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Signes étranges durant 40 ans avant la destruction du Temple

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Message  Arlitto Mar 31 Mar 2020 - 11:15

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Signes étranges durant 40 ans avant la destruction du Temple


Signes étranges à Jérusalem durant les 40 ans avant la destruction du Temple rapporté par le Talmud 




Le Talmud de Jérusalem
Entre 350-400 ans après Jésus:

1.Des rabbins dans la Palestine ont écrit des commentaires en araméen sur les différentes lois orales de la Mishnah. Ces commentaires en araméen s’appellent le Gemara.
2.Les deux livres ensemble, la Mishnah et le Gemara s’appellent le Talmud de Jérusalem.

Signes étranges durant 40 ans avant la destruction du Temple 3ity
Le Talmud de Babylone

Vers l’année 500 après Jesus:
1.Des rabbins dans la ville de Babylone,en Irak, ont écrit des commentaires en araméen sur les diffrentes lois orales de la Mishnah.Ces commentaires en arameen s’appellent le Gemara,mais c’est autre Gemara,different au Gemara de Jerusalem.
2.Les deux livres ensemble,la Mishnah et le Gemara s’appellent le Talmud Babylone. C’est 20 tomes avec 2,5 millions de mots.
3.Le Talmud de Babylone a fait d’autorité que le Talmud de Jérusalem.


Le Talmud de Babylone, le Chiffre de 40 Années et la Destruction du Temple
C’est dans la section appelée le Yoma. "Yoma signifie “jour,période de temps” en hébreu". Ici la section Yoma du Talmud fait reference a la fete de Yom Kippur (Journée d’Expiation), c’est la fête juive la plus sacrée, la plus solennelle.


Pendant l’existence du Temple le Prêtre Suprême des juifs faisait un sacrifice spécial le jour de Yom Kippur pour les pardon des péchés de tout le peuple juif. Le Talmud de Babylone dit que pendant 40 ans le sacrifice fut rejeté par Dieu, Dieu décide de ne pas pardonner les péchés du peuple juif entre 30 et 70 après Jésus.


Pour comprendre les differents signes qui sont decrits dans lex textes a suivre lisez l’explication suivante:
http://www3.telus.net/public/kstam/en/temple/details/evidence.htm
Pour traduire de l’anglais au francais utiliser Google Traduction:
http://translate.google.fr/


C’est écrit dans Yoma 39b:
Les rabbins ont enseigné:”Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple:
1. Le tirage au sort (Note : tirage pour déterminer l’approbation ou non de Dieu) n’est pas venu dans la main droite (Note : que Dieu n’a pas approuvé)
2. Ni la sangle de couleur pourpre devient blanc;
3. Et il n’y a pas eu de la lueur de lumière occidentale
4. Et les portes du Temple se sont ouvertes par eux-mêmes,”


Puis le texte mentionne Johanan ben Zakkai
Qui était-il? Il est l’un des plus grands maîtres juifs de l’histoire.Tout juif religieux lui connait.Les juifs de Palestine étaient en guerre contre les romains entre 66-70.En 70 les romains ont détruit la ville de Jérusalem et son Temple.


Zakkai était dans la ville et il décide s’échapper. Il prétend mourir et ses disciples lui met dans un cercueil. Ainsi il sort de la ville dans le cercueil et se dirige vers le général romain Vespasien, celui qui attaquait Jérusalem. Il lui annonce une prophétie que Vespasien serait le prochain empereur de Rome.


Quand Vespasien devient empereur peu après il demande a Zakkai ce qu’il désire. Zakkia lui dit avoir le droit a fonder une académie en Palestine.C’est l’origine de l’académie de Yavné qui est l’institution qui a sauvé le judaisme après la destruction du Temple. Zakkai est le fondateur du judaisme d’aujourd’hui, le judaisme rabbinique des rabbins.


La Continuation de Yoma 39b:
“Jusqu’à ce que rabbin Johanan ben Zakkai les réprimanda, disant :Temple,temple, pourquoi est-ce que toi-même fait l’alarme? Je sais que tu seras détruit parce que Zacharie ben Ido a déjà prophétisé a ton égard :”Ouvre tes portes, ô Liban, que l’incendie dévore tes cèdres!”


Conclusion
Selon le texte avant l’année 70 le maître Zakkai savait déjà que le Temple allait être détruit. Le Talmud de Babylone fut écrit plus de 400 ans après l’evenement:
1.Mais pourquoi les juifs allaient-ils inventer l’histoire que pendant 40 années Dieu ne les avaient pas pardonnés?
2.C’est probable que l’histoire est une histoire orale authentique.


Le Talmud de Jérusalem,l e Chiffre de 40 Années et la Destruction du Temple

Quarante ans avant la destruction du Temple:
1.La lumière de l’ouest s’est éteinte
2.Le fil cramoisi reste cramoisi,
3.Et le tirage au sort pour le Seigneur est toujours venu dans la main gauche(Note:que Dieu n’a pas approuvé le sacrifice)
4.Ils sont fermé les portes du temple par la nuit et en se levant le matin on les trouves complètement ouvertes.”

(Jacob Neusner, traducteur, Yerushalmi ou Talmud de Jérusalem, p.156-157,traduction française de la traduction anglaise)


Conclusion :
Le Talmud de Jérusalem dit que le tirage au sort était toujours négatif, cela veut dire que ce n'était pas seulement en l’année 30 mais toujours, c’est-a-dire, jusque l’année 70.

Ce Talmud fut ecrit entre 250-300 ans après l’évènement:

1. Mais pourquoi les juifs allaient-ils inventer l’histoire que pendant 40 années Dieu ne les avaient pas pardonnés?
2. C’est probable que l’histoire est une histoire orale authentique.
3 .Voici une deuxième attestation, a ajouter a celle du Talmud de Babylone.


L’Affirmation de Flavius Josèphe(37-100)
Il est un historien juif très fameux qui est connu surtout pour ses livres:

1. La Guerre des Juifs contre les Romains (écrit vers 75-79):
Récit en 7 livres du dernier soulèvement de la Judée et de la prise de Jérusalem par Titus. Originellement écrit en araméen, puis traduit en grec avant parution en 75–79.
2. Autobiographie:
Un complément de La Guerre des Juifs, où il justifie son choix d’avoir suivi les romains.
3.Les Antiquités judaïques(écrit vers 90)

L’histoire des juifs depuis la création du monde jusqu’a l’année 66.
Josèphe avait aussi participé dans la guerre contre les romains et il fut capturé par Vespasien. Il a fait la même chose que Zakkai, en disant a Vespasien qu’il serait le prochain empereur, et quand c’est devenu vrai peu après sa vie fut épargnée.

Dans “La Guerre des Juifs”, IV, 5,3 il parle de signes étranges qui furent interprétés comme que le Temple allait être détruit
La Guerre des Juifs:

«Ainsi, également, avant la révolte des juifs, et avant les troubles qui ont précédé la guerre, quand les gens étaient venus en foule à la fête des pains sans levain, le huitième jour du mois Xanthicus [Nisan] et à la neuvième heure de la nuit:

1. Une si grande lumière resplendit autour de l’autel et la maison sainte (Note : le Temple), qu’il semblait être une journée brillante, dont la lumière a duré une demi-heure.

2. Cette lumière a semblé être un bon signe pour les maladroits, mais a été interprétée par les scribes sacrés présager les événements qui ont suivi immédiatement sur elle (Note : la destruction du Temple et la ville)

3.A la même fête aussi, une génisse, pendant qu’elle était dirigée par le grand prêtre a être sacrifié, mit au monde un agneau au milieu du Temple.

(Note : comme dans l’histoire on a eu des cas de veaux avec 3 têtes ou 5 jambes c’est pas impossible qu’un veau est né qui ressemblait un agneau en grande mesure)

4.En outre, la porte orientale de l’intérieur, (Note : l’inérieur de la cour du Temple) qui était d’airain, et très lourde, et avait été à peine fermée par une vingtaine d’hommes, et reposait sur une base de fer, et avait des boulons fixés très profondément dans le sol ferme, qui y était faite d’une pierre entière, a été vu s’ouvrir de son propre accord vers la sixième heure de la nuit.

5.Maintenant, ceux qui veillaient dans le temple sont venus alors en courant au commandant du Temple, et lui ont dit, et il est ensuite y arrivé, et non sans grande difficulté a été en mesure de fermer la porte à nouveau.

6.Cela a également semblait aux gens vulgaires d’être un prodige très heureux, comme si Dieu leur ouvrait ainsi la porte du bonheur. Mais les hommes de sagesse ont bien compris, que la sécurité de leur sainte maison (Note : Temple)a été dissoute par elle-même, et que la porte a été ouverte à l’avantage de leurs ennemis.

7.Donc, ils sont déclaré publiquement, que cette signal était un présage de la désolation qui venait sur eux.”

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.


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Message  Arlitto Mar 31 Mar 2020 - 11:16

Quels étaient ces signes étranges ?


Concernant les premiers voici ce que rapporte le Talmud de Babylone :

Les rabbins enseignaient : Au cours des quarante dernières années avant la destruction du Temple le tirage au sort ['Pour le Seigneur'] n’est pas venu dans la main droite, ni le ruban de couleur rouge n’est devenu blanc, et la lumière occidentale (de la Ménorah) n’a plus brillé et les portes du Hekel [du Temple] s’ouvraient d’elles-mêmes, jusqu’à ce que Rabban Yohanan Ben Zakkai les réprimanda, disant : Hekel, Hekel, pourquoi veux-tu nous alarmer ? Je sais que tu seras détruit, car Zacharie fils d’Ido avait déjà prophétisé à ton sujet (Zach. 11 : 1) : « dit au Temple : ‘Ouvrez vos portes, ô Liban, et que le feu dévore tes cèdres’ » (version Soncino, extrait de Yoma 39b. Passage similaire dans le Talmud de Jérusalem).


Ce passage du Talmud nous parle de quatre phénomènes inhabituels, dont les deux premiers qui avaient lieu à l’occasion de chaque fête des Expiations durant les quarante années qui précédèrent l’an 70. Les deux autres signes concernaient plus précisément le service quotidien du Temple. Concernant Yom kippour, Lévitique 16 nous parle du Jour du Grand Pardon (Yom Kippour) qui est aussi le jour le plus saint du calendrier hébreu. A cette occasion, de nombreux Juifs venaient de tout le pays et de l’étranger à Jérusalem pour participer à la cérémonie qui était le rendez-vous religieux, l’événement de l’année.


C’était, en effet, lors de cette fête que les péchés du peuple étaient pardonnés par le Seigneur grâce au rituel des sacrifices qui se déroulait au Temple de Jérusalem. Ce chapitre nous présente une liturgie pour le moins étrange.


Les versets 7 et 8 ordonnent au Grand Prêtre de prendre 2 boucs puis de les tirer au sort afin de déterminer lequel serait offert en sacrifice à l’Éternel et lequel était pour Azazel. L’un des boucs était « pour Yahweh » et devait lui être offert en sacrifice pour le péché du peuple. Son sang devait être aspergé sur le propitiatoire. L’autre bouc était « pour Azazel ». Après que le premier bouc soit sacrifié, le Grand Prêtre avait l’instruction de poser ses deux mains sur ce bouc émissaire, vivant, et de confesser le péché des Israélites et ainsi le « mettre sur la tête du bouc ». Il était ensuite conduit dans le désert sous la responsabilité d’un homme qui était désigné pour accomplir cette tâche. C’est ainsi que les Écritures décrivent ce rituel. Les deux premiers signes concernent ce passage sur les deux boucs.


1er signe – Le tirage au sort On apportait au Grand Prêtre deux boucs identiques qu’il devait tirer au sort pour désigner lequel était « pour le Seigneur » et lequel était « pour Azazel ». Le Grand prêtre plongeait alors ses deux mains dans une urne pour en retirer les deux lots représentant les deux boucs. Soit le lot « pour Yahweh » et celui « pour Azazel ». Quand le lot « pour Yahweh » (représenté à un certain moment par une pierre blanche) venait dans la main droite, c’était un bon présage, mais si ce lot arrivait dans la main gauche, c’était un mauvais signe. Avant cette année 30, cette loterie était aléatoire (la pierre blanche tombait aussi bien dans la main droite que dans la gauche). Mais durant les quarante années qui précédèrent la destruction du Temple, la cérémonie ne s’est plus passée comme auparavant. Chaque fois que le Grand prêtre effectuait le tirage au sort pour départager les boucs, il sortait la pierre noire hors de la boîte dans la main droite. C’est arrivé chaque année lors de la fête, depuis l’an 30 jusqu’à la disparition du Temple en 70 ! Les Juifs ont remarqué ce phénomène qu’ils ont interprété comme étant de mauvais augure. En effet, c’était le fait de voir arriver la pierre blanche dans la main droite du Grand prêtre qui était considéré comme un bon signe et non l’inverse.


2ème signe – Le ruban de couleur rouge ne devenait pas blanc La littérature rabbinique, la Mishnah en particulier (Yoma 39a) – ajoute certains détails. Le Grand Prêtre attachait ensuite un fil de laine écarlate à la tête du bouc « pour Azazel » et un ruban autour du cou du bouc « pour l’éternel ». il posait ensuite ses deux mains dessus, confessait ses péchés, ceux de sa famille et ceux d’Israël, puis demandait à ce qu’ils soient pardonnés. Un homme devait conduire le bouc jusqu’à une falaise dans le désert et l’y précipiter (Yoma 6. 1-8). Il existe encore aujourd’hui, dans le désert de Judée, un lieu que l’on appelle le « Mont Azazel » où ce terrible rituel est supposé s’être produit. Mais comment se fait-il que Lévitique 16 ordonne seulement de laisser le bouc émissaire dans le désert et ne mentionne rien au sujet de cette pratique barbare consistant à pousser le bouc du haut d’une falaise? Un jour, le bouc émissaire est revenu du désert – où il avait été laissé – et il est entré à Jérusalem, ce qui a été considéré comme un signe terrible de malédiction. C’est à partir de ce moment-là qu’ils adoptèrent cette méthode consistant à jeter le bouc du haut de la falaise, qui respectait tout de même l’instruction biblique de Lévitique 16 de le « laisser au désert », sauf qu’il ne pourrait plus jamais en revenir. On attachait aussi un ruban rouge sur la porte du Temple. Quand le bouc pour azazel avait été précipité, Au bout d’un certain temps ce morceau de tissu devenait blanc, ou il restait parfois rouge, ce qui n’était pas un bon présage. Ésaïe 1 : 18 faisait symboliquement référence à ce fil de laine écarlate. Un signe surnaturel attestant que le péché du peuple avait été ôté.


3ème signe – La lumière occidentale n’a plus brillé La lampe à sept branches (Ménorah) se trouvait dans le lieu saint sur le côté sud (Ex. 25 : 31-40 et 26 : 35). On appelait la lampe du milieu La lumière occidentale, le « ner ma’aravi« , elle avait une particularité. Alors qu’on mettait dans les sept lampes la même quantité d’huile, les six qui se trouvaient de part et d’autre de la lumière centrale ne brûlaient que du soir au matin. La septième, celle du milieu, continuait de brûler jusqu’au soir. (C’est en souvenir de cette lumière constamment allumée que, dans toutes les synagogues, brûle, un « ner tamid« , une lumière éternelle, qui ne s’éteint jamais). Le « ner ma’aravi » du Temple était donc, avec les six autres, allumé et entretenu par les cohanim (les prêtres). Au cours du service quotidien dans le Sanctuaire, toutes les mèches de la lampe étaient rallumées le soir avec la flamme de la branche centrale. Cette mèche centrale appelée « la flamme occidentale » était la plus importante des sept, puisque c’est avec cette mèche qu’on rallumait les autres flammes éteintes (Ex. 27 : 21). Elle devait donc rester toujours allumée, même si parfois il arrivait qu’elle s’éteigne par accident. Mais de nouveau, au cours des quarante années qui précédèrent la disparition du Temple, la « flamme occidentale » s’éteignit d’elle-même durant la nuit, malgré le soin particulier apporté par les lévites pour que cette flamme reste constamment allumée (on y mettait plus d’huile et elle était mieux surveillée). Si on ne connaît pas la cause de ce phénomène mystérieux, on peut néanmoins en deviner la raison : il était manifeste que la présence de Dieu avait quitté le lieu saint et que ce signe, comme tous les autres d’ailleurs, aurait dû alerter le Grand prêtre et lui indiquer que quelque chose avait changé depuis l’apparition de ces phénomènes dès l’an 30.


Ces signes étaient d’autant plus de mauvais augures que des phénomènes inverses (et donc de bon présage) se sont passés lors de la prêtrise d’un certain Simon le Juste qui fut Grand prêtre au 3e siècle avant notre ère : Les rabbins enseignaient : Pendant les quarante ans du ministère de Simon le Juste, le lot ['Pour le Seigneur'] est toujours venu dans la main droite. Puis après son ministère, il est venu tantôt dans la main droite, tantôt dans la main gauche. Et [pendant ce même temps] le tissu de couleur pourpre devenait blanc. Mais après, il est devenu parfois blanc ou pas. Pendant ces quarante ans également, la flamme occidentale restait allumée, puis après, elle restait allumée ou s’éteignait. » (Talmud, version Soncino, extrait de Yoma 39a).

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Message  Arlitto Mar 31 Mar 2020 - 11:16

Autre fait rapporté par le Talmud

Le Sanhédrin a changé de place.


Un autre événement rapporté par le Talmud s’est aussi déroulé à partir de l’an 30. Il concernait le lieu où siégeait le Sanhédrin. Avant cette année 30, le Sanhédrin tenait habituellement ses audiences et ses délibérations dans un local attenant au Temple appelée Lishkath ha-Gazith « la Chambre des Pierres Taillées ». Or, dès cette année-là (en 30), le Sanhédrin a décidé de quitter ce lieu pour siéger dans un local moins prestigieux situé en dehors du Temple appelé Hanuth  » salle du commerce, bazar »:

« Quarante ans avant la destruction du Temple, le Sanhédrin quitta le Gazith  pour siéger dans le hanuth. (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Shabbat 15a).
« Quarante ans avant que le Temple ne soit détruit, le Sanhédrin avait abandonné le Temple pour tenir ses séances dans le « Hanuth » (Talmud de Babylone, version Soncino, extrait de Abodah Zara 8b).


» Quarante ans avant la destruction du temple, les juges furent chassés du consistoire Gazith et que lorsqu’on les chassa du consistoire, on leur ôta  le pouvoir de juger à mort; qu’alors ils se couvrirent de cilices, s’arrachèrent les cheveux, pleurant et disant: malheur à nous, parce que le sceptre a cessé dans Juda, et que le fils de David, c’est à dire le Messie, n’est pas encore venue (Talmud de Jérusalem, traité Sanhédrin, chap.24)


Pourquoi tant de lamentations? Parce les juifs croyait que le sanhédrin, siégeant dans le consistoire de Gazith, pour porter des peines capitales resterait jusqu’à ce que vienne Siloh qui est le messie (Rabbi Moïse Hadarsan- commentaire sur la Genèse, paroles: et le scribe de sa postérité).

Pourquoi un tel changement de lieu de réunion et quelle en était la raison ? On ne sait pas exactement, le traité sanhédrin dit que les membres du sanhédrin ont été chassé. Par qui? Comment? La question reste ouverte.


Nous avons dans la Bible  un indice qui pourrait expliquer  ce changement de lieu.

Matthieu affirme qu’il y eut un tremblement de terre au moment de la mort de Jésus. «A ce moment, le rideau suspendu dans le Temple se déchira depuis le haut jusqu’en bas. La terre trembla, les rochers se fendirent,» (Matt. 27 : 51). Il est donc tout à fait possible que le Temple ait subi quelques dommages suite à ce séisme et que le local où se réunissait le Sanhédrin soit devenu de ce fait hors d’usage.
L’épisode du voile déchiré qui fut également un signe significatif, n’a cependant pas été repris dans le Talmud en raison, probablement, du lien de proximité trop évident avec la mort du Messie.


Une foule d’autres signes surnaturels

Flavius Joseph – guerre des juifs Livre 6, Chapitre 5, paragraphe 3 Ces trompeurs, ces gens qui se prétendaient envoyés de Dieu abusaient ainsi le misérable peuple, qui n’accordait ni attention ni créance aux clairs présages annonçant la désolation déjà menaçante : comme si la foudre fût tombée sur eux, comme s’ils n’avaient ni des yeux ni une âme, ces gens ne surent pas entendre les avertissements de Dieu. Ce fut d’abord quand apparut au-dessus de la ville un astre semblable à une épée, une comète qui persista pendant une année.

Avant la révolte et la prise d’armes, le peuple s’était rassemblé pour la fête des azymes, le 8e jour du mois de Xanthicos, Quand, à la neuvième heure de la nuit, une lumière éclaira l’autel et le Temple, assez brillante pour faire croire que c’était le jour, et ce phénomène dura une demi-heure. Les ignorants y virent un bon signe, mais les interprètes des choses saintes jugèrent qu’il annonçait les événements survenus bientôt après. Dans la même fête, une vache amenée par quelqu’un pour le sacrifice mit bas un agneau dans la cour du Temple, et l’on vit la porte du Temple intérieur, tournée vers l’Orient, – bien qu’elle fût en airain et si massive que vingt hommes ne la fermaient pas sans effort au crépuscule, qu’elle fût fixée par des verrous munis de chaînes de fer et par des barres qui s’enfonçaient très profondément dans le seuil formé d’une seule pierre, s’ouvrir d’elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens du Temple coururent annoncer cette nouvelle au capitaine, qui monta au Temple et fit fermer la porte à grand peine. Ce présage aussi parut encore très favorable aux ignorants : ils disaient que Dieu leur avait ouvert la porte du bonheur mais les gens instruits pensaient que la sécurité du Temple s’abolissait d’elle-même, que la porte s’ouvrait et s’offrait aux ennemis. Ils estimaient entre eux que c’était le signe visible de la ruine.

Peu de jours après la fête, le vingt-et-un du mois d’Artemisios, on vit une apparition surhumaine, dépassant toute créance.

Ce que je vais raconter paraîtrait même une fable, si des témoins ne m’en avaient informé : du reste, les malheurs qui survinrent ensuite n’ont que trop répondu à ces présages.

On vit donc dans tout le pays, avant le coucher du soleil, des chars et des bataillons armés répandus dans les airs, s’élançant à travers les nuages et entourant les villes. En outre, à la fête dite de la Pentecôte, les prêtres qui, suivant leur coutume, étaient entrés la nuit dans le Temple intérieur pour le service du culte, dirent quils avaient perçu une secousse et du bruit, et entendu ensuite ces mots comme proférés par plusieurs voix : « Nous partons d’ici. »

Mais voici de tous ces présages le plus terrible : un certain Jésus, fils d’Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d’une paix et d’une prospérité très grandes, à la fête où il est d’usage que tous dressent des tentes en l’honneur de Dieu, et se mit soudain à crier dans le Temple: «Voix de l’Orient, voix de l’Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple!» Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l’homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu’auparavant.

Les magistrats, croyant avec raison, que l’agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu’aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l’inflexion la plus lamentable qu’il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus lui demanda qui il était, d’où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l’homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu’enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté. Jusqu’au début de la guerre, il n’entretint de rapport avec aucun de ses concitoyens ; on ne le vit jamais parler à aucun d’eux, mais tous les jours, comme une prière apprise, il répétait sa plainte : « Malheur à Jérusalem ! » Il ne maudissait pas ceux qui le frappaient quotidiennement, il ne remerciait pas ceux qui lui donnaient quelque nourriture. Sa seule réponse à tous était ce présage funeste. C’était surtout lors des fêtes qu’il criait ainsi. Durant sept ans et cinq mois, il persévéra dans son dire, et sa voix n’éprouvait ni faiblesse ni fatigue ; enfin, pendant le siège, voyant se vérifier son présage, il se tut. Car tandis que, faisant le tour du rempart, il criait d’une voix aiguë : « Malheur encore à la ville, au peuple et au Temple », il ajouta à la fin : « Malheur à moi-même », et aussitôt une pierre lancée par un onagre le frappa à mort. Il rendit l’âme en répétant les mêmes mots.


Tacite Histoires livre 5 chapitre XIII Il était survenu des prodiges dont cette nation, aussi ennemie de tout culte religieux qu’adonnée aux superstitions, aurait craint de conjurer la menace par des vœux ou des victimes expiatoires. On vit des bataillons s’entrechoquer dans les airs, des armes étinceler, et des feux, s’échappant des nues, éclairer soudainement le temple. Les portes du sanctuaire s’ouvrirent d’elles-mêmes, et une voix plus forte que la voix humaine annonça que les dieux en sortaient ; en même temps fut entendu un grand mouvement de départ.


Eusèbe Histoire Ecclésiaistique Livre 3, Chap.8, Sections 1-6 « Les séducteurs égaraient alors ce malheureux peuple et le trompaient au sujet de Dieu, en sorte qu’il ne donnait point d’attention, et ne croyait pas aux présages qui annonçaient si clairement la dévastation future. Ainsi que des gens étourdis par la foudre qui n’ont plus l’usage de leurs yeux ni de leur esprit, les Juifs n’attachaient aucune importance aux avertissements de Dieu. Ce fut d’abord un astre qui parut sur la ville sous la forme d’un glaive et une comète qui resta suspendue pendant une année. Ensuite, avant la défection et le soulèvement pour la guerre, au moment où le peuple était réuni pour la fête des azymes, le huit du mois Xantique, à la neuvième heure de la nuit, une telle lumière environna l’autel et le temple qu’on crut être en plein jour, et cela dura une demi-heure : les ignorants y virent un bon présage, mais les scribes comprirent tout de suite avant que les choses ne fussent arrivées. Au temps de la même fête, une vache, amenée par le grand prêtre pour le sacrifice, mit bas un agneau au milieu du temple. La porte orientale de l’intérieur du temple était d’airain et si lourde que vingt hommes avaient grand’ peine à la fermer le soir ; elle était close par des verrous en fer et munie de targettes très profondes : à la sixième heure de la nuit, on la-vit s’ouvrir d’elle- même. Peu de jours après la fête, le vingt et unième du mois Artémisios, on vit le spectre d’un démon plus grand qu’on ne peut croire. Ce que je dois raconter semblerait fabuleux, si le récit n’en était pris de témoins oculaires et si les maux qui suivirent n’avaient été dignes des présages eux-mêmes. Avant le coucher du soleil, on aperçut sur tout le pays des chars aériens et des phalanges armées qui s’élançaient des nuages et entouraient les villes. Lors de la fête appelée Pentecôte, pendant la nuit, les prêtres venus au temple selon leur coutume, pour leur office, déclarèrent avoir entendu d’abord des bruits de pas, un tumulte, puis des voix nombreuses qui disaient : « Sortons d’ici. »


Le Sepher Yosippon (histoire du peuple juif pendant la période du Second Temple (vie siècle av.JC- 70 apr.JC), composée en hébreu par un Juif d’Italie du sud vers le milieu du xe siècle.) (A Medieval History of Ancient Israel) translated from the Hebrew by Steven B. Bowman. Excerpts from Chapter 87 « Burning of the Temple » Durant une année, avant que Vespasien vienne, on a vu une grande étoile brillant comme des épées non dégainées sur le Temple. Et à cette époque quand on a vu le signe c’était la fête de Pâque et pendant cette nuit entière le Temple a été éclairé et illuminé durant toute la nuit comme la lumière du jour et ça été ainsi tous les sept jours de la Pâque juive. Tous les sages de Jérusalem savaient que c’était un signe malveillant, mais le reste du peuple ignorant a dit que c’était un signe bienveillant. …


Après qu’on est vu ceci : on a vu haut au-dessus du Saint des Saints durant la nuit entière le contour du VISAGE D’UN HOMME, tel que sa beauté n’avait jamais été vu dans tout le pays et son apparence était TOUT À FAIT STUPÉFIANTE. De plus, des chars de feu et des cavaliers ont été vu à cette époque, une grande force volant à travers le ciel près de la terre venant contre Jérusalem et tout la terre de Judas, tous des chevaux de feu et des cavaliers de feu. Quand la fête de Shavu’oth est venu à cette époque, pendant la nuit les prêtres ont entendus dans le Temple quelque chose comme le son d’hommes allant et le son d’hommes marchant sans le temple puis une puissante et terrible voix a été entendue disant: « allons et quittons cette Maison ».


A noter, pour ce qui concerne les armées célestes vues de la ville, nous avons un précédent : 2 Maccabées 5 :1-4 Vers ce temps-là Antiochus préparait sa seconde attaque contre l’Egypte. Il arriva que dans toute la ville, pendant près de 40 jours, apparurent, courant dans les airs, des cavaliers, vêtus de robes brodées d’or, des troupes armées disposées en cohortes, des escadrons de cavalerie rangés en ordre de bataille, des attaques et des charges conduites de part et d’autre, des boucliers agités, des forêts de piques, des épées tirées hors du fourreau, des traits volants, un éclat fulgurant d’armures d’or et des cuirasses de tout modèle. Aussi tous priaient pour que cette apparition fût de bon augure.
Historiquement, ce ne fut pas d’un bon augure, cette apparition présageait un massacre à Jérusalem et un pillage du temple par Antiochus IV Epiphane.


Des faits étranges survenus à Jérusalem entre 30 et 70 apr.JC
- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le sort pour L’éternel n’est plus monté.
- Pendant 40 ans, durant Yom Kippour, le ruban rouge n’est plus devenu blanc.
– Pendant 40 ans durant le service quotidien, la lumière principale de la ménorah s’éteignait
- Pendant 40 ans le sanhédrin n’a plus siégé dans le temple
- Des faux prophètes et un peuple insensible et endurcit
- Un astre brillant semblable à une épée au-dessus de Jérusalem durant une année
- Une lumière en pleine nuit qui éclaire l’autel et le temple comme en plein jour durant ½ heure.
- Une vache qui met bas un agneau dans la cour du temple.
- La porte du temple intérieur qui s’ouvre d’elle-même.
- Une apparition surhumaine, le spectre d’un démon plus grand qu’on ne puit croire.
- Apparition haut au-dessus du Saint des Saints durant toute la nuit le contour du visage d’un homme, d’une beauté jamais été vu dans tout le pays et d’une apparence stupéfiante.
- Des armées célestes dans les airs, avec des chevaux de feu, des cavaliers de feu, des chars de feu…
- Voix audible dans le temple disant « nous partons d’ici ».
- Jésus fils d’Anania qui crie pendant 7 ans et 5 mois la même prophétie de malheur sur Jérusalem, le temple et les habitants de la ville.



Le fait que ces phénomènes hors du commun aient été consignés par écrit par les autorités religieuses juives constitue une preuve évidente de l’authenticité des faits rapportés.

En effet, qu’elle aurait été l’intérêt pour les juifs de l’époque de rapporter ces événements étranges qui auraient pu indiquer que Jésus était bien le Messie annoncé par l’Écriture.


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Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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