Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
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Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
"Des clous retrouvés dans la tombe de Caïphe"
Découverte du tombeau de Caïphe, le grand-prêtre, personnage de l"évangile. Il est celui qui a ordonné la mort de Jésus. Des chercheurs ont retrouvé les deux clous supposés de la crucifixion.
Bible:
Complot contre Jésus (Matthieu 26,1-5)
26 Lorsque Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses disciples:
2 «Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours et que le Fils de l'homme sera arrêté pour être crucifié.»
3 Alors les chefs des prêtres, [les spécialistes de la loi] et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du grand-prêtre, appelé Caïphe,
4 et ils décidèrent d'arrêter Jésus par ruse et de le faire mourir.
5 Cependant, ils se dirent: «Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas d'agitation parmi le peuple.»
Matthieu 26:57 Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés. 58 Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait. 59 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. 60 Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent: 61 Celui-ci a dit: Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. 62 Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi? 63 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. 64 Jésus lui répondit: Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu’avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble? 66 Ils répondirent: Il mérite la mort. 67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant: 68 Christ, prophétise; dis-nous qui t’a frappé.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
Qu’est-ce que ce Sanhédrin devant lequel Jésus fut jugé ?
Après avoir été arrêté sur ordre du grand-prêtre, Jésus fut emmené devant le Sanhédrin, pour y être jugé. Le sanhédrin était la plus haute instance politique en Israël après les gouverneurs juifs (Hérode) et romain (Ponce Pilate) : les hauts magistrats (grands-prêtres), les intellectuels (scribes) et les spécialistes de la morale (docteurs de la loi) y représentaient le peuple pour les questions politiques et religieuses, tandis que le grand-prêtre présidait l’assemblée.
Extrait du film La Passion de Mel Gibson
Jésus ne fut probablement pas jugé au cours d’une séance plénière du sanhédrin, mais comparut devant un conseil restreint, lequel mena un interrogatoire légal et approfondi. Son procès se solda par sa condamnation à mort, bien que la sentence eut été déjà fixée. Les autorités juives étaient en effet si hostiles à Jésus et l’heure si grave qu’elles réussirent à former une sorte d’union de circonstance entre partis pourtant antagonistes : les pharisiens intégristes et les sadducéens progressistes prenant ensemble la résolution de condamner Jésus pour défendre leur patrie contre un danger qu’ils croyaient imminent (Jn 11,47-53).
Les chefs des prêtres et les Pharisiens réunirent alors le Sanhédrin et dire : « Qu’allons-nous faire ? Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, puis les autorités romaines interviendront et détruiront notre temple et notre nation ! » L’un d’eux, nomme Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là leur répondit : « Vous n’y comprenez rien ! Ne comprenez-vous pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meurt pour le peuple et qu’ainsi le peuple ne soit pas détruit ? »Jean 11,47-50
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Après avoir été arrêté sur ordre du grand-prêtre, Jésus fut emmené devant le Sanhédrin, pour y être jugé. Le sanhédrin était la plus haute instance politique en Israël après les gouverneurs juifs (Hérode) et romain (Ponce Pilate) : les hauts magistrats (grands-prêtres), les intellectuels (scribes) et les spécialistes de la morale (docteurs de la loi) y représentaient le peuple pour les questions politiques et religieuses, tandis que le grand-prêtre présidait l’assemblée.
Extrait du film La Passion de Mel Gibson
Jésus ne fut probablement pas jugé au cours d’une séance plénière du sanhédrin, mais comparut devant un conseil restreint, lequel mena un interrogatoire légal et approfondi. Son procès se solda par sa condamnation à mort, bien que la sentence eut été déjà fixée. Les autorités juives étaient en effet si hostiles à Jésus et l’heure si grave qu’elles réussirent à former une sorte d’union de circonstance entre partis pourtant antagonistes : les pharisiens intégristes et les sadducéens progressistes prenant ensemble la résolution de condamner Jésus pour défendre leur patrie contre un danger qu’ils croyaient imminent (Jn 11,47-53).
Les chefs des prêtres et les Pharisiens réunirent alors le Sanhédrin et dire : « Qu’allons-nous faire ? Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, puis les autorités romaines interviendront et détruiront notre temple et notre nation ! » L’un d’eux, nomme Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là leur répondit : « Vous n’y comprenez rien ! Ne comprenez-vous pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meurt pour le peuple et qu’ainsi le peuple ne soit pas détruit ? »Jean 11,47-50
Jésus devant le sanhédrin. Jésus devant Pilate. Reniement de Pierre. Jésus crucifié. Mc. 14.53–15.32
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
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Re: Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
Le récit du Talmud sur l'exécution de Jésus. "Sanhédrin 43a"
Un mensonge abominable à l'encontre de Jésus.
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Un mensonge abominable à l'encontre de Jésus.
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Re: Caïphe, le "grand-prêtre" et les deux clous retrouvés dans sa tombe
Signes étranges durant 40 ans avant la destruction du Temple
Signes étranges à Jérusalem durant les 40 ans avant la destruction du Temple rapporté par le Talmud
Le Talmud de Jérusalem
Entre 350-400 ans après Jésus:
1.Des rabbins dans la Palestine ont écrit des commentaires en araméen sur les différentes lois orales de la Mishnah. Ces commentaires en araméen s’appellent le Gemara.
2.Les deux livres ensemble, la Mishnah et le Gemara s’appellent le Talmud de Jérusalem.
Le Talmud de Babylone
Le Talmud de Babylone, 40 Années et la Destruction du Temple
C’est dans la section appelée le Yoma. "Yoma signifie “jour,période de temps” en hébreu". Ici la section Yoma du Talmud fait référence a la fête de Yom Kippur (Journée d’Expiation), c’est la fête juive la plus sacrée, la plus solennelle.
Pendant l’existence du Temple le Prêtre Suprême des juifs faisait un sacrifice spécial le jour de Yom Kippur pour les pardon des péchés de tout le peuple juif. Le Talmud de Babylone dit que pendant 40 ans le sacrifice fut rejeté par Dieu, Dieu décide de ne pas pardonner les péchés du peuple juif entre 30 et 70 après Jésus.
C’est écrit dans Yoma 39b:
“Les rabbins ont enseigné:”Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple:
1. Le tirage au sort (Note : tirage pour déterminer l’approbation ou non de Dieu) n’est pas venu dans la main droite (Note : que Dieu n’a pas approuvé)
2. Ni la sangle de couleur pourpre devient blanc;
3. Et il n’y a pas eu de la lueur de lumière occidentale
4. Et les portes du Temple se sont ouvertes par eux-mêmes,”
Puis le texte mentionne Johanan ben Zakkai
Qui était-il? Il est l’un des plus grands maîtres juifs de l’histoire.Tout juif religieux lui connait.Les juifs de Palestine étaient en guerre contre les romains entre 66-70.En 70 les romains ont détruit la ville de Jérusalem et son Temple.
La Continuation de Yoma 39b:
“Jusqu’à ce que rabbin Johanan ben Zakkai les réprimanda, disant : “Temple, temple, pourquoi est-ce que toi-même fait l’alarme? Je sais que tu seras détruit parce que Zacharie ben Ido a déjà prophétisé a ton égard :”Ouvre tes portes, ô Liban, que l’incendie dévore tes cèdres!”
“Quarante ans avant la destruction du Temple:
1.La lumière de l’ouest s’est éteinte
2.Le fil cramoisi reste cramoisi,
3.Et le tirage au sort pour le Seigneur est toujours venu dans la main gauche (Note: Dieu n’a pas approuvé le sacrifice)
4.Ils sont fermé les portes du temple par la nuit et en se levant le matin on les trouves complètement ouvertes.”
(Jacob Neusner, traducteur, Yerushalmi ou Talmud de Jérusalem, p.156-157, traduction française de la traduction anglaise)
Quels étaient ces signes étranges ?
Concernant les premiers voici ce que rapporte le Talmud de Babylone :
Les rabbins enseignaient : Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple le tirage au sort ['Pour le Seigneur'] n’est pas venu dans la main droite, ni le ruban de couleur rouge n’est devenu blanc, et la lumière occidentale (de la Ménorah) n’a plus brillé et les portes du Hekel [du Temple] s’ouvraient d’elles-mêmes, jusqu’à ce que Rabban Yohanan Ben Zakkai les réprimanda, disant : Hekel, Hekel, pourquoi veux-tu nous alarmer ? Je sais que tu seras détruit, car Zacharie fils d’Ido avait déjà prophétisé à ton sujet (Zach. 11 : 1) : « dit au Temple : ‘Ouvrez vos portes, ô Liban, et que le feu dévore tes cèdres’ » (version Soncino, extrait de Yoma 39b. Passage similaire dans le Talmud de Jérusalem).
Les versets 7 et 8 ordonnent au Grand Prêtre de prendre 2 boucs puis de les tirer au sort afin de déterminer lequel serait offert en sacrifice à l’Éternel et lequel était pour Azazel. L’un des boucs était « pour Yahweh » et devait lui être offert en sacrifice pour le péché du peuple. Son sang devait être aspergé sur le propitiatoire. L’autre bouc était « pour Azazel ». Après que le premier bouc soit sacrifié, le Grand Prêtre avait l’instruction de poser ses deux mains sur ce bouc émissaire, vivant, et de confesser le péché des Israélites et ainsi le « mettre sur la tête du bouc ». Il était ensuite conduit dans le désert sous la responsabilité d’un homme qui était désigné pour accomplir cette tâche. C’est ainsi que les Écritures décrivent ce rituel. Les deux premiers signes concernent ce passage sur les deux boucs.
Le Sanhédrin a changé de place.
Un autre événement rapporté par le Talmud s’est aussi déroulé à partir de l’an 30. Il concernait le lieu où siégeait le Sanhédrin. Avant cette année 30, le Sanhédrin tenait habituellement ses audiences et ses délibérations dans un local attenant au Temple appelée Lishkath ha-Gazith « la Chambre des Pierres Taillées ». Or, dès cette année-là (en 30), le Sanhédrin a décidé de quitter ce lieu pour siéger dans un local moins prestigieux situé en dehors du Temple appelé Hanuth » salle du commerce, bazar »:
« Quarante ans avant la destruction du Temple, le Sanhédrin quitta le Gazith pour siéger dans le hanuth. (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Shabbat 15a).
« Quarante ans avant que le Temple ne soit détruit, le Sanhédrin avait abandonné le Temple pour tenir ses séances dans le « Hanuth » (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Abodah Zara 8b).
» Quarante ans avant la destruction du temple, les juges furent chassés du consistoire Gazith et que lorsqu’on les chassa du consistoire, on leur ôta le pouvoir de juger à mort; qu’alors ils se couvrirent de cilices, s’arrachèrent les cheveux, pleurant et disant: malheur à nous, parce que le sceptre a cessé dans Juda, et que le fils de David, c’est à dire le Messie, n’est pas encore venue (Talmud de Jérusalem, traité Sanhédrin, chap.24)
Nous avons dans la Bible un indice qui pourrait expliquer ce changement de lieu.
«A ce moment, le rideau suspendu dans le Temple se déchira depuis le haut jusqu’en bas. La terre trembla, les rochers se fendirent,» (Matt. 27 : 51).
Une foule d’autres signes surnaturels
Flavius Joseph – guerre des juifs Livre 6, Chapitre 5, paragraphe 3 Ces trompeurs, ces gens qui se prétendaient envoyés de Dieu abusaient ainsi le misérable peuple, qui n’accordait ni attention ni créance aux clairs présages annonçant la désolation déjà menaçante : comme si la foudre fût tombée sur eux, comme s’ils n’avaient ni des yeux ni une âme, ces gens ne surent pas entendre les avertissements de Dieu. Ce fut d’abord quand apparut au-dessus de la ville un astre semblable à une épée, une comète qui persista pendant une année.
Avant la révolte et la prise d’armes, le peuple s’était rassemblé pour la fête des azymes, le 8e jour du mois de Xanthicos, Quand, à la neuvième heure de la nuit, une lumière éclaira l’autel et le Temple, assez brillante pour faire croire que c’était le jour, et ce phénomène dura une demi-heure. Les ignorants y virent un bon signe, mais les interprètes des choses saintes jugèrent qu’il annonçait les événements survenus bientôt après. Dans la même fête, une vache amenée par quelqu’un pour le sacrifice mit bas un agneau dans la cour du Temple, et l’on vit la porte du Temple intérieur, tournée vers l’Orient, – bien qu’elle fût en airain et si massive que vingt hommes ne la fermaient pas sans effort au crépuscule, qu’elle fût fixée par des verrous munis de chaînes de fer et par des barres qui s’enfonçaient très profondément dans le seuil formé d’une seule pierre, s’ouvrir d’elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens du Temple coururent annoncer cette nouvelle au capitaine, qui monta au Temple et fit fermer la porte à grand peine. Ce présage aussi parut encore très favorable aux ignorants : ils disaient que Dieu leur avait ouvert la porte du bonheur mais les gens instruits pensaient que la sécurité du Temple s’abolissait d’elle-même, que la porte s’ouvrait et s’offrait aux ennemis. Ils estimaient entre eux que c’était le signe visible de la ruine.
Peu de jours après la fête, le vingt-et-un du mois d’Artemisios, on vit une apparition surhumaine, dépassant toute créance.
Ce que je vais raconter paraîtrait même une fable, si des témoins ne m’en avaient informé : du reste, les malheurs qui survinrent ensuite n’ont que trop répondu à ces présages.
On vit donc dans tout le pays, avant le coucher du soleil, des chars et des bataillons armés répandus dans les airs, s’élançant à travers les nuages et entourant les villes.
En outre, à la fête dite de la Pentecôte, les prêtres qui, suivant leur coutume, étaient entrés la nuit dans le Temple intérieur pour le service du culte, dirent qu’ils avaient perçu une secousse et du bruit, et entendu ensuite ces mots comme proférés par plusieurs voix : « Nous partons d’ici. »
Mais voici de tous ces présages le plus terrible : un certain Jésus, fils d’Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d’une paix et d’une prospérité très grandes, à la fête où il est d’usage que tous dressent des tentes en l’honneur de Dieu, et se mit soudain à crier dans le Temple: «Voix de l’Orient, voix de l’Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple!» Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l’homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu’auparavant.
Les magistrats, croyant avec raison, que l’agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu’aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l’inflexion la plus lamentable qu’il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus lui demanda qui il était, d’où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l’homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu’enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté. Jusqu’au début de la guerre, il n’entretint de rapport avec aucun de ses concitoyens ; on ne le vit jamais parler à aucun d’eux, mais tous les jours, comme une prière apprise, il répétait sa plainte : « Malheur à Jérusalem ! » Il ne maudissait pas ceux qui le frappaient quotidiennement, il ne remerciait pas ceux qui lui donnaient quelque nourriture. Sa seule réponse à tous était ce présage funeste. C’était surtout lors des fêtes qu’il criait ainsi. Durant sept ans et cinq mois, il persévéra dans son dire, et sa voix n’éprouvait ni faiblesse ni fatigue ; enfin, pendant le siège, voyant se vérifier son présage, il se tut. Car tandis que, faisant le tour du rempart, il criait d’une voix aiguë : « Malheur encore à la ville, au peuple et au Temple », il ajouta à la fin : « Malheur à moi-même », et aussitôt une pierre lancée par un onagre le frappa à mort. Il rendit l’âme en répétant les mêmes mots.
Tacite Histoires livre 5 chapitre XIII Il était survenu des prodiges dont cette nation, aussi ennemie de tout culte religieux qu’adonnée aux superstitions, aurait craint de conjurer la menace par des vœux ou des victimes expiatoires. On vit des bataillons s’entrechoquer dans les airs, des armes étinceler, et des feux, s’échappant des nues, éclairer soudainement le temple. Les portes du sanctuaire s’ouvrirent d’elles-mêmes, et une voix plus forte que la voix humaine annonça que les dieux en sortaient ; en même temps fut entendu un grand mouvement de départ.
Eusèbe Histoire Ecclésiaistique Livre 3, Chap.8, Sections 1-6 « Les séducteurs égaraient alors ce malheureux peuple et le trompaient au sujet de Dieu, en sorte qu’il ne donnait point d’attention, et ne croyait pas aux présages qui annonçaient si clairement la dévastation future. Ainsi que des gens étourdis par la foudre qui n’ont plus l’usage de leurs yeux ni de leur esprit, les Juifs n’attachaient aucune importance aux avertissements de Dieu. Ce fut d’abord un astre qui parut sur la ville sous la forme d’un glaive et une comète qui resta suspendue pendant une année. Ensuite, avant la défection et le soulèvement pour la guerre, au moment où le peuple était réuni pour la fête des azymes, le huit du mois Xantique, à la neuvième heure de la nuit, une telle lumière environna l’autel et le temple qu’on crut être en plein jour, et cela dura une demi-heure : les ignorants y virent un bon présage, mais les scribes comprirent tout de suite avant que les choses ne fussent arrivées. Au temps de la même fête, une vache, amenée par le grand prêtre pour le sacrifice, mit bas un agneau au milieu du temple. La porte orientale de l’intérieur du temple était d’airain et si lourde que vingt hommes avaient grand’ peine à la fermer le soir ; elle était close par des verrous en fer et munie de targettes très profondes : à la sixième heure de la nuit, on la-vit s’ouvrir d’elle- même. Peu de jours après la fête, le vingt et unième du mois Artémisios, on vit le spectre d’un démon plus grand qu’on ne peut croire. Ce que je dois raconter semblerait fabuleux, si le récit n’en était pris de témoins oculaires et si les maux qui suivirent n’avaient été dignes des présages eux-mêmes. Avant le coucher du soleil, on aperçut sur tout le pays des chars aériens et des phalanges armées qui s’élançaient des nuages et entouraient les villes. Lors de la fête appelée Pentecôte, pendant la nuit, les prêtres venus au temple selon leur coutume, pour leur office, déclarèrent avoir entendu d’abord des bruits de pas, un tumulte, puis des voix nombreuses qui disaient : « Sortons d’ici. »
Le Sepher Yosippon (histoire du peuple juif pendant la période du Second Temple (vie siècle av.JC- 70 apr.JC), composée en hébreu par un Juif d’Italie du sud vers le milieu du xe siècle.) (A Medieval History of Ancient Israel) translated from the Hebrew by Steven B. Bowman. Excerpts from Chapter 87 « Burning of the Temple » Durant une année, avant que Vespasien vienne, on a vu une grande étoile brillant comme des épées non dégainées sur le Temple. Et à cette époque quand on a vu le signe c’était la fête de Pâque et pendant cette nuit entière le Temple a été éclairé et illuminé durant toute la nuit comme la lumière du jour et ça été ainsi tous les sept jours de la Pâque juive. Tous les sages de Jérusalem savaient que c’était un signe malveillant, mais le reste du peuple ignorant a dit que c’était un signe bienveillant. …
Après qu’on est vu ceci : on a vu haut au-dessus du Saint des Saints durant la nuit entière le contour du VISAGE D’UN HOMME, tel que sa beauté n’avait jamais été vu dans tout le pays et son apparence était TOUT À FAIT STUPÉFIANTE. De plus, des chars de feu et des cavaliers ont été vu à cette époque, une grande force volant à travers le ciel près de la terre venant contre Jérusalem et tout la terre de Judas, tous des chevaux de feu et des cavaliers de feu. Quand la fête de Shavu’oth est venu à cette époque, pendant la nuit les prêtres ont entendus dans le Temple quelque chose comme le son d’hommes allant et le son d’hommes marchant sans le temple puis une puissante et terrible voix a été entendue disant: « allons et quittons cette Maison ».
Des faits étranges survenus à Jérusalem entre 30 et 70 apr.JC
- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le sort pour L’éternel n’est plus monté.
- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le ruban rouge n’est plus devenu blanc.
– Pendant 40 ans durant le service quotidien, la lumière principale de la ménorah s’éteignait
- Pendant 40 ans le sanhédrin n’a plus siégé dans le temple
- Des faux prophètes et un peuple insensible et endurcit
- Un astre brillant semblable à une épée au-dessus de Jérusalem durant une année
- Une lumière en pleine nuit qui éclaire l’autel et le temple comme en plein jour durant ½ heure.
- Une vache qui met bas un agneau dans la cour du temple.
- La porte du temple intérieur qui s’ouvre d’elle-même.
- Une apparition surhumaine, le spectre d’un démon plus grand qu’on ne puit croire.
- Apparition haut au-dessus du Saint des Saints durant toute la nuit le contour du visage d’un homme, d’une beauté jamais été vu dans tout le pays et d’une apparence stupéfiante.
- Des armées célestes dans les airs, avec des chevaux de feu, des cavaliers de feu, des chars de feu…
- Voix audible dans le temple disant « nous partons d’ici ».
- Jésus fils d’Anania qui crie pendant 7 ans et 5 mois la même prophétie de malheur sur Jérusalem, le temple et les habitants de la ville.
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