Préhistoire
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Préhistoire
Rappel du premier message :
Hommes préhistoriques
Articles et photos sur la vie quotidienne de nos ancêtres. Découverte de l'art préhistorique.
Des origines de l'homme à la naissance de l'écriture
Les origines de l'homme sont difficiles à élucider. Cependant, grâce aux nombreuses découvertes, nous commençons à avoir un schéma chronologique de notre évolution.
Bien sûr, il reste de nombreuses questions à élucider avant de pouvoir retracer l'histoire humaine.
Cette rubrique vous propose une fiche détaillée pour chaque hominidé connu, des dossiers sur la vie quotidienne de nos ancêtres ainsi que la découverte de l'art préhistorique.
Hominidés
Fiche détaillée sur chaque homme préhistorique. Dossiers sur la préhistoire. Découverte de la protohistoire avec la révolution néolithique. Vie quotidienne de nos ancêtres.
[ltr]Homme préhistorique[/ltr]
Art de la préhistoire
Articles et photos sur l'art pariétal et rupestre. Découverte des grottes ornées. Nos ancêtres exprimaient également leur créativité avec des sculptures au paléolithique et au néolithique.
[ltr]Art préhistorique[/ltr]
Feu: maîtrise, techniques
Le feu n’est pas une invention de l’homme bien évidemment, mais par contre, il a su inventer les techniques pour le maîtriser. La maîtrise du feu a donné à l’homme un avantage décisif sur les autres espèces.
[ltr]Feu[/ltr]
Outils de la préhistoire
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques. Invention du coin. Les premiers outils de la préhistoire. Protohistoire: l’araire. Anecdote: le marteau texan.
[ltr]Outils préhistoriques[/ltr]
Fin de la préhistoire: Naissance de l'écriture
La naissance de l'écriture marque le début de l'Antiquité. L'invention de l’écriture a bouleversé la société et nous a permis de conserver la mémoire du passé.
Préhistoire
Hommes préhistoriques
Articles et photos sur la vie quotidienne de nos ancêtres. Découverte de l'art préhistorique.
Des origines de l'homme à la naissance de l'écriture
Les origines de l'homme sont difficiles à élucider. Cependant, grâce aux nombreuses découvertes, nous commençons à avoir un schéma chronologique de notre évolution.
Bien sûr, il reste de nombreuses questions à élucider avant de pouvoir retracer l'histoire humaine.
Cette rubrique vous propose une fiche détaillée pour chaque hominidé connu, des dossiers sur la vie quotidienne de nos ancêtres ainsi que la découverte de l'art préhistorique.
Hominidés
Fiche détaillée sur chaque homme préhistorique. Dossiers sur la préhistoire. Découverte de la protohistoire avec la révolution néolithique. Vie quotidienne de nos ancêtres.
[ltr]Homme préhistorique[/ltr]
Art de la préhistoire
Articles et photos sur l'art pariétal et rupestre. Découverte des grottes ornées. Nos ancêtres exprimaient également leur créativité avec des sculptures au paléolithique et au néolithique.
[ltr]Art préhistorique[/ltr]
Feu: maîtrise, techniques
Le feu n’est pas une invention de l’homme bien évidemment, mais par contre, il a su inventer les techniques pour le maîtriser. La maîtrise du feu a donné à l’homme un avantage décisif sur les autres espèces.
[ltr]Feu[/ltr]
Outils de la préhistoire
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques. Invention du coin. Les premiers outils de la préhistoire. Protohistoire: l’araire. Anecdote: le marteau texan.
[ltr]Outils préhistoriques[/ltr]
Fin de la préhistoire: Naissance de l'écriture
La naissance de l'écriture marque le début de l'Antiquité. L'invention de l’écriture a bouleversé la société et nous a permis de conserver la mémoire du passé.
Re: Préhistoire
Outils de la préhistoire
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques. Invention du coin. Les premiers outils de la préhistoire. Protohistoire: l’araire. Anecdote: le marteau texan.
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques.
Invention du coin
Le coin est un prisme à trois côtés ayant pour bases des triangles isocèles.
Les parties de ses côtés se recoupent en un angle aigu (angle de coin) et forment une arête vive (tranchant) avec laquelle il pénètre le corps à fendre.
Cette définition très théorique trouve des applications pratiques à travers l’invention des premiers outils de pierre, le couteau, la hache ou de l’araire, une charrue sans avant-train.
On laisse la force agir verticalement sur la surface plate (le dos) du coin au moyen d’un marteau tandis que la double charge fait pression à angle droit sur les deux surfaces obliques (les côtés du coin).
Le coin est sans aucun doute un des plus vieux outils de l’humanité. Le coin est le précurseur d’outils courants aujourd’hui tels que le couteau, la hache ou le burin.
Les coins qui servent à caler quelque chose sont également très importants. Ils furent notamment utilisés dans la construction navale.
Les coins étaient indispensables pour stabiliser les mâts des voiliers. Le fonctionnement de la fermeture éclair est un autre exemple de l’utilisation du coin.
Deux outils illustrent très bien l’application du coin : les premiers outils préhistoriques et l’araire.
Les premiers outils de la préhistoire
Au cours de campagnes de fouilles menées en 1970 et 1980, les préhistoriens ont découvert dans la Rift Valley éthiopienne des galets aménagés vieux de 2,9 et 2,4 millions d’années.
Cette datation met fin à l’idée selon laquelle Homo était la seule espèce à connaître et employer l’outil.
En effet, ces objets ont été fabriqués par l’Australopithecus.
Il est évident que c’est bien l’outil qui caractérise le passage à l’homme : »l’apparition de l’outil parmi les caractères spécifiques marque précisément la frontière particulière de l’humanité », rappelle André Leroi-Gourhan.
L’emmanchement de l’outil représente un stade avancé de l’industrie de la pierre. Il incorpore des principes nouveaux (prise, centre de gravité) et donne donc une plus grande précision au travail manuel.
Les premiers outils dotés de manche apparaissent au paléolithique supérieur, de 35 000 à 10 000 ans environ avant notre ère.
Cette période correspond aux stades aurignacien, solutréen et magdalénien. Elle se caractérise par une évolution rapide vers la fabrication d’armes et d’outils spécialisés de type complexe.
Protohistoire: l’araire
C’est dans la Mésopotamie du IVe millénaire avant notre ère que l’on trouve la première représentation d’un araire, une charrue sans avant-train.
Les araires préhistoriques ont été découverts dans les tourbières du Danemark et dans quelques tombes égyptiennes.
L’araire est représenté sur les parois de différents mastabas d’Égypte. De plus, de nombreux hiéroglyphes témoignent de son existence très ancienne dans la vallée du Nil.
Le paysan égyptien utilisait son araire attelé à des vaches pour retourner la terre.
L’Europe de l’âge du bronze utilisait l’araire pour les labours. Sur les gravures rupestres découvertes en France et en Suède, vieilles d’environ 3500 ans avant notre ère, les araires n’ont qu’un seul manchon.
Il faudra attendre l’invention de la roue pour que l’araire se transforme en charrue.
Anecdote: le marteau texan
En juin 1934, au Texas, on a mis au jour un fragment de manche de marteau, dont la cognée en fer était intacte.
Les formations géologiques de la région des environs de London remontent à près d’un demi-milliard d’années.
Or, la pierre dans laquelle le marteau a été retrouvé, possédait les mêmes caractéristiques que cette roche.
On pourrait en conclure que le marteau daterait d’un demi-milliard d’années. Cependant, l’objet n’a jamais été soumis à des tests rigoureux. De plus, on connaît le phénomène d’enchâssement dans la pierre qui est un processus normal de concrétion.
Il est donc beaucoup plus probable que ce marteau appartenait à un mineur du 19e siècle et qu’il s’est peu à peu fossilisé dans la roche ordovicienne.
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques. Invention du coin. Les premiers outils de la préhistoire. Protohistoire: l’araire. Anecdote: le marteau texan.
Les premiers outils préhistoriques ont été façonnés par les australopithèques.
Invention du coin
Le coin est un prisme à trois côtés ayant pour bases des triangles isocèles.
Les parties de ses côtés se recoupent en un angle aigu (angle de coin) et forment une arête vive (tranchant) avec laquelle il pénètre le corps à fendre.
Cette définition très théorique trouve des applications pratiques à travers l’invention des premiers outils de pierre, le couteau, la hache ou de l’araire, une charrue sans avant-train.
On laisse la force agir verticalement sur la surface plate (le dos) du coin au moyen d’un marteau tandis que la double charge fait pression à angle droit sur les deux surfaces obliques (les côtés du coin).
Le coin est sans aucun doute un des plus vieux outils de l’humanité. Le coin est le précurseur d’outils courants aujourd’hui tels que le couteau, la hache ou le burin.
Reconstitution d'une hache préhistorique. © dinosoria.com
Les coins qui servent à caler quelque chose sont également très importants. Ils furent notamment utilisés dans la construction navale.
Les coins étaient indispensables pour stabiliser les mâts des voiliers. Le fonctionnement de la fermeture éclair est un autre exemple de l’utilisation du coin.
Deux outils illustrent très bien l’application du coin : les premiers outils préhistoriques et l’araire.
Les premiers outils de la préhistoire
Au cours de campagnes de fouilles menées en 1970 et 1980, les préhistoriens ont découvert dans la Rift Valley éthiopienne des galets aménagés vieux de 2,9 et 2,4 millions d’années.
Cette datation met fin à l’idée selon laquelle Homo était la seule espèce à connaître et employer l’outil.
En effet, ces objets ont été fabriqués par l’Australopithecus.
Grattoir. Grotte du Placard en Charente (Saint-Germain-en-Laye, musée des Antiquités nationales). © dinosoria.com
Il est évident que c’est bien l’outil qui caractérise le passage à l’homme : »l’apparition de l’outil parmi les caractères spécifiques marque précisément la frontière particulière de l’humanité », rappelle André Leroi-Gourhan.
Pointe. Grotte du Placard en Charente (Saint-Germain-en-Laye, musée des Antiquités nationales). © dinosoria.com
L’emmanchement de l’outil représente un stade avancé de l’industrie de la pierre. Il incorpore des principes nouveaux (prise, centre de gravité) et donne donc une plus grande précision au travail manuel.
Hache de pierre au bord poli non daté provenant de Malaisie. © dinosoria.com
Les premiers outils dotés de manche apparaissent au paléolithique supérieur, de 35 000 à 10 000 ans environ avant notre ère.
Cette période correspond aux stades aurignacien, solutréen et magdalénien. Elle se caractérise par une évolution rapide vers la fabrication d’armes et d’outils spécialisés de type complexe.
Protohistoire: l’araire
C’est dans la Mésopotamie du IVe millénaire avant notre ère que l’on trouve la première représentation d’un araire, une charrue sans avant-train.
Reconstitution d'un araire
Les araires préhistoriques ont été découverts dans les tourbières du Danemark et dans quelques tombes égyptiennes.
L’araire est représenté sur les parois de différents mastabas d’Égypte. De plus, de nombreux hiéroglyphes témoignent de son existence très ancienne dans la vallée du Nil.
Laboureur égyptien au travail. L'araire est tiré par deux buffles. (Fresque, Louqsor, Vallée des Artistes). © dinosoria.com
Le paysan égyptien utilisait son araire attelé à des vaches pour retourner la terre.
L’Europe de l’âge du bronze utilisait l’araire pour les labours. Sur les gravures rupestres découvertes en France et en Suède, vieilles d’environ 3500 ans avant notre ère, les araires n’ont qu’un seul manchon.
Araire d'époque médiévale (XIIIe siècle, palais de l'Escurial, Bibliothèque royale). © dinosoria.com
Il faudra attendre l’invention de la roue pour que l’araire se transforme en charrue.
Araire vers 1895
Anecdote: le marteau texan
En juin 1934, au Texas, on a mis au jour un fragment de manche de marteau, dont la cognée en fer était intacte.
Les formations géologiques de la région des environs de London remontent à près d’un demi-milliard d’années.
Or, la pierre dans laquelle le marteau a été retrouvé, possédait les mêmes caractéristiques que cette roche.
On pourrait en conclure que le marteau daterait d’un demi-milliard d’années. Cependant, l’objet n’a jamais été soumis à des tests rigoureux. De plus, on connaît le phénomène d’enchâssement dans la pierre qui est un processus normal de concrétion.
Il est donc beaucoup plus probable que ce marteau appartenait à un mineur du 19e siècle et qu’il s’est peu à peu fossilisé dans la roche ordovicienne.
Re: Préhistoire
Fin de la préhistoire: Naissance de l'écriture
La naissance de l'écriture marque le début de l'Antiquité. L'invention de l’écriture a bouleversé la société et nous a permis de conserver la mémoire du passé.
Du pictogramme à l’écriture cunéiforme
La naissance et l’invention de l’écriture ont bouleversé la société et nous ont permis de conserver la mémoire du passé.
Qu’est-ce que la civilisation ? Aucune définition n’a obtenu de consensus au sein de la communauté scientifique. Mais, il ne fait aucun doute que la naissance de l’écriture représente un progrès fondamental dans le développement de la civilisation.
Officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie, au IVe millénaire avant notre ère.
Naissance de l’écriture
Dans la Mésopotamie antique, les premiers signes d’écriture apparaissent pour répondre à des besoins pratiques : comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains.
Le plus ancien témoignage d’écriture connu date de 3 300 avant notre ère. Ce sont des tablettes sumériennes en écriture pictographique.
Au IVe millénaire avant notre ère se développe dans le sud de l’Irak actuel, une culture différente. L’accroissement de la production agricole et le développement d’échanges commerciaux permettent aux Sumériens de créer une économie.
Pour la première fois, une organisation sociale hiérarchisée apparaît.
Ce passage d’une société agricole à une société urbaine oblige les Sumériens à créer un système d’écriture. En effet, l’invention et la pratique de l’écriture présupposent une emprise de l’homme sur son environnement matériel.
Le niveau culturel et social nécessaire à une telle invention n’est atteint qu’à partir du IVe millénaire avant notre ère, dans les communautés agricoles du Proche-Orient, de l’Égypte et de l’Indus.
L’écriture devient vite indispensable dans des civilisations qui adoptent des modes d’organisations sophistiquées.
Ce système d’écriture ne transcrit pas les sons de la langue, mais présente des signes images ou pictogrammes.
Par exemple, le signe pour le bœuf est une tête de bœuf, celui pour l’orge est un épi, deux lignes ondulées représentent l’eau.
Ces systèmes d’écriture ne sont donc pas fondés sur le phonétisme pur. La plupart de ces civilisations optent soit pour un système strictement idéographique (Chine), soit, ce qui est plus fréquent, pour un système idéographique partiellement phonétisé (Égypte, monde hittite et égéen, Amérique précolombienne).
La cité d’Ourouk (ou Uruk) se transforme progressivement en une ville aux dimensions imposantes. C’est là que naît officiellement l’écriture.
Cette invention mésopotamienne fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire.
L’argile devient le support privilégié de l’écriture à Sumer. Les pictogrammes proviennent d’un système plus ancien. On sait que dès 6 000 ans avant notre ère, les agriculteurs du Moyen-Orient utilisaient des petits objets d’argile afin de tenir l’inventaire de leurs récoltes.
Peu à peu, les Sumériens découvrent la valeur phonétique. Celle-ci prépare le passage au syllabisme, dont l’usage devient courant au début du IIIe millénaire avant notre ère.
L’écriture cunéiforme
Le système rudimentaire des pictogrammes a évolué progressivement pour aboutir à l’écriture dite cunéiforme « en forme de coin ».
Le cunéiforme comprend un grand nombre de symboles représentant des concepts et des objets, mais aussi des sons.
En évoluant du signe-image au signe-son, l’écriture permet sur un support transportable, l’enregistrement de contrats, de textes littéraires ou religieux.
Les caractères sont inscrits sur des tablettes d’argile à l’aide d’un poinçon.
Des tablettes comportant une écriture cunéiforme mésopotamienne ont été mises au jour. Ces tablettes, faites en argile fraîche et incisées au moyen d'un roseau taillé en pointe, étaient d'abord séchées au soleil, puis cuites au four. Elles mesuraient de deux à trente centimètres de large.
Du calcul à l’écriture
L’écriture des Sumériens s’est probablement développée à partir d’un système de calcul beaucoup plus ancien. On a retrouvé des petits jetons d’argile datant de 8 000 ans avant notre ère qui montrent des symboles : animaux, plantes, jarres.
Ils semblent avoir été utilisés pour tenir des comptes d’exploitations agricoles.
Les Sumériens utilisaient également des jetons, plus sophistiqués, qui adoptaient la forme des objets qu’ils représentaient.
Les Sumériens sont officiellement ceux qui posèrent les premières bases de l'arithmétique et de la géométrie.
Le phonétisme
Vers 3 000 ans avant notre ère, les Sumériens ont eu l’idée d’utiliser un procédé qui vous rappellera votre enfance : le rébus.
Ainsi le pictogramme de la flèche (ti en sumérien) désigne la vie qui se prononce également « ti ».
Ce système très souple permet avec un vocabulaire écrit de 600 caractères environ d’exprimer, par écrit, tout ce qui peut être décrit dans la langue sumérienne.
L’évolution de l’écriture
Sur les premières tablettes, les images sont gravées en colonnes verticales à partir du coin supérieur droit.
Les scribes jugent ensuite plus commode d’adopter une écriture horizontale de gauche à droite.
Vers 2 500 avant notre ère, le poinçon est abandonné. Les scribes utilisent la pointe de roseau triangulaire qui pénètre plus facilement dans l’argile et laisse une trace bien nette.
L’écriture dans le monde
Les hiéroglyphes
Apparemment, l’écriture est née au même moment en Mésopotamie et en Égypte. Certains des hiéroglyphes sont des idéogrammes qui représentent un objet, un être ou une action simple. Par exemple, un homme qui bascule signifie « tomber ». Le visage humain peut représenter la tête qui se prononce « hr », et la proposition « sur » qui se prononce de la même façon.
La grammaire est très compliquée et le vocabulaire est riche. Le demi-cercle indique le son « t », mais est également le déterminant féminin.
« Medou netjer » qui signifie « paroles divines » était le nom donné par les Égyptiens à leur écriture. Hiéroglyphe nous vient du grec « hierogluphikos » c'est-à-dire « paroles sacrées ».
D'autres hiéroglyphes, les phonogrammes, 150 environ, évoquent des sons.
Ce n'est que vers 1200 avant notre ère que les Égyptiens inventeront le point. Pour les opérations courantes, les scribes utilisent une écriture simplifiée, l'hiératique.
Les deux écritures sont utilisées jusqu'en 350 de notre ère.
L'écriture hiéroglyphique se lit par ligne ou par colonne de droite à gauche ou inversement, de haut en bas ou de bas en haut. Pour déterminer le sens, il faut savoir que les figures sont toujours tournées vers le début du texte. Elles sont donc toujours dirigées vers la même direction.
En Chine
En Chine, l’écriture apparaît 1000 ans plus tard. Les premières inscriptions chinoises connues remontent à 1 400 ans avant notre ère.
Ce sont des textes divinatoires inscrits sur des omoplates de cervidés ou des carapaces de tortues.
Mayas
En Amérique précolombienne, on a retrouvé des calendriers olmèques datant du IIe millénaire.
Ce peuple mystérieux a semble-t-il inventé un système de notation calendaire de points et de traits. Le calendrier remonte jusqu’à l’an 3 114 avant notre ère pour s’arrêter à l’an 2012 de notre ère.
Cela implique des acquis en mathématiques et astronomie très avancés.
Nous ne savons pas de qui les Olmèques tenaient ces connaissances.
Les Mayas ont repris le principe du calendrier olmèque. On peut supposer qu’il s’agit d’un héritage et non d’une invention de leur part.
Les Mayas comptabilisaient le temps d’une manière quasi obsessionnelle. Ils ont laissé derrière eux de nombreux décomptes calendaires.
Civilisation de l'Indus
En Inde, la civilisation de l’Indus, du IVe au IIe millénaire avant notre ère, nous a laissé une écriture qui n'a jamais pu être déchiffrée.. Cette écriture n'apparaît que sur des sceaux et les inscriptions sont trop courtes.
Cette écriture se lit de droite à gauche. Elle consiste apparemment en une combinaison de syllabes et de mots.
La révolution de l’alphabet
L’écriture fut révolutionnée avec l’invention de l’alphabet : un signe = un son.
Inventé il y a 3 000 ans, l’alphabet phénicien serait l’ancêtre de tous les alphabets du monde. Les Araméens propagèrent les lettres phéniciennes de l’Égypte à l’Indus.
Les différentes civilisations reprirent cet alphabet en l’aménageant.
Par exemple, l’alphabet hébreu ne compte que les consonnes. Les Grecs s’approprièrent les 22 signes phéniciens et les adaptèrent à leur langue en ajoutant des voyelles.
En Europe, il y a plus de 1 500 ans, les peuples germano-nordiques inventent des lettres appelées runes.
De la page à l’écran
L’écriture navigue aujourd’hui du papier à l’écran d’ordinateur. Mais ne s’agit-il pas d’une nouvelle écriture que nous réinventons ?
Avec le CD-ROM en 1985, apparaît la notion de multimédia. L’écriture devient numérisée, c’est-à-dire codée en une suite de signaux.
La naissance de l'écriture marque le début de l'Antiquité. L'invention de l’écriture a bouleversé la société et nous a permis de conserver la mémoire du passé.
Du pictogramme à l’écriture cunéiforme
La naissance et l’invention de l’écriture ont bouleversé la société et nous ont permis de conserver la mémoire du passé.
Qu’est-ce que la civilisation ? Aucune définition n’a obtenu de consensus au sein de la communauté scientifique. Mais, il ne fait aucun doute que la naissance de l’écriture représente un progrès fondamental dans le développement de la civilisation.
Officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie, au IVe millénaire avant notre ère.
Naissance de l’écriture
Dans la Mésopotamie antique, les premiers signes d’écriture apparaissent pour répondre à des besoins pratiques : comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains.
Le plus ancien témoignage d’écriture connu date de 3 300 avant notre ère. Ce sont des tablettes sumériennes en écriture pictographique.
Liste de noms propres. Tracée sur du calcaire, cette tablette pictographique sumérienne date de la fin du IVe millénaire. By [ltr]Villamota[/ltr]
Au IVe millénaire avant notre ère se développe dans le sud de l’Irak actuel, une culture différente. L’accroissement de la production agricole et le développement d’échanges commerciaux permettent aux Sumériens de créer une économie.
Pour la première fois, une organisation sociale hiérarchisée apparaît.
Ce passage d’une société agricole à une société urbaine oblige les Sumériens à créer un système d’écriture. En effet, l’invention et la pratique de l’écriture présupposent une emprise de l’homme sur son environnement matériel.
Le niveau culturel et social nécessaire à une telle invention n’est atteint qu’à partir du IVe millénaire avant notre ère, dans les communautés agricoles du Proche-Orient, de l’Égypte et de l’Indus.
L’écriture devient vite indispensable dans des civilisations qui adoptent des modes d’organisations sophistiquées.
Hiéroglyphes. © dinosoria.com
Ce système d’écriture ne transcrit pas les sons de la langue, mais présente des signes images ou pictogrammes.
Par exemple, le signe pour le bœuf est une tête de bœuf, celui pour l’orge est un épi, deux lignes ondulées représentent l’eau.
Ces systèmes d’écriture ne sont donc pas fondés sur le phonétisme pur. La plupart de ces civilisations optent soit pour un système strictement idéographique (Chine), soit, ce qui est plus fréquent, pour un système idéographique partiellement phonétisé (Égypte, monde hittite et égéen, Amérique précolombienne).
Hiéroglyphes sur le sarcophage de Toutankhamon. © dinosoria.com
La cité d’Ourouk (ou Uruk) se transforme progressivement en une ville aux dimensions imposantes. C’est là que naît officiellement l’écriture.
Cette invention mésopotamienne fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire.
L’argile devient le support privilégié de l’écriture à Sumer. Les pictogrammes proviennent d’un système plus ancien. On sait que dès 6 000 ans avant notre ère, les agriculteurs du Moyen-Orient utilisaient des petits objets d’argile afin de tenir l’inventaire de leurs récoltes.
Peu à peu, les Sumériens découvrent la valeur phonétique. Celle-ci prépare le passage au syllabisme, dont l’usage devient courant au début du IIIe millénaire avant notre ère.
L’écriture cunéiforme
Le système rudimentaire des pictogrammes a évolué progressivement pour aboutir à l’écriture dite cunéiforme « en forme de coin ».
Le cunéiforme comprend un grand nombre de symboles représentant des concepts et des objets, mais aussi des sons.
Tablette gravée de caractères cunéiformes. (Assyrie. 865-860 avant notre ère). By [ltr]Andrew Scott[/ltr]
En évoluant du signe-image au signe-son, l’écriture permet sur un support transportable, l’enregistrement de contrats, de textes littéraires ou religieux.
Les caractères sont inscrits sur des tablettes d’argile à l’aide d’un poinçon.
Texte d'astronomie rédigé en écriture cunéiforme découverte en Mésopotamie. By [ltr]Villamota[/ltr]
Des tablettes comportant une écriture cunéiforme mésopotamienne ont été mises au jour. Ces tablettes, faites en argile fraîche et incisées au moyen d'un roseau taillé en pointe, étaient d'abord séchées au soleil, puis cuites au four. Elles mesuraient de deux à trente centimètres de large.
Du calcul à l’écriture
L’écriture des Sumériens s’est probablement développée à partir d’un système de calcul beaucoup plus ancien. On a retrouvé des petits jetons d’argile datant de 8 000 ans avant notre ère qui montrent des symboles : animaux, plantes, jarres.
Ils semblent avoir été utilisés pour tenir des comptes d’exploitations agricoles.
Jetons en argile (ou calculi) contenus dans une bulle-enveloppe en terre séchée (vers 2900 avant notre ère). Musée du Louvre, Paris. © dinosoria.com
Les Sumériens utilisaient également des jetons, plus sophistiqués, qui adoptaient la forme des objets qu’ils représentaient.
Textes mathématiques inscrits sur une tablette sumérienne (Musée national de Bagdad). © dinosoria.com
Les Sumériens sont officiellement ceux qui posèrent les premières bases de l'arithmétique et de la géométrie.
Textes mathématiques inscrits sur une tablette sumérienne (Musée national de Bagdad). © dinosoria.com
Le phonétisme
Vers 3 000 ans avant notre ère, les Sumériens ont eu l’idée d’utiliser un procédé qui vous rappellera votre enfance : le rébus.
Ainsi le pictogramme de la flèche (ti en sumérien) désigne la vie qui se prononce également « ti ».
Ce système très souple permet avec un vocabulaire écrit de 600 caractères environ d’exprimer, par écrit, tout ce qui peut être décrit dans la langue sumérienne.
L’évolution de l’écriture
Sur les premières tablettes, les images sont gravées en colonnes verticales à partir du coin supérieur droit.
Les scribes jugent ensuite plus commode d’adopter une écriture horizontale de gauche à droite.
Avec une plume de roseau trempée dans l'encre, les scribes égyptiens tracent les hiéroglyphes. © dinosoria.com
Vers 2 500 avant notre ère, le poinçon est abandonné. Les scribes utilisent la pointe de roseau triangulaire qui pénètre plus facilement dans l’argile et laisse une trace bien nette.
L’écriture dans le monde
Les hiéroglyphes
Apparemment, l’écriture est née au même moment en Mésopotamie et en Égypte. Certains des hiéroglyphes sont des idéogrammes qui représentent un objet, un être ou une action simple. Par exemple, un homme qui bascule signifie « tomber ». Le visage humain peut représenter la tête qui se prononce « hr », et la proposition « sur » qui se prononce de la même façon.
Hiéroglyphes sur le masque funéraire de Toutankhamon. © dinosoria.com
La grammaire est très compliquée et le vocabulaire est riche. Le demi-cercle indique le son « t », mais est également le déterminant féminin.
« Medou netjer » qui signifie « paroles divines » était le nom donné par les Égyptiens à leur écriture. Hiéroglyphe nous vient du grec « hierogluphikos » c'est-à-dire « paroles sacrées ».
D'autres hiéroglyphes, les phonogrammes, 150 environ, évoquent des sons.
Champollion comprit, grâce à ce signe, que l'écriture égyptienne était aussi phonétique : ce signe se prononce « mes », mot qui veut dire « mettre au monde » en copte. © dinosoria.com
Ce n'est que vers 1200 avant notre ère que les Égyptiens inventeront le point. Pour les opérations courantes, les scribes utilisent une écriture simplifiée, l'hiératique.
Les deux écritures sont utilisées jusqu'en 350 de notre ère.
L'écriture hiéroglyphique se lit par ligne ou par colonne de droite à gauche ou inversement, de haut en bas ou de bas en haut. Pour déterminer le sens, il faut savoir que les figures sont toujours tournées vers le début du texte. Elles sont donc toujours dirigées vers la même direction.
En Chine
En Chine, l’écriture apparaît 1000 ans plus tard. Les premières inscriptions chinoises connues remontent à 1 400 ans avant notre ère.
Plastron de tortue incomplet. Musée Guimet, Paris. By Crow . [ltr]Licence[/ltr]
Ce sont des textes divinatoires inscrits sur des omoplates de cervidés ou des carapaces de tortues.
Mayas
En Amérique précolombienne, on a retrouvé des calendriers olmèques datant du IIe millénaire.
Ce peuple mystérieux a semble-t-il inventé un système de notation calendaire de points et de traits. Le calendrier remonte jusqu’à l’an 3 114 avant notre ère pour s’arrêter à l’an 2012 de notre ère.
Cela implique des acquis en mathématiques et astronomie très avancés.
Nous ne savons pas de qui les Olmèques tenaient ces connaissances.
Glyphe en stuc maya. Les Mayas gravaient la pierre et la céramique. © dinosoria.com
Les Mayas ont repris le principe du calendrier olmèque. On peut supposer qu’il s’agit d’un héritage et non d’une invention de leur part.
Les Mayas comptabilisaient le temps d’une manière quasi obsessionnelle. Ils ont laissé derrière eux de nombreux décomptes calendaires.
Civilisation de l'Indus
En Inde, la civilisation de l’Indus, du IVe au IIe millénaire avant notre ère, nous a laissé une écriture qui n'a jamais pu être déchiffrée.. Cette écriture n'apparaît que sur des sceaux et les inscriptions sont trop courtes.
Sceau gravé avec quatre symboles retrouvé à Mohenjo-Daro (Musée national, Karachi). © Grund
Cette écriture se lit de droite à gauche. Elle consiste apparemment en une combinaison de syllabes et de mots.
La révolution de l’alphabet
L’écriture fut révolutionnée avec l’invention de l’alphabet : un signe = un son.
Inventé il y a 3 000 ans, l’alphabet phénicien serait l’ancêtre de tous les alphabets du monde. Les Araméens propagèrent les lettres phéniciennes de l’Égypte à l’Indus.
Les différentes civilisations reprirent cet alphabet en l’aménageant.
Pierre de Rosette. J.F Champollion a décrypté les hiéroglyphes en étudiant une copie de la pierre de Rosette. © dinosoria.com
Par exemple, l’alphabet hébreu ne compte que les consonnes. Les Grecs s’approprièrent les 22 signes phéniciens et les adaptèrent à leur langue en ajoutant des voyelles.
En Europe, il y a plus de 1 500 ans, les peuples germano-nordiques inventent des lettres appelées runes.
De la page à l’écran
L’écriture navigue aujourd’hui du papier à l’écran d’ordinateur. Mais ne s’agit-il pas d’une nouvelle écriture que nous réinventons ?
Avec le CD-ROM en 1985, apparaît la notion de multimédia. L’écriture devient numérisée, c’est-à-dire codée en une suite de signaux.
Re: Préhistoire
Art du Néolithique
Au néolithique, l'art prend des formes diverses grâce aux sculptures et à la céramique.
Au néolithique, l'art prend des formes diverses grâce aux sculptures et à la céramique. La civilisation néolithique se définit surtout par l’invention de la pierre polie. L’artiste néolithique se caractérise, lui, par ses talents dans le domaine de la céramique. Cette méthode de fabrication n’est pas nouvelle mais est largement perfectionnée pendant cette période.
Poterie du néolithique
Au début du néolithique (vers - 9 000 ans), la technique de la céramique n’en est qu’aux balbutiements. Les formes sont simples et sans aucune décoration.
Le tour du potier n’a pas encore été inventé et l’on façonne l’argile comme on peut.
Céramique peinte. IVe millénaire. (Musée d'Israël). © dinosoria.com
Rapidement, la technique s’affine. L’âge d’or de la céramique se situe au néolithique moyen (vers – 5 000 ans).
Par contre, à partir du néolithique récent (vers – 4 000 ans), la qualité de la céramique se dégrade. Il est probable que l’homme se préoccupe alors davantage de problèmes de production que de l’art.
Sculpture néolithique
Il semble que les premières sculptures néolithiques soient liées aux pratiques funéraires. L’inhumation se fait dans le sous-sol des maisons.
Après une période de latence afin que le corps se soit décomposé, la fosse funéraire était rouverte et le crâne en était extrait.
Certains de ces crânes recevaient alors des traitements particuliers : les traits du visage étaient reconstitués à l’aide de plâtre.
Crâne de Jéricho. VIIe millénaire. Jérusalem. (Musée des Antiquités) . © dinosoria.com
Tous les membres d’une même communauté ne bénéficiaient pas du même respect.
Par exemple, on constate que les enfants de moins de 15 ans étaient ensevelis dans l’équivalent de nos fosses communes.
Contrairement à aujourd’hui, l’enfant d’une manière générale ne bénéficiait d’aucun statut privilégié.
Tête de femme. A Jéricho, les crânes humains font l'objet d'un véritable culte. Ils peuvent être décorés ou servir de support pour un modelage au plâtre. Les coquillages incrustés au niveau des orbites et la peinture rouge soulignent le réalisme. Jérusalem. (Musée des Antiquités) . © dinosoria.com
Toutes les sculptures ne sont pas liées aux rituels funéraires. Les représentations féminines sont très abondantes.
Au début du néolithique, certaines de ces statuettes sont très proches des Vénus du paléolithique.
Les figures féminines sont très abondantes au néolithique (Museum of Anatolian Civilization) . By [ltr]Brewbooks[/ltr]
Peu à peu, la femme est représentée de manière plus stylisée et les formes abstraites apparaissent.
Le Penseur en terre cuite. IVe millénaire. Roumanie. Cette statuette a été trouvée dans une tombe. On n'a pas encore trouvé d'interprétation satisfaisante sur la position de cet homme. (Bucarest. Musée d'Histoire). © dinosoria.com
Peintures du néolithique en Afrique et en Europe
Entre 9 000 et 3 000 avant notre ère, le Sahara était un lieu très favorable à la vie. Partout, on retrouve des traces de cette activité humaine.
Les chasseurs-pasteurs de l'âge de pierre occupaient le Sahara entre 8 000 et
3 000 avant notre ère. Peinture rupestre du Tassili. Style des Bouviers. Paris, Musée de l'Homme. © dinosoria.com
Les œuvres les plus anciennes datent du paléolithique supérieur, avant 9 000 ans avant notre ère. Les plus belles œuvres rupestres ont été produites par des populations d’éleveurs entre 6 000 et 2 000 ans avant notre ère.
Les populations néolithiques ont couvert les rochers de gravures et de peintures vivantes aux couleurs chaudes.
Dans cette région, 10 000 figures peintes ont été mises au jour en 1944. Cet ensemble, dit du Tassili, couvre une période très longue et raconte le quotidien des populations de cette région.
Chronique de la vie quotidienne. By [ltr]Gruban[/ltr]
L’une des premières périodes est définie par le style des « hommes à tête ronde ». Les représentations masculines y abondent. Ces hommes ont un corps schématique, une tête ronde et hypertrophiée et sont armés de masses, d’arc et de flèches.
Certains portent des masques.
La période suivante, dite des « bouviers », couvre une grande partie du Néolithique. C’est un art narratif. On y voit principalement des troupeaux de bovidés, des scènes de chasse et de la vie quotidienne.
Scène de travail. On n'a pas trouvé d'explications à la curieuse position des jambes de ces femmes et enfants. Paris, Musée de l'Homme. © dinosoria.com
La période dite du « cheval » couvre les II et I millénaires (âge des métaux). Ces peintures retracent l’apparition d’envahisseurs montés sur des chars mais c’est également une période où les chevaux étaient utilisés pour le transport. C’est pourquoi de nombreuses peintures représentent des cavaliers.
La vie animale était foisonnante dans le Sahara. On y trouvait de nombreux animaux sauvages aujourd'hui disparus. By [ltr]Gruban[/ltr]
La dernière période est celle dite du « chameau ». Elle commence vers environ 100 ans avant notre ère. Le chameau remplace peu à peu le cheval sur les fresques.
Nous quittons alors la préhistoire pour entrer dans l’histoire avec la présence de l’alphabet touareg.
Peinture du Tassili. Femmes assises et chasseurs qui rentrent. Paris, Musée de l'Homme. © dinosoria.com
Ces merveilleuses fresques font du Sahara un véritable centre de l’art néolithique. C’est l’un des plus riches au monde.
En Europe, c’est en 1903 que l’on découvre en Espagne les premières peintures rupestres du néolithique.
Les peintures sont de petites dimensions. Le thème de prédilection des artistes est la vie au quotidien.
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