Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
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Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
Qui est Îsa «le Jésus du Coran» ???
Bien comprendre la traduction du nom de "Jésus", Îsa en arabe, c'est se rendre compte que nous ne parlons pas de la même personne.
Le nom en français de « Jésus » dérive du latin « lésus », qui est une translittération du grec Ἰησοῦς « Iēsoûs ». Du fait que la langue maternelle de Jésus était l’Araméen, il fut appelé Yeshua.
Un grand nombre de musulmans sont convaincus que le nom de Jésus en Arabe est « Îsa », si Îsa est la vraie traduction de Jésus en Arabe alors comment expliqué que les Arabes chrétiens appellent Jésus "Yassou" !
Les noms de la Bible commençant par "Y" en Hébreu ( "J" en Français) sont aussi traduit dans le Coran par "Y". Comme l'on peut le vérifier dans le tableau suivant.
Français ---------- Hébreux ---------- Arabes
Joseph--------------Yossef-------------Yousseph
Jacques----------- Yacob--------------Yacoub
Jean ---------------Yohanan-----------Youhya ou Yahya
Jacob---------------Ya`aqov------------Yakoub
Jonas---------------Yônah---------------Younis
Le nom de Jésus commençant lui aussi par un "Y", (Yeshoua en hébreu) a été curieusement traduit par Îsa "Issa" dans le Coran !
Alors on peut se poser la question, pourquoi le Coran traduit Jésus par Îsa alors que l'Arabe est une langue sémitique très similaire à l’Hébreu et à l’Araméen ???
Français----------Hébreux----------Araméens--------Arabes coranique
Jésus-------------Yehoshua---------Yeshua-------------Issa ( ou Îsâ )
Il faut noter que "Yehoshua" renferme le Nom Propre hébreu de « Dieu », la première syllabe "Yéh" étant l’abréviation de YHWH (Yahvé ). "Yehoshua" se traduit par " Yahvé est salut
Deux formes d'écritures pour le nom "Yehoshua" : une forme longue "Yehoshua" qui se traduit en français par Josué (Josué, le successeur de Moïse) et une courte "Yeshoua" qui se traduit en français par Jésus.
Dans certains passages de la Bible Josué peut être écrit dans sa version courte comme dans sa version longue. Dans tous les cas le nom reste traduit Josué (la distinction entre la forme longue Yeshoshua et la forme courte Yeshoua n'existe pas en grec).
Josué en Hébreu : יהושוע
Josué comme Jésus se traduisent par " YHWH sauve " puisque ces deux noms ont les mêmes racines et la même étymologie. Ils sont tous deux formé des syllabes hébraïque יְהוֹ « YéH » et ישע « sauver » (ou traduit par « le salut » ).
Français----------Hébreux----------Arabes coranique------Arabes traditionnels
Jésus------------Yehoshua------------Îsa ou Issa-----------------Yassou
Josué------------Yehoshua-----------Youcha------------------------Youcha
Ainsi « Josué » et « Jésus » sont des variantes du même prénom, mais bizarrement le Coran traduit Jésus par Îsa ou Issa et Josué par Youcha ( prononcé Youhachaw) !
Le Coran a-t-il voulu délibérément remplacer le vrai prénom de Jésus par un autre prénom qui ne veut rien dire et par cela privé Jésus de sa vraie identité ???
Dans le Coran, Jésus n'est pas le Fils unique de Dieu, comme lui-même s'est présenté "Jean 3:16", qu'il n'est pas mort, donc pas ressuscité par son Dieu, (la foi chrétienne repose sur ce fait), qu'il n'a pas racheté le péché originel, celui qui a engendré la mort, puisque selon le Coran, Adam aurait été pardonné, chose dont la Bible ne dit mot. « si Dieu avait pardonné Adam, la mort ne serait pas entrée dans le monde, selon la Bible»
Bien comprendre la traduction du nom de "Jésus", Îsa en arabe, c'est se rendre compte que nous ne parlons pas de la même personne.
Le nom en français de « Jésus » dérive du latin « lésus », qui est une translittération du grec Ἰησοῦς « Iēsoûs ». Du fait que la langue maternelle de Jésus était l’Araméen, il fut appelé Yeshua.
Un grand nombre de musulmans sont convaincus que le nom de Jésus en Arabe est « Îsa », si Îsa est la vraie traduction de Jésus en Arabe alors comment expliqué que les Arabes chrétiens appellent Jésus "Yassou" !
Les noms de la Bible commençant par "Y" en Hébreu ( "J" en Français) sont aussi traduit dans le Coran par "Y". Comme l'on peut le vérifier dans le tableau suivant.
Français ---------- Hébreux ---------- Arabes
Joseph--------------Yossef-------------Yousseph
Jacques----------- Yacob--------------Yacoub
Jean ---------------Yohanan-----------Youhya ou Yahya
Jacob---------------Ya`aqov------------Yakoub
Jonas---------------Yônah---------------Younis
Le nom de Jésus commençant lui aussi par un "Y", (Yeshoua en hébreu) a été curieusement traduit par Îsa "Issa" dans le Coran !
Alors on peut se poser la question, pourquoi le Coran traduit Jésus par Îsa alors que l'Arabe est une langue sémitique très similaire à l’Hébreu et à l’Araméen ???
Français----------Hébreux----------Araméens--------Arabes coranique
Jésus-------------Yehoshua---------Yeshua-------------Issa ( ou Îsâ )
Il faut noter que "Yehoshua" renferme le Nom Propre hébreu de « Dieu », la première syllabe "Yéh" étant l’abréviation de YHWH (Yahvé ). "Yehoshua" se traduit par " Yahvé est salut
Deux formes d'écritures pour le nom "Yehoshua" : une forme longue "Yehoshua" qui se traduit en français par Josué (Josué, le successeur de Moïse) et une courte "Yeshoua" qui se traduit en français par Jésus.
Dans certains passages de la Bible Josué peut être écrit dans sa version courte comme dans sa version longue. Dans tous les cas le nom reste traduit Josué (la distinction entre la forme longue Yeshoshua et la forme courte Yeshoua n'existe pas en grec).
Josué en Hébreu : יהושוע
Josué comme Jésus se traduisent par " YHWH sauve " puisque ces deux noms ont les mêmes racines et la même étymologie. Ils sont tous deux formé des syllabes hébraïque יְהוֹ « YéH » et ישע « sauver » (ou traduit par « le salut » ).
Français----------Hébreux----------Arabes coranique------Arabes traditionnels
Jésus------------Yehoshua------------Îsa ou Issa-----------------Yassou
Josué------------Yehoshua-----------Youcha------------------------Youcha
Ainsi « Josué » et « Jésus » sont des variantes du même prénom, mais bizarrement le Coran traduit Jésus par Îsa ou Issa et Josué par Youcha ( prononcé Youhachaw) !
Le Coran a-t-il voulu délibérément remplacer le vrai prénom de Jésus par un autre prénom qui ne veut rien dire et par cela privé Jésus de sa vraie identité ???
Dans le Coran, Jésus n'est pas le Fils unique de Dieu, comme lui-même s'est présenté "Jean 3:16", qu'il n'est pas mort, donc pas ressuscité par son Dieu, (la foi chrétienne repose sur ce fait), qu'il n'a pas racheté le péché originel, celui qui a engendré la mort, puisque selon le Coran, Adam aurait été pardonné, chose dont la Bible ne dit mot. « si Dieu avait pardonné Adam, la mort ne serait pas entrée dans le monde, selon la Bible»
Re: Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
Le Juif Jésus (YESHUA) des Évangiles n’est pas le Jésus (Îsâ) du coran et des hadiths !
A l’époque du multiculturel et du politiquement correct, il est devenu banal d’entendre affirmer, au nom de la « tolérance », que le christianisme et l’islam, l’un autant que l’autre, vénèrent Jésus !
Qu’il soit appelé Jésus ou Îsâ ne serait qu’un détail sans conséquence, puisqu’il appartiendrait de droit aux deux religions…
Dans la même perspective, sous l’influence de Massignon et de ses émules, l’appellation de civilisation « abrahamique », a remplacé ce que précédemment on nommait civilisation judéo-chrétienne! Les journalistes se réfèrent maintenant aux « trois monothéismes », ce qui permet, au passage, de placer l’islam au même niveau que le judaïsme et le christianisme, laissant croire que la religion de "Mahomet" appartient à l’héritage biblique…
Des commentateurs chrétiens n’hésitent pas (par ignorance) à reprendre à leur compte l’expression pourtant spécifiquement islamique de « religions du Livre », qui désigne juifs et chrétiens jugés par l’ultime « révélation coranique ». Alors qu’en fait ni le judaïsme ni le christianisme ne sont une religion du livre, et que seul l’islam donne littéralement au livre du Coran un statut aussi central et sacralisé.
Toutes ces expressions hyperconsensuelles reflètent une idéologie qui gagne du terrain dans les médias et les mentalités, traduisant surtout l’influence fulgurante de l’islam en ce début de troisième millénaire. Actualisation du hadith : « l’islam domine, mais n’est pas dominé… »
Quelle est la logique de ce processus ???
L’islam se perçoit comme la religion primordiale. Pour lui, le judaïsme et le christianisme n’en sont que des développements accessoires, et périmés. Les musulmans et eux seuls forment « la meilleure communauté au monde » (3.110)
Car pour le Coran, Abraham (Ibrahim) est le prototype radical du monothéiste, soumis à Allah (3.66), le hânif. Les musulmans et eux seuls sont donc les vrais représentants de cette foi fondamentale d’Abraham dans le monde d’aujourd’hui!
Or la religion de l’Abraham biblique et celle de l’Abraham coranique n’ont pas grand chose de commun. La ressemblance est purement formelle.
Si l’Abraham de la Bible est le premier maillon vivant d’une chaîne historique de croyants en la promesse de Dieu, l’Abraham du Coran est un prophète qui proclame une foi intemporelle et abstraite en l’unicité d’Allah.
Mais la relation à Dieu sous forme d’alliance, c’est à dire de réciprocité vivante et confiante, si fondamentale chez les juifs et les chrétiens, est absente dans l’islam.
Le musulman Îsâ (= Jésus ???)…
Deux sources décrivent le personnage d’Îsâ, "Jésus" musulman : le Coran et les Hadith, les deux ayant autorité et constituant la sunna, la tradition islamique.
Le Coran donne un bref aperçu de sa vie, tandis que les Hadith (collection de dits du prophète Mohamed) précisent son rôle dans la compréhension islamique des temps à venir.
Îsâ dans le Coran :
Selon les sourates qui parlent de lui, Îsâ est un prophète de l’islam parmi d’autres, mais dont l’envergure est particulière. Son message est purement islamique, en relation avec Allah (3.84). Comme tous les prophètes avant lui, et comme Mohamed après lui, Îsâ n’a pour seul but que de donner la loi de l’islam, et de ce fait, ses disciples appelés chrétiens devraient s’en remettre à cette seule loi (3.50; 5.48) car, au départ, ils étaient naturellement soumis à Allah en affirmant : « nous sommes croyants », en d’autres termes : « nous sommes musulmans » (5.111).
Les Livres
Comme tous les prophètes de l’islam avant lui, Îsâ a reçu sa révélation de l’islam sous la forme d’un livre (6.90), appelé injil , (déformation de : Évangile). La Torah était le livre d’Abraham (!), et le Zabour (psaumes) était le livre de Daoud (David).
C’est pourquoi les juifs et les chrétiens sont appelés les « gens du livre ». (ahl al kitab) Mais la seule religion révélée dans tous ces livres, c’est l’islam (3.18).
La révélation donnée à Îsâ confirme les prophètes qui l’ont précédé (3.49, 84; 5.46; 61.6). Mohamed lui-même, « sceau des prophètes », a authentifié toutes les révélations antérieures, celle d’Îsâ incluse (4.47). C’est la raison pour laquelle les musulmans doivent croire dans la révélation que Îsâ a reçue (1.136) tout en sachant que son livre, injil, a été détourné de sa forme originelle par ses adeptes, et que, de nos jours, seul le Coran est le guide sûr pour accéder à l’enseignement d’Îsâ.
La biographie coranique de Îsâ
Selon le Coran, Îsâ était « Messie ». Il était sous l’influence du Saint Esprit (2.87; 5.110). Il est également présenté comme parole d’Allah (4.171).
La mère de Îsâ, Mariam, était la fille d’Imram (3.34,35) (cf le Amram de l’Exode) et la sœur d’Aaron et de Moïse (19.28). Elle avait été adoptée par Zakariah (père de Jean-Baptiste) (3.36). Toujours vierge, Mariam donna naissance à Îsâ, seule dans un lieu désert, non pas à Bethlehem de Judée, mais sous le palmier dattier (19.22s) d’une oasis.
Îsâ se mit à parler, encore bébé, dans son berceau (3.46; 5.110; 19.30). Il réalisa de nombreux prodiges, comme d’insuffler la vie à des oiseaux d’argile, de guérir les aveugles et les lépreux, de relever des morts (3.49; 5.111). Mais surtout, il annonça la venue de Mohamed (61.6).
Îsâ n’est pas mort pendu au bois
Le Coran rectifie les messages qui l’ont précédé, car « les chrétiens et les juifs ont corrompu leurs Écritures » (3.74-77; 113). Bien que les chrétiens croient que Jésus est mort, il ne fut en réalité ni tué ni crucifié, et ceux qui affirment la crucifixion sont des menteurs (4.157).
Îsâ n’est jamais mort, mais a connu une ascension auprès d’Allah (4.158). C’est pourquoi, au jour de la résurrection, Îsâ en personne portera un témoignage d’accusation contre les juifs et les chrétiens qui ont cru à sa mort (4.159).
Les vrais chrétiens devraient accepter l’islam
De la part des chrétiens et des juifs, il est impardonnable d’ignorer le fait que Mohamed a transmis le Coran comme claire évidence de la révélation d’Allah (98.1). Mohamed était même le cadeau d’Allah aux chrétiens, venu corriger leur mauvaise interprétation et leur déviance. Ils devraient donc accepter Mohamed comme messager d’Allah, et le Coran comme la révélation finale! (5.15; 57.28; 4.47).
Les chrétiens qui refusent ou acceptent l’islam
Quelques juifs et chrétiens sont de vrais croyants, car ils acceptent l’islam, ne parlent ni n’agissent en sa défaveur; mais la plupart, indifférents ou hostiles, sont des transgresseurs (3.109) qui seront châtiés, puisque ceux qui refusent de reconnaître la mission de Mohamed iront en enfer (98.6).
Pour le Coran, il est clair que les musulmans ne devraient « jamais prendre pour amis des juifs ou des chrétiens » (5.51). Ils doivent plutôt les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent, payent la taxe de dhimmi, et soient humiliés (9.29).
Des centaines de versets coraniques sont de fait consacrés au « jihad dans le sentier d’Allah » (= guerre armée contre les infidèles). On trouve dans ce livre « sacré » plus fréquemment les termes de combattre et de tuer que le mot prier.
Il existe un Livre du Jihad dans toutes les collections de Hadith, ce qui prouve la centralité de ce thème combattant, assimilé à un 6ème pilier de l’islam pour tout un courant historique.
A l’époque du multiculturel et du politiquement correct, il est devenu banal d’entendre affirmer, au nom de la « tolérance », que le christianisme et l’islam, l’un autant que l’autre, vénèrent Jésus !
Qu’il soit appelé Jésus ou Îsâ ne serait qu’un détail sans conséquence, puisqu’il appartiendrait de droit aux deux religions…
Dans la même perspective, sous l’influence de Massignon et de ses émules, l’appellation de civilisation « abrahamique », a remplacé ce que précédemment on nommait civilisation judéo-chrétienne! Les journalistes se réfèrent maintenant aux « trois monothéismes », ce qui permet, au passage, de placer l’islam au même niveau que le judaïsme et le christianisme, laissant croire que la religion de "Mahomet" appartient à l’héritage biblique…
Des commentateurs chrétiens n’hésitent pas (par ignorance) à reprendre à leur compte l’expression pourtant spécifiquement islamique de « religions du Livre », qui désigne juifs et chrétiens jugés par l’ultime « révélation coranique ». Alors qu’en fait ni le judaïsme ni le christianisme ne sont une religion du livre, et que seul l’islam donne littéralement au livre du Coran un statut aussi central et sacralisé.
Toutes ces expressions hyperconsensuelles reflètent une idéologie qui gagne du terrain dans les médias et les mentalités, traduisant surtout l’influence fulgurante de l’islam en ce début de troisième millénaire. Actualisation du hadith : « l’islam domine, mais n’est pas dominé… »
Quelle est la logique de ce processus ???
L’islam se perçoit comme la religion primordiale. Pour lui, le judaïsme et le christianisme n’en sont que des développements accessoires, et périmés. Les musulmans et eux seuls forment « la meilleure communauté au monde » (3.110)
Car pour le Coran, Abraham (Ibrahim) est le prototype radical du monothéiste, soumis à Allah (3.66), le hânif. Les musulmans et eux seuls sont donc les vrais représentants de cette foi fondamentale d’Abraham dans le monde d’aujourd’hui!
Or la religion de l’Abraham biblique et celle de l’Abraham coranique n’ont pas grand chose de commun. La ressemblance est purement formelle.
Si l’Abraham de la Bible est le premier maillon vivant d’une chaîne historique de croyants en la promesse de Dieu, l’Abraham du Coran est un prophète qui proclame une foi intemporelle et abstraite en l’unicité d’Allah.
Mais la relation à Dieu sous forme d’alliance, c’est à dire de réciprocité vivante et confiante, si fondamentale chez les juifs et les chrétiens, est absente dans l’islam.
Le musulman Îsâ (= Jésus ???)…
Deux sources décrivent le personnage d’Îsâ, "Jésus" musulman : le Coran et les Hadith, les deux ayant autorité et constituant la sunna, la tradition islamique.
Le Coran donne un bref aperçu de sa vie, tandis que les Hadith (collection de dits du prophète Mohamed) précisent son rôle dans la compréhension islamique des temps à venir.
Îsâ dans le Coran :
Selon les sourates qui parlent de lui, Îsâ est un prophète de l’islam parmi d’autres, mais dont l’envergure est particulière. Son message est purement islamique, en relation avec Allah (3.84). Comme tous les prophètes avant lui, et comme Mohamed après lui, Îsâ n’a pour seul but que de donner la loi de l’islam, et de ce fait, ses disciples appelés chrétiens devraient s’en remettre à cette seule loi (3.50; 5.48) car, au départ, ils étaient naturellement soumis à Allah en affirmant : « nous sommes croyants », en d’autres termes : « nous sommes musulmans » (5.111).
Les Livres
Comme tous les prophètes de l’islam avant lui, Îsâ a reçu sa révélation de l’islam sous la forme d’un livre (6.90), appelé injil , (déformation de : Évangile). La Torah était le livre d’Abraham (!), et le Zabour (psaumes) était le livre de Daoud (David).
C’est pourquoi les juifs et les chrétiens sont appelés les « gens du livre ». (ahl al kitab) Mais la seule religion révélée dans tous ces livres, c’est l’islam (3.18).
La révélation donnée à Îsâ confirme les prophètes qui l’ont précédé (3.49, 84; 5.46; 61.6). Mohamed lui-même, « sceau des prophètes », a authentifié toutes les révélations antérieures, celle d’Îsâ incluse (4.47). C’est la raison pour laquelle les musulmans doivent croire dans la révélation que Îsâ a reçue (1.136) tout en sachant que son livre, injil, a été détourné de sa forme originelle par ses adeptes, et que, de nos jours, seul le Coran est le guide sûr pour accéder à l’enseignement d’Îsâ.
La biographie coranique de Îsâ
Selon le Coran, Îsâ était « Messie ». Il était sous l’influence du Saint Esprit (2.87; 5.110). Il est également présenté comme parole d’Allah (4.171).
La mère de Îsâ, Mariam, était la fille d’Imram (3.34,35) (cf le Amram de l’Exode) et la sœur d’Aaron et de Moïse (19.28). Elle avait été adoptée par Zakariah (père de Jean-Baptiste) (3.36). Toujours vierge, Mariam donna naissance à Îsâ, seule dans un lieu désert, non pas à Bethlehem de Judée, mais sous le palmier dattier (19.22s) d’une oasis.
Îsâ se mit à parler, encore bébé, dans son berceau (3.46; 5.110; 19.30). Il réalisa de nombreux prodiges, comme d’insuffler la vie à des oiseaux d’argile, de guérir les aveugles et les lépreux, de relever des morts (3.49; 5.111). Mais surtout, il annonça la venue de Mohamed (61.6).
Îsâ n’est pas mort pendu au bois
Le Coran rectifie les messages qui l’ont précédé, car « les chrétiens et les juifs ont corrompu leurs Écritures » (3.74-77; 113). Bien que les chrétiens croient que Jésus est mort, il ne fut en réalité ni tué ni crucifié, et ceux qui affirment la crucifixion sont des menteurs (4.157).
Îsâ n’est jamais mort, mais a connu une ascension auprès d’Allah (4.158). C’est pourquoi, au jour de la résurrection, Îsâ en personne portera un témoignage d’accusation contre les juifs et les chrétiens qui ont cru à sa mort (4.159).
Les vrais chrétiens devraient accepter l’islam
De la part des chrétiens et des juifs, il est impardonnable d’ignorer le fait que Mohamed a transmis le Coran comme claire évidence de la révélation d’Allah (98.1). Mohamed était même le cadeau d’Allah aux chrétiens, venu corriger leur mauvaise interprétation et leur déviance. Ils devraient donc accepter Mohamed comme messager d’Allah, et le Coran comme la révélation finale! (5.15; 57.28; 4.47).
Les chrétiens qui refusent ou acceptent l’islam
Quelques juifs et chrétiens sont de vrais croyants, car ils acceptent l’islam, ne parlent ni n’agissent en sa défaveur; mais la plupart, indifférents ou hostiles, sont des transgresseurs (3.109) qui seront châtiés, puisque ceux qui refusent de reconnaître la mission de Mohamed iront en enfer (98.6).
Pour le Coran, il est clair que les musulmans ne devraient « jamais prendre pour amis des juifs ou des chrétiens » (5.51). Ils doivent plutôt les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent, payent la taxe de dhimmi, et soient humiliés (9.29).
Des centaines de versets coraniques sont de fait consacrés au « jihad dans le sentier d’Allah » (= guerre armée contre les infidèles). On trouve dans ce livre « sacré » plus fréquemment les termes de combattre et de tuer que le mot prier.
Il existe un Livre du Jihad dans toutes les collections de Hadith, ce qui prouve la centralité de ce thème combattant, assimilé à un 6ème pilier de l’islam pour tout un courant historique.
Re: Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
Les croyances des chrétiens
Il est expressément demandé aux chrétiens de ne pas croire que Îsâ est le Fils de Dieu. La paternité étant perçue sur le plan purement biologique, la transcendante majesté d’Allah est évidemment incompatible avec le fait d’avoir un « fils » (4.172; 25.2). Îsâ n’était simplement qu’une créature humaine, et un serviteur d’Allah. (4.172; 3.59).
Le Coran accuse les chrétiens de blasphémer, parce qu’ils croient en une famille de dieux : Dieu le Père, Marie la mère, et Îsâ le Fils… Pourtant Îsâ a rejeté cet enseignement (5.116). Les « associateurs » auront un châtiment particulièrement sévère en raison de cette impiété impardonnable aux yeux de l’islam (shirk).
Îsâ dans les Hadith :
La deuxième source officielle de la croyance islamique (aussi importante que le Coran lui-même) considère que le prophète Îsâ va jouer un rôle important à la fin des temps : il fera la guerre à toutes les religions, jusqu’à leur destruction, démontrant ainsi le triomphe de l’islam…
Dans une tradition, nous lisons que de nouveaux prophètes n’apparaîtront plus sur terre avant que Îsâ ne revienne, comme un homme de taille moyenne, au teint rougissant, portant deux vêtements légers, des gouttes tombant de sa tête, bien qu’il ne soit pas mouillé. Il combattra pour la cause de l’islam.
Îsâ « tuera les porcs » et abolira la taxe imposée aux infidèles soumis. Allah détruira alors toutes les religions, à l’exception de l’islam. Îsâ fera disparaître la figure du mal, vivra sur terre durant quarante ans et ensuite mourra. (Sunan Abou Daoud, livre 37,4310).
Quelle est la signification de ces dits ???
Dans la culture islamique, les porcs sont associés aux chrétiens, et les singes aux juifs; tuer les porcs est donc une manière d’annoncer leur anéantissement. Le retour d’Îsâ purifiera le monde de l’impureté que représentent les chrétiens aux yeux des musulmans.
Sous la loi islamique, payer la taxe de capitation permet de racheter sa survie et ses biens lorsque l’on fait partie des « gens du livre » (9.29). L’abolition de la taxe signifie donc que le jihad a repris contre les juifs et les chrétiens vivant sous l’islam, et que ceux-ci devraient se convertir sous peine de mort ou d’esclavage.
Telle est donc la tâche finale d’assainissement que le musulman Îsâ devra accomplir, lorsqu’il reviendra dans les derniers jours !…
Îsâ n’est pas une figure historique.
Le Îsâ coranique n’est pas un personnage historique crédible, car son identité, comme son rôle de « prophète de l’islam », se basent sur de présumées révélations individuelles à Mohamed, ayant eu lieu plus d’un demi millénaire après la vie et la mort du Jésus historique, au sujet duquel seuls les écrits néo-testamentaires sont les témoignages tangibles les plus proches.
Le véritable nom de Jésus n’a jamais été Îsâ.
La langue maternelle de Jésus était l’araméen. Du temps de son existence personnelle, il a été appelé Yeshua en araméen, puis Jesu en grec. Yeshua est une variante de l’hébreu Yehoshua, qui signifie « Yahvé sauve ».
Yeshua de Nazareth n’a jamais été appelé Îsâ, le nom que lui attribue le Coran. Îsâ ne veut rien dire en arabe; Jésus est délibérément privé de son identité.
Jésus n’a jamais reçu un « livre » !
Selon le Coran, un livre a été révélé à Îsâ, comme aux autres prophètes : c’est l’injil.
Le terme arabe « injil » n’est que la déformation du grec eu-angelion qui veut dire bonne nouvelle ou évangile. Jésus annonçait en effet une bonne nouvelle du Royaume de Dieu.
L’expression eu-angelion ne se comprend donc pas par rapport à un texte de révélation que Jésus lui-même aurait reçu tout rédigé, et que le Coran appelle « injil ».
Le terme « évangile » n’a été utilisé qu’après la mort de Jésus pour donner un titre biblique aux récits biographiques rédigés par Matthieu, Marc, Luc et Jean comme base de confessions de foi des communautés. C’est sans doute à partir de ces rédactions apostoliques que "Mahomet" s’est fait cette fausse idée d’un injil comme livre de révélation donné au prophète Îsâ par Allah.
L’ensemble des prophètes de l’islam dont les noms sont puisés dans les Écritures hébraïques n’ont pas reçu de livre ou de code de lois. Par exemple les psaumes ne sont pas un livre révélant l’islam, comme le prétend le Coran, mais une collection de chants, dont quelques-uns sont de David. Les Israélites qui se référaient alors à la Torah de Moïse n’ont jamais cherché de prescriptions légales dans les psaumes. Ainsi, David ne pouvait pas être un « prophète » au sens coranique du terme, c’est-à-dire un transmetteur de loi; de même, nombre de personnages cités comme tels par l’islam n’ont jamais été des porte-parole d’une loi.
Il est expressément demandé aux chrétiens de ne pas croire que Îsâ est le Fils de Dieu. La paternité étant perçue sur le plan purement biologique, la transcendante majesté d’Allah est évidemment incompatible avec le fait d’avoir un « fils » (4.172; 25.2). Îsâ n’était simplement qu’une créature humaine, et un serviteur d’Allah. (4.172; 3.59).
Le Coran accuse les chrétiens de blasphémer, parce qu’ils croient en une famille de dieux : Dieu le Père, Marie la mère, et Îsâ le Fils… Pourtant Îsâ a rejeté cet enseignement (5.116). Les « associateurs » auront un châtiment particulièrement sévère en raison de cette impiété impardonnable aux yeux de l’islam (shirk).
Îsâ dans les Hadith :
La deuxième source officielle de la croyance islamique (aussi importante que le Coran lui-même) considère que le prophète Îsâ va jouer un rôle important à la fin des temps : il fera la guerre à toutes les religions, jusqu’à leur destruction, démontrant ainsi le triomphe de l’islam…
Dans une tradition, nous lisons que de nouveaux prophètes n’apparaîtront plus sur terre avant que Îsâ ne revienne, comme un homme de taille moyenne, au teint rougissant, portant deux vêtements légers, des gouttes tombant de sa tête, bien qu’il ne soit pas mouillé. Il combattra pour la cause de l’islam.
Îsâ « tuera les porcs » et abolira la taxe imposée aux infidèles soumis. Allah détruira alors toutes les religions, à l’exception de l’islam. Îsâ fera disparaître la figure du mal, vivra sur terre durant quarante ans et ensuite mourra. (Sunan Abou Daoud, livre 37,4310).
Quelle est la signification de ces dits ???
Dans la culture islamique, les porcs sont associés aux chrétiens, et les singes aux juifs; tuer les porcs est donc une manière d’annoncer leur anéantissement. Le retour d’Îsâ purifiera le monde de l’impureté que représentent les chrétiens aux yeux des musulmans.
Sous la loi islamique, payer la taxe de capitation permet de racheter sa survie et ses biens lorsque l’on fait partie des « gens du livre » (9.29). L’abolition de la taxe signifie donc que le jihad a repris contre les juifs et les chrétiens vivant sous l’islam, et que ceux-ci devraient se convertir sous peine de mort ou d’esclavage.
Telle est donc la tâche finale d’assainissement que le musulman Îsâ devra accomplir, lorsqu’il reviendra dans les derniers jours !…
Îsâ n’est pas une figure historique.
Le Îsâ coranique n’est pas un personnage historique crédible, car son identité, comme son rôle de « prophète de l’islam », se basent sur de présumées révélations individuelles à Mohamed, ayant eu lieu plus d’un demi millénaire après la vie et la mort du Jésus historique, au sujet duquel seuls les écrits néo-testamentaires sont les témoignages tangibles les plus proches.
Le véritable nom de Jésus n’a jamais été Îsâ.
La langue maternelle de Jésus était l’araméen. Du temps de son existence personnelle, il a été appelé Yeshua en araméen, puis Jesu en grec. Yeshua est une variante de l’hébreu Yehoshua, qui signifie « Yahvé sauve ».
Yeshua de Nazareth n’a jamais été appelé Îsâ, le nom que lui attribue le Coran. Îsâ ne veut rien dire en arabe; Jésus est délibérément privé de son identité.
Jésus n’a jamais reçu un « livre » !
Selon le Coran, un livre a été révélé à Îsâ, comme aux autres prophètes : c’est l’injil.
Le terme arabe « injil » n’est que la déformation du grec eu-angelion qui veut dire bonne nouvelle ou évangile. Jésus annonçait en effet une bonne nouvelle du Royaume de Dieu.
L’expression eu-angelion ne se comprend donc pas par rapport à un texte de révélation que Jésus lui-même aurait reçu tout rédigé, et que le Coran appelle « injil ».
Le terme « évangile » n’a été utilisé qu’après la mort de Jésus pour donner un titre biblique aux récits biographiques rédigés par Matthieu, Marc, Luc et Jean comme base de confessions de foi des communautés. C’est sans doute à partir de ces rédactions apostoliques que "Mahomet" s’est fait cette fausse idée d’un injil comme livre de révélation donné au prophète Îsâ par Allah.
L’ensemble des prophètes de l’islam dont les noms sont puisés dans les Écritures hébraïques n’ont pas reçu de livre ou de code de lois. Par exemple les psaumes ne sont pas un livre révélant l’islam, comme le prétend le Coran, mais une collection de chants, dont quelques-uns sont de David. Les Israélites qui se référaient alors à la Torah de Moïse n’ont jamais cherché de prescriptions légales dans les psaumes. Ainsi, David ne pouvait pas être un « prophète » au sens coranique du terme, c’est-à-dire un transmetteur de loi; de même, nombre de personnages cités comme tels par l’islam n’ont jamais été des porte-parole d’une loi.
Re: Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
Prophéties bibliques et prophéties coraniques: rien à voir !
La compréhension biblique de la prophétie est totalement différente de celle de Mohamed. Une prophétie n’est pas considérée comme extrait d’un texte céleste préexistant éternellement, à l’instar du Coran, mais comme message de Dieu inspiré à des êtres humains pour un temps et un lieu spécifiques.
Un prophète biblique est une personne vivant dans un contexte précis, à qui Dieu révèle des réalités encore cachées à tous et qui est appelée à agir comme son porte-parole.La variété des textes inspirés dans la Bible montre bien que ceux-ci ne sont pas dictés à partir d’un livre céleste intemporel et an-historique.
Erreurs et anachronismes du Coran
L’affirmation du Coran selon laquelle Jésus ne fut pas exécuté n’a aucune base factuelle, et rappelle étonnamment la polémique développée quelques siècles plus tôt par les courants hérétiques hostiles au christianisme naissant.
Or, l’un des points forts sur lequel se rejoignent toutes les sources chrétiennes originelles est précisément la mort et la résurrection de Jésus.
La mère d'Îsâ est appelée Mariam dans le Coran, et elle est présentée comme la sœur de Moïse et d’Aaron, et la fille d’Imram (en hébreu Amram). Mohamed a visiblement confondu Marie avec la Myriam de l’Exode, treize siècles auparavant !
Le Coran reproche aux chrétiens d’adorer trois dieux : Dieu le Père, le Fils Jésus, et la Mère Marie. Ce qui est une caricature grossière. Il accuse aussi à tort les juifs et les chrétiens de polythéisme. (voir Deutéronome 6.4 et Jacques 2.19a), impiété gravissime.
De nombreuses séquences du Coran évoquent des récits populaires juifs ou chrétiens, et d’autres rappellent la littérature apocryphe datant d’un siècle minimum après la mort de Jésus. Ainsi, le récit coranique d'Îsâ né sous un palmier-dattier est la reprise d’une fiction tardive, de même que celui de Jésus enfant insufflant la vie à des oiseaux d’argile.
Les titres que le Coran donne à Jésus, tels que Messie et Parole de Dieu ne trouvent aucune explication dans la propre logique islamique. Par contre dans la Bible, d’où ils ont été expatriés, ces titres prennent un sens précis, lié à un système théologique cohérent, que le Coran méconnaît totalement.
Le Coran mentionne le Saint Esprit en connexion avec Jésus, utilisant ainsi des phrases extraites de l’Évangile. Ibn Ishak, le biographe de Mohamed, rapporte que, pour ce dernier, l’Esprit est l’ange Gabriel (Jibril), (de même que les sourates 2.97 et 16.02).
C’est pourquoi l’expression biblique « Esprit de Dieu » ou ruah Elohim, ne peut se comprendre qu’à la lumière des saintes Ecritures hébraïques; cela ne correspond en tout cas pas à un ange.
L’allégation coranique selon laquelle Jésus aurait annoncé la venue de Mohamed (61.6) semble fondée sur une lecture complètement reformulée de Jean 14.26, un passage qui se réfère à la venue du Saint-Esprit.
Les Écritures saintes hébraïques étaient la bible de Jésus. Il a toujours affirmé leur autorité et leur pertinence, et il a prêché à partir de leur message théologique.
C’est en fonction de ces mêmes Écritures que Jésus a reconnu et présenté Dieu comme Adonaï Elohim, le Dieu d’Israël. Il n’a jamais appelé Dieu Allah, nom d’une divinité païenne arabe dont le culte existait à la Mecque bien avant Mohamed (son propre père, mort avant sa naissance, se nommait d’ailleurs Abd allah = serviteur d’Allah).
Les développements narratifs de la Bible sont riches de détails historiques souvent confirmés par la recherche archéologique. Ils recouvrent plus d’un millier d’années et révèlent un long processus de créativité culturelle.
A l’opposé, l’histoire religieuse du Coran ne s’appuie sur aucun support archéologique; les récits fragmentaires et discordants qui la composent n’offrent jamais le reflet de cultures historiques. Aucune localisation possible de l’Israël ancien n’y est mentionnée, et le nom de Jérusalem, si central dans la Bible, n’y apparaît jamais!
La plupart des événements prétendument historiques relatés dans le Coran n’offrent aucune possibilité de vérification indépendante. Ainsi, on nous explique qu’Abraham et Ishmaël ont construit la Kaaba à la Mecque (1.127) mais il n’y a aucun support historique à cette affirmation. Le texte biblique original, antérieur de plus de mille ans, ne place Abraham dans aucun lieu proche de l’Arabie.
Le Coran, écrit par étapes à partir du 7ème siècle de notre ère, et dont les sourates innombrables ont été finalement sélectionnées et peut-être reformulées par Othman (modifications jusqu’au 10 ème, selon Mondher Sfar) n’est pas crédible lorsqu’il parle de Jésus Christ. Il n’est pas compétent en histoire biblique, contient de nombreux contresens historiques, et ne peut donc faire autorité en la matière.
La compréhension biblique de la prophétie est totalement différente de celle de Mohamed. Une prophétie n’est pas considérée comme extrait d’un texte céleste préexistant éternellement, à l’instar du Coran, mais comme message de Dieu inspiré à des êtres humains pour un temps et un lieu spécifiques.
Un prophète biblique est une personne vivant dans un contexte précis, à qui Dieu révèle des réalités encore cachées à tous et qui est appelée à agir comme son porte-parole.La variété des textes inspirés dans la Bible montre bien que ceux-ci ne sont pas dictés à partir d’un livre céleste intemporel et an-historique.
Erreurs et anachronismes du Coran
L’affirmation du Coran selon laquelle Jésus ne fut pas exécuté n’a aucune base factuelle, et rappelle étonnamment la polémique développée quelques siècles plus tôt par les courants hérétiques hostiles au christianisme naissant.
Or, l’un des points forts sur lequel se rejoignent toutes les sources chrétiennes originelles est précisément la mort et la résurrection de Jésus.
La mère d'Îsâ est appelée Mariam dans le Coran, et elle est présentée comme la sœur de Moïse et d’Aaron, et la fille d’Imram (en hébreu Amram). Mohamed a visiblement confondu Marie avec la Myriam de l’Exode, treize siècles auparavant !
Le Coran reproche aux chrétiens d’adorer trois dieux : Dieu le Père, le Fils Jésus, et la Mère Marie. Ce qui est une caricature grossière. Il accuse aussi à tort les juifs et les chrétiens de polythéisme. (voir Deutéronome 6.4 et Jacques 2.19a), impiété gravissime.
De nombreuses séquences du Coran évoquent des récits populaires juifs ou chrétiens, et d’autres rappellent la littérature apocryphe datant d’un siècle minimum après la mort de Jésus. Ainsi, le récit coranique d'Îsâ né sous un palmier-dattier est la reprise d’une fiction tardive, de même que celui de Jésus enfant insufflant la vie à des oiseaux d’argile.
Les titres que le Coran donne à Jésus, tels que Messie et Parole de Dieu ne trouvent aucune explication dans la propre logique islamique. Par contre dans la Bible, d’où ils ont été expatriés, ces titres prennent un sens précis, lié à un système théologique cohérent, que le Coran méconnaît totalement.
Le Coran mentionne le Saint Esprit en connexion avec Jésus, utilisant ainsi des phrases extraites de l’Évangile. Ibn Ishak, le biographe de Mohamed, rapporte que, pour ce dernier, l’Esprit est l’ange Gabriel (Jibril), (de même que les sourates 2.97 et 16.02).
C’est pourquoi l’expression biblique « Esprit de Dieu » ou ruah Elohim, ne peut se comprendre qu’à la lumière des saintes Ecritures hébraïques; cela ne correspond en tout cas pas à un ange.
L’allégation coranique selon laquelle Jésus aurait annoncé la venue de Mohamed (61.6) semble fondée sur une lecture complètement reformulée de Jean 14.26, un passage qui se réfère à la venue du Saint-Esprit.
Les Écritures saintes hébraïques étaient la bible de Jésus. Il a toujours affirmé leur autorité et leur pertinence, et il a prêché à partir de leur message théologique.
C’est en fonction de ces mêmes Écritures que Jésus a reconnu et présenté Dieu comme Adonaï Elohim, le Dieu d’Israël. Il n’a jamais appelé Dieu Allah, nom d’une divinité païenne arabe dont le culte existait à la Mecque bien avant Mohamed (son propre père, mort avant sa naissance, se nommait d’ailleurs Abd allah = serviteur d’Allah).
Les développements narratifs de la Bible sont riches de détails historiques souvent confirmés par la recherche archéologique. Ils recouvrent plus d’un millier d’années et révèlent un long processus de créativité culturelle.
A l’opposé, l’histoire religieuse du Coran ne s’appuie sur aucun support archéologique; les récits fragmentaires et discordants qui la composent n’offrent jamais le reflet de cultures historiques. Aucune localisation possible de l’Israël ancien n’y est mentionnée, et le nom de Jérusalem, si central dans la Bible, n’y apparaît jamais!
La plupart des événements prétendument historiques relatés dans le Coran n’offrent aucune possibilité de vérification indépendante. Ainsi, on nous explique qu’Abraham et Ishmaël ont construit la Kaaba à la Mecque (1.127) mais il n’y a aucun support historique à cette affirmation. Le texte biblique original, antérieur de plus de mille ans, ne place Abraham dans aucun lieu proche de l’Arabie.
Le Coran, écrit par étapes à partir du 7ème siècle de notre ère, et dont les sourates innombrables ont été finalement sélectionnées et peut-être reformulées par Othman (modifications jusqu’au 10 ème, selon Mondher Sfar) n’est pas crédible lorsqu’il parle de Jésus Christ. Il n’est pas compétent en histoire biblique, contient de nombreux contresens historiques, et ne peut donc faire autorité en la matière.
Re: Qui est Îsa «le jésus du Coran» ???
Appropriation, par l’islam, de l’histoire du judaïsme et du christianisme
A la lumière des événements ultérieurs, on peut analyser la prétention selon laquelle l’islam est la religion primordiale et les prophètes antérieurs à Mohamed déjà musulmans : cela s’appelle une appropriation abusive au profit de l’islam. Cette captation d’héritage spirituel prive le judaïsme et le christianisme de leur propre histoire.
N’oublions pas que de nombreux sites bibliques, comme les tombeaux des patriarches hébreux et le Mont du Temple, sont réclamés par l’islam comme étant des sites islamiques, et non pas juifs ou chrétiens (le Coran nous raconte qu’Abraham était le prototype du croyant de l’islam.
Le rôle des Écritures hébraïques dans le christianisme n’a pas de parallèle avec la place que l’Islam donne à la Bible
Il y a une différence fondamentale entre l’attitude chrétienne vis-à-vis des Écritures hébraïques et l’attitude musulmane envers la Bible. Les chrétiens acceptent telles quelles les Écritures hébraïques, qui étaient celles de Jésus et de ses apôtres, et celles de la primitive Église, entièrement juive.
L’essentiel de la foi chrétienne s’appuie sur elles, et les concepts essentiels tels que Messie, Esprit de Dieu, Royaume de Dieu, salut, etc, s’enracinent profondément dans la tradition biblique.
Au contraire, la façon qu’a l’islam de traiter la Bible est d’une arrogance insupportable : d’un côté le Coran prétend « confirmer » les révélations précédentes, en même temps il n’accorde strictement aucune place au contenu réel de la Bible.
En déclarant sans aucun argument précis que les juifs et les chrétiens ont falsifié leurs Écritures, le Coran cherche surtout à couvrir ses fantaisies historiques et théologiques. Il est très rare que les étudiants musulmans connaissent quelque chose des textes ou de la théologie bibliques, les imams ne lisent jamais la Bible et ils restent ainsi enfermés dans leur autoproclamation coranique sans aucun repère critique.
Quelques voix contemporaines à propos de Jésus :
Yasser ARAFAT, dans une conférence de presse aux Nations Unies en 1983, a appelé Jésus
« le premier fedayin palestinien qui a porté l’épée » (c’est à dire: qui a combattu pour l’islam).
Shamim A. Siddiqi, écrivain, New York, a récemment exposé la définition classique de l’islam :
Abraham, Moïse, Jésus et Mohamed, étaient tous des prophètes de l’islam. L’islam est l’héritage commun de la communauté judéo-christiano-islamique des Etats Unis, et établir le royaume de Dieu est la tâche commune des trois religions abrahamiques. L’islam était la foi, l’art de vivre des juifs et des chrétiens, mais ceux-ci les ont perdus dans des innovations humaines. Maintenant, les musulmans désirent remémorer la vraie religion à leurs frères et sœurs juifs et chrétiens. Ce sont les faits de l’histoire!
Le négationnisme historique est un stratagème de l’apologétique islamique : en se présentant comme une confirmation du judaïsme et du christianisme, l’islam peut mieux les rejeter et les supplanter ensuite. Embrasser pour mieux étouffer.
Ce qui est affirmé dans une parodie de respect n’est ni du judaïsme, ni du christianisme, c’est une récupération pour mieux phagocyter l’ensemble, et finalement promouvoir Jésus et Moïse comme prophètes musulmans.
C’est souvent l’arrière-pensée des musulmans qui fréquentent le « dialogue interreligieux », car par ces discussions de salon pour naïfs, l’islam peut ainsi baliser la reconversion des juifs et des chrétiens vers « la vraie religion », dans le sens où Siddiqi parle de « tâche commune des juifs et des chrétiens dans l’établissement du royaume de Dieu aux USA », ce qui, pour lui, veut dire promouvoir ensemble la sharia et l’ordre islamique!
Conclusion :
Le Jésus du Coran, appelé Îsâ, est le résultat conjoint de l’imagination, de la fiction et de l’ignorance. Quand les musulmans vénèrent ce Îsâ, ils ont en tête quelqu’un qui n’a rien à voir avec le vrai Jésus, premier né de Marie, fils d’Israël, lié à l’histoire biblique. Le Îsâ du Coran est basé sur des affirmations non historiques émanant de légendes caravanières de l’Arabie du 7ème siècle.
Pour l’immense majorité des croyants musulmans, Îsâ est le seul Jésus qu’ils connaissent. Mais quiconque accepte ce Jésus islamique accepte aussi le Coran et la religion de Mohamed.
En faisant du Jésus des évangiles Îsâ, un prophète de l’islam, les musulmans réduisent à néant l’existence propre du christianisme, comme ils l’ont fait du judaïsme en vampirisant Abraham, Moïse et David.
Selon les hâdith, la fin des temps verra ce Îsâ combattant venant détruire la foi chrétienne et faire de l’islam la seule religion triomphante dans le monde entier.
Îsâ en personne démontrera la désobéissance des juifs et mettra les chrétiens en accusation pour les condamner à l’enfer en raison de leur croyance à la crucifixion et à l’incarnation.
L’acte final du musulman Îsâ reflète bien la stratégie apologétique qui consiste à remplacer le vrai Jésus historique, le Yeshua pacifique, par un clone agressif de Mohamed, de sorte que rien ne subsiste en dehors des visées planétaires de l’islam. L’altérité ne fait pas partie du paysage culturel de l’islam.
A la lumière des événements ultérieurs, on peut analyser la prétention selon laquelle l’islam est la religion primordiale et les prophètes antérieurs à Mohamed déjà musulmans : cela s’appelle une appropriation abusive au profit de l’islam. Cette captation d’héritage spirituel prive le judaïsme et le christianisme de leur propre histoire.
N’oublions pas que de nombreux sites bibliques, comme les tombeaux des patriarches hébreux et le Mont du Temple, sont réclamés par l’islam comme étant des sites islamiques, et non pas juifs ou chrétiens (le Coran nous raconte qu’Abraham était le prototype du croyant de l’islam.
Le rôle des Écritures hébraïques dans le christianisme n’a pas de parallèle avec la place que l’Islam donne à la Bible
Il y a une différence fondamentale entre l’attitude chrétienne vis-à-vis des Écritures hébraïques et l’attitude musulmane envers la Bible. Les chrétiens acceptent telles quelles les Écritures hébraïques, qui étaient celles de Jésus et de ses apôtres, et celles de la primitive Église, entièrement juive.
L’essentiel de la foi chrétienne s’appuie sur elles, et les concepts essentiels tels que Messie, Esprit de Dieu, Royaume de Dieu, salut, etc, s’enracinent profondément dans la tradition biblique.
Au contraire, la façon qu’a l’islam de traiter la Bible est d’une arrogance insupportable : d’un côté le Coran prétend « confirmer » les révélations précédentes, en même temps il n’accorde strictement aucune place au contenu réel de la Bible.
En déclarant sans aucun argument précis que les juifs et les chrétiens ont falsifié leurs Écritures, le Coran cherche surtout à couvrir ses fantaisies historiques et théologiques. Il est très rare que les étudiants musulmans connaissent quelque chose des textes ou de la théologie bibliques, les imams ne lisent jamais la Bible et ils restent ainsi enfermés dans leur autoproclamation coranique sans aucun repère critique.
Quelques voix contemporaines à propos de Jésus :
Yasser ARAFAT, dans une conférence de presse aux Nations Unies en 1983, a appelé Jésus
« le premier fedayin palestinien qui a porté l’épée » (c’est à dire: qui a combattu pour l’islam).
Shamim A. Siddiqi, écrivain, New York, a récemment exposé la définition classique de l’islam :
Abraham, Moïse, Jésus et Mohamed, étaient tous des prophètes de l’islam. L’islam est l’héritage commun de la communauté judéo-christiano-islamique des Etats Unis, et établir le royaume de Dieu est la tâche commune des trois religions abrahamiques. L’islam était la foi, l’art de vivre des juifs et des chrétiens, mais ceux-ci les ont perdus dans des innovations humaines. Maintenant, les musulmans désirent remémorer la vraie religion à leurs frères et sœurs juifs et chrétiens. Ce sont les faits de l’histoire!
Le négationnisme historique est un stratagème de l’apologétique islamique : en se présentant comme une confirmation du judaïsme et du christianisme, l’islam peut mieux les rejeter et les supplanter ensuite. Embrasser pour mieux étouffer.
Ce qui est affirmé dans une parodie de respect n’est ni du judaïsme, ni du christianisme, c’est une récupération pour mieux phagocyter l’ensemble, et finalement promouvoir Jésus et Moïse comme prophètes musulmans.
C’est souvent l’arrière-pensée des musulmans qui fréquentent le « dialogue interreligieux », car par ces discussions de salon pour naïfs, l’islam peut ainsi baliser la reconversion des juifs et des chrétiens vers « la vraie religion », dans le sens où Siddiqi parle de « tâche commune des juifs et des chrétiens dans l’établissement du royaume de Dieu aux USA », ce qui, pour lui, veut dire promouvoir ensemble la sharia et l’ordre islamique!
Conclusion :
Le Jésus du Coran, appelé Îsâ, est le résultat conjoint de l’imagination, de la fiction et de l’ignorance. Quand les musulmans vénèrent ce Îsâ, ils ont en tête quelqu’un qui n’a rien à voir avec le vrai Jésus, premier né de Marie, fils d’Israël, lié à l’histoire biblique. Le Îsâ du Coran est basé sur des affirmations non historiques émanant de légendes caravanières de l’Arabie du 7ème siècle.
Pour l’immense majorité des croyants musulmans, Îsâ est le seul Jésus qu’ils connaissent. Mais quiconque accepte ce Jésus islamique accepte aussi le Coran et la religion de Mohamed.
En faisant du Jésus des évangiles Îsâ, un prophète de l’islam, les musulmans réduisent à néant l’existence propre du christianisme, comme ils l’ont fait du judaïsme en vampirisant Abraham, Moïse et David.
Selon les hâdith, la fin des temps verra ce Îsâ combattant venant détruire la foi chrétienne et faire de l’islam la seule religion triomphante dans le monde entier.
Îsâ en personne démontrera la désobéissance des juifs et mettra les chrétiens en accusation pour les condamner à l’enfer en raison de leur croyance à la crucifixion et à l’incarnation.
L’acte final du musulman Îsâ reflète bien la stratégie apologétique qui consiste à remplacer le vrai Jésus historique, le Yeshua pacifique, par un clone agressif de Mohamed, de sorte que rien ne subsiste en dehors des visées planétaires de l’islam. L’altérité ne fait pas partie du paysage culturel de l’islam.
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