EUD - Église Universelle de Dieu
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EUD - Église Universelle de Dieu
Rappel du premier message :
Église Universelle de Dieu
Partager l'Évangile par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.
L'Église universelle de Dieu s'engage à vivre et à annoncer l'Évangile de Jésus-Christ. L'évangélisation est au cœur de notre mission, et nous citons parfois Marc 16.15 pour la décrire : " Allez dans le monde entier, annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes ". Jésus est venu chercher les perdus (Lc. 19.10), et il veut que nous poursuivions cette mission en son nom.
Dans le même ordre d'idées, Matthieu 28.19,20 dit : " Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. "
Que pour les apôtres ?
Cependant, quelques personnes ont posé la question : " Étant donné que ce commandement de prêcher l'Évangile dans ces versets a été donné aux apôtres, comment savons-nous qu'ils s'appliquent à nous aujourd'hui ? Notre rôle ne consiste-t-il pas seulement à donner le bon exemple, et ensuite à n'annoncer l'Évangile qu'aux gens qui le demandent ? La Bible ne nous commande pas réellement de prêcher en public, n'est-ce pas ? "
Certains peuvent soutenir que la commission a été donnée aux apôtres, pas à nous. Il est vrai que le commandement s'adressait aux apôtres, qu'ils devaient prêcher l'Évangile et baptiser les croyants. Mais ce n'est pas tout.
Retournons à Matthieu 28.19,20 où Jésus dit à ses disciples d'enseigner les gens à obéir à tout ce qu'il leur avait ordonné. Ayant reçu le commandement de prêcher, les apôtres ont alors enseigné aux croyants à obéir à la commission de Jésus de prêcher l'Évangile. En effet, Jésus a donné un commandement qui se perpétue. Les futurs disciples devaient poursuivre la mission. Matthieu termine donc son livre par un commandement auquel ses lecteurs devaient obéir.
Le verset 20 dit que Jésus a fait cette promesse : " Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde ". Jésus n'a pas promis simplement d'être avec les apôtres, mais avec l'Église à travers les siècles. La commission est donc applicable à toute l'Église, à partir des premiers apôtres jusqu'à la fin des temps. Le Nouveau Testament fait mention de situations où Jésus, étant parmi ses apôtres et beaucoup d'autres croyants, les motive à prêcher l'Évangile.
Un mot à propos de " prêcher "
Avant de jeter un coup d'œil à des exemples dans le Nouveau Testament sur la façon dont l'Église a répondu au commandement de prêcher, examinons un moment, dans le but de mieux comprendre, les mots grecs traduits habituellement par " prêcher " ou " prédication ". Certains chrétiens sont déconcertés à l'idée que tous les croyants doivent " prêcher ". Pour eux, le mot " prêcher " signifie se tenir devant un groupe et parler avec conviction et force de l'Évangile. Évidemment, bien peu de gens sont doués pour exercer ce genre de ministère de " prédication " publique avec efficacité et responsabilité.
Mais " prêcher " ne représente qu'une possibilité de la traduction des mots grecs. Un des autres mots habituellement traduit par " prêcher " est euaggelizo qui signifie " apporter ou annoncer la bonne nouvelle ". Il ne fait aucun doute que la compréhension courante du mot " prêcher " est une façon importante par laquelle la bonne nouvelle est annoncée, mais elle ne représente certainement pas la seule manière de communiquer l'Évangile.
Remarquez, par exemple, des passages, tels que Luc 1.19 et 2.10, où le mot euaggelizo est traduit par " annoncer la bonne nouvelle ". Notre concept de la " prédication " doit s'élargir et inclure les plusieurs autres manières de partager l'Évangile aux gens.
Le concept proposé par le mot euaggelizo est celui d'une personne ou de personnes qui transmettent le message de la bonne nouvelle de l'Évangile aux autres. Il existe bien des façons par lesquelles nous pouvons le faire, à part la prédication.
Un autre mot traduit habituellement par " prêcher " est kerusso, qui signifie annoncer, proclamer, faire connaître. Cela peut se faire par la prédication publique, bien sûr, mais également de plusieurs autres manières. Le mot utilisé en Marc 16.15 et traduit par " annoncer " est kerusso.
Diverses versions de la Bible utilisent différents mots pour traduire kerusso et euaggelizo. Par exemple, en Luc 9.2, la version Le Semeur traduit kerusso par " proclamer ", tandis que la version Louis Second le traduit par " prêcher ". En Luc 1.19, la version Le Semeur traduit euaggelizo par " annoncer ", tandis que la version en Français courant le traduit par " apporter cette bonne nouvelle ".
Transmettre l'Évangile aux autres n'est donc pas limité à la notion populaire de la prédication. Au contraire, informer les gens à propos de la grâce de Dieu en Jésus-Christ peut se faire sous plusieurs formes, et chacun de nous a reçu le don du Saint-Esprit pour communiquer l'Évangile aux gens d'une façon ou d'une autre.
L'évangélisation dans l'Église primitive
Dans tout le livre des Actes, nous voyons les apôtres poursuivre la mission de Jésus. Ils ont déclaré que Jésus est le Christ, qu'il a été crucifié et est ressuscité d'entre les morts, et que le salut n'est accessible qu'à travers lui. C'était un message axé sur Christ, un message évangélique, centré sur la bonne nouvelle.
Mais l'Évangile n'était-il proclamé que par les apôtres ? Certainement pas ! Étienne a fait de grandes choses au nom de Christ, et affirmait que Jésus était le Christ (Ac. 6.8-10). Devant le sanhédrin, il proclama vigoureusement que Jésus était le Juste, le Messie, prédit dans l'Écriture (Ac. 7.51,52), et ses dernières paroles furent un témoignage du pardon de Dieu en Jésus-Christ (v. 60).
Dieu a inspiré Étienne et en a inspiré bien d'autres. " À partir de ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l'Église de Jérusalem ; tous les croyants se dispersèrent [...] Les croyants qui s'étaient dispersés parcouraient le pays, en proclamant (euaggelizo) le message de la Bonne Nouvelle " (Ac. 8.1,4). Même au péril de leur vie, ces chrétiens laïcs se préoccupaient d'annoncer l'Évangile aux âmes perdues.
Ils ne faisaient que ce que les chrétiens doivent faire naturellement. Ils étaient poussés - guidés par le Saint-Esprit - à raconter aux autres la bonne nouvelle dont Dieu les avait bénis. Luc présente l'histoire comme un bon exemple à suivre.
Ensuite, Philippe " se rendit dans la capitale de la Samarie et prêcha le Christ à la population " (v. 5). Dieu a béni cet effort d'évangélisation en convertissant quelques Samaritains. L'Évangile continuait à se répandre.
" Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Étienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs. Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus. Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur " (Ac. 11.19-21). Encore une fois, Dieu inspira ses enfants à annoncer la bonne nouvelle de Jésus, et en bénit les résultats.
Paul reçut une commission spéciale en tant qu'apôtres des païens. Mais Luc nous dit que Paul n'était pas le seul à partager la bonne nouvelle avec les gentils. " Paul et Barnabas restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d'autres à enseigner et à annoncer la Parole du Seigneur (Ac. 15.34). Visiblement, Luc ne pense pas que la commission ne s'appliquait qu'aux apôtres. Son livre sert d'exemple aux générations futures de ce que l'Église devrait faire.
De même dans le livre des Actes, nous pouvons remarquer l'exemple d'Apollos, qui " réfutait avec vigueur, en public, les arguments des Juifs, et démontrait par les Écritures que Jésus est le Messie " (Ac. 18.28). Plus tard, Paul se réjouit que de toute manière plus de gens prêchent l'Évangile (Ph. 1.15-18 ; le mot kerusso se trouve au verset 15 et le mot kataggello, qui signifie " proclamer " est utilisé aux versets 16 et 18).
Paul dit à Timothée (2 Ti. 4,5) de faire l'œuvre d'un évangéliste (euaggelistes - un annonceur de bonne nouvelle). Dieu donne à certains de ses enfants un don pour l'évangélisation (Ép. 4.11), mais une bonne formation peut toutefois rendre leur don encore plus efficace. L'Église ne pourrait pas remplir sa mission si elle ne faisait qu'attendre que les gens viennent à elle. Aller au nom de Jésus et atteindre les gens avec la bonne nouvelle doit être un acte intentionnel.
L'évangélisation personnelle
D'une manière ou d'une autre, l'évangélisation implique chaque membre de l'église, chaque disciple de Jésus-Christ. À mesure que nous croissons dans la foi, nous devrions devenir plus compétents à dispenser le message chrétien. " En effet, après tout ce temps, vous devriez êtres des maîtres dans les choses de Dieu ", nous dit Hébreux 5.12, impliquant que celui qui est chrétien depuis un certain temps devrait être en mesure d'enseigner aux autres la bonne nouvelle.
Dieu a donné le " message de la réconciliation " à tous ceux qui sont réconciliés par Jésus-Christ (2 Co. 5.18,19). Il faut donc encourager les gens à se réconcilier avec Dieu par le message de l'Évangile de Jésus-Christ.
Si l'Église obéit aux commandements de Christ et si elle " mène une vie digne de l'Évangile du Christ " (Ph. 1.27), les gens viendront naturellement à elle et lui demanderont de l'aide. Voilà une évangélisation par l'exemple, qui s'ajoute à notre responsabilité de prêcher et non la remplace. Les deux formes d'évangélisation sont essentielles, et une partie de notre exemple devrait être notre volonté de donner la gloire à celui qui œuvre en nous.
Nous somme un peuple saint, " appelé à célébrer bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui nous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière " (1 Pi. 2.9). Et comment peut-on y arriver ? En partie, en ayant " une bonne conduite au milieu des païens. Ainsi, dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal. Ils verront vos bonnes œuvres et loueront Dieu le jour où il interviendra dans leur vie " (v. 12).
C'est dans ce contexte de donner le bon exemple que Pierre écrit : " Reconnaissez, dans votre cœur, le Seigneur - c'est-à-dire le Christ - comme le Saint ; si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre avec humilité et respect " (1 Pi. 3.15). Le bon exemple et l'évangélisation vont main dans la main.
Dans notre monde d'aujourd'hui, la façon de vivre chrétienne tranche considérablement. Quand la société est pessimiste et apathique, l'espérance et l'attitude chrétiennes sont plus que remarquables. Les gens ont besoin de la paix de Christ et la désirent, qu'ils la comprennent ou non. Quand ils demandent de l'aide, nous pouvons expliquer dans nos propres mots pourquoi nous espérons en Jésus-Christ. Un bon exemple et un sage témoignage de notre foi contribuent à prêcher la bonne nouvelle.
Paul encourage les chrétiens à " être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde (Ph. 2.15). Mais le rôle des chrétiens dans la communauté ne limite pas à éviter le péché. Paul ajoute ensuite : " en portant la Parole de vie " (v. 16). Leurs actions devaient s'allier à leurs paroles. Les bonnes œuvres vont de pair avec l'Évangile, et la combinaison des deux représente une forme efficace d'évangélisation.
Prêt à répondre aux gens
Chaque chrétien devrait être en mesure d'expliquer les fondements de sa foi, peut-être pas nécessairement de façon éloquente, et certainement pas d'une manière argumentative, mais simplement avec confiance. Nous connaissons la paix de Dieu dans notre vie. Nous savons que nous ressusciterons, et que la vie vaut la peine d'être vécue. Nous savons également que nos péchés sont pardonnés, que Dieu a envoyé son Fils mourir pour nous, et qu'il vit maintenant pour nous. Nous savons qu'il veut que nous cessions de vivre pour nous-mêmes et vivions pour lui (2 Co. 5.15).
Les chrétiens ne peuvent pas expliquer chaque verset de la Bible, mais ils sont capables, par leur propre témoignage, d'expliquer la raison de leur foi. Ils ne peuvent par prouver chaque point avec un argument incontestable, et ils n'ont à le faire. Ce qui rend leur témoignage crédible est " [leur] conduite, qui découle de [leur] consécration au Christ " (1 Pi. 3.16).
Quand nous expliquons aux gens la raison de notre espérance, l'évidence se trouve dans nos œuvres aussi bien que dans nos paroles. Les deux se renforcent mutuellement pour rendre chaque aspect plus efficace qu'ils le seraient séparément.
Tous les membres ne sont pas également doués pour expliquer éloquemment la grâce de Dieu, et personne ne le fera de la même manière. " L'évangélisation " dans le sens de continuellement approcher les gens avec le message de la bonne nouvelle, est un don spirituel, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que chaque chrétien possède ce don particulier. Mais tous les chrétiens ont reçu le commandement d'être prêts à donner une réponse aux questions des gens. Chacun de nous devrait vouloir que ses voisins jouissent de la bénédiction de connaître Christ, plutôt que de vivre dans l'ignorance. Tous les croyants devraient être préparés à être utilisés par Dieu quand se présentent des situations appropriées.
L'évangélisation personnelle ne doit pas être négligée. Le Saint-Esprit conduit chaque chrétien dans sa conduite et ses paroles. Cela signifie que chacun de nous devrait être un bon exemple dans la communauté et être un témoin fidèle de la foi qui réside en nous.
Si vous êtres une personne réservée, si la religion n'est pas le premier sujet dont vous voulez parler, c'est bien. Mais soyez zélé pour Christ de la façon que Dieu vous a doué - toujours prêt à répondre aux gens. Être prêt implique de la hardiesse, et non simplement de bonnes paroles.
La commission de Christ d'annoncer l'Évangile aux autres est une partie continuelle de notre mission. C'est pourquoi nous sommes engagés dans le travail d'évangélisation - c'est l'une des façons par laquelle nous obéissons à Jésus-Christ. Cela fait partie de notre commission, de notre responsabilité.
Tout comme Paul a prié pour Philémon, je prie également pour vous : " Je demande à Dieu que la solidarité qui nous unit à cause de ta foi se traduise en actes et qu'ainsi tout le bien que nous t'aurons amené à faire pour le Christ soit rendu manifeste (Phi. 6).
Église Universelle de Dieu
Partager l'Évangile par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.
L'Église universelle de Dieu s'engage à vivre et à annoncer l'Évangile de Jésus-Christ. L'évangélisation est au cœur de notre mission, et nous citons parfois Marc 16.15 pour la décrire : " Allez dans le monde entier, annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes ". Jésus est venu chercher les perdus (Lc. 19.10), et il veut que nous poursuivions cette mission en son nom.
Dans le même ordre d'idées, Matthieu 28.19,20 dit : " Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. "
Que pour les apôtres ?
Cependant, quelques personnes ont posé la question : " Étant donné que ce commandement de prêcher l'Évangile dans ces versets a été donné aux apôtres, comment savons-nous qu'ils s'appliquent à nous aujourd'hui ? Notre rôle ne consiste-t-il pas seulement à donner le bon exemple, et ensuite à n'annoncer l'Évangile qu'aux gens qui le demandent ? La Bible ne nous commande pas réellement de prêcher en public, n'est-ce pas ? "
Certains peuvent soutenir que la commission a été donnée aux apôtres, pas à nous. Il est vrai que le commandement s'adressait aux apôtres, qu'ils devaient prêcher l'Évangile et baptiser les croyants. Mais ce n'est pas tout.
Retournons à Matthieu 28.19,20 où Jésus dit à ses disciples d'enseigner les gens à obéir à tout ce qu'il leur avait ordonné. Ayant reçu le commandement de prêcher, les apôtres ont alors enseigné aux croyants à obéir à la commission de Jésus de prêcher l'Évangile. En effet, Jésus a donné un commandement qui se perpétue. Les futurs disciples devaient poursuivre la mission. Matthieu termine donc son livre par un commandement auquel ses lecteurs devaient obéir.
Le verset 20 dit que Jésus a fait cette promesse : " Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde ". Jésus n'a pas promis simplement d'être avec les apôtres, mais avec l'Église à travers les siècles. La commission est donc applicable à toute l'Église, à partir des premiers apôtres jusqu'à la fin des temps. Le Nouveau Testament fait mention de situations où Jésus, étant parmi ses apôtres et beaucoup d'autres croyants, les motive à prêcher l'Évangile.
Un mot à propos de " prêcher "
Avant de jeter un coup d'œil à des exemples dans le Nouveau Testament sur la façon dont l'Église a répondu au commandement de prêcher, examinons un moment, dans le but de mieux comprendre, les mots grecs traduits habituellement par " prêcher " ou " prédication ". Certains chrétiens sont déconcertés à l'idée que tous les croyants doivent " prêcher ". Pour eux, le mot " prêcher " signifie se tenir devant un groupe et parler avec conviction et force de l'Évangile. Évidemment, bien peu de gens sont doués pour exercer ce genre de ministère de " prédication " publique avec efficacité et responsabilité.
Mais " prêcher " ne représente qu'une possibilité de la traduction des mots grecs. Un des autres mots habituellement traduit par " prêcher " est euaggelizo qui signifie " apporter ou annoncer la bonne nouvelle ". Il ne fait aucun doute que la compréhension courante du mot " prêcher " est une façon importante par laquelle la bonne nouvelle est annoncée, mais elle ne représente certainement pas la seule manière de communiquer l'Évangile.
Remarquez, par exemple, des passages, tels que Luc 1.19 et 2.10, où le mot euaggelizo est traduit par " annoncer la bonne nouvelle ". Notre concept de la " prédication " doit s'élargir et inclure les plusieurs autres manières de partager l'Évangile aux gens.
Le concept proposé par le mot euaggelizo est celui d'une personne ou de personnes qui transmettent le message de la bonne nouvelle de l'Évangile aux autres. Il existe bien des façons par lesquelles nous pouvons le faire, à part la prédication.
Un autre mot traduit habituellement par " prêcher " est kerusso, qui signifie annoncer, proclamer, faire connaître. Cela peut se faire par la prédication publique, bien sûr, mais également de plusieurs autres manières. Le mot utilisé en Marc 16.15 et traduit par " annoncer " est kerusso.
Diverses versions de la Bible utilisent différents mots pour traduire kerusso et euaggelizo. Par exemple, en Luc 9.2, la version Le Semeur traduit kerusso par " proclamer ", tandis que la version Louis Second le traduit par " prêcher ". En Luc 1.19, la version Le Semeur traduit euaggelizo par " annoncer ", tandis que la version en Français courant le traduit par " apporter cette bonne nouvelle ".
Transmettre l'Évangile aux autres n'est donc pas limité à la notion populaire de la prédication. Au contraire, informer les gens à propos de la grâce de Dieu en Jésus-Christ peut se faire sous plusieurs formes, et chacun de nous a reçu le don du Saint-Esprit pour communiquer l'Évangile aux gens d'une façon ou d'une autre.
L'évangélisation dans l'Église primitive
Dans tout le livre des Actes, nous voyons les apôtres poursuivre la mission de Jésus. Ils ont déclaré que Jésus est le Christ, qu'il a été crucifié et est ressuscité d'entre les morts, et que le salut n'est accessible qu'à travers lui. C'était un message axé sur Christ, un message évangélique, centré sur la bonne nouvelle.
Mais l'Évangile n'était-il proclamé que par les apôtres ? Certainement pas ! Étienne a fait de grandes choses au nom de Christ, et affirmait que Jésus était le Christ (Ac. 6.8-10). Devant le sanhédrin, il proclama vigoureusement que Jésus était le Juste, le Messie, prédit dans l'Écriture (Ac. 7.51,52), et ses dernières paroles furent un témoignage du pardon de Dieu en Jésus-Christ (v. 60).
Dieu a inspiré Étienne et en a inspiré bien d'autres. " À partir de ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l'Église de Jérusalem ; tous les croyants se dispersèrent [...] Les croyants qui s'étaient dispersés parcouraient le pays, en proclamant (euaggelizo) le message de la Bonne Nouvelle " (Ac. 8.1,4). Même au péril de leur vie, ces chrétiens laïcs se préoccupaient d'annoncer l'Évangile aux âmes perdues.
Ils ne faisaient que ce que les chrétiens doivent faire naturellement. Ils étaient poussés - guidés par le Saint-Esprit - à raconter aux autres la bonne nouvelle dont Dieu les avait bénis. Luc présente l'histoire comme un bon exemple à suivre.
Ensuite, Philippe " se rendit dans la capitale de la Samarie et prêcha le Christ à la population " (v. 5). Dieu a béni cet effort d'évangélisation en convertissant quelques Samaritains. L'Évangile continuait à se répandre.
" Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Étienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs. Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus. Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur " (Ac. 11.19-21). Encore une fois, Dieu inspira ses enfants à annoncer la bonne nouvelle de Jésus, et en bénit les résultats.
Paul reçut une commission spéciale en tant qu'apôtres des païens. Mais Luc nous dit que Paul n'était pas le seul à partager la bonne nouvelle avec les gentils. " Paul et Barnabas restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d'autres à enseigner et à annoncer la Parole du Seigneur (Ac. 15.34). Visiblement, Luc ne pense pas que la commission ne s'appliquait qu'aux apôtres. Son livre sert d'exemple aux générations futures de ce que l'Église devrait faire.
De même dans le livre des Actes, nous pouvons remarquer l'exemple d'Apollos, qui " réfutait avec vigueur, en public, les arguments des Juifs, et démontrait par les Écritures que Jésus est le Messie " (Ac. 18.28). Plus tard, Paul se réjouit que de toute manière plus de gens prêchent l'Évangile (Ph. 1.15-18 ; le mot kerusso se trouve au verset 15 et le mot kataggello, qui signifie " proclamer " est utilisé aux versets 16 et 18).
Paul dit à Timothée (2 Ti. 4,5) de faire l'œuvre d'un évangéliste (euaggelistes - un annonceur de bonne nouvelle). Dieu donne à certains de ses enfants un don pour l'évangélisation (Ép. 4.11), mais une bonne formation peut toutefois rendre leur don encore plus efficace. L'Église ne pourrait pas remplir sa mission si elle ne faisait qu'attendre que les gens viennent à elle. Aller au nom de Jésus et atteindre les gens avec la bonne nouvelle doit être un acte intentionnel.
L'évangélisation personnelle
D'une manière ou d'une autre, l'évangélisation implique chaque membre de l'église, chaque disciple de Jésus-Christ. À mesure que nous croissons dans la foi, nous devrions devenir plus compétents à dispenser le message chrétien. " En effet, après tout ce temps, vous devriez êtres des maîtres dans les choses de Dieu ", nous dit Hébreux 5.12, impliquant que celui qui est chrétien depuis un certain temps devrait être en mesure d'enseigner aux autres la bonne nouvelle.
Dieu a donné le " message de la réconciliation " à tous ceux qui sont réconciliés par Jésus-Christ (2 Co. 5.18,19). Il faut donc encourager les gens à se réconcilier avec Dieu par le message de l'Évangile de Jésus-Christ.
Si l'Église obéit aux commandements de Christ et si elle " mène une vie digne de l'Évangile du Christ " (Ph. 1.27), les gens viendront naturellement à elle et lui demanderont de l'aide. Voilà une évangélisation par l'exemple, qui s'ajoute à notre responsabilité de prêcher et non la remplace. Les deux formes d'évangélisation sont essentielles, et une partie de notre exemple devrait être notre volonté de donner la gloire à celui qui œuvre en nous.
Nous somme un peuple saint, " appelé à célébrer bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui nous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière " (1 Pi. 2.9). Et comment peut-on y arriver ? En partie, en ayant " une bonne conduite au milieu des païens. Ainsi, dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal. Ils verront vos bonnes œuvres et loueront Dieu le jour où il interviendra dans leur vie " (v. 12).
C'est dans ce contexte de donner le bon exemple que Pierre écrit : " Reconnaissez, dans votre cœur, le Seigneur - c'est-à-dire le Christ - comme le Saint ; si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre avec humilité et respect " (1 Pi. 3.15). Le bon exemple et l'évangélisation vont main dans la main.
Dans notre monde d'aujourd'hui, la façon de vivre chrétienne tranche considérablement. Quand la société est pessimiste et apathique, l'espérance et l'attitude chrétiennes sont plus que remarquables. Les gens ont besoin de la paix de Christ et la désirent, qu'ils la comprennent ou non. Quand ils demandent de l'aide, nous pouvons expliquer dans nos propres mots pourquoi nous espérons en Jésus-Christ. Un bon exemple et un sage témoignage de notre foi contribuent à prêcher la bonne nouvelle.
Paul encourage les chrétiens à " être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde (Ph. 2.15). Mais le rôle des chrétiens dans la communauté ne limite pas à éviter le péché. Paul ajoute ensuite : " en portant la Parole de vie " (v. 16). Leurs actions devaient s'allier à leurs paroles. Les bonnes œuvres vont de pair avec l'Évangile, et la combinaison des deux représente une forme efficace d'évangélisation.
Prêt à répondre aux gens
Chaque chrétien devrait être en mesure d'expliquer les fondements de sa foi, peut-être pas nécessairement de façon éloquente, et certainement pas d'une manière argumentative, mais simplement avec confiance. Nous connaissons la paix de Dieu dans notre vie. Nous savons que nous ressusciterons, et que la vie vaut la peine d'être vécue. Nous savons également que nos péchés sont pardonnés, que Dieu a envoyé son Fils mourir pour nous, et qu'il vit maintenant pour nous. Nous savons qu'il veut que nous cessions de vivre pour nous-mêmes et vivions pour lui (2 Co. 5.15).
Les chrétiens ne peuvent pas expliquer chaque verset de la Bible, mais ils sont capables, par leur propre témoignage, d'expliquer la raison de leur foi. Ils ne peuvent par prouver chaque point avec un argument incontestable, et ils n'ont à le faire. Ce qui rend leur témoignage crédible est " [leur] conduite, qui découle de [leur] consécration au Christ " (1 Pi. 3.16).
Quand nous expliquons aux gens la raison de notre espérance, l'évidence se trouve dans nos œuvres aussi bien que dans nos paroles. Les deux se renforcent mutuellement pour rendre chaque aspect plus efficace qu'ils le seraient séparément.
Tous les membres ne sont pas également doués pour expliquer éloquemment la grâce de Dieu, et personne ne le fera de la même manière. " L'évangélisation " dans le sens de continuellement approcher les gens avec le message de la bonne nouvelle, est un don spirituel, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que chaque chrétien possède ce don particulier. Mais tous les chrétiens ont reçu le commandement d'être prêts à donner une réponse aux questions des gens. Chacun de nous devrait vouloir que ses voisins jouissent de la bénédiction de connaître Christ, plutôt que de vivre dans l'ignorance. Tous les croyants devraient être préparés à être utilisés par Dieu quand se présentent des situations appropriées.
L'évangélisation personnelle ne doit pas être négligée. Le Saint-Esprit conduit chaque chrétien dans sa conduite et ses paroles. Cela signifie que chacun de nous devrait être un bon exemple dans la communauté et être un témoin fidèle de la foi qui réside en nous.
Si vous êtres une personne réservée, si la religion n'est pas le premier sujet dont vous voulez parler, c'est bien. Mais soyez zélé pour Christ de la façon que Dieu vous a doué - toujours prêt à répondre aux gens. Être prêt implique de la hardiesse, et non simplement de bonnes paroles.
La commission de Christ d'annoncer l'Évangile aux autres est une partie continuelle de notre mission. C'est pourquoi nous sommes engagés dans le travail d'évangélisation - c'est l'une des façons par laquelle nous obéissons à Jésus-Christ. Cela fait partie de notre commission, de notre responsabilité.
Tout comme Paul a prié pour Philémon, je prie également pour vous : " Je demande à Dieu que la solidarité qui nous unit à cause de ta foi se traduise en actes et qu'ainsi tout le bien que nous t'aurons amené à faire pour le Christ soit rendu manifeste (Phi. 6).
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
L'exemple de Jésus :
une étude sur Philippiens 2
par Michael Morrison éditeur de la revue World Wide News
De la prison, Paul écrit aux chrétiens de Philippe pour les remercier et les encourager. Ceux-ci font face à leurs propres épreuves et ont leurs propres problèmes. Comme beaucoup d'églises aujourd'hui, ils ont des petits désaccords et font preuve d'égoïsme. Paul leur indique une meilleure approche aux relations interpersonnelles et leur donne trois exemples de vertus à imiter.
La considération
Paul commence sa lettre en leur rappelant les bénédictions qu'ils ont reçues de Christ : "N'avez-vous pas trouvé dans le Christ un réconfort, dans l'amour un encouragement, par l'Esprit une communion entre vous ? N'avez-vous pas de l'affection et de la bonté les uns pour les autres ? - Paul présume qu'ils ont joui de tout cela - Rendez donc ma joie complète : tendez à vivre en accord les uns avec les autres. Et pour cela, ayez le même amour une même pensée, et tendez au même but. " (Ph. 2:1-2).
Non seulement il leur demande d'avoir le même esprit, mais, comme il leur explique plus tard, il veut qu'ils aient la pensée de Christ, qu'il soient encourageants, réconfortants, généreux, tendres et remplis de compassion, comme l'est Christ. Il souhaite qu'ils aient le même amour que Christ, qu'ils lui ressemblent en attitude et dans leurs buts. C'est la seule vraie manière d'être unis les uns avec les autres. Quand les Philippiens mettront ces choses en pratique, la joie de Paul parmi eux sera complète, parce que son évangile aura produit des fruits.
Il leur dit en fin de compte : "Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant (v.3). Les motivations fondées sur l'égoïsme et l'orgueil détruisent l'unité et forment l'essence du péché. C'est pourquoi il recommande plutôt : " Par humilité considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes. " Paul n'implique aucunement que les autres sont plus importants, mais qu'ils devraient les considérer comme plus importants qu'eux. Objectivement, personne ne peut être meilleur qu'un autre, toutefois l'unité chrétienne doit être cimenter en considérant les autres comme au-dessus de soi.
"Et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres " (v. 4).
Nous pouvons considérer non propres intérêts, mais nous devons aussi chercher ceux des autres. C'est la façon de faire de Christ, lui, le meilleur de tous les êtres humains, ne s'est pas donné préséance, mais a d'abord considéré les besoins des autres.
L'humilité
"Tendez à vivre ainsi entre vous, car c'est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ. Lui qui, dès l'origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l'égalité avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur, il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu'il était bien un homme. " (v. 5-7). Les érudits de la Bible appellent ce passage "l'hymne philippien", parce que le style et le rythme de Paul font penser à certains qu'il adopte ici des paroles que les chrétiens chantaient déjà, des paroles de louange pour Jésus-Christ.
Paul utilise ces mots pour rappeler à ses lecteurs l'exemple qu'ils doivent suivre : celui de quelqu'un qui était divin, qui possédait le plus grand des honneurs, et qui toutefois ne s'est pas attaché à ses droits et à ses privilèges. La version Louis Second de 1975 dit ceci : "Existant en forme de Dieu, (Jésus-Christ) n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher " (v.6) Même si les Philippiens détenaient des droits importants comme citoyens d'une colonie romaine, ils devaient concentrer leur attention sur les autres et non sur eux-mêmes.
Jésus mis volontairement ses droits de côté, très humblement, en devenant un homme, et en répondant à nos besoins.
"Il s'abaissa lui-même en devenant obéissant jusqu'à la mort, oui, la mort de la croix " (v.8). Son humilité et son désir de servir étaient complets. Il endura la forme de mort la plus douloureuse et la plus honteuse, simplement pour nous servir.
Quel en a été le résultat ? Dieu l'a ressuscité et " l'a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu'au nom de Jésus tout être s'agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre, et que chacun déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père" (v.9-11).
Que le est le nom au-dessus de tout autre nom ? C'est le nom de Dieu. En Ésaïe 45:23, Dieu dit : "J'ai fait le serment en jurant par moi-même, ma bouche a prononcé une parole juste qui est irrévocable : Devant moi tout genou ploiera et toute langue prêtera serment par mon nom." Paul explique que Jésus devrait recevoir les mêmes honneurs que Dieu. Quand nous nous agenouillons devant Jésus, Dieu reçoit la gloire.
Jésus se trouve dans les lieux très hauts, et il est digne d'adoration et d'être appelé "Seigneur". Il est maintenant exalté parce qu'il s'est humilié. Ainsi donc, l'humilité est le chemin qui mène à la louange.
Le contentement
Comment devrions-nous répondre à l'humilité et au service pour Jésus ? Paul plaide en faveur de l'action : "Mes chers amis, vous avez toujours été obéissants; faites donc fructifier votre salut, avec crainte et respect, non seulement quand je suis présent, mais bien plus maintenant que je suis absent" (v. 12). Les Philippiens avaient été une église responsable, désireuse de faire le bien. Paul leur demande de faire un pas de plus, en appliquant l'humilité de Christ à leurs relations interpersonnelles.
Ils doivent travailler non pour obtenir leur salut (le salut est un don qu'ils ont déjà reçu), mais pour réaliser ses implications - appliquer avec soin le salut dans leur vie en imitant leur Sauveur. Ils doivent travailler, et toutefois constater qu'ils ne travaillent pas seuls : " Car c'est Dieu lui-même qui agit en vous, pour produire à la fois le vouloir et le faire conformément à son projet plein d'amour" (v. 13). Nous ne pouvons pas nous rendre semblables à Dieu; seul Dieu le peut en changeant nos désirs et nos actions. Il ne nous force pas, mais nous donne la capacité de changer.
Nous travaillons, lui faisons confiance pour qu'il œuvre en nous, et lui accordons tout le crédit (voir 1:3 et 1 Co. 15:10).
Paul ajoute : " Faites tout sans vous plaindre et sans discuter pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde, en portant la Parole de vie. Ainsi, lorsque viendra le jour du Christ, vous serez mon titre de gloire, la preuve que je n'aurai pas couru pour rien et que ma peine n'aura pas été inutile " (v. 14-16). En d'autres mots, lorsque vous annoncez l'Évangile, prenez garde à l'exemple que vous donnez (voir 1:27). Soyez content, pacifique, et vous serez perçu comme un rayon de lumière. Il n'est pas facile de vivre une vie chrétienne dans notre société, mais au lieu de considérer cela comme un obstacle, voyez-le comme une occasion de rendre l'Évangile attrayant.
Paul ensuite rend son appel personnel : "Ainsi, lorsque viendra le jour du Christ, vous serez mon titre de gloire, la preuve que je n'aurai pas couru pour rien et que ma peine n'aura pas été inutile." Sa mission sera alors complète après avoir amené les gens vers une maturité en Christ.
Plus tard Paul souligne l'importance de ce que font les Philippiens - Paul est un sacrifice pour Dieu, comme eux-mêmes le sont également. Leurs vies sont ensemble offertes à Dieu. "Et même si je dois m'offrir comme une libation pour accompagner le sacrifice que vous offrez à Dieu, c'est-à-dire le service de votre foi, je m'en réjouis avec vous tous " (v. 17). Bien qu'il soit en prison, Paul se réjouit à cause de la manière dont les Philippiens servent le Seigneur : " Vous aussi, de la même manière, réjouissez-vous et réjouissez-vous avec moi " (v. 18).
Timothée
"J'espère, en comptant sur le Seigneur Jésus, vous envoyer bientôt Timothée pour être moi-même encouragé par les nouvelles qu'il me donnera de vous " (v. 19). Paul espère leur envoyer un ami qui (si nous lisons entre les lignes) lui fera un rapport l'informant si les Philippiens mettent bien les exhortations de Paul en pratique.
Sans le dire directement, Paul écrit que Timothée est un bon exemple, mettant déjà en pratique ses exhortations. "Il n'y a personne ici, en dehors de Timothée, pour partager mes sentiments et se soucier sincèrement de ce qui nous concerne. Car tous ne s'intéressent qu'à leurs propres affaires et non à la cause de Jésus-Christ" (v. 20,21). Timothée ne travaille pas par ambition ou intérêt personnel, mais il regarde humblement aux intérêts des autres, de Jésus et de l'Évangile.
"Mais vous savez que Timothée a fait ses preuves : comme un enfant aux côtés de son père, il s'est consacré avec moi au service de l'Évangile" (v. 22). Il convie les Philippiens à regarder et à écouter Timothée : "C'est donc lui que j'espère pouvoir vous envoyer dès que je verrai quelle tournure prennent les événements pour moi " (v. 23). Aussitôt qu'il saura s'il sortira de prison, il enverra son fils dans la foi pour servir les Philippiens. "Et j'ai cette confiance dans le Seigneur que je viendrai bientôt moi-même chez vous " (v. 24).
Épaphrodite
Mais Paul n'a pas attendu de se rendre à Philippes. Il a envoyé sa lettre par le biais de quelqu'un d'autre : "Par ailleurs, j'ai estimé nécessaire de vous renvoyer Épaphrodite, mon frère, mon collaborateur et mon compagnon d'armes, votre délégué que vous avez chargé de subvenir à mes besoins (v. 25). Épaphrodite, apparemment l'un des responsables à Philippes, avait rendu visite à Paul en prison. Maintenant Paul le renvoie avec cette recommandation spéciale :
"Il avait, en effet, un grand désir de vous revoir et il était préoccupé parce que vous avez appris qu'il était malade " (v. 26). En d'autres mots, Épaphrodite cherche votre intérêt. Il est peiné non parce qu'il est malade, mais parce qu'il ne veut pas que vous vous inquiétiez de lui.
"Il a été malade, c'est vrai, et il a frôlé la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, pour m'éviter d'avoir peine sur peine. Je me hâte donc pour que vous vous réjouissiez de le revoir : cela adoucira ma peine (v. 27,28). Paul se préoccupe aussi des Philippiens et sera moins inquiet à leur sujet quand Épaphrodite sera rendu chez eux.
"Réservez-lui donc l'accueil dû à ceux qui appartiennent au Seigneur (v. 29). Épaphrodite est un très bon exemple, et si vous honorez les personnes qui servent Dieu, plus de gens serviront le Seigneur. Paul ajoute que ce frère a risqué sa vie : " Car c'est en travaillant au service du Christ qu'il a failli mourir. Il a risqué sa vie pour s'acquitter, à votre place, du service que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes " (v. 30). Acceptez de servir, Paul exhorte, et vous serez grand. Humiliez-vous pour lui, et vous serez exalté avec Christ !
Question pour une application personnelle
Dans ma propre expérience, quel rôle mon intérêt personnel joue-t-il dans les disputes ?
Quand les autres me considèrent meilleur qu'eux, ai-je tendance à être d'accord avec eux ?
Est-ce que je présume parfois que les autres veulent ce que je possède ? Est-ce que je les "sers" pour obtenir ce que je veux ?
Quels sont mes droits et mes privilèges ? Est-ce que j'accepte de les abandonner pour aider les autres ?
Si je ne peux pas me plaindre (2:14), que puis-je dire au sujet des choses qui vont mal ?
Puis-je faire confiance à Dieu pour accomplir son œuvre en moi ? Semble-t-il parfois œuvrer trop lentement selon moi ?
Y a-t-il des exemples d'humilité autour de moi ? Est-ce que je les honore ?
une étude sur Philippiens 2
par Michael Morrison éditeur de la revue World Wide News
De la prison, Paul écrit aux chrétiens de Philippe pour les remercier et les encourager. Ceux-ci font face à leurs propres épreuves et ont leurs propres problèmes. Comme beaucoup d'églises aujourd'hui, ils ont des petits désaccords et font preuve d'égoïsme. Paul leur indique une meilleure approche aux relations interpersonnelles et leur donne trois exemples de vertus à imiter.
La considération
Paul commence sa lettre en leur rappelant les bénédictions qu'ils ont reçues de Christ : "N'avez-vous pas trouvé dans le Christ un réconfort, dans l'amour un encouragement, par l'Esprit une communion entre vous ? N'avez-vous pas de l'affection et de la bonté les uns pour les autres ? - Paul présume qu'ils ont joui de tout cela - Rendez donc ma joie complète : tendez à vivre en accord les uns avec les autres. Et pour cela, ayez le même amour une même pensée, et tendez au même but. " (Ph. 2:1-2).
Non seulement il leur demande d'avoir le même esprit, mais, comme il leur explique plus tard, il veut qu'ils aient la pensée de Christ, qu'il soient encourageants, réconfortants, généreux, tendres et remplis de compassion, comme l'est Christ. Il souhaite qu'ils aient le même amour que Christ, qu'ils lui ressemblent en attitude et dans leurs buts. C'est la seule vraie manière d'être unis les uns avec les autres. Quand les Philippiens mettront ces choses en pratique, la joie de Paul parmi eux sera complète, parce que son évangile aura produit des fruits.
Il leur dit en fin de compte : "Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant (v.3). Les motivations fondées sur l'égoïsme et l'orgueil détruisent l'unité et forment l'essence du péché. C'est pourquoi il recommande plutôt : " Par humilité considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes. " Paul n'implique aucunement que les autres sont plus importants, mais qu'ils devraient les considérer comme plus importants qu'eux. Objectivement, personne ne peut être meilleur qu'un autre, toutefois l'unité chrétienne doit être cimenter en considérant les autres comme au-dessus de soi.
"Et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres " (v. 4).
Nous pouvons considérer non propres intérêts, mais nous devons aussi chercher ceux des autres. C'est la façon de faire de Christ, lui, le meilleur de tous les êtres humains, ne s'est pas donné préséance, mais a d'abord considéré les besoins des autres.
L'humilité
"Tendez à vivre ainsi entre vous, car c'est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ. Lui qui, dès l'origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l'égalité avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur, il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu'il était bien un homme. " (v. 5-7). Les érudits de la Bible appellent ce passage "l'hymne philippien", parce que le style et le rythme de Paul font penser à certains qu'il adopte ici des paroles que les chrétiens chantaient déjà, des paroles de louange pour Jésus-Christ.
Paul utilise ces mots pour rappeler à ses lecteurs l'exemple qu'ils doivent suivre : celui de quelqu'un qui était divin, qui possédait le plus grand des honneurs, et qui toutefois ne s'est pas attaché à ses droits et à ses privilèges. La version Louis Second de 1975 dit ceci : "Existant en forme de Dieu, (Jésus-Christ) n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher " (v.6) Même si les Philippiens détenaient des droits importants comme citoyens d'une colonie romaine, ils devaient concentrer leur attention sur les autres et non sur eux-mêmes.
Jésus mis volontairement ses droits de côté, très humblement, en devenant un homme, et en répondant à nos besoins.
"Il s'abaissa lui-même en devenant obéissant jusqu'à la mort, oui, la mort de la croix " (v.8). Son humilité et son désir de servir étaient complets. Il endura la forme de mort la plus douloureuse et la plus honteuse, simplement pour nous servir.
Quel en a été le résultat ? Dieu l'a ressuscité et " l'a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu'au nom de Jésus tout être s'agenouille dans les cieux, sur la terre et jusque sous la terre, et que chacun déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père" (v.9-11).
Que le est le nom au-dessus de tout autre nom ? C'est le nom de Dieu. En Ésaïe 45:23, Dieu dit : "J'ai fait le serment en jurant par moi-même, ma bouche a prononcé une parole juste qui est irrévocable : Devant moi tout genou ploiera et toute langue prêtera serment par mon nom." Paul explique que Jésus devrait recevoir les mêmes honneurs que Dieu. Quand nous nous agenouillons devant Jésus, Dieu reçoit la gloire.
Jésus se trouve dans les lieux très hauts, et il est digne d'adoration et d'être appelé "Seigneur". Il est maintenant exalté parce qu'il s'est humilié. Ainsi donc, l'humilité est le chemin qui mène à la louange.
Le contentement
Comment devrions-nous répondre à l'humilité et au service pour Jésus ? Paul plaide en faveur de l'action : "Mes chers amis, vous avez toujours été obéissants; faites donc fructifier votre salut, avec crainte et respect, non seulement quand je suis présent, mais bien plus maintenant que je suis absent" (v. 12). Les Philippiens avaient été une église responsable, désireuse de faire le bien. Paul leur demande de faire un pas de plus, en appliquant l'humilité de Christ à leurs relations interpersonnelles.
Ils doivent travailler non pour obtenir leur salut (le salut est un don qu'ils ont déjà reçu), mais pour réaliser ses implications - appliquer avec soin le salut dans leur vie en imitant leur Sauveur. Ils doivent travailler, et toutefois constater qu'ils ne travaillent pas seuls : " Car c'est Dieu lui-même qui agit en vous, pour produire à la fois le vouloir et le faire conformément à son projet plein d'amour" (v. 13). Nous ne pouvons pas nous rendre semblables à Dieu; seul Dieu le peut en changeant nos désirs et nos actions. Il ne nous force pas, mais nous donne la capacité de changer.
Nous travaillons, lui faisons confiance pour qu'il œuvre en nous, et lui accordons tout le crédit (voir 1:3 et 1 Co. 15:10).
Paul ajoute : " Faites tout sans vous plaindre et sans discuter pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde, en portant la Parole de vie. Ainsi, lorsque viendra le jour du Christ, vous serez mon titre de gloire, la preuve que je n'aurai pas couru pour rien et que ma peine n'aura pas été inutile " (v. 14-16). En d'autres mots, lorsque vous annoncez l'Évangile, prenez garde à l'exemple que vous donnez (voir 1:27). Soyez content, pacifique, et vous serez perçu comme un rayon de lumière. Il n'est pas facile de vivre une vie chrétienne dans notre société, mais au lieu de considérer cela comme un obstacle, voyez-le comme une occasion de rendre l'Évangile attrayant.
Paul ensuite rend son appel personnel : "Ainsi, lorsque viendra le jour du Christ, vous serez mon titre de gloire, la preuve que je n'aurai pas couru pour rien et que ma peine n'aura pas été inutile." Sa mission sera alors complète après avoir amené les gens vers une maturité en Christ.
Plus tard Paul souligne l'importance de ce que font les Philippiens - Paul est un sacrifice pour Dieu, comme eux-mêmes le sont également. Leurs vies sont ensemble offertes à Dieu. "Et même si je dois m'offrir comme une libation pour accompagner le sacrifice que vous offrez à Dieu, c'est-à-dire le service de votre foi, je m'en réjouis avec vous tous " (v. 17). Bien qu'il soit en prison, Paul se réjouit à cause de la manière dont les Philippiens servent le Seigneur : " Vous aussi, de la même manière, réjouissez-vous et réjouissez-vous avec moi " (v. 18).
Timothée
"J'espère, en comptant sur le Seigneur Jésus, vous envoyer bientôt Timothée pour être moi-même encouragé par les nouvelles qu'il me donnera de vous " (v. 19). Paul espère leur envoyer un ami qui (si nous lisons entre les lignes) lui fera un rapport l'informant si les Philippiens mettent bien les exhortations de Paul en pratique.
Sans le dire directement, Paul écrit que Timothée est un bon exemple, mettant déjà en pratique ses exhortations. "Il n'y a personne ici, en dehors de Timothée, pour partager mes sentiments et se soucier sincèrement de ce qui nous concerne. Car tous ne s'intéressent qu'à leurs propres affaires et non à la cause de Jésus-Christ" (v. 20,21). Timothée ne travaille pas par ambition ou intérêt personnel, mais il regarde humblement aux intérêts des autres, de Jésus et de l'Évangile.
"Mais vous savez que Timothée a fait ses preuves : comme un enfant aux côtés de son père, il s'est consacré avec moi au service de l'Évangile" (v. 22). Il convie les Philippiens à regarder et à écouter Timothée : "C'est donc lui que j'espère pouvoir vous envoyer dès que je verrai quelle tournure prennent les événements pour moi " (v. 23). Aussitôt qu'il saura s'il sortira de prison, il enverra son fils dans la foi pour servir les Philippiens. "Et j'ai cette confiance dans le Seigneur que je viendrai bientôt moi-même chez vous " (v. 24).
Épaphrodite
Mais Paul n'a pas attendu de se rendre à Philippes. Il a envoyé sa lettre par le biais de quelqu'un d'autre : "Par ailleurs, j'ai estimé nécessaire de vous renvoyer Épaphrodite, mon frère, mon collaborateur et mon compagnon d'armes, votre délégué que vous avez chargé de subvenir à mes besoins (v. 25). Épaphrodite, apparemment l'un des responsables à Philippes, avait rendu visite à Paul en prison. Maintenant Paul le renvoie avec cette recommandation spéciale :
"Il avait, en effet, un grand désir de vous revoir et il était préoccupé parce que vous avez appris qu'il était malade " (v. 26). En d'autres mots, Épaphrodite cherche votre intérêt. Il est peiné non parce qu'il est malade, mais parce qu'il ne veut pas que vous vous inquiétiez de lui.
"Il a été malade, c'est vrai, et il a frôlé la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, pour m'éviter d'avoir peine sur peine. Je me hâte donc pour que vous vous réjouissiez de le revoir : cela adoucira ma peine (v. 27,28). Paul se préoccupe aussi des Philippiens et sera moins inquiet à leur sujet quand Épaphrodite sera rendu chez eux.
"Réservez-lui donc l'accueil dû à ceux qui appartiennent au Seigneur (v. 29). Épaphrodite est un très bon exemple, et si vous honorez les personnes qui servent Dieu, plus de gens serviront le Seigneur. Paul ajoute que ce frère a risqué sa vie : " Car c'est en travaillant au service du Christ qu'il a failli mourir. Il a risqué sa vie pour s'acquitter, à votre place, du service que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes " (v. 30). Acceptez de servir, Paul exhorte, et vous serez grand. Humiliez-vous pour lui, et vous serez exalté avec Christ !
Question pour une application personnelle
Dans ma propre expérience, quel rôle mon intérêt personnel joue-t-il dans les disputes ?
Quand les autres me considèrent meilleur qu'eux, ai-je tendance à être d'accord avec eux ?
Est-ce que je présume parfois que les autres veulent ce que je possède ? Est-ce que je les "sers" pour obtenir ce que je veux ?
Quels sont mes droits et mes privilèges ? Est-ce que j'accepte de les abandonner pour aider les autres ?
Si je ne peux pas me plaindre (2:14), que puis-je dire au sujet des choses qui vont mal ?
Puis-je faire confiance à Dieu pour accomplir son œuvre en moi ? Semble-t-il parfois œuvrer trop lentement selon moi ?
Y a-t-il des exemples d'humilité autour de moi ? Est-ce que je les honore ?
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
"La Vérité Vous affranchira"
Par Phil Gale Membre, de la congrégation de Victoria
Ma grand-mère avait l'habitude de dire, "Dites la vérité et laisser la honte au diable", mais comme j'étais un enfant, je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. J'ai été surpris à plusieurs reprises à dire des non-vérités et même en tant que jeune adulte j'essayais de le dissimuler lorsque je savais que j'avais fait quelque chose de stupide.
Jésus nous dit dans l'Évangile de Jean, "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira" (Jean 8:32). Quand Christ est mort sur la croix à Jérusalem il y a environ 2,000 ans, Il nous a libéré du péché. Dieu dans Sa sagesse infinie a déclaré que le prix pour le péché était la mort, le versement du sang humain. Mais pour nous il dût y avoir un Médiateur, afin que l'on puisse profiter du merveilleux plan de Dieu et de Son but, un Sauveur qui pourrait payer cette pénalité pour nous, sans quoi toute l'humanité allait périr dans le péché.
Vous devriez entendre l'histoire du juge qui a découvert un jour qu'il devait entendre le procès de son propre fils qui avait été attrapé enfreignant la loi.
À la fin du procès le fils a été reconnu coupable et le juge qui était son père a dû faire connaître la sentence. "Pour votre participation à ce crime," a-t-il prononcé, "vous payerez la somme de 10,000 $ à cette cour comme un dû pour votre conduite illégale." Le juge a alors enlevé sa tunique et sa perruque, marché devant la façade de son trône et a rédigé un chèque de 10,000 $. Il a payé lui-même la pénalité, parce qu'il aimait son fils.
Dieu a émis une pénalité sur nous; tous ceux qui ont péché allaient devoir mourir. Il a alors payé Lui-même la pénalité en envoyant Jésus-Christ mourir à notre place. C'est la vérité, tous ceux qui croient en Jésus-Christ seront sauvés (Marc 16:16).
Nous avons tant de choses à apprendre de Dieu et de Ses desseins merveilleux. Je me suis retrouvé à me demander. "C'est quoi la ligne minimale en ce domaine ? C'est quoi que je doive me souvenir par-dessus tout ?" L'Apôtre Paul nous donne beaucoup d'indices dans ses écrits. Dans Philippiens 3:7-8 il nous dit qu'il a renoncé à tout pour gagner Christ. 1 Corinthiens 2:2 dit quelque chose semblable.
Habituellement ce qui constituait mon minimum c'était : la prière, l'étude, la méditation. En somme, parvenir à connaître Dieu. Mais je l'ai changé depuis à simplement : Dieu. Ce qui est important c'est Dieu Lui-même - mettre Dieu en premier, avec une attitude qui sait que Dieu prime avant toute chose. Savoir que Dieu est au-dessus de tout, est infiniment plus important que tout autres choses que je pourrais probablement imaginer. Ce monde ne tient rien en comparaison.
Quand Dieu est à la première place, cela nous conduit à la prière, à l'étude et à la méditation. Mettre Dieu en premier nous motive à chercher Dieu de tout notre cœur. Jérémie 9:24 dit, "Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de Me connaître, de savoir que Je suis l'Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c'est à cela que Je prends plaisir, dit l'Éternel."
Je suis libre.
Rien ne peut me blesser.
Rien n'est impossible - avec Dieu.
Rien ne doit m'inquiéter - la confiance.
Dieu en tout.
Rien n'importe, seulement Dieu.
Par la vérité qui a été révélée, je suis capable d'offrir l'éloge, l'adoration et l'action de grâces dans la liberté que Christ a donnée. Je suis libre d'absorber la partie la plus importante de mon Voyage Chrétien---l'acceptation du sang de Jésus-Christ.
La vérité m'a rendu libre.
Par Phil Gale Membre, de la congrégation de Victoria
Ma grand-mère avait l'habitude de dire, "Dites la vérité et laisser la honte au diable", mais comme j'étais un enfant, je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. J'ai été surpris à plusieurs reprises à dire des non-vérités et même en tant que jeune adulte j'essayais de le dissimuler lorsque je savais que j'avais fait quelque chose de stupide.
Jésus nous dit dans l'Évangile de Jean, "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira" (Jean 8:32). Quand Christ est mort sur la croix à Jérusalem il y a environ 2,000 ans, Il nous a libéré du péché. Dieu dans Sa sagesse infinie a déclaré que le prix pour le péché était la mort, le versement du sang humain. Mais pour nous il dût y avoir un Médiateur, afin que l'on puisse profiter du merveilleux plan de Dieu et de Son but, un Sauveur qui pourrait payer cette pénalité pour nous, sans quoi toute l'humanité allait périr dans le péché.
Vous devriez entendre l'histoire du juge qui a découvert un jour qu'il devait entendre le procès de son propre fils qui avait été attrapé enfreignant la loi.
À la fin du procès le fils a été reconnu coupable et le juge qui était son père a dû faire connaître la sentence. "Pour votre participation à ce crime," a-t-il prononcé, "vous payerez la somme de 10,000 $ à cette cour comme un dû pour votre conduite illégale." Le juge a alors enlevé sa tunique et sa perruque, marché devant la façade de son trône et a rédigé un chèque de 10,000 $. Il a payé lui-même la pénalité, parce qu'il aimait son fils.
Dieu a émis une pénalité sur nous; tous ceux qui ont péché allaient devoir mourir. Il a alors payé Lui-même la pénalité en envoyant Jésus-Christ mourir à notre place. C'est la vérité, tous ceux qui croient en Jésus-Christ seront sauvés (Marc 16:16).
Nous avons tant de choses à apprendre de Dieu et de Ses desseins merveilleux. Je me suis retrouvé à me demander. "C'est quoi la ligne minimale en ce domaine ? C'est quoi que je doive me souvenir par-dessus tout ?" L'Apôtre Paul nous donne beaucoup d'indices dans ses écrits. Dans Philippiens 3:7-8 il nous dit qu'il a renoncé à tout pour gagner Christ. 1 Corinthiens 2:2 dit quelque chose semblable.
Habituellement ce qui constituait mon minimum c'était : la prière, l'étude, la méditation. En somme, parvenir à connaître Dieu. Mais je l'ai changé depuis à simplement : Dieu. Ce qui est important c'est Dieu Lui-même - mettre Dieu en premier, avec une attitude qui sait que Dieu prime avant toute chose. Savoir que Dieu est au-dessus de tout, est infiniment plus important que tout autres choses que je pourrais probablement imaginer. Ce monde ne tient rien en comparaison.
Quand Dieu est à la première place, cela nous conduit à la prière, à l'étude et à la méditation. Mettre Dieu en premier nous motive à chercher Dieu de tout notre cœur. Jérémie 9:24 dit, "Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d'avoir de l'intelligence et de Me connaître, de savoir que Je suis l'Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c'est à cela que Je prends plaisir, dit l'Éternel."
Je suis libre.
Rien ne peut me blesser.
Rien n'est impossible - avec Dieu.
Rien ne doit m'inquiéter - la confiance.
Dieu en tout.
Rien n'importe, seulement Dieu.
Par la vérité qui a été révélée, je suis capable d'offrir l'éloge, l'adoration et l'action de grâces dans la liberté que Christ a donnée. Je suis libre d'absorber la partie la plus importante de mon Voyage Chrétien---l'acceptation du sang de Jésus-Christ.
La vérité m'a rendu libre.
______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
SOUVENEZ-VOUS !
Roy Page Pasteur des congrégations de Vancouver et de Prince George
Un des paradoxes du Christianisme est que dans notre faiblesse nous pouvons devenir forts et que dans notre impuissance, Dieu nous donne plein pouvoir. Un autre paradoxe consiste en ce que comme disciples de Jésus, Il nous appelle à une justice qui est au-delà de notre capacité de réaliser. Il nous place dans une condition pour devenir totalement frustré et découragé lorsque nous nous efforçons "d'entrer par la porte étroite. ... resserré le chemin qui mènent à la vie," (Matthieu 7:13-14).
Jésus nous a révélé non pas la loi de Dieu, mais l'amour de Dieu. Il l'a démontré d'une façon si dramatique et si désintéressée que cela nous inspire à Le suivre par amour et par gratitude - non par crainte du châtiment ou par principe. Nous savons que le péché non seulement viole la loi de Dieu, mais blesse aussi Son cœur. La douleur la plus grande que nous sentons est quand nous "faisons faux bond à notre Père" pour ainsi dire, et ne répondons pas à Son désir pour nous.
William Barclay, un écossais célèbre en tant qu'érudit, l'exprime de cette façon :
"La bonté d'un chrétien doit venir, non pas de la crainte de la loi, pas même de la crainte du Jugement, mais de la crainte de décevoir l'amour de Christ et d'attrister le cœur paternel de Dieu... Ce n'est pas la loi de Dieu, mais l'amour de Dieu qui nous contraint." C'est la même chose que Paul se dit à lui-même et à ses compagnons (2 Corinthiens 5 14).
Mais nous tombons tous très rapidement, n'est-ce pas ? Parfois cela nous conduit même à nous demander si nous devrions continuer à essayer de vivre de cette façon, puisque cela peut sembler si futile. Mais Jésus sait que ce que nous ferons ( à maintes reprises ?) ne répond pas à ce qu'Il désire que nous soyons. Ce qu'Il veut que nous nous souvenions pour toujours, c'est que la perfection à laquelle Il nous appelle n'est pas quelque chose que nous pouvons réaliser par nos propres efforts. Au lieu de cela, c'est l'un des nombreux cadeaux qu'Il nous donnera éventuellement - cependant à maintes reprises, nous tombons le long de la route.
Il veut que nous ayons le cœur et le désir de Lui plaire. C'est pourquoi Il n'a pas honte de dire que le roi David était "un homme selon cœur" (non pas un homme d'après mes propres actions ou quelque chose qui se rapproche de la perfection de Jésus).
Jésus a commandé que nous prenions régulièrement son corps et son sang - le pain et le vin - pour que nous nous rappelions toujours Sa mort. Sa mort par le crucifiement nous rappelle constamment la mesure de Son amour et de Son désir pour notre bien - quelque chose qu'il ne veut jamais que nous oubliions.
C'est particulièrement important de nous en souvenir quand nous sommes accablés par notre chute. C'est le temps où nous avons besoin qu'Il nous rappelle (à nouveau) que la confession de notre péché, de chaque chose mauvaise est redressé et que nous sommes renouvelés dans la justice de Jésus (2 Corinthiens 5:21).
Souvent les conséquences de nos actions nous présentent des défis importants, mais nous ne devons jamais penser que les effets de notre souffrance suite à nos méfaits signifient que nous n'avons pas été pardonnés. Dieu emploie même ces défis pour nous aider à mûrir et à devenir d'avantage comme Christ en notre intérieur. Notre joie peut venir du fait de savoir que nous ne sommes pas sous la condamnation - Dieu veut que nous apprenions de nos expériences, obtenions du recul et que nous Lui permettions d'employer même notre faiblesse à Sa gloire. David est devenu une personne meilleure et plus sage suite à ses expériences. Le psalmiste dit, "Il m'est bon d'être humilié, afin que j'apprenne Tes statuts." et "Avant d'avoir été humilié, je m'égarais ; maintenant j'observe Ta parole." (Psaumes 119:71, 67).
Ce n'est pas étonnant que Jésus (sous la nouvelle alliance), ne nous aie pas donné une journée à célébrer, mais un événement pour en éprouver l'expérience : un contact vif, un goût, une odeur, pour entendre et observer que le rappel de notre manquement à la perfection n'est aucunement une raison de perdre espoir dans la lutte pour la perfection qui est la miséricorde.
Jésus n'a pas souffert pour que nous renoncions ou abandonnions, plutôt Il a souffert pour que nous nous relevions : "... oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." (Philippiens 3:13-14).
Quand vous "tombez" et que vous avez envie de rester par terre, rappelez-vous de ce que Jésus a dit : Souvenez-vous !
Roy Page Pasteur des congrégations de Vancouver et de Prince George
Un des paradoxes du Christianisme est que dans notre faiblesse nous pouvons devenir forts et que dans notre impuissance, Dieu nous donne plein pouvoir. Un autre paradoxe consiste en ce que comme disciples de Jésus, Il nous appelle à une justice qui est au-delà de notre capacité de réaliser. Il nous place dans une condition pour devenir totalement frustré et découragé lorsque nous nous efforçons "d'entrer par la porte étroite. ... resserré le chemin qui mènent à la vie," (Matthieu 7:13-14).
Jésus nous a révélé non pas la loi de Dieu, mais l'amour de Dieu. Il l'a démontré d'une façon si dramatique et si désintéressée que cela nous inspire à Le suivre par amour et par gratitude - non par crainte du châtiment ou par principe. Nous savons que le péché non seulement viole la loi de Dieu, mais blesse aussi Son cœur. La douleur la plus grande que nous sentons est quand nous "faisons faux bond à notre Père" pour ainsi dire, et ne répondons pas à Son désir pour nous.
William Barclay, un écossais célèbre en tant qu'érudit, l'exprime de cette façon :
"La bonté d'un chrétien doit venir, non pas de la crainte de la loi, pas même de la crainte du Jugement, mais de la crainte de décevoir l'amour de Christ et d'attrister le cœur paternel de Dieu... Ce n'est pas la loi de Dieu, mais l'amour de Dieu qui nous contraint." C'est la même chose que Paul se dit à lui-même et à ses compagnons (2 Corinthiens 5 14).
Mais nous tombons tous très rapidement, n'est-ce pas ? Parfois cela nous conduit même à nous demander si nous devrions continuer à essayer de vivre de cette façon, puisque cela peut sembler si futile. Mais Jésus sait que ce que nous ferons ( à maintes reprises ?) ne répond pas à ce qu'Il désire que nous soyons. Ce qu'Il veut que nous nous souvenions pour toujours, c'est que la perfection à laquelle Il nous appelle n'est pas quelque chose que nous pouvons réaliser par nos propres efforts. Au lieu de cela, c'est l'un des nombreux cadeaux qu'Il nous donnera éventuellement - cependant à maintes reprises, nous tombons le long de la route.
Il veut que nous ayons le cœur et le désir de Lui plaire. C'est pourquoi Il n'a pas honte de dire que le roi David était "un homme selon cœur" (non pas un homme d'après mes propres actions ou quelque chose qui se rapproche de la perfection de Jésus).
Jésus a commandé que nous prenions régulièrement son corps et son sang - le pain et le vin - pour que nous nous rappelions toujours Sa mort. Sa mort par le crucifiement nous rappelle constamment la mesure de Son amour et de Son désir pour notre bien - quelque chose qu'il ne veut jamais que nous oubliions.
C'est particulièrement important de nous en souvenir quand nous sommes accablés par notre chute. C'est le temps où nous avons besoin qu'Il nous rappelle (à nouveau) que la confession de notre péché, de chaque chose mauvaise est redressé et que nous sommes renouvelés dans la justice de Jésus (2 Corinthiens 5:21).
Souvent les conséquences de nos actions nous présentent des défis importants, mais nous ne devons jamais penser que les effets de notre souffrance suite à nos méfaits signifient que nous n'avons pas été pardonnés. Dieu emploie même ces défis pour nous aider à mûrir et à devenir d'avantage comme Christ en notre intérieur. Notre joie peut venir du fait de savoir que nous ne sommes pas sous la condamnation - Dieu veut que nous apprenions de nos expériences, obtenions du recul et que nous Lui permettions d'employer même notre faiblesse à Sa gloire. David est devenu une personne meilleure et plus sage suite à ses expériences. Le psalmiste dit, "Il m'est bon d'être humilié, afin que j'apprenne Tes statuts." et "Avant d'avoir été humilié, je m'égarais ; maintenant j'observe Ta parole." (Psaumes 119:71, 67).
Ce n'est pas étonnant que Jésus (sous la nouvelle alliance), ne nous aie pas donné une journée à célébrer, mais un événement pour en éprouver l'expérience : un contact vif, un goût, une odeur, pour entendre et observer que le rappel de notre manquement à la perfection n'est aucunement une raison de perdre espoir dans la lutte pour la perfection qui est la miséricorde.
Jésus n'a pas souffert pour que nous renoncions ou abandonnions, plutôt Il a souffert pour que nous nous relevions : "... oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." (Philippiens 3:13-14).
Quand vous "tombez" et que vous avez envie de rester par terre, rappelez-vous de ce que Jésus a dit : Souvenez-vous !
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
La Coupe de la Nouvelle Alliance
David Sheridan Pasteur des congrégations de Medicine Hat, Red Deer, Wetaskiwin
Les petites coupes pour le vin ont été débarrassées après le service du Repas du Seigneur. Le pain en trop a été disposé. Un membre excité demanda. "Pasteur, quand aura lieu la prochaine communion ?" Elle désirait évidemment que cela soit fait le plus tôt possible ! Pour une congrégation qui, traditionnellement, observait le service de la Pâque de la Nouvelle Alliance seulement une fois l'an, au printemps, c'était une nouvelle situation. Une discussion saine et assez satisfaisante a suivi.
Combien de fois ?
Un membre a proposé de tenir le Repas du Seigneur une fois par trimestre. Une autre personne a senti que quatre fois par année était trop peu et a suggéré le premier dimanche de chaque mois. D'autres ont estimé que ce serait peut-être trop fréquent et un peu enrégimenté plutôt que spontané. Un membre a suggéré huit fois par an, quand la majorité en sentirait le besoin.
Quelqu'un a rappelé au groupe que plusieurs dénominations ont la communion hebdomadaire. Un autre souleva le fait qu'on a besoin de nous examiner à l'avance. J'ai cité Henri Nouwen : "durant près de quarante ans après mon ordination, j'ai célébré l'Eucharistie chaque jour à de très rares exceptions et je peux à peine concevoir ma vie sans cette expérience assidue d'une communion intime avec Jésus" (Can You Drink the Cup ? page 110).
Lorsque la discussion s'est un peu échauffée, j'ai suggéré en plaisantant une pause pour observer "Indiana Jones and the Last Crusade". Ce film impliquait une recherche périlleuse du Saint Graal, vase employée par Christ au Dernier Dîner et supposément dans lequel Joseph d'Arithmathée a reçu le sang de Jésus à la croix. Une meilleure suggestion a été proposée, celle de rafraîchir notre mémoire sur les évènements de la soirée avant que notre Seigneur n'ait été crucifié,lesquels sont rapportés dans les saintes écritures.
Rappelez-vous de moi !
Après le coucher du soleil, Jésus et les disciples se rencontrent dans une pièce spacieuse bien pourvue, au deuxième étage d'une maison privée à Jérusalem. Le repas du soir est servi. Une discussion surgit parmi les disciples à savoir qui d'entre eux était considéré le plus grand. Jésus leur répond en lavant leurs pieds souillés et en les asséchant avec une serviette ! Judas rejette un dernier appel de Jésus et quitte la maison pour le trahir.
Tandis qu'ils mangent encore, Jésus prend du pain ;après avoir rendu grâces, il le rompit et le donne à ses disciples en disant, "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi". Après le dîner, il prend ensuite une coupe ; après avoir rendu grâces, il la leur donne en disant, "Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père."
La Coupe du pardon
Le Repas du Seigneur est important dans la vie de l'église. Les Écritures laissent clairement le choix à chaque individu pour sa fréquence. La congrégation a décidé de le célébrer six à huit fois par an incluant le dimanche de la Résurrection, le Jour de la Pentecôte et le service de l'Incarnation.
L'importance est dans la participation dans la mort et la résurrection de notre Seigneur qui a donné son corps et versé son sang pour que nous puissions être pardonnés. Le pain que nous brisons est une participation dans le corps de Christ. La coupe de l'action de grâces est une participation dans le sang de Christ. Les chrétiens, dans le monde entier, désirent célébrer le souvenir de leur Sauveur. Le pain et la coupe de la nouvelle alliance nous rappellent le prix que Jésus a payé pour notre réconciliation avec Dieu.
Permettons-nous de prendre le pain et de boire la coupe dans cette célébration joyeuse.
David Sheridan Pasteur des congrégations de Medicine Hat, Red Deer, Wetaskiwin
Les petites coupes pour le vin ont été débarrassées après le service du Repas du Seigneur. Le pain en trop a été disposé. Un membre excité demanda. "Pasteur, quand aura lieu la prochaine communion ?" Elle désirait évidemment que cela soit fait le plus tôt possible ! Pour une congrégation qui, traditionnellement, observait le service de la Pâque de la Nouvelle Alliance seulement une fois l'an, au printemps, c'était une nouvelle situation. Une discussion saine et assez satisfaisante a suivi.
Combien de fois ?
Un membre a proposé de tenir le Repas du Seigneur une fois par trimestre. Une autre personne a senti que quatre fois par année était trop peu et a suggéré le premier dimanche de chaque mois. D'autres ont estimé que ce serait peut-être trop fréquent et un peu enrégimenté plutôt que spontané. Un membre a suggéré huit fois par an, quand la majorité en sentirait le besoin.
Quelqu'un a rappelé au groupe que plusieurs dénominations ont la communion hebdomadaire. Un autre souleva le fait qu'on a besoin de nous examiner à l'avance. J'ai cité Henri Nouwen : "durant près de quarante ans après mon ordination, j'ai célébré l'Eucharistie chaque jour à de très rares exceptions et je peux à peine concevoir ma vie sans cette expérience assidue d'une communion intime avec Jésus" (Can You Drink the Cup ? page 110).
Lorsque la discussion s'est un peu échauffée, j'ai suggéré en plaisantant une pause pour observer "Indiana Jones and the Last Crusade". Ce film impliquait une recherche périlleuse du Saint Graal, vase employée par Christ au Dernier Dîner et supposément dans lequel Joseph d'Arithmathée a reçu le sang de Jésus à la croix. Une meilleure suggestion a été proposée, celle de rafraîchir notre mémoire sur les évènements de la soirée avant que notre Seigneur n'ait été crucifié,lesquels sont rapportés dans les saintes écritures.
Rappelez-vous de moi !
Après le coucher du soleil, Jésus et les disciples se rencontrent dans une pièce spacieuse bien pourvue, au deuxième étage d'une maison privée à Jérusalem. Le repas du soir est servi. Une discussion surgit parmi les disciples à savoir qui d'entre eux était considéré le plus grand. Jésus leur répond en lavant leurs pieds souillés et en les asséchant avec une serviette ! Judas rejette un dernier appel de Jésus et quitte la maison pour le trahir.
Tandis qu'ils mangent encore, Jésus prend du pain ;après avoir rendu grâces, il le rompit et le donne à ses disciples en disant, "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi". Après le dîner, il prend ensuite une coupe ; après avoir rendu grâces, il la leur donne en disant, "Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père."
La Coupe du pardon
Le Repas du Seigneur est important dans la vie de l'église. Les Écritures laissent clairement le choix à chaque individu pour sa fréquence. La congrégation a décidé de le célébrer six à huit fois par an incluant le dimanche de la Résurrection, le Jour de la Pentecôte et le service de l'Incarnation.
L'importance est dans la participation dans la mort et la résurrection de notre Seigneur qui a donné son corps et versé son sang pour que nous puissions être pardonnés. Le pain que nous brisons est une participation dans le corps de Christ. La coupe de l'action de grâces est une participation dans le sang de Christ. Les chrétiens, dans le monde entier, désirent célébrer le souvenir de leur Sauveur. Le pain et la coupe de la nouvelle alliance nous rappellent le prix que Jésus a payé pour notre réconciliation avec Dieu.
Permettons-nous de prendre le pain et de boire la coupe dans cette célébration joyeuse.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
La triple signification du Repas du Seigneur
Joseph Tkach
L'œuvre passée, présente et à venir de Jésus-Christ dans notre vie
Le Repas du Seigneur est un rappel des faits passés de Jésus, du symbole de notre relation actuelle avec lui et d'une promesse de ce qu'il accomplira à l'avenir. Examinons ces trois éléments.
Le pain et le vin, des rappels de la mort de Jésus sur la croix
Le soir de sa trahison, pendant le repas avec ses disciples, Jésus a pris du pain en disant: "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi " (Luc 22:19). En participant au Repas du Seigneur, nous mangeons un morceau de pain en souvenir de lui.
"Après le repas, il fit de même pour la coupe en disant: "Ceci est la coupe de la nouvelle alliance conclue par mon sang qui va être versé pour vous" (verset 20). En buvant un peu de vin, nous nous rappelons que Jésus a versé son sang pour nous, et son sang symbolise la nouvelle alliance. L'ancienne alliance avait été scellée par le sang. Aussi la nouvelle alliance a-t-elle été conclue par le sang de Jésus (Hébreux 9:18-28).
Selon Paul, "Chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, et ceci jusqu'à son retour" (1 Corinthiens 11:26). Le Repas du Seigneur commémore la mort de Christ sur la croix.
La mort de Jésus est-elle une bonne chose? Certes, elle comporte des éléments de tristesse. Mais elle prouve également l'amour de Dieu pour nous: Il a envoyé son fils mourir pour le pardon de nos péchés et nous donner la vie éternelle avec lui. Comment faut-il recevoir un cadeau comportant un sacrifice personnel de la part du donneur? Le cœur gros, plein de chagrin? Au contraire, il faut le recevoir avec gratitude, comme une expression d'amour.
Le Repas du Seigneur n'est pas un enterrement, comme si Jésus était toujours mort. Au contraire! Nous commémorons la mort de Jésus en sachant qu'elle ne l'a retenu que trois jours et ne nous retiendra pas éternellement non plus. Nous nous réjouissons de ce que Jésus ait vaincu la mort et affranchit tous ceux qui sont sous l'esclavage par crainte de la mort (Hébreux 2:14-15). Comme Jésus nous l'a dit, notre douleur se transformera en joie (Jean 16:20). S'approcher de la table du Seigneur et prendre part à la communion, c'est une célébration et non un enterrement.
Pour les Israélites, les festivités de la Pâque constituaient la commémoration d'un événement marquant de leur histoire. Grâce à Dieu, ils avaient échappé à la mort et à l'esclavage. Ils ont été affranchis pour servir le Seigneur. Dans l'Église, nous commémorons les événements relatifs à la crucifixion et à la résurrection de Jésus comme le point marquant de notre histoire. Voilà comment nous avons échappé à la mort et à l'esclavage du péché. Voilà comment nous avons été affranchis pour servir le Seigneur.
Le Repas du Seigneur représente notre relation actuelle avec Christ.
La crucifixion est toujours significative pour quiconque a pris sa croix pour le suivre. Nous participons à sa mort et à la nouvelle alliance parce que nous participons à sa vie. Paul a écrit, "La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? " (1 Cor. 10:16). Le Repas du Seigneur nous aide à nous en remettre à Christ et à nous rappeler que la vraie vie se trouve uniquement en lui et avec Lui.
Le Nouveau Testament parle de notre participation à Jésus de plusieurs façons. Nous partageons sa crucifixion (Gal. 2:20 ; Col. 2:20), sa mort (Rom. 6:4), sa résurrection (Éph. 2:6 ; Col. 2:13 ; 3:1) et sa vie (Gal. 2:20). Nos vies sont en Lui et Il est en nous. Le Repas du Seigneur symbolise cette réalité spirituelle.
Jean 6 nous transmet une image similaire. Après que Jésus est proclamé lui-même être "le pain de vie," il a dit, "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour " (v. 54). Il est essentiel que nous trouvions notre nourriture spirituelle en Jésus Christ. Le Repas du Seigneur illustre pleinement cette réalité. "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et je demeure en lui" (v. 56). Nous indiquons alors que nous vivons en Christ et qu'Il vit en nous.
Donc le Repas du Seigneur nous aide à regarder en haut, à Christ. De plus, cela nous porte aussi à être attentif au fait que la vraie vie ne peut seulement qu'être en lui et avec lui.
Le fait d'être conscients que Jésus vit en nous, nous mène à songer au genre d'habitation que nous lui offrons. Avant qu'Il n'habite en nous, nous étions des demeures de péchés. Jésus le savait avant de frapper à la porte. Il veut y entrer pour commencer à y mettre de l'ordre. Cependant, lorsque Jésus frappe, nous tentons de remettre rapidement de l'ordre avant de Lui ouvrir. Mais il est humainement impossible de nous purifier de nos péchés - le plus que nous pouvons faire, c'est de les cacher dans une pièce reculée.
Donc nous cachons nos péchés dans une pièce à l'écart et invitons Jésus dans la salle de séjour. Finalement nous le laissons dans la cuisine et ensuite le vestibule et ensuite une chambre à coucher. C'est un processus graduel. En fin de compte Jésus arrive à cette fameuse pièce où nos péchés les plus laids sont cachés et Il les nettoie, aussi. D'année en année, nous croissons spirituellement, et nous nous abandonnons davantage à notre Sauveur.
C'est un processus, et le Repas du Seigneur y joue un rôle. Paul écrivait: "Que chacun donc s'examine sérieusement lui-même et qu'alors il mange de ce pain et boive de cette coupe" (1 Corinthiens 11:28). Au moment d'y participer, nous nous examinons en songeant au sens de la cérémonie. En nous examinant, nous constatons nos péchés. C'est normal et ce n'est pas une raison pour éviter de participer au repas du Seigneur. En fait, l'événement nous rappelle notre besoin de Jésus. Lui seul est en mesure d'enlever nos péchés.
Paul critiquait la manière dont les Corinthiens observaient le Repas du Seigneur. Les riches mangeaient et s'enivraient d'abord. Ensuite c'était le tour des pauvres qui restaient toujours affamés. Les riches ne partageaient aucunement avec les pauvres (versets 20-22). Ils n'avaient pas saisi que les membres étaient responsables les uns des autres. Nous traitons-nous mutuellement suivant le commandement de Jésus ? Si nous sommes unis en Christ, nous sommes également unis les uns aux autres.
Afin de nous examiner, nous devons regarder autour de soi pour voir si nous nous traitons dans la voie que Jésus a commandée. Si vous êtes unis à Christ et que je suis uni à Christ, nous sommes donc, en réalité, unis aussi les uns les autres. Ainsi le Repas du Seigneur, en décrivant notre participation en Christ, décrit également notre participation les uns avec les autres (d'autres traductions peuvent vouloir dire communion, partage ou amitié).
C'est aussi comme Paul l'a écrit dans 1 Cor. 10:17, "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain." En participant ensemble au Repas du Seigneur, nous mettons en lumière le fait que nous sommes un corps en Christ, les uns avec les autres, avec des responsabilités mutuelles, les uns envers les autres.
Notre tradition annuelle du lavement des pieds représente nos relations entre nous. Ceux qui sont grands dans le royaume de Dieu - ce sont ceux qui vivent vraiment la vie de ce royaume en servant les autres. Jésus l'a décrit à ses disciples par le lavement des pieds (Jean 13:1-15). Nous l'illustrons en lavant les pieds d'une personne et en laissant cette autre personne laver nos pieds. La vie Chrétienne implique à la fois de servir et d'être servi. Cela doit être la façon dont nous devons vivre pendant l'année, pas juste symboliquement une fois par an.
Le Repas du Seigneur nous rappelle aussi le futur, du retour de Jésus
Trois des auteurs de l'Évangile, nous disent que Jésus a dit qu'Il ne boirait pas de nouveau le fruit de la vigne avant qu'il ne soit entré dans la plénitude du royaume (Mat. 26:29 ; Luc 22:18 ; Marc 14:25). Chaque fois que nous participons, on nous rappelle la promesse de Jésus. Il y aura un grand "banquet" messianique, la célébration "des noces de l'agneau". Le Repas du Seigneur avec le pain et le vin est une répétition en miniature de la plus grande célébration de victoire de toute l'histoire. Paul a écrit que "... toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne." (1 Cor. 11:26).
Nous attendons toujours de toute manière avec impatience. Le Repas du Seigneur est riche en signification. C'est pourquoi cela a pris au cours des siècles une grande part de la tradition Chrétienne. Quelquefois cela est devenu un rituel sans vie, composé davantage d'habitude que de signification. Quand un rituel perd sa signification, certaines personnes réagissent de manière excessive en arrêtant entièrement le rituel. La meilleure solution à cela, c'est d'en rétablir la signification. C'est pourquoi il est utile que nous passions en revue ce que nous symbolisons.
Cet article est d'abord paru dans le Worldwide News en avril 1997
Joseph Tkach
L'œuvre passée, présente et à venir de Jésus-Christ dans notre vie
Le Repas du Seigneur est un rappel des faits passés de Jésus, du symbole de notre relation actuelle avec lui et d'une promesse de ce qu'il accomplira à l'avenir. Examinons ces trois éléments.
Le pain et le vin, des rappels de la mort de Jésus sur la croix
Le soir de sa trahison, pendant le repas avec ses disciples, Jésus a pris du pain en disant: "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi " (Luc 22:19). En participant au Repas du Seigneur, nous mangeons un morceau de pain en souvenir de lui.
"Après le repas, il fit de même pour la coupe en disant: "Ceci est la coupe de la nouvelle alliance conclue par mon sang qui va être versé pour vous" (verset 20). En buvant un peu de vin, nous nous rappelons que Jésus a versé son sang pour nous, et son sang symbolise la nouvelle alliance. L'ancienne alliance avait été scellée par le sang. Aussi la nouvelle alliance a-t-elle été conclue par le sang de Jésus (Hébreux 9:18-28).
Selon Paul, "Chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, et ceci jusqu'à son retour" (1 Corinthiens 11:26). Le Repas du Seigneur commémore la mort de Christ sur la croix.
La mort de Jésus est-elle une bonne chose? Certes, elle comporte des éléments de tristesse. Mais elle prouve également l'amour de Dieu pour nous: Il a envoyé son fils mourir pour le pardon de nos péchés et nous donner la vie éternelle avec lui. Comment faut-il recevoir un cadeau comportant un sacrifice personnel de la part du donneur? Le cœur gros, plein de chagrin? Au contraire, il faut le recevoir avec gratitude, comme une expression d'amour.
Le Repas du Seigneur n'est pas un enterrement, comme si Jésus était toujours mort. Au contraire! Nous commémorons la mort de Jésus en sachant qu'elle ne l'a retenu que trois jours et ne nous retiendra pas éternellement non plus. Nous nous réjouissons de ce que Jésus ait vaincu la mort et affranchit tous ceux qui sont sous l'esclavage par crainte de la mort (Hébreux 2:14-15). Comme Jésus nous l'a dit, notre douleur se transformera en joie (Jean 16:20). S'approcher de la table du Seigneur et prendre part à la communion, c'est une célébration et non un enterrement.
Pour les Israélites, les festivités de la Pâque constituaient la commémoration d'un événement marquant de leur histoire. Grâce à Dieu, ils avaient échappé à la mort et à l'esclavage. Ils ont été affranchis pour servir le Seigneur. Dans l'Église, nous commémorons les événements relatifs à la crucifixion et à la résurrection de Jésus comme le point marquant de notre histoire. Voilà comment nous avons échappé à la mort et à l'esclavage du péché. Voilà comment nous avons été affranchis pour servir le Seigneur.
Le Repas du Seigneur représente notre relation actuelle avec Christ.
La crucifixion est toujours significative pour quiconque a pris sa croix pour le suivre. Nous participons à sa mort et à la nouvelle alliance parce que nous participons à sa vie. Paul a écrit, "La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? " (1 Cor. 10:16). Le Repas du Seigneur nous aide à nous en remettre à Christ et à nous rappeler que la vraie vie se trouve uniquement en lui et avec Lui.
Le Nouveau Testament parle de notre participation à Jésus de plusieurs façons. Nous partageons sa crucifixion (Gal. 2:20 ; Col. 2:20), sa mort (Rom. 6:4), sa résurrection (Éph. 2:6 ; Col. 2:13 ; 3:1) et sa vie (Gal. 2:20). Nos vies sont en Lui et Il est en nous. Le Repas du Seigneur symbolise cette réalité spirituelle.
Jean 6 nous transmet une image similaire. Après que Jésus est proclamé lui-même être "le pain de vie," il a dit, "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour " (v. 54). Il est essentiel que nous trouvions notre nourriture spirituelle en Jésus Christ. Le Repas du Seigneur illustre pleinement cette réalité. "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et je demeure en lui" (v. 56). Nous indiquons alors que nous vivons en Christ et qu'Il vit en nous.
Donc le Repas du Seigneur nous aide à regarder en haut, à Christ. De plus, cela nous porte aussi à être attentif au fait que la vraie vie ne peut seulement qu'être en lui et avec lui.
Le fait d'être conscients que Jésus vit en nous, nous mène à songer au genre d'habitation que nous lui offrons. Avant qu'Il n'habite en nous, nous étions des demeures de péchés. Jésus le savait avant de frapper à la porte. Il veut y entrer pour commencer à y mettre de l'ordre. Cependant, lorsque Jésus frappe, nous tentons de remettre rapidement de l'ordre avant de Lui ouvrir. Mais il est humainement impossible de nous purifier de nos péchés - le plus que nous pouvons faire, c'est de les cacher dans une pièce reculée.
Donc nous cachons nos péchés dans une pièce à l'écart et invitons Jésus dans la salle de séjour. Finalement nous le laissons dans la cuisine et ensuite le vestibule et ensuite une chambre à coucher. C'est un processus graduel. En fin de compte Jésus arrive à cette fameuse pièce où nos péchés les plus laids sont cachés et Il les nettoie, aussi. D'année en année, nous croissons spirituellement, et nous nous abandonnons davantage à notre Sauveur.
C'est un processus, et le Repas du Seigneur y joue un rôle. Paul écrivait: "Que chacun donc s'examine sérieusement lui-même et qu'alors il mange de ce pain et boive de cette coupe" (1 Corinthiens 11:28). Au moment d'y participer, nous nous examinons en songeant au sens de la cérémonie. En nous examinant, nous constatons nos péchés. C'est normal et ce n'est pas une raison pour éviter de participer au repas du Seigneur. En fait, l'événement nous rappelle notre besoin de Jésus. Lui seul est en mesure d'enlever nos péchés.
Paul critiquait la manière dont les Corinthiens observaient le Repas du Seigneur. Les riches mangeaient et s'enivraient d'abord. Ensuite c'était le tour des pauvres qui restaient toujours affamés. Les riches ne partageaient aucunement avec les pauvres (versets 20-22). Ils n'avaient pas saisi que les membres étaient responsables les uns des autres. Nous traitons-nous mutuellement suivant le commandement de Jésus ? Si nous sommes unis en Christ, nous sommes également unis les uns aux autres.
Afin de nous examiner, nous devons regarder autour de soi pour voir si nous nous traitons dans la voie que Jésus a commandée. Si vous êtes unis à Christ et que je suis uni à Christ, nous sommes donc, en réalité, unis aussi les uns les autres. Ainsi le Repas du Seigneur, en décrivant notre participation en Christ, décrit également notre participation les uns avec les autres (d'autres traductions peuvent vouloir dire communion, partage ou amitié).
C'est aussi comme Paul l'a écrit dans 1 Cor. 10:17, "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain." En participant ensemble au Repas du Seigneur, nous mettons en lumière le fait que nous sommes un corps en Christ, les uns avec les autres, avec des responsabilités mutuelles, les uns envers les autres.
Notre tradition annuelle du lavement des pieds représente nos relations entre nous. Ceux qui sont grands dans le royaume de Dieu - ce sont ceux qui vivent vraiment la vie de ce royaume en servant les autres. Jésus l'a décrit à ses disciples par le lavement des pieds (Jean 13:1-15). Nous l'illustrons en lavant les pieds d'une personne et en laissant cette autre personne laver nos pieds. La vie Chrétienne implique à la fois de servir et d'être servi. Cela doit être la façon dont nous devons vivre pendant l'année, pas juste symboliquement une fois par an.
Le Repas du Seigneur nous rappelle aussi le futur, du retour de Jésus
Trois des auteurs de l'Évangile, nous disent que Jésus a dit qu'Il ne boirait pas de nouveau le fruit de la vigne avant qu'il ne soit entré dans la plénitude du royaume (Mat. 26:29 ; Luc 22:18 ; Marc 14:25). Chaque fois que nous participons, on nous rappelle la promesse de Jésus. Il y aura un grand "banquet" messianique, la célébration "des noces de l'agneau". Le Repas du Seigneur avec le pain et le vin est une répétition en miniature de la plus grande célébration de victoire de toute l'histoire. Paul a écrit que "... toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne." (1 Cor. 11:26).
Nous attendons toujours de toute manière avec impatience. Le Repas du Seigneur est riche en signification. C'est pourquoi cela a pris au cours des siècles une grande part de la tradition Chrétienne. Quelquefois cela est devenu un rituel sans vie, composé davantage d'habitude que de signification. Quand un rituel perd sa signification, certaines personnes réagissent de manière excessive en arrêtant entièrement le rituel. La meilleure solution à cela, c'est d'en rétablir la signification. C'est pourquoi il est utile que nous passions en revue ce que nous symbolisons.
Cet article est d'abord paru dans le Worldwide News en avril 1997
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Ce que la croix signifie pour moi !
Don McKay Membre de la congrégation de Calgary
Je suis sûr que la croix signifie beaucoup de choses à de nombreuses gens, mais personnellement cela signifie que j'ai maintenant un grand prêtre au ciel, qui est à la droite du Père, faisant intercession pour moi - je sais que j'ai besoin de toute l'aide que je puisse obtenir (Hébreux 8 1).
Pensez à ça, sans la croix, qu'aurais-je ? Rien ! Rien pour vivre, c'est certain ! Mais la croix a rassemblé tout autour d'elle, tellement qu'elle est devenue ma raison de vivre.
Hébreux 7:24-25 mentionne, "Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."
N'est-ce pas agréable d'avoir cette sorte d'assurance ? Il est bon de savoir que j'ai un frère qui me sert d'intermédiaire pour ma défense. Pas juste pour transmettre mes paroles dans une prière qui soit acceptable pour que mon Père puisse la recevoir, mais aussi pour lui dire ce que mon cœur et mon esprit pensent vraiment. Parce qu'en pareille situation, nous pouvons tous prononcer une parole et penser à quelque chose de différent.
La croix nous a donné un nouveau sacrificateur et une nouvelle forme d'administration. Hébreux 8:6 explique, "Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses."
Pourquoi meilleur ? Parce que maintenant, tous les peuples du monde sont impliqués - non seulement les douze tribus des enfants d'Israël. L'Évangile est la puissance de Dieu, pour le salut de chacun qui croit - peu importe sa nationalité.
Ce n'est plus une forme de sacerdoce qui était laissé entre les mains d'une tribu d'Israël, les Lévites, mais elle est devenue une communauté globale de gens, appelés chrétiens. Pierre a écrit, "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière," (1 Pierre 2:9).
De plus, nous ne sommes pas que les membres de l'Église Universelle de Dieu, mais plutôt les membres d'un ensemble qui implique des gens de chaque dénomination. Nous faisons partie d'une famille mondiale de croyants. Paul a écrit cela de l'église, "Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part." (1 Corinthiens 12:27).
Ce sacerdoce royal, ce corps composé de nombreuses parties, de plusieurs dons différents, fait connaître la présence de Jésus dans le monde. Que ce soit par notre implication dans la prédication, le ministère de la musique, l'enseignement à l'école du dimanche, dans la direction de camp de jeunes, servant l'indigent, visitant ceux qui sont en prison ou offrant simplement des prières dans le privé au sein de notre demeure..
Peu importe quelle partie de ce corps nous sommes, il n'y a pas à se questionner à savoir qui est le cœur et l'esprit de ce corps. C'est Jésus lui-même. Celui qui s'est mis lui-même sur cette croix, nous a joint avec le Père, et est devenu notre Frère et Sauveur et nous a donné un Ami, l'Esprit Saint.
La croix m'a vraiment donné une raison de vivre
Don McKay Membre de la congrégation de Calgary
Je suis sûr que la croix signifie beaucoup de choses à de nombreuses gens, mais personnellement cela signifie que j'ai maintenant un grand prêtre au ciel, qui est à la droite du Père, faisant intercession pour moi - je sais que j'ai besoin de toute l'aide que je puisse obtenir (Hébreux 8 1).
Pensez à ça, sans la croix, qu'aurais-je ? Rien ! Rien pour vivre, c'est certain ! Mais la croix a rassemblé tout autour d'elle, tellement qu'elle est devenue ma raison de vivre.
Hébreux 7:24-25 mentionne, "Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."
N'est-ce pas agréable d'avoir cette sorte d'assurance ? Il est bon de savoir que j'ai un frère qui me sert d'intermédiaire pour ma défense. Pas juste pour transmettre mes paroles dans une prière qui soit acceptable pour que mon Père puisse la recevoir, mais aussi pour lui dire ce que mon cœur et mon esprit pensent vraiment. Parce qu'en pareille situation, nous pouvons tous prononcer une parole et penser à quelque chose de différent.
La croix nous a donné un nouveau sacrificateur et une nouvelle forme d'administration. Hébreux 8:6 explique, "Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses."
Pourquoi meilleur ? Parce que maintenant, tous les peuples du monde sont impliqués - non seulement les douze tribus des enfants d'Israël. L'Évangile est la puissance de Dieu, pour le salut de chacun qui croit - peu importe sa nationalité.
Ce n'est plus une forme de sacerdoce qui était laissé entre les mains d'une tribu d'Israël, les Lévites, mais elle est devenue une communauté globale de gens, appelés chrétiens. Pierre a écrit, "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière," (1 Pierre 2:9).
De plus, nous ne sommes pas que les membres de l'Église Universelle de Dieu, mais plutôt les membres d'un ensemble qui implique des gens de chaque dénomination. Nous faisons partie d'une famille mondiale de croyants. Paul a écrit cela de l'église, "Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part." (1 Corinthiens 12:27).
Ce sacerdoce royal, ce corps composé de nombreuses parties, de plusieurs dons différents, fait connaître la présence de Jésus dans le monde. Que ce soit par notre implication dans la prédication, le ministère de la musique, l'enseignement à l'école du dimanche, dans la direction de camp de jeunes, servant l'indigent, visitant ceux qui sont en prison ou offrant simplement des prières dans le privé au sein de notre demeure..
Peu importe quelle partie de ce corps nous sommes, il n'y a pas à se questionner à savoir qui est le cœur et l'esprit de ce corps. C'est Jésus lui-même. Celui qui s'est mis lui-même sur cette croix, nous a joint avec le Père, et est devenu notre Frère et Sauveur et nous a donné un Ami, l'Esprit Saint.
La croix m'a vraiment donné une raison de vivre
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
LE PAGANISME, LES PAÏENS ET LES COUTUMES PAÏENNES
En premier lieu, nous devons définir ces termes afin d'éviter toute confusion quand il y a échange de point de vue entre les gens et que ceux-ci en ont une interprétation tout à fait différente. Certains chrétiens parlent de paganisme sans penser à ce qu'eux ou les autres entendent par ce terme.
Le paganisme en terme traditionnel, se réfère à n'importe quelle religion polythéiste qui est généralement orientée vers la sensualité et le matérialisme. Les mots clés ici sont polythéiste, sensualité, matérialiste. L'ancienne religion cananéenne est un exemple classique de paganisme.
Les païens sont ceux qui pratiquent le paganisme. En cette ère moderne, ces termes ont pris une signification supplémentaire. Aujourd'hui, nous pouvons surnommer une personne comme étant païenne si il ou elle n'est ni chrétienne, ni juive ou ni musulmane sans égard au fait qu'elle soit polythéiste ou pas. Si une personne croit qu'il y a un Dieu mais ne s'identifie pas avec l'une de ses grandes religions monothéistes, elle peut être appelée païenne. Donc, suite à cette définition et aux définitions traditionnelles, les musulmans ne sont pas païens. La religion musulmane est une religion monothéiste au sens stricte du mot, donc n'est ni sensuelle, ni matérialiste. À la manière des juifs, les musulmans ne sont ni païens, ni chrétiens.
Les coutumes païennes incluent tous les usages pratiques et conventions sociales qui sont communes à la communauté et régularisent la vie des païens. Les coutumes païennes peuvent inclure des fêtes religieuses, l'architecture d'un temple, l'habillement, les salutations sur la place du marché ou n'importe quoi d'autre qui est commun à la vie païenne. Les coutumes païennes peuvent être ou non religieuses. Elles ne sont simplement que les coutumes des païens. Les coutumes païennes religieuses ne sont que celles associées spécifiquement à la vie religieuse païenne.
Le christianisme est supérieur au paganisme. Le paganisme étant farci d'ignorance et de superstitions, produit la mort. Le christianisme débordant de la présence de Jésus est le chemin de la vie éternelle. En dépit de cela, le paganisme demeure attirant pour plusieurs chrétiens. Le déclin de la morale chez le paganisme, sa sensualité démesurée, ses positions politiques et sociales souvent supérieures en font un ennemi de taille pour la foi chrétienne. Tentés par une attirance trompeuse des sociétés païennes et à la fois reconnaissant l'appel de Jésus à les évangiliser, les chrétiens ont eu souvent à discuter jusqu'à quel point l'église pouvait s'adapter aux coutumes païennes sans mettre en péril la foi chrétienne. Comment distinguer entre ce qui est inoffensif et ce qui est dangereux?
Étant donné que nous avons fait la distinction entre les termes, nous devons nous préparer à nous demander une question cruciale concernant toute question présumée païenne : sommes-nous en train de parler de paganisme, de païens ou de coutumes païennes? De nombreux chrétiens croient qu'il existe au moins quelques coutumes païennes qui peuvent être christianisées et en pensant ainsi, nous renforçons la foi chrétienne. À partir de cette perspective, quand les coutumes païennes sont transformées en Christ, alors le christianisme conquiert le paganisme. Autrefois ténèbres, ces coutumes proclament présentement Jésus-Christ. En faisant ainsi, la culture syncrétisme devient un outil puissant pour l'évangilisation.
L'église catholique romaine ainsi que plusieurs protestants ont longtemps adopté cette vision. Il est bien connu que les écrivains anticatholiques ont exagéré le degré et la nature d'un tel syncrétisme en vue de cataloguer Rome comme étant Babylone et eux-mêmes comme les enfants de Dieu. Ironiquement, ils ont recruté des alliés parmi les antichrétiens et les écrivains agnostiques qui ont considéré le christianisme comme rien de plus qu'un pas vers la pensée religieuse d'origine humaine. Déjà, la similarité dans la forme ne prouve pas des origines communes ou une similarité dans la substance. Souvenez-vous que les païens tout comme les chrétiens ont eu leur rite de baptême. Est-ce que le baptême dès lors, est païen? Non, il est seulement similaire dans la forme à quelques aspects des coutumes païennes. Dans beaucoup d'autres aspects, le baptême chrétien est entièrement différent. Même si le baptême était originairement une coutume païenne, est-ce que cela rendrait la coutume chrétienne du baptême mauvaise en soi? Non, comme de raison! Quelque soit le degré de syncrétisme que la culture chrétienne a adopté de la culture païenne, l'aspect sombre du paganisme s'est estompé. Les sacrifices humains et la débauche sexuelle n'ont jamais fait parti de la foi chrétienne.
Dès le début de la Réforme, plusieurs protestants ont défié la vision catholiques sur le syncrétisme culturel. Ils ont tenté de purger l'église de ce qu'ils considéraient comme compromis néfastes de l'église catholique romaine avec les coutumes païennes. Cette purge s'est effectuée à la fois dans les doctrines et les coutumes. Dans plusieurs esprits, l'église catholique n'était que la prostituée des mystères religieux babyloniens citée dans Apocalypse 11.
Parce qu'ils étaient incapables d'être en accord sur ce qui était doctrines et pratiques païennes, les protestants ne pouvaient non plus être en accord sur ce qui devait être rejeté. Certains croyaient que si le Nouveau Testament ne permettait pas certaines choses donc, elles ne devaient pas être faites. D'autres croyaient que si le Nouveau Testament ne l'interdisait pas, cela pouvait se faire. Par dessus tout, les calvinistes croyaient que les luthériens n'avaient pas assez fait pour purger l'église des influences romaines. De la même façon, les anabaptistes ont cru également que les calvinistes étaient trop compromettant.
En Angleterre, les gens étaient étiquetés " puritains " s'ils cherchaient à purifier l'église établie. Tout ce qui était d'origine romaine devait disparaître, pensaient-ils. Dans leur zèle, les puritains ont rejeté plusieurs coutumes chéries depuis longtemps, plus particulièrement Noël.
Au 16e et au 17e siècle, la religion était une activité mortelle. Catholiques et protestants se sont livrés bataille pour le contrôle de l'état. Les martyrs se chiffraient dans les deux camps. En Angleterre, le patriotisme s'entremêlait à la religion comme les protestants pressaient les anglais à résister à l'autorité d'un pape étranger. L'Espagne n'a-t-elle pas essayé d'envahir l'Angleterre pour imposer à nouveau la foi catholique? Encore là, avec le secours de Dieu, l'armée anglaise a fait essuyer une défaite à l'Armada.
Aujourd'hui, pour la plupart du monde occidental, ces coutumes religieuses font parti de l'histoire du passé.. À l'exception des plus conservateurs parmi les descendants du mouvement puritain de même que leur famille, le sentiment anti-Noël a disparu. Les coutumes prohibées autrefois sont maintenant pratiquées. Une transition similaire s'est produite dans nos assemblées. L'observance de Noël, interdite dans le passé, est maintenant acceptée dans l'Église Universelle de Dieu. Les membres peuvent décider pour eux-mêmes s'ils l'observent ou non. Encore là, plusieurs questions restent sans réponse. Les membres et les ministres du culte ont besoin d'éléments de base pour parvenir à une solide décision sur le sujet. Si Dieu est vraiment contre quelque chose, ce que l'église décide alors et qui est contraire à Sa volonté ne peut être utilisé comme fondement pour notre code d'éthique.
Plutôt qu'un débat directe au sujet de la fête de Noël, cet article considérera des sujets plus larges comme le paganisme, les païens et les coutumes païennes à la lumière de l'évangile. Une fois que nous comprenons adéquatement ces sujets, nous pouvons alors formuler et appliquer les principes à plusieurs de nos coutumes, pas seulement celles associées avec Noël. Notre éthique aura une base plus solide. Plus tôt, nous avons affirmé vouloir examiner ces trois sujets à la lumière de l'évangile. En agissant ainsi, nous devons méditer sur ce qu'est l'évangile en tant que tel.
L'évangile est la bonne nouvelle de Jésus, hier, aujourd'hui et demain. C'est l'histoire au sujet de Jésus, le fils de Dieu, devenu chair et qui habite parmi nous. C'est l'histoire de sa vie, de son enseignement, de ses souffrances et de sa crucifixion. L'évangile proclame sa résurrection, son ascension au ciel et sa glorification à la droite du Père (1Cor 15). Même maintenant, le Fils réside dans son Église. Jésus est de retour. Aujourd'hui, Dieu habite dans son peuple parce qu'ils sont son temple. L'évangile est la bonne nouvelle que le Royaume des cieux s'est frayé un chemin parmi les royaumes de ce monde. Jésus --le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs- règne parmi nous. Les croyants en Lui sont réconciliés avec Dieu, ont reçu la vie éternelle et le Saint-Esprit. Ils sont entrés dans une alliance relationnelle avec Lui. Dieu a écrit sa loi éternelle dans leur cœur et ils sont des convertis.
Le paganisme est étranger à l'évangile. On ne peut croire au paganisme et croire l'évangile chrétien à la fois. La théologie et l'éthique des deux sont en complète opposition l'une à l'autre. Le polythéisme païen est opposé au monothéisme chrétien. Le paganisme est sensuel, le christianisme est tempéré. Le paganisme est matérialiste, le christianisme rejette le matérialisme. À la lecture de Justin Martyr, nous réalisons combien les Pères de l'Église primitive comprenait ce conflit d'une façon sérieuse, et combien ils pouvaient être anti-païens.
Le paganisme ne peut être converti. Personne ne peut pratiquer un paganisme chrétien pas plus que personne ne peut croiser un chien avec un chat. Le polythéisme et la sensualité ne peuvent être chrétiens. L'évangile ne peut pas transformer le paganisme. Il le rejette tout simplement. L'évangile affirme par contre que Dieu peut convertir des païens. Les prophètes de l'Ancien Testament ont proclamé que les païens rejetteraient leur fausse religion et viendraient adorer le Dieu d'Israël. Quand les mages ont suivi l'étoile de l'orient et se sont prosternés devant le Messie, ce processus fut enclenché
Donc, malgré le fait que le paganisme ne peut être converti, nous savons que les païens le peuvent. Qu'en est-il de leurs coutumes? Et plus spécifiquement, qu'en est-il de leurs coutumes religieuses?. Les coutumes religieuses d'origine païenne peuvent varier de forme et de catégorie. Elles se situent de la conduite la plus débauchée qui soit jusqu'aux traditions les plus inoffensives telle que la position qu'une personne doit adopter lorsqu'elle prie. Quand nous pensons aux coutumes païennes, devons-nous placer les sacrifices humains dans la même catégorie que les fêtes saisonnières? Devons-nous classifier la prostitution au temple au même titre que les traditions du mariage? Devons-nous distinguer entre la substance du paganisme (le polythéisme et l'immoralité) et la forme du paganisme? Si certaines coutumes ne seraient pas reliées à un contexte religieux païen, les gens les auraient-elles considéré comme étant mauvaises? Par exemple, l'utilisation de certaines plantes et de certains animaux comme symboles de fertilité. La plupart des couples mariés chrétiens ne désirent-ils pas être fertiles? Est-ce que la fertilité et son symbole représentatif sont quelque chose de mauvais en soi ou est-ce la vision païenne de la fertilité qui le serait? Une fois corrompues, les bonnes choses ne sont pas perdues à jamais; c'est le message de l'évangile. Au moyen de Jésus-Christ, la réconciliation est possible. Nous devons distinguer entre la forme et la substance. Le passé et le présent doivent être considérés. Ce que le paganisme a corrompu, nous devons l'utiliser pour un bon usage. Prenons comme exemple, Malachie 4 :2. Dieu utilise le soleil, longtemps considéré comme un symbole païen, pour représenter symboliquement Jésus.
Il faut considérer que certaines coutumes païennes reflètent le cœur et l'esprit du paganisme. Ils existent seulement dans un contexte païen. Nous ne pouvons retrouver un sacrifice humain chrétien ou un temple de prostitution chrétien. D'un autre côté, il y a des coutumes païennes qui ne reflètent pas le paganisme en lui-même. Ils ne sont que des formes utilisées par les païens dans quelques unes de leurs traditions. Dans un contexte différent, ces formes prennent une signification différente. Par exemple, les viandes sacrifiées aux idoles peuvent être mangées. La verdure utilisée lors de fêtes païennes peut être aussi utilisée pour décorer la maison à Noël. Dans un contexte chrétien, ces formes peuvent avoir une signification chrétienne. Dès lors, comment devons-nous comprendre Deutéronome 12 :30b-31 " ...gardez-vous de vous laisser prendre au piège en les imitant après leur extermination et n'allez pas vous rallier à leurs divinités en disant : 'Comment ces nations adoraient-elles leurs dieux? Nous voulons nous aussi faire comme elles.' Non, vous n'agirez pas ainsi envers l'Éternel votre Dieu. Car ces nations faisaient pour leurs dieux toutes sortes de choses que l'Éternel a en abomination et qu'Il déteste : elles allaient même jusqu'à brûler leurs fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux. L'intention de cette loi demeurait celle d'empêcher le paganisme.
La phrase importante dans ce passage est la suivante " Vous n'agirez pas ainsi (adorer leurs dieux) envers l'Éternel votre Dieu ". Comment rend-t-on un culte à la manière païenne? Est-ce que les païens chantaient des hymnes, sacrifiaient des animaux, se rendaient au temple, célébraient la fête de la moisson, décoraient en utilisant la création de Dieu? Oui, ces formes de culte n'étaient pas ce que Dieu condamnait. Ce n'était non plus les façons païennes. La façon ou la substance du paganisme est beaucoup plus significative. Dans Deutéronome 12, la manière païenne consistait à servir leurs dieux en faisant des choses détestables. Dieu n'est pas préoccupé par l'aspect extérieur qui, dans d'autres contextes, serait parfaitement acceptable. Il est plutôt concerné par les pratiques immorales qui encourageaient les perversions d'un mauvais système décadent polythéiste. Dieu illustre bien ce qu'Il entend par des pratiques détestables en mentionnant la pratique païenne des sacrifices humains. De telles pratiques sont au cœur et à l'esprit du paganisme. C'est cet esprit corrompu que nous devons éviter.
Ce n'est pas tout ce que les païens font lors de leur culte qui est mauvais en soi. Ils chantent, vont au temple, prient. Ce sont aussi des coutumes païennes et ils peuvent les faire tout en sacrifiant des êtres humains. Ce qui est important pour Dieu est la façon qu'ils prient, comment ils se comportent dans leur temple, comment ils prient et à qui ils prient. Les gens peuvent corrompre et mal utiliser quoique ce soit. Le polythéisme païen et l'immoralité représentent quelque chose de désagréable à Dieu. Le polythéisme et l'immoralité sont des coutumes païennes qu'Israël ne devait pas imiter en rendant un culte à Dieu.
Jésus nous a recommandé de " ...cesser de juger selon les apparences et apprenez à porter des jugements conformes à ce qui est juste " (Jean 7 :24). En essayant de rendre un jugement juste, quelque fois les chrétiens étiquettent les autres comme étant païens sans en comprendre le sens. En imposant d'une façon anachronique d'anciennes façons de faire les choses sur de nouvelles valeurs, nous condamnons faussement les coutumes chrétiennes. Ceci se produit lorsque nous ne parvenons pas à apprécier leur substance chrétienne. Confondre le passé avec le présent est mal comprendre les deux. À la fin, lorsque l'on se concentre sur la forme extérieure, on oublie la recommandation de Jésus : " Arrêtez de juger sur les apparences ". Le désir d'un Puritain moderne de servir Dieu est louable. Cependant, sa compréhension a besoin de maturer.
L'éthique chrétienne devrait faire des distinctions entre le paganisme, les païens et les coutumes païennes. Le paganisme ne peut être converti; les païens, oui. Les coutumes païennes peuvent être converties si elles sont simplement des formes et non pas des expressions inhérentes au paganisme. En faisant de telles distinctions, nous ne confondons pas la forme avec la substance. Nous ne confondons pas ce qui est décent avec ce qui est péché, ce qui est chrétien avec ce qui est païen. Nous en arrivons à une solide éthique chrétienne.
En premier lieu, nous devons définir ces termes afin d'éviter toute confusion quand il y a échange de point de vue entre les gens et que ceux-ci en ont une interprétation tout à fait différente. Certains chrétiens parlent de paganisme sans penser à ce qu'eux ou les autres entendent par ce terme.
Le paganisme en terme traditionnel, se réfère à n'importe quelle religion polythéiste qui est généralement orientée vers la sensualité et le matérialisme. Les mots clés ici sont polythéiste, sensualité, matérialiste. L'ancienne religion cananéenne est un exemple classique de paganisme.
Les païens sont ceux qui pratiquent le paganisme. En cette ère moderne, ces termes ont pris une signification supplémentaire. Aujourd'hui, nous pouvons surnommer une personne comme étant païenne si il ou elle n'est ni chrétienne, ni juive ou ni musulmane sans égard au fait qu'elle soit polythéiste ou pas. Si une personne croit qu'il y a un Dieu mais ne s'identifie pas avec l'une de ses grandes religions monothéistes, elle peut être appelée païenne. Donc, suite à cette définition et aux définitions traditionnelles, les musulmans ne sont pas païens. La religion musulmane est une religion monothéiste au sens stricte du mot, donc n'est ni sensuelle, ni matérialiste. À la manière des juifs, les musulmans ne sont ni païens, ni chrétiens.
Les coutumes païennes incluent tous les usages pratiques et conventions sociales qui sont communes à la communauté et régularisent la vie des païens. Les coutumes païennes peuvent inclure des fêtes religieuses, l'architecture d'un temple, l'habillement, les salutations sur la place du marché ou n'importe quoi d'autre qui est commun à la vie païenne. Les coutumes païennes peuvent être ou non religieuses. Elles ne sont simplement que les coutumes des païens. Les coutumes païennes religieuses ne sont que celles associées spécifiquement à la vie religieuse païenne.
Le christianisme est supérieur au paganisme. Le paganisme étant farci d'ignorance et de superstitions, produit la mort. Le christianisme débordant de la présence de Jésus est le chemin de la vie éternelle. En dépit de cela, le paganisme demeure attirant pour plusieurs chrétiens. Le déclin de la morale chez le paganisme, sa sensualité démesurée, ses positions politiques et sociales souvent supérieures en font un ennemi de taille pour la foi chrétienne. Tentés par une attirance trompeuse des sociétés païennes et à la fois reconnaissant l'appel de Jésus à les évangiliser, les chrétiens ont eu souvent à discuter jusqu'à quel point l'église pouvait s'adapter aux coutumes païennes sans mettre en péril la foi chrétienne. Comment distinguer entre ce qui est inoffensif et ce qui est dangereux?
Étant donné que nous avons fait la distinction entre les termes, nous devons nous préparer à nous demander une question cruciale concernant toute question présumée païenne : sommes-nous en train de parler de paganisme, de païens ou de coutumes païennes? De nombreux chrétiens croient qu'il existe au moins quelques coutumes païennes qui peuvent être christianisées et en pensant ainsi, nous renforçons la foi chrétienne. À partir de cette perspective, quand les coutumes païennes sont transformées en Christ, alors le christianisme conquiert le paganisme. Autrefois ténèbres, ces coutumes proclament présentement Jésus-Christ. En faisant ainsi, la culture syncrétisme devient un outil puissant pour l'évangilisation.
L'église catholique romaine ainsi que plusieurs protestants ont longtemps adopté cette vision. Il est bien connu que les écrivains anticatholiques ont exagéré le degré et la nature d'un tel syncrétisme en vue de cataloguer Rome comme étant Babylone et eux-mêmes comme les enfants de Dieu. Ironiquement, ils ont recruté des alliés parmi les antichrétiens et les écrivains agnostiques qui ont considéré le christianisme comme rien de plus qu'un pas vers la pensée religieuse d'origine humaine. Déjà, la similarité dans la forme ne prouve pas des origines communes ou une similarité dans la substance. Souvenez-vous que les païens tout comme les chrétiens ont eu leur rite de baptême. Est-ce que le baptême dès lors, est païen? Non, il est seulement similaire dans la forme à quelques aspects des coutumes païennes. Dans beaucoup d'autres aspects, le baptême chrétien est entièrement différent. Même si le baptême était originairement une coutume païenne, est-ce que cela rendrait la coutume chrétienne du baptême mauvaise en soi? Non, comme de raison! Quelque soit le degré de syncrétisme que la culture chrétienne a adopté de la culture païenne, l'aspect sombre du paganisme s'est estompé. Les sacrifices humains et la débauche sexuelle n'ont jamais fait parti de la foi chrétienne.
Dès le début de la Réforme, plusieurs protestants ont défié la vision catholiques sur le syncrétisme culturel. Ils ont tenté de purger l'église de ce qu'ils considéraient comme compromis néfastes de l'église catholique romaine avec les coutumes païennes. Cette purge s'est effectuée à la fois dans les doctrines et les coutumes. Dans plusieurs esprits, l'église catholique n'était que la prostituée des mystères religieux babyloniens citée dans Apocalypse 11.
Parce qu'ils étaient incapables d'être en accord sur ce qui était doctrines et pratiques païennes, les protestants ne pouvaient non plus être en accord sur ce qui devait être rejeté. Certains croyaient que si le Nouveau Testament ne permettait pas certaines choses donc, elles ne devaient pas être faites. D'autres croyaient que si le Nouveau Testament ne l'interdisait pas, cela pouvait se faire. Par dessus tout, les calvinistes croyaient que les luthériens n'avaient pas assez fait pour purger l'église des influences romaines. De la même façon, les anabaptistes ont cru également que les calvinistes étaient trop compromettant.
En Angleterre, les gens étaient étiquetés " puritains " s'ils cherchaient à purifier l'église établie. Tout ce qui était d'origine romaine devait disparaître, pensaient-ils. Dans leur zèle, les puritains ont rejeté plusieurs coutumes chéries depuis longtemps, plus particulièrement Noël.
Au 16e et au 17e siècle, la religion était une activité mortelle. Catholiques et protestants se sont livrés bataille pour le contrôle de l'état. Les martyrs se chiffraient dans les deux camps. En Angleterre, le patriotisme s'entremêlait à la religion comme les protestants pressaient les anglais à résister à l'autorité d'un pape étranger. L'Espagne n'a-t-elle pas essayé d'envahir l'Angleterre pour imposer à nouveau la foi catholique? Encore là, avec le secours de Dieu, l'armée anglaise a fait essuyer une défaite à l'Armada.
Aujourd'hui, pour la plupart du monde occidental, ces coutumes religieuses font parti de l'histoire du passé.. À l'exception des plus conservateurs parmi les descendants du mouvement puritain de même que leur famille, le sentiment anti-Noël a disparu. Les coutumes prohibées autrefois sont maintenant pratiquées. Une transition similaire s'est produite dans nos assemblées. L'observance de Noël, interdite dans le passé, est maintenant acceptée dans l'Église Universelle de Dieu. Les membres peuvent décider pour eux-mêmes s'ils l'observent ou non. Encore là, plusieurs questions restent sans réponse. Les membres et les ministres du culte ont besoin d'éléments de base pour parvenir à une solide décision sur le sujet. Si Dieu est vraiment contre quelque chose, ce que l'église décide alors et qui est contraire à Sa volonté ne peut être utilisé comme fondement pour notre code d'éthique.
Plutôt qu'un débat directe au sujet de la fête de Noël, cet article considérera des sujets plus larges comme le paganisme, les païens et les coutumes païennes à la lumière de l'évangile. Une fois que nous comprenons adéquatement ces sujets, nous pouvons alors formuler et appliquer les principes à plusieurs de nos coutumes, pas seulement celles associées avec Noël. Notre éthique aura une base plus solide. Plus tôt, nous avons affirmé vouloir examiner ces trois sujets à la lumière de l'évangile. En agissant ainsi, nous devons méditer sur ce qu'est l'évangile en tant que tel.
L'évangile est la bonne nouvelle de Jésus, hier, aujourd'hui et demain. C'est l'histoire au sujet de Jésus, le fils de Dieu, devenu chair et qui habite parmi nous. C'est l'histoire de sa vie, de son enseignement, de ses souffrances et de sa crucifixion. L'évangile proclame sa résurrection, son ascension au ciel et sa glorification à la droite du Père (1Cor 15). Même maintenant, le Fils réside dans son Église. Jésus est de retour. Aujourd'hui, Dieu habite dans son peuple parce qu'ils sont son temple. L'évangile est la bonne nouvelle que le Royaume des cieux s'est frayé un chemin parmi les royaumes de ce monde. Jésus --le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs- règne parmi nous. Les croyants en Lui sont réconciliés avec Dieu, ont reçu la vie éternelle et le Saint-Esprit. Ils sont entrés dans une alliance relationnelle avec Lui. Dieu a écrit sa loi éternelle dans leur cœur et ils sont des convertis.
Le paganisme est étranger à l'évangile. On ne peut croire au paganisme et croire l'évangile chrétien à la fois. La théologie et l'éthique des deux sont en complète opposition l'une à l'autre. Le polythéisme païen est opposé au monothéisme chrétien. Le paganisme est sensuel, le christianisme est tempéré. Le paganisme est matérialiste, le christianisme rejette le matérialisme. À la lecture de Justin Martyr, nous réalisons combien les Pères de l'Église primitive comprenait ce conflit d'une façon sérieuse, et combien ils pouvaient être anti-païens.
Le paganisme ne peut être converti. Personne ne peut pratiquer un paganisme chrétien pas plus que personne ne peut croiser un chien avec un chat. Le polythéisme et la sensualité ne peuvent être chrétiens. L'évangile ne peut pas transformer le paganisme. Il le rejette tout simplement. L'évangile affirme par contre que Dieu peut convertir des païens. Les prophètes de l'Ancien Testament ont proclamé que les païens rejetteraient leur fausse religion et viendraient adorer le Dieu d'Israël. Quand les mages ont suivi l'étoile de l'orient et se sont prosternés devant le Messie, ce processus fut enclenché
Donc, malgré le fait que le paganisme ne peut être converti, nous savons que les païens le peuvent. Qu'en est-il de leurs coutumes? Et plus spécifiquement, qu'en est-il de leurs coutumes religieuses?. Les coutumes religieuses d'origine païenne peuvent varier de forme et de catégorie. Elles se situent de la conduite la plus débauchée qui soit jusqu'aux traditions les plus inoffensives telle que la position qu'une personne doit adopter lorsqu'elle prie. Quand nous pensons aux coutumes païennes, devons-nous placer les sacrifices humains dans la même catégorie que les fêtes saisonnières? Devons-nous classifier la prostitution au temple au même titre que les traditions du mariage? Devons-nous distinguer entre la substance du paganisme (le polythéisme et l'immoralité) et la forme du paganisme? Si certaines coutumes ne seraient pas reliées à un contexte religieux païen, les gens les auraient-elles considéré comme étant mauvaises? Par exemple, l'utilisation de certaines plantes et de certains animaux comme symboles de fertilité. La plupart des couples mariés chrétiens ne désirent-ils pas être fertiles? Est-ce que la fertilité et son symbole représentatif sont quelque chose de mauvais en soi ou est-ce la vision païenne de la fertilité qui le serait? Une fois corrompues, les bonnes choses ne sont pas perdues à jamais; c'est le message de l'évangile. Au moyen de Jésus-Christ, la réconciliation est possible. Nous devons distinguer entre la forme et la substance. Le passé et le présent doivent être considérés. Ce que le paganisme a corrompu, nous devons l'utiliser pour un bon usage. Prenons comme exemple, Malachie 4 :2. Dieu utilise le soleil, longtemps considéré comme un symbole païen, pour représenter symboliquement Jésus.
Il faut considérer que certaines coutumes païennes reflètent le cœur et l'esprit du paganisme. Ils existent seulement dans un contexte païen. Nous ne pouvons retrouver un sacrifice humain chrétien ou un temple de prostitution chrétien. D'un autre côté, il y a des coutumes païennes qui ne reflètent pas le paganisme en lui-même. Ils ne sont que des formes utilisées par les païens dans quelques unes de leurs traditions. Dans un contexte différent, ces formes prennent une signification différente. Par exemple, les viandes sacrifiées aux idoles peuvent être mangées. La verdure utilisée lors de fêtes païennes peut être aussi utilisée pour décorer la maison à Noël. Dans un contexte chrétien, ces formes peuvent avoir une signification chrétienne. Dès lors, comment devons-nous comprendre Deutéronome 12 :30b-31 " ...gardez-vous de vous laisser prendre au piège en les imitant après leur extermination et n'allez pas vous rallier à leurs divinités en disant : 'Comment ces nations adoraient-elles leurs dieux? Nous voulons nous aussi faire comme elles.' Non, vous n'agirez pas ainsi envers l'Éternel votre Dieu. Car ces nations faisaient pour leurs dieux toutes sortes de choses que l'Éternel a en abomination et qu'Il déteste : elles allaient même jusqu'à brûler leurs fils et leurs filles en sacrifice à leurs dieux. L'intention de cette loi demeurait celle d'empêcher le paganisme.
La phrase importante dans ce passage est la suivante " Vous n'agirez pas ainsi (adorer leurs dieux) envers l'Éternel votre Dieu ". Comment rend-t-on un culte à la manière païenne? Est-ce que les païens chantaient des hymnes, sacrifiaient des animaux, se rendaient au temple, célébraient la fête de la moisson, décoraient en utilisant la création de Dieu? Oui, ces formes de culte n'étaient pas ce que Dieu condamnait. Ce n'était non plus les façons païennes. La façon ou la substance du paganisme est beaucoup plus significative. Dans Deutéronome 12, la manière païenne consistait à servir leurs dieux en faisant des choses détestables. Dieu n'est pas préoccupé par l'aspect extérieur qui, dans d'autres contextes, serait parfaitement acceptable. Il est plutôt concerné par les pratiques immorales qui encourageaient les perversions d'un mauvais système décadent polythéiste. Dieu illustre bien ce qu'Il entend par des pratiques détestables en mentionnant la pratique païenne des sacrifices humains. De telles pratiques sont au cœur et à l'esprit du paganisme. C'est cet esprit corrompu que nous devons éviter.
Ce n'est pas tout ce que les païens font lors de leur culte qui est mauvais en soi. Ils chantent, vont au temple, prient. Ce sont aussi des coutumes païennes et ils peuvent les faire tout en sacrifiant des êtres humains. Ce qui est important pour Dieu est la façon qu'ils prient, comment ils se comportent dans leur temple, comment ils prient et à qui ils prient. Les gens peuvent corrompre et mal utiliser quoique ce soit. Le polythéisme païen et l'immoralité représentent quelque chose de désagréable à Dieu. Le polythéisme et l'immoralité sont des coutumes païennes qu'Israël ne devait pas imiter en rendant un culte à Dieu.
Jésus nous a recommandé de " ...cesser de juger selon les apparences et apprenez à porter des jugements conformes à ce qui est juste " (Jean 7 :24). En essayant de rendre un jugement juste, quelque fois les chrétiens étiquettent les autres comme étant païens sans en comprendre le sens. En imposant d'une façon anachronique d'anciennes façons de faire les choses sur de nouvelles valeurs, nous condamnons faussement les coutumes chrétiennes. Ceci se produit lorsque nous ne parvenons pas à apprécier leur substance chrétienne. Confondre le passé avec le présent est mal comprendre les deux. À la fin, lorsque l'on se concentre sur la forme extérieure, on oublie la recommandation de Jésus : " Arrêtez de juger sur les apparences ". Le désir d'un Puritain moderne de servir Dieu est louable. Cependant, sa compréhension a besoin de maturer.
L'éthique chrétienne devrait faire des distinctions entre le paganisme, les païens et les coutumes païennes. Le paganisme ne peut être converti; les païens, oui. Les coutumes païennes peuvent être converties si elles sont simplement des formes et non pas des expressions inhérentes au paganisme. En faisant de telles distinctions, nous ne confondons pas la forme avec la substance. Nous ne confondons pas ce qui est décent avec ce qui est péché, ce qui est chrétien avec ce qui est païen. Nous en arrivons à une solide éthique chrétienne.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Est-ce un péché d'observer Pâques ?
Quelques églises chrétiennes enseignent que les chrétiens ne devraient pas observer Pâques parce que ce jour férié est censé provenir du paganisme. Nous nous estimons particulièrement qualifiés pour débattre de cette question, car nous avons déjà enseigné cela, mais nous sommes arrivés à comprendre que nos objections n'étaient pas appropriées.
Dans sa plus mauvaise interprétation, l'idée consiste en ce que les gens qui se réunissent le matin de Pâques, qui participent à la chasse ou à la décoration des oeufs, adorent inconsciemment une déesse antique païenne. Mais cela provient de malentendus et le Nouveau Testament ne décourage pas la camaraderie chrétienne et l'adoration à Pâques.
Examinons quelques objections qui sont parfois apportées contre Pâques et voyons si elles ont une certaine valeur. Commençons par le mot " Pâques" lui-même. (Bien sûr, c'est une objection non pertinente car pour plusieurs nationalités le mot Pâques utilisé pour désigner cette Fête n'a aucune signification avec le mot "Pâques.") les critiques prétendent que le mot "Pâques" provient du nom d'une déesse germanique du printemps, Eastre. C'est ce qu'enseignait le vénérable Bede, un moine anglais qui a vécu au huitième siècle. Beaucoup de mots anglais, comme "céréale" et "Samedi" viennent de noms de divinités païennes - mais ce n'est pas un péché que d'employer de tels mots.
Cependant, Bede peut s'être trompé et le mot "Pâques" pourrait ne pas provenir du nom d'une déesse. Les traducteurs de la bible King James n'ont certainement pas compris le mot "Pâques" de cette façon quand ils l'ont employé pour traduire le grec pascha, ou la Pâque juive, dans Actes 12:4! Une autre explication est que "Pâques" provient d'une vieille racine allemande, ostern, pour l'aube ou l'est, qui est le temps et l'endroit ou le soleil se lève. Cela semble plus logique comme raisonnement pour expliquer pourquoi un jour commémorant la résurrection de Jésus auraient été appelé "Pâques". On pense que l'ascension de Jésus s'est passé dimanche à l'aube. Puisqu'Il est appelé "le soleil de justice" (Malachie 4:2), il serait approprié d'appeler ce jour en l'honneur de Sa résurrection, "Pâques" - l'aube du Fils Naissant, Jésus.
En rapport avec le mot "Pâques", le concept d'un service du lever du soleil de Pâques est aussi étiqueté comme païen par ses détracteurs. Ils se réfèrent à Ézékiel 8:14-17, qui décrit des individus avec leurs visages vers l'est, adorant le soleil. Cette pratique dans Ézékiel est appelée idolâtrie et est une abomination aux yeux de Dieu. On dit que Pâques est une réplique de cette vaine adoration de l'ancien Israël. Cependant, dans Ézékiel les individus abandonnaient l'adoration du vrai Dieu, la preuve c'est qu'eux tournaient le dos au temple du Seigneur (verset 16). Ils choisissaient d'adorer le soleil. Quand les chrétiens assistent à un service du lever de soleil de Pâques ils louent et adorent Dieu et le Christ, rappelant et répétant la signification de la résurrection de Jésus. C'est tout à fait différent.
"Une fois païen, toujours païen" c'est comme cela que certaines personnes raisonnent. Tandis qu'ils peuvent admettre la puissance de transformation de Christ pour les gens, ils agissent comme si cela ne pouvait pas transformer les jours, les coutumes et les traditions. Beaucoup de pratiques que Dieu a approuvées pour l'ancien Israël provenaient du paganisme. Les sacrifices, les prières, les temples, les prêtres, les festivals de la moisson, la musique pour l'adoration, la circoncision et la dîme toutes avaient leurs pendants païens. Dieu peut transformer les jours et les coutumes pour son usage. Le fait que les chrétiens emploient certaines manières des païens ne signifie pas que nous adorons les mêmes dieux.
Les festivals annuels ou jours saints que Dieu a donné à Israël dans l'ancienne alliance était basée sur le cycle de la lune. La fête des Trompettes arrivait à la nouvelle lune du septième mois. Les Israélites avaient même une célébration de la nouvelle lune avec le son des trompettes (Psaume 81:3). Malgré tout la lune a été régulièrement adorée comme un dieu ou une déesse. C'est de là que provient le nom "Lundi". C'était le jour de l'adoration de la lune. Bien que les païens aient adoré le dieu de la lune le jour de la nouvelle lune, les Israélites pourraient adorer le vrai Dieu en ce même jour.
Dieu a transformé beaucoup de coutumes païennes en une liturgie consacrée. Même le soleil, universellement adoré comme un dieu par les cultures païennes, fut utilisé par Dieu pour symboliser un aspect de la gloire de Jésus. Luc l'a appelé "le soleil naissant" (Luc 1:78). Jésus est aussi appelé "l'Étoile brillante du Matin" dans Révélation 22:16. Dieu peut utiliser des symboles mal employés par des païens et les transformer pour son propre usage, les rendant acceptables pour l'adoration.
C'est que même s'il y a déjà eu un festival païen "Pâques" et même si le mot avait quelque signification païenne, cela n'a pas d'importance. Personne ne prend l'expression "le service du lever du soleil de Pâques" pour signifier un rite païen ou pense qu'il ou qu'elle adore le soleil. Comme démontré au sujet de lundi, tous les noms des jours de la semaine ont une signification païenne pour lesquels on a adoré différentes divinités. Dimanche était le jour du soleil; lundi était le jour de la lune; mardi était le jour de TWIG ; mercredi était le jour de WODEN ; jeudi était le jour de Thor et vendredi était le jour de FRIGGA . Les quatre derniers étaient tous des divinités nordiques. Mais nous n'adorons pas de dieux païens quand nous disons ou employons ces noms pour nommer nos jours. Nous ne pensons pas adorer de vieux dieux quand un nouveau jour arrive. C'est pareil avec le mot "Pâques". Si cela avait un rapport païen dans le passé cela importe peu. Nous ne pensons pas en ces termes désormais; le mot n'a plus la même signification.
La même chose s'applique aux services d'adoration du dimanche matin de Pâques ou pendant le dimanche de la résurrection. S'il y avaient des célébrations païennes "de résurrection" aux divers dieux le dimanche - et nul doute qu'il y en avaient - cela n'a pas d'importance. Le peuple de Dieu peut employer ces jours pour adorer Christ et ils ne sont pas prisonniers de quelques déformations magiques du temps qui les transformeraient en idolâtres inconscients. Les mots et les jours n'ont aucune puissance propre; ils ne changent pas l'adoration pour Dieu en vénération secrète d'une idole. Dans les temps modernes les chrétiens adorent Christ le dimanche de Pâques. C'est ce qui est important. Les chrétiens qui observent Pâques ne sont pas des païens. Ils n'adorent pas, ni n'honorent des dieux païens. Ils honorent Christ comme le Seigneur et Sauveur.
À moins que nous ne devions conclure que la célébration de la résurrection du Christ est en soi une chose détestable, cette célébration qui fût déjà une fête païenne manque d'à-propos.
Nous devons expliquer une autre objection à Pâques. Ce qui semble en particulier offensant à certaines personnes est l'utilisation d'œufs colorés à Pâques. L'objection se rapporte aux lapins, que nous connaissons pour leurs prodigieuses capacités de reproduction.
Bien sûr, les païens ont employé des oeufs dans leurs rituels et leurs cérémonies consacrées à leurs dieux et dans des rites de fertilité. Mais d'abord demandons-nous pourquoi les oeufs pourraient avoir été employés dans des activités religieuses. Ils sont un symbole de nouvelle vie et auraient ainsi été une images de la fertilité. Puisque la nature revit au printemps, nous ne devons pas être étonnés que les oeufs aient été associés aux festivités de l'époque. Il est vrai aussi que plusieurs des rites païens de fertilité ont été associés aux pratiques abominables comme la prostitution du temple ainsi qu'à d'autres divertissements.
D'autre part, regardons la fertilité et les oeufs d'un autre point de vue. Dieu a créé les œufs de plusieurs formes et tailles différentes. Puisque c'est Dieu qui donne la vie, il ne serait pas erronné de penser à l' oeuf comme un symbole de la bénédiction de la vie que Dieu nous donne. Nous ne confondons pas l'œuf avec la vie. Nous savons que Dieu créa la vie et qu'elle provient de lui à travers l'oeuf. La fertilité est quelque chose que Dieu lui-même a commandé. Il a dit à Adam et Ève d'être féconds et de se multiplier (Genèse 1:28). Les enfants sont une bénédiction du Seigneur. Ainsi en est -il dans l'abondance du bétail et des poissons. Le pouvoir de la vie de se reproduire est un cadeau magnifique et indispensable de Dieu.
Les anciens ne se trompaient pas dans leur compréhension du rôle clef de la fertilité dans la vie, ni dans la connaissance que le sexe et la reproduction sont des cadeaux de Dieu. Ce en quoi ils se sont trompés c'est dans l'adoration de la créature plutôt que l'adoration du Créateur et leur idôlatrie devint abominable pour Dieu - tout comme les festivités de la fertilité.
Mais il n'y a rien de mal en soi dans les oeufs ou les lapins. Quand ils sont associés à Pâques, ils ne sont pas utilisés de la façon dont les païens les employaient. En fait, les oeufs ne sont plus du tout utilisés d'une façon religieuse dans les temps modernes. La décoration des oeufs est simplement un temps d'amusement pour les enfants et rien de plus. Nous mettons des lapins de chocolat dans des paniers de Pâques, mais ils n'ont aucune association religieuse. Le lien païen n'existe plus tout simplement. De même que le mot "céréale" n'est plus païen, les oeufs et les lapins ne sont plus païens. Nous n'avons pas à regarder les oeufs ou les lapins comme une mauvaise chose car Dieu les a créés tous les deux.
Certains apportent une autre objection à l'observance de Pâques, c'est que la Bible ne le mentionne pas. Ces gens estiment que nous ne devons pas mettre à part de jour pour l'adoration à moins que cela ne soit spécifiquement mentionné dans la Bible. Puisqu'il n'y a aucun exemple de célébration de la résurrection, ces gens disent que nous ne devons pas le faire.
Bien sûr, il n'y a aucun commandement dans le Nouveau Testament nous interdisant de célébrer la résurrection de Jésus. Mais cela n'a pas d'importance. Si nous devions seulement avoir ces temps d'adoration religieuse et les activités que le Nouveau Testament mentionne spécifiquement, nous ne serions pas capables de faire grand chose en termes d'adoration et de cérémonie chrétienne. On ne montre aucun des apôtres ayant célébré à une cérémonie de mariage ou ayant conduit des funérailles, par exemple. Mais ceux-ci font partie de nos vies et de notre expérience chrétienne.
La question fondamentale quant à l'observance de Pâques est : Qu'elle est la liberté des chrétiens dans la nouvelle alliance, aussi bien individuellement que comme église, d'exprimer leur foi, leur adoration et leurs remerciements pour Christ dans des formules non trouvées dans la Bible ? Les chrétiens ne sont-ils pas libres de faire de nouvelles choses dans l'adoration ? Les leaders religieux peuvent-ils établir des jours spéciaux pour célébrer les grands actes de salut ?
Il est vrai que nulle part dans la Bible il nous est dit de célébrer Pâques. Mais il n'est aussi dit nulle part de ne pas célébrer la résurrection de Jésus en ce jour. Le fait est que la Bible donne des exemples où Dieu a permis aux êtres humains de décider d'adorer à d'autres moments que ceux qu'il avait spécifiquement commandés.
Quand Israël a ajouté Hanukkah et Purim à son calendrier religieux - les événements qui ont célébré les actes de salut de Dieu dans l'histoire Juive - ceux-ci étaient acceptables pour Dieu. Ainsi que l'addition de la synagogue et de ses traditions. Dans Jean 7:37 il est largement reconnu que Jésus fait référence à la cérémonie juive de l'aspersion de l'eau qui décrivait le salut qu'ils attendaient. Jésus n'a pas condamné cette cérémonie, mais l'a employée comme un moyen efficace pour l'expliquer qu'Il était celui qui apporterait le vrai salut.
Des exemples comme ceux-ci ont amené beaucoup de chrétiens à conclure que l'église a aussi la liberté d'ajouter à son calendrier des festivals qui célèbrent l'intervention de Dieu dans les affaires humaines. Cela inclurait la naissance de Jésus à Noël et sa résurrection au temps de Pâques.
La position de l'Église Universelle de Dieu est que ce n'est pas un péché de célébrer la résurrection de Jésus Christ à Pâques. Après tout, sa résurrection est une cause de grande réjouissance et de célébration. C'est notre espoir pour la vie éternelle (1 Corinthiens 15:12-26).
L'amour et non le commandement, est ce qui motive beaucoup de chrétiens à célébrer Pâques. Critiquer ceux qui veulent pratiquer leur foi dans cet esprit de dévotion, c'est s'opposer à beaucoup de principes du Nouveau Testament. Le fait que des non-chrétiens ou même quelques chrétiens célèbrent Pâques comme un jour férié laïc, ou peut-être même d'une façon profane, n'est pas une bonne raison d'éviter Pâques. Ce n'est pas le problème de Pâques, mais de certaines gens qui le célèbrent d'une mauvaise façon. La décision d'observer Pâques et aussi comment l'observer, est une question personnelle. L'église espère que les chrétiens qui célèbrent Pâques et ceux qui ne le font pas cherchent tous à honorer Jésus Christ ( Romains 14:5-6).
Droit d'auteur 2001 Église Universelle de Dieu
Quelques églises chrétiennes enseignent que les chrétiens ne devraient pas observer Pâques parce que ce jour férié est censé provenir du paganisme. Nous nous estimons particulièrement qualifiés pour débattre de cette question, car nous avons déjà enseigné cela, mais nous sommes arrivés à comprendre que nos objections n'étaient pas appropriées.
Dans sa plus mauvaise interprétation, l'idée consiste en ce que les gens qui se réunissent le matin de Pâques, qui participent à la chasse ou à la décoration des oeufs, adorent inconsciemment une déesse antique païenne. Mais cela provient de malentendus et le Nouveau Testament ne décourage pas la camaraderie chrétienne et l'adoration à Pâques.
Examinons quelques objections qui sont parfois apportées contre Pâques et voyons si elles ont une certaine valeur. Commençons par le mot " Pâques" lui-même. (Bien sûr, c'est une objection non pertinente car pour plusieurs nationalités le mot Pâques utilisé pour désigner cette Fête n'a aucune signification avec le mot "Pâques.") les critiques prétendent que le mot "Pâques" provient du nom d'une déesse germanique du printemps, Eastre. C'est ce qu'enseignait le vénérable Bede, un moine anglais qui a vécu au huitième siècle. Beaucoup de mots anglais, comme "céréale" et "Samedi" viennent de noms de divinités païennes - mais ce n'est pas un péché que d'employer de tels mots.
Cependant, Bede peut s'être trompé et le mot "Pâques" pourrait ne pas provenir du nom d'une déesse. Les traducteurs de la bible King James n'ont certainement pas compris le mot "Pâques" de cette façon quand ils l'ont employé pour traduire le grec pascha, ou la Pâque juive, dans Actes 12:4! Une autre explication est que "Pâques" provient d'une vieille racine allemande, ostern, pour l'aube ou l'est, qui est le temps et l'endroit ou le soleil se lève. Cela semble plus logique comme raisonnement pour expliquer pourquoi un jour commémorant la résurrection de Jésus auraient été appelé "Pâques". On pense que l'ascension de Jésus s'est passé dimanche à l'aube. Puisqu'Il est appelé "le soleil de justice" (Malachie 4:2), il serait approprié d'appeler ce jour en l'honneur de Sa résurrection, "Pâques" - l'aube du Fils Naissant, Jésus.
En rapport avec le mot "Pâques", le concept d'un service du lever du soleil de Pâques est aussi étiqueté comme païen par ses détracteurs. Ils se réfèrent à Ézékiel 8:14-17, qui décrit des individus avec leurs visages vers l'est, adorant le soleil. Cette pratique dans Ézékiel est appelée idolâtrie et est une abomination aux yeux de Dieu. On dit que Pâques est une réplique de cette vaine adoration de l'ancien Israël. Cependant, dans Ézékiel les individus abandonnaient l'adoration du vrai Dieu, la preuve c'est qu'eux tournaient le dos au temple du Seigneur (verset 16). Ils choisissaient d'adorer le soleil. Quand les chrétiens assistent à un service du lever de soleil de Pâques ils louent et adorent Dieu et le Christ, rappelant et répétant la signification de la résurrection de Jésus. C'est tout à fait différent.
"Une fois païen, toujours païen" c'est comme cela que certaines personnes raisonnent. Tandis qu'ils peuvent admettre la puissance de transformation de Christ pour les gens, ils agissent comme si cela ne pouvait pas transformer les jours, les coutumes et les traditions. Beaucoup de pratiques que Dieu a approuvées pour l'ancien Israël provenaient du paganisme. Les sacrifices, les prières, les temples, les prêtres, les festivals de la moisson, la musique pour l'adoration, la circoncision et la dîme toutes avaient leurs pendants païens. Dieu peut transformer les jours et les coutumes pour son usage. Le fait que les chrétiens emploient certaines manières des païens ne signifie pas que nous adorons les mêmes dieux.
Les festivals annuels ou jours saints que Dieu a donné à Israël dans l'ancienne alliance était basée sur le cycle de la lune. La fête des Trompettes arrivait à la nouvelle lune du septième mois. Les Israélites avaient même une célébration de la nouvelle lune avec le son des trompettes (Psaume 81:3). Malgré tout la lune a été régulièrement adorée comme un dieu ou une déesse. C'est de là que provient le nom "Lundi". C'était le jour de l'adoration de la lune. Bien que les païens aient adoré le dieu de la lune le jour de la nouvelle lune, les Israélites pourraient adorer le vrai Dieu en ce même jour.
Dieu a transformé beaucoup de coutumes païennes en une liturgie consacrée. Même le soleil, universellement adoré comme un dieu par les cultures païennes, fut utilisé par Dieu pour symboliser un aspect de la gloire de Jésus. Luc l'a appelé "le soleil naissant" (Luc 1:78). Jésus est aussi appelé "l'Étoile brillante du Matin" dans Révélation 22:16. Dieu peut utiliser des symboles mal employés par des païens et les transformer pour son propre usage, les rendant acceptables pour l'adoration.
C'est que même s'il y a déjà eu un festival païen "Pâques" et même si le mot avait quelque signification païenne, cela n'a pas d'importance. Personne ne prend l'expression "le service du lever du soleil de Pâques" pour signifier un rite païen ou pense qu'il ou qu'elle adore le soleil. Comme démontré au sujet de lundi, tous les noms des jours de la semaine ont une signification païenne pour lesquels on a adoré différentes divinités. Dimanche était le jour du soleil; lundi était le jour de la lune; mardi était le jour de TWIG ; mercredi était le jour de WODEN ; jeudi était le jour de Thor et vendredi était le jour de FRIGGA . Les quatre derniers étaient tous des divinités nordiques. Mais nous n'adorons pas de dieux païens quand nous disons ou employons ces noms pour nommer nos jours. Nous ne pensons pas adorer de vieux dieux quand un nouveau jour arrive. C'est pareil avec le mot "Pâques". Si cela avait un rapport païen dans le passé cela importe peu. Nous ne pensons pas en ces termes désormais; le mot n'a plus la même signification.
La même chose s'applique aux services d'adoration du dimanche matin de Pâques ou pendant le dimanche de la résurrection. S'il y avaient des célébrations païennes "de résurrection" aux divers dieux le dimanche - et nul doute qu'il y en avaient - cela n'a pas d'importance. Le peuple de Dieu peut employer ces jours pour adorer Christ et ils ne sont pas prisonniers de quelques déformations magiques du temps qui les transformeraient en idolâtres inconscients. Les mots et les jours n'ont aucune puissance propre; ils ne changent pas l'adoration pour Dieu en vénération secrète d'une idole. Dans les temps modernes les chrétiens adorent Christ le dimanche de Pâques. C'est ce qui est important. Les chrétiens qui observent Pâques ne sont pas des païens. Ils n'adorent pas, ni n'honorent des dieux païens. Ils honorent Christ comme le Seigneur et Sauveur.
À moins que nous ne devions conclure que la célébration de la résurrection du Christ est en soi une chose détestable, cette célébration qui fût déjà une fête païenne manque d'à-propos.
Nous devons expliquer une autre objection à Pâques. Ce qui semble en particulier offensant à certaines personnes est l'utilisation d'œufs colorés à Pâques. L'objection se rapporte aux lapins, que nous connaissons pour leurs prodigieuses capacités de reproduction.
Bien sûr, les païens ont employé des oeufs dans leurs rituels et leurs cérémonies consacrées à leurs dieux et dans des rites de fertilité. Mais d'abord demandons-nous pourquoi les oeufs pourraient avoir été employés dans des activités religieuses. Ils sont un symbole de nouvelle vie et auraient ainsi été une images de la fertilité. Puisque la nature revit au printemps, nous ne devons pas être étonnés que les oeufs aient été associés aux festivités de l'époque. Il est vrai aussi que plusieurs des rites païens de fertilité ont été associés aux pratiques abominables comme la prostitution du temple ainsi qu'à d'autres divertissements.
D'autre part, regardons la fertilité et les oeufs d'un autre point de vue. Dieu a créé les œufs de plusieurs formes et tailles différentes. Puisque c'est Dieu qui donne la vie, il ne serait pas erronné de penser à l' oeuf comme un symbole de la bénédiction de la vie que Dieu nous donne. Nous ne confondons pas l'œuf avec la vie. Nous savons que Dieu créa la vie et qu'elle provient de lui à travers l'oeuf. La fertilité est quelque chose que Dieu lui-même a commandé. Il a dit à Adam et Ève d'être féconds et de se multiplier (Genèse 1:28). Les enfants sont une bénédiction du Seigneur. Ainsi en est -il dans l'abondance du bétail et des poissons. Le pouvoir de la vie de se reproduire est un cadeau magnifique et indispensable de Dieu.
Les anciens ne se trompaient pas dans leur compréhension du rôle clef de la fertilité dans la vie, ni dans la connaissance que le sexe et la reproduction sont des cadeaux de Dieu. Ce en quoi ils se sont trompés c'est dans l'adoration de la créature plutôt que l'adoration du Créateur et leur idôlatrie devint abominable pour Dieu - tout comme les festivités de la fertilité.
Mais il n'y a rien de mal en soi dans les oeufs ou les lapins. Quand ils sont associés à Pâques, ils ne sont pas utilisés de la façon dont les païens les employaient. En fait, les oeufs ne sont plus du tout utilisés d'une façon religieuse dans les temps modernes. La décoration des oeufs est simplement un temps d'amusement pour les enfants et rien de plus. Nous mettons des lapins de chocolat dans des paniers de Pâques, mais ils n'ont aucune association religieuse. Le lien païen n'existe plus tout simplement. De même que le mot "céréale" n'est plus païen, les oeufs et les lapins ne sont plus païens. Nous n'avons pas à regarder les oeufs ou les lapins comme une mauvaise chose car Dieu les a créés tous les deux.
Certains apportent une autre objection à l'observance de Pâques, c'est que la Bible ne le mentionne pas. Ces gens estiment que nous ne devons pas mettre à part de jour pour l'adoration à moins que cela ne soit spécifiquement mentionné dans la Bible. Puisqu'il n'y a aucun exemple de célébration de la résurrection, ces gens disent que nous ne devons pas le faire.
Bien sûr, il n'y a aucun commandement dans le Nouveau Testament nous interdisant de célébrer la résurrection de Jésus. Mais cela n'a pas d'importance. Si nous devions seulement avoir ces temps d'adoration religieuse et les activités que le Nouveau Testament mentionne spécifiquement, nous ne serions pas capables de faire grand chose en termes d'adoration et de cérémonie chrétienne. On ne montre aucun des apôtres ayant célébré à une cérémonie de mariage ou ayant conduit des funérailles, par exemple. Mais ceux-ci font partie de nos vies et de notre expérience chrétienne.
La question fondamentale quant à l'observance de Pâques est : Qu'elle est la liberté des chrétiens dans la nouvelle alliance, aussi bien individuellement que comme église, d'exprimer leur foi, leur adoration et leurs remerciements pour Christ dans des formules non trouvées dans la Bible ? Les chrétiens ne sont-ils pas libres de faire de nouvelles choses dans l'adoration ? Les leaders religieux peuvent-ils établir des jours spéciaux pour célébrer les grands actes de salut ?
Il est vrai que nulle part dans la Bible il nous est dit de célébrer Pâques. Mais il n'est aussi dit nulle part de ne pas célébrer la résurrection de Jésus en ce jour. Le fait est que la Bible donne des exemples où Dieu a permis aux êtres humains de décider d'adorer à d'autres moments que ceux qu'il avait spécifiquement commandés.
Quand Israël a ajouté Hanukkah et Purim à son calendrier religieux - les événements qui ont célébré les actes de salut de Dieu dans l'histoire Juive - ceux-ci étaient acceptables pour Dieu. Ainsi que l'addition de la synagogue et de ses traditions. Dans Jean 7:37 il est largement reconnu que Jésus fait référence à la cérémonie juive de l'aspersion de l'eau qui décrivait le salut qu'ils attendaient. Jésus n'a pas condamné cette cérémonie, mais l'a employée comme un moyen efficace pour l'expliquer qu'Il était celui qui apporterait le vrai salut.
Des exemples comme ceux-ci ont amené beaucoup de chrétiens à conclure que l'église a aussi la liberté d'ajouter à son calendrier des festivals qui célèbrent l'intervention de Dieu dans les affaires humaines. Cela inclurait la naissance de Jésus à Noël et sa résurrection au temps de Pâques.
La position de l'Église Universelle de Dieu est que ce n'est pas un péché de célébrer la résurrection de Jésus Christ à Pâques. Après tout, sa résurrection est une cause de grande réjouissance et de célébration. C'est notre espoir pour la vie éternelle (1 Corinthiens 15:12-26).
L'amour et non le commandement, est ce qui motive beaucoup de chrétiens à célébrer Pâques. Critiquer ceux qui veulent pratiquer leur foi dans cet esprit de dévotion, c'est s'opposer à beaucoup de principes du Nouveau Testament. Le fait que des non-chrétiens ou même quelques chrétiens célèbrent Pâques comme un jour férié laïc, ou peut-être même d'une façon profane, n'est pas une bonne raison d'éviter Pâques. Ce n'est pas le problème de Pâques, mais de certaines gens qui le célèbrent d'une mauvaise façon. La décision d'observer Pâques et aussi comment l'observer, est une question personnelle. L'église espère que les chrétiens qui célèbrent Pâques et ceux qui ne le font pas cherchent tous à honorer Jésus Christ ( Romains 14:5-6).
Droit d'auteur 2001 Église Universelle de Dieu
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Travailler ensemble pour l'Évangile
Par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.
La Grande Commission citée en Matthieu 28.19,20 est un énoncé bien connu du propos de l'Église. Elle implique d'aller, en vue de faire des disciples pour ensuite les baptiser et les enseigner.
La Grande Commission n'est pas un projet casanier. Nous ne pêcherons pas de poisson à moins d'aller vers l'eau, et il serait vain de les pêcher pour plus tard les rejeter simplement à l'eau. Nous devons aller, de même que faire des disciples.
Désireux de partager la bonne nouvelle
J'ai déjà écrit auparavant à propos de notre devoir de partager l'Évangile, et j'ai mentionné que chaque chrétien devait " être prêt à répondre ". Être prêt implique non seulement de répondre, mais aussi d'être sur le qui-vive pour effectivement pouvoir répondre. Quand nous croyons réellement en l'Évangile, nous sommes désireux de faire ce que Jésus nous prescrit. En réalité, la foi nous pousse à chercher des occasions, et même d'en créer, parce que nous voulons transmettre la bonne nouvelle que Dieu nous a donnée.
Nous ne partageons pas l'Évangile en vue d'accumuler des points ou de remplir une obligation pour dire ensuite " Bien fait ", mais plutôt parce que Christ, qui est mort et ressuscité, vit en nous. Tout comme Christ n'est pas venu pour recevoir, mais pour donner, de même l'Église ne peut pas être son Corps dans le monde en gardant sa foi pour elle-même.
L'Église n'existe pas pour elle-même, mais pour le monde, tout comme Jésus est venu non pour faire sa propre volonté, mais celle du Père qui l'a envoyé. La foi chrétienne nous transforme pour que nous interagissions avec le monde. Comme chrétiens, nous faisons toujours partie du monde qui nous entoure, mais, depuis que Christ vit en nous, nous faisons désormais partie du monde d'une toute nouvelle manière - une manière qui influence positivement le nom de notre Dieu qui a tant aimé le monde qu'il a envoyé son Fils pour son salut.
Les gens ont besoin de savoir que Dieu les aime, que leur vie a une signification et un but, et qu'il y a vraiment de l'espoir même quand la vie physique semble vaine. Dieu nous a donné une bonne nouvelle pour eux, et le Saint-Esprit qui habite en nous nous rend désireux de la leur partager.
Dans les faits, les gens ne veulent peut-être pas l'entendre. Bon nombre pensent qu'ils s'en sortent très bien sans Dieu, mais un jour quand les choses dans lesquelles ils mettent leur confiance - argent, santé, amis, intelligence, etc. - les décevront, ils seront prêts à entendre parler d'une espérance qui est vraiment sûre. C'est à ce moment que nous devons être prêts, et pour être prêts, nous devons être sur le qui-vive, et pour être sur le qui-vive, nous devons être désireux de partager l'Évangile et de chercher des occasions.
De plus, il est très satisfaisant d'être utilisé par Dieu pour aider quelqu'un. L'évangélisation nous donne un sentiment formidable d'être utile, parce que nous prenons part à un travail éternel, en participant, par la grâce, à l'œuvre même de Dieu, son œuvre de racheter du péché et de sauver de la mort nos frères êtres humains.
Travailler ensemble
Nous avons tous besoin les uns des autres. Aucun de nous n'est autosuffisant, même si nous pensons le contraire. Dieu a distribué ses dons pour que nous travaillions ensemble pour l'utilité commune (1 Corinthiens 12.7,11). Dieu veut que son peuple s'assemble pour la communion fraternelle, l'adoration, la formation de disciples, et le ministère. C'est pourquoi l'évangélisation n'est que la première étape dans la Grande Commission. Les jeunes chrétiens ont besoin d'une famille pour être enseignés, encouragés, protégés et aidés.
Les " chrétiens indépendants " qui évitent les cultes d'adoration partagent rarement l'Évangile et mettent peu souvent en pratique les commandements d'aimer, d'encourager et d'aider les autres. Ils vivent comme s'ils étaient autosuffisants et ont tendance à éviter toute reconnaissance publique de leur foi en Jésus-Christ.
Nous ne pouvons pas être prêts à exprimer l'espérance qui vit en nous quand nous évitons de façon routinière les occasions de le faire. Et nous pouvons difficilement porter les fardeaux les uns des autres (Galates 6.2) si nous évitons la communion fraternelle. Paul a écrit qu'aucun chrétien ne peut dire aux autres chrétiens : " Je n'ai pas besoin de toi. " (1 Corinthiens 12.21).
Différentes personnes possèdent différents dons. Certains pensent que l'évangélisation devrait figurer un premier rang, d'autres estiment que la formation de disciple est la priorité, et d'autres encore que la communion fraternelle est tout ce qui est nécessaire pour une église en santé. Certains portent toute leur attention sur la musique, d'autres sur la jeunesse, certains sur la grâce, et d'autres encore sur l'exhortation. Certains sont incapables physiquement de quitter leur maison, et la prière devient leur travail d'amour.
Le point de Paul est que toutes ces différentes personnes doivent apprendre à travailler ensemble. En réalité, être ensemble constitue en soi une expérience d'apprentissage. Nous apprenons à aimer non pas en étant entourés de gens faciles à aimer, mais parfois par des gens plutôt difficiles à aimer, des gens qui sont différents de nous. Dieu nous a assemblés pour notre bien, et nous accomplissons le mieux son œuvre quand nous travaillons de concert.
Éphésiens 4.16 dit que l'Église croît dans " l'activité attribuée à chacune de ses parties ". Avez-vous trouvé une façon significative d'appuyer la Grande Commission ? Si non, demandez à Dieu de vous aider. C'est une réflexion qui en vaut la peine.
Par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.
La Grande Commission citée en Matthieu 28.19,20 est un énoncé bien connu du propos de l'Église. Elle implique d'aller, en vue de faire des disciples pour ensuite les baptiser et les enseigner.
La Grande Commission n'est pas un projet casanier. Nous ne pêcherons pas de poisson à moins d'aller vers l'eau, et il serait vain de les pêcher pour plus tard les rejeter simplement à l'eau. Nous devons aller, de même que faire des disciples.
Désireux de partager la bonne nouvelle
J'ai déjà écrit auparavant à propos de notre devoir de partager l'Évangile, et j'ai mentionné que chaque chrétien devait " être prêt à répondre ". Être prêt implique non seulement de répondre, mais aussi d'être sur le qui-vive pour effectivement pouvoir répondre. Quand nous croyons réellement en l'Évangile, nous sommes désireux de faire ce que Jésus nous prescrit. En réalité, la foi nous pousse à chercher des occasions, et même d'en créer, parce que nous voulons transmettre la bonne nouvelle que Dieu nous a donnée.
Nous ne partageons pas l'Évangile en vue d'accumuler des points ou de remplir une obligation pour dire ensuite " Bien fait ", mais plutôt parce que Christ, qui est mort et ressuscité, vit en nous. Tout comme Christ n'est pas venu pour recevoir, mais pour donner, de même l'Église ne peut pas être son Corps dans le monde en gardant sa foi pour elle-même.
L'Église n'existe pas pour elle-même, mais pour le monde, tout comme Jésus est venu non pour faire sa propre volonté, mais celle du Père qui l'a envoyé. La foi chrétienne nous transforme pour que nous interagissions avec le monde. Comme chrétiens, nous faisons toujours partie du monde qui nous entoure, mais, depuis que Christ vit en nous, nous faisons désormais partie du monde d'une toute nouvelle manière - une manière qui influence positivement le nom de notre Dieu qui a tant aimé le monde qu'il a envoyé son Fils pour son salut.
Les gens ont besoin de savoir que Dieu les aime, que leur vie a une signification et un but, et qu'il y a vraiment de l'espoir même quand la vie physique semble vaine. Dieu nous a donné une bonne nouvelle pour eux, et le Saint-Esprit qui habite en nous nous rend désireux de la leur partager.
Dans les faits, les gens ne veulent peut-être pas l'entendre. Bon nombre pensent qu'ils s'en sortent très bien sans Dieu, mais un jour quand les choses dans lesquelles ils mettent leur confiance - argent, santé, amis, intelligence, etc. - les décevront, ils seront prêts à entendre parler d'une espérance qui est vraiment sûre. C'est à ce moment que nous devons être prêts, et pour être prêts, nous devons être sur le qui-vive, et pour être sur le qui-vive, nous devons être désireux de partager l'Évangile et de chercher des occasions.
De plus, il est très satisfaisant d'être utilisé par Dieu pour aider quelqu'un. L'évangélisation nous donne un sentiment formidable d'être utile, parce que nous prenons part à un travail éternel, en participant, par la grâce, à l'œuvre même de Dieu, son œuvre de racheter du péché et de sauver de la mort nos frères êtres humains.
Travailler ensemble
Nous avons tous besoin les uns des autres. Aucun de nous n'est autosuffisant, même si nous pensons le contraire. Dieu a distribué ses dons pour que nous travaillions ensemble pour l'utilité commune (1 Corinthiens 12.7,11). Dieu veut que son peuple s'assemble pour la communion fraternelle, l'adoration, la formation de disciples, et le ministère. C'est pourquoi l'évangélisation n'est que la première étape dans la Grande Commission. Les jeunes chrétiens ont besoin d'une famille pour être enseignés, encouragés, protégés et aidés.
Les " chrétiens indépendants " qui évitent les cultes d'adoration partagent rarement l'Évangile et mettent peu souvent en pratique les commandements d'aimer, d'encourager et d'aider les autres. Ils vivent comme s'ils étaient autosuffisants et ont tendance à éviter toute reconnaissance publique de leur foi en Jésus-Christ.
Nous ne pouvons pas être prêts à exprimer l'espérance qui vit en nous quand nous évitons de façon routinière les occasions de le faire. Et nous pouvons difficilement porter les fardeaux les uns des autres (Galates 6.2) si nous évitons la communion fraternelle. Paul a écrit qu'aucun chrétien ne peut dire aux autres chrétiens : " Je n'ai pas besoin de toi. " (1 Corinthiens 12.21).
Différentes personnes possèdent différents dons. Certains pensent que l'évangélisation devrait figurer un premier rang, d'autres estiment que la formation de disciple est la priorité, et d'autres encore que la communion fraternelle est tout ce qui est nécessaire pour une église en santé. Certains portent toute leur attention sur la musique, d'autres sur la jeunesse, certains sur la grâce, et d'autres encore sur l'exhortation. Certains sont incapables physiquement de quitter leur maison, et la prière devient leur travail d'amour.
Le point de Paul est que toutes ces différentes personnes doivent apprendre à travailler ensemble. En réalité, être ensemble constitue en soi une expérience d'apprentissage. Nous apprenons à aimer non pas en étant entourés de gens faciles à aimer, mais parfois par des gens plutôt difficiles à aimer, des gens qui sont différents de nous. Dieu nous a assemblés pour notre bien, et nous accomplissons le mieux son œuvre quand nous travaillons de concert.
Éphésiens 4.16 dit que l'Église croît dans " l'activité attribuée à chacune de ses parties ". Avez-vous trouvé une façon significative d'appuyer la Grande Commission ? Si non, demandez à Dieu de vous aider. C'est une réflexion qui en vaut la peine.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Le témoignage chrétien
Par Gary Moore directeur national canadien de l'Église Universelle de Dieu.
La plupart d'entre nous considérons généralement un témoin comme quelqu'un qui dit la vérité à propos de ce qu'il a vu ou expérimenté. En Actes 1.8, Jésus dit à ses disciples qu'ils seraient ses témoins. Ces derniers devaient donc attester au monde entier ce qu'ils ont vu et expérimenté en lui.
Naturellement, les chrétiens qui se sont convertis plus tard n'ont pas vécu la même expérience avec Jésus comme homme. Pourtant, cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas partagé la responsabilité d'être témoins de la vérité de l'Évangile au monde. Bien que l'apôtre Paul n'ait pas rencontré personnellement Jésus au temps de son ministère terrestre, il a vécu une expérience profonde du Christ ressuscité et vivant (Actes 9).
Tout comme Paul, nous n'avons pas rencontré Christ au cours de son ministère terrestre. Toutefois, ayant lu les récits des quatre évangiles qui décrivent sa vie et son ministère, nous pouvons certainement diriger les autres vers ces récits, et raconter l'histoire de Jésus-Christ dans nos propres mots. Par ailleurs, comme Paul, nous avons vécu toutes sortes d'expériences avec le Jésus ressuscité. Peut-être n'avons-nous pas été terrassés sur le chemin de Damas, cependant, même si Jésus a touché notre vie plus doucement et graduellement, notre expérience n'en demeure pas moins réelle.
Notre rencontre personnelle constitue notre témoignage de Jésus-Christ dans notre propre vie et fournit notre propre histoire à raconter. En effet, notre témoignage est tout aussi légitime que celui de tout autre chrétien, peu importe le moment où il a vécu.
Quand Jésus a donné à l'Église la commission de faire des disciples, il a clairement dit que lui, le Christ vivant et ressuscité, appuierait ce processus de sa puissance et qu'il serait avec eux jusqu'à la fin des temps (Matthieu 28.18-20). Nous qui vivons au 21e siècle faisons autant partie de ce processus que les chrétiens du premier siècle, et il se poursuivra jusqu'au retour de Christ sur la terre.
Non seulement devons-nous être ses " témoins ", mais Dieu veut que notre vie serve de témoignage de Christ dans le monde. Le Saint-Esprit, en plus d'ouvrir notre esprit à l'Évangile, de nous convaincre de la vérité et de guider notre vie, opère une transformation intérieure remarquable dans notre cœur et notre esprit. À mesure que nous nous abandonnons entre les mains du Saint-Esprit, il nous transforme à l'image de Christ (2 Corinthiens 3.17,18) et, avec le temps, notre vie reflète de plus en plus la nature de Dieu (Galates 5.22,23). Cette transformation fait de notre vie même un témoignage vivant de la réalité et de la puissance du Christ ressuscité. Nous sommes en réalité de nouvelles créations en lui (2 Corinthiens 5.17), et devenons ainsi les ambassadeurs de Jésus-Christ, ses représentants, au monde qui nous entoure.
À mesure que cette transformation se produit, notre capacité d'annoncer l'Évangile s'en trouve grandement améliorée. Ce que nous sommes et ce que nous disons se fusionnent en un beau message cohérent. L'Évangile est alors prêché en paroles et en actions.
Notre monde a désespérément besoin de Jésus-Christ. Comme chrétiens, nous devons comprendre l'amour profond de Dieu pour tous les hommes, et le partager aux perdus sur le plan spirituel. Nous sommes comme des mendiants qui désormais savent où se trouve la nourriture.
Partageons la bonne nouvelle avec notre entourage. Après tout, Dieu est assez grand pour aimer et prendre soin de n'importe qui et de tous ceux qui viennent à lui. Il est suffisant pour tous.
Soyons des témoins de Jésus-Christ à la fois en paroles et en actions !
Par Gary Moore directeur national canadien de l'Église Universelle de Dieu.
La plupart d'entre nous considérons généralement un témoin comme quelqu'un qui dit la vérité à propos de ce qu'il a vu ou expérimenté. En Actes 1.8, Jésus dit à ses disciples qu'ils seraient ses témoins. Ces derniers devaient donc attester au monde entier ce qu'ils ont vu et expérimenté en lui.
Naturellement, les chrétiens qui se sont convertis plus tard n'ont pas vécu la même expérience avec Jésus comme homme. Pourtant, cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas partagé la responsabilité d'être témoins de la vérité de l'Évangile au monde. Bien que l'apôtre Paul n'ait pas rencontré personnellement Jésus au temps de son ministère terrestre, il a vécu une expérience profonde du Christ ressuscité et vivant (Actes 9).
Tout comme Paul, nous n'avons pas rencontré Christ au cours de son ministère terrestre. Toutefois, ayant lu les récits des quatre évangiles qui décrivent sa vie et son ministère, nous pouvons certainement diriger les autres vers ces récits, et raconter l'histoire de Jésus-Christ dans nos propres mots. Par ailleurs, comme Paul, nous avons vécu toutes sortes d'expériences avec le Jésus ressuscité. Peut-être n'avons-nous pas été terrassés sur le chemin de Damas, cependant, même si Jésus a touché notre vie plus doucement et graduellement, notre expérience n'en demeure pas moins réelle.
Notre rencontre personnelle constitue notre témoignage de Jésus-Christ dans notre propre vie et fournit notre propre histoire à raconter. En effet, notre témoignage est tout aussi légitime que celui de tout autre chrétien, peu importe le moment où il a vécu.
Quand Jésus a donné à l'Église la commission de faire des disciples, il a clairement dit que lui, le Christ vivant et ressuscité, appuierait ce processus de sa puissance et qu'il serait avec eux jusqu'à la fin des temps (Matthieu 28.18-20). Nous qui vivons au 21e siècle faisons autant partie de ce processus que les chrétiens du premier siècle, et il se poursuivra jusqu'au retour de Christ sur la terre.
Non seulement devons-nous être ses " témoins ", mais Dieu veut que notre vie serve de témoignage de Christ dans le monde. Le Saint-Esprit, en plus d'ouvrir notre esprit à l'Évangile, de nous convaincre de la vérité et de guider notre vie, opère une transformation intérieure remarquable dans notre cœur et notre esprit. À mesure que nous nous abandonnons entre les mains du Saint-Esprit, il nous transforme à l'image de Christ (2 Corinthiens 3.17,18) et, avec le temps, notre vie reflète de plus en plus la nature de Dieu (Galates 5.22,23). Cette transformation fait de notre vie même un témoignage vivant de la réalité et de la puissance du Christ ressuscité. Nous sommes en réalité de nouvelles créations en lui (2 Corinthiens 5.17), et devenons ainsi les ambassadeurs de Jésus-Christ, ses représentants, au monde qui nous entoure.
À mesure que cette transformation se produit, notre capacité d'annoncer l'Évangile s'en trouve grandement améliorée. Ce que nous sommes et ce que nous disons se fusionnent en un beau message cohérent. L'Évangile est alors prêché en paroles et en actions.
Notre monde a désespérément besoin de Jésus-Christ. Comme chrétiens, nous devons comprendre l'amour profond de Dieu pour tous les hommes, et le partager aux perdus sur le plan spirituel. Nous sommes comme des mendiants qui désormais savent où se trouve la nourriture.
Partageons la bonne nouvelle avec notre entourage. Après tout, Dieu est assez grand pour aimer et prendre soin de n'importe qui et de tous ceux qui viennent à lui. Il est suffisant pour tous.
Soyons des témoins de Jésus-Christ à la fois en paroles et en actions !
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Bien commencer et bien finir : une étude sur Philippiens 3
Par Michael Morrison éditeur de la revue Worldwide News
Paul écrit à l'église de Philippes pour les encourager à se réjouir dans leurs épreuves et à user de considération les uns envers les autres. Au chapitre 3, il commente sur le fondement de la foi et les exhorte à bien finir la course. D'une part, il leur dit que le salut ne s'obtient pas par les œuvres, et d'autre part, il les exhorte à travailler. Examinons comment Paul fait la part des choses entre ces deux pensées.
Le vrai peuple de Dieu
Bien que Paul ne soit rendu qu'au milieu de sa lettre, il indique sa transition en écrivant : " Enfin, mes frères, réjouissez-vous de tout ce que le Seigneur est pour vous " (3.1). Il veut souligner que la joie se trouve dans le Seigneur.
" Il ne m'en coûte pas de me répéter, dit-il, en vous écrivant et, pour vous, cela ne peut que contribuer à votre sécurité " (3.1). En d'autres mots : " Je vous l'ai déjà dit auparavant, mais j'estime utile de vous le rappeler. " Puis, il les met en garde contre les faux enseignants.
" Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis " (3.2, version Louis Second). Paul fait référence ici aux judaïsants qui enseignent qu'il faut être circoncis pour être sauvé. Cette hérésie ne semblait pas un problème criant à Philippes, mais Paul voulait s'assurer que les Philippiens ne tombent pas dans ce piège.
Il se sert de mots durs pour désigner ceux qui enseignent le salut par les œuvres : chiens, mauvais ouvriers, faux circoncis. Il utilise l'objection des Gentils à la circoncision, à savoir la mutilation de leur corps. Paul n'était pas opposé aux Juifs qui circoncisaient des Juifs, mais dans cette lettre destinée à une église composée principalement de Gentils, il s'est senti libre de se servir de la perspective des Gentils.
Le mot " chien " était une expression juive familière pour désigner les Gentils. Pourquoi Paul fait-il référence aux judaïsants par leur propre expression pour désigner les Gentils ? Parce qu'il ne les considère par vraiment comme le peuple de Dieu, le vrai Israël. " En réalité, c'est nous qui sommes circoncis " (3.3), écrit-il, et par ce mot nous, il inclut ses lecteurs Gentils. Bien qu'ils ne soient pas physiquement circoncis, ils font partie de la vraie circoncision (Romains 2.29).
Ceux qui croient en Christ ont la circoncision qui compte, celle du cœur. Nous les chrétiens, et non les judaïsants, connaissons la vraie adoration : " Puisque nous rendons notre culte à Dieu par son Esprit et que nous mettons toute notre fierté en Jésus-Christ - au lieu de placer notre confiance dans ce que l'homme produit par lui-même " (3.3). Notre espérance du salut, dit-il, n'est pas fondée sur notre nature, notre anatomie ou notre généalogie, mais se trouve en Christ.
Les accomplissements passés sont sans valeur
Si le salut était fondé sur des lois génétiques et juives, Paul s'en tirerait très bien. Même s'il pouvait s'en prévaloir, il mettait son espérance en Christ et non en ses œuvres. " Et pourtant, je pourrais, moi aussi, placer ma confiance dans ce qui vient de l'homme. Si quelqu'un croit pouvoir se confier en ce qui vient de l'homme, je le puis bien davantage " (3.4).
Ensuite, il dresse la liste de ses mérites : " J'ai été circoncis le huitième jour, je suis Israélite de naissance, de la tribu de Benjamin, de pur sang hébreu. Pour ce qui concerne le respect de la Loi, je faisais partie des pharisiens. Quant à mon zèle, il m'a conduit à persécuter l'Église. Face aux exigences de la Loi, j'étais sans reproche " (3.5,6).
Paul possède tout ce que les judaïsants ont, et bien plus. Il est né Juif, a été éduqué en Judée, est zélé même selon les normes du groupe le plus strict. Il a fait de son mieux tout ce qu'il a pu, mais ce n'était pas assez, non à cause de son échec, mais parce que l'ancienne approche ne fonctionne pas ; il devait tout recommencer.
Personne ne peut accuser Paul de prêcher la grâce pour son propre intérêt ou pour apaiser une conscience troublée. D'un rabbi respecté, Paul était devenu un apôtre persécuté, pour une seule raison : il était persuadé que Christ est la vérité, le chemin et la vie. " Toutes ces choses constituaient, à mes yeux, un gain, mais à cause de Christ, je les considère désormais comme une perte " (3.7). Il estime ces choses comme spirituellement sans valeur parce qu'elles ne peuvent le rapprocher de Dieu.
Paul ajoute : " Je vais même plus loin : tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. À cause de lui, j'ai accepté de perdre tout cela " (3.8). Paul était prêt à abandonner tous ses avantages hébreux, tous ses mérites, parce que Christ était tellement plus précieux. Paul demeurait un Juif, bien sûr, mais la génétique et les traditions ne pouvaient le sauver.
" Oui, je le considère comme bon à être mis au rebut, afin de gagner le Christ " (3.8). La circoncision n'est pas mauvaise en soi, mais elle est nulle pour obtenir le salut, et est en fait dommageable si quelqu'un met sa confiance en elle. Seul Christ compte, lui seul a de la valeur dans notre relation avec Dieu. Paul aspire à quelque chose de beaucoup plus important que ce que le judaïsme peut offrir, et c'est Christ.
Au jour du jugement, Paul veut être trouvé en Christ " non pas avec une justice que j'aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient " (3.9). La vraie justice ne s'obtient pas par l'observation de la Loi (peu importe combien parfaitement nous la gardons), mais vient seulement en acceptant le don de Dieu offert à ceux qui croient en Christ. Voilà où il faut commencer.
Les yeux fixés sur le but
Le but de Paul est de " connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort, afin de parvenir, quoi qu'il arrive, à la résurrection d'entre les morts " (3.10,11). Maintenant, Paul ne connaît qu'en partie (1 Corinthiens 3.12), mais il désire connaître Christ pleinement, et il ne peut l'expérimenter que dans la résurrection.
Toutefois, pour partager la gloire de Christ, l'apôtre doit aussi partager ses souffrances et, ce faisant, il atteindra en quelque sorte la résurrection. Ce n'est pas qu'il gagnera son salut par ses souffrances, mais, par la foi, il est uni à Christ, par sa résurrection et sa mort (Romains 6.3-6). Il partage les souffrances de Christ aussi bien que sa gloire, car les deux font partie d'être " en Christ " par la foi. Il s'est joint à Jésus dans le voyage du salut, et il est prêt à le suivre où qu'il le conduise.
Mais Paul n'a pas encore atteint ce à quoi il aspire : " Non, certes, je ne suis pas encore parvenu au but, je n'ai pas atteint la perfection, mais je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. Car Jésus-Christ s'est saisi de moi " (3.12). Ainsi Paul travaille fort pour accomplir la mission à laquelle Jésus l'a appelé. Cela fait partie de connaître Christ - connaître sa volonté et désirer la réaliser. Paul veut expérimenter les richesses de Christ, même si elles impliquent des souffrances. Par ailleurs, sa confiance en Christ ne le rend pas complaisant ni paresseux.
Et plus loin Paul ajoute : " Non, frères, pour moi je n'estime pas avoir saisi le prix. Mais je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l'appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l'union avec Jésus-Christ " (3.13,14). Il ne se repose pas sur toutes les bonnes choses qu'il a déjà accomplies, mais il travaille, car c'est ce à quoi Christ l'a appelé. Ainsi donc, Paul ne parle pas de se qualifier ou de mériter le prix, mais de travailler avec zèle.
De bons exemples
Paul a une raison pour expliquer son zèle : il veut que les Philippiens partagent son approche : " Nous tous qui sommes spirituellement adultes, c'est cette pensée qui doit nous diriger " (3.15). Ceux qui sont matures reconnaissent qu'ils ne sont pas encore parfaits, mais les immatures clament parfois la victoire prématurément. Alors Paul ajoute : " Et si, sur un point quelconque, vous pensez différemment, Dieu vous éclairera aussi là-dessus " (3.15). À mesure que vous grandissez en Christ, vous apprendrez également à penser ainsi.
" Seulement, au point où nous sommes parvenus, continuons à marcher ensemble dans la même direction " (3.16), et il faut que ceux qui sont en Christ marchent ainsi (Éphésiens 4.1). Voilà pourquoi nous devrions laisser Christ changer les choses dans notre vie, nous transformer, nous rendre zélés pour son travail. Et pour renforcer cette foi active, il nous faut prêter attention aux bons exemples : " Suivez tous mon exemple, frères, et observez comment se conduisent ceux qui vivent selon le modèle que vous trouvez en nous " (3.17).
Soyez zélés pour Christ, dit-il " car il en est beaucoup qui vivent en ennemis de la croix du Christ " (3.18). Ici Paul met sur un même pied d'égalité l'Évangile et " la croix de Christ ". La bonne nouvelle est fondée sur un Sauveur crucifié, car le salut vient à travers l'œuvre de Christ, et non grâce à nos œuvres. Cependant, bien des gens sont embarrassés par la croix et cherchent plutôt à souligner leurs œuvres.
Paul ajoute : " Ils finiront par se perdre. Ils ont pour dieu leur ventre (ils recherchent le soutien financier), ils mettent leur fierté dans ce qui fait leur honte " (3.19). Ces gens se glorifiaient dans la chair, la circoncision et les œuvres de la loi, mais depuis que Christ est venu, il est honteux de préférer ces choses à Christ, ou d'insister sur les deux, quand Christ est tout ce dont nous avons besoin. Paul continue : " Leurs pensées sont toutes dirigées vers les choses de ce monde " (3.19).
À l'opposé, Paul dit : " Quant à nous, nous sommes citoyens du royaume des cieux " (3.20). Nos pensées sont dirigées vers le ciel, et non vers la terre ; nous centrons notre attention sur l'esprit et non sur la chair. Notre espoir se trouve dans l'avenir, et non dans le monde. " Nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous sauver. Car il transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux par la puissance qui lui permet de tout soumettre à son autorité " (3.20,21).
Au retour de Christ, nous serons comme lui (1 Jean 3.2). Il nous donnera la justice dont nous avons besoin, et c'est pourquoi nous pouvons tant aspirer à faire sa volonté. Paul conclut ainsi : " Ainsi donc, mes frères bien-aimés, vous [...] devez rester ferme, en restant attachés au Seigneur " (Philippiens 4.1). Soyez zélé, persévérez, et faites confiance à Christ !
Par Michael Morrison éditeur de la revue Worldwide News
Paul écrit à l'église de Philippes pour les encourager à se réjouir dans leurs épreuves et à user de considération les uns envers les autres. Au chapitre 3, il commente sur le fondement de la foi et les exhorte à bien finir la course. D'une part, il leur dit que le salut ne s'obtient pas par les œuvres, et d'autre part, il les exhorte à travailler. Examinons comment Paul fait la part des choses entre ces deux pensées.
Le vrai peuple de Dieu
Bien que Paul ne soit rendu qu'au milieu de sa lettre, il indique sa transition en écrivant : " Enfin, mes frères, réjouissez-vous de tout ce que le Seigneur est pour vous " (3.1). Il veut souligner que la joie se trouve dans le Seigneur.
" Il ne m'en coûte pas de me répéter, dit-il, en vous écrivant et, pour vous, cela ne peut que contribuer à votre sécurité " (3.1). En d'autres mots : " Je vous l'ai déjà dit auparavant, mais j'estime utile de vous le rappeler. " Puis, il les met en garde contre les faux enseignants.
" Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis " (3.2, version Louis Second). Paul fait référence ici aux judaïsants qui enseignent qu'il faut être circoncis pour être sauvé. Cette hérésie ne semblait pas un problème criant à Philippes, mais Paul voulait s'assurer que les Philippiens ne tombent pas dans ce piège.
Il se sert de mots durs pour désigner ceux qui enseignent le salut par les œuvres : chiens, mauvais ouvriers, faux circoncis. Il utilise l'objection des Gentils à la circoncision, à savoir la mutilation de leur corps. Paul n'était pas opposé aux Juifs qui circoncisaient des Juifs, mais dans cette lettre destinée à une église composée principalement de Gentils, il s'est senti libre de se servir de la perspective des Gentils.
Le mot " chien " était une expression juive familière pour désigner les Gentils. Pourquoi Paul fait-il référence aux judaïsants par leur propre expression pour désigner les Gentils ? Parce qu'il ne les considère par vraiment comme le peuple de Dieu, le vrai Israël. " En réalité, c'est nous qui sommes circoncis " (3.3), écrit-il, et par ce mot nous, il inclut ses lecteurs Gentils. Bien qu'ils ne soient pas physiquement circoncis, ils font partie de la vraie circoncision (Romains 2.29).
Ceux qui croient en Christ ont la circoncision qui compte, celle du cœur. Nous les chrétiens, et non les judaïsants, connaissons la vraie adoration : " Puisque nous rendons notre culte à Dieu par son Esprit et que nous mettons toute notre fierté en Jésus-Christ - au lieu de placer notre confiance dans ce que l'homme produit par lui-même " (3.3). Notre espérance du salut, dit-il, n'est pas fondée sur notre nature, notre anatomie ou notre généalogie, mais se trouve en Christ.
Les accomplissements passés sont sans valeur
Si le salut était fondé sur des lois génétiques et juives, Paul s'en tirerait très bien. Même s'il pouvait s'en prévaloir, il mettait son espérance en Christ et non en ses œuvres. " Et pourtant, je pourrais, moi aussi, placer ma confiance dans ce qui vient de l'homme. Si quelqu'un croit pouvoir se confier en ce qui vient de l'homme, je le puis bien davantage " (3.4).
Ensuite, il dresse la liste de ses mérites : " J'ai été circoncis le huitième jour, je suis Israélite de naissance, de la tribu de Benjamin, de pur sang hébreu. Pour ce qui concerne le respect de la Loi, je faisais partie des pharisiens. Quant à mon zèle, il m'a conduit à persécuter l'Église. Face aux exigences de la Loi, j'étais sans reproche " (3.5,6).
Paul possède tout ce que les judaïsants ont, et bien plus. Il est né Juif, a été éduqué en Judée, est zélé même selon les normes du groupe le plus strict. Il a fait de son mieux tout ce qu'il a pu, mais ce n'était pas assez, non à cause de son échec, mais parce que l'ancienne approche ne fonctionne pas ; il devait tout recommencer.
Personne ne peut accuser Paul de prêcher la grâce pour son propre intérêt ou pour apaiser une conscience troublée. D'un rabbi respecté, Paul était devenu un apôtre persécuté, pour une seule raison : il était persuadé que Christ est la vérité, le chemin et la vie. " Toutes ces choses constituaient, à mes yeux, un gain, mais à cause de Christ, je les considère désormais comme une perte " (3.7). Il estime ces choses comme spirituellement sans valeur parce qu'elles ne peuvent le rapprocher de Dieu.
Paul ajoute : " Je vais même plus loin : tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. À cause de lui, j'ai accepté de perdre tout cela " (3.8). Paul était prêt à abandonner tous ses avantages hébreux, tous ses mérites, parce que Christ était tellement plus précieux. Paul demeurait un Juif, bien sûr, mais la génétique et les traditions ne pouvaient le sauver.
" Oui, je le considère comme bon à être mis au rebut, afin de gagner le Christ " (3.8). La circoncision n'est pas mauvaise en soi, mais elle est nulle pour obtenir le salut, et est en fait dommageable si quelqu'un met sa confiance en elle. Seul Christ compte, lui seul a de la valeur dans notre relation avec Dieu. Paul aspire à quelque chose de beaucoup plus important que ce que le judaïsme peut offrir, et c'est Christ.
Au jour du jugement, Paul veut être trouvé en Christ " non pas avec une justice que j'aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient " (3.9). La vraie justice ne s'obtient pas par l'observation de la Loi (peu importe combien parfaitement nous la gardons), mais vient seulement en acceptant le don de Dieu offert à ceux qui croient en Christ. Voilà où il faut commencer.
Les yeux fixés sur le but
Le but de Paul est de " connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort, afin de parvenir, quoi qu'il arrive, à la résurrection d'entre les morts " (3.10,11). Maintenant, Paul ne connaît qu'en partie (1 Corinthiens 3.12), mais il désire connaître Christ pleinement, et il ne peut l'expérimenter que dans la résurrection.
Toutefois, pour partager la gloire de Christ, l'apôtre doit aussi partager ses souffrances et, ce faisant, il atteindra en quelque sorte la résurrection. Ce n'est pas qu'il gagnera son salut par ses souffrances, mais, par la foi, il est uni à Christ, par sa résurrection et sa mort (Romains 6.3-6). Il partage les souffrances de Christ aussi bien que sa gloire, car les deux font partie d'être " en Christ " par la foi. Il s'est joint à Jésus dans le voyage du salut, et il est prêt à le suivre où qu'il le conduise.
Mais Paul n'a pas encore atteint ce à quoi il aspire : " Non, certes, je ne suis pas encore parvenu au but, je n'ai pas atteint la perfection, mais je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. Car Jésus-Christ s'est saisi de moi " (3.12). Ainsi Paul travaille fort pour accomplir la mission à laquelle Jésus l'a appelé. Cela fait partie de connaître Christ - connaître sa volonté et désirer la réaliser. Paul veut expérimenter les richesses de Christ, même si elles impliquent des souffrances. Par ailleurs, sa confiance en Christ ne le rend pas complaisant ni paresseux.
Et plus loin Paul ajoute : " Non, frères, pour moi je n'estime pas avoir saisi le prix. Mais je fais une seule chose : oubliant ce qui est derrière moi, et tendant toute mon énergie vers ce qui est devant moi, je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l'appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l'union avec Jésus-Christ " (3.13,14). Il ne se repose pas sur toutes les bonnes choses qu'il a déjà accomplies, mais il travaille, car c'est ce à quoi Christ l'a appelé. Ainsi donc, Paul ne parle pas de se qualifier ou de mériter le prix, mais de travailler avec zèle.
De bons exemples
Paul a une raison pour expliquer son zèle : il veut que les Philippiens partagent son approche : " Nous tous qui sommes spirituellement adultes, c'est cette pensée qui doit nous diriger " (3.15). Ceux qui sont matures reconnaissent qu'ils ne sont pas encore parfaits, mais les immatures clament parfois la victoire prématurément. Alors Paul ajoute : " Et si, sur un point quelconque, vous pensez différemment, Dieu vous éclairera aussi là-dessus " (3.15). À mesure que vous grandissez en Christ, vous apprendrez également à penser ainsi.
" Seulement, au point où nous sommes parvenus, continuons à marcher ensemble dans la même direction " (3.16), et il faut que ceux qui sont en Christ marchent ainsi (Éphésiens 4.1). Voilà pourquoi nous devrions laisser Christ changer les choses dans notre vie, nous transformer, nous rendre zélés pour son travail. Et pour renforcer cette foi active, il nous faut prêter attention aux bons exemples : " Suivez tous mon exemple, frères, et observez comment se conduisent ceux qui vivent selon le modèle que vous trouvez en nous " (3.17).
Soyez zélés pour Christ, dit-il " car il en est beaucoup qui vivent en ennemis de la croix du Christ " (3.18). Ici Paul met sur un même pied d'égalité l'Évangile et " la croix de Christ ". La bonne nouvelle est fondée sur un Sauveur crucifié, car le salut vient à travers l'œuvre de Christ, et non grâce à nos œuvres. Cependant, bien des gens sont embarrassés par la croix et cherchent plutôt à souligner leurs œuvres.
Paul ajoute : " Ils finiront par se perdre. Ils ont pour dieu leur ventre (ils recherchent le soutien financier), ils mettent leur fierté dans ce qui fait leur honte " (3.19). Ces gens se glorifiaient dans la chair, la circoncision et les œuvres de la loi, mais depuis que Christ est venu, il est honteux de préférer ces choses à Christ, ou d'insister sur les deux, quand Christ est tout ce dont nous avons besoin. Paul continue : " Leurs pensées sont toutes dirigées vers les choses de ce monde " (3.19).
À l'opposé, Paul dit : " Quant à nous, nous sommes citoyens du royaume des cieux " (3.20). Nos pensées sont dirigées vers le ciel, et non vers la terre ; nous centrons notre attention sur l'esprit et non sur la chair. Notre espoir se trouve dans l'avenir, et non dans le monde. " Nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous sauver. Car il transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux par la puissance qui lui permet de tout soumettre à son autorité " (3.20,21).
Au retour de Christ, nous serons comme lui (1 Jean 3.2). Il nous donnera la justice dont nous avons besoin, et c'est pourquoi nous pouvons tant aspirer à faire sa volonté. Paul conclut ainsi : " Ainsi donc, mes frères bien-aimés, vous [...] devez rester ferme, en restant attachés au Seigneur " (Philippiens 4.1). Soyez zélé, persévérez, et faites confiance à Christ !
Questions pour une application personnelle
1.Ai-je suffisamment réussi à garder les lois bibliques ? Cela a-t-il tendance à me donner confiance?
2.Est-ce que je considère mon passé comme une ordure (qu'il soit bon au mauvais), comme quelque chose de non pertinent ?
3.Mon désir est-il de communier avec les souffrances de Christ ?
4.Ma confiance en Christ me rend-elle zélé, ou complaisant ?
5.Puis-je faire confiance à Dieu pour qu'il enseigne aux gens qui pensent différemment de moi ?
6.Quelle est mon attitude envers la croix de Christ ?
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: EUD - Église Universelle de Dieu
Notre réponse à Dieu.
http://www.wcg.org/lit/disc/disc1b.htm
Les idées ont des conséquences. La façon que nous voyons Dieu affecte la façon que nous Lui répondons. Autrement dit, notre théologie affecte la façon que nous vivons. Certaines personnes pensent que la théologie est ennuyante et sans objet, mais c'est peut-être parce qu'ils croient que Dieu est ennuyant et sans objet, donc ils préféreraient continuer à vivre leur vie sans avoir Dieu dans le décor. On a tous une théologie, qu'on le sache ou non. On a quelques concepts de ce que Dieu est. On peut penser qu'il est distant et insouciant, ou dur et fâché, ou même qu'il n'existe pas du tout.
Toutes ces idées affectent la façon dont nous vivons. Si nous croyons que Dieu est distant et insouciant, il se peut, par exemple, que soyons fâchés parce que nous souffrons des péchés d'autres gens et que Dieu ne semble pas s'en soucier.
Il arrive que nous ayons besoin d'aide, mais Dieu ne semble pas répondre à nos cris à l'aide. Il se peut aussi que nous cédions à nos bas instincts ou que nous profitions d'autres impunément, pensant que Dieu ne s'en soucie pas quoi qu'il arrive.
Vivre selon la foi
Le point que je voudrais faire ressortir est que ce que nous pensons de Dieu affecte notre façon de vivre. C'est implicite tout au long de la Bible ou la connexion entre la doctrine et le comportement se fait à plusieurs reprises. Dieu se soucie de nous, Jésus l'a dit. Nous ne devrions donc pas nous inquiéter. Le fait de se faire du souci vient d'un manque de foi que Dieu est bon, puissant, compatissant et ne cessera pas de nous aimer et de faire ce qui est bon et juste pour nous. Si nous n'avons pas confiance en Dieu, nous pouvons penser qu'Il ne se soucie pas de nous, ou qu'Il n'a pas le pouvoir de s'occuper de nous, ou qu'Il est dur, impitoyable ou imprévisible envers nous.
Mais quand nous avons confiance en Dieu, nous ne nous inquiétons pas, même quand de mauvaises choses nous arrivent. Nous sommes confiants que Dieu nous est fidèle, souffrant avec nous, nous soutenant et qu'Il emploiera même notre douleur pour nous donner des forces et Il nous bénira. Il utilise tout pour le bien, même des mauvaises choses. Il fait jaillir la lumière de l'obscurité. Ce que nous croyons au sujet du pouvoir et de l'amour de Dieu affecte la façon dont nous réagissons aux situations auxquelles nous faisons face. Paul se sert d'une logique semblable dans ses lettres. Il explique que nous sommes sauvés par la grâce manifestée par les œuvres de Jésus notre Sauveur. Il poursuit en écrivant: "à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." (Rom. 12:1) "c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie...et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité." (Éph. 4:21-24) Autrement dit, notre théologie doit affecter la façon dont nous vivons. L'Épître aux Hébreux se sert d'une logique semblable à plusieurs endroits. Après avoir expliqué un concept, l'auteur nous dit: " Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins" (Héb 4:16) de se raffermir dans notre foi, s'approcher du trône avec confiance et de nous laisser encourager. Il voit un lien étroit entre les idées et les conséquences, entre la doctrine et la pratique.
Le besoin d'une vision précise vue la façon que nous pensons à Dieu affecte la façon que nous vivons. Nous voulons avoir la meilleure compréhension de Dieu possible. Si nous voyons Dieu comme un être physique puissant, nous aurons tendance à nous concentrer sur la vie physique, sur le comportement externe, sur un avenir basé sur des choses physiques. Nous aurons tendance à négliger les qualités spirituelles telles que la grâce et l'amour, et nous porterons peu d'attention aux concepts comme le céleste et l'éternel. D'autre part, quand nous voyons Dieu comme éternel et en trois personnes, alors nous voyons un Dieu pour qui les rapports sont essentiels à Sa nature profonde, pour qui l'amour est essentiel, un Dieu qui se donne quand Il donne son Fils, un Dieu qui vit en nous quand son Esprit est en nous. Dieu en trois personnes est un Dieu qui est en communion avec nous directement, pas par des intermédiaires. Par contre, un Dieu qui est seulement Père mais non Père, Fils et Saint-Esprit, un dans la trinité, sera perçu comme distant, qui se tient à l'écart, légaliste, plus porté vers la loi que vers la miséricorde. Voici justement comment des gens considèrent Dieu. Si un tel Dieu avait envoyé son Fils pour mourir sur la croix, il aurait envoyé un autre être pour apaiser le courroux de son jugement. Il n'aurait pas pris l'humanité dans son propre sein en le rachetant par son union avec son propre Fils sans péché, avec lequel, uni à l'Esprit, est Un Dieu.
Ce n'est pas mon intention ici de faire un exposé détaillé sur la nature de Dieu. Nous avons déjà publié beaucoup de matériel sur ce sujet et il est sur notre site Web (http://www.wcg.org/lit/God). Plus récemment, Mike Morrison a écrit un article résumant le sujet et y avait inclus une liste de quelques livres pour approfondir le sujet ("Introduction to God").
Il a mis en évidence deux qualités de Dieu - sa grandeur et sa bonté. Dieu se sert toujours de son énorme pouvoir pour promouvoir son alliance d'amour et de grâce envers son peuple. Il est doux, plein d'amour, lent à la colère et plein de pitié. Maintenant, je veux me concentrer sur la question "puis après". Comment est-ce pertinent pour nous? Quelle différence est-ce que ça fait dans nos vies? Comment doit-on répondre à un Dieu qui est simultanément puissant et doux ?
Confiance
Je voudrais mettre en évidence deux façons que nous répondons à Dieu. La première est celle de la confiance. Quand nous-nous rendons compte que Dieu a le pouvoir de faire tout ce qu'il veut et qu'il emploie toujours ce pouvoir pour le bien de l'humanité, nous pouvons alors avoir une confiance absolue que nous sommes dans de bonnes mains. Il a la capacité et le but, scellé par alliance, de mettre en œuvre toutes choses, incluant toute notre rébellion, haine et trahison contre lui et l'un contre l'autre, pour notre rachat et notre glorification en Jésus Christ. Il est complètement digne de confiance - digne de notre confiance.
Quand nous sommes dans les épreuves, la maladie, les souffrances et même proche de la mort, nous pouvons être confiants que Dieu est toujours avec nous, qu'Il se soucie de nous, qu'Il est en contrôle. Il se peut qu'il semble qu'Il ne maîtrise plus la situation et que nous ne nous sentons certainement pas en contrôle, mais nous pouvons être confiants que Dieu n'est pas pris au dépourvu. Il a la capacité de racheter chaque situation ou n'importe quel malheur pour notre bien et Il le fait. Nous n'avons pas à douter de l'amour de Dieu pour nous. "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous." (Romains 5:8). "Nous avons connu l'amour, en ce qu'Il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères." (1 John 3:16). On peut compter sur Dieu qui n'a pas épargné son propre Fils pour nous donner, par Lui, tout ce que nous avons besoin pour le bonheur éternel. Dieu n'a pas envoyé quelqu'un d'autre : le Fils de Dieu, élément essentiel à la Divinité, est devenu homme pour mourir pour nous et être ressuscité pour nous (Hébreux 2:14).
Nous avons été rachetés non par le sang d'animaux, ni par le sang d'un homme très bon, mais par le sang de Dieu qui est devenu humain. Nous pouvons être confiants qu'Il nous aime. Chaque fois que nous prenons la communion, nous-nous souvenons de la mesure de son amour pour nous - par sa mort par laquelle nous sommes pardonnés et par résurrection qui nous réunit avec lui. Ainsi nous sommes présentés saints et irréprochables à Dieu. Il a gagné notre confiance. Paul nous dit : Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces..." (1 Corinthiens 10:13). "Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin" (2 Thessaloniciens 3:3). Même "si nous sommes infidèles, il demeure fidèle"(2 Timothée 2:13). Il ne va pas changer d'avis dans son désir de nous avoir, son appel pour nous, sa miséricorde. "Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle" (Hébreux 10:23).
Il nous a fait une promesse, un accord avec nous, de nous racheter, nous donner la vie éternelle et de nous aimer pour toujours. Il ne veut pas être pas sans nous. Il est digne de confiance, mais comment lui répondons-nous? Nous faisons-nous du soucis? Luttons-nous pour être dignes de son amour? Ou avons-nous confiance en lui? Nous n'avons jamais à douter de la puissance de Dieu non plus. Ceci est démontré par la mort et la résurrection de Jésus. C'est Dieu qui a le pouvoir même sur la mort, le pouvoir sur tous les êtres qu'il a créés, le pouvoir sur tous les autres pouvoirs (Colossiens 2:15). Il a triomphé de toutes les choses par la croix et ceci est démontré par sa résurrection. La mort ne pouvait pas le retenir, car Il est l'auteur de la vie (des Actes 3:15). Le même pouvoir qui a ramené Jésus de la mort nous donnera aussi la vie immortelle (Romains 8:11). Nous pouvons croire qu'Il a le pouvoir et le désir d'accomplir toutes ses promesses envers nous. Nous pouvons avoir confiance en Lui en tout - et c'est une bonne chose, puisque c'est de la folie d'avoir confiance en toute autre chose. De par nous-mêmes, nous échouerons. Laissé à lui-même, même le soleil échouera. Notre seul espoir est dans un Dieu qui a plus de pouvoir que le soleil et l'univers, qui est plus fidèle que le temps et l'espace, plein d'amour et de fidélité envers nous. Nous avons cet espoir certain dans Jésus notre Sauveur.
Adoration
Nous répondons aussi à Dieu par l'adoration, parce que l'adoration donne simplement à Dieu ce qui Lui revient. Il est digne d'éloges, non seulement pour son pouvoir mais aussi pour sa douceur. Le pouvoir en Lui-même n'est ni bon, ni mauvais, on n'a pas à le louer ni le condamner. Les dictateurs ont du pouvoir, les volcans ont du pouvoir et les bactéries ont du pouvoir, mais nous ne louons pas un tel pouvoir. Le pouvoir est digne d'éloges seulement quand il est employé d'une bonne façon, qui aide les autres.
ADORATION INSTRUMENTALE
Dieu est amour et tout ce qu'il fait est par amour et digne d'éloges. Nous louons l'amour même à l'échelle humaine, n'est-ce pas? Nous louons les gens qui donnent leurs vies pour aider les autres. Ils n'avaient pas assez de pouvoir pour sauver leurs propres vies, mais le pouvoir qu'ils avaient, ils l'ont utilisé pour aider les autres et c'est digne d'éloges. Au contraire, nous critiquons les gens qui avaient le pouvoir d'aider, mais ont refusé de le faire. La bonté est plus digne d'éloges que la grandeur et Dieu est bon et grand.
L'éloge approfondit le lien d'amour entre nous et Dieu. L'amour de Dieu pour nous ne diminue jamais, mais le nôtre pour lui devient souvent faible. Au moyen de l'éloge, nous répétons son amour pour nous et, en effet, attisons le feu de l'amour pour Lui allumé en nous par l'Esprit. C'est bien pour nous de nous rappeler et répéter à quel point Dieu est merveilleux. C'est ce qui nous renforce dans le Christ et augmente notre motivation à être comme lui dans sa bonté et cela augmente notre joie. Nous avons été créés pour louer Dieu, pour lui donner la gloire et l'honneur. Plus nous sommes en harmonie avec son but pour la vie, plus grande sera notre joie. La vie est plus satisfaisante quand nous accomplissons le but pour lequel avons été créés: honorer Dieu. Nous le faisons non seulement dans l'adoration, mais aussi dans notre façon de vivre chaque jour. Nous honorons Dieu quand nous servons les autres par les dons que Dieu nous a donnés. Nous honorons Dieu quand nous pardonnons au lieu de chercher la vengeance.
Nous honorons Dieu et montrons qu'Il est grand quand nous formons nos vies autour de lui, quand nous prêtons valeur à sa parole plus que les voies du monde. Nous honorons Dieu quand nous comptons sur les Écritures Saintes au lieu de la société, quand nous rencontrons nos obligations et responsabilités envers les autres au lieu de manquer à ses même obligations et responsabilités. L'adoration est une façon de vivre. Nous offrons nos corps et nos esprits comme des sacrifices vivants (Romains 12:1-2). Nous adorons Dieu quand nous partageons
l'Évangile de son Fils (Romains 15:16). Nous adorons Dieu quand nous faisons des offrandes financières (Philippiens 4:18). Nous adorons Dieu quand nous aidons d'autres gens (Hébreux 13:16). Nous disons qu'il est digne, qu'il vaut la peine de donner de notre temps, attention et notre allégeance. Nous louons sa puissance et sa patience. Nous louons sa gloire et son humilité qui l'a poussé à devenir l'un de nous pour notre bien. Nous louons sa justice et sa miséricorde. Nous le louons pour être ce qu'il est vraiment .
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•Cinq principes de base d'adoration
•Qu'est ce que l'adoration ?
•L'adoration regarde derrière, regarde devant.
•Pourquoi notre style d'adoration est-il en changement?
•Les jours d'adoration
•Fou des couleurs
•À la recherche d'une forme acceptable d'adoration corporative chrétienne.
C'est le but pour lequel nous avons été créés, proclamer les louanges de Dieu (1 Pierre 2:9). La vie se réussit mieux si nous vivons de la façon que Dieu nous a destinés. Et c'est le service raisonnable que nous Lui devons. Il est tout simplement juste que nous louons Celui qui nous a créés, qui est mort et ressuscité pour nous sauver et nous donner la vie éternelle, et qui oeuvre même maintenant pour nous aider à devenir plus comme Lui. Nous Lui devons notre allégeance et nous Lui devons notre amour. Nous avons été faits pour louer Dieu. Jean a eu une vision de notre avenir : "j'ai entendu chaque créature dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer et tout ce qui s'y trouve, chantant : ' à celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! '" (Révélation 5:13). C'est la réponse juste : la crainte à celui qui inspire la crainte, l'honneur à l'honorable, l'éloge pour celui qui est digne d'éloges, l'allégeance à celui qui est digne de confiance. C'est ce qui vaut qu'on s'y attarde.
Joseph Tkach
Droit d'auteur :copyright: 2002 Église Universelle de Dieu
http://www.wcg.org/lit/disc/disc1b.htm
Les idées ont des conséquences. La façon que nous voyons Dieu affecte la façon que nous Lui répondons. Autrement dit, notre théologie affecte la façon que nous vivons. Certaines personnes pensent que la théologie est ennuyante et sans objet, mais c'est peut-être parce qu'ils croient que Dieu est ennuyant et sans objet, donc ils préféreraient continuer à vivre leur vie sans avoir Dieu dans le décor. On a tous une théologie, qu'on le sache ou non. On a quelques concepts de ce que Dieu est. On peut penser qu'il est distant et insouciant, ou dur et fâché, ou même qu'il n'existe pas du tout.
Toutes ces idées affectent la façon dont nous vivons. Si nous croyons que Dieu est distant et insouciant, il se peut, par exemple, que soyons fâchés parce que nous souffrons des péchés d'autres gens et que Dieu ne semble pas s'en soucier.
Il arrive que nous ayons besoin d'aide, mais Dieu ne semble pas répondre à nos cris à l'aide. Il se peut aussi que nous cédions à nos bas instincts ou que nous profitions d'autres impunément, pensant que Dieu ne s'en soucie pas quoi qu'il arrive.
Vivre selon la foi
Le point que je voudrais faire ressortir est que ce que nous pensons de Dieu affecte notre façon de vivre. C'est implicite tout au long de la Bible ou la connexion entre la doctrine et le comportement se fait à plusieurs reprises. Dieu se soucie de nous, Jésus l'a dit. Nous ne devrions donc pas nous inquiéter. Le fait de se faire du souci vient d'un manque de foi que Dieu est bon, puissant, compatissant et ne cessera pas de nous aimer et de faire ce qui est bon et juste pour nous. Si nous n'avons pas confiance en Dieu, nous pouvons penser qu'Il ne se soucie pas de nous, ou qu'Il n'a pas le pouvoir de s'occuper de nous, ou qu'Il est dur, impitoyable ou imprévisible envers nous.
Mais quand nous avons confiance en Dieu, nous ne nous inquiétons pas, même quand de mauvaises choses nous arrivent. Nous sommes confiants que Dieu nous est fidèle, souffrant avec nous, nous soutenant et qu'Il emploiera même notre douleur pour nous donner des forces et Il nous bénira. Il utilise tout pour le bien, même des mauvaises choses. Il fait jaillir la lumière de l'obscurité. Ce que nous croyons au sujet du pouvoir et de l'amour de Dieu affecte la façon dont nous réagissons aux situations auxquelles nous faisons face. Paul se sert d'une logique semblable dans ses lettres. Il explique que nous sommes sauvés par la grâce manifestée par les œuvres de Jésus notre Sauveur. Il poursuit en écrivant: "à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." (Rom. 12:1) "c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie...et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité." (Éph. 4:21-24) Autrement dit, notre théologie doit affecter la façon dont nous vivons. L'Épître aux Hébreux se sert d'une logique semblable à plusieurs endroits. Après avoir expliqué un concept, l'auteur nous dit: " Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins" (Héb 4:16) de se raffermir dans notre foi, s'approcher du trône avec confiance et de nous laisser encourager. Il voit un lien étroit entre les idées et les conséquences, entre la doctrine et la pratique.
Le besoin d'une vision précise vue la façon que nous pensons à Dieu affecte la façon que nous vivons. Nous voulons avoir la meilleure compréhension de Dieu possible. Si nous voyons Dieu comme un être physique puissant, nous aurons tendance à nous concentrer sur la vie physique, sur le comportement externe, sur un avenir basé sur des choses physiques. Nous aurons tendance à négliger les qualités spirituelles telles que la grâce et l'amour, et nous porterons peu d'attention aux concepts comme le céleste et l'éternel. D'autre part, quand nous voyons Dieu comme éternel et en trois personnes, alors nous voyons un Dieu pour qui les rapports sont essentiels à Sa nature profonde, pour qui l'amour est essentiel, un Dieu qui se donne quand Il donne son Fils, un Dieu qui vit en nous quand son Esprit est en nous. Dieu en trois personnes est un Dieu qui est en communion avec nous directement, pas par des intermédiaires. Par contre, un Dieu qui est seulement Père mais non Père, Fils et Saint-Esprit, un dans la trinité, sera perçu comme distant, qui se tient à l'écart, légaliste, plus porté vers la loi que vers la miséricorde. Voici justement comment des gens considèrent Dieu. Si un tel Dieu avait envoyé son Fils pour mourir sur la croix, il aurait envoyé un autre être pour apaiser le courroux de son jugement. Il n'aurait pas pris l'humanité dans son propre sein en le rachetant par son union avec son propre Fils sans péché, avec lequel, uni à l'Esprit, est Un Dieu.
Ce n'est pas mon intention ici de faire un exposé détaillé sur la nature de Dieu. Nous avons déjà publié beaucoup de matériel sur ce sujet et il est sur notre site Web (http://www.wcg.org/lit/God). Plus récemment, Mike Morrison a écrit un article résumant le sujet et y avait inclus une liste de quelques livres pour approfondir le sujet ("Introduction to God").
Il a mis en évidence deux qualités de Dieu - sa grandeur et sa bonté. Dieu se sert toujours de son énorme pouvoir pour promouvoir son alliance d'amour et de grâce envers son peuple. Il est doux, plein d'amour, lent à la colère et plein de pitié. Maintenant, je veux me concentrer sur la question "puis après". Comment est-ce pertinent pour nous? Quelle différence est-ce que ça fait dans nos vies? Comment doit-on répondre à un Dieu qui est simultanément puissant et doux ?
Confiance
Je voudrais mettre en évidence deux façons que nous répondons à Dieu. La première est celle de la confiance. Quand nous-nous rendons compte que Dieu a le pouvoir de faire tout ce qu'il veut et qu'il emploie toujours ce pouvoir pour le bien de l'humanité, nous pouvons alors avoir une confiance absolue que nous sommes dans de bonnes mains. Il a la capacité et le but, scellé par alliance, de mettre en œuvre toutes choses, incluant toute notre rébellion, haine et trahison contre lui et l'un contre l'autre, pour notre rachat et notre glorification en Jésus Christ. Il est complètement digne de confiance - digne de notre confiance.
Quand nous sommes dans les épreuves, la maladie, les souffrances et même proche de la mort, nous pouvons être confiants que Dieu est toujours avec nous, qu'Il se soucie de nous, qu'Il est en contrôle. Il se peut qu'il semble qu'Il ne maîtrise plus la situation et que nous ne nous sentons certainement pas en contrôle, mais nous pouvons être confiants que Dieu n'est pas pris au dépourvu. Il a la capacité de racheter chaque situation ou n'importe quel malheur pour notre bien et Il le fait. Nous n'avons pas à douter de l'amour de Dieu pour nous. "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous." (Romains 5:8). "Nous avons connu l'amour, en ce qu'Il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères." (1 John 3:16). On peut compter sur Dieu qui n'a pas épargné son propre Fils pour nous donner, par Lui, tout ce que nous avons besoin pour le bonheur éternel. Dieu n'a pas envoyé quelqu'un d'autre : le Fils de Dieu, élément essentiel à la Divinité, est devenu homme pour mourir pour nous et être ressuscité pour nous (Hébreux 2:14).
Nous avons été rachetés non par le sang d'animaux, ni par le sang d'un homme très bon, mais par le sang de Dieu qui est devenu humain. Nous pouvons être confiants qu'Il nous aime. Chaque fois que nous prenons la communion, nous-nous souvenons de la mesure de son amour pour nous - par sa mort par laquelle nous sommes pardonnés et par résurrection qui nous réunit avec lui. Ainsi nous sommes présentés saints et irréprochables à Dieu. Il a gagné notre confiance. Paul nous dit : Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces..." (1 Corinthiens 10:13). "Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin" (2 Thessaloniciens 3:3). Même "si nous sommes infidèles, il demeure fidèle"(2 Timothée 2:13). Il ne va pas changer d'avis dans son désir de nous avoir, son appel pour nous, sa miséricorde. "Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle" (Hébreux 10:23).
Il nous a fait une promesse, un accord avec nous, de nous racheter, nous donner la vie éternelle et de nous aimer pour toujours. Il ne veut pas être pas sans nous. Il est digne de confiance, mais comment lui répondons-nous? Nous faisons-nous du soucis? Luttons-nous pour être dignes de son amour? Ou avons-nous confiance en lui? Nous n'avons jamais à douter de la puissance de Dieu non plus. Ceci est démontré par la mort et la résurrection de Jésus. C'est Dieu qui a le pouvoir même sur la mort, le pouvoir sur tous les êtres qu'il a créés, le pouvoir sur tous les autres pouvoirs (Colossiens 2:15). Il a triomphé de toutes les choses par la croix et ceci est démontré par sa résurrection. La mort ne pouvait pas le retenir, car Il est l'auteur de la vie (des Actes 3:15). Le même pouvoir qui a ramené Jésus de la mort nous donnera aussi la vie immortelle (Romains 8:11). Nous pouvons croire qu'Il a le pouvoir et le désir d'accomplir toutes ses promesses envers nous. Nous pouvons avoir confiance en Lui en tout - et c'est une bonne chose, puisque c'est de la folie d'avoir confiance en toute autre chose. De par nous-mêmes, nous échouerons. Laissé à lui-même, même le soleil échouera. Notre seul espoir est dans un Dieu qui a plus de pouvoir que le soleil et l'univers, qui est plus fidèle que le temps et l'espace, plein d'amour et de fidélité envers nous. Nous avons cet espoir certain dans Jésus notre Sauveur.
Adoration
Nous répondons aussi à Dieu par l'adoration, parce que l'adoration donne simplement à Dieu ce qui Lui revient. Il est digne d'éloges, non seulement pour son pouvoir mais aussi pour sa douceur. Le pouvoir en Lui-même n'est ni bon, ni mauvais, on n'a pas à le louer ni le condamner. Les dictateurs ont du pouvoir, les volcans ont du pouvoir et les bactéries ont du pouvoir, mais nous ne louons pas un tel pouvoir. Le pouvoir est digne d'éloges seulement quand il est employé d'une bonne façon, qui aide les autres.
ADORATION INSTRUMENTALE
Dieu est amour et tout ce qu'il fait est par amour et digne d'éloges. Nous louons l'amour même à l'échelle humaine, n'est-ce pas? Nous louons les gens qui donnent leurs vies pour aider les autres. Ils n'avaient pas assez de pouvoir pour sauver leurs propres vies, mais le pouvoir qu'ils avaient, ils l'ont utilisé pour aider les autres et c'est digne d'éloges. Au contraire, nous critiquons les gens qui avaient le pouvoir d'aider, mais ont refusé de le faire. La bonté est plus digne d'éloges que la grandeur et Dieu est bon et grand.
L'éloge approfondit le lien d'amour entre nous et Dieu. L'amour de Dieu pour nous ne diminue jamais, mais le nôtre pour lui devient souvent faible. Au moyen de l'éloge, nous répétons son amour pour nous et, en effet, attisons le feu de l'amour pour Lui allumé en nous par l'Esprit. C'est bien pour nous de nous rappeler et répéter à quel point Dieu est merveilleux. C'est ce qui nous renforce dans le Christ et augmente notre motivation à être comme lui dans sa bonté et cela augmente notre joie. Nous avons été créés pour louer Dieu, pour lui donner la gloire et l'honneur. Plus nous sommes en harmonie avec son but pour la vie, plus grande sera notre joie. La vie est plus satisfaisante quand nous accomplissons le but pour lequel avons été créés: honorer Dieu. Nous le faisons non seulement dans l'adoration, mais aussi dans notre façon de vivre chaque jour. Nous honorons Dieu quand nous servons les autres par les dons que Dieu nous a donnés. Nous honorons Dieu quand nous pardonnons au lieu de chercher la vengeance.
Nous honorons Dieu et montrons qu'Il est grand quand nous formons nos vies autour de lui, quand nous prêtons valeur à sa parole plus que les voies du monde. Nous honorons Dieu quand nous comptons sur les Écritures Saintes au lieu de la société, quand nous rencontrons nos obligations et responsabilités envers les autres au lieu de manquer à ses même obligations et responsabilités. L'adoration est une façon de vivre. Nous offrons nos corps et nos esprits comme des sacrifices vivants (Romains 12:1-2). Nous adorons Dieu quand nous partageons
l'Évangile de son Fils (Romains 15:16). Nous adorons Dieu quand nous faisons des offrandes financières (Philippiens 4:18). Nous adorons Dieu quand nous aidons d'autres gens (Hébreux 13:16). Nous disons qu'il est digne, qu'il vaut la peine de donner de notre temps, attention et notre allégeance. Nous louons sa puissance et sa patience. Nous louons sa gloire et son humilité qui l'a poussé à devenir l'un de nous pour notre bien. Nous louons sa justice et sa miséricorde. Nous le louons pour être ce qu'il est vraiment .
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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