Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
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Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
L'Âme selon la Bible :
Avant de commencer, la Bible nous dit clairement qu'Adam, après avoir désobéi à Dieu, est retourné à la poussière d'où il fut tiré.
Il n'y a donc au début de la création de l'homme, aucune notion de "vie après la mort", ni d'âme immortelle qui vivrait après la mort de l'homme., Adam étant l'exemple type.
◄ Genèse 3:18 ►
…17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.…
Cette notion "d'âme immortelle" tire son origine dans les croyances antiques de Babylone !.
Avant de commencer, la Bible nous dit clairement qu'Adam, après avoir désobéi à Dieu, est retourné à la poussière d'où il fut tiré.
Il n'y a donc au début de la création de l'homme, aucune notion de "vie après la mort", ni d'âme immortelle qui vivrait après la mort de l'homme., Adam étant l'exemple type.
◄ Genèse 3:18 ►
…17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.…
Cette notion "d'âme immortelle" tire son origine dans les croyances antiques de Babylone !.
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
◄ Ézéchiel 18:20 ►
Ézéchiel 18:19 Vous dites: Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l'iniquité de son père? C'est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c'est qu'il a observé et mis en pratique toutes mes lois; il vivra. 20 L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. 21 Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.…
Nous voyons rien qu'ici que l'âme selon la Bible, est directement liée à la vie, sous-entendue (la vie éternelle).
Il est bien écrit l'âme qui... Et pas l'homme qui ... Mourra.
Ézéchiel 18:19 Vous dites: Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l'iniquité de son père? C'est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c'est qu'il a observé et mis en pratique toutes mes lois; il vivra. 20 L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. 21 Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.…
Nous voyons rien qu'ici que l'âme selon la Bible, est directement liée à la vie, sous-entendue (la vie éternelle).
Il est bien écrit l'âme qui... Et pas l'homme qui ... Mourra.
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Je reprends une petite étude biblique faite sur un autre forum.
Merci à Pierre
Merci à Pierre
né de nouveau a écrit:Qu'est-ce que l'âme selon la Bible ?
Trouvons-nous dans la Bible la définition de l'âme comme une partie immortelle de l'humain ?
Dans la Bible, la notion d'âme est toujours associée à la vie, chacun pourra le vérifier ici.
Un des obstacles à une vision claire de cette notion est la traduction, en effet le mot grec psuché est traduit soit par âme, vie, personne, être.
Pour que chacun se fasse une idée en dehors de tout préjugés voici donc tous les versets des écritures grecques chrétiennes avec le mot psuché et sa traduction dans la Louis Segond
C'est un peu long mais tous les versets y sont, bonne lecture
Matthieu 2:20
et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie [psuche] du petit enfant sont morts.
Matthieu 6:25
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie [psuche] de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie [psuche] n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?
Matthieu 10:28
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’ âme [psuche]; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’ âme [psuche] et le corps dans la géhenne.
Matthieu 10:39
Celui qui conservera sa vie [psuche] la perdra, et celui qui perdra sa vie [psuche] à cause de moi la retrouvera.
Matthieu 11:29
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes [psuche].
Matthieu 12:18
Voici mon serviteur que j’ai choisi, Mon bien-aimé en qui mon âme [psuche] a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, Et il annoncera la justice aux nations.
Matthieu 16:25
Car celui qui voudra sauver sa vie [psuche] la perdra, mais celui qui la [psuche] perdra à cause de moi la trouvera.
Matthieu 16:26
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme [psuche]? ou, que donnerait un homme en échange de son âme [psuche]?
Matthieu 20:28
C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie [psuche] comme la rançon de plusieurs.
Matthieu 22:37
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme [psuche], et de toute ta pensée.
Matthieu 26:38
Il leur dit alors : Mon âme [psuche] est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi.
Marc 3:4
Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne [psuche] ou de la tuer? Mais ils gardèrent le silence.
Marc 8:35
Car celui qui voudra sauver sa vie [psuche] la perdra, mais celui qui perdra sa vie [psuche] à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.
Marc 8:36
Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme [psuche]?
Marc 8:37
Que donnerait un homme en échange de son âme [psuche]?
Marc 10:45
Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie [psuche] comme la rançon de plusieurs.
Marc 12:30
et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme [psuche], de toute ta pensée, et de toute ta force.
Marc 12:33
et que l ’aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme [psuche] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.
Marc 14:34
Il leur dit : Mon âme [psuche] est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez.
Luc 1:46
Et Marie dit : Mon âme [psuche] exalte le Seigneur,
Luc 2:35
et à toi-même une épée te transpercera l’ âme [psuche], afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.
Luc 6:9
Et Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne [psuche] ou de la tuer.
Luc 9:24
Car celui qui voudra sauver sa vie [psuche] la perdra, mais celui qui la [psuche] perdra à cause de moi la sauvera.
Luc 9:56
Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes [psuche] des hommes, mais pour les sauver. Et ils allèrent dans un autre bourg.
Luc 10:27
Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme [psuche], de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
Luc 12:19
et je dirai à mon âme [psuche]: Mon âme [psuche], tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi.
Luc 12:20
Mais Dieu lui dit : Insensé! cette nuit même ton âme [psuche] te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?
Luc 12:22
Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie [psuche] de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.
Luc 12:23
La vie [psuche] est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.
Luc 14:26
Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie [psuche], il ne peut être mon disciple.
Luc 17:33
Celui qui cherchera à sauver sa vie [psuche] la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.
Luc 21:19
par votre persévérance vous sauverez vos âmes [psuche].
Jean 10:11
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie [psuche] pour ses brebis.
Jean 10:15
comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie [psuche] pour mes brebis.
Jean 10:17
Le Père m ’aime, parce que je donne ma vie [psuche], afin de la reprendre.
Jean 10:24
Les Juifs l ’entourèrent, et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit [psuche] en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.
Jean 12:25
Celui qui aime sa vie [psuche] la perdra, et celui qui hait sa vie [psuche] dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
Jean 12:27
Maintenant mon âme [psuche] est troublée. Et que dirai-je?… Père, délivre-moi de cette heure?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.
Jean 13:37
Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant? Je donnerai ma vie [psuche] pour toi.
Jean 13:38
Jésus répondit : Tu donneras ta vie [psuche] pour moi! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m ’aies renié trois fois.
Jean 15:13
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie [psuche] pour ses amis.
Actes 2:27
Car tu n’abandonneras pas mon âme [psuche] dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
Actes 2:41
Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes [psuche].
Actes 2:43
La crainte s’emparait de chacun [psuche], et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.
Actes 3:23
et quiconque [psuche] n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.
Actes 4:32
La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un coeur et qu’une âme [psuche]. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
Actes 7:14
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes [psuche].
Actes 14:2
Mais ceux des Juifs qui ne crurent point excitèrent et aigrirent les esprits [psuche] des païens contre les frères.
Actes 14:22
fortifiant l’ esprit [psuche] des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.
Actes 15:24
Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes [psuche],
Actes 15:26
ces hommes qui ont exposé leur vie [psuche] pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Actes 20:10
Mais Paul, étant descendu, se pencha sur lui et le prit dans ses bras, en disant : Ne vous troublez pas, car son âme [psuche] est en lui.
Actes 20:24
Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie [psuche], comme si elle m ’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
Actes 27:10
les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes [psuche].
Actes 27:22
Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra [psuche], et il n’y aura de perte que celle du navire.
Actes 27:37
Nous étions, dans le navire, deux cent soixante-seize personnes [psuche] en tout.
Romains 2:9
Tribulation et angoisse sur toute âme [psuche] d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec!
Romains 11:3
Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels ; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m ’ôter la vie [psuche]?
Romains 13:1
Que toute personne [psuche] soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
Romains 16:4
qui ont exposé leur tête pour sauver ma vie [psuche]; ce n’est pas moi seul qui leur rends grâces, ce sont encore toutes les Eglises des païens.
1 Corinthiens 15:45
C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme [psuche] vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
2 Corinthiens 1:23
Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme [psuche], que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe ;
2 Corinthiens 12:15
Pour moi, je dépenserai très volontiers, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes [psuche], dussé-je, en vous aimant davantage, être moins aimé de vous.
Ephésiens 6:6
non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur [psuche] la volonté de Dieu.
Philippiens 1:27
Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme [psuche] pour la foi de l’Evangile,
Philippiens 2:30
Car c’est pour l’oeuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie [psuche] afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez.
Colossiens 3:23
Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur [psuche], comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
1 Thessanolic 2:8
nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Evangile de Dieu, mais encore nos propres vies [psuche], tant vous nous étiez devenus chers.
1 Thessanolic 5:23
Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’ âme [psuche] et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!
Hébreux 4:12
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme [psuche] et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.
Hébreux 6:19
Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’ âme [psuche], sûre et solide ; elle pénètre au delà du voile,
Hébreux 10:38
Et mon juste vivra par la foi ; mais, s ’il se retire, mon âme [psuche] ne prend pas plaisir en lui.
Hébreux 10:39
Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme [psuche].
Hébreux 12:3
Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’ âme [psuche] découragée.
Hébreux 13:17
Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes [psuche] comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu ’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.
Jacques 1:21
C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes [psuche].
Jacques 5:20
qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s ’était égaré sauvera une âme [psuche] de la mort et couvrira une multitude de péchés.
1 Pierre 1:9
parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes [psuche] pour prix de votre foi.
1 Pierre 1:22
Ayant purifié vos âmes [psuche] en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,
1 Pierre 2:11
Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’ âme [psuche].
1 Pierre 2:25
Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes [psuche].
1 Pierre 3:20
qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit [psuche], furent sauvées à travers l’eau.
1 Pierre 4:19
Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes [psuche] au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.
2 Pierre 2:8
car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme [psuche] juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles ;
2 Pierre 2:14
Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché ; ils amorcent les âmes [psuche] mal affermies ; ils ont le coeur exercé à la cupidité ; ce sont des enfants de malédiction.
1 Jean 3:16
Nous avons connu l’amour, en ce qu ’il a donné sa vie [psuche] pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie [psuche] pour les frères.
3 Jean 1:2
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme [psuche].
Apocalypse 6:9
Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes [psuche] de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu ’ils avaient rendu.
Apocalypse 8:9
et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie [psuche] mourut, et le tiers des navires périt.
Apocalypse 12:11
Ils l ’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie [psuche] jusqu’à craindre la mort.
Apocalypse 16:3
Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d’un mort ; et tout être [psuche] vivant mourut, tout ce qui était dans la mer.
Apocalypse 18:13
de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’ âmes [psuche] d’hommes.
Apocalypse 18:14
Les fruits que désirait ton âme [psuche] sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus.
Apocalypse 20:4
Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes [psuche] de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans.
[ltr]http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/strong-grec-05590-psuche+ame+vie+une+personne+quiconque.html[/ltr]
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
D’où vient la notion d’immortalité de l’âme ?
Depuis le début de l’histoire humaine, la mort a sans cesse effrayé les hommes qui ont constamment essayé de comprendre ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Face au néant insupportable, ceux-ci ont toujours tenté de nier la mort en se rattachant à l’idée apaisante d’une survie immédiate.
Pour la majorité des hommes de chaque civilisation, l’antique notion d’immortalité de l’âme semble donc avoir été une réponse rassurante – mais imparfaite – à l’angoisse de l’au-delà.
Selon cette conception, l’âme survit tel un « double du vivant ». Ainsi, la mort n’est pas vraiment la mort puisque « la vie » se poursuit sous une autre forme ! Plus ou moins différente selon les peuples – nous nous limiterons à un rapide aperçu historique –, la représentation de la vie de l’âme après la mort du corps a toujours été empreinte de mystère. Et cet aspect a généralement induit la crainte (peur de l’enfer, pensée que l’âme pourrait interagir avec les vivants) dans le cœur des hommes, un sentiment qui aujourd’hui encore dans nos sociétés occidentales, influence considérablement le culte rendu à « l’âme de nos morts » !
L’immortalité de l’âme est donc une idée qui remonte à la nuit des temps.
On trouve déjà, en effet, la notion d’âme survivant après la mort chez les ancêtres lointains des tribus animistes d’Afrique. Pour les Égyptiens, « l’âme, après la mort, va se joindre aux étoiles innombrables (version la plus antique) ou se fondre dans l’âme universelle qui habite le soleil (version panthéiste plus tardive) (6) ». Inconnue jusqu’alors, la pensée de l’immortalité de l’âme apparaît en Grèce au VIe siècle av. J.-C. à travers l’orphisme, courant religieux issu du mythe d’Orphée, enseignant à la fois l’immortalité de l’âme et la réincarnation.
Disciple de l’orphisme, le philosophe Pythagore, lui aussi, n’accepte pas que la vie s’achève par la mort ! A son tour, il influence fortement l’autre philosophe grec – non moins célèbre – Platon (427-347 av. J. C.) pour qui l’âme est immortelle et de nature divine. Ce dernier cherche à le prouver dans son œuvre, le Phédon : « Ce qui est divin, immortel, intelligible, ce qui est indissoluble et possède toujours en même façon son identité à soi-même, voilà à quoi l’âme ressemble le plus. »
Si, jusqu’au milieu du IIe siècle, les premiers chrétiens fidèles à la Bible – qui appréhende l’homme dans son unité – ne se laissent pas séduire par le platonisme, ce n’est plus le cas à partir du IVe siècle. Au fil des années, de façon remarquable, cette idée d’immortalité de l’âme chère au « grand Platon » s’impose de plus en plus à l’esprit des philosophes et des Pères de l’Église qui l’adoptent et tentent de l’affiner avant de l’intégrer au christianisme !
C’est ce que témoigne par exemple cette fiche pédagogique de la Bibliothèque Nationale de France : « On pourrait dire que si Saint Augustin a eu la volonté de "christianiser" Platon en l'introduisant dans ses théories religieuses, Saint Thomas d'Aquin "christianisa" à son tour Aristote [disciple de Platon], huit siècles plus tard, avec cette même volonté d'harmoniser le savoir, la sagesse antique et la foi chrétienne (7). » Toutefois, ce n’est qu’en 1513 au concile de Latran V que le dogme de l’immortalité de l’âme est proclamé officiellement (.
Mais à présent, comme en témoigne L’Encyclopédie catholique pour tous, l’Église, à propos de la notion d’âme, semble avoir du mal à répondre aux critiques de la pensée moderne : « Il est évident que l’histoire de la conception de l’âme explique les difficultés que rencontre aujourd’hui l’Église pour en parler (9). »
« Le triomphe de la notion d’immortalité de l’âme est, en définitive, [écrit Charles Gerber] une victoire de l’orgueil humain. »
Et cet auteur de citer Aloys Berthoud : « Le dogme de l’immortalité de l’âme est la résultante de l’instinct inné de notre race et d’une raison superbe, ivre de ses facultés.
C’est bien, en un sens, ce que l’homme a de plus excellent ; mais c’est la créature se divinisant elle-même dans l’oubli de sa déchéance. C’est l’homme naturel dans le plein épanouissement de son génie, et qui, parce qu’il lui a poussé des ailes, comme au vermisseau devenu papillon, se croit en mesure de défier l’espace et le temps et la mort : orgueil titanesque qui se sent de taille à escalader l’Olympe ! Hélas, c’est toujours l’esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres forces et en dépit de Dieu même, se flatte de monter jusqu’au ciel (10). »
source :
1. Carrel Alexis, cité par Tomasi Martino, La mort et la résurrection, le ciel et l’enfer, Vie et Santé, 1985, p. 61.
2. Rappelons que le texte des Ecritures associe la résurrection des morts au retour de Jésus, mais aussi au commencement de l’éternité, cette apothéose promise au terme de notre vie terrestre. Trois notions étroitement liées qui expliquent l’espérance chrétienne.
3. CSA / La Vie / Le Monde, Les Français et leurs croyances, sondage exclusif réalisé par téléphone le 21 mars 2003 auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas.
4. Rédacteur en chef de theologia.fr, directeur adjoint de l’Institut de théologie et de science des religions (Institut catholique de Paris).
5. Catéchisme de l’Eglise catholique, Mame / Plon, 1992, p. 84.
6. Jean-Dominique O. P., « La réincarnation », Le Sel de la Terre (Revue trimestrielle des Dominicains d'Avrillé), n° 11, Hiver 1994-95, p. 47.
7. Biographie de Saint Thomas d’Aquin, [http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-thomaa.htm], octobre 2008.
8. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, op. cit., p. 84.
9. L’Encyclopédie catholique pour tous, Théo, Droguet-Ardant / Fayard, 1992, p. 720.
Depuis le début de l’histoire humaine, la mort a sans cesse effrayé les hommes qui ont constamment essayé de comprendre ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Face au néant insupportable, ceux-ci ont toujours tenté de nier la mort en se rattachant à l’idée apaisante d’une survie immédiate.
Pour la majorité des hommes de chaque civilisation, l’antique notion d’immortalité de l’âme semble donc avoir été une réponse rassurante – mais imparfaite – à l’angoisse de l’au-delà.
Selon cette conception, l’âme survit tel un « double du vivant ». Ainsi, la mort n’est pas vraiment la mort puisque « la vie » se poursuit sous une autre forme ! Plus ou moins différente selon les peuples – nous nous limiterons à un rapide aperçu historique –, la représentation de la vie de l’âme après la mort du corps a toujours été empreinte de mystère. Et cet aspect a généralement induit la crainte (peur de l’enfer, pensée que l’âme pourrait interagir avec les vivants) dans le cœur des hommes, un sentiment qui aujourd’hui encore dans nos sociétés occidentales, influence considérablement le culte rendu à « l’âme de nos morts » !
L’immortalité de l’âme est donc une idée qui remonte à la nuit des temps.
On trouve déjà, en effet, la notion d’âme survivant après la mort chez les ancêtres lointains des tribus animistes d’Afrique. Pour les Égyptiens, « l’âme, après la mort, va se joindre aux étoiles innombrables (version la plus antique) ou se fondre dans l’âme universelle qui habite le soleil (version panthéiste plus tardive) (6) ». Inconnue jusqu’alors, la pensée de l’immortalité de l’âme apparaît en Grèce au VIe siècle av. J.-C. à travers l’orphisme, courant religieux issu du mythe d’Orphée, enseignant à la fois l’immortalité de l’âme et la réincarnation.
Disciple de l’orphisme, le philosophe Pythagore, lui aussi, n’accepte pas que la vie s’achève par la mort ! A son tour, il influence fortement l’autre philosophe grec – non moins célèbre – Platon (427-347 av. J. C.) pour qui l’âme est immortelle et de nature divine. Ce dernier cherche à le prouver dans son œuvre, le Phédon : « Ce qui est divin, immortel, intelligible, ce qui est indissoluble et possède toujours en même façon son identité à soi-même, voilà à quoi l’âme ressemble le plus. »
Si, jusqu’au milieu du IIe siècle, les premiers chrétiens fidèles à la Bible – qui appréhende l’homme dans son unité – ne se laissent pas séduire par le platonisme, ce n’est plus le cas à partir du IVe siècle. Au fil des années, de façon remarquable, cette idée d’immortalité de l’âme chère au « grand Platon » s’impose de plus en plus à l’esprit des philosophes et des Pères de l’Église qui l’adoptent et tentent de l’affiner avant de l’intégrer au christianisme !
C’est ce que témoigne par exemple cette fiche pédagogique de la Bibliothèque Nationale de France : « On pourrait dire que si Saint Augustin a eu la volonté de "christianiser" Platon en l'introduisant dans ses théories religieuses, Saint Thomas d'Aquin "christianisa" à son tour Aristote [disciple de Platon], huit siècles plus tard, avec cette même volonté d'harmoniser le savoir, la sagesse antique et la foi chrétienne (7). » Toutefois, ce n’est qu’en 1513 au concile de Latran V que le dogme de l’immortalité de l’âme est proclamé officiellement (.
Mais à présent, comme en témoigne L’Encyclopédie catholique pour tous, l’Église, à propos de la notion d’âme, semble avoir du mal à répondre aux critiques de la pensée moderne : « Il est évident que l’histoire de la conception de l’âme explique les difficultés que rencontre aujourd’hui l’Église pour en parler (9). »
« Le triomphe de la notion d’immortalité de l’âme est, en définitive, [écrit Charles Gerber] une victoire de l’orgueil humain. »
Et cet auteur de citer Aloys Berthoud : « Le dogme de l’immortalité de l’âme est la résultante de l’instinct inné de notre race et d’une raison superbe, ivre de ses facultés.
C’est bien, en un sens, ce que l’homme a de plus excellent ; mais c’est la créature se divinisant elle-même dans l’oubli de sa déchéance. C’est l’homme naturel dans le plein épanouissement de son génie, et qui, parce qu’il lui a poussé des ailes, comme au vermisseau devenu papillon, se croit en mesure de défier l’espace et le temps et la mort : orgueil titanesque qui se sent de taille à escalader l’Olympe ! Hélas, c’est toujours l’esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres forces et en dépit de Dieu même, se flatte de monter jusqu’au ciel (10). »
source :
1. Carrel Alexis, cité par Tomasi Martino, La mort et la résurrection, le ciel et l’enfer, Vie et Santé, 1985, p. 61.
2. Rappelons que le texte des Ecritures associe la résurrection des morts au retour de Jésus, mais aussi au commencement de l’éternité, cette apothéose promise au terme de notre vie terrestre. Trois notions étroitement liées qui expliquent l’espérance chrétienne.
3. CSA / La Vie / Le Monde, Les Français et leurs croyances, sondage exclusif réalisé par téléphone le 21 mars 2003 auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas.
4. Rédacteur en chef de theologia.fr, directeur adjoint de l’Institut de théologie et de science des religions (Institut catholique de Paris).
5. Catéchisme de l’Eglise catholique, Mame / Plon, 1992, p. 84.
6. Jean-Dominique O. P., « La réincarnation », Le Sel de la Terre (Revue trimestrielle des Dominicains d'Avrillé), n° 11, Hiver 1994-95, p. 47.
7. Biographie de Saint Thomas d’Aquin, [http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-thomaa.htm], octobre 2008.
8. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, op. cit., p. 84.
9. L’Encyclopédie catholique pour tous, Théo, Droguet-Ardant / Fayard, 1992, p. 720.
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Article sur l'explication des termes grecs et hébreux.
Sommaire
Les modèles de référence
Le modèle philosophique grec
Le modèle religieux israélite
Les pensées chrétiennes
Et alors ?
Les modèles de référence
Parler du corps, de son corps, de l'âme, c'est parler de soi au plus profond de sa culture. Il faut donc savoir d'où on parle, de quelle culture sont tirés les mots et les concepts qu'on utilise spontanément.
Or, sur cette question comme sur plusieurs autres, notre référentiel spontané est la culture grecque alors que Jésus de Nazareth, et la majorité de textes du Nouveau Testament, pensaient selon la culture hébraïque.
Il est donc intéressant d'en comprendre les bases, les ressemblances et les divergences, afin de se faire sa propre religion sur ces questions de vie.
Le modèle philosophique grec
Parler du modèle philosophique grec, au singulier, est abusif, tant la pensée grecque a été multiple au cours des siècles et des philosophes. Néanmoins je résume le modèle dominant qui nous est parvenu. Le modèle grec est lui un modèle binaire, il met en jeu l'âme et le corps.
Immortalité de l'âme
Vulnérabilité du corps
Immortalité de l'âme
#$penE (nèfèch) yuxh (psuqe) anima
La philosophie est la recherche amoureuse de la sagesse ; en effet le mot même vient du verbe grec filew (fileô), aimer, apprécier, et du substantif sofia (sofia), sagesse. Pour les philosophes, l'âme, en grec yuxh (psuqe) est justement ce qui permet à l'homme libre, car seuls les hommes ont une âme, d'accéder à la sagesse.
Pour ce faire, l'âme a besoin de s'élever, d'échapper aux contingences matérielles pour pouvoir prendre le temps de penser sa relation avec le tout, à ce qui fait le sens de la vie.
Dans ce schéma, l'âme ne saurait être limitée dans le temps par le corps mortel qui l'abrite, elle ne meurt pas avec l'homme qui a approché la sagesse. Elle est immortelle et, après la mort du mortel, rejoindra les autres âmes ; ensemble elles pourront, enfin libres, discuter sans fin avec sagesse.
Dans d'autres traditions, l'âme de l'homme est ce qui permet de rejoindre les dieux une fois affranchie de la vie terrestre.
Vulnérabilité du Corps
r#&fb@f (bâshâr) swma (sôma) corpus
A contrario, les humains sont limités par leur corps, en grec swma (sôma). Cette enveloppe de chair empêche de penser librement. Le corps est une contrainte tournée vers le matériel, le travail qui est l'apanage des esclaves. Les contingences du corps : manger, boire, faire l'amour, dispersent l'homme et le distraient de ce qui devrait être sa seule préoccupation : philosopher.
Le corps est le coté lourd de l'homme libre, ce qui le retient à la matérialité et au monde d'en-bas. Ne pas en être esclave, s'en délivrer, est une vertu pour l'homme libre.
Le modèle religieux israélite
Le modèle israélite est lui un modèle ternaire, il met en jeu le corps, l'âme et le souffle, qui sont des concepts différenciés s'articulant entre eux. On les trouve rassemblés dans une formule classique (Job 10,11) :
Il (Dieu) tient dans sa main l'âme (nèfèch) de tout ce qui vit, le souffle (rouah) de tout corps (bâshâr) d'homme.
Il ne faut certes pas exagérer la fixité de ces concepts qui peuvent évoluer d'un auteur à un autre, mais l'idée générale est la suivante :
Un corps
Une âme
Le souffle
Une synthèse
Humain face à Dieu
Un corps
r#&fb@f (bâshâr) swma (sôma) corpus
Le corps (269 occurrences dans la Bible hébraïque), en hébreu r#&fb@f (bâshâr), est la matérialité de tout objet.
Les plantes, les fleurs, ici un édelweiss, ont un corpsLes pierres, les objets ont un corps
Un être humain a un corps, un animal a un corps, une plante a un corps et une pierre a aussi un corps. Est corps ce qui permet d'exister physiquement dans le monde réel. Avoir un corps est une caractéristique générale de (presque) toute la création.
L'air, le ciel, les nuages n'ont pas de corpsL'eau, la mer, une rivère n'ont pas de corps
Mais tout ce qui existe n'a pas de corps : l'air et l'eau n'ont pas de corps, parce que ces éléments n'ont pas de forme propre mais coulent quand on essaye de les contenir, de les retenir. A un corps ce qui a une forme spécifique et une "peau" qui forme enveloppe et qui permet de séparer l'intérieur (le corps) de l'extérieur.
Je peux prendre dans la main ce qui a un corps, je peux être pris par la main grâce à mon corps. Je me frotte, me confronte à l'autre, avec mon corps. Le corps est ce qui me permet d'entrer en relation avec autrui.
Les hommes ont un corpsLes femmes ont un corps
Le second mythe de la création, raconté au second chapitre du livre biblique de la Genèse indique que chaque être humain a un corps (versets 23 et 24).
L'homme dit : Cette fois c'est l'os de mes os, le corps (bâshâr) de mon corps (bâshâr). Celle–ci, on l'appellera « femme », car c'est de l'homme qu'elle a été prise. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à son épouse, et ils deviendront un seul corps (bâshâr).
Les animaux ont un corps
Les vaches ont aussi un corps (Genèse 41,2) : Sept vaches belles et grasses de corps (bâshâr)montèrent du Nil et se mirent à paître dans les marécages, L'aneau qu'on va manger a un corps, une chaireainsi que l'agneau qu'on va manger Ce sera une bête sans défaut, un mâle d'un an, vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau … Cette même nuit, on mangera la viande (bâshâr) ; on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Cette notion de corps n'est pas associée à un état inférieur, encore moins au pécher ou à l'impureté. Certains animaux ont un corps impur, d'autres sont cacher. Le corps est matière, spirituellement neutre et physiquement inerte.
Une âme
#$penE (nèfèch) yuxh (psuche) anima
Le mot "âme" est souvent utilisé pour traduire l'hébreu #$penE (nèfèch) (751 occurrences dans la bible hébraïque). Il désigne les êtres vivants, ceux qui sont capables de bouger par eux même.
Tou animal a une âme
Ainsi un humain (même une femme, contrairement à ce que pensaient certains scolastiques au moyen-âge) a une âme ; un bœuf et un chien ont chacun une âme, même un cochon qui est pourtant impur par définition. Le fait qu'un animal ait une âme découle de ce mot même. Le mot français "animal" vient du latin animal ou animalis qui a comme racine le anima qui est traduit par âme. Tout animal est animé et a une âme. Les animaux, les humains ont reçu le don de la vie et sont capables de se mouvoir ; ils ont une âme. L'âme n'est pas le propre de l'être humain.
Par contre un végétal, une pierre n'ont pas d'âme. Même si parfois une pierre roule (et n'amasse pas mousse), si certains épineux du désert n'ont pas de racines et courent dans le désert, ce n'est pas de leurs propres initiatives, mais à cause de la pesanteur ou du vent.
La distinction fondamentale entre d'une part le monde minéral et végétal, d'autre part le monde animal est énoncée dès le premier livre biblique de la Genèse dans le premier récit mythique de la création : ces deux mondes ne sont pas créés le même jour.
D'une part le troisième jour est celui du monde minéral (versets 9 et 10) et celui du monde végétal (versets 11-12)
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel s'amassent en un seul lieu, et que la terre ferme apparaisse ! Il en fut ainsi. Dieu dit : Que la terre donne de la verdure, de l'herbe porteuse de semence, des arbres fruitiers qui portent sur la terre du fruit selon leurs espèces et qui ont en eux leur semence ! Il en fut ainsi … Dieu vit que cela était bon.
Les oiseaux ont une âme
D'autre part, le cinquième jour, le surlendemain, est celui de la création du monde animal marin et aérien (versets 20 à 22).
Les poissons ont une âme
Dieu dit : Que les eaux grouillent de petites bêtes, d'êtres vivants (nèfèch), et que des oiseaux volent au–dessus de la terre, face à la voûte céleste ! Dieu créa les grands monstres marins et tous les êtres vivants (nèfèch) qui fourmillent, dont les eaux se mirent à grouiller, selon leurs espèces, ainsi que tout oiseau selon ses espèces. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez–vous et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux se multiplient sur la terre !
Une famille de cervidés, signe aussi de bénédictionLa famille humaine, signe de la bénédiction divine
Le sixième jour est celui de la création du monde animal terrestre (versets 24 à 25), puis celui des humains (versets 26 à 28) qui sont de même nature que les animaux terrestres puisque créés le même jour. Cette étape humaine se termine par la même bénédiction, confirmant l'assimilation des humains aux animaux.
Dieu les (homme et femme) bénit ; Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez–vous, remplissez la terre et soumettez–la.
Pour compléter le sens de la nèfèch, on lit en Genèse 19,19 une prière : Je t'en prie : moi, ton serviteur, j'ai trouvé grâce à tes yeux et tu as montré une grande fidélité envers moi en me conservant la vie (nèfèch). Et encore, en Genèse 35,18, cette expression encore utilisée aujourd'hui : Elle (Rachel) allait rendre l'âme (nèfèch), car elle était mourante … L'âme à rendre est ce qui maintient en vie ; au début on la reçoit de la divinité, à la fin on le lui la rend.
Le sang est le symbole de la vie.
Contrairement au corps qui est matériel et visible, la vie est, en général, difficile à voir et à identifier. Aussi utilise-t-on un élément symbolique pour "matérialiser" la vie. C'est ainsi que Dieu demande à Noé, et à ses descendants, pour maintenir la nouvelle alliance après le déluge (Genèse 9,4) : Vous ne mangerez pas de chair (bâshâr) avec sa vie (nèfèch), c'est–à–dire avec son sang. Cet interdit est repris ultérieurement dans les lois pour le peuple juif (Deutéronome 12,23) : Abstiens–toi rigoureusement de manger le sang, car le sang, c'est la vie (nèfèch) ; et tu ne mangeras pas la vie avec la chair(bâshâr).
La vie, ce que nous appelons abusivement l'âme, est symbolisée par le sang (en hébreu Mda dam). Ce sang est nécessaire pour qu'un animal soit considéré comme un vrai animal, à tel point qu'un animal sans sang (ou sans sang apparent), comme par exemple un escargot, n'est pas cacher et ne peut pas être mangé. L'âme est nécessaire, mais ne doit pas être mangée car elle n'est que prêtée par la divinité ; il est interdit de consommer du sang, même transformé en boudin.
L'âme n'est ni le lieu, ni le moyen pour les humains de s'élever vers la divinité puisque même les animaux impurs, par définition doublement éloignés de Dieu ont une âme. L'âme est "simplement" le support de la vie.
Le souffle
xaw%r (rouah) pneuma (pneuma) spiritus
Quelle est cette lumière en nous ?
Une question légitime est alors de savoir si quelque chose nous distingue des animaux, puisque eux et nous avons chacun une âme. Le premier récit de création du premier livre de la Bible ne donne pas de réponse à cette question, puisque les actions et les paroles de la divinité sont presque les mêmes pour les humains que pour les animaux. Notons cependant ces versets énigmatiques en Genèse 1,26-28 :
Dieu se propose de faire l'être humain à son image
Dieu dit : Faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, … Dieu créa les humains à son image : il les créa à l'image de Dieu ; pic et trou (phallus et vagin) il les créa. Dieu les bénit.
Ces versets indiquent que nous serions à l'image de Dieu, remarquons aussi qu'Il s'est ravisé et qu'il n'a pas fait les humains à sa ressemblance. Mais cela n'indique pas en quoi nous sommes "à son image", même si le vide du texte indique que les animaux, et a fortiori les végétaux et les minéraux, ne sont ni à Son image, ni à Sa ressemblance.
Le second récit mythique de création, en Genèse 2,7, formule une réponse à la question angoissante (pour certains) de la différence. Le Dieu commence ici par créer l'adam :
Dieu façonne l'argile pour modeler un être humain
Le SEIGNEUR Dieu façonna l'humain à partir de la glaise de la terre ; il insuffla (nâfah) dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint une âme (nèfèch) vivante.
La modalité de la création est ainsi précisée, Dieu façonne de l'argile et donne la vie animée en soufflant dans la forme réalisée par les narines, premier bouche à bouche, première respiration artificielle ! Cette technique de souffler n'est pas utilisée pour les végétaux ni pour les animaux, alors que ces derniers sont façonnés comme l'humain. Le narrateur indique en Genèse 2, 9 et 19 :
Le SEIGNEUR Dieu fit pousser de la terre toutes sortes d'arbres agréables à voir et bons pour la nourriture. … Le SEIGNEUR Dieu façonna de la glaise tous les animaux de la campagne et tous les oiseaux du ciel.
Ainsi selon le texte biblique, la spécificité de l'espèce humaine est d'avoir reçu le souffle, en hébreu xaw%r (rouah, 378 occurrences dans la bible hébreu) divin, de pouvoir ainsi respirer de Son haleine. Dans cette image, respirer la respiration de Dieu est ce qui différencie l'être humain et le rend capable de relation personnelle avec la divinité, avec l'Unique.
La tornade du souffle de Dieu erre sans fin sur le monde.
Au début le souffle de Dieu errait sans but dans le tohu bohu initial (Genèse 1,1-2) : Dans un commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était un chaos, elle était vide ; il y avait des ténèbres au–dessus de l'abîme, et le souffle (rouah) de Dieu tournoyait au–dessus des eaux.. Ce souffle semble alors errer sans but.
Après la mise en ordre effectuée par la création, ce souffle a trouvé une place stable et utile, il réside dans l'humain
Cependant cette alliance entre le souffle (rouah) de Dieu et du corps de l'humain n'est que provisoire (Genèse 6,3) : Alors le SEIGNEUR dit : Mon souffle (rouah) ne restera pas toujours dans l'être humain, car celui–ci n'est que chair (bâshâr) et est mortel.
Une synthèse
À ce stade du parcours, il convient de faire une synthèse des "populations" titulaires d'un, de deux ou de ces trois éléments le corps ou la matière, l'âme ou la vie, le souffle ou l'esprit.
Dans le monde, nous avons vu que les choses, les objets ne disposaient que d'un des trois éléments :
n'a qu'un corps tout objet solide, comme la pierre ou le pain,
n'a qu'une âme tout objet liquide, comme l'eau source de vie et dont le sang est le symbole,
n'a qu'un souffle tout objet gazeux, comme le vent.
À l'opposé, nous avons lu que seul l'être humain disposait des trois éléments :
il a un corps qui le délimite et lui permet d'entrer en communication, ne serait-ce qu'en serrant la main de son prochain,
il a une âme qui lui permet de se mouvoir,
il a un souffle qu'il lui vient de Dieu à la création.
Entre deux, il y a ceux qui n'ont que deux éléments :
les animaux ont un corps et sont animés,
a un corps et du souffle, mais ne dispose pas d'une volonté animée, un planeur (mais les hébreux ne connaissaient pas cette invention relativement récente) et un cerf-volant, probablement connu dès l'antiquité en Occident comme en Orient (oui, j'ai dû me torturer les méninges pour trouver ce qui rentre dans ce cas),
enfin il faut désigner celui qui n'a pas de corps, mais qui a le souffle et la vie, Celui qui est le souffle de vie : Dieu.
Comme je suis un scientifique, je ne résiste pas à faire le tableau synthétique suivant :
..........Espèce............... Corps, matière----- Âme, vie------ Souffle, esprit------
Objet solide, un végétal avec.......... sans ........... sans..........
Objet liquide, le sang, l'eau sans.......... avec.......... sans..........
Objet gazeux, l'air, le vent sans.......... sans.......... avec..........
L'être humain................... avec.......... avec .......... avec..........
Animal............................ avec.......... avec.......... sans..........
Cerf-volant...................... avec.......... sans.......... avec..........
Dieu, souffle de vie........... sans.......... avec .......... avec..........
Ce qui peut aussi s'exprimer par une schéma plus visuel utilisant les trois couleurs dites fondamentales et leurs mélanges primaires :
Représentation visuelle de la composition des trois éléments
Il convient maintenant de repréciser la situation des êtres humains.
Humain face à Dieu
Cette traversée des récits mythiques racontés par les croyants hébraïques et cet examen du vocabulaire nous ont fait découvrir un monde ternaire bien différent du modèle grec. Les humains font partie de la réalité du monde, des mondes minéral, végétal, et animal et ont un corps (bâshâr). Ils forment une espèce animale, presque comme les autres et ont à ce titre une âme (nèfèch). Mais, selon la Bible, les humains ont un petit quelque chose de plus, quelque chose d'indéfinissable, d'insaisissable, qui n'a même pas de corps : un vent, le souffle (rouah) de Dieu qui n'aurait pas été donné aux animaux.
L'espèce humaine serait comme une flotille de bateaux poussée par le souffle.
Le souffle de Dieu existe pour permettre aux humains de s'orienter comme le vent existe pour permettre aux navires d'avancer. Le vent souffle là où Dieu veut, mais c'est le barreur qui décide où le bateau va. Il peut aller sous le vent, plus vers bâbord, plus vers tribord, même louvoyer pour remonter au vent. Dieu, le vent, laisse l'humain barreur choisir son cap. le vent ne décide pas là où va le bateau, il n'est que l'énergie qui fait avancer. Dieu ne décide pas où va l'humain, même s'il indique sa direction préférée, celle de l'amour compassion ; il permet à l'humain de choisir sa direction, éventuellement en remontant le vent, en allant contre Lui.
Dans cette histoire, Dieu lui-même a trouvé un sens à Sa "vie" en soufflant pour aider discrètement l'humain. Il ne lui impose pas où aller, Il ne veut que lui éviter d'user ses forces à ramer sans cesse.
Les pensées chrétiennes
La pensée chrétienne des premiers siècles a été rapidement confrontée à la philosophie grecque et en a été imprégnée, voir déformée.
Les tentations de la chair
La résurrection des corps
Ceci est mon corps
Les tentations de la chair
Paul a la réputation de détester le corps et d'y voir la source du péché. Par exemple en Romains 6,19 :
Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant, confiez vos membres comme esclaves à la justice (divine), pour arriver à la sainteté.
Il faut remarquer que Paul n'utilise par le mot "corps", en grec swma (sôma), mais un autre, la "chair" sarc (sarx), même si plusieurs traductions gomment cette différence. Cette "chair" ne désigne pas principalement le corps comme réalité physique de la condition humaine, mais sa nature bestiale, ses passions qui éloigne l'être humain de Dieu. Ce concept semble s'apparenter au "penchant", plus exactement au "penchant mauvais" que la bible hébraïque exprime par le mot rcey" (yêtsèr).
Avant Paul, le livre de Ben Sira discute beaucoup de cette question des penchants mauvais sans jamais l'assimiler au corps matériel. Bien auparavant, l'écrivain de la Genèse en 8,21 pensait qu'après le déluge Dieu respecterait les humains malgré leur inclinaison au mal :
L'Éternel … dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées (yêtsèr) du cœur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait.
Paul ne manifeste pas d'hostilité à la condition humaine, au corps qui est la base de notre existence, il se méfie par contre des penchants mauvais de l'humain auxquels il oppose la possibilité d'une vie nouvelle en Christ.
La résurrection des corps
La tradition chrétienne affirme une résurrection des corps et j'y consacre une autre page de mon site, où je discute notamment la pertinence du mot même de résurrection. Cependant cette expression ne se trouve pas dans la bible.
Par contre on trouve dans les livres de la nouvelle alliance l'expression résurrection des morts, un peu dans les Évangiles (il s'agit surtout de Jésus lui-même, peu des autres), nettement plus souvent dans l'enseignement des apôtres (où la résurrection semble récurrente) et de Paul.
Matthieu 22,31 : Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez–vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu.
Actes 4,1-3 : Tandis qu'ils parlaient au peuple, les prêtres, le commandant du temple et les sadducéens survinrent, excédés de les voir instruire le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d'entre les morts. Ils mirent la main sur eux et les placèrent sous bonne garde jusqu'au lendemain.
1 Corinthiens 15,12 : “Or si l'on proclame que le Christ s'est réveillé d'entre les morts, comment quelques–uns d'entre vous peuvent–ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ?
Aujourd'hui beaucoup mettent en doute le concept même de résurrection des corps et craignent de venir à une autre vie après la mort avec un corps fatigué, éventuellement malade, perclus, handicapé, comme le jour de la mort. Cette idée de se retrouver toute une éternité dans une mauvaise condition est en effet angoissante.
Mais la discussion ci-dessus sur le corps dans la pensée hébraïque éclaire la concept de résurrection des corps d'un autre point de vue. Le corps est, je l'ai dit, ce qui me permet la mise en relation avec autrui. Le concept de résurrection des corps indique, contre la pensée grecque, qu'il ne s'agit pas seulement d'une relation parfaite avec la divinité (avec la sagesse), mais aussi d'être en pleine relation (communion) avec l'ensemble des autres humains d'hier et de demain.
Ceci est mon corps
Je voudrais enfin reprendre le récit de la Cène à partir de ma discussion sur le corps, l'âme et le souffle. L'institution est racontée notamment par Matthieu en 26,26-28 :
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit le pain ; après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez ; c'est mon corps (swma, sôma). Il prit ensuite la coupe ; après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant : Buvez–en tous ; c'est mon sang (ai9ma, haima), le sang de l'alliance, qui est répandu en faveur d'une multitude, pour la délivrance des péchés.
Quels sont les éléments mis en jeu par ce passage ?
Le premier est le corps dont le symbole utilisé est du pain. Il est indiqué que la miche est prise dans les mains de Jésus, ce qui renforce l'aspect du corps comme ce qui a un volume et qui permet le contact.
Le second est le sang, qu'on a vu être le symbole de la vie (#$penE nèfèch), de l'âme. Le texte indique que Jésus a pris une coupe, mais son contenu n'est pas indiqué pour insister sur la liquidité du second élément, sur son absence de corps (j'ai indiqué plus haut qu'un liquide n'a pas de bâsâr).
Le troisième élément n'est pas dans ce qui est pris par Jésus, c'est Jésus lui-même désigné deux fois par le "mon" corps, "mon" sang. Or Jésus est présenté comme la parole de Dieu, comme son souffle en action dans le monde.
Le récit de la Cène met en jeux les trois constituants voulus par Dieu pour l'être humain corps, âme et souffle. Dans ce repas présenté par Jésus comme une synthèse de sa vie et une promesse pour le futur, le récit affirme la plénitude de Jésus de Nazareth qui s'est montré pleinement humain, conforme à l'image et à la ressemblance de Dieu. C'est pourquoi par sa résurrection il sera élevé à la divinité.
Et alors ?
Par cet article, j'ai voulu vous proposer de sortir des schémas habituels. Nous avons l'habitude de penser l'être humain comme un corps et une âme, le premier étant promis à la terre (ou aux cendres), le second pouvant alors accéder à la divinité.
Le modèle hébraïque est au contraire un modèle ternaire où l'âme n'est pas un élément spécifique de l'espèce humaine. C'est le souffle de Dieu qui confère l'humanité. La tradition chrétienne s'est imprégnée du modèle grec et a le plus souvent oublié ses racines israélites. Mais les récits bibliques sont principalement forgés à partir d'une conception ternaire.
Le récit même du dernier repas de Jésus qui est le fondement de nos Églises assemblées pour la Sainte Cène (ou l'eucharistie) doit être repensé dans le cadre d'une perspective dessinée par le corps, l'âme et le souffle de l'humain dans sa relation avec Dieu.
Liens :
http://jean.luc.dupaigne.free.fr/index.html
http://www.lecclesiaste.fr/immortalite_de_lame.html
Sommaire
Les modèles de référence
Le modèle philosophique grec
Le modèle religieux israélite
Les pensées chrétiennes
Et alors ?
Les modèles de référence
Parler du corps, de son corps, de l'âme, c'est parler de soi au plus profond de sa culture. Il faut donc savoir d'où on parle, de quelle culture sont tirés les mots et les concepts qu'on utilise spontanément.
Or, sur cette question comme sur plusieurs autres, notre référentiel spontané est la culture grecque alors que Jésus de Nazareth, et la majorité de textes du Nouveau Testament, pensaient selon la culture hébraïque.
Il est donc intéressant d'en comprendre les bases, les ressemblances et les divergences, afin de se faire sa propre religion sur ces questions de vie.
Le modèle philosophique grec
Parler du modèle philosophique grec, au singulier, est abusif, tant la pensée grecque a été multiple au cours des siècles et des philosophes. Néanmoins je résume le modèle dominant qui nous est parvenu. Le modèle grec est lui un modèle binaire, il met en jeu l'âme et le corps.
Immortalité de l'âme
Vulnérabilité du corps
Immortalité de l'âme
#$penE (nèfèch) yuxh (psuqe) anima
La philosophie est la recherche amoureuse de la sagesse ; en effet le mot même vient du verbe grec filew (fileô), aimer, apprécier, et du substantif sofia (sofia), sagesse. Pour les philosophes, l'âme, en grec yuxh (psuqe) est justement ce qui permet à l'homme libre, car seuls les hommes ont une âme, d'accéder à la sagesse.
Pour ce faire, l'âme a besoin de s'élever, d'échapper aux contingences matérielles pour pouvoir prendre le temps de penser sa relation avec le tout, à ce qui fait le sens de la vie.
Dans ce schéma, l'âme ne saurait être limitée dans le temps par le corps mortel qui l'abrite, elle ne meurt pas avec l'homme qui a approché la sagesse. Elle est immortelle et, après la mort du mortel, rejoindra les autres âmes ; ensemble elles pourront, enfin libres, discuter sans fin avec sagesse.
Dans d'autres traditions, l'âme de l'homme est ce qui permet de rejoindre les dieux une fois affranchie de la vie terrestre.
Vulnérabilité du Corps
r#&fb@f (bâshâr) swma (sôma) corpus
A contrario, les humains sont limités par leur corps, en grec swma (sôma). Cette enveloppe de chair empêche de penser librement. Le corps est une contrainte tournée vers le matériel, le travail qui est l'apanage des esclaves. Les contingences du corps : manger, boire, faire l'amour, dispersent l'homme et le distraient de ce qui devrait être sa seule préoccupation : philosopher.
Le corps est le coté lourd de l'homme libre, ce qui le retient à la matérialité et au monde d'en-bas. Ne pas en être esclave, s'en délivrer, est une vertu pour l'homme libre.
Le modèle religieux israélite
Le modèle israélite est lui un modèle ternaire, il met en jeu le corps, l'âme et le souffle, qui sont des concepts différenciés s'articulant entre eux. On les trouve rassemblés dans une formule classique (Job 10,11) :
Il (Dieu) tient dans sa main l'âme (nèfèch) de tout ce qui vit, le souffle (rouah) de tout corps (bâshâr) d'homme.
Il ne faut certes pas exagérer la fixité de ces concepts qui peuvent évoluer d'un auteur à un autre, mais l'idée générale est la suivante :
Un corps
Une âme
Le souffle
Une synthèse
Humain face à Dieu
Un corps
r#&fb@f (bâshâr) swma (sôma) corpus
Le corps (269 occurrences dans la Bible hébraïque), en hébreu r#&fb@f (bâshâr), est la matérialité de tout objet.
Les plantes, les fleurs, ici un édelweiss, ont un corpsLes pierres, les objets ont un corps
Un être humain a un corps, un animal a un corps, une plante a un corps et une pierre a aussi un corps. Est corps ce qui permet d'exister physiquement dans le monde réel. Avoir un corps est une caractéristique générale de (presque) toute la création.
L'air, le ciel, les nuages n'ont pas de corpsL'eau, la mer, une rivère n'ont pas de corps
Mais tout ce qui existe n'a pas de corps : l'air et l'eau n'ont pas de corps, parce que ces éléments n'ont pas de forme propre mais coulent quand on essaye de les contenir, de les retenir. A un corps ce qui a une forme spécifique et une "peau" qui forme enveloppe et qui permet de séparer l'intérieur (le corps) de l'extérieur.
Je peux prendre dans la main ce qui a un corps, je peux être pris par la main grâce à mon corps. Je me frotte, me confronte à l'autre, avec mon corps. Le corps est ce qui me permet d'entrer en relation avec autrui.
Les hommes ont un corpsLes femmes ont un corps
Le second mythe de la création, raconté au second chapitre du livre biblique de la Genèse indique que chaque être humain a un corps (versets 23 et 24).
L'homme dit : Cette fois c'est l'os de mes os, le corps (bâshâr) de mon corps (bâshâr). Celle–ci, on l'appellera « femme », car c'est de l'homme qu'elle a été prise. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à son épouse, et ils deviendront un seul corps (bâshâr).
Les animaux ont un corps
Les vaches ont aussi un corps (Genèse 41,2) : Sept vaches belles et grasses de corps (bâshâr)montèrent du Nil et se mirent à paître dans les marécages, L'aneau qu'on va manger a un corps, une chaireainsi que l'agneau qu'on va manger Ce sera une bête sans défaut, un mâle d'un an, vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau … Cette même nuit, on mangera la viande (bâshâr) ; on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Cette notion de corps n'est pas associée à un état inférieur, encore moins au pécher ou à l'impureté. Certains animaux ont un corps impur, d'autres sont cacher. Le corps est matière, spirituellement neutre et physiquement inerte.
Une âme
#$penE (nèfèch) yuxh (psuche) anima
Le mot "âme" est souvent utilisé pour traduire l'hébreu #$penE (nèfèch) (751 occurrences dans la bible hébraïque). Il désigne les êtres vivants, ceux qui sont capables de bouger par eux même.
Tou animal a une âme
Ainsi un humain (même une femme, contrairement à ce que pensaient certains scolastiques au moyen-âge) a une âme ; un bœuf et un chien ont chacun une âme, même un cochon qui est pourtant impur par définition. Le fait qu'un animal ait une âme découle de ce mot même. Le mot français "animal" vient du latin animal ou animalis qui a comme racine le anima qui est traduit par âme. Tout animal est animé et a une âme. Les animaux, les humains ont reçu le don de la vie et sont capables de se mouvoir ; ils ont une âme. L'âme n'est pas le propre de l'être humain.
Par contre un végétal, une pierre n'ont pas d'âme. Même si parfois une pierre roule (et n'amasse pas mousse), si certains épineux du désert n'ont pas de racines et courent dans le désert, ce n'est pas de leurs propres initiatives, mais à cause de la pesanteur ou du vent.
La distinction fondamentale entre d'une part le monde minéral et végétal, d'autre part le monde animal est énoncée dès le premier livre biblique de la Genèse dans le premier récit mythique de la création : ces deux mondes ne sont pas créés le même jour.
D'une part le troisième jour est celui du monde minéral (versets 9 et 10) et celui du monde végétal (versets 11-12)
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel s'amassent en un seul lieu, et que la terre ferme apparaisse ! Il en fut ainsi. Dieu dit : Que la terre donne de la verdure, de l'herbe porteuse de semence, des arbres fruitiers qui portent sur la terre du fruit selon leurs espèces et qui ont en eux leur semence ! Il en fut ainsi … Dieu vit que cela était bon.
Les oiseaux ont une âme
D'autre part, le cinquième jour, le surlendemain, est celui de la création du monde animal marin et aérien (versets 20 à 22).
Les poissons ont une âme
Dieu dit : Que les eaux grouillent de petites bêtes, d'êtres vivants (nèfèch), et que des oiseaux volent au–dessus de la terre, face à la voûte céleste ! Dieu créa les grands monstres marins et tous les êtres vivants (nèfèch) qui fourmillent, dont les eaux se mirent à grouiller, selon leurs espèces, ainsi que tout oiseau selon ses espèces. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez–vous et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux se multiplient sur la terre !
Une famille de cervidés, signe aussi de bénédictionLa famille humaine, signe de la bénédiction divine
Le sixième jour est celui de la création du monde animal terrestre (versets 24 à 25), puis celui des humains (versets 26 à 28) qui sont de même nature que les animaux terrestres puisque créés le même jour. Cette étape humaine se termine par la même bénédiction, confirmant l'assimilation des humains aux animaux.
Dieu les (homme et femme) bénit ; Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez–vous, remplissez la terre et soumettez–la.
Pour compléter le sens de la nèfèch, on lit en Genèse 19,19 une prière : Je t'en prie : moi, ton serviteur, j'ai trouvé grâce à tes yeux et tu as montré une grande fidélité envers moi en me conservant la vie (nèfèch). Et encore, en Genèse 35,18, cette expression encore utilisée aujourd'hui : Elle (Rachel) allait rendre l'âme (nèfèch), car elle était mourante … L'âme à rendre est ce qui maintient en vie ; au début on la reçoit de la divinité, à la fin on le lui la rend.
Le sang est le symbole de la vie.
Contrairement au corps qui est matériel et visible, la vie est, en général, difficile à voir et à identifier. Aussi utilise-t-on un élément symbolique pour "matérialiser" la vie. C'est ainsi que Dieu demande à Noé, et à ses descendants, pour maintenir la nouvelle alliance après le déluge (Genèse 9,4) : Vous ne mangerez pas de chair (bâshâr) avec sa vie (nèfèch), c'est–à–dire avec son sang. Cet interdit est repris ultérieurement dans les lois pour le peuple juif (Deutéronome 12,23) : Abstiens–toi rigoureusement de manger le sang, car le sang, c'est la vie (nèfèch) ; et tu ne mangeras pas la vie avec la chair(bâshâr).
La vie, ce que nous appelons abusivement l'âme, est symbolisée par le sang (en hébreu Mda dam). Ce sang est nécessaire pour qu'un animal soit considéré comme un vrai animal, à tel point qu'un animal sans sang (ou sans sang apparent), comme par exemple un escargot, n'est pas cacher et ne peut pas être mangé. L'âme est nécessaire, mais ne doit pas être mangée car elle n'est que prêtée par la divinité ; il est interdit de consommer du sang, même transformé en boudin.
L'âme n'est ni le lieu, ni le moyen pour les humains de s'élever vers la divinité puisque même les animaux impurs, par définition doublement éloignés de Dieu ont une âme. L'âme est "simplement" le support de la vie.
Le souffle
xaw%r (rouah) pneuma (pneuma) spiritus
Quelle est cette lumière en nous ?
Une question légitime est alors de savoir si quelque chose nous distingue des animaux, puisque eux et nous avons chacun une âme. Le premier récit de création du premier livre de la Bible ne donne pas de réponse à cette question, puisque les actions et les paroles de la divinité sont presque les mêmes pour les humains que pour les animaux. Notons cependant ces versets énigmatiques en Genèse 1,26-28 :
Dieu se propose de faire l'être humain à son image
Dieu dit : Faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, … Dieu créa les humains à son image : il les créa à l'image de Dieu ; pic et trou (phallus et vagin) il les créa. Dieu les bénit.
Ces versets indiquent que nous serions à l'image de Dieu, remarquons aussi qu'Il s'est ravisé et qu'il n'a pas fait les humains à sa ressemblance. Mais cela n'indique pas en quoi nous sommes "à son image", même si le vide du texte indique que les animaux, et a fortiori les végétaux et les minéraux, ne sont ni à Son image, ni à Sa ressemblance.
Le second récit mythique de création, en Genèse 2,7, formule une réponse à la question angoissante (pour certains) de la différence. Le Dieu commence ici par créer l'adam :
Dieu façonne l'argile pour modeler un être humain
Le SEIGNEUR Dieu façonna l'humain à partir de la glaise de la terre ; il insuffla (nâfah) dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint une âme (nèfèch) vivante.
La modalité de la création est ainsi précisée, Dieu façonne de l'argile et donne la vie animée en soufflant dans la forme réalisée par les narines, premier bouche à bouche, première respiration artificielle ! Cette technique de souffler n'est pas utilisée pour les végétaux ni pour les animaux, alors que ces derniers sont façonnés comme l'humain. Le narrateur indique en Genèse 2, 9 et 19 :
Le SEIGNEUR Dieu fit pousser de la terre toutes sortes d'arbres agréables à voir et bons pour la nourriture. … Le SEIGNEUR Dieu façonna de la glaise tous les animaux de la campagne et tous les oiseaux du ciel.
Ainsi selon le texte biblique, la spécificité de l'espèce humaine est d'avoir reçu le souffle, en hébreu xaw%r (rouah, 378 occurrences dans la bible hébreu) divin, de pouvoir ainsi respirer de Son haleine. Dans cette image, respirer la respiration de Dieu est ce qui différencie l'être humain et le rend capable de relation personnelle avec la divinité, avec l'Unique.
La tornade du souffle de Dieu erre sans fin sur le monde.
Au début le souffle de Dieu errait sans but dans le tohu bohu initial (Genèse 1,1-2) : Dans un commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était un chaos, elle était vide ; il y avait des ténèbres au–dessus de l'abîme, et le souffle (rouah) de Dieu tournoyait au–dessus des eaux.. Ce souffle semble alors errer sans but.
Après la mise en ordre effectuée par la création, ce souffle a trouvé une place stable et utile, il réside dans l'humain
Cependant cette alliance entre le souffle (rouah) de Dieu et du corps de l'humain n'est que provisoire (Genèse 6,3) : Alors le SEIGNEUR dit : Mon souffle (rouah) ne restera pas toujours dans l'être humain, car celui–ci n'est que chair (bâshâr) et est mortel.
Une synthèse
À ce stade du parcours, il convient de faire une synthèse des "populations" titulaires d'un, de deux ou de ces trois éléments le corps ou la matière, l'âme ou la vie, le souffle ou l'esprit.
Dans le monde, nous avons vu que les choses, les objets ne disposaient que d'un des trois éléments :
n'a qu'un corps tout objet solide, comme la pierre ou le pain,
n'a qu'une âme tout objet liquide, comme l'eau source de vie et dont le sang est le symbole,
n'a qu'un souffle tout objet gazeux, comme le vent.
À l'opposé, nous avons lu que seul l'être humain disposait des trois éléments :
il a un corps qui le délimite et lui permet d'entrer en communication, ne serait-ce qu'en serrant la main de son prochain,
il a une âme qui lui permet de se mouvoir,
il a un souffle qu'il lui vient de Dieu à la création.
Entre deux, il y a ceux qui n'ont que deux éléments :
les animaux ont un corps et sont animés,
a un corps et du souffle, mais ne dispose pas d'une volonté animée, un planeur (mais les hébreux ne connaissaient pas cette invention relativement récente) et un cerf-volant, probablement connu dès l'antiquité en Occident comme en Orient (oui, j'ai dû me torturer les méninges pour trouver ce qui rentre dans ce cas),
enfin il faut désigner celui qui n'a pas de corps, mais qui a le souffle et la vie, Celui qui est le souffle de vie : Dieu.
Comme je suis un scientifique, je ne résiste pas à faire le tableau synthétique suivant :
..........Espèce............... Corps, matière----- Âme, vie------ Souffle, esprit------
Objet solide, un végétal avec.......... sans ........... sans..........
Objet liquide, le sang, l'eau sans.......... avec.......... sans..........
Objet gazeux, l'air, le vent sans.......... sans.......... avec..........
L'être humain................... avec.......... avec .......... avec..........
Animal............................ avec.......... avec.......... sans..........
Cerf-volant...................... avec.......... sans.......... avec..........
Dieu, souffle de vie........... sans.......... avec .......... avec..........
Ce qui peut aussi s'exprimer par une schéma plus visuel utilisant les trois couleurs dites fondamentales et leurs mélanges primaires :
Représentation visuelle de la composition des trois éléments
Il convient maintenant de repréciser la situation des êtres humains.
Humain face à Dieu
Cette traversée des récits mythiques racontés par les croyants hébraïques et cet examen du vocabulaire nous ont fait découvrir un monde ternaire bien différent du modèle grec. Les humains font partie de la réalité du monde, des mondes minéral, végétal, et animal et ont un corps (bâshâr). Ils forment une espèce animale, presque comme les autres et ont à ce titre une âme (nèfèch). Mais, selon la Bible, les humains ont un petit quelque chose de plus, quelque chose d'indéfinissable, d'insaisissable, qui n'a même pas de corps : un vent, le souffle (rouah) de Dieu qui n'aurait pas été donné aux animaux.
L'espèce humaine serait comme une flotille de bateaux poussée par le souffle.
Le souffle de Dieu existe pour permettre aux humains de s'orienter comme le vent existe pour permettre aux navires d'avancer. Le vent souffle là où Dieu veut, mais c'est le barreur qui décide où le bateau va. Il peut aller sous le vent, plus vers bâbord, plus vers tribord, même louvoyer pour remonter au vent. Dieu, le vent, laisse l'humain barreur choisir son cap. le vent ne décide pas là où va le bateau, il n'est que l'énergie qui fait avancer. Dieu ne décide pas où va l'humain, même s'il indique sa direction préférée, celle de l'amour compassion ; il permet à l'humain de choisir sa direction, éventuellement en remontant le vent, en allant contre Lui.
Dans cette histoire, Dieu lui-même a trouvé un sens à Sa "vie" en soufflant pour aider discrètement l'humain. Il ne lui impose pas où aller, Il ne veut que lui éviter d'user ses forces à ramer sans cesse.
Les pensées chrétiennes
La pensée chrétienne des premiers siècles a été rapidement confrontée à la philosophie grecque et en a été imprégnée, voir déformée.
Les tentations de la chair
La résurrection des corps
Ceci est mon corps
Les tentations de la chair
Paul a la réputation de détester le corps et d'y voir la source du péché. Par exemple en Romains 6,19 :
Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant, confiez vos membres comme esclaves à la justice (divine), pour arriver à la sainteté.
Il faut remarquer que Paul n'utilise par le mot "corps", en grec swma (sôma), mais un autre, la "chair" sarc (sarx), même si plusieurs traductions gomment cette différence. Cette "chair" ne désigne pas principalement le corps comme réalité physique de la condition humaine, mais sa nature bestiale, ses passions qui éloigne l'être humain de Dieu. Ce concept semble s'apparenter au "penchant", plus exactement au "penchant mauvais" que la bible hébraïque exprime par le mot rcey" (yêtsèr).
Avant Paul, le livre de Ben Sira discute beaucoup de cette question des penchants mauvais sans jamais l'assimiler au corps matériel. Bien auparavant, l'écrivain de la Genèse en 8,21 pensait qu'après le déluge Dieu respecterait les humains malgré leur inclinaison au mal :
L'Éternel … dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées (yêtsèr) du cœur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait.
Paul ne manifeste pas d'hostilité à la condition humaine, au corps qui est la base de notre existence, il se méfie par contre des penchants mauvais de l'humain auxquels il oppose la possibilité d'une vie nouvelle en Christ.
La résurrection des corps
La tradition chrétienne affirme une résurrection des corps et j'y consacre une autre page de mon site, où je discute notamment la pertinence du mot même de résurrection. Cependant cette expression ne se trouve pas dans la bible.
Par contre on trouve dans les livres de la nouvelle alliance l'expression résurrection des morts, un peu dans les Évangiles (il s'agit surtout de Jésus lui-même, peu des autres), nettement plus souvent dans l'enseignement des apôtres (où la résurrection semble récurrente) et de Paul.
Matthieu 22,31 : Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez–vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu.
Actes 4,1-3 : Tandis qu'ils parlaient au peuple, les prêtres, le commandant du temple et les sadducéens survinrent, excédés de les voir instruire le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d'entre les morts. Ils mirent la main sur eux et les placèrent sous bonne garde jusqu'au lendemain.
1 Corinthiens 15,12 : “Or si l'on proclame que le Christ s'est réveillé d'entre les morts, comment quelques–uns d'entre vous peuvent–ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ?
Aujourd'hui beaucoup mettent en doute le concept même de résurrection des corps et craignent de venir à une autre vie après la mort avec un corps fatigué, éventuellement malade, perclus, handicapé, comme le jour de la mort. Cette idée de se retrouver toute une éternité dans une mauvaise condition est en effet angoissante.
Mais la discussion ci-dessus sur le corps dans la pensée hébraïque éclaire la concept de résurrection des corps d'un autre point de vue. Le corps est, je l'ai dit, ce qui me permet la mise en relation avec autrui. Le concept de résurrection des corps indique, contre la pensée grecque, qu'il ne s'agit pas seulement d'une relation parfaite avec la divinité (avec la sagesse), mais aussi d'être en pleine relation (communion) avec l'ensemble des autres humains d'hier et de demain.
Ceci est mon corps
Je voudrais enfin reprendre le récit de la Cène à partir de ma discussion sur le corps, l'âme et le souffle. L'institution est racontée notamment par Matthieu en 26,26-28 :
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit le pain ; après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez ; c'est mon corps (swma, sôma). Il prit ensuite la coupe ; après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant : Buvez–en tous ; c'est mon sang (ai9ma, haima), le sang de l'alliance, qui est répandu en faveur d'une multitude, pour la délivrance des péchés.
Quels sont les éléments mis en jeu par ce passage ?
Le premier est le corps dont le symbole utilisé est du pain. Il est indiqué que la miche est prise dans les mains de Jésus, ce qui renforce l'aspect du corps comme ce qui a un volume et qui permet le contact.
Le second est le sang, qu'on a vu être le symbole de la vie (#$penE nèfèch), de l'âme. Le texte indique que Jésus a pris une coupe, mais son contenu n'est pas indiqué pour insister sur la liquidité du second élément, sur son absence de corps (j'ai indiqué plus haut qu'un liquide n'a pas de bâsâr).
Le troisième élément n'est pas dans ce qui est pris par Jésus, c'est Jésus lui-même désigné deux fois par le "mon" corps, "mon" sang. Or Jésus est présenté comme la parole de Dieu, comme son souffle en action dans le monde.
Le récit de la Cène met en jeux les trois constituants voulus par Dieu pour l'être humain corps, âme et souffle. Dans ce repas présenté par Jésus comme une synthèse de sa vie et une promesse pour le futur, le récit affirme la plénitude de Jésus de Nazareth qui s'est montré pleinement humain, conforme à l'image et à la ressemblance de Dieu. C'est pourquoi par sa résurrection il sera élevé à la divinité.
Et alors ?
Par cet article, j'ai voulu vous proposer de sortir des schémas habituels. Nous avons l'habitude de penser l'être humain comme un corps et une âme, le premier étant promis à la terre (ou aux cendres), le second pouvant alors accéder à la divinité.
Le modèle hébraïque est au contraire un modèle ternaire où l'âme n'est pas un élément spécifique de l'espèce humaine. C'est le souffle de Dieu qui confère l'humanité. La tradition chrétienne s'est imprégnée du modèle grec et a le plus souvent oublié ses racines israélites. Mais les récits bibliques sont principalement forgés à partir d'une conception ternaire.
Le récit même du dernier repas de Jésus qui est le fondement de nos Églises assemblées pour la Sainte Cène (ou l'eucharistie) doit être repensé dans le cadre d'une perspective dessinée par le corps, l'âme et le souffle de l'humain dans sa relation avec Dieu.
Liens :
http://jean.luc.dupaigne.free.fr/index.html
http://www.lecclesiaste.fr/immortalite_de_lame.html
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
L'immortalité de l'âme chez les Juifs
« Vouloir prouver, parla défense de consulter les morts contenue dans le Pentateuque, ou par l'histoire de l'évocation de l'ombre de Samuel par la sorcière à'En-Dôr, que le judaïsme admet la croyance à l'immortalité, c'est hasarder une affirmation que rien ne justifie. Défendre les jongleries suppose seulement l'existence d'une classe de personnes qui exploitent la crédulité des autres. En lisant attentivement le récit de l'apparition de Samuel1, on croit assister à une scène de magnétisme de nos jours, et aucune visionnaire, regardant le visage bouleversé de Saûl et connaissant les forces respectives des Philistins et des Israélites, n'aurait manqué de pronostiquer la défaite complète du malheureux roi. »
« La division de l'homme en corps et âme est une abstraction philosophique que l'Écriture ignore. L'homme est supérieur à l'animal et créé à l'image de Dieu; mais il vit par le souffle et le sang. On reconnut bien vile que la mort naturelle arrêtait la respiration , et la mort violente survenait à la suite de la perte du sang. »
« Si les peuples anciens n'ont pas pu s'imaginer l'anéantissement total de l'individu, Je royaume des ombres est une triste transaction entre la mort complète et la vie éternelle. Ce compromis ne satisfit aucunement les docteurs do la synagogue, lorsque, comme nous le verrons plus loin, ils acceptèrent le dogme de la résurrection; «l'homme pieux, selon l'image de l'un d'entre eux, est assis, la tête couronnée , et jouissant de l'éclat de la majesté divine2, ν Le psalmiste dit au contraire : «Les morts ne louent pas Dieu, ni ceux qui descendent dans le royaume du silence 3 ; » ou bien : «Personne ne se souvient de toi dans la mort, et qui te remercie dans le Scheôl?4 » ou bien encore ; « Quel profit as-tu de mon sang, quand je descends dans la fosse, la poussière te Jouera-t-elle , proclamera-t-elle ta fidélité ? 5 ν »
« Les prédications des prophètes seules représentent le vrai judaïsme et elles ne s'occupent nulle part de la vie future x. Je tenais en outre à ne pas laisser confondre la vie inerte des ombres dans le Scheôl avec la vie spirituelle d'uae existence réelle après îa mort. Je soutiens que l'idée de l'immortalité de l'âme n'est, dans le judaïsme, qu'un emprunt fait à la philosophie de Platon, répandue par les Grecs à Alexandrie après la conquête d'Alexandre et de ses successeurs. L'Ecclésiaste en porte des traces incontestables ; l'immortalité s'y montre pour être immédiatement mise en question2. Les prêtres grécomanes avaient déjà discrédité cette nouveauté hellénique. Bientôt la croyance à la résurrection du corps , qui s'alliait bien plus facilement avec les ancienne données des Rephâïm et du Scheôl3, s'imposa avec Daniel à l'esprit juif, et y prit de telles racines qu'elle restera pendant plusieurs siècles dominante, non seulement dans la synagogue, mais aussi dans la nouvelle église »
« Parmi les apocryphes, les livres écrits primitivement en hébreu comme Y Ecclésiastique du Siracide, ne connaissent pas l'immortalité, que la Sagesse deSalomon, composée en grec et nourrie des idées platoniciennes, admet parfaitement. Les philosophes et les rhéteurs de la Grèce , convertis à la nouvelle religion la font pénétrer dans le christianisme. Le Talmud n'en parle nulle part; en revanche la résurrection y figure déjà comme un dogme , et s'y heurte constamment contre les idées messianiques qui s'incarnent dans un descendant de David, et contre le monde futur qui s'y matérialise d'après un certain nombre de versets des prophètes. Les docteurs parviennent péniblement à combiner ces trois idées ; pour les uns la résurrection coïncide avec le monde futur, pour les autres elle est placée dans les temps messianiques , pour d'autres encore le monde futur est identique avec l'époque du Messie2. Lorsque les Arabes au vme siècle rendent la philosophie grecque accessible aux Juifs, l'immortalité de l'âme devient un quatrième élément dans la série des espérances eschatologiques. La coordination de ces quatre éléments, savoir: les jours du Messie, le monde futur, la résurrection et l'immortalité de l'âme, est l'un des problèmes les plus ardus de la philosophie juive du moyen âge »
La suite :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1882_num_26_3_68806#
« Vouloir prouver, parla défense de consulter les morts contenue dans le Pentateuque, ou par l'histoire de l'évocation de l'ombre de Samuel par la sorcière à'En-Dôr, que le judaïsme admet la croyance à l'immortalité, c'est hasarder une affirmation que rien ne justifie. Défendre les jongleries suppose seulement l'existence d'une classe de personnes qui exploitent la crédulité des autres. En lisant attentivement le récit de l'apparition de Samuel1, on croit assister à une scène de magnétisme de nos jours, et aucune visionnaire, regardant le visage bouleversé de Saûl et connaissant les forces respectives des Philistins et des Israélites, n'aurait manqué de pronostiquer la défaite complète du malheureux roi. »
« La division de l'homme en corps et âme est une abstraction philosophique que l'Écriture ignore. L'homme est supérieur à l'animal et créé à l'image de Dieu; mais il vit par le souffle et le sang. On reconnut bien vile que la mort naturelle arrêtait la respiration , et la mort violente survenait à la suite de la perte du sang. »
« Si les peuples anciens n'ont pas pu s'imaginer l'anéantissement total de l'individu, Je royaume des ombres est une triste transaction entre la mort complète et la vie éternelle. Ce compromis ne satisfit aucunement les docteurs do la synagogue, lorsque, comme nous le verrons plus loin, ils acceptèrent le dogme de la résurrection; «l'homme pieux, selon l'image de l'un d'entre eux, est assis, la tête couronnée , et jouissant de l'éclat de la majesté divine2, ν Le psalmiste dit au contraire : «Les morts ne louent pas Dieu, ni ceux qui descendent dans le royaume du silence 3 ; » ou bien : «Personne ne se souvient de toi dans la mort, et qui te remercie dans le Scheôl?4 » ou bien encore ; « Quel profit as-tu de mon sang, quand je descends dans la fosse, la poussière te Jouera-t-elle , proclamera-t-elle ta fidélité ? 5 ν »
« Les prédications des prophètes seules représentent le vrai judaïsme et elles ne s'occupent nulle part de la vie future x. Je tenais en outre à ne pas laisser confondre la vie inerte des ombres dans le Scheôl avec la vie spirituelle d'uae existence réelle après îa mort. Je soutiens que l'idée de l'immortalité de l'âme n'est, dans le judaïsme, qu'un emprunt fait à la philosophie de Platon, répandue par les Grecs à Alexandrie après la conquête d'Alexandre et de ses successeurs. L'Ecclésiaste en porte des traces incontestables ; l'immortalité s'y montre pour être immédiatement mise en question2. Les prêtres grécomanes avaient déjà discrédité cette nouveauté hellénique. Bientôt la croyance à la résurrection du corps , qui s'alliait bien plus facilement avec les ancienne données des Rephâïm et du Scheôl3, s'imposa avec Daniel à l'esprit juif, et y prit de telles racines qu'elle restera pendant plusieurs siècles dominante, non seulement dans la synagogue, mais aussi dans la nouvelle église »
« Parmi les apocryphes, les livres écrits primitivement en hébreu comme Y Ecclésiastique du Siracide, ne connaissent pas l'immortalité, que la Sagesse deSalomon, composée en grec et nourrie des idées platoniciennes, admet parfaitement. Les philosophes et les rhéteurs de la Grèce , convertis à la nouvelle religion la font pénétrer dans le christianisme. Le Talmud n'en parle nulle part; en revanche la résurrection y figure déjà comme un dogme , et s'y heurte constamment contre les idées messianiques qui s'incarnent dans un descendant de David, et contre le monde futur qui s'y matérialise d'après un certain nombre de versets des prophètes. Les docteurs parviennent péniblement à combiner ces trois idées ; pour les uns la résurrection coïncide avec le monde futur, pour les autres elle est placée dans les temps messianiques , pour d'autres encore le monde futur est identique avec l'époque du Messie2. Lorsque les Arabes au vme siècle rendent la philosophie grecque accessible aux Juifs, l'immortalité de l'âme devient un quatrième élément dans la série des espérances eschatologiques. La coordination de ces quatre éléments, savoir: les jours du Messie, le monde futur, la résurrection et l'immortalité de l'âme, est l'un des problèmes les plus ardus de la philosophie juive du moyen âge »
La suite :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1882_num_26_3_68806#
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Le Louvre nous permet d'avoir un aperçu des différentes croyances au fil du temps.
L'Âme
Le Livre des morts anonyme
N 3073 Sully salle 17 vitrine 2
Le Livre des morts est parmi
les plus anciens textes religieux
de l’humanité.
Ce recueil de formules et d’incantations est destiné à guider l’âme dans l’au-delà et à la protéger des dangers qui la menacent. Les papyrus, glissés dans le sarcophage ou dans les bandelettes de la momie, décrivent les pérégrinations de l’âme après la mort. Notez le jugement du mort au chapitre 125. La nécessité de l’union dans l’au-delà de l’âme (ba), de l’esprit (akh) et du corps est particulièrement marquée. AE29
Anubis, le dieu à tête de chien, place dans le plateau gauche de la balance le cœur du défunt représentant son âme, et dans l’autre plateau Maât, déesse de la Vérité et de la Justice, symbolisée par une plume. Thot inscrit le résultat de la pesée sur sa tablette avant de la communiquer à Osiris. Si l’arrêt est favorable AE30, l’âme s’en ira goûter la félicité auprès des dieux.
Les Egyptiens divisaient la personne en trois entités : Le ka, le ba, et le akh. Le ka était la copie spirituelle du corps physique. Après la mort, le ka quittait le corps et habitait la tombe. Le ba symbolisait la personnalité du défunt et il était représenté par un oiseau à tête humaine. Le akh germait de la momie tandis que des incantations étaient récitées. Le akh habitait le monde des dieux. AE31
Papyrus funéraire de Sérimen E 17400
Sully salle 13 vitrine 11
Très pauvre en textes, ce papyrus est surtout orné de représentations tirées du livre des morts.
Notez en bas l’âme du mort, sous la forme d’un oiseau, qui vole au-dessus de sa momie veillée par les déesses.
Cette « âme » porte la partie supérieure d’une croix ansée, car pour les Égyptiens, la mort n’est qu’une coupure dans la vie.
Comme les Babyloniens, ils croyaient en l’immortalité de l’âme. Ces images évoquent aussi les scènes du « jugement dernier » du porche central de Notre-Dame.
Portail du Jugement Dernier
Façade de la Cathédrale Notre-Dame, Paris
Au milieu de ce portail central :
la Pesée des Âmes.
Les élus sont emmenés au ciel
par des anges, les réprouvés entraînés
en enfer par des démons.
Dans la pointe, le Christ est assis
sur son tribunal.
La croyance en l’immortalité de l’âme et ses variantes ont été façonnées par un même concept babylonien. La mort était considérée par les théologiens chaldéens comme le passage à une autre forme de vie. AE32
C’est aussi un produit de l’esprit grec, qui doit son élaboration et son développement dans la pensée occidentale au philosophe Platon AE33, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. AE34
" La philosophie grecque va faire
pénétrer cette notion d’âme immortelle
chez les théologiens.
Mais c’est une perversion totale
Toute la pensée chrétienne va être déviée à partir de cette mutation provenant de la philosophie grecque et des cultes orientaux. "
Jacques Ellul
"Spinoza choquait juifs et chrétiens
en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament.
C’est par cette idée d’immortalité
que l’Egypte se distingue le plus
des autres cultures."
Jan Assmann
Tête de saint Augustin
RF 1640 Denon salle C vitrine 32
L’enseignement selon lequel l’âme serait immatérielle est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne sous la réflexion d’Origène et de saint Augustin (354-430).
Ce théologien, père et docteur de l’Église, est l’auteur des Confessions et de la Cité de Dieu AE36 A1105
La notion de l’immortalité de l’âme ne semble pas biblique. AE35
Les termes originaux employés dans les Écritures (héb. nèphèsh ; gr. psukhê) utilisés à propos des créatures terrestres désignent toujours ce qui est matériel, tangible, visible et mortel.
Citation de la page du site du Louvre : http://www.louvrebible.org/index.php/louvrebible/default/visiteguidee/livre-des-morts-rubrique-menu-216
L'Âme
Le Livre des morts anonyme
N 3073 Sully salle 17 vitrine 2
Le Livre des morts est parmi
les plus anciens textes religieux
de l’humanité.
Ce recueil de formules et d’incantations est destiné à guider l’âme dans l’au-delà et à la protéger des dangers qui la menacent. Les papyrus, glissés dans le sarcophage ou dans les bandelettes de la momie, décrivent les pérégrinations de l’âme après la mort. Notez le jugement du mort au chapitre 125. La nécessité de l’union dans l’au-delà de l’âme (ba), de l’esprit (akh) et du corps est particulièrement marquée. AE29
Anubis, le dieu à tête de chien, place dans le plateau gauche de la balance le cœur du défunt représentant son âme, et dans l’autre plateau Maât, déesse de la Vérité et de la Justice, symbolisée par une plume. Thot inscrit le résultat de la pesée sur sa tablette avant de la communiquer à Osiris. Si l’arrêt est favorable AE30, l’âme s’en ira goûter la félicité auprès des dieux.
Les Egyptiens divisaient la personne en trois entités : Le ka, le ba, et le akh. Le ka était la copie spirituelle du corps physique. Après la mort, le ka quittait le corps et habitait la tombe. Le ba symbolisait la personnalité du défunt et il était représenté par un oiseau à tête humaine. Le akh germait de la momie tandis que des incantations étaient récitées. Le akh habitait le monde des dieux. AE31
Papyrus funéraire de Sérimen E 17400
Sully salle 13 vitrine 11
Très pauvre en textes, ce papyrus est surtout orné de représentations tirées du livre des morts.
Notez en bas l’âme du mort, sous la forme d’un oiseau, qui vole au-dessus de sa momie veillée par les déesses.
Cette « âme » porte la partie supérieure d’une croix ansée, car pour les Égyptiens, la mort n’est qu’une coupure dans la vie.
Comme les Babyloniens, ils croyaient en l’immortalité de l’âme. Ces images évoquent aussi les scènes du « jugement dernier » du porche central de Notre-Dame.
Portail du Jugement Dernier
Façade de la Cathédrale Notre-Dame, Paris
Au milieu de ce portail central :
la Pesée des Âmes.
Les élus sont emmenés au ciel
par des anges, les réprouvés entraînés
en enfer par des démons.
Dans la pointe, le Christ est assis
sur son tribunal.
La croyance en l’immortalité de l’âme et ses variantes ont été façonnées par un même concept babylonien. La mort était considérée par les théologiens chaldéens comme le passage à une autre forme de vie. AE32
C’est aussi un produit de l’esprit grec, qui doit son élaboration et son développement dans la pensée occidentale au philosophe Platon AE33, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. AE34
" La philosophie grecque va faire
pénétrer cette notion d’âme immortelle
chez les théologiens.
Mais c’est une perversion totale
Toute la pensée chrétienne va être déviée à partir de cette mutation provenant de la philosophie grecque et des cultes orientaux. "
Jacques Ellul
"Spinoza choquait juifs et chrétiens
en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament.
C’est par cette idée d’immortalité
que l’Egypte se distingue le plus
des autres cultures."
Jan Assmann
Tête de saint Augustin
RF 1640 Denon salle C vitrine 32
L’enseignement selon lequel l’âme serait immatérielle est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne sous la réflexion d’Origène et de saint Augustin (354-430).
Ce théologien, père et docteur de l’Église, est l’auteur des Confessions et de la Cité de Dieu AE36 A1105
La notion de l’immortalité de l’âme ne semble pas biblique. AE35
Les termes originaux employés dans les Écritures (héb. nèphèsh ; gr. psukhê) utilisés à propos des créatures terrestres désignent toujours ce qui est matériel, tangible, visible et mortel.
Citation de la page du site du Louvre : http://www.louvrebible.org/index.php/louvrebible/default/visiteguidee/livre-des-morts-rubrique-menu-216
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Le culte égyptien
le Kâ. --
les Indulgences
l'héritage égyptien et son influence
L'âme quittant le corps :
Version "chrétienne"
version égyptienne
Agrégé de philosophie, André Perrin est ancien professeur de classes préparatoires et inspecteur d'Académie - inspecteur pédagogique régional honoraire. Il écrit régulièrement pour la revue Mezetulle, partenariat éditorial d'iPhilo, et pour le magazine Causeur.
Il démontre bien comment le concept platonicien de l'âme a fait son entrée dans le monde chrétien par Thomas d'Aquin, fervent admirateur d'Aristote.
Petite citation :
"Quoi qu'il en soit, il apparaît clairement qu'autant la doctrine de l'immortalité de l'âme est liée à un dualisme de type platonicien, autant celle de la résurrection pouvait s'élaborer plus aisément à partit de l'hylémorphisme aristotélicien. On regrettera donc que saint Thomas n'ait pas eu le temps d'édifier lui-même cette théologie de la résurrection [91]. Pour notre part, nous nous bornerons à indiquer brièvement pourquoi la doctrine de l'immortalité de l'âme et celle de la résurrection de la chair nous paraissent diamétralement opposées sur trois points décisifs."...."En d'autres termes la résurrection n'est pas une conservation de l'âme, comme substance distincte du corps, qui découlerait de sa nature, mais une re-création de l'homme, corps et âme, qui résulte d'un acte de la liberté divine : don gratuit dont l'efficace est subordonné à l'assentiment humain. On n'entre pas contraint et forcé dans la vie de Dieu, pas plus qu'on y accède automatiquement : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et n'est pas soumis au jugement, mais il est passé de la mort à la vie" [93]. La résurrection n'est donc pas une restitution, mais une nouvelle naissance, oeuvre conjuguée de l'amour divin et du consentement humain à l'amour divin.
Lien :
http://philo.pourtous.free.fr/Articles/A.Perrin/ameetcorps.htm#note1
le Kâ. --
les Indulgences
l'héritage égyptien et son influence
L'âme quittant le corps :
Version "chrétienne"
version égyptienne
Agrégé de philosophie, André Perrin est ancien professeur de classes préparatoires et inspecteur d'Académie - inspecteur pédagogique régional honoraire. Il écrit régulièrement pour la revue Mezetulle, partenariat éditorial d'iPhilo, et pour le magazine Causeur.
Il démontre bien comment le concept platonicien de l'âme a fait son entrée dans le monde chrétien par Thomas d'Aquin, fervent admirateur d'Aristote.
Petite citation :
"Quoi qu'il en soit, il apparaît clairement qu'autant la doctrine de l'immortalité de l'âme est liée à un dualisme de type platonicien, autant celle de la résurrection pouvait s'élaborer plus aisément à partit de l'hylémorphisme aristotélicien. On regrettera donc que saint Thomas n'ait pas eu le temps d'édifier lui-même cette théologie de la résurrection [91]. Pour notre part, nous nous bornerons à indiquer brièvement pourquoi la doctrine de l'immortalité de l'âme et celle de la résurrection de la chair nous paraissent diamétralement opposées sur trois points décisifs."...."En d'autres termes la résurrection n'est pas une conservation de l'âme, comme substance distincte du corps, qui découlerait de sa nature, mais une re-création de l'homme, corps et âme, qui résulte d'un acte de la liberté divine : don gratuit dont l'efficace est subordonné à l'assentiment humain. On n'entre pas contraint et forcé dans la vie de Dieu, pas plus qu'on y accède automatiquement : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et n'est pas soumis au jugement, mais il est passé de la mort à la vie" [93]. La résurrection n'est donc pas une restitution, mais une nouvelle naissance, oeuvre conjuguée de l'amour divin et du consentement humain à l'amour divin.
Lien :
http://philo.pourtous.free.fr/Articles/A.Perrin/ameetcorps.htm#note1
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
L'immortalité de l’âme, conception humaine ou révélation biblique ???
Claude Bouchot et le concept d'immortalité de l'âme à travers l'histoire.
L’immortalité de l’âme, conception humaine ou révélation biblique ?
« L’homme comprend seulement avec beaucoup de difficulté ce qu’il ne désire pas comprendre en son for intérieur. Il ferme instinctivement son intelligence devant des faits qui le contraignent à abandonner ce qui lui plaît (1) » ( Alexis Carrel).
Alors que la résurrection des morts – enseignée dans la Bible – constitue (devrait constituer) l’une des principales bases (2) de la foi chrétienne, on peut se demander pourquoi si peu de personnes y croient aujourd’hui ? En effet, selon un sondage TNS Sofres/Logica publié par l'hebdomadaire Pèlerin, seulement 10 % des Français (13 % chez les catholiques) croient à la résurrection des morts (3) !
Une autre conception en matière de « retour à la vie » triompherait-elle au sein du christianisme contemporain ? A ce propos (toujours selon le même sondage), 7 % des catholiques déclarent croire en la réincarnation (4) ! Comme les adeptes des religions orientales ou des philosophies empreintes d’orientalisme, de très nombreux chrétiens croient donc à la réincarnation !
Pourquoi cette croyance est-elle acceptée aussi facilement ? En fait, cette manière de penser si largement répandue aujourd’hui dans le monde fait suite à une autre croyance, essentielle et quasi générale qui remonte à des millénaires : la croyance en l’immortalité de l’âme. Sans l’adhésion à cette idée, il est impossible de croire en la réincarnation.
Or, on sait que cette notion d’immortalité de l’âme fait partie de l’enseignement officiel de l’Église catholique dont le catéchisme déclare : « Chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu – elle n’est pas produite par les parents – ; l’Église nous apprend aussi qu’elle est immortelle : elle ne périt pas lors de la séparation du corps dans la mort, et s’unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale (5). »
Bref, si pour beaucoup de chrétiens, les conceptions sur l’au-delà ressemblent étrangement à celles des tenants de la réincarnation, c’est essentiellement parce qu’elles reposent sur une base commune quant à la nature de l’homme : une vision dualiste qui dépeint l’homme comme un être composite formé d’un corps matériel, mortel et d’une âme immatérielle, immortelle.
Sans qu’il soit possible d’étudier ici toutes les raisons conduisant les chrétiens à accepter aussi facilement la réincarnation, on peut dire que la croyance en l’immortalité de l’âme y contribue avant tout ! Soulignons seulement que la réincarnation se présente comme une négation de la rédemption et de la résurrection. Aussi, l’Église catholique a toujours condamné explicitement cette conception païenne en totale contradiction avec le message évangélique.
Après une introduction certes un peu longue, mais ayant néanmoins le mérite de nous conduire progressivement à notre sujet, il nous paraît utile de confronter la théorie de l’immortalité de l’âme à la lumière de l’Écriture. Mais avant, essayons d’explorer les origines lointaines de cette notion d’âme survivant après la mort, idée considérée généralement comme irréfutable !
D’où vient la notion d’immortalité de l’âme ?
Depuis le début de l’histoire humaine, la mort a sans cesse effrayé les hommes qui ont constamment essayé de comprendre ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Face au néant insupportable, ceux-ci ont toujours tenté de nier la mort en se rattachant à l’idée apaisante d’une survie immédiate. Pour la majorité des hommes de chaque civilisation, l’antique notion d’immortalité de l’âme semble donc avoir été une réponse rassurante – mais imparfaite – à l’angoisse de l’au-delà.
Selon cette conception, l’âme survit tel un « double du vivant ». Ainsi, la mort n’est pas vraiment la mort puisque « la vie » se poursuit sous une autre forme ! Plus ou moins différente selon les peuples – nous nous limiterons à un rapide aperçu historique –, la représentation de la vie de l’âme après la mort du corps a toujours été empreinte de mystère. Et cet aspect a généralement induit la crainte (peur de l’enfer, pensée que l’âme pourrait interagir avec les vivants) dans le cœur des hommes, un sentiment qui aujourd’hui encore dans nos sociétés occidentales, influence considérablement le culte rendu à « l’âme de nos morts » !
L’immortalité de l’âme est donc une idée qui remonte à la nuit des temps. On trouve déjà, en effet, la notion d’âme survivant après la mort chez les ancêtres lointains des tribus animistes d’Afrique. Pour les Égyptiens, « l’âme, après la mort, va se joindre aux étoiles innombrables (version la plus antique) ou se fondre dans l’âme universelle qui habite le soleil (version panthéiste plus tardive) (6) ». Inconnue jusqu’alors, la pensée de l’immortalité de l’âme apparaît en Grèce au VIe siècle av. J.-C. à travers l’orphisme, courant religieux issu du mythe d’Orphée, enseignant à la fois l’immortalité de l’âme et la réincarnation.
Disciple de l’orphisme, le philosophe Pythagore, lui aussi, n’accepte pas que la vie s’achève par la mort ! A son tour, il influence fortement l’autre philosophe grec – non moins célèbre – Platon (427-347 av. J. C.) pour qui l’âme est immortelle et de nature divine. Ce dernier cherche à le prouver dans son œuvre, Phédon : « Ce qui est divin, immortel, intelligible, ce dont la forme est une, ce qui est indissoluble et possède toujours en même façon son identité à soi-même, voilà à quoi l’âme ressemble le plus (7). »
Si, jusqu’au milieu du IIe siècle, les premiers chrétiens fidèles à la Bible – qui appréhende l’homme dans son unité – ne se laissent pas séduire par la théorie de l’immortalité de l’âme, ce n’est plus le cas par la suite. Au fil des années, de façon remarquable, cette idée chère au « grand Platon » s’impose de plus en plus à l’esprit des philosophes et des Pères de l’Église qui l’adoptent et tentent de l’affiner avant de l’intégrer au christianisme !
C’est ce que témoigne par exemple cette fiche pédagogique de la Bibliothèque Nationale de France : « On pourrait dire que si Saint Augustin a eu la volonté de "christianiser" Platon en l'introduisant dans ses théories religieuses, Saint Thomas d'Aquin "christianisa" à son tour Aristote [disciple de Platon], huit siècles plus tard, avec cette même volonté d'harmoniser le savoir, la sagesse antique et la foi chrétienne (8). » Toutefois, ce n’est qu’en 1513 au concile de Latran V que le dogme de l’immortalité de l’âme est proclamé officiellement (9).
« Le triomphe de la notion d’immortalité de l’âme est, en définitive, [écrit Charles Gerber] une victoire de l’orgueil humain. » Et cet auteur de citer Aloys Berthoud : « Le dogme de l’immortalité de l’âme est la résultante de l’instinct inné de notre race et d’une raison superbe, ivre de ses facultés. C’est bien, en un sens, ce que l’homme a de plus excellent ; mais c’est la créature se divinisant elle-même dans l’oubli de sa déchéance. C’est l’homme naturel dans le plein épanouissement de son génie, et qui, parce qu’il lui a poussé des ailes, comme au vermisseau devenu papillon, se croit en mesure de défier l’espace et le temps et la mort : orgueil titanesque qui se sent de taille à escalader l’Olympe ! Hélas, c’est toujours l’esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres forces et en dépit de Dieu même, se flatte de monter jusqu’au ciel (10). »
Du IIe siècle à nos jours, la théorie de l’immortalité de l’âme domine donc irrésistiblement… bien que celle-ci ne trouve aucun appui dans l’Écriture comme nous allons le voir plus loin ! Dans la pensée chrétienne traditionnelle, cette manière de concevoir l’état de l’âme entre la mort et la résurrection permet en fait de sauver la continuité de l’identité de l’homme, « une véritable continuité entre l’homme qui a vécu sur terre et l’homme qui ressuscitera. Sans cette continuité d’un élément humain subsistant, l’homme qui a vécu sur terre et celui qui ressuscitera ne seraient pas le même “moi“. […] Cette âme, même séparée, accomplit des actes personnels d’intelligence et de volonté. De plus, la subsistance de l’âme séparée est claire dans la pratique de l’Église, qui adresse des prières aux âmes des bienheureux (11) ».
Ainsi, depuis l’Église ancienne – surtout à la suite de Saint Augustin – les Églises traditionnelles affirment que la perspective de l’immortalité de l’âme n’est pas incompatible avec la résurrection des morts, avec un bémol cependant pour les réformateurs qui privilégient la résurrection.
Ce n’est seulement qu’à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle que l’on commence à revenir à des conceptions de l’au-delà éloignées de la philosophie grecque et plus en phase avec l’espérance biblique de la résurrection. Peu à peu, une autre théorie eschatologique se propage sous l'influence de quelques théologiens évangéliques – suivis par plusieurs théologiens catholiques (12) – qui pensent que l’homme meurt tout entier, corps et âme, la résurrection à la fin des temps étant conçue comme une nouvelle création à partir du néant.
Pour André Dartigues (qui a enseigné durant 35 ans à la faculté de philosophie de l’Institut catholique de Toulouse), ce sont « le renouveau des études bibliques et les questions posées par un nouveau contexte scientifique et culturel » qui ont conduit la théologie contemporaine à opter pour la résurrection des morts plutôt que l’immortalité de l’âme. Tout en appuyant les observations précédentes, cet auteur écrit notamment : « En réaction contre une eschatologie qui estompait la foi en la résurrection au profit d’une argumentation philosophique en faveur de l’immortalité, de nombreux théologiens réformés, sous le signe d’un retour à Luther, récusent qu’on puisse trouver dans l’homme un quelconque résidu spirituel ou corporel qui assurerait la transition entre vie terrestre et vie ressuscitée. La mort apparaît alors comme anéantissement total et la résurrection comme nouvelle création ex nihilo. […] Les théologiens catholiques s’accordent pour mettre eux aussi l’accent sur un retour nécessaire à une thématique biblique qui, sous le chiffre de la résurrection, donne la primauté à l’action divine (13). »
Mais « l’espace vide » entre la mort et la parousie se révélant embarrassant pour certains chrétiens dans la mesure où la continuité existentielle entre l’homme qui disparaît totalement à la mort et celui qui ressuscitera ne serait plus assurée, on élabore alors un nouvelle théorie (14) qui affirme la résurrection… aussitôt après la mort ! Un schéma eschatologique ne s’accordant pas, en revanche, avec le Nouveau Testament qui spécifie que la résurrection est en lien avec le retour du Christ et aucunement avec la mort de l’homme.
A présent, comme en témoigne L’Encyclopédie catholique pour tous, l’Église, à propos de la notion d’âme, semble avoir du mal à répondre aux critiques de la pensée moderne : « Il est évident que l’histoire de la conception de l’âme explique les difficultés que rencontre aujourd’hui l’Église pour en parler (15). »
Trouve-t-on cette notion dans les Écritures ?
En réalité, celles-ci nous apprennent – non sans étonnement peut-être – que Satan lui-même, en affirmant : « Non, vous ne mourrez pas, […] vous serez comme des dieux » (Genèse 3.4-5, TOB), aurait été le premier à introduire ce concept d’immortalité humaine… faisant ainsi mentir Dieu qui avait dit au premier homme : « Tu mourras » (Genèse 2.17).
Cela dit, le mot hébreu nèphèsh dans l’Ancien Testament et le mot grec correspondant psychè dans le Nouveau Testament, souvent rendus par « âme », peuvent exprimer en fait divers sens mais très fréquemment signifient l’être entier et non seulement une « division » de celui-ci. C’est ce qu’affirme d’ailleurs L’Encyclopédie catholique pour tous : « La Bible ne distingue pas clairement en l’homme le corps et l’âme, division qui trouve son origine dans la philosophie grecque. […] L’homme selon la Bible est un tout (16). »
D’autre part, dans les Écritures, quel que soit le sens donné au mot « âme », il s’avère que celui-ci est toujours dépourvu de l’idée d’immortalité. Qu’on l’accepte ou non, nous devons nous rendre à l’évidence : les Écritures n’emploient jamais l’expression « immortalité de l’âme » ! Si les mots « âme » et « esprit » y apparaissent plus de 1600 fois (17), dans aucun cas, ceux-ci sont qualifiés par l’adjectif « immortel(le) ». Par définition, Dieu seul possède l’immortalité : « le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité » (1 Timothée 6.16). Contrairement à lui, tous les hommes sont donc sujets à la mort.
La Bible nous affirme aussi que dans le séjour des morts (lieu désigné dans l’Ancien Testament par le mot hébreu shéol et dans le Nouveau Testament par le mot grec hades), les morts « ne savent rien » et « n’espèrent plus » : « Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Il n’y a plus pour eux de salaire, puisque leur souvenir est oublié. […] Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le tant que tu en as la force, car il n’y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le shéol où tu t’en vas » (Ecclésiaste 9.5, 10, La Bible de Jérusalem) ; « Car dans la mort, nul souvenir de toi : dans le shéol, qui te louerait ? » (Psaume 6.6, La Bible de Jérusalem) ; « Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité » (Isaïe 38.18).
Dans le Nouveau Testament, Jésus considère la mort comme un sommeil… tout simplement ! Nous trouvons cette affirmation entre autres (une cinquantaine de versets dans le N. T. évoquent le sommeil de la mort) dans le récit de la mort et de la résurrection de Lazare : « Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11.11-14).
Selon ces textes, les morts sont totalement inconscients et ne peuvent donc communiquer, les Écritures ne nous laissent aucun doute à ce sujet. Notons par ailleurs que les prières en faveur des morts tout comme l’intercession des morts en faveur des vivants ne reposent sur aucune base biblique… si ce n’est le deuxième livre des Maccabées (2 M 12.45), livre totalement ignoré par le Christ, qui ne fait pas partie des livres canoniques juifs !
En outre, il convient de rappeler que Dieu – confirmant la réalité de la mort – réprouve tous ceux qui tentent de communiquer avec les morts : « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux » (Lévitique 19.31) ; « Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer à eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. […] Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort » (Lévitique 20.6, 27).
Si l’on se réfère à la Bible, on comprend que les morts ne doivent pas être impliqués dans les phénomènes spirites. N’oublions pas que cette dernière parle de l’existence des bons mais aussi des mauvais esprits (les anges déchus ou les démons qui peuvent, en effet, communiquer avec les moyens dont ils disposent) !
Les Écritures enseignent la résurrection
« Si la Bible nous enlève [comme le remarque avec perspicacité le théologien Alfred Vaucher] les fausses consolations de la survivance consciente et du surnaturel spirite, elle nous donne la consolation véritable : celle de la résurrection. La consolation que la Bible offre aux affligés, ce n’est pas l’indestructibilité du moi, c’est le réveil de l’être tout entier (18). » Ainsi, pour Jésus, la mort n’est qu’un sommeil… que seul le réveil de la résurrection viendra interrompre. Cette résurrection qui aura lieu à son retour est véritablement l’une des principales bases de la foi chrétienne.
Rappelons que dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul réagit vigoureusement devant ceux qui doutent de l’authenticité de la résurrection : « Nous prêchons donc que le Christ est revenu d'entre les morts : comment alors quelques-uns d'entre vous peuvent-ils dire que les morts ne se relèveront pas ? Si tel est le cas, le Christ n'est pas non plus ressuscité ; et si le Christ n'est pas ressuscité, nous n'avons rien à prêcher et vous n'avez rien à croire. De plus, il se trouve que nous sommes de faux témoins de Dieu puisque nous avons certifié qu'il a ressuscité le Christ ; or, il ne l'a pas fait, s'il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est une illusion […] Si nous avons mis notre espérance dans le Christ uniquement pour cette vie, alors nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Corinthiens 15.12-19, BFC).
Et Paul de poursuivre dans une autre de ses lettres : « Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront d’abord » (1 Thessaloniciens 4.16).
Ainsi, c’est seulement à la seconde venue de Jésus que ceux qui ont choisi de marcher avec Dieu durant leur existence terrestre – après, c’est trop tard – recevront l’immortalité et que commencera vraiment pour eux la vie éternelle promise. C’est ce que précise Paul lorsqu’il aborde, à la fin de sa première épître aux Corinthiens, la question de l’état des ressuscités : « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole » (1 Corinthiens 15.53-54). Remarquons qu’il s’agit là du seul passage des Écritures où l’immortalité est attribuée à l’homme, plus précisément au corps ressuscité et, selon la pensée paulinienne, à l’être humain dans son unité.
Par contre, dans cette compréhension de l’eschatologie biblique (non influencée par l'hellénisme), on objecte parfois en effet que la continuité de l'identité personnelle au-delà de la mort ne pourrait être sauvée par Dieu ! Mais, en retournant à la poussière d’où il est venu, l’homme mortel peut avoir l’assurance que l’essence de sa personnalité sera – jusqu’à sa résurrection – sauvegardée dans la mémoire divine.
C’est ce qu’explique avec conviction le pasteur José Élysée : « Dieu nous porte d’une manière particulière. Il tient en sa possession notre essence ; notre identité est dans ses mains. Et grâce à cela, nous avons l’espérance de la vie éternelle. [...] Dieu a mis au point un plan pour que chaque enfant de Dieu, quoiqu’il puisse arriver à son corps, puisse être préservé et recréé en tant qu’entité individuelle. Dieu possède un moyen de préserver l’information vitale. [...] Comment est-ce possible ? Parce que Dieu a une capacité infinie de stocker l’information. Il possède suffisamment de mémoire, suffisamment de méga-bites pour remplir l’univers tout entier. Il est celui qui a conçu notre pensée à l’origine, il est l’auteur du miracle de notre personnalité unique. Et il est Celui qui peut la préserver même au-delà de la tombe (19). »
Une entière certitude que nous apporte surtout le prophète Isaïe, qui est convaincu que Dieu est incapable d’oublier ses enfants… car il a « gravé » leur nom sur ses « mains » (Isaïe 49.16) ! Enfin, dans le même ordre d’idée, soulignons que Jésus-Christ – qui affirme être un « bon berger » – déclare connaître parfaitement chacune de ses « brebis » (Jean 10.14) et les « appelle par leur nom » (Jean 10.3).
Vers une remise en question de la conception traditionnelle du statut des âmes entre la mort et la résurrection ?
On ne peut aborder la question de l’immortalité de l’âme à la lumière de l’Écriture sans prendre le risque d’entrer dans le champ de la controverse. Mais, faisant preuve d’une indépendance de pensée courageuse, de nombreux auteurs l’ont fait. Citons-en quelques-uns parmi les plus significatifs.
Tout d'abord, voici ce qu'écrit à ce propos l’ancien professeur d’Université Oscar Cullmann (il a enseigné à Paris et à Bâle) : « Posez à un chrétien, protestant ou catholique, intellectuel ou non, la question suivante : qu'enseigne le Nouveau Testament sur le sort individuel de l'homme après la mort, à très peu d'exceptions près vous aurez toujours la même réponse : l'immortalité de l'âme. Et pourtant cette opinion, quelque répandue qu'elle soit, est un des plus graves malentendus concernant le christianisme. Il est inutile de vouloir passer ce fait sous silence ou de le voiler par des interprétations arbitraires qui font violence au texte. […] La réponse à la question que nous avons posée : immortalité de l'âme ou résurrection des morts dans le Nouveau Testament, sera claire. La doctrine du grand Socrate, du grand Platon est incompatible avec l'enseignement du Nouveau Testament (20). »
Pour sa part, l’autre théologien, écrivain (il a écrit plus de 40 livres) et ex-professeur bien connu (Université de Bordeaux), Jacques Ellul, affirme qu’ « il y a eu une contamination par la pensée grecque, concernant l’immortalité de l’âme. Dans la pensée juive, la mort est totale. Juive ou chrétienne, de toute façon, puisque les deux Testaments de la Bible ne s’opposent pas du tout. Il n’y a pas d’âme immortelle. Il n’y a pas de division entre le corps et l’âme. Il n’y a, à la mort, aucune séparation entre ces deux choses. L’âme est mortelle, parce que le corps l’est. Mais il y a résurrection. [...] Or la philosophie grecque va faire pénétrer cette notion d’âme immortelle chez les théologiens. Puis, comme c’était une croyance répandue dans les religions populaires, elle va être intégrée au christianisme. Mais c’est une perversion totale par rapport à la pensée biblique (21) » !
Roland Meyer, chercheur et conférencier, ne tient pas un autre langage : « Nulle part la Bible ne décrit l’homme, ou une “partie“ de celui-ci, comme immortel. […] La notion d’immortalité de l’âme n’est pas biblique. Il faut donc chercher ailleurs cette origine et en particulier chez Platon (22). »
Le professeur Charles Wackenheim abonde dans le même sens : « Les Hébreux ignorent le culte des morts compris au sens des Égyptiens. [...] Dans la perspective de la Bible, on ne peut pas envisager une doctrine de l’immortalité de l’âme, tout simplement parce que l’homme biblique n’est pas doté d’une âme immortelle telle que Platon l’avait conçue (23). »
Le pasteur Roger Mehl qui a été professeur à la Faculté de Théologie protestante de l’Université de Strasbourg est peut-être le plus catégorique : « L’âme [écrit-il] n’est pas un îlot de divinité qui se trouverait enfermé dans un corps mortel. L’âme participe au sort de la personne tout entière. […] C’est donc la mortalité de l’âme que le christianisme enseigne. La rupture avec la philosophie est ici éclatante (24). »
Cédons maintenant la parole au théologien Philippe-Henri Menoud : « L’idée de l’immortalité de l’âme et la foi en la résurrection des morts ne sont pas deux affirmations plus ou moins équivalentes […] Ce sont, au contraire, deux conceptions situées sur deux plans totalement différents et entre lesquelles il faut choisir. L’espérance chrétienne n’a pas son point d’appui dans la croyance en l’immortalité de l’âme humaine. Le Nouveau Testament ne fait pas la moindre allusion à cette théorie. [Ce dernier] n’enseigne pas, à la manière de la philosophie grecque, l’immortalité naturelle de l’âme humaine, comme s’il suffisait d’être délivré du corps pour vivre éternellement (25). »
Quant à Roland de Pury, le célèbre pasteur évangélique suisse, il voit dans le « dogme païen (platonicien ou stoïcien) de l’immortalité de l’âme », une « solution humaine devenue pour beaucoup la solution chrétienne » et qui « tend insidieusement à se confondre avec la promesse de l’Évangile. Les ravages que ce dogme a faits dans la prédication chrétienne sont incalculables et bouleversants, car il finit par être le fondement de la plupart de nos discours funéraires. Quelle ironie dans le fait que le peuple qui fut de tous le plus attaché à cette croyance, et qui nous en a laissé les témoignages les plus émouvants, soit le peuple d’Égypte, celui sur lequel la Bible fait peser la malédiction de Dieu ! [isaïe 19, Jérémie 46] Alors que la Bible elle-même, sur quoi doit reposer notre prédication, ne contient nulle part la moindre trace d’une croyance à l’immortalité de l’âme (26) ».
De son côté, Christian Delorme, prêtre à Lyon, écrit dans l'historique Pèlerin : « Avec vous, je peux interroger les données bibliques. J'y trouve ainsi deux grands courants. Pour l'un, conforme à la mentalité sémitique, il n'y a pas de distinction possible entre l'âme et le corps. A la mort, c'est l'homme tout entier qui disparaît, en attendant le jour où il sera relevé par Dieu d'entre les morts. Mais il y a aussi un autre courant, certainement influencé par la pensée de Platon, qui admet dans l'homme la présence d'une âme immortelle, distincte de son corps mortel (27). »
Citons également l’éminent théologien dominicain, Louis Dingemans, (celui-ci a notamment enseigné la sociologie à Rome et participé, pendant le Concile Vatican II, à la rédaction de la Constitution pastorale Gaudium et Spes) : « J’ai beau scruter les Écritures, je n’y trouve pas trace d’une âme immortelle, aucune confirmation de cette définition de l’homme donnée par le petit catéchisme de Malines de mon enfance : “L’homme est une créature de Dieu, composé d’un corps mortel et d’une âme immortelle”. Par contre, je trouve dans le Symbole des Apôtres cette affirmation : “Je crois en la résurrection de la chair”. En fait, la théologie hébraïque ne faisait aucune allusion à la séparation de la chair et de l’esprit, tout en sachant bien que nous vivions concrètement des tensions entre les aspirations de notre esprit et la pesanteur de notre corps. Mais l’anthropologie juive n’était pas du tout dualiste (28). »
Et Louis Dingemans de poursuivre : « D’où vient donc cette âme immortelle ? Ce thème a pénétré la pensée chrétienne sous l’influence de l’anthropologie dualiste des philosophes grecs, principalement de Platon. Il ne pouvait pas imaginer que l’esprit humain capable d’abstraction puisse périr en même temps que le corps dont il était en quelque sorte prisonnier. Même si d’autres philosophes comme Aristote associent davantage le corps et l’esprit, ils restent dans la lignée platonicienne. Cette dernière n’est pas seulement étrangère à la pensée hébraïque, mais elle l’est aussi à la science moderne. [...] Notre cerveau est plus qu’un ordinateur incroyablement perfectionné. Mais cependant, l’idée d’une âme ou d’un esprit séparé du corps et fonctionnant indépendamment de lui est devenue totalement étrangère à la pensée scientifique. Je crois donc à la résurrection de la chair, c’est-à-dire de l’homme tout entier et non pas à une survie naturelle d’une âme immortelle. Les théologiens imprégnés du dualisme grec ont d’ailleurs dû se livrer à d’étranges contorsions en distinguant deux jugements de Dieu : en premier lieu le jugement particulier de chaque âme immortelle aussitôt après la mort du corps et en second lieu le jugement dernier où le corps ressuscité vient rejoindre l’âme. [...] Je n’ai pas d’âme immortelle, et la résurrection que j’espère n’est pas un fruit de ma nature. Elle est pur don gratuit de Dieu et c’est en cette infinité de sa bonté que je mets ma confiance (29). »
En fait, « tous les théologiens sont d’accord (pour une fois), [observe Richard Lehmann, docteur ès sciences religieuses] pour reconnaître que la croyance selon laquelle l’homme serait formé d’un corps mortel et d’une âme immortelle n’est pas biblique, mais qu’elle relève de la philosophie platonicienne qui s’est infiltrée dans la pensée chrétienne dès les premiers siècles et que Saint Augustin a systématisée. […] Si l’âme est immortelle et se réincarne ou s’envole au paradis ou en enfer, la foi en la résurrection des morts n’a aucun sens, celle de Jésus non plus, et l’espérance chrétienne n’est qu’une utopie. Le jugement dernier ne serait qu’une parodie dans la mesure où, dès la mort, le destin de l’âme est fixé (30) ».
Enfin, il serait injuste de ne pas citer Pierre Rabischong – professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Médecine de Montpellier, vice-président de l’Académie mondiale des technologies biomédicales à l’UNESCO – qui tente dans un ouvrage scientifique très sérieux de répondre à la question des origines de l’homme et de son devenir après la mort : « Tout être vivant va à la mort, qui est la fin du fonctionnement des cellules et des organes, avec une extinction irréversible de l’esprit, lié de façon directe et totale avec le cerveau. La survie de la mort est dans la mémoire des vivants. Aucun phénomène spirituel ne peut exister par lui-même sans un système neuronal, qui l’identifie comme tel. […] Les grandes religions monothéistes parlent d’une autre vie après la mort […] Le fait, qu’on puisse, ce qui est toléré par certaines religions, incinérer le corps après la mort le réduisant en cendre, impose d’imaginer une constante de l’individu, qui permettrait, après une période de néant d’une longueur inconnue, sa survie complète, c’est-à-dire consciente. Or il n’y a pas conscience sans cerveau et on peut, à titre d’hypothèse, considérer que la confusion introduite par les philosophes grecs entre l’esprit et l’âme devrait être modifiée profondément en donnant à l’âme une signification différente. L’esprit est un concept biologique. L’âme ne l’est pas. S’il doit y avoir une résurrection, qui en fait devra être une “re-création” d’un corps différent, puisque l’autre aura réellement disparu, il faudra un équivalent de cerveau, pour nous redonner la conscience d’être et de comprendre […] L’âme pourrait donc être une carte d’identité de l’individu unique, que nous sommes tous, une sorte de carte à mémoire faite avec une “puce divine” qui nous inscrirait définitivement dans le code du Constructeur (31). »
Conclusion
L’immortalité de l’âme est une pensée qui remonte à des millénaires, un prétexte pour nier la mort en même temps qu’une thèse rassurante – quoique incertaine et non vérifiable – répondant (imparfaitement) à l’angoisse de l’au-delà mystérieux. Depuis longtemps, une idée considérée généralement comme irréfutable fortement ancrée dans la plupart des croyances… bien que paraissant difficilement compatible avec le message limpide de la résurrection révélé dans la Bible !
Mais, curieusement, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, on observe une tendance à un retour à des conceptions de l’au-delà plus en rapport avec l’espérance biblique de la résurrection. Particulièrement en ce début de XXIe siècle, force est de constater que de plus en plus de personnes (32) – conscientes que la sagesse humaine n’est pas un guide suffisant et persuadées qu’elles ont encore beaucoup à apprendre de la Bible – sont prêtes pour progresser vers la vérité à renoncer à faire aveuglément confiance à certaines idées reçues, même lorsque celles-ci ont traversé les millénaires.
Claude Bouchot
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1. Alexis Carrel, cité par Martino Tomasi, La mort et la résurrection, le ciel et l’enfer, Dammarie-lès-Lys : Vie et Santé, 1985, p. 61.
2. Rappelons que le texte des Écritures associe la résurrection des morts au retour de Jésus, mais aussi au commencement de l’éternité, cette apothéose promise au terme de notre vie terrestre. Trois notions étroitement liées qui expliquent l’espérance chrétienne.
3. Sondage TNS Sofres/Logica publié jeudi 9 avril 2009 par l'hebdomadaire Pèlerin et repris par le journal La Croix à la même date dans un article de Nicolas Senèze intitulé « Seul un Français sur dix croit en la résurrection ».
4. Ibid.
5. Catéchisme de l’Eglise catholique, Paris : Mame / Plon, 1992, p. 84.
6. Jean-Dominique O. P., « La réincarnation », Le Sel de la Terre (Revue trimestrielle des Dominicains d'Avrillé), n° 11, Hiver 1994-95, p. 47.
7. Platon, Phédon, Tome IV, 1e partie, Traduction par Léon Robin, Paris : Les Belles Lettres, 1941.
8. Anonyme, Biographie de Saint Thomas d’Aquin, [En ligne] http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-thomaa.htm, (consulté en avril 2013).
9. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, op. cit., p. 84.
10. Charles Gerber, Les sentiers de la foi, Dammarie-lès-Lys : S.D.T., 1981, p. 240.
11. Commission théologique internationale, Quelques questions actuelles concernant l’eschatologie, document publié en 1992 avec l’autorisation du cardinal Joseph Ratzinger, président de la Commission, [En ligne] http://www.vatican.va/, (consulté en avril 2013).
12. Notons qu’après avoir examiné cette nouvelle tendance, « le Saint-Siège, par une lettre adressée à tous les évêques, la jugea non conforme au légitime pluralisme théologique » (Ibid.).
13. André Dartigues, « Résurrection des morts », Dictionnaire critique de théologie, Paris : Quadrige / PUF, 2007, p. 1208.
14. Commission théologique internationale, op. cit.
15. Théo, l’Encyclopédie catholique pour tous, Paris : Droguet-Ardant / Fayard, 1992, p. 720.
16. Ibid. p. 718, 720.
17. Roland Meyer, Le retour à la vie, Dammarie-lès-Lys : Vie et Santé, 1997, p. 45.
18. Alfred Vaucher, cité par Charles Gerber, op. cit., p. 245.
19. José Elysée, Sauvegardez votre mémoire, Message présenté le 4-11-2007, Site « Il est écrit », [En ligne] http://www.ilestecrit.tv/, (consulté en octobre 2008).
20. Oscar Cullmann, Immortalité de l'âme ou résurrection des morts ? - Le témoignage du Nouveau Testament, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1956.
21. Jacques Ellul, interviewé par le journal SDT, 1985, n° 503.
22. Roland Meyer, op. cit., p. 44-45.
23. Charles Wackenheim, Immortalité de l'âme ou résurrection des morts ?, Conférence à l’Université du 3e Age, Année 85-86, Cycle Théologie, Strasbourg.
24. Roger Mehl, Notre Vie et notre Mort, Paris : Société centrale d’évangélisation, 1953, p. 56.
25. Philippe-Henri Menoud, Le sort des trépassés d’après le Nouveau Testament, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1945.
26. Roland de Pury, Présence de l’Eternité, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1946, p. 150-151.
27. Christian Delorme, « L'âme et le corps », Pèlerin, 18 mai 2006, n° 6442, p. 12.
28. Louis Dingemans, La résurrection sans âme immortelle, Site des dominicains de Belgique - Sud, [En ligne] http://www.predication.org, (consulté en novembre 2007, extrait reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur donnée de son vivant).
29. Ibid.
30. Richard Lehmann, « La nature de l’homme et la résurrection », Spes Christiana, Vol. 21, Theologische Hochschule Friedensau, 2010, p. 68-70.
31. Pierre Rabischong, Le programme Homme, Paris : PUF, 2003, p. 262, 327-328 passim.
32. On constate en effet depuis quelques années – notamment dans les milieux protestants – un nouvel intérêt pour ces conceptions alternatives concernant l’au-delà.
Lien :
http://bouquetphilosophique.pagesperso-orange.fr/ame.html
Claude Bouchot et le concept d'immortalité de l'âme à travers l'histoire.
L’immortalité de l’âme, conception humaine ou révélation biblique ?
« L’homme comprend seulement avec beaucoup de difficulté ce qu’il ne désire pas comprendre en son for intérieur. Il ferme instinctivement son intelligence devant des faits qui le contraignent à abandonner ce qui lui plaît (1) » ( Alexis Carrel).
Alors que la résurrection des morts – enseignée dans la Bible – constitue (devrait constituer) l’une des principales bases (2) de la foi chrétienne, on peut se demander pourquoi si peu de personnes y croient aujourd’hui ? En effet, selon un sondage TNS Sofres/Logica publié par l'hebdomadaire Pèlerin, seulement 10 % des Français (13 % chez les catholiques) croient à la résurrection des morts (3) !
Une autre conception en matière de « retour à la vie » triompherait-elle au sein du christianisme contemporain ? A ce propos (toujours selon le même sondage), 7 % des catholiques déclarent croire en la réincarnation (4) ! Comme les adeptes des religions orientales ou des philosophies empreintes d’orientalisme, de très nombreux chrétiens croient donc à la réincarnation !
Pourquoi cette croyance est-elle acceptée aussi facilement ? En fait, cette manière de penser si largement répandue aujourd’hui dans le monde fait suite à une autre croyance, essentielle et quasi générale qui remonte à des millénaires : la croyance en l’immortalité de l’âme. Sans l’adhésion à cette idée, il est impossible de croire en la réincarnation.
Or, on sait que cette notion d’immortalité de l’âme fait partie de l’enseignement officiel de l’Église catholique dont le catéchisme déclare : « Chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu – elle n’est pas produite par les parents – ; l’Église nous apprend aussi qu’elle est immortelle : elle ne périt pas lors de la séparation du corps dans la mort, et s’unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale (5). »
Bref, si pour beaucoup de chrétiens, les conceptions sur l’au-delà ressemblent étrangement à celles des tenants de la réincarnation, c’est essentiellement parce qu’elles reposent sur une base commune quant à la nature de l’homme : une vision dualiste qui dépeint l’homme comme un être composite formé d’un corps matériel, mortel et d’une âme immatérielle, immortelle.
Sans qu’il soit possible d’étudier ici toutes les raisons conduisant les chrétiens à accepter aussi facilement la réincarnation, on peut dire que la croyance en l’immortalité de l’âme y contribue avant tout ! Soulignons seulement que la réincarnation se présente comme une négation de la rédemption et de la résurrection. Aussi, l’Église catholique a toujours condamné explicitement cette conception païenne en totale contradiction avec le message évangélique.
Après une introduction certes un peu longue, mais ayant néanmoins le mérite de nous conduire progressivement à notre sujet, il nous paraît utile de confronter la théorie de l’immortalité de l’âme à la lumière de l’Écriture. Mais avant, essayons d’explorer les origines lointaines de cette notion d’âme survivant après la mort, idée considérée généralement comme irréfutable !
D’où vient la notion d’immortalité de l’âme ?
Depuis le début de l’histoire humaine, la mort a sans cesse effrayé les hommes qui ont constamment essayé de comprendre ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Face au néant insupportable, ceux-ci ont toujours tenté de nier la mort en se rattachant à l’idée apaisante d’une survie immédiate. Pour la majorité des hommes de chaque civilisation, l’antique notion d’immortalité de l’âme semble donc avoir été une réponse rassurante – mais imparfaite – à l’angoisse de l’au-delà.
Selon cette conception, l’âme survit tel un « double du vivant ». Ainsi, la mort n’est pas vraiment la mort puisque « la vie » se poursuit sous une autre forme ! Plus ou moins différente selon les peuples – nous nous limiterons à un rapide aperçu historique –, la représentation de la vie de l’âme après la mort du corps a toujours été empreinte de mystère. Et cet aspect a généralement induit la crainte (peur de l’enfer, pensée que l’âme pourrait interagir avec les vivants) dans le cœur des hommes, un sentiment qui aujourd’hui encore dans nos sociétés occidentales, influence considérablement le culte rendu à « l’âme de nos morts » !
L’immortalité de l’âme est donc une idée qui remonte à la nuit des temps. On trouve déjà, en effet, la notion d’âme survivant après la mort chez les ancêtres lointains des tribus animistes d’Afrique. Pour les Égyptiens, « l’âme, après la mort, va se joindre aux étoiles innombrables (version la plus antique) ou se fondre dans l’âme universelle qui habite le soleil (version panthéiste plus tardive) (6) ». Inconnue jusqu’alors, la pensée de l’immortalité de l’âme apparaît en Grèce au VIe siècle av. J.-C. à travers l’orphisme, courant religieux issu du mythe d’Orphée, enseignant à la fois l’immortalité de l’âme et la réincarnation.
Disciple de l’orphisme, le philosophe Pythagore, lui aussi, n’accepte pas que la vie s’achève par la mort ! A son tour, il influence fortement l’autre philosophe grec – non moins célèbre – Platon (427-347 av. J. C.) pour qui l’âme est immortelle et de nature divine. Ce dernier cherche à le prouver dans son œuvre, Phédon : « Ce qui est divin, immortel, intelligible, ce dont la forme est une, ce qui est indissoluble et possède toujours en même façon son identité à soi-même, voilà à quoi l’âme ressemble le plus (7). »
Si, jusqu’au milieu du IIe siècle, les premiers chrétiens fidèles à la Bible – qui appréhende l’homme dans son unité – ne se laissent pas séduire par la théorie de l’immortalité de l’âme, ce n’est plus le cas par la suite. Au fil des années, de façon remarquable, cette idée chère au « grand Platon » s’impose de plus en plus à l’esprit des philosophes et des Pères de l’Église qui l’adoptent et tentent de l’affiner avant de l’intégrer au christianisme !
C’est ce que témoigne par exemple cette fiche pédagogique de la Bibliothèque Nationale de France : « On pourrait dire que si Saint Augustin a eu la volonté de "christianiser" Platon en l'introduisant dans ses théories religieuses, Saint Thomas d'Aquin "christianisa" à son tour Aristote [disciple de Platon], huit siècles plus tard, avec cette même volonté d'harmoniser le savoir, la sagesse antique et la foi chrétienne (8). » Toutefois, ce n’est qu’en 1513 au concile de Latran V que le dogme de l’immortalité de l’âme est proclamé officiellement (9).
« Le triomphe de la notion d’immortalité de l’âme est, en définitive, [écrit Charles Gerber] une victoire de l’orgueil humain. » Et cet auteur de citer Aloys Berthoud : « Le dogme de l’immortalité de l’âme est la résultante de l’instinct inné de notre race et d’une raison superbe, ivre de ses facultés. C’est bien, en un sens, ce que l’homme a de plus excellent ; mais c’est la créature se divinisant elle-même dans l’oubli de sa déchéance. C’est l’homme naturel dans le plein épanouissement de son génie, et qui, parce qu’il lui a poussé des ailes, comme au vermisseau devenu papillon, se croit en mesure de défier l’espace et le temps et la mort : orgueil titanesque qui se sent de taille à escalader l’Olympe ! Hélas, c’est toujours l’esprit de la Tour de Babel qui, par ses propres forces et en dépit de Dieu même, se flatte de monter jusqu’au ciel (10). »
Du IIe siècle à nos jours, la théorie de l’immortalité de l’âme domine donc irrésistiblement… bien que celle-ci ne trouve aucun appui dans l’Écriture comme nous allons le voir plus loin ! Dans la pensée chrétienne traditionnelle, cette manière de concevoir l’état de l’âme entre la mort et la résurrection permet en fait de sauver la continuité de l’identité de l’homme, « une véritable continuité entre l’homme qui a vécu sur terre et l’homme qui ressuscitera. Sans cette continuité d’un élément humain subsistant, l’homme qui a vécu sur terre et celui qui ressuscitera ne seraient pas le même “moi“. […] Cette âme, même séparée, accomplit des actes personnels d’intelligence et de volonté. De plus, la subsistance de l’âme séparée est claire dans la pratique de l’Église, qui adresse des prières aux âmes des bienheureux (11) ».
Ainsi, depuis l’Église ancienne – surtout à la suite de Saint Augustin – les Églises traditionnelles affirment que la perspective de l’immortalité de l’âme n’est pas incompatible avec la résurrection des morts, avec un bémol cependant pour les réformateurs qui privilégient la résurrection.
Ce n’est seulement qu’à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle que l’on commence à revenir à des conceptions de l’au-delà éloignées de la philosophie grecque et plus en phase avec l’espérance biblique de la résurrection. Peu à peu, une autre théorie eschatologique se propage sous l'influence de quelques théologiens évangéliques – suivis par plusieurs théologiens catholiques (12) – qui pensent que l’homme meurt tout entier, corps et âme, la résurrection à la fin des temps étant conçue comme une nouvelle création à partir du néant.
Pour André Dartigues (qui a enseigné durant 35 ans à la faculté de philosophie de l’Institut catholique de Toulouse), ce sont « le renouveau des études bibliques et les questions posées par un nouveau contexte scientifique et culturel » qui ont conduit la théologie contemporaine à opter pour la résurrection des morts plutôt que l’immortalité de l’âme. Tout en appuyant les observations précédentes, cet auteur écrit notamment : « En réaction contre une eschatologie qui estompait la foi en la résurrection au profit d’une argumentation philosophique en faveur de l’immortalité, de nombreux théologiens réformés, sous le signe d’un retour à Luther, récusent qu’on puisse trouver dans l’homme un quelconque résidu spirituel ou corporel qui assurerait la transition entre vie terrestre et vie ressuscitée. La mort apparaît alors comme anéantissement total et la résurrection comme nouvelle création ex nihilo. […] Les théologiens catholiques s’accordent pour mettre eux aussi l’accent sur un retour nécessaire à une thématique biblique qui, sous le chiffre de la résurrection, donne la primauté à l’action divine (13). »
Mais « l’espace vide » entre la mort et la parousie se révélant embarrassant pour certains chrétiens dans la mesure où la continuité existentielle entre l’homme qui disparaît totalement à la mort et celui qui ressuscitera ne serait plus assurée, on élabore alors un nouvelle théorie (14) qui affirme la résurrection… aussitôt après la mort ! Un schéma eschatologique ne s’accordant pas, en revanche, avec le Nouveau Testament qui spécifie que la résurrection est en lien avec le retour du Christ et aucunement avec la mort de l’homme.
A présent, comme en témoigne L’Encyclopédie catholique pour tous, l’Église, à propos de la notion d’âme, semble avoir du mal à répondre aux critiques de la pensée moderne : « Il est évident que l’histoire de la conception de l’âme explique les difficultés que rencontre aujourd’hui l’Église pour en parler (15). »
Trouve-t-on cette notion dans les Écritures ?
En réalité, celles-ci nous apprennent – non sans étonnement peut-être – que Satan lui-même, en affirmant : « Non, vous ne mourrez pas, […] vous serez comme des dieux » (Genèse 3.4-5, TOB), aurait été le premier à introduire ce concept d’immortalité humaine… faisant ainsi mentir Dieu qui avait dit au premier homme : « Tu mourras » (Genèse 2.17).
Cela dit, le mot hébreu nèphèsh dans l’Ancien Testament et le mot grec correspondant psychè dans le Nouveau Testament, souvent rendus par « âme », peuvent exprimer en fait divers sens mais très fréquemment signifient l’être entier et non seulement une « division » de celui-ci. C’est ce qu’affirme d’ailleurs L’Encyclopédie catholique pour tous : « La Bible ne distingue pas clairement en l’homme le corps et l’âme, division qui trouve son origine dans la philosophie grecque. […] L’homme selon la Bible est un tout (16). »
D’autre part, dans les Écritures, quel que soit le sens donné au mot « âme », il s’avère que celui-ci est toujours dépourvu de l’idée d’immortalité. Qu’on l’accepte ou non, nous devons nous rendre à l’évidence : les Écritures n’emploient jamais l’expression « immortalité de l’âme » ! Si les mots « âme » et « esprit » y apparaissent plus de 1600 fois (17), dans aucun cas, ceux-ci sont qualifiés par l’adjectif « immortel(le) ». Par définition, Dieu seul possède l’immortalité : « le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité » (1 Timothée 6.16). Contrairement à lui, tous les hommes sont donc sujets à la mort.
La Bible nous affirme aussi que dans le séjour des morts (lieu désigné dans l’Ancien Testament par le mot hébreu shéol et dans le Nouveau Testament par le mot grec hades), les morts « ne savent rien » et « n’espèrent plus » : « Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Il n’y a plus pour eux de salaire, puisque leur souvenir est oublié. […] Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le tant que tu en as la force, car il n’y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le shéol où tu t’en vas » (Ecclésiaste 9.5, 10, La Bible de Jérusalem) ; « Car dans la mort, nul souvenir de toi : dans le shéol, qui te louerait ? » (Psaume 6.6, La Bible de Jérusalem) ; « Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, ce n’est pas la mort qui te célèbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité » (Isaïe 38.18).
Dans le Nouveau Testament, Jésus considère la mort comme un sommeil… tout simplement ! Nous trouvons cette affirmation entre autres (une cinquantaine de versets dans le N. T. évoquent le sommeil de la mort) dans le récit de la mort et de la résurrection de Lazare : « Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11.11-14).
Selon ces textes, les morts sont totalement inconscients et ne peuvent donc communiquer, les Écritures ne nous laissent aucun doute à ce sujet. Notons par ailleurs que les prières en faveur des morts tout comme l’intercession des morts en faveur des vivants ne reposent sur aucune base biblique… si ce n’est le deuxième livre des Maccabées (2 M 12.45), livre totalement ignoré par le Christ, qui ne fait pas partie des livres canoniques juifs !
En outre, il convient de rappeler que Dieu – confirmant la réalité de la mort – réprouve tous ceux qui tentent de communiquer avec les morts : « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux » (Lévitique 19.31) ; « Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer à eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. […] Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort » (Lévitique 20.6, 27).
Si l’on se réfère à la Bible, on comprend que les morts ne doivent pas être impliqués dans les phénomènes spirites. N’oublions pas que cette dernière parle de l’existence des bons mais aussi des mauvais esprits (les anges déchus ou les démons qui peuvent, en effet, communiquer avec les moyens dont ils disposent) !
Les Écritures enseignent la résurrection
« Si la Bible nous enlève [comme le remarque avec perspicacité le théologien Alfred Vaucher] les fausses consolations de la survivance consciente et du surnaturel spirite, elle nous donne la consolation véritable : celle de la résurrection. La consolation que la Bible offre aux affligés, ce n’est pas l’indestructibilité du moi, c’est le réveil de l’être tout entier (18). » Ainsi, pour Jésus, la mort n’est qu’un sommeil… que seul le réveil de la résurrection viendra interrompre. Cette résurrection qui aura lieu à son retour est véritablement l’une des principales bases de la foi chrétienne.
Rappelons que dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul réagit vigoureusement devant ceux qui doutent de l’authenticité de la résurrection : « Nous prêchons donc que le Christ est revenu d'entre les morts : comment alors quelques-uns d'entre vous peuvent-ils dire que les morts ne se relèveront pas ? Si tel est le cas, le Christ n'est pas non plus ressuscité ; et si le Christ n'est pas ressuscité, nous n'avons rien à prêcher et vous n'avez rien à croire. De plus, il se trouve que nous sommes de faux témoins de Dieu puisque nous avons certifié qu'il a ressuscité le Christ ; or, il ne l'a pas fait, s'il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est une illusion […] Si nous avons mis notre espérance dans le Christ uniquement pour cette vie, alors nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Corinthiens 15.12-19, BFC).
Et Paul de poursuivre dans une autre de ses lettres : « Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront d’abord » (1 Thessaloniciens 4.16).
Ainsi, c’est seulement à la seconde venue de Jésus que ceux qui ont choisi de marcher avec Dieu durant leur existence terrestre – après, c’est trop tard – recevront l’immortalité et que commencera vraiment pour eux la vie éternelle promise. C’est ce que précise Paul lorsqu’il aborde, à la fin de sa première épître aux Corinthiens, la question de l’état des ressuscités : « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole » (1 Corinthiens 15.53-54). Remarquons qu’il s’agit là du seul passage des Écritures où l’immortalité est attribuée à l’homme, plus précisément au corps ressuscité et, selon la pensée paulinienne, à l’être humain dans son unité.
Par contre, dans cette compréhension de l’eschatologie biblique (non influencée par l'hellénisme), on objecte parfois en effet que la continuité de l'identité personnelle au-delà de la mort ne pourrait être sauvée par Dieu ! Mais, en retournant à la poussière d’où il est venu, l’homme mortel peut avoir l’assurance que l’essence de sa personnalité sera – jusqu’à sa résurrection – sauvegardée dans la mémoire divine.
C’est ce qu’explique avec conviction le pasteur José Élysée : « Dieu nous porte d’une manière particulière. Il tient en sa possession notre essence ; notre identité est dans ses mains. Et grâce à cela, nous avons l’espérance de la vie éternelle. [...] Dieu a mis au point un plan pour que chaque enfant de Dieu, quoiqu’il puisse arriver à son corps, puisse être préservé et recréé en tant qu’entité individuelle. Dieu possède un moyen de préserver l’information vitale. [...] Comment est-ce possible ? Parce que Dieu a une capacité infinie de stocker l’information. Il possède suffisamment de mémoire, suffisamment de méga-bites pour remplir l’univers tout entier. Il est celui qui a conçu notre pensée à l’origine, il est l’auteur du miracle de notre personnalité unique. Et il est Celui qui peut la préserver même au-delà de la tombe (19). »
Une entière certitude que nous apporte surtout le prophète Isaïe, qui est convaincu que Dieu est incapable d’oublier ses enfants… car il a « gravé » leur nom sur ses « mains » (Isaïe 49.16) ! Enfin, dans le même ordre d’idée, soulignons que Jésus-Christ – qui affirme être un « bon berger » – déclare connaître parfaitement chacune de ses « brebis » (Jean 10.14) et les « appelle par leur nom » (Jean 10.3).
Vers une remise en question de la conception traditionnelle du statut des âmes entre la mort et la résurrection ?
On ne peut aborder la question de l’immortalité de l’âme à la lumière de l’Écriture sans prendre le risque d’entrer dans le champ de la controverse. Mais, faisant preuve d’une indépendance de pensée courageuse, de nombreux auteurs l’ont fait. Citons-en quelques-uns parmi les plus significatifs.
Tout d'abord, voici ce qu'écrit à ce propos l’ancien professeur d’Université Oscar Cullmann (il a enseigné à Paris et à Bâle) : « Posez à un chrétien, protestant ou catholique, intellectuel ou non, la question suivante : qu'enseigne le Nouveau Testament sur le sort individuel de l'homme après la mort, à très peu d'exceptions près vous aurez toujours la même réponse : l'immortalité de l'âme. Et pourtant cette opinion, quelque répandue qu'elle soit, est un des plus graves malentendus concernant le christianisme. Il est inutile de vouloir passer ce fait sous silence ou de le voiler par des interprétations arbitraires qui font violence au texte. […] La réponse à la question que nous avons posée : immortalité de l'âme ou résurrection des morts dans le Nouveau Testament, sera claire. La doctrine du grand Socrate, du grand Platon est incompatible avec l'enseignement du Nouveau Testament (20). »
Pour sa part, l’autre théologien, écrivain (il a écrit plus de 40 livres) et ex-professeur bien connu (Université de Bordeaux), Jacques Ellul, affirme qu’ « il y a eu une contamination par la pensée grecque, concernant l’immortalité de l’âme. Dans la pensée juive, la mort est totale. Juive ou chrétienne, de toute façon, puisque les deux Testaments de la Bible ne s’opposent pas du tout. Il n’y a pas d’âme immortelle. Il n’y a pas de division entre le corps et l’âme. Il n’y a, à la mort, aucune séparation entre ces deux choses. L’âme est mortelle, parce que le corps l’est. Mais il y a résurrection. [...] Or la philosophie grecque va faire pénétrer cette notion d’âme immortelle chez les théologiens. Puis, comme c’était une croyance répandue dans les religions populaires, elle va être intégrée au christianisme. Mais c’est une perversion totale par rapport à la pensée biblique (21) » !
Roland Meyer, chercheur et conférencier, ne tient pas un autre langage : « Nulle part la Bible ne décrit l’homme, ou une “partie“ de celui-ci, comme immortel. […] La notion d’immortalité de l’âme n’est pas biblique. Il faut donc chercher ailleurs cette origine et en particulier chez Platon (22). »
Le professeur Charles Wackenheim abonde dans le même sens : « Les Hébreux ignorent le culte des morts compris au sens des Égyptiens. [...] Dans la perspective de la Bible, on ne peut pas envisager une doctrine de l’immortalité de l’âme, tout simplement parce que l’homme biblique n’est pas doté d’une âme immortelle telle que Platon l’avait conçue (23). »
Le pasteur Roger Mehl qui a été professeur à la Faculté de Théologie protestante de l’Université de Strasbourg est peut-être le plus catégorique : « L’âme [écrit-il] n’est pas un îlot de divinité qui se trouverait enfermé dans un corps mortel. L’âme participe au sort de la personne tout entière. […] C’est donc la mortalité de l’âme que le christianisme enseigne. La rupture avec la philosophie est ici éclatante (24). »
Cédons maintenant la parole au théologien Philippe-Henri Menoud : « L’idée de l’immortalité de l’âme et la foi en la résurrection des morts ne sont pas deux affirmations plus ou moins équivalentes […] Ce sont, au contraire, deux conceptions situées sur deux plans totalement différents et entre lesquelles il faut choisir. L’espérance chrétienne n’a pas son point d’appui dans la croyance en l’immortalité de l’âme humaine. Le Nouveau Testament ne fait pas la moindre allusion à cette théorie. [Ce dernier] n’enseigne pas, à la manière de la philosophie grecque, l’immortalité naturelle de l’âme humaine, comme s’il suffisait d’être délivré du corps pour vivre éternellement (25). »
Quant à Roland de Pury, le célèbre pasteur évangélique suisse, il voit dans le « dogme païen (platonicien ou stoïcien) de l’immortalité de l’âme », une « solution humaine devenue pour beaucoup la solution chrétienne » et qui « tend insidieusement à se confondre avec la promesse de l’Évangile. Les ravages que ce dogme a faits dans la prédication chrétienne sont incalculables et bouleversants, car il finit par être le fondement de la plupart de nos discours funéraires. Quelle ironie dans le fait que le peuple qui fut de tous le plus attaché à cette croyance, et qui nous en a laissé les témoignages les plus émouvants, soit le peuple d’Égypte, celui sur lequel la Bible fait peser la malédiction de Dieu ! [isaïe 19, Jérémie 46] Alors que la Bible elle-même, sur quoi doit reposer notre prédication, ne contient nulle part la moindre trace d’une croyance à l’immortalité de l’âme (26) ».
De son côté, Christian Delorme, prêtre à Lyon, écrit dans l'historique Pèlerin : « Avec vous, je peux interroger les données bibliques. J'y trouve ainsi deux grands courants. Pour l'un, conforme à la mentalité sémitique, il n'y a pas de distinction possible entre l'âme et le corps. A la mort, c'est l'homme tout entier qui disparaît, en attendant le jour où il sera relevé par Dieu d'entre les morts. Mais il y a aussi un autre courant, certainement influencé par la pensée de Platon, qui admet dans l'homme la présence d'une âme immortelle, distincte de son corps mortel (27). »
Citons également l’éminent théologien dominicain, Louis Dingemans, (celui-ci a notamment enseigné la sociologie à Rome et participé, pendant le Concile Vatican II, à la rédaction de la Constitution pastorale Gaudium et Spes) : « J’ai beau scruter les Écritures, je n’y trouve pas trace d’une âme immortelle, aucune confirmation de cette définition de l’homme donnée par le petit catéchisme de Malines de mon enfance : “L’homme est une créature de Dieu, composé d’un corps mortel et d’une âme immortelle”. Par contre, je trouve dans le Symbole des Apôtres cette affirmation : “Je crois en la résurrection de la chair”. En fait, la théologie hébraïque ne faisait aucune allusion à la séparation de la chair et de l’esprit, tout en sachant bien que nous vivions concrètement des tensions entre les aspirations de notre esprit et la pesanteur de notre corps. Mais l’anthropologie juive n’était pas du tout dualiste (28). »
Et Louis Dingemans de poursuivre : « D’où vient donc cette âme immortelle ? Ce thème a pénétré la pensée chrétienne sous l’influence de l’anthropologie dualiste des philosophes grecs, principalement de Platon. Il ne pouvait pas imaginer que l’esprit humain capable d’abstraction puisse périr en même temps que le corps dont il était en quelque sorte prisonnier. Même si d’autres philosophes comme Aristote associent davantage le corps et l’esprit, ils restent dans la lignée platonicienne. Cette dernière n’est pas seulement étrangère à la pensée hébraïque, mais elle l’est aussi à la science moderne. [...] Notre cerveau est plus qu’un ordinateur incroyablement perfectionné. Mais cependant, l’idée d’une âme ou d’un esprit séparé du corps et fonctionnant indépendamment de lui est devenue totalement étrangère à la pensée scientifique. Je crois donc à la résurrection de la chair, c’est-à-dire de l’homme tout entier et non pas à une survie naturelle d’une âme immortelle. Les théologiens imprégnés du dualisme grec ont d’ailleurs dû se livrer à d’étranges contorsions en distinguant deux jugements de Dieu : en premier lieu le jugement particulier de chaque âme immortelle aussitôt après la mort du corps et en second lieu le jugement dernier où le corps ressuscité vient rejoindre l’âme. [...] Je n’ai pas d’âme immortelle, et la résurrection que j’espère n’est pas un fruit de ma nature. Elle est pur don gratuit de Dieu et c’est en cette infinité de sa bonté que je mets ma confiance (29). »
En fait, « tous les théologiens sont d’accord (pour une fois), [observe Richard Lehmann, docteur ès sciences religieuses] pour reconnaître que la croyance selon laquelle l’homme serait formé d’un corps mortel et d’une âme immortelle n’est pas biblique, mais qu’elle relève de la philosophie platonicienne qui s’est infiltrée dans la pensée chrétienne dès les premiers siècles et que Saint Augustin a systématisée. […] Si l’âme est immortelle et se réincarne ou s’envole au paradis ou en enfer, la foi en la résurrection des morts n’a aucun sens, celle de Jésus non plus, et l’espérance chrétienne n’est qu’une utopie. Le jugement dernier ne serait qu’une parodie dans la mesure où, dès la mort, le destin de l’âme est fixé (30) ».
Enfin, il serait injuste de ne pas citer Pierre Rabischong – professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Médecine de Montpellier, vice-président de l’Académie mondiale des technologies biomédicales à l’UNESCO – qui tente dans un ouvrage scientifique très sérieux de répondre à la question des origines de l’homme et de son devenir après la mort : « Tout être vivant va à la mort, qui est la fin du fonctionnement des cellules et des organes, avec une extinction irréversible de l’esprit, lié de façon directe et totale avec le cerveau. La survie de la mort est dans la mémoire des vivants. Aucun phénomène spirituel ne peut exister par lui-même sans un système neuronal, qui l’identifie comme tel. […] Les grandes religions monothéistes parlent d’une autre vie après la mort […] Le fait, qu’on puisse, ce qui est toléré par certaines religions, incinérer le corps après la mort le réduisant en cendre, impose d’imaginer une constante de l’individu, qui permettrait, après une période de néant d’une longueur inconnue, sa survie complète, c’est-à-dire consciente. Or il n’y a pas conscience sans cerveau et on peut, à titre d’hypothèse, considérer que la confusion introduite par les philosophes grecs entre l’esprit et l’âme devrait être modifiée profondément en donnant à l’âme une signification différente. L’esprit est un concept biologique. L’âme ne l’est pas. S’il doit y avoir une résurrection, qui en fait devra être une “re-création” d’un corps différent, puisque l’autre aura réellement disparu, il faudra un équivalent de cerveau, pour nous redonner la conscience d’être et de comprendre […] L’âme pourrait donc être une carte d’identité de l’individu unique, que nous sommes tous, une sorte de carte à mémoire faite avec une “puce divine” qui nous inscrirait définitivement dans le code du Constructeur (31). »
Conclusion
L’immortalité de l’âme est une pensée qui remonte à des millénaires, un prétexte pour nier la mort en même temps qu’une thèse rassurante – quoique incertaine et non vérifiable – répondant (imparfaitement) à l’angoisse de l’au-delà mystérieux. Depuis longtemps, une idée considérée généralement comme irréfutable fortement ancrée dans la plupart des croyances… bien que paraissant difficilement compatible avec le message limpide de la résurrection révélé dans la Bible !
Mais, curieusement, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, on observe une tendance à un retour à des conceptions de l’au-delà plus en rapport avec l’espérance biblique de la résurrection. Particulièrement en ce début de XXIe siècle, force est de constater que de plus en plus de personnes (32) – conscientes que la sagesse humaine n’est pas un guide suffisant et persuadées qu’elles ont encore beaucoup à apprendre de la Bible – sont prêtes pour progresser vers la vérité à renoncer à faire aveuglément confiance à certaines idées reçues, même lorsque celles-ci ont traversé les millénaires.
Claude Bouchot
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1. Alexis Carrel, cité par Martino Tomasi, La mort et la résurrection, le ciel et l’enfer, Dammarie-lès-Lys : Vie et Santé, 1985, p. 61.
2. Rappelons que le texte des Écritures associe la résurrection des morts au retour de Jésus, mais aussi au commencement de l’éternité, cette apothéose promise au terme de notre vie terrestre. Trois notions étroitement liées qui expliquent l’espérance chrétienne.
3. Sondage TNS Sofres/Logica publié jeudi 9 avril 2009 par l'hebdomadaire Pèlerin et repris par le journal La Croix à la même date dans un article de Nicolas Senèze intitulé « Seul un Français sur dix croit en la résurrection ».
4. Ibid.
5. Catéchisme de l’Eglise catholique, Paris : Mame / Plon, 1992, p. 84.
6. Jean-Dominique O. P., « La réincarnation », Le Sel de la Terre (Revue trimestrielle des Dominicains d'Avrillé), n° 11, Hiver 1994-95, p. 47.
7. Platon, Phédon, Tome IV, 1e partie, Traduction par Léon Robin, Paris : Les Belles Lettres, 1941.
8. Anonyme, Biographie de Saint Thomas d’Aquin, [En ligne] http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-thomaa.htm, (consulté en avril 2013).
9. Cf. Catéchisme de l’Eglise catholique, op. cit., p. 84.
10. Charles Gerber, Les sentiers de la foi, Dammarie-lès-Lys : S.D.T., 1981, p. 240.
11. Commission théologique internationale, Quelques questions actuelles concernant l’eschatologie, document publié en 1992 avec l’autorisation du cardinal Joseph Ratzinger, président de la Commission, [En ligne] http://www.vatican.va/, (consulté en avril 2013).
12. Notons qu’après avoir examiné cette nouvelle tendance, « le Saint-Siège, par une lettre adressée à tous les évêques, la jugea non conforme au légitime pluralisme théologique » (Ibid.).
13. André Dartigues, « Résurrection des morts », Dictionnaire critique de théologie, Paris : Quadrige / PUF, 2007, p. 1208.
14. Commission théologique internationale, op. cit.
15. Théo, l’Encyclopédie catholique pour tous, Paris : Droguet-Ardant / Fayard, 1992, p. 720.
16. Ibid. p. 718, 720.
17. Roland Meyer, Le retour à la vie, Dammarie-lès-Lys : Vie et Santé, 1997, p. 45.
18. Alfred Vaucher, cité par Charles Gerber, op. cit., p. 245.
19. José Elysée, Sauvegardez votre mémoire, Message présenté le 4-11-2007, Site « Il est écrit », [En ligne] http://www.ilestecrit.tv/, (consulté en octobre 2008).
20. Oscar Cullmann, Immortalité de l'âme ou résurrection des morts ? - Le témoignage du Nouveau Testament, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1956.
21. Jacques Ellul, interviewé par le journal SDT, 1985, n° 503.
22. Roland Meyer, op. cit., p. 44-45.
23. Charles Wackenheim, Immortalité de l'âme ou résurrection des morts ?, Conférence à l’Université du 3e Age, Année 85-86, Cycle Théologie, Strasbourg.
24. Roger Mehl, Notre Vie et notre Mort, Paris : Société centrale d’évangélisation, 1953, p. 56.
25. Philippe-Henri Menoud, Le sort des trépassés d’après le Nouveau Testament, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1945.
26. Roland de Pury, Présence de l’Eternité, Neuchâtel - Paris : Delachaux & Niestlé, 1946, p. 150-151.
27. Christian Delorme, « L'âme et le corps », Pèlerin, 18 mai 2006, n° 6442, p. 12.
28. Louis Dingemans, La résurrection sans âme immortelle, Site des dominicains de Belgique - Sud, [En ligne] http://www.predication.org, (consulté en novembre 2007, extrait reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur donnée de son vivant).
29. Ibid.
30. Richard Lehmann, « La nature de l’homme et la résurrection », Spes Christiana, Vol. 21, Theologische Hochschule Friedensau, 2010, p. 68-70.
31. Pierre Rabischong, Le programme Homme, Paris : PUF, 2003, p. 262, 327-328 passim.
32. On constate en effet depuis quelques années – notamment dans les milieux protestants – un nouvel intérêt pour ces conceptions alternatives concernant l’au-delà.
Lien :
http://bouquetphilosophique.pagesperso-orange.fr/ame.html
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
L'âme dans la Thora :
En Hébreu, le mot traduit par âme est nephesh mais comme le mot grec psuché, il a lui aussi plusieurs sens.
Traduction Louis Segond, attention, 682 versets mais cela permet de se faire une idée de ce qu'est réellement l'âme dans la Bible.
Le pentateuque (5 premiers livres de la Bible)
Genèse 1:20
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants [nephesh], et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Genèse 1:21
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux [nephesh] vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Genèse 1:24
Dieu dit : Que la terre produise des animaux [nephesh] vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Genèse 1:30
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle [nephesh] de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Genèse 2:7
L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être [nephesh] vivant.
Genèse 2:19
L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être [nephesh] vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.
Genèse 9:4
Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme [nephesh], avec son sang.
Genèse 9:5
Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes [nephesh], je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’ âme [nephesh] de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère.
Genèse 9:10
avec tous les êtres [nephesh] vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, soit avec tous les animaux de la terre.
Genèse 9:12
Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j ’établis entre moi et vous, et tous les êtres [nephesh] vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours :
Genèse 9:15
et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres [nephesh] vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
Genèse 9:16
L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres [nephesh] vivants, de toute chair qui est sur la terre.
Genèse 12:5
Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs [nephesh] qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
Genèse 12:13
Dis, je te prie, que tu es ma soeur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme [nephesh] vive grâce à toi.
Genèse 14:21
Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes [nephesh], et prends pour toi les richesses.
Genèse 17:14
Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance.
Genèse 19:17
Après les avoir fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve-toi, pour ta vie [nephesh]; ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.
Genèse 19:19
Voici, j ’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie [nephesh]; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai.
Genèse 19:20
Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m’y sauver,… n’est-elle pas petite?… et que mon âme [nephesh] vive!
Genèse 23:8
Et il leur parla ainsi : Si vous permettez [nephesh] que j’enterre mon mort et que je l’ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Ephron, fils de Tsochar,
Genèse 27:4
Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme [nephesh] te bénisse avant que je meure.
Genèse 27:19
Jacob répondit à son père : Je suis Esaü, ton fils aîné ; j’ai fait ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme [nephesh] me bénisse.
Genèse 27:25
Isaac dit : Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme [nephesh] te bénisse. Jacob le servit, et il mangea ; il lui apporta aussi du vin, et il but.
Genèse 27:31
Il fit aussi un mets, qu’il porta à son père ; et il dit à son père : Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme [nephesh] me bénisse!
Genèse 32:30
Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme [nephesh] a été sauvée.
Genèse 34:3
Son coeur [nephesh] s’attacha à Dina, fille de Jacob ; il aima la jeune fille, et sut parler à son coeur.
Genèse 34:8
Hamor leur adressa ainsi la parole : Le coeur [nephesh] de Sichem, mon fils, s’est attaché à votre fille ; donnez-la-lui pour femme, je vous prie.
Genèse 35:18
Et comme elle allait rendre l’ âme [nephesh], car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-Oni ; mais le père l’appela Benjamin.
Genèse 36:6
Esaü prit ses femmes, ses fils et ses filles, toutes les personnes [nephesh] de sa maison, ses troupeaux, tout son bétail, et tout le bien qu’il avait acquis au pays de Canaan, et il s’en alla dans un autre pays, loin de Jacob, son frère.
Genèse 37:21
Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit : Ne lui ôtons pas la vie [nephesh].
Genèse 42:21
Ils se dirent alors l’un à l’autre : Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l’angoisse de son âme [nephesh], quand il nous demandait grâce, et nous ne l’avons point écouté! C’est pour cela que cette affliction nous arrive.
Genèse 44:30
Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l’enfant à l’ âme [nephesh] duquel son âme [nephesh] est attachée,
Genèse 46:15
Ce sont là les fils que Léa enfanta à Jacob à Paddan-Aram, avec sa fille Dina. Ses fils et ses filles formaient en tout trente-trois personnes [nephesh].
Genèse 46:18
Ce sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, seize personnes [nephesh].
Genèse 46:22
Ce sont là les fils de Rachel, qui naquirent à Jacob. En tout, quatorze personnes [nephesh].
Genèse 46:25
Ce sont là les fils de Bilha, que Laban avait donnée à Rachel, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, sept personnes [nephesh].
Genèse 46:26
Les personnes [nephesh] qui vinrent avec Jacob en Egypte, et qui étaient issues de lui, étaient au nombre de soixante-six en tout, sans compter les femmes des fils de Jacob.
Genèse 46:27
Et Joseph avait deux [nephesh] fils qui lui étaient nés en Egypte. Le total des personnes [nephesh] de la famille de Jacob qui vinrent en Egypte était de soixante-dix.
Genèse 49:6
Que mon âme [nephesh] n’entre point dans leur conciliabule, Que mon esprit ne s’unisse point à leur assemblée! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, Et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux.
Exode 1:5
Les personnes [nephesh] issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix [nephesh] en tout. Joseph était alors en Egypte.
Exode 4:19
L’Eternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie [nephesh] sont morts.
Exode 12:4
Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes [nephesh]; vous compterez pour cet agneau d’après ce que chacun peut manger.
Exode 12:15
Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; car toute personne [nephesh] qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël.
Exode 12:16
Le premier jour, vous aurez une sainte convocation ; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne [nephesh].
Exode 12:19
Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons ; car toute personne [nephesh] qui mangera du pain levé sera retranchée de l’assemblée d’Israël, que ce soit un étranger ou un indigène.
Exode 15:9
L’ennemi disait : Je poursuivrai, j’atteindrai, Je partagerai le butin ; Ma vengeance [nephesh] sera assouvie, Je tirerai l’épée, ma main les détruira.
Exode 16:16
Voici ce que l’Eternel a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu’il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes [nephesh]; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.
Exode 21:23
Mais s’il y a un accident, tu donneras vie [nephesh] pour vie [nephesh],
Exode 21:30
Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie [nephesh], il paiera tout ce qui lui sera imposé.
Exode 23:9
Tu n’opprimeras point l’étranger ; vous savez ce qu’ éprouve [nephesh] l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte.
Exode 30:12
Lorsque tu compteras les enfants d’Israël pour en faire le dénombrement, chacun d’eux paiera à l’Eternel le rachat de sa personne [nephesh], afin qu’ils ne soient frappés d’aucune plaie lors de ce dénombrement.
Exode 30:15
Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d’un demi-sicle, comme don prélevé pour l’Eternel, afin de racheter leurs personnes [nephesh].
Exode 30:16
Tu recevras des enfants d’Israël l’argent du rachat, et tu l’appliqueras au travail de la tente d’assignation ; ce sera pour les enfants d’Israël un souvenir devant l’Eternel pour le rachat de leurs personnes [nephesh].
Exode 31:14
Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort ; celui [nephesh] qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple.
Lévitique 2:1
Lorsque quelqu’ un [nephesh] fera à l’Eternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens.
Lévitique 4:2
Parle aux enfants d’Israël, et dis : Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Eternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire ;
Lévitique 4:27
Si c’est quelqu ’ un [nephesh] du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l’un des commandements de l’Eternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable,
Lévitique 5:1
Lorsque quelqu’ un [nephesh], après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu’il a vu ou ce qu’il sait, il restera chargé de sa faute.
Lévitique 5:2
Lorsque quelqu’ un [nephesh], sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable.
Lévitique 5:4
Lorsque quelqu’ un [nephesh], parlant à la légère, jure de faire du mal ou du bien, et que, ne l’ayant pas remarqué d’abord, il s’en aperçoive plus tard, il en sera coupable.
Lévitique 5:15
Lorsque quelqu’ un [nephesh] commettra une infidélité et péchera involontairement à l’égard des choses consacrées à l’Eternel, il offrira en sacrifice de culpabilité à l’Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire.
Lévitique 5:17
Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera en faisant, sans le savoir, contre l’un des commandements de l’Eternel, des choses qui ne doivent point se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute.
Lévitique 6:2
(5-21) Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera et commettra une infidélité envers l’Eternel, en mentant à son prochain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par fraude,
Lévitique 7:18
Dans le cas où l’on mangerait de la chair de son sacrifice d’actions de grâces le troisième jour, le sacrifice ne sera point agréé ; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert ; ce sera une chose infecte, et quiconque [nephesh] en mangera restera chargé de sa faute.
Lévitique 7:20
Tout homme [nephesh] pur peut manger de la chair ; mais celui qui, se trouvant en état d’impureté, mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:21
Et celui [nephesh] qui touchera quelque chose d’impur, une souillure humaine, un animal impur, ou quoi que ce soit d’impur, et qui mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:25
Car celui qui mangera de la graisse des animaux dont on offre à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:27
Celui [nephesh] qui mangera du sang d’une espèce quelconque, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 11:10
Mais vous aurez en abomination tous ceux qui n’ont pas des nageoires et des écailles, parmi tout ce qui se meut dans les eaux et tout [nephesh] ce qui est vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières.
Lévitique 11:43
Ne rendez point vos personnes [nephesh] abominables par tous ces reptiles qui rampent ; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux.
Lévitique 11:44
Car je suis l’Eternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint ; et vous ne vous [nephesh] rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre.
Lévitique 11:46
Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres [nephesh] vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres [nephesh] qui rampent sur la terre,
Lévitique 16:29
C’est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes [nephesh], vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous.
Lévitique 16:31
Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes [nephesh]. C’est une loi perpétuelle.
Lévitique 17:10
Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui [nephesh] qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
Lévitique 17:11
Car l’ âme [nephesh] de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes [nephesh], car c’est par l’ âme [nephesh] que le sang fait l’expiation.
Lévitique 17:12
C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne [nephesh] d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang.
Lévitique 17:14
Car l’ âme [nephesh] de toute chair, c’est son sang, qui [nephesh] est en elle. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’ âme [nephesh] de toute chair, c’est son sang : quiconque en mangera sera retranché.
Lévitique 17:15
Toute personne [nephesh], indigène ou étrangère, qui mangera d’une bête morte ou déchirée, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impure jusqu’au soir ; puis elle sera pure.
Lévitique 18:29
Car tous ceux [nephesh] qui commettront quelqu’une de ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple.
Lévitique 19:8
Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l’Eternel : cette personne [nephesh]-là sera retranchée de son peuple.
Lévitique 19:28
Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort [nephesh], et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Eternel.
Lévitique 20:6
Si quelqu’ un [nephesh] s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme [nephesh], je le retrancherai du milieu de son peuple.
Lévitique 20:25
Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes [nephesh] abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la terre, que je vous ai appris à distinguer comme impurs.
Lévitique 21:1
L’Eternel dit à Moïse : Parle aux sacrificateurs, fils d’Aaron, et tu leur diras : Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort [nephesh],
Lévitique 21:11
Il n’ira vers aucun mort [nephesh], il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère.
Lévitique 22:3
Dis-leur: Tout homme parmi vos descendants et de votre race, qui s’approchera des choses saintes que consacrent à l’Eternel les enfants d’Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme [nephesh]-là sera retranché de devant moi. Je suis l’Eternel.
Lévitique 22:4
Tout homme de la race d’Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu’à ce qu’il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d’un cadavre [nephesh], pour celui qui aura une pollution,
Lévitique 22:6
Celui [nephesh] qui touchera ces choses sera impur jusqu’au soir ; il ne mangera pas des choses saintes, mais il lavera son corps dans l’eau ;
Lévitique 22:11
Mais un esclave [nephesh] acheté par le sacrificateur à prix d’argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison ; ils mangeront de sa nourriture.
Lévitique 23:27
Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes [nephesh], et vous offrirez à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu.
Lévitique 23:29
Toute personne [nephesh] qui ne s’humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple.
Lévitique 23:30
Toute personne [nephesh] qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la [nephesh] détruirai du milieu de son peuple.
Lévitique 23:32
Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes [nephesh]; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat.
Lévitique 24:17
Celui qui frappera un [nephesh] homme mortellement sera puni de mort.
Lévitique 24:18
Celui qui frappera un animal [nephesh] mortellement le remplacera : vie [nephesh] pour vie [nephesh].
Lévitique 26:11
J’établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme [nephesh] ne vous aura point en horreur.
Lévitique 26:15
si vous méprisez mes lois, et si votre âme [nephesh] a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance,
Lévitique 26:16
voici alors ce que je vous ferai. J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme [nephesh] souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront.
Lévitique 26:30
Je détruirai vos hauts lieux, j’abattrai vos statues consacrées au soleil, je mettrai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et mon âme [nephesh] vous aura en horreur.
En Hébreu, le mot traduit par âme est nephesh mais comme le mot grec psuché, il a lui aussi plusieurs sens.
Traduction Louis Segond, attention, 682 versets mais cela permet de se faire une idée de ce qu'est réellement l'âme dans la Bible.
Le pentateuque (5 premiers livres de la Bible)
Genèse 1:20
Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants [nephesh], et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Genèse 1:21
Dieu créa les grands poissons et tous les animaux [nephesh] vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
Genèse 1:24
Dieu dit : Que la terre produise des animaux [nephesh] vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
Genèse 1:30
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle [nephesh] de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
Genèse 2:7
L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être [nephesh] vivant.
Genèse 2:19
L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être [nephesh] vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.
Genèse 9:4
Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme [nephesh], avec son sang.
Genèse 9:5
Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes [nephesh], je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’ âme [nephesh] de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère.
Genèse 9:10
avec tous les êtres [nephesh] vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, soit avec tous les animaux de la terre.
Genèse 9:12
Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j ’établis entre moi et vous, et tous les êtres [nephesh] vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours :
Genèse 9:15
et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres [nephesh] vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
Genèse 9:16
L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres [nephesh] vivants, de toute chair qui est sur la terre.
Genèse 12:5
Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu’ils possédaient et les serviteurs [nephesh] qu’ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
Genèse 12:13
Dis, je te prie, que tu es ma soeur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme [nephesh] vive grâce à toi.
Genèse 14:21
Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes [nephesh], et prends pour toi les richesses.
Genèse 17:14
Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance.
Genèse 19:17
Après les avoir fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve-toi, pour ta vie [nephesh]; ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses.
Genèse 19:19
Voici, j ’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie [nephesh]; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai.
Genèse 19:20
Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite. Oh! que je puisse m’y sauver,… n’est-elle pas petite?… et que mon âme [nephesh] vive!
Genèse 23:8
Et il leur parla ainsi : Si vous permettez [nephesh] que j’enterre mon mort et que je l’ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Ephron, fils de Tsochar,
Genèse 27:4
Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme [nephesh] te bénisse avant que je meure.
Genèse 27:19
Jacob répondit à son père : Je suis Esaü, ton fils aîné ; j’ai fait ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme [nephesh] me bénisse.
Genèse 27:25
Isaac dit : Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme [nephesh] te bénisse. Jacob le servit, et il mangea ; il lui apporta aussi du vin, et il but.
Genèse 27:31
Il fit aussi un mets, qu’il porta à son père ; et il dit à son père : Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme [nephesh] me bénisse!
Genèse 32:30
Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme [nephesh] a été sauvée.
Genèse 34:3
Son coeur [nephesh] s’attacha à Dina, fille de Jacob ; il aima la jeune fille, et sut parler à son coeur.
Genèse 34:8
Hamor leur adressa ainsi la parole : Le coeur [nephesh] de Sichem, mon fils, s’est attaché à votre fille ; donnez-la-lui pour femme, je vous prie.
Genèse 35:18
Et comme elle allait rendre l’ âme [nephesh], car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-Oni ; mais le père l’appela Benjamin.
Genèse 36:6
Esaü prit ses femmes, ses fils et ses filles, toutes les personnes [nephesh] de sa maison, ses troupeaux, tout son bétail, et tout le bien qu’il avait acquis au pays de Canaan, et il s’en alla dans un autre pays, loin de Jacob, son frère.
Genèse 37:21
Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit : Ne lui ôtons pas la vie [nephesh].
Genèse 42:21
Ils se dirent alors l’un à l’autre : Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l’angoisse de son âme [nephesh], quand il nous demandait grâce, et nous ne l’avons point écouté! C’est pour cela que cette affliction nous arrive.
Genèse 44:30
Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l’enfant à l’ âme [nephesh] duquel son âme [nephesh] est attachée,
Genèse 46:15
Ce sont là les fils que Léa enfanta à Jacob à Paddan-Aram, avec sa fille Dina. Ses fils et ses filles formaient en tout trente-trois personnes [nephesh].
Genèse 46:18
Ce sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, seize personnes [nephesh].
Genèse 46:22
Ce sont là les fils de Rachel, qui naquirent à Jacob. En tout, quatorze personnes [nephesh].
Genèse 46:25
Ce sont là les fils de Bilha, que Laban avait donnée à Rachel, sa fille ; et elle les enfanta à Jacob. En tout, sept personnes [nephesh].
Genèse 46:26
Les personnes [nephesh] qui vinrent avec Jacob en Egypte, et qui étaient issues de lui, étaient au nombre de soixante-six en tout, sans compter les femmes des fils de Jacob.
Genèse 46:27
Et Joseph avait deux [nephesh] fils qui lui étaient nés en Egypte. Le total des personnes [nephesh] de la famille de Jacob qui vinrent en Egypte était de soixante-dix.
Genèse 49:6
Que mon âme [nephesh] n’entre point dans leur conciliabule, Que mon esprit ne s’unisse point à leur assemblée! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, Et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux.
Exode 1:5
Les personnes [nephesh] issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix [nephesh] en tout. Joseph était alors en Egypte.
Exode 4:19
L’Eternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie [nephesh] sont morts.
Exode 12:4
Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes [nephesh]; vous compterez pour cet agneau d’après ce que chacun peut manger.
Exode 12:15
Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; car toute personne [nephesh] qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël.
Exode 12:16
Le premier jour, vous aurez une sainte convocation ; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne [nephesh].
Exode 12:19
Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons ; car toute personne [nephesh] qui mangera du pain levé sera retranchée de l’assemblée d’Israël, que ce soit un étranger ou un indigène.
Exode 15:9
L’ennemi disait : Je poursuivrai, j’atteindrai, Je partagerai le butin ; Ma vengeance [nephesh] sera assouvie, Je tirerai l’épée, ma main les détruira.
Exode 16:16
Voici ce que l’Eternel a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu’il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes [nephesh]; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.
Exode 21:23
Mais s’il y a un accident, tu donneras vie [nephesh] pour vie [nephesh],
Exode 21:30
Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie [nephesh], il paiera tout ce qui lui sera imposé.
Exode 23:9
Tu n’opprimeras point l’étranger ; vous savez ce qu’ éprouve [nephesh] l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte.
Exode 30:12
Lorsque tu compteras les enfants d’Israël pour en faire le dénombrement, chacun d’eux paiera à l’Eternel le rachat de sa personne [nephesh], afin qu’ils ne soient frappés d’aucune plaie lors de ce dénombrement.
Exode 30:15
Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d’un demi-sicle, comme don prélevé pour l’Eternel, afin de racheter leurs personnes [nephesh].
Exode 30:16
Tu recevras des enfants d’Israël l’argent du rachat, et tu l’appliqueras au travail de la tente d’assignation ; ce sera pour les enfants d’Israël un souvenir devant l’Eternel pour le rachat de leurs personnes [nephesh].
Exode 31:14
Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort ; celui [nephesh] qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple.
Lévitique 2:1
Lorsque quelqu’ un [nephesh] fera à l’Eternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens.
Lévitique 4:2
Parle aux enfants d’Israël, et dis : Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Eternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire ;
Lévitique 4:27
Si c’est quelqu ’ un [nephesh] du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l’un des commandements de l’Eternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable,
Lévitique 5:1
Lorsque quelqu’ un [nephesh], après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu’il a vu ou ce qu’il sait, il restera chargé de sa faute.
Lévitique 5:2
Lorsque quelqu’ un [nephesh], sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable.
Lévitique 5:4
Lorsque quelqu’ un [nephesh], parlant à la légère, jure de faire du mal ou du bien, et que, ne l’ayant pas remarqué d’abord, il s’en aperçoive plus tard, il en sera coupable.
Lévitique 5:15
Lorsque quelqu’ un [nephesh] commettra une infidélité et péchera involontairement à l’égard des choses consacrées à l’Eternel, il offrira en sacrifice de culpabilité à l’Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire.
Lévitique 5:17
Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera en faisant, sans le savoir, contre l’un des commandements de l’Eternel, des choses qui ne doivent point se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute.
Lévitique 6:2
(5-21) Lorsque quelqu’ un [nephesh] péchera et commettra une infidélité envers l’Eternel, en mentant à son prochain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par fraude,
Lévitique 7:18
Dans le cas où l’on mangerait de la chair de son sacrifice d’actions de grâces le troisième jour, le sacrifice ne sera point agréé ; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert ; ce sera une chose infecte, et quiconque [nephesh] en mangera restera chargé de sa faute.
Lévitique 7:20
Tout homme [nephesh] pur peut manger de la chair ; mais celui qui, se trouvant en état d’impureté, mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:21
Et celui [nephesh] qui touchera quelque chose d’impur, une souillure humaine, un animal impur, ou quoi que ce soit d’impur, et qui mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:25
Car celui qui mangera de la graisse des animaux dont on offre à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 7:27
Celui [nephesh] qui mangera du sang d’une espèce quelconque, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple.
Lévitique 11:10
Mais vous aurez en abomination tous ceux qui n’ont pas des nageoires et des écailles, parmi tout ce qui se meut dans les eaux et tout [nephesh] ce qui est vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières.
Lévitique 11:43
Ne rendez point vos personnes [nephesh] abominables par tous ces reptiles qui rampent ; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux.
Lévitique 11:44
Car je suis l’Eternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint ; et vous ne vous [nephesh] rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre.
Lévitique 11:46
Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres [nephesh] vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres [nephesh] qui rampent sur la terre,
Lévitique 16:29
C’est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes [nephesh], vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous.
Lévitique 16:31
Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes [nephesh]. C’est une loi perpétuelle.
Lévitique 17:10
Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui [nephesh] qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
Lévitique 17:11
Car l’ âme [nephesh] de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes [nephesh], car c’est par l’ âme [nephesh] que le sang fait l’expiation.
Lévitique 17:12
C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne [nephesh] d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang.
Lévitique 17:14
Car l’ âme [nephesh] de toute chair, c’est son sang, qui [nephesh] est en elle. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’ âme [nephesh] de toute chair, c’est son sang : quiconque en mangera sera retranché.
Lévitique 17:15
Toute personne [nephesh], indigène ou étrangère, qui mangera d’une bête morte ou déchirée, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impure jusqu’au soir ; puis elle sera pure.
Lévitique 18:29
Car tous ceux [nephesh] qui commettront quelqu’une de ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple.
Lévitique 19:8
Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l’Eternel : cette personne [nephesh]-là sera retranchée de son peuple.
Lévitique 19:28
Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort [nephesh], et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Eternel.
Lévitique 20:6
Si quelqu’ un [nephesh] s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme [nephesh], je le retrancherai du milieu de son peuple.
Lévitique 20:25
Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes [nephesh] abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la terre, que je vous ai appris à distinguer comme impurs.
Lévitique 21:1
L’Eternel dit à Moïse : Parle aux sacrificateurs, fils d’Aaron, et tu leur diras : Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort [nephesh],
Lévitique 21:11
Il n’ira vers aucun mort [nephesh], il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère.
Lévitique 22:3
Dis-leur: Tout homme parmi vos descendants et de votre race, qui s’approchera des choses saintes que consacrent à l’Eternel les enfants d’Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme [nephesh]-là sera retranché de devant moi. Je suis l’Eternel.
Lévitique 22:4
Tout homme de la race d’Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu’à ce qu’il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d’un cadavre [nephesh], pour celui qui aura une pollution,
Lévitique 22:6
Celui [nephesh] qui touchera ces choses sera impur jusqu’au soir ; il ne mangera pas des choses saintes, mais il lavera son corps dans l’eau ;
Lévitique 22:11
Mais un esclave [nephesh] acheté par le sacrificateur à prix d’argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison ; ils mangeront de sa nourriture.
Lévitique 23:27
Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes [nephesh], et vous offrirez à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu.
Lévitique 23:29
Toute personne [nephesh] qui ne s’humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple.
Lévitique 23:30
Toute personne [nephesh] qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la [nephesh] détruirai du milieu de son peuple.
Lévitique 23:32
Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes [nephesh]; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat.
Lévitique 24:17
Celui qui frappera un [nephesh] homme mortellement sera puni de mort.
Lévitique 24:18
Celui qui frappera un animal [nephesh] mortellement le remplacera : vie [nephesh] pour vie [nephesh].
Lévitique 26:11
J’établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme [nephesh] ne vous aura point en horreur.
Lévitique 26:15
si vous méprisez mes lois, et si votre âme [nephesh] a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance,
Lévitique 26:16
voici alors ce que je vous ferai. J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme [nephesh] souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront.
Lévitique 26:30
Je détruirai vos hauts lieux, j’abattrai vos statues consacrées au soleil, je mettrai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et mon âme [nephesh] vous aura en horreur.
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Lévitique 26:43
Le pays sera abandonné par eux, et il jouira de ses sabbats pendant qu’il restera dévasté loin d’eux; et ils paieront la dette de leurs iniquités, parce qu ’ils ont méprisé mes ordonnances et que leur âme [nephesh] a eu mes lois en horreur.
Lévitique 27:2
Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’on fera des voeux, s’il s’agit de personnes [nephesh], elles seront à l’Eternel d’après ton estimation.
Nombres 5:2
Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort [nephesh].
Nombres 5:6
Parle aux enfants d’Israël : Lorsqu’un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Eternel, et qu’ il [nephesh] se rendra ainsi coupable,
Nombres 6:6
Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne s’approchera point d’une personne [nephesh] morte ;
Nombres 6:11
Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort [nephesh]. Le personne intolérante sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là
Nombres 9:6
Il y eut des hommes qui, se trouvant impurs à cause d’un mort [nephesh], ne pouvaient pas célébrer la Pâque ce jour-là. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron ;
Nombres 9:7
et ces hommes dirent à Moïse: Nous sommes impurs à cause d’un mort [nephesh]; pourquoi serions-nous privés de présenter au temps fixé l’offrande de l’Eternel au milieu des enfants d’Israël?
Nombres 9:10
Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est impur à cause d’un mort [nephesh], ou est en voyage dans le lointain, il célébrera la Pâque en l’honneur de l’Eternel.
Nombres 9:13
Si celui qui est pur et qui n’est pas en voyage s’abstient de célébrer la Pâque, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple ; parce qu’il n’a pas présenté l’offrande de l’Eternel au temps fixé, cet homme-là portera la peine de son péché.
Nombres 11:6
Maintenant, notre âme [nephesh] est desséchée : plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne.
Nombres 15:27
Si c’est une seule personne [nephesh] qui a péché involontairement, elle offrira une chèvre d’un an en sacrifice pour le péché.
Nombres 15:28
Le sacrificateur fera l’expiation pour la personne [nephesh] qui a péché involontairement devant l’Eternel : quand il aura fait l’expiation pour elle, il lui sera pardonné.
Nombres 15:30
Mais si quelqu’ un [nephesh], indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Eternel ; celui [nephesh]-là sera retranché du milieu de son peuple.
Nombres 15:31
Il a méprisé la parole de l’Eternel, et il a violé son commandement : celui [nephesh]-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité.
Nombres 16:38
Avec les brasiers de ces gens qui ont péché au péril de leur vie [nephesh], que l’on fasse des lames étendues dont on couvrira l’autel. Puisqu’ils ont été présentés devant l’Eternel et qu’ils sont sanctifiés, ils serviront de souvenir aux enfants d’Israël.
Nombres 19:11
Celui qui touchera un mort, un corps [nephesh] humain quelconque, sera impur pendant sept jours.
Nombres 19:13
Celui qui touchera un mort, le corps [nephesh] d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Eternel ; celui [nephesh]-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui.
Nombres 19:18
Un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau ; puis il en fera l’aspersion sur la tente, sur tous les ustensiles, sur les personnes [nephesh] qui sont là, sur celui qui a touché des ossements, ou un homme tué, ou un mort, ou un sépulcre.
Nombres 19:20
Un homme qui sera impur, et qui ne se purifiera pas, sera retranché du milieu de l’assemblée, car il a souillé le sanctuaire de l’Eternel ; comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur.
Nombres 19:22
Tout ce que touchera celui qui est impur sera souillé, et la personne [nephesh] qui le touchera sera impure jusqu’au soir.
Nombres 21:4
Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Edom. Le peuple [nephesh] s’impatienta en route,
Nombres 21:5
et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme [nephesh] est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Nombres 23:10
Qui peut compter la poussière de Jacob, Et dire le nombre du quart d’Israël? Que je meure [nephesh] de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur!
Nombres 29:7
Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte convocation, et vous humilierez vos âmes [nephesh]: vous ne ferez aucun ouvrage.
Nombres 30:2
(30-3) Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Eternel, ou un serment pour se [nephesh] lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.
Nombres 30:4
(30-5) et que son père aura connaissance du voeu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée [nephesh],-si son père garde le silence envers elle, tout voeu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée [nephesh] sera valable ;
Nombres 30:5
(30-6) mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses voeux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] n’auront aucune valeur ; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père.
Nombres 30:6
(30-7) Lorsqu’elle sera mariée, après avoir fait des voeux, ou s’être liée [nephesh] par une parole échappée de ses lèvres,
Nombres 30:7
(30-8) et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses voeux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] seront valables ;
Nombres 30:8
(30-9) mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le voeu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée [nephesh]; et l’Eternel lui pardonnera.
Nombres 30:9
(30-10) Le voeu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée [nephesh], sera valable pour elle.
Nombres 30:10
(30-11) Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des voeux ou se liera [nephesh] par un serment,
Nombres 30:11
(30-12) et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses voeux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] seront valables ;
Nombres 30:12
(30-13) mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout voeu et tout engagement [nephesh] sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l’Eternel lui pardonnera.
Nombres 30:13
(30-14) Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout voeu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne [nephesh].
Nombres 31:19
Et vous, campez pendant sept jours hors du camp ; tous ceux d’entre vous qui ont tué quelqu’ un [nephesh], et tous ceux qui ont touché un mort, se purifieront le troisième et le septième jour, eux et vos prisonniers.
Nombres 31:28
Tu prélèveras sur la portion des soldats qui sont allés à l’armée un tribut pour l’Eternel, savoir: un [nephesh] sur cinq cents, tant des personnes que des boeufs, des ânes et des brebis.
Nombres 31:35
et trente-deux mille personnes [nephesh] ou femmes qui n’avaient point connu la couche d’un homme.-
Nombres 31:40
et seize mille personnes [nephesh], dont trente -deux [nephesh] pour le tribut à l’Eternel.
Nombres 31:46
et seize mille personnes [nephesh].
Nombres 31:50
Nous apportons, comme offrande à l’Eternel, chacun les objets d’or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d’oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes [nephesh] l’expiation devant l’Eternel.
Nombres 35:11
vous vous établirez des villes qui soient pour vous des villes de refuge, où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement.
Nombres 35:15
Ces six villes serviront de refuge aux enfants d’Israël, à l’étranger et à celui qui demeure au milieu de vous: là pourra s’enfuir tout homme qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement.
Nombres 35:30
Si un homme tue quelqu’ un [nephesh], on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne [nephesh] à mort.
Nombres 35:31
Vous n’accepterez point de rançon pour la vie [nephesh] d’un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort.
Deutéronome 4:9
Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme [nephesh], tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton coeur ; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants.
Deutéronome 4:15
Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Eternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes [nephesh],
Deutéronome 4:29
C’est de là aussi que tu chercheras l’Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
Deutéronome 6:5
Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme [nephesh] et de toute ta force.
Deutéronome 10:12
Maintenant, Israël, que demande de toi l’Eternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Eternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh];
Deutéronome 10:22
Tes pères descendirent en Egypte au nombre de soixante-dix personnes [nephesh]; et maintenant l’Eternel, ton Dieu, a fait de toi une multitude pareille aux étoiles des cieux.
Deutéronome 11:13
Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd’hui, si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh],
Deutéronome 11:18
Mettez dans votre coeur et dans votre âme [nephesh] ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux.
Deutéronome 12:15
Néanmoins, quand tu en auras le désir [nephesh], tu pourras tuer du bétail et manger de la viande dans toutes tes portes, selon les bénédictions que t’accordera l’Eternel, ton Dieu ; celui qui sera impur et celui qui sera pur pourront en manger, comme on mange de la gazelle et du cerf.
Deutéronome 12:20
Lorsque l’Eternel, ton Dieu, aura élargi tes frontières, comme il te l’a promis, et que le désir [nephesh] de manger de la viande te fera dire : Je voudrais manger de la viande! tu pourras en manger, selon ton désir [nephesh].
Deutéronome 12:21
Si le lieu que l’Eternel, ton Dieu, aura choisi pour y placer son nom est éloigné de toi, tu pourras tuer du gros et du menu bétail, comme je te l’ai prescrit, et tu pourras en manger dans tes portes selon ton désir [nephesh].
Deutéronome 12:23
Seulement, garde-toi de manger le sang, car le sang, c’est l’ âme [nephesh]; et tu ne mangeras pas l’ âme [nephesh] avec la chair.
Deutéronome 13:3
tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Eternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh].
Deutéronome 13:6
Si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou ton ami que tu aimes comme toi-même [nephesh], t’incite secrètement en disant : Allons, et servons d’autres dieux!-des dieux que ni toi ni tes pères n’avez connus,
Deutéronome 14:26
Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras [nephesh], des boeufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir [nephesh], tu mangeras devant l’Eternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.
Deutéronome 18:6
Lorsque le Lévite quittera l’une de tes portes, le lieu quelconque où il demeure en Israël, pour se rendre, selon la plénitude de son désir [nephesh], au lieu que choisira l’Eternel,
Deutéronome 19:6
de peur que le vengeur du sang [nephesh], échauffé par la colère et poursuivant le meurtrier, ne finisse par l’atteindre s’il y avait à faire beaucoup de chemin, et ne frappe mortellement celui qui ne mérite pas la mort, puisqu ’il n’était point auparavant l’ennemi de son prochain.
Deutéronome 19:11
Mais si un homme s’enfuit dans une de ces villes, après avoir dressé des embûches à son prochain par inimitié contre lui, après l’avoir attaqué et frappé de manière [nephesh] à causer sa mort,
Deutéronome 21:14
Si elle cesse de te plaire, tu la laisseras aller où elle voudra [nephesh], tu ne pourras pas la vendre pour de l’argent ni la traiter comme esclave, parce que tu l’auras humiliée.
Deutéronome 22:26
Tu ne feras rien à la jeune fille ; elle n’est pas coupable d’un crime digne de mort, car il en est de ce cas comme de celui où un homme se jette sur son prochain et lui ôte la vie [nephesh].
Deutéronome 23:24
Si tu entres dans la vigne de ton prochain, tu pourras à ton gré [nephesh] manger des raisins et t’en rassasier ; mais tu n’en mettras point dans ton vase.
Deutéronome 24:6
On ne prendra point pour gage les deux meules, ni la meule de dessus ; car ce serait prendre pour gage la vie [nephesh] même.
Deutéronome 24:7
Si l’on trouve un homme qui ait dérobé l’ un [nephesh] de ses frères, l’un des enfants d’Israël, qui en ait fait son esclave ou qui l’ait vendu, ce voleur sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
Deutéronome 24:15
Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir [nephesh]. Sans cela, il crierait à l’Eternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché.
Deutéronome 26:16
Aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces lois et ces ordonnances ; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
Deutéronome 27:25
Maudit soit celui qui reçoit un présent pour répandre le sang de l’ innocent [nephesh]!-Et tout le peuple dira : Amen!
Deutéronome 28:65
Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille, et tu n’auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L’Eternel rendra ton coeur agité, tes yeux languissants, ton âme [nephesh] souffrante.
Deutéronome 30:2
si tu reviens à l’Eternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh], toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui,
Deutéronome 30:6
L’Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh], afin que tu vives.
Deutéronome 30:10
lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, lorsque tu reviendras à l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
..........................................................................
Josué 2:13
que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes soeurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort [nephesh].
Josué 2:14
Ces hommes lui répondirent : Nous sommes prêts à mourir pour vous [nephesh], si vous ne divulguez pas ce qui nous concerne ; et quand l’Eternel nous donnera le pays, nous agirons envers toi avec bonté et fidélité.
Josué 9:24
Ils répondirent à Josué, et dirent : On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l’Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie [nephesh]: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte.
Josué 10:28
Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l’épée ; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; il n’en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué 10:30
L’Eternel la livra aussi, avec son roi, entre les mains d’Israël, et la frappa du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; il n’en laissa échapper aucun, et il traita son roi comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué 10:32
L’Eternel livra Lakis entre les mains d’Israël, qui la prit le second jour, et la frappa du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, comme il avait traité Libna.
Josué 10:35
Ils la prirent le même jour, et la frappèrent du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; Josué la dévoua par interdit le jour même, comme il avait traité Lakis.
Josué 10:37
Ils la prirent, et la frappèrent du tranchant de l’épée, elle, son roi, toutes les villes qui en dépendaient, et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; Josué n’en laissa échapper aucun, comme il avait fait à Eglon, et il la dévoua par interdit avec tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient.
Josué 10:39
Il la prit, elle, son roi, et toutes les villes qui en dépendaient; ils les frappèrent du tranchant de l’épée, et ils dévouèrent par interdit tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, sans en laisser échapper aucun ; Josué traita Debir et son roi comme il avait traité Hébron et comme il avait traité Libna et son roi.
Josué 11:11
On frappa du tranchant de l’épée et l’on dévoua par interdit tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, il ne resta rien de ce qui respirait, et l’on mit le feu à Hatsor.
Josué 20:3
où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement, sans intention ; elles vous serviront de refuge contre le vengeur du sang.
Josué 20:9
Telles furent les villes désignées pour tous les enfants d’Israël et pour l’étranger en séjour au milieu d’eux, afin que celui qui aurait tué quelqu’ un [nephesh] involontairement pût s’y réfugier, et qu’il ne mourût pas de la main du vengeur du sang avant d’avoir comparu devant l’assemblée.
Josué 22:5
Ayez soin seulement d’observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l’Eternel : aimez l’Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh].
Josué 23:11
Veillez donc attentivement sur vos âmes [nephesh], afin d’aimer l’Eternel, votre Dieu.
Josué 23:14
Voici, je m’en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh] qu’aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l’Eternel, votre Dieu, n’est restée sans effet ; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n’est restée sans effet.
Juges 5:18
Zabulon est un peuple qui affronta la mort [nephesh], Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.
Juges 5:21
Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme [nephesh], foule aux pieds les héros!
Juges 9:17
Car mon père a combattu pour vous, il a exposé sa vie [nephesh], et il vous a délivrés de la main de Madian ;
Juges 10:16
Et ils ôtèrent les dieux étrangers du milieu d’eux, et servirent l’Eternel, qui [nephesh] fut touché des maux d’Israël.
Juges 12:3
Voyant que tu ne venais pas à mon secours, j’ai exposé ma vie [nephesh], et j’ai marché contre les fils d’Ammon. L’Eternel les a livrés entre mes mains. Pourquoi donc aujourd’hui montez-vous contre moi pour me faire la guerre?
Juges 16:16
Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l’importuner par ses instances, son âme [nephesh] s’impatienta à la mort,
Juges 16:30
Samson dit : Que je meure [nephesh] avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu’il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait tués pendant sa vie.
Juges 18:25
Les fils de Dan lui dirent : Ne fais pas entendre ta voix près de nous; sinon des hommes irrités [nephesh] se jetteront sur vous, et tu causeras ta perte [nephesh] et celle [nephesh] de ta maison.
Le pays sera abandonné par eux, et il jouira de ses sabbats pendant qu’il restera dévasté loin d’eux; et ils paieront la dette de leurs iniquités, parce qu ’ils ont méprisé mes ordonnances et que leur âme [nephesh] a eu mes lois en horreur.
Lévitique 27:2
Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’on fera des voeux, s’il s’agit de personnes [nephesh], elles seront à l’Eternel d’après ton estimation.
Nombres 5:2
Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort [nephesh].
Nombres 5:6
Parle aux enfants d’Israël : Lorsqu’un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Eternel, et qu’ il [nephesh] se rendra ainsi coupable,
Nombres 6:6
Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne s’approchera point d’une personne [nephesh] morte ;
Nombres 6:11
Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort [nephesh]. Le personne intolérante sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là
Nombres 9:6
Il y eut des hommes qui, se trouvant impurs à cause d’un mort [nephesh], ne pouvaient pas célébrer la Pâque ce jour-là. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron ;
Nombres 9:7
et ces hommes dirent à Moïse: Nous sommes impurs à cause d’un mort [nephesh]; pourquoi serions-nous privés de présenter au temps fixé l’offrande de l’Eternel au milieu des enfants d’Israël?
Nombres 9:10
Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est impur à cause d’un mort [nephesh], ou est en voyage dans le lointain, il célébrera la Pâque en l’honneur de l’Eternel.
Nombres 9:13
Si celui qui est pur et qui n’est pas en voyage s’abstient de célébrer la Pâque, celui [nephesh]-là sera retranché de son peuple ; parce qu’il n’a pas présenté l’offrande de l’Eternel au temps fixé, cet homme-là portera la peine de son péché.
Nombres 11:6
Maintenant, notre âme [nephesh] est desséchée : plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne.
Nombres 15:27
Si c’est une seule personne [nephesh] qui a péché involontairement, elle offrira une chèvre d’un an en sacrifice pour le péché.
Nombres 15:28
Le sacrificateur fera l’expiation pour la personne [nephesh] qui a péché involontairement devant l’Eternel : quand il aura fait l’expiation pour elle, il lui sera pardonné.
Nombres 15:30
Mais si quelqu’ un [nephesh], indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Eternel ; celui [nephesh]-là sera retranché du milieu de son peuple.
Nombres 15:31
Il a méprisé la parole de l’Eternel, et il a violé son commandement : celui [nephesh]-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité.
Nombres 16:38
Avec les brasiers de ces gens qui ont péché au péril de leur vie [nephesh], que l’on fasse des lames étendues dont on couvrira l’autel. Puisqu’ils ont été présentés devant l’Eternel et qu’ils sont sanctifiés, ils serviront de souvenir aux enfants d’Israël.
Nombres 19:11
Celui qui touchera un mort, un corps [nephesh] humain quelconque, sera impur pendant sept jours.
Nombres 19:13
Celui qui touchera un mort, le corps [nephesh] d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Eternel ; celui [nephesh]-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui.
Nombres 19:18
Un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau ; puis il en fera l’aspersion sur la tente, sur tous les ustensiles, sur les personnes [nephesh] qui sont là, sur celui qui a touché des ossements, ou un homme tué, ou un mort, ou un sépulcre.
Nombres 19:20
Un homme qui sera impur, et qui ne se purifiera pas, sera retranché du milieu de l’assemblée, car il a souillé le sanctuaire de l’Eternel ; comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur.
Nombres 19:22
Tout ce que touchera celui qui est impur sera souillé, et la personne [nephesh] qui le touchera sera impure jusqu’au soir.
Nombres 21:4
Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Edom. Le peuple [nephesh] s’impatienta en route,
Nombres 21:5
et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme [nephesh] est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Nombres 23:10
Qui peut compter la poussière de Jacob, Et dire le nombre du quart d’Israël? Que je meure [nephesh] de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur!
Nombres 29:7
Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte convocation, et vous humilierez vos âmes [nephesh]: vous ne ferez aucun ouvrage.
Nombres 30:2
(30-3) Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Eternel, ou un serment pour se [nephesh] lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.
Nombres 30:4
(30-5) et que son père aura connaissance du voeu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée [nephesh],-si son père garde le silence envers elle, tout voeu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée [nephesh] sera valable ;
Nombres 30:5
(30-6) mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses voeux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] n’auront aucune valeur ; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père.
Nombres 30:6
(30-7) Lorsqu’elle sera mariée, après avoir fait des voeux, ou s’être liée [nephesh] par une parole échappée de ses lèvres,
Nombres 30:7
(30-8) et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses voeux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] seront valables ;
Nombres 30:8
(30-9) mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le voeu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée [nephesh]; et l’Eternel lui pardonnera.
Nombres 30:9
(30-10) Le voeu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée [nephesh], sera valable pour elle.
Nombres 30:10
(30-11) Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des voeux ou se liera [nephesh] par un serment,
Nombres 30:11
(30-12) et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses voeux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée [nephesh] seront valables ;
Nombres 30:12
(30-13) mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout voeu et tout engagement [nephesh] sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l’Eternel lui pardonnera.
Nombres 30:13
(30-14) Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout voeu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne [nephesh].
Nombres 31:19
Et vous, campez pendant sept jours hors du camp ; tous ceux d’entre vous qui ont tué quelqu’ un [nephesh], et tous ceux qui ont touché un mort, se purifieront le troisième et le septième jour, eux et vos prisonniers.
Nombres 31:28
Tu prélèveras sur la portion des soldats qui sont allés à l’armée un tribut pour l’Eternel, savoir: un [nephesh] sur cinq cents, tant des personnes que des boeufs, des ânes et des brebis.
Nombres 31:35
et trente-deux mille personnes [nephesh] ou femmes qui n’avaient point connu la couche d’un homme.-
Nombres 31:40
et seize mille personnes [nephesh], dont trente -deux [nephesh] pour le tribut à l’Eternel.
Nombres 31:46
et seize mille personnes [nephesh].
Nombres 31:50
Nous apportons, comme offrande à l’Eternel, chacun les objets d’or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d’oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes [nephesh] l’expiation devant l’Eternel.
Nombres 35:11
vous vous établirez des villes qui soient pour vous des villes de refuge, où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement.
Nombres 35:15
Ces six villes serviront de refuge aux enfants d’Israël, à l’étranger et à celui qui demeure au milieu de vous: là pourra s’enfuir tout homme qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement.
Nombres 35:30
Si un homme tue quelqu’ un [nephesh], on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne [nephesh] à mort.
Nombres 35:31
Vous n’accepterez point de rançon pour la vie [nephesh] d’un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort.
Deutéronome 4:9
Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme [nephesh], tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent de ton coeur ; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants.
Deutéronome 4:15
Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Eternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes [nephesh],
Deutéronome 4:29
C’est de là aussi que tu chercheras l’Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
Deutéronome 6:5
Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme [nephesh] et de toute ta force.
Deutéronome 10:12
Maintenant, Israël, que demande de toi l’Eternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Eternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh];
Deutéronome 10:22
Tes pères descendirent en Egypte au nombre de soixante-dix personnes [nephesh]; et maintenant l’Eternel, ton Dieu, a fait de toi une multitude pareille aux étoiles des cieux.
Deutéronome 11:13
Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd’hui, si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh],
Deutéronome 11:18
Mettez dans votre coeur et dans votre âme [nephesh] ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux.
Deutéronome 12:15
Néanmoins, quand tu en auras le désir [nephesh], tu pourras tuer du bétail et manger de la viande dans toutes tes portes, selon les bénédictions que t’accordera l’Eternel, ton Dieu ; celui qui sera impur et celui qui sera pur pourront en manger, comme on mange de la gazelle et du cerf.
Deutéronome 12:20
Lorsque l’Eternel, ton Dieu, aura élargi tes frontières, comme il te l’a promis, et que le désir [nephesh] de manger de la viande te fera dire : Je voudrais manger de la viande! tu pourras en manger, selon ton désir [nephesh].
Deutéronome 12:21
Si le lieu que l’Eternel, ton Dieu, aura choisi pour y placer son nom est éloigné de toi, tu pourras tuer du gros et du menu bétail, comme je te l’ai prescrit, et tu pourras en manger dans tes portes selon ton désir [nephesh].
Deutéronome 12:23
Seulement, garde-toi de manger le sang, car le sang, c’est l’ âme [nephesh]; et tu ne mangeras pas l’ âme [nephesh] avec la chair.
Deutéronome 13:3
tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Eternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh].
Deutéronome 13:6
Si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou ton ami que tu aimes comme toi-même [nephesh], t’incite secrètement en disant : Allons, et servons d’autres dieux!-des dieux que ni toi ni tes pères n’avez connus,
Deutéronome 14:26
Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras [nephesh], des boeufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir [nephesh], tu mangeras devant l’Eternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.
Deutéronome 18:6
Lorsque le Lévite quittera l’une de tes portes, le lieu quelconque où il demeure en Israël, pour se rendre, selon la plénitude de son désir [nephesh], au lieu que choisira l’Eternel,
Deutéronome 19:6
de peur que le vengeur du sang [nephesh], échauffé par la colère et poursuivant le meurtrier, ne finisse par l’atteindre s’il y avait à faire beaucoup de chemin, et ne frappe mortellement celui qui ne mérite pas la mort, puisqu ’il n’était point auparavant l’ennemi de son prochain.
Deutéronome 19:11
Mais si un homme s’enfuit dans une de ces villes, après avoir dressé des embûches à son prochain par inimitié contre lui, après l’avoir attaqué et frappé de manière [nephesh] à causer sa mort,
Deutéronome 21:14
Si elle cesse de te plaire, tu la laisseras aller où elle voudra [nephesh], tu ne pourras pas la vendre pour de l’argent ni la traiter comme esclave, parce que tu l’auras humiliée.
Deutéronome 22:26
Tu ne feras rien à la jeune fille ; elle n’est pas coupable d’un crime digne de mort, car il en est de ce cas comme de celui où un homme se jette sur son prochain et lui ôte la vie [nephesh].
Deutéronome 23:24
Si tu entres dans la vigne de ton prochain, tu pourras à ton gré [nephesh] manger des raisins et t’en rassasier ; mais tu n’en mettras point dans ton vase.
Deutéronome 24:6
On ne prendra point pour gage les deux meules, ni la meule de dessus ; car ce serait prendre pour gage la vie [nephesh] même.
Deutéronome 24:7
Si l’on trouve un homme qui ait dérobé l’ un [nephesh] de ses frères, l’un des enfants d’Israël, qui en ait fait son esclave ou qui l’ait vendu, ce voleur sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
Deutéronome 24:15
Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir [nephesh]. Sans cela, il crierait à l’Eternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché.
Deutéronome 26:16
Aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces lois et ces ordonnances ; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
Deutéronome 27:25
Maudit soit celui qui reçoit un présent pour répandre le sang de l’ innocent [nephesh]!-Et tout le peuple dira : Amen!
Deutéronome 28:65
Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille, et tu n’auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L’Eternel rendra ton coeur agité, tes yeux languissants, ton âme [nephesh] souffrante.
Deutéronome 30:2
si tu reviens à l’Eternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh], toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui,
Deutéronome 30:6
L’Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh], afin que tu vives.
Deutéronome 30:10
lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, lorsque tu reviendras à l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme [nephesh].
..........................................................................
Josué 2:13
que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes soeurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort [nephesh].
Josué 2:14
Ces hommes lui répondirent : Nous sommes prêts à mourir pour vous [nephesh], si vous ne divulguez pas ce qui nous concerne ; et quand l’Eternel nous donnera le pays, nous agirons envers toi avec bonté et fidélité.
Josué 9:24
Ils répondirent à Josué, et dirent : On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l’Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie [nephesh]: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte.
Josué 10:28
Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l’épée ; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; il n’en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué 10:30
L’Eternel la livra aussi, avec son roi, entre les mains d’Israël, et la frappa du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; il n’en laissa échapper aucun, et il traita son roi comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué 10:32
L’Eternel livra Lakis entre les mains d’Israël, qui la prit le second jour, et la frappa du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, comme il avait traité Libna.
Josué 10:35
Ils la prirent le même jour, et la frappèrent du tranchant de l’épée, elle et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; Josué la dévoua par interdit le jour même, comme il avait traité Lakis.
Josué 10:37
Ils la prirent, et la frappèrent du tranchant de l’épée, elle, son roi, toutes les villes qui en dépendaient, et tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient; Josué n’en laissa échapper aucun, comme il avait fait à Eglon, et il la dévoua par interdit avec tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient.
Josué 10:39
Il la prit, elle, son roi, et toutes les villes qui en dépendaient; ils les frappèrent du tranchant de l’épée, et ils dévouèrent par interdit tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, sans en laisser échapper aucun ; Josué traita Debir et son roi comme il avait traité Hébron et comme il avait traité Libna et son roi.
Josué 11:11
On frappa du tranchant de l’épée et l’on dévoua par interdit tous ceux [nephesh] qui s’y trouvaient, il ne resta rien de ce qui respirait, et l’on mit le feu à Hatsor.
Josué 20:3
où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’ un [nephesh] involontairement, sans intention ; elles vous serviront de refuge contre le vengeur du sang.
Josué 20:9
Telles furent les villes désignées pour tous les enfants d’Israël et pour l’étranger en séjour au milieu d’eux, afin que celui qui aurait tué quelqu’ un [nephesh] involontairement pût s’y réfugier, et qu’il ne mourût pas de la main du vengeur du sang avant d’avoir comparu devant l’assemblée.
Josué 22:5
Ayez soin seulement d’observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l’Eternel : aimez l’Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh].
Josué 23:11
Veillez donc attentivement sur vos âmes [nephesh], afin d’aimer l’Eternel, votre Dieu.
Josué 23:14
Voici, je m’en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre coeur et de toute votre âme [nephesh] qu’aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l’Eternel, votre Dieu, n’est restée sans effet ; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n’est restée sans effet.
Juges 5:18
Zabulon est un peuple qui affronta la mort [nephesh], Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.
Juges 5:21
Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme [nephesh], foule aux pieds les héros!
Juges 9:17
Car mon père a combattu pour vous, il a exposé sa vie [nephesh], et il vous a délivrés de la main de Madian ;
Juges 10:16
Et ils ôtèrent les dieux étrangers du milieu d’eux, et servirent l’Eternel, qui [nephesh] fut touché des maux d’Israël.
Juges 12:3
Voyant que tu ne venais pas à mon secours, j’ai exposé ma vie [nephesh], et j’ai marché contre les fils d’Ammon. L’Eternel les a livrés entre mes mains. Pourquoi donc aujourd’hui montez-vous contre moi pour me faire la guerre?
Juges 16:16
Comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l’importuner par ses instances, son âme [nephesh] s’impatienta à la mort,
Juges 16:30
Samson dit : Que je meure [nephesh] avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu’il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait tués pendant sa vie.
Juges 18:25
Les fils de Dan lui dirent : Ne fais pas entendre ta voix près de nous; sinon des hommes irrités [nephesh] se jetteront sur vous, et tu causeras ta perte [nephesh] et celle [nephesh] de ta maison.
Re: Qu'est-ce que l'Âme selon la Bible ???
Ancien Testament :
Ruth 4:15
Cet enfant restaurera ton âme [nephesh], et sera le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, l’a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils.
1 Samuel 1:10
Et, l’amertume dans l’ âme [nephesh], elle pria l’Éternel et versa des pleurs.
1 Samuel 1:15
Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme [nephesh] devant l’Éternel.
1 Samuel 1:26
Anne dit : Mon seigneur, pardon! aussi vrai que ton âme [nephesh] vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l’Éternel.
1 Samuel 2:16
Et si l’homme lui disait : Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira [nephesh], le serviteur répondait : Non! tu donneras maintenant, sinon je prends de force.
1 Samuel 2:33
Je laisserai subsister auprès de mon autel l’un des tiens, afin de consumer tes yeux et d’attrister ton âme [nephesh]; mais tous ceux de ta maison mourront dans la force de l’âge.
1 Samuel 2:35
Je m’établirai un sacrificateur fidèle, qui agira selon mon cœur et selon mon âme [nephesh]; je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon oint.
1 Samuel 17:55
Lorsque Saül avait vu David marcher à la rencontre du Philistin, il avait dit à Abner, chef de l’armée : De qui ce jeune homme est-il fils, Abner? Abner répondit : Aussi vrai que ton âme [nephesh] est vivante, ô roi! je l’ignore.
1 Samuel 18:1
David avait achevé de parler à Saül. Et dès lors l’ âme [nephesh] de Jonathan fut attachée à l’ âme [nephesh] de David, et Jonathan l’aima comme son âme [nephesh].
1 Samuel 18:3
Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme [nephesh].
1 Samuel 19:5
il a exposé sa vie [nephesh], il a tué le Philistin, et l’Éternel a opéré une grande délivrance pour tout Israël. Tu l’as vu, et tu t’en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent, et ferais-tu sans raison mourir David?
1 Samuel 19:11
Saül envoya des gens vers la maison de David, pour le garder et le faire mourir au matin. Mais Mical, femme de David, l’en informa et lui dit : Si tu ne te sauves [nephesh] pas cette nuit, demain tu es mort.
1 Samuel 20:1
David s’enfuit de Najoth, près de Rama. Il alla trouver Jonathan, et dit : Qu’ai-je fait? quel est mon crime, quel est mon péché aux yeux de ton père, pour qu’il en veuille à ma vie [nephesh]?
1 Samuel 20:3
David dit encore, en jurant : Ton père sait bien que j’ai trouvé grâce à tes yeux, et il aura dit : Que Jonathan ne le sache pas; cela lui ferait de la peine. Mais l’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! il n’y a qu’un pas entre moi et la mort.
1 Samuel 20:4
Jonathan dit à David : Je ferai pour toi [nephesh] ce que tu voudras.
1 Samuel 20:17
Jonathan protesta encore auprès de David de son affection pour lui, car il l’aimait comme son âme [nephesh].
1 Samuel 22:2
Tous ceux qui se trouvaient dans la détresse, qui avaient des créanciers, ou qui étaient mécontents [nephesh], se rassemblèrent auprès de lui, et il devint leur chef. Ainsi se joignirent à lui environ quatre cents hommes.
1 Samuel 22:22
David dit à Abiathar : J’ai bien pensé ce jour même que Doëg, l’Édomite, se trouvant là, ne manquerait pas d’informer Saül. C’est moi qui suis cause de la mort de toutes les personnes [nephesh] de la maison de ton père.
1 Samuel 22:23
Reste avec moi, ne crains rien, car celui qui cherche ma vie [nephesh] cherche la tienne [nephesh]; près de moi tu seras bien gardé.
1 Samuel 23:15
David, voyant Saül en marche pour attenter à sa vie [nephesh], se tint au désert de Ziph, dans la forêt.
1 Samuel 23:20
Descends donc, ô roi, puisque c’est là tout le désir de ton âme [nephesh] ; et à nous de le livrer entre les mains du roi.
1 Samuel 24:11
(24-12) Vois, mon père, vois donc le pan de ton manteau dans ma main. Puisque j’ai coupé le pan de ton manteau et que je ne t’ai pas tué, sache et reconnais qu’il n’y a dans ma conduite ni méchanceté ni révolte, et que je n’ai point péché contre toi. Et toi, tu me dresses des embûches, pour m’ôter la vie [nephesh]!
1 Samuel 25:26
Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Éternel est vivant et que ton âme [nephesh] est vivante, c’est l’Éternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal!
1 Samuel 25:29
S’il s’élève quelqu’un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie [nephesh], l’ âme [nephesh] de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l’Éternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l’ âme [nephesh] de tes ennemis.
1 Samuel 26:21
Saül dit : J’ai péché ; reviens, mon fils David, car je ne te ferai plus de mal, puisqu’en ce jour ma vie [nephesh] a été précieuse à tes yeux. J’ai agi comme un insensé, et j’ai fait une grande faute.
1 Samuel 26:24
Et comme aujourd’hui ta vie [nephesh] a été d’un grand prix à mes yeux, ainsi ma vie [nephesh] sera d’un grand prix aux yeux de l’Eternel et il me délivrera de toute angoisse.
1 Samuel 28:9
La femme lui répondit : Voici, tu sais ce que Saül a fait, comment il a retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie [nephesh] pour me faire mourir?
1 Samuel 28:21
La femme vint auprès de Saül, et, le voyant très effrayé, elle lui dit : Voici, ta servante a écouté ta voix ; j’ai exposé ma vie [nephesh], en obéissant aux paroles que tu m’as dites.
1 Samuel 30:6
David fut dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l’amertume dans l’ âme [nephesh], chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s’appuyant sur l’Éternel, son Dieu.
2 Samuel 1:9
Et il dit : Approche donc, et donne-moi la mort ; car je suis pris de vertige, quoique encore plein de vie [nephesh].
2 Samuel 3:21
Abner dit à David : Je me lèverai, et je partirai pour rassembler tout Israël vers mon seigneur le roi ; ils feront alliance avec toi, et tu règneras entièrement selon ton désir [nephesh]. David renvoya Abner, qui s’en alla en paix.
2 Samuel 4:8
Ils apportèrent la tête d’Isch-Boscheth à David dans Hébron, et ils dirent au roi : Voici la tête d’Isch-Boscheth, fils de Saül, ton ennemi, qui en voulait à ta vie [nephesh]; l’Éternel venge aujourd’hui le roi mon seigneur de Saül et de sa race.
2 Samuel 4:9
David répondit à Récab et à Baana, son frère, fils de Rimmon de Beéroth : L’Éternel qui m [nephesh]’a délivré de tout péril est vivant!
2 Samuel 5:8
David avait dit en ce jour : Quiconque battra les Jébusiens et atteindra le canal, quiconque frappera ces boiteux et ces aveugles qui sont les ennemis de David [nephesh]…-C’est pourquoi l’on dit : L’aveugle et le boiteux n’entreront point dans la maison.
2 Samuel 11:11
Urie répondit à David : L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme [nephesh] est vivante, je ne ferai point cela.
2 Samuel 14:7
Et voici, toute la famille s’est levée contre ta servante, en disant : Livre le meurtrier de son frère! Nous voulons le faire mourir, pour la vie [nephesh] de son frère qu’il a tué ; nous voulons détruire même l’héritier! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
2 Samuel 14:14
Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus; Dieu n’ôte pas la vie [nephesh], mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
2 Samuel 14:19
Le roi dit alors: La main de Joab n’est-elle pas avec toi dans tout ceci? Et la femme répondit : Aussi vrai que ton âme [nephesh] est vivante, ô roi mon seigneur, il n’y a rien à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est, en effet, ton serviteur Joab qui m’a donné des ordres, et qui a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
2 Samuel 16:11
Et David dit à Abischaï et à tous ses serviteurs : Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie [nephesh]; à plus forte raison ce Benjamite! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Éternel le lui a dit.
2 Samuel 17:8
Et Huschaï dit : Tu connais la bravoure de ton père et de ses gens, ils sont furieux [nephesh] comme le serait dans les champs une ourse à qui l’on aurait enlevé ses petits. Ton père est un homme de guerre, et il ne passera pas la nuit avec le peuple ;
2 Samuel 18:13
Et si j’eusse attenté perfidement à sa vie [nephesh], rien n’aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi.
2 Samuel 19:5
Joab entra dans la chambre où était le roi, et dit : Tu couvres aujourd’hui de confusion la face de tous tes serviteurs, qui ont aujourd’hui sauvé ta vie [nephesh], celle [nephesh] de tes fils et de tes filles, celle [nephesh] de tes femmes et [nephesh] de tes concubines.
2 Samuel 23:17
Il dit : Loin de moi, ô Éternel, la pensée de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie [nephesh]? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
1 Rois 1:12
Viens donc maintenant, je te donnerai un conseil, afin que tu sauves ta vie [nephesh] et la vie [nephesh] de ton fils Salomon.
1 Rois 1:29
Et le roi jura, et dit : L’Éternel qui m [nephesh]’a délivré de toutes les détresses est vivant!
1 Rois 2:4
et afin que l’Éternel accomplisse cette parole qu’il a prononcée sur moi: Si tes fils prennent garde à leur voie, en marchant avec fidélité devant moi, de tout leur cœur, et de toute leur âme [nephesh], tu ne manqueras jamais d’un successeur sur le trône d’Israël.
1 Rois 2:23
Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si ce n’est pas au prix de sa vie [nephesh] qu’Adonija a prononcé cette parole!
1 Rois 3:11
Et Dieu lui dit : Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort [nephesh] de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence pour exercer la justice,
1 Rois 8:48
s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh], dans le pays de leurs ennemis qui les ont emmenés captifs, s’ils t’adressent des prières, les regards tournés vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie à ton nom,-
1 Rois 11:37
Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme [nephesh] désirera, tu seras roi d’Israël.
1 Rois 17:21
Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit : Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’ âme [nephesh] de cet enfant revienne au dedans de lui!
1 Rois 17:22
L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’ âme [nephesh] de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.
1 Rois 19:2
Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie [nephesh] ce que tu as fait de la vie [nephesh] de chacun d’eux!
1 Rois 19:3
Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie [nephesh]. Il arriva à Beer-Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.
1 Rois 19:4
Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda [nephesh] la mort, en disant : C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme [nephesh], car je ne suis pas meilleur que mes pères.
1 Rois 19:10
Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie [nephesh].
1 Rois 19:14
Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie [nephesh].
1 Rois 20:31
Ses serviteurs lui dirent : Voici, nous avons appris que les rois de la maison d’Israël sont des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël : peut-être qu’il te laissera la vie [nephesh].
1 Rois 20:32
Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d’Israël. Ils dirent : Ton serviteur Ben-Hadad dit : Laisse-moi la vie [nephesh]! Achab répondit : Est-il encore vivant? Il est mon frère.
1 Rois 20:39
Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était au milieu du combat ; et voici, un homme s’approche et m’amène un homme, en disant : Garde cet homme ; s’il vient à manquer, ta vie [nephesh] répondra de sa vie [nephesh], ou tu paieras un talent d’argent!
1 Rois 20:42
Il dit alors au roi: Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par interdit, ta vie [nephesh] répondra de sa vie [nephesh], et ton peuple de son peuple.
2 Rois 1:13
Achazia envoya de nouveau un troisième chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce troisième chef de cinquante monta ; et à son arrivée, il fléchit les genoux devant Élie, et lui dit en suppliant : Homme de Dieu, que ma vie [nephesh], je te prie, et que la vie [nephesh] de ces cinquante hommes tes serviteurs soit précieuse à tes yeux!
2 Rois 1:14
Voici, le feu est descendu du ciel et a consumé les deux premiers chefs de cinquante et leurs cinquante hommes: mais maintenant, que ma vie [nephesh] soit précieuse à tes yeux!
2 Rois 2:2
Elie dit à Elisée : Reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie jusqu’à Béthel. Élisée répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils descendirent à Béthel.
2 Rois 2:4
Élie lui dit : Élisée, reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie à Jéricho. Il répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils arrivèrent à Jéricho.
2 Rois 2:6
Élie lui dit : Reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie au Jourdain. Il répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils poursuivirent tous deux leur chemin.
2 Rois 4:27
Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour la repousser. Mais l’homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme [nephesh] est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître.
2 Rois 4:30
La mère de l’enfant dit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
2 Rois 7:7
Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie [nephesh].
2 Rois 9:15
mais le roi Joram s’en était retourné pour se faire guérir à Jizreel des blessures que les Syriens lui avaient faites, lorsqu’il se battait contre Hazaël, roi de Syrie.-Jéhu dit : Si c’est votre volonté [nephesh], personne ne s’échappera de la ville pour aller porter la nouvelle à Jizreel.
2 Rois 10:24
Et ils entrèrent pour offrir des sacrifices et des holocaustes. Jéhu avait placé dehors quatre-vingts hommes, en leur disant : Celui qui laissera échapper quelqu’un des hommes que je remets entre vos mains, sa vie [nephesh] répondra de la sienne [nephesh].
2 Rois 12:4
Joas dit aux sacrificateurs : Tout l’argent consacré qu’on apporte dans la maison de l’Éternel, l’argent ayant cours, savoir l’argent pour le rachat des personnes [nephesh] d’après l’estimation qui en est faite, et tout l’argent qu’il vient au cœur de quelqu’un d’apporter à la maison de l’Éternel,
2 Rois 23:3
Le roi se tenait sur l’estrade, et il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son cœur et de toute son âme [nephesh], afin de mettre en pratique les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple entra dans l’alliance.
2 Rois 23:25
Avant Josias, il n’y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l’Éternel de tout son cœur, de toute son âme [nephesh] et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse ; et après lui, il n’en a point paru de semblable.
1 Chroniques 5:21
Ils prirent leurs troupeaux, cinquante mille chameaux, deux cent cinquante mille brebis, deux mille ânes, et cent mille personnes [nephesh];
1 Chroniques 11:19
Il dit : Que mon Dieu me garde de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie [nephesh]? Car c’est au péril de leur vie [nephesh] qu’ils l’ont apportée. Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
1 Chroniques 22:19
Appliquez maintenant votre cœur et votre âme [nephesh] à chercher l’Éternel, votre Dieu ; levez-vous, et bâtissez le sanctuaire de l’Éternel Dieu, afin d’amener l’arche de l’alliance de l’Éternel et les ustensiles consacrés à Dieu dans la maison qui sera bâtie au nom de l’Éternel.
1 Chroniques 28:9
Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme [nephesh] bien disposée, car l’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.
2 Chroniques 1:11
Dieu dit à Salomon : Puisque c’est là ce qui est dans ton coeur, puisque tu ne demandes ni des richesses, ni des biens, ni de la gloire, ni la mort [nephesh] de tes ennemis, ni même une longue vie, et que tu demandes pour toi de la sagesse et de l’intelligence afin de juger mon peuple sur lequel je t’ai fait régner,
2 Chroniques 6:38
s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh], dans le pays de leur captivité où ils ont été emmenés captifs, s’ils t’adressent des prières, les regards tournés vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie à ton nom,
2 Chroniques 15:12
Ils prirent l’engagement de chercher l’Éternel, le Dieu de leurs pères, de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh];
2 Chroniques 34:31
Le roi se tenait sur son estrade, et il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son cœur et de toute son âme [nephesh], afin de mettre en pratique les paroles de l’alliance écrites dans ce livre.
Esther 4:13
Mardochée fit répondre à Esther : Ne t’imagine pas que tu échapperas seule [nephesh] d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ;
Esther 7:3
La reine Esther répondit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-moi la vie [nephesh], voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir!
Esther 7:7
Et le roi, dans sa colère, se leva et quitta le festin, pour aller dans le jardin du palais. Haman resta pour demander grâce de la vie [nephesh] à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était arrêtée dans l’esprit du roi.
Esther 8:11
Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu’ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie [nephesh], de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage,
Esther 9:16
Les autres Juifs qui étaient dans les provinces du roi se rassemblèrent et défendirent leur vie [nephesh]; ils se procurèrent du repos en se délivrant de leurs ennemis, et ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles. Mais ils ne mirent pas la main au pillage.
Esther 9:31
pour prescrire ces jours de Purim au temps fixé, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes [nephesh] et pour leur postérité, à l’occasion de leur jeûne et de leurs cris.
Job 2:4
Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie [nephesh].
Job 2:6
L’Eternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie [nephesh].
Job 3:20
Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’ âme [nephesh],
Job 6:7
Ce que je [nephesh] voudrais ne pas toucher, C’est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Job 6:11
Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force? Pourquoi attendre [nephesh] quand ma fin est certaine?
Job 7:11
C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme [nephesh].
Job 7:15
Ah! je [nephesh] voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!
Job 9:21
Innocent! Je le suis; mais je ne tiens pas à la vie [nephesh], Je méprise mon existence.
Job 10:1
Mon âme [nephesh] est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme [nephesh].
Job 11:20
Mais les yeux des méchants seront consumés ; Pour eux point de refuge ; La mort [nephesh], voilà leur espérance!
Job 12:10
Il tient dans sa main l’ âme [nephesh] de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme.
Job 13:14
Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J’exposerai plutôt ma vie [nephesh].
Job 14:22
C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, C’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme [nephesh].
Job 16:4
Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous[nephesh] étiez à ma[nephesh] place: Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête,
Job 18:4
O toi qui te[nephesh] déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
Job 19:2
Jusques à quand affligerez-vous mon âme[nephesh], Et m’écraserez-vous de vos discours?
Job 21:25
L’autre meurt, l’amertume dans l’ âme[nephesh], Sans avoir joui d’aucun bien.
Job 23:13
Mais sa résolution est arrêtée ; qui s’y opposera? Ce que son âme[nephesh] désire, il l’exécute.
Job 24:12
Dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, L’ âme[nephesh] des blessés jette des cris …. Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!
Job 27:2
Dieu qui me refuse justice est vivant! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme[nephesh] d’amertume est vivant!
Job 27:8
Quelle espérance reste-t-il à l’impie, Quand Dieu coupe le fil de sa vie, Quand il lui retire son âme[nephesh]?
Job 30:16
Et maintenant, mon âme[nephesh] s’épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m’ont saisi.
Job 30:25
N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné? Mon cœur [nephesh] n’avait-il pas pitié de l’indigent?
Job 31:30
Moi qui n’ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort [nephesh]avec imprécation ;
Job 31:39
Si j’en ai mangé le produit sans l’avoir payée, Et que j’aie attristé l’ âme[nephesh] de ses anciens maîtres ;
Job 32:2
Alors s’enflamma de colère Elihu, fils de Barakeel de Buz, de la famille de Ram. Sa colère s’enflamma contre Job, parce qu’il se[nephesh] disait juste devant Dieu.
Job 33:18
Afin de garantir son âme [nephesh]de la fosse Et sa vie des coups du glaive.
Job 33:20
Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis ;
Job 33:22
Son âme[nephesh] s’approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.
Job 33:28
Dieu a délivré mon âme [nephesh]pour qu’elle n’entrât pas dans la fosse, Et ma vie s’épanouit à la lumière!
Job 33:30
Pour ramener son âme[nephesh] de la fosse, Pour l’éclairer de la lumière des vivants.
Job 36:14
Ils[nephesh] perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.
Job 41:21
(41-12) Son souffle[nephesh] allume les charbons, Sa gueule lance la flamme.
Ruth 4:15
Cet enfant restaurera ton âme [nephesh], et sera le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, l’a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils.
1 Samuel 1:10
Et, l’amertume dans l’ âme [nephesh], elle pria l’Éternel et versa des pleurs.
1 Samuel 1:15
Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme [nephesh] devant l’Éternel.
1 Samuel 1:26
Anne dit : Mon seigneur, pardon! aussi vrai que ton âme [nephesh] vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l’Éternel.
1 Samuel 2:16
Et si l’homme lui disait : Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira [nephesh], le serviteur répondait : Non! tu donneras maintenant, sinon je prends de force.
1 Samuel 2:33
Je laisserai subsister auprès de mon autel l’un des tiens, afin de consumer tes yeux et d’attrister ton âme [nephesh]; mais tous ceux de ta maison mourront dans la force de l’âge.
1 Samuel 2:35
Je m’établirai un sacrificateur fidèle, qui agira selon mon cœur et selon mon âme [nephesh]; je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon oint.
1 Samuel 17:55
Lorsque Saül avait vu David marcher à la rencontre du Philistin, il avait dit à Abner, chef de l’armée : De qui ce jeune homme est-il fils, Abner? Abner répondit : Aussi vrai que ton âme [nephesh] est vivante, ô roi! je l’ignore.
1 Samuel 18:1
David avait achevé de parler à Saül. Et dès lors l’ âme [nephesh] de Jonathan fut attachée à l’ âme [nephesh] de David, et Jonathan l’aima comme son âme [nephesh].
1 Samuel 18:3
Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme [nephesh].
1 Samuel 19:5
il a exposé sa vie [nephesh], il a tué le Philistin, et l’Éternel a opéré une grande délivrance pour tout Israël. Tu l’as vu, et tu t’en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent, et ferais-tu sans raison mourir David?
1 Samuel 19:11
Saül envoya des gens vers la maison de David, pour le garder et le faire mourir au matin. Mais Mical, femme de David, l’en informa et lui dit : Si tu ne te sauves [nephesh] pas cette nuit, demain tu es mort.
1 Samuel 20:1
David s’enfuit de Najoth, près de Rama. Il alla trouver Jonathan, et dit : Qu’ai-je fait? quel est mon crime, quel est mon péché aux yeux de ton père, pour qu’il en veuille à ma vie [nephesh]?
1 Samuel 20:3
David dit encore, en jurant : Ton père sait bien que j’ai trouvé grâce à tes yeux, et il aura dit : Que Jonathan ne le sache pas; cela lui ferait de la peine. Mais l’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! il n’y a qu’un pas entre moi et la mort.
1 Samuel 20:4
Jonathan dit à David : Je ferai pour toi [nephesh] ce que tu voudras.
1 Samuel 20:17
Jonathan protesta encore auprès de David de son affection pour lui, car il l’aimait comme son âme [nephesh].
1 Samuel 22:2
Tous ceux qui se trouvaient dans la détresse, qui avaient des créanciers, ou qui étaient mécontents [nephesh], se rassemblèrent auprès de lui, et il devint leur chef. Ainsi se joignirent à lui environ quatre cents hommes.
1 Samuel 22:22
David dit à Abiathar : J’ai bien pensé ce jour même que Doëg, l’Édomite, se trouvant là, ne manquerait pas d’informer Saül. C’est moi qui suis cause de la mort de toutes les personnes [nephesh] de la maison de ton père.
1 Samuel 22:23
Reste avec moi, ne crains rien, car celui qui cherche ma vie [nephesh] cherche la tienne [nephesh]; près de moi tu seras bien gardé.
1 Samuel 23:15
David, voyant Saül en marche pour attenter à sa vie [nephesh], se tint au désert de Ziph, dans la forêt.
1 Samuel 23:20
Descends donc, ô roi, puisque c’est là tout le désir de ton âme [nephesh] ; et à nous de le livrer entre les mains du roi.
1 Samuel 24:11
(24-12) Vois, mon père, vois donc le pan de ton manteau dans ma main. Puisque j’ai coupé le pan de ton manteau et que je ne t’ai pas tué, sache et reconnais qu’il n’y a dans ma conduite ni méchanceté ni révolte, et que je n’ai point péché contre toi. Et toi, tu me dresses des embûches, pour m’ôter la vie [nephesh]!
1 Samuel 25:26
Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Éternel est vivant et que ton âme [nephesh] est vivante, c’est l’Éternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal!
1 Samuel 25:29
S’il s’élève quelqu’un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie [nephesh], l’ âme [nephesh] de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l’Éternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l’ âme [nephesh] de tes ennemis.
1 Samuel 26:21
Saül dit : J’ai péché ; reviens, mon fils David, car je ne te ferai plus de mal, puisqu’en ce jour ma vie [nephesh] a été précieuse à tes yeux. J’ai agi comme un insensé, et j’ai fait une grande faute.
1 Samuel 26:24
Et comme aujourd’hui ta vie [nephesh] a été d’un grand prix à mes yeux, ainsi ma vie [nephesh] sera d’un grand prix aux yeux de l’Eternel et il me délivrera de toute angoisse.
1 Samuel 28:9
La femme lui répondit : Voici, tu sais ce que Saül a fait, comment il a retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie [nephesh] pour me faire mourir?
1 Samuel 28:21
La femme vint auprès de Saül, et, le voyant très effrayé, elle lui dit : Voici, ta servante a écouté ta voix ; j’ai exposé ma vie [nephesh], en obéissant aux paroles que tu m’as dites.
1 Samuel 30:6
David fut dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l’amertume dans l’ âme [nephesh], chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s’appuyant sur l’Éternel, son Dieu.
2 Samuel 1:9
Et il dit : Approche donc, et donne-moi la mort ; car je suis pris de vertige, quoique encore plein de vie [nephesh].
2 Samuel 3:21
Abner dit à David : Je me lèverai, et je partirai pour rassembler tout Israël vers mon seigneur le roi ; ils feront alliance avec toi, et tu règneras entièrement selon ton désir [nephesh]. David renvoya Abner, qui s’en alla en paix.
2 Samuel 4:8
Ils apportèrent la tête d’Isch-Boscheth à David dans Hébron, et ils dirent au roi : Voici la tête d’Isch-Boscheth, fils de Saül, ton ennemi, qui en voulait à ta vie [nephesh]; l’Éternel venge aujourd’hui le roi mon seigneur de Saül et de sa race.
2 Samuel 4:9
David répondit à Récab et à Baana, son frère, fils de Rimmon de Beéroth : L’Éternel qui m [nephesh]’a délivré de tout péril est vivant!
2 Samuel 5:8
David avait dit en ce jour : Quiconque battra les Jébusiens et atteindra le canal, quiconque frappera ces boiteux et ces aveugles qui sont les ennemis de David [nephesh]…-C’est pourquoi l’on dit : L’aveugle et le boiteux n’entreront point dans la maison.
2 Samuel 11:11
Urie répondit à David : L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme [nephesh] est vivante, je ne ferai point cela.
2 Samuel 14:7
Et voici, toute la famille s’est levée contre ta servante, en disant : Livre le meurtrier de son frère! Nous voulons le faire mourir, pour la vie [nephesh] de son frère qu’il a tué ; nous voulons détruire même l’héritier! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
2 Samuel 14:14
Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus; Dieu n’ôte pas la vie [nephesh], mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
2 Samuel 14:19
Le roi dit alors: La main de Joab n’est-elle pas avec toi dans tout ceci? Et la femme répondit : Aussi vrai que ton âme [nephesh] est vivante, ô roi mon seigneur, il n’y a rien à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est, en effet, ton serviteur Joab qui m’a donné des ordres, et qui a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
2 Samuel 16:11
Et David dit à Abischaï et à tous ses serviteurs : Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie [nephesh]; à plus forte raison ce Benjamite! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Éternel le lui a dit.
2 Samuel 17:8
Et Huschaï dit : Tu connais la bravoure de ton père et de ses gens, ils sont furieux [nephesh] comme le serait dans les champs une ourse à qui l’on aurait enlevé ses petits. Ton père est un homme de guerre, et il ne passera pas la nuit avec le peuple ;
2 Samuel 18:13
Et si j’eusse attenté perfidement à sa vie [nephesh], rien n’aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi.
2 Samuel 19:5
Joab entra dans la chambre où était le roi, et dit : Tu couvres aujourd’hui de confusion la face de tous tes serviteurs, qui ont aujourd’hui sauvé ta vie [nephesh], celle [nephesh] de tes fils et de tes filles, celle [nephesh] de tes femmes et [nephesh] de tes concubines.
2 Samuel 23:17
Il dit : Loin de moi, ô Éternel, la pensée de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie [nephesh]? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
1 Rois 1:12
Viens donc maintenant, je te donnerai un conseil, afin que tu sauves ta vie [nephesh] et la vie [nephesh] de ton fils Salomon.
1 Rois 1:29
Et le roi jura, et dit : L’Éternel qui m [nephesh]’a délivré de toutes les détresses est vivant!
1 Rois 2:4
et afin que l’Éternel accomplisse cette parole qu’il a prononcée sur moi: Si tes fils prennent garde à leur voie, en marchant avec fidélité devant moi, de tout leur cœur, et de toute leur âme [nephesh], tu ne manqueras jamais d’un successeur sur le trône d’Israël.
1 Rois 2:23
Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si ce n’est pas au prix de sa vie [nephesh] qu’Adonija a prononcé cette parole!
1 Rois 3:11
Et Dieu lui dit : Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort [nephesh] de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence pour exercer la justice,
1 Rois 8:48
s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh], dans le pays de leurs ennemis qui les ont emmenés captifs, s’ils t’adressent des prières, les regards tournés vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie à ton nom,-
1 Rois 11:37
Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme [nephesh] désirera, tu seras roi d’Israël.
1 Rois 17:21
Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit : Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’ âme [nephesh] de cet enfant revienne au dedans de lui!
1 Rois 17:22
L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’ âme [nephesh] de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.
1 Rois 19:2
Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie [nephesh] ce que tu as fait de la vie [nephesh] de chacun d’eux!
1 Rois 19:3
Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour sauver sa vie [nephesh]. Il arriva à Beer-Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.
1 Rois 19:4
Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda [nephesh] la mort, en disant : C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme [nephesh], car je ne suis pas meilleur que mes pères.
1 Rois 19:10
Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie [nephesh].
1 Rois 19:14
Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie [nephesh].
1 Rois 20:31
Ses serviteurs lui dirent : Voici, nous avons appris que les rois de la maison d’Israël sont des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël : peut-être qu’il te laissera la vie [nephesh].
1 Rois 20:32
Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d’Israël. Ils dirent : Ton serviteur Ben-Hadad dit : Laisse-moi la vie [nephesh]! Achab répondit : Est-il encore vivant? Il est mon frère.
1 Rois 20:39
Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était au milieu du combat ; et voici, un homme s’approche et m’amène un homme, en disant : Garde cet homme ; s’il vient à manquer, ta vie [nephesh] répondra de sa vie [nephesh], ou tu paieras un talent d’argent!
1 Rois 20:42
Il dit alors au roi: Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par interdit, ta vie [nephesh] répondra de sa vie [nephesh], et ton peuple de son peuple.
2 Rois 1:13
Achazia envoya de nouveau un troisième chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce troisième chef de cinquante monta ; et à son arrivée, il fléchit les genoux devant Élie, et lui dit en suppliant : Homme de Dieu, que ma vie [nephesh], je te prie, et que la vie [nephesh] de ces cinquante hommes tes serviteurs soit précieuse à tes yeux!
2 Rois 1:14
Voici, le feu est descendu du ciel et a consumé les deux premiers chefs de cinquante et leurs cinquante hommes: mais maintenant, que ma vie [nephesh] soit précieuse à tes yeux!
2 Rois 2:2
Elie dit à Elisée : Reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie jusqu’à Béthel. Élisée répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils descendirent à Béthel.
2 Rois 2:4
Élie lui dit : Élisée, reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie à Jéricho. Il répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils arrivèrent à Jéricho.
2 Rois 2:6
Élie lui dit : Reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie au Jourdain. Il répondit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et ils poursuivirent tous deux leur chemin.
2 Rois 4:27
Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour la repousser. Mais l’homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme [nephesh] est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître.
2 Rois 4:30
La mère de l’enfant dit : L’Éternel est vivant et ton âme [nephesh] est vivante! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
2 Rois 7:7
Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie [nephesh].
2 Rois 9:15
mais le roi Joram s’en était retourné pour se faire guérir à Jizreel des blessures que les Syriens lui avaient faites, lorsqu’il se battait contre Hazaël, roi de Syrie.-Jéhu dit : Si c’est votre volonté [nephesh], personne ne s’échappera de la ville pour aller porter la nouvelle à Jizreel.
2 Rois 10:24
Et ils entrèrent pour offrir des sacrifices et des holocaustes. Jéhu avait placé dehors quatre-vingts hommes, en leur disant : Celui qui laissera échapper quelqu’un des hommes que je remets entre vos mains, sa vie [nephesh] répondra de la sienne [nephesh].
2 Rois 12:4
Joas dit aux sacrificateurs : Tout l’argent consacré qu’on apporte dans la maison de l’Éternel, l’argent ayant cours, savoir l’argent pour le rachat des personnes [nephesh] d’après l’estimation qui en est faite, et tout l’argent qu’il vient au cœur de quelqu’un d’apporter à la maison de l’Éternel,
2 Rois 23:3
Le roi se tenait sur l’estrade, et il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son cœur et de toute son âme [nephesh], afin de mettre en pratique les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple entra dans l’alliance.
2 Rois 23:25
Avant Josias, il n’y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l’Éternel de tout son cœur, de toute son âme [nephesh] et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse ; et après lui, il n’en a point paru de semblable.
1 Chroniques 5:21
Ils prirent leurs troupeaux, cinquante mille chameaux, deux cent cinquante mille brebis, deux mille ânes, et cent mille personnes [nephesh];
1 Chroniques 11:19
Il dit : Que mon Dieu me garde de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie [nephesh]? Car c’est au péril de leur vie [nephesh] qu’ils l’ont apportée. Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
1 Chroniques 22:19
Appliquez maintenant votre cœur et votre âme [nephesh] à chercher l’Éternel, votre Dieu ; levez-vous, et bâtissez le sanctuaire de l’Éternel Dieu, afin d’amener l’arche de l’alliance de l’Éternel et les ustensiles consacrés à Dieu dans la maison qui sera bâtie au nom de l’Éternel.
1 Chroniques 28:9
Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme [nephesh] bien disposée, car l’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.
2 Chroniques 1:11
Dieu dit à Salomon : Puisque c’est là ce qui est dans ton coeur, puisque tu ne demandes ni des richesses, ni des biens, ni de la gloire, ni la mort [nephesh] de tes ennemis, ni même une longue vie, et que tu demandes pour toi de la sagesse et de l’intelligence afin de juger mon peuple sur lequel je t’ai fait régner,
2 Chroniques 6:38
s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh], dans le pays de leur captivité où ils ont été emmenés captifs, s’ils t’adressent des prières, les regards tournés vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie et vers la maison que j’ai bâtie à ton nom,
2 Chroniques 15:12
Ils prirent l’engagement de chercher l’Éternel, le Dieu de leurs pères, de tout leur cœur et de toute leur âme [nephesh];
2 Chroniques 34:31
Le roi se tenait sur son estrade, et il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son cœur et de toute son âme [nephesh], afin de mettre en pratique les paroles de l’alliance écrites dans ce livre.
Esther 4:13
Mardochée fit répondre à Esther : Ne t’imagine pas que tu échapperas seule [nephesh] d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ;
Esther 7:3
La reine Esther répondit : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-moi la vie [nephesh], voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir!
Esther 7:7
Et le roi, dans sa colère, se leva et quitta le festin, pour aller dans le jardin du palais. Haman resta pour demander grâce de la vie [nephesh] à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était arrêtée dans l’esprit du roi.
Esther 8:11
Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu’ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie [nephesh], de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage,
Esther 9:16
Les autres Juifs qui étaient dans les provinces du roi se rassemblèrent et défendirent leur vie [nephesh]; ils se procurèrent du repos en se délivrant de leurs ennemis, et ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles. Mais ils ne mirent pas la main au pillage.
Esther 9:31
pour prescrire ces jours de Purim au temps fixé, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes [nephesh] et pour leur postérité, à l’occasion de leur jeûne et de leurs cris.
Job 2:4
Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie [nephesh].
Job 2:6
L’Eternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie [nephesh].
Job 3:20
Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’ âme [nephesh],
Job 6:7
Ce que je [nephesh] voudrais ne pas toucher, C’est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Job 6:11
Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force? Pourquoi attendre [nephesh] quand ma fin est certaine?
Job 7:11
C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme [nephesh].
Job 7:15
Ah! je [nephesh] voudrais être étranglé! Je voudrais la mort plutôt que ces os!
Job 9:21
Innocent! Je le suis; mais je ne tiens pas à la vie [nephesh], Je méprise mon existence.
Job 10:1
Mon âme [nephesh] est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme [nephesh].
Job 11:20
Mais les yeux des méchants seront consumés ; Pour eux point de refuge ; La mort [nephesh], voilà leur espérance!
Job 12:10
Il tient dans sa main l’ âme [nephesh] de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme.
Job 13:14
Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J’exposerai plutôt ma vie [nephesh].
Job 14:22
C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, C’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme [nephesh].
Job 16:4
Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous[nephesh] étiez à ma[nephesh] place: Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête,
Job 18:4
O toi qui te[nephesh] déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
Job 19:2
Jusques à quand affligerez-vous mon âme[nephesh], Et m’écraserez-vous de vos discours?
Job 21:25
L’autre meurt, l’amertume dans l’ âme[nephesh], Sans avoir joui d’aucun bien.
Job 23:13
Mais sa résolution est arrêtée ; qui s’y opposera? Ce que son âme[nephesh] désire, il l’exécute.
Job 24:12
Dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, L’ âme[nephesh] des blessés jette des cris …. Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!
Job 27:2
Dieu qui me refuse justice est vivant! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme[nephesh] d’amertume est vivant!
Job 27:8
Quelle espérance reste-t-il à l’impie, Quand Dieu coupe le fil de sa vie, Quand il lui retire son âme[nephesh]?
Job 30:16
Et maintenant, mon âme[nephesh] s’épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m’ont saisi.
Job 30:25
N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné? Mon cœur [nephesh] n’avait-il pas pitié de l’indigent?
Job 31:30
Moi qui n’ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort [nephesh]avec imprécation ;
Job 31:39
Si j’en ai mangé le produit sans l’avoir payée, Et que j’aie attristé l’ âme[nephesh] de ses anciens maîtres ;
Job 32:2
Alors s’enflamma de colère Elihu, fils de Barakeel de Buz, de la famille de Ram. Sa colère s’enflamma contre Job, parce qu’il se[nephesh] disait juste devant Dieu.
Job 33:18
Afin de garantir son âme [nephesh]de la fosse Et sa vie des coups du glaive.
Job 33:20
Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis ;
Job 33:22
Son âme[nephesh] s’approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.
Job 33:28
Dieu a délivré mon âme [nephesh]pour qu’elle n’entrât pas dans la fosse, Et ma vie s’épanouit à la lumière!
Job 33:30
Pour ramener son âme[nephesh] de la fosse, Pour l’éclairer de la lumière des vivants.
Job 36:14
Ils[nephesh] perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.
Job 41:21
(41-12) Son souffle[nephesh] allume les charbons, Sa gueule lance la flamme.
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