Simon le Magicien
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Simon le Magicien
Simon le Magicien
Simon le Magicien n’est connu que par des sources chrétiennes qui lui sont toujours hostiles...
Simon le Magicien n’est connu que par des sources chrétiennes qui lui sont toujours hostiles. Sans oser l’affirmer explicitement, la critique s’autorise à penser que Simon a été un personnage historique, mais renonce à restituer sa pensée faute de documentation. En revanche, les sources à notre disposition permettent de suivre les inflexions que la figure de Simon a subies au cours de l’histoire.
Le plus ancien témoignage sur Simon se trouve en Ac 8,4-25, qui le présente comme un magicien à succès en Samarie et comme une sorte d’émanation divine, en raison de son identification avec la « Puissance de Dieu » (cf. Ac 8,10). Émerveillé par les signes opérés par Philippe, Simon adhère à la foi qu’il prêche et reçoit le baptême. Mais il manque à ce baptême le don de l’Esprit, que Simon va tenter de monnayer, ce qui lui vaudra une réplique cinglante de la part de Pierre.
Une tradition de type narratif a enrichi la figure de Simon comme magicien opposé à Pierre.
C’est ainsi que, dans les « Actes de Pierre », Simon arrive à Rome après le départ de l’apôtre Paul pour l’Espagne et il séduit la foule, notamment en volant dans le ciel. Entre-temps, le Christ apparaît à Pierre, alors à Jérusalem, et l’envoie combattre Simon qu’il avait déjà vaincu en Judée. Pierre impressionne d’emblée par les divers prodiges qu’il réalise – il commence par faire parler un chien, rétablit, par la prière, une statue de l’empereur, etc. La confrontation de Pierre avec Simon a lieu dans un second temps au forum et se joue à coup de résurrections. Raillé et réduit au rang de magicien, Simon annonce qu’il s’envolera le lendemain vers Dieu. Le récit qui suit a eu une grande fortune dans l’iconographie ; il a notamment fait l’objet d’un des plus célèbres chapiteaux romans d’Autun.
Actes de Pierre, 32
Alors, Simon, se tenant debout sur un lieu élevé et regardant Pierre, se mit à dire : « Pierre, maintenant que je m’élève sous les yeux de tous ces spectateurs, je te le dis : si ton dieu est puissant, lui que les juifs ont mis à mort – et ils vous ont lapidés, vous qu’il avait choisis –, qu’il prouve que la foi en lui est la foi en Dieu, que soit clair maintenant si elle est digne de Dieu. Car moi, en m’élevant, je ferai voir à toute cette foule qui je suis. » Et voilà qu’il s’éleva dans les airs, tout le monde le voyait de tout Rome, élevé au-dessus de ses temples et de ses collines ; les croyants, eux, détournaient les yeux vers Pierre. Et Pierre, à la vue de ce spectacle inouï, cria vers le Seigneur Jésus en disant : « Si tu laisses celui-ci faire ce qu’il a entrepris, alors tous ceux qui ont cru en toi seront scandalisés, et les signes et prodiges que tu leur as accordés par moi ne seront plus dignes de foi. Vite, Seigneur, montre ta grâce : que, tombant des airs, il ressente une extrême faiblesse, qu’il ne meure pas, mais qu’il soit épuisé et se brise la jambe en trois endroits. » Et, tombant des airs, il se brisa la jambe en trois endroits. Alors, on le lapida, puis chacun rentra chez soi, tous désormais ayant foi en Pierre.
Les « Actes de Pierre », auxquels appartient ce récit, font l’objet de débat parmi les savants. Le texte latin, conservé dans un manuscrit des VIe-VIIe s. sous le titre « Actes de Pierre et de Simon », est au cœur des controverses ; il est non seulement par endroits difficilement compréhensible, mais, en outre, il semble s’agir d’une réécriture des Actes de Pierre primitifs, qui sont perdus ; certains se sont même demandé si ce texte était à identifier avec les « Actes de Pierre » du IIe s. Le rapport des « Actes de Pierre » avec les Actes des apôtres canoniques est également discuté.
Une autre tradition, non narrative, se met en place dans le cadre de la lutte contre les hérétiques ; elle fait de Simon le père du gnosticisme et de toutes les hérésies.
Au IIe s., en effet, un écrit a été attribué à Simon : l’ « Apophasis mégalè », ou « Grande révélation ». Or, les maigres informations conservées sur ce texte révèlent une pensée ésotérique chrétienne qui prend appui sur des sentences bibliques, sur l’ « Odyssée » et sur des philosophes grecs. Bien que certains auteurs attribuent ce texte à un courant gnostique remontant au Simon historique, il paraît plus prudent de s’en tenir à une composition du milieu du IIe s., faisant de Simon le Magicien le révélateur privilégié d’une doctrine secrète.
Re: Simon le Magicien
Ce Supplément double donne à lire les apocryphes qu'il faut connaître, ceux dont on parle et ceux dont les noms sont connus seulement des spécialistes...
Le bœuf et l’âne à la crèche, l’impression du visage de Jésus sur le voile de Véronique, l’assomption de Marie, la scène du « Quo vadis » ? : nombre de représentations de l’imaginaire et de l’art chrétiens sont transmises, non par le Nouveau Testament, mais par une littérature d’une diversité considérable centrée sur les personnages fondateurs du christianisme.
En complément au Cahier Évangile sur les apocryphes chrétiens, voici donc un Supplément qui présente et offre à lire les œuvres qu’il faut connaître (le « Protévangile de Jacques »), celles dont on parle (« Évangile secret de Marc », « Évangile de Judas ») comme celles dont les noms sont inconnus des non-spécialistes (« La Vengeance du Sauveur », « La Lettre de Jésus Christ sur le dimanche », la correspondance entre Paul et Sénèque). Près de quarante œuvres sont ici citées : évangiles, actes d’apôtres, épîtres, apocalypses. Certains textes anciens sont restés cachés jusqu’à récemment (« Évangile de Thomas »), quand d’autres étaient sans cesse réécrits encore au Moyen Âge. Ils ont inspiré des dogmes (l’assomption de Marie), nourri la piété et la liturgie chrétiennes tant en Orient qu’en Occident ; que l’on songe aux icônes, aux sculptures et aux vitraux ! Ils ont permis à des communautés chrétiennes de trouver une cohésion sociale et religieuse, puis d’évoluer. Plutôt que d’y chercher une prétendue foi originelle ou une déviation inadmissible de l’orthodoxie, le lecteur apprendra à y reconnaître l’histoire du christianisme dans sa diversité.
François Laplanche, décédé le jour de Pâques à l’âge de 80 ans. Directeur de recherche honoraire au CNRS, était un spécialiste de l’histoire intellectuelle du christianisme, notamment de la lecture de la Bible (XVIe – XXe s.).
Auteur : Rémi Gounelle
avec la collaboration de
Frédéric Amsler, Irena Backus, Rita Beyers, Valentina Calzolari, Charlotte Denoël, Jean-Marc Prieur, Jean-Michel Roessli, Els Rose
Suppl. au n° 148, Lire dans le texte les apocryphes chrétiens, 180 pages, SBEV / Éd. du Cerf, 2008, 17 euros.
SOMMAIRE
p. 3 – Introduction (Rémi Gounelle)
• Qu’est-ce qu’un apocryphe ? [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
• La survie des apocryphes
• Quand les apocryphes deviennent objet d’histoire
p. 15 - Textes relatifs à Joseph, Marie et Jésus
L’origine des traditions apocryphes sur l’enfance de Marie et de Jésus remonte aux premiers siècles, durant lesquels ont vu le jour deux textes appelés traditionnellement « Protévangile de Jacques » et « Évangile de l’enfance de Thomas ». De contenu et de caractère différents, mais comparables par la diffusion qu’ils ont connue en Orient et en Occident, ils traitent de la naissance, de l’enfance et de la jeunesse de Marie, de la naissance de Jésus et de son enfance jusqu’à l’âge de douze ans.
p. 15 – Enfance de Marie et de Jésus (Rita Beyers)[ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 35 – La mort des parents de Jésus (Rémi Gounelle)
p. 44 – À quoi ressemblait Jésus ? (Irena Backus)
p. 48 – Ministère et prédication de Jésus (Rémi Gounelle)
p. 63 – Passion et résurrection (Rémi Gounelle) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 73 – Les suites de la passion (Rémi Gounelle)
p. 79 – Après la résurrection (Rémi Gounelle)
p. 86 – Apocryphes et islam (Rémi Gounelle)
Encadrés :
p. 5 – Les apocryphes, des contes ? (R. Gounelle)
p. 6 – Qu’est-ce qu’un évangile ? (R. Gounelle)
p. 9 – Les compilations dominicaines (R. Beyers)
p. 26 – Le Protévangile de Jacques et la mariologie (R. Beyers) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 29 – Les mages n’étaient-ils que trois ? (R. Gounelle)
p. 34 – La sainte famille en Égypte (R. Beyers)
p. 43 – Les apocryphes et le dogme de l’Assomption (R. Gounelle) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 49 – Le judéo-christianisme (R. Gounelle)
p. 54 – La gnose et les gnostiques (R. Gounelle)
p. 54 – L’Évangile secret de Marc : un faux ? (R. Gounelle)
p. 78 – La mort de Pilate qui condamna Jésus (R. Gounelle)
p. 94 – Un apocryphe moderne : Jésus en Inde (R. Gounelle)
p. 93 – Textes relatifs aux apôtres et aux disciples
Comme le rappelle Augustin au manichéen Fauste, Jésus n’a rien écrit ; ses apôtres et disciples ont donc été des chaînons essentiels dans la transmission de son enseignement (« Contre Fauste », XXVIII, 4). Il n’est dès lors pas surprenant que leurs aventures aient rapidement fait l’objet de divers récits nourrissant les célébrations liturgiques qui leur ont été associées, et qu’un certain nombre de lettres, sur des sujets parfois brûlants, aient circulé sous leurs noms.
p. 93 – Les lettres de Paul (I. Backus et R. Gounelle)
p. 102 – Premiers récits d’évangélisation (Rémi Gounelle)
p. 123 – Actes d’apôtres de la deuxième génération (F. Amsler et J.-M. Prieur
p. 132 – Récits de fondation (Rémi Gounelle)
p. 138 – La collection du Pseudo-Abdias (Els Rose et Rémi Gounelle)
p. 142 – Révélations sur le salut et la damnation (Rémi Gounelle)
p. 152 – Les signes du jugement (Rémi Gounelle)
Encadrés :
p.100 – Les lettres apocryphes de Paul à la Renaissance (I.Bachus)
p.109 – Simon le Magicien (F. Amsler) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p.119 – L’apôtre André dans l’iconographie médiévale (C. Denoël)
p.122 – Deux textes à découvrir (R. Gounelle)
p.128 – Lire les Écritures avec le « Prophète de vérité » (R. Gounelle)
p.136 – L’Arménie, terre de mission (V. Calzolari)
p.141 – Actes apocryphes et liturgie occidentale (E. Rose)
p.143 – Les Apocalypses apocryphes (R. Gounelle)
p.151 –Apocalypses de Pierre et de Paul (R. Gounelle)
p.155 – Vies des apôtres, des disciples et des prophètes (R. Gounelle)
p. 157 – Personnages de l’Ancien Testament
La plupart des chrétiens de l’Antiquité accordaient une grande importance aux prophètes et aux patriarches – de l’A. T. : ils croyaient que les « saints » de l’ancienne alliance avaient prophétisé le Christ et que ce dernier s’était manifesté à eux. Aussi, dès la fin du Ier s., des visions, des révélations et des cantiques leur furent-ils attribués. Ces textes, souvent peu connus, constituent une partie non négligeable de la littérature apocryphe chrétienne, et font l’objet de débats parmi les spécialistes : ont-ils été entièrement écrits par des chrétiens, ou s’agit-il de textes juifs remaniés par des chrétiens ? Certains de ces ouvrages, d’ailleurs, ne seraient-ils pas entièrement juifs et pas du tout chrétiens ?
p. 157 – Le prophète Esdras (Rémi Gounelle)
p. 160 – Le roi Salomon (Rémi Gounelle)
p. 165 – L’Ascension d’Isaïe (Rémi Gounelle)
Encadré :
p.169 –Les Oracles sibyllins (J.-M. Roessli)
p. 171 – Conclusion : Les apocryphes aujourd’hui (Rémi Gounelle)
p. 176 – Sélection bibliographique
p. 171 – Liste des encadrés
p. 177 – Origine des éditions et des traductions
p. 178 – Index des citations
Le bœuf et l’âne à la crèche, l’impression du visage de Jésus sur le voile de Véronique, l’assomption de Marie, la scène du « Quo vadis » ? : nombre de représentations de l’imaginaire et de l’art chrétiens sont transmises, non par le Nouveau Testament, mais par une littérature d’une diversité considérable centrée sur les personnages fondateurs du christianisme.
En complément au Cahier Évangile sur les apocryphes chrétiens, voici donc un Supplément qui présente et offre à lire les œuvres qu’il faut connaître (le « Protévangile de Jacques »), celles dont on parle (« Évangile secret de Marc », « Évangile de Judas ») comme celles dont les noms sont inconnus des non-spécialistes (« La Vengeance du Sauveur », « La Lettre de Jésus Christ sur le dimanche », la correspondance entre Paul et Sénèque). Près de quarante œuvres sont ici citées : évangiles, actes d’apôtres, épîtres, apocalypses. Certains textes anciens sont restés cachés jusqu’à récemment (« Évangile de Thomas »), quand d’autres étaient sans cesse réécrits encore au Moyen Âge. Ils ont inspiré des dogmes (l’assomption de Marie), nourri la piété et la liturgie chrétiennes tant en Orient qu’en Occident ; que l’on songe aux icônes, aux sculptures et aux vitraux ! Ils ont permis à des communautés chrétiennes de trouver une cohésion sociale et religieuse, puis d’évoluer. Plutôt que d’y chercher une prétendue foi originelle ou une déviation inadmissible de l’orthodoxie, le lecteur apprendra à y reconnaître l’histoire du christianisme dans sa diversité.
François Laplanche, décédé le jour de Pâques à l’âge de 80 ans. Directeur de recherche honoraire au CNRS, était un spécialiste de l’histoire intellectuelle du christianisme, notamment de la lecture de la Bible (XVIe – XXe s.).
Auteur : Rémi Gounelle
avec la collaboration de
Frédéric Amsler, Irena Backus, Rita Beyers, Valentina Calzolari, Charlotte Denoël, Jean-Marc Prieur, Jean-Michel Roessli, Els Rose
Suppl. au n° 148, Lire dans le texte les apocryphes chrétiens, 180 pages, SBEV / Éd. du Cerf, 2008, 17 euros.
SOMMAIRE
p. 3 – Introduction (Rémi Gounelle)
• Qu’est-ce qu’un apocryphe ? [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
• La survie des apocryphes
• Quand les apocryphes deviennent objet d’histoire
p. 15 - Textes relatifs à Joseph, Marie et Jésus
L’origine des traditions apocryphes sur l’enfance de Marie et de Jésus remonte aux premiers siècles, durant lesquels ont vu le jour deux textes appelés traditionnellement « Protévangile de Jacques » et « Évangile de l’enfance de Thomas ». De contenu et de caractère différents, mais comparables par la diffusion qu’ils ont connue en Orient et en Occident, ils traitent de la naissance, de l’enfance et de la jeunesse de Marie, de la naissance de Jésus et de son enfance jusqu’à l’âge de douze ans.
p. 15 – Enfance de Marie et de Jésus (Rita Beyers)[ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 35 – La mort des parents de Jésus (Rémi Gounelle)
p. 44 – À quoi ressemblait Jésus ? (Irena Backus)
p. 48 – Ministère et prédication de Jésus (Rémi Gounelle)
p. 63 – Passion et résurrection (Rémi Gounelle) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 73 – Les suites de la passion (Rémi Gounelle)
p. 79 – Après la résurrection (Rémi Gounelle)
p. 86 – Apocryphes et islam (Rémi Gounelle)
Encadrés :
p. 5 – Les apocryphes, des contes ? (R. Gounelle)
p. 6 – Qu’est-ce qu’un évangile ? (R. Gounelle)
p. 9 – Les compilations dominicaines (R. Beyers)
p. 26 – Le Protévangile de Jacques et la mariologie (R. Beyers) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 29 – Les mages n’étaient-ils que trois ? (R. Gounelle)
p. 34 – La sainte famille en Égypte (R. Beyers)
p. 43 – Les apocryphes et le dogme de l’Assomption (R. Gounelle) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p. 49 – Le judéo-christianisme (R. Gounelle)
p. 54 – La gnose et les gnostiques (R. Gounelle)
p. 54 – L’Évangile secret de Marc : un faux ? (R. Gounelle)
p. 78 – La mort de Pilate qui condamna Jésus (R. Gounelle)
p. 94 – Un apocryphe moderne : Jésus en Inde (R. Gounelle)
p. 93 – Textes relatifs aux apôtres et aux disciples
Comme le rappelle Augustin au manichéen Fauste, Jésus n’a rien écrit ; ses apôtres et disciples ont donc été des chaînons essentiels dans la transmission de son enseignement (« Contre Fauste », XXVIII, 4). Il n’est dès lors pas surprenant que leurs aventures aient rapidement fait l’objet de divers récits nourrissant les célébrations liturgiques qui leur ont été associées, et qu’un certain nombre de lettres, sur des sujets parfois brûlants, aient circulé sous leurs noms.
p. 93 – Les lettres de Paul (I. Backus et R. Gounelle)
p. 102 – Premiers récits d’évangélisation (Rémi Gounelle)
p. 123 – Actes d’apôtres de la deuxième génération (F. Amsler et J.-M. Prieur
p. 132 – Récits de fondation (Rémi Gounelle)
p. 138 – La collection du Pseudo-Abdias (Els Rose et Rémi Gounelle)
p. 142 – Révélations sur le salut et la damnation (Rémi Gounelle)
p. 152 – Les signes du jugement (Rémi Gounelle)
Encadrés :
p.100 – Les lettres apocryphes de Paul à la Renaissance (I.Bachus)
p.109 – Simon le Magicien (F. Amsler) [ltr]>>>Extrait à lire[/ltr]
p.119 – L’apôtre André dans l’iconographie médiévale (C. Denoël)
p.122 – Deux textes à découvrir (R. Gounelle)
p.128 – Lire les Écritures avec le « Prophète de vérité » (R. Gounelle)
p.136 – L’Arménie, terre de mission (V. Calzolari)
p.141 – Actes apocryphes et liturgie occidentale (E. Rose)
p.143 – Les Apocalypses apocryphes (R. Gounelle)
p.151 –Apocalypses de Pierre et de Paul (R. Gounelle)
p.155 – Vies des apôtres, des disciples et des prophètes (R. Gounelle)
p. 157 – Personnages de l’Ancien Testament
La plupart des chrétiens de l’Antiquité accordaient une grande importance aux prophètes et aux patriarches – de l’A. T. : ils croyaient que les « saints » de l’ancienne alliance avaient prophétisé le Christ et que ce dernier s’était manifesté à eux. Aussi, dès la fin du Ier s., des visions, des révélations et des cantiques leur furent-ils attribués. Ces textes, souvent peu connus, constituent une partie non négligeable de la littérature apocryphe chrétienne, et font l’objet de débats parmi les spécialistes : ont-ils été entièrement écrits par des chrétiens, ou s’agit-il de textes juifs remaniés par des chrétiens ? Certains de ces ouvrages, d’ailleurs, ne seraient-ils pas entièrement juifs et pas du tout chrétiens ?
p. 157 – Le prophète Esdras (Rémi Gounelle)
p. 160 – Le roi Salomon (Rémi Gounelle)
p. 165 – L’Ascension d’Isaïe (Rémi Gounelle)
Encadré :
p.169 –Les Oracles sibyllins (J.-M. Roessli)
p. 171 – Conclusion : Les apocryphes aujourd’hui (Rémi Gounelle)
p. 176 – Sélection bibliographique
p. 171 – Liste des encadrés
p. 177 – Origine des éditions et des traductions
p. 178 – Index des citations
- [ltr]Qu’est-ce qu’un apocryphe ?[/ltr]
La littérature apocryphe chrétienne a été comparée à juste titre à un continent...
- [ltr]Le Protévangile de Jacques et le développement de la mariologie[/ltr]
Le “Protévangile de Jacques” a eu une influence décisive sur le développement de la piété et du culte liés à Marie...
- [ltr]Le Protévangile de Jacques[/ltr]
Le “Protévangile de Jacques” est un récit grec de la seconde moitié du IIe s....
- [ltr]Les apocryphes et le dogme de l’Assomption[/ltr]
Cette définition dogmatique s’est accompagnée d’une réflexion exégétique sur les apocryphes...
- [ltr]Passion et résurrection dans l’ “Évangile de Pierre”[/ltr]
Un des récits apocryphes de la passion les plus connus provient de l’ “Évangile de Pierre”...
- [ltr]La Correspondance entre Paul et Sénèque[/ltr]
Dès le IIIe s., Tertullien considère Sénèque, philosophe et poète romain, comme étant proche du christianisme...
- [ltr]Simon le Magicien[/ltr]
Simon le Magicien n’est connu que par des sources chrétiennes qui lui sont toujours hostiles...
- [ltr]Conclusion : les apocryphes aujourd’hui[/ltr]
Il n’est pas besoin de lire beaucoup d’apocryphes pour percevoir leur grande diversité théologique...
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