Les Codex..
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Les Codex..
Les Codex
Feuilleter le Sinaïticus chez vous !
La plus ancienne des Bibles manuscrites connues, le “Codex Sinaïticus”, découverte et ramenée d'Égypte au 19ème siècle, a été intégralement numérisée. Mieux, il est possible d'en consulter chaque feuillet gratuitement en ligne ! De plus, de nombreuses fonctionnalités sont offertes pour faciliter la consultation et l'étude de cet antique manuscrit...
Ce manuscrit exceptionnel est en effet considéré par les experts comme la plus ancienne Bible (presque complète) du monde. Malheureusement ses feuillets sont dispersées à Leipzig, Londres, Saint-Pétersbourg et au monastère Sainte-Catherine en Egypte (lieu de sa découverte). Mais leur numérisation à l'initiative de la British Library en partenariat avec la National Library of Russia, le monastère Ste Catherine, et la Bibliothèque de l'Université de Leipzig, a enfin permis de les rassembler.
Le Codex Sinaïticus a été copié entre 330 et 350 ap. JC sur des peaux de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, au pied du Mont Sinaï en Egypte, puis laissé à l'abandon. Cette Bible, témoin de la traduction grecque des Septante, est aussi considérée comme contenant la version complète la plus ancienne du Nouveau Testament. Les pages originales sont couvertes sans interruption d'une élégante calligraphie grecque en ‘onciales’ (= grandes majuscules).
Les 400 pages aujourd'hui conservées ont été ramenées au cours du 19ème siècle par le jeune savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, lors de trois voyages successifs.
——• Sur ces 400 pages, 43 sont entreposées à la bibliothèque universitaire de Leipzig depuis 1844.
——• La ville de Saint-Pétersbourg, elle, ne détient plus que cinq pages sur les 347 qu'elle avait obtenues au 19ème siècle grâce à Tischendorf et à un chercheur russe concurrent.
——• Les 342 autres ont été revendues par Staline à la cité de Londres au cours du XXème siècle.
——• Enfin, douze pages sont toujours aux mains des moines du monastère Sainte-Catherine, qui ont pendant longtemps réclamé le retour des autres parties du Codex. Ils ont finalement décidé de prendre part au projet de numérisation du Codex.
Ce projet, soutenu par de nombreuses fondations privées et achevé en juillet 2009, a donc permis de présenter sur Internet une reconstitution virtuelle du Codex Sinaiticus, et d'en éditer un fac-similé en version papier
Un outil exceptionnel !
En visitant la reconstitution virtuelle le lecteur sera émerveillé de pouvoir feuilleter chaque page et zoomer en haute définition sur la zone de son choix, de se voir offert la transcription grecque et la traduction anglaise du passage visionné, ... et d'autres fonctionnalités encore.
Le visiteur n'en sera que plus déçu de découvrir que ni l'essentiel du livre de la Genèse, ni le livre de l'Exode, ni de larges parts d'autres livres du début de la Bible n'ont résisté aux outrages du temps et des hommes, et qu'ils sont vraisemblablement définitivement perdus.
Patrice ROLIN
(pour en savoir plus sur ce manuscrit cliquez ici)
Lien : http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
(fin de l'évangile de Marc dans le Sinaïticus ; Marc 16,8)
Codex Sinaiticus
Lien : http://codexsinaiticus.org/media/images/main_image.jpghttp://codexsinaiticus.org/media/images/main_image.jpg
Feuilleter le Sinaïticus chez vous !
La plus ancienne des Bibles manuscrites connues, le “Codex Sinaïticus”, découverte et ramenée d'Égypte au 19ème siècle, a été intégralement numérisée. Mieux, il est possible d'en consulter chaque feuillet gratuitement en ligne ! De plus, de nombreuses fonctionnalités sont offertes pour faciliter la consultation et l'étude de cet antique manuscrit...
Ce manuscrit exceptionnel est en effet considéré par les experts comme la plus ancienne Bible (presque complète) du monde. Malheureusement ses feuillets sont dispersées à Leipzig, Londres, Saint-Pétersbourg et au monastère Sainte-Catherine en Egypte (lieu de sa découverte). Mais leur numérisation à l'initiative de la British Library en partenariat avec la National Library of Russia, le monastère Ste Catherine, et la Bibliothèque de l'Université de Leipzig, a enfin permis de les rassembler.
Le Codex Sinaïticus a été copié entre 330 et 350 ap. JC sur des peaux de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, au pied du Mont Sinaï en Egypte, puis laissé à l'abandon. Cette Bible, témoin de la traduction grecque des Septante, est aussi considérée comme contenant la version complète la plus ancienne du Nouveau Testament. Les pages originales sont couvertes sans interruption d'une élégante calligraphie grecque en ‘onciales’ (= grandes majuscules).
Les 400 pages aujourd'hui conservées ont été ramenées au cours du 19ème siècle par le jeune savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, lors de trois voyages successifs.
——• Sur ces 400 pages, 43 sont entreposées à la bibliothèque universitaire de Leipzig depuis 1844.
——• La ville de Saint-Pétersbourg, elle, ne détient plus que cinq pages sur les 347 qu'elle avait obtenues au 19ème siècle grâce à Tischendorf et à un chercheur russe concurrent.
——• Les 342 autres ont été revendues par Staline à la cité de Londres au cours du XXème siècle.
——• Enfin, douze pages sont toujours aux mains des moines du monastère Sainte-Catherine, qui ont pendant longtemps réclamé le retour des autres parties du Codex. Ils ont finalement décidé de prendre part au projet de numérisation du Codex.
Ce projet, soutenu par de nombreuses fondations privées et achevé en juillet 2009, a donc permis de présenter sur Internet une reconstitution virtuelle du Codex Sinaiticus, et d'en éditer un fac-similé en version papier
Un outil exceptionnel !
En visitant la reconstitution virtuelle le lecteur sera émerveillé de pouvoir feuilleter chaque page et zoomer en haute définition sur la zone de son choix, de se voir offert la transcription grecque et la traduction anglaise du passage visionné, ... et d'autres fonctionnalités encore.
Le visiteur n'en sera que plus déçu de découvrir que ni l'essentiel du livre de la Genèse, ni le livre de l'Exode, ni de larges parts d'autres livres du début de la Bible n'ont résisté aux outrages du temps et des hommes, et qu'ils sont vraisemblablement définitivement perdus.
Patrice ROLIN
(pour en savoir plus sur ce manuscrit cliquez ici)
Lien : http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
http://codexsinaiticus.org/en/manuscript.aspx?lid=en&side=r&zoomSlider=0
(fin de l'évangile de Marc dans le Sinaïticus ; Marc 16,8)
Codex Sinaiticus
Lien : http://codexsinaiticus.org/media/images/main_image.jpghttp://codexsinaiticus.org/media/images/main_image.jpg
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Le Codex Sinaïticus par Robert FÉRY.
Le Codex Sinaïticus par Robert FÉRY.
Le Codex Sinaïticus est pour tous les chrétiens un trésor d'un prix inestimable. Datant du IVe siècle, écrit en grec, ...
LE SINAITICUS : le plus ancien Codex du Nouveau Testament.
Le Sinaïticus est avec le Codex Vaticanus l’un des manuscrits les plus anciens de la Bible. Ecrit en onciales, en grec, il contient une grande partie des textes de l’Ancien Testament ainsi que l’intégralité du Nouveau. Découvert en 1844 dans la Bibliothèque du Monastère du Mont Sinaï
par un savant allemand Konstantin von Tischendorf, le Codex connut une histoire mouvementée. Exposé à la British Library pour l’essentiel, ses autres parties se trouvent à Leipzig, Saint-Pétersbourg et au monastère du Sinaï. Il est maintenant consultable sur le web : http://www.codexsinaiticus.org
http://www.codexsinaiticus.org/
Le Codex Sinaïticus est pour tous les chrétiens un trésor d'un prix inestimable. Datant du IVe siècle, écrit en grec, ...
LE SINAITICUS : le plus ancien Codex du Nouveau Testament.
Le Sinaïticus est avec le Codex Vaticanus l’un des manuscrits les plus anciens de la Bible. Ecrit en onciales, en grec, il contient une grande partie des textes de l’Ancien Testament ainsi que l’intégralité du Nouveau. Découvert en 1844 dans la Bibliothèque du Monastère du Mont Sinaï
par un savant allemand Konstantin von Tischendorf, le Codex connut une histoire mouvementée. Exposé à la British Library pour l’essentiel, ses autres parties se trouvent à Leipzig, Saint-Pétersbourg et au monastère du Sinaï. Il est maintenant consultable sur le web : http://www.codexsinaiticus.org
http://www.codexsinaiticus.org/
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Les Codex..
Le Codex Vaticanus
LE VATICAN recèle d’innombrables richesses. La splendeur de ses fresques, de ses sculptures et de son architecture suscite l’admiration. Mais l’un de ses trésors les plus précieux est demeuré inaccessible pendant des centaines d’années. Conservé à la Bibliothèque vaticane, le Codex Vaticanus, un manuscrit inestimable, nous permet d’avoir une compréhension exacte de certaines parties de la Parole de Dieu écrites il y a des siècles*.
Les codices Alexandrinus et Sinaiticus sont deux autres manuscrits bibliques anciens auxquels les biblistes accordent une grande importance. Leur histoire est fascinante, qu’il s’agisse de la manière dont ils ont été découverts ou de celle dont ils ont échappé à la destruction. L’origine du Codex Vaticanus, en revanche, est pour le moins obscure.
Un trésor tenu caché
D’où le Codex Vaticanus provient-il ? La première fois qu’il en est fait mention, c’est au XVe siècle, dans le catalogue de la Bibliothèque vaticane. Des exégètes ont émis l’idée qu’il avait dû voir le jour en Égypte, ou à Césarée, ou encore à Rome. Mais, après avoir examiné ces hypothèses, le professeur James Neville Birdsall, de l’université de Birmingham, est parvenu à la conclusion suivante : “ En résumé, on ne peut déterminer avec exactitude ni la date, ni le lieu d’origine du Codex Vaticanus, pas plus que les spécialistes ne peuvent, malgré tous leurs efforts, retracer son histoire avant le XVe siècle. ” Toujours est-il que le Codex Vaticanus est considéré comme un manuscrit biblique majeur. Pourquoi ?
Au fil des siècles, des erreurs de copistes se sont glissées dans le texte de la Bible. Pour les traducteurs soucieux de l’intégrité du texte, la difficulté consiste donc à trouver des manuscrits qui transmettent de manière fiable ce qui figurait dans les écrits originaux.
On imagine sans peine l’impatience des biblistes à l’idée de se pencher sur le Codex Vaticanus, un manuscrit en grec remontant au IVe siècle de notre ère, autrement dit moins de 300 ans après la fin de la rédaction de la Bible. Ce codex contient le texte complet des Écritures hébraïques et des Écritures grecques chrétiennes, à l’exception de quelques portions qui ont été perdues avec le temps.
Au lieu de mettre le codex à la disposition des traducteurs de la Bible, le Vatican préféra le maintenir caché, et ce, pendant des siècles. “ En 1843, raconte l’éminent bibliste Frederic Kenyon, [Konstantin von] Tischendorf, après plusieurs mois d’attente, fut autorisé à le consulter pendant six heures. [...] En 1845, le grand savant anglais Tregelles eut la permission de le voir, mais il lui fut interdit d’en recopier un seul mot. ” Tischendorf demanda à voir de nouveau le codex, mais cette permission fut annulée après qu’il en eut recopié une vingtaine de pages.
Cependant, comme l’a rapporté Kenyon, “ à force d’insistance, il put s’adonner six jours de plus à l’étude du manuscrit. Au total, il s’y consacra 14 jours, à raison de trois heures par jour. En faisant le meilleur usage possible de son temps, Tischendorf fut en mesure de publier en 1867 la première édition du manuscrit. ” Plus tard, le Vatican en publia une copie de qualité supérieure.
“ Une conservation méticuleuse ”
Quelle est la valeur du texte contenu dans le Codex Vaticanus ? D’après un ouvrage de référence, le codex “ témoigne d’une grande cohérence orthographique et d’une copie méticuleuse, d’où la qualité du texte reproduit ”. Le même ouvrage poursuit : “ On peut donc en conclure que ce texte est le fruit d’une tradition experte en matière de copie. ” — The Oxford Illustrated History of the Bible.
Brooke Westcott et Fenton Hort, deux éminents biblistes, ont été impressionnés par les qualités du Codex Vaticanus. Leur New Testament in the Original Greek, publié en 1881 à partir des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, demeure le texte de base de plusieurs traductions modernes des Écritures grecques chrétiennes, parmi lesquelles l’Emphasised Bible de Joseph Rotherham et la Traduction du monde nouveau.
Certains ont critiqué la confiance que Westcott et Hort avaient placée dans le Codex Vaticanus. Reproduisait-il exactement le texte original ? La publication des papyrus Bodmer entre 1956 et 1961 a soulevé l’enthousiasme, car ces documents comprenaient des portions des Évangiles de Luc et de Jean datant du début du IIIe siècle de notre ère. Allaient-ils confirmer ce qui figurait dans le Codex Vaticanus, qui leur était postérieur ?
“ Il existe une convergence remarquable entre le texte du Vaticanus et celui qui a survécu des papyrus Bodmer ”, écrivent Philip Payne et Paul Canart dans Novum Testamentum. “ Au vu de cette convergence, on est porté à conclure que le scribe à qui l’on doit le Vaticanus a recopié un manuscrit étroitement apparenté aux papyrus Bodmer. Il a dû reproduire soit un manuscrit très ancien, soit un manuscrit basé lui-même sur un autre très ancien. ” Le professeur Birdsall déclare : “ Les deux textes ont des liens très étroits l’un avec l’autre [...]. [Le Codex] est un texte soigné : il relève d’une tradition de conservation méticuleuse de ce qui a été transmis. ”
D’une grande utilité pour les traducteurs
Bien entendu, le manuscrit le plus ancien n’est pas automatiquement le plus fidèle au texte original. Toutefois, la comparaison du Codex Vaticanus avec d’autres manuscrits s’est révélée très utile pour déterminer le contenu du texte original. Par exemple, le manuscrit Sinaiticus, qui date lui aussi du IVe siècle de notre ère, ne contient pas les livres des Rois. Mais leur présence dans les codices Vaticanus et Alexandrinus légitime leur appartenance au canon de la Bible. D’ailleurs, des fragments de ces deux livres ont plus tard été trouvés parmi les Rouleaux de la mer Morte.
D’après l’ouvrage de référence déjà cité, “ certains passages touchant à la personne de Christ et à la Sainte Trinité ” faisaient particulièrement l’objet de polémiques (The Oxford Illustrated History of the Bible). Comment le Codex Vaticanus a-t-il contribué à en éclairer le sens ?
Examinons un exemple. Jésus a dit, selon Jean 3:13 : “ Aucun homme n’est monté au ciel sauf celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. ” Certains traducteurs ont ajouté “qui est dans le ciel ”.
En laissant entendre que Jésus était au ciel et sur la terre au même moment, cet ajout appuie le dogme de la Trinité. Ces mots supplémentaires se trouvent dans quelques manuscrits du Ve et du Xe siècle de notre ère. Mais leur absence dans les manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, plus anciens, ont conduit bon nombre de traducteurs modernes à ne pas en tenir compte. Un tel choix dissipe la confusion relative à l’identité de Christ et s’harmonise avec le reste des Écritures. Jésus ne se trouvait pas en deux endroits en même temps ; il venait du ciel et allait bientôt retourner au ciel, ou ‘ monter ’ vers son Père. — Jean 20:17.
Le Codex Vaticanus fait également la lumière sur certains versets qui évoquent le dessein de Dieu à l’égard de la terre. Ainsi, d’après la Bible de Jérusalem, l’apôtre Pierre aurait prophétisé que “ la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée ”. (2 Pierre 3:10.) D’autres traductions rendent ce passage de manière semblable, en se fondant sur le Codex Alexandrinus, qui date du Ve siècle, ainsi que sur d’autres manuscrits postérieurs. De nombreux lecteurs de la Bible en ont donc conclu, en toute bonne foi, que Dieu détruirait la terre.
Or, environ un siècle avant le Codex Alexandrinus, le Codex Vaticanus (et son contemporain, le manuscrit Sinaiticus) rapportait la prophétie de Pierre comme suit : “ La terre et les œuvres qui s’y trouvent seront découvertes. ” Cela s’harmonise-t-il avec le reste de la Bible ? Incontestablement. La terre au sens littéral “ ne chancellera pas pour des temps indéfinis, oui pour toujours ”. (Psaume 104:5.) Dès lors, en quel sens la terre sera-t-elle ‘ découverte ’ ? D’autres versets montrent que le mot “ terre ” peut être employé au sens figuré. La “ terre ” peut parler une langue et chanter (Genèse 11:1 ; Psaume 96:1). Par conséquent, la “ terre ” peut désigner les humains. N’est-ce pas réconfortant de savoir que Dieu ne détruira pas notre planète, mais qu’il dévoilera totalement la méchanceté avant d’y mettre un terme et de supprimer ceux qui en sont la cause ?
‘ Elle durera pour des temps indéfinis ’
Il est à déplorer que, pendant des siècles, le Codex Vaticanus ait été maintenu caché et que bon nombre de lecteurs de la Bible aient été trompés quant au sens de certains versets.
Cependant, depuis sa publication, le Codex Vaticanus — ainsi que des traductions modernes et fiables de la Bible — ont aidé ceux qui cherchaient la vérité à découvrir ce que la Bible enseigne réellement.
Les copistes de jadis ajoutaient souvent à leurs manuscrits la mention suivante : “ La main qui a écrit [ce document] se décompose aujourd’hui dans un tombeau, mais ce qu’elle a écrit traversera les âges. ” Nous apprécions aujourd’hui les efforts inlassables de ces copistes anonymes.
Mais, en définitive, tout le mérite de la préservation de la Bible revient à son Auteur qui, il y a bien longtemps, a inspiré à son prophète ces paroles : “ L’herbe verte s’est desséchée, la fleur s’est flétrie, mais la parole de notre Dieu, elle, durera pour des temps indéfinis. ” — Isaïe 40:8.
LE VATICAN recèle d’innombrables richesses. La splendeur de ses fresques, de ses sculptures et de son architecture suscite l’admiration. Mais l’un de ses trésors les plus précieux est demeuré inaccessible pendant des centaines d’années. Conservé à la Bibliothèque vaticane, le Codex Vaticanus, un manuscrit inestimable, nous permet d’avoir une compréhension exacte de certaines parties de la Parole de Dieu écrites il y a des siècles*.
Les codices Alexandrinus et Sinaiticus sont deux autres manuscrits bibliques anciens auxquels les biblistes accordent une grande importance. Leur histoire est fascinante, qu’il s’agisse de la manière dont ils ont été découverts ou de celle dont ils ont échappé à la destruction. L’origine du Codex Vaticanus, en revanche, est pour le moins obscure.
Un trésor tenu caché
D’où le Codex Vaticanus provient-il ? La première fois qu’il en est fait mention, c’est au XVe siècle, dans le catalogue de la Bibliothèque vaticane. Des exégètes ont émis l’idée qu’il avait dû voir le jour en Égypte, ou à Césarée, ou encore à Rome. Mais, après avoir examiné ces hypothèses, le professeur James Neville Birdsall, de l’université de Birmingham, est parvenu à la conclusion suivante : “ En résumé, on ne peut déterminer avec exactitude ni la date, ni le lieu d’origine du Codex Vaticanus, pas plus que les spécialistes ne peuvent, malgré tous leurs efforts, retracer son histoire avant le XVe siècle. ” Toujours est-il que le Codex Vaticanus est considéré comme un manuscrit biblique majeur. Pourquoi ?
Au fil des siècles, des erreurs de copistes se sont glissées dans le texte de la Bible. Pour les traducteurs soucieux de l’intégrité du texte, la difficulté consiste donc à trouver des manuscrits qui transmettent de manière fiable ce qui figurait dans les écrits originaux.
On imagine sans peine l’impatience des biblistes à l’idée de se pencher sur le Codex Vaticanus, un manuscrit en grec remontant au IVe siècle de notre ère, autrement dit moins de 300 ans après la fin de la rédaction de la Bible. Ce codex contient le texte complet des Écritures hébraïques et des Écritures grecques chrétiennes, à l’exception de quelques portions qui ont été perdues avec le temps.
Au lieu de mettre le codex à la disposition des traducteurs de la Bible, le Vatican préféra le maintenir caché, et ce, pendant des siècles. “ En 1843, raconte l’éminent bibliste Frederic Kenyon, [Konstantin von] Tischendorf, après plusieurs mois d’attente, fut autorisé à le consulter pendant six heures. [...] En 1845, le grand savant anglais Tregelles eut la permission de le voir, mais il lui fut interdit d’en recopier un seul mot. ” Tischendorf demanda à voir de nouveau le codex, mais cette permission fut annulée après qu’il en eut recopié une vingtaine de pages.
Cependant, comme l’a rapporté Kenyon, “ à force d’insistance, il put s’adonner six jours de plus à l’étude du manuscrit. Au total, il s’y consacra 14 jours, à raison de trois heures par jour. En faisant le meilleur usage possible de son temps, Tischendorf fut en mesure de publier en 1867 la première édition du manuscrit. ” Plus tard, le Vatican en publia une copie de qualité supérieure.
“ Une conservation méticuleuse ”
Quelle est la valeur du texte contenu dans le Codex Vaticanus ? D’après un ouvrage de référence, le codex “ témoigne d’une grande cohérence orthographique et d’une copie méticuleuse, d’où la qualité du texte reproduit ”. Le même ouvrage poursuit : “ On peut donc en conclure que ce texte est le fruit d’une tradition experte en matière de copie. ” — The Oxford Illustrated History of the Bible.
Brooke Westcott et Fenton Hort, deux éminents biblistes, ont été impressionnés par les qualités du Codex Vaticanus. Leur New Testament in the Original Greek, publié en 1881 à partir des manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, demeure le texte de base de plusieurs traductions modernes des Écritures grecques chrétiennes, parmi lesquelles l’Emphasised Bible de Joseph Rotherham et la Traduction du monde nouveau.
Certains ont critiqué la confiance que Westcott et Hort avaient placée dans le Codex Vaticanus. Reproduisait-il exactement le texte original ? La publication des papyrus Bodmer entre 1956 et 1961 a soulevé l’enthousiasme, car ces documents comprenaient des portions des Évangiles de Luc et de Jean datant du début du IIIe siècle de notre ère. Allaient-ils confirmer ce qui figurait dans le Codex Vaticanus, qui leur était postérieur ?
“ Il existe une convergence remarquable entre le texte du Vaticanus et celui qui a survécu des papyrus Bodmer ”, écrivent Philip Payne et Paul Canart dans Novum Testamentum. “ Au vu de cette convergence, on est porté à conclure que le scribe à qui l’on doit le Vaticanus a recopié un manuscrit étroitement apparenté aux papyrus Bodmer. Il a dû reproduire soit un manuscrit très ancien, soit un manuscrit basé lui-même sur un autre très ancien. ” Le professeur Birdsall déclare : “ Les deux textes ont des liens très étroits l’un avec l’autre [...]. [Le Codex] est un texte soigné : il relève d’une tradition de conservation méticuleuse de ce qui a été transmis. ”
D’une grande utilité pour les traducteurs
Bien entendu, le manuscrit le plus ancien n’est pas automatiquement le plus fidèle au texte original. Toutefois, la comparaison du Codex Vaticanus avec d’autres manuscrits s’est révélée très utile pour déterminer le contenu du texte original. Par exemple, le manuscrit Sinaiticus, qui date lui aussi du IVe siècle de notre ère, ne contient pas les livres des Rois. Mais leur présence dans les codices Vaticanus et Alexandrinus légitime leur appartenance au canon de la Bible. D’ailleurs, des fragments de ces deux livres ont plus tard été trouvés parmi les Rouleaux de la mer Morte.
D’après l’ouvrage de référence déjà cité, “ certains passages touchant à la personne de Christ et à la Sainte Trinité ” faisaient particulièrement l’objet de polémiques (The Oxford Illustrated History of the Bible). Comment le Codex Vaticanus a-t-il contribué à en éclairer le sens ?
Examinons un exemple. Jésus a dit, selon Jean 3:13 : “ Aucun homme n’est monté au ciel sauf celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. ” Certains traducteurs ont ajouté “qui est dans le ciel ”.
En laissant entendre que Jésus était au ciel et sur la terre au même moment, cet ajout appuie le dogme de la Trinité. Ces mots supplémentaires se trouvent dans quelques manuscrits du Ve et du Xe siècle de notre ère. Mais leur absence dans les manuscrits Vaticanus et Sinaiticus, plus anciens, ont conduit bon nombre de traducteurs modernes à ne pas en tenir compte. Un tel choix dissipe la confusion relative à l’identité de Christ et s’harmonise avec le reste des Écritures. Jésus ne se trouvait pas en deux endroits en même temps ; il venait du ciel et allait bientôt retourner au ciel, ou ‘ monter ’ vers son Père. — Jean 20:17.
Le Codex Vaticanus fait également la lumière sur certains versets qui évoquent le dessein de Dieu à l’égard de la terre. Ainsi, d’après la Bible de Jérusalem, l’apôtre Pierre aurait prophétisé que “ la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée ”. (2 Pierre 3:10.) D’autres traductions rendent ce passage de manière semblable, en se fondant sur le Codex Alexandrinus, qui date du Ve siècle, ainsi que sur d’autres manuscrits postérieurs. De nombreux lecteurs de la Bible en ont donc conclu, en toute bonne foi, que Dieu détruirait la terre.
Or, environ un siècle avant le Codex Alexandrinus, le Codex Vaticanus (et son contemporain, le manuscrit Sinaiticus) rapportait la prophétie de Pierre comme suit : “ La terre et les œuvres qui s’y trouvent seront découvertes. ” Cela s’harmonise-t-il avec le reste de la Bible ? Incontestablement. La terre au sens littéral “ ne chancellera pas pour des temps indéfinis, oui pour toujours ”. (Psaume 104:5.) Dès lors, en quel sens la terre sera-t-elle ‘ découverte ’ ? D’autres versets montrent que le mot “ terre ” peut être employé au sens figuré. La “ terre ” peut parler une langue et chanter (Genèse 11:1 ; Psaume 96:1). Par conséquent, la “ terre ” peut désigner les humains. N’est-ce pas réconfortant de savoir que Dieu ne détruira pas notre planète, mais qu’il dévoilera totalement la méchanceté avant d’y mettre un terme et de supprimer ceux qui en sont la cause ?
‘ Elle durera pour des temps indéfinis ’
Il est à déplorer que, pendant des siècles, le Codex Vaticanus ait été maintenu caché et que bon nombre de lecteurs de la Bible aient été trompés quant au sens de certains versets.
Cependant, depuis sa publication, le Codex Vaticanus — ainsi que des traductions modernes et fiables de la Bible — ont aidé ceux qui cherchaient la vérité à découvrir ce que la Bible enseigne réellement.
Les copistes de jadis ajoutaient souvent à leurs manuscrits la mention suivante : “ La main qui a écrit [ce document] se décompose aujourd’hui dans un tombeau, mais ce qu’elle a écrit traversera les âges. ” Nous apprécions aujourd’hui les efforts inlassables de ces copistes anonymes.
Mais, en définitive, tout le mérite de la préservation de la Bible revient à son Auteur qui, il y a bien longtemps, a inspiré à son prophète ces paroles : “ L’herbe verte s’est desséchée, la fleur s’est flétrie, mais la parole de notre Dieu, elle, durera pour des temps indéfinis. ” — Isaïe 40:8.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Les Codex..
Vetus Testamentum (Codex Vaticanus Imago)
F. AMSLER, Les énigmes scientifiques du Codex Vaticanus
[Deep] Bible Study: The Codex Sinaiticus
The Codex Sinaiticus, presented by Professor James Dunn, Faculty of Theology, University of Oxford
Along with the Codex Vaticanus, the Codex Sinaiticus is considered the oldest known Bible in the world. Originally more than 1,460 pages long and measuring 16in by 14in, it was written by a number of hands around the time of Constantine the Great."
It offers different versions of the Scriptures from later editions of the Bible, notably in St Mark's Gospel which ends 12 verses before later versions, omitting the appearance of the resurrected Jesus Christ."
...
"This 1,600-year old manuscript offers a window into the development of early Christianity and first-hand evidence of how the text of the Bible was transmitted from generation to generation. The project has uncovered evidence that a fourth scribe – along with the three already recognised – worked on the text; the availability of the virtual manuscript for study by scholars around the world creates opportunities for collaborative research that would not have been possible just a few years ago."
...
Professor David Parker from the University of Birmingham's Department of Theology, who directed the team which made the electronic transcription of the manuscript said the four-year process was a "huge challenge".
...
"The transcription includes pages of the Codex which were found in a blocked-off room at the Monastery of St Catherine in 1975, some of which were in poor condition," he said.
F. AMSLER, Les énigmes scientifiques du Codex Vaticanus
[Deep] Bible Study: The Codex Sinaiticus
The Codex Sinaiticus, presented by Professor James Dunn, Faculty of Theology, University of Oxford
Along with the Codex Vaticanus, the Codex Sinaiticus is considered the oldest known Bible in the world. Originally more than 1,460 pages long and measuring 16in by 14in, it was written by a number of hands around the time of Constantine the Great."
It offers different versions of the Scriptures from later editions of the Bible, notably in St Mark's Gospel which ends 12 verses before later versions, omitting the appearance of the resurrected Jesus Christ."
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"This 1,600-year old manuscript offers a window into the development of early Christianity and first-hand evidence of how the text of the Bible was transmitted from generation to generation. The project has uncovered evidence that a fourth scribe – along with the three already recognised – worked on the text; the availability of the virtual manuscript for study by scholars around the world creates opportunities for collaborative research that would not have been possible just a few years ago."
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Professor David Parker from the University of Birmingham's Department of Theology, who directed the team which made the electronic transcription of the manuscript said the four-year process was a "huge challenge".
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"The transcription includes pages of the Codex which were found in a blocked-off room at the Monastery of St Catherine in 1975, some of which were in poor condition," he said.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Les Codex..
On a dit du Codex Sinaiticus qu’il était “le livre le plus important, le plus passionnant et le plus précieux qui soit”. Pourquoi?
Pas seulement en raison de son âge, au moins 1 600 ans, mais parce qu’il constitue un élément essentiel du catalogue actuel des manuscrits de la Bible.
Voici l’histoire captivante de sa redécouverte par Tischendorf, il y a à peine plus d’un siècle.
Constantin von Tischendorf naquit en Saxe, dans le nord de l’Europe, en 1815. Alors qu’il étudiait le grec à l’université de Leipzig, il était troublé par la Haute critique de la Bible promue par de célèbres théologiens allemands qui cherchaient à démolir l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes. Tischendorf acquit pour sa part la conviction que l’étude des manuscrits primitifs confirmerait l’authenticité du texte biblique. Il résolut donc de faire, à titre personnel, des recherches dans tous les manuscrits connus, espérant même en découvrir d’autres au cours de ses voyages.
C’est ainsi qu’en mai 1844, après avoir passé quatre années à consulter les meilleures bibliothèques d’Europe, Tischendorf se rendit au monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, à 1 400 mètres au-dessus de la mer Rouge. On ne pouvait pénétrer dans la retraite quasi fortifiée des moines qu’en montant dans un panier suspendu à une corde et en passant par une petite ouverture pratiquée dans un mur.
DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS
Les moines autorisèrent Tischendorf à faire des recherches dans leurs trois bibliothèques, mais il n’y trouva rien. Or, comme il s’apprêtait à partir, il aperçut ce qu’il cherchait: d’anciens parchemins entassés dans une grande corbeille, dans l’entrée de la bibliothèque principale! Le bibliothécaire lui expliqua qu’ils étaient destinés à être brûlés comme l’avaient déjà été deux autres pleines corbeilles. Tischendorf fut abasourdi de trouver parmi ces parchemins 129 pages du plus ancien manuscrit qu’il avait jamais vu: une traduction grecque de portions des Écritures hébraïques. On lui en donna 43 pages, mais on ne lui permit pas d’en emporter davantage.
En 1853, Tischendorf revint au monastère, mais n’y découvrit qu’un fragment de la Genèse couché sur le même manuscrit du IVe siècle. Il était convaincu “que ce manuscrit contenait à l’origine l’intégralité de l’Ancien Testament, mais qu’il avait été presque entièrement détruit depuis longtemps”. Le manuscrit complet, qui devait probablement comporter 730 pages, était écrit en caractères grecs onciaux (capitales) sur vélin, une fine peau de mouton ou de chèvre.
Six ans plus tard, Tischendorf rendit visite pour la troisième fois aux moines du mont Sinaï. La veille de son départ, on lui montra par hasard, non seulement les parchemins qu’il avait sauvés du feu 15 ans auparavant, mais aussi de nombreux autres. Il y avait là, en totalité, les Écritures grecques chrétiennes et une partie de la traduction en grec des Écritures hébraïques.
On autorisa Tischendorf à emporter ce manuscrit au Caire, en Égypte, pour en faire une copie et l’envoyer ensuite au tsar de Russie comme présent de la part des moines. Ce manuscrit est aujourd’hui exposé au British Museum, à côté du Codex Alexandrinus. Les 43 pages ramenées antérieurement sont conservées à la bibliothèque universitaire de Leipzig, en République démocratique allemande.
Nous pouvons être reconnaissants à Tischendorf d’avoir consacré sa vie et ses compétences à rechercher d’anciens manuscrits de la Bible, et tout particulièrement d’avoir sauvé le fameux Codex Sinaiticus. Mais, par-dessus tout, nous exprimons notre gratitude à Jéhovah, qui a veillé à ce que sa Parole soit préservée avec tant d’exactitude pour notre profit.
Pas seulement en raison de son âge, au moins 1 600 ans, mais parce qu’il constitue un élément essentiel du catalogue actuel des manuscrits de la Bible.
Voici l’histoire captivante de sa redécouverte par Tischendorf, il y a à peine plus d’un siècle.
Constantin von Tischendorf naquit en Saxe, dans le nord de l’Europe, en 1815. Alors qu’il étudiait le grec à l’université de Leipzig, il était troublé par la Haute critique de la Bible promue par de célèbres théologiens allemands qui cherchaient à démolir l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes. Tischendorf acquit pour sa part la conviction que l’étude des manuscrits primitifs confirmerait l’authenticité du texte biblique. Il résolut donc de faire, à titre personnel, des recherches dans tous les manuscrits connus, espérant même en découvrir d’autres au cours de ses voyages.
C’est ainsi qu’en mai 1844, après avoir passé quatre années à consulter les meilleures bibliothèques d’Europe, Tischendorf se rendit au monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, à 1 400 mètres au-dessus de la mer Rouge. On ne pouvait pénétrer dans la retraite quasi fortifiée des moines qu’en montant dans un panier suspendu à une corde et en passant par une petite ouverture pratiquée dans un mur.
DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS
Les moines autorisèrent Tischendorf à faire des recherches dans leurs trois bibliothèques, mais il n’y trouva rien. Or, comme il s’apprêtait à partir, il aperçut ce qu’il cherchait: d’anciens parchemins entassés dans une grande corbeille, dans l’entrée de la bibliothèque principale! Le bibliothécaire lui expliqua qu’ils étaient destinés à être brûlés comme l’avaient déjà été deux autres pleines corbeilles. Tischendorf fut abasourdi de trouver parmi ces parchemins 129 pages du plus ancien manuscrit qu’il avait jamais vu: une traduction grecque de portions des Écritures hébraïques. On lui en donna 43 pages, mais on ne lui permit pas d’en emporter davantage.
En 1853, Tischendorf revint au monastère, mais n’y découvrit qu’un fragment de la Genèse couché sur le même manuscrit du IVe siècle. Il était convaincu “que ce manuscrit contenait à l’origine l’intégralité de l’Ancien Testament, mais qu’il avait été presque entièrement détruit depuis longtemps”. Le manuscrit complet, qui devait probablement comporter 730 pages, était écrit en caractères grecs onciaux (capitales) sur vélin, une fine peau de mouton ou de chèvre.
Six ans plus tard, Tischendorf rendit visite pour la troisième fois aux moines du mont Sinaï. La veille de son départ, on lui montra par hasard, non seulement les parchemins qu’il avait sauvés du feu 15 ans auparavant, mais aussi de nombreux autres. Il y avait là, en totalité, les Écritures grecques chrétiennes et une partie de la traduction en grec des Écritures hébraïques.
On autorisa Tischendorf à emporter ce manuscrit au Caire, en Égypte, pour en faire une copie et l’envoyer ensuite au tsar de Russie comme présent de la part des moines. Ce manuscrit est aujourd’hui exposé au British Museum, à côté du Codex Alexandrinus. Les 43 pages ramenées antérieurement sont conservées à la bibliothèque universitaire de Leipzig, en République démocratique allemande.
Nous pouvons être reconnaissants à Tischendorf d’avoir consacré sa vie et ses compétences à rechercher d’anciens manuscrits de la Bible, et tout particulièrement d’avoir sauvé le fameux Codex Sinaiticus. Mais, par-dessus tout, nous exprimons notre gratitude à Jéhovah, qui a veillé à ce que sa Parole soit préservée avec tant d’exactitude pour notre profit.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Les Codex..
Le Codex de Leningrad
Le Codex de Léningrad (Codex Leningradensis), daté de 1008, est la plus ancienne copie du texte massorétique de la Bible hébraïque subsistant dans son entièreté. Il a, selon son colophon, été écrit sur base du codex d'Alep, rédigé quelques décennies plus tôt, mais dont certaines pièces sont manquantes depuis 1947.
Le codex de Léningrad a servi de base à la Biblia hebraica en 1937 et à la Biblia Hebraica Stuttgartensia en 1977, qui en sont une transcription presque exacte. Il sert également de source primaire pour les chercheurs tentant de reconstituer les détails de la partie manquante du Codex d'Aleppo.
Le texte biblique, tel qu'écrit dans le codex, comprend le texte hébraïque avec les diacritiques de vocalisation (nikkoud) et de cantillation d'après la Massore tibérienne. Il comporte en outre des notes massorétiques en marge. Divers suppléments techniques traitant de détails textuels et linguistiques figurent, pour la plupart sous forme géométrique élaborée. Le codex est rédigé sur parchemin et relié en cuir.
L'ordre des Livres du codex de Léningrad suit la tradition textuelle tibérienne, et diffère de celui des manuscrits bibliques sépharades (sur lesquels sont basées les éditions courantes) dans sa section Ketouvim. Dans le codex de Léningrad, l'ordre des Ketouvim est : Chroniques, Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Ecclésiaste, Lamentations, Esther, Daniel, Ezra-Néhémie, alors que dans les éditions courantes, les Chroniques ne précèdent pas les Psaumes et Job suit les Proverbes.
Le manuscrit, demeuré extraordinairement bien conservé après un millénaire, comporte également des exemples d'art juif médiéval. Seize pages contiennent des dessins géométriques décoratifs qui éclairent des passages du texte.
Histoire
Un échantillon du codex de Léningrad
D'après son colophon, le codex aurait été copié en 1008 EC au Caire1 à partir de manuscrits d'Aharon ben Moshe ben Asher et vendu à la communauté karaïte de Damas en 1489 EC. Bien qu'il ait été affirmé qu'il avait été réalisé dans le scriptorium de Ben Asher lui-même, il n'y a aucune preuve que ce dernier l'ait jamais eu sous les yeux. Fait exceptionnel pour un codex massorétique, c'est le même copiste, Samuel ben Jacob, qui écrit les consonnes, les voyelles et les notes massorétiques.
Le codex de Léningrad serait le manuscrit le plus fidèle à la tradition de Ben Asher, à l'exception du codex d'Alep, écrit de la main de Ben Asher lui-même. Le manuscrit portant de nombreuses altérations et effacements, Moshe Goshen-Gottstein a suggéré que le codex de Léningrad fut d'abord écrit indépendamment des règles de Ben Asher, puis lourdement amendé pour s'y conformer.
Il est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale russe, sous le nom de catalogue Firkovitch B 19 A. Son précédent propriétaire, le collectionneur karaïme Abraham Firkovitch, n'avait laissé dans ses papiers aucune indication sur la façon dont il avait acquis le codex, lequel fut transféré à Odessa en 1838 et porté plus tard à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg.
source WIKIPEDIA.
Il est à noter que ce codex vient de la communauté karaïte http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm
http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm[/ltr]
http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm ce texte est le premier à présenter une vocalisation du Nom divin en plaçant des points voyelles permettant la lecture du Tétragramme par Yehwah, Yèhwih, Yehwih et Yehowah
Le Codex de Léningrad (Codex Leningradensis), daté de 1008, est la plus ancienne copie du texte massorétique de la Bible hébraïque subsistant dans son entièreté. Il a, selon son colophon, été écrit sur base du codex d'Alep, rédigé quelques décennies plus tôt, mais dont certaines pièces sont manquantes depuis 1947.
Le codex de Léningrad a servi de base à la Biblia hebraica en 1937 et à la Biblia Hebraica Stuttgartensia en 1977, qui en sont une transcription presque exacte. Il sert également de source primaire pour les chercheurs tentant de reconstituer les détails de la partie manquante du Codex d'Aleppo.
Le texte biblique, tel qu'écrit dans le codex, comprend le texte hébraïque avec les diacritiques de vocalisation (nikkoud) et de cantillation d'après la Massore tibérienne. Il comporte en outre des notes massorétiques en marge. Divers suppléments techniques traitant de détails textuels et linguistiques figurent, pour la plupart sous forme géométrique élaborée. Le codex est rédigé sur parchemin et relié en cuir.
L'ordre des Livres du codex de Léningrad suit la tradition textuelle tibérienne, et diffère de celui des manuscrits bibliques sépharades (sur lesquels sont basées les éditions courantes) dans sa section Ketouvim. Dans le codex de Léningrad, l'ordre des Ketouvim est : Chroniques, Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Ecclésiaste, Lamentations, Esther, Daniel, Ezra-Néhémie, alors que dans les éditions courantes, les Chroniques ne précèdent pas les Psaumes et Job suit les Proverbes.
Le manuscrit, demeuré extraordinairement bien conservé après un millénaire, comporte également des exemples d'art juif médiéval. Seize pages contiennent des dessins géométriques décoratifs qui éclairent des passages du texte.
Histoire
Un échantillon du codex de Léningrad
D'après son colophon, le codex aurait été copié en 1008 EC au Caire1 à partir de manuscrits d'Aharon ben Moshe ben Asher et vendu à la communauté karaïte de Damas en 1489 EC. Bien qu'il ait été affirmé qu'il avait été réalisé dans le scriptorium de Ben Asher lui-même, il n'y a aucune preuve que ce dernier l'ait jamais eu sous les yeux. Fait exceptionnel pour un codex massorétique, c'est le même copiste, Samuel ben Jacob, qui écrit les consonnes, les voyelles et les notes massorétiques.
Le codex de Léningrad serait le manuscrit le plus fidèle à la tradition de Ben Asher, à l'exception du codex d'Alep, écrit de la main de Ben Asher lui-même. Le manuscrit portant de nombreuses altérations et effacements, Moshe Goshen-Gottstein a suggéré que le codex de Léningrad fut d'abord écrit indépendamment des règles de Ben Asher, puis lourdement amendé pour s'y conformer.
Il est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale russe, sous le nom de catalogue Firkovitch B 19 A. Son précédent propriétaire, le collectionneur karaïme Abraham Firkovitch, n'avait laissé dans ses papiers aucune indication sur la façon dont il avait acquis le codex, lequel fut transféré à Odessa en 1838 et porté plus tard à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg.
source WIKIPEDIA.
Il est à noter que ce codex vient de la communauté karaïte http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm
http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm[/ltr]
http://religionsdulivre.clicforum.com/t278-Pr-sentation-du-Kara-sme.htm ce texte est le premier à présenter une vocalisation du Nom divin en plaçant des points voyelles permettant la lecture du Tétragramme par Yehwah, Yèhwih, Yehwih et Yehowah
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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