Matthieu 28:19... Hiatus ???
2 participants
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Dieu - Jésus - Bible :: La Bible :: Bible/Critique
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Matthieu 28:19... Hiatus ???
Matthieu 28:19
Selon Boismard (A l’aube du christianisme), la formule "Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" ne remonterait pas au Christ.
Il cite une étude qui montre qu’Eusèbe de Césarée (mort en 339) connaissait deux versions de ce texte. Le texte classique apparaîtrait dans ses œuvres les plus tardives. 17 fois il le citerait sous la forme : "Etant partis, de toutes les nations faites des disciples en mon nom" (notamment Démonstration évangélique, III, 6). Le témoignage d’Eusèbe serait soutenu par celui de Justin dans son Dialogue avec Tryphon composé vers 150. Il écrit : "… certains ayant été fait disciples par le nom de son Christ…". Enfin, il voit un bon parallèle chez Luc 24:47 : "et que soit prêché en son nom le repentir en vue de la rémission des péchés à toutes les nations".
"Joseph Ratzinger (Introduction à la Chrétienté, p. 50, 51, 53), le pape Benoît XVI, a écrit que le texte a été modifié au 2e ou 3e siècle par Rome.."
Il est à noter que ces paroles sont prononcées devant les 11 comme celles de Matthieu 28:19.
Dans le livre des Actes, tous les baptêmes se font au nom du Seigneur Jésus Christ.
Actes 2 : 38
Et Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Actes 8 : 16
Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Actes 10 : 48
Et il commanda qu'on les baptisât au nom du Seigneur. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux.
Actes 19 : 5
Ce qu'ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Aucun apôtre n'a cité une seule fois lors du baptême cette phrase "au nom du père, du fils et du Saint-Esprit" quand il Baptisait les nouveaux convertis.
.
Selon Boismard (A l’aube du christianisme), la formule "Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" ne remonterait pas au Christ.
Il cite une étude qui montre qu’Eusèbe de Césarée (mort en 339) connaissait deux versions de ce texte. Le texte classique apparaîtrait dans ses œuvres les plus tardives. 17 fois il le citerait sous la forme : "Etant partis, de toutes les nations faites des disciples en mon nom" (notamment Démonstration évangélique, III, 6). Le témoignage d’Eusèbe serait soutenu par celui de Justin dans son Dialogue avec Tryphon composé vers 150. Il écrit : "… certains ayant été fait disciples par le nom de son Christ…". Enfin, il voit un bon parallèle chez Luc 24:47 : "et que soit prêché en son nom le repentir en vue de la rémission des péchés à toutes les nations".
"Joseph Ratzinger (Introduction à la Chrétienté, p. 50, 51, 53), le pape Benoît XVI, a écrit que le texte a été modifié au 2e ou 3e siècle par Rome.."
Il est à noter que ces paroles sont prononcées devant les 11 comme celles de Matthieu 28:19.
Dans le livre des Actes, tous les baptêmes se font au nom du Seigneur Jésus Christ.
Actes 2 : 38
Et Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Actes 8 : 16
Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Actes 10 : 48
Et il commanda qu'on les baptisât au nom du Seigneur. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux.
Actes 19 : 5
Ce qu'ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Aucun apôtre n'a cité une seule fois lors du baptême cette phrase "au nom du père, du fils et du Saint-Esprit" quand il Baptisait les nouveaux convertis.
.
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
.
L'encyclopedie catholique, II, page 263
"The baptismal formula was changed from the name of JESUS Christ to the words Father, Son, and Holy Spirit by the Catholic Church in the second century."
"La formule baptismale a été changé du nom de JESUS-Christ aux mots Père, Fils, Saint Esprit par l'Eglise catholique au 2nd siècle."
Encyclopaedia of Religion and Ethics
"The obvious explanation of the silence of the New Testament on the triune name, and the use of another (JESUS NAME) formula in Acts and Paul, is that this other formula was the earlier, and the triune formula is a later addition."
«L'explication évidente du silence du Nouveau Testament sur le nom trinitaire, et l'utilisation d'une autre formule (le nom de JESUS) dans les Actes et Paul, est que cette autre formule a été la plus antérieure, et que la formule trinitaire est un ajout ultérieur. "
L'encyclopédie internationale de la Bible standard
""Matthew 28:19 in particular only canonizes a later ecclesiastical situation, that its universalism is contrary to the facts of early Christian history, and its Trinitarian formula (is) foreign to the mouth of JESUS."
(Vol. 4, page 2637)
"Matthieu 28:19, en particulier, canonise seulement plus tard une situation ecclésiastique, que son universalisme est contraire aux faits de l'histoire des premiers chrétiens, et sa formule trinitaire (est) étrangère à la bouche de JESUS."
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
http://www.booksshouldbefree.com/book/Bible-YLT-Youngs-Literal-Translation
L'encyclopedie catholique, II, page 263
"The baptismal formula was changed from the name of JESUS Christ to the words Father, Son, and Holy Spirit by the Catholic Church in the second century."
"La formule baptismale a été changé du nom de JESUS-Christ aux mots Père, Fils, Saint Esprit par l'Eglise catholique au 2nd siècle."
Encyclopaedia of Religion and Ethics
"The obvious explanation of the silence of the New Testament on the triune name, and the use of another (JESUS NAME) formula in Acts and Paul, is that this other formula was the earlier, and the triune formula is a later addition."
«L'explication évidente du silence du Nouveau Testament sur le nom trinitaire, et l'utilisation d'une autre formule (le nom de JESUS) dans les Actes et Paul, est que cette autre formule a été la plus antérieure, et que la formule trinitaire est un ajout ultérieur. "
L'encyclopédie internationale de la Bible standard
""Matthew 28:19 in particular only canonizes a later ecclesiastical situation, that its universalism is contrary to the facts of early Christian history, and its Trinitarian formula (is) foreign to the mouth of JESUS."
(Vol. 4, page 2637)
"Matthieu 28:19, en particulier, canonise seulement plus tard une situation ecclésiastique, que son universalisme est contraire aux faits de l'histoire des premiers chrétiens, et sa formule trinitaire (est) étrangère à la bouche de JESUS."
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
http://www.booksshouldbefree.com/book/Bible-YLT-Youngs-Literal-Translation
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Texte Grec :
L’expression en grec de MATTHIEU 28 :19 est :««éïs to onoma»,signifiant : «VERS le nom de», «POUR le nom de»…
Dans ACTES 2:38 c’est «épi tô onomati» : «SUR le nom de», «AU nom de», et ACTES 10 :48 c’est : «én tô onomati» : «DANS le nom de».
Mais dans ACTES 8 :16, c’est bien «éïs to onoma » (comme en MATTHIEU 28 :19) qui est traduit par :« au nom du Seigneur JESUS » (Bible Segond).
Pourquoi cette différence de traduction entre MATTHIEU 28 :19 et ACTES 8 :16 alors que c’est la même expression : «éïs to onoma » ?
Pourquoi les traducteurs qui rendent les mots grecs : «éïs to onoma» par« au nom du Seigneur JESUS » (Actes 8 :16), n’écrivent-ils pas dans ce même passage : « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (éïs to onoma) » comme dans Matthieu 28:19 ?
L’expression en grec de MATTHIEU 28 :19 est :««éïs to onoma»,signifiant : «VERS le nom de», «POUR le nom de»…
Dans ACTES 2:38 c’est «épi tô onomati» : «SUR le nom de», «AU nom de», et ACTES 10 :48 c’est : «én tô onomati» : «DANS le nom de».
Mais dans ACTES 8 :16, c’est bien «éïs to onoma » (comme en MATTHIEU 28 :19) qui est traduit par :« au nom du Seigneur JESUS » (Bible Segond).
Pourquoi cette différence de traduction entre MATTHIEU 28 :19 et ACTES 8 :16 alors que c’est la même expression : «éïs to onoma » ?
Pourquoi les traducteurs qui rendent les mots grecs : «éïs to onoma» par« au nom du Seigneur JESUS » (Actes 8 :16), n’écrivent-ils pas dans ce même passage : « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (éïs to onoma) » comme dans Matthieu 28:19 ?
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Les « versets trinitaires »
Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée fut modifiée. Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère.
L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à la période qui est celle d'Eusèbe de Césarée. Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ».
Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage, lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8).
Les notes et commentaires qui accompagnent la très catholique Bible de Jérusalem vont en ce sens puisqu’il y est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » : « Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive.
On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu.
Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».
Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé.
Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires.
Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale.
Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19.
Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire.
La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être.
Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée fut modifiée. Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère.
L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à la période qui est celle d'Eusèbe de Césarée. Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ».
Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage, lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8).
Les notes et commentaires qui accompagnent la très catholique Bible de Jérusalem vont en ce sens puisqu’il y est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » : « Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive.
On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu.
Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».
Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé.
Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires.
Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale.
Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19.
Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire.
La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être.
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Extrait du livre d'Eusèbe de Césarée "DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE" - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον...Sur Matthieu 28:19.
Maintenant exposons encore une preuve nouvelle. Vous dites donc que JESUS fut un magicien, vous l'appelez un subtil enchanteur et un fourbe adroit ! Fut-il donc l'inventeur de cette triste science? Ou faut-il, comme cela est juste, la rapportera d'autres? Car si, dépourvu du secours d'un maître, ce personnage a découvert cet art, sans qu'il le tînt d'un homme, ni qu'il le dût à d'autres plus anciens, comment ne pas confesser qu'il fût Dieu, lui qui sans livres, sans leçons et sans maîtres, devina et s'appropria de telles connaissances? Notre faiblesse ne peut ici bas, sans ces secours, comprendre même un art d'expérience, une science un peu élevée, ni même en acquérir les premiers éléments : bien moins encore peut-elle saisir ce qui surpasse notre nature. A-t-on jamais trouvé un grammairien qui n'ait point eu de maître, un rhéteur qui n'ait été formé à une école, un médecin, ou encore un architecte ou un artiste, qui le soient devenus d'eux-mêmes? Et cependant tout cela est bien petit et se rapporte à l'homme. Mais dire que l'auteur de la vraie religion, qui a mu#39;est-ce pas avouer et attester qu'en lui résidait quelque chose de divin et bien supérieur aux forces humaines? Supposez-vous qu'il s'instruisit dans la société de magiciens, qu'il pénétra les secrets de l'Égypte, les mystères antiques des sages de ce pays, et que c'est à leurs leçons qu'il dut cette illustre renommée dont il jouit? Quoi donc, aurait-on vu en Égypte ou ailleurs quelques charlatans plus habiles qui l'auraient précédé et l'auraient formé par leurs leçons? Mais pourquoi, avant de répandre le nom de JESUS, la renommée n'eût-elle pas proclamé le leur ? Pourquoi leur gloire a est-elle pas comparable aujourd'hui à celle de notre maître? Quel enchanteur grec ou barbare s'est jamais entouré de disciples et leur a donné une loi, comme l'a fait la puissance du Christ? De qui raconta-t-on jamais les guérisons et les merveilles de bienfaisance que l'on rapporte du Sauveur? Quel est l'homme dont les amis et les témoins de ses œuvres protestèrent de la vérité de ce qu'ils en racontaient, au sein des flammes, sous le tranchant du glaive, comme le firent les disciples du Sauveur, qui s'exposèrent aux outrages, à toutes sortes de supplices, et versèrent enfin leur sang pour confirmer les vérités qu'ils annonçaient. Que le contradicteur qui rejette nos preuves nous dise enfin si jamais magicien conçut l'étrange projet de réunir un nouveau peuple sous un nouveau nom? Former un tel projet et vouloir le mettre à exécution, n'est-ce pas au-dessus des forces humaines? Établir contre les lois des rois, des anciens législateurs, des philosophes, des poètes et des prêtres, des lois nouvelles qui attaqueraient l'idolâtrie, qui n'éprouveraient nul obstacle et demeureraient toujours sans altération, quel enchanteur le prétendit jamais ? Le Sauveur et Seigneur n'osa-t-il pas former cette entreprise; n'osa-t-il pas y mettre la main? Et quand il y eut mis la main, ne l'accomplit-il pas, après avoir dit à ses disciples cette seule parole : « Allez, prêchez toutes les nations en mon nom, et enseignez-leur à garder ce que je vous ai appris » {Matth., XXVIII, 19)? Il donna à sa parole une telle puissance, qu'aussitôt Grecs et Barbares, tous embrassèrent sa croyance, et qu'alors se répandirent dans le monde ces lois contraires a toutes superstitions , ces lois ennemies des démons et de l'idolâtrie ; ces lois qui perfectionnèrent les Scythes, les Perses, tous les Barbares, et détruisirent les coutumes cruelles et sauvages; ces lois qui renversèrent les mœurs antiques de la Grèce et leur substituèrent une religion nouvelle et sainte. Les magiciens qui précédèrent le siècle de JESUS, firent-ils jamais quelque oeuvre comparable, qui puisse faire soupçonner qu'il ait eu recours à leurs leçons? Mais s'il est impossible d'en nommer un seul, si nul ne lui a donné une semblable puissance,.il faut reconnaître que la divine essence est descendue sur la terre pour nous enseigner une sagesse inconnue jusqu'alors.
EUSÈBE DE CÉSARÉE DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον...
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/#DEM
Maintenant exposons encore une preuve nouvelle. Vous dites donc que JESUS fut un magicien, vous l'appelez un subtil enchanteur et un fourbe adroit ! Fut-il donc l'inventeur de cette triste science? Ou faut-il, comme cela est juste, la rapportera d'autres? Car si, dépourvu du secours d'un maître, ce personnage a découvert cet art, sans qu'il le tînt d'un homme, ni qu'il le dût à d'autres plus anciens, comment ne pas confesser qu'il fût Dieu, lui qui sans livres, sans leçons et sans maîtres, devina et s'appropria de telles connaissances? Notre faiblesse ne peut ici bas, sans ces secours, comprendre même un art d'expérience, une science un peu élevée, ni même en acquérir les premiers éléments : bien moins encore peut-elle saisir ce qui surpasse notre nature. A-t-on jamais trouvé un grammairien qui n'ait point eu de maître, un rhéteur qui n'ait été formé à une école, un médecin, ou encore un architecte ou un artiste, qui le soient devenus d'eux-mêmes? Et cependant tout cela est bien petit et se rapporte à l'homme. Mais dire que l'auteur de la vraie religion, qui a mu#39;est-ce pas avouer et attester qu'en lui résidait quelque chose de divin et bien supérieur aux forces humaines? Supposez-vous qu'il s'instruisit dans la société de magiciens, qu'il pénétra les secrets de l'Égypte, les mystères antiques des sages de ce pays, et que c'est à leurs leçons qu'il dut cette illustre renommée dont il jouit? Quoi donc, aurait-on vu en Égypte ou ailleurs quelques charlatans plus habiles qui l'auraient précédé et l'auraient formé par leurs leçons? Mais pourquoi, avant de répandre le nom de JESUS, la renommée n'eût-elle pas proclamé le leur ? Pourquoi leur gloire a est-elle pas comparable aujourd'hui à celle de notre maître? Quel enchanteur grec ou barbare s'est jamais entouré de disciples et leur a donné une loi, comme l'a fait la puissance du Christ? De qui raconta-t-on jamais les guérisons et les merveilles de bienfaisance que l'on rapporte du Sauveur? Quel est l'homme dont les amis et les témoins de ses œuvres protestèrent de la vérité de ce qu'ils en racontaient, au sein des flammes, sous le tranchant du glaive, comme le firent les disciples du Sauveur, qui s'exposèrent aux outrages, à toutes sortes de supplices, et versèrent enfin leur sang pour confirmer les vérités qu'ils annonçaient. Que le contradicteur qui rejette nos preuves nous dise enfin si jamais magicien conçut l'étrange projet de réunir un nouveau peuple sous un nouveau nom? Former un tel projet et vouloir le mettre à exécution, n'est-ce pas au-dessus des forces humaines? Établir contre les lois des rois, des anciens législateurs, des philosophes, des poètes et des prêtres, des lois nouvelles qui attaqueraient l'idolâtrie, qui n'éprouveraient nul obstacle et demeureraient toujours sans altération, quel enchanteur le prétendit jamais ? Le Sauveur et Seigneur n'osa-t-il pas former cette entreprise; n'osa-t-il pas y mettre la main? Et quand il y eut mis la main, ne l'accomplit-il pas, après avoir dit à ses disciples cette seule parole : « Allez, prêchez toutes les nations en mon nom, et enseignez-leur à garder ce que je vous ai appris » {Matth., XXVIII, 19)? Il donna à sa parole une telle puissance, qu'aussitôt Grecs et Barbares, tous embrassèrent sa croyance, et qu'alors se répandirent dans le monde ces lois contraires a toutes superstitions , ces lois ennemies des démons et de l'idolâtrie ; ces lois qui perfectionnèrent les Scythes, les Perses, tous les Barbares, et détruisirent les coutumes cruelles et sauvages; ces lois qui renversèrent les mœurs antiques de la Grèce et leur substituèrent une religion nouvelle et sainte. Les magiciens qui précédèrent le siècle de JESUS, firent-ils jamais quelque oeuvre comparable, qui puisse faire soupçonner qu'il ait eu recours à leurs leçons? Mais s'il est impossible d'en nommer un seul, si nul ne lui a donné une semblable puissance,.il faut reconnaître que la divine essence est descendue sur la terre pour nous enseigner une sagesse inconnue jusqu'alors.
EUSÈBE DE CÉSARÉE DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον...
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/#DEM
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Vers 380.St Jérôme écrit une lettre au Pape Damase pour se plaindre des erreurs et des falsifications.
Traduction:
DU PAPE DAMASE, SUR LA RÉVISION DU TEXTE DES QUATRE ÉVANGILES.
" Vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau; que je me pose comme arbitre dans l'examen des textes de l'Écriture répandus dans le monde; vous voulez, en un mot, que j'explique les variantes qu'on y trouve, et que je signale ses passages concordants avec la version grecque la plus authentique. C'est une pieuse entreprise, mais une présomption dangereuse que de s'établir juge des autres, quand soi-même on doit avoir pour juge l'opinion générale; que de prétendre changer la langue des vieillards, ramener le monde, déjà vieux, au bégaiement de l'enfance. En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps?
"Contre de semblables reproches une double consolation m'est offerte; la première, c'est que cette mission m'a été confiée par vous ; la seconde, c'est que, d'après le témoignage même de ceux qui nous attaquent, il ne pourrait y avoir de vérité complète dans les ouvrages où on ne peut signaler des variantes. En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. S'ils pensent, au contraire, que la vérité ne saurait être découverte que par la comparaison des différents textes, pourquoi trouvent-ils mauvais que j'aie la prétention de corriger, tout en remontant aux sources grecques, les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes?
"Ma polémique ne touche en rien l'Ancien Testament traduit en grec par les Septante, et qui ne nous est arrivé qu'après trois traductions successives. Je ne veux point chercher en quoi Symmaque et Aquila ont fait preuve de discernement, pourquoi Théodotien a cru devoir prendre un terme moyen entre les nouveaux et les anciens interprètes.Ainsi, tenons pour authentique la version qui a pour elle le témoignage des apôtres.
"J'aborde maintenant le Nouveau Testament qui a été écrit tout entier en grec, à l'exception de l'évangile selon saint Mathieu, qui se servit de la langue hébraïque pour répandre en Judée la parole de Jésus-Christ. Or, comme dans notre idiome cet évangile est rempli d'incontestables variantes résultant de la variété des sources auxquelles on a puisé pour le composer, il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. Je ne veux point recourir aux versions employées par Lucianus et Hesycllius et que quelques hommes ont prises pour texte de leurs querelles impies. Il ne m'a point convenu de revoir ces versions dans leur ancien idiome, après la traduction des Septante.
"Si je l'ai fait pour les exemplaires écrits dans notre langue, je dois avouer que je n'en ai retiré aucune utilité; en conséquence, je ne m'engage ici qu'à l'examen des quatre évangiles, dont voici l'ordre nominal : saint Mathieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean; je ne prétends me servir que de la collection épurée des anciens textes grecs. D'ailleurs , afin que notre travail ne s'écartât pas trop de la teneur des exemplaires latins, nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens, laissant les autres tels que nous les avons reçus de la rédaction primitive ".
Traduction:
DU PAPE DAMASE, SUR LA RÉVISION DU TEXTE DES QUATRE ÉVANGILES.
" Vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau; que je me pose comme arbitre dans l'examen des textes de l'Écriture répandus dans le monde; vous voulez, en un mot, que j'explique les variantes qu'on y trouve, et que je signale ses passages concordants avec la version grecque la plus authentique. C'est une pieuse entreprise, mais une présomption dangereuse que de s'établir juge des autres, quand soi-même on doit avoir pour juge l'opinion générale; que de prétendre changer la langue des vieillards, ramener le monde, déjà vieux, au bégaiement de l'enfance. En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps?
"Contre de semblables reproches une double consolation m'est offerte; la première, c'est que cette mission m'a été confiée par vous ; la seconde, c'est que, d'après le témoignage même de ceux qui nous attaquent, il ne pourrait y avoir de vérité complète dans les ouvrages où on ne peut signaler des variantes. En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. S'ils pensent, au contraire, que la vérité ne saurait être découverte que par la comparaison des différents textes, pourquoi trouvent-ils mauvais que j'aie la prétention de corriger, tout en remontant aux sources grecques, les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes?
"Ma polémique ne touche en rien l'Ancien Testament traduit en grec par les Septante, et qui ne nous est arrivé qu'après trois traductions successives. Je ne veux point chercher en quoi Symmaque et Aquila ont fait preuve de discernement, pourquoi Théodotien a cru devoir prendre un terme moyen entre les nouveaux et les anciens interprètes.Ainsi, tenons pour authentique la version qui a pour elle le témoignage des apôtres.
"J'aborde maintenant le Nouveau Testament qui a été écrit tout entier en grec, à l'exception de l'évangile selon saint Mathieu, qui se servit de la langue hébraïque pour répandre en Judée la parole de Jésus-Christ. Or, comme dans notre idiome cet évangile est rempli d'incontestables variantes résultant de la variété des sources auxquelles on a puisé pour le composer, il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. Je ne veux point recourir aux versions employées par Lucianus et Hesycllius et que quelques hommes ont prises pour texte de leurs querelles impies. Il ne m'a point convenu de revoir ces versions dans leur ancien idiome, après la traduction des Septante.
"Si je l'ai fait pour les exemplaires écrits dans notre langue, je dois avouer que je n'en ai retiré aucune utilité; en conséquence, je ne m'engage ici qu'à l'examen des quatre évangiles, dont voici l'ordre nominal : saint Mathieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean; je ne prétends me servir que de la collection épurée des anciens textes grecs. D'ailleurs , afin que notre travail ne s'écartât pas trop de la teneur des exemplaires latins, nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens, laissant les autres tels que nous les avons reçus de la rédaction primitive ".
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Le Credo
Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.
Pourquoi un Credo ?
Pour les chrétiens, le Credo est un signe de reconnaissance. Un « mot de passe », écrit Rufin d’Aquilée (vers 345-410). Le Credo est d’ailleurs aussi « symbole » : ce mot, qui vient du grec – syn-ballein , mettre ensemble, réunir –, désignait à l’origine un objet (poterie, anneau ou tablette) composé de deux parties adaptables et servant de signe de reconnaissance. « Chaque homme ne détient la foi que comme un “symbole”, comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu’en s’unissant aux autres, expliquait le théologien Joseph Ratzinger. Pour réaliser le “symballein”, l’union, avec Dieu, il faut nécessairement passer par le “symballein”, l’union, avec les autres hommes. La foi demande l’unité, elle appelle les frères dans la foi, elle est essentiellement orientée vers l’Église. » Le Credo a donc à la fois une fonction confessante (un témoignage de foi) et une fonction doctrinale (l’expression abrégée de la foi). Au cours de l’histoire vont se succéder plusieurs formulations de type soit confessant, en lien avec les pratiques baptismales, soit doctrinal, pour définir la foi orthodoxe face aux doctrines hérétiques.
Comment s’est-il formé ?
À l’origine, la prédication des premiers chrétiens reposait sur une prédication relativement simple, le kérygme (du grec kêrugma , «proclamation à voix haute») confessant que Jésus, Messie et Fils de Dieu, est ressuscité.
Au fil des siècles, pour répondre aux questions des néophytes, cette formule s’est enrichie et a évolué vers des formules trinitaires, intégrant des explications sur Dieu le Père et sur le Saint-Esprit.
À l’époque, ce type de brève formulation de la foi, encore très liée aux pratiques baptismales, pouvait varier sensiblement selon les Églises locales. Ainsi, à Rome, la tradition évolue peu à peu. « Crois-tu en Dieu, le Père tout-puissant? Crois-tu en Jésus-Christ le Fils de Dieu? Crois-tu au Saint-Esprit?» , demande-t-on successivement au catéchumène, conformément à la consigne évangélique de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
Aux IIe et IIIe siècles, ce dialogue reçoit des ajouts qui permettent au nouveau baptisé de préciser ce que le Christ représente pour le chrétien.
On arrive ainsi au texte exposé par Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique (lire ci-dessous) qui, au IVe siècle, perd sa forme de questions/réponses. Du fait de la place de l’Église de Rome, cette profession de foi se répand rapidement en Occident, avec de légères modifications : au VIIe siècle, le Père est confessé « créateur du Ciel et de la terre », tandis qu’est rappelée « la descente aux enfers » du Christ, la communion des saints et la vie éternelle.
Au début du VIIIe siècle, saint Césaire d’Arles peut ainsi citer un Credo très semblable à celui que Charlemagne imposera à son empire un siècle plus tard et d’où provient directement le Symbole des Apôtres. Celui-ci tient son nom d’une légende, apparue au Ve siècle, selon laquelle chacun des douze articles du Credo aurait été composé par un Apôtre différent.
Pourquoi deux symboles de la foi ?
En 1439, les représentants romains au concile de Florence découvrent avec étonnement que le Symbole des Apôtres est totalement inconnu des Grecs.
L’Orient chrétien a en effet dans sa tradition un autre texte: le Symbole de Nicée-Constantinople.
Celui-ci est issu des controverses doctrinales qui ont secoué la chrétienté aux IVe et Ve siècles, autour de deux questions principales: comment le Christ, Fils de Dieu, est-il lui-même Dieu, et comment distinguer le Père et le Fils sans nier l’humanité ni la divinité de ce dernier ?
La première étape de la formation de ce Credo se situe en 325, au concile de Nicée : il s’agit alors de répondre à l’hérésie arienne affirmant que le Fils est une créature du Père auquel il est subordonné. Dans son travail, le premier concile œcuménique se fonde sur un texte produit par Eusèbe de Césarée (probablement la profession de foi baptismale en usage dans l’Église de Jérusalem), qu’il va retravailler en précisant notamment que Fils et Père sont « consubstantiels » (lire ci-dessous) .
En 381, le concile de Constantinople va à nouveau préciser ce texte en rappelant la pleine divinité du Christ et sa complète humanité, ainsi que la divinité et l’égalité du Saint-Esprit avec les deux autres personnes de la Trinité.
Afin de ne pas l’alourdir par de trop nombreuses précisions, les conciles suivants (Éphèse en 431, Chalcédoine en 451) se refuseront à modifier le texte élaboré à Nicée et à Constantinople. Après Chalcédoine, le Symbole de Nicée-Constantinople est dès lors reçu comme règle de la foi commune et supplante toutes les autres formules existant en Orient.
En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le Credo de Nicée-Constantinople sera réservé aux grandes fêtes liturgiques, tandis que le Symbole des Apôtres était plus communément utilisé.Aujourd’hui, ces deux formes de la profession de foi, auxquelles s’ajoute la formulation baptismale sous forme dialoguée (utilisée notamment lors de la veillée pascale et des baptêmes) peuvent être indifféremment utilisées.
NICOLAS SENÈZE
Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.
Pourquoi un Credo ?
Pour les chrétiens, le Credo est un signe de reconnaissance. Un « mot de passe », écrit Rufin d’Aquilée (vers 345-410). Le Credo est d’ailleurs aussi « symbole » : ce mot, qui vient du grec – syn-ballein , mettre ensemble, réunir –, désignait à l’origine un objet (poterie, anneau ou tablette) composé de deux parties adaptables et servant de signe de reconnaissance. « Chaque homme ne détient la foi que comme un “symbole”, comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu’en s’unissant aux autres, expliquait le théologien Joseph Ratzinger. Pour réaliser le “symballein”, l’union, avec Dieu, il faut nécessairement passer par le “symballein”, l’union, avec les autres hommes. La foi demande l’unité, elle appelle les frères dans la foi, elle est essentiellement orientée vers l’Église. » Le Credo a donc à la fois une fonction confessante (un témoignage de foi) et une fonction doctrinale (l’expression abrégée de la foi). Au cours de l’histoire vont se succéder plusieurs formulations de type soit confessant, en lien avec les pratiques baptismales, soit doctrinal, pour définir la foi orthodoxe face aux doctrines hérétiques.
Comment s’est-il formé ?
À l’origine, la prédication des premiers chrétiens reposait sur une prédication relativement simple, le kérygme (du grec kêrugma , «proclamation à voix haute») confessant que Jésus, Messie et Fils de Dieu, est ressuscité.
Au fil des siècles, pour répondre aux questions des néophytes, cette formule s’est enrichie et a évolué vers des formules trinitaires, intégrant des explications sur Dieu le Père et sur le Saint-Esprit.
À l’époque, ce type de brève formulation de la foi, encore très liée aux pratiques baptismales, pouvait varier sensiblement selon les Églises locales. Ainsi, à Rome, la tradition évolue peu à peu. « Crois-tu en Dieu, le Père tout-puissant? Crois-tu en Jésus-Christ le Fils de Dieu? Crois-tu au Saint-Esprit?» , demande-t-on successivement au catéchumène, conformément à la consigne évangélique de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
Aux IIe et IIIe siècles, ce dialogue reçoit des ajouts qui permettent au nouveau baptisé de préciser ce que le Christ représente pour le chrétien.
On arrive ainsi au texte exposé par Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique (lire ci-dessous) qui, au IVe siècle, perd sa forme de questions/réponses. Du fait de la place de l’Église de Rome, cette profession de foi se répand rapidement en Occident, avec de légères modifications : au VIIe siècle, le Père est confessé « créateur du Ciel et de la terre », tandis qu’est rappelée « la descente aux enfers » du Christ, la communion des saints et la vie éternelle.
Au début du VIIIe siècle, saint Césaire d’Arles peut ainsi citer un Credo très semblable à celui que Charlemagne imposera à son empire un siècle plus tard et d’où provient directement le Symbole des Apôtres. Celui-ci tient son nom d’une légende, apparue au Ve siècle, selon laquelle chacun des douze articles du Credo aurait été composé par un Apôtre différent.
Pourquoi deux symboles de la foi ?
En 1439, les représentants romains au concile de Florence découvrent avec étonnement que le Symbole des Apôtres est totalement inconnu des Grecs.
L’Orient chrétien a en effet dans sa tradition un autre texte: le Symbole de Nicée-Constantinople.
Celui-ci est issu des controverses doctrinales qui ont secoué la chrétienté aux IVe et Ve siècles, autour de deux questions principales: comment le Christ, Fils de Dieu, est-il lui-même Dieu, et comment distinguer le Père et le Fils sans nier l’humanité ni la divinité de ce dernier ?
La première étape de la formation de ce Credo se situe en 325, au concile de Nicée : il s’agit alors de répondre à l’hérésie arienne affirmant que le Fils est une créature du Père auquel il est subordonné. Dans son travail, le premier concile œcuménique se fonde sur un texte produit par Eusèbe de Césarée (probablement la profession de foi baptismale en usage dans l’Église de Jérusalem), qu’il va retravailler en précisant notamment que Fils et Père sont « consubstantiels » (lire ci-dessous) .
En 381, le concile de Constantinople va à nouveau préciser ce texte en rappelant la pleine divinité du Christ et sa complète humanité, ainsi que la divinité et l’égalité du Saint-Esprit avec les deux autres personnes de la Trinité.
Afin de ne pas l’alourdir par de trop nombreuses précisions, les conciles suivants (Éphèse en 431, Chalcédoine en 451) se refuseront à modifier le texte élaboré à Nicée et à Constantinople. Après Chalcédoine, le Symbole de Nicée-Constantinople est dès lors reçu comme règle de la foi commune et supplante toutes les autres formules existant en Orient.
En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le Credo de Nicée-Constantinople sera réservé aux grandes fêtes liturgiques, tandis que le Symbole des Apôtres était plus communément utilisé.Aujourd’hui, ces deux formes de la profession de foi, auxquelles s’ajoute la formulation baptismale sous forme dialoguée (utilisée notamment lors de la veillée pascale et des baptêmes) peuvent être indifféremment utilisées.
NICOLAS SENÈZE
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Indices supplémentaires.
DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS -
« Il faut admettre que la formule trinitaire de Matthieu 28 :19 n’a pas été utilisée par l’église primitive, mais plutôt le nom de Jésus. » Page 83.
ENCYCLOPEDIE DE RELIGION DE CANNEY -
« L’Eglise primitive a toujours baptisé au nom du Seigneur Jésus jusqu’à ce que la doctrine de la trinité aie été développée au deuxième siècle. » Page 53.
DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS -
« Le baptême chrétien a été administré utilisant les mots, « Au nom de Jésus ». Volume 2, Page 377.
« L’usage de la formule trinitaire ne se trouve pas dans l’histoire de l’église primitive ». Volume 2, Page 378: « ‘Nom’ dans les temps anciens, était un synonyme pour ‘personne’. Un paiement était toujours fait au nom d’une personne, faisant référence de propriété. Ainsi, quelqu’un qui a été baptisé au nom de Jésus est devenu la propriété de Jésus. ‘Vous êtes de Christ’. » Vol. 2, Page 377, parlant de Actes2 :38.
ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE -
« Justin Martyr était un père originaire de l’Eglise Catholique Romaine. » Vol. 8. « Les Catholiques admettent que le baptême a été changé par l’Eglise Catholique. » Volume 2, Page 263.
NOUVELLE ENCYCLOPEDIE INTERNATIONALE -
« Le terme ‘trinité’ a été institué par Tertullian, un père de l’Eglise Catholique. » Vol 22, Page 477
Dans son Literal Translation of the Bible
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique.
« Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS -
« Il faut admettre que la formule trinitaire de Matthieu 28 :19 n’a pas été utilisée par l’église primitive, mais plutôt le nom de Jésus. » Page 83.
ENCYCLOPEDIE DE RELIGION DE CANNEY -
« L’Eglise primitive a toujours baptisé au nom du Seigneur Jésus jusqu’à ce que la doctrine de la trinité aie été développée au deuxième siècle. » Page 53.
DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS -
« Le baptême chrétien a été administré utilisant les mots, « Au nom de Jésus ». Volume 2, Page 377.
« L’usage de la formule trinitaire ne se trouve pas dans l’histoire de l’église primitive ». Volume 2, Page 378: « ‘Nom’ dans les temps anciens, était un synonyme pour ‘personne’. Un paiement était toujours fait au nom d’une personne, faisant référence de propriété. Ainsi, quelqu’un qui a été baptisé au nom de Jésus est devenu la propriété de Jésus. ‘Vous êtes de Christ’. » Vol. 2, Page 377, parlant de Actes2 :38.
ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE -
« Justin Martyr était un père originaire de l’Eglise Catholique Romaine. » Vol. 8. « Les Catholiques admettent que le baptême a été changé par l’Eglise Catholique. » Volume 2, Page 263.
NOUVELLE ENCYCLOPEDIE INTERNATIONALE -
« Le terme ‘trinité’ a été institué par Tertullian, un père de l’Eglise Catholique. » Vol 22, Page 477
Dans son Literal Translation of the Bible
Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.
Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique.
« Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
La preuve ultime !.
Catholique Cardinal Joseph Ratzinger : Introduction au christianisme, pp-51
"La base de la profession de foi dans le cadre de la cérémonie du baptême (Matthew 28: 19 trinitaire) a pris forme au cours des deuxième et troisième siècles. Pour ce qui Le lieu d'origine du texte de (Matthew 28: 19) est venu de la ville de Rome. » Le baptême Trinitaire et le texte de Matthew 28: 19 par conséquent ne provient pas de l'église originale qui a commencé à Jérusalem autour de 33 AD. La preuve s'avère être une invention et une fabrication qui nous vient du catholicisme. Très peu sont au courant de ces faits historiques.
Catholique Cardinal Joseph Ratzinger : Introduction au christianisme, pp-51
"La base de la profession de foi dans le cadre de la cérémonie du baptême (Matthew 28: 19 trinitaire) a pris forme au cours des deuxième et troisième siècles. Pour ce qui Le lieu d'origine du texte de (Matthew 28: 19) est venu de la ville de Rome. » Le baptême Trinitaire et le texte de Matthew 28: 19 par conséquent ne provient pas de l'église originale qui a commencé à Jérusalem autour de 33 AD. La preuve s'avère être une invention et une fabrication qui nous vient du catholicisme. Très peu sont au courant de ces faits historiques.
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
Edmund Schlink, The Doctrine of Baptism, page 28:
“The baptismal command in its Matthew 28:19 form cannot be the historical origin of Christian baptism. At the very least, it must be assumed that the text has been transmitted in a form expanded by the [Catholic] church.”
Edmund Schlink , la doctrine du baptême , à la page 28 :
" La commande de baptême dans sa forme Matthieu 28:19 ne peut pas être à l'origine historique du baptême chrétien . À tout le moins , il faut supposer que le texte a été transmis dans une forme développée par l'Église [ catholique ] " .
Hastings Dictionary of the Bible 1963, page 1015:
“The Trinity.-...is not demonstrable by logic or by Scriptural proofs,...The term Trias was first used by Theophilus of Antioch (c AD 180),...(The term Trinity) not found in Scripture...” “The chief Trinitarian text in the NT is the baptismal formula in Mt 28:19...This late post-resurrection saying, not found in any other Gospel or anywhere else in the NT, has been viewed by some scholars as an interpolation into Matthew. It has also been pointed out that the idea of making disciples is continued in teaching them, so that the intervening reference to baptism with its Trinitarian formula was perhaps a later insertion into the saying. Finally, Eusebius's form of the (ancient) text (“in my name” rather than in the name of the Trinity) has had certain advocates. (Although the Trinitarian formula is now found in the modern-day book of Matthew), this does not guarantee its source in the historical teaching of Jesus. It is doubtless better to view the (Trinitarian) formula as derived from early (Catholic) Christian, perhaps Syrian or Palestinian, baptismal usage (cf Didache 7:1-4), and as a brief summary of the (Catholic) Church's teaching about God, Christ, and the Spirit:...”
Hastings Dictionnaire de la Bible 1963, la page 1015 :
"La Trinité . - ... Est pas démontrable par la logique ou par des preuves scripturaires , ... Le terme Trias a été utilisé la première fois par Théophile d'Antioche ( c AD 180 ) , ... ( Le terme Trinity ) ne se trouve pas dans l'Écriture . .. "" le texte trinitaire chef dans le NT est la formule baptismale dans Mt 28:19 ... Ce post- résurrection dicton tard , ne trouve pas dans un autre évangile ou partout ailleurs dans le NT , a été considéré par certains spécialistes comme une interpolation dans Matthieu . Il a également été souligné que l'idée de faire des disciples est poursuivie en leur enseignant , de sorte que la référence intervenir au baptême avec sa formule trinitaire était peut-être une insertion plus tard dans la parole . Enfin , la forme d'Eusèbe de la ( ancienne ) texte (« en mon nom » plutôt que dans le nom de la Trinité ) a eu certains défenseurs . ( Bien que la formule trinitaire se trouve maintenant dans le livre moderne de Matthew ) , cela ne garantit pas sa source dans l'enseignement historique de Jésus . Il est sans doute préférable de voir le ( trinitaire ) formule dérivée de début ( catholique ) chrétienne, peut-être syrien ou palestinien , l'utilisation de baptême (cf. Didachè 7 : 1-4 ) , et un bref résumé de l'enseignement de ( catholique) sur Dieu , le Christ et l'Esprit : ... "
“The baptismal command in its Matthew 28:19 form cannot be the historical origin of Christian baptism. At the very least, it must be assumed that the text has been transmitted in a form expanded by the [Catholic] church.”
Edmund Schlink , la doctrine du baptême , à la page 28 :
" La commande de baptême dans sa forme Matthieu 28:19 ne peut pas être à l'origine historique du baptême chrétien . À tout le moins , il faut supposer que le texte a été transmis dans une forme développée par l'Église [ catholique ] " .
Hastings Dictionary of the Bible 1963, page 1015:
“The Trinity.-...is not demonstrable by logic or by Scriptural proofs,...The term Trias was first used by Theophilus of Antioch (c AD 180),...(The term Trinity) not found in Scripture...” “The chief Trinitarian text in the NT is the baptismal formula in Mt 28:19...This late post-resurrection saying, not found in any other Gospel or anywhere else in the NT, has been viewed by some scholars as an interpolation into Matthew. It has also been pointed out that the idea of making disciples is continued in teaching them, so that the intervening reference to baptism with its Trinitarian formula was perhaps a later insertion into the saying. Finally, Eusebius's form of the (ancient) text (“in my name” rather than in the name of the Trinity) has had certain advocates. (Although the Trinitarian formula is now found in the modern-day book of Matthew), this does not guarantee its source in the historical teaching of Jesus. It is doubtless better to view the (Trinitarian) formula as derived from early (Catholic) Christian, perhaps Syrian or Palestinian, baptismal usage (cf Didache 7:1-4), and as a brief summary of the (Catholic) Church's teaching about God, Christ, and the Spirit:...”
Hastings Dictionnaire de la Bible 1963, la page 1015 :
"La Trinité . - ... Est pas démontrable par la logique ou par des preuves scripturaires , ... Le terme Trias a été utilisé la première fois par Théophile d'Antioche ( c AD 180 ) , ... ( Le terme Trinity ) ne se trouve pas dans l'Écriture . .. "" le texte trinitaire chef dans le NT est la formule baptismale dans Mt 28:19 ... Ce post- résurrection dicton tard , ne trouve pas dans un autre évangile ou partout ailleurs dans le NT , a été considéré par certains spécialistes comme une interpolation dans Matthieu . Il a également été souligné que l'idée de faire des disciples est poursuivie en leur enseignant , de sorte que la référence intervenir au baptême avec sa formule trinitaire était peut-être une insertion plus tard dans la parole . Enfin , la forme d'Eusèbe de la ( ancienne ) texte (« en mon nom » plutôt que dans le nom de la Trinité ) a eu certains défenseurs . ( Bien que la formule trinitaire se trouve maintenant dans le livre moderne de Matthew ) , cela ne garantit pas sa source dans l'enseignement historique de Jésus . Il est sans doute préférable de voir le ( trinitaire ) formule dérivée de début ( catholique ) chrétienne, peut-être syrien ou palestinien , l'utilisation de baptême (cf. Didachè 7 : 1-4 ) , et un bref résumé de l'enseignement de ( catholique) sur Dieu , le Christ et l'Esprit : ... "
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
ames Moffett's New Testament Translation:
In a footnote on page 64 about Matthew 28:19 he makes this statement: “It may be that this (Trinitarian) formula, so far as the fullness of its expression is concerned, is a reflection of the (Catholic) liturgical usage established later in the primitive (Catholic) community, It will be remembered that Acts speaks of baptizing “in the name of Jesus, cf. Acts 1:5 +.”
Nouveau Testament la traduction de James Moffett :
Dans une note de la page 64 à propos de Matthieu 28:19 il fait cette déclaration : « Il se peut que cette ( trinitaire ) formule , pour autant que la plénitude de son expression est concerné, est le reflet ( catholique ) de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté ( catholique ) primitive , Il faut se rappeler que les lois parle de baptiser " au nom de Jésus , cf. Actes 1 : 5 + " .
New Revised Standard Version says this about Matthew 28:19:
“Modern critics claim this formula is falsely ascribed to Jesus and that it represents later (Catholic) church tradition, for nowhere in the book of Acts (or any other book of the Bible) is baptism performed with the name of the Trinity...”
New Revised Standard Version dit ceci au sujet Matthieu 28:19 :
" Les critiques modernes prétendent que cette formule est faussement attribuée à Jésus et qu'il représente la tradition postérieure de l'église ( catholique ) , car nulle part dans le livre des Actes (ou tout autre livre de la Bible ) est réalisée avec le baptême le nom de la Trinité ... .
Tom Harpur:
Tom Harpur, former Religion Editor of the Toronto Star in his “For Christ's sake,” page 103 informs us of these facts: “All but the most conservative scholars agree that at least the latter part of this command [Triune part of Matthew 28] was inserted later. The [Trinitarian] formula occurs nowhere else in the New Testament, and we know from the only evidence available [the rest of the New Testament] that the earliest Church did not baptize people using these words (“in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost”) Baptism was “into” or “in” the name of Jesus alone. Thus it is argued that the verse originally read “baptizing them in My Name” and then was expanded [changed] to work in the [later Catholic Trinitarian] dogma. In fact, the first view put forward by German critical scholars as well as the Unitarians in the nineteenth century, was stated as the accepted position of mainline scholarship as long ago as 1919, when Peake's commentary was first published: “The Church of the first days (AD 33) did not observe this world-wide (Trinitarian) commandment, even if they knew it. The command to baptize into the threefold [Trinity] name is a late doctrinal expansion.”
Tom Harpur, ancien Religion rédacteur en chef du Toronto Star dans son " Pour l'amour du Christ » à la page 103 nous informe de ces faits :
«Tout mais les savants les plus conservateurs conviennent que au moins la dernière partie de cette commande [ Trine partie de Matthieu 28 : 19 ] a été introduit plus tard .
La [ trinitaire ] formule se produit nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament , et nous savons à partir de la seule preuve disponible [ le reste du Nouveau Testament ] que l' Église primitive ne baptisait pas les personnes qui utilisent ces mots ( «au nom du Père , et du Fils , et du Saint-Esprit " ) le baptême était " en " ou " dans " le nom de Jésus seul .
Ainsi, il est soutenu que le verset lu à l'origine « les baptisant au Nom de Mon », puis a été élargi [ modifier ] à travailler dans le [ plus tard catholique trinitaire ] dogme .
En fait , le premier point de vue mis en avant par les chercheurs critiques allemands ainsi que les unitariens au XIXe siècle , il a été dit que la position accepté de bourse principale comme il ya longtemps que 1919, lorsque le commentaire de Peake a été publié :
«L'Église du premier jours ( AD 33 ) ne respectent pas cette ( trinitaire ) commandement échelle mondiale , même si ils le savaient. La commande de baptiser dans le triple [ Trinity ] nom est une expansion doctrinal
In a footnote on page 64 about Matthew 28:19 he makes this statement: “It may be that this (Trinitarian) formula, so far as the fullness of its expression is concerned, is a reflection of the (Catholic) liturgical usage established later in the primitive (Catholic) community, It will be remembered that Acts speaks of baptizing “in the name of Jesus, cf. Acts 1:5 +.”
Nouveau Testament la traduction de James Moffett :
Dans une note de la page 64 à propos de Matthieu 28:19 il fait cette déclaration : « Il se peut que cette ( trinitaire ) formule , pour autant que la plénitude de son expression est concerné, est le reflet ( catholique ) de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté ( catholique ) primitive , Il faut se rappeler que les lois parle de baptiser " au nom de Jésus , cf. Actes 1 : 5 + " .
New Revised Standard Version says this about Matthew 28:19:
“Modern critics claim this formula is falsely ascribed to Jesus and that it represents later (Catholic) church tradition, for nowhere in the book of Acts (or any other book of the Bible) is baptism performed with the name of the Trinity...”
New Revised Standard Version dit ceci au sujet Matthieu 28:19 :
" Les critiques modernes prétendent que cette formule est faussement attribuée à Jésus et qu'il représente la tradition postérieure de l'église ( catholique ) , car nulle part dans le livre des Actes (ou tout autre livre de la Bible ) est réalisée avec le baptême le nom de la Trinité ... .
Tom Harpur:
Tom Harpur, former Religion Editor of the Toronto Star in his “For Christ's sake,” page 103 informs us of these facts: “All but the most conservative scholars agree that at least the latter part of this command [Triune part of Matthew 28] was inserted later. The [Trinitarian] formula occurs nowhere else in the New Testament, and we know from the only evidence available [the rest of the New Testament] that the earliest Church did not baptize people using these words (“in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost”) Baptism was “into” or “in” the name of Jesus alone. Thus it is argued that the verse originally read “baptizing them in My Name” and then was expanded [changed] to work in the [later Catholic Trinitarian] dogma. In fact, the first view put forward by German critical scholars as well as the Unitarians in the nineteenth century, was stated as the accepted position of mainline scholarship as long ago as 1919, when Peake's commentary was first published: “The Church of the first days (AD 33) did not observe this world-wide (Trinitarian) commandment, even if they knew it. The command to baptize into the threefold [Trinity] name is a late doctrinal expansion.”
Tom Harpur, ancien Religion rédacteur en chef du Toronto Star dans son " Pour l'amour du Christ » à la page 103 nous informe de ces faits :
«Tout mais les savants les plus conservateurs conviennent que au moins la dernière partie de cette commande [ Trine partie de Matthieu 28 : 19 ] a été introduit plus tard .
La [ trinitaire ] formule se produit nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament , et nous savons à partir de la seule preuve disponible [ le reste du Nouveau Testament ] que l' Église primitive ne baptisait pas les personnes qui utilisent ces mots ( «au nom du Père , et du Fils , et du Saint-Esprit " ) le baptême était " en " ou " dans " le nom de Jésus seul .
Ainsi, il est soutenu que le verset lu à l'origine « les baptisant au Nom de Mon », puis a été élargi [ modifier ] à travailler dans le [ plus tard catholique trinitaire ] dogme .
En fait , le premier point de vue mis en avant par les chercheurs critiques allemands ainsi que les unitariens au XIXe siècle , il a été dit que la position accepté de bourse principale comme il ya longtemps que 1919, lorsque le commentaire de Peake a été publié :
«L'Église du premier jours ( AD 33 ) ne respectent pas cette ( trinitaire ) commandement échelle mondiale , même si ils le savaient. La commande de baptiser dans le triple [ Trinity ] nom est une expansion doctrinal
Re: Matthieu 28:19... Hiatus ???
he Bible Commentary 1919 page 723:
Dr. Peake makes it clear that: “The command to baptize into the threefold name is a late doctrinal expansion. Instead of the words baptizing them in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost we should probably read simply-“into My Name.”
Le Commentaire 1919 Page 723 Bible :
Dr Peake , il est clair que : "Le commandement de baptiser dans le nom triple est une extension doctrinale tardive. Au lieu des mots les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, nous devrions probablement lire simplement: « en mon nom. "
The Catholic Encyclopedia, II, page 263:
“The baptismal formula was changed from the name of Jesus Christ to the words Father, Son, and Holy Spirit by the Catholic Church in the second century.”
L'Encyclopédie catholique , II, page 263 :
" La formule baptismale a été modifiée à partir du nom de Jésus-Christ pour les mots Père, Fils et Saint-Esprit par l'Eglise catholique dans le deuxième siècle . "
The Catholic University of America in Washington, D. C. 1923, New Testament Studies Number 5:
The Lord's Command To Baptize An Historical Critical Investigation. By Bernard Henry Cuneo page 27. “The passages in Acts and the Letters of St. Paul. These passages seem to point to the earliest form as baptism in the name of the Lord.” Also we find. “Is it possible to reconcile these facts with the belief that Christ commanded his disciples to baptize in the triune form? Had Christ given such a command, it is urged, the Apostolic Church would have followed him, and we should have some trace of this obedience in the New Testament. No such trace can be found. The only explanation of this silence, according to the anti-traditional view, is this the short christological (Jesus Name) formula was (the) original, and the longer triune formula was a later development.”
L'Université catholique d'Amérique à Washington , DC 1923, études Nouveau Testament Numéro 5:
Le Seigneur commande à baptiser Une enquête historico-critique . Par Bernard Henry Cuneo , page 27. «Les passages dans les Actes et les Lettres de saint Paul . Ces passages semblent pointer vers la plus ancienne forme comme le baptême au nom du Seigneur . " Aussi nous trouvons . " Est-il possible de concilier ces faits avec la conviction que le Christ a commandé à ses disciples de baptiser sous la forme trinitaire ? Christ avait donné un tel ordre , il est instamment demandé , l'Eglise apostolique aurait suivi , et nous devrions avoir une trace de cette obéissance dans le Nouveau Testament .
Aucune trace peut être trouvé . La seule explication de ce silence , selon le point de vue anti- traditionnelle , est-ce le christologique ( Nom de Jésus ) formule courte était d'origine , et la formule trinitaire était plus un développement ultérieur . "
Dr. Peake makes it clear that: “The command to baptize into the threefold name is a late doctrinal expansion. Instead of the words baptizing them in the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Ghost we should probably read simply-“into My Name.”
Le Commentaire 1919 Page 723 Bible :
Dr Peake , il est clair que : "Le commandement de baptiser dans le nom triple est une extension doctrinale tardive. Au lieu des mots les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, nous devrions probablement lire simplement: « en mon nom. "
The Catholic Encyclopedia, II, page 263:
“The baptismal formula was changed from the name of Jesus Christ to the words Father, Son, and Holy Spirit by the Catholic Church in the second century.”
L'Encyclopédie catholique , II, page 263 :
" La formule baptismale a été modifiée à partir du nom de Jésus-Christ pour les mots Père, Fils et Saint-Esprit par l'Eglise catholique dans le deuxième siècle . "
The Catholic University of America in Washington, D. C. 1923, New Testament Studies Number 5:
The Lord's Command To Baptize An Historical Critical Investigation. By Bernard Henry Cuneo page 27. “The passages in Acts and the Letters of St. Paul. These passages seem to point to the earliest form as baptism in the name of the Lord.” Also we find. “Is it possible to reconcile these facts with the belief that Christ commanded his disciples to baptize in the triune form? Had Christ given such a command, it is urged, the Apostolic Church would have followed him, and we should have some trace of this obedience in the New Testament. No such trace can be found. The only explanation of this silence, according to the anti-traditional view, is this the short christological (Jesus Name) formula was (the) original, and the longer triune formula was a later development.”
L'Université catholique d'Amérique à Washington , DC 1923, études Nouveau Testament Numéro 5:
Le Seigneur commande à baptiser Une enquête historico-critique . Par Bernard Henry Cuneo , page 27. «Les passages dans les Actes et les Lettres de saint Paul . Ces passages semblent pointer vers la plus ancienne forme comme le baptême au nom du Seigneur . " Aussi nous trouvons . " Est-il possible de concilier ces faits avec la conviction que le Christ a commandé à ses disciples de baptiser sous la forme trinitaire ? Christ avait donné un tel ordre , il est instamment demandé , l'Eglise apostolique aurait suivi , et nous devrions avoir une trace de cette obéissance dans le Nouveau Testament .
Aucune trace peut être trouvé . La seule explication de ce silence , selon le point de vue anti- traditionnelle , est-ce le christologique ( Nom de Jésus ) formule courte était d'origine , et la formule trinitaire était plus un développement ultérieur . "
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Matthieu 28:19... Hiatus ???
» Matthieu 28:19... Hiatus ???
» Matthieu 27:52-53
» Matthieu 28:19... Une interpolation !
» L'Évangile de Matthieu en Hébreu
» Matthieu 28:19... Hiatus ???
» Matthieu 27:52-53
» Matthieu 28:19... Une interpolation !
» L'Évangile de Matthieu en Hébreu
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Dieu - Jésus - Bible :: La Bible :: Bible/Critique
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum