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Les sept cieux mésopotamiens du Coran

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Message  Arlitto Mar 8 Mar 2016 - 16:29

Les sept cieux mésopotamiens du Coran

Coran 71:15 : « N’avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept Cieux superposés ? »

Coran 67:3 : « Celui qui a créé sept cieux superposés…»

Coran 2:29 : « C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient.»

Coran 41:11-12 : 11. « Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée, et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré." Tous deux dirent : "Nous venons obéissants."»
12. « Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction . Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l’Omniscient. »

Coran 65:12 :« Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir.»


Ces sourates sont habituellement confusément expliquées comme se référant à des couches célestes ou d’atmosphère et sont parfois utilisés comme « preuve coranique » du Big Bang.


Enuma Elish est l'épopée babylonienne de la création du monde. 

Il fut rédigé vraisemblablement vers le XIIème siècle avant l’ère commune, au moins trois siècles avant la Genèse et bien 18 siècles avant le Coran. Il s'agit d' un long poème en sept tablettes, rédigé à Babylone sous le règne de Nabuchodonosor 1er (1124-1103 av.JC) mais dont il ne reste que des exemplaires datant du premier millénaire.L'épopée décrit les origines du cosmos, le combats des premiers dieux contre les forces du chaos et l'élévation de Mardouk, dieu tutélaire de Babylone, au-dessus des autres divinités mésopotamiennes ainsi que la création du monde et de l'homme. L’Épopée raconte comment le dieu Mardouk, procéda à la création du monde après avoir triomphé des forces anarchiques du chaos, représentées par Tiamat, l'abîme océanique primitif, et par ses suppôts. Tiamat, pour la lutte infernale, « enfante d’énormes serpents, revêt d'épouvanté les terribles dragons, fait surgir de monstrueux reptiles ».
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Message  Arlitto Mar 8 Mar 2016 - 16:29

La représentation classique qui a valu durant mille ans avant le Coran et mille ans après.

Censorin, astrologue romain, publie en 238 - De die natali - où il reprend les doctrines de Pythagore. 

On y trouve en particulier des distances astronomiques calculées en tons musicaux : 


De la Terre à la Lune un ton 
De la Lune à Mercure un demi ton 
De Mercure à Vénus un demi ton 
De Vénus au Soleil un ton et demi 
Du Soleil à Mars un ton 
De Mars à Jupiter un demi ton 
De Jupiter à Saturne un demi ton 
De Saturne aux fixes un demi ton 
De la Terre au Soleil il y a trois tons et demi, soit une quinte, 
Tandis que du Soleil aux fixes (étoiles) il n'y a que deux tons et demi, soit une quarte. 
On retrouve cependant les six tons (une octave) pour aller de la Terre aux étoiles.


Ciel du firmamen fa, 
Saturne mi, 
Jupiter ré, 
Mars do, 
Soleil si, 
Vénus la, 
Mercure sol, 
Lune fa, 
Terre silentium !



Voilà les 7 cieux et le firmament au dessus de la terre.

Le nom de « cosmographie » désignait, tantôt la science dans sa totalité, astronomie et géographie incluse, tantôt seulement une de ses parties, l’astronomie. Ce glissement de sens n’était pas le signe d’une confusion ou d’une indétermination mais se fondait dans la nature même du cosmos, lequel était « le Ciel Total, & tout ce qui par le circuit d’iceluy est contenu & compris : duquel les deux principales parties sont la région céleste, & élémentaire » (5). Il peut paraître étrange, pour les yeux d’aujourd’hui, de voir ainsi le monde s’apparenter au ciel et non au vide de l’univers. Il faut se rappeler que pendant de longs siècles, jusqu’à l’astronomie du XVIIe siècle, il apparaissait comme « un tout fini et bien ordonné, dans lequel la structure spatiale incarnait une hiérarchie de valeur et de perfection, monde dans lequel « au-dessus » de la Terre lourde et opaque, centre de la région sublunaire du changement et de la corruption, s’« élevaient » les sphères célestes des astres impondérables, incorruptibles et lumineux? Les astres n’étaient donc pas comme aujourd’hui des corps comparables à la terre ; visibles et situés dans les cieux, ils possédaient de fait une affinité avec la substance principale du monde, c’est-à-dire cette matière incorporelle et parfaite qui définit le ciel. »

Chaque trait est une paroi de la sphère de verre parfaite et sans faillevoilà l'héritage de Platon, avant l'élévation gnostique paradoxale.

Les sept cieux mésopotamiens du Coran Icon_reimg_zoom_inLes sept cieux mésopotamiens du Coran Ptolemaicsystem-small


Représentation Pythagoricienne, lune et soleil en premier et deuxième cieux, toujours séparés par des sphères de verre.

Les sept cieux mésopotamiens du Coran Article%20Mars%202015-2
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Message  Arlitto Mar 8 Mar 2016 - 16:30

Récit de la Genèse

Il y a entre le récit de Genèse 1 et le poème babylonien un parallélisme incontestable.

Dans les deux cas, la divinité créatrice ( Elohim dans la Genèse ; Mardouk dans Enuma Elish ) : 

1. fait sortir le monde du chaos (la déesse Tiamat est les « eaux du dessous » ou le Chaos primordial) 2. établit la lumière avant la création des luminaires (Shamash « dieu Soleil » et Sin « dieu Lune ») 3. divise la matière existante pour séparer les eaux d'en haut (dieu Apsû) d’avec les eaux d'en bas (déesse Tiamat), la mer souterraine d’où jaillissent les sources; 4. crée les corps célestes et installe les astres dans le ciel; 5. présente la formation de l'homme comme le point culminant de la création des êtres vivants; 6. suscite la créature humaine en la composant à la fois de l'élément terrestre et de l'élément divin (le souffle d’Élohim, le sang de Mardouk).

Mardouk est doté d'armes au pouvoir irrésistible dont les sept vents. Il soulève une tempête et emprisonne Tiamat dans ses filets.


Dans le Mythe de la descente de la déesse Ishtar en Enfer, celle-ci traverse sept portes et se dépouille d’une partie de ses vêtements à chaque traversée. À la fin, elle arrive complètement nue devant sa sœur Ereshkigal, reine des Enfers. Dépouillée de ses habits et de ses pouvoirs, elle succombe devant Ereshkigal et meurt. Elle est sauvée, toutefois, grâce à son père Ea, dieu de la sagesse. Ayant appris la situation critique d’Ishtar par un messager en larmes, il crée un androgyne, créature sans sexe pour assouvir Ereshkigal. Ishtar est aspergée d'eau de vie, renaît et est libérée.Ishtar repasse par les portes des Enfers, et obtient ses habits dans un ordre qui reflète celui de leur enlèvement, jusqu'à ce qu’elle retourne aux Cieux retrouver l'amour de sa jeunesse, 

Tammuz, lequel, par décret des dieux, elle doit livrer aux Enfers comme sa rançon.Le mythe se termine par le cri angoissé de la déesse pleurant sa perte, mais aussi par une promesse de salut.

La cosmologie babylonienne, dans les suites de l’Enuma Elish où Mardouk sépare Tiamat en deux pour former la Terre et le Ciel et les relie par le milieu, interprète le cosmos comme la Terre et le Ciel tournant l’un autour de l’autre, circulairement.Les Babyloniens et leurs prédécesseurs, les Sumériens, croyaient en une pluralité de cieux et des terres

Cette idée se retrouve dans les incantations sumériennes du 2e millénaire avant notre ère, qui se réfèrent à  sept cieux  et sept terres, liées éventuellement à la chronologie de la création des sept générations de dieux. La cosmogonie chaldéenne présente l'homme comme fait à l'image de son dieu et pour lui offrir un culte. 

Toutes ces ressemblances, et leur point de départ : la similitude des noms jumeaux, en hébreu Tehôm et en akkadien Tiamat (cf. l'assyrien Tihamtu et l'hébreu Tehômôt) suffisent à prouver que la cosmogonie hébraïque s’est inspirée de la cosmogonie babylonienne. 

Les Chaldéens notèrent les mouvements des astres, dressèrent des tables, donnèrent des noms, et leurs observations codifiées formèrent le premier livre d’astronomie. Ils connaissaient non seulement les mouvements du soleil et de la lune, mais ceux des cinq principales planètes, les éclipses, la précession des équinoxes, la division du cercle en trois cent soixante parties ou degrés, celle du degré en soixante minutes, de la minute en soixante secondes et de la seconde en soixante tierces


Les Chaldéens connurent le gnomon et le cadran solaire. 

Avec eux nous assistons à la création des bases du calendrier. La division de l'écliptique en douze parties égales constituant le zodiaque, et ses figures ou catastérismes, est d'origine chaldéenne. Dans son mouvement annuel apparent, le soleil décrit une ligne sur la sphère céleste, appelée écliptique parce que c'est sur cette ligne que se produisent les éclipses. Si l'on prend de chaque côté de cette ligne huit degrés, on obtient une bande céleste de seize degrés de largeur découpée dans la voûte du ciel. Cette bande est parcourue, dans son milieu par le soleil, et dans le reste de sa surface, par les planètes qui, en général, ne sortent pas de cette zone. Or, pour indiquer commodément l'endroit où se trouvait le soleil dans cette région céleste, les astronomes chaldéens partagèrent la bande dans sa longueur en douze parties égales, ayant chacune un douzième, c'est-à-dire trente degrés de la sphère qui en a trois cent soixante. Ils donnèrent ensuite aux étoiles qui se trouvent dans chacune de ces douze parties des noms qui furent surtout des noms d'animaux, d'où son nom de zodiaque.

Les Chaldéens divisèrent le zodiaque en douze signes ou mois, et furent les premiers à diviser la  journée en douze heures, de jour ou de nuit. L’heure était divisée en soixante minutes et la minute en soixante secondes. Cette division suivant la numération mésopotamienne qui s’effectuait en base 12 (60 = 5 x12).


Le zodiaque était parcouru par les sept planètes mobiles à savoir le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne.

Les hébreux empruntèrent les noms de leurs mois aux mésopotamiens. Les cosmogonies sémitiques mésopotamiennes et hébraïques sont extrêmement semblables. Le monde était dans les deux cas conçu sous la forme d’un disque (Esa 40:22, Job 22:14, Pr 8:27). En haut, la voûte des cieux (à demeures superposées : sept cieux. D'après la littérature juive, le troisième considéré postérieurement comme le séjour des bienheureux, d'où l'affirmation de Paul dans 2Co 12:2);au-dessus: les eaux de la mer supérieure, retenues par la voûte solide et qui descendent en pluie par les écluses célestes (Ge 7:11); dans la partie médiane, la croûte terrestre reposant sur les eaux ténébreuses de l'abîme, Tehôm, qui constituent la partie inférieure du monde et d'où les sources (tehômôt), alimentant les mers visibles, montent par des fentes jusqu'à la surface de la terre (Ge 7:11). A l'intérieur du cercle, entre le ciel et la terre, sont disposés le soleil, la lune et les étoiles dont le cours est fixé pour éclairer la terre et la voûte du ciel.La terre, dont la surface plate est accidentée de montagnes, est conçue comme le centre du monde, la voûte du ciel repose sur les sommets (Job 26:11: «colonnes des cieux») qui bordent le grand abîme (Tehôm rabbah), en sorte que la lumière reste en dedans et qu'en dehors il n'y a que ténèbres.La caverne à l'intérieur de la terre, le Sheôl, où descendent les morts (Esa 14:9,Job 10:21 etc.) est elle aussi ténébreuse.

Schématiquement : 1. Les eaux supérieures 2. Les 7 cieux, les étoiles 3. Montagnes 4. Terre et Mers inférieures 5. Sheol (Hadès, Enfers) 6. Les eaux inférieures 7. Tehôm 8. Le grand Abîme.


Ézéchiel 1:1 : « La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j`étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s`ouvrirent, et j`eus des visions divines.»
Dans un petit traité hébreu qui se nomme Visions d’Ézéchiel et qui peut être daté du III-IVème siècle de notre ère nous lisons un commentaire détaillé d’ Ézéchiel 1:1 : « Nous pouvons dire (Ézéchiel 1:1) : Les cieux s’ouvrirent. Que signifient ces mots : Les cieux s’ouvrirent ? Cela nous apprend que l’on ouvrit à Ézéchiel les sept firmaments : les cieux (Shamaim), les cieux des cieux (shemey ha-shamaim), la demeure (zebhul), le brouillard obscur (‘araphel), les nuées (shehaqim), les nuages (‘arabhôt) et le trône de la Gloire.
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Message  Arlitto Mar 8 Mar 2016 - 16:30

Conception des 7 cieux

Cette conception des sept cieux est non seulement très ancienne mais s’est poursuivie jusque très tard.

On pourrait énumérer d’innombrables textes tant anciens que plus récents et mentionner le gnosticisme, le manichéisme et les Bogomiles. Selon Pythagore, la Terre était une sphère placée au centre du monde. Autour d'elle, on trouvait une succession de sept sphères qui portaient chacune un corps céleste, dans l'ordre : la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne. Enfin, la dernière sphère était supposée porter les étoiles fixes. Ces sphères n'étaient pas figées mais en rotation.Selon le 

Zend-Avesta, le dieu Mithra monte successivement les sept degrés dont se compose l’échelle des cieux et à chaque degré, il est introduit par un guide divin dans un ciel particulier. Au IIIème siècle de notre ère, un certain Marcos, chrétien gnostique et magicien, considéra que le Principe inengendré, voulant exprimer ce qui, pour l’homme, est inexprimable, émit un Logos composé de quatre syllabes, d’où sont issues les lettres de l’alphabet. Il disait aussi qu’à chacune des sept voyelles de l’alphabet grec correspondait un des sept cieux.


Pour les néoplatoniciens, la lumière entourée de matière ténébreuse est la Sagesse, Sophia. Elle a conscience de la chute qui est à l’origine de son existence et elle aspire à s’évader de la ténèbre abyssale pour remonter vers le Ciel. Les efforts qu’elle a faits dans ce but ont donné naissance aux sept cieux inférieurs, délimités chacun par l’orbite d’une planète et gouvernés par un Archonte.


Pour Dante, les sept premiers cieux sont chacun celui de la planète qu'il entraîne et qui lui confère son influence. À partir de la Terre, on trouve : - le ciel de la Lune qui, appelée aussi « Trivia » (‘’Paradis’’, XXIII) ou Diane des carrefours, surpasse de sa splendeur le feu de toutes les étoiles, « ces nymphes éternelles ») ; - le ciel de Mercure, « cette petite étoile » (‘’Paradis’’, VI) qui est en effet la plus petite des planètes visibles, qui « se voile, aux mortels, des rayons d'un autre astre » (‘’Paradis’, V) car elle se perd la plupart du temps à notre vue dans les rayons du Soleil, dont elle est le satellite le plus rapproché ; - le ciel de Vénus ou « Cythérée » (‘’Purgatoire’’, XVII), l’étoile du soir ; - le ciel du soleil ; - le ciel de Mars, « l'astre qui semblait plus rouge que d'usage » (‘’Paradis’’, XIV) ; - le ciel de Jupiter, « l'astre tempéré » (‘’Paradis’’, XVIII) parce qu'il est situé entre la chaleur de Mars et la froideur de Saturne, cette « tempérance», vertu opposée à la colère, irradiant sur la Terre aux conducteurs de peuples la vertu suprême de justice : « L'humaine justice / Est un effet du ciel dont tu es le joyau » (‘’Paradis’’, XVIII) ; c'est de cette « tempérance » du dieu Jupiter, et de la félicité qui, suivant les astrologues, rayonne de lui sur les êtres qu'il marque de son influence, que l'adjectif « jovial » a pris le sens d'heureux, de gai ; le ciel de Saturne.


Nous voyons ici que les rédacteurs du Coran n’ont fait que s’inspirer de ces anciennes théories concernant les sept cieux ou sept sphères qui datent de l’ancienne Mésopotamie


Dans Coran 65:12, il est écrit « Allah qui a créé sept cieux et autant de terres.». Il est clair ici que le terme « terres » se réfère aux diverses planètes qui constituent chacune une sphère ou ciel.

En clair, le Coran ne fait ici que recopier une idée fort ancienne qui le précède de près de deux millénaires, si ce n’est davantage.
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