Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
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Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
Élections américaines
Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
Harold Hyman - publié le 24/05/2016
[Archives] L’absolue confiance en soi affichée par le candidat républicain à la Maison Blanche puise sa source dans la théologie positive du révérend Norman Vincent Peale.
Souvent critiqué, plus ou moins ouvertement, par des leaders religieux, au premier rang desquels le pape François, Donald Trump apparaît ambigu sur son rapport au religieux. Pourtant, sa religiosité ne saurait se résumer pas à un opportunisme grossier : sa substance est plus complexe. Le magnat de l'immobilier s'est autrefois intéressé au fait religieux, sans se douter de l'usage qu'il en ferait aujourd'hui. L'identification aux valeurs chrétiennes constitue aujourd'hui un pilier de sa campagne et il s'est récemment proclamé protecteur du christianisme, lors d'un discours à la Liberty University, institution entièrement évangélique. Ce qui ne manque pas de piquant chez cet homme connu pour son hédonisme, plusieurs fois marié à des femmes d'Europe de l'Est très « glamour », et très tolérant sur les questions de life-style, de mœurs. L'avortement n’était pas un problème pour lui, si bien que, dernièrement, il a péniblement tenté de se faire passer pour un opposant de toujours – un must absolu pour tout républicain.
Donald Trump se définit comme presbytérien, donc protestant classique. Enfant, il a longtemps assisté à l'office du dimanche dans le Queens (quartier réputé conservateur de New York), accompagné de ses parents. Puis, grandissant, il semble délaisser la pratique jusqu'à ce que, récemment, le candidat tente d'inverser cette impression en se présentant à des offices presbytériens dans quelques États où il faisait campagne. Chacun a pu constater qu'il connaissait des hymnes, ce qui donne à beaucoup d'électeurs évangéliques l'assurance de sa bienveillance sur la question de la foi, leur permettant ainsi d'apprécier son message économique et ses solutions géostratégiques « miracles ».
Car la pensée du candidat est étonnamment liée à son expérience religieuse. L'influence d'un pasteur sur le jeune Trump est à retenir. Donald est né d'un père descendant d'immigrés allemands peu religieux, et d'une mère écossaise immigrée, protestante calviniste. Le jeune ménage fréquente une église presbytérienne – c'est-à-dire calviniste écossaise, avec la particularité d'être très libérale –, avant de changer pour une autre église, à Manhattan : la Marble Collegiate Church, fondée aux États-Unis en 1628 et réformée dans la tradition néerlandaise.
La théologie positive
Trump se souvient avec émotion des sermons du pasteur de la Marble Collegiate dans les années 50, Norman Vincent Peale, auteur du best-seller The Power of Positive Thinking (Le Pouvoir de la pensée positive, 1952) et ami de la famille. N'étant pas purement progressiste, et étrangement anticatholique, Peale apparaît à la radio et à la télévision, ce qui lui vaut une certaine notoriété dans la sphère religieuse de New York des années 50 à 80.Ses sermons attirent les foules autour d'un concept original : la « positive theology ». La théologie positive enseigne que : Dieu est facile à connaître, la Bible se résume facilement, le Christ donne le pouvoir de réussir. « Je suis un succès », faut-il se rappeler sans cesse. Cette absolue confiance en soi, si typique de Trump, puise donc sa source chez le révérend Peale.
Aujourd'hui, l'enseignement de Peale est quasiment oublié au Marble Collegiate Church, qui ne reconnaît d'ailleurs pas Donald Trump comme un membre actuel, malgré ses dires. D'ailleurs, Trump se déclare presbytérien alors que la Marble Collegiate est de confession réformée. L'Église presbytérienne institutionnelle s'est quant à elle permis de lui adresser, en octobre 2015, une lettre publique pour lui rappeler la doctrine à propos des réfugiés et des immigrés. Courrier resté sans réponse. Le candidat à la présidence des États-Unis poursuit ses outrages en prônant l'exclusion de tout musulman à l'entrée sur le sol américain (exception faite du nouveau maire de Londres, Sadiq Khan), et l'Église presbytérienne a annoncé que l'expulsion de Trump était à l'étude.
Le pape François s’en mêle
Évidemment, Donal Trump n'étant pas catholique, l'avis du pape sur la question du mur avec le Mexique ne l'interpelle pas outre mesure. Toutefois, François le vise presque directement lorsqu’il dénonce la construction de murs comme attitude à l'opposé du christianisme. Les catholiques américains étant eux-mêmes divisés en trois groupes – conservateurs, progressistes, et « ethniques » pour désigner les Hispaniques –, ce reproche pontifical ne fera pas fuir les premiers, tandis que les Hispaniques voteront démocrate et massivement contre Trump, avec ou sans l'encouragement du souverain pontife.Enfin, curieusement, Trump claironne qu'il a deux gendres juifs, que sa propre fille s'est convertie, et qu’il se considère proche du judaïsme. Sa connaissance de la religion juive n'a toutefois pas été remarquée. Ce qui apparaît comme une constante, chez lui, est l'ancrage dans un New York à l'ancienne, avec sa dureté et sa gouaille, ainsi que des références philosophiques et spirituelles simplistes. La religiosité protestante ne fait que le servir, de même que lui ont servi les enseignements parathéologiques du révérend Peale.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
Trump et le Moyen-Orient
lundi 14 novembre 2016 / 5h:54
Abdel Bari Atwan - Photo: via Quantara.de
Abdel Bari Atwan – Al-Assad et al-Sisi semblent être les plus grands bénéficiaires d’une présidence Trump, et l’opposition syrienne et l’Arabie saoudite les plus grands perdants, écrit Abdel Bari Atwan.
Depuis que Donald Trump a largement contredit les sondages, les experts et l’ensemble de l’establishment politique et médiatique en emportant l’élection en tant que nouveau président américain, les commentateurs et analystes arabes se sont efforcés d’en évaluer les implications pour le Moyen-Orient et le reste du monde.
Il est un peu prématuré de prédire avec une certaine confiance les politiques étrangères qu’une administration Trump est susceptible de suivre. D’une part, il y avait beaucoup de contradictions et d’incohérences dans les déclarations de politique étrangère faites par Trump lors de sa campagne électorale, et ses positions déclarées devraient être modifiées à une plus ou moins grande échelle une fois qu’il entrera en fonction. Les politiques suivies par son administration dépendront également de façon non négligeable de ses aides et conseillers et des hauts fonctionnaires qu’il nommera, et le processus de sélection vient tout juste de commencer.
De plus, Trump s’est concentré principalement sur les questions intérieures, principalement l’emploi et l’immigration, et c’est le programme national qui va orienter la nouvelle administration sur les questions internationales. Il considère que la reconstruction de l’économie américaine – plutôt que des mesures spécifiques de politique étrangère en tant que telles – est la clé de la restauration du pouvoir américain et de sa « grandeur » à l’étranger.
Néanmoins, il est possible, sur la base des éléments aujourd’hui disponibles, de faire provisoirement quelques prévisions sur les possibles ruptures d’une « administration Trump » avec la politique d’Obama au Moyen-Orient, et sur qui pourraient être les principaux gagnants et perdants dans la région.
Le président syrien Bashar al-Assad est en tête de liste des gagnants potentiels, en raison de l’admiration et du respect déclarés par Trump envers le président russe Vladimir Poutine et de son souhait déclaré de travailler avec lui et d’améliorer les relations avec la Russie. Trump considère Poutine comme un adversaire déclaré des « djihadistes » en Syrie et il est prêt à les combattre à ses côtés plutôt que d’essayer de renverser le régime syrien. Il s’est abstenu de rejoindre le chœur des dénonciations américaines des actions militaires russes en appui au régime syrien, à Alep et dans d’autres secteurs.
Combattre avec la Russie contre l’État islamique et d’autres groupes « djihadistes » équivaudrait à combattre aux côtés d’Assad, ce qui implique une ré-légitimation effective aux yeux de l’administration américaine et une relation plus stable avec le régime en place. Trump s’est exprimé contre l’invasion de l’Irak et l’intervention de l’OTAN en Libye, et il a affirmé qu’il ne s’intéressait pas à l’exportation de la démocratie américaine ou à l’évolution des régimes au Moyen-Orient. Cette attitude bénéficie à un certain nombre de régimes dans la région, mais surtout et avant tout à celui de Syrie.
L’Égyptien Abdel Fattah al-Sisi peut également compter parmi les gagnants possibles. Trump l’a chaleureusement salué lorsque les deux hommes se sont rencontrés sur les bancs de l’Assemblée générale des Nations Unies et il a promis de renforcer les relations avec l’Égypte, tout en critiquant l’administration Obama pour avoir soutenu le gouvernement des Frères musulmans que al-Sisi a renversé.
L’Iran, pour sa part, pourrait avoir un pied à la fois dans les camps gagnant et perdant. En tant qu’allié régional de la Russie, il tirerait profit d’un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, renforçant alors sa présence en Syrie et en Irak. Mais si Trump tente de modifier ou d’annuler l’accord nucléaire iranien comme il l’a promis lors de sa campagne électorale, cela le placerait dans une confrontation directe avec Téhéran.
Pourtant, il est peu probable que Trump respecte son engagement : l’accord n’est pas un accord bilatéral avec l’Iran mais un accord international approuvé par les Nations Unies et impliquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne. L’abandon de cet accord laisserait alors les mains libres à l’Iran pour développer ses options nucléaires et placerait les deux pays sur la voie d’une éventuelle confrontation militaire, une perspective que Trump ne voudrait vraisemblablement pas avoir à gérer.
Parmi les perdants d’une victoire de Trump, figurent les divers éléments, armés ou modérés, de l’opposition syrienne. Ils ont attendu avec impatience que l’administration Obama termine ses derniers jours au pouvoir et laisse la place à un successeur plus vindicatif, comme Hillary Clinton. Celle-ci avait promis de fournir à l’opposition armée des armes plus sophistiquées et de mettre en place des zones d’exclusion aérienne en Syrie – ce qui aurait été un pas vers le renversement d’Assad – et d’adopter une approche plus conflictuelle à l’égard de la Russie. Mais la victoire inattendue de Trump a réduit en miettes tous leurs rêves et les a laissés en plan… Au lieu de l’augmentation attendue et décisive du soutien américain, ils font face à la possibilité de voir les États-Unis s’associer à la Russie pour les détruire.
L’Arabie saoudite attendait avec impatience une victoire de Clinton dans l’espoir qu’elle allait adopter une ligne plus dure que celle d’Obama envers l’Iran et la Syrie. L’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe savent que Trump n’a que peu d’égards pour eux, malgré les politesses diplomatiques qu’il a échangées avec le monarque saoudien par téléphone. Obama s’est peut-être plaint – dans son célèbre entretien avec le magazine The Atlantic – de l’Arabie Saoudite essayant d’abuser des États-Unis et de leur faire livrer ses guerres à sa place, mais Trump est allé plus loin. Il veut se faire rembourser les coûts de toutes les protections militaires américaines qui ont été accordées [à l’Arabie saoudite] au fil des années et il a promis qu’il n’y aura plus de passe-droit ou de protection. Il est également l’un des partisans les plus enthousiastes de la loi JASTA qui encourage les Américains touchés par les attentats du 11 septembre, à poursuivre l’Arabie saoudite pour obtenir une compensation financière pouvant s’élever à plusieurs milliards de dollars.
Il reste difficile de dire sur la base des déclarations de Trump, dans quelle mesure les Israéliens et les Palestiniens se retrouveront – en termes relatifs – dans le camp des perdants ou des gagnants. Initialement, Trump avait déclaré qu’il adopterait une position neutre dans le conflit, mais il a ensuite exprimé un soutien inconditionnel pour Israël – comme Clinton – et il a promis de déplacer l’ambassade des États-Unis en Israël à Jérusalem sous occupation. C’était probablement destiné à séduire ou au moins neutraliser le lobby israélien aux États-Unis. Ce lobby n’a pas joué de rôle actif pour soutenir sa campagne ou lui fournir des dons. Sa future administration cependant, garantit qu’Israël restera l’allié privilégié et choyé de toute administration américaine. C’est donc un pari sûr, jusqu’à nouvel ordre, de placer les Palestiniens dans le camp des perdants.
Je ne peux pas être plus d’accord avec le point de vue selon lequel les Arabes devraient cesser de spéculer sur les résultats des élections présidentielles américaines et devraient compter sur eux-mêmes pour améliorer leur condition. Il aurait peut-être été plus logique de dire cela quand il y avait des États forts et stables dans le Monde arabe, et des dirigeants réellement indépendants. Le fait que cela semble maintenant inconcevable est un reflet douloureux de l’ampleur de son déclin.
A1 * Abdel Bari Atwan est le rédacteur en chef du journal numérique Rai al-Yaoum. Il est l’auteur de L’histoire secrète d’al-Qaïda, de ses mémoires, A Country of Words, et d’Al-Qaida : la nouvelle génération. Vous pouvez le suivre sur Twitter : @abdelbariatwan
lundi 14 novembre 2016 / 5h:54
Abdel Bari Atwan - Photo: via Quantara.de
Abdel Bari Atwan – Al-Assad et al-Sisi semblent être les plus grands bénéficiaires d’une présidence Trump, et l’opposition syrienne et l’Arabie saoudite les plus grands perdants, écrit Abdel Bari Atwan.
Depuis que Donald Trump a largement contredit les sondages, les experts et l’ensemble de l’establishment politique et médiatique en emportant l’élection en tant que nouveau président américain, les commentateurs et analystes arabes se sont efforcés d’en évaluer les implications pour le Moyen-Orient et le reste du monde.
Il est un peu prématuré de prédire avec une certaine confiance les politiques étrangères qu’une administration Trump est susceptible de suivre. D’une part, il y avait beaucoup de contradictions et d’incohérences dans les déclarations de politique étrangère faites par Trump lors de sa campagne électorale, et ses positions déclarées devraient être modifiées à une plus ou moins grande échelle une fois qu’il entrera en fonction. Les politiques suivies par son administration dépendront également de façon non négligeable de ses aides et conseillers et des hauts fonctionnaires qu’il nommera, et le processus de sélection vient tout juste de commencer.
De plus, Trump s’est concentré principalement sur les questions intérieures, principalement l’emploi et l’immigration, et c’est le programme national qui va orienter la nouvelle administration sur les questions internationales. Il considère que la reconstruction de l’économie américaine – plutôt que des mesures spécifiques de politique étrangère en tant que telles – est la clé de la restauration du pouvoir américain et de sa « grandeur » à l’étranger.
Néanmoins, il est possible, sur la base des éléments aujourd’hui disponibles, de faire provisoirement quelques prévisions sur les possibles ruptures d’une « administration Trump » avec la politique d’Obama au Moyen-Orient, et sur qui pourraient être les principaux gagnants et perdants dans la région.
Le président syrien Bashar al-Assad est en tête de liste des gagnants potentiels, en raison de l’admiration et du respect déclarés par Trump envers le président russe Vladimir Poutine et de son souhait déclaré de travailler avec lui et d’améliorer les relations avec la Russie. Trump considère Poutine comme un adversaire déclaré des « djihadistes » en Syrie et il est prêt à les combattre à ses côtés plutôt que d’essayer de renverser le régime syrien. Il s’est abstenu de rejoindre le chœur des dénonciations américaines des actions militaires russes en appui au régime syrien, à Alep et dans d’autres secteurs.
Combattre avec la Russie contre l’État islamique et d’autres groupes « djihadistes » équivaudrait à combattre aux côtés d’Assad, ce qui implique une ré-légitimation effective aux yeux de l’administration américaine et une relation plus stable avec le régime en place. Trump s’est exprimé contre l’invasion de l’Irak et l’intervention de l’OTAN en Libye, et il a affirmé qu’il ne s’intéressait pas à l’exportation de la démocratie américaine ou à l’évolution des régimes au Moyen-Orient. Cette attitude bénéficie à un certain nombre de régimes dans la région, mais surtout et avant tout à celui de Syrie.
L’Égyptien Abdel Fattah al-Sisi peut également compter parmi les gagnants possibles. Trump l’a chaleureusement salué lorsque les deux hommes se sont rencontrés sur les bancs de l’Assemblée générale des Nations Unies et il a promis de renforcer les relations avec l’Égypte, tout en critiquant l’administration Obama pour avoir soutenu le gouvernement des Frères musulmans que al-Sisi a renversé.
L’Iran, pour sa part, pourrait avoir un pied à la fois dans les camps gagnant et perdant. En tant qu’allié régional de la Russie, il tirerait profit d’un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, renforçant alors sa présence en Syrie et en Irak. Mais si Trump tente de modifier ou d’annuler l’accord nucléaire iranien comme il l’a promis lors de sa campagne électorale, cela le placerait dans une confrontation directe avec Téhéran.
Pourtant, il est peu probable que Trump respecte son engagement : l’accord n’est pas un accord bilatéral avec l’Iran mais un accord international approuvé par les Nations Unies et impliquant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne. L’abandon de cet accord laisserait alors les mains libres à l’Iran pour développer ses options nucléaires et placerait les deux pays sur la voie d’une éventuelle confrontation militaire, une perspective que Trump ne voudrait vraisemblablement pas avoir à gérer.
Parmi les perdants d’une victoire de Trump, figurent les divers éléments, armés ou modérés, de l’opposition syrienne. Ils ont attendu avec impatience que l’administration Obama termine ses derniers jours au pouvoir et laisse la place à un successeur plus vindicatif, comme Hillary Clinton. Celle-ci avait promis de fournir à l’opposition armée des armes plus sophistiquées et de mettre en place des zones d’exclusion aérienne en Syrie – ce qui aurait été un pas vers le renversement d’Assad – et d’adopter une approche plus conflictuelle à l’égard de la Russie. Mais la victoire inattendue de Trump a réduit en miettes tous leurs rêves et les a laissés en plan… Au lieu de l’augmentation attendue et décisive du soutien américain, ils font face à la possibilité de voir les États-Unis s’associer à la Russie pour les détruire.
L’Arabie saoudite attendait avec impatience une victoire de Clinton dans l’espoir qu’elle allait adopter une ligne plus dure que celle d’Obama envers l’Iran et la Syrie. L’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe savent que Trump n’a que peu d’égards pour eux, malgré les politesses diplomatiques qu’il a échangées avec le monarque saoudien par téléphone. Obama s’est peut-être plaint – dans son célèbre entretien avec le magazine The Atlantic – de l’Arabie Saoudite essayant d’abuser des États-Unis et de leur faire livrer ses guerres à sa place, mais Trump est allé plus loin. Il veut se faire rembourser les coûts de toutes les protections militaires américaines qui ont été accordées [à l’Arabie saoudite] au fil des années et il a promis qu’il n’y aura plus de passe-droit ou de protection. Il est également l’un des partisans les plus enthousiastes de la loi JASTA qui encourage les Américains touchés par les attentats du 11 septembre, à poursuivre l’Arabie saoudite pour obtenir une compensation financière pouvant s’élever à plusieurs milliards de dollars.
Il reste difficile de dire sur la base des déclarations de Trump, dans quelle mesure les Israéliens et les Palestiniens se retrouveront – en termes relatifs – dans le camp des perdants ou des gagnants. Initialement, Trump avait déclaré qu’il adopterait une position neutre dans le conflit, mais il a ensuite exprimé un soutien inconditionnel pour Israël – comme Clinton – et il a promis de déplacer l’ambassade des États-Unis en Israël à Jérusalem sous occupation. C’était probablement destiné à séduire ou au moins neutraliser le lobby israélien aux États-Unis. Ce lobby n’a pas joué de rôle actif pour soutenir sa campagne ou lui fournir des dons. Sa future administration cependant, garantit qu’Israël restera l’allié privilégié et choyé de toute administration américaine. C’est donc un pari sûr, jusqu’à nouvel ordre, de placer les Palestiniens dans le camp des perdants.
Je ne peux pas être plus d’accord avec le point de vue selon lequel les Arabes devraient cesser de spéculer sur les résultats des élections présidentielles américaines et devraient compter sur eux-mêmes pour améliorer leur condition. Il aurait peut-être été plus logique de dire cela quand il y avait des États forts et stables dans le Monde arabe, et des dirigeants réellement indépendants. Le fait que cela semble maintenant inconcevable est un reflet douloureux de l’ampleur de son déclin.
A1 * Abdel Bari Atwan est le rédacteur en chef du journal numérique Rai al-Yaoum. Il est l’auteur de L’histoire secrète d’al-Qaïda, de ses mémoires, A Country of Words, et d’Al-Qaida : la nouvelle génération. Vous pouvez le suivre sur Twitter : @abdelbariatwan
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Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
10 pays à détruire pour Trump
Les 10 pays à détruire par les Etats-Unis dans les quatre prochaines années
Publié par MaRichesse.Com sur 27 Octobre 2016, 09:06am
Catégories : #GUERRE, #MONDE, #ETATS-UNIS
Les 10 pays à détruire par les Etats-Unis dans les quatre prochaines années
Curieuses machines que les Think Tanks washingtoniens. Ils sont à la fois inspirateurs et baromètres des évènements à venir. Pour ces boites à idées, au sein desquelles sont élaborées les grandes lignes de la politique extérieure américaine, la Libye, la Syrie, le Yémen, la mer de Chine du Sud, et l’Ukraine sont déjà du passé. En dehors de quelques ajustements à apporter ici ou là, ils sont passés à autre chose. Ils élaborent déjà des plans pour la politique que devra mener le futur président américain.
Dans une note d’analyse intitulée « Ten countries whose stability can’t be taken for granted », l’un de ces Think tanks, l’American Entreprise Institute (AEI), a défini les dix prochains pays qui représenteront des défis majeurs pour la Maison Blanche dans les quatre prochaines années. Le Think tank considère ces pays comme instables, on sait donc ce que cela implique aux yeux de Washington. En clair, ce sont les pays dans lesquels se dérouleront les futurs chaos. En réalité, ces pays ne sont pas plus instables qu’un autre. Ils n’ont pas eu plus de manifestations de mécontentement populaire que la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis. Même plutôt moins que plus pour certains d’entre eux. De même, si l’on excepte la Turquie, les arrestations, lors des manifestations, sont du même ordre, et même plutôt moindres si l’on tient compte du fait que les violences de la part des manifestants dans ces pays, sont souvent téléguidées pour occasionner un conflit ouvert avec les autorités. Il existe cependant une grosse différence entre les manifestants violents. S’ils sont condamnés à Paris, Berlin ou Phoenix, ce sont des voyous, mais deviennent des prisonniers politiques s’ils sont condamnés dans l’un quelconque des pays à déstabiliser.
Voici les dix pays qui préoccupent l’AEI :
1. Les Maldives. Quand on parle des Maldives, les seules images qui nous viennent sont des images de vacances, d’iles paradisiaques. Seulement, les Maldives ont deux particularités. D’une part l’archipel est situé entre la pointe sud de l’Inde et la base américaine Diego Garcia, et d’autre part c’est une république islamique, donc un endroit idéal pour y implanter un embryon d’Etat Islamique. Pour l’instant ces supposés terroristes ne font rien, mais le Think tank prévoit qu’ils feront des enlèvements de touristes. Puisqu’il le dit, nous pouvons être sûrs que ces enlèvements auront lieu.
2. Mauritanie. Une autre République Islamique, comme par hasard. Arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état, le président actuel a dû, pour se construire une certaine légitimité, se prêter à des élections validant son coup d’état en préservant les formes. En échange sans doute de cette reconnaissance, il s’est engagé à mener la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qui n’existait pas alors en Mauritanie. Le premier acte « terroriste » surviendra peu après. En effet, quand on s’engage à lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas seulement les moyens de lutte qui sont fournis, mais les terroristes aussi. Maintenant l’Etat Islamique est bien installé, à cheval entre la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Le Think Tank américain nous dit déjà d’où viendra le chaos. C’est l’esclavage qui sera l’étincelle. Bien que légalement l’esclavage ait été aboli dans ce pays, l’état semble impuissant à faire appliquer les lois, en partie à cause des mentalités, mais également par manque de moyens économiques pour accompagner ces lois. Si l’ONU l’avait vraiment voulu, il y a longtemps que l’esclavage aurait disparu en Mauritanie. Les trois pays limitrophes au nord, le Maroc, l’Algérie et le Mali, habités par les mêmes tribus esclavagistes, n’ont jamais eu à subir ces accusations. Considéré comme refuge du terrorisme (artificiellement implanté), pays pratiquant l’esclavage (c’est un problème aigu socio-économique et sociétal, et non du point de vue du droit), et enfin, rajoute l’AEI, pays de contrebandiers (ils ne disent pas la nature de la contrebande). Selon le Think Tank, la Mauritanie est devenue Afghanistan pré-11.09. Ça risque de chauffer
3. Algérie. C’est l’un des plus gros morceaux. L’un des plus convoités aussi. L’AEI le dit lui-même : l’un des plus riches. Que reproche-t-on à l’Algérie ? Comme pour les deux premiers, le terrorisme. La présence de l’AQMI dans le sud du pays est le prétexte de base. En plus de ce prétexte bateau classique, ils surveillent de près la mort d’Abdelaziz Bouteflika et apparemment, n’ont pas l’intention de laisser la succession se faire sans eux. Selon eux, « l’homme fort de longue date de l’Algérie, partira probablement avant la fin de ces quatre prochaines années ». Ils prédisent dont que le successeur aura à affronter les islamistes radicaux qui pourraient chercher à se venger d’avoir été écartés du pouvoir si longtemps. Là encore, s’ils prédisent qu’il y aura affrontement, il y en aura. Nous avons vu qu’après la guerre de la Libye il y a eu un redéploiement d’Al Qaïda au Nord du Mali et de la Mauritanie et dans le sud algérien. Pour l’instant, les terroristes ne s’aventurent pas trop à l’intérieur du pays, attendant sans doute le coup de sifflet du début des hostilités. Ils ne manqueront pas d’armes puisqu’ils ont puisé tout ce qu’il leur fallait dans l’arsenal libyen. L’AEI annonce déjà une catastrophe pour l’Europe (sous-entendu, il faudra que les Etats-Unis interviennent pour sauver l’Europe une nouvelle fois).
4. Éthiopie. Cette fois, il ne s’agit pas d’Etat Islamique ni d’Al Qaida. L’AEI nous présente l’Ethiopie comme le pays le plus fragile du monde gouverné par un pouvoir autocratique et répressif. Le 9 Octobre, nous publiions un article que nous avions intitulé Alerte ! Nouvelle déstabilisation en cours en Ethiopie. Le Think Tank américain vient confirmer ce que nous disions. Ce pays fait bien partie des pays à déstabiliser. Comme toujours, quand ils ne peuvent invoquer les raisons terroristes, les divisions ethniques et religieuses viennent à la rescousse. Il n’y a pas une seule région au monde en dehors de l’Europe où les ethnies ou les religions n’ont pas été utilisées pour pousser les populations les unes contre les autres. En Ethiopie, pays multiethnique dans lequel l’Islam a toujours côtoyé le Christianisme, ils n’ont pas fait exception. Ils ont déjà calculé que le pays comporte 30% de musulmans dont la croissance démographique est plus rapide que celle des chrétiens, et que cela provoquera, à terme, des conflits inter-religieux. Les troubles ont déjà commencé, et le fond du problème, on le connait : la Chine est là, et bien implantée.
5. Nigeria. Pour ce pays, le plus peuplé d’Afrique, il n’y a rien de nouveau. Ce ne sera que la continuation d’un processus de déstabilisation qui a commencé depuis longtemps. Et là, tous les outils habituels sont activés ; c’est la totale. Terroristes (Boko Haram), pirates transférés de Somalie vers le Golfe de Guinée, problèmes inter-ethniques (il y a 250 ethnies), rebelles armés contre le pouvoir central, et bien sûr, frictions inter-religieuses. En 2014 nous avons assisté au lancement mondial de Boko Haram, avec l’aide de Michelle Obama, avec l’enlèvement spectaculaire de centaines d’écolières. En Aout 2015 nous avions publié un article avec une photo montrant les filles enlevées brandissant une bannière du groupe avec la profession de foi écrite en arabe, mais avec une calligraphie hébraïque, ce qui nous donne des indices sur les origines de ces groupes terroristes. Pour compléter le tableau, l’AEI mentionne dans son étude l’un des problèmes majeurs du Nigeria, la corruption. Selon le Think Tank, le pays aurait perdu 400 milliards $ dus aux malversations et à la corruption depuis 1960, plus que l’aide internationale totale à l’Afrique au cours de la même période. Ce que ne dit pas l’entreprise américaine, c’est que pour 1 dollar qui descend vers le Sud, il y en a au moins 10 qui vont dans les poches des partenaires du nord. Mais, pour les Etats-Unis, un tel pays chargé de tant de tares ne peut qu’appeler à un sauvetage rapide de sa démocratie si fragile, sinon c’est l’Afrique toute entière qui se consumerait.
6. Turquie. La Turquie aussi a un pédigrée chargé. Le problème, c’est qu’avec ce pays membre de l’OTAN, la chose est délicate. Comment se débarrasser du président Recep Tayyip Erdoğan sans démembrer le pays ? L’AEI revient sur le coup d’état avorté de Juillet suivi de sa purge massive et de l’état d’urgence encore en cours. Beaucoup de choses ont déjà été tentées contre Erdogan, mais le fait que l’on veuille éviter le chaos en Turquie semble lui avoir porté chance. Le président turc n’est cependant pas à l’abri d’autres tentatives d’élimination. L’AEI laisse entendre qu’il pourrait y avoir plus de violence à l’horizon. Quoi qu’il en soit l’AEI prévoit un chaos après le départ mort ou vif d’Erdogan, un chaos qu’il convient de prévenir à tout prix.
7. Russie. Pour la Russie, le problème de l’AEI est à la fois simple et compliqué. Il est simple parce qu’il peut se résumer en un nom : Poutine. Une fois Poutine disparu, tout est réglé. Ils pourraient alors reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant son arrivée. Mais voilà, Poutine est bien là et ne semble pas disposé à leur faire le plaisir de disparaître. Il reste alors les solutions complexes et elles s’appuient sur les mêmes recettes classiques : terrorisme et religion. Ils comptent sur l’augmentation plus rapide de la population musulmane russe par rapport à la population chrétienne pour attiser les conflits inter-religieux. La Tchétchénie et le Daghestan restent pour eux deux terreaux pour le radicalisme à cultiver et à entretenir. Accessoirement, ils comptent également jouer avec les problèmes ethniques avec la carte des Tatars0. L’AEI pose alors une question : étant donné que les musulmans représentent une proportion croissante de la population des jeunes conscrits, la Russie pourra-t-elle compter sur sa propre armée dans un conflit sectaire ?
8. Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite pourrait devenir un problème très grave pour les Etats-Unis, principalement par leur propre faute. D’une part les Etats-Unis ont renforcé l’Iran face à l’Arabie Saoudite en levant l’embargo, avec, en parallèle, une baisse du prix du pétrole poussant l’économie saoudienne au bord du précipice. D’autre part, la guerre au Yémen se révèle être un bourbier pour le royaume et, pour couronner le tout, le roi saoudien est peut-être atteint de la maladie d’Alzheimer, selon l’AEI. La question pour les Etats-Unis est de savoir si l’Arabie Saoudite sera en mesure de tenir son rôle dans la stabilisation du Moyen-Orient et de l’économie mondiale, en vertu des accords qui les lient. Sinon, des solutions s’imposent.
9. Jordanie. La Jordanie est plus qu’un allié des Etats-Unis, c’est un Israël bis, du moins en ce qui concerne son gouvernement et sa monarchie. Le problème c’est que les Jordaniens sont des arabes qui voient bien ce qui se passe autour d’eux. Selon l’AEI, malgré les dénis du gouvernement jordanien, la Jordanie est en crise aujourd’hui. Les vagues successives de réfugiés ont soumis une énorme pression à l’économie jordanienne. Le roi Abdallah et la reine Rania ne sont pas populaires dans leur pays, même s’ils sont adulés à l’extérieur. Encore une fois, pour reprendre les choses en main, le terrorisme vient au secours des Américains. La grande crainte, c’est qu’après avoir été battus en Irak et en Syrie, les combattants de Daesh affluent vers la Jordanie. Cela nous donne des indications sur la future destination de certains des Daechiens après leur future débâcle.
10. Chine. Le gros morceau pour la fin. L’AEI esquisse quelques vagues traits pour se donner quelques motifs d’espérance, mais la seule solution qu’ils préconisent c’est… d’attendre. Attendre que la Chine s’effondre d’elle-même, comme l’Union Soviétique. Pour cela, ils comptent sur l’inégalité des revenus entre les villes et la campagne qui, pensent-ils, fera bouger la population, et les conséquences futures de la politique de l’enfant unique. Avec ce type de solutions pour l’abattre, la Chine a le temps de voir venir.
Source
Les 10 pays à détruire par les Etats-Unis dans les quatre prochaines années
Publié par MaRichesse.Com sur 27 Octobre 2016, 09:06am
Catégories : #GUERRE, #MONDE, #ETATS-UNIS
Les 10 pays à détruire par les Etats-Unis dans les quatre prochaines années
Curieuses machines que les Think Tanks washingtoniens. Ils sont à la fois inspirateurs et baromètres des évènements à venir. Pour ces boites à idées, au sein desquelles sont élaborées les grandes lignes de la politique extérieure américaine, la Libye, la Syrie, le Yémen, la mer de Chine du Sud, et l’Ukraine sont déjà du passé. En dehors de quelques ajustements à apporter ici ou là, ils sont passés à autre chose. Ils élaborent déjà des plans pour la politique que devra mener le futur président américain.
Dans une note d’analyse intitulée « Ten countries whose stability can’t be taken for granted », l’un de ces Think tanks, l’American Entreprise Institute (AEI), a défini les dix prochains pays qui représenteront des défis majeurs pour la Maison Blanche dans les quatre prochaines années. Le Think tank considère ces pays comme instables, on sait donc ce que cela implique aux yeux de Washington. En clair, ce sont les pays dans lesquels se dérouleront les futurs chaos. En réalité, ces pays ne sont pas plus instables qu’un autre. Ils n’ont pas eu plus de manifestations de mécontentement populaire que la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis. Même plutôt moins que plus pour certains d’entre eux. De même, si l’on excepte la Turquie, les arrestations, lors des manifestations, sont du même ordre, et même plutôt moindres si l’on tient compte du fait que les violences de la part des manifestants dans ces pays, sont souvent téléguidées pour occasionner un conflit ouvert avec les autorités. Il existe cependant une grosse différence entre les manifestants violents. S’ils sont condamnés à Paris, Berlin ou Phoenix, ce sont des voyous, mais deviennent des prisonniers politiques s’ils sont condamnés dans l’un quelconque des pays à déstabiliser.
Voici les dix pays qui préoccupent l’AEI :
1. Les Maldives. Quand on parle des Maldives, les seules images qui nous viennent sont des images de vacances, d’iles paradisiaques. Seulement, les Maldives ont deux particularités. D’une part l’archipel est situé entre la pointe sud de l’Inde et la base américaine Diego Garcia, et d’autre part c’est une république islamique, donc un endroit idéal pour y implanter un embryon d’Etat Islamique. Pour l’instant ces supposés terroristes ne font rien, mais le Think tank prévoit qu’ils feront des enlèvements de touristes. Puisqu’il le dit, nous pouvons être sûrs que ces enlèvements auront lieu.
2. Mauritanie. Une autre République Islamique, comme par hasard. Arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état, le président actuel a dû, pour se construire une certaine légitimité, se prêter à des élections validant son coup d’état en préservant les formes. En échange sans doute de cette reconnaissance, il s’est engagé à mener la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qui n’existait pas alors en Mauritanie. Le premier acte « terroriste » surviendra peu après. En effet, quand on s’engage à lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas seulement les moyens de lutte qui sont fournis, mais les terroristes aussi. Maintenant l’Etat Islamique est bien installé, à cheval entre la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Le Think Tank américain nous dit déjà d’où viendra le chaos. C’est l’esclavage qui sera l’étincelle. Bien que légalement l’esclavage ait été aboli dans ce pays, l’état semble impuissant à faire appliquer les lois, en partie à cause des mentalités, mais également par manque de moyens économiques pour accompagner ces lois. Si l’ONU l’avait vraiment voulu, il y a longtemps que l’esclavage aurait disparu en Mauritanie. Les trois pays limitrophes au nord, le Maroc, l’Algérie et le Mali, habités par les mêmes tribus esclavagistes, n’ont jamais eu à subir ces accusations. Considéré comme refuge du terrorisme (artificiellement implanté), pays pratiquant l’esclavage (c’est un problème aigu socio-économique et sociétal, et non du point de vue du droit), et enfin, rajoute l’AEI, pays de contrebandiers (ils ne disent pas la nature de la contrebande). Selon le Think Tank, la Mauritanie est devenue Afghanistan pré-11.09. Ça risque de chauffer
3. Algérie. C’est l’un des plus gros morceaux. L’un des plus convoités aussi. L’AEI le dit lui-même : l’un des plus riches. Que reproche-t-on à l’Algérie ? Comme pour les deux premiers, le terrorisme. La présence de l’AQMI dans le sud du pays est le prétexte de base. En plus de ce prétexte bateau classique, ils surveillent de près la mort d’Abdelaziz Bouteflika et apparemment, n’ont pas l’intention de laisser la succession se faire sans eux. Selon eux, « l’homme fort de longue date de l’Algérie, partira probablement avant la fin de ces quatre prochaines années ». Ils prédisent dont que le successeur aura à affronter les islamistes radicaux qui pourraient chercher à se venger d’avoir été écartés du pouvoir si longtemps. Là encore, s’ils prédisent qu’il y aura affrontement, il y en aura. Nous avons vu qu’après la guerre de la Libye il y a eu un redéploiement d’Al Qaïda au Nord du Mali et de la Mauritanie et dans le sud algérien. Pour l’instant, les terroristes ne s’aventurent pas trop à l’intérieur du pays, attendant sans doute le coup de sifflet du début des hostilités. Ils ne manqueront pas d’armes puisqu’ils ont puisé tout ce qu’il leur fallait dans l’arsenal libyen. L’AEI annonce déjà une catastrophe pour l’Europe (sous-entendu, il faudra que les Etats-Unis interviennent pour sauver l’Europe une nouvelle fois).
4. Éthiopie. Cette fois, il ne s’agit pas d’Etat Islamique ni d’Al Qaida. L’AEI nous présente l’Ethiopie comme le pays le plus fragile du monde gouverné par un pouvoir autocratique et répressif. Le 9 Octobre, nous publiions un article que nous avions intitulé Alerte ! Nouvelle déstabilisation en cours en Ethiopie. Le Think Tank américain vient confirmer ce que nous disions. Ce pays fait bien partie des pays à déstabiliser. Comme toujours, quand ils ne peuvent invoquer les raisons terroristes, les divisions ethniques et religieuses viennent à la rescousse. Il n’y a pas une seule région au monde en dehors de l’Europe où les ethnies ou les religions n’ont pas été utilisées pour pousser les populations les unes contre les autres. En Ethiopie, pays multiethnique dans lequel l’Islam a toujours côtoyé le Christianisme, ils n’ont pas fait exception. Ils ont déjà calculé que le pays comporte 30% de musulmans dont la croissance démographique est plus rapide que celle des chrétiens, et que cela provoquera, à terme, des conflits inter-religieux. Les troubles ont déjà commencé, et le fond du problème, on le connait : la Chine est là, et bien implantée.
5. Nigeria. Pour ce pays, le plus peuplé d’Afrique, il n’y a rien de nouveau. Ce ne sera que la continuation d’un processus de déstabilisation qui a commencé depuis longtemps. Et là, tous les outils habituels sont activés ; c’est la totale. Terroristes (Boko Haram), pirates transférés de Somalie vers le Golfe de Guinée, problèmes inter-ethniques (il y a 250 ethnies), rebelles armés contre le pouvoir central, et bien sûr, frictions inter-religieuses. En 2014 nous avons assisté au lancement mondial de Boko Haram, avec l’aide de Michelle Obama, avec l’enlèvement spectaculaire de centaines d’écolières. En Aout 2015 nous avions publié un article avec une photo montrant les filles enlevées brandissant une bannière du groupe avec la profession de foi écrite en arabe, mais avec une calligraphie hébraïque, ce qui nous donne des indices sur les origines de ces groupes terroristes. Pour compléter le tableau, l’AEI mentionne dans son étude l’un des problèmes majeurs du Nigeria, la corruption. Selon le Think Tank, le pays aurait perdu 400 milliards $ dus aux malversations et à la corruption depuis 1960, plus que l’aide internationale totale à l’Afrique au cours de la même période. Ce que ne dit pas l’entreprise américaine, c’est que pour 1 dollar qui descend vers le Sud, il y en a au moins 10 qui vont dans les poches des partenaires du nord. Mais, pour les Etats-Unis, un tel pays chargé de tant de tares ne peut qu’appeler à un sauvetage rapide de sa démocratie si fragile, sinon c’est l’Afrique toute entière qui se consumerait.
6. Turquie. La Turquie aussi a un pédigrée chargé. Le problème, c’est qu’avec ce pays membre de l’OTAN, la chose est délicate. Comment se débarrasser du président Recep Tayyip Erdoğan sans démembrer le pays ? L’AEI revient sur le coup d’état avorté de Juillet suivi de sa purge massive et de l’état d’urgence encore en cours. Beaucoup de choses ont déjà été tentées contre Erdogan, mais le fait que l’on veuille éviter le chaos en Turquie semble lui avoir porté chance. Le président turc n’est cependant pas à l’abri d’autres tentatives d’élimination. L’AEI laisse entendre qu’il pourrait y avoir plus de violence à l’horizon. Quoi qu’il en soit l’AEI prévoit un chaos après le départ mort ou vif d’Erdogan, un chaos qu’il convient de prévenir à tout prix.
7. Russie. Pour la Russie, le problème de l’AEI est à la fois simple et compliqué. Il est simple parce qu’il peut se résumer en un nom : Poutine. Une fois Poutine disparu, tout est réglé. Ils pourraient alors reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant son arrivée. Mais voilà, Poutine est bien là et ne semble pas disposé à leur faire le plaisir de disparaître. Il reste alors les solutions complexes et elles s’appuient sur les mêmes recettes classiques : terrorisme et religion. Ils comptent sur l’augmentation plus rapide de la population musulmane russe par rapport à la population chrétienne pour attiser les conflits inter-religieux. La Tchétchénie et le Daghestan restent pour eux deux terreaux pour le radicalisme à cultiver et à entretenir. Accessoirement, ils comptent également jouer avec les problèmes ethniques avec la carte des Tatars0. L’AEI pose alors une question : étant donné que les musulmans représentent une proportion croissante de la population des jeunes conscrits, la Russie pourra-t-elle compter sur sa propre armée dans un conflit sectaire ?
8. Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite pourrait devenir un problème très grave pour les Etats-Unis, principalement par leur propre faute. D’une part les Etats-Unis ont renforcé l’Iran face à l’Arabie Saoudite en levant l’embargo, avec, en parallèle, une baisse du prix du pétrole poussant l’économie saoudienne au bord du précipice. D’autre part, la guerre au Yémen se révèle être un bourbier pour le royaume et, pour couronner le tout, le roi saoudien est peut-être atteint de la maladie d’Alzheimer, selon l’AEI. La question pour les Etats-Unis est de savoir si l’Arabie Saoudite sera en mesure de tenir son rôle dans la stabilisation du Moyen-Orient et de l’économie mondiale, en vertu des accords qui les lient. Sinon, des solutions s’imposent.
9. Jordanie. La Jordanie est plus qu’un allié des Etats-Unis, c’est un Israël bis, du moins en ce qui concerne son gouvernement et sa monarchie. Le problème c’est que les Jordaniens sont des arabes qui voient bien ce qui se passe autour d’eux. Selon l’AEI, malgré les dénis du gouvernement jordanien, la Jordanie est en crise aujourd’hui. Les vagues successives de réfugiés ont soumis une énorme pression à l’économie jordanienne. Le roi Abdallah et la reine Rania ne sont pas populaires dans leur pays, même s’ils sont adulés à l’extérieur. Encore une fois, pour reprendre les choses en main, le terrorisme vient au secours des Américains. La grande crainte, c’est qu’après avoir été battus en Irak et en Syrie, les combattants de Daesh affluent vers la Jordanie. Cela nous donne des indications sur la future destination de certains des Daechiens après leur future débâcle.
10. Chine. Le gros morceau pour la fin. L’AEI esquisse quelques vagues traits pour se donner quelques motifs d’espérance, mais la seule solution qu’ils préconisent c’est… d’attendre. Attendre que la Chine s’effondre d’elle-même, comme l’Union Soviétique. Pour cela, ils comptent sur l’inégalité des revenus entre les villes et la campagne qui, pensent-ils, fera bouger la population, et les conséquences futures de la politique de l’enfant unique. Avec ce type de solutions pour l’abattre, la Chine a le temps de voir venir.
Source
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Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
Les chrétiens américains face à Donald Trump
Donald Trump a assisté à une messe à l'église internationale de Las Vegas, le dimanche 30 octobre 2016.
Le nouveau président des États-Unis a rassemblé plus de 80 % des voix des évangéliques blancs. Déjouant les pronostics, les catholiques américains ont également voté majoritairement pour le candidat républicain. Les électeurs sans religion ont largement choisi Hillary Clinton.
À l’annonce de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le secrétaire d’État du Saint-Siège a particulièrement insisté sur le rôle du pays « pour le bien-être et la paix dans le monde » et attend de « voir comment évolue le président ». Les relations entre le Saint-Siège et Donald Trump avaient connu un précédent tandis que le pape avait jugé le candidat dans sa position vis-à-vis de son projet de bâtir un mur à la frontière mexicaine.
La conférence épiscopale américaine, dont le nouveau président, le cardinal Daniel Dinardo, archevêque de Galveston-Houston, a été élu le mardi 15 novembre, doit se situer devant la nouvelle donne politique du pays et opter pour une ligne axée sur les questions d’immigration, d’environnement et de lutte contre le racisme ou bien garder ses priorités sur les questions sociétales et de défense de la vie, afin de pousser la nouvelle administration à tenir les engagements en la matière du candidat Trump.
> A lire :
Trump triomphe chez les évangéliques blancs et remporte le vote catholique
Le cardinal Parolin appelle Trump à travailler « pour le bien-être et la paix dans le monde »
Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien »
Le Vatican dans l’expectative après l’élection de Donald Trump
« Beaucoup de chrétiens se sont sentis méprisés sous Obama »
Les religieuses américaines s’inquiètent des nouvelles tensions raciales dans la société
« Le grand embarras » des évêques américains pendant la campagne présidentielle
Après l’élection de Donald Trump, les évêques américains appellent à l’unité
Quel visage aura l’Église américaine sous Donald Trump ?
La majorité des chrétiens américains, évangéliques et catholiques, ont voté pour le candidat républicain Donald Trump. Le Saint-Siège attend de « voir comment évolue le président ». Sur le terrain, des chrétiens s’inquiètent des nouvelles tensions raciales dans la société.
Donald Trump a assisté à une messe à l'église internationale de Las Vegas, le dimanche 30 octobre 2016.
Le nouveau président des États-Unis a rassemblé plus de 80 % des voix des évangéliques blancs. Déjouant les pronostics, les catholiques américains ont également voté majoritairement pour le candidat républicain. Les électeurs sans religion ont largement choisi Hillary Clinton.
À l’annonce de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le secrétaire d’État du Saint-Siège a particulièrement insisté sur le rôle du pays « pour le bien-être et la paix dans le monde » et attend de « voir comment évolue le président ». Les relations entre le Saint-Siège et Donald Trump avaient connu un précédent tandis que le pape avait jugé le candidat dans sa position vis-à-vis de son projet de bâtir un mur à la frontière mexicaine.
La conférence épiscopale américaine, dont le nouveau président, le cardinal Daniel Dinardo, archevêque de Galveston-Houston, a été élu le mardi 15 novembre, doit se situer devant la nouvelle donne politique du pays et opter pour une ligne axée sur les questions d’immigration, d’environnement et de lutte contre le racisme ou bien garder ses priorités sur les questions sociétales et de défense de la vie, afin de pousser la nouvelle administration à tenir les engagements en la matière du candidat Trump.
> A lire :
Trump triomphe chez les évangéliques blancs et remporte le vote catholique
Le cardinal Parolin appelle Trump à travailler « pour le bien-être et la paix dans le monde »
Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien »
Le Vatican dans l’expectative après l’élection de Donald Trump
« Beaucoup de chrétiens se sont sentis méprisés sous Obama »
Les religieuses américaines s’inquiètent des nouvelles tensions raciales dans la société
« Le grand embarras » des évêques américains pendant la campagne présidentielle
Après l’élection de Donald Trump, les évêques américains appellent à l’unité
Quel visage aura l’Église américaine sous Donald Trump ?
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
USA : Le futur principal stratège militaire de Trump considère que l’islam est un « cancer »
Le Général Michael Flynn veut remporter la guerre contre l’islam
BREIZATAO – ETREBROADEL (19/11/2016) A peine nommé Conseiller à la Sécurité Nationale par le nouveau président américain Donald Trump, le général Michael Flynn a été l’objet de nombreuses attaques de la part de la presse d’état hexagonale. Et pour cause : il fait de la victoire contre la guerre déclarée par l’islam à l’Occident la pierre angulaire de la stratégie US. Une révolution qui met les élites pro-musulmanes françaises en état d’alerte.
Rupture complète
Cet esprit brillant et patriote entend rompre avec le soutien actif à l’islamisme de l’ère Obama, une ligne politique qui heurte de plein fouet l’alliance le gouvernement français et le monde musulman.
Un rapide tour d’horizon des titres des journaux d’état donne le ton :
Le journal Le Figaro, propriété du vendeur d’armes Bloch-Dassault proche de l’armée française, n’est pas moins caricatural (source) :
Après deux ans à la tête de l’Agence de renseignement militaire (DIA), Flynn a été mis à pied en 2014 en raison de son tempérament erratique, de sa brutalité envers ses collègues et subordonnés et de sa propension à déformer les faits pour conforter ses convictions. Sous son mandat, les «vérités Flynn» étaient l’objet de sarcasmes au département de la Défense.
En réalité, ce qui rend la presse hexagonale nerveuse, c’est que le Général Flynn s’est violemment opposé au soutien donné aux djihadistes et aux islamistes en Syrie, en Irak ou Libye par l’administration Obama et l’Otan, France incluse. Et peut maintenant, en tant que véritable architecte de la grande stratégie américaine, mettre en œuvre la politique qu’il promeut depuis plus d’un an.
Opposant déterminé à l’alliance entre les USA, l’Otan et l’islamisme
Ancien chef de l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) de 2012 à 2014, M. Flynn a dénoncé l’alliance entre l’internationale socialiste, Parti Démocrate américain en tête, et l’islam, djihadistes compris.
Dans une interview donné à Al Jazeera, le Général Flynn assurait, sur la base des informations qu’il avait transmises à la Maison Blanche comme chef du renseignement militaire US, que la création de l’État Islamique avait une décision « volontaire » du gouvernement américain.
Il est alors interrogé sur un document officiel de la CIA (source) reconnaissant le soutien délibéré à la constitution d’un état djihadiste dans l’Est de la Syrie :
Les salafistes, les Frères Musulmans et Al Qaeda en Irak [futur Etat Islamique, NDLR] sont les forces principales de l’insurrection en Syrie […] L’Occident, les pays du Golfe et la Turquie soutiennent l’opposition, tandis que la Russie, la Chine et l’Iran soutiennent le régime […] Si la situation se détériore, il existe la possibilité de créer une principauté salafiste – déclarée ou non – dans l’est de la Syrie et c’est exactement ce que veulent les soutiens de l’opposition afin d’isoler le régime syrien qui est considéré comme l’élément de profondeur stratégique de l’expansion chiite (Irak, Iran) […] Al Qaeda en Irak pourrait aussi déclarer un état islamique via son unification avec les autres organisations terroristes en Irak et en Syrie
Le Général Michael Flynn répond (à partir de 0:49′) :
Interviewer : Vous dites qu’au sein du gouvernement à l’époque, vous saviez que ces groupes [djihadistes] étaient là, vous avez vu cette analyse et vous plaidiez contre cela mais qui n’écoutait pas ?
M. Flynn : Le gouvernement je pense.
Interviewer : Le gouvernement a détourné le regard de votre analyse.
M. Flynn : Je ne sais pas s’ils ont détourné le regard, je pense que c’était une décision, une décision volontaire.
L’alliance entre le gouvernement français et l’islamisme international
Cette politique a son pendant français, mis en œuvre par le socialiste Jean-Yves Le Drian en tant que ministre de la Défense comme nous l’avons expliqué dans deux articles (lire ici et ici).
Hillary Clinton était largement achetée par ces états musulmans (source) et liée, via sa conseillère Huma Abedin, aux Frères Musulmans et à leurs innombrables organisations politiques et militaires dont Al Qaeda (source).
Cette politique, reposant sur une alliance stratégique entre les partis socialistes européens et américain et l’islamisme international et ses principaux financiers – les états terroristes du Golfe – s’est totalement effondrée avec la victoire de Donald Trump.
Seule l’Europe de l’Ouest, France en tête, se situe encore sur cette ligne pro-musulmane. Ceci essentiellement en raison de la corruption massive des principaux politiciens hexagonaux à laquelle il faut encore ajouter le cynisme électoral que porte la démographie afro-islamique en France.
L’Occident face au « cancer » qu’est l’islam
L’approche de Michael Flynn rompt avec la convergence entre le socialisme occidental institutionnel et l’islam. Reconnaissant la nature propre de l’islam comme de l’Occident, le Général Flynn raisonne en termes culturels et historiques, comprenant que la guerre d’anéantissement entre les deux est ininterrompue depuis treize siècles.
Fort logiquement, le nouveau conseiller pour la sécurité du président américain ne distingue pas l’islam de l’islamisme, ce dernier n’étant que l’avant-garde du second. Dans une conférence publique, il affirmait sans détour cette réalité : « L’islam est une idéologie politique. Il se cache derrière cette notion de « religion ». C’est comme le cancer […] il a métastasé ».
Voir ici :
Ce discours s’oppose en tous points à celui de l’ère Bush et Obama. Durant ces deux présidences, le gouvernement américain, encouragé par ses liens avec les pétromonarchies sunnites, a puissamment encouragé le dialogue avec les forces islamistes.
Cet effort étant clairement énoncé lors du discours du Caire de Barack Obama en 2009 (voir ici) avant de prendre une tournure concrète lors des « printemps arabes » où Hillary Clinton a appuyé les Frères Musulmans dans leur tentative de conquête du pouvoir en Égypte, Syrie, Libye ou en Tunisie.
Le Général Michael Flynn, alors présent dans le public, s’est dit « sidéré » par le contenu du discours qui reprenant, dans les grandes lignes, une tonalité marxisante et tiers-mondiste résolument pro-musulmane.
Guerre de civilisations
Pour le Général Michael Flynn, désormais en charge de fixer les grandes lignes en matière de sécurité pour le président américain, la guerre contre l’islam occupera au moins « 4 à 5 présidents » américains avant d’être remportée.
Il a volontiers comparé dans son livre paru en juillet « Terrain de combat : comment gagner la guerre globale contre l’islam radical et ses alliés » (voir ici) cette guerre contre l’islam à celle contre le communisme.
Une telle approche constitue, pour la France et ce qu’il reste de l’Union Européenne, une ligne rouge. Largement colonisées par les masses musulmanes, dominées par des élites socialo-marxistes acquises au tiers-mondisme et à l’islamophilie, celles-ci n’ont aucune appétence pour une forme de résistance face à l’islam invasif.
En conséquence, les réactions paniquées de Jean-Yves Le Drian (source) ou de Manuel Valls (source) en faveur d’une « défense autonome » de l’Europe traduit une prise de distance vis-à-vis des USA en amont du virage stratégique américain.
On comprend ce sentiment de panique compte tenu du degré d’implication de ces derniers aux côtés du djihadisme global à des fins court-termistes.
Le Général Michael Flynn veut remporter la guerre contre l’islam
BREIZATAO – ETREBROADEL (19/11/2016) A peine nommé Conseiller à la Sécurité Nationale par le nouveau président américain Donald Trump, le général Michael Flynn a été l’objet de nombreuses attaques de la part de la presse d’état hexagonale. Et pour cause : il fait de la victoire contre la guerre déclarée par l’islam à l’Occident la pierre angulaire de la stratégie US. Une révolution qui met les élites pro-musulmanes françaises en état d’alerte.
Rupture complète
Cet esprit brillant et patriote entend rompre avec le soutien actif à l’islamisme de l’ère Obama, une ligne politique qui heurte de plein fouet l’alliance le gouvernement français et le monde musulman.
Un rapide tour d’horizon des titres des journaux d’état donne le ton :
Le journal Le Figaro, propriété du vendeur d’armes Bloch-Dassault proche de l’armée française, n’est pas moins caricatural (source) :
Après deux ans à la tête de l’Agence de renseignement militaire (DIA), Flynn a été mis à pied en 2014 en raison de son tempérament erratique, de sa brutalité envers ses collègues et subordonnés et de sa propension à déformer les faits pour conforter ses convictions. Sous son mandat, les «vérités Flynn» étaient l’objet de sarcasmes au département de la Défense.
En réalité, ce qui rend la presse hexagonale nerveuse, c’est que le Général Flynn s’est violemment opposé au soutien donné aux djihadistes et aux islamistes en Syrie, en Irak ou Libye par l’administration Obama et l’Otan, France incluse. Et peut maintenant, en tant que véritable architecte de la grande stratégie américaine, mettre en œuvre la politique qu’il promeut depuis plus d’un an.
Opposant déterminé à l’alliance entre les USA, l’Otan et l’islamisme
Ancien chef de l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) de 2012 à 2014, M. Flynn a dénoncé l’alliance entre l’internationale socialiste, Parti Démocrate américain en tête, et l’islam, djihadistes compris.
Dans une interview donné à Al Jazeera, le Général Flynn assurait, sur la base des informations qu’il avait transmises à la Maison Blanche comme chef du renseignement militaire US, que la création de l’État Islamique avait une décision « volontaire » du gouvernement américain.
Il est alors interrogé sur un document officiel de la CIA (source) reconnaissant le soutien délibéré à la constitution d’un état djihadiste dans l’Est de la Syrie :
Les salafistes, les Frères Musulmans et Al Qaeda en Irak [futur Etat Islamique, NDLR] sont les forces principales de l’insurrection en Syrie […] L’Occident, les pays du Golfe et la Turquie soutiennent l’opposition, tandis que la Russie, la Chine et l’Iran soutiennent le régime […] Si la situation se détériore, il existe la possibilité de créer une principauté salafiste – déclarée ou non – dans l’est de la Syrie et c’est exactement ce que veulent les soutiens de l’opposition afin d’isoler le régime syrien qui est considéré comme l’élément de profondeur stratégique de l’expansion chiite (Irak, Iran) […] Al Qaeda en Irak pourrait aussi déclarer un état islamique via son unification avec les autres organisations terroristes en Irak et en Syrie
Le Général Michael Flynn répond (à partir de 0:49′) :
Interviewer : Vous dites qu’au sein du gouvernement à l’époque, vous saviez que ces groupes [djihadistes] étaient là, vous avez vu cette analyse et vous plaidiez contre cela mais qui n’écoutait pas ?
M. Flynn : Le gouvernement je pense.
Interviewer : Le gouvernement a détourné le regard de votre analyse.
M. Flynn : Je ne sais pas s’ils ont détourné le regard, je pense que c’était une décision, une décision volontaire.
L’alliance entre le gouvernement français et l’islamisme international
Cette politique a son pendant français, mis en œuvre par le socialiste Jean-Yves Le Drian en tant que ministre de la Défense comme nous l’avons expliqué dans deux articles (lire ici et ici).
Hillary Clinton était largement achetée par ces états musulmans (source) et liée, via sa conseillère Huma Abedin, aux Frères Musulmans et à leurs innombrables organisations politiques et militaires dont Al Qaeda (source).
Cette politique, reposant sur une alliance stratégique entre les partis socialistes européens et américain et l’islamisme international et ses principaux financiers – les états terroristes du Golfe – s’est totalement effondrée avec la victoire de Donald Trump.
Seule l’Europe de l’Ouest, France en tête, se situe encore sur cette ligne pro-musulmane. Ceci essentiellement en raison de la corruption massive des principaux politiciens hexagonaux à laquelle il faut encore ajouter le cynisme électoral que porte la démographie afro-islamique en France.
L’Occident face au « cancer » qu’est l’islam
L’approche de Michael Flynn rompt avec la convergence entre le socialisme occidental institutionnel et l’islam. Reconnaissant la nature propre de l’islam comme de l’Occident, le Général Flynn raisonne en termes culturels et historiques, comprenant que la guerre d’anéantissement entre les deux est ininterrompue depuis treize siècles.
Fort logiquement, le nouveau conseiller pour la sécurité du président américain ne distingue pas l’islam de l’islamisme, ce dernier n’étant que l’avant-garde du second. Dans une conférence publique, il affirmait sans détour cette réalité : « L’islam est une idéologie politique. Il se cache derrière cette notion de « religion ». C’est comme le cancer […] il a métastasé ».
Voir ici :
Ce discours s’oppose en tous points à celui de l’ère Bush et Obama. Durant ces deux présidences, le gouvernement américain, encouragé par ses liens avec les pétromonarchies sunnites, a puissamment encouragé le dialogue avec les forces islamistes.
Cet effort étant clairement énoncé lors du discours du Caire de Barack Obama en 2009 (voir ici) avant de prendre une tournure concrète lors des « printemps arabes » où Hillary Clinton a appuyé les Frères Musulmans dans leur tentative de conquête du pouvoir en Égypte, Syrie, Libye ou en Tunisie.
Le Général Michael Flynn, alors présent dans le public, s’est dit « sidéré » par le contenu du discours qui reprenant, dans les grandes lignes, une tonalité marxisante et tiers-mondiste résolument pro-musulmane.
Guerre de civilisations
Pour le Général Michael Flynn, désormais en charge de fixer les grandes lignes en matière de sécurité pour le président américain, la guerre contre l’islam occupera au moins « 4 à 5 présidents » américains avant d’être remportée.
Il a volontiers comparé dans son livre paru en juillet « Terrain de combat : comment gagner la guerre globale contre l’islam radical et ses alliés » (voir ici) cette guerre contre l’islam à celle contre le communisme.
Une telle approche constitue, pour la France et ce qu’il reste de l’Union Européenne, une ligne rouge. Largement colonisées par les masses musulmanes, dominées par des élites socialo-marxistes acquises au tiers-mondisme et à l’islamophilie, celles-ci n’ont aucune appétence pour une forme de résistance face à l’islam invasif.
En conséquence, les réactions paniquées de Jean-Yves Le Drian (source) ou de Manuel Valls (source) en faveur d’une « défense autonome » de l’Europe traduit une prise de distance vis-à-vis des USA en amont du virage stratégique américain.
On comprend ce sentiment de panique compte tenu du degré d’implication de ces derniers aux côtés du djihadisme global à des fins court-termistes.
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Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
Que retiendra-t-on d'Obama en Afrique ?
REVUE DE PRESSE. Si le bilan de la politique africaine du président Obama est mitigé, le symbole Obama continue d'inspirer et de faire rêver.
Par Agnès Faivre
Publié le 13/01/2017 à 22:53 - Modifié le 14/01/2017 à 10:02 | Le Point Afrique
Le président Barack Obama le 21 septembre 2016 après son discours au forum USA-Afrique des affaires. © Drew
C'était son dernier discours en tant que président des États-Unis. Ce mardi 10 janvier, Barack Obama a fait ses adieux aux Américains et au reste du monde. Le 20 janvier, Donald Trump, vainqueur de la présidentielle du 9 novembre, prendra sa place dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche. Changement de style en vue tandis que la nouvelle politique étrangère américaine fait l'objet de moult spéculations, y compris sur le continent. D'autant que la vague d'« Obamamania » née en 2008 n'a pas tardé à retomber, quand il a fallu réaliser que le président noir était bel et bien celui des Américains, et non des Africains. Alors, « L'Afrique regrettera-t-elle Obama ? » La question est posée par le quotidien burkinabè Le Pays. Cette fin de mandat est ainsi l'occasion d'interroger le legs, réel ou symbolique, en Afrique de ce fils de Kenyan amené à diriger la plus grande démocratie occidentale.
Les plans d'Obama qui peuvent marquer
À l'exercice du bilan de la politique africaine de Barack Obama, certains voient d'abord le verre à moitié plein. Bénin Monde Infos pointe, par exemple, certains des programmes lancés par le président américain, surtout à partir de son second mandat, en 2013. « Feed Africa, qui devait promouvoir l'autosuffisance alimentaire, Trade Africa, destiné à faciliter les exportations africaines vers de nouveaux marchés, et surtout Power Africa, projet phare censé doubler l'accès à l'électricité en Afrique pour atteindre 300 000 mégawatts à l'horizon 2030, (sont) des projets à long terme qui pourraient changer, croit-on, le visage du continent, si le financement prévu pouvait se poursuivre », peut-on lire sur le site d'info béninois.
Militarisation et alliances contestées
Adekeye Adebajo, directeur de l'Institut de pensée et de conversation panafricaines de l'université de Johannesburg, en Afrique du Sud, manie quant à lui une plume plus acérée dans sa tribune intitulée « L'héritage d'Obama en Afrique : le triomphe du symbolisme ». Elle est publiée dans le quotidien The Guardian Nigeria. Il pointe notamment la hausse des opérations militaires sur le continent africain au nom de l'« interminable guerre contre le terrorisme » initiée par l'ancien président américain George W. Bush. « L'administration Obama a en fait supervisé une des plus grandes expansions militaires en Afrique, en établissant de petites bases et des avant-postes pour les drones, en mettant en place la surveillance des bases aériennes, en déployant des forces spéciales », commence-t-il. Et de déplorer les liens noués, au nom des partenariats sécuritaires, avec des « régimes autocratiques » tels que « la Guinée équatoriale, l'Égypte, le Maroc, l'Ouganda, le Rwanda et l'Éthiopie », autant d'alliances qui « vident de son sens la promesse faite par Obama en 2009 à Accra de soutenir des institutions fortes et non des hommes forts ».
Aspirations démocratiques déçues
Le renforcement de la démocratie semble avoir cristallisé de nombreuses attentes. Le site d'info Tunisie Numérique se désole qu'Obama ait « continué à traiter avec des dictateurs » et « très rarement influé pour pousser vers une plus grande démocratisation sur le continent ». Plus nuancé, Le Pays note qu'« au-delà de l'effet des discours » le président afro-américain « quitte donc le « Bureau ovale » sans avoir trouvé les prescriptions médicinales à même de guérir les plaies qui se sont ouvertes sous son mandat, comme la crise burundaise ou la crise en RD Congo ». Et, s'agissant justement de discours, de « ces appels répétés d'Obama » aux « satrapes du continent accros du pouvoir à vie » à « lâcher les rênes du pouvoir au terme de leurs mandats constitutionnels », le titre de Ouagadougou estime qu'ils ne furent pas tout à fait vains, en ce que certains « trépignent d'impatience de le voir emballer ses bagages et faire place au nouveau maître des lieux ».
Le Djely a, quant à lui, les yeux rivés sur la transition politique aux États-Unis. « Au moment où le premier président noir de l'histoire des États-Unis tourne la page », nous dit-il, ce n'est plus « le débat très animé sur ce qu'il a fait ou non pour le continent de ses origines » qui « focalise l'attention des Africains ». « Ouvertement envieuse, l'Afrique vit plutôt avec une délectation assumée et revendiquée le processus de transfert du pouvoir aux États-Unis. (…) Car cette dynamique vertueuse d'élections libres et transparentes et de passation des pouvoirs pacifique et ordinaire, c'est encore un luxe en Afrique », poursuit-il. Citant le quatuor « Obiang Nguema-Paul Biya-Sassou Nguesso-Dos Santos », il note que, depuis leur accession au pouvoir, il y a plus de 30 ans, « l'Amérique a vu défiler cinq présidents pour un total de neuf mandats ».
Les leçons à tirer
C'est à un autre symbole que s'attache Adekeye Adebajo : celui de l'origine kenyane du président américain qui lui apparaît si déconnectée de sa politique africaine. Le professeur à l'université de Johannesburg souligne ainsi dansThe Guardian Nigeria l'incapacité pour Barack Obama, quels qu'aient pu être ses projets initiaux, de s'émanciper du poids des institutions américaines, pour lesquelles l'Afrique demeure un continent marginal. C'est ce qu'il appelle « le triomphe du symbolisme ». « La tragédie de cette histoire, c'est que la continuité de décennies de politique étrangère américaine a triomphé sur l'idéalisme primitif d'un individu extraordinaire d'ascendance africaine », conclut-il, pragmatique, dans le quotidien The Guardian Nigeria.
Le Pays engage, quant à lui, ses lecteurs à dépasser leur déception et à tirer de ces années de pouvoir d'Obama d'« importantes » leçons. Parmi celles-ci : « Les Africains devront désormais intérioriser le fait qu'ils ne doivent pas tout attendre de l'extérieur et qu'ils doivent d'abord compter sur leurs propres forces. »
Ce message fait écho à un article du Huffington Post South-Africa intitulé « Obama et l'erreur du rêve africain ». L'auteur cherche à comprendre pourquoi Obama a tant inspiré la « fascination » et le « respect » en Afrique. Il fait rêver de la même façon qu'un Kwame Nkrumah ou qu'un Nelson Mandela, et sa femme Michelle Obama est, elle aussi, « très populaire », nous dit-il. Et d'interroger : « l'Afrique est-elle tant démunie de femmes phénoménales comme Mme Obama ? (…) Où sont les jeunes pionniers africains d'aujourd'hui capables de créer des entreprises technologiques en Afrique et de créer des millions d'emplois décents pour les Africains qui émigrent en Europe dans de petits bateaux de pêche ? » Il invite ainsi ses concitoyens à transposer leur idéal sur le continent africain : « Les Africains ont si ardemment embrassé le rêve afro-américain de Barack Hussein Obama II qu'ils en ont oublié le rêve d'une Afrique libre et prospère, resté solidement coincé quand les espoirs nés en 1957 (l'auteur se réfère à la date de l'indépendance du Ghana et à l'idéal de Kwame Nkrumah, NDLR) se sont atténués. »
En attendant, Obama « restera longtemps dans le cœur de nombreux Africains contraints, par la réalité des choses, à la modestie », avanceLe Pays. Et s'il n'a pas été « forcément exceptionnel », modère le quotidien burkinabè, « c'est précisément tout ce qui fait le charme de cet homme élégant, accessible, qui s'est acquitté avec simplicité d'une mission plus que complexe »
REVUE DE PRESSE. Si le bilan de la politique africaine du président Obama est mitigé, le symbole Obama continue d'inspirer et de faire rêver.
Par Agnès Faivre
Publié le 13/01/2017 à 22:53 - Modifié le 14/01/2017 à 10:02 | Le Point Afrique
Le président Barack Obama le 21 septembre 2016 après son discours au forum USA-Afrique des affaires. © Drew
C'était son dernier discours en tant que président des États-Unis. Ce mardi 10 janvier, Barack Obama a fait ses adieux aux Américains et au reste du monde. Le 20 janvier, Donald Trump, vainqueur de la présidentielle du 9 novembre, prendra sa place dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche. Changement de style en vue tandis que la nouvelle politique étrangère américaine fait l'objet de moult spéculations, y compris sur le continent. D'autant que la vague d'« Obamamania » née en 2008 n'a pas tardé à retomber, quand il a fallu réaliser que le président noir était bel et bien celui des Américains, et non des Africains. Alors, « L'Afrique regrettera-t-elle Obama ? » La question est posée par le quotidien burkinabè Le Pays. Cette fin de mandat est ainsi l'occasion d'interroger le legs, réel ou symbolique, en Afrique de ce fils de Kenyan amené à diriger la plus grande démocratie occidentale.
Les plans d'Obama qui peuvent marquer
À l'exercice du bilan de la politique africaine de Barack Obama, certains voient d'abord le verre à moitié plein. Bénin Monde Infos pointe, par exemple, certains des programmes lancés par le président américain, surtout à partir de son second mandat, en 2013. « Feed Africa, qui devait promouvoir l'autosuffisance alimentaire, Trade Africa, destiné à faciliter les exportations africaines vers de nouveaux marchés, et surtout Power Africa, projet phare censé doubler l'accès à l'électricité en Afrique pour atteindre 300 000 mégawatts à l'horizon 2030, (sont) des projets à long terme qui pourraient changer, croit-on, le visage du continent, si le financement prévu pouvait se poursuivre », peut-on lire sur le site d'info béninois.
Militarisation et alliances contestées
Adekeye Adebajo, directeur de l'Institut de pensée et de conversation panafricaines de l'université de Johannesburg, en Afrique du Sud, manie quant à lui une plume plus acérée dans sa tribune intitulée « L'héritage d'Obama en Afrique : le triomphe du symbolisme ». Elle est publiée dans le quotidien The Guardian Nigeria. Il pointe notamment la hausse des opérations militaires sur le continent africain au nom de l'« interminable guerre contre le terrorisme » initiée par l'ancien président américain George W. Bush. « L'administration Obama a en fait supervisé une des plus grandes expansions militaires en Afrique, en établissant de petites bases et des avant-postes pour les drones, en mettant en place la surveillance des bases aériennes, en déployant des forces spéciales », commence-t-il. Et de déplorer les liens noués, au nom des partenariats sécuritaires, avec des « régimes autocratiques » tels que « la Guinée équatoriale, l'Égypte, le Maroc, l'Ouganda, le Rwanda et l'Éthiopie », autant d'alliances qui « vident de son sens la promesse faite par Obama en 2009 à Accra de soutenir des institutions fortes et non des hommes forts ».
Aspirations démocratiques déçues
Le renforcement de la démocratie semble avoir cristallisé de nombreuses attentes. Le site d'info Tunisie Numérique se désole qu'Obama ait « continué à traiter avec des dictateurs » et « très rarement influé pour pousser vers une plus grande démocratisation sur le continent ». Plus nuancé, Le Pays note qu'« au-delà de l'effet des discours » le président afro-américain « quitte donc le « Bureau ovale » sans avoir trouvé les prescriptions médicinales à même de guérir les plaies qui se sont ouvertes sous son mandat, comme la crise burundaise ou la crise en RD Congo ». Et, s'agissant justement de discours, de « ces appels répétés d'Obama » aux « satrapes du continent accros du pouvoir à vie » à « lâcher les rênes du pouvoir au terme de leurs mandats constitutionnels », le titre de Ouagadougou estime qu'ils ne furent pas tout à fait vains, en ce que certains « trépignent d'impatience de le voir emballer ses bagages et faire place au nouveau maître des lieux ».
Le Djely a, quant à lui, les yeux rivés sur la transition politique aux États-Unis. « Au moment où le premier président noir de l'histoire des États-Unis tourne la page », nous dit-il, ce n'est plus « le débat très animé sur ce qu'il a fait ou non pour le continent de ses origines » qui « focalise l'attention des Africains ». « Ouvertement envieuse, l'Afrique vit plutôt avec une délectation assumée et revendiquée le processus de transfert du pouvoir aux États-Unis. (…) Car cette dynamique vertueuse d'élections libres et transparentes et de passation des pouvoirs pacifique et ordinaire, c'est encore un luxe en Afrique », poursuit-il. Citant le quatuor « Obiang Nguema-Paul Biya-Sassou Nguesso-Dos Santos », il note que, depuis leur accession au pouvoir, il y a plus de 30 ans, « l'Amérique a vu défiler cinq présidents pour un total de neuf mandats ».
Les leçons à tirer
C'est à un autre symbole que s'attache Adekeye Adebajo : celui de l'origine kenyane du président américain qui lui apparaît si déconnectée de sa politique africaine. Le professeur à l'université de Johannesburg souligne ainsi dansThe Guardian Nigeria l'incapacité pour Barack Obama, quels qu'aient pu être ses projets initiaux, de s'émanciper du poids des institutions américaines, pour lesquelles l'Afrique demeure un continent marginal. C'est ce qu'il appelle « le triomphe du symbolisme ». « La tragédie de cette histoire, c'est que la continuité de décennies de politique étrangère américaine a triomphé sur l'idéalisme primitif d'un individu extraordinaire d'ascendance africaine », conclut-il, pragmatique, dans le quotidien The Guardian Nigeria.
Le Pays engage, quant à lui, ses lecteurs à dépasser leur déception et à tirer de ces années de pouvoir d'Obama d'« importantes » leçons. Parmi celles-ci : « Les Africains devront désormais intérioriser le fait qu'ils ne doivent pas tout attendre de l'extérieur et qu'ils doivent d'abord compter sur leurs propres forces. »
Ce message fait écho à un article du Huffington Post South-Africa intitulé « Obama et l'erreur du rêve africain ». L'auteur cherche à comprendre pourquoi Obama a tant inspiré la « fascination » et le « respect » en Afrique. Il fait rêver de la même façon qu'un Kwame Nkrumah ou qu'un Nelson Mandela, et sa femme Michelle Obama est, elle aussi, « très populaire », nous dit-il. Et d'interroger : « l'Afrique est-elle tant démunie de femmes phénoménales comme Mme Obama ? (…) Où sont les jeunes pionniers africains d'aujourd'hui capables de créer des entreprises technologiques en Afrique et de créer des millions d'emplois décents pour les Africains qui émigrent en Europe dans de petits bateaux de pêche ? » Il invite ainsi ses concitoyens à transposer leur idéal sur le continent africain : « Les Africains ont si ardemment embrassé le rêve afro-américain de Barack Hussein Obama II qu'ils en ont oublié le rêve d'une Afrique libre et prospère, resté solidement coincé quand les espoirs nés en 1957 (l'auteur se réfère à la date de l'indépendance du Ghana et à l'idéal de Kwame Nkrumah, NDLR) se sont atténués. »
En attendant, Obama « restera longtemps dans le cœur de nombreux Africains contraints, par la réalité des choses, à la modestie », avanceLe Pays. Et s'il n'a pas été « forcément exceptionnel », modère le quotidien burkinabè, « c'est précisément tout ce qui fait le charme de cet homme élégant, accessible, qui s'est acquitté avec simplicité d'une mission plus que complexe »
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Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
De Brexit» à «l'erreur» de Merkel: Donald Trump étrille l'Union européenne
VIDÉO - À quelques jours de sa prise de fonction, le président américain élu critique vertement certaines institutions internationales telles que l'UE ou l'Otan. Il tend, au contraire, la main à la Russie.
Donald Trump ne réserve plus ses déclarations fracassantes à ses désormais célèbres tweets nocturnes. À quelques jours de sa prise de fonction, le président américain élu a multiplié les prises de positions atypiques dans une interview donnée au Times et à Bild, journaux respectivement britannique et allemand. L'homme à la mèche blonde n'a pas mâché ses mots, notamment sur l'Union européenne, pour laquelle il montre bien peu de considération. Résumé de ses principales prises de position.
• Union européenne et «Brexit»
«Quand vous jetez un coup d'œil à l'Europe, vous voyez en réalité l'Allemagne, estime Donald Trump. [L'UE] est en réalité un instrument au service de l'Allemagne. C'est pourquoi je pense que le Royaume-Uni a bien fait d'en sortir.» Pour Donald Trump, le «Brexit» est incontestablement un succès pour le Royaume-Uni. Il assure qu'il va «travailler dur» pour qu'un nouvel accord commercial soit conclu «très rapidement» entre Londres et Washington. Il répond aussi favorablement à la requête de la première ministre Theresa May: «Nous nous verrons dès que je serai entré à la Maison-Blanche.» L'annonce de cet accord a en tous cas déjà réjouit le ministre des Affaires étrangères britannique, Boris Johnson, qui a jugé que c'était «une bonne nouvelle [...] dans l'intérêt des deux parties».
Le président élu est persuadé que la crise des réfugiés a été mal gérée et qu'elle est à l'origine du départ du Royaume-Uni de l'UE. «Les peuples, les pays veulent conserver leur identité. Le Royaume-Uni veut sa propre identité. Mais je crois que si on ne l'avait pas forcé à accepter tout ces réfugiés avec tous les problèmes qui vont avec… Je pense qu'il n'y aurait jamais eu de “Brexit” […] Je pense que d'autres pays vont quitter l'UE à leur tour.» L'Allemagne et sa chancelière, Angela Merkel, qui ont été en pointe dans l'accueil des réfugiés, qualifié par Trump «d'illégaux», ont commis «une erreur catastrophique». Il assure cependant avoir «un profond respect» pour Angela Merkel.
«La meilleure réponse à l'interview du président américain, c'est l'unité des Européens», c'est de «faire bloc», a réagit le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault.
• L'Otan
L'UE n'est pas la seule institution internationale à être sévèrement jugée par Donald Trump. L'Otan, considérée comme «obsolète», n'a pas non-plus l'estime du président élu. Elle n'a pas su, selon lui, muter pour s'adapter à la menace actuelle, le terrorisme islamique. Autre problème, «les membres ne payent pas ce qu'ils doivent régler et nous sommes tout de même censés les protéger.» «Ils sont seulement cinq à payer correctement. Cinq sur vingt-deux ce n'est pas beaucoup. Je pense que c'est très injuste pour les État-Unis.» Peu d'États de l'Alliance atlantique atteignent le niveau de 2% de leur produit intérieur brut pour les dépenses militaires, l'objectif que s'est fixé l'Otan en 2014. Malgré cela, le président élu assure tout de même que «l'Otan est très importante» pour lui.
Ces déclarations ont été fraîchement accueillies «avec inquiétude» au QG de l'Alliance, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à la sortie d'un rendez-vous avec le secrétaire-général de l'Otan Jens Stoltenberg. «Nous verrons quelles seront les conséquences pour la politique américaine.»
• Irak et Syrie
Donald Trump estime que l'invasion de l'Irak a été une erreur. C'est l'une «des pires décisions, peut-être la pire décision jamais prise dans l'histoire par notre pays. Cela a été comme jeter une pierre sur une ruche.» Concernant la Syrie, il critique l'attentisme de l'Administration Obama. «Nous avions la possibilité de faire quelque chose, une ligne rouge a été franchie et… rien ne s'est passé. Maintenant il est beaucoup trop tard.» Il a également condamné l'action de la Russie dans ce pays.
• Russie
Cette critique ne remet cependant pas en cause sa volonté d'améliorer les relations des États-Unis avec la Russie. Il le prouve une nouvelle fois en proposant de réduire les sanctions imposées à Moscou suite à son implication dans la crise ukrainienne et à son annexion de la Crimée. «Voyons si nous pouvons passer des accords qui peuvent nous être bénéfiques avec la Russie. Je pense, par exemple, que l'arsenal nucléaire pourrait être considérablement réduit. Les sanctions font très mal à la Russie. Je pense que quelque chose pourrait arriver dont beaucoup de monde pourrait tirer des bénéfices.»
Trump promet une assurance maladie «pour tous»
Abroger l'Obamacare. Pour Donald Trump, se débarrasser de la réforme emblématique de son prédécesseur, qu'il estime être une usine à gaz, est une priorité. Cependant, ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées chez les Républicains, modérés comme conservateurs, pour dénoncer l'absence de projet précis de remplacement. Au Washington Post, Donald Trump affirme qu'il y aura «une assurance pour tous», même pour ceux qui «n'ont pas les moyens de payer».
L'Obamacare n'a pas créé d'assurance publique aux États-Unis mais a renforcé la régulation du marché privé des assurances, dont dépend de nombreux Américains. Les assureurs n'ont plus le droit de faire varier le montant des primes d'assurance selon les antécédents médicaux, ou de refuser d'assurer un patient trop coûteux.
Les personnes assurées «peuvent s'attendre à avoir des très bons services de santé». «Ce sera sous une forme bien plus simple. Bien moins chère et bien meilleure», assure Donald Trump.
VIDÉO - À quelques jours de sa prise de fonction, le président américain élu critique vertement certaines institutions internationales telles que l'UE ou l'Otan. Il tend, au contraire, la main à la Russie.
Donald Trump ne réserve plus ses déclarations fracassantes à ses désormais célèbres tweets nocturnes. À quelques jours de sa prise de fonction, le président américain élu a multiplié les prises de positions atypiques dans une interview donnée au Times et à Bild, journaux respectivement britannique et allemand. L'homme à la mèche blonde n'a pas mâché ses mots, notamment sur l'Union européenne, pour laquelle il montre bien peu de considération. Résumé de ses principales prises de position.
• Union européenne et «Brexit»
«Quand vous jetez un coup d'œil à l'Europe, vous voyez en réalité l'Allemagne, estime Donald Trump. [L'UE] est en réalité un instrument au service de l'Allemagne. C'est pourquoi je pense que le Royaume-Uni a bien fait d'en sortir.» Pour Donald Trump, le «Brexit» est incontestablement un succès pour le Royaume-Uni. Il assure qu'il va «travailler dur» pour qu'un nouvel accord commercial soit conclu «très rapidement» entre Londres et Washington. Il répond aussi favorablement à la requête de la première ministre Theresa May: «Nous nous verrons dès que je serai entré à la Maison-Blanche.» L'annonce de cet accord a en tous cas déjà réjouit le ministre des Affaires étrangères britannique, Boris Johnson, qui a jugé que c'était «une bonne nouvelle [...] dans l'intérêt des deux parties».
Le président élu est persuadé que la crise des réfugiés a été mal gérée et qu'elle est à l'origine du départ du Royaume-Uni de l'UE. «Les peuples, les pays veulent conserver leur identité. Le Royaume-Uni veut sa propre identité. Mais je crois que si on ne l'avait pas forcé à accepter tout ces réfugiés avec tous les problèmes qui vont avec… Je pense qu'il n'y aurait jamais eu de “Brexit” […] Je pense que d'autres pays vont quitter l'UE à leur tour.» L'Allemagne et sa chancelière, Angela Merkel, qui ont été en pointe dans l'accueil des réfugiés, qualifié par Trump «d'illégaux», ont commis «une erreur catastrophique». Il assure cependant avoir «un profond respect» pour Angela Merkel.
«La meilleure réponse à l'interview du président américain, c'est l'unité des Européens», c'est de «faire bloc», a réagit le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault.
• L'Otan
L'UE n'est pas la seule institution internationale à être sévèrement jugée par Donald Trump. L'Otan, considérée comme «obsolète», n'a pas non-plus l'estime du président élu. Elle n'a pas su, selon lui, muter pour s'adapter à la menace actuelle, le terrorisme islamique. Autre problème, «les membres ne payent pas ce qu'ils doivent régler et nous sommes tout de même censés les protéger.» «Ils sont seulement cinq à payer correctement. Cinq sur vingt-deux ce n'est pas beaucoup. Je pense que c'est très injuste pour les État-Unis.» Peu d'États de l'Alliance atlantique atteignent le niveau de 2% de leur produit intérieur brut pour les dépenses militaires, l'objectif que s'est fixé l'Otan en 2014. Malgré cela, le président élu assure tout de même que «l'Otan est très importante» pour lui.
Ces déclarations ont été fraîchement accueillies «avec inquiétude» au QG de l'Alliance, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à la sortie d'un rendez-vous avec le secrétaire-général de l'Otan Jens Stoltenberg. «Nous verrons quelles seront les conséquences pour la politique américaine.»
• Irak et Syrie
Donald Trump estime que l'invasion de l'Irak a été une erreur. C'est l'une «des pires décisions, peut-être la pire décision jamais prise dans l'histoire par notre pays. Cela a été comme jeter une pierre sur une ruche.» Concernant la Syrie, il critique l'attentisme de l'Administration Obama. «Nous avions la possibilité de faire quelque chose, une ligne rouge a été franchie et… rien ne s'est passé. Maintenant il est beaucoup trop tard.» Il a également condamné l'action de la Russie dans ce pays.
• Russie
Cette critique ne remet cependant pas en cause sa volonté d'améliorer les relations des États-Unis avec la Russie. Il le prouve une nouvelle fois en proposant de réduire les sanctions imposées à Moscou suite à son implication dans la crise ukrainienne et à son annexion de la Crimée. «Voyons si nous pouvons passer des accords qui peuvent nous être bénéfiques avec la Russie. Je pense, par exemple, que l'arsenal nucléaire pourrait être considérablement réduit. Les sanctions font très mal à la Russie. Je pense que quelque chose pourrait arriver dont beaucoup de monde pourrait tirer des bénéfices.»
Trump promet une assurance maladie «pour tous»
Abroger l'Obamacare. Pour Donald Trump, se débarrasser de la réforme emblématique de son prédécesseur, qu'il estime être une usine à gaz, est une priorité. Cependant, ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées chez les Républicains, modérés comme conservateurs, pour dénoncer l'absence de projet précis de remplacement. Au Washington Post, Donald Trump affirme qu'il y aura «une assurance pour tous», même pour ceux qui «n'ont pas les moyens de payer».
L'Obamacare n'a pas créé d'assurance publique aux États-Unis mais a renforcé la régulation du marché privé des assurances, dont dépend de nombreux Américains. Les assureurs n'ont plus le droit de faire varier le montant des primes d'assurance selon les antécédents médicaux, ou de refuser d'assurer un patient trop coûteux.
Les personnes assurées «peuvent s'attendre à avoir des très bons services de santé». «Ce sera sous une forme bien plus simple. Bien moins chère et bien meilleure», assure Donald Trump.
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Re: Pourquoi Donald Trump se réfère à la foi
La raison pour laquelle Donald Trump fait référence à sa foi est qu’il veut être élu. Comme tout politicien américain typique, il se rend à la plus grande église de la ville. Il s’y rend le dimanche. Il s’assoit au premier rang. Il croise les mains et baisse la tête. Il ferme les yeux. Les gens pensent qu’il est plongé dans une profonde prière, alors qu’en réalité, il dort profondément.
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