L'âme et ses origines
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L'âme et ses origines
L'âme et ses origines
N A défini l’âme comme le “principe spirituel de l’homme, conçu comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu”, pour le bonheur ou le malheur dans une condition future (Le Petit Robert).
Les Grecs ont aussi formulé cette croyance en termes philosophiques. Voici les paroles de Socrate, célèbre philosophe grec : “Supposons qu'elle soit pure, l’âme qui se sépare de son corps : de lui elle n’entraîne rien avec elle, (...) c’est vers ce qui lui ressemble qu’elle s’en va, vers ce qui est invisible, vers ce qui est divin et immortel et sage, c’est vers le lieu où son arrivée réalise pour elle le bonheur, où divagation, déraison, terreurs (...) tous les autres maux de la condition humaine, cessent de lui être attachés, et (...) c’est véritablement dans la compagnie des Dieux qu’elle passe le reste de son temps!” — Phédon, 80, d, e; 81, a.
La Nouvelle Encyclopédie catholique déclare : “La notion de survivance de l’âme après la mort ne se perçoit pas aisément dans la Bible.” (…) “Le concept de l’âme humaine n’est pas le même dans l’Ancien Testament que dans la philosophie grecque et moderne.”
Dans ce qu’on appelle l’Ancien Testament, le mot hébreu nèphèsh, couramment traduit par “âme”, se retrouve 754 fois. Et dans ce qu’on appelle le Nouveau Testament, le mot grec psukhê, également traduit par âme, apparaît 102 fois. De l’examen de l’utilisation de ces mots dans la Bible , il ressort une idée surprenante.
En Genèse 2:7, nous lisons que Dieu souffla dans les narines d’Adam le souffle de vie, et que celui-ci “devint une âme vivante [en hébreu nèphèsh]”. Notez bien : Adam n’a pas reçu une âme vivante; il est devenu une âme. En d’autres termes, la nouvelle créature Adam était une âme. Il n’est guère étonnant que la Nouvelle Encyclopédie catholique déclare : “Dans l’Ancien Testament, l’âme n’est pas une partie de l’homme, mais l’homme tout entier, l’homme en tant qu’être vivant.”
D’autres versets confirment ce fait. Par exemple, en Lévitique 7:20 il est question de “l’âme qui mange la chair du sacrifice de communion”. Lévitique 23:30 parle de toute âme qui fera un travail de n’importe quelle sorte. En Proverbes 25:25, nous lisons : “Comme de l’eau fraîche pour une âme fatiguée, telle est une bonne nouvelle d’un pays lointain.” En Psaume 105:18 il est dit : “On affligea ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers.”
Or, qu’est-ce qui peut manger de la viande, travailler, être rafraîchi par de l’eau et mis dans les fers ???. Est-ce une partie spirituelle, distincte de l’homme, ou l’homme lui-même ??? La réponse est évidente.
On notera que l’homme n’est pas le seul à être une âme. Genèse 1:20 nous dit qu’à un certain stade de la création Dieu déclara : “Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes vivantes.” En effet, même les poissons sont des âmes. À une autre époque de la création, Dieu montra que ‘l’animal domestique, l’animal qui se meut et la bête sauvage’ sont des âmes. — Genèse 1:24; voir Lévitique 11:10, 46; 24:18; Nombres 31:28; Job 41:21; Ézéchiel 47:9.
Par conséquent, dans la Bible le mot “âme” ne désigne pas une vague entité spirituelle qui se sépare du corps après la mort. Il désigne une personne, un animal, ou la vie qui anime l’un ou l’autre.
Que se passe-t-il après la mort ???
Visiblement, la Bible n’est pas en accord avec la notion païenne selon laquelle l’homme possède une âme immortelle. D’après vous, qui a enseigné la vérité à cet égard ??? Les philosophes grecs païens ou bien le peuple avec lequel Dieu conclut une alliance ???.
Néanmoins, une question se pose : Que devient l’âme après la mort ??? Puisque l’âme est la personne, il est clair que lorsque la personne meurt l’âme meurt. Autrement dit, une personne morte est une âme morte. Un grand nombre de versets le confirme. “L’âme qui pèche — elle, elle mourra”, déclare Ézéchiel 18:4. En Juges 16:30, nous lisons : “Alors Samson dit: ‘Que mon âme meure avec les Philistins!’” D’autres versets montrent que l’âme peut être retranchée (Genèse 17:14), frappée du tranchant de l’épée (Josué 10:37) et qu’elle peut suffoquer (Job 7:15), ou encore être noyée (Jonas 2:5). Une âme décédée, ou âme morte, est une personne morte. — Lévitique 19:28; 21:1, 11.
Quelle est donc la condition des âmes mortes ??? La mort est tout simplement le contraire de la vie. Tous nos sens sont liés à notre corps physique. La vue, l’ouïe et la pensée dépendent du bon fonctionnement de nos yeux, de nos oreilles et de notre cerveau. Sans yeux, nous ne pouvons pas voir. Sans oreilles, nous ne pouvons pas entendre. Sans cerveau, nous ne pouvons rien faire. Lorsque quelqu’un meurt, tous ses organes cessent de fonctionner. Il cesse d’exister.
En accord avec cela, Ecclésiaste 9:5, 10 dit : “Quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout, (...) il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol [la tombe], le lieu où tu vas.” De même, Psaume 146:3, 4 déclare: “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme tiré du sol, à qui n’appartient point le salut. Son esprit sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées.” Ainsi, quand des humains (des âmes) meurent, ils cessent tout simplement d’exister.
De l’enseignement païen à la doctrine actuelle
Mais le Nouveau Testament n’enseigne-t-il pas l’immortalité de l’âme demanderont certains ???.
Pas du tout. La Nouvelle Encyclopédie catholique reconnaît : “Le Nouveau Testament reste fidèle à la compréhension que l’Ancien Testament donne de la mort.”En d’autres termes, le “Nouveau Testament” enseigne que l’âme meurt. Jésus Christ a montré qu’il ne croyait pas que l’âme est immortelle lorsqu’il a demandé : “Est-il permis, pendant le sabbat, de faire une bonne action ou de faire une mauvaise action, de sauver une âme ou de la tuer ???” (Marc 3:4). Paul, apôtre chrétien, a montré qu’il souscrivait à l’idée que l’Ancien Testament” donne de l’âme en citant Genèse 2:7 :
“C’est ainsi qu’il est même écrit : "Le premier homme Adam devint une âme vivante." — 1 Corinthiens 15:45.
Comment la pensée platonicienne est-elle donc devenue une doctrine de l’Église ???
L’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) de James Hastings explique : “Quand l’évangile chrétien a franchi la porte de la synagogue juive pour entrer dans l’arène de l’Empire romain, une idée de l’âme fondamentalement hébraïque a été transférée dans un environnement de pensée grecque, avec des conséquences non négligeables au cours de son adaptation.” Les enseignants de l’Église se sont appliqués à rendre leur message “compréhensible pour un monde de culture grecque” en utilisant “les termes et les conceptions consacrés de la psychologie grecque”. De même, les théologiens juifs ont commencé à confirmer dans leurs écrits “la forte influence du platonisme”. — Encyclopédie juive (angl.).
L’enseignement biblique au sujet de l’âme fut ainsi écarté et remplacé par une doctrine manifestement païenne. On ne peut en aucun cas justifier cette attitude en disant que cela a rendu le christianisme plus attirant pour beaucoup.
Lorsqu’il a prêché à Athènes, le centre même de la culture grecque, l’apôtre Paul n’a pas enseigné la notion platonicienne de l’âme. Au contraire, il a prêché la doctrine chrétienne de la résurrection, même si nombre de ses auditeurs grecs trouvèrent difficile d’accepter ses dires. — Actes 17:22-32.
L’apôtre Paul nous a lancé cette mise en garde contre tout amalgame de vérité biblique et de paganisme : “Quelle association y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Par ailleurs, quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ?” (2 Corinthiens 6:14, 15). Il ne fait aucun doute qu’en permettant à une doctrine païenne de devenir l’une des pierres angulaires de sa philosophie et de sa théologie, la chrétienté a déshonoré Dieu lui-même.
Les humains n’ont-ils aucun espoir de vie après la mort ???
Après avoir demandé : “[L’homme] peut-il revivre ?”, Job a lui-même répondu à sa question, sous l’inspiration divine : “Tu appelleras, et, moi, je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains.” (Job 14:14, 15).. Jésus Christ a confirmé le bien-fondé de cet espoir, en disant : 28 Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, 29 et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.…— Jean 5:28, 29.
La résurrection future aurait-elle un sens si l’âme ne mourrait pas ???
L’apôtre Paul, qui se trouvait alors à Éphèse, écrivit à la jeune congrégation de Corinthe, en Grèce : “Si l’on prêche Christ, — qu’il a été relevé d’entre les morts, comment se fait-il que certains parmi vous disent qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?” — I Corinthiens 15:12.
Certains chrétiens de Corinthe auxquels Paul écrivait étaient peut-être encore sous l’influence de la philosophie grecque. Quelques années auparavant, Paul avait annoncé “la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection” aux philosophes grecs d’Athènes, mais “quand ils entendirent parler d’une résurrection des morts, certains raillaient”. (Actes 17:18, 32.) Les épicuriens et les stoïciens avaient leurs propres théories sur ce qu’il advenait de l’âme après la mort. D’autres philosophes, disciples de Socrate et de Platon, croyaient à l’immortalité de l’âme. Mais aucun d’eux ne croyait à la résurrection, telle que la Bible l’enseigne.
Peut-être aussi certains chrétiens de Corinthe avaient-ils déjà adopté les conceptions erronées que Paul condamna dix ans plus tard. Souvenez-vous en effet que lorsque Paul écrivit à Timothée, qui se trouvait probablement à Éphèse à cette époque-là, il l’avertit en ces termes : “Les discours vides, qui attentent à ce qui est saint, évite-les; car ils progresseront toujours plus dans l’impiété, et leur parole s’étendra comme la gangrène. Hyménée et Philète sont du nombre. Ceux-là se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu; et ils renversent la foi de quelques-uns.” — II Timothée 2:16-18.
En disant que la résurrection avait déjà eu lieu, ces personnes ne prétendaient pas que des chrétiens décédés avaient déjà été relevés d’entre les morts. Apparemment, ils croyaient plutôt que les chrétiens qui vivaient à l’époque avaient déjà été ressuscités, la résurrection étant purement symbolique ou spirituelle. Ils niaient toute résurrection future d’entre les morts. De telles opinions ‘renversaient la foi de quelques-uns’, et c’est pourquoi l’apôtre Paul mit vigoureusement les chrétiens en garde contre ces faux enseignants.
N A défini l’âme comme le “principe spirituel de l’homme, conçu comme séparable du corps, immortel et jugé par Dieu”, pour le bonheur ou le malheur dans une condition future (Le Petit Robert).
Les Grecs ont aussi formulé cette croyance en termes philosophiques. Voici les paroles de Socrate, célèbre philosophe grec : “Supposons qu'elle soit pure, l’âme qui se sépare de son corps : de lui elle n’entraîne rien avec elle, (...) c’est vers ce qui lui ressemble qu’elle s’en va, vers ce qui est invisible, vers ce qui est divin et immortel et sage, c’est vers le lieu où son arrivée réalise pour elle le bonheur, où divagation, déraison, terreurs (...) tous les autres maux de la condition humaine, cessent de lui être attachés, et (...) c’est véritablement dans la compagnie des Dieux qu’elle passe le reste de son temps!” — Phédon, 80, d, e; 81, a.
La Nouvelle Encyclopédie catholique déclare : “La notion de survivance de l’âme après la mort ne se perçoit pas aisément dans la Bible.” (…) “Le concept de l’âme humaine n’est pas le même dans l’Ancien Testament que dans la philosophie grecque et moderne.”
Dans ce qu’on appelle l’Ancien Testament, le mot hébreu nèphèsh, couramment traduit par “âme”, se retrouve 754 fois. Et dans ce qu’on appelle le Nouveau Testament, le mot grec psukhê, également traduit par âme, apparaît 102 fois. De l’examen de l’utilisation de ces mots dans la Bible , il ressort une idée surprenante.
En Genèse 2:7, nous lisons que Dieu souffla dans les narines d’Adam le souffle de vie, et que celui-ci “devint une âme vivante [en hébreu nèphèsh]”. Notez bien : Adam n’a pas reçu une âme vivante; il est devenu une âme. En d’autres termes, la nouvelle créature Adam était une âme. Il n’est guère étonnant que la Nouvelle Encyclopédie catholique déclare : “Dans l’Ancien Testament, l’âme n’est pas une partie de l’homme, mais l’homme tout entier, l’homme en tant qu’être vivant.”
D’autres versets confirment ce fait. Par exemple, en Lévitique 7:20 il est question de “l’âme qui mange la chair du sacrifice de communion”. Lévitique 23:30 parle de toute âme qui fera un travail de n’importe quelle sorte. En Proverbes 25:25, nous lisons : “Comme de l’eau fraîche pour une âme fatiguée, telle est une bonne nouvelle d’un pays lointain.” En Psaume 105:18 il est dit : “On affligea ses pieds par des entraves, son âme entra dans les fers.”
Or, qu’est-ce qui peut manger de la viande, travailler, être rafraîchi par de l’eau et mis dans les fers ???. Est-ce une partie spirituelle, distincte de l’homme, ou l’homme lui-même ??? La réponse est évidente.
On notera que l’homme n’est pas le seul à être une âme. Genèse 1:20 nous dit qu’à un certain stade de la création Dieu déclara : “Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes vivantes.” En effet, même les poissons sont des âmes. À une autre époque de la création, Dieu montra que ‘l’animal domestique, l’animal qui se meut et la bête sauvage’ sont des âmes. — Genèse 1:24; voir Lévitique 11:10, 46; 24:18; Nombres 31:28; Job 41:21; Ézéchiel 47:9.
Par conséquent, dans la Bible le mot “âme” ne désigne pas une vague entité spirituelle qui se sépare du corps après la mort. Il désigne une personne, un animal, ou la vie qui anime l’un ou l’autre.
Que se passe-t-il après la mort ???
Visiblement, la Bible n’est pas en accord avec la notion païenne selon laquelle l’homme possède une âme immortelle. D’après vous, qui a enseigné la vérité à cet égard ??? Les philosophes grecs païens ou bien le peuple avec lequel Dieu conclut une alliance ???.
Néanmoins, une question se pose : Que devient l’âme après la mort ??? Puisque l’âme est la personne, il est clair que lorsque la personne meurt l’âme meurt. Autrement dit, une personne morte est une âme morte. Un grand nombre de versets le confirme. “L’âme qui pèche — elle, elle mourra”, déclare Ézéchiel 18:4. En Juges 16:30, nous lisons : “Alors Samson dit: ‘Que mon âme meure avec les Philistins!’” D’autres versets montrent que l’âme peut être retranchée (Genèse 17:14), frappée du tranchant de l’épée (Josué 10:37) et qu’elle peut suffoquer (Job 7:15), ou encore être noyée (Jonas 2:5). Une âme décédée, ou âme morte, est une personne morte. — Lévitique 19:28; 21:1, 11.
Quelle est donc la condition des âmes mortes ??? La mort est tout simplement le contraire de la vie. Tous nos sens sont liés à notre corps physique. La vue, l’ouïe et la pensée dépendent du bon fonctionnement de nos yeux, de nos oreilles et de notre cerveau. Sans yeux, nous ne pouvons pas voir. Sans oreilles, nous ne pouvons pas entendre. Sans cerveau, nous ne pouvons rien faire. Lorsque quelqu’un meurt, tous ses organes cessent de fonctionner. Il cesse d’exister.
En accord avec cela, Ecclésiaste 9:5, 10 dit : “Quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout, (...) il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol [la tombe], le lieu où tu vas.” De même, Psaume 146:3, 4 déclare: “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme tiré du sol, à qui n’appartient point le salut. Son esprit sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées.” Ainsi, quand des humains (des âmes) meurent, ils cessent tout simplement d’exister.
De l’enseignement païen à la doctrine actuelle
Mais le Nouveau Testament n’enseigne-t-il pas l’immortalité de l’âme demanderont certains ???.
Pas du tout. La Nouvelle Encyclopédie catholique reconnaît : “Le Nouveau Testament reste fidèle à la compréhension que l’Ancien Testament donne de la mort.”En d’autres termes, le “Nouveau Testament” enseigne que l’âme meurt. Jésus Christ a montré qu’il ne croyait pas que l’âme est immortelle lorsqu’il a demandé : “Est-il permis, pendant le sabbat, de faire une bonne action ou de faire une mauvaise action, de sauver une âme ou de la tuer ???” (Marc 3:4). Paul, apôtre chrétien, a montré qu’il souscrivait à l’idée que l’Ancien Testament” donne de l’âme en citant Genèse 2:7 :
“C’est ainsi qu’il est même écrit : "Le premier homme Adam devint une âme vivante." — 1 Corinthiens 15:45.
Comment la pensée platonicienne est-elle donc devenue une doctrine de l’Église ???
L’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) de James Hastings explique : “Quand l’évangile chrétien a franchi la porte de la synagogue juive pour entrer dans l’arène de l’Empire romain, une idée de l’âme fondamentalement hébraïque a été transférée dans un environnement de pensée grecque, avec des conséquences non négligeables au cours de son adaptation.” Les enseignants de l’Église se sont appliqués à rendre leur message “compréhensible pour un monde de culture grecque” en utilisant “les termes et les conceptions consacrés de la psychologie grecque”. De même, les théologiens juifs ont commencé à confirmer dans leurs écrits “la forte influence du platonisme”. — Encyclopédie juive (angl.).
L’enseignement biblique au sujet de l’âme fut ainsi écarté et remplacé par une doctrine manifestement païenne. On ne peut en aucun cas justifier cette attitude en disant que cela a rendu le christianisme plus attirant pour beaucoup.
Lorsqu’il a prêché à Athènes, le centre même de la culture grecque, l’apôtre Paul n’a pas enseigné la notion platonicienne de l’âme. Au contraire, il a prêché la doctrine chrétienne de la résurrection, même si nombre de ses auditeurs grecs trouvèrent difficile d’accepter ses dires. — Actes 17:22-32.
L’apôtre Paul nous a lancé cette mise en garde contre tout amalgame de vérité biblique et de paganisme : “Quelle association y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Par ailleurs, quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ?” (2 Corinthiens 6:14, 15). Il ne fait aucun doute qu’en permettant à une doctrine païenne de devenir l’une des pierres angulaires de sa philosophie et de sa théologie, la chrétienté a déshonoré Dieu lui-même.
Les humains n’ont-ils aucun espoir de vie après la mort ???
Après avoir demandé : “[L’homme] peut-il revivre ?”, Job a lui-même répondu à sa question, sous l’inspiration divine : “Tu appelleras, et, moi, je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains.” (Job 14:14, 15).. Jésus Christ a confirmé le bien-fondé de cet espoir, en disant : 28 Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, 29 et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.…— Jean 5:28, 29.
La résurrection future aurait-elle un sens si l’âme ne mourrait pas ???
L’apôtre Paul, qui se trouvait alors à Éphèse, écrivit à la jeune congrégation de Corinthe, en Grèce : “Si l’on prêche Christ, — qu’il a été relevé d’entre les morts, comment se fait-il que certains parmi vous disent qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?” — I Corinthiens 15:12.
Certains chrétiens de Corinthe auxquels Paul écrivait étaient peut-être encore sous l’influence de la philosophie grecque. Quelques années auparavant, Paul avait annoncé “la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection” aux philosophes grecs d’Athènes, mais “quand ils entendirent parler d’une résurrection des morts, certains raillaient”. (Actes 17:18, 32.) Les épicuriens et les stoïciens avaient leurs propres théories sur ce qu’il advenait de l’âme après la mort. D’autres philosophes, disciples de Socrate et de Platon, croyaient à l’immortalité de l’âme. Mais aucun d’eux ne croyait à la résurrection, telle que la Bible l’enseigne.
Peut-être aussi certains chrétiens de Corinthe avaient-ils déjà adopté les conceptions erronées que Paul condamna dix ans plus tard. Souvenez-vous en effet que lorsque Paul écrivit à Timothée, qui se trouvait probablement à Éphèse à cette époque-là, il l’avertit en ces termes : “Les discours vides, qui attentent à ce qui est saint, évite-les; car ils progresseront toujours plus dans l’impiété, et leur parole s’étendra comme la gangrène. Hyménée et Philète sont du nombre. Ceux-là se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu; et ils renversent la foi de quelques-uns.” — II Timothée 2:16-18.
En disant que la résurrection avait déjà eu lieu, ces personnes ne prétendaient pas que des chrétiens décédés avaient déjà été relevés d’entre les morts. Apparemment, ils croyaient plutôt que les chrétiens qui vivaient à l’époque avaient déjà été ressuscités, la résurrection étant purement symbolique ou spirituelle. Ils niaient toute résurrection future d’entre les morts. De telles opinions ‘renversaient la foi de quelques-uns’, et c’est pourquoi l’apôtre Paul mit vigoureusement les chrétiens en garde contre ces faux enseignants.
Re: L'âme et ses origines
L’âme : il y a mieux à espérer
Les soldats romains ne s’imaginaient pas ainsi la prise du nid d’aigle de Massada. Pour eux, ce dernier bastion de la rébellion juive ne pouvait tomber qu’au prix de combats, de cris de guerre et de hurlements de femmes et d’enfants. Pourtant, le seul bruit qu’ils perçoivent est celui du feu. Une reconnaissance à travers la citadelle en flammes, et la sinistre vérité s’impose : les ennemis, 960 au total, sont morts ! Les soldats juifs ont massacré un à un les membres de leurs familles, avant de s’entretuer. Le dernier homme s’est donné la mort. Qu’est-ce qui a pu conduire à ces effroyables meurtres et à ce suicide collectif ???
Selon l’historien Josèphe, contemporain des faits, la croyance en l’immortalité de l’âme aurait joué un rôle important.
Il rapporte qu’Éléazar Ben Jaïr, le chef des Zélotes de Massada, tente d’abord de convaincre ses hommes que le suicide est plus honorable que la mort aux mains d’un Romain ou que l’esclavage. Devant leur hésitation, il se lance alors dans un discours passionné sur l’âme. Il leur explique que le corps n’est qu’une enveloppe, un carcan pour l’âme. Puis il leur dit : “ Mais quand l’âme, délivrée de ce poids qui l’entraîne vers la terre et s’attache à elle, occupe le séjour qui est proprement le sien, elle jouit alors d’une énergie bienheureuse et d’une puissance entièrement indépendante, restant, comme Dieu lui-même, invisible aux regards mortels. ”
Quel accueil ce discours reçoit-il ??? Josèphe raconte qu’en entendant la harangue d’Éléazar, “ tous [ses auditeurs] l’interrompirent et, pleins d’une irrésistible ardeur, s’empressèrent pour accomplir l’acte qu’il leur conseillait ”. Et l’historien d’ajouter : “ Agités comme d’un transport divin, ils s’éloignaient, impatients de se devancer les uns les autres (...). Tant était fort l’amour de leurs femmes, de leurs enfants et de leur propre mort qui les inspirait ! ”
L’exemple, de sinistre mémoire, illustre combien la doctrine de l’immortalité de l’âme peut fausser la vision habituelle que l’homme a de la mort. Ceux qui y croient apprennent à considérer la mort, non comme la pire ennemie de l’homme, mais comme un simple passage qui libère l’âme pour la mener à une existence plus élevée.
Mais d’où les Zélotes tenaient-ils cette croyance ???
On serait tenté de penser que leurs écrits sacrés enseignaient que l’homme possède en lui une âme qui s’échappe au moment de la mort et continue à vivre. Mais les Écritures hébraïques soutiennent-elles cet enseignement ???
Les Écritures hébraïques et l’âme
La réponse est simple : non. Dès la Genèse , le premier livre de la Bible , on lit que l’âme n’est pas quelque chose que l’on a, mais quelque chose que l’on est. Au sujet de la création d’Adam, il est dit : “ L’homme devint une âme vivante. ” (Genèse 2:7).
Quelles sont les origines de la croyance “chrétienne” en une âme immortelle et immatérielle ???
“Le concept chrétien selon lequel l’âme spirituelle est créée par Dieu et insufflée dans le corps à la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne. Il fallut attendre Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident pour que l’âme soit définie comme une substance spirituelle et pour que soit formé un concept philosophique de sa nature. (...) Sa doctrine [celle d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris certains défauts) au néo-platonisme.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 452, 454.
“La notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. (...) À partir des conquêtes d’Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d’influences helléniques.” — Dictionnaire encyclopédique de la Bible (Valence, 1935) d’Alexandre Westphal, tome II, p. 557.
“L’immortalité de l’âme est une notion grecque dont l’apparition remonte aux cultes mystiques de l’Antiquité et qui doit son élaboration au philosophe Platon.” — Presbyterian Life, 1er mai 1970, p. 35.
“Croyons-nous à une chose comme la mort ??? (...) N’est-ce pas la séparation de l’âme et du corps ??? Quand cela arrive, c’est la mort; lorsque l’âme existe par elle-même, libérée du corps tandis que le corps est libéré de l’âme, qu’est-ce, sinon la mort ??? (...) L’âme est-elle susceptible de mourir ??? Non. L’âme est-elle donc immortelle ??? Oui.” — “Phédon” de Platon, sections 64 et 105, publié dans l’ouvrage Great Books of the Western World (1952) de R. Hutchins, vol. VII, pp. 223, 245, 246.
“Le problème de l’immortalité, nous l’avons vu, retenait sérieusement l’attention des théologiens babyloniens. (...) Ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., p. 556.
Les premiers chrétiens et l’âme
Les chrétiens du Ier siècle ne considéraient pas l’âme de la même façon que les Grecs. Cela transparaît notamment dans ce qui s’est passé à la mort de Lazare. Si cet ami de Jésus avait eu une âme immortelle capable de s’échapper à sa mort vers la liberté et la félicité, le récit de Jean chapitre 11 aurait sans doute une tout autre tournure. Si Lazare avait été encore vivant, conscient et heureux au ciel, Jésus n’aurait pas manqué d’en faire part à ses disciples. Au lieu de cela, il a repris l’image des Écritures hébraïques en disant que Lazare était endormi et inconscient (verset 11). Si son ami connaissait dorénavant une existence à la fois merveilleuse et nouvelle, Jésus s’en serait réjoui. Or on le voit en train de pleurer publiquement sa mort (verset 35). À n’en pas douter, si l’âme de Lazare goûtait alors au ciel une heureuse immortalité, Jésus n’aurait pas eu la cruauté de le ramener de force pour quelques années supplémentaires de vie dans le “ carcan ” d’un corps physique, parmi des humains aux prises avec la maladie et la mort.
La Bible présente-t-elle la mort comme l’amie de l’âme, comme un simple passage entre deux phases de l’existence ??? Absolument pas.. Pour l'apôtre Paul en tête, la mort n’avait rien d’une amie. Elle était plutôt ‘ la dernière ennemie ’. (1 Corinthiens 15:26.)
Les chrétiens ne voient pas en la mort quelque chose de naturel, mais d’horrible, d’anormal, car elle est la conséquence directe du péché et de la rébellion contre Dieu (Romains 5:12 ; 6:23).
Il vaut bien mieux avoir la certitude que nos disparus sont inconscients dans la tombe que de s’inquiéter de savoir où leur âme immortelle peut bien se trouver !. Nous pouvons en quelque sorte imaginer nos morts en train de se reposer en sécurité. Pourquoi en sécurité ??? Parce que la Bible nous certifie que les personnes décédées vivent dans un sens particulier pour Dieu (Luc 20:38).
Le jour de la résurrection viendra, car toutes les promesses de Dieu doivent se réaliser (Isaïe 55:10, 11). Songez que la prophétie suivante va s’accomplir : “ Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée de lumière, et la terre redonnera le jour aux défunts. ” (Isaïe 26:19, Segond).
C’est ainsi que les morts endormis dans la tombe sont aussi en sécurité qu’un bébé dans le ventre de sa mère.
Les soldats romains ne s’imaginaient pas ainsi la prise du nid d’aigle de Massada. Pour eux, ce dernier bastion de la rébellion juive ne pouvait tomber qu’au prix de combats, de cris de guerre et de hurlements de femmes et d’enfants. Pourtant, le seul bruit qu’ils perçoivent est celui du feu. Une reconnaissance à travers la citadelle en flammes, et la sinistre vérité s’impose : les ennemis, 960 au total, sont morts ! Les soldats juifs ont massacré un à un les membres de leurs familles, avant de s’entretuer. Le dernier homme s’est donné la mort. Qu’est-ce qui a pu conduire à ces effroyables meurtres et à ce suicide collectif ???
Selon l’historien Josèphe, contemporain des faits, la croyance en l’immortalité de l’âme aurait joué un rôle important.
Il rapporte qu’Éléazar Ben Jaïr, le chef des Zélotes de Massada, tente d’abord de convaincre ses hommes que le suicide est plus honorable que la mort aux mains d’un Romain ou que l’esclavage. Devant leur hésitation, il se lance alors dans un discours passionné sur l’âme. Il leur explique que le corps n’est qu’une enveloppe, un carcan pour l’âme. Puis il leur dit : “ Mais quand l’âme, délivrée de ce poids qui l’entraîne vers la terre et s’attache à elle, occupe le séjour qui est proprement le sien, elle jouit alors d’une énergie bienheureuse et d’une puissance entièrement indépendante, restant, comme Dieu lui-même, invisible aux regards mortels. ”
Quel accueil ce discours reçoit-il ??? Josèphe raconte qu’en entendant la harangue d’Éléazar, “ tous [ses auditeurs] l’interrompirent et, pleins d’une irrésistible ardeur, s’empressèrent pour accomplir l’acte qu’il leur conseillait ”. Et l’historien d’ajouter : “ Agités comme d’un transport divin, ils s’éloignaient, impatients de se devancer les uns les autres (...). Tant était fort l’amour de leurs femmes, de leurs enfants et de leur propre mort qui les inspirait ! ”
L’exemple, de sinistre mémoire, illustre combien la doctrine de l’immortalité de l’âme peut fausser la vision habituelle que l’homme a de la mort. Ceux qui y croient apprennent à considérer la mort, non comme la pire ennemie de l’homme, mais comme un simple passage qui libère l’âme pour la mener à une existence plus élevée.
Mais d’où les Zélotes tenaient-ils cette croyance ???
On serait tenté de penser que leurs écrits sacrés enseignaient que l’homme possède en lui une âme qui s’échappe au moment de la mort et continue à vivre. Mais les Écritures hébraïques soutiennent-elles cet enseignement ???
Les Écritures hébraïques et l’âme
La réponse est simple : non. Dès la Genèse , le premier livre de la Bible , on lit que l’âme n’est pas quelque chose que l’on a, mais quelque chose que l’on est. Au sujet de la création d’Adam, il est dit : “ L’homme devint une âme vivante. ” (Genèse 2:7).
Quelles sont les origines de la croyance “chrétienne” en une âme immortelle et immatérielle ???
“Le concept chrétien selon lequel l’âme spirituelle est créée par Dieu et insufflée dans le corps à la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne. Il fallut attendre Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident pour que l’âme soit définie comme une substance spirituelle et pour que soit formé un concept philosophique de sa nature. (...) Sa doctrine [celle d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris certains défauts) au néo-platonisme.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 452, 454.
“La notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. (...) À partir des conquêtes d’Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d’influences helléniques.” — Dictionnaire encyclopédique de la Bible (Valence, 1935) d’Alexandre Westphal, tome II, p. 557.
“L’immortalité de l’âme est une notion grecque dont l’apparition remonte aux cultes mystiques de l’Antiquité et qui doit son élaboration au philosophe Platon.” — Presbyterian Life, 1er mai 1970, p. 35.
“Croyons-nous à une chose comme la mort ??? (...) N’est-ce pas la séparation de l’âme et du corps ??? Quand cela arrive, c’est la mort; lorsque l’âme existe par elle-même, libérée du corps tandis que le corps est libéré de l’âme, qu’est-ce, sinon la mort ??? (...) L’âme est-elle susceptible de mourir ??? Non. L’âme est-elle donc immortelle ??? Oui.” — “Phédon” de Platon, sections 64 et 105, publié dans l’ouvrage Great Books of the Western World (1952) de R. Hutchins, vol. VII, pp. 223, 245, 246.
“Le problème de l’immortalité, nous l’avons vu, retenait sérieusement l’attention des théologiens babyloniens. (...) Ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., p. 556.
Les premiers chrétiens et l’âme
Les chrétiens du Ier siècle ne considéraient pas l’âme de la même façon que les Grecs. Cela transparaît notamment dans ce qui s’est passé à la mort de Lazare. Si cet ami de Jésus avait eu une âme immortelle capable de s’échapper à sa mort vers la liberté et la félicité, le récit de Jean chapitre 11 aurait sans doute une tout autre tournure. Si Lazare avait été encore vivant, conscient et heureux au ciel, Jésus n’aurait pas manqué d’en faire part à ses disciples. Au lieu de cela, il a repris l’image des Écritures hébraïques en disant que Lazare était endormi et inconscient (verset 11). Si son ami connaissait dorénavant une existence à la fois merveilleuse et nouvelle, Jésus s’en serait réjoui. Or on le voit en train de pleurer publiquement sa mort (verset 35). À n’en pas douter, si l’âme de Lazare goûtait alors au ciel une heureuse immortalité, Jésus n’aurait pas eu la cruauté de le ramener de force pour quelques années supplémentaires de vie dans le “ carcan ” d’un corps physique, parmi des humains aux prises avec la maladie et la mort.
La Bible présente-t-elle la mort comme l’amie de l’âme, comme un simple passage entre deux phases de l’existence ??? Absolument pas.. Pour l'apôtre Paul en tête, la mort n’avait rien d’une amie. Elle était plutôt ‘ la dernière ennemie ’. (1 Corinthiens 15:26.)
Les chrétiens ne voient pas en la mort quelque chose de naturel, mais d’horrible, d’anormal, car elle est la conséquence directe du péché et de la rébellion contre Dieu (Romains 5:12 ; 6:23).
Il vaut bien mieux avoir la certitude que nos disparus sont inconscients dans la tombe que de s’inquiéter de savoir où leur âme immortelle peut bien se trouver !. Nous pouvons en quelque sorte imaginer nos morts en train de se reposer en sécurité. Pourquoi en sécurité ??? Parce que la Bible nous certifie que les personnes décédées vivent dans un sens particulier pour Dieu (Luc 20:38).
Le jour de la résurrection viendra, car toutes les promesses de Dieu doivent se réaliser (Isaïe 55:10, 11). Songez que la prophétie suivante va s’accomplir : “ Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée de lumière, et la terre redonnera le jour aux défunts. ” (Isaïe 26:19, Segond).
C’est ainsi que les morts endormis dans la tombe sont aussi en sécurité qu’un bébé dans le ventre de sa mère.
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