Histoire de l'Empire
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Histoire de l'Empire
Histoire de l'Empire
1796
9 mars
Mariage de Napoléon Bonaparte
Le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
1803
19 février
Napoléon Bonaparte met en place l’Acte de médiation en Suisse
Par cet acte, Bonaparte rétablit la Confédération suisse, qui comptera alors dix-neuf cantons. Chacun d’eux bénéficiera d’un gouvernement autonome mais tous seront unis au cœur d’une organisation fédérale plus forte, régie par une Diète fédérale. Cet Acte de médiation sera supprimé en 1814, après la chute de l’Empire.
1804
18 mai
Sacre de Napoléon
Un sénatus-consulte établit l'Empire et promulgue la Constitution de l'an XII. Napoléon Bonaparte échange son titre de Premier Consul contre celui d'Empereur. C'est la récompense que lui accordent les Français pour avoir rétabli la paix sans sacrifier les conquêtes de la Révolution. Il sera sacré par le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris le 2 décembre.
1804
25 juin
Fin de la chouannerie
Georges Cadoudal, le chef de chouannerie, refuse la grâce de Napoléon et est guillotiné place de Grève à Paris, après avoir prononcé la devise des insurgés vendéens : "Mourons pour notre Dieu et notre Roi". Après s'être soumis aux républicains en 1796, il tenta de nouveaux soulèvements royalistes à partir de 1800. Ses descendants seront anoblis par Louis XVIII.
1804
2 décembre
Bonaparte devient empereur des Français
A 35 ans, le premier Consul, le général Napoléon Bonaparte, est sacré empereur des Français par le Pape Pie VII et devient Napoléon Ier. A l'issue de la cérémonie religieuse, qui se déroule en la cathédrale Notre-Dame, le nouveau souverain se couronne lui-même et couronne également son épouse Joséphine de Beauharnais. Il prête serment aux principes de liberté et d'égalité hérités de la révolution. Pendant deux semaines les festivités continueront dans la capitale. Le règne de Napoléon Ier durera jusqu'en 1814.
1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
1805
20 octobre
La reddition d'Ulm
L'armée autrichienne du général Mack capitule à Ulm (Allemagne) face aux troupes françaises de l'empereur Napoléon Ier. Cela constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche : une ville entière et toute sa garnison sont capturées, donnant une position stratégique. L'empereur continuera ses conquêtes européennes jusqu'à la défaite de Leipzig (Allemagne) en 1913.
1805
21 octobre
Bataille navale de Trafalgar
Alors qu'il revenait de Martinique, le commandant de la flotte française, l'amiral ViIleneuve, se fait surprendre par les anglais au large de l'Espagne. Il fait mettre ses navires à l'abri dans la rade de Cadix, mais l'empereur Napoléon, lui ordonne d'en sortie et d'affronter les britanniques emmenée par Horatio Nelson. La flotte franco-espagnole est anéantit par les navires canonniers des anglais. L'amiral Nelson trouvera la mort dans ce combat. Trafalgar est la plus désastreuse bataille navale de l'histoire de France. Villeneuve fait prisonnier par les Anglais, sera libéré en avril 1806 et se suicidera.
1805
14 novembre
Napoléon entre dans Vienne
La grande armée conduite par le général Masséna entre dans la capitale autrichienne. Napoléon trouve la ville désertée par son souverain. L'empereur François II de Habsbourg est parti se réfugier auprès de son allié le tsar Alexandre de Russie.
1805
2 décembre
Victoire d'Austerlitz
Un an jour pour jour après son avènement sur le trône de France, Napoléon remporte une bataille décisive lors de la campagne de Prusse près du village d'Austerlitz. Feignant un repli, il parvient à tromper les troupes de François II d'Autriche et d'Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies. Les forces autro-russes composées de 90 000 hommes, perdent 30 000 soldats. La France quant à elle ne dénombre que 7000 pertes sur 73 000 hommes. Avec la paix de Presbourg signée entre les trois empereurs (France, Autriche et Russie), la France se verra céder la Vénétie et la Bavière par François II.
1805
26 décembre
Signature de la paix de Presbourg
Suite à la campagne d'Autriche et l'écrasante victoire française à Austerlitz, les autrichiens signent la paix de Presbourg avec la France. Par ce traité l'Autriche cède la Vénétie, l'Istrie et la Dalmatie à l'Italie. Elle est également contrainte de céder ses possessions allemandes à la Bavière et au Wurtemberg et doit payer une indemnité de guerre de 50 millions de florins. Empereur François II. Une clause secrète de l'accord stipule que l'empereur autrichien, François II, renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique.
1805
30 décembre
Napoléon change de nom
Après l'éclatante victoire des armées napoléoniennes à Austerlitz le 2 décembre, le Tribunat soumet une proposition à l'empereur pour que ce dernier se fasse désormais appeler "Le Grand". Napoléon 1er accepte et devient Napoléon le Grand.
1806
14 octobre
Victoire de Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre.
1806
21 novembre
Napoléon établit le blocus continental
Par l’intermédiaire du Décret de Berlin, Napoléon décide d’établir un blocus continental à l’encontre de l’Angleterre. Il s’agit d’asphyxier l’île en l’empêchant d’exporter ses marchandises. Ce traité fait suite à la rupture de paix attribuée aux Anglais et qui a abouti à la bataille de Trafalgar et à la perte de colonies.
1807
8 février
Bataille d'Eylau
L'empereur Napoléon Ier affronte les Russes et les Prussiens près de Königsberg en Prusse Orientale. Sur le champ de bataille, la Grande Armée emmenée par Davout, Soult, Augereau, Murat et Ney compte 55 000 hommes épuisés par onze jours de marche dans la neige. Face à eux, 60 000 russes et prussiens sous les ordres de Bennigsen, Bagration et Barclay de Tolly. Des deux cotés, les pertes sont considérables. Fait unique dans les batailles de l'Empire, l'empereur restera huit jours sur place pour évacuer les morts et les blessés. Il refusera qu'un "Te Deum" soit chanté pour la victoire et écrira le 12, "un père qui perd ses enfants ne goûte aucun charme à la victoire."
1807
7 juillet
Traité de Tilsit
Napoléon Ier et le tsar de Russie Alexandre Ier signent le traité de paix de Tilsit (Russie) à la suite de la victoire française de Friedland en juin. La Russie s'engage à jouer un rôle de médiateur avec l'Angleterre. Elle doit persuader les Britanniques de restituer à la France les colonies qu'elle occupe sous peine de déclaration de guerre. En échange le tsar s'empare de la Finlande et de la Suède et se partage avec Napoléon l'Empire ottoman.
1807
17 septembre
Création de la cour des comptes
Afin de remplacer les douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime mais surtout la "Commission de la comptabilité nationale" mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales, Napoléon Ier, grand réformateur de la fonction publique, crée cette nouvelle administration. Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses. Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'Etat.
1807
30 novembre
Lisbonne capitule face à Napoléon
La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre.
1807
17 décembre
Le décret de Milan renforce le blocus
Napoléon décide de renforcer le blocus continental et d’améliorer son efficacité. Mais pour que celui-ci soit vraiment valable, il faut que l’Empire contrôle la majorité des côtes. Napoléon se lancera donc dans de nouvelles campagnes militaires pour s’en assurer la maîtrise. Par ailleurs, ce blocus aura pour effet la réorganisation de l’économie continentale, ce qui profitera notamment à la France.
1808
2 mai
Madrid se révolte contre les Français
Les habitants de Madrid se soulèvent contre l'occupant français. L'empereur Napoléon 1er veut chasser les Bourbons d'Espagne et donner le trône à son frère, Joseph Bonaparte. La foule madrilène, opposée à ce changement, s'en prend aux troupes du maréchal Joachim Murat. La répression, le lendemain, est impitoyable. Mais les exécutions sommaires, les pillages et les viols n'empêchent pas la révolte de s'étendre à tout le pays. Le peintre Francisco de Goya illustrera cette rébellion dans deux tableaux célèbres : "Dos de mayo" et "Tres de mayo".
1796
9 mars
Mariage de Napoléon Bonaparte
Le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
1803
19 février
Napoléon Bonaparte met en place l’Acte de médiation en Suisse
Par cet acte, Bonaparte rétablit la Confédération suisse, qui comptera alors dix-neuf cantons. Chacun d’eux bénéficiera d’un gouvernement autonome mais tous seront unis au cœur d’une organisation fédérale plus forte, régie par une Diète fédérale. Cet Acte de médiation sera supprimé en 1814, après la chute de l’Empire.
1804
18 mai
Sacre de Napoléon
Un sénatus-consulte établit l'Empire et promulgue la Constitution de l'an XII. Napoléon Bonaparte échange son titre de Premier Consul contre celui d'Empereur. C'est la récompense que lui accordent les Français pour avoir rétabli la paix sans sacrifier les conquêtes de la Révolution. Il sera sacré par le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris le 2 décembre.
1804
25 juin
Fin de la chouannerie
Georges Cadoudal, le chef de chouannerie, refuse la grâce de Napoléon et est guillotiné place de Grève à Paris, après avoir prononcé la devise des insurgés vendéens : "Mourons pour notre Dieu et notre Roi". Après s'être soumis aux républicains en 1796, il tenta de nouveaux soulèvements royalistes à partir de 1800. Ses descendants seront anoblis par Louis XVIII.
1804
2 décembre
Bonaparte devient empereur des Français
A 35 ans, le premier Consul, le général Napoléon Bonaparte, est sacré empereur des Français par le Pape Pie VII et devient Napoléon Ier. A l'issue de la cérémonie religieuse, qui se déroule en la cathédrale Notre-Dame, le nouveau souverain se couronne lui-même et couronne également son épouse Joséphine de Beauharnais. Il prête serment aux principes de liberté et d'égalité hérités de la révolution. Pendant deux semaines les festivités continueront dans la capitale. Le règne de Napoléon Ier durera jusqu'en 1814.
1805
15 octobre
Bataille d'Ulm
Pendant la campagne d'Allemagne les troupes napoléoniennes s'emparent du village bavarois de Michelsberg. Situé au dessus de la ville d'Ulm, le village de Michelsberg est un point stratégique car il permet de prendre la ville d'assaut. Les 40.000 soldats autrichiens du général Mackretranché à Ulm devront se rendre et capituler le 20 octobre.
1805
20 octobre
La reddition d'Ulm
L'armée autrichienne du général Mack capitule à Ulm (Allemagne) face aux troupes françaises de l'empereur Napoléon Ier. Cela constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche : une ville entière et toute sa garnison sont capturées, donnant une position stratégique. L'empereur continuera ses conquêtes européennes jusqu'à la défaite de Leipzig (Allemagne) en 1913.
1805
21 octobre
Bataille navale de Trafalgar
Alors qu'il revenait de Martinique, le commandant de la flotte française, l'amiral ViIleneuve, se fait surprendre par les anglais au large de l'Espagne. Il fait mettre ses navires à l'abri dans la rade de Cadix, mais l'empereur Napoléon, lui ordonne d'en sortie et d'affronter les britanniques emmenée par Horatio Nelson. La flotte franco-espagnole est anéantit par les navires canonniers des anglais. L'amiral Nelson trouvera la mort dans ce combat. Trafalgar est la plus désastreuse bataille navale de l'histoire de France. Villeneuve fait prisonnier par les Anglais, sera libéré en avril 1806 et se suicidera.
1805
14 novembre
Napoléon entre dans Vienne
La grande armée conduite par le général Masséna entre dans la capitale autrichienne. Napoléon trouve la ville désertée par son souverain. L'empereur François II de Habsbourg est parti se réfugier auprès de son allié le tsar Alexandre de Russie.
1805
2 décembre
Victoire d'Austerlitz
Un an jour pour jour après son avènement sur le trône de France, Napoléon remporte une bataille décisive lors de la campagne de Prusse près du village d'Austerlitz. Feignant un repli, il parvient à tromper les troupes de François II d'Autriche et d'Alexandre Ier, Tsar de toutes les Russies. Les forces autro-russes composées de 90 000 hommes, perdent 30 000 soldats. La France quant à elle ne dénombre que 7000 pertes sur 73 000 hommes. Avec la paix de Presbourg signée entre les trois empereurs (France, Autriche et Russie), la France se verra céder la Vénétie et la Bavière par François II.
1805
26 décembre
Signature de la paix de Presbourg
Suite à la campagne d'Autriche et l'écrasante victoire française à Austerlitz, les autrichiens signent la paix de Presbourg avec la France. Par ce traité l'Autriche cède la Vénétie, l'Istrie et la Dalmatie à l'Italie. Elle est également contrainte de céder ses possessions allemandes à la Bavière et au Wurtemberg et doit payer une indemnité de guerre de 50 millions de florins. Empereur François II. Une clause secrète de l'accord stipule que l'empereur autrichien, François II, renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique.
1805
30 décembre
Napoléon change de nom
Après l'éclatante victoire des armées napoléoniennes à Austerlitz le 2 décembre, le Tribunat soumet une proposition à l'empereur pour que ce dernier se fasse désormais appeler "Le Grand". Napoléon 1er accepte et devient Napoléon le Grand.
1806
14 octobre
Victoire de Iéna
Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre.
1806
21 novembre
Napoléon établit le blocus continental
Par l’intermédiaire du Décret de Berlin, Napoléon décide d’établir un blocus continental à l’encontre de l’Angleterre. Il s’agit d’asphyxier l’île en l’empêchant d’exporter ses marchandises. Ce traité fait suite à la rupture de paix attribuée aux Anglais et qui a abouti à la bataille de Trafalgar et à la perte de colonies.
1807
8 février
Bataille d'Eylau
L'empereur Napoléon Ier affronte les Russes et les Prussiens près de Königsberg en Prusse Orientale. Sur le champ de bataille, la Grande Armée emmenée par Davout, Soult, Augereau, Murat et Ney compte 55 000 hommes épuisés par onze jours de marche dans la neige. Face à eux, 60 000 russes et prussiens sous les ordres de Bennigsen, Bagration et Barclay de Tolly. Des deux cotés, les pertes sont considérables. Fait unique dans les batailles de l'Empire, l'empereur restera huit jours sur place pour évacuer les morts et les blessés. Il refusera qu'un "Te Deum" soit chanté pour la victoire et écrira le 12, "un père qui perd ses enfants ne goûte aucun charme à la victoire."
1807
7 juillet
Traité de Tilsit
Napoléon Ier et le tsar de Russie Alexandre Ier signent le traité de paix de Tilsit (Russie) à la suite de la victoire française de Friedland en juin. La Russie s'engage à jouer un rôle de médiateur avec l'Angleterre. Elle doit persuader les Britanniques de restituer à la France les colonies qu'elle occupe sous peine de déclaration de guerre. En échange le tsar s'empare de la Finlande et de la Suède et se partage avec Napoléon l'Empire ottoman.
1807
17 septembre
Création de la cour des comptes
Afin de remplacer les douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime mais surtout la "Commission de la comptabilité nationale" mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales, Napoléon Ier, grand réformateur de la fonction publique, crée cette nouvelle administration. Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses. Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'Etat.
1807
30 novembre
Lisbonne capitule face à Napoléon
La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre.
1807
17 décembre
Le décret de Milan renforce le blocus
Napoléon décide de renforcer le blocus continental et d’améliorer son efficacité. Mais pour que celui-ci soit vraiment valable, il faut que l’Empire contrôle la majorité des côtes. Napoléon se lancera donc dans de nouvelles campagnes militaires pour s’en assurer la maîtrise. Par ailleurs, ce blocus aura pour effet la réorganisation de l’économie continentale, ce qui profitera notamment à la France.
1808
2 mai
Madrid se révolte contre les Français
Les habitants de Madrid se soulèvent contre l'occupant français. L'empereur Napoléon 1er veut chasser les Bourbons d'Espagne et donner le trône à son frère, Joseph Bonaparte. La foule madrilène, opposée à ce changement, s'en prend aux troupes du maréchal Joachim Murat. La répression, le lendemain, est impitoyable. Mais les exécutions sommaires, les pillages et les viols n'empêchent pas la révolte de s'étendre à tout le pays. Le peintre Francisco de Goya illustrera cette rébellion dans deux tableaux célèbres : "Dos de mayo" et "Tres de mayo".
Re: Histoire de l'Empire
1808
22 juillet
Les Français chassés d'Espagne
Encerclés par 17 000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes napoléoniennes commandées par Dupont capitulent à Bailen en Andalousie. Pour la première fois, une junte insurrectionnelle s'est soulevée contre l'occupant français et les armées de l'empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte devra quitter Madrid précipitamment le 30 et se réfugiera derrière l'Ebre. La nouvelle de la déroute française en Espagne fait grand bruit dans toute l'Europe.
1808
4 décembre
Reddition de Madrid
Après la brillante victoire de Somosierra le 30 novembre, Napoléon poursuit sa percée vers le Sud et entre dans Madrid. La capitale espagnole se rend. Les espagnols recouvreront leur indépendance grâce à leur alliance avec l'Angleterre et le Portugal en 1814.
1809
22 avril
La bataille d'Eckmühl
Les troupes de Napoléon Ier gagnent les Autrichiens, commandés par l'archiduc Charles, à Eckmühl (Bavière). Le maréchal Louis Nicolas Davout, qui s'est illustré lors de cette bataille, deviendra prince d'Eckmühl. Contrainte de s'intégrer au système napoléonien après la paix de Vienne en 1809, l'Autriche s'allie aux autres puissances européennes contre Napoléon Ier en 1813. Il sera vaincu à Waterloo (Belgique) en 1815.
1809
17 mai
Les États pontificaux annexés à l’Empire
Quelques années auparavant, Napoléon Bonaparte avait rendu la quasi-totalité des États pontificaux au pape Pie VII. Mais ce dernier n’est pas très ouvert à la politique de l’Empire, en conséquence de quoi Napoléon décide d’annexer tous les territoires pontificaux. Pie VII réplique en excommuniant l’empereur français le 10 juin mais est arrêté début juillet. De son côté, Napoléon organise les nouveaux départements de Rome et du Trasimène.
1809
6 juillet
Bataille de Wagram
Après deux jours de combats, les Autrichiens sont battus à Wagram au nord-est de Vienne par les troupes de Napoléon Ier. La bataille est remportée in extremis par une Grande armée composée surtout de jeunes soldats étrangers et inexpérimentés. L'archiduc Charles réussit à s'échapper. Il ne demandera l'armistice que le 12 juillet. A l'issue de la bataille, la maréchal Berthier est fait prince de Wagram et les généraux Oudinot, Marmont et Macdonald deviennent maréchaux.
1809
14 octobre
Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes
Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate.
1809
15 décembre
Napoléon divorce d'avec Joséphine
L'empereur Napoléon Ier divorce de Joséphine, épousée 13 ans plus tôt, pour raison d'État. Le 2 avril 1810, il épousera, à 40 ans, Marie-Louise, 18 ans, fille de l'empereur d'Autriche François Ier et petite-nièce de la reine Marie-Antoinnette. Napoléon Ier voit dans ce remariage une ardente nécessité: obtenir l'héritier que Joséphine, la première impératrice, ne lui a pas donné et unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe.
1810
1 avril
Napoléon Ier épouse Marie-Louise d'Autriche
Le mariage civil de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche, fille de l'empereur François II, est célébré à Saint-Cloud. Le mariage religieux aura lieu le lendemain dans le salon carré du palais du Louvre. A 41 ans, Bonaparte jubile en devenant l'époux d'une princesse d'Europe âgée de 19 ans issue de la famille des Habsbourg. Le peuple de France voit au contraire d'un mauvais œil cette alliance avec une descendante de Marie-Antoinette "l'Autrichienne".
1810
3 décembre
Les Anglais prennent les îles françaises
Suite à la victoire de Grand Port en août contre la France, les troupes du lieutenant-colonel Keating s'emparent des îles de la Réunion et de Maurice. Aux Antilles, la Guadeloupe est elle aussi occupée par les Britanniques. Après les guerres napoléoniennes, en 1815, la Réunion et la Guadeloupe seront rendues à la France; l'île Maurice restera anglaise.
1811
20 mars
Naissance de l'héritier de Napoléon
L'impératrice Marie-Louise d'Autriche donne naissance dans la soirée à François Charles Joseph Bonaparte. L'héritier de l'empire prend le titre de roi de Rome. Le lendemain, Napoléon Ier fera tirer 100 coups de canon pour célébrer la naissance de son fils. Il sera baptisé à Notre-dame de Paris, le 9 juin.
1812
24 juin
Le début de la campagne de Russie
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er. Les troupes napoléoniennes, fortes de près de 700 000 hommes, pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou. Mais, face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon ordonnera la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repassera le Niémen...
1812
7 septembre
Bataille de la Moskova
C'est la seule véritable bataille livrée par Napoléon à la tête d'une grande Armée forte de 600 000 soldats pendant la campagne de Russie. Les généraux russes avaient préféré faire le vide devant l'avancée française en adoptant la politique de la terre brûlée. Victorieux sur la Moskova, Napoléon entre dans un Moscou vidé de ses habitants et ravagé par des incendies. La retraite des français, ordonnée le 19 octobre suivant, tourne rapidement au désastre, en raison d'un hiver précoce et particulièrement rigoureux. Les soldats de la Grande Armée, privés de ravitaillement, harcelés par les cosaques et les partisans, périssent par centaines de milliers au cours d'une déroute dont le passage de la Bérézina (26-29 novembre) constitue l'épisode le plus tragique. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repasse le Niémen.
1812
14 septembre
Napoléon entre dans Moscou
Après avoir vaincu les Russes à Borodino le 7 septembre, l'Empereur pénètre sans aucune difficulté dans Moscou. Il trouve la capitale Russe déserte. Dès le lendemain, elle sera ravagée par un gigantesque incendie sans doute allumé à l'instigation du gouverneur de la ville.
1812
23 octobre
Le général Mallet rate son Coup d'Etat
A quatre heures du matin, Mallet informe le commandant de la caserne Popincourt à Paris de la mort de l'Empereur. Le général aristocrate profite de l'interminable campagne de Russie et de la difficulté de communication avec la Grande armée pour évincer Napoléon Ier du trône. Dans la matinée il forme un gouvernement provisoire et annonce la fin de la guerre. A 9 heures du matin il est le maître de la capitale. A midi le préfet de police de Paris, Dubois est tenu informé du complot et arrête Mallet. Ce dernier sera fusillé le 29 octobre avec treize autres conspirateurs.
1812
26 novembre
Désastre de la Bérézina
Cinq semaines après avoir quitter Moscou, les troupes napoléoniennes harcelées par las cosaques du maréchal Koutouzov se retrouvent face à un obstacle de taille: la rivière Bérézina. Le seul pont permettant de la traverser a été détruit par les Russes. La Grande Armée construit des ouvrages de fortune et 500 000 hommes réussissent à échapper à l'ennemi. Mais les troupes sont déjà décimées par le froid et la faim. 300 000 soldats sur 700 000 rentreront en France. La retraite se transforme en déroute. L'armée impériale a tout perdu de son prestige.
1813
8 octobre
Les Anglais s'emparent de l'Aquitaine
Le général anglais Wellington envahit Bayonne et le sud de la France après avoir franchi les Pyrénées. Les troupes anglaises sont accueillies en libérateurs dans tout le Sud-ouest. Wellington fera une entrée triomphale dans Toulouse au mois d'avril. Depuis le mois de janvier 1812, il menait sa troisième offensive en Espagne pour chasser du trône le roi Joseph, frère de Napoléon et repousser les troupes françaises au-delà des Pyrénées.
1813
19 octobre
Fin de la bataille des Nations
Au terme d'une bataille acharnée qui a duré trois jours, l'armée napoléonienne s'incline face aux alliés (Prusse, Russie, Angleterre, Autriche, Suède, Bavière). Napoléon est obligé de battre en retraite sur le Rhin et franchit le pont de Lindenau avant qu'il ne soit détruit. La défaite de l'empereur marque les premiers signes de faiblesse de son pouvoir. Dès le départ des de la Grande Armée, l'Allemagne est libérée. L'occupation française est terminée.
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
1814
4 mai
Napoléon 1er débarque sur l'île d'Elbe
Napoléon 1er arrive à Portoferraio, sur l'île d'Elbe située à l'ouest de l'Italie. Il y séjournera jusqu'à son retour en France, le 26 février 1815. A la chute de l'Empire, le traité de Fontainebleau (11 avril 1814) a accordé la souveraineté pleine et entière de l'île à l'empereur Napoléon qui l'a conquise en 1802. L'île deviendra partie intégrante de l'Italie en 1860.
22 juillet
Les Français chassés d'Espagne
Encerclés par 17 000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes napoléoniennes commandées par Dupont capitulent à Bailen en Andalousie. Pour la première fois, une junte insurrectionnelle s'est soulevée contre l'occupant français et les armées de l'empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte devra quitter Madrid précipitamment le 30 et se réfugiera derrière l'Ebre. La nouvelle de la déroute française en Espagne fait grand bruit dans toute l'Europe.
1808
4 décembre
Reddition de Madrid
Après la brillante victoire de Somosierra le 30 novembre, Napoléon poursuit sa percée vers le Sud et entre dans Madrid. La capitale espagnole se rend. Les espagnols recouvreront leur indépendance grâce à leur alliance avec l'Angleterre et le Portugal en 1814.
1809
22 avril
La bataille d'Eckmühl
Les troupes de Napoléon Ier gagnent les Autrichiens, commandés par l'archiduc Charles, à Eckmühl (Bavière). Le maréchal Louis Nicolas Davout, qui s'est illustré lors de cette bataille, deviendra prince d'Eckmühl. Contrainte de s'intégrer au système napoléonien après la paix de Vienne en 1809, l'Autriche s'allie aux autres puissances européennes contre Napoléon Ier en 1813. Il sera vaincu à Waterloo (Belgique) en 1815.
1809
17 mai
Les États pontificaux annexés à l’Empire
Quelques années auparavant, Napoléon Bonaparte avait rendu la quasi-totalité des États pontificaux au pape Pie VII. Mais ce dernier n’est pas très ouvert à la politique de l’Empire, en conséquence de quoi Napoléon décide d’annexer tous les territoires pontificaux. Pie VII réplique en excommuniant l’empereur français le 10 juin mais est arrêté début juillet. De son côté, Napoléon organise les nouveaux départements de Rome et du Trasimène.
1809
6 juillet
Bataille de Wagram
Après deux jours de combats, les Autrichiens sont battus à Wagram au nord-est de Vienne par les troupes de Napoléon Ier. La bataille est remportée in extremis par une Grande armée composée surtout de jeunes soldats étrangers et inexpérimentés. L'archiduc Charles réussit à s'échapper. Il ne demandera l'armistice que le 12 juillet. A l'issue de la bataille, la maréchal Berthier est fait prince de Wagram et les généraux Oudinot, Marmont et Macdonald deviennent maréchaux.
1809
14 octobre
Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes
Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate.
1809
15 décembre
Napoléon divorce d'avec Joséphine
L'empereur Napoléon Ier divorce de Joséphine, épousée 13 ans plus tôt, pour raison d'État. Le 2 avril 1810, il épousera, à 40 ans, Marie-Louise, 18 ans, fille de l'empereur d'Autriche François Ier et petite-nièce de la reine Marie-Antoinnette. Napoléon Ier voit dans ce remariage une ardente nécessité: obtenir l'héritier que Joséphine, la première impératrice, ne lui a pas donné et unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe.
1810
1 avril
Napoléon Ier épouse Marie-Louise d'Autriche
Le mariage civil de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche, fille de l'empereur François II, est célébré à Saint-Cloud. Le mariage religieux aura lieu le lendemain dans le salon carré du palais du Louvre. A 41 ans, Bonaparte jubile en devenant l'époux d'une princesse d'Europe âgée de 19 ans issue de la famille des Habsbourg. Le peuple de France voit au contraire d'un mauvais œil cette alliance avec une descendante de Marie-Antoinette "l'Autrichienne".
1810
3 décembre
Les Anglais prennent les îles françaises
Suite à la victoire de Grand Port en août contre la France, les troupes du lieutenant-colonel Keating s'emparent des îles de la Réunion et de Maurice. Aux Antilles, la Guadeloupe est elle aussi occupée par les Britanniques. Après les guerres napoléoniennes, en 1815, la Réunion et la Guadeloupe seront rendues à la France; l'île Maurice restera anglaise.
1811
20 mars
Naissance de l'héritier de Napoléon
L'impératrice Marie-Louise d'Autriche donne naissance dans la soirée à François Charles Joseph Bonaparte. L'héritier de l'empire prend le titre de roi de Rome. Le lendemain, Napoléon Ier fera tirer 100 coups de canon pour célébrer la naissance de son fils. Il sera baptisé à Notre-dame de Paris, le 9 juin.
1812
24 juin
Le début de la campagne de Russie
La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er. Les troupes napoléoniennes, fortes de près de 700 000 hommes, pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou. Mais, face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon ordonnera la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repassera le Niémen...
1812
7 septembre
Bataille de la Moskova
C'est la seule véritable bataille livrée par Napoléon à la tête d'une grande Armée forte de 600 000 soldats pendant la campagne de Russie. Les généraux russes avaient préféré faire le vide devant l'avancée française en adoptant la politique de la terre brûlée. Victorieux sur la Moskova, Napoléon entre dans un Moscou vidé de ses habitants et ravagé par des incendies. La retraite des français, ordonnée le 19 octobre suivant, tourne rapidement au désastre, en raison d'un hiver précoce et particulièrement rigoureux. Les soldats de la Grande Armée, privés de ravitaillement, harcelés par les cosaques et les partisans, périssent par centaines de milliers au cours d'une déroute dont le passage de la Bérézina (26-29 novembre) constitue l'épisode le plus tragique. Le 30 décembre, l'armée, réduite à environ 50 000 hommes, repasse le Niémen.
1812
14 septembre
Napoléon entre dans Moscou
Après avoir vaincu les Russes à Borodino le 7 septembre, l'Empereur pénètre sans aucune difficulté dans Moscou. Il trouve la capitale Russe déserte. Dès le lendemain, elle sera ravagée par un gigantesque incendie sans doute allumé à l'instigation du gouverneur de la ville.
1812
23 octobre
Le général Mallet rate son Coup d'Etat
A quatre heures du matin, Mallet informe le commandant de la caserne Popincourt à Paris de la mort de l'Empereur. Le général aristocrate profite de l'interminable campagne de Russie et de la difficulté de communication avec la Grande armée pour évincer Napoléon Ier du trône. Dans la matinée il forme un gouvernement provisoire et annonce la fin de la guerre. A 9 heures du matin il est le maître de la capitale. A midi le préfet de police de Paris, Dubois est tenu informé du complot et arrête Mallet. Ce dernier sera fusillé le 29 octobre avec treize autres conspirateurs.
1812
26 novembre
Désastre de la Bérézina
Cinq semaines après avoir quitter Moscou, les troupes napoléoniennes harcelées par las cosaques du maréchal Koutouzov se retrouvent face à un obstacle de taille: la rivière Bérézina. Le seul pont permettant de la traverser a été détruit par les Russes. La Grande Armée construit des ouvrages de fortune et 500 000 hommes réussissent à échapper à l'ennemi. Mais les troupes sont déjà décimées par le froid et la faim. 300 000 soldats sur 700 000 rentreront en France. La retraite se transforme en déroute. L'armée impériale a tout perdu de son prestige.
1813
8 octobre
Les Anglais s'emparent de l'Aquitaine
Le général anglais Wellington envahit Bayonne et le sud de la France après avoir franchi les Pyrénées. Les troupes anglaises sont accueillies en libérateurs dans tout le Sud-ouest. Wellington fera une entrée triomphale dans Toulouse au mois d'avril. Depuis le mois de janvier 1812, il menait sa troisième offensive en Espagne pour chasser du trône le roi Joseph, frère de Napoléon et repousser les troupes françaises au-delà des Pyrénées.
1813
19 octobre
Fin de la bataille des Nations
Au terme d'une bataille acharnée qui a duré trois jours, l'armée napoléonienne s'incline face aux alliés (Prusse, Russie, Angleterre, Autriche, Suède, Bavière). Napoléon est obligé de battre en retraite sur le Rhin et franchit le pont de Lindenau avant qu'il ne soit détruit. La défaite de l'empereur marque les premiers signes de faiblesse de son pouvoir. Dès le départ des de la Grande Armée, l'Allemagne est libérée. L'occupation française est terminée.
1814
11 janvier
Murat trahit Napoléon
Le maréchal de France et roi de Naples Joachim Murat signe un traité d'alliance avec l'Autriche et décide d'occuper l'Italie centrale. Cet accord lui garantit son royaume, mais lui impose de fournir 30 000 hommes aux forces alliées. Murat, déçu que l'empereur ne lui ait pas accordé l'intégralité du royaume d'Italie, l'abandonne et se rallie à ses ennemis.
1814
6 avril
Napoléon Ier abdique
L'Empereur signe son abdication inconditionnelle au château de Fontainebleau. Les coalisés (Angleterre, Autriche et la Russie) lui accorde la souveraineté de l'île d'Elbe ainsi qu'une rente annuelle de 2 millions. Le Sénat, qui a voté la déchéance de Napoléon Ier, adopte une nouvelle Constitution et proclame Louis XVIII "roi des Français". Le 20 avril, l'empereur déchu fera ses adieux à la garde impériale et sera transféré vers son île-prison d'Elbe. Il réussira à s'en échapper le 26 février 1815.
1814
4 mai
Napoléon 1er débarque sur l'île d'Elbe
Napoléon 1er arrive à Portoferraio, sur l'île d'Elbe située à l'ouest de l'Italie. Il y séjournera jusqu'à son retour en France, le 26 février 1815. A la chute de l'Empire, le traité de Fontainebleau (11 avril 1814) a accordé la souveraineté pleine et entière de l'île à l'empereur Napoléon qui l'a conquise en 1802. L'île deviendra partie intégrante de l'Italie en 1860.
Re: Histoire de l'Empire
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
1815
1 mars
Napoléon regagne la France
Evadé de son île-prison" d'Elbe le 26 février, l'empereur déchu débarque en France au Golfe-Juan en compagnie de 1 100 hommes de la vieille garde et de la garde corse. Son objectif est de reconquérir le pouvoir en marchant vers Paris. Partout où il passe la foule l'acclame. Les généraux et les soldats dépêchés par Louis XVIII pour le stopper se rallient à lui. Le 7, Napoléon fera une entrée triomphale dans Grenoble. Le 20, il atteindra Paris et formera un nouveau gouvernement. La dernière période de règne de l'empereur durera cent jours.
1815
5 mars
Arrivée triomphante de Napoléon à Grenoble
Arrivé cinq jours plus tôt en France à la tête d’environ huit cents hommes, Napoléon fait face au Cinquième Régiment d’infanterie à l’entrée de Grenoble. Mais cette confrontation n’aboutit à aucun combat. Au contraire, le Régiment fait le choix de l’Empereur déchu et l’accompagne pour une entrée triomphante à Grenoble. Malgré les concessions de Louis XVIII, le retour de la Monarchie dans les fourgons de l’étranger à peine un an plus tôt n’a pas la faveur du peuple. Napoléon peut marcher sur Paris sans rencontrer de véritable résistance.
1815
22 avril
Napoléon promulgue l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire
Inspiré de la Charte octroyée par Louis XVIII en 1814, l’Acte additionnel est une tentative de Napoléon pour rallier massivement les libéraux. Rédigé par un ancien opposant de l’Empereur, Benjamin Constant, il ne convainc pas vraiment. Toutefois, il obtient suffisamment de voix pour être accepté. Un des principaux reproches fait à ce texte est qu’il ne restaure pas le suffrage universel.
1815
18 juin
"Waterloo, morne plaine..."
Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher remportent une victoire décisive sur l'armée de Napoléon Ier à Waterloo au sud de Bruxelles. L'Empereur fatigué multiplie les erreurs tactiques. Cette défaite provoquera la chute de l'Empire napoléonien. Louis XVIII, qui avait fuit Paris lors du retour de Napoléon de l'île d'Elbe, reprendra le trône.
1815
27 septembre
Création de la Sainte Alliance
Après la chute de Napoléon, les grandes puissances européennes se réunissent à Paris pour signer le "pacte de la Sainte Alliance". Le tsar de Russie Alexandre Ier, l'empereur d'Autriche François Ier et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, se protègent ainsi de toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale, au nom de "la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante". Le pacte va devenir une quadruple alliance lorsque l'Angleterre va s'y rallier. Puis ce sera au tour de la France en 1818. Grâce à cette entente, l'Europe va pouvoir vivre dans une paix relative pendant près de 50 ans.
1815
13 octobre
Murat fusillé
Joachim Murat, maréchal de France et roi de Naples à partir de 1808, est arrêté et fusillé à Pizzo. Ami très proche de Napoléon Ier, il a participé à toutes ses campagnes. Mais, après la défaite de Waterloo, Napoléon Ier a abdiqué le 22 juin 1815. C'est en tentant de reconquérir son royaume de Naples, non reconnu par le traité de Vienne signé le 9 juin 1815, que Murat est arrêté et condamné par le roi Ferdinand qui vient d'être restauré.
1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
1815
20 novembre
Signature du second traité de Paris
Suite au retour imprévu de Napoléon Ier au mois de Mars et sa défaite à Waterloo en juin, les alliés signent à Paris un traité visant à mettre un terme à l'impérialisme français. Il met fin à la guerre et crée une organisation chargée de veiller sur la paix européenne. Un premier traité avait déjà été signé en mai 1814 après l'abdication de l'empereur, mais sa fuite de l'île d'Elbe a changé la donne. La France est sanctionnée par les quatre grandes puissances (Angleterre, Autriche, Prusse, Russie) et doit payer une amende de 700 millions de francs. Elle perd certains de ses territoires tels qu'Annecy ou la Savoie. Napoléon est mis à l'écart par l'Angleterre. Il est emprisonné sur l'île de Sainte-Hélène depuis le mois d'octobre.
1815
7 décembre
Exécution du maréchal Ney
L'ancien maréchal napoléonien, Michel Ney, est condamné à mort par la Chambre des Pairs. La Restauration ne lui pardonne pas d'être allé vers l'Empereur après son évasion de l'île d'Elbe et l'accuse d'avoir favorisé son retour. Il est exécuté près de l'observatoire à Paris. Devant le peloton d'exécution Ney posera sa main sur son coeur en disant: "Soldats, hâtez-vous et tirez-là!
1821
5 mai
Napoléon s'éteint à Sainte-Hélène
L'ex-empereur Napoléon Ier, 52 ans, meurt dans sa pauvre maison de Longwood à Sainte-Hélène, un îlot perdu au milieu de l'Atlantique sud où l'ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo. Selon le rapport d'autopsie publié par le gouverneur britannique de l'île, sa mort aurait été provoquée par un cancer de l'estomac. Pendant ses 2 000 jours d'exil, l'ex-empereur a peaufiné sa légende en se confiant au comte de Las Cases qui publiera ses notes l'année suivante sous le titre "Le Mémorial de Sainte-Hélène".
1840
15 décembre
Les cendres de Napoléon Ier aux Invalides
C'est au centre de l'église du dôme des Invalides qu'est creusée la crypte, large de 15 mètres et profonde de 6 mètres, appelée à recevoir le sarcophage contenant les restes mortels de Napoléon Ier, après que la France et l'Angleterre se soient entendues sur leur retour de l'île de Sainte-Hélène. C'est Louis XIV qui est à l'origine de l'édification de l'Hôtel des Invalides destiné à soigner et loger les soldats. Dans des chapelles annexes reposent des membres de la famille impériale et des généraux de l'empereur.
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
1815
1 mars
Napoléon regagne la France
Evadé de son île-prison" d'Elbe le 26 février, l'empereur déchu débarque en France au Golfe-Juan en compagnie de 1 100 hommes de la vieille garde et de la garde corse. Son objectif est de reconquérir le pouvoir en marchant vers Paris. Partout où il passe la foule l'acclame. Les généraux et les soldats dépêchés par Louis XVIII pour le stopper se rallient à lui. Le 7, Napoléon fera une entrée triomphale dans Grenoble. Le 20, il atteindra Paris et formera un nouveau gouvernement. La dernière période de règne de l'empereur durera cent jours.
1815
5 mars
Arrivée triomphante de Napoléon à Grenoble
Arrivé cinq jours plus tôt en France à la tête d’environ huit cents hommes, Napoléon fait face au Cinquième Régiment d’infanterie à l’entrée de Grenoble. Mais cette confrontation n’aboutit à aucun combat. Au contraire, le Régiment fait le choix de l’Empereur déchu et l’accompagne pour une entrée triomphante à Grenoble. Malgré les concessions de Louis XVIII, le retour de la Monarchie dans les fourgons de l’étranger à peine un an plus tôt n’a pas la faveur du peuple. Napoléon peut marcher sur Paris sans rencontrer de véritable résistance.
1815
22 avril
Napoléon promulgue l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire
Inspiré de la Charte octroyée par Louis XVIII en 1814, l’Acte additionnel est une tentative de Napoléon pour rallier massivement les libéraux. Rédigé par un ancien opposant de l’Empereur, Benjamin Constant, il ne convainc pas vraiment. Toutefois, il obtient suffisamment de voix pour être accepté. Un des principaux reproches fait à ce texte est qu’il ne restaure pas le suffrage universel.
1815
18 juin
"Waterloo, morne plaine..."
Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher remportent une victoire décisive sur l'armée de Napoléon Ier à Waterloo au sud de Bruxelles. L'Empereur fatigué multiplie les erreurs tactiques. Cette défaite provoquera la chute de l'Empire napoléonien. Louis XVIII, qui avait fuit Paris lors du retour de Napoléon de l'île d'Elbe, reprendra le trône.
1815
27 septembre
Création de la Sainte Alliance
Après la chute de Napoléon, les grandes puissances européennes se réunissent à Paris pour signer le "pacte de la Sainte Alliance". Le tsar de Russie Alexandre Ier, l'empereur d'Autriche François Ier et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, se protègent ainsi de toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale, au nom de "la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante". Le pacte va devenir une quadruple alliance lorsque l'Angleterre va s'y rallier. Puis ce sera au tour de la France en 1818. Grâce à cette entente, l'Europe va pouvoir vivre dans une paix relative pendant près de 50 ans.
1815
13 octobre
Murat fusillé
Joachim Murat, maréchal de France et roi de Naples à partir de 1808, est arrêté et fusillé à Pizzo. Ami très proche de Napoléon Ier, il a participé à toutes ses campagnes. Mais, après la défaite de Waterloo, Napoléon Ier a abdiqué le 22 juin 1815. C'est en tentant de reconquérir son royaume de Naples, non reconnu par le traité de Vienne signé le 9 juin 1815, que Murat est arrêté et condamné par le roi Ferdinand qui vient d'être restauré.
1815
15 octobre
Napoléon débarque à Sainte-Hélène
Après 72 jours de traversée à bord du "Northumberland", l'Empereur, prisonnier des anglais, arrive sur l'île britannique de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud. L'île deviendra sa prison pendant six années. En regardant les contours lugubres de Sainte-Hélène il déclare " Ce n'est pas un joli séjour." Il mourra dans sa résidence de Longwood le 5 mai 1821.
1815
20 novembre
Signature du second traité de Paris
Suite au retour imprévu de Napoléon Ier au mois de Mars et sa défaite à Waterloo en juin, les alliés signent à Paris un traité visant à mettre un terme à l'impérialisme français. Il met fin à la guerre et crée une organisation chargée de veiller sur la paix européenne. Un premier traité avait déjà été signé en mai 1814 après l'abdication de l'empereur, mais sa fuite de l'île d'Elbe a changé la donne. La France est sanctionnée par les quatre grandes puissances (Angleterre, Autriche, Prusse, Russie) et doit payer une amende de 700 millions de francs. Elle perd certains de ses territoires tels qu'Annecy ou la Savoie. Napoléon est mis à l'écart par l'Angleterre. Il est emprisonné sur l'île de Sainte-Hélène depuis le mois d'octobre.
1815
7 décembre
Exécution du maréchal Ney
L'ancien maréchal napoléonien, Michel Ney, est condamné à mort par la Chambre des Pairs. La Restauration ne lui pardonne pas d'être allé vers l'Empereur après son évasion de l'île d'Elbe et l'accuse d'avoir favorisé son retour. Il est exécuté près de l'observatoire à Paris. Devant le peloton d'exécution Ney posera sa main sur son coeur en disant: "Soldats, hâtez-vous et tirez-là!
1821
5 mai
Napoléon s'éteint à Sainte-Hélène
L'ex-empereur Napoléon Ier, 52 ans, meurt dans sa pauvre maison de Longwood à Sainte-Hélène, un îlot perdu au milieu de l'Atlantique sud où l'ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo. Selon le rapport d'autopsie publié par le gouverneur britannique de l'île, sa mort aurait été provoquée par un cancer de l'estomac. Pendant ses 2 000 jours d'exil, l'ex-empereur a peaufiné sa légende en se confiant au comte de Las Cases qui publiera ses notes l'année suivante sous le titre "Le Mémorial de Sainte-Hélène".
1840
15 décembre
Les cendres de Napoléon Ier aux Invalides
C'est au centre de l'église du dôme des Invalides qu'est creusée la crypte, large de 15 mètres et profonde de 6 mètres, appelée à recevoir le sarcophage contenant les restes mortels de Napoléon Ier, après que la France et l'Angleterre se soient entendues sur leur retour de l'île de Sainte-Hélène. C'est Louis XIV qui est à l'origine de l'édification de l'Hôtel des Invalides destiné à soigner et loger les soldats. Dans des chapelles annexes reposent des membres de la famille impériale et des généraux de l'empereur.
Histoire de la Guerre de 1870
Histoire de la Guerre de 1870
1870
13 juillet
Fâcheuse dépêche d'Ems
A la suite de sa rencontre avec l'ambassadeur de France Benedetti au sujet de la succession au trône d'Espagne, le roi de Prusse Guillaume Ier rend compte de son rendez-vous au Ministre-président Otto Von Bismarck. Il lui adresse depuis Bad Ems un télégramme lui annonçant qu'il ne soutient plus la candidature de son cousin, le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne. Dès réception du message, Bismarck qui estime que le roi a agi par faiblesse, déforme la dépêche royale en lui donnant un tour belliciste. Il y est écrit que "le roi a refusé de
1870
19 juillet
La guerre de 1870 éclate
Napoléon III déclare précipitamment la guerre à la Prusse à la suite à la dépêche d'Ems. Bismark, qui a besoin d’une guerre pour renforcer l’unité Prussienne et aboutir au IIème Reich, avait déformé les propos de cette dernière pour provoquer Napoléon III. Ce-dernier, loin d’avoir la clairvoyance de son oncle, réagit vivement alors que son armée n’est pas prête. L'alliance germano-prussienne mobilise 800 000 hommes contre seulement 250 000 pour la France. La guerre de 1870 sera expéditive. En un mois et demi, les armées prussiennes captureront Napoléon III à Sedan et marcheront sur Paris.
Voir aussi : Napoléon III - Bismarck - Histoire de Sedan - Histoire de la Guerre de 1870
1870
2 septembre
Napoléon III vaincu à Sedan
L'armée des princes de Prusse et de Saxe encercle Sedan sur laquelle une partie de l’armée française s’était repliée après avoir tenté d’aller soutenir Bazaine à Metz. Coupée en deux et inférieure en nombre, l’armée ne peut rien contre les Prussiens. Napoléon III, présent dans la ville, capitule et est fait prisonnier. A Paris, l’Assemblée législative proclamera alors la fin de l'Empire et le début de la IIIème République. L'empereur s'exilera en Angleterre où il mourra trois ans plus tard.
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Prusse - Siège - Dossier histoire de la Commune de Paris - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1870
7 octobre
Gambetta quitte Paris en ballon
Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris.
1870
27 octobre
Bazaine défait à Metz
Le maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a aboutit deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France. Trois ans plus tard, Bazaine passera en Conseil de guerre. Condamné à mort, il sera gracié par le maréchal-président Mac-Mahon.
1870
4 novembre
Début du siège de Belfort
Le maréchal prussien Moltke à la tête de 40 000 hommes établit un siège à Belfort. La ville est gouvernée par le colonel français Denfert-Rochereau qui va la défendre pendant 104 jours. Belfort ne se rendra qu'après la capitulation française et sur ordre du gouvernement, le 18 février 1871.
1871
18 janvier
Proclamation de l'Empire allemand
Alors que la guerre franco-prussienne n'est pas encore achevée, les représentants des états allemands se réunissent dans la galerie des Glaces du château de Versailles et proclament l'Empire allemand, le IIème Reich. Le roi de Prusse, Guillaume, devient le nouvel empereur sous le nom de Guillaume Ier. L'empire germanique se compose de la Prusse, de la Bavière, du Wurtemberg et de la Saxe. L'unité politique de l'Allemagne est acquise. L'armistice sera signé 10 jours plus tard au même endroit.
1871
19 janvier
Trochu échoue à Buzenval
Alors que Paris est assiégé par les Allemands depuis le 19 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de la défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 janvier, suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdue. La ville capitulera le 28 janvier.
1871
28 janvier
Paris capitule
Au terme de plusieurs mois d’un siège qui a affamé les Parisiens et quelques jours après l’échec de Trochu, Paris est contraint de capituler. Prussiens et Français ont déjà signé un armistice puis un traité de paix préliminaire à Versailles le 26 février. La population parisienne, qui a douloureusement résisté, perçoit cette capitulation comme une véritable trahison de la part du gouvernement de la défense nationale. Par ailleurs, l’une des clauses de l’armistice oblige ce gouvernement à organiser des élections pour désigner les membres d’une Assemblée nationale. Les votes aboutiront à la victoire d’une majorité de monarchistes, favorables à la paix, contre les républicains.
1871
17 février
Thiers à la tête du gouvernement
Après la chute de l’Empire et de Paris, une nouvelle Assemblée s’est réunie à Bordeaux avec comme objectif de nommer un gouvernement et de mettre un terme définitif à la guerre. Elle nomme Adolphe Thiers à la tête du gouvernement. Face à une Assemblée dominée par les royalistes favorables à la paix, Thiers apparaît toutefois comme un compromis. C’est lui qui, investi des pleins pouvoirs, signera les préliminaires du traité de paix le 26 février à Versailles puis le traité de Francfort le 10 mai.
1871
17 février
Denfert-Rochereau évacue Belfort
La garnison de Belfort au sud de l'Alsace, ultime bastion français à résister à l'invasion prussienne, se rend. Assiégé depuis le 3 novembre 1870, le gouverneur de la ville Pierre Denfert-Rochereau accepte de rendre les armes alors que Paris a déjà capitulé le 28 janvier. Le président du gouvernement de défense nationale, Adolphe Thiers, obtient de la Prusse que le territoire de Belfort reste français. En échange, la France doit céder à l'occupant une partie supplémentaire de la Lorraine et accepter que les troupes ennemies défilent dans Paris. Belfort, pour sa conduite héroïque face aux assiégeants, deviendra un département français.
1871
10 mai
Signature du traité de Francfort
Le gouvernement provisoire de la France accepte le paiement d'une indemnité de 5 milliards de francs-or, la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement de cette somme et surtout, la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Cette victoire renforcera le chancelier Otto von Bismarck et lui permettra d'unifier les Etats allemands autour de la Prusse.
1873
16 septembre
Fin de la guerre de 1870
L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire qui a suivi la défaite de 1871. Le territoire français, amputé de l'Alsace et de la Lorraine, retrouve sa complète autonomie.
1870
13 juillet
Fâcheuse dépêche d'Ems
A la suite de sa rencontre avec l'ambassadeur de France Benedetti au sujet de la succession au trône d'Espagne, le roi de Prusse Guillaume Ier rend compte de son rendez-vous au Ministre-président Otto Von Bismarck. Il lui adresse depuis Bad Ems un télégramme lui annonçant qu'il ne soutient plus la candidature de son cousin, le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne. Dès réception du message, Bismarck qui estime que le roi a agi par faiblesse, déforme la dépêche royale en lui donnant un tour belliciste. Il y est écrit que "le roi a refusé de
1870
19 juillet
La guerre de 1870 éclate
Napoléon III déclare précipitamment la guerre à la Prusse à la suite à la dépêche d'Ems. Bismark, qui a besoin d’une guerre pour renforcer l’unité Prussienne et aboutir au IIème Reich, avait déformé les propos de cette dernière pour provoquer Napoléon III. Ce-dernier, loin d’avoir la clairvoyance de son oncle, réagit vivement alors que son armée n’est pas prête. L'alliance germano-prussienne mobilise 800 000 hommes contre seulement 250 000 pour la France. La guerre de 1870 sera expéditive. En un mois et demi, les armées prussiennes captureront Napoléon III à Sedan et marcheront sur Paris.
Voir aussi : Napoléon III - Bismarck - Histoire de Sedan - Histoire de la Guerre de 1870
1870
2 septembre
Napoléon III vaincu à Sedan
L'armée des princes de Prusse et de Saxe encercle Sedan sur laquelle une partie de l’armée française s’était repliée après avoir tenté d’aller soutenir Bazaine à Metz. Coupée en deux et inférieure en nombre, l’armée ne peut rien contre les Prussiens. Napoléon III, présent dans la ville, capitule et est fait prisonnier. A Paris, l’Assemblée législative proclamera alors la fin de l'Empire et le début de la IIIème République. L'empereur s'exilera en Angleterre où il mourra trois ans plus tard.
1870
19 septembre
Début du siège de Paris par les Prussiens
La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la Prusse - Siège - Dossier histoire de la Commune de Paris - Gambetta - Histoire de la Guerre de 1870
1870
7 octobre
Gambetta quitte Paris en ballon
Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris.
1870
27 octobre
Bazaine défait à Metz
Le maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a aboutit deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France. Trois ans plus tard, Bazaine passera en Conseil de guerre. Condamné à mort, il sera gracié par le maréchal-président Mac-Mahon.
1870
4 novembre
Début du siège de Belfort
Le maréchal prussien Moltke à la tête de 40 000 hommes établit un siège à Belfort. La ville est gouvernée par le colonel français Denfert-Rochereau qui va la défendre pendant 104 jours. Belfort ne se rendra qu'après la capitulation française et sur ordre du gouvernement, le 18 février 1871.
1871
18 janvier
Proclamation de l'Empire allemand
Alors que la guerre franco-prussienne n'est pas encore achevée, les représentants des états allemands se réunissent dans la galerie des Glaces du château de Versailles et proclament l'Empire allemand, le IIème Reich. Le roi de Prusse, Guillaume, devient le nouvel empereur sous le nom de Guillaume Ier. L'empire germanique se compose de la Prusse, de la Bavière, du Wurtemberg et de la Saxe. L'unité politique de l'Allemagne est acquise. L'armistice sera signé 10 jours plus tard au même endroit.
1871
19 janvier
Trochu échoue à Buzenval
Alors que Paris est assiégé par les Allemands depuis le 19 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de la défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 janvier, suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdue. La ville capitulera le 28 janvier.
1871
28 janvier
Paris capitule
Au terme de plusieurs mois d’un siège qui a affamé les Parisiens et quelques jours après l’échec de Trochu, Paris est contraint de capituler. Prussiens et Français ont déjà signé un armistice puis un traité de paix préliminaire à Versailles le 26 février. La population parisienne, qui a douloureusement résisté, perçoit cette capitulation comme une véritable trahison de la part du gouvernement de la défense nationale. Par ailleurs, l’une des clauses de l’armistice oblige ce gouvernement à organiser des élections pour désigner les membres d’une Assemblée nationale. Les votes aboutiront à la victoire d’une majorité de monarchistes, favorables à la paix, contre les républicains.
1871
17 février
Thiers à la tête du gouvernement
Après la chute de l’Empire et de Paris, une nouvelle Assemblée s’est réunie à Bordeaux avec comme objectif de nommer un gouvernement et de mettre un terme définitif à la guerre. Elle nomme Adolphe Thiers à la tête du gouvernement. Face à une Assemblée dominée par les royalistes favorables à la paix, Thiers apparaît toutefois comme un compromis. C’est lui qui, investi des pleins pouvoirs, signera les préliminaires du traité de paix le 26 février à Versailles puis le traité de Francfort le 10 mai.
1871
17 février
Denfert-Rochereau évacue Belfort
La garnison de Belfort au sud de l'Alsace, ultime bastion français à résister à l'invasion prussienne, se rend. Assiégé depuis le 3 novembre 1870, le gouverneur de la ville Pierre Denfert-Rochereau accepte de rendre les armes alors que Paris a déjà capitulé le 28 janvier. Le président du gouvernement de défense nationale, Adolphe Thiers, obtient de la Prusse que le territoire de Belfort reste français. En échange, la France doit céder à l'occupant une partie supplémentaire de la Lorraine et accepter que les troupes ennemies défilent dans Paris. Belfort, pour sa conduite héroïque face aux assiégeants, deviendra un département français.
1871
10 mai
Signature du traité de Francfort
Le gouvernement provisoire de la France accepte le paiement d'une indemnité de 5 milliards de francs-or, la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement de cette somme et surtout, la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Cette victoire renforcera le chancelier Otto von Bismarck et lui permettra d'unifier les Etats allemands autour de la Prusse.
1873
16 septembre
Fin de la guerre de 1870
L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire qui a suivi la défaite de 1871. Le territoire français, amputé de l'Alsace et de la Lorraine, retrouve sa complète autonomie.
Histoire de la Guerre de Cent Ans
Histoire de la Guerre de Cent Ans
1337
7 octobre
Début de la guerre de Cent Ans
A l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III revendique officiellement le trône de France à son cousin, Philippe VI. Édouard III, fils d'Isabelle (la fille du dernier roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi Édouard II, se déclare digne héritier du trône de France. C'est le début d'un conflit qui opposera la France à l'Angleterre de nombreuses années et que l'on appellera: guerre de Cent Ans.
1346
26 août
Défaite des Français à Crécy
Le roi de France, Philippe VI de Valois, subit une sévère défaite face au roi d'Angleterre, Edouard III, à Crécy-en-Ponthieu (Picardie). Les chevaliers français, beaucoup plus nombreux que leurs adversaires, sont décimés par les archers anglais. Cette bataille réhabilitera le rôle de l'infanterie par rapport à la cavalerie. C'est aussi l'une des premières batailles dans le conflit qui opposera les Français aux Anglais pendant plus de Cent Ans (1337-1453).
1347
3 août
Calais se rend au roi d'Angleterre
Après onze mois de siège, la ville de Calais capitule face aux troupes anglaises. Le roi d'Angleterre Edouard III Plantagenêt promet d'éviter le massacre à condition que lui soit livré six bourgeois de la ville. En chemise, la corde au cou, six Calaisiens volontaires apportent les clés de la ville au roi. La reine Philippa de Hainaut intervient alors en leur faveur. Les six bourgeois seront déportés en Angleterre puis libérés contre rançon. Cinq siècles plus tard, le sculpteur Rodin immortalisera cet événement.
1351
25 mars
Combat des Trente
A Ploërmel, lors de la guerre de succession de Bretagne, 30 Bretons partisans de Charles de Blois affrontent 30 Anglais de l'armée de Jean de Montfort suite à un défit. Les Français emmenés par Beaumanoir sortent vainqueurs. Le récit de cette singulière bataille sera relaté par le chroniqueur français Froissart.
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
1360
8 mai
La paix franco-anglaise de Bretigny
Durant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les préliminaires d'un traité de paix entre les rois de France et d'Angleterre sont signés à Brétigny (Eure-et-Loir). Le roi de France Jean II le Bon, prisonnier des Anglais depuis 1356, cède ainsi des terres au nord entre Calais et le Ponthieu et au sud, l'Aquitaine. Le roi d'Angleterre Edouard III ramène la rançon de 4 à 3 millions d'écus et renonce à revendiquer le trône de France. Les conflits entre les deux pays reprendront 9 ans plus tard.
1367
3 avril
Du Guesclin prisonnier du Prince Noir
Bertrand du Guesclin est fait prisonnier par le prince de Galles, pendant la bataille de Najera en Navarre. Surnommé le Prince Noir, le prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération. Du Guesclin est libéré le 17 janvier 1368.
1369
2 octobre
Du Guesclin est nommé connétable
Le roi Charles V le Sage décerne au chevalier Bertrand du Guesclin le titre de connétable. Il devient ainsi commandant suprême de l'armée française. Le roi de France récompense ainsi les services rendus pendant la guerre menée contre les Anglais. Du Guesclin sera fidèle au roi et combattra pour le Royaume de France jusqu'à sa mort en 1380.
1415
25 octobre
Bataille d'Azincourt
L'armée française est écrasée par les troupes anglaises du roi Henri V à Azincourt, au nord de la Somme. Embourbés, les chevaux de la noblesse française ne parviennent pas à contrer les archers anglais. De nombreux chevaliers sont faits prisonniers. Bien qu'en supériorité numérique (50 000 contre 15 000 anglais) les Français sont trop désorganisés. Azincourt est l'une des batailles les plus meurtrières du moyen-âge. Suite à cette victoire, Henri V s'emparera de la Normandie.
1419
10 septembre
Assassinat de Jean sans Peur
En pleine guerre de Cent ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau par un proche du dauphin Charles, héritier du trône de France. Ce dernier s'était fait convaincre, douze ans après, de venger l'assassinat de Louis d'Orléans. Le meurtre relance la querelle entre Armagnacs et Bourguignons, divisant des Français déjà affaiblis par la défaite d'Azincourt. Charles est déshérité par son père Charles VI le Fou. Il devra attendre dix ans pour qu'une certaine Jeanne d'Arc l'aide à retrouver le trône de France.
1420
21 mai
Le traité de Troyes
Le duc de Bourgogne Philippe Le Bon et le roi d'Angleterre Henri V signent le traité de Troyes (Aube) qui livre la France aux Anglais. C'est le résultat de la défaite française d'Azincourt (25 octobre 1415) et de la division du royaume entre les Bourguignons et les Armagnacs. Le dauphin Charles VI ne règne plus que sur la moitié sud de la France, son conseil et sa cour sont itinérants. Son fils, Charles VII, aidé de Jeanne d'Arc, parviendra à "bouter les Anglais hors de France".
1429
29 avril
Jeanne d'Arc entre à Orléans
Une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, qui se dit envoyée de Dieu (pour proclamer la légitimité de Charles et chasser les Anglais du royaume), entre à la tête d'une armée à Orléans. La ville est assiégée par les Anglais depuis octobre 1428. La dernière armée de Charles VII libèrera Orléans le 8 mai 1429 et Jeanne d'Arc conduira Charles VII se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. Celui-ci est alors prêt à reconquérir le royaume et réorganiser le pouvoir royal.
1429
17 juillet
Couronnement de Charles VII
Charles VII est couronné dans la cathédrale de Reims. Le dauphin s’est semble-t-il laissé convaincre par Jeanne d’Arc, qui est d'ailleurs présente lors de la cérémonie.
1430
23 mai
Jeanne d'Arc arrêtée à Compiègne
Jeanne d'Arc, qui a joué un rôle décisif dans la libération d'Orléans un an plus tôt, est capturée par un mercenaire au service du duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg, et vendue aux Anglais pour 10 000 livres. Déférée devant le tribunal d'Inquisition de Rouen, elle subira sans défenseur un procès pour hérésie et sera brûlée vive en 1431. Elle sera réhabilitée en 1456.
1430
21 novembre
Jean de Luxembourg remet Jeanne d'Arc aux Anglais
Par l’intermédiaire de Jean de Luxembourg, les Bourguignons remettent Jeanne d’Arc aux Anglais. Ce dernier l’avait lui-même capturée à Compiègne. Il la remet contre une somme de 10 000 livres. Les Anglais la confieront eux-mêmes à la justice de l’Eglise en assurant qu’ils la reprendront si elle n’est pas accusée d’hérésie.
1431
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
1431
30 mai
Jeanne d'Arc au bûcher
Jeanne d'Arc est brûlée vive comme "relapse" (retombée dans l'hérésie) sur la place du Vieux-Marché, à Rouen (Haute-Normandie). Le bûcher étant trop haut, le bourreau ne peut étrangler Jeanne d'Arc avant que le feu ne l'atteigne... Deux ans plus tôt, Jeanne avait réussi à délivrer Orléans assiégée par les Anglais et à faire sacrer Charles VII à Reims. Mais elle fut arrêtée par les Bourguignons à Compiègne et vendue aux Anglais. Le roi ne fit pas un geste en sa faveur.
1453
17 juillet
Fin de la Guerre de Cent Ans
L'armée française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais dans le village girondin de Castillon. Cette bataille marque la fin de la Guerre de Cent Ans car à l'issue des combats les Anglais renoncent à s'emparer du trône de France. Elle met aussi un terme définitif à la présence anglaise en Guyenne. La reconquête de la région aquitaine sera complète quand le roi de France s'emparera de Bordeaux le 19 octobre. Les Anglais seront alors définitivement boutés hors du royaume.
1920
16 mai
L'Eglise canonise Jeanne d'Arc
Sous pontificat de Benoît XV, Jeanne d’Arc est reconnue par l’Eglise comme Sainte. La procédure avait déjà amené sa béatification en 1909.
1337
7 octobre
Début de la guerre de Cent Ans
A l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III revendique officiellement le trône de France à son cousin, Philippe VI. Édouard III, fils d'Isabelle (la fille du dernier roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi Édouard II, se déclare digne héritier du trône de France. C'est le début d'un conflit qui opposera la France à l'Angleterre de nombreuses années et que l'on appellera: guerre de Cent Ans.
1346
26 août
Défaite des Français à Crécy
Le roi de France, Philippe VI de Valois, subit une sévère défaite face au roi d'Angleterre, Edouard III, à Crécy-en-Ponthieu (Picardie). Les chevaliers français, beaucoup plus nombreux que leurs adversaires, sont décimés par les archers anglais. Cette bataille réhabilitera le rôle de l'infanterie par rapport à la cavalerie. C'est aussi l'une des premières batailles dans le conflit qui opposera les Français aux Anglais pendant plus de Cent Ans (1337-1453).
1347
3 août
Calais se rend au roi d'Angleterre
Après onze mois de siège, la ville de Calais capitule face aux troupes anglaises. Le roi d'Angleterre Edouard III Plantagenêt promet d'éviter le massacre à condition que lui soit livré six bourgeois de la ville. En chemise, la corde au cou, six Calaisiens volontaires apportent les clés de la ville au roi. La reine Philippa de Hainaut intervient alors en leur faveur. Les six bourgeois seront déportés en Angleterre puis libérés contre rançon. Cinq siècles plus tard, le sculpteur Rodin immortalisera cet événement.
1351
25 mars
Combat des Trente
A Ploërmel, lors de la guerre de succession de Bretagne, 30 Bretons partisans de Charles de Blois affrontent 30 Anglais de l'armée de Jean de Montfort suite à un défit. Les Français emmenés par Beaumanoir sortent vainqueurs. Le récit de cette singulière bataille sera relaté par le chroniqueur français Froissart.
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
1356
19 septembre
Défaite de Poitiers
L'armée française est écrasée par les archers anglais lors de la première véritable bataille de la guerre de Cent ans (1356-1453). Le Roi de France, Jean II Le Bon, et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir les conduit à Bordeaux.
1360
8 mai
La paix franco-anglaise de Bretigny
Durant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les préliminaires d'un traité de paix entre les rois de France et d'Angleterre sont signés à Brétigny (Eure-et-Loir). Le roi de France Jean II le Bon, prisonnier des Anglais depuis 1356, cède ainsi des terres au nord entre Calais et le Ponthieu et au sud, l'Aquitaine. Le roi d'Angleterre Edouard III ramène la rançon de 4 à 3 millions d'écus et renonce à revendiquer le trône de France. Les conflits entre les deux pays reprendront 9 ans plus tard.
1367
3 avril
Du Guesclin prisonnier du Prince Noir
Bertrand du Guesclin est fait prisonnier par le prince de Galles, pendant la bataille de Najera en Navarre. Surnommé le Prince Noir, le prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération. Du Guesclin est libéré le 17 janvier 1368.
1369
2 octobre
Du Guesclin est nommé connétable
Le roi Charles V le Sage décerne au chevalier Bertrand du Guesclin le titre de connétable. Il devient ainsi commandant suprême de l'armée française. Le roi de France récompense ainsi les services rendus pendant la guerre menée contre les Anglais. Du Guesclin sera fidèle au roi et combattra pour le Royaume de France jusqu'à sa mort en 1380.
1415
25 octobre
Bataille d'Azincourt
L'armée française est écrasée par les troupes anglaises du roi Henri V à Azincourt, au nord de la Somme. Embourbés, les chevaux de la noblesse française ne parviennent pas à contrer les archers anglais. De nombreux chevaliers sont faits prisonniers. Bien qu'en supériorité numérique (50 000 contre 15 000 anglais) les Français sont trop désorganisés. Azincourt est l'une des batailles les plus meurtrières du moyen-âge. Suite à cette victoire, Henri V s'emparera de la Normandie.
1419
10 septembre
Assassinat de Jean sans Peur
En pleine guerre de Cent ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau par un proche du dauphin Charles, héritier du trône de France. Ce dernier s'était fait convaincre, douze ans après, de venger l'assassinat de Louis d'Orléans. Le meurtre relance la querelle entre Armagnacs et Bourguignons, divisant des Français déjà affaiblis par la défaite d'Azincourt. Charles est déshérité par son père Charles VI le Fou. Il devra attendre dix ans pour qu'une certaine Jeanne d'Arc l'aide à retrouver le trône de France.
1420
21 mai
Le traité de Troyes
Le duc de Bourgogne Philippe Le Bon et le roi d'Angleterre Henri V signent le traité de Troyes (Aube) qui livre la France aux Anglais. C'est le résultat de la défaite française d'Azincourt (25 octobre 1415) et de la division du royaume entre les Bourguignons et les Armagnacs. Le dauphin Charles VI ne règne plus que sur la moitié sud de la France, son conseil et sa cour sont itinérants. Son fils, Charles VII, aidé de Jeanne d'Arc, parviendra à "bouter les Anglais hors de France".
1429
29 avril
Jeanne d'Arc entre à Orléans
Une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, qui se dit envoyée de Dieu (pour proclamer la légitimité de Charles et chasser les Anglais du royaume), entre à la tête d'une armée à Orléans. La ville est assiégée par les Anglais depuis octobre 1428. La dernière armée de Charles VII libèrera Orléans le 8 mai 1429 et Jeanne d'Arc conduira Charles VII se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. Celui-ci est alors prêt à reconquérir le royaume et réorganiser le pouvoir royal.
1429
17 juillet
Couronnement de Charles VII
Charles VII est couronné dans la cathédrale de Reims. Le dauphin s’est semble-t-il laissé convaincre par Jeanne d’Arc, qui est d'ailleurs présente lors de la cérémonie.
1430
23 mai
Jeanne d'Arc arrêtée à Compiègne
Jeanne d'Arc, qui a joué un rôle décisif dans la libération d'Orléans un an plus tôt, est capturée par un mercenaire au service du duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg, et vendue aux Anglais pour 10 000 livres. Déférée devant le tribunal d'Inquisition de Rouen, elle subira sans défenseur un procès pour hérésie et sera brûlée vive en 1431. Elle sera réhabilitée en 1456.
1430
21 novembre
Jean de Luxembourg remet Jeanne d'Arc aux Anglais
Par l’intermédiaire de Jean de Luxembourg, les Bourguignons remettent Jeanne d’Arc aux Anglais. Ce dernier l’avait lui-même capturée à Compiègne. Il la remet contre une somme de 10 000 livres. Les Anglais la confieront eux-mêmes à la justice de l’Eglise en assurant qu’ils la reprendront si elle n’est pas accusée d’hérésie.
1431
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
1431
30 mai
Jeanne d'Arc au bûcher
Jeanne d'Arc est brûlée vive comme "relapse" (retombée dans l'hérésie) sur la place du Vieux-Marché, à Rouen (Haute-Normandie). Le bûcher étant trop haut, le bourreau ne peut étrangler Jeanne d'Arc avant que le feu ne l'atteigne... Deux ans plus tôt, Jeanne avait réussi à délivrer Orléans assiégée par les Anglais et à faire sacrer Charles VII à Reims. Mais elle fut arrêtée par les Bourguignons à Compiègne et vendue aux Anglais. Le roi ne fit pas un geste en sa faveur.
1453
17 juillet
Fin de la Guerre de Cent Ans
L'armée française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais dans le village girondin de Castillon. Cette bataille marque la fin de la Guerre de Cent Ans car à l'issue des combats les Anglais renoncent à s'emparer du trône de France. Elle met aussi un terme définitif à la présence anglaise en Guyenne. La reconquête de la région aquitaine sera complète quand le roi de France s'emparera de Bordeaux le 19 octobre. Les Anglais seront alors définitivement boutés hors du royaume.
1920
16 mai
L'Eglise canonise Jeanne d'Arc
Sous pontificat de Benoît XV, Jeanne d’Arc est reconnue par l’Eglise comme Sainte. La procédure avait déjà amené sa béatification en 1909.
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