afin qu’il ait, pour ainsi dire, la liberté de traiter la race humaine comme morte, comme ayant cessé d’exister moralement devant Lui. Le Seigneur Jésus vient et entre, comme victime, en puissance de grâce divine, dans cette scène de mort. Le monde était enseveli sous un linceul de jugement qu’aucun effort humain n’aurait pu soulever ou déchirer. Jésus descendit là; le linceul du jugement enveloppa le Bien-aimé du Père. Il porta en son corps, sur la croix, le jugement de Dieu sous lequel gisait la race du premier homme; il livra son âme à la mort; il fut compté parmi les transgresseurs. Puis il se releva du sein des grosses eaux, après en avoir brisé la puissance et avoir établi la justice de Dieu; il rompit les liens qui l’enveloppaient, annulant la mort, rendant impuissant celui qui en était le prince, et il sortit d’entre les morts, Lui le dernier Adam, dans la majesté de sa résurrection, comme source et substance de la vie pour quiconque croit.
Il est le dernier Adam, le second Homme. L’histoire du premier homme devant Dieu est terminée, sauf en ce qui concerne le jugement dans l’étang ardent de feu et de soufre. La foi croit cela et vit par la foi au Fils de Dieu. Le croyant sait qu’il a la vieille nature en lui, mais qu’aux yeux du Juge le péché en la chair a été condamné en la personne de Christ (Rom. 8:3; 6:6-11). Sa vie est en Christ ressuscité d’entre les morts; elle est cachée avec le Christ en Dieu (Rom. 5:17; 6:11; Col. 3:3).
Combien nos âmes saisissent peu ces choses! Combien souvent nous ressuscitons le vieil homme! Les uns lui demandent encore des fruits; d’autres lui donnent une place dans les expériences de leurs âmes, prêtant l’oreille à ses incrédules suggestions; d’autres encore lui accordent une place dans leur religion, ramenant ainsi sur la scène l’homme que Dieu a ôté de devant ses yeux pour jamais.
Quelle gloire pour nous de savoir qu’il n’y a qu’un Homme vivant devant le Dieu vivant — un Homme sur lequel le regard de Dieu peut se reposer avec une parfaite satisfaction; — une vie qui remplit de sa beauté la sphère à laquelle elle appartient! Et quel bonheur de savoir que Lui, l’Homme Christ, le Fils de Dieu, est ma vie, Celui en qui je vis à jamais! Cette vie que Dieu nous donne, n’est pas en nous; Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils! (1 Jean 5:11-13). Son Esprit, par lequel je suis né de nouveau, m’a communiqué la vie et m’a lié au Fils de Dieu pour toujours. Oh! qu’il nous donne l’oeil du coeur qui le contemple, qui le contemple sans cesse, et qui se rassasie de son excellence; qu’il nous donne de respirer l’atmosphère de sa présence vivante, de puiser sans cesse à la source intarissable de son amour! Qu’il nous enseigne à vivre de sa vie ici-bas, pour nous élever ainsi au-dessus de ce monde où chaque souffle d’air est un souffle ennemi; qu’il nous garde purs au milieu du mal et nous fasse expérimenter la puissance de cette parole: «Christ vit en moi» (Gal. 2:20; comp. l’épître aux Philippiens).
Vous dites peut-être: Je ne l’ai jamais expérimentée, je n’ai jamais senti son merveilleux pouvoir; pourtant je vois que tout cela est vrai. Mais moi, j’ai ressuscité et reconnu le vieil homme; j’ai cédé à ses avis, j’ai écouté ses incrédules suggestions; j’ai cherché à lui faire dans ce monde mauvais une place, comme s’il pouvait servir Dieu; j’ai obéi à ses convoitises, à son orgueil et à sa vanité, et je vois maintenant qu’aucun des mouvements de toute cette vie n’a jamais été reconnu devant Dieu. Comment puis-je boire à la source excellente de cette vie nouvelle? Comment puis-je vivre dans sa puissance?
Vous ne l’apprendrez pas en un instant, mais c’est par là que Dieu commence, dans ses voies envers nous. Tous mes exercices d’âme et de conscience m’ont amené aux sentiments de cette chose glorieuse, la nouvelle création en Christ (2 Cor. 5:17, 18). Mais c’est là qu’est mon point de départ des voies de Dieu envers moi comme chrétien. Quand mon âme a saisi cette position, je suis dans l’état dans lequel je devrais commencer à pousser des feuilles et à porter des fruits, à glorifier Christ dans mon corps ici-bas.
Maintenant la question est de savoir si vous acceptez entièrement et complètement la position que Dieu vous a faite, si vous êtes décidé à n’avoir rien d’autre que ce que vous avez de Dieu. La grande affaire, c’est d’accepter. On cherche à réprimer telle ou telle disposition, à renoncer à telle ou telle vanité, afin d’arriver à la conscience de cette vie. Mais si, une fois seulement, on l’acceptait et on la goûtait, on ferait l’expérience que les choses que recherche la vieille nature n’ont pas de place devant Dieu dans le ciel; on commencerait à haïr et à redouter les choses qui nuisent à la joie de demeurer en Christ ou qui l’interrompent; on ne demanderait rien à la scène de ce monde, mais on comprendrait qu’on est ici-bas pour jouir des dons de Dieu, des choses que le Saint Esprit verse dans les âmes des fidèles, pour qu’ils vivent ainsi de la vie de Celui qui les a délivrés du monde.
Beaucoup de chrétiens sont en défaut sur ce point. Ils se savent en Christ devant Dieu et s’étonnent de ne pas ressentir la joie de cette position. Mais considérez-les dans leur vie journalière, et vous les verrez s’occupant du vieil homme, l’entourant de ce qui plaît à ses yeux, cédant à ses désirs, nourrissant les dispositions qui émanent de sa nature, le retirant de la mort où Dieu l’a placé, et le faisant revivre. Comment alors s’étonner de ce qu’ils ne sont pas heureux en Christ?
Il est bien important que chacun soit vrai envers lui-même par la grâce, ayant l’oeil net et le regard fixé sur Christ, en l’acceptant comme Celui en qui nous avons la vie, car Christ est notre vie cachée en Dieu (Col. 3:3; comp. 1 Jean 5:9-13). Tout alors sera facile. Si vous avez goûté cette joie seulement pour un instant, si jamais vous en avez connu la douceur, vous vous élèverez au-dessus de vous-même et de tout ce qui détourne vos yeux de Lui; vous redouterez ce qui pourrait vous distraire ou occuper votre coeur d’autre chose que de Jésus.
Que Dieu donne à ses bien-aimés de connaître ces choses — de vivre, d’agir et de demeurer en Christ, de se nourrir de sa mort qui les a séparés de tout ici-bas — d’eux-mêmes en premier lieu; de cette mort qui est leur délivrance et qui maintient dans l’âme qui s’en nourrit la séparation d’avec le monde, liant le coeur à Celui qui est mort, mais plutôt qui est ressuscité, et qui est entré dans la glorieuse et bienheureuse présence de Dieu.
5. 5 CHAPITRE 5 — Marchant par l’Esprit
Considérons maintenant la puissance de cette vie éternelle en Christ que possède le croyant, selon Jean 3:36; 5:24; 6:40; etc.
Au chapitre 2 de l’épître aux Galates, nous trouvons le langage d’un homme qui a expérimentalement accepté cette part merveilleuse. L’apôtre écrit: «Je suis crucifié avec Christ». Il accepte d’une manière positive par la foi, le fait qu’aux yeux de Dieu le pécheur Paul n’existe plus! Son existence, quant à sa vie d’enfant d’Adam, s’est terminée à la croix de Christ. La justice de Dieu demande que toute la race du premier Adam qui s’était révolté contre Lui prenne fin judiciairement. Dieu ne pouvait tolérer que le péché dans la chair continue; et dans son amour, il s’est pourvu d’un sacrifice qui satisfait à toutes les exigences de sa gloire. Par le don de Jésus, il exprime cet amour sans mesure. « En la consommation des siècles», son propre Fils vient à nous; il vient se placer en grâce, à la croix, sous le jugement terrible que le premier homme avait attiré sur sa race; il en porte tout le poids; il en vide la coupe; il meurt et on le couche dans le sépulcre. Alors la gloire du Père le ressuscite; Dieu le glorifie, car sa justice voulait que l’Homme qui avait accompli une telle oeuvre, prenne place immédiatement sur son trône. Dieu met fin ainsi judiciairement à la race tout entière du premier Adam. Jusque-là, Dieu n’avait jamais donné à l’homme sa place dans la mort, il n’avait jamais prononcé sur lui cette sentence qui est: «mort dans ses fautes et dans ses péchés». Christ «est mort pour tous, tous donc sont morts» (2 Cor. 5:14); la mort de Christ est la démonstration que tel était l’état de l’homme. C’est donc un privilège inexprimable de savoir que, comme enfant d’Adam, je suis mort! Dieu ne me demande pas de devenir meilleur; il me dit que je suis mort! Mais « je ne vis plus, moi». «Plus moi?...» non: — ce «moi» coupable est rayé, rayé pour jamais, de la liste des vivants. «Mais Christ vit en moi» (Gal. 2:20). Oui: aux yeux de Dieu, et pour la foi, Christ a mis fin à ce «moi» qui me tourmentait et qui accablait mon coeur par son iniquité; et ayant accompli par sa mort l’oeuvre de la rédemption, il ressuscite comme la seule vie, la vie de quiconque croit. «Et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.» Voici donc ce que Dieu présente à la foi et ce qu’elle reçoit: je vis par un objet, Christ: mes yeux sont fixés sur Lui qui est ma vie dans le ciel; le Saint Esprit est venu, et il habite dans mon corps (1 Cor. 6:19), me liant à Christ et réalisant sa vie au-dedans de moi; en sorte que « je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi».
Le Saint Esprit donc est la puissance de cette vie dont je vis; par lui d’abord, par l’eau de la Parole, l’âme naît de nouveau (Jean 3:3-8); la Parole atteignant la conscience, rend la conscience mauvaise d’abord. Mais l’eau et le sang sortirent du côté percé d’un Christ mort (Jean 19:34). Le sang purifie la conscience, et il la rend bonne (comp. Héb. 9:8-14; 10:1-22; 1 Jean 1:7, etc.). Ainsi le pécheur croyant a trouvé la vie par la mort de Celui qui, sur la croix, a porté le jugement de Dieu en son corps, et qui ressuscité est devenu sa vie.
La présence du Saint Esprit réalise alors cette vie — Christ — dans le chrétien: «Si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice», la justice pratique qui découle de là (Rom. 8:10). Cette vie est, en résurrection, de l’autre côté de la mort et du jugement; Christ ressuscité devient la vie dans laquelle nous nous réjouissons et de laquelle nous vivons devant Dieu.
Or il y a dans l’Écriture, un principe que nous ne connaissons que bien faiblement, et c’est «marcher par l’Esprit». Nous lisons: «Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair» (Gal. 5:16); et «afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit» (Rom. 8:4, etc.).
Si nous devions définir le caractère d’un homme qui vit ainsi par l’Esprit, nous dirions de lui qu’il a les yeux fixés sur Christ. Il a compris que Christ est sa vie et qu’il est uni à Lui par le Saint Esprit. Quand le Saint Esprit n’est pas contristé, il maintient l’âme dans une communion ininterrompue avec Christ qui est la vie; le chrétien marche ainsi par l’Esprit en dehors de la chair ainsi que des pensées et des affections de la chair. La contemplation de Jésus — son humilité, sa douceur, sa débonnaireté, sa grâce, sa sainteté au milieu du mal, la tendresse de son coeur aimant, l’absence chez lui de tout égoïsme — toutes les grâces et toutes les perfections de Christ occupent alors l’âme, qui se prosterne et adore à la pensée que Lui est sa vie! Absorbée par Lui, elle vit délivrée d’elle-même dans la vie d’un autre, par l’Esprit. Elle marche par l’Esprit, et aucune trace de la vieille nature n’apparaît; non que cette vieille nature soit ôtée ou améliorée, car elle demeure toujours la même; mais elle est tenue dans le silence de la mort où Dieu l’a placée, et l’Esprit porte son fruit.
Ce résultat ne s’obtient pas au moyen d’efforts tentés pour mettre la chair à l’ordre et pour remporter sur elle une victoire qui servirait uniquement à lui rendre de l’importance en la reconnaissant; non, cette oeuvre est produite par la contemplation de Christ et l’attachement du coeur à Lui qui est ma vie, absolument en dehors de moi. Ainsi la chair est tenue à sa vraie place, — comme crucifiée — dans la mort, non pas améliorée.
Hélas! que de fois le chrétien cherche à excuser ses manquements par le fait qu’il a en lui une nature perverse! Que de fois il accorde encore dans sa vie une place à deux natures, tandis que pratiquement il ne devrait en avoir qu’une seule.
Étienne, dans le chapitre 7 des Actes, nous fournit l’exemple d’un homme marchant par l’Esprit. — Au chapitre 1, les disciples regardaient Jésus montant au ciel, jusqu’à ce qu’une nuée le reçut et le déroba à leurs yeux. Quelques jours plus tard, à la Pentecôte, le Saint Esprit descendit et établit sa demeure dans les disciples et dans l’Assemblée. L’un d’entre eux, au chapitre 7, se présente à nous «plein de l’Esprit Saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel», voyant la gloire de Dieu «et Jésus debout à la droite de Dieu» (v 55). C’est un homme qui vit et qui marche par l’Esprit: ses yeux sont fixés sur Jésus; et il devient son témoin (v 50). Par là il provoque l’inimitié du monde, et le peuple le lapide: mais Etienne est si complètement au-dessus de cette haine sanguinaire dont il est l’objet, il est si plein de Christ qui est sa vie dans le ciel, qu’il vit déjà de la vie du ciel autant que s’il y avait pris place entièrement. Il dépense ses derniers moments ici-bas pour Christ, n’éprouvant pour lui-même ni anxiété ni crainte. Il est «livré à la mort pour l’amour de Jésus», et « la vie de Jésus» est manifestée dans son corps (2 Cor. 4:10). Par la puissance de cette vie, le vieil homme, avec ses passions et ses convoitises, est si complètement subjugué qu’il n’apparaît pas plus que s’il n’existait plus du tout.
Beaucoup d’âmes sincères, sentant que la vieille nature doit être mise à sa place aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, cherchent à la brider et à la dompter par leur propre force. De longues vies s’écoulent ainsi. On prie peut-être: on mène deuil sur une nature qui tourmente et brise le coeur, cherchant avec ardeur, mais en vain, à mettre un frein à son activité: mais on n’a pas saisi la seule puissance capable de la dominer. Comme quelqu’un l’a dit: «La chair veut être l’objet d’une certaine considération; elle n’aime pas à être traitée comme vile et incapable d’aucun bien, elle se refuse à être exclue et condamnée à l’impuissance, non par des efforts pour la subjuguer qui lui rendent toute son importance, mais par une oeuvre qui l’a abandonnée à sa propre impuissance et qui a prononcé sur elle qui ne sait que pécher, une sentence absolue de mort et de condamnation». Si la chair agit, elle ne fait jamais que le mal; sa place est dans la mort — non pas d’être améliorée. Nous avons à la fois le droit et le pouvoir de la «tenir» pour telle, parce que Christ est mort et que nous vivons en Lui de sa vie de résurrection; « Lui-même est devenu notre vie» (Rom. 6; 8:12-14; Gal. 5; Phil. 3). L’âme doit plutôt se détourner de la contemplation de cette chose haïssable, la chair, et fixer son regard sur Christ; et l’office du Saint Esprit est de nous garder ainsi en communion avec Lui, occupant nos pensées de Jésus et remplissant nos coeurs de sa Personne. Là où il n’est pas contristé, les intérêts, les préoccupations, les pensées et les desseins du chrétien deviennent ceux de Christ, qui est sa vie; et l’effet de la grâce versée dans le coeur par l’Esprit, est que la chair subjuguée est tenue à sa place, tenue pour rien; ses convoitises et ses désirs sont réprimés, ils sont pratiquement mortifiés, et l’âme en paix et heureuse vit et marche pratiquement par l’Esprit; les membres sont mortifiés, non par des efforts propres, mais par la puissance des choses qui sont en haut où le Christ est assis à la droite de Dieu (Col. 3). «Par l’Esprit» nous faisons mourir «les actions du corps» (Rom. 8:13); et au lieu de n’être jamais occupé que du combat entre les deux natures, la chair convoitant «contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair», le chrétien marche par l’Esprit, n’accomplissant en aucune façon les convoitises de la chair (Gal. 5; Phil. 3). Les tristes «oeuvres de la chair» sont remplacées par le fruit de l’Esprit: «l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance», résultats naturels de la vie de Christ, contre lesquels il n’y a pas de loi.
«Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit» (Gal. 5:25); cette exhortation est fondée sur le fait que l’Esprit est notre vie en nous liant à Christ. «Or ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises» (Gal. 5:24). La chair est crucifiée et la foi agit en vertu de cette délivrance et de ce privilège merveilleux, nous faisant «marcher par l’Esprit» qui est la puissance de cette vie éternelle.
Que le Seigneur accorde aux siens de comprendre ces choses et de les pratiquer pour l’amour de son Nom!
6. 6 CHAPITRE 6 — «Dans la lumière» — Confession
Il nous reste maintenant à voir quelles sont, pour l’homme nouveau, la sphère et la mesure de sa marche; Dieu veuille que nous le saisissions.
Le jugement qui frappa sur la croix le Bien-aimé du Père, déchira le voile qui cachait Dieu et tenait le pécheur loin de Lui. Le même coup, qui manifestait et exprimait en même temps l’amour et la justice de Dieu, ôta pour toujours les péchés et l’état de péché qui excluait l’homme de la présence de Dieu: dès lors le croyant, ayant la vie éternelle en Christ, se trouve introduit devant Dieu dans la lumière!
La sphère de la marche du chrétien est donc la présence de Dieu dans la lumière; Dieu l’a lavé et l’a réengendré pour cette sphère, et maintenant la mesure de sa marche est ce qui convient à la lumière, au-dedans du voile. Tout ce qui n’est pas en accord avec la présence de Dieu dans la lumière est jugé comme étant «du vieil homme». «L’homme nouveau» jouit ainsi en liberté de la communion avec Dieu. II était «autrefois ténèbres»; maintenant il est «lumière dans le Seigneur», et Dieu l’exhorte à «marcher comme un enfant de lumière». La lumière manifeste tout ce qui n’est pas de Dieu dans ses voies.
Quelle merveilleuse position que celle du chrétien! Quel bonheur pour l’homme nouveau que Dieu l’ait faite aussi élevée! — Appelée à vivre en communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ, comment cette communion pourrait-elle exister autrement que dans la puissance de la vie éternelle? La communion est le privilège et la réalisation de la vie éternelle. Le chrétien ne peut pas vivre dans une autre sphère; il ne peut pas avoir une autre mesure. La vie qu’il possède en Christ, l’introduit en la présence de Dieu dans la lumière; cette lumière ne le juge pas comme si Dieu mettait en question son droit à s’y trouver, car plus la lumière est brillante, plus ce droit est clairement établi. Mais la lumière l’amène à se juger lui-même en tout ce qui ne s’accorde pas avec elle. Quand la chair est à l’oeuvre d’une manière ou d’une autre (même si l’action est purement intérieure), s’il y a la moindre chose au sujet de laquelle la conscience devrait être exercée, l’âme ne peut pas jouir de la communion avec Dieu, l’effet de la lumière étant de mettre la conscience en activité. Mais quand la conscience n’a rien sur elle qui ne soit déjà jugé dans la lumière, l’homme nouveau est en activité relativement à Dieu.
L’existence de la vieille nature ne rend jamais la conscience mauvaise en la présence de Dieu; mais dès qu’elle entre en activité d’une manière ou d’une autre, la conscience devient souillée; l’âme sent qu’un nuage intercepte la lumière et elle perd la jouissance de la communion.
Dans cet état toutefois, elle rencontre encore les soins de Dieu; il a pourvu à ce qu’exigeait ce qui est rendu manifeste en sa présence lorsque nous avons failli dans notre marche comme chrétiens; elle rencontre l’intercession de Christ qui fait fléchir le cœur et l’amène au jugement de lui-même et à la confession de ses péchés.
Comme un homme qui aurait sali et déchiré ses vêtements, se hâterait instinctivement, en entrant dans une salle bien éclairée, de réparer le désordre de sa toilette, ainsi l’âme, quand elle entre dans la lumière, découvre tout ce qui n’est pas en accord avec elle et qui fait tache, et se sent forcée de confesser la plus petite souillure; car «ce qui manifeste tout, c’est la lumière»; et Dieu «est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1:9).
Quand nous cédons, hélas! à la nature mauvaise, quand nous lui permettons d’apparaître sous la forme de «péchés», la conscience est souillée et troublée, l’Esprit contristé, et plus la conscience est délicate, plus l’âme est malheureuse. Mais comment ce travail du coeur et de la conscience devant Dieu au sujet du péché est-il produit? Par l’intercession de Christ qui a été en exercice pour moi. Ce n’est pas parce que je me suis repenti du péché et que je me suis jugé moi-même, que Christ a intercédé pour moi, mais parce que j’ai péché et qu’il fallait que mon coeur soit amené à s’humilier devant le Seigneur à cause du péché. Une personne vivante, le Seigneur Jésus, agit sur mon coeur et sur ma conscience par sa Parole et son Esprit, me fait sentir le péché, et fléchit mon coeur en l’amenant à la confession devant Celui qui « est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité». Il est écrit: «Si quelqu’un a péché,» — non pas: Si quelqu’un s’est repenti de son péché — «nous avons un avocat auprès du Père» (1 Jean 2:1). Il pardonne le péché et purifie le coeur; il délivre l’âme de la peine du péché et la ramène à la jouissance de la communion.
La véritable confession est une oeuvre profonde et douloureuse dans l’âme. Elle n’a pas seulement affaire avec le péché du moment, mais avec la racine du mal qui, pour n’avoir pas été jugée, a produit le péché. Nous trouvons au chapitre 21 de l’évangile de Jean, un exemple de l’intercession de Christ et de la manière dont il agit en faveur de Pierre, qui avait besoin d’être amené à sentir son péché et à se connaître lui-même autrement qu’il ne l’avait fait jusqu’alors. Pierre avait «pleuré amèrement» sur son péché, le péché d’avoir renié Christ; mais les racines du mal n’étaient pas atteintes chez lui, et pouvaient se faire jour de nouveau. Le Seigneur s’occupe de lui et l’enseigne, ne lui reprochant pas son péché, et n’en faisant pas même mention: «M’aimes-tu plus que ne font ceux-ci?» As-tu toujours cette présomptueuse confiance en toi-même? Il s’était vanté que si tous abandonnaient leur Maître, lui, demeurerait fidèle (Matt. 26:33-35). Le Seigneur ne regarda pas aux effets, mais à la source du péché; il la découvrit et l’exposa devant le coeur et la conscience de Pierre. La racine du mal fut ainsi atteinte, jugée et détruite. Quel bonheur de savoir que le Seigneur, qui nous aime parfaitement, est beaucoup trop fidèle dans ses soins envers nous, pour nous épargner une leçon nécessaire. Il ne nous charge de rien, il ne nous impute rien, mais il ne laisse rien inaperçu. S’il permettait le péché ou ne s’en inquiétait pas, il ne serait pas amour, il ne serait pas Dieu. Le coeur l’adore en contemplant ses voies. Mais combien peu nous savons en profiter. Nous verrons un jour combien il a été fidèle dans ses soins pour nous, combien les âmes exercées qui ont prêté l’oreille à sa voix en ont retiré de profit, et quelle perte ont faite celles qui, insouciantes, ne l’ont pas écouté.
Quelle position glorieuse, quelle vocation merveilleuse que celle du chrétien! Il marche par l’Esprit en dehors de tout ce qui est de la chair et du «moi», en Christ; il vit de la vie de Christ; sa sphère, sphère inaccessible aux souillures du péché et à l’esprit du monde, est la lumière de la présence de Dieu. Son coeur et son âme sont à découvert devant Dieu; car quel motif aurait-il de rien cacher à Dieu, si même il le pouvait? Dieu est sa ressource contre tout ce qui est mauvais au-dedans. La «lumière» est l’armure de son âme. Il apprend à être sévère pour lui-même et à rejeter tout ce qui n’est pas de Dieu; et marchant ainsi dans la joie d’une communion non interrompue avec Lui, il a la conscience de Lui plaire (comp. Héb. 11:5, 6; Jean 14:22-24). Il ne regarde pas au-dedans de lui, pour y chercher des fruits; il regarde en dehors de lui, en haut, vers Christ. Christ est toujours partout, devant ses yeux: Christ est sa vie. Les choses extérieures sont vues sous leur vrai jour. La chair est mise à découvert et jugée dans sa racine, alors même que ses fruits ne la trahissent pas; elle est connue pour ce qu’elle vaut et elle est rejetée comme le plus puissant obstacle à la joie de la communion avec Dieu. L’âme croît dans la présence de Dieu, non pas en se contemplant, elle et ses progrès, mais en étant tout entière tournée vers Christ, comme n’ayant pas encore atteint le but, mais courant vers lui, vers le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus Christ: elle est transformée en la même image de gloire en gloire par la puissance de l’Esprit (voyez Phil. 3; 2 Cor. 3:13).
Bien-aimé lecteur chrétien, nous avons reçu de Dieu une vie qui nous lie au ciel maintenant, mais qui doit être manifestée ici-bas sur la terre, pendant que nous y sommes. Nous avons des membres à mortifier, car notre vie est cachée avec Christ en Dieu, et ce qui est sur la terre, ce sont seulement des «membres»; la «vie» est en haut (Col. 3). C’est une vie divine, formée en nous par le dépouillement de nous-mêmes, dans le reniement d’un moi dans lequel il n’y a point de bien et que nous ne reconnaissons plus. Les mouvements de cette vie et ses voies ne sont jamais que ce qui plait à Dieu et qu’il approuve. La vie de Jésus ici-bas fut une vie de dépendance parfaite, d’entière et continuelle obéissance; sa volonté était soumise à celle de son Père: «Que ta volonté soit faite et non la mienne». Il est notre vie; — «Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui» (1 Cor. 6:17). Ses paroles nous disent ce qu’il était quand il était ici-bas dans ce monde; il était ce qu’elles disaient (Jean 8:25). Nous vivons par elles; et ce sont elles qui nous forment et nous façonnent à son image. Quand nous ne sommes pas formés par elles, le courant de la vie divine est arrêté, et nous cessons de croître en Christ, et à son image.
Que le Seigneur nous accorde d’avancer de jour en jour, croissant dans sa grâce et dans sa connaissance, afin que la vie qui est en nous remonte vers sa source dans la clarté de la face du Père, là où il est, jusqu’au jour où nous serons, corps, âme et esprit, rendus conformes à Christ, semblables à Lui, le voyant comme Il est, et étant pour toujours avec Lui (Phil. 3:20, 21; 1 Thess. 5:23, 24; 4:16-18; Jean 17:24; 1 Jean 3:2). Amen!
Re: Evangélique
L’HOMME INTÉRIEUR
Ps. 51:6, 7 ; Rom. 7:22, 23
Éph. 3:16, 17 ; 2 Cor. 4:16-18
Les différentes étapes du travail continuel et progressif de la grâce de Dieu en l’homme
Ps. 51:6-7 — L’état de pécheur, la nouvelle naissance, la repentance, la justification
Rom. 7 :22-23 — Le sceau du Saint Esprit et l’affranchissement
Éph. 3:16-17 — La marche par la puissance du Saint Esprit
2 Cor. 4:16-18 — Le renouvellement de jour en jour qui opère un poids éternel de gloire
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Cantique :
De ta grâce salutaire
L’oeuvre s’accomplit en nous ;
Et nous sommes ton salaire,
O Jésus, céleste Époux.
L’homme intérieur. Nous comprenons tous cette expression. Chaque homme a son corps, dans ses activités visibles — l’homme extérieur, périssable. Mais ce corps agit selon les impulsions d’un être intérieur. Qu’on l’appelle le dedans, l’âme, ou, selon la très large acception de ce mot dans l’Écriture, le coeur, il y a un homme intérieur, immatériel. Pas seulement une âme vivante, comme en ont les animaux, mais une âme qui a été donnée par Dieu soufflant une respiration de vie dans les narines de l’homme formé de la poussière ; de sorte que cet homme est capable d’activités morales, plus encore, de relations avec Dieu. Mais qu’est-il advenu de ces relations ?
L’homme intérieur ! Avons-nous regardé quelquefois à l’intérieur de nous-mêmes ? Il y a la conscience, hélas ! — je dis hélas, parce que c’est par la désobéissance que cette faculté de connaître le bien et le mal a été acquise, et qu’elle met en évidence que nous sommes enclins au mal. Il est des choses qu’elle nous fait juger mauvaises, et d’autres dans lesquelles elle peut nous approuver. Mais cette conscience agit et parle dans la mesure où nous la laissons parler — et tout dans la vie courante tend à la faire taire (il y a un ennemi derrière cela). Et surtout elle ne peut nous éclairer que selon qu’elle l’est elle-même ; or elle juge ordinairement d’après des usages ou des règles établis par les hommes, et qui varient d’un pays à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, d’une profession à l’autre. On parle volontiers d’agir selon sa conscience, mais c’est un instrument détérioré, et que l’ennemi de nos âmes sait très bien neutraliser, mais aussi fausser. Elle nous conduit finalement à nous estimer supérieur aux autres, ou, si nous faisons mal, à nous dire : Tu ne te conduis pas plus coupablement que celui-ci ou celui-là — d’autres font bien pis — tu n’as pas à te mettre en peine pour si peu, etc. En réalité l’homme intérieur est, pour tous les enfants d’Adam, une énigme complexe que l’on redoute d’avoir à examiner, même si on conserve l’habitude surannée d’un «examen de conscience».
Mais Dieu dans sa Parole vient nous dire ce qu’il en est. Le coeur humain, nous déclare-t-il, ce coeur inconnaissable pour vous, je le connais, je le sonde, moi seul, et voici comment je le trouve : trompeur et incurable (Jér. 17:9). Tant que Dieu est mis de côté, la lumière nous manque pour voir clair dans cet homme intérieur. Laissé à la pauvre et incertaine clarté de son esprit ou de celui de ses semblables, l’homme reste dans l’ignorance de sa propre nature morale. La pensée de Dieu l’effleure par moments, car il n’est pas possible que les questions concernant notre origine et notre destinée ne se posent pas, mais on les repousse, absorbé que l’on est par les affaires, la recherche d’un mieux-être, du plaisir, de la richesse, de la considération, d’une plus grande place dans le monde, — et la conscience s’endort peu à peu. Ou, si elle se réveille, on a vite fait de lui donner un somnifère.
Et pourtant «Dieu veut la vérité dans l’homme intérieur». Qui l’y apportera sinon Lui-même ? «Tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon coeur». Dieu faisant pénétrer sa lumière, par un effet de sa grâce, je commence à voir peu à peu les choses comme Lui les voit, et tout change. Sa Parole est la vérité. Elle nous fait connaître ce que Dieu, dans sa sainteté, exige de l’homme, sa créature ; elle nous le montre ayant donné une loi à un peuple choisi, Israël, pour faire l’expérience décisive de ce qu’est cet homme ; et le saint livre est plein de récits qui illustrent le comportement incorrigiblement mauvais de cette créature déchue. Dieu atteint ainsi les consciences, par une puissance qui n’est pas la nôtre, une opération qui est celle de son Esprit. Il s’agit pour nous de recevoir «avec douceur», docilité, cette «parole implantée qui a la puissance de sauver nos âmes» (Jacq. 1:21). Il faut lui laisser son action. C’est ainsi que la sagesse — cette sagesse après laquelle les sages de ce monde prétendent courir, mais qui leur échappe toujours, même si la mort en suggère la rumeur (Job 28:21, 22) — est donnée à connaître dans le secret du coeur.
Ah ! ce n’est pas peu de chose. Ce que la lumière révèle porte un terrible choc au coeur naturel. Ce n’est pas avec un évangile superficiel que d’aussi graves questions se règlent, ni bercé par des chants agréables un instant à l’oreille que l’on descend au fond de son être, et pourtant il le faut pour être délivré. Je ne sais si beaucoup ici ont lu le poème intitulé «Le Repos», dans lequel un de nos conducteurs, H. Rossier, a relaté sous forme imagée les expériences d’une âme qui, après avoir refusé longtemps les appels du Berger, arrive enfin au vrai repos. Le moment décisif est celui-ci : «Alors quelqu’un me dit : Viens visiter ton coeur !». Et, comme avec une lampe qui l’accompagne dans un sombre escalier descendant en spirale vers un gouffre horrible, il voit ce qu’est l’homme, ce qu’il vaut devant Dieu. À chaque marche il croise des hommes masqués portant un écriteau à la place du cœur : «Adultère, parjure, égoïsme, orgueil, hypocrisie...», tout ce qui habite dans le coeur humain, en tendances traduites ou non en paroles ou en actions, sur quoi la conscience naturelle passerait facilement, et qu’en tout cas elle ne peut juger comme Dieu le juge. Le Fils de Dieu sur la terre, Jésus, pouvait parler de cet homme intérieur. Il lisait dans les coeurs (Jean 2:23-25). Quand, autour de lui, des gens se prévalaient d’observer les prescriptions extérieures de leurs traditions juives concernant le manger et le boire, il déclare : «...Tout ce qui est de dehors, entrant dans l’homme, ne peut pas le souiller, parce que cela n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre... Ce qui sort de l’homme, c’est là ce qui souille l’homme... les mauvaises pensées, les adultères... Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l’homme» (Marc 7:18-23). Voilà ce que dénonce impitoyablement la lumière divine. À nous de nous laisser pénétrer par elle, et, comme Élihu le dit à Job, de trouver notre droiture devant Dieu, c’est-à-dire reconnaître ce que nous sommes et le juger comme Lui. C’est un premier effet de la grâce salutaire. Laissés à nous-mêmes, nous ne ferions pas même ce premier pas. Mais notre responsabilité est d’écouter quand Dieu, dans sa bonté qui nous pousse à la repentance, nous invite à faire ce pas décisif.
Accepter ce que Dieu dit, le croire. «La foi est de ce qu’on entend». Dieu sait de quelle manière il aura parlé à chacun des fils des hommes, et, en tout cas, dans nos pays extérieurement christianisés l’évangile a plus ou moins été entendu de la plupart. L’affaire est de l’avoir reçu. Et, redisons-le, ce n’est pas une petite affaire. Quand Dieu, ayant parlé une fois, deux fois, on y prend enfin garde, cela n’est pas dès l’abord agréable. La grâce vient à nous inséparable de la vérité, et elle nous le fait éprouver. Certes, l’évangile est libérateur, il est la bonne, la merveilleuse bonne nouvelle, mais il ne peut être tel que pour des gens qui se sont vus esclaves et se sentent perdus ; le salut n’a aucun intérêt pour qui ne se sait pas en danger. Aussi l’évangile commence-t-il par alarmer la conscience : il parle de la colère de Dieu «révélée du ciel contre toute impiété des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité» (Rom. 1:18). Il met à nu la condition morale du pécheur (Rom. 3). Se tournant vers moi il me dit : «Tu es cet homme !» (2 Sam. 12:7). Bienheureux qui répond en vérité : Oui, «j’ai péché contre toi !» (2 Sam. 12:13 ; Ps. 51:7). Mais combien, ou restent sourds, ou prétendent accomplir la loi de Dieu et acquérir le salut, mentant à eux-mêmes et peut-être aux autres, mais ne pouvant abuser Dieu. Plus nombreux encore sont ceux qui repoussent, railleurs et irrités, le message salutaire : Tout cela est démodé ! Les uns et les autres restent avec leur vieil homme intérieur, leur destinée ne peut être que «mourir dans leurs péchés», et «après cela le jugement». Et que dire à ceux qui voudraient se contenter de l’évangile mutilé, débarrassé de l’aiguillon du péché (on n’en parle plus, ou si peu !), cet évangile «qui n’en est pas un autre», si largement prêché de nos jours, et reçu avec tant de légèreté ? Des sentiments sont éveillés sans que la conscience soit atteinte, les grains tombent sur le roc, germent rapidement dans un semblant de terre, une joie, trop bruyante pour durer, fait chanter le vieil homme... et le soleil vient brûler les grains à peine levés ! Rien ne reste qu’une apparence de vie. La foi ne s’y mêlait pas !
Quel contraste avec une âme chez laquelle la lumière et la vie apportées par l’Esprit de Dieu ont mis à découvert les ténèbres et la mort, et qui dès lors reconnaît ce qu’elle est, mais en même temps apprend ce que Dieu est ! Voilà que se forme peu à peu un homme nouveau, un nouvel «homme intérieur», par une nouvelle naissance plus mystérieuse encore que notre naissance charnelle. «II vous faut être nés de nouveau», dit Jésus à Nicodème. Ce n’est pas là améliorer, ni réjouir l’homme intérieur ancien — il est au contraire condamné sans appel. Et où cette condamnation définitive a-t-elle été prononcée ? Lorsqu’il a lui-même consommé le plus grand de ses crimes : Dieu venu en grâce vers les hommes a été rejeté, le Fils de Dieu a été crucifié par nos mains iniques. Mais dans ce qui était le témoignage suprême de l’inimitié de «la pensée de la chair», Dieu a manifesté et glorifié son amour à Lui en faisant de son Fils la propitiation pour nos péchés. C’est sur la base de cette oeuvre accomplie une fois pour toutes que s’effectue, dans l’âme de quiconque croit, l’oeuvre de la grâce salutaire.
Au point de départ, donc, la nouvelle naissance. Cette grâce va conduire pas à pas ce croyant, possesseur d’un homme intérieur nouveau, avec des pensées entièrement changées quant à Dieu comme quant à lui-même, «converti», et par là «repentant envers Dieu», dans «la foi en notre Seigneur Jésus Christ» (cf. Jér. 31:18, 19 ; Actes 20:21). Ce n’est pas le vieil homme qui se repent. On enseigne quelquefois qu’il faut se repentir et ensuite croire. Mais ce n’est pas possible, le vieil homme ne le peut ni ne le veut. Il peut avoir à souffrir les pires conséquences de son péché, mais ce n’est pas là se repentir. Le fils prodigue mourait de faim, résultat de sa folie, sans être pour cela converti ni repenti. Mais «revenu à lui-même», il voit son état, se juge, se lève : «Je me lèverai et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi». La conviction de péché accompagne la repentance, elle en est le fait même. «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10) : l’homme intérieur nouveau, cet homme qui écoute la parole de Dieu, est amené par cette porte étroite à la jouissance du salut par grâce et de l’amour du Père. Alors c’est la joie vraie et durable, celle du ciel et de la terre, la joie du festin dans la maison paternelle.
Peut-être y a-t-il ici des âmes nées de nouveau mais qui n’en ont pas conscience et en sont à se lamenter, disant : Comment le poids de tous ces péchés que j’ai commis peut-il être ôté ? On leur présente le Sauveur, le Fils unique que Dieu a donné afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. — Oui, c’est vrai, répondent-elles, c’est vrai d’une manière générale, cela soulage d’y penser, mais, voyez-vous, ce n’est pas pour moi ; je suis un tel pécheur, je ne puis être pardonné ! — Mais il y a l’amour de Dieu qui attend le pécheur, qui le cherche, qui l’accueille ; vous connaissez les paraboles de Luc 15 ? — Oui, mais ce n’est pas pour moi, je ne trouve pas en moi l’amour pour Dieu ; je sais bien que Dieu a eu pitié de pécheurs tels que moi, mais je ne me suis pas assez repenti, et pas de la bonne repentance. — Mais vous croyez en Jésus mort sur la croix pour vous ? — Oui, bien sûr. — Alors réjouissez-vous, vos péchés sont ôtés ! — Non, ce n’est pas pour moi, mais pour de meilleurs que moi... Et on tourne et retourne les mêmes objections.
Ah ! que la grâce salutaire accomplisse l’oeuvre en vous, chers amis ! Ne cherchez pas en vous d’autre certitude que celle-ci : vous ne pouvez absolument pas effacer ni atténuer vos péchés. Impossible de vous sauver : mais ce qui est impossible aux hommes est possible pour Dieu. Il vous dit : Crois seulement ! Le Seigneur Jésus a tout accompli. Dieu a trouvé une propitiation, et justifie l’impie. Tel est l’amour de Dieu : «non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés» (1 Jean 4:10). Voilà ce que dit la même Parole qui vous a convaincu d’être un pécheur ; laissez-la vous convaincre que vous avez été lavé, sanctifié, justifié au nom du Seigneur Jésus et par l’Esprit de notre Dieu (1 Cor. 6:11). Le même Esprit qui vous a éclairé sur votre état de perdition et qui opère en vous la repentance, vient témoigner que vous êtes justifié : «Ayant été justifiés sur le principe de la foi [du fait que nous croyons] nous avons la paix avec Dieu» (Rom. 5:1). Cet Esprit habite désormais l’âme croyante. Il opérait jusque-là en elle, maintenant il en prend possession, la scelle, lui fait dire «Abba, Père», lui donne les arrhes de son bonheur futur. Elle peut «se glorifier» dans l’espérance de la gloire de Dieu, dans les tribulations présentes, en Dieu lui-même (Rom. 5:1-11) : nous ne méditerons jamais trop ces onze premiers versets du chapitre 5 des Romains, et ne serons jamais trop occupés de Celui qui, nous ayant réconciliés avec Dieu par son sang, nous assure le salut éternel par sa vie triomphante.
Nous avons «été scellés du Saint Esprit... pour le jour de la rédemption» (Éph. 4:30), le jour qui préludera à la manifestation de Christ en gloire, et où il apparaîtra à salut à ceux qui l’attendent, les sauvant effectivement de la colère, les prenant auprès de lui pour toujours. Qu’un croyant meure, serait-ce à l’instant de sa conversion comme le brigand, il s’endort dans le Seigneur, jouit du repos auprès de lui en attendant la gloire. Qu’il soit laissé sur la terre le temps d’une existence plus ou moins longue, c’est pour y attendre, dans un corps non encore délivré quoique racheté, le Seigneur qui transformera ce corps d’abaissement en la conformité du sien glorieux (Phil. 3:21). Les tribulations rencontrées sont propres à revivifier l’espérance, et la part éternelle du croyant en Christ est assurée parce que Lui vit, le même qui est mort pour nous et par la vie duquel nous serons «sauvés» quand il engloutira la mort en victoire.
Mais ce séjour ici-bas comporte des exercices nouveaux, ceux du nouvel homme, nécessaires pour la vie chrétienne ici-bas, sa «marche», qui doit être un progrès continuel dans la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ. Pourquoi ces exercices, expériences souvent si douloureuses ? Parce que ce corps, bien que racheté, continue à abriter aussi, jusqu’à la mort ou à la venue du Seigneur, le vieil homme, ce terrible hôte que la Parole appelle la chair, auquel est attaché le péché, en lutte constante avec le Saint Esprit, habitant du même corps.
Il s’agit donc de vivre dans un monde de péché, où le péché nous assaille du dehors, et d’y vivre en ayant le péché en nous, impossible à déloger, une racine qui ne sera extirpée que quand ce corps prendra fin. Les péchés sont pardonnés, mais cette «chair» est toujours prête à en commettre d’autres. L’homme intérieur nouveau, dont l’entendement est renouvelé, souffre et gémit. Lui qui prend plaisir à la loi de Dieu trouve à ses côtés le vieil homme intérieur hérité d’Adam, assujetti à une loi de péché. Jamais le vieil homme ne trouvera son plaisir en la loi de Dieu : elle le condamne. Et le nouveau ne peut rien contre cette puissance du mal. Emparez-vous bien de cette découverte, chers amis. Non seulement j’apprends que le péché habite en moi, mais que ma vieille nature ne fait qu’un avec lui, c’est «le péché dans la chair», «le mal avec moi» (Rom. 7:21). Je ne puis me libérer moi-même de cette puissance mauvaise. Tant que nous parlons de nous-mêmes et regardons à nous-mêmes, cherchant en nous le moyen de nous délivrer de cette puissance du péché, nous le trouverons toujours plus fort que nous. Le nouvel homme, l’homme intérieur né de Dieu, a de la connaissance, de bons désirs, de bonnes pensées pour servir Dieu, mais il lui manque une chose, la puissance. Il n’en a aucune, et il n’en trouve point chez son semblable. II entre en lutte avec la vieille nature, et il est vaincu. II lui faut une autre puissance. «Qui me délivrera de ce corps de mort ?»
De la grâce salutaire l’oeuvre s’accomplit en nous. L’âme est amenée à saisir que, du moment qu’il n’y a aucune force en elle, il n’est qu’une ressource : Dieu lui-même, tout comme il n’y en avait pas d’autre pour la rémission des péchés. Dans l’extrémité où elle se trouve réduite, sa foi apprend qu’il y a une «loi», une force capable de nous affranchir de la loi du péché et de la mort ; mieux, qu’elle «m’a affranchi», c’est une chose faite. II s’agit de croire, comme j’ai cru à l’œuvre de Christ pour ôter la culpabilité de mes péchés. Ce qui était impossible à la chair, Dieu l’a fait : il «a condamné le péché dans la chair», en la personne de Celui qui, sans péché, s’est volontairement placé pour nous sous cette condamnation. L’Esprit de vie qui est dans le Christ Jésus a la puissance, et lui seul, de nous faire réaliser cette libération d’un ennemi vaincu. C’est Lui qui se charge de la lutte contre la chair qui «convoite» contre Lui. Quand nous avons compris, par la Parole, que tout a pris fin pour nous, devant Dieu, à la croix de Christ, qu’Il est non seulement mort pour expier nos péchés mais qu’Il a été traité, sur cette croix, comme le péché même, ce péché dont nous ne pouvions nous débarrasser, nos chaînes tombent, brisées. Christ est mort pour nous, mais Il nous a fait mourir avec Lui, et donc aussi ressusciter avec Lui. Dieu nous voit en Lui ; ce que nous étions dans la chair est maintenant dans la mort à jamais. C’est le principe de l’affranchissement : notre affaire est de tenir la chair où Dieu l’a mise, dans la mort.
Laissons l’Esprit vainqueur conduire le nouvel homme, lui communiquant à mesure la force nécessaire pour marcher. Il a trouvé, cet homme intérieur nouveau, ce dont il manquait entièrement. Le passage d’Éph. 3:16 que nous avons lu est à cet égard d’un très grand prix. L’apôtre, pénétré de reconnaissance envers le Père de notre Seigneur Jésus Christ qui met à la disposition de ses enfants «les richesses de sa gloire», prie pour eux : Ils ont besoin de prendre courage et d’avoir comme Paul hardiesse et confiance par la foi dans le Christ Jésus notre Seigneur. Il leur a écrit comme à des gens qui ont «appris le Christ», ont dépouillé le vieil homme et sont renouvelés dans l’esprit de leur entendement, ayant «revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité» (Éph. 4:20-24). Il ne prie donc pas pour leur conversion, ni pour leur scellement, ni pour leur affranchissement (ibid. 13, 14). Il demande qu’ils soient «fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur», afin qu’ils croissent en connaissance, Christ habitant dans leur coeur, jusqu’à être remplis selon toute la plénitude de Dieu. Jouir dès maintenant du lot de «tous les saints», progresser dans la connaissance, s’enraciner dans l’amour, entrer dans l’infini de tout ce qui appartient à Dieu, largeur, longueur, profondeur, hauteur, tout le champ immense ouvert à la foi et à la connaissance de l’amour qui surpasse toute connaissance, — c’est pour tout cela que nous fortifie le même Esprit qui a produit la nouvelle naissance, qui nous scelle comme sauvés par la grâce et la foi en l’oeuvre de Christ, qui assure notre affranchissement de la loi du péché et de la mort, le même Esprit, dans la puissance de la vie.
Il est là pour nous reprendre lorsque nous l’attristons, et pour nous attrister nous-mêmes de la tristesse à salut, nous amener à nous repentir pour être restaurés. Que ferions-nous sans Lui quand nous avons manqué ? Il nous est enjoint, en Colossiens 3, de mortifier nos membres qui sont sur la terre, nos membres moraux. Comment le pourrions-nous ? Le nouvel homme n’est pas capable de le faire par lui-même, et quant au vieil homme, c’est lui qu’il faut tenir dans la mort ! Mais l’Esprit est là qui nous vient en aide dans notre infirmité. Il est l’Esprit de Christ, pour développer Christ en nous. Il est la puissance même de la vie de Christ.
Ces choses peuvent paraître abstraites et difficiles à comprendre. En fait elles sont aussi simples que possible, mais pour la foi. Arrêter les regards d’un oeil simple en dehors de nous-mêmes, sur Celui qui a tout accompli, nous remettre à la puissance de l’Esprit, cela comporte l’application de la mort à notre vieil homme. Dieu en a fini avec lui à la croix de Christ, c’est un fait et il nous appartient de le croire et de vivre en conséquence. L’apôtre Paul en parle abondamment, par expérience personnelle, dans la 2° épître aux Corinthiens. Après avoir présenté l’évangile de la gloire au chapitre 3 et au début du chapitre 4, il présente, en liaison étroite, l’évangile qui est celui de la mort à nous-mêmes. II pouvait dire qu’il portait dans son corps chaque jour la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus fût magnifiée dans son corps. Il réalisait ainsi cette «excellence de la puissance» de Dieu et non pas de lui, placée dans un faible vase de terre — la chair mortelle de l’apôtre. N’était-ce pas, pour lui, être «fortifié en puissance» quant à l’homme intérieur, et croître toujours plus dans la connaissance de toutes les grandeurs de Dieu et de l’amour de Christ, jusqu’à la plénitude de Dieu ? Qui pouvait dire plus que lui : «Or à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus» (Éph. 3:20, 21), et ailleurs : «Je puis toutes choses en celui qui me fortifie» (Phil. 4:13) ?
Qu’importe alors que l’homme extérieur dépérisse ? Ce dépérissement du corps est le fait normal pour tous les hommes depuis la chute, mais pour le chrétien il prend un sens nouveau. Son corps est racheté, il sera transformé à la ressemblance de celui de Christ ; en attendant, Dieu, qui y fait sa demeure par son Esprit l’emploie, en use à sa propre gloire, et la gloire du chrétien est d’obéir comme il en fut pour Christ. La chair mortelle dépérit après avoir servi au conseil de Dieu dans un monde ennemi de Dieu. Mais l’homme intérieur, lui, est appelé à être renouvelé en contrepartie. Loin d’être une vie de facilité, dans la considération et l’estime du monde, la vie de l’enfant de Dieu fidèle est semée de tribulations, de souffrances inconnues du mondain, sans même parler de persécutions. Paul était «dans les travaux surabondamment, sous les coups excessivement, dans les prisons surabondamment», comme résultat de la consécration de toute sa vie au service du Maître qui l’avait appelé et saisi. Il aurait eu bien des motifs de se lasser. Mais avec quel accent de victoire il s’écrie : «C’est pourquoi nous ne nous lassons point ; mais si même notre homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour». Renouvelé, l’homme intérieur puise des forces nouvelles à leur source inépuisable, il est comme recréé à nouveau chaque jour, par la puissance de l’Esprit qui fait vivre Jésus en lui. La vie de Jésus dans notre corps mortel, cette maison terrestre qui n’est qu’une tente destructible, pensons-nous assez à ce que cela a de merveilleux ? Faisons-nous l’expérience magnifique de ce renouvellement journalier de la force au sein de la faiblesse et de la souffrance ? Les fidèles d’autrefois en parlaient déjà (Ps. 62:11 ; És. 40:30, 31). Combien plus le devrions-nous, nous qui avons les arrhes de l’Esprit ! Cet homme intérieur renouvelé de jour en jour voit avec d’autant moins de regret dépérir son enveloppe extérieure que sa foi salue la gloire à venir et jouit déjà de précieuses prémices. Et si la tribulation est là, elle opère, en mesure surabondante, un poids éternel de cette gloire... Le regard détourné des choses qui se voient pour s’arrêter sur les choses invisibles qui sont éternelles, il attend du ciel comme Sauveur Celui qui, une fois la tente détruite, le revêtira du domicile glorieux, l’édifice déjà préparé pour lui, la maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. Tout ce qui est mortel aura été absorbé par la vie. Tel sera le terme de ce déploiement progressif de la grâce salutaire dont l’oeuvre s’accomplit en nous. Qu’elle «multiplie les actions de grâces à la gloire de Dieu» ! (2 Cor. 4:15).
Ps. 51:6, 7 ; Rom. 7:22, 23
Éph. 3:16, 17 ; 2 Cor. 4:16-18
Les différentes étapes du travail continuel et progressif de la grâce de Dieu en l’homme
Ps. 51:6-7 — L’état de pécheur, la nouvelle naissance, la repentance, la justification
Rom. 7 :22-23 — Le sceau du Saint Esprit et l’affranchissement
Éph. 3:16-17 — La marche par la puissance du Saint Esprit
2 Cor. 4:16-18 — Le renouvellement de jour en jour qui opère un poids éternel de gloire
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Cantique :
De ta grâce salutaire
L’oeuvre s’accomplit en nous ;
Et nous sommes ton salaire,
O Jésus, céleste Époux.
L’homme intérieur. Nous comprenons tous cette expression. Chaque homme a son corps, dans ses activités visibles — l’homme extérieur, périssable. Mais ce corps agit selon les impulsions d’un être intérieur. Qu’on l’appelle le dedans, l’âme, ou, selon la très large acception de ce mot dans l’Écriture, le coeur, il y a un homme intérieur, immatériel. Pas seulement une âme vivante, comme en ont les animaux, mais une âme qui a été donnée par Dieu soufflant une respiration de vie dans les narines de l’homme formé de la poussière ; de sorte que cet homme est capable d’activités morales, plus encore, de relations avec Dieu. Mais qu’est-il advenu de ces relations ?
L’homme intérieur ! Avons-nous regardé quelquefois à l’intérieur de nous-mêmes ? Il y a la conscience, hélas ! — je dis hélas, parce que c’est par la désobéissance que cette faculté de connaître le bien et le mal a été acquise, et qu’elle met en évidence que nous sommes enclins au mal. Il est des choses qu’elle nous fait juger mauvaises, et d’autres dans lesquelles elle peut nous approuver. Mais cette conscience agit et parle dans la mesure où nous la laissons parler — et tout dans la vie courante tend à la faire taire (il y a un ennemi derrière cela). Et surtout elle ne peut nous éclairer que selon qu’elle l’est elle-même ; or elle juge ordinairement d’après des usages ou des règles établis par les hommes, et qui varient d’un pays à l’autre, d’une classe sociale à l’autre, d’une profession à l’autre. On parle volontiers d’agir selon sa conscience, mais c’est un instrument détérioré, et que l’ennemi de nos âmes sait très bien neutraliser, mais aussi fausser. Elle nous conduit finalement à nous estimer supérieur aux autres, ou, si nous faisons mal, à nous dire : Tu ne te conduis pas plus coupablement que celui-ci ou celui-là — d’autres font bien pis — tu n’as pas à te mettre en peine pour si peu, etc. En réalité l’homme intérieur est, pour tous les enfants d’Adam, une énigme complexe que l’on redoute d’avoir à examiner, même si on conserve l’habitude surannée d’un «examen de conscience».
Mais Dieu dans sa Parole vient nous dire ce qu’il en est. Le coeur humain, nous déclare-t-il, ce coeur inconnaissable pour vous, je le connais, je le sonde, moi seul, et voici comment je le trouve : trompeur et incurable (Jér. 17:9). Tant que Dieu est mis de côté, la lumière nous manque pour voir clair dans cet homme intérieur. Laissé à la pauvre et incertaine clarté de son esprit ou de celui de ses semblables, l’homme reste dans l’ignorance de sa propre nature morale. La pensée de Dieu l’effleure par moments, car il n’est pas possible que les questions concernant notre origine et notre destinée ne se posent pas, mais on les repousse, absorbé que l’on est par les affaires, la recherche d’un mieux-être, du plaisir, de la richesse, de la considération, d’une plus grande place dans le monde, — et la conscience s’endort peu à peu. Ou, si elle se réveille, on a vite fait de lui donner un somnifère.
Et pourtant «Dieu veut la vérité dans l’homme intérieur». Qui l’y apportera sinon Lui-même ? «Tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon coeur». Dieu faisant pénétrer sa lumière, par un effet de sa grâce, je commence à voir peu à peu les choses comme Lui les voit, et tout change. Sa Parole est la vérité. Elle nous fait connaître ce que Dieu, dans sa sainteté, exige de l’homme, sa créature ; elle nous le montre ayant donné une loi à un peuple choisi, Israël, pour faire l’expérience décisive de ce qu’est cet homme ; et le saint livre est plein de récits qui illustrent le comportement incorrigiblement mauvais de cette créature déchue. Dieu atteint ainsi les consciences, par une puissance qui n’est pas la nôtre, une opération qui est celle de son Esprit. Il s’agit pour nous de recevoir «avec douceur», docilité, cette «parole implantée qui a la puissance de sauver nos âmes» (Jacq. 1:21). Il faut lui laisser son action. C’est ainsi que la sagesse — cette sagesse après laquelle les sages de ce monde prétendent courir, mais qui leur échappe toujours, même si la mort en suggère la rumeur (Job 28:21, 22) — est donnée à connaître dans le secret du coeur.
Ah ! ce n’est pas peu de chose. Ce que la lumière révèle porte un terrible choc au coeur naturel. Ce n’est pas avec un évangile superficiel que d’aussi graves questions se règlent, ni bercé par des chants agréables un instant à l’oreille que l’on descend au fond de son être, et pourtant il le faut pour être délivré. Je ne sais si beaucoup ici ont lu le poème intitulé «Le Repos», dans lequel un de nos conducteurs, H. Rossier, a relaté sous forme imagée les expériences d’une âme qui, après avoir refusé longtemps les appels du Berger, arrive enfin au vrai repos. Le moment décisif est celui-ci : «Alors quelqu’un me dit : Viens visiter ton coeur !». Et, comme avec une lampe qui l’accompagne dans un sombre escalier descendant en spirale vers un gouffre horrible, il voit ce qu’est l’homme, ce qu’il vaut devant Dieu. À chaque marche il croise des hommes masqués portant un écriteau à la place du cœur : «Adultère, parjure, égoïsme, orgueil, hypocrisie...», tout ce qui habite dans le coeur humain, en tendances traduites ou non en paroles ou en actions, sur quoi la conscience naturelle passerait facilement, et qu’en tout cas elle ne peut juger comme Dieu le juge. Le Fils de Dieu sur la terre, Jésus, pouvait parler de cet homme intérieur. Il lisait dans les coeurs (Jean 2:23-25). Quand, autour de lui, des gens se prévalaient d’observer les prescriptions extérieures de leurs traditions juives concernant le manger et le boire, il déclare : «...Tout ce qui est de dehors, entrant dans l’homme, ne peut pas le souiller, parce que cela n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre... Ce qui sort de l’homme, c’est là ce qui souille l’homme... les mauvaises pensées, les adultères... Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l’homme» (Marc 7:18-23). Voilà ce que dénonce impitoyablement la lumière divine. À nous de nous laisser pénétrer par elle, et, comme Élihu le dit à Job, de trouver notre droiture devant Dieu, c’est-à-dire reconnaître ce que nous sommes et le juger comme Lui. C’est un premier effet de la grâce salutaire. Laissés à nous-mêmes, nous ne ferions pas même ce premier pas. Mais notre responsabilité est d’écouter quand Dieu, dans sa bonté qui nous pousse à la repentance, nous invite à faire ce pas décisif.
Accepter ce que Dieu dit, le croire. «La foi est de ce qu’on entend». Dieu sait de quelle manière il aura parlé à chacun des fils des hommes, et, en tout cas, dans nos pays extérieurement christianisés l’évangile a plus ou moins été entendu de la plupart. L’affaire est de l’avoir reçu. Et, redisons-le, ce n’est pas une petite affaire. Quand Dieu, ayant parlé une fois, deux fois, on y prend enfin garde, cela n’est pas dès l’abord agréable. La grâce vient à nous inséparable de la vérité, et elle nous le fait éprouver. Certes, l’évangile est libérateur, il est la bonne, la merveilleuse bonne nouvelle, mais il ne peut être tel que pour des gens qui se sont vus esclaves et se sentent perdus ; le salut n’a aucun intérêt pour qui ne se sait pas en danger. Aussi l’évangile commence-t-il par alarmer la conscience : il parle de la colère de Dieu «révélée du ciel contre toute impiété des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité» (Rom. 1:18). Il met à nu la condition morale du pécheur (Rom. 3). Se tournant vers moi il me dit : «Tu es cet homme !» (2 Sam. 12:7). Bienheureux qui répond en vérité : Oui, «j’ai péché contre toi !» (2 Sam. 12:13 ; Ps. 51:7). Mais combien, ou restent sourds, ou prétendent accomplir la loi de Dieu et acquérir le salut, mentant à eux-mêmes et peut-être aux autres, mais ne pouvant abuser Dieu. Plus nombreux encore sont ceux qui repoussent, railleurs et irrités, le message salutaire : Tout cela est démodé ! Les uns et les autres restent avec leur vieil homme intérieur, leur destinée ne peut être que «mourir dans leurs péchés», et «après cela le jugement». Et que dire à ceux qui voudraient se contenter de l’évangile mutilé, débarrassé de l’aiguillon du péché (on n’en parle plus, ou si peu !), cet évangile «qui n’en est pas un autre», si largement prêché de nos jours, et reçu avec tant de légèreté ? Des sentiments sont éveillés sans que la conscience soit atteinte, les grains tombent sur le roc, germent rapidement dans un semblant de terre, une joie, trop bruyante pour durer, fait chanter le vieil homme... et le soleil vient brûler les grains à peine levés ! Rien ne reste qu’une apparence de vie. La foi ne s’y mêlait pas !
Quel contraste avec une âme chez laquelle la lumière et la vie apportées par l’Esprit de Dieu ont mis à découvert les ténèbres et la mort, et qui dès lors reconnaît ce qu’elle est, mais en même temps apprend ce que Dieu est ! Voilà que se forme peu à peu un homme nouveau, un nouvel «homme intérieur», par une nouvelle naissance plus mystérieuse encore que notre naissance charnelle. «II vous faut être nés de nouveau», dit Jésus à Nicodème. Ce n’est pas là améliorer, ni réjouir l’homme intérieur ancien — il est au contraire condamné sans appel. Et où cette condamnation définitive a-t-elle été prononcée ? Lorsqu’il a lui-même consommé le plus grand de ses crimes : Dieu venu en grâce vers les hommes a été rejeté, le Fils de Dieu a été crucifié par nos mains iniques. Mais dans ce qui était le témoignage suprême de l’inimitié de «la pensée de la chair», Dieu a manifesté et glorifié son amour à Lui en faisant de son Fils la propitiation pour nos péchés. C’est sur la base de cette oeuvre accomplie une fois pour toutes que s’effectue, dans l’âme de quiconque croit, l’oeuvre de la grâce salutaire.
Au point de départ, donc, la nouvelle naissance. Cette grâce va conduire pas à pas ce croyant, possesseur d’un homme intérieur nouveau, avec des pensées entièrement changées quant à Dieu comme quant à lui-même, «converti», et par là «repentant envers Dieu», dans «la foi en notre Seigneur Jésus Christ» (cf. Jér. 31:18, 19 ; Actes 20:21). Ce n’est pas le vieil homme qui se repent. On enseigne quelquefois qu’il faut se repentir et ensuite croire. Mais ce n’est pas possible, le vieil homme ne le peut ni ne le veut. Il peut avoir à souffrir les pires conséquences de son péché, mais ce n’est pas là se repentir. Le fils prodigue mourait de faim, résultat de sa folie, sans être pour cela converti ni repenti. Mais «revenu à lui-même», il voit son état, se juge, se lève : «Je me lèverai et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi». La conviction de péché accompagne la repentance, elle en est le fait même. «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10) : l’homme intérieur nouveau, cet homme qui écoute la parole de Dieu, est amené par cette porte étroite à la jouissance du salut par grâce et de l’amour du Père. Alors c’est la joie vraie et durable, celle du ciel et de la terre, la joie du festin dans la maison paternelle.
Peut-être y a-t-il ici des âmes nées de nouveau mais qui n’en ont pas conscience et en sont à se lamenter, disant : Comment le poids de tous ces péchés que j’ai commis peut-il être ôté ? On leur présente le Sauveur, le Fils unique que Dieu a donné afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. — Oui, c’est vrai, répondent-elles, c’est vrai d’une manière générale, cela soulage d’y penser, mais, voyez-vous, ce n’est pas pour moi ; je suis un tel pécheur, je ne puis être pardonné ! — Mais il y a l’amour de Dieu qui attend le pécheur, qui le cherche, qui l’accueille ; vous connaissez les paraboles de Luc 15 ? — Oui, mais ce n’est pas pour moi, je ne trouve pas en moi l’amour pour Dieu ; je sais bien que Dieu a eu pitié de pécheurs tels que moi, mais je ne me suis pas assez repenti, et pas de la bonne repentance. — Mais vous croyez en Jésus mort sur la croix pour vous ? — Oui, bien sûr. — Alors réjouissez-vous, vos péchés sont ôtés ! — Non, ce n’est pas pour moi, mais pour de meilleurs que moi... Et on tourne et retourne les mêmes objections.
Ah ! que la grâce salutaire accomplisse l’oeuvre en vous, chers amis ! Ne cherchez pas en vous d’autre certitude que celle-ci : vous ne pouvez absolument pas effacer ni atténuer vos péchés. Impossible de vous sauver : mais ce qui est impossible aux hommes est possible pour Dieu. Il vous dit : Crois seulement ! Le Seigneur Jésus a tout accompli. Dieu a trouvé une propitiation, et justifie l’impie. Tel est l’amour de Dieu : «non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés» (1 Jean 4:10). Voilà ce que dit la même Parole qui vous a convaincu d’être un pécheur ; laissez-la vous convaincre que vous avez été lavé, sanctifié, justifié au nom du Seigneur Jésus et par l’Esprit de notre Dieu (1 Cor. 6:11). Le même Esprit qui vous a éclairé sur votre état de perdition et qui opère en vous la repentance, vient témoigner que vous êtes justifié : «Ayant été justifiés sur le principe de la foi [du fait que nous croyons] nous avons la paix avec Dieu» (Rom. 5:1). Cet Esprit habite désormais l’âme croyante. Il opérait jusque-là en elle, maintenant il en prend possession, la scelle, lui fait dire «Abba, Père», lui donne les arrhes de son bonheur futur. Elle peut «se glorifier» dans l’espérance de la gloire de Dieu, dans les tribulations présentes, en Dieu lui-même (Rom. 5:1-11) : nous ne méditerons jamais trop ces onze premiers versets du chapitre 5 des Romains, et ne serons jamais trop occupés de Celui qui, nous ayant réconciliés avec Dieu par son sang, nous assure le salut éternel par sa vie triomphante.
Nous avons «été scellés du Saint Esprit... pour le jour de la rédemption» (Éph. 4:30), le jour qui préludera à la manifestation de Christ en gloire, et où il apparaîtra à salut à ceux qui l’attendent, les sauvant effectivement de la colère, les prenant auprès de lui pour toujours. Qu’un croyant meure, serait-ce à l’instant de sa conversion comme le brigand, il s’endort dans le Seigneur, jouit du repos auprès de lui en attendant la gloire. Qu’il soit laissé sur la terre le temps d’une existence plus ou moins longue, c’est pour y attendre, dans un corps non encore délivré quoique racheté, le Seigneur qui transformera ce corps d’abaissement en la conformité du sien glorieux (Phil. 3:21). Les tribulations rencontrées sont propres à revivifier l’espérance, et la part éternelle du croyant en Christ est assurée parce que Lui vit, le même qui est mort pour nous et par la vie duquel nous serons «sauvés» quand il engloutira la mort en victoire.
Mais ce séjour ici-bas comporte des exercices nouveaux, ceux du nouvel homme, nécessaires pour la vie chrétienne ici-bas, sa «marche», qui doit être un progrès continuel dans la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ. Pourquoi ces exercices, expériences souvent si douloureuses ? Parce que ce corps, bien que racheté, continue à abriter aussi, jusqu’à la mort ou à la venue du Seigneur, le vieil homme, ce terrible hôte que la Parole appelle la chair, auquel est attaché le péché, en lutte constante avec le Saint Esprit, habitant du même corps.
Il s’agit donc de vivre dans un monde de péché, où le péché nous assaille du dehors, et d’y vivre en ayant le péché en nous, impossible à déloger, une racine qui ne sera extirpée que quand ce corps prendra fin. Les péchés sont pardonnés, mais cette «chair» est toujours prête à en commettre d’autres. L’homme intérieur nouveau, dont l’entendement est renouvelé, souffre et gémit. Lui qui prend plaisir à la loi de Dieu trouve à ses côtés le vieil homme intérieur hérité d’Adam, assujetti à une loi de péché. Jamais le vieil homme ne trouvera son plaisir en la loi de Dieu : elle le condamne. Et le nouveau ne peut rien contre cette puissance du mal. Emparez-vous bien de cette découverte, chers amis. Non seulement j’apprends que le péché habite en moi, mais que ma vieille nature ne fait qu’un avec lui, c’est «le péché dans la chair», «le mal avec moi» (Rom. 7:21). Je ne puis me libérer moi-même de cette puissance mauvaise. Tant que nous parlons de nous-mêmes et regardons à nous-mêmes, cherchant en nous le moyen de nous délivrer de cette puissance du péché, nous le trouverons toujours plus fort que nous. Le nouvel homme, l’homme intérieur né de Dieu, a de la connaissance, de bons désirs, de bonnes pensées pour servir Dieu, mais il lui manque une chose, la puissance. Il n’en a aucune, et il n’en trouve point chez son semblable. II entre en lutte avec la vieille nature, et il est vaincu. II lui faut une autre puissance. «Qui me délivrera de ce corps de mort ?»
De la grâce salutaire l’oeuvre s’accomplit en nous. L’âme est amenée à saisir que, du moment qu’il n’y a aucune force en elle, il n’est qu’une ressource : Dieu lui-même, tout comme il n’y en avait pas d’autre pour la rémission des péchés. Dans l’extrémité où elle se trouve réduite, sa foi apprend qu’il y a une «loi», une force capable de nous affranchir de la loi du péché et de la mort ; mieux, qu’elle «m’a affranchi», c’est une chose faite. II s’agit de croire, comme j’ai cru à l’œuvre de Christ pour ôter la culpabilité de mes péchés. Ce qui était impossible à la chair, Dieu l’a fait : il «a condamné le péché dans la chair», en la personne de Celui qui, sans péché, s’est volontairement placé pour nous sous cette condamnation. L’Esprit de vie qui est dans le Christ Jésus a la puissance, et lui seul, de nous faire réaliser cette libération d’un ennemi vaincu. C’est Lui qui se charge de la lutte contre la chair qui «convoite» contre Lui. Quand nous avons compris, par la Parole, que tout a pris fin pour nous, devant Dieu, à la croix de Christ, qu’Il est non seulement mort pour expier nos péchés mais qu’Il a été traité, sur cette croix, comme le péché même, ce péché dont nous ne pouvions nous débarrasser, nos chaînes tombent, brisées. Christ est mort pour nous, mais Il nous a fait mourir avec Lui, et donc aussi ressusciter avec Lui. Dieu nous voit en Lui ; ce que nous étions dans la chair est maintenant dans la mort à jamais. C’est le principe de l’affranchissement : notre affaire est de tenir la chair où Dieu l’a mise, dans la mort.
Laissons l’Esprit vainqueur conduire le nouvel homme, lui communiquant à mesure la force nécessaire pour marcher. Il a trouvé, cet homme intérieur nouveau, ce dont il manquait entièrement. Le passage d’Éph. 3:16 que nous avons lu est à cet égard d’un très grand prix. L’apôtre, pénétré de reconnaissance envers le Père de notre Seigneur Jésus Christ qui met à la disposition de ses enfants «les richesses de sa gloire», prie pour eux : Ils ont besoin de prendre courage et d’avoir comme Paul hardiesse et confiance par la foi dans le Christ Jésus notre Seigneur. Il leur a écrit comme à des gens qui ont «appris le Christ», ont dépouillé le vieil homme et sont renouvelés dans l’esprit de leur entendement, ayant «revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité» (Éph. 4:20-24). Il ne prie donc pas pour leur conversion, ni pour leur scellement, ni pour leur affranchissement (ibid. 13, 14). Il demande qu’ils soient «fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur», afin qu’ils croissent en connaissance, Christ habitant dans leur coeur, jusqu’à être remplis selon toute la plénitude de Dieu. Jouir dès maintenant du lot de «tous les saints», progresser dans la connaissance, s’enraciner dans l’amour, entrer dans l’infini de tout ce qui appartient à Dieu, largeur, longueur, profondeur, hauteur, tout le champ immense ouvert à la foi et à la connaissance de l’amour qui surpasse toute connaissance, — c’est pour tout cela que nous fortifie le même Esprit qui a produit la nouvelle naissance, qui nous scelle comme sauvés par la grâce et la foi en l’oeuvre de Christ, qui assure notre affranchissement de la loi du péché et de la mort, le même Esprit, dans la puissance de la vie.
Il est là pour nous reprendre lorsque nous l’attristons, et pour nous attrister nous-mêmes de la tristesse à salut, nous amener à nous repentir pour être restaurés. Que ferions-nous sans Lui quand nous avons manqué ? Il nous est enjoint, en Colossiens 3, de mortifier nos membres qui sont sur la terre, nos membres moraux. Comment le pourrions-nous ? Le nouvel homme n’est pas capable de le faire par lui-même, et quant au vieil homme, c’est lui qu’il faut tenir dans la mort ! Mais l’Esprit est là qui nous vient en aide dans notre infirmité. Il est l’Esprit de Christ, pour développer Christ en nous. Il est la puissance même de la vie de Christ.
Ces choses peuvent paraître abstraites et difficiles à comprendre. En fait elles sont aussi simples que possible, mais pour la foi. Arrêter les regards d’un oeil simple en dehors de nous-mêmes, sur Celui qui a tout accompli, nous remettre à la puissance de l’Esprit, cela comporte l’application de la mort à notre vieil homme. Dieu en a fini avec lui à la croix de Christ, c’est un fait et il nous appartient de le croire et de vivre en conséquence. L’apôtre Paul en parle abondamment, par expérience personnelle, dans la 2° épître aux Corinthiens. Après avoir présenté l’évangile de la gloire au chapitre 3 et au début du chapitre 4, il présente, en liaison étroite, l’évangile qui est celui de la mort à nous-mêmes. II pouvait dire qu’il portait dans son corps chaque jour la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus fût magnifiée dans son corps. Il réalisait ainsi cette «excellence de la puissance» de Dieu et non pas de lui, placée dans un faible vase de terre — la chair mortelle de l’apôtre. N’était-ce pas, pour lui, être «fortifié en puissance» quant à l’homme intérieur, et croître toujours plus dans la connaissance de toutes les grandeurs de Dieu et de l’amour de Christ, jusqu’à la plénitude de Dieu ? Qui pouvait dire plus que lui : «Or à celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le christ Jésus» (Éph. 3:20, 21), et ailleurs : «Je puis toutes choses en celui qui me fortifie» (Phil. 4:13) ?
Qu’importe alors que l’homme extérieur dépérisse ? Ce dépérissement du corps est le fait normal pour tous les hommes depuis la chute, mais pour le chrétien il prend un sens nouveau. Son corps est racheté, il sera transformé à la ressemblance de celui de Christ ; en attendant, Dieu, qui y fait sa demeure par son Esprit l’emploie, en use à sa propre gloire, et la gloire du chrétien est d’obéir comme il en fut pour Christ. La chair mortelle dépérit après avoir servi au conseil de Dieu dans un monde ennemi de Dieu. Mais l’homme intérieur, lui, est appelé à être renouvelé en contrepartie. Loin d’être une vie de facilité, dans la considération et l’estime du monde, la vie de l’enfant de Dieu fidèle est semée de tribulations, de souffrances inconnues du mondain, sans même parler de persécutions. Paul était «dans les travaux surabondamment, sous les coups excessivement, dans les prisons surabondamment», comme résultat de la consécration de toute sa vie au service du Maître qui l’avait appelé et saisi. Il aurait eu bien des motifs de se lasser. Mais avec quel accent de victoire il s’écrie : «C’est pourquoi nous ne nous lassons point ; mais si même notre homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour». Renouvelé, l’homme intérieur puise des forces nouvelles à leur source inépuisable, il est comme recréé à nouveau chaque jour, par la puissance de l’Esprit qui fait vivre Jésus en lui. La vie de Jésus dans notre corps mortel, cette maison terrestre qui n’est qu’une tente destructible, pensons-nous assez à ce que cela a de merveilleux ? Faisons-nous l’expérience magnifique de ce renouvellement journalier de la force au sein de la faiblesse et de la souffrance ? Les fidèles d’autrefois en parlaient déjà (Ps. 62:11 ; És. 40:30, 31). Combien plus le devrions-nous, nous qui avons les arrhes de l’Esprit ! Cet homme intérieur renouvelé de jour en jour voit avec d’autant moins de regret dépérir son enveloppe extérieure que sa foi salue la gloire à venir et jouit déjà de précieuses prémices. Et si la tribulation est là, elle opère, en mesure surabondante, un poids éternel de cette gloire... Le regard détourné des choses qui se voient pour s’arrêter sur les choses invisibles qui sont éternelles, il attend du ciel comme Sauveur Celui qui, une fois la tente détruite, le revêtira du domicile glorieux, l’édifice déjà préparé pour lui, la maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. Tout ce qui est mortel aura été absorbé par la vie. Tel sera le terme de ce déploiement progressif de la grâce salutaire dont l’oeuvre s’accomplit en nous. Qu’elle «multiplie les actions de grâces à la gloire de Dieu» ! (2 Cor. 4:15).
Re: Evangélique
Les DÉPLOIEMENTS de l’AMOUR DIVIN
Table des matières :
1 Le Père aime le Fils.
2 Tu les as aimés comme tu m’as aimé
3 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés
4 Que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés
ME 1964 p. 85
Nous trouverons du profit à considérer, dans l’évangile de Jean, l’amour émanant du Père pour reposer sur son Fils ici-bas, embrasser ceux qui appartiennent à ce Fils, et les animer les uns envers les autres. C’est un flot qui se déverse à des niveaux multiples, mais il est le même à tous les niveaux, et il fait paraître partout son origine et sa nature divines.
Quatre aspects nous en sont ainsi présentés.
1. 1 Le Père aime le Fils.
Le premier, le plus élevé, d’où les autres procèdent, est celui-ci : Le Père aime le Fils. Cette expression se lit en Jean 3:35 : «Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains», et se retrouve en Jean 5:20 : «Car le Père aime (*) le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même».
(*) Le verbe employé ici (philô) diffère de celui que nous avons en Jean 3:35 (agapô) et dans les autres passages dont nous nous occupons, mais la nuance est assez faible pour qu’ils aient été traduits l’un et l’autre par «aimer». De même en Jean 21:15-17, où, comme on sait, les deux premières questions de Jésus à Pierre emploient le second terme, les réponses de Pierre et la troisième question du Seigneur employant le premier. Tout au plus peut-on dire que agapô appuie davantage sur le mouvement intérieur qui emporte sans réserve vers l’objet aimé, et philô sur la valeur que cet objet a pour le coeur. «Je t’aime» et «tu m’es cher» rendraient en quelque mesure cette nuance.
Il nous paraît utile à ce propos de transcrire la note donnée sur Jean 21:15-17 dans la version anglaise de J. N. D., et qu’on peut regretter de ne pas posséder dans la version française : «Ce passage illustre la force des deux mots grecs philô et agapô, employés pour «aimer». Le premier signifie l’amour d’amitié, et implique de l’attrait dans l’objet aimé. On l’a traduit par «avoir de l’affection pour», «être attaché à». Le substantif philos veut dire «ami» ; et un autre dérivé désigne le «b.....». Agapô, habituellement usité dans le Nouveau Testament, signifie l’amour en tant que disposition bien arrêtée de la personne qui aime (l’amenant nécessairement à agir), plutôt que comme émotion. Il est employé pour l’amour de Dieu envers l’homme (excepté en Tite 3:4, où se trouve un mot composé qui comporte philô) et pour l’amour des hommes envers Dieu. L’un et l’autre sont employés pour l’amour du Père envers le Fils, philô une fois seulement en Jean 5:20 et agapô en Jean 3:35, etc. — et pour l’amour de Christ envers les siens, philô en Jean 11:3 et agapô en Jean 11:5 et ailleurs. Philô est dit en Jean 16:27 de l’amour du Père pour les disciples et de l’amour des disciples pour Christ».
Dans le premier de ces deux passages, l’amour du Père constitue le titre de l’autorité du Fils sur toutes choses, comme Homme. Les premiers chapitres de cet évangile ont dévoilé l’un après l’autre divers titres et caractères de Jésus, — la Parole éternelle, la Lumière, la Parole faite chair, l’Agneau de Dieu, le Fils de Dieu, le Fils unique qui est dans le sein du Père, le Messie, le Fils de l’homme — , puis rassemblé en quelques scènes typiques les grands résultats de sa venue et de son oeuvre, enfin présenté le travail de la Parole et de l’Esprit dans des hommes pour qu’ils entrent dans ces résultats. Et avant de clore cette magnifique préface à l’Évangile, et à tout le christianisme, l’Esprit de Dieu (que ce soit Jean le Baptiseur ou Jean l’évangéliste qui parle) découvre le secret même de la révélation : le Père aime le Fils. C’est pour cela que toutes choses sont remises à ce Fils unique venu pour faire connaître Dieu. Il accomplira tous les desseins de Dieu le Père. Il fera valoir ses droits sur ce monde. À Lui la domination, la puissance pour sauver, et le pouvoir de juger (v. 36). Tout est entre ses mains parce que le Père l’aime. Le royaume dont Jésus parlait à Nicodème n’est-il pas le royaume du Fils de l’amour du Père (*) ?
(*) Colossiens 1:13.
Le second passage met dans la bouche même de cet Homme qui est le Fils de Dieu l’affirmation de son identité avec le Père dont Il vient accomplir la volonté : «Celui qui m’a vu a vu le Père», dira-t-il plus tard au disciple demandant : «Montre-nous le Père, et cela nous suffit» (*). Il n’exerce pas ici-bas une autorité indépendante. Il n’agit pas comme un délégué muni de pleins pouvoirs à employer selon qu’il le jugera bon. Il opère selon la souveraineté de la grâce divine, dans la communion de cet amour dont il est l’objet constant. Il ne fait rien de lui-même (2*), et il fait tout ce que fait le Père (v. 19) : «car», dit-il, «le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même». Le Père parle et agit dans le Fils. Le Fils reçoit du Père qui l’aime la communication permanente du dessein divin, et il l’accomplit dans une obéissance et un dévouement absolus. Son Père, dans la gloire, travaille, et le Fils, qui ici-bas révèle le Père, travaille (v. 17), aimé du Père et faisant à cause de cela des oeuvres toujours plus grandes, non seulement guérir un infirme mais réveiller les morts et les vivifier, comme aussi juger ceux qui ne croient pas (v. 21-29).
(*) Jean 14:8, 9.
(2*) Rapprocher ce qui est dit du Saint Esprit en Jean 16:13.
Et, sans doute, il est ce Fils de toute éternité, «le Fils unique qui est dans le sein du Père», et il a été «aimé avant la fondation du monde» (*). Mais quand il en parle, et que le Saint Esprit en parle, ce Fils est sur la terre. Il est descendu pour y être «trouvé en figure comme un homme» (2*), vivre dans l’humilité, la pauvreté et la souffrance, et connaître l’opprobre. «Quoiqu’il fût Fils, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes» (3*). Mais il est demeuré l’objet de l’amour du Père, et son obéissance a donné au Père des motifs nouveaux de le chérir. Dieu le distingue des autres hommes, au baptême de Jean comme sur la montagne de la transfiguration : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé» ; mais il ajoute : «en qui j’ai trouvé mon plaisir». Celui qui fait la volonté du Père peut dire, en rendant grâces : «Je savais que tu m’entends toujours» (4*). Couronnant cette obéissance, motif suprême à être aimé, il y a ceci que son obéissance va jusqu’à la mort de la croix. «À cause de ceci le Père m’aime...» (5*). Oui, le Père l’a aimé dans tout son abaissement, dans la honte de la croix, Il l’a aimé alors même qu’Il l’abandonnait durant les trois heures sombres. Il l’aime, Il a mis toutes choses entre ses mains. C’est pourquoi, «qui croit au Fils a la vie éternelle, mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» ; et : Dieu «a donné tout le jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père» (3:36 ; 5:22). Comment en serait-il autrement ? Quoi de plus coupable que de désobéir à Celui que le Père aime, et qu’il honore comme son Fils bien-aimé ? De même qu’il ne peut y avoir de bénédiction plus grande que de le reconnaître comme tel.
(*) Jean 1:18 ; 17:24.
(2*) Philippiens 2:8.
(3*) Hébreux 5:8.
(4*) Jean 11:42.
(5*) Jean 10:17.
2. 2 Tu les as aimés comme tu m’as aimé
Cet amour dont le Fils ici-bas se sait et se dit aimé par le Père se reporte sur les siens. Il dira, dans sa prière de Jean 17 : «Tu les as aimés comme tu m’as aimé» (v. 23). L’amour du Père pour le Fils qui l’a glorifié sur la terre et qui, à cause de cela, est maintenant glorifié, comme homme, de la gloire que lui-même avait auprès du Père avant que le monde fût (v. 1-5), s’étend, pareillement incommensurable, à ceux que le Père lui a donnés et qui, croyant en lui, ont reçu de lui la vie éternelle (v. 2). Ils forment la famille du Père. Cela sera manifesté quand ils seront «consommés en un», au jour où Christ lui-même sera manifesté en gloire. Ils seront revêtus de la gloire que le Père lui a donnée et que lui-même a donnée aux siens (v. 22) : «afin, dit-il, qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un,... et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé» (v. 22, 23).
Le monde n’aura plus à croire (il n’a pas voulu le faire) mais il verra ; il connaîtra que le Père a envoyé le Fils qu’Il aime et entre les mains duquel Il a mis toutes choses, mais il connaîtra aussi que les siens sont un, et qu’ils ont été aimés du même amour que Lui.
Cette unité de ceux qui connaissent personnellement le Père et qui sont amenés à la communion du Père et du Fils, elle existe déjà tandis qu’ils sont sur la terre, et elle est donnée pour être en témoignage au monde, «afin qu’il croie que toi tu m’as envoyé» (v. 21). Si eux-mêmes sont infidèles à la manifester, Dieu en aura néanmoins donné des preuves suffisantes pour laisser le monde sans excuse. Mais alors le monde sera convaincu par l’évidence, il connaîtra cette unité parfaite. Il prendra conscience que ceux qu’il aura méconnus, méprisés, haïs, étaient l’objet de l’amour du Père comme Jésus lui-même.
Certes, c’est bien faiblement que nous portons l’opprobre de Christ, nous ne pouvons assez nous en humilier, mais certainement aussi Dieu n’aura pas permis qu’aucun de ses enfants séjournant ici-bas n’ait porté, en une mesure si petite soit-elle, quelque chose de cet opprobre. Il est une preuve de leur appartenance à Christ, dans l’unité dont le monde refuse de reconnaître la source parce qu’il n’a pas connu le Père (v. 25) mais dont il est responsable de discerner quelques traits. Même Pierre, à l’heure où il reniait son Maître, était dénoncé par son langage comme étant «de ces gens-là» (*).
(*) Matthieu 26:73.
Le monde a haï et rejeté l’objet de l’amour du Père, il a crucifié Jésus, et Dieu n’a rien fait pour délivrer son Fils ; le même monde hait et rejette les rachetés de Christ, et Dieu ne fait rien pour les exempter des souffrances. Ce sont ceux qui par l’Esprit disent : «Abba, Père», qui ont part aux souffrances avec Christ, de façon à régner avec lui (*). L’incrédule dit : Comment pouvez-vous parler de l’amour du Père, alors que vous êtes en butte à ces tribulations ? Ainsi les ennemis de Christ disaient devant la croix : «Que Dieu le délivre maintenant, s’il tient à lui» (2*). Mais lors de cette «consommation» dans l’unité et dans l’amour, le monde connaîtra à la fois que le Père a envoyé le Fils et qu’Il a aimé les disciples de son Fils comme ce Fils lui-même.
(*) Romains 8:15-17.
(2*) Matthieu 27:43.
Pensons-nous assez à ce fait que nous sommes aimés du Père comme il a aimé Jésus ici-bas ? Un même amour dans sa nature, qui est divine, dans son étendue, qui est sans limites, dans sa douceur, qui est unique ?
3. 3 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés
Ce même amour nous est présenté sous une autre face en Jean 15:9 : «Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés». Jésus parle à ses disciples d’alors, mais il est clair que ses paroles s’appliquent à tous les siens, tant qu’il y en aura dans ce monde, jusqu’à la fin (*). C’est Lui-même qui reporte sur eux cet amour du Père pour lui, et dont le Père les aime. Lui seul en connaît tout le prix, mais il veut qu’ils en jouissent comme lui, avec lui. Il les invite à «demeurer dans son amour», à en faire pour ainsi dire leur chez eux, à en vivre.
(*) Jean 13:1.
Tout comme l’amour du Père pour nous, cet amour du Fils, qui en est le déploiement vers nous, ne dépend pas de ce que nous sommes ou de ce que nous méritons, mais de ce que Lui est et de ce qu’Il a fait. Il nous enveloppe par pure grâce et en vertu des mérites de Christ. Mais il s’agit pour nous d’en jouir. Nous nous trouvons ainsi placés sur un terrain éminemment pratique, comme dans les versets 21 à 24 du chapitre 14.
Les sarments sont là pour porter du fruit, afin que le Père soit glorifié dans le cep dont il s’occupe. Mais ils sont incapables d’en porter s’ils ne demeurent attachés au cep. Or demeurer dans le cep n’est autre chose que demeurer dans l’amour dont nous sommes aimés. C’est une question de dépendance et d’obéissance. Ainsi en a-t-il été de Jésus ici-bas : «J’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour» (v. 10). Pour nous pareillement, c’est en gardant les commandements de Jésus que nous demeurerons dans son amour. Jésus jouissait de l’amour de son Père en se tenant dans cette obéissance, sans réserve et sans interruption. C’est par elle qu’il demeurait dans son amour. Il nous fait connaître cette source cachée de l’activité fructueuse et de la joie. La conscience de l’amour du Père, telle était la joie de Christ ; elle peut être en nous, et cette joie être la nôtre (v. 11), comme conséquence de la même obéissance. Une telle obéissance s’imposera à nous davantage à mesure que nous comprendrons mieux que «séparés de lui nous ne pouvons rien faire» (v. 5), autrement dit que nous abandonnerons toute volonté propre, ce qui est la dépendance.
Nous sommes là dans le domaine de l’amour, et l’amour est exigeant, il est jaloux, il veut son objet tout entier, parce qu’il veut sa joie entière. Nous sommes là aussi éloignés que possible du légalisme, et pourtant nous avons affaire à une autorité combien supérieure à la loi ! Il y a des commandements, qui dépassent ceux de la loi, mais ce sont ceux de l’amour : ils ne sont pas pénibles pour la nouvelle nature (*), mais insupportables à l’ancienne. La sève du cep ne peut circuler que dans le sarment vivant, attaché au cep, et c’est d’elle que provient le fruit. Regarder vivre Jésus, être occupés de lui, de lui abaissé, de lui souffrant, de lui glorifié, ne chercher qu’à plaire à Celui qui nous a tant aimés, peut-il y avoir quelque chose de plus heureux, et de plus sûr ? C’est la joie dans l’amour du Père pour le Fils.
(*) 1 Jean 5:3.
4. 4 Que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés
Enfin, voici, présenté immédiatement après ce que nous venons de voir, le terme où aboutit, dès maintenant, ici-bas, ce déploiement de l’amour divin. Nous ne trouvons plus une constatation mais une injonction : «C’est ici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés» (v. 12). Jésus semble nous dire : À vous maintenant de déverser mon amour, l’amour du Père, sur vos frères. Si vous demeurez dans mon amour, il ne peut en être autrement, car l’amour ne peut être égoïste ; gardez ainsi «mon commandement», celui qui implique tous les autres : aimez-vous comme je vous ai aimés, c’est-à-dire comme le Père vous a aimés, et comme je suis aimé du Père.
Telle est la mesure de l’amour fraternel ; elle n’a pas plus de limites que l’amour divin descendu vers nous. Telle en est la manière ; c’est un amour qui non seulement donne, mais se donne. Tel en est le modèle, que nous ne pouvons imiter qu’en demeurant nous-mêmes, chacun, dans l’amour de Christ.
Nous avons lieu d’être confondus en considérant ces choses, et de nous étonner de ce qu’il nous arrive de chercher quelque démarcation entre la doctrine et les affections, entre la vérité et l’amour. Il n’y en a point. Connaître davantage Jésus, c’est jouir davantage de son amour et de l’amour du Père, et c’est aimer davantage comme lui, et comme Dieu lui-même. Marcher dans l’amour c’est être imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants (*), c’est marcher dans la lumière comme Christ a marché (2*). «Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute» (3*). «Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements» (4*). La loi commandait d’aimer son prochain sans en donner la capacité ; Jésus commande de le faire à ceux qu’il en rend capables en leur communiquant sa vie, et à qui il se présente comme modèle. Que sa grâce nous accorde de laisser agir en nous la puissance de cette vie nouvelle, savoir l’Esprit saint qui nous a été donné !
(*) Éphésiens 5:1, 2.
(2*) 1 Jean 2:6, 7.
(3*) 1 Jean 2:10.
(4*) 1 Jean 5:2.
C’est ainsi que nous porterons du fruit, dans la joie de l’obéissance, et dans l’intimité de Celui qui nous appelle ses amis, bien qu’il soit le Maître (v. 14, 15).
C’est ainsi aussi qu’un témoignage lui sera rendu. La même injonction a été faite par Jésus à ses disciples, en Jean 13, dans des termes identiques mais en rapport avec ce témoignage : «Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous». (v. 34, 35). Le monde ne possède pas cet amour, il n’en connaît rien, et quand il le voit se manifester, le contraste est tel avec sa propre manière de faire qu’il ne peut qu’en rechercher l’origine et constater que c’est ce qui caractérisait Jésus. Un tel amour est la preuve que nous sommes enfants de Dieu : en fait c’est le témoignage rendu à cette unité que nous avons trouvée au v. 21 du chapitre 17.
Qu’en est-il de nous ? Voilà le commandement du Seigneur, comment y répondons-nous ? Il ne nous est pas expressément demandé, comme le faisait la loi, d’aimer Dieu, d’aimer le Seigneur, bien que la question qui sonda Pierre reste toujours posée, et que : «si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème» (*). Mais le témoignage de notre amour pour Dieu est donné par notre amour pour ses enfants. Dire qu’on aime Dieu et avoir de la haine envers son frère est un mensonge (2*). Si l’amour de Dieu est versé dans nos coeurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné (3*), il ne peut que se déverser de nous vers les autres. C’est en nous aimant l’un l’autre que nous prouverons que Lui nous a aimés le premier (4*), que son amour a du prix pour nous et qu’il agit en nous. Prenons garde que nous avons bien peu de temps, celui de notre court séjour ici-bas, pour rendre ce témoignage.
(*) 1 Corinthiens 16:22.
(2*) 1 Jean 4:20.
(3*) Romains 5:5.
(4*) 1 Jean 4:19.
Au jour de la manifestation glorieuse, le monde connaîtra que le Père a aimé le Fils envoyé ici-bas ; il connaîtra que le Père a aimé du même amour les rachetés ; il connaîtra que du même amour aussi le Fils a aimé les siens. Rien, ni l’opposition du monde, ni nos infirmités, nos faiblesses, nos manquements, n’aura empêché cet amour merveilleux de poursuivre ses déploiements bénis, en restant toujours le même.
Mais que sera-t-il manifesté de notre amour l’un pour l’autre ?
Table des matières :
1 Le Père aime le Fils.
2 Tu les as aimés comme tu m’as aimé
3 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés
4 Que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés
ME 1964 p. 85
Nous trouverons du profit à considérer, dans l’évangile de Jean, l’amour émanant du Père pour reposer sur son Fils ici-bas, embrasser ceux qui appartiennent à ce Fils, et les animer les uns envers les autres. C’est un flot qui se déverse à des niveaux multiples, mais il est le même à tous les niveaux, et il fait paraître partout son origine et sa nature divines.
Quatre aspects nous en sont ainsi présentés.
1. 1 Le Père aime le Fils.
Le premier, le plus élevé, d’où les autres procèdent, est celui-ci : Le Père aime le Fils. Cette expression se lit en Jean 3:35 : «Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains», et se retrouve en Jean 5:20 : «Car le Père aime (*) le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même».
(*) Le verbe employé ici (philô) diffère de celui que nous avons en Jean 3:35 (agapô) et dans les autres passages dont nous nous occupons, mais la nuance est assez faible pour qu’ils aient été traduits l’un et l’autre par «aimer». De même en Jean 21:15-17, où, comme on sait, les deux premières questions de Jésus à Pierre emploient le second terme, les réponses de Pierre et la troisième question du Seigneur employant le premier. Tout au plus peut-on dire que agapô appuie davantage sur le mouvement intérieur qui emporte sans réserve vers l’objet aimé, et philô sur la valeur que cet objet a pour le coeur. «Je t’aime» et «tu m’es cher» rendraient en quelque mesure cette nuance.
Il nous paraît utile à ce propos de transcrire la note donnée sur Jean 21:15-17 dans la version anglaise de J. N. D., et qu’on peut regretter de ne pas posséder dans la version française : «Ce passage illustre la force des deux mots grecs philô et agapô, employés pour «aimer». Le premier signifie l’amour d’amitié, et implique de l’attrait dans l’objet aimé. On l’a traduit par «avoir de l’affection pour», «être attaché à». Le substantif philos veut dire «ami» ; et un autre dérivé désigne le «b.....». Agapô, habituellement usité dans le Nouveau Testament, signifie l’amour en tant que disposition bien arrêtée de la personne qui aime (l’amenant nécessairement à agir), plutôt que comme émotion. Il est employé pour l’amour de Dieu envers l’homme (excepté en Tite 3:4, où se trouve un mot composé qui comporte philô) et pour l’amour des hommes envers Dieu. L’un et l’autre sont employés pour l’amour du Père envers le Fils, philô une fois seulement en Jean 5:20 et agapô en Jean 3:35, etc. — et pour l’amour de Christ envers les siens, philô en Jean 11:3 et agapô en Jean 11:5 et ailleurs. Philô est dit en Jean 16:27 de l’amour du Père pour les disciples et de l’amour des disciples pour Christ».
Dans le premier de ces deux passages, l’amour du Père constitue le titre de l’autorité du Fils sur toutes choses, comme Homme. Les premiers chapitres de cet évangile ont dévoilé l’un après l’autre divers titres et caractères de Jésus, — la Parole éternelle, la Lumière, la Parole faite chair, l’Agneau de Dieu, le Fils de Dieu, le Fils unique qui est dans le sein du Père, le Messie, le Fils de l’homme — , puis rassemblé en quelques scènes typiques les grands résultats de sa venue et de son oeuvre, enfin présenté le travail de la Parole et de l’Esprit dans des hommes pour qu’ils entrent dans ces résultats. Et avant de clore cette magnifique préface à l’Évangile, et à tout le christianisme, l’Esprit de Dieu (que ce soit Jean le Baptiseur ou Jean l’évangéliste qui parle) découvre le secret même de la révélation : le Père aime le Fils. C’est pour cela que toutes choses sont remises à ce Fils unique venu pour faire connaître Dieu. Il accomplira tous les desseins de Dieu le Père. Il fera valoir ses droits sur ce monde. À Lui la domination, la puissance pour sauver, et le pouvoir de juger (v. 36). Tout est entre ses mains parce que le Père l’aime. Le royaume dont Jésus parlait à Nicodème n’est-il pas le royaume du Fils de l’amour du Père (*) ?
(*) Colossiens 1:13.
Le second passage met dans la bouche même de cet Homme qui est le Fils de Dieu l’affirmation de son identité avec le Père dont Il vient accomplir la volonté : «Celui qui m’a vu a vu le Père», dira-t-il plus tard au disciple demandant : «Montre-nous le Père, et cela nous suffit» (*). Il n’exerce pas ici-bas une autorité indépendante. Il n’agit pas comme un délégué muni de pleins pouvoirs à employer selon qu’il le jugera bon. Il opère selon la souveraineté de la grâce divine, dans la communion de cet amour dont il est l’objet constant. Il ne fait rien de lui-même (2*), et il fait tout ce que fait le Père (v. 19) : «car», dit-il, «le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même». Le Père parle et agit dans le Fils. Le Fils reçoit du Père qui l’aime la communication permanente du dessein divin, et il l’accomplit dans une obéissance et un dévouement absolus. Son Père, dans la gloire, travaille, et le Fils, qui ici-bas révèle le Père, travaille (v. 17), aimé du Père et faisant à cause de cela des oeuvres toujours plus grandes, non seulement guérir un infirme mais réveiller les morts et les vivifier, comme aussi juger ceux qui ne croient pas (v. 21-29).
(*) Jean 14:8, 9.
(2*) Rapprocher ce qui est dit du Saint Esprit en Jean 16:13.
Et, sans doute, il est ce Fils de toute éternité, «le Fils unique qui est dans le sein du Père», et il a été «aimé avant la fondation du monde» (*). Mais quand il en parle, et que le Saint Esprit en parle, ce Fils est sur la terre. Il est descendu pour y être «trouvé en figure comme un homme» (2*), vivre dans l’humilité, la pauvreté et la souffrance, et connaître l’opprobre. «Quoiqu’il fût Fils, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes» (3*). Mais il est demeuré l’objet de l’amour du Père, et son obéissance a donné au Père des motifs nouveaux de le chérir. Dieu le distingue des autres hommes, au baptême de Jean comme sur la montagne de la transfiguration : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé» ; mais il ajoute : «en qui j’ai trouvé mon plaisir». Celui qui fait la volonté du Père peut dire, en rendant grâces : «Je savais que tu m’entends toujours» (4*). Couronnant cette obéissance, motif suprême à être aimé, il y a ceci que son obéissance va jusqu’à la mort de la croix. «À cause de ceci le Père m’aime...» (5*). Oui, le Père l’a aimé dans tout son abaissement, dans la honte de la croix, Il l’a aimé alors même qu’Il l’abandonnait durant les trois heures sombres. Il l’aime, Il a mis toutes choses entre ses mains. C’est pourquoi, «qui croit au Fils a la vie éternelle, mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» ; et : Dieu «a donné tout le jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père» (3:36 ; 5:22). Comment en serait-il autrement ? Quoi de plus coupable que de désobéir à Celui que le Père aime, et qu’il honore comme son Fils bien-aimé ? De même qu’il ne peut y avoir de bénédiction plus grande que de le reconnaître comme tel.
(*) Jean 1:18 ; 17:24.
(2*) Philippiens 2:8.
(3*) Hébreux 5:8.
(4*) Jean 11:42.
(5*) Jean 10:17.
2. 2 Tu les as aimés comme tu m’as aimé
Cet amour dont le Fils ici-bas se sait et se dit aimé par le Père se reporte sur les siens. Il dira, dans sa prière de Jean 17 : «Tu les as aimés comme tu m’as aimé» (v. 23). L’amour du Père pour le Fils qui l’a glorifié sur la terre et qui, à cause de cela, est maintenant glorifié, comme homme, de la gloire que lui-même avait auprès du Père avant que le monde fût (v. 1-5), s’étend, pareillement incommensurable, à ceux que le Père lui a donnés et qui, croyant en lui, ont reçu de lui la vie éternelle (v. 2). Ils forment la famille du Père. Cela sera manifesté quand ils seront «consommés en un», au jour où Christ lui-même sera manifesté en gloire. Ils seront revêtus de la gloire que le Père lui a donnée et que lui-même a donnée aux siens (v. 22) : «afin, dit-il, qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un,... et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé» (v. 22, 23).
Le monde n’aura plus à croire (il n’a pas voulu le faire) mais il verra ; il connaîtra que le Père a envoyé le Fils qu’Il aime et entre les mains duquel Il a mis toutes choses, mais il connaîtra aussi que les siens sont un, et qu’ils ont été aimés du même amour que Lui.
Cette unité de ceux qui connaissent personnellement le Père et qui sont amenés à la communion du Père et du Fils, elle existe déjà tandis qu’ils sont sur la terre, et elle est donnée pour être en témoignage au monde, «afin qu’il croie que toi tu m’as envoyé» (v. 21). Si eux-mêmes sont infidèles à la manifester, Dieu en aura néanmoins donné des preuves suffisantes pour laisser le monde sans excuse. Mais alors le monde sera convaincu par l’évidence, il connaîtra cette unité parfaite. Il prendra conscience que ceux qu’il aura méconnus, méprisés, haïs, étaient l’objet de l’amour du Père comme Jésus lui-même.
Certes, c’est bien faiblement que nous portons l’opprobre de Christ, nous ne pouvons assez nous en humilier, mais certainement aussi Dieu n’aura pas permis qu’aucun de ses enfants séjournant ici-bas n’ait porté, en une mesure si petite soit-elle, quelque chose de cet opprobre. Il est une preuve de leur appartenance à Christ, dans l’unité dont le monde refuse de reconnaître la source parce qu’il n’a pas connu le Père (v. 25) mais dont il est responsable de discerner quelques traits. Même Pierre, à l’heure où il reniait son Maître, était dénoncé par son langage comme étant «de ces gens-là» (*).
(*) Matthieu 26:73.
Le monde a haï et rejeté l’objet de l’amour du Père, il a crucifié Jésus, et Dieu n’a rien fait pour délivrer son Fils ; le même monde hait et rejette les rachetés de Christ, et Dieu ne fait rien pour les exempter des souffrances. Ce sont ceux qui par l’Esprit disent : «Abba, Père», qui ont part aux souffrances avec Christ, de façon à régner avec lui (*). L’incrédule dit : Comment pouvez-vous parler de l’amour du Père, alors que vous êtes en butte à ces tribulations ? Ainsi les ennemis de Christ disaient devant la croix : «Que Dieu le délivre maintenant, s’il tient à lui» (2*). Mais lors de cette «consommation» dans l’unité et dans l’amour, le monde connaîtra à la fois que le Père a envoyé le Fils et qu’Il a aimé les disciples de son Fils comme ce Fils lui-même.
(*) Romains 8:15-17.
(2*) Matthieu 27:43.
Pensons-nous assez à ce fait que nous sommes aimés du Père comme il a aimé Jésus ici-bas ? Un même amour dans sa nature, qui est divine, dans son étendue, qui est sans limites, dans sa douceur, qui est unique ?
3. 3 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés
Ce même amour nous est présenté sous une autre face en Jean 15:9 : «Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés». Jésus parle à ses disciples d’alors, mais il est clair que ses paroles s’appliquent à tous les siens, tant qu’il y en aura dans ce monde, jusqu’à la fin (*). C’est Lui-même qui reporte sur eux cet amour du Père pour lui, et dont le Père les aime. Lui seul en connaît tout le prix, mais il veut qu’ils en jouissent comme lui, avec lui. Il les invite à «demeurer dans son amour», à en faire pour ainsi dire leur chez eux, à en vivre.
(*) Jean 13:1.
Tout comme l’amour du Père pour nous, cet amour du Fils, qui en est le déploiement vers nous, ne dépend pas de ce que nous sommes ou de ce que nous méritons, mais de ce que Lui est et de ce qu’Il a fait. Il nous enveloppe par pure grâce et en vertu des mérites de Christ. Mais il s’agit pour nous d’en jouir. Nous nous trouvons ainsi placés sur un terrain éminemment pratique, comme dans les versets 21 à 24 du chapitre 14.
Les sarments sont là pour porter du fruit, afin que le Père soit glorifié dans le cep dont il s’occupe. Mais ils sont incapables d’en porter s’ils ne demeurent attachés au cep. Or demeurer dans le cep n’est autre chose que demeurer dans l’amour dont nous sommes aimés. C’est une question de dépendance et d’obéissance. Ainsi en a-t-il été de Jésus ici-bas : «J’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour» (v. 10). Pour nous pareillement, c’est en gardant les commandements de Jésus que nous demeurerons dans son amour. Jésus jouissait de l’amour de son Père en se tenant dans cette obéissance, sans réserve et sans interruption. C’est par elle qu’il demeurait dans son amour. Il nous fait connaître cette source cachée de l’activité fructueuse et de la joie. La conscience de l’amour du Père, telle était la joie de Christ ; elle peut être en nous, et cette joie être la nôtre (v. 11), comme conséquence de la même obéissance. Une telle obéissance s’imposera à nous davantage à mesure que nous comprendrons mieux que «séparés de lui nous ne pouvons rien faire» (v. 5), autrement dit que nous abandonnerons toute volonté propre, ce qui est la dépendance.
Nous sommes là dans le domaine de l’amour, et l’amour est exigeant, il est jaloux, il veut son objet tout entier, parce qu’il veut sa joie entière. Nous sommes là aussi éloignés que possible du légalisme, et pourtant nous avons affaire à une autorité combien supérieure à la loi ! Il y a des commandements, qui dépassent ceux de la loi, mais ce sont ceux de l’amour : ils ne sont pas pénibles pour la nouvelle nature (*), mais insupportables à l’ancienne. La sève du cep ne peut circuler que dans le sarment vivant, attaché au cep, et c’est d’elle que provient le fruit. Regarder vivre Jésus, être occupés de lui, de lui abaissé, de lui souffrant, de lui glorifié, ne chercher qu’à plaire à Celui qui nous a tant aimés, peut-il y avoir quelque chose de plus heureux, et de plus sûr ? C’est la joie dans l’amour du Père pour le Fils.
(*) 1 Jean 5:3.
4. 4 Que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés
Enfin, voici, présenté immédiatement après ce que nous venons de voir, le terme où aboutit, dès maintenant, ici-bas, ce déploiement de l’amour divin. Nous ne trouvons plus une constatation mais une injonction : «C’est ici mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés» (v. 12). Jésus semble nous dire : À vous maintenant de déverser mon amour, l’amour du Père, sur vos frères. Si vous demeurez dans mon amour, il ne peut en être autrement, car l’amour ne peut être égoïste ; gardez ainsi «mon commandement», celui qui implique tous les autres : aimez-vous comme je vous ai aimés, c’est-à-dire comme le Père vous a aimés, et comme je suis aimé du Père.
Telle est la mesure de l’amour fraternel ; elle n’a pas plus de limites que l’amour divin descendu vers nous. Telle en est la manière ; c’est un amour qui non seulement donne, mais se donne. Tel en est le modèle, que nous ne pouvons imiter qu’en demeurant nous-mêmes, chacun, dans l’amour de Christ.
Nous avons lieu d’être confondus en considérant ces choses, et de nous étonner de ce qu’il nous arrive de chercher quelque démarcation entre la doctrine et les affections, entre la vérité et l’amour. Il n’y en a point. Connaître davantage Jésus, c’est jouir davantage de son amour et de l’amour du Père, et c’est aimer davantage comme lui, et comme Dieu lui-même. Marcher dans l’amour c’est être imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants (*), c’est marcher dans la lumière comme Christ a marché (2*). «Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute» (3*). «Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements» (4*). La loi commandait d’aimer son prochain sans en donner la capacité ; Jésus commande de le faire à ceux qu’il en rend capables en leur communiquant sa vie, et à qui il se présente comme modèle. Que sa grâce nous accorde de laisser agir en nous la puissance de cette vie nouvelle, savoir l’Esprit saint qui nous a été donné !
(*) Éphésiens 5:1, 2.
(2*) 1 Jean 2:6, 7.
(3*) 1 Jean 2:10.
(4*) 1 Jean 5:2.
C’est ainsi que nous porterons du fruit, dans la joie de l’obéissance, et dans l’intimité de Celui qui nous appelle ses amis, bien qu’il soit le Maître (v. 14, 15).
C’est ainsi aussi qu’un témoignage lui sera rendu. La même injonction a été faite par Jésus à ses disciples, en Jean 13, dans des termes identiques mais en rapport avec ce témoignage : «Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous». (v. 34, 35). Le monde ne possède pas cet amour, il n’en connaît rien, et quand il le voit se manifester, le contraste est tel avec sa propre manière de faire qu’il ne peut qu’en rechercher l’origine et constater que c’est ce qui caractérisait Jésus. Un tel amour est la preuve que nous sommes enfants de Dieu : en fait c’est le témoignage rendu à cette unité que nous avons trouvée au v. 21 du chapitre 17.
Qu’en est-il de nous ? Voilà le commandement du Seigneur, comment y répondons-nous ? Il ne nous est pas expressément demandé, comme le faisait la loi, d’aimer Dieu, d’aimer le Seigneur, bien que la question qui sonda Pierre reste toujours posée, et que : «si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème» (*). Mais le témoignage de notre amour pour Dieu est donné par notre amour pour ses enfants. Dire qu’on aime Dieu et avoir de la haine envers son frère est un mensonge (2*). Si l’amour de Dieu est versé dans nos coeurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné (3*), il ne peut que se déverser de nous vers les autres. C’est en nous aimant l’un l’autre que nous prouverons que Lui nous a aimés le premier (4*), que son amour a du prix pour nous et qu’il agit en nous. Prenons garde que nous avons bien peu de temps, celui de notre court séjour ici-bas, pour rendre ce témoignage.
(*) 1 Corinthiens 16:22.
(2*) 1 Jean 4:20.
(3*) Romains 5:5.
(4*) 1 Jean 4:19.
Au jour de la manifestation glorieuse, le monde connaîtra que le Père a aimé le Fils envoyé ici-bas ; il connaîtra que le Père a aimé du même amour les rachetés ; il connaîtra que du même amour aussi le Fils a aimé les siens. Rien, ni l’opposition du monde, ni nos infirmités, nos faiblesses, nos manquements, n’aura empêché cet amour merveilleux de poursuivre ses déploiements bénis, en restant toujours le même.
Mais que sera-t-il manifesté de notre amour l’un pour l’autre ?
Re: Evangélique
Astrologie – Horoscopes
Tables des matières :
1 Le zodiaque et la Bible
2 Le processus de dégradation de Romains 1
3 Qu’est-ce que l’astrologie dans tout ça ?
4 Alors, les étoiles et les constellations, ce n’est rien du tout ?
5 Conclusion
Fondamentalement, l’astrologie consiste à considérer les pouvoirs surnaturels issus des étoiles et de leur position par rapport à toutes sortes de dates marquant l’homme, que ce soit de naissance ou autre.
1. 1 Le zodiaque et la Bible
Les signes du zodiaque sont mentionnés à plusieurs reprises dans la Bible :
a) Les signes du zodiaque en général en Job 38:32 et 2 Rois 23:5
b) Les trois constellations des Pléiades, d’Orion et de la Grande Ourse en Job 9:9 et 38:31-32 et Amos 5:8.
En 2 Rois 23:5, on voit que les étoiles et ces signes du zodiaque étaient devenus des objets d’adoration par les rois précédant Josias, et qu’il y avait des sacrificateurs idolâtres attachés à ce culte.
Job 9:9 (c’est Job qui parle) souligne simplement la grandeur du Dieu Créateur qui a fait les constellations. Amos 5:8 va dans le même sens.
Job 38:31-32 (c’est l’Éternel qui parle) souligne la grandeur de l’action du Dieu créateur, qui non seulement a fait les constellations, mais les a aussi fixées les unes par rapport aux autres, et a aussi déterminé leur mouvement et leur apparition au cours de l’année.
Ces passages de Job sont assez remarquables en ce que, chaque fois qu’il y a contemplation des constellations, les pensées sont ramenées vers le Créateur, qui est l’Auteur de tout. S’Il est l’Auteur de tout, Il est aussi Celui qui répond à tous nos besoins et dont il faut apprendre à dépendre à tous égards : c’est là la pleine bénédiction pour l’homme.
2. 2 Le processus de dégradation de Romains 1
Rom. 1 ne parle pas directement des constellations, mais explique que l’apparition de l’idolâtrie entre dans le processus de dégradation de l’homme qui 1:20-24)
1. n’a pas donné à Dieu la gloire qui lui revenait, puis
2. est devenu vain dans ses raisonnements, puis
3. a eu le cœur destitué d’intelligence, puis
4. a eu le cœur rempli de ténèbres, puis
5. est devenu fou, puis
6. a passé à l’idolâtrie, puis
7. à la corruption morale.
Dans ce passage, l’idolâtrie est décrite comme le fait de changer la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image de l’homme corruptible et d’oiseaux et d’animaux et de reptiles. Autrement dit, l’homme a donné à la création la place revenant à Dieu, alors que ce n’était que des créatures (Ésaïe 44).
Le deuxième des dix commandements interdisait de faire des images taillées, et, était-il précisé, il était interdit d’en faire aussi bien s’il s’agissait de la ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux, au-dessous de la terre. C’était bien en vue de préserver son peuple de s’avilir dans le processus décrit par Romains 1. Les rois d’Israël, puis de Juda, les derniers tout au moins, sont tombés dans le processus de Romains 1, et ont passé à l’idolâtrie en adorant la créature au lieu du Créateur.
3. 3 Qu’est-ce que l’astrologie dans tout ça ?
Ce n’est rien d’autre qu’une des formes de l’idolâtrie, celle où la créature adorée est les étoiles ou constellations, et non pas littéralement l’homme ou les animaux selon ce que dit Romains 1. Selon ce passage de l’Écriture, les constellations sont bien des choses corruptibles remplaçant Dieu, ce qui montre bien que l’astrologie est de l’idolâtrie.
Certains diront qu’ils pensent le contraire, que l’astrologie n’est pas de l’idolâtrie, et que lire un horoscope dans un journal, ou simplement s’y intéresser est bien loin d’adorer un idole.
Mais soyons simple, en suivant Romains 1 : dès l’instant où, en suivant l’horoscope, on attribue des pouvoirs surnaturels à des créatures, fussent-elles des créatures inanimées comme les constellations, et qu’on cherche à tirer parti de cette relation avec elles pour notre profit, pour deviner et comprendre notre avenir — dès lors où on s’estime contrôlé par ces puissances surnaturelles, et qu’on fait tout pour qu’elles soient en notre faveur, n’est-ce pas typiquement de l’idolâtrie ? On reconnaît à ces constellations un pouvoir, dont le caractère est celui du pouvoir divin.
Et même si la consultation d’horoscopes n’était pas l’idolâtrie comme sixième étape de la dégradation de l’homme selon Rom. 1, c’est au moins la troisième ou quatrième étape, avec la perte d’intelligence et l’enténèbrement du cœur et de l’esprit : on a dépassé la première étape où l’on ne donne pas gloire à Dieu, et on atteint déjà les étapes où la créature prend la place du Créateur.
Oh ! que nos lecteurs puissent se détacher de la Créature, et ramener leurs pensées et leurs désirs vers le Créateur ! C’est là la vraie lumière et la vraie intelligence (Ps. 119:105).
4. 4 Alors, les étoiles et les constellations, ce n’est rien du tout ?
Des passages de Job et Amos sur les principales de ces constellations, il ressort que ce ne sont que des créatures faites par Dieu. Leur attribuer du pouvoir, n’est rien d’autre, selon Romains 1, que de l’idolâtrie, un état d’aveuglement et d’enténèbrement.
Le livre de Job qui parle de ces constellations, est remarquable en ce que Dieu se plait à parler avec l’homme, et à lui expliquer la création (Job 38 à 39) et à l’amener à aller plus loin, à comprendre les questions morales (Job 40:1-9 ; 42:1-7).
Que pareillement nos lecteurs puissent se détourner des créatures, des horoscopes et de l’astrologie sous toutes ses formes, et découvrir l’action tout-puissante de notre Créateur, qui veut le bien de l’homme et se révéler à Lui, comme le Dieu juste et le Dieu de grâce ?
Si l’on honore la créature, le résultat inéluctable est l’aveuglement, la perte d’intelligence, les ténèbres morales. Si l’on honore Dieu, on aura l’intelligence (Prov. 9:10 ; 8:13 ; 1:7 ; 3:5-6).
5. 5 Conclusion
Voulez-vous connaître ces merveilles entrevues par Job (42 :3) ou préférez-vous restez dans la misère de l’idolâtrie ? Celle-ci s’accompagne d’un cortège d’espoirs en des mirages, d’inquiétude, d’angoisses liées à ce que Satan, qui est derrière l’idolâtrie, se plait à tromper, puis à enfoncer sa créature, de préférences avec quelques illusions temporaires ou provisoires.
Alors que choisirez-vous ?
Venez à moi — dit Jésus — car je suis débonnaire et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes (Matt. 11:28-29).
Tables des matières :
1 Le zodiaque et la Bible
2 Le processus de dégradation de Romains 1
3 Qu’est-ce que l’astrologie dans tout ça ?
4 Alors, les étoiles et les constellations, ce n’est rien du tout ?
5 Conclusion
Fondamentalement, l’astrologie consiste à considérer les pouvoirs surnaturels issus des étoiles et de leur position par rapport à toutes sortes de dates marquant l’homme, que ce soit de naissance ou autre.
1. 1 Le zodiaque et la Bible
Les signes du zodiaque sont mentionnés à plusieurs reprises dans la Bible :
a) Les signes du zodiaque en général en Job 38:32 et 2 Rois 23:5
b) Les trois constellations des Pléiades, d’Orion et de la Grande Ourse en Job 9:9 et 38:31-32 et Amos 5:8.
En 2 Rois 23:5, on voit que les étoiles et ces signes du zodiaque étaient devenus des objets d’adoration par les rois précédant Josias, et qu’il y avait des sacrificateurs idolâtres attachés à ce culte.
Job 9:9 (c’est Job qui parle) souligne simplement la grandeur du Dieu Créateur qui a fait les constellations. Amos 5:8 va dans le même sens.
Job 38:31-32 (c’est l’Éternel qui parle) souligne la grandeur de l’action du Dieu créateur, qui non seulement a fait les constellations, mais les a aussi fixées les unes par rapport aux autres, et a aussi déterminé leur mouvement et leur apparition au cours de l’année.
Ces passages de Job sont assez remarquables en ce que, chaque fois qu’il y a contemplation des constellations, les pensées sont ramenées vers le Créateur, qui est l’Auteur de tout. S’Il est l’Auteur de tout, Il est aussi Celui qui répond à tous nos besoins et dont il faut apprendre à dépendre à tous égards : c’est là la pleine bénédiction pour l’homme.
2. 2 Le processus de dégradation de Romains 1
Rom. 1 ne parle pas directement des constellations, mais explique que l’apparition de l’idolâtrie entre dans le processus de dégradation de l’homme qui 1:20-24)
1. n’a pas donné à Dieu la gloire qui lui revenait, puis
2. est devenu vain dans ses raisonnements, puis
3. a eu le cœur destitué d’intelligence, puis
4. a eu le cœur rempli de ténèbres, puis
5. est devenu fou, puis
6. a passé à l’idolâtrie, puis
7. à la corruption morale.
Dans ce passage, l’idolâtrie est décrite comme le fait de changer la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image de l’homme corruptible et d’oiseaux et d’animaux et de reptiles. Autrement dit, l’homme a donné à la création la place revenant à Dieu, alors que ce n’était que des créatures (Ésaïe 44).
Le deuxième des dix commandements interdisait de faire des images taillées, et, était-il précisé, il était interdit d’en faire aussi bien s’il s’agissait de la ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux, au-dessous de la terre. C’était bien en vue de préserver son peuple de s’avilir dans le processus décrit par Romains 1. Les rois d’Israël, puis de Juda, les derniers tout au moins, sont tombés dans le processus de Romains 1, et ont passé à l’idolâtrie en adorant la créature au lieu du Créateur.
3. 3 Qu’est-ce que l’astrologie dans tout ça ?
Ce n’est rien d’autre qu’une des formes de l’idolâtrie, celle où la créature adorée est les étoiles ou constellations, et non pas littéralement l’homme ou les animaux selon ce que dit Romains 1. Selon ce passage de l’Écriture, les constellations sont bien des choses corruptibles remplaçant Dieu, ce qui montre bien que l’astrologie est de l’idolâtrie.
Certains diront qu’ils pensent le contraire, que l’astrologie n’est pas de l’idolâtrie, et que lire un horoscope dans un journal, ou simplement s’y intéresser est bien loin d’adorer un idole.
Mais soyons simple, en suivant Romains 1 : dès l’instant où, en suivant l’horoscope, on attribue des pouvoirs surnaturels à des créatures, fussent-elles des créatures inanimées comme les constellations, et qu’on cherche à tirer parti de cette relation avec elles pour notre profit, pour deviner et comprendre notre avenir — dès lors où on s’estime contrôlé par ces puissances surnaturelles, et qu’on fait tout pour qu’elles soient en notre faveur, n’est-ce pas typiquement de l’idolâtrie ? On reconnaît à ces constellations un pouvoir, dont le caractère est celui du pouvoir divin.
Et même si la consultation d’horoscopes n’était pas l’idolâtrie comme sixième étape de la dégradation de l’homme selon Rom. 1, c’est au moins la troisième ou quatrième étape, avec la perte d’intelligence et l’enténèbrement du cœur et de l’esprit : on a dépassé la première étape où l’on ne donne pas gloire à Dieu, et on atteint déjà les étapes où la créature prend la place du Créateur.
Oh ! que nos lecteurs puissent se détacher de la Créature, et ramener leurs pensées et leurs désirs vers le Créateur ! C’est là la vraie lumière et la vraie intelligence (Ps. 119:105).
4. 4 Alors, les étoiles et les constellations, ce n’est rien du tout ?
Des passages de Job et Amos sur les principales de ces constellations, il ressort que ce ne sont que des créatures faites par Dieu. Leur attribuer du pouvoir, n’est rien d’autre, selon Romains 1, que de l’idolâtrie, un état d’aveuglement et d’enténèbrement.
Le livre de Job qui parle de ces constellations, est remarquable en ce que Dieu se plait à parler avec l’homme, et à lui expliquer la création (Job 38 à 39) et à l’amener à aller plus loin, à comprendre les questions morales (Job 40:1-9 ; 42:1-7).
Que pareillement nos lecteurs puissent se détourner des créatures, des horoscopes et de l’astrologie sous toutes ses formes, et découvrir l’action tout-puissante de notre Créateur, qui veut le bien de l’homme et se révéler à Lui, comme le Dieu juste et le Dieu de grâce ?
Si l’on honore la créature, le résultat inéluctable est l’aveuglement, la perte d’intelligence, les ténèbres morales. Si l’on honore Dieu, on aura l’intelligence (Prov. 9:10 ; 8:13 ; 1:7 ; 3:5-6).
5. 5 Conclusion
Voulez-vous connaître ces merveilles entrevues par Job (42 :3) ou préférez-vous restez dans la misère de l’idolâtrie ? Celle-ci s’accompagne d’un cortège d’espoirs en des mirages, d’inquiétude, d’angoisses liées à ce que Satan, qui est derrière l’idolâtrie, se plait à tromper, puis à enfoncer sa créature, de préférences avec quelques illusions temporaires ou provisoires.
Alors que choisirez-vous ?
Venez à moi — dit Jésus — car je suis débonnaire et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes (Matt. 11:28-29).
RD-Congo : comment l’État cherche à réguler l’essor des Églises évangéliques
[size=38]RD-Congo : comment l’État cherche à réguler l’essor des Églises évangéliques[/size]
Reportage
Le ministère de la justice en RD-Congo a annoncé, le 20 juin, une réforme qui vise à mieux contrôler l’explosion du nombre des Églises de réveil dans le pays. En disant respecter la liberté de culte, l’État a souhaité définir des critères pour que les associations religieuses puissent être légalement reconnues.
réservé aux abonnés
Lecture en 3 min.
Les Églises de réveil prêchent la puissance de la parole de Dieu comme solution aux difficultés de la vie des fidèles.WILLIAM MINH HÀO NGUYEN
« En l’espace de six mois, quatre églises ont poussé devant chez moi », témoigne Gabriel, habitant de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). « Les chants commençaient dès 5 heures du matin. Lorsque je me suis plaint, ils m’ont harcelé et accusé de faire obstacle à la parole de Dieu. Je n’ai pas eu d’autres solutions que de déménager. » Ce type de nuisances sont devenues monnaie courante dans les grandes villes, en particulier à Kinshasa, la capitale. À tel point que le ministère de la justice a décidé de réguler l’essor exponentiel des Églises évangéliques, principalement celles dites de réveil, issues du néopentecôtisme, en réformant en profondeur le secteur des associations confessionnelles.
Résultat d’une décision administrative du ministre...
Reportage
Le ministère de la justice en RD-Congo a annoncé, le 20 juin, une réforme qui vise à mieux contrôler l’explosion du nombre des Églises de réveil dans le pays. En disant respecter la liberté de culte, l’État a souhaité définir des critères pour que les associations religieuses puissent être légalement reconnues.
- William Minh Hào Nguyen (à Kinshasa, RD-Congo),
- le 24/07/2024 à 14:14
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Les Églises de réveil prêchent la puissance de la parole de Dieu comme solution aux difficultés de la vie des fidèles.WILLIAM MINH HÀO NGUYEN
« En l’espace de six mois, quatre églises ont poussé devant chez moi », témoigne Gabriel, habitant de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). « Les chants commençaient dès 5 heures du matin. Lorsque je me suis plaint, ils m’ont harcelé et accusé de faire obstacle à la parole de Dieu. Je n’ai pas eu d’autres solutions que de déménager. » Ce type de nuisances sont devenues monnaie courante dans les grandes villes, en particulier à Kinshasa, la capitale. À tel point que le ministère de la justice a décidé de réguler l’essor exponentiel des Églises évangéliques, principalement celles dites de réveil, issues du néopentecôtisme, en réformant en profondeur le secteur des associations confessionnelles.
Résultat d’une décision administrative du ministre...
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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