Pourquoi l'Église catholique interdisait aux gens de lire la Bible
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Pourquoi l'Église catholique interdisait aux gens de lire la Bible
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Pourquoi l'Église catholique interdisait aux gens de lire la Bible
L’extrait de “La crainte du Catholicisme pour la Bible” publié dans “The converted Catholic magazine” de mars 1944 répond à cette question.
Le fait que les grands esprits du Catholicisme romain réalisent la Contradiction essentielle qui existe entre la Bible et le Système Catholique Romain est démontré sans équivoque dans une adresse à l’intention du Pape Jules III, en 1550, immédiatement après son accession au trône de la papauté.
Ce document a été fourni par les cardinaux de la Cour Romaine. Cette adresse, qui date de l’époque de la Réforme, a été conservée jusqu’à nos jours, grâce à un document historique de la librairie Nationale de Paris, portant le folio B, No.1988, Volume 2, pp. 641-650. Parmi bien d’autres, l’adresse cite le passage intéressant suivant:
Extrait :
“De tous les avis que nous offrons à l’attention de Votre Sainteté, nous avons réservé le plus important pour la fin. Il nous faut ouvrir bien grands les yeux et user de toute la possibilité de nos forces dans la matière, soit, de permettre la lecture de l’Évangile, aussi peu que possible, principalement dans les familles des pays qui sont sous votre juridiction.
Faisons en sorte que les quelques extraits d’Évangile qui sont lus à la Messe soient suffisants, et ne permettons que personne en lise plus.
Aussi longtemps que le peuple sera satisfait de ce “peu”, vos intérêts seront prospères, mais aussitôt que le peuple voudra lire davantage, vos intérêts commenceront à défaillir.
La Bible est le livre qui, plus que tout autre, a soulevé contre nous les tumultes et les tempêtes qui nous ont mené à deux doigts de notre chute.
En effet, si on examine de près (ce livre), et si on compare ce que nous enseignons dans nos églises avec les enseignements de la Bible, nous remarquons rapidement des discordances et nous devons réaliser que notre enseignement est souvent différent de celui de la Bible, et encore plus souvent opposé à lui.
Et, si le peuple se réveille à ce livre, il ne cessera plus de nous accuser jusqu’à ce que tout soit découvert et que nous soyons devenu l’objet de la raillerie universelle et la haine.
Il est donc nécessaire d’enlever la Bible de la vue du peuple, mais avec une extrême précaution, cependant afin de ne provoquer aucune rébellion”.
Sortez de Babylone la grande, fuyez la mère des prostituées qu'est cette Église mensongère, trinitaire, apostate et idolâtre.
La mère des prostituées démasquée
Lien : http://arlitto.forumprod.com/la-mere-des-prostituees-demasquee-t241.html#p1609
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Pourquoi l'Église catholique interdisait aux gens de lire la Bible
Le pape Grégoire IX (1227-1241) retira complètement la Bible aux fidèles et en interdit la lecture au concile de Toulouse (1229). C'est lui qui éleva la terrible Inquisition (ces tribunaux ecclésiastiques sanguinaires qui pratiquaient la torture) au rang d'institution officielle de l'Église.
Sous la menace des peines de l'enfer, par la torture et l'épée, on persécutait ceux qui possédaient une Bible dans leur langue maternelle ou des extraits de celle-ci.
«Nous interdisons également qu'on autorise les laïcs à posséder les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. [...] Nous leur défendons avec la plus grande vigueur de posséder les livres précités dans la langue populaire. - Les habitations, les chaumières les plus misérables et même les refuges les mieux cachés de ceux chez qui l'on trouvera de tels écrits doivent être totalement détruits. Ces gens doivent être poursuivis jusque dans les bois et les cavernes, et quiconque les abrite doit s'attendre à être sévèrement châtié.»
Les seuls textes qu'on avait encore le droit de lire étaient les Psaumes, et ce uniquement en latin; en effet, le peuple ne comprenait pas cette langue, pas plus que la plupart des prêtres!
Le concile de Tarragone (1234) décréta également:
«Personne n'a le droit de lire ou de diffuser l'Ancien ou le Nouveau Testament [...] faute de quoi [...] il sera accusé d'hérésie.»
Concile de Constance (1415). Le très érudit prêtre catholique Wycliffe comprit que les papes et les dignitaires de tous les rangs, ainsi que le peuple induit en erreur, ne pouvaient être amenés à abandonner la «pieuse» hypocrisie de leur vie dissolue pour se repentir et se convertir, autrement qu'en se tournant vers l'Écriture sainte. Il publia donc une Bible dans sa langue maternelle, l'anglais. Au cours des années qui suivirent, trois papes régnèrent simultanément: Benoît XIII (1394-1423), Grégoire XII (1406-1415), et Alexandre V (1409-1410), puis Jean XXIII (1410-1415), le premier du nom, qui succéda à Alexandre.
Livrés à eux-mêmes, mais affamés de la Parole de Dieu, les fidèles se détournaient de plus en plus du Vatican et cherchaient ardemment à se procurer la Bible dans leur langue maternelle ou des extraits de celle-ci. Partout dans le monde se déroulaient les mêmes scènes - comme encore récemment en Union soviétique et dans les autres pays communistes: en secret, on recopiait à la main les Saintes Écritures dans la langue du pays - plus tard, on utilisa également les imprimeries - et on se passait les textes interdits. Quiconque se faisait prendre était passible, ainsi que ses proches, de prison, de torture, de bannissement, voire de la peine capitale, car les escadrons de la mort envoyés par le pape étaient omniprésents!
C'est pourquoi, au concile de Constance, l'archevêque de Cantorbéry Arundel fut contraint de condamner publiquement, à titre posthume, l'influent érudit et prêtre Wycliffe. Voici les termes qu'il employa:
«ce fripon vénéneux, propagateur d'une hérésie damnable, qui a introduit une nouvelle traduction de l'Écriture sainte dans sa langue maternelle.»
La façon dont le Vatican procéda à l'égard de la dépouille mortelle de John Wycliffe nous montre la profondeur de la haine qu'il avait contre les chrétiens qui, à la place des doctrines de Rome, annoncèrent la Parole de Dieu et la rendirent accessible au peuple.
Dans son manuel de l'histoire de l'Église, le théologien catholique Jedin écrit:
«[...] une ordonnance fut alors publiée, demandant que les ossements de Wycliffe soient retirés du sol consacré. [...] Finalement, en décembre 1427, l'évêque de Lincoln reçut l'ordre d'exhumer les ossements de Wycliffe et de les brûler, ordre qui fut exécuté.»
Au XVIème siècle, le Vatican a persécuté avec une violence et une brutalité extrêmes les prêtres qui traduisaient la Bible pour permettre aux peuples de la lire dans leur langue nationale respective. . Pour n'en donner qu'un exemple, le prêtre Luigi Giovan Paschale édita, en 1555, une Bible bilingue italien-français. Cinq ans plus tard, il fut cruellement torturé à Rome par la garde pontificale, qui lui fit subir le supplice de la roue avant de l'exécuter. Il mourut en martyr, victime de la cruelle persécution perpétrée, au nom de la «piété», par la papauté.
Même si, «entre 1567 et 1773, pas une seule Bible ne put être publiée en Italie - du moins officiellement - dans la langue du peuple»,
«[...] faites des disciples, [...] leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit» (Matthieu , 28.19).
Dans l'une de ses bulles, le pape Grégoire XVI (1831-1846) invita le clergé à arracher la Bible des mains des fidèles!
En 1864, le pape Pie IX (1846-1878) publia l'encyclique
«Qui pluribus». Il y parlait des «sociétés bibliques infiniment rusées, qui font appel aux anciens stratagèmes des hérétiques et qui, contrairement aux prescriptions très saintes de l'Église, traduisent les livres des Écritures divines dans toutes les langues nationales et leur donnent des explications souvent tendancieuses.»
http://efforts.e-monsite.com/pages/vatican-interdit-la-lecture-de-la-bible.html
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Sous la menace des peines de l'enfer, par la torture et l'épée, on persécutait ceux qui possédaient une Bible dans leur langue maternelle ou des extraits de celle-ci.
«Nous interdisons également qu'on autorise les laïcs à posséder les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. [...] Nous leur défendons avec la plus grande vigueur de posséder les livres précités dans la langue populaire. - Les habitations, les chaumières les plus misérables et même les refuges les mieux cachés de ceux chez qui l'on trouvera de tels écrits doivent être totalement détruits. Ces gens doivent être poursuivis jusque dans les bois et les cavernes, et quiconque les abrite doit s'attendre à être sévèrement châtié.»
Les seuls textes qu'on avait encore le droit de lire étaient les Psaumes, et ce uniquement en latin; en effet, le peuple ne comprenait pas cette langue, pas plus que la plupart des prêtres!
Le concile de Tarragone (1234) décréta également:
«Personne n'a le droit de lire ou de diffuser l'Ancien ou le Nouveau Testament [...] faute de quoi [...] il sera accusé d'hérésie.»
Concile de Constance (1415). Le très érudit prêtre catholique Wycliffe comprit que les papes et les dignitaires de tous les rangs, ainsi que le peuple induit en erreur, ne pouvaient être amenés à abandonner la «pieuse» hypocrisie de leur vie dissolue pour se repentir et se convertir, autrement qu'en se tournant vers l'Écriture sainte. Il publia donc une Bible dans sa langue maternelle, l'anglais. Au cours des années qui suivirent, trois papes régnèrent simultanément: Benoît XIII (1394-1423), Grégoire XII (1406-1415), et Alexandre V (1409-1410), puis Jean XXIII (1410-1415), le premier du nom, qui succéda à Alexandre.
Livrés à eux-mêmes, mais affamés de la Parole de Dieu, les fidèles se détournaient de plus en plus du Vatican et cherchaient ardemment à se procurer la Bible dans leur langue maternelle ou des extraits de celle-ci. Partout dans le monde se déroulaient les mêmes scènes - comme encore récemment en Union soviétique et dans les autres pays communistes: en secret, on recopiait à la main les Saintes Écritures dans la langue du pays - plus tard, on utilisa également les imprimeries - et on se passait les textes interdits. Quiconque se faisait prendre était passible, ainsi que ses proches, de prison, de torture, de bannissement, voire de la peine capitale, car les escadrons de la mort envoyés par le pape étaient omniprésents!
C'est pourquoi, au concile de Constance, l'archevêque de Cantorbéry Arundel fut contraint de condamner publiquement, à titre posthume, l'influent érudit et prêtre Wycliffe. Voici les termes qu'il employa:
«ce fripon vénéneux, propagateur d'une hérésie damnable, qui a introduit une nouvelle traduction de l'Écriture sainte dans sa langue maternelle.»
La façon dont le Vatican procéda à l'égard de la dépouille mortelle de John Wycliffe nous montre la profondeur de la haine qu'il avait contre les chrétiens qui, à la place des doctrines de Rome, annoncèrent la Parole de Dieu et la rendirent accessible au peuple.
Dans son manuel de l'histoire de l'Église, le théologien catholique Jedin écrit:
«[...] une ordonnance fut alors publiée, demandant que les ossements de Wycliffe soient retirés du sol consacré. [...] Finalement, en décembre 1427, l'évêque de Lincoln reçut l'ordre d'exhumer les ossements de Wycliffe et de les brûler, ordre qui fut exécuté.»
Au XVIème siècle, le Vatican a persécuté avec une violence et une brutalité extrêmes les prêtres qui traduisaient la Bible pour permettre aux peuples de la lire dans leur langue nationale respective. . Pour n'en donner qu'un exemple, le prêtre Luigi Giovan Paschale édita, en 1555, une Bible bilingue italien-français. Cinq ans plus tard, il fut cruellement torturé à Rome par la garde pontificale, qui lui fit subir le supplice de la roue avant de l'exécuter. Il mourut en martyr, victime de la cruelle persécution perpétrée, au nom de la «piété», par la papauté.
Même si, «entre 1567 et 1773, pas une seule Bible ne put être publiée en Italie - du moins officiellement - dans la langue du peuple»,
«[...] faites des disciples, [...] leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit» (Matthieu , 28.19).
Dans l'une de ses bulles, le pape Grégoire XVI (1831-1846) invita le clergé à arracher la Bible des mains des fidèles!
En 1864, le pape Pie IX (1846-1878) publia l'encyclique
«Qui pluribus». Il y parlait des «sociétés bibliques infiniment rusées, qui font appel aux anciens stratagèmes des hérétiques et qui, contrairement aux prescriptions très saintes de l'Église, traduisent les livres des Écritures divines dans toutes les langues nationales et leur donnent des explications souvent tendancieuses.»
http://efforts.e-monsite.com/pages/vatican-interdit-la-lecture-de-la-bible.html
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
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