Comment fonctionne une secte
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Comment fonctionne une secte
Comment fonctionne une secte
C'est quoi une secte
Comment fonctionne une secte? Comment savoir si je suis dans une secte, ou si je fais simplement partie d'un groupe religieux normal?
Pour le savoir, il faut avoir en tête 3 mots clés: séduction, compensation, isolement. Le dernier étant les plus important des trois.
Séduction
La phase la plus importante pour attirer de nouveaux adeptes, et garder les anciens, c'est la phase de séduction. Elle se résume principalement par deux mots: communauté et promesse.
Communauté
Si l'on rentre dans un groupe quelconque, c'est avant tout pour faire partie d'une communauté. Si la communauté ne nous plaît pas, on n'y restera pas très longtemps. La secte met donc en avant les aspects positifs de sa communauté. Elle se dépeint elle-même comme étant à part, incitant à des actions plus méritantes qu'ailleurs. La secte minimise ses propres disfonctionements, pour se concentrer exclusivement sur ce la rend attirante.
Pour accentuer le contraste, elle fait ressortir les erreurs et manques des autres communautés, et principalement de celles qui lui ressemblent le plus. Pour résumer, elle se présente comme la seule communauté qui mérite considération.
Promesse
La secte promet toujours quelque chose d'invérifiable, qu'aucun adepte n'a encore jamais vu de ses propres yeux. Il s'agit souvent d'une vie éternelle dans un paradis, mais il peut s'agir d'une autre utopie.
Pour que la promesse paraisse plausible, la secte la met en avant de toutes les manières possibles. Elle utilisera des images "publicitaires" pour la dépeindre, et la décrira avec de nombreux superlatifs dans ses écrits.
Compensation
Une fois l'adepte potentiel séduit par les promesses qui lui sont faites, il comprend alors que tout ça n'est pas gratuit. Il entre alors dans la phase de compensation. Cette phase se résume par deux mots: confiance et renoncement.
Confiance
Avant toute chose, la secte demande que l'on lui fasse exclusivement confiance. Les doutes ou les questions personnelles sont traités par la secte elle-même. Il n'est pas conseillé de faire appel à l'extérieur. Ainsi, la recherche personnelle auprès de sources externes est fortement déconseillée, voire carrément interdite.
La confiance est à double sens. L'adepte (ou le futur adepte) doit faire confiance à la secte, mais la secte doit aussi pouvoir faire confiance à l'adepte. Pour que la secte s'assure que ses membres ne mettent pas en doute ses dogmes, un mécanisme de délation est mis en place. Il est souvent justifié par la nécessité de protéger le groupe de lui-même. A noter que rien n'est jamais fait pour protéger le groupe des dérives de ses propres dirigeants.
Renoncement
Pour obtenir la récompense promise, l'adepte doit renoncer à certaines choses. La première chose que la secte prend chez l'adepte, c'est son temps! Ce temps, l'adepte le passe à se conforter dans ses croyances, et à les transmettre aux autres. Il est bien entendu fortement déconseillé d'utiliser son temps à vérifier ce que dit la secte, auprès de sources externes. Souvent, la vie de l'adepte est d'ailleurs tellement bien remplie par ses obligations, qu'il lui est impossible de trouver le temps de faire des recherches personnelles auprès de sources externes.
Un autre aspect du renoncement, c'est celui qui consiste à renoncer à son ancien mode de vie. Selon la secte, y revenir conduirait immanquablement à perdre le privilège promi par elle.
Isolement
La logique de séduction-compensation est une logique marketing tout à fait normale. Après tout, tout produit est vendu selon ce principe. On séduit le client potientel en vantant les mérites du produit, et ensuite on lui demande une compensation (financière en principe) pour l'obtenir.
La véritable dérive sectaire ne réside donc pas là, mais bien dans l'isolement des adeptes. Il comporte trois aspects bien distincts: le dogmatisme, la limitation des contacts avec l'extérieur, et le lavage de cerveau.
Dogmatisme
Toute secte prétendra que ses dogmes sont "la Vérité". Cette "Vérité" est incontestable, même lorsque le monde entier la contredit. Un adepte qui doute doit se convaincre ou quitter la secte.
Un aspect important de cette "Vérité" est sa réécriture du passé. Il s'agit là d'une dérive sectaire très fréquente. Le passé est "corrigé" par la secte, qui refuse les conclusions des historiens, archéologues, paléontologues, et autres spécialistes du passé.
Limitation des contacts avec l'extérieur
La secte tentera toujours de limiter les contacts de ses membres avec l'extérieur. Les adeptes sont encouragés, autant que possible, à fréquenter exclusivement la secte. Toute occasion de rencontre avec l'extérieur, que ce soit pour des fêtes de famille, ou des sorties entre collègues, sera fortemement déconseillée, voir prohibée.
Un adepte sera fortement encouragé à fuir tout dialogue critique sur ses croyances. Toute critique venant d'un adepte sera bien sûr très mal vue, et tout adepte sera exclu du groupe s'il persiste à critiquer le dogme.
L'exclusion entraîne toujours une rupture totale avec les adeptes, tant que la personne exclue ne montre pas que ses idées se sont à nouveau conformée à la secte.
Pour faire peur aux adeptes tentés de voir ce qui se passe au-dehors, la secte utilisera la logique de l'ennemi invisible. Elle dépeindra un personnage comme étant le chef d'un groupe désirant entraîner les adeptes à leur perte. Ce groupe sera identifié comme étant le monde extérieur.
Lavage de cerveau
Afin d'anéantir toute pensée critique, la secte utilisera la technique du lavage de cerveau. Cette technique consiste surtout à combler le temps de l'adepte par un martellage incessant d'idées-clés.
Pour que les idées passent, le meilleur arsenal de la secte, c'est la méthode des questions-réponses. La secte pose une question, puis y répond elle-même. Ensuite, elle incite l'adepte à trouver la réponse à la question posée. Dans l'immense majorité des cas, l'adepte reprendra presque mot pour mot la réponse fournie par la secte.
Une autre technique pour que l'adepte apprenne par coeur le dogme, c'est le chant. Lorsque l'adepte chante, il prononce des paroles qui ne sont pas les siennes. Inconsciemment, ces paroles entrent dans sa tête, et se gravent dans son subconsient.
Certaines idées-clés sont si cruciales pour la secte, qu'elles sont répêtées à longueur de discours. Cette méthode, dite de l'argument "par noyade", incite à graver encore plus profondément le dogme dans la tête des adeptes.
Pour encore mieux se démarquer, la secte adopte souvent un langage qui lui est propre. Ce langage comporte des mots communs, que la secte détourne de leur sens premier. Le mot "vérité", par exemple, prend le sens de "dogme". La mot "monde" prend un sens péjoratif, et représente les personnes extérieures à la secte, qui n'adhérent pas à la "vérité" (le dogme). Les adeptes seront appelés "frère" et "soeur". Ceux qui ne croient plus sont appelés "exclus" ou "apostats". Etc.
Conclusion
Tant que l'adepte accepte les conditions de la secte, il n'a aucun moyen d'en sortir! En effet, son temps sera utilisé à conforter ses croyances, et jamais à les mettre en doute. De plus, il se coupera de toute critique, et ne se remettra jamais en question.
Tout doute entraînera une réaction immédiate de la part de la secte, qui incitera l'adepte à faire taire ses doutes, et à lui faire entièrement confiance, quoi qu'il arrive.
C'est quoi une secte
Comment fonctionne une secte? Comment savoir si je suis dans une secte, ou si je fais simplement partie d'un groupe religieux normal?
Pour le savoir, il faut avoir en tête 3 mots clés: séduction, compensation, isolement. Le dernier étant les plus important des trois.
Séduction
La phase la plus importante pour attirer de nouveaux adeptes, et garder les anciens, c'est la phase de séduction. Elle se résume principalement par deux mots: communauté et promesse.
Communauté
Si l'on rentre dans un groupe quelconque, c'est avant tout pour faire partie d'une communauté. Si la communauté ne nous plaît pas, on n'y restera pas très longtemps. La secte met donc en avant les aspects positifs de sa communauté. Elle se dépeint elle-même comme étant à part, incitant à des actions plus méritantes qu'ailleurs. La secte minimise ses propres disfonctionements, pour se concentrer exclusivement sur ce la rend attirante.
Pour accentuer le contraste, elle fait ressortir les erreurs et manques des autres communautés, et principalement de celles qui lui ressemblent le plus. Pour résumer, elle se présente comme la seule communauté qui mérite considération.
Promesse
La secte promet toujours quelque chose d'invérifiable, qu'aucun adepte n'a encore jamais vu de ses propres yeux. Il s'agit souvent d'une vie éternelle dans un paradis, mais il peut s'agir d'une autre utopie.
Pour que la promesse paraisse plausible, la secte la met en avant de toutes les manières possibles. Elle utilisera des images "publicitaires" pour la dépeindre, et la décrira avec de nombreux superlatifs dans ses écrits.
Compensation
Une fois l'adepte potentiel séduit par les promesses qui lui sont faites, il comprend alors que tout ça n'est pas gratuit. Il entre alors dans la phase de compensation. Cette phase se résume par deux mots: confiance et renoncement.
Confiance
Avant toute chose, la secte demande que l'on lui fasse exclusivement confiance. Les doutes ou les questions personnelles sont traités par la secte elle-même. Il n'est pas conseillé de faire appel à l'extérieur. Ainsi, la recherche personnelle auprès de sources externes est fortement déconseillée, voire carrément interdite.
La confiance est à double sens. L'adepte (ou le futur adepte) doit faire confiance à la secte, mais la secte doit aussi pouvoir faire confiance à l'adepte. Pour que la secte s'assure que ses membres ne mettent pas en doute ses dogmes, un mécanisme de délation est mis en place. Il est souvent justifié par la nécessité de protéger le groupe de lui-même. A noter que rien n'est jamais fait pour protéger le groupe des dérives de ses propres dirigeants.
Renoncement
Pour obtenir la récompense promise, l'adepte doit renoncer à certaines choses. La première chose que la secte prend chez l'adepte, c'est son temps! Ce temps, l'adepte le passe à se conforter dans ses croyances, et à les transmettre aux autres. Il est bien entendu fortement déconseillé d'utiliser son temps à vérifier ce que dit la secte, auprès de sources externes. Souvent, la vie de l'adepte est d'ailleurs tellement bien remplie par ses obligations, qu'il lui est impossible de trouver le temps de faire des recherches personnelles auprès de sources externes.
Un autre aspect du renoncement, c'est celui qui consiste à renoncer à son ancien mode de vie. Selon la secte, y revenir conduirait immanquablement à perdre le privilège promi par elle.
Isolement
La logique de séduction-compensation est une logique marketing tout à fait normale. Après tout, tout produit est vendu selon ce principe. On séduit le client potientel en vantant les mérites du produit, et ensuite on lui demande une compensation (financière en principe) pour l'obtenir.
La véritable dérive sectaire ne réside donc pas là, mais bien dans l'isolement des adeptes. Il comporte trois aspects bien distincts: le dogmatisme, la limitation des contacts avec l'extérieur, et le lavage de cerveau.
Dogmatisme
Toute secte prétendra que ses dogmes sont "la Vérité". Cette "Vérité" est incontestable, même lorsque le monde entier la contredit. Un adepte qui doute doit se convaincre ou quitter la secte.
Un aspect important de cette "Vérité" est sa réécriture du passé. Il s'agit là d'une dérive sectaire très fréquente. Le passé est "corrigé" par la secte, qui refuse les conclusions des historiens, archéologues, paléontologues, et autres spécialistes du passé.
Limitation des contacts avec l'extérieur
La secte tentera toujours de limiter les contacts de ses membres avec l'extérieur. Les adeptes sont encouragés, autant que possible, à fréquenter exclusivement la secte. Toute occasion de rencontre avec l'extérieur, que ce soit pour des fêtes de famille, ou des sorties entre collègues, sera fortemement déconseillée, voir prohibée.
Un adepte sera fortement encouragé à fuir tout dialogue critique sur ses croyances. Toute critique venant d'un adepte sera bien sûr très mal vue, et tout adepte sera exclu du groupe s'il persiste à critiquer le dogme.
L'exclusion entraîne toujours une rupture totale avec les adeptes, tant que la personne exclue ne montre pas que ses idées se sont à nouveau conformée à la secte.
Pour faire peur aux adeptes tentés de voir ce qui se passe au-dehors, la secte utilisera la logique de l'ennemi invisible. Elle dépeindra un personnage comme étant le chef d'un groupe désirant entraîner les adeptes à leur perte. Ce groupe sera identifié comme étant le monde extérieur.
Lavage de cerveau
Afin d'anéantir toute pensée critique, la secte utilisera la technique du lavage de cerveau. Cette technique consiste surtout à combler le temps de l'adepte par un martellage incessant d'idées-clés.
Pour que les idées passent, le meilleur arsenal de la secte, c'est la méthode des questions-réponses. La secte pose une question, puis y répond elle-même. Ensuite, elle incite l'adepte à trouver la réponse à la question posée. Dans l'immense majorité des cas, l'adepte reprendra presque mot pour mot la réponse fournie par la secte.
Une autre technique pour que l'adepte apprenne par coeur le dogme, c'est le chant. Lorsque l'adepte chante, il prononce des paroles qui ne sont pas les siennes. Inconsciemment, ces paroles entrent dans sa tête, et se gravent dans son subconsient.
Certaines idées-clés sont si cruciales pour la secte, qu'elles sont répêtées à longueur de discours. Cette méthode, dite de l'argument "par noyade", incite à graver encore plus profondément le dogme dans la tête des adeptes.
Pour encore mieux se démarquer, la secte adopte souvent un langage qui lui est propre. Ce langage comporte des mots communs, que la secte détourne de leur sens premier. Le mot "vérité", par exemple, prend le sens de "dogme". La mot "monde" prend un sens péjoratif, et représente les personnes extérieures à la secte, qui n'adhérent pas à la "vérité" (le dogme). Les adeptes seront appelés "frère" et "soeur". Ceux qui ne croient plus sont appelés "exclus" ou "apostats". Etc.
Conclusion
Tant que l'adepte accepte les conditions de la secte, il n'a aucun moyen d'en sortir! En effet, son temps sera utilisé à conforter ses croyances, et jamais à les mettre en doute. De plus, il se coupera de toute critique, et ne se remettra jamais en question.
Tout doute entraînera une réaction immédiate de la part de la secte, qui incitera l'adepte à faire taire ses doutes, et à lui faire entièrement confiance, quoi qu'il arrive.
Re: Comment fonctionne une secte
Les sectes tissent leur toile en ligne
C'est la psychose du moment sur la toile : le net est envahi par des sites apocalyptiques annonçant la fin du monde: plus de trois millions de pages sur le 21 décembre 2012… Et sur la toile, l'internaute peut s'y préparer: achat de kit de survie, construction d'abris et location de bunkers collectifs. Des sites qui pourraient sembler folkloriques… mais qui sont pris très au sérieux par la mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires.
Comment repérer une secte ?
Il y a beaucoup de manipulations autour de cette histoire qui prend forme jour après jour. Des mouvements sectaires manipulent grands et petits. Pour lutter contre ces dérives sectaires le GEMPPI informe et sensibilise l'opinion publique.
C'est la psychose du moment sur la toile : le net est envahi par des sites apocalyptiques annonçant la fin du monde: plus de trois millions de pages sur le 21 décembre 2012… Et sur la toile, l'internaute peut s'y préparer: achat de kit de survie, construction d'abris et location de bunkers collectifs. Des sites qui pourraient sembler folkloriques… mais qui sont pris très au sérieux par la mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires.
Comment repérer une secte ?
Il y a beaucoup de manipulations autour de cette histoire qui prend forme jour après jour. Des mouvements sectaires manipulent grands et petits. Pour lutter contre ces dérives sectaires le GEMPPI informe et sensibilise l'opinion publique.
Re: Comment fonctionne une secte
25 Techniques de désinformation
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Technique n°1 : Évitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
Technique n°2 : Superficialité
N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Technique n°3 : Indignation
Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)
Technique n°4 : Rumeur
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.
Technique n°5 : Homme de paille
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Technique n°6 : Messager
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…
Technique n°6 bis: Attaque ad hominem
Très appréciée et souvent utilisée. Quitter l’objet de la querelle (indéfendable) et diriger les attaques sur la personne de l’opposant en tenant des propos désobligeants, blessants ou grossiers à son égard. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité.
Technique n°7 : Biais
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique n°8 : Confusion
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
Technique n°9 : Autorité
S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Technique n°10 : Innocence
Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Technique n°11 : Amalgame
Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique n°12 : Diviser
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.
Technique n°13 : Pseudo-débat
Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Technique n°14 : Confession
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Technique n°15 : Édulcorer
Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.
Technique n°16 : Énigme
Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Technique n°17 : Solution complète
Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Technique n° 18 : Omission
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Technique n°19 : Sang froid
Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
Technique n°20 : Expertise
« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais (vous ne mordez pas la main qui vous nourrit). Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Technique n°21 : Preuve impossible
Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.
Technique n° 22 : Déni
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».
Technique n°23 : Fausse preuve
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Technique n°24 : Grand Jury
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.
Technique n°25 : Diversion et distraction
Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
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Technique n°1 : Évitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
Technique n°2 : Superficialité
N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Technique n°3 : Indignation
Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)
Technique n°4 : Rumeur
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.
Technique n°5 : Homme de paille
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Technique n°6 : Messager
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…
Technique n°6 bis: Attaque ad hominem
Très appréciée et souvent utilisée. Quitter l’objet de la querelle (indéfendable) et diriger les attaques sur la personne de l’opposant en tenant des propos désobligeants, blessants ou grossiers à son égard. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité.
Technique n°7 : Biais
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique n°8 : Confusion
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
Technique n°9 : Autorité
S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Technique n°10 : Innocence
Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Technique n°11 : Amalgame
Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique n°12 : Diviser
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.
Technique n°13 : Pseudo-débat
Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Technique n°14 : Confession
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Technique n°15 : Édulcorer
Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.
Technique n°16 : Énigme
Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Technique n°17 : Solution complète
Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Technique n° 18 : Omission
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Technique n°19 : Sang froid
Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
Technique n°20 : Expertise
« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais (vous ne mordez pas la main qui vous nourrit). Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Technique n°21 : Preuve impossible
Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.
Technique n° 22 : Déni
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».
Technique n°23 : Fausse preuve
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Technique n°24 : Grand Jury
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.
Technique n°25 : Diversion et distraction
Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
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Re: Comment fonctionne une secte
les sectes en europe
evolutions des mouvemenents sectaires en Europe
evolutions des mouvemenents sectaires en Europe
Re: Comment fonctionne une secte
La régression intellectuelle au centre de la manipulation mentale
La plupart des personnes qui approchent de près ou de loin le phénomène sectaire ne manquent pas de s'étonner de la crédulité induite sur les adeptes.
Souvent, ceux qui ont connu ces derniers avant qu'ils ne soient séduits par les propositions des gourous ou de leur porte-parole, sont stupéfaits de les voir adopter un discours simplificateur d'où est éliminé tout esprit critique.
La surprise est d'autant plus accentuée que souvent ces personnes n'étaient pas antérieurement démunies intellectuellement, comme en témoigne le statut social de certains : membres du corps médical ou paramédical, enseignants, universitaires, cadres d'entreprise etc.
Certes, la vulnérabilité psychologique et affective, qui fait de ces personnes des proies faciles, n'est pas liée au quotient intellectuel, comme le montrent les nombreux cas que nous avons eu à connaître. Ces états aberrants nous conduisent toutefois à tenter, sans prétention aucune, de déceler certaines méthodes employées par les sectes pour conduire à un tel égarement.
Dans ces groupes sectaires, on va souvent invoquer le retour à un passé lointain de l'humanité. On postulera que les ancêtres détenaient un ensemble de vérités que l'évolution de la Société a dilué dans le temps. Il en est ainsi de certains régimes alimentaires par des sages des temps lointains sans parler des bienfaits supposés de thérapeutiques puisées dans la nuit des temps.
Pour tous ceux qui éprouvent des difficultés à affronter les réalités du moment pour des raisons diverses, il y a là une opportunité de les fuir impunément : le passé est indispensable à l'équilibre de vie alors qu'il peut être inventé de toutes pièces. Les arguments ne sont pas réfutables, on demande de croire, c'est tout ! De même, symétriquement, les sectes proposeront un ailleurs futur, idyllique bien sûr. Cet univers projeté est construit bien souvent à partir de témoignages de visionnaires autoproclamés qu'il faut, là encore, croire sur parole.
Tel a rencontré les prophètes historiques dans un voyage intersidéral, tel autre s'est vu remettre des messages pour participer à l'édification d'un monde nouveau qu'il faudra mériter, bien entendu ! Dans ces deux cas, il y a une double négation, celle, comme nous le disons, de la réalité présente et de l'évolution historique. Tout se passe comme si, d'un coup de ciseaux, on amputait la pensée de sa capacité à appréhender l'environnement tangible et visible. D'où l'invitation pressante faite aux adeptes de rompre avec leurs attaches représentées d'une façon générale par la famille et le milieu social.
Faire ces constatations n'est pas tourner en dérision la spiritualité ou la recherche philosophique. Bien au contraire, ces dernières demandent justement une intelligence libre de connaître, de comprendre, de choisir une voie plutôt qu'une autre. Or, les sectes s'emploient, par stratégie, à rétrécir cette liberté par une altération des fonctions intellectuelles qui nous font reconnaître le temps présent comme réalité inscrite dans une histoire, trajet qui comporte indissociablement passé, présent et futur. C'est le propre des enfants de tenter d'échapper aux affrontements et aux chocs des réalités par le rêve et l'imaginaire.
Ainsi, on peut dire que, par ce type de stratagème, les sectes s'emploient à orienter leurs sujets vers une régression infantile. Pour parvenir à leurs fins, ces groupes vont également pervertir le mode de raisonnement commun à tous les individus quel que soit leur niveau culturel. Tout un chacun confronté à une situation l'analyse à partir d'observations, fait des relations entre les données, se livre à des déductions et en tire des conclusions qui lui conviennent ou non. On pourrait dire, au risque de caricaturer, que c'est un cheminement réflexe, naturel, spontané.
Les sectes orientent volontairement vers un autre type de raisonnement qui, partant d'une apparence de vérité, de faits avérés, va tirer une conséquence fausse et globalisante. Pour l'illustrer, on peut prendre l'exemple des échecs de la médecine dite " officielle ".
Au nom de ces constatations, on déduira que cette médecine est à rejeter en bloc car dangereuse et que, par voie de conséquence, seules les méthodes thérapeutiques de la secte sont valables. En résumé, ce processus falsificateur aboutit à cet axiome, ce précepte : " nous avons raison puisque les autres ont tort ! " Par cette " pirouette " intellectuelle, l'adepte trouve n'importe quel argument pour justifier la vérité détenue et proclamée par la secte puisque celle-ci est radicale et incontournable. C'est ainsi que, insidieusement, l'esprit critique est laminé et par-là tous les moyens de défense de l'individu anesthésiés. Autre domaine qui entre dans le champ de la manipulation mentale : le langage.
Comme le dit l'auteur de l'excellent ouvrage " Le langage des sectes ", Laétitia Schlesser-Gamelin : " La langue constitue pour celui qui l'utilise une prise de pouvoir, même bienveillante, sur le destinataire du message ". Or, ce qui caractérise en particulier les sectes, c'est la création d'un " néo-langage ". Ce thème a été de nombreuses fois évoqué et développé.
Aussi, nous ne ferons que le rappeler, c'est par la création de mots nouveaux, ou détournés de leu
r acception courante, que les sectes exercent aussi leur domination sur l'intelligence des adeptes et leur mode de pensée. Les mots, dans ce cas, ne traduisent plus ce que pense l'individu mais ce qu'il doit penser et faire sien pour intégrer le message sectaire. S'exprimer par ce langage imposé (jusque dans les intonations) est également un critère d'appartenance à la communauté. Ainsi, inviter à refuser le monde réel, pervertir le raisonnement et faire adopter un comportement où les mots se substituent à la pensée, sont autant d'opérations que les sectes mettent en ouvre pour mutiler l'individu et même l'aliéner progressivement pour des fins que nous ne cessons de dénoncer. Quoiqu'en pensent les défenseurs des groupes prétendus " religieux ", la déviance intellectuelle qui est à la base de l'action sectaire est l'antithèse même de la liberté de conscience de la personne. Ajoutons pour terminer : comme l'expérience nous le montre, cette " réforme de la pensée " laisse des traces profondes et durables chez les anciens adeptes. Ecoutons-les, aidons-les dans la mesure de nos moyens, à retrouver leur santé intellectuelle qui a été altérée, parfois pendant des années. Il s'agit de mettre ces anciens adeptes en situation de reconquérir leur autonomie et leur identité propre.
Il ne s'agit pas pour nous d'idéologie à défendre mais d'humanisme à vivre. Un exemple Am... avait des racines qui devaient assurer sa maturité intellectuelle et affective. Sous la pression exercée par la secte, il y a adhéré. Du même coup, il a été déraciné:- au plan géographique, par les envois dans une succession de pays lointains et peu accessibles ;
La plupart des personnes qui approchent de près ou de loin le phénomène sectaire ne manquent pas de s'étonner de la crédulité induite sur les adeptes.
Souvent, ceux qui ont connu ces derniers avant qu'ils ne soient séduits par les propositions des gourous ou de leur porte-parole, sont stupéfaits de les voir adopter un discours simplificateur d'où est éliminé tout esprit critique.
La surprise est d'autant plus accentuée que souvent ces personnes n'étaient pas antérieurement démunies intellectuellement, comme en témoigne le statut social de certains : membres du corps médical ou paramédical, enseignants, universitaires, cadres d'entreprise etc.
Certes, la vulnérabilité psychologique et affective, qui fait de ces personnes des proies faciles, n'est pas liée au quotient intellectuel, comme le montrent les nombreux cas que nous avons eu à connaître. Ces états aberrants nous conduisent toutefois à tenter, sans prétention aucune, de déceler certaines méthodes employées par les sectes pour conduire à un tel égarement.
Dans ces groupes sectaires, on va souvent invoquer le retour à un passé lointain de l'humanité. On postulera que les ancêtres détenaient un ensemble de vérités que l'évolution de la Société a dilué dans le temps. Il en est ainsi de certains régimes alimentaires par des sages des temps lointains sans parler des bienfaits supposés de thérapeutiques puisées dans la nuit des temps.
Pour tous ceux qui éprouvent des difficultés à affronter les réalités du moment pour des raisons diverses, il y a là une opportunité de les fuir impunément : le passé est indispensable à l'équilibre de vie alors qu'il peut être inventé de toutes pièces. Les arguments ne sont pas réfutables, on demande de croire, c'est tout ! De même, symétriquement, les sectes proposeront un ailleurs futur, idyllique bien sûr. Cet univers projeté est construit bien souvent à partir de témoignages de visionnaires autoproclamés qu'il faut, là encore, croire sur parole.
Tel a rencontré les prophètes historiques dans un voyage intersidéral, tel autre s'est vu remettre des messages pour participer à l'édification d'un monde nouveau qu'il faudra mériter, bien entendu ! Dans ces deux cas, il y a une double négation, celle, comme nous le disons, de la réalité présente et de l'évolution historique. Tout se passe comme si, d'un coup de ciseaux, on amputait la pensée de sa capacité à appréhender l'environnement tangible et visible. D'où l'invitation pressante faite aux adeptes de rompre avec leurs attaches représentées d'une façon générale par la famille et le milieu social.
Faire ces constatations n'est pas tourner en dérision la spiritualité ou la recherche philosophique. Bien au contraire, ces dernières demandent justement une intelligence libre de connaître, de comprendre, de choisir une voie plutôt qu'une autre. Or, les sectes s'emploient, par stratégie, à rétrécir cette liberté par une altération des fonctions intellectuelles qui nous font reconnaître le temps présent comme réalité inscrite dans une histoire, trajet qui comporte indissociablement passé, présent et futur. C'est le propre des enfants de tenter d'échapper aux affrontements et aux chocs des réalités par le rêve et l'imaginaire.
Ainsi, on peut dire que, par ce type de stratagème, les sectes s'emploient à orienter leurs sujets vers une régression infantile. Pour parvenir à leurs fins, ces groupes vont également pervertir le mode de raisonnement commun à tous les individus quel que soit leur niveau culturel. Tout un chacun confronté à une situation l'analyse à partir d'observations, fait des relations entre les données, se livre à des déductions et en tire des conclusions qui lui conviennent ou non. On pourrait dire, au risque de caricaturer, que c'est un cheminement réflexe, naturel, spontané.
Les sectes orientent volontairement vers un autre type de raisonnement qui, partant d'une apparence de vérité, de faits avérés, va tirer une conséquence fausse et globalisante. Pour l'illustrer, on peut prendre l'exemple des échecs de la médecine dite " officielle ".
Au nom de ces constatations, on déduira que cette médecine est à rejeter en bloc car dangereuse et que, par voie de conséquence, seules les méthodes thérapeutiques de la secte sont valables. En résumé, ce processus falsificateur aboutit à cet axiome, ce précepte : " nous avons raison puisque les autres ont tort ! " Par cette " pirouette " intellectuelle, l'adepte trouve n'importe quel argument pour justifier la vérité détenue et proclamée par la secte puisque celle-ci est radicale et incontournable. C'est ainsi que, insidieusement, l'esprit critique est laminé et par-là tous les moyens de défense de l'individu anesthésiés. Autre domaine qui entre dans le champ de la manipulation mentale : le langage.
Comme le dit l'auteur de l'excellent ouvrage " Le langage des sectes ", Laétitia Schlesser-Gamelin : " La langue constitue pour celui qui l'utilise une prise de pouvoir, même bienveillante, sur le destinataire du message ". Or, ce qui caractérise en particulier les sectes, c'est la création d'un " néo-langage ". Ce thème a été de nombreuses fois évoqué et développé.
Aussi, nous ne ferons que le rappeler, c'est par la création de mots nouveaux, ou détournés de leu
r acception courante, que les sectes exercent aussi leur domination sur l'intelligence des adeptes et leur mode de pensée. Les mots, dans ce cas, ne traduisent plus ce que pense l'individu mais ce qu'il doit penser et faire sien pour intégrer le message sectaire. S'exprimer par ce langage imposé (jusque dans les intonations) est également un critère d'appartenance à la communauté. Ainsi, inviter à refuser le monde réel, pervertir le raisonnement et faire adopter un comportement où les mots se substituent à la pensée, sont autant d'opérations que les sectes mettent en ouvre pour mutiler l'individu et même l'aliéner progressivement pour des fins que nous ne cessons de dénoncer. Quoiqu'en pensent les défenseurs des groupes prétendus " religieux ", la déviance intellectuelle qui est à la base de l'action sectaire est l'antithèse même de la liberté de conscience de la personne. Ajoutons pour terminer : comme l'expérience nous le montre, cette " réforme de la pensée " laisse des traces profondes et durables chez les anciens adeptes. Ecoutons-les, aidons-les dans la mesure de nos moyens, à retrouver leur santé intellectuelle qui a été altérée, parfois pendant des années. Il s'agit de mettre ces anciens adeptes en situation de reconquérir leur autonomie et leur identité propre.
Il ne s'agit pas pour nous d'idéologie à défendre mais d'humanisme à vivre. Un exemple Am... avait des racines qui devaient assurer sa maturité intellectuelle et affective. Sous la pression exercée par la secte, il y a adhéré. Du même coup, il a été déraciné:- au plan géographique, par les envois dans une succession de pays lointains et peu accessibles ;
- au plan familial : pas de lettres ou lettres reproduisant les clichés de la secte et demandant de l'argent ; adresses : Boites Postales ;
- au plan social : coupure de ses liens amicaux et sociaux ;
- au plan civique : la démocratie est vilipendée, puis ignorée sauf à exploiter ses libéralités ; négation de toutes les valeurs de solidarité, sauf lors d'actions de propagande ;
- au plan linguistique : anglais de base pour tous, plus quelques rudiments de langues locales, prosélytisme oblige ;
- au plan financier : Am... a dû donner tous ses avoirs à la secte ; rémunération indigente et aléatoire ;
- au plan religieux : dénigrement profond de sa confession d'origine ;
- au plan du couple : tentatives multiples de le disloquer, notamment par l'obligation de prostitution sous des prétextes " religieux " !
- par l'interdit de scolarisation des enfants, qu'il faut soi-disant protéger de la société ambiante ;
- par la négation du temps : chantage à la fin du monde ; pourquoi donc préparer financièrement sa vieillesse ?
- par l'endoctrinement : " Vous êtes la petite élite salvifique ".La programmation des enfants d'Am... en fera des néo-esclaves.
Re: Comment fonctionne une secte
L'Europe et les Sectes Maçonniques !
FRANC MACONNERIE Sacrifices & Charniers d'Enfants
""Le Pr Ariel Toaff (univ. Bar Ilan, Israël), spécialiste de l'histoire des Juifs d'Italie, fils de l'ancien Grand Rabbin de Rome Elio Toaff, confirme en février 2007, dans son livre de 400 pages "Pasque di sangue" (Pâques de sang), la pratique du meurtre rituel des enfants. Il révèle l'utilisation magique & thérapeuthique du sang humain dans la Kabbale, ainsi que l'existence de trafic clandestin de sang humain, labellisé Kasher.""
Sacrifices d'enfants par des Satanistes
FRANC MACONNERIE Sacrifices & Charniers d'Enfants
""Le Pr Ariel Toaff (univ. Bar Ilan, Israël), spécialiste de l'histoire des Juifs d'Italie, fils de l'ancien Grand Rabbin de Rome Elio Toaff, confirme en février 2007, dans son livre de 400 pages "Pasque di sangue" (Pâques de sang), la pratique du meurtre rituel des enfants. Il révèle l'utilisation magique & thérapeuthique du sang humain dans la Kabbale, ainsi que l'existence de trafic clandestin de sang humain, labellisé Kasher.""
Sacrifices d'enfants par des Satanistes
Re: Comment fonctionne une secte
Les adeptes partie 1
secte Krishna
Les adeptes partie 2
Les adeptes partie 3
secte Krishna
Les adeptes partie 2
Les adeptes partie 3
Re: Comment fonctionne une secte
Documentaire Les Sectes Tueuses
SECTES TUEUSES 1/5
l'incroyable puissance des organisations sectaires. seduction, culpabilisation, des processus de manipulations très bien rodés qui menent au fanatisme, voir jusqu'a la mort. Luc Jouret, l'homeopathe recruteur.
SECTES TUEUSES 2/5
SECTES TUEUSES 3/5
SECTES TUEUSES 4/5
SECTES TUEUSES 5/5
SECTES TUEUSES 1/5
l'incroyable puissance des organisations sectaires. seduction, culpabilisation, des processus de manipulations très bien rodés qui menent au fanatisme, voir jusqu'a la mort. Luc Jouret, l'homeopathe recruteur.
SECTES TUEUSES 2/5
SECTES TUEUSES 3/5
SECTES TUEUSES 4/5
SECTES TUEUSES 5/5
Re: Comment fonctionne une secte
Jim Jones ►Folie Meurtrière [ENTIER] [FRANCAIS] [2014] [SKC]
Le massacre de Jonestown - Jim Jones
Jim Jones est à l’origine d’une des dérives religieuses les plus connues de l’histoire ayant provoqué un traumatisme à l’échelle mondiale. Sa communauté connut une fin tragique le 18 novembre 1978 à Jonestown...
JIM JONES- La folie meurtrière d'un gourou (extrait)
Le massacre de Jonestown - Jim Jones
Jim Jones est à l’origine d’une des dérives religieuses les plus connues de l’histoire ayant provoqué un traumatisme à l’échelle mondiale. Sa communauté connut une fin tragique le 18 novembre 1978 à Jonestown...
JIM JONES- La folie meurtrière d'un gourou (extrait)
Re: Comment fonctionne une secte
Les premiers chrétiens étaient considéré comme une secte.
(Actes 28:21, 22) [...] . 22 Mais nous jugeons convenable d’entendre de toi quelles sont tes pensées, car, vraiment, pour ce qui est de cette secte, nous savons que partout on parle contre elle. ”
(Actes 24:14) 14 Mais je reconnais ceci devant toi, que, selon la voie qu’ils appellent une ‘ secte ’, c’est de cette manière que j’offre un service sacré au Dieu de mes ancêtres, puisque je crois toutes les choses qui se trouvent énoncées dans la Loi et écrites dans les Prophètes [...]
(Actes 28:21, 22) [...] . 22 Mais nous jugeons convenable d’entendre de toi quelles sont tes pensées, car, vraiment, pour ce qui est de cette secte, nous savons que partout on parle contre elle. ”
(Actes 24:14) 14 Mais je reconnais ceci devant toi, que, selon la voie qu’ils appellent une ‘ secte ’, c’est de cette manière que j’offre un service sacré au Dieu de mes ancêtres, puisque je crois toutes les choses qui se trouvent énoncées dans la Loi et écrites dans les Prophètes [...]
______________________________________________________
(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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