L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
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L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
Il est d’une très grande importance de savoir si les épîtres dites " pastorales ", c’est-à-dire les lettres de saint Paul à Tite et à Timothée, ont bien été écrites par l’Apôtre, ou si elles sont seulement, comme on le dit très généralement aujourd’hui, des écrits de " la troisième génération chrétienne ", qui imaginent à cette époque les réponses que Paul aurait données pour " faire face à la situation d’une Église qui doit s’installer dans la durée " (Cahier Évangile N° 72, p. 56).
Autrement dit, un chrétien de la fin du premier siècle aurait écrit sous le pseudonyme de Paul pour couvrir de l’autorité apostolique une organisation ecclésiastique devenue nécessaire, mais à laquelle ni Paul ni aucun autre apôtre n’avaient jamais songé. On s’appuie sur le fait que Paul, dans ses premières lettres, s’attendait au retour du Christ de son vivant (1 Th 4,15-17 ; 1 Co 15,52). Mais Paul a ensuite affronté la mort (Ph 1,23 ; 2 Co 1,8), et il s’est rendu compte que l’évangélisation du monde serait une tâche de longue haleine (Rm 11,25). Il est difficilement croyable que Paul, quittant définitivement en 58 les régions qu’il avait évangélisées (Rm 15,23), n’y ait pas laissé des responsables chargés de continuer son oeuvre.
En 1520, dans trois écrits qui ont entraîné sa rupture avec Rome, Luther avait fortement affirmé que le sacrement de l’Ordre était " une invention de l’Église du Pape " : en effet, disait-il, " dans tout le Nouveau Testament il n’est pas un seul texte qui en fasse mention. " Ceci est manifestement faux, puisque les lettres à Timothée, qui font partie du Nouveau Testament, parlent explicitement d’un rite d’imposition des mains destiné à transmettre un " charisme " permanent dont le bénéficiaire doit sans cesse s’appliquer à " raviver" la flamme (1 Tim 4,14 ; 2 Tim 1,6). Timothée, qui a reçu ce " don spirituel ", doit à son tour imposer les mains à d’autres (1 Tim 5,17-22), que la lettre signée par Paul appelle des " presbytres " (d’où vient le mot " prêtre "), ou encore des " épiscopes " (d’où vient le mot " évêque "). Dans les lettres à Tite et à Timothée, les mots " épiscope " et " presbytre " sont employés pour les mêmes personnes. C’est seulement au début du deuxième siècle, dans les lettres d’Ignace d’Antioche, que le mot " épiscope " se spécialisera pour désigner le chef du collège des " presbytres. " Dans les lettres pastorales, le chef de la communauté est le délégué de l’Apôtre, qu’il s’agisse de Tite en Crète ou de Timothée à Éphèse.
Les exégètes protestants d’aujourd’hui ne l’ignorent pas. Mais la plupart d’entre eux maintiennent que tout de même Luther avait raison sans le savoir, car les lettres pastorales ne sont pas écrites par Paul.
Elles sont une déviation par rapport au véritable enseignement apostolique. Chez les catholiques, on maintient bien la nécessité de l’ordination, mais la plupart des exégètes se plaisent à reconnaître que, du point de vue historique, les protestants ont raison, et que l’ordination n’a été prescrite ni par Jésus ni par les Apôtres. Ce serait une invention des années 80-90.
Du point de vue historique, il faut pourtant reconnaître qu’une épître incontestée de Paul, la lettre aux Philippiens, mentionne dans l’adresse, à côté des " saints " (les fidèles), " des épiscopes et des diacres " (Ph 1,1). Il n’y a donc pas de nouveauté institutionnelle dans les épîtres pastorales, qui font elles aussi mention des " épiscopes-presbytres " et des " diacres. " L’équivalence entre les épiscopes et les presbytres est bien attestée dans les Actes des Apôtres, où Luc dit que Paul a convoqué à Milet les " presbytres " (on traduit aussi " les Anciens ") d’Éphèse (Ac 20,17), et que dans son discours il leur a donné le titre de " gardiens " (" épiscopes " en grec) : " Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l’Église de Dieu " (Ac 20,28). Le plus probable est que la terminologie préférée par Paul était le titre d’" épiscope ", alors que le terme " presbytre " était employé dans l’Église de Jérusalem (Ac 11,30 ; 15,2 ; etc.), ainsi que par Jacques (Je 5,14) et par Pierre (1 P 5,1).
Ce raisonnement ne désarme pas les adversaires de l’authenticité des Pastorales. Ils en concluent simplement que les Actes des Apôtres ne sont pas écrits par Luc, mais par un anonyme de la fin du premier siècle ; que l’épître de Jacques n’a pas été écrite par Jacques, chef de l’Église de Jérusalem, mais par un Jacques inconnu, vers l’année 100 ; que 1 Pierre n’a pas été écrite par Pierre, mais par un de ses héritiers, que certains situent en 75, d’autres vers 95. Ces positions, défendues au XIX0 siècle par des adversaires du christianisme, ont été adoptées en France par Loisy et par un certain nombre de protestants. Elles ont été généralement refusées dans le monde catholique jusqu’à l’année 1970. Les grands commentaires du P. Spicq (1947, 1969) et du P. Dornier (1969) maintenaient l’authenticité des Pastorales. Dans le monde catholique français, l’hypothèse de la " pseudonymie " n’a fait son entrée qu’en 1971, dans le Bulletin de Théologie Biblique, et elle est devenue pratiquement un " dogme critique " dans les années suivantes.
Une voix discordante s’est élevée en 1976, dans l’ouvrage du P. Stanislas de Lestapis, L’énigme des Pastorales de Saint Paul, qui donnait des raisons très sérieuses pour situer Tite et 1 Timothée au printemps de l’an 58, juste après la rédaction de l’épître aux Romains. Mais cette étude fouillée a été reçue avec dédain. J’ai moi-même exprimé mon approbation des positions de Lestapis en 1991, dans mon ouvrage Les Ambassadeurs du Christ, qui m’a valu beaucoup de contradictions dans les milieux exégétiques, mais une approbation chaleureuse à Rome. J’ai enfin démontré l’authenticité de l’épître de Jacques, des lettres à Tite et à Timothée et de la première épître de Pierre dans mon ouvrage La succession apostolique dans le Nouveau Testament (Editions de Paris, 1997), dont les raisonnements ont été jugés très convaincants par des universitaires français et par des exégètes belges, sans oublier également un cardinal. Mais la revue Esprit et Vie, par exemple, n’a même pas jugé devoir en faire un compte rendu.
En juin 1990, le N° 72 des Cahiers Évangile s’est donné pour objectif de convaincre le grand public de l’inauthenticité des Pastorales. Il suffit de lire la première page de l’introduction (p. 8) pour admirer l’ingéniosité du rédacteur de ce Cahier. Il écrit : " Saint Irénée est le premier, semble-t-il, des Pères de l’Église à utiliser les épîtres pastorales. " Sur la même page, il mentionne pourtant l’ouvrage du P. Spicq de 1969, en annonçant qu’il s’en servira souvent. Or le P. Spicq avait mis en évidence, dans le texte grec, 9 passages des Pastorales qui ont un parallèle dans l’épître de Clément de Rome aux Corinthiens (vers 95) ; 9 autres passages parallèles aux épîtres d’Ignace d’Antioche (vers 110); 5 passages parallèles à l’épître de Polycarpe aux Philippiens (vers 120). Il signalait aussi que les Actes de Paul apocryphes (vers 150) " fourmillent d’emprunts aux Pastorales, notamment à 2 Tim. " L’oeuvre magistrale d’Irénée, Contre les hérésies, ne date, elle, que de l’an 180. Mais Irénée n’est nullement le premier à utiliser les Pastorales, et le rédacteur de ce Cahier Évangile ne pouvait l’ignorer. Le fait que Clément, qui avait connu personnellement les apôtres Pierre et Paul, utilise en 95 les Pastorales de la même façon que les autres lettres apostoliques, est un indice très fort de leur origine paulinienne. Clément, Ignace et Polycarpe, qui étaient nés avant 70, font remonter aux apôtres l’institution des presbytres. Ils n’auraient pas pu le faire, s’ils avaient été eux-mêmes témoins d’un changement dans la discipline de l’Église vers les années 80-90. L’idée d’un tel changement est vraiment déraisonnable.
Il n’est pas question ici de reprendre toute la démonstration de l’authenticité des Pastorales. J’y ai consacré 68 pages dans La succession apostolique. L’essentiel est de bien percevoir l’enjeu de cette question pour l’unité des chrétiens dans la vérité.
J’ajouterai seulement une remarque sur le vocabulaire de ces épîtres. On y rencontre de nombreux mots nouveaux chez Paul, notamment des termes médicaux. André Feuillet avait montré en 1978, dans la Revue Thomiste, les affinités considérables entre le vocabulaire des Pastorales et celui de Luc dans son évangile et dans les Actes.
On sait que dans l’Antiquité les écrivains utilisaient les services de secrétaires, et il est bien probable que Luc a aidé Paul à exprimer sa pensée (cf. 2 Tim 4,11). Aujourd’hui encore, les lettres épiscopales sont rédigées avec les vicaires généraux ou d’autres secrétaires. Il en va de même dans bien des entreprises. Il suffit que le signataire ait repris à son compte le contenu du texte qu’il s’attribue. Luc a sans doute mis la main aux lettres à Tite et à Timothée, mais c’est Paul qui leur a donné toute leur autorité.
Il est d’une très grande importance de savoir si les épîtres dites " pastorales ", c’est-à-dire les lettres de saint Paul à Tite et à Timothée, ont bien été écrites par l’Apôtre, ou si elles sont seulement, comme on le dit très généralement aujourd’hui, des écrits de " la troisième génération chrétienne ", qui imaginent à cette époque les réponses que Paul aurait données pour " faire face à la situation d’une Église qui doit s’installer dans la durée " (Cahier Évangile N° 72, p. 56).
Autrement dit, un chrétien de la fin du premier siècle aurait écrit sous le pseudonyme de Paul pour couvrir de l’autorité apostolique une organisation ecclésiastique devenue nécessaire, mais à laquelle ni Paul ni aucun autre apôtre n’avaient jamais songé. On s’appuie sur le fait que Paul, dans ses premières lettres, s’attendait au retour du Christ de son vivant (1 Th 4,15-17 ; 1 Co 15,52). Mais Paul a ensuite affronté la mort (Ph 1,23 ; 2 Co 1,8), et il s’est rendu compte que l’évangélisation du monde serait une tâche de longue haleine (Rm 11,25). Il est difficilement croyable que Paul, quittant définitivement en 58 les régions qu’il avait évangélisées (Rm 15,23), n’y ait pas laissé des responsables chargés de continuer son oeuvre.
L’importance oecuménique de cette question ne doit pas nous échapper.
En 1520, dans trois écrits qui ont entraîné sa rupture avec Rome, Luther avait fortement affirmé que le sacrement de l’Ordre était " une invention de l’Église du Pape " : en effet, disait-il, " dans tout le Nouveau Testament il n’est pas un seul texte qui en fasse mention. " Ceci est manifestement faux, puisque les lettres à Timothée, qui font partie du Nouveau Testament, parlent explicitement d’un rite d’imposition des mains destiné à transmettre un " charisme " permanent dont le bénéficiaire doit sans cesse s’appliquer à " raviver" la flamme (1 Tim 4,14 ; 2 Tim 1,6). Timothée, qui a reçu ce " don spirituel ", doit à son tour imposer les mains à d’autres (1 Tim 5,17-22), que la lettre signée par Paul appelle des " presbytres " (d’où vient le mot " prêtre "), ou encore des " épiscopes " (d’où vient le mot " évêque "). Dans les lettres à Tite et à Timothée, les mots " épiscope " et " presbytre " sont employés pour les mêmes personnes. C’est seulement au début du deuxième siècle, dans les lettres d’Ignace d’Antioche, que le mot " épiscope " se spécialisera pour désigner le chef du collège des " presbytres. " Dans les lettres pastorales, le chef de la communauté est le délégué de l’Apôtre, qu’il s’agisse de Tite en Crète ou de Timothée à Éphèse.
Les exégètes protestants d’aujourd’hui ne l’ignorent pas. Mais la plupart d’entre eux maintiennent que tout de même Luther avait raison sans le savoir, car les lettres pastorales ne sont pas écrites par Paul.
Elles sont une déviation par rapport au véritable enseignement apostolique. Chez les catholiques, on maintient bien la nécessité de l’ordination, mais la plupart des exégètes se plaisent à reconnaître que, du point de vue historique, les protestants ont raison, et que l’ordination n’a été prescrite ni par Jésus ni par les Apôtres. Ce serait une invention des années 80-90.
Du point de vue historique, il faut pourtant reconnaître qu’une épître incontestée de Paul, la lettre aux Philippiens, mentionne dans l’adresse, à côté des " saints " (les fidèles), " des épiscopes et des diacres " (Ph 1,1). Il n’y a donc pas de nouveauté institutionnelle dans les épîtres pastorales, qui font elles aussi mention des " épiscopes-presbytres " et des " diacres. " L’équivalence entre les épiscopes et les presbytres est bien attestée dans les Actes des Apôtres, où Luc dit que Paul a convoqué à Milet les " presbytres " (on traduit aussi " les Anciens ") d’Éphèse (Ac 20,17), et que dans son discours il leur a donné le titre de " gardiens " (" épiscopes " en grec) : " Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l’Église de Dieu " (Ac 20,28). Le plus probable est que la terminologie préférée par Paul était le titre d’" épiscope ", alors que le terme " presbytre " était employé dans l’Église de Jérusalem (Ac 11,30 ; 15,2 ; etc.), ainsi que par Jacques (Je 5,14) et par Pierre (1 P 5,1).
Ce raisonnement ne désarme pas les adversaires de l’authenticité des Pastorales. Ils en concluent simplement que les Actes des Apôtres ne sont pas écrits par Luc, mais par un anonyme de la fin du premier siècle ; que l’épître de Jacques n’a pas été écrite par Jacques, chef de l’Église de Jérusalem, mais par un Jacques inconnu, vers l’année 100 ; que 1 Pierre n’a pas été écrite par Pierre, mais par un de ses héritiers, que certains situent en 75, d’autres vers 95. Ces positions, défendues au XIX0 siècle par des adversaires du christianisme, ont été adoptées en France par Loisy et par un certain nombre de protestants. Elles ont été généralement refusées dans le monde catholique jusqu’à l’année 1970. Les grands commentaires du P. Spicq (1947, 1969) et du P. Dornier (1969) maintenaient l’authenticité des Pastorales. Dans le monde catholique français, l’hypothèse de la " pseudonymie " n’a fait son entrée qu’en 1971, dans le Bulletin de Théologie Biblique, et elle est devenue pratiquement un " dogme critique " dans les années suivantes.
Une voix discordante s’est élevée en 1976, dans l’ouvrage du P. Stanislas de Lestapis, L’énigme des Pastorales de Saint Paul, qui donnait des raisons très sérieuses pour situer Tite et 1 Timothée au printemps de l’an 58, juste après la rédaction de l’épître aux Romains. Mais cette étude fouillée a été reçue avec dédain. J’ai moi-même exprimé mon approbation des positions de Lestapis en 1991, dans mon ouvrage Les Ambassadeurs du Christ, qui m’a valu beaucoup de contradictions dans les milieux exégétiques, mais une approbation chaleureuse à Rome. J’ai enfin démontré l’authenticité de l’épître de Jacques, des lettres à Tite et à Timothée et de la première épître de Pierre dans mon ouvrage La succession apostolique dans le Nouveau Testament (Editions de Paris, 1997), dont les raisonnements ont été jugés très convaincants par des universitaires français et par des exégètes belges, sans oublier également un cardinal. Mais la revue Esprit et Vie, par exemple, n’a même pas jugé devoir en faire un compte rendu.
En juin 1990, le N° 72 des Cahiers Évangile s’est donné pour objectif de convaincre le grand public de l’inauthenticité des Pastorales. Il suffit de lire la première page de l’introduction (p. 8) pour admirer l’ingéniosité du rédacteur de ce Cahier. Il écrit : " Saint Irénée est le premier, semble-t-il, des Pères de l’Église à utiliser les épîtres pastorales. " Sur la même page, il mentionne pourtant l’ouvrage du P. Spicq de 1969, en annonçant qu’il s’en servira souvent. Or le P. Spicq avait mis en évidence, dans le texte grec, 9 passages des Pastorales qui ont un parallèle dans l’épître de Clément de Rome aux Corinthiens (vers 95) ; 9 autres passages parallèles aux épîtres d’Ignace d’Antioche (vers 110); 5 passages parallèles à l’épître de Polycarpe aux Philippiens (vers 120). Il signalait aussi que les Actes de Paul apocryphes (vers 150) " fourmillent d’emprunts aux Pastorales, notamment à 2 Tim. " L’oeuvre magistrale d’Irénée, Contre les hérésies, ne date, elle, que de l’an 180. Mais Irénée n’est nullement le premier à utiliser les Pastorales, et le rédacteur de ce Cahier Évangile ne pouvait l’ignorer. Le fait que Clément, qui avait connu personnellement les apôtres Pierre et Paul, utilise en 95 les Pastorales de la même façon que les autres lettres apostoliques, est un indice très fort de leur origine paulinienne. Clément, Ignace et Polycarpe, qui étaient nés avant 70, font remonter aux apôtres l’institution des presbytres. Ils n’auraient pas pu le faire, s’ils avaient été eux-mêmes témoins d’un changement dans la discipline de l’Église vers les années 80-90. L’idée d’un tel changement est vraiment déraisonnable.
Il n’est pas question ici de reprendre toute la démonstration de l’authenticité des Pastorales. J’y ai consacré 68 pages dans La succession apostolique. L’essentiel est de bien percevoir l’enjeu de cette question pour l’unité des chrétiens dans la vérité.
J’ajouterai seulement une remarque sur le vocabulaire de ces épîtres. On y rencontre de nombreux mots nouveaux chez Paul, notamment des termes médicaux. André Feuillet avait montré en 1978, dans la Revue Thomiste, les affinités considérables entre le vocabulaire des Pastorales et celui de Luc dans son évangile et dans les Actes.
On sait que dans l’Antiquité les écrivains utilisaient les services de secrétaires, et il est bien probable que Luc a aidé Paul à exprimer sa pensée (cf. 2 Tim 4,11). Aujourd’hui encore, les lettres épiscopales sont rédigées avec les vicaires généraux ou d’autres secrétaires. Il en va de même dans bien des entreprises. Il suffit que le signataire ait repris à son compte le contenu du texte qu’il s’attribue. Luc a sans doute mis la main aux lettres à Tite et à Timothée, mais c’est Paul qui leur a donné toute leur autorité.
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Mikaël Malik- Modérateur Locaux
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
Premiers parallèles patristiques aux épîtres pastorales
Lettre de Clément de Rome aux Corinthiens (vers 95)
Tite 2,4-6 : " ainsi elles apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être pondérées, chastes, bonnes dirigeantes de maison, soumises à leur mari, (...). Exhorte également les jeunes gens à garder en tout la pondération "
" Aux jeunes gens vous demandiez une attitude pondérée et digne. Aux femmes vous recommandiez d’accomplir tous leurs devoirs avec une conscience irréprochable, sainte et chaste, aimant leurs maris comme il convient ; vous leur enseigniez à diriger saintement leur maison, sans se soustraire à la règle de l’obéissance en toute pondération " (Cor 1,3)
Tite 3,1 : " prêts à toute bonne œuvre "
" prêts à toute bonne œuvre " (Cor II, 7)
1 Tm 1,17 : " Au roi des siècles, Dieu incorruptible, invisible, unique, honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen "
" Roi des siècles " (Cor LXI,2)
" gloire dans les siècles des siècles. Amen " (Cor XXXII, 4)
1 Tm 2,2 " (des supplications) pour les rois et tous les dépositaires de l’autorité "
1 Tm 2,7 " dans la foi et la vérité "
1 Tm 2,8 " que les hommes prient en tout lieu, élevant vers le ciel des mains pieuses "
1 Tm 2,9-10 : " que leur parure ne soit pas faite de (...), mais plutôt de bonnes œuvres "
" nos pères invoquaient ton nom dans la foi et la vérité. Et pour cela rends-nous soumis à ton nom tout-puissant et très saint, ainsi qu ‘à ceux qui nous gouvernent et nous dirigent sur la terre " (Cor L, 4)
" levant vers lui des mains pures et sans tache " (Cor XXIX, 1)
" tous les justes se sont parés de bonnes œuvres " (Cor XXXIII, 7)
2 Tm 1,3 : " Je rends grâces à Dieu que je sers (...) avec une conscience pure "
" ceux qui avec une conscience pure servent ton saint nom " (Cor XLV, 7)
2 Tm 2,1 : " fortifie-toi (endunamoun) dans la grâce du Christ Jésus "
" plus d’une femme, fortifiée (endunamoun) par la grâce de Dieu " (Cor LV, 7)
2 Tm 2,3-4 : " Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s’encombre des affaires de la vie civile, s’il veut donner satisfaction à celui qui l’a engagé "
" Faisons campagne de tout notre zèle, sous les ordres de ce chef irréprochable. Considérons les soldats en campagne, comme ils se montrent disciplinés, dociles, soumis aux ordres de leurs chefs " (Cor XXXVII, 1-2)
Lettres d’Ignace d’Antioche (vers 110)
Tite 2,7 : " offrant en ta personne un modèle de bonne conduite : pureté de doctrine "
" unissez-vous à l’évêque et aux présidents pour un modèle et un enseignement d’incorruptibilité " (Magnésiens, VI,2)
Tite 3,9 : " Mais les folles recherches (...) évite-les. Elles sont sans utilité et sans profit "
1 Tm 1,3-4 : " cesser d’enseigner des doctrines étrangères et de s’attacher à des fables "
1 Tm 4,7 : " Quant aux fables profanes, racontars de vieilles femmes, rejette-les "
" Ne vous laissez pas séduire par les doctrines étrangères ni par ces vieilles fables qui sont sans utilité " (Magnésiens, VIII, 1 ; voir aussi Polycarpe, III, 1)
1 Tm 1,1 : " apôtre (...) du Christ Jésus, notre espérance "
" Jésus Christ, notre espérance " (Magnésiens, XI)
" comme aux apôtres de Jésus Christ, notre espérance " (Tralliens, 11,2)
1 Tm 1,2 : " grâce, miséricorde, paix "
2 Tm 1,2 : " grâce, miséricorde, paix "
" à vous grâce, miséricorde, paix et patience pour toujours " (Smyrniotes, XII, 2)
1 Tm 1,5 : " La fin (telos) de cette injonction est la charité qui procède d’un coeur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans détours "
" Rien de tout cela ne vous est caché, si vous avez parfaitement pour Jésus Christ la foi et la charité, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c’est la foi, et la fin (telos), la charité " (Éphésiens, XIV, 1)
2 Tm 1,6 : " Je t’invite à ranimer (anazôpurein) le don spirituel que Dieu a déposé en toi "
" (vous avez été) ranimés (anazôpurein) dans le sang de Dieu " (Ephésiens, 1,1)
2 Tm 2,4 : " Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus "
"... combattez, luttez, souffrez... Cherchez à plaire à celui sous les ordres de qui vous faites campagne, de qui aussi vous recevez votre solde, qu ‘on ne trouve parmi vous aucun déserteur " (Polycarpe, VI, 1-2)
2 Tm 2,26 : " (Dieu leur donnera peut-être) de retrouver le bon sens (ananèpsai) "
" Il est raisonnable de retrouver notre bon sens (ananèpsai) " (Smyrniotes, IX, 1)
2 Tm 3,6 : " ils captivent (aichmalôtizein) des femmelettes chargées de péchés "
" Car beaucoup de loups apparemment dignes de foi captivent (aichmalôtizein) ceux qui courent la course de Dieu " (Philadelphiens, 11,2)
" que le prince de ce monde ne vous emmène pas en captivité (aichmalôtizein) loin de la vie qui vous attend " (Ephésiens, XVII, 1)
Lettre de Polycarpe de Smyrne aux Philippiens (vers 120)
Tite 2,3-5 : " Que les femmes âgées (ne soient pas) médisantes (...), qu’elles apprennent aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être réservées, chastes "
" Apprenez à vos femmes (...) à chérir leurs maris (...) en toute chasteté, à donner à leurs enfants l’éducation dans la crainte de Dieu. Que les veuves (...) soient éloignées de toute médisance " (Philippiens, IV,2-3)
1 Tm 2,1-2 : " (Priez) pour les rois et tous les dépositaires de l’autorité "
" Priez aussi pour les rois, pour les autorités et les princes " (Phil. XXII, 3)
1 Tm 3,8 : " Les diacres... n’ayant qu’une parole... fuyant les profits déshonnêtes "
" Les diacres... ni duplicité, ni amour de l’argent " (Phil. V,2)
1 Tm 6,7 : " Nous n’avons rien apporté dans le monde et de même nous n’en pouvons rien emporter "
1 Tm 6,10 : " Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent "
" Le principe de tous les maux, c ‘est l’amour de l’argent. Sachant donc que nous n ‘avons rien apporté dans le monde et que nous n ‘en pouvons non plus rien emporter... " (Phil. IV, 1)
1 Tm 2,12 : " Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons "
" Si notre conduite est digne de lui, nous régnerons aussi avec lui " (Phil. V,2)
2 Tm 2,25 : " Dieu, peut-être, leur donnera de se repentir "
" Veuille le Seigneur leur donner un vrai repentir " (Phil. XI, 4)
2 Tm 4,10 : " Dèmas m’a abandonné par amour du siècle présent "
" Ils n ‘ont pas aimé le siècle présent " (Phil. IX, 2)
Une étude systématique des rapports de l’épître de Clément de Rome et des lettres d’Ignace d’Antioche avec les Pastorales a été faite par P.N. HARRISON, The problem of the Pastoral Epistles, Oxford, 1921. On n’a ici qu ‘une petite partie des ressemblances qu’il a relevées.
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
il semblerait que seulement quatre lettre sur quatorze attribués à paul seraient de lui
1 ROMAINS - 2 GALATES - 1 ET 2 CORINTIENS
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Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
sous le nom de paul, mais pas de paul, Loool
vous en voulait une autre sous le nom de paul mais qui n'est pas non plus de lui ?
ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX LAODICÉENS.
CHAPITRE I.
1. Paul, apôtre choisi non par les hommes ou par le ministère d’un homme, mais par Jésus-Christ[4], à ses frères qui sont à Laodicée[5]; que la grâce et la paix vous soient données par la bonté de Dieu le Père, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
2. Je rends grâce à Jésus-Christ dans toutes mes prières de ce que vous êtes fidèles et persévérants à pratiquer des bonnes œuvres, dans l’attente de la récompense que vous en recevrez au dernier jour.
3. Ne vous laissez point ébranler par les vains discours de ceux qui viennent à vous sous des dehors trompeurs, pour vous détourner de la vérité de l’Évangile que je vous annonce[6].
4. Mais Dieu permettra que ceux qui sont véritablement mes disciples[7] arrivent enfin à cette perfection de l’Évangile, et qu’ils persévèrent dans la pratique des bonnes œuvres qui les mettront en possession de la vie éternelle.
5. Les chaînes que je porte pour le nom de Jésus-Christ sont connues de tout le monde[8] et elles font toute ma joie[9] et toute ma consolation puisqu’elles me procurent le salut éternel.
6. Ce que je regarde comme l’effet des prières que l’Esprit-Saint[10] a formées en vous ; car soit que je vive, soit que je meure, ma vie est de vivre en Jésus-Christ, et la mort serait pour moi un sujet de joie[11].
7. J’espère qu’il répandra sa miséricorde sur nous tous, afin que vous soyez tous unis par les liens d’une même charité et d’un même esprit.
8. Vous donc, mes bien-aimés, si le Seigneur est au milieu de vous, ayez ces sentiments, conduisez-vous avec crainte, et vous vivrez éternellement ; car c’est Dieu qui agit en vous.
9. Que toutes vos actions soient exemptes de péché ; ayez soin sur toutes choses de vous réjouir en Jésus-Christ Notre-Seigneur, et évitez de vous enrichir par des gains sordides et honteux.
10. Que toutes vos demandes[12] soient connues de Dieu.
11. Soyez inébranlables dans la connaissance de Jésus-Christ ; que toutes vos actions soient parfaites, véritables, bienséantes, chastes, justes et agréables au Seigneur[13].
12. Conservez dans votre cœur ce que vous avez appris et reçu de nous, et la paix sera avec vous[14].
13. Tous les saints vous saluent[15].
14. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ; ainsi soit-il.
15. Ayez soin de communiquer cette lettre aux Colossiens[16], et de lire vous-mêmes celle que je leur ai écrite.
Ce titre est un emprunt du verset 1 du chap. 1 de l’Épître aux Galates.
3. Ne vous laissez point ébranler par les vains discours de ceux qui viennent à vous sous des dehors trompeurs, pour vous détourner de la vérité de l’Évangile que je vous annonce[6].
4. Mais Dieu permettra que ceux qui sont véritablement mes disciples[7] arrivent enfin à cette perfection de l’Évangile, et qu’ils persévèrent dans la pratique des bonnes œuvres qui les mettront en possession de la vie éternelle.
5. Les chaînes que je porte pour le nom de Jésus-Christ sont connues de tout le monde[8] et elles font toute ma joie[9] et toute ma consolation puisqu’elles me procurent le salut éternel.
6. Ce que je regarde comme l’effet des prières que l’Esprit-Saint[10] a formées en vous ; car soit que je vive, soit que je meure, ma vie est de vivre en Jésus-Christ, et la mort serait pour moi un sujet de joie[11].
7. J’espère qu’il répandra sa miséricorde sur nous tous, afin que vous soyez tous unis par les liens d’une même charité et d’un même esprit.
8. Vous donc, mes bien-aimés, si le Seigneur est au milieu de vous, ayez ces sentiments, conduisez-vous avec crainte, et vous vivrez éternellement ; car c’est Dieu qui agit en vous.
9. Que toutes vos actions soient exemptes de péché ; ayez soin sur toutes choses de vous réjouir en Jésus-Christ Notre-Seigneur, et évitez de vous enrichir par des gains sordides et honteux.
10. Que toutes vos demandes[12] soient connues de Dieu.
11. Soyez inébranlables dans la connaissance de Jésus-Christ ; que toutes vos actions soient parfaites, véritables, bienséantes, chastes, justes et agréables au Seigneur[13].
12. Conservez dans votre cœur ce que vous avez appris et reçu de nous, et la paix sera avec vous[14].
13. Tous les saints vous saluent[15].
14. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ; ainsi soit-il.
15. Ayez soin de communiquer cette lettre aux Colossiens[16], et de lire vous-mêmes celle que je leur ai écrite.
Ce titre est un emprunt du verset 1 du chap. 1 de l’Épître aux Galates.
Ville de l’Asie Mineure, et une des principales de la province de Lydie, dont les peuples avaient embrassé la foi, et de qui l’apôtre saint Paul parle (Epist. ad Coloss. cap. 1, 1, et cap. iv, 15 et 16) ils étaient assez voisins des Colossiens.
Ceci semble avoir été copié sur les versets 4 et 8 du chapitre 11 de saint Paul aux Colossiens.
Cette expression a été relevée comme une preuve de la supposition de cette lettre. Fabricius observe que cette phrase : videtur insolens in ore Apostoli. La version latine porte : Nunc faciet Deus qui sunt ex me.
Philipp. 1, 13.
Ce qui est dit ici semble être copié sur les versets 24 et suivants du chap. I et sur le verset 18 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens, afin de faire convenir cette lettre au même temps et aux mêmes circonstances.
Philipp. i, 19.
Ces paroles paraissent être empruntées du verset 21 du chapitre i de l’Épître aux Philippiens.
Autrement, Présentez à Dieu toutes vos demandes.
Philipp. iv, 8.
Philipp. iv, 9.
Philipp. iv, 18.
Ce qui est dit ici est visiblement affecté, et est copié sur le verset 16 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens.
______________________________________________________
Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
EX-Témoin a écrit:
sous le nom de paul, mais pas de paul, Looolvous en voulait une autre sous le nom de paul mais qui n'est pas non plus de lui ?
ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX LAODICÉENS.
CHAPITRE I.
1. Paul, apôtre choisi non par les hommes ou par le ministère d’un homme, mais par Jésus-Christ[4], à ses frères qui sont à Laodicée[5]; que la grâce et la paix vous soient données par la bonté de Dieu le Père, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ.2. Je rends grâce à Jésus-Christ dans toutes mes prières de ce que vous êtes fidèles et persévérants à pratiquer des bonnes œuvres, dans l’attente de la récompense que vous en recevrez au dernier jour.
3. Ne vous laissez point ébranler par les vains discours de ceux qui viennent à vous sous des dehors trompeurs, pour vous détourner de la vérité de l’Évangile que je vous annonce[6].
4. Mais Dieu permettra que ceux qui sont véritablement mes disciples[7] arrivent enfin à cette perfection de l’Évangile, et qu’ils persévèrent dans la pratique des bonnes œuvres qui les mettront en possession de la vie éternelle.
5. Les chaînes que je porte pour le nom de Jésus-Christ sont connues de tout le monde[8] et elles font toute ma joie[9] et toute ma consolation puisqu’elles me procurent le salut éternel.
6. Ce que je regarde comme l’effet des prières que l’Esprit-Saint[10] a formées en vous ; car soit que je vive, soit que je meure, ma vie est de vivre en Jésus-Christ, et la mort serait pour moi un sujet de joie[11].
7. J’espère qu’il répandra sa miséricorde sur nous tous, afin que vous soyez tous unis par les liens d’une même charité et d’un même esprit.
8. Vous donc, mes bien-aimés, si le Seigneur est au milieu de vous, ayez ces sentiments, conduisez-vous avec crainte, et vous vivrez éternellement ; car c’est Dieu qui agit en vous.
9. Que toutes vos actions soient exemptes de péché ; ayez soin sur toutes choses de vous réjouir en Jésus-Christ Notre-Seigneur, et évitez de vous enrichir par des gains sordides et honteux.
10. Que toutes vos demandes[12] soient connues de Dieu.
11. Soyez inébranlables dans la connaissance de Jésus-Christ ; que toutes vos actions soient parfaites, véritables, bienséantes, chastes, justes et agréables au Seigneur[13].
12. Conservez dans votre cœur ce que vous avez appris et reçu de nous, et la paix sera avec vous[14].
13. Tous les saints vous saluent[15].
14. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ; ainsi soit-il.
15. Ayez soin de communiquer cette lettre aux Colossiens[16], et de lire vous-mêmes celle que je leur ai écrite.
Ce titre est un emprunt du verset 1 du chap. 1 de l’Épître aux Galates.
Ville de l’Asie Mineure, et une des principales de la province de Lydie, dont les peuples avaient embrassé la foi, et de qui l’apôtre saint Paul parle (Epist. ad Coloss. cap. 1, 1, et cap. iv, 15 et 16) ils étaient assez voisins des Colossiens.
Ceci semble avoir été copié sur les versets 4 et 8 du chapitre 11 de saint Paul aux Colossiens.
Cette expression a été relevée comme une preuve de la supposition de cette lettre. Fabricius observe que cette phrase : videtur insolens in ore Apostoli. La version latine porte : Nunc faciet Deus qui sunt ex me.
Philipp. 1, 13.
Ce qui est dit ici semble être copié sur les versets 24 et suivants du chap. I et sur le verset 18 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens, afin de faire convenir cette lettre au même temps et aux mêmes circonstances.
Philipp. i, 19.
Ces paroles paraissent être empruntées du verset 21 du chapitre i de l’Épître aux Philippiens.
Autrement, Présentez à Dieu toutes vos demandes.
Philipp. iv, 8.
Philipp. iv, 9.
Philipp. iv, 18.
Ce qui est dit ici est visiblement affecté, et est copié sur le verset 16 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens.
Bah oui ! Il suffit d'écrire : moi X ou Y, de préférence un nom d'apôtre ou d'un prophète connu, et écrire ce qu'on veut derrière ces noms illustres.
Personnellement, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi des imposteurs écrivent des choses aux noms des apôtres ou des prophètes pour écrire n'importe quoi dans le mensonge, mais, quand on sait de quoi l'homme est capable pour ses propres intérêts, pourquoi s'étonner !?.
Dans tous les cas, ceux qui ont fait et font encore cela, le paieront très très cher puisqu'ils se sont moqués, et se moquent de Dieu sans aucune honte, et sans aucune crainte
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« L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
Mikaël Malik a écrit:EX-Témoin a écrit:
sous le nom de paul, mais pas de paul, Looolvous en voulait une autre sous le nom de paul mais qui n'est pas non plus de lui ?
ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX LAODICÉENS.
CHAPITRE I.
1. Paul, apôtre choisi non par les hommes ou par le ministère d’un homme, mais par Jésus-Christ[4], à ses frères qui sont à Laodicée[5]; que la grâce et la paix vous soient données par la bonté de Dieu le Père, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ.2. Je rends grâce à Jésus-Christ dans toutes mes prières de ce que vous êtes fidèles et persévérants à pratiquer des bonnes œuvres, dans l’attente de la récompense que vous en recevrez au dernier jour.
3. Ne vous laissez point ébranler par les vains discours de ceux qui viennent à vous sous des dehors trompeurs, pour vous détourner de la vérité de l’Évangile que je vous annonce[6].
4. Mais Dieu permettra que ceux qui sont véritablement mes disciples[7] arrivent enfin à cette perfection de l’Évangile, et qu’ils persévèrent dans la pratique des bonnes œuvres qui les mettront en possession de la vie éternelle.
5. Les chaînes que je porte pour le nom de Jésus-Christ sont connues de tout le monde[8] et elles font toute ma joie[9] et toute ma consolation puisqu’elles me procurent le salut éternel.
6. Ce que je regarde comme l’effet des prières que l’Esprit-Saint[10] a formées en vous ; car soit que je vive, soit que je meure, ma vie est de vivre en Jésus-Christ, et la mort serait pour moi un sujet de joie[11].
7. J’espère qu’il répandra sa miséricorde sur nous tous, afin que vous soyez tous unis par les liens d’une même charité et d’un même esprit.
8. Vous donc, mes bien-aimés, si le Seigneur est au milieu de vous, ayez ces sentiments, conduisez-vous avec crainte, et vous vivrez éternellement ; car c’est Dieu qui agit en vous.
9. Que toutes vos actions soient exemptes de péché ; ayez soin sur toutes choses de vous réjouir en Jésus-Christ Notre-Seigneur, et évitez de vous enrichir par des gains sordides et honteux.
10. Que toutes vos demandes[12] soient connues de Dieu.
11. Soyez inébranlables dans la connaissance de Jésus-Christ ; que toutes vos actions soient parfaites, véritables, bienséantes, chastes, justes et agréables au Seigneur[13].
12. Conservez dans votre cœur ce que vous avez appris et reçu de nous, et la paix sera avec vous[14].
13. Tous les saints vous saluent[15].
14. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ; ainsi soit-il.
15. Ayez soin de communiquer cette lettre aux Colossiens[16], et de lire vous-mêmes celle que je leur ai écrite.
Ce titre est un emprunt du verset 1 du chap. 1 de l’Épître aux Galates.
Ville de l’Asie Mineure, et une des principales de la province de Lydie, dont les peuples avaient embrassé la foi, et de qui l’apôtre saint Paul parle (Epist. ad Coloss. cap. 1, 1, et cap. iv, 15 et 16) ils étaient assez voisins des Colossiens.
Ceci semble avoir été copié sur les versets 4 et 8 du chapitre 11 de saint Paul aux Colossiens.
Cette expression a été relevée comme une preuve de la supposition de cette lettre. Fabricius observe que cette phrase : videtur insolens in ore Apostoli. La version latine porte : Nunc faciet Deus qui sunt ex me.
Philipp. 1, 13.
Ce qui est dit ici semble être copié sur les versets 24 et suivants du chap. I et sur le verset 18 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens, afin de faire convenir cette lettre au même temps et aux mêmes circonstances.
Philipp. i, 19.
Ces paroles paraissent être empruntées du verset 21 du chapitre i de l’Épître aux Philippiens.
Autrement, Présentez à Dieu toutes vos demandes.
Philipp. iv, 8.
Philipp. iv, 9.
Philipp. iv, 18.
Ce qui est dit ici est visiblement affecté, et est copié sur le verset 16 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens.
Bah oui ! Il suffit d'écrire : moi X ou Y, de préférence un nom d'apôtre ou d'un prophète connu, et écrire ce qu'on veut derrière ces noms illustres.
Personnellement, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi des imposteurs écrivent des choses aux noms des apôtres ou des prophètes pour écrire n'importe quoi dans le mensonge, mais, quand on sait de quoi l'homme est capable pour ses propres intérêts, pourquoi s'étonner !?.
Dans tous les cas, ceux qui ont fait et font encore cela, le paieront très très cher puisqu'ils se sont moqués, et se moquent de Dieu sans aucune honte, et sans aucune crainte
oui mais les fanatiques ne peuvent pas voir ces choses, ils prennent la bible pour un livre magique où tout serait écrit, même le dernier achat de mes slips, Loool
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Re: L’authenticité des épîtres à Tite et à Timothée
EX-Témoin a écrit:Mikaël Malik a écrit:EX-Témoin a écrit:
sous le nom de paul, mais pas de paul, Looolvous en voulait une autre sous le nom de paul mais qui n'est pas non plus de lui ?
ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX LAODICÉENS.
CHAPITRE I.
1. Paul, apôtre choisi non par les hommes ou par le ministère d’un homme, mais par Jésus-Christ[4], à ses frères qui sont à Laodicée[5]; que la grâce et la paix vous soient données par la bonté de Dieu le Père, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ.2. Je rends grâce à Jésus-Christ dans toutes mes prières de ce que vous êtes fidèles et persévérants à pratiquer des bonnes œuvres, dans l’attente de la récompense que vous en recevrez au dernier jour.
3. Ne vous laissez point ébranler par les vains discours de ceux qui viennent à vous sous des dehors trompeurs, pour vous détourner de la vérité de l’Évangile que je vous annonce[6].
4. Mais Dieu permettra que ceux qui sont véritablement mes disciples[7] arrivent enfin à cette perfection de l’Évangile, et qu’ils persévèrent dans la pratique des bonnes œuvres qui les mettront en possession de la vie éternelle.
5. Les chaînes que je porte pour le nom de Jésus-Christ sont connues de tout le monde[8] et elles font toute ma joie[9] et toute ma consolation puisqu’elles me procurent le salut éternel.
6. Ce que je regarde comme l’effet des prières que l’Esprit-Saint[10] a formées en vous ; car soit que je vive, soit que je meure, ma vie est de vivre en Jésus-Christ, et la mort serait pour moi un sujet de joie[11].
7. J’espère qu’il répandra sa miséricorde sur nous tous, afin que vous soyez tous unis par les liens d’une même charité et d’un même esprit.
8. Vous donc, mes bien-aimés, si le Seigneur est au milieu de vous, ayez ces sentiments, conduisez-vous avec crainte, et vous vivrez éternellement ; car c’est Dieu qui agit en vous.
9. Que toutes vos actions soient exemptes de péché ; ayez soin sur toutes choses de vous réjouir en Jésus-Christ Notre-Seigneur, et évitez de vous enrichir par des gains sordides et honteux.
10. Que toutes vos demandes[12] soient connues de Dieu.
11. Soyez inébranlables dans la connaissance de Jésus-Christ ; que toutes vos actions soient parfaites, véritables, bienséantes, chastes, justes et agréables au Seigneur[13].
12. Conservez dans votre cœur ce que vous avez appris et reçu de nous, et la paix sera avec vous[14].
13. Tous les saints vous saluent[15].
14. Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ; ainsi soit-il.
15. Ayez soin de communiquer cette lettre aux Colossiens[16], et de lire vous-mêmes celle que je leur ai écrite.
Ce titre est un emprunt du verset 1 du chap. 1 de l’Épître aux Galates.
Ville de l’Asie Mineure, et une des principales de la province de Lydie, dont les peuples avaient embrassé la foi, et de qui l’apôtre saint Paul parle (Epist. ad Coloss. cap. 1, 1, et cap. iv, 15 et 16) ils étaient assez voisins des Colossiens.
Ceci semble avoir été copié sur les versets 4 et 8 du chapitre 11 de saint Paul aux Colossiens.
Cette expression a été relevée comme une preuve de la supposition de cette lettre. Fabricius observe que cette phrase : videtur insolens in ore Apostoli. La version latine porte : Nunc faciet Deus qui sunt ex me.
Philipp. 1, 13.
Ce qui est dit ici semble être copié sur les versets 24 et suivants du chap. I et sur le verset 18 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens, afin de faire convenir cette lettre au même temps et aux mêmes circonstances.
Philipp. i, 19.
Ces paroles paraissent être empruntées du verset 21 du chapitre i de l’Épître aux Philippiens.
Autrement, Présentez à Dieu toutes vos demandes.
Philipp. iv, 8.
Philipp. iv, 9.
Philipp. iv, 18.
Ce qui est dit ici est visiblement affecté, et est copié sur le verset 16 du chapitre iv de l’Épître aux Colossiens.
Bah oui ! Il suffit d'écrire : moi X ou Y, de préférence un nom d'apôtre ou d'un prophète connu, et écrire ce qu'on veut derrière ces noms illustres.
Personnellement, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi des imposteurs écrivent des choses aux noms des apôtres ou des prophètes pour écrire n'importe quoi dans le mensonge, mais, quand on sait de quoi l'homme est capable pour ses propres intérêts, pourquoi s'étonner !?.
Dans tous les cas, ceux qui ont fait et font encore cela, le paieront très très cher puisqu'ils se sont moqués, et se moquent de Dieu sans aucune honte, et sans aucune crainte
oui mais les fanatiques ne peuvent pas voir ces choses, ils prennent la bible pour un livre magique où tout serait écrit, même le dernier achat de mes slips, Loool
Le problème, c'est que la Watch fait croire à ses témoins que tout est écrit dans la Bible, ils prennent n'importe quelle question en faisant croire que la Bible y répond
Genre : bla bla bla sur n'importe quel sujet, et la watch écrit : quand dit la Bible ? Comme si elle disait quelque chose sur tous les sujets, c'est une supercherie, une de plus
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