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Élever son niveau de conscience

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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:35

Les niveaux de conscience



Les niveaux de conscience sont : la honte, la culpabilité, l’apathie, le chagrin, la peur, le désir, la colère, la fierté, le courage, la neutralité, la volonté, l’acceptation, la raison, l’amour, la joie, la paix, l’illumination.



Honte ─ Un seul cran au-dessus de la mortVous contemplez probablement le suicide à ce niveau. Soit ça, soit vous êtes un tueur en série. Pensez à cela comme à de la haine auto-dirigée.


Culpabilité ─ Un cran au-dessus de la honte, mais vous pourriez encore avoir des pensées suicidaires. Vous vous voyez comme un pécheur, incapable de vous pardonner pour vos transgressions passées.


Apathie ─ Se sentir désespéré ou briméÉtat de résignation acquise. Beaucoup de personnes sans domicile fixe sont coincées à ce stade.


Chagrin ─ Un état perpétuel de tristesse et d’égarementVous pourriez atterrir ici après la perte d’un être aimé. La dépression. Toujours supérieur à l’apathie, étant donné que vous commencez à échapper à l’engourdissement.


Peur ─ Voir le monde comme dangereux et insécuriséLa paranoïa. Habituellement, vous aurez besoin d’aide pour vous sortir de ce niveau, ou vous resterez piégé pendant un long moment, tout comme dans une relation abusive.


Désir ─ Ne pas être perturbé par le fait de fixer et d’atteindre des objectifs. C’est le niveau de l’addiction, de l’avidité, et de la luxure ─ pour l’argent, l’approbation, le pouvoir, la célébrité, etc. Consumérisme. Matérialisme. C’est le niveau de la cigarette, de la boisson et des drogues.


Colère ─ Le niveau de la frustration, souvent parce que vos désirs n’ont pas été remplis au niveau précédent. Ce niveau peut vous éperonner et vous pousser à agir pour atteindre les niveaux supérieurs, ou cela peut vous bloquer dans la haine. Dans une relation abusive, vous verrez souvent une personne en colère en couple avec une personne effrayée.


Fierté ─ Le premier niveau où vous commencez à vous sentir bien, mais c’est un faux semblantC’est une dépendance à des circonstances extérieures (argent, prestige, etc.), donc c’est vulnérable. La fierté peut mener au nationalisme, au racisme, et aux guerres religieuses. Pensez aux nazis. Un état irrationnel de déni et de réaction défensive. Le fondamentalisme religieux est également coincé dans ce niveau. Vous devenez tellement empêtré dans vos croyances que vous voyez une attaque contre vos croyances comme une attaque contre vous.


Courage ─ Le premier niveau de vraie forceLe courage est un sésame. C’est là que vous commencez à voir la vie comme une stimulation et un défi plutôt que comme un fardeau. Vous commencez à avoir un soupçon d’intérêt pour le développement personnel, bien qu’à ce niveau vous appellerez cela différemment, comme du renforcement de compétences, de l’avancement de carrière, l’éducation, etc. Vous commencez à voir votre futur comme une amélioration de votre passé, plutôt que comme une continuation à l’identique.


Neutralité  Ce niveau est incarné par la phrase, “vivre et laisser vivre”C’est flexible, relaxant, et sans attache. Quoi qu’il arrive, vous suivez le rythme. Vous n’avez rien à prouver. Vous vous sentez en sécurité et êtes bien avec les autres gens. Beaucoup de personnes travaillant à leur compte sont à ce niveau. C’est un endroit très confortable. Un niveau de complaisance et de paresse. Vous vous occupez de vos besoins, mais vous ne vous forcez pas trop.


Volonté ─ Maintenant que vous êtes fondamentalement dans le confort et la sécurité, vous commencez à utiliser votre énergie plus efficacement. Ne faire que se laisser aller n’est plus suffisant. Vous commencez à vous soucier de faire du bon travail ─ peut-être même votre meilleur possible. Vous pensez à gérer votre temps, à votre productivité et à être organisé, des choses qui n’étaient pas si importantes pour vous au niveau de la neutralité. Pensez à ce niveau comme à celui du développement de votre volonté et de votre autodiscipline. Ces gens sont les « soldats » de la société ; ils terminent le travail et ne se plaignent que peu. Si vous êtes à l’école, alors vous êtes un très bon élève ; vous faites vos devoirs sérieusement et prenez le temps de faire du bon travail. C’est le point auquel votre conscience devient plus organisée et disciplinée.


Acceptation ─ Là, un changement important s’opère, et vous vous éveillez aux possibilités d’une vie proactive. Au niveau de la volonté vous êtes devenu compétent, et maintenant vous voulez mettre vos capacités à profit. C’est le niveau de la fixation et de l’accomplissement d’objectifs. Si quelque chose ne va pas dans votre vie (votre carrière, votre santé, votre couple), vous définissez ce que vous voulez en faire et vous le changez. Vous commencez à avoir une vue d’ensemble de votre vie avec plus de clarté. Ce niveau pousse beaucoup de gens à changer de carrière, à lancer une nouvelle entreprise, ou à changer d’alimentation.


Raison ─ À ce niveau vous transcendez les aspects émotionnels des niveaux inférieurs et commencez à penser clairement et de façon rationnelle. Hawkins le définit comme le niveau de la médecine et de la science. Vous avez maintenant la discipline et la proactivité nécessaires pour exploiter entièrement vos compétences naturelles. Vous avez atteint le point où vous vous dites « Ouaouh. Je peux faire tout ça, et je sais que je dois m’en servir de la meilleure façon possible. Alors quel est la meilleure utilisation possible de mes talents ?


Amour ─ C’est l’amour inconditionnel, la compréhension permanente de votre connexion avec tout ce qui existe. Pensez compassion. Au niveau de la raison, vous vivez au service de votre tête. Mais cela peut finir en impasse si vous tombez dans le piège de l’intellectualisation à outrance. Vous voyez que vous avez besoin d’un contexte plus grand que la simple réflexion en soi. Au niveau de l’amour, vous mettez maintenant votre tête et tous vos autres talents au service de votre cœur (pas de vos émotions, mais d’un sens plus grand du bien et du mal ─ votre conscience). . Vos motivations à ce niveau sont pures et ne sont pas corrompues par les désirs de votre ego. C’est le niveau dans lequel vous mettez votre vie au service de l’humanité. Pensez à Gandhi, à Mère Teresa, au Dr Albert Schweitzer. À ce niveau vous commencez également à être guidé par une force plus grand que vous-même. C’est un sentiment de laisser-aller. Votre intuition devient extrêmement forte. Hawkins prétend que ce niveau n’est atteint que par 1 personne sur 250 en l’espace d’une vie entière.


Joie ─ Un état de bonheur pénétrant et inébranlable. Le niveau des saints et des maîtres spirituels avancés. Le simple fait de vous approcher des gens à ce niveau vous fait vous sentir incroyablement bien. À ce niveau la vie est entièrement guidée par la synchronicité et l’intuition. Il n’y a plus aucun besoin de fixer des objectifs et de faire des plans détaillés ─ le développement de votre conscience vous permet d’opérer à un niveau bien plus élevé. Une expérience de mort imminente peut temporairement vous propulser à ce niveau.

Paix ─ La transcendance totale. Hawkins prétend que ce niveau n’est atteint que par une personne sur 10 millions.

Illumination ─ Le plus haut niveau de la conscience humaine, où l’humanité jouxte la divinité. Extrêmement rare. Le niveau de Krishna, de Bouddha, et de Jésus. Le simple fait de penser à des gens de ce niveau peut élever votre conscience.
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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:38

« La Méthode du Bonheur du Dr William JAMES »
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Le Docteur William JAMES est considéré comme le père de la psychologie moderne

Le Docteur William JAMES est connu pour être considéré comme le père de la psychologie moderne.

  On peut même dire que ses travaux ont approchés avant l’heure ce que l’on nomme aujourd’hui comme le « développement personnel« . Il a notamment affirmé :

     « Que la plus grande découverte du XX siècle en psychologie est que l’homme peut diriger et contrôler son existence par la maîtrise de ses propres pensées »

Mais, c’est sur une autre approche que nous nous intéressons de près à ces travaux ; celui de la recherche du BONHEUR. Tout un chacun recherche cet attribut et nous en sommes en quête un jour ou l’autre.


Une méthode étonnamment simple

  Ce qui peut surprendre au premier abord dans cette méthode du Bonheur du Dr William JAMES, c’est son extraordinaire simplicité.

  Comme si l’accès à un état de plus grand bonheur est un droit que chacun d’entre-nous peut et doit légitimement accéder, cette technique à le mérite d’être accessible pour tous.

  Une grande partie des effets bénéfiques se conjuguent avec un délai relativement court afin de noter les premiers effets dans sa vie intérieure. Même si le bonheur est en soi une expérience intrinsèque, il existe des critères pour le définir :

     – État de bien-être

    – Tranquillité et sérénité

    – Joie intérieure,

  Il y en bien d’autres, mais ce sont les principaux.


Les 30 jours d’expérimentation de la technique du bonheur

  Voici son principe !

  Un conseil néanmoins, … Tentez de ne pas préjuger de sa facilité et donc de ses effets bénéfiques attendu. Expérimentez-là en toute confiance et alors, vous jugerez d’ici -là.

 Engagez-vous sur 30 jours et tentez de suivre ce « léger protocole » pendant cette période. Mais, je vous rassure. Car vous commencerez à percevoir les échos bénéfiques de la « technique du bonheur » avant ces 30 jours.

  De toutes manières, comme le précise la plupart des adeptes de cette méthode, vous serez tellement convaincu que vous ne désirez point arrêter. Il y a donc de grandes chances que vous continuiez cette démarche à l’avenir (et peut-être même toute votre vie).


L’introspection (et le choix) de 3 séquences de votre journée

  Le principe consiste à faire une rapide introspection de votre journée. Cela ne vous demandera pas plus d’une minute, je vous rassure.

  Le but est de « cartographier » succinctement des séquences de votre journée, depuis votre lever jusqu’à votre coucher, et qui vous avez particulièrement appréciées. Cherchez donc en vous-même en choisissant 3  :

  – Des instants de « petites joies » (rires, discussion épanouissantes, court moment heureux)

  – Des séquences qui vous ont particulièrement mises en valeur, (un moment où vous aviez mis en avant vos points fort ou vos atouts)

  – Des instants  de satisfactions personnelles, (lecture, visionnement d’un beau film,

   – Des rencontres agréables, (échanges fructueux et enrichissants, plaisir du contact)

   – Une démarches ou un travail que vous avez bien réussi, (tout ce que vous avez bien réalisé, bien fait selon vos propres critères)

   – Etc.

  Peu importe ce qui peut, selon votre propres critères, correspondre à un moment agréable ou de fierté. Ce qui compte, c’est que vous ayez été satisfait ce cette séquence. Puis, votre choix de 3 séquences étant fait, pensez-y quelques instants. Enfin, allez vous coucher pour dormir votre nuit.

Des changements bénéfiques se produiront

  C’est ici que le Docteur William JAMES nous fait une belle promesse (et qui est tenue, vous le constaterez).

 En effet, vous ne tarderez pas à connaître dans votre vie des changements bénéfiques. Les premiers effets ressentis par les adeptes de la méthode du bonheur est :

  – Une propension à s’intéresser et se focaliser vers les choses positives de votre vie,

  – Une plus grande prise d’initiative en se sentant plus entreprenant, tant dans vos affaires personnelles que dans vos projets professionnels,

  – Une réduction significative des tensions et de certains conflits (avec les autres et internes)

  – Un état d’esprit nettement plus apaisé.

  Voilà une méthode qui possède de nombreux avantages, vous ne trouvez pas ? Elle est gratuite, vous demande peu de temps, et vous apporte de nombreux bienfaits dans votre existence.

  Alors, adoptez-là et venez poster ici vos impressions dans 30 jours.

(c) Didier Pénissard



Ajoutée le 26 juin 2015
Dans cette méthode du bonheur, le Docteur William JAMES nous fait une belle promesse (et qui est tenue, vous le constaterez).

En effet, vous ne tarderez pas à connaître dans votre vie des changements bénéfiques. Les premiers effets ressentis par les adeptes de la méthode du bonheur est :
- Une propension à s'intéresser et se focaliser vers les choses positives de votre vie, - Une plus grande prise d'initiative en se sentant plus entreprenant, tant dans vos affaires personnelles que dans vos projets professionnels, - Une réduction significative des tensions et de certains conflits (avec les autres et internes) - Un état d'esprit nettement plus apaisé.

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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:40

Développement de soi

Le développement personnel, à la mode depuis plusieurs années, est tout simplement une façon de ne pas s'ignorer et de mieux aimer les autres. Alors que nous avons redécouvert l'importance du développement de soi, la Bible en parlait déjà depuis des millénaires, nous montrant que l'équilibre doit être cherché

Le fameux "aime ton prochain, comme toi-même" ne signifie en effet pas autre chose... Voici donc des ressources donnant des clés pour mieux vivre, en même temps qu'un point de vue chrétien...


Etre soi-même  
par Noémie Méguerditchian, psychologue  

Connais-toi toi-même, sois toi-même... Mais pourquoi est-ce parfois si difficile d'être soi-même? Réponse...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Comment se fait-il qu'il soit difficile d'être soi-même, si c'est notre désir ? 

Je vois deux choses. Premièrement : l'illusion que si l'on écartait les difficultés, l'on pourrait enfin être qui l'on est. C'est une illusion, parce que les obstacles, les freins qu'on peut éprouver font absolument partie de notre chemin. C'est au travers des difficultés que je vais me construire. D'elles va naître quelque chose de moi qui va se révéler.

La deuxième illusion, liée à la première, c'est de croire qu'on aurait au fond de nous notre vraie personnalité. Il n'y aurait qu'à attendre qu'elle se révèle quand ce qui l'étouffe sera écarté. Mais c'est complètement mythique. Ce que nous sommes n'est pas tout fait mais se construit tout au long de la vie. Qu'a-t-on au fond de nous ? Des potentialités et non des choses toutes faites. 

Être soi-même va de pair avec la connaissance de soi. C'est un parcours, mais qui fait quand même un peu peur parce que c'est un chemin qui va nous dévoiler des choses sur nous-mêmes qui ne sont pas idéales. Ce chemin n'est pas facile.
J'accompagnais une jeune femme qui ne supportait pas l'emprise de sa belle-mère sur elle au travers de sa gentillesse. Mais elle s'est rendu compte qu'elle ne supportait pas cette attitude parce que ça rentrait en résonance avec ce qu'il y avait en elle. Elle-même voulait tout savoir sur son garçon, tout maîtriser, au nom du bien. 

Certains ne vont pas s'engager sur ce chemin. Ils s'enferment dans une image d'eux-mêmes. Mais l'image n'est pas le réel. Je crois me connaître, mais que vais-je vraiment découvrir ? Je vais être amené à me rendre compte que derrière la fille/le garçon sympa, il y a des choses pas forcément belles, qu'on ne veut pas voir. On s'imagine qu'on ne peut être aimé que si l'on est bien. Cette 

idée commence très tôt. L'enfant capte ce qui plaît à son entourage (les parents d'abord) et va se conformer à ce modèle, cette image. Quand il y a un frère, une soeur, on est deux à partager la présence, l'attention des parents. Alors on veut la disparition de cette concurrence. Le monde adulte est identique. Avec tout ça, notre personnalité va se construire. On se débat, on se coince tout seul avec ces questions : ne pas dire certaines choses de peur qu'on ne nous déprécie, nous rejette. 

Se dégager des mauvaises images de soi


Toutes ces images de soi qu'on se crée sont inévitables, mais c'est embêtant quand elles deviennent notre réalité. Je commence à me dégager quand je comprends que ce que je perçois n'est pas tout moi ou tout l'autre. En plus, je me perçois et je perçois l'autre d'une façon subjective. C'est pourquoi Jésus dit: "ne jugez pas et vous ne serez pas jugés". Quand on est tout le temps en colère contre quelqu'un ou qu'on n'arrive pas à supporter quelqu'un, c'est qu'on l'a enfermé dans une image. J'ai connu une jeune femme qui avait été abandonnée par ses parents. Elle vivait pendant longtemps dans une terreur de son père, jusqu'à ce qu'elle s'en dégage et puisse le revoir sereinement. 

Comment pouvons-nous vivre ce dégagement ? C'est déjà en arrivant à repérer ce qui en nous est mouvement de colère, d'envie ou de frustration. Souvent nous ne sommes pas conscient de ce qui se vit en nous. Nous le devenons, quand nous acceptons la venue à la lumière de ce que l'autre suscite en nous plutôt que de vite l'étouffer pour sauver notre image de nous-mêmes. Pour les chrétiens, cette lumière est la Bible, la Parole de Dieu, qui nous révèle à nous mêmes tout en nous communiquant l'amour inconditionnel de Dieu. 

Pourquoi est-ce si difficile de quitter cette image de moi ? Parce que j'ai fait tellement corps avec ces images que les quitter, c'est me perdre un peu. Mais la souffrance met en fait le doigt sur quelque chose à changer. C'est un passage difficile, qui rejoint la parole du Christ : "celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera" (Evangile de Luc ch. 9 v. 24). Si nous voulons sauver notre bonne image de nous-mêmes, nous nous perdons. 

Oser être soi...

Un autre point décisif pour habiter sa véritable identité, c'est accepter la différenciation. Ça peut paraître évident mais c'est vraiment une difficulté. Le mari de la femme que j'ai citée, par exemple, a confié à sa mère la visite et l'achat de leur appartement. Il ne faisait pas la différence entre lui et sa mère, sans s'en rendre compte. 

Avec qui se confond-on ? Mère, père, un(e) autre ? Devenir soi-même c'est vivre une certaine séparation différenciatrice. Là on touche un point délicat. Certains sentent qu'il y a une confusion mais n'osent pas affronter le risque de conflit. Alors ils prennent de la distance (habiter dans une autre ville par exemple) et parfois définitivement. C'est un aménagement mais y a-t-il vraiment séparation intérieure ? Car se séparer, quitter, c'est pouvoir revenir avec un amour plus grand parce que libre. Il y a des conflits qui sont inévitables bien qu'on en ait peur. Une relation libre passe nécessairement par de tels moments. 

... Et même mieux 

Aujourd'hui il y a une exacerbation de l'épanouissement personnel. Mais savez-vous qu'il y a plus important encore ? Si je peux vivre la séparation différenciatrice, c'est parce que ce ne sont pas mes parents qui m'ont donné la vie. Ils me l'ont transmise. Derrière, il y a un amour immense qui désire que je vive : celui de Dieu. 

Dieu a voulu que tu vives, que tu sois. C'est de son amour que tu es né(e). Le chemin du devenir soi-même passe par découvrir que le plein bonheur vient de Dieu. Devenir moi, c'est de plus en plus vivre que ma valeur ne dépend pas du regard des autres. 

Dieu dit : "j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité" (*). 

Le choix de la vie est un choix permanent. Quand quelqu'un a une parole humiliante pour moi, est-ce que je plie l'échine ou est-ce que j'accepte que Dieu m'aime, que ma vie est chère à ses yeux, que je peux me différencier de l'autre et poser une limite à son emprise sur moi ? Dans mes comportements, mes attitudes, mes choix, mes paroles, qu'est-ce qui est chemin de vie ou chemin de mort ? Le chemin de vie est étroit et peineux, mais je souffre de toute façon de ne pas m'y engager. Réfléchissons-y et faisons le bon choix... (* livre du Deutéronome ch. 30 v. 19)
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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:40

L'estime de soi  
par G.S., psychologue  

Qu'est-ce que je vaux ? Est-ce que j'y arriverai ? Est-ce que je compte pour quelqu'un ? Voici comment avoir une bonne estime de soi...


Qu'est-ce que l'estime de soi ? 
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Nous ressentons tous le besoin de voir notre valeur personnelle reconnue. Ce sentiment de valeur comporte deux éléments : le sentiment de sécurité et celui d'importance, ou d'utilité. Pour se sentir en sécurité, il faut se sentir aimé et accepté comme on est, quoi que l'on fasse ou dise. Pour se sentir important et utile, il faut savoir quelle est notre place dans ce monde, savoir ce pour quoi on est fait et se sentir compétent pour ça. 

Malheureusement, nous nourrissons des idées fausses sur les possibles réponses à ces besoins. Ces idées fausses sont généralement mises en place pendant notre enfanceUn enfant qui ne bénéficie pas d'un amour inconditionnel sentira le besoin écrasant de le trouver plus tard. Et s'il doute de ses capacités, il faudra qu'il se les prouve d'une façon ou d'une autre plus tard. Ces deux besoins fondamentaux sont à la base de la majeure partie de nos comportements (notre façon d'être dans nos relations, notre attitude face à l'échec ou à la réussite...). C'est le fait qu'ils ne sont pas comblés qui nous fera réagir en période de stress.

Le sentiment de valeur "intrinsèque" d'un enfant peut être affecté pas plusieurs choses, entre autres par la maltraitance, verbale et physique. Être ridiculisé, rabaissé, rend l'enfant vulnérable et peu sûr de lui-même à l'âge adulte. Un enfant qui entend sans cesse des propos négatifs et un ton coléreux va "enregistrer" cette façon de communiquer et a de fortes chances de reproduire la même chose plus tard, quand bien même il se dirait de ne pas le faire

Certains parents mettent une pression énorme à leurs enfants pour qu'ils réussissent. Ces enfants deviennent souvent perfectionnistes ; ils gardent pour longtemps en mémoire le ton désapprobateur de leurs parents. D'autres parents au contraire donnent l'impression de beaucoup plus "aimer" leur enfant en étant moins sur son dos, en lui laissant faire beaucoup de choses. Mais paradoxalement le résultat est aussi une estime de soi peu construite, car nous avons besoin d'un cadre pour pousser harmonieusement. 

Est-ce que tu te reconnais dans les idées fausses suivantes : 

Je me sentirai en sécurité si : 
J'ai une relation amoureuse sérieuse
Je ne fais jamais l'objet de critiques
Je ne suis jamais rejeté


Je me sentirai important, reconnu si : 
Je réussis mes études
Je réussis tous les projets que j'entreprends
J'ai beaucoup d'argent
Ma compétence est reconnue par mon entourage


Est-ce qu'il t'arrive de changer de comportement ou d'opinion, en t'adaptant à la personne que tu as en face de toi ? Te semble-t-il qu'en étant en vue aux yeux des autres, ta valeur est reconnue ? As-tu déjà pensé qu'en faisant des choses comme ça, tu cherchais en fait ton estime de toi ? Nous sommes chacun trop préoccupés par notre besoin de reconnaissance pour pouvoir vraiment répondre sans arrière-pensées aux besoins des autres. La recherche de l'approbation des autres, de la reconnaissance de ce que l'on fait, est éphémère. Il faut toujours en faire plus, sans être satisfait de nous-mêmes. 

Comment obtenir une bonne estime de soi ?

C'est dans notre enfance que le sentiment d'être aimé inconditionnellement devait être construit en nous. Arrivé à l'âge adulte, c'est plus difficile de trouver autour de nous des personnes qui nous communiquent ce regard indulgent, même s'il reconnaît nos fautes. Certains trouvent une certaine « force » en s'aimant soi-même et cela les satisfait. 

C'est vrai que dans une certaine mesure il faut s'aimer soi-même, mais nous puisons les ressources nécessaires à cela dans un réservoir de notre personne où nous avons intériorisé l'amour des autres. Comment faire quand ce réservoir est peu rempli ? Chercher l'amour autour de soi ? Quand notre entourage nous communique de l'amour, il faut le saisir au vol. Mais il faudrait arriver à ne pas avoir d'attente sur les autres. Car cela fait reposer sur eux une obligation qui n'est pas la leur et cela fausse les relations. Cependant, consciemment ou inconsciemment, c'est ce que nous faisons tous. C'est la raison première pour laquelle on tombe amoureux. 

Pourquoi ne pas demander l'aide de Dieu ? 

S'il y en est un qui dit nous aimer gratuitement et quelles que soient nos fautes, c'est lui. 

Dans la Bible, Dieu dit qu'il me connaît parfaitement et m'aime complètement. Je n'ai pas à avoir peur de me montrer à lui tel que je suis, parce que, de toute façon il me voit en permanence et connaît toutes mes pensées, mais surtout il ne me rejette pas, même s'il n'aime pas tout ce que je dis ou fais. Je n'ai pas à chercher à tout prix ce que je pourrais faire pour m'améliorer, comme j'ai tendance à le faire dans mes relations humaines. Son amour est gratuit. Ce n'est pas moi qui vais aimer Dieu pour qu'il m'aime. C'est lui qui m'a aimé en premier -même si je ne sais même pas qu'il existe. Il veut me le faire sentir, me montrer son amour et attend juste que je l'accepte.


Jésus a dit : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture » ; « celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif » 
(Évangile de Jean ch.7 verset 37 et ch. 4 verset 14). 



Cela vaut le coup de se pencher sur la question. Rencontrer Dieu n'est pas immédiat. Cela ne se fait pas tout seul et c'est l'aventure de toute une vie. Il faut savoir aussi que recevoir et vivre l'amour de Dieu ne nous permet pas d'être 100% comblés dans nos besoins d'estime de soi. Malheureusement, sur terre, nous ne pourrons que recevoir cet amour de façon imparfaite, non à cause de Dieu, mais à cause du mal qui habite en nous. Mais quelle différence entre être satisfait à 80-90% et l'être seulement à 10 ou même 40% ! Retrouver une bonne estime de soi sera plus facile si nous nous approchons de Dieu et si nous rétablissons la communication avec Celui qui a voulu que nous existions.
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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:40

Changer, c'est possible  
par Denis Morissette, psychoéducateur et conseiller pastoral  
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La notion du changement est un thème crucial de la vie. Vous connaissez le vieil adage : « Tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir ». Il en est de même pour le changement. Tout le monde veut changer, mais personne ne veut en payer le prix.

Pourquoi en est-il ainsi? Parce que la plupart des gens voient le changement comme une menace. Churchill, le premier ministre britannique disait : « Pour s'améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent. » Le changement est inhérent à la vie. Le changement nous conduit vers une amélioration constante.

Ce qui est malheureux dans la vie, c'est que nous voyons le besoin de changement chez les autres et très peu chez nous-mêmes.

Tout le monde veut du changement! Y a-t-il de l’espoir? Est-il possible de changer? Peut-on changer de façon durable? Définitive même? Oui, le changement est possible. Possible, mais pas facile. Il faut en prendre conscience dès le départ, le vouloir ardemment et prendre les dispositions nécessaires. Entre changer et ne pas changer, les gens ne changeront pas. Le changement est exigeant. Non pas financièrement, mais émotionnellement et spirituellement.

Dans l’enfance, on ne change pas, on subit!
À l’adolescence, on ne change pas, on réagit!
À l’âge adulte, on ne change pas, on s’établit!
À l’âge d’or, on ne change plus, on vieillit!

Comme vous le voyez bien, le changement n’est pas spontané ni magique. C’est là le grand paradoxe de la vie. Tout évolue et tout change autour de nous, mais voilà que nous-mêmes résistons au changement. Richard Dobbins disait : "Vivre, c’est évoluer. Évoluer, c’est changer. Si quelqu’un est incapable de reconnaître la différence entre le changement qui résulte de son évolution et le changement qui résulte de la perte de sa foi, sa crainte de perdre la foi le rend imperméable à tout changement. Sa foi devient alors un obstacle au lieu de faciliter son développement."

Dès aujourd’hui, voyez le changement comme une opportunité d’amélioration de votre propre condition, qu’elle soit conjugale, familiale, personnelle, professionnelle ou spirituelle. L’ouverture au changement constitue le premier pas vers le changement. Cela semble évident? Pas vraiment, puisque comme nous l’avons dit, on voit davantage le besoin de changement chez les autres que chez soi-même. Et puis, vous remarquerez un phénomène fascinant : lorsque vous commencerez à changer, à votre grand étonnement, les gens autour de vous commenceront à changer. On ne peut pas changer les autres, mais on peut changer soi-même et quand on change, les autres commencent à changer.
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Message  Arlitto Dim 6 Mar 2016 - 12:41

Savoir dire non 
par Anne-Marie Sirakorzian, conseillère conjugale 

Pas facile de savoir dire non. Pourtant, nous donnerons plus d’amour si nous respectons nos limites...


Établir ses limites : une question de survie 

Pas facile de savoir dire non, parfois. 

On voudrait tellement que les relations se passent toujours bien, sans heurts, sans conflits potentiels… Pourtant, savoir quelles sont nos limites et les respecter nous permet de définir qui nous sommes et qui nous ne sommes pas. Nos choix assumés renforcent notre personnalité. 
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Lorsque nous n'exerçons pas notre liberté de choix, nous avons l'impression de ne pas maîtriser notre vie et nous éprouvons du ressentiment envers ceux qui (pensons-nous) la contrôlent. 

Accepter un déjeuner parce qu'on n'a pas le courage de refuser, participer à une sortie alors qu'on n'en a pas envie, donner du temps et de l'énergie dont on a besoin pour soi, engendrent un sentiment de culpabilité, de frustration, de colère et non de l'amour. Au début, on étouffe ce sentiment, on « passe par-dessus ». Mais à force, cela va éclater un jour, pour un rien. La colère sera disproportionnée avec la demande. Ou au contraire, on va disparaître, être inexistant, toujours « sympa », mais sans personnalité, « fade », parce qu'on aura trop brimé ce que l'on est au-dedans.



Il faut savoir que notre personnalité se construit entre autres par ce que nous affirmons positivement ou négativement. Lorsque je déclare détester l'injustice, je décris un trait de ma personnalité. En étant fidèles à nous-mêmes, nous progresserons. 

Formuler ce que l'on ne veut pas, peut sembler impoli ou trop direct à certains. Mais c'est souvent indispensable, notamment avec les personnes dominatrices et colériques. Nos "oui" n'ont aucun sens si nous ne disons jamais non. Jésus nous donne l'exemple en nous invitant ainsi à être vrai avec nous-mêmes et avec les autres : « quand vous parlez, dites "oui" ou "non" : tout ce qu'on y ajoute vient du malin » (Evangile selon Matthieu ch. 5 v. 37). Nous sommes plus capables de dire un vrai "oui" lorsque nous avons appris à dire "non". 



Il faut aussi prendre conscience de nos désirs dans notre relation à autrui. Vous avez sûrement déjà fait l'expérience frustrante d'être avec quelqu'un qui n'exprime jamais d'opinion ou de choix personnel. Il vous prive de la possibilité de connaître ce qu'il aime ou pas, et donc de le connaître réellement. En présence de personnes qui savent clairement ce qu'elles veulent, on a la sensation d'être en face de personnalités solides, bien définies, dont les limites sont claires. 



Ce qui nous empêche d'établir nos limites 

 

* Les blessures. Nous avons parfois souffert parce que notre éducation n'a pas respecté notre véritable personnalité. Mis en question sur ce que nous étions profondément, nous avons maintenant du mal à être sûrs de nos choix. Les mauvais traitements, la domination des autres, la culpabilisation... sont autant de violations de nos limites qui nous ont fragilisés. Certains ont été frustrés de l'amour de leurs proches lorsqu'ils ont voulu vivre leur vie de façon autonome et tenter d'être eux-mêmes. Cette expérience traumatisante les empêche de s'affirmer à nouveau par crainte de produire le même rejet. 
 

* Une vision déformée de soi. On peut croire que poser ses limites, c'est mal. Lorsqu'une personne prend conscience de sa liberté et l'exprime, elle doit parallèlement régler son compte à la fausse culpabilité. On qualifie en effet très facilement d'égoïste quelqu'un qui refuse d'endosser des responsabilités qui ne sont pas les siennes. 
 

* Une vision déformée de Dieu. Quelques uns croient à tort que Dieu ne veut pas que je maîtrise ma vie. Mais notre vie nous appartient. En effet, Dieu ne peut établir une relation avec nous que si nous sommes des personnes clairement définies. Il ne désapprouve ni nos désirs, ni nos besoins mais il veut, au contraire, les combler d'une manière saine. 



Pour savoir dire non... 

· Prendre conscience de soi et définir ses choix, poser des limites à l'envahissement de notre vie par les désirs et les besoins d'autrui 


· Apprendre à dire non lorsqu'on a envie de dire non, quoi qu'il puisse arriver


· Arrêter de blâmer les autres ou de leur reprocher notre incapacité à dire non 

Le concept biblique de l'amour nous invite à donner notre vie pour les autres. Il dit aussi qu'il est impossible de donner ce que l'on ne possède pas. Il faut "aimer son prochain comme soi-même" (livre du Lévitique ch. 19 v. 18). Définir nos limites nous permet de construire notre moi et nous aide à choisir ce que nous voulons et pouvons donner. 

Nous éprouvons ainsi que nous sommes des êtres libres, condition essentielle pour exprimer et recevoir l'amour car il n'y a pas d'amour sans liberté. 

Donner sans être libre est une forme d'esclavage qui ne satisfait ni celui qui donne, ni celui qui reçoit. Une véritable prise de conscience de soi nous permet de donner librement de nous-mêmes aux autres. C'est ce que Jésus a fait quand il s'est donné pour nous : par amour vrai, librement et sciemment, il est allé jusqu'à donner sa propre vie à la place de la nôtre, parce qu'il savait qui il était, et parce qu'il donnait l'amour qu'il avait reçu de Dieu. Nous aussi, apprenons à nous connaître et à nous laisser aimer de Dieu. Nous aurons alors de plus en plus de capacité à aimer les autres et à être là pour eux.
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