Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
Rappel du premier message :
La Mishna (IIIe siècle de notre ère) affirme que “ celui qui prononce le nom divin selon les lettres qui le composent ” n’aura “ pas part au monde futur ”. — Sanhédrin X, 1.
Exode 20:7 “ Tu ne dois pas prendre le nom de YHWH ton Dieu de manière indigne, car YHWH ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne. ”
Psaume 91:14 : “ Parce qu’il a mis son affection sur moi, je vais aussi le faire échapper. Je vais le protéger parce qu’il a appris à connaître mon nom. ”
Isaïe 12:4 Louez YHWH, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses grandes oeuvres, proclamez que son nom est élevé. 5 Chantez YHWH, Car il a fait des choses magnifiques; qu'on le sache dans toute la terre!
Psaume 79:6 Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n'invoquent pas ton nom.
(Exode 9:16) Mais, en fait, c’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre.
Le Saint Nom du Dieu d'Israël, YHWH est marqué par ce sigle dans le texte " ה qui signifie "Hashem" (Le Nom) terme de substitution utilisé par le pharisianisme et le judaïsme orthodoxe aujourd'hui à chaque fois que le Saint tétragramme יהוה YHWH est rencontré.
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Le Saint Nom du seul vrai Dieu "YHWH" dans le Nouveau Testament. (Annonce)
(Préambule)
Traditions ou superstitions ???
La Mishna (IIIe siècle de notre ère) affirme que “ celui qui prononce le nom divin selon les lettres qui le composent ” n’aura “ pas part au monde futur ”. — Sanhédrin X, 1.
Vérité biblique :
Exode 20:7 “ Tu ne dois pas prendre le nom de YHWH ton Dieu de manière indigne, car YHWH ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne. ”
Psaume 91:14 : “ Parce qu’il a mis son affection sur moi, je vais aussi le faire échapper. Je vais le protéger parce qu’il a appris à connaître mon nom. ”
Isaïe 12:4 Louez YHWH, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses grandes oeuvres, proclamez que son nom est élevé. 5 Chantez YHWH, Car il a fait des choses magnifiques; qu'on le sache dans toute la terre!
Psaume 79:6 Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n'invoquent pas ton nom.
(Exode 9:16) Mais, en fait, c’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre.
Le Saint Nom du Dieu d'Israël, YHWH est marqué par ce sigle dans le texte " ה qui signifie "Hashem" (Le Nom) terme de substitution utilisé par le pharisianisme et le judaïsme orthodoxe aujourd'hui à chaque fois que le Saint tétragramme יהוה YHWH est rencontré.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Psaume 68:5 Entonnez des chants à Dieu, célébrez son nom, exaltez Celui qui chevauche dans les hauteurs célestes, YaH est son nom! et faites éclater votre allégresse devant lui.
Apocalypse 19:
1 Après cela, j'entends comme la voix forte d'une foule nombreuse au ciel. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Salut, gloire, dynamisme à notre Elohîms,
2 parce que, véridique et juste en ses jugements, il a jugé la ...., la grande, qui avait défloré la terre par ses puteries, et vengé le sang de ses serviteurs, jailli de sa main"!
3 Une deuxième fois, ils disent : "Hallelou-Yah ! Sa fumée s'élève pour les pérennités de pérennités"!
4 Les vingt-quatre Anciens, les quatre Vivants, tombent et se prosternent devant Elohîms assis sur le trône. Ils disent : "Amén ! Hallelou-Yah"!
6 J'entends comme une voix d'une foule nombreuse, comme la voix des eaux multiples, comme la voix forte des tonnerres. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Il règne, IHVH-Adonaï Elohîms Sebaot.
(strong n°239)
Cette expression qui est une abréviation du Nom Divin se retrouve dans le Nouveau Testament : 1.alléluia = "Louez l'Eternel (Yah) !" louez l'Éternel, Hallelujah Psaume 104.35..
Apocalypse 19 : 1
Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia (allelouia) ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu,
Apocalypse 19 : 3
Et ils dirent une seconde fois : Alléluia (allelouia) !. et sa fumée monte aux siècles des siècles.
Apocalypse 19 : 4
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia (allelouia) !
Apocalypse 19 : 6
Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia (allelouia) ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec-allelouia-239.html
Yahh [yaw]
(strong n°3050)
Exode 15 : 2
L'Eternel (Yahh) est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célèbrerai; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai.
Exode 17 : 16
Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l'Eternel (Yahh), il y aura guerre de l'Eternel contre Amalek, de génération en génération.
Psaumes 68 : 5
(68. 5) Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines ! L'Eternel (Yahh) est son nom : réjouissez-vous devant lui !
Psaumes 68 : 19
(68. 19) Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l'Eternel (Yahh) Dieu.
Esaïe 12 : 2
Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé.
Esaïe 26 : 4
Confiez-vous en l'Eternel à perpétuité, Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est le rocher des siècles.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yahh-3050.html
Contraction de Yehovah (3068), et ayant le même sens.
Genèse 2 : 4
Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel (Yehovah) Dieu fit une terre et des cieux,
Genèse 2 : 7
L'Eternel (Yehovah) Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
(strong n°3068)
Exode 3 : 15
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Eternel (Yehovah), le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yehovah-3068.html
N.T.
Luc 4:18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur
A.T.
Ésaïe 61:1 L’esprit du Seigneur Yahweh est sur moi, parce que Yahweh m’a oint ; il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux malheureux ; panser ceux qui ont le cœur brisé ; Annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers l’élargissement ; 2 publier une année de grâce pour Yahweh, et un jour de vengeance pour notre Dieu ; consoler tous les affligés ;
Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23-61-1-complet-Contexte-oui.htm
Luc 4:14 Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.
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Psaume 68:5 Entonnez des chants à Dieu, célébrez son nom, exaltez Celui qui chevauche dans les hauteurs célestes, YaH est son nom! et faites éclater votre allégresse devant lui.
Le Nom de Dieu dans le N.T.
La Bible André ChouraquiApocalypse 19:
1 Après cela, j'entends comme la voix forte d'une foule nombreuse au ciel. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Salut, gloire, dynamisme à notre Elohîms,
2 parce que, véridique et juste en ses jugements, il a jugé la ...., la grande, qui avait défloré la terre par ses puteries, et vengé le sang de ses serviteurs, jailli de sa main"!
3 Une deuxième fois, ils disent : "Hallelou-Yah ! Sa fumée s'élève pour les pérennités de pérennités"!
4 Les vingt-quatre Anciens, les quatre Vivants, tombent et se prosternent devant Elohîms assis sur le trône. Ils disent : "Amén ! Hallelou-Yah"!
6 J'entends comme une voix d'une foule nombreuse, comme la voix des eaux multiples, comme la voix forte des tonnerres. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Il règne, IHVH-Adonaï Elohîms Sebaot.
"La Septante utilisée et citée par l'Église du Nouveau Testament contenait le nom divin sous sa forme hébraïque, les rédacteurs du Nouveau Testament ont sans doute conservé le Tétragramme dans leurs citations." (Biblical Archaeology Review, mars 1978, page 14; George Howard, professeur à l'université de Géorgie, aux États-Unis"
Allelouia [al-lay-loo'-ee-ah]
Allelouia [al-lay-loo'-ee-ah](strong n°239)
Cette expression qui est une abréviation du Nom Divin se retrouve dans le Nouveau Testament : 1.alléluia = "Louez l'Eternel (Yah) !" louez l'Éternel, Hallelujah Psaume 104.35..
Apocalypse 19 : 1
Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia (allelouia) ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu,
Apocalypse 19 : 3
Et ils dirent une seconde fois : Alléluia (allelouia) !. et sa fumée monte aux siècles des siècles.
Apocalypse 19 : 4
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia (allelouia) !
Apocalypse 19 : 6
Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia (allelouia) ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec-allelouia-239.html
Yahh [yaw]
Yahh [yaw]
(strong n°3050)
Exode 15 : 2
L'Eternel (Yahh) est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célèbrerai; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai.
Exode 17 : 16
Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l'Eternel (Yahh), il y aura guerre de l'Eternel contre Amalek, de génération en génération.
Psaumes 68 : 5
(68. 5) Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines ! L'Eternel (Yahh) est son nom : réjouissez-vous devant lui !
Psaumes 68 : 19
(68. 19) Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l'Eternel (Yahh) Dieu.
Esaïe 12 : 2
Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé.
Esaïe 26 : 4
Confiez-vous en l'Eternel à perpétuité, Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est le rocher des siècles.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yahh-3050.html
Origine du mot "Yahh"
Origine du mot "Yahh"Contraction de Yehovah (3068), et ayant le même sens.
Genèse 2 : 4
Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel (Yehovah) Dieu fit une terre et des cieux,
Genèse 2 : 7
L'Eternel (Yehovah) Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Yehovah [yeh-ho-vaw']
Yehovah [yeh-ho-vaw'](strong n°3068)
Exode 3 : 15
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Eternel (Yehovah), le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-yehovah-3068.html
N.T.
Luc 4:18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur
A.T.
Ésaïe 61:1 L’esprit du Seigneur Yahweh est sur moi, parce que Yahweh m’a oint ; il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux malheureux ; panser ceux qui ont le cœur brisé ; Annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers l’élargissement ; 2 publier une année de grâce pour Yahweh, et un jour de vengeance pour notre Dieu ; consoler tous les affligés ;
Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23-61-1-complet-Contexte-oui.htm
Luc 4:14 Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
GILYONIM ( = "Gospels"; lit. "scrolls"):
Terme utilisé par les scribes florissants entre 100 et 135 pour désigner les évangiles.
La désignation utilisée par eux n'impliquait aucune moquerie; R. Meïr, qui a prospéré après 135, un descendant de prosélytes grecs, fut le premier à jouer sur le mot ἐυαγγέλιον en traduisant comme (= « dévalorisation de [ c. -à- écrit sur] un rouleau »). Bien que les paroles de R. Meïr soient généralement interprétées dans ce sens, il est possible que, ayant reçu une éducation grecque, il ait simplement voulu représenter plus précisément le son de "evangelium". R. Johanan (décédé en 279), au contraire, appelle l’Évangile = "sin-scroll" (Shab. 116a, dans les éditions non expurgées, et dans Rabinovitz, "Variæ Lectiones", ad loc.). Un seul évangile est mentionné. Le manuscrit de Munich a dans le passage décisif, Shab. 116a, le singulier ( ) où les éditions imprimées ont le pluriel. Le titre peut avoir été à l'origine brièvement ἀγγέλιον = . Dans le premier passage cité ci-dessous ("évangiles") ne signifie pas plusieurs recensions - c'est -à- dire trois ou quatre évangiles différents - mais seulement plusieurs copies d'un même ouvrage.
Les principaux passages sont les suivants: (Tosef., Shab. xiii. 5 [ed. Zuckermandelp. 129]; comp. Shab.116a; Yer. Shab.15c, 52; Sifre, Num.16).
"Le 'Gilyon [im]" et les livres [bibliques] des judéo-chrétiens ["Minim"] ne sont pas sauvés [du sabbat], mais on les laisse brûler avec les noms de Dieu écrits dessus.
" R. José le Galiléen dit: "Les jours de la semaine, les noms de Dieu sont découpés et cachés pendant que le reste est brûlé.
" R. Tarphon dit: "Je jure par la vie de mes enfants que s'ils tombent entre mes mains, je les brûlerai avec les noms de Dieu sur eux."
R. Ismaël dit: "Si Dieu a dit: 'Mon nom a été écrit en sainteté [ c'est -à- dire , dans le" rôle de jalousie "mentionné dans Nombres v. 21 et suiv.] sera anéanti par les eaux, afin de faire la paix entre mari et femme ', d’autant plus que les livres des judéo-chrétiens, qui causent inimitié, jalousie et querelles entre Israël et son Père céleste. . . . Comme ils ne sont pas sauvés du feu, ils ne le sont pas non plus quand ils risquent de se décomposer, quand ils sont tombés dans l'eau, ou quand tout autre malheur leur est arrivé "
M. Friedländer ("Der Vorchristliche Jüdische Gnosticismus", p. 80 et suivantes , Göttingen, 1898) a affirmé à tort que ce passage ne traitait pas de l'Évangile. Les chrétiens juifs de Palestine avaient leur propre évangile, le soi-disant évangile hébreu, que citent encore plus tard les Pères de l'Église (voir Harnack, "Altchristliche Litteratur", i. 6 et seq.). Matthieu a également été écrit en hébreu (araméen); de nombreuses copies devaient donc être en circulation et des doutes devaient naturellement survenir quant à la manière dont ils devaient être éliminés, car ils contenaient la mention du nom divin.
En outre, toute la teneur du passage montre que ceux qui ont posé la question qui a suscité ces remarques concernant le "Gilyon" étaient des Juifs pieux, et ils ont certainement utilisé, et par conséquent se sont renseignés, sur l’Évangile hébreu. En effet, la lecture correcte dans ce passage a "Gilyon" au singulier; les écrits gnostiques (parfois appelés "Gilyonim" également) étaient cependant nombreux; et si cela avait été fait ici, le pluriel aurait été utilisé.
Un autre passage montre que les évangiles n'ont pas la sainteté des livres bibliques. "Les livres de Gilyonim et [bibliques] des judéo-chrétiens ne rendent pas les mains impures. Les livres de Ben Sira et tous les livres écrits à partir de maintenant ne rendent pas les mains impures" (Tosef., Yad. II. 13, Zuckermandel, page 683).
Citations talmudiques dans les évangiles.
L'Évangile est cité à deux reprises dans une anecdote, apparemment de Babylone, conservée à Shab. 116b (début): "Le patriarche Gamaliel II [ c. 100] et sa sœur, épouse de R. Eliezer, vivaient près d'un philosophe réputé pour avoir rejeté des pots-de-vin. Désirant le ridiculiser, la femme prit un chandelier d'or à lui et dit: «Je veux être un cohérent." Il a répondu: "Divisez." Puis elle dit: "Il est écrit dans la Torah:" La fille n'héritera pas là où il y a un fils. "" Il répondit: "Depuis que tu as été exilé de ton pays, la Torah de Moïse a été abrogée et remplacée le gospel [ ] a été promulguée, dans laquelle il est écrit: "Fils et fille héritent ensemble." Le lendemain, Gamaliel lui apporta un âne libyen. Le philosophe déclara alors: "Observez le principe de l'Évangile, où il est écrit, "Je ne suis pas venu pour enlever quoi que ce soit de l'enseignement de Moïse, mais pour en ajouter"; et il est écrit dans la Torah: "Là où il y a un fils dont la fille n'hérite pas". "La femme lui dit:" Que ta lumière brille comme une bougie. " Gamaliel a ensuite déclaré: "L'âne est venu et a renversé le chandelier." Il n'est pas possible de déterminer si la nouvelle loi sur le droit des filles à hériter a été incluse dans l'évangile hébreu original. Les évangiles ne sont pas mentionnés autrement dans le Talmud ou le Midrash .
Au moyen Âge.
D'après les récits talmudiques sur Jésus, il apparaît que le contenu de l'Évangile était connu des enseignants talmudiques.
À l'époque post-talmudique, les Juifs étaient souvent amenés à étudier les évangiles à travers une controverse avec des chrétiens ( voir Polémiques ). David Ḳimḥi (dans "Milḥemet Ḥobah" et dans son commentaire sur les Psaumes) les cite à plusieurs reprises. Ils ont été traduits tôt en hébreu. Sebastian Münster en a traduit un. Dans les temps modernes, ils ont été traduits en hébreu classique par Salkinson et en hébreu mishnique par Franz Delitzsch.
La grande masse du peuple juif n'a connu le Nouveau Testament que par ouï-dire; et même aujourd'hui, ils ne le lisent pas, malgré toutes les incitations et sa traduction en dialectes juifs-allemands. Les éditions suivantes du Nouveau Testament existent en hébreu:
- 1. .. L'Évangile selon Matthieu, avec une traduction en latin et des notes de Sebastian Münster, Bâle, 1537.
- 2. . L'Évangile selon Luc, traduit en hébreu par H. Christ. Imm. Fromman, édité par JH Callenberg, Halle, 1735.
- 3. .. Le Nouveau Testament, imprimé par A. Macintosh, Londres, 1817.
- 4. . The Old and New Testaments, publié par S. Bagster, Londres, 1835.
- 5. The New Testament, publié par S. Bagster, Londres, 1836.
- 6. The New Testament, publié par S. Bagster, Londres, 1844.
- 7. Le Nouveau Testament, Londres, 1846.
- 8. The Epistle to the Romans, publié par G. Ph. Löw, Berlin, 1855.
- 9. The Epistle to the Hebrews, publié par G. Ph. Löw, ib. 1858.
- 10. Les Actes des Apôtres, publié par G. Ph. Löw, ib. 1867.
- 11. L'Évangile selon Luc, publié par G. Ph. Löw, ib. 1869.
- 12. The New Testament (édition de Delitzsch), imprimé par Trowitzsch & Son, Berlin, et publié par la British and Foreign Bible Society, Londres, 1885.
- 13. Le Nouveau Testament (édition Salkinson-Ginsburg), imprimé par Carl Fromme, Vienne, 1886, et publié par la Trinitarian Bible Society à Londres.
Depuis le onzième ou douzième siècle, on connaît une légende de saint Matthieu, qui était à l'origine écrite en hébreu - selon Nöldeke, par un juif baptisé (Lipsius, "Die Apokryphen Apostelgeschichten und Apostellegenden, II. II, 264) - dont cependant, seule une traduction en latin existe maintenant. Voir aussi Nouveau Testament .
Bibliographie:
- Kohut, Aruch Completum, i. 45b, ii. 295a;
- Levy, Neuhebr. Wörterb. je. 41a, 334b;
- Krauss, Lehnwörter, ii. 21;
- Jost, Gesch. des Judenthums et Seiner Sekten, ii. 38, Leipsic, 1858;
- Grätz. Gesch. iv. 112;
- Derenbourg, Hist. p. 379;
- Schürer, Gesch. 3d ed., Ii. 378;
- Grünbaum, Gesammelte Abhandlungen, p. 450, Berlin, 1901;
- Blau, Studien zum Althebräischen Buchwesen, p. 92,119.
http://www.jewishencyclopedia.com/articles/6677-gilyonim
Les Sages du Talmud et l’Évangile selon Matthieu
Dans quelle mesure l’Évangile selon Matthieu était-il connu des Tannaïm ?
Lien : https://journals.openedition.org/rhr/7544
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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-citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.7.2
"Ils ont l'Evangile selon saint Matthieu dans son intégralité en hébreu. Car il est clair qu'ils le conservent encore dans l'alphabet hébreu, comme il a été écrit à l'origine."
-citation de Jérôme, Lettre 75 à Augustin concernant JESUS comme Fils de Dieu.
"Matthieu, également appelé Lévi, apôtre et ancien publicain, a composé un évangile de JESUS-Christ dans un premier temps publié en Judée, en hébreu pour le bien de ceux de la circoncision qui croyaient, mais fut ensuite traduit en grec dont l'auteur est incertain. L'hébreu lui-même a été conservé jusqu'à nos jours à la bibliothèque de Césarée, dont le Pamphlet est recueilli avec tant de diligence. J'ai également eu l'occasion d'avoir le volume qui m'a été décrit par les Nazaréens de Bérée, une ville de la Syrie, qui l'utilisent.
En cela, il est à noter que, partout où l'évangéliste, que ce soit sur son propre compte ou en la personne de notre Seigneur, le Sauveur cite le témoignage de l'Ancien Testament, il ne suit pas l'autorité des traducteurs de la Septante, mais l'hébreu.(...)"
Au IVe siècle, Jérôme a fait cette observation dans son prologue de Samuel et des Rois:
"À ce jour, on rencontre toujours le nom quadrilitère de Dieu [YHWH] en caractères archaïques dans certains rouleaux grecs."
"Les documents en langue grecque qui vocalisent le nom divin sont rares mais ils existent".
"Par exemple, dans ce papyrus du 3e siècle on peut lire la phrase élèié iéôa rouba (elhie iewa rouba) qui provient de l'hébreu et qui signifie"mon Dieu Iéoa plus grand".
L'orthographe elhie est plus proche de l'hébreu que l'araméen elwi (Marc 15:34). De plus, on trouve les termes hlei (Codex D, Q) et elei (papyrus 059) dans quelques manuscrits datés autour de 300 de notre ère.
le nom de Dieu a été remplacé par des termes comme "Dieu" (Théos) ou "Seigneur" (Kurios) dans les copies de la Septante. .
le professeur George Howard: "Quand la forme hébraïque du nom divin a été abandonnée dans la Septante en faveur de divers termes suppléants, il a aussi disparu des passages du Nouveau Testament qui citaient la Septante (...). L'Église non juive a bientôt perdu toute trace du nom de Dieu, celui-ci ne subsistant plus que dans les formes contractes qui lui étaient parfois substituées ou dans la mémoire de quelques érudits."
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-citation d'Épiphane de Salamine, Panarion 29.7.2
"Ils ont l'Evangile selon saint Matthieu dans son intégralité en hébreu. Car il est clair qu'ils le conservent encore dans l'alphabet hébreu, comme il a été écrit à l'origine."
-citation de Jérôme, Lettre 75 à Augustin concernant JESUS comme Fils de Dieu.
"Matthieu, également appelé Lévi, apôtre et ancien publicain, a composé un évangile de JESUS-Christ dans un premier temps publié en Judée, en hébreu pour le bien de ceux de la circoncision qui croyaient, mais fut ensuite traduit en grec dont l'auteur est incertain. L'hébreu lui-même a été conservé jusqu'à nos jours à la bibliothèque de Césarée, dont le Pamphlet est recueilli avec tant de diligence. J'ai également eu l'occasion d'avoir le volume qui m'a été décrit par les Nazaréens de Bérée, une ville de la Syrie, qui l'utilisent.
En cela, il est à noter que, partout où l'évangéliste, que ce soit sur son propre compte ou en la personne de notre Seigneur, le Sauveur cite le témoignage de l'Ancien Testament, il ne suit pas l'autorité des traducteurs de la Septante, mais l'hébreu.(...)"
Au IVe siècle, Jérôme a fait cette observation dans son prologue de Samuel et des Rois:
"À ce jour, on rencontre toujours le nom quadrilitère de Dieu [YHWH] en caractères archaïques dans certains rouleaux grecs."
"Les documents en langue grecque qui vocalisent le nom divin sont rares mais ils existent".
"Par exemple, dans ce papyrus du 3e siècle on peut lire la phrase élèié iéôa rouba (elhie iewa rouba) qui provient de l'hébreu et qui signifie"mon Dieu Iéoa plus grand".
L'orthographe elhie est plus proche de l'hébreu que l'araméen elwi (Marc 15:34). De plus, on trouve les termes hlei (Codex D, Q) et elei (papyrus 059) dans quelques manuscrits datés autour de 300 de notre ère.
le nom de Dieu a été remplacé par des termes comme "Dieu" (Théos) ou "Seigneur" (Kurios) dans les copies de la Septante. .
le professeur George Howard: "Quand la forme hébraïque du nom divin a été abandonnée dans la Septante en faveur de divers termes suppléants, il a aussi disparu des passages du Nouveau Testament qui citaient la Septante (...). L'Église non juive a bientôt perdu toute trace du nom de Dieu, celui-ci ne subsistant plus que dans les formes contractes qui lui étaient parfois substituées ou dans la mémoire de quelques érudits."
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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ΙΑΩ, transcription en grec du tétragramme, dans le manuscrit de la Septante de Qumrân du Ier siècle av. J.-C.
Manuscrit grec retrouvé près de la mer Morte et contenant le nom de Dieu en paléo-hébreu.
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ΙΑΩ, transcription en grec du tétragramme, dans le manuscrit de la Septante de Qumrân du Ier siècle av. J.-C.
Manuscrit grec retrouvé près de la mer Morte et contenant le nom de Dieu en paléo-hébreu.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Découverte du texte de l'Apocalypse en Hébreu dans la bibliothèque britannique
Et nous y retrouvons comme dans le Matthieu Hebreu du Shem Tov le Nom de Jésus en Hébreu sous sa forme longue, Yéhoshou'a, et aussi le Saint Nom de YHWH avec ici les voyelles YeHoWaH.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Le Saint Nom du seul vrai Dieu "YHWH" dans le Nouveau Testament. (Annonce)
Traditions ou superstitions ???
La Mishna (IIIe siècle de notre ère) affirme que “ celui qui prononce le nom divin selon les lettres qui le composent ” n’aura “ pas part au monde futur ”. — Sanhédrin X, 1.
Peut-on prononcer ou écrire le nom de Dieu ? D ?
Vérité biblique :
Exode 20:7 “ Tu ne dois pas prendre le nom de YHWH ton Dieu de manière indigne, car YHWH ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne. ”
Psaume 91:14 : “ Parce qu’il a mis son affection sur moi, je vais aussi le faire échapper. Je vais le protéger parce qu’il a appris à connaître mon nom. ”
Isaïe 12:4 Louez YHWH, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses grandes oeuvres, proclamez que son nom est élevé. 5 Chantez YHWH, Car il a fait des choses magnifiques; qu'on le sache dans toute la terre!
Psaume 79:6 Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n'invoquent pas ton nom.
(Exode 9:16) Mais, en fait, c’est pour cela que je t’ai laissé exister : c’est pour te faire voir ma force et afin qu’on proclame mon nom dans toute la terre.
Le Saint Nom du Dieu d'Israël, YHWH est marqué par ce sigle dans le texte " ה qui signifie "Hashem" (Le Nom) terme de substitution utilisé par le pharisianisme et le judaïsme orthodoxe aujourd'hui à chaque fois que le Saint tétragramme יהוה YHWH est rencontré.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Yves Petrakian
YAHVÉ, JAHVÉ = JÉHOVAH
Définition biblique de Yahvé, Jahvé, Jéhovah :
Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15).
Sommaire
I. ÉTYMOLOGIE.
Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15). Élohim est un nom générique ; comme notre mot français dieu, il est applicable à toutes les divinités. Jéhovah est le nom propre du Dieu d'Israël, l'Éternel, révélé dans la Bible. Voir Dieu [les noms de].
Sans vouloir discuter ici le problème de philologie, encore moins chercher à mettre d'accord les multiples théories en présence, nous nous bornerons à remarquer que l'étymologie du vocable Jéhovah ou Yahvé n'est obscure que pour ceux qui refusent à la révélation une part dans l'histoire d'Israël.
En effet, dans Ex 3, qui nous raconte la manifestation de Dieu à Moïse, le verset 14 (E) rattache le nom propre du dieu d'Israël à la racine hâvah, respirer, être animé (forme ancienne de la racine hâyàh, être), tout comme Ge 3:20 (J) rattache le nom d'Eve, la mère des vivants, à la racine khâvâh (=khâyâh, respirer, vivre ou faire vivre).
On est donc amené, par ce groupe de racines qui appartiennent au même tronc, à constater que ce qui différencie le dieu des Hébreux des divinités des religions naturelles c'est qu'il se présente comme le dieu qui est, qui vit, qui agit ; en d'autres termes : le Dieu réel, le seul Dieu. Moïse lui a demandé quel est son nom (Ex 3:13) ; n'oublions jamais que dans la Bible le « nom » (voir ce mot) et la « puissance » sont deux notions étroitement solidaires, voire, à l'occasion, interchangeables.
II. LA RÉVÉLATION A MOÏSE.
Moïse veut savoir d'où le dieu qui se manifeste à lui et qui le charge d'une mission écrasante tient sa puissance. Le dieu répond : du fait que moi j'existe, et que je me révèle le dieu vivant par mon action ; Èheyèh acher Èheyèh = « Je suis celui qui suis » (celui qui peut dire « Je suis » ; Vers. Syn. : Je suis celui qui dit « Je suis » ; Vers, des Rabbins : « Je suis l'Être invariable »). Les LXX traduisent : ho ôn, c-à-d. « Je suis celui qui est », ce qui rend la phrase correcte. Mais il y a ici plus qu'une question de grammaire.
Nous croyons que cette forme étrange : « Je suis celui qui suis », doit, pour livrer tout son sens, être rapprochée de l'expression analogue employée par Jésus lorsque les Juifs lui demandent qui il prétend être : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (la grammaire voudrait ici « j'étais »). Ces deux « je suis », présents absolus, élèvent ceux qui les prononcent au-dessus du temps et dans un autre ordre que celui de l'humanité. (L'Apocalypse paraphrase : « Celui qui était, qui est et qui vient », c'est-à-dire Celui qui possède la vie dans sa plénitude et de qui tout ce qui existe la tient, Apo 1:4 Heb 13:8)
Il semble que dans cette expression mystérieuse « Je suis », incompréhensible à tout rationalisme, impénétrable aux recherches de la pure critique historique ou philosophique, Jéhovah et Jésus aient voulu résumer le fondement et la somme de la foi des fidèles au seuil de l'ancienne alliance comme au seuil de la nouvelle. On peut pousser plus avant, et voir dans la formule Ex 3:14 l'affirmation de la liberté de Jéhovah, qui n'a reçu la vie de personne, qui est ce qu'il est de sa propre détermination. Et par la liberté, on atteint à l'immutabilité ; Jéhovah, du fait de son absolue indépendance, demeure toujours libre de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire de rester conséquent avec soi-même. A ce titre, on a bien fait de rapprocher Ex 3:14 de Ex 33:19 : « Je fais grâce à qui je fais grâce. »
Mais lorsqu'on invoque, comme on le fait quelquefois aujourd'hui, la similitude de ces deux tournures hébraïques pour en conclure que Jéhovah s'est dérobé quand Moïse lui a demandé son nom, et qu'il s'est borné à répondre énigmatiquement : « Je suis ce que je suis », on se met dans l'impossibilité de résoudre le problème religieux de l'Ancien Testament. Du même coup, on sort de la logique des textes ici rassemblés. Sans doute l'expression de Ex 3:14 est elliptique, et l'on pourra toujours se servir d'elle pour échafauder, en ne voulant connaître que le terrain grammatical, des hypothèses d'ailleurs réfutées par tout l'ensemble du jéhovisme ; mais déjà la fin du verset, v. 14b, éclaire suffisamment l'obscurité de v. 14a, lorsque Dieu ajoute pour calmer les appréhensions de Moïse : « Tu répondras ainsi aux enfants d'Israël : C'est « Je suis » qui m'a envoyé vers vous. » Au verset 15 le texte porte : « Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras aux enfants d'Israël : C'est « Jéhovah » (JHVH)... qui m'a envoyé vers vous. » Donc Jéhovah = « Je suis ».
Le dieu qui se révèle et se nomme Jéhovah a bien pour caractère propre de pouvoir dire : « Je suis » ; il se présente comme le dieu qui se distingue en ceci des autres Élohim, qu'il a la vie en soi-même (cf. Jn 5:26 1:4) et qu'il existe réellement avec toutes les prérogatives de la divinité ; d'un mot, il est Dieu.
On comprend sans peine qu'à cette révélation, à ce contact divin, Moïse ait été épouvanté, qu'il ait cherché d'abord dans sa petitesse à se dégager de l'étreinte, puis qu'il soit entré résolument appuyé sur Dieu dans la carrière, unique au monde, à laquelle Jéhovah l'appelait. Par contre, si Jéhovah a répondu par une fin de non recevoir : « Je suis ce que je suis », comment expliquer que dans cette mystification Moise ait puisé le courage d'aller affronter son peuple et trouvé le fondement de la religion qui devra transformer l'humanité en lui rendant Dieu, que depuis la chute elle cherchait à tâtons ?
Aussi bien, l'ensemble des textes bibliques où Jéhovah parle à travers l'histoire hébraïque s'en référera toujours à la manifestation inaugurale et reprendra sous de multiples formes l'expression de Dieu vivant (No 14:28, De 5:26,1Sa 17:36,2Ro 2:2 5:16, Eze 20:31 33:11, Ps 36:10, cf. De 5:26, Jos 3:10, Jer 23:36, etc. ; on jure par le Dieu « vivant » : est-il formule de serment plus redoutable pour les coupables et pour les hypocrites que la formule : Jéhovah vit ? Jer 4:2 5:2, etc.), jusqu'au moment où la lumière décisive poindra du sommet de la prophétie avec les oracles qui foudroyent les Élohim, chez Jérémie et dans Ésaïe 41-44 :
Jéhovah est le vrai Élohim ; Il est l'Elohim vivant.. Ils disparaîtront, ces Elohim Qui n'ont fait ni les cieux, ni la terre.
(Jer 10:10)
Plaidez votre cause, dit Jéhovah... Dites ce qui arrivera plus tard, Que nous sachions si vous êtes des Elohim Oui, faites quelque chose de bien ou de mal ! Que nous le voyions !
Voici, vous n'êtes rien du tout, Et votre oeuvre, c'est le néant ! Tous, ils ne sont rien ; Leurs oeuvres n'existent pas, Leurs idoles ne sont qu'un vain souffle.
(Esa 41:21)
Ils reculeront ; ils rougiront de honte, Ceux qui se fient aux idoles, Qui disent aux images de fonte : Vous êtes nos Elohim !
(Esa 42:17)
Ainsi parle Jéhovah, roi d'Israël et son Rédempteur : Je suis le premier et le dernier ; Et hors de moi, il n'y a point d'Élohim.
(Esa 44:6)
III. LES ELOHIM.
Les Élohim, dont les prophètes éclairés par la révélation de Jéhovah dénoncent la pure inanité, ont pourtant, dans les premières étapes de la foi humaine, joué, en tant que notion, un rôle providentiel. Ils ont marqué les humbles commencements de la religion retrouvée. Ils ont été l'amorce qui a permis à Dieu de reprendre contact avec les hommes en dehors de toute magie, et de dire à Abraham : « Je serai ton Élohim. »
En effet, c'est dans cette notion des Élohim que l'humanité séparée de son Père céleste (voir Chute), et livrée à ses expériences sur le terrain qu'elle a librement choisi, avait manifesté sa conversion première, qui consiste à vouloir un dieu. Produit de l'imagination de l'homme et des intuitions de son coeur, l'Elohim est la projection sur le plan divin des conditions d'existence et des aspirations d'ici-bas.
Il faut à toute société humaine un chef, un protecteur : l'Elohim, représenté par une idole ( « Fais-nous des dieux qui marchent devant nous », Ex 32:1), est le céleste patron qui veille sur ses adorateurs depuis la région mystérieuse et redoutable de l'au-delà (voir Hénothéisme).
Toutes les religions naturelles par lesquelles on adore les Élohim se ressemblent dans leurs cultes calqués sur les moeurs des cours terrestres : comme le roi--le terrestre Élohim--a son palais, son trône, ses cortèges de dignitaires, ses courtisans qui le flattent par des dons et l'exaltent par des louanges, l'Elohim--roi céleste--a son temple, son autel, ses processions, ses prêtres, ses sacrifices, ses litanies.
Jéhovah entre dans l'histoire sous la forme d'un Élohim. Prenant pour levier moral la soif de vivre qui tourmente les hommes, il s'offre à Abraham comme l'Élohim puissant pour protéger, puis il se révèle à Moïse comme le Dieu de l'alternative : le bien et la vie, ou le mal et la mort (De 30:15 et suivants) ; enfin il entreprend par les prophètes l'éducation du peuple élu, s'attachant siècle après siècle à dégager de la religion des dévotions extérieures et des rites magiques la religion de la conscience. Dieu unique et créateur, Jéhovah est le Dieu saint et sanctifiant qui ne recherche pas les cérémonies, les sacrifices (Ps 50:7 et suivants), et qui les tient pour rien, les regarde même comme offensants (Esa 1, Mic 6 etc.), s'ils ne sont pas l'expression de la piété du coeur et du culte en esprit. Sa religion, toute morale et spirituelle, a trouvé son complet épanouissement dans la révélation de Jésus-Christ.
Yahvisme, jahvisme = jéhovisme. Terme de théologie biblique désignant la doctrine du Dieu unique, vivant et saint, enseignée par Moïse, par les prophètes, et vécue par Jésus-Christ. Voir Prophète.
Le jéhovisme, par ses révélations religieuses et par ses exigences éthiques, se distingue de l'élohisme où l'adorateur, qu'il soit juif ou paien, se préoccupe non du service moral de son Dieu, mais des moyens extérieurs par lesquels il pourra se le rendre favorable. Dans l'élohisme, le dieu est fait à l'image de l'homme ; dans le jéhovisme, c'est l'homme qui est fait à l'image de Dieu.
L'élohisme est particulariste ; le jéhovisme est universaliste (voir Universalisme). L'élohisme est la religion où l'on donne au dieu ; le jéhovisme est la religion où l'on se donne à Dieu. La première asservit, la seconde libère. La Bible n'a pas spéculé sur ces différences, et elle emploie indifféremment, pour indiquer le vrai Dieu, les vocables « Élohim d'Israël » ou « Jéhovah ». Mais dans la pratique, on y trouve fort bien opposées les deux tendances que nous rattachons ici aux deux noms de la divinité : le nom commun à tous les peuples et le nom révélé au peuple élu. Les prophètes (cf. De 4:7,9, Esa 1 à Esa 20, Esa 29:13 58:3,7, etc.) et Jésus (Mt 6 et Mt 7, Mr 7:1,23, etc.) n'ont cessé de combattre la notion élohiste de la religion, notion formaliste, ritualiste, qui multiplie les dévotions, mais élude le changement du coeur. Il serait aisé de faire voir que ces deux notions de la religion se retrouvent dans l'Église chrétienne et sont de siècle en siècle à l'origine de ses intimes conflits.
Yahviste, jahviste = jéhoviste. 1 ° Terme de critique biblique désignant l'auteur de la principale source de l'histoire sainte : J (voir Sources). 2° Tout croyant qui pratique le jéhovisme et dont la religion se résume dans l'obéissance à la volonté de Jéhovah. C'est parmi les jéhovistes que se sont recrutés les premiers disciples de Jésus, et que se recruteront toujours, dans les multitudes de l'Église, les imitateurs de Jésus-Christ. Alex. W.
Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN
https://topbible.topchretien.com/dictionnaire/yahve-jahvejehovah/
Yves Petrakian
YAHVÉ, JAHVÉ = JÉHOVAH
Définition biblique de Yahvé, Jahvé, Jéhovah :
Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15).
Sommaire
I. ÉTYMOLOGIE.
Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15). Élohim est un nom générique ; comme notre mot français dieu, il est applicable à toutes les divinités. Jéhovah est le nom propre du Dieu d'Israël, l'Éternel, révélé dans la Bible. Voir Dieu [les noms de].
Sans vouloir discuter ici le problème de philologie, encore moins chercher à mettre d'accord les multiples théories en présence, nous nous bornerons à remarquer que l'étymologie du vocable Jéhovah ou Yahvé n'est obscure que pour ceux qui refusent à la révélation une part dans l'histoire d'Israël.
En effet, dans Ex 3, qui nous raconte la manifestation de Dieu à Moïse, le verset 14 (E) rattache le nom propre du dieu d'Israël à la racine hâvah, respirer, être animé (forme ancienne de la racine hâyàh, être), tout comme Ge 3:20 (J) rattache le nom d'Eve, la mère des vivants, à la racine khâvâh (=khâyâh, respirer, vivre ou faire vivre).
On est donc amené, par ce groupe de racines qui appartiennent au même tronc, à constater que ce qui différencie le dieu des Hébreux des divinités des religions naturelles c'est qu'il se présente comme le dieu qui est, qui vit, qui agit ; en d'autres termes : le Dieu réel, le seul Dieu. Moïse lui a demandé quel est son nom (Ex 3:13) ; n'oublions jamais que dans la Bible le « nom » (voir ce mot) et la « puissance » sont deux notions étroitement solidaires, voire, à l'occasion, interchangeables.
II. LA RÉVÉLATION A MOÏSE.
Moïse veut savoir d'où le dieu qui se manifeste à lui et qui le charge d'une mission écrasante tient sa puissance. Le dieu répond : du fait que moi j'existe, et que je me révèle le dieu vivant par mon action ; Èheyèh acher Èheyèh = « Je suis celui qui suis » (celui qui peut dire « Je suis » ; Vers. Syn. : Je suis celui qui dit « Je suis » ; Vers, des Rabbins : « Je suis l'Être invariable »). Les LXX traduisent : ho ôn, c-à-d. « Je suis celui qui est », ce qui rend la phrase correcte. Mais il y a ici plus qu'une question de grammaire.
Nous croyons que cette forme étrange : « Je suis celui qui suis », doit, pour livrer tout son sens, être rapprochée de l'expression analogue employée par Jésus lorsque les Juifs lui demandent qui il prétend être : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (la grammaire voudrait ici « j'étais »). Ces deux « je suis », présents absolus, élèvent ceux qui les prononcent au-dessus du temps et dans un autre ordre que celui de l'humanité. (L'Apocalypse paraphrase : « Celui qui était, qui est et qui vient », c'est-à-dire Celui qui possède la vie dans sa plénitude et de qui tout ce qui existe la tient, Apo 1:4 Heb 13:8)
Il semble que dans cette expression mystérieuse « Je suis », incompréhensible à tout rationalisme, impénétrable aux recherches de la pure critique historique ou philosophique, Jéhovah et Jésus aient voulu résumer le fondement et la somme de la foi des fidèles au seuil de l'ancienne alliance comme au seuil de la nouvelle. On peut pousser plus avant, et voir dans la formule Ex 3:14 l'affirmation de la liberté de Jéhovah, qui n'a reçu la vie de personne, qui est ce qu'il est de sa propre détermination. Et par la liberté, on atteint à l'immutabilité ; Jéhovah, du fait de son absolue indépendance, demeure toujours libre de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire de rester conséquent avec soi-même. A ce titre, on a bien fait de rapprocher Ex 3:14 de Ex 33:19 : « Je fais grâce à qui je fais grâce. »
Mais lorsqu'on invoque, comme on le fait quelquefois aujourd'hui, la similitude de ces deux tournures hébraïques pour en conclure que Jéhovah s'est dérobé quand Moïse lui a demandé son nom, et qu'il s'est borné à répondre énigmatiquement : « Je suis ce que je suis », on se met dans l'impossibilité de résoudre le problème religieux de l'Ancien Testament. Du même coup, on sort de la logique des textes ici rassemblés. Sans doute l'expression de Ex 3:14 est elliptique, et l'on pourra toujours se servir d'elle pour échafauder, en ne voulant connaître que le terrain grammatical, des hypothèses d'ailleurs réfutées par tout l'ensemble du jéhovisme ; mais déjà la fin du verset, v. 14b, éclaire suffisamment l'obscurité de v. 14a, lorsque Dieu ajoute pour calmer les appréhensions de Moïse : « Tu répondras ainsi aux enfants d'Israël : C'est « Je suis » qui m'a envoyé vers vous. » Au verset 15 le texte porte : « Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras aux enfants d'Israël : C'est « Jéhovah » (JHVH)... qui m'a envoyé vers vous. » Donc Jéhovah = « Je suis ».
Le dieu qui se révèle et se nomme Jéhovah a bien pour caractère propre de pouvoir dire : « Je suis » ; il se présente comme le dieu qui se distingue en ceci des autres Élohim, qu'il a la vie en soi-même (cf. Jn 5:26 1:4) et qu'il existe réellement avec toutes les prérogatives de la divinité ; d'un mot, il est Dieu.
On comprend sans peine qu'à cette révélation, à ce contact divin, Moïse ait été épouvanté, qu'il ait cherché d'abord dans sa petitesse à se dégager de l'étreinte, puis qu'il soit entré résolument appuyé sur Dieu dans la carrière, unique au monde, à laquelle Jéhovah l'appelait. Par contre, si Jéhovah a répondu par une fin de non recevoir : « Je suis ce que je suis », comment expliquer que dans cette mystification Moise ait puisé le courage d'aller affronter son peuple et trouvé le fondement de la religion qui devra transformer l'humanité en lui rendant Dieu, que depuis la chute elle cherchait à tâtons ?
Aussi bien, l'ensemble des textes bibliques où Jéhovah parle à travers l'histoire hébraïque s'en référera toujours à la manifestation inaugurale et reprendra sous de multiples formes l'expression de Dieu vivant (No 14:28, De 5:26,1Sa 17:36,2Ro 2:2 5:16, Eze 20:31 33:11, Ps 36:10, cf. De 5:26, Jos 3:10, Jer 23:36, etc. ; on jure par le Dieu « vivant » : est-il formule de serment plus redoutable pour les coupables et pour les hypocrites que la formule : Jéhovah vit ? Jer 4:2 5:2, etc.), jusqu'au moment où la lumière décisive poindra du sommet de la prophétie avec les oracles qui foudroyent les Élohim, chez Jérémie et dans Ésaïe 41-44 :
Jéhovah est le vrai Élohim ; Il est l'Elohim vivant.. Ils disparaîtront, ces Elohim Qui n'ont fait ni les cieux, ni la terre.
(Jer 10:10)
Plaidez votre cause, dit Jéhovah... Dites ce qui arrivera plus tard, Que nous sachions si vous êtes des Elohim Oui, faites quelque chose de bien ou de mal ! Que nous le voyions !
Voici, vous n'êtes rien du tout, Et votre oeuvre, c'est le néant ! Tous, ils ne sont rien ; Leurs oeuvres n'existent pas, Leurs idoles ne sont qu'un vain souffle.
(Esa 41:21)
Ils reculeront ; ils rougiront de honte, Ceux qui se fient aux idoles, Qui disent aux images de fonte : Vous êtes nos Elohim !
(Esa 42:17)
Ainsi parle Jéhovah, roi d'Israël et son Rédempteur : Je suis le premier et le dernier ; Et hors de moi, il n'y a point d'Élohim.
(Esa 44:6)
III. LES ELOHIM.
Les Élohim, dont les prophètes éclairés par la révélation de Jéhovah dénoncent la pure inanité, ont pourtant, dans les premières étapes de la foi humaine, joué, en tant que notion, un rôle providentiel. Ils ont marqué les humbles commencements de la religion retrouvée. Ils ont été l'amorce qui a permis à Dieu de reprendre contact avec les hommes en dehors de toute magie, et de dire à Abraham : « Je serai ton Élohim. »
En effet, c'est dans cette notion des Élohim que l'humanité séparée de son Père céleste (voir Chute), et livrée à ses expériences sur le terrain qu'elle a librement choisi, avait manifesté sa conversion première, qui consiste à vouloir un dieu. Produit de l'imagination de l'homme et des intuitions de son coeur, l'Elohim est la projection sur le plan divin des conditions d'existence et des aspirations d'ici-bas.
Il faut à toute société humaine un chef, un protecteur : l'Elohim, représenté par une idole ( « Fais-nous des dieux qui marchent devant nous », Ex 32:1), est le céleste patron qui veille sur ses adorateurs depuis la région mystérieuse et redoutable de l'au-delà (voir Hénothéisme).
Toutes les religions naturelles par lesquelles on adore les Élohim se ressemblent dans leurs cultes calqués sur les moeurs des cours terrestres : comme le roi--le terrestre Élohim--a son palais, son trône, ses cortèges de dignitaires, ses courtisans qui le flattent par des dons et l'exaltent par des louanges, l'Elohim--roi céleste--a son temple, son autel, ses processions, ses prêtres, ses sacrifices, ses litanies.
Jéhovah entre dans l'histoire sous la forme d'un Élohim. Prenant pour levier moral la soif de vivre qui tourmente les hommes, il s'offre à Abraham comme l'Élohim puissant pour protéger, puis il se révèle à Moïse comme le Dieu de l'alternative : le bien et la vie, ou le mal et la mort (De 30:15 et suivants) ; enfin il entreprend par les prophètes l'éducation du peuple élu, s'attachant siècle après siècle à dégager de la religion des dévotions extérieures et des rites magiques la religion de la conscience. Dieu unique et créateur, Jéhovah est le Dieu saint et sanctifiant qui ne recherche pas les cérémonies, les sacrifices (Ps 50:7 et suivants), et qui les tient pour rien, les regarde même comme offensants (Esa 1, Mic 6 etc.), s'ils ne sont pas l'expression de la piété du coeur et du culte en esprit. Sa religion, toute morale et spirituelle, a trouvé son complet épanouissement dans la révélation de Jésus-Christ.
Yahvisme, jahvisme = jéhovisme. Terme de théologie biblique désignant la doctrine du Dieu unique, vivant et saint, enseignée par Moïse, par les prophètes, et vécue par Jésus-Christ. Voir Prophète.
Le jéhovisme, par ses révélations religieuses et par ses exigences éthiques, se distingue de l'élohisme où l'adorateur, qu'il soit juif ou paien, se préoccupe non du service moral de son Dieu, mais des moyens extérieurs par lesquels il pourra se le rendre favorable. Dans l'élohisme, le dieu est fait à l'image de l'homme ; dans le jéhovisme, c'est l'homme qui est fait à l'image de Dieu.
L'élohisme est particulariste ; le jéhovisme est universaliste (voir Universalisme). L'élohisme est la religion où l'on donne au dieu ; le jéhovisme est la religion où l'on se donne à Dieu. La première asservit, la seconde libère. La Bible n'a pas spéculé sur ces différences, et elle emploie indifféremment, pour indiquer le vrai Dieu, les vocables « Élohim d'Israël » ou « Jéhovah ». Mais dans la pratique, on y trouve fort bien opposées les deux tendances que nous rattachons ici aux deux noms de la divinité : le nom commun à tous les peuples et le nom révélé au peuple élu. Les prophètes (cf. De 4:7,9, Esa 1 à Esa 20, Esa 29:13 58:3,7, etc.) et Jésus (Mt 6 et Mt 7, Mr 7:1,23, etc.) n'ont cessé de combattre la notion élohiste de la religion, notion formaliste, ritualiste, qui multiplie les dévotions, mais élude le changement du coeur. Il serait aisé de faire voir que ces deux notions de la religion se retrouvent dans l'Église chrétienne et sont de siècle en siècle à l'origine de ses intimes conflits.
Yahviste, jahviste = jéhoviste. 1 ° Terme de critique biblique désignant l'auteur de la principale source de l'histoire sainte : J (voir Sources). 2° Tout croyant qui pratique le jéhovisme et dont la religion se résume dans l'obéissance à la volonté de Jéhovah. C'est parmi les jéhovistes que se sont recrutés les premiers disciples de Jésus, et que se recruteront toujours, dans les multitudes de l'Église, les imitateurs de Jésus-Christ. Alex. W.
Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN
https://topbible.topchretien.com/dictionnaire/yahve-jahvejehovah/
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Traditions ou superstitions ???
La Mishna (IIIe siècle de notre ère) affirme que “celui qui prononce le nom divin selon les lettres qui le composent ” n’aura “ pas part au monde futur ”. — Sanhédrin X, 1. Vérité biblique !!!
Isaïe 12:4 Louez YHWH, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses grandes oeuvres, proclamez que son nom est élevé. 5 Chantez YHWH, Car il a fait des choses magnifiques ; qu'on le sache dans toute la terre!Note. Le Saint Nom du Dieu d'Israël, YHWH est marqué par ce sigle dans le texte "ה qui signifie "Hashem" (Le Nom) terme de substitution utilisé par le pharisianisme et le judaïsme orthodoxe aujourd'hui à chaque fois que le Saint tétragramme יהוה YHWH est rencontré.
Selon ce "Rav" : tous ceux qui osent prononcer le nom de Hashem... bla bla bla...... Il reconnaît malgré lui que la seule "secte" qui le fait, ce sont les Témoins de Jéhovah.
Il ne se rend même pas compte dans cet extrait vidéo qu'il prononce lui-même le nom supposément interdit de Hashem, et en plus, sans même s'en rendre compte, il crédibilise les TJ qui, en accord avec la Bible, proclament sur toute la terre le Nom du Seul Vrai Dieu, YHWH. N'est-ce pas une formidable déclaration de sa part en faveur des TJ !!!???
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Feuille f.2r qui date du 17e siècle dans la bibliothèque britannique contient le Nom YEHOVAH
Manuscrit hébreu du livre de l'Apocalypse. Ce manuscrit du 17ème siècle dans la bibliothèque britannique contient Le Nom Yehovah
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Saint Nom du seul vrai Dieu, "YHWH", dans le "Nouveau Testament"
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Luc
Luc
Apocalypse 3:12
Apocalypse 3:12 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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