Association des Etudiants de la Bible
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Re: Association des Etudiants de la Bible
Aux clartés de l’Aurore |
Préface :
L’article « Cette chose est de moi » fut écrit par le frère Norman Woodworth, membre fondateur du Dawn, et il parut dans le numéro de juillet 1949 du Dawn. Il l’exprima sous forme de discours en de nombreuses circonstances et fut de ce fait entendu par des milliers de frères ces 60 dernières années.
Il y a quelques années, une version Powerpoint du discours du frère Woodworth, utilisant un enregistrement de sa voix sur la portion audio, fut présentée en convention générale des Etudiants de la Bible américains.
Le sujet qu’il aborde est d’une importance vitale pour chaque enfant consacré de Dieu, et de tout temps. Il l’est tout particulièrement pour ceux qui traversent des épreuves.
Il a choisi de présenter ce thème comme si le Seigneur nous parlait directement, ce qui nous interpelle d’une manière puissamment effective et personnelle.
Nous sommes heureux de présenter ce message spécial encore une fois, sans modification aucune par rapport à son édition originale de juillet 1949 du Dawn, et prions pour qu’il soit une bénédiction pour nos lecteurs.
Compte tenu du caractère particulier de cet article, nous avons estimé bon de le faire paraître exceptionnellement dans la rubrique habituellement consacrée « Aux clartés de l’Aurore ».
Par ailleurs, l’article de la rubrique « Vie chrétienne et doctrine » présente une étude prophétique dont la minutie rend préférable le fait que cet article paraisse intégralement sur un seul numéro.
Aussi, exceptionnellement, ce numéro ne comprendra qu’un seul article dans la rubrique « Etudes de la Bible ».
« Cette chose est de moi »
Ainsi parle l’Eternel : « Ne montez point, et ne faites pas la guerre à vos frères, les enfants d’Israël ! Que chacun de vous retourne dans sa maison, car c’est de par moi que cette chose est arrivée ». (1 Rois 12:24)
Ce sont là les paroles de Dieu au roi Roboam ; elles expriment un point de vue sur la manière dont Dieu parle à son peuple, point de vue que nous devrions nous efforcer de garder à l’esprit. Roboam était le nouveau roi d’Israël, qui avait succédé à son père Salomon sur le trône. Des représentants de 10 des tribus demandèrent audience au nouveau roi pour qu’il allège le joug imposé par Salomon, mais après réflexion, Roboam refusa de satisfaire à leurs demandes. Aussi les 10 tribus se rebellèrent et demandèrent à Jéroboam de régner sur eux.
Agissant rapidement, Roboam rassembla une armée de 180 000 soldats avec lesquels il était déterminé à mater la rébellion en soumettant, par la force des armes, les tribus voulant faire sécession. Le Seigneur intervint pour empêcher la réalisation de ce plan, envoyant des instructions au roi avec l’explication : « C’est de par moi que cette chose est arrivée » (1 Rois 12;24).
Il est probable que Roboam ne comprit jamais pourquoi le Seigneur avait permis cette brèche dans la solidarité de la nation. En ce qui nous concerne, il n’est pas essentiel non plus que nous développions ici les importantes implications de ce message que le Seigneur envoya au roi d’Israël. Ce qui était arrivé semblait mauvais à Roboam, et très éloigné de l’idée qu’il se faisait de la volonté divine. Il était confiant d’être béni par Dieu dans son plan de réunir la nation ; mais il se trompait, car « C’est de par moi que la chose est arrivée », dit le Seigneur.
Des déclarations telles que celle-ci, faites par le Seigneur à son peuple, devraient nous faire comprendre que tout ce qui nous concerne le concerne plus encore, qu’Il accorde autant d’intérêt à notre bien-être personnel que nous, et qu’il est éminemment plus qualifié que nous pour savoir ce qui est le mieux pour nous.
C’est également la leçon rassurante que Jésus nous donne en disant : « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, aucun d’eux n’est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux » (Luc 12:6-7).
L’Apôtre Paul exprime la même pensée rassurante quand il nous apprend que « toutes choses concourent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés selon le dessein divin » (Romains 8:28).
L’Apôtre savait cela grâce aux nombreuses promesses de Dieu parlant de son amour et de son soin pour son peuple. Il le savait aussi parce que sous l’œil de la foi, il était capable de discerner que même ses plus grandes épreuves avaient souvent amené les plus riches des bénédictions du Seigneur, bénédictions qu’il n’aurait jamais appréciées si ce n’était pas des épreuves qui les lui avaient amenées.
Notre foi en Dieu et en sa providence, qui dirige nos vies de Chrétiens, devrait nous rendre capables de réaliser que rien ne peut nous arriver si Dieu ne le permet et que souvent nos expériences douloureuses sont de sa décision. Si nous avons foi qu’il en est ainsi, chacune de nos joies deviendra une joie plus profonde. Nos épreuves et nos soucis seront supportés avec une plus grande gratitude. En effet, nous saurons que notre Père Céleste, qui a une sagesse infinie, sait exactement ce que nous avons besoin d’apprendre en vue d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière.
Se référant aux sentiments du Seigneur à l’égard de son peuple d’Israël, le prophète déclare « Car celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil » ; si notre Père Céleste veille sur son peuple d’Israël, il est sûr qu’il veille aussi sur l’Israël spirituel ! Par conséquent, il partage chacune de nos expériences, joies ou peines (Zacharie 2:8).
De son ancien peuple, le Seigneur dit également : « Tu as du prix à mes yeux » (Esaïe 43:4). Pouvons-nous douter qu’il en est de même pour nous ? N’est-ce pas le Seigneur qui, par sa Parole, nous assure de cette même assurance de son amour pour nous, et cela ne devrait-il pas rendre plus précieuse chacune de nos expériences, alors que chaque jour nous cherchons à parfaire notre alliance avec lui par le sacrifice ?
Avons-nous des tentations ? Le Seigneur les connait. Il ne nous conduit pas en tentation, car Dieu ne tente personne (Jacques 1:13). Cependant, il connaît nos tentations et les autorise. De plus, nous avons l’assurance que quand elles deviennent trop dures, il prévoira un moyen pour nous d’y échapper, peut-être pas notre moyen, mais un moyen qui conviendra bien mieux à notre bien-être éternel que celui que nous aurions choisis (1 Corinthiens 10:13).
Ainsi, quelquefois, le Seigneur pourrait très bien nous dire : « Je veux que tu saches que quand l’ennemi déferle comme un déluge, cette chose est décidée par moi et que je l’ai permise afin que tu puisses réaliser plus complètement ta propre faiblesse et que tu apprennes à dépendre avec plus de confiance de ma grâce, prête à t’aider dans chaque besoin (Hébreux 4:16). Je veux que tu apprennes que ta sécurité, en tant que nouvelle créature en Christ, dépend de la force que tu recherches auprès de moi ; mais en attendant, je veux que tu fasses de ton mieux pour chasser tous les ennemis qui t’assaillent en tant que nouvelle créature, je veux que tu réalises aussi que la bataille n’est pas gagnée par ceux qui pensent qu’ils sont forts sans moi, mais par ceux qui tournent leur regard vers moi, pour que je mène le combat à leur place ».
Pour être assurés que la main de Dieu dirige nos affaires, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il nous forme pour un grand travail du futur, pour une sublime position de cohéritiers avec son Fils Jésus. L’une des leçons indispensables à apprendre pour atteindre cette fonction exaltante est l’humilité et le Seigneur utilise peut-être des expériences très banales pour nous l’apprendre.
Ainsi, pour ceux de nous qui ont besoin de telles expériences, le Seigneur pourrait dire : « Les choses qui t’accaparent dans la vie sont humiliantes à porter ? Tu es entouré de gens qui ne t’apprécient pas ou ne te comprennent pas, de gens qui ne prennent jamais en compte tes préférences ou tes goûts, et qui te rejettent en arrière-plan tandis qu’ils se mettent sans arrêt en valeur ? Ne blâme pas tes relations ; « cette chose est de moi ». Mais je suis avec toi dans toutes tes humiliations, je t’aide à les porter et à en tirer les leçons nécessaires. Je te forme pour que tu sois un dirigeant, pour exercer des immenses responsabilités ; mais je veux que tu le fasses pour ma gloire, pas pour la tienne. Tout d’abord, il sera nécessaire que tu arrives à te dire, joyeusement, du fond du cœur « Oh, n’être rien, rien ». Ainsi, souviens-toi, mon cher enfant, tu n’es pas dans la situation présente par accident ; c’est moi qui en suis à l’origine, car je savais que c’est seulement dans de pareilles circonstances que tu pourras être efficacement formé pour le royaume de gloire ».
Ou bien, à certains de nous le Seigneur pourra dire : « Tu es dans des difficultés financières ? Tu trouves de plus en plus difficile de joindre les deux bouts ? Cà aussi, c’est de moi, car je veux que tu places ta confiance plus complètement en moi et réalises que je sais exactement ce qui est le mieux pour toi. Je sais qu’il peut être embarrassant quelquefois pour toi de ne pas avoir tout l’argent dont tu penses avoir besoin. Tu voudrais paraître plus fortuné aux yeux de tes amis, ou peut-être aux yeux des frères ; mais n’as-tu jamais pensé que sous ma formation et ma direction, si tu restes près de moi, tu pourras entrer dans le royaume avant ceux qui étalent leurs richesses matérielles ? Attention, je ne veux pas que tu te sentes supérieur aux autres uniquement parce que tu es pauvre ! Car alors tu n’apprendrais pas la leçon que je m’efforce de t’enseigner, à savoir de te confier en moi et en ma capacité à pourvoir à tes besoins ainsi qu’à accepter joyeusement ce que je permets dans ta vie ; car « c’est de par moi que cette chose arrive ».
Traversons-nous une période de soucis, à cause de la perte d’un être bien-aimé, ou de circonstances qu’apparemment personne ne peut comprendre ? Nous entendrons à nouveau le Seigneur nous dire : « Cette chose est de moi ». J’ai permis que personne ne t’aide, afin que tu te tournes vers moi pour trouver de la consolation. Peut-être n’as-tu pas réalisé (mais moi si !), que tant que tous tes bien-aimés et tes amis fidèles, présents autour de toi, étaient capables de te consoler dans tes épreuves, tu ne pensais pas souvent à moi. Or, un jour tu as fait une alliance avec moi et je t’ai accepté dans ma famille. Tu m’es devenu très cher. J’ai voulu faire plus pour toi, te bénir plus richement ; mais tu te portais si bien, ta vie était à ce point remplie d’amis et tu étais si satisfait de tes succès que j’étais largement absent de tes pensées et habitudes. Tu ne réalisais pas ton besoin de moi. Je ne me réjouis pas de tes épreuves ; mais je sais, et tu l’apprendras, qu’en te tournant vers moi, tu trouveras consolation et réconfort au-delà de ce que tes amis terrestres peuvent te fournir. Je veux que tu saches que je suis ta partie éternelle et que tu t’approches de moi afin que je m’approche de toi » (Jacques 4:8).
Quelqu’un a-t-il fait circuler des médisances à notre sujet, décrié nos compétences, ou même diffamé nos réputations ? Le Seigneur permet aussi ces épreuves, car elles font partie de « toutes ces choses » qui, sous sa conduite, travaillent ensemble pour notre bien. Ici, par conséquent, il pourrait tout aussi bien nous dire :
« Laisse-moi ceux qui te diffament. J’agirai avec eux selon leur responsabilité dans cette affaire. Il y a une leçon dans cette épreuve, une leçon que je veux que tu apprennes. C’est un autre moyen par lequel tu peux apprendre la leçon la plus indispensable d’humilité chrétienne. Dans cette expérience, « considère, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que tu ne te lasses point, l’âme découragée (Hébreux 12:3). Quand Jésus fut contredit, oui, même quand il fut insulté sur la croix, il n’insulta pas, se remettant plutôt sous mon soin et ma garde ; et voilà ce que je veux que tu fasses ». Même si nous avons fait alliance pour faire la volonté du Père Céleste, il nous arrive de jour en jour de nous conduire selon nos propres voies, négligeant d’examiner si nos plans sont ou non en harmonie avec sa volonté. Bien sûr, nous voulons qu’il bénisse nos plans et s’il ne le fait pas, nous nous demandons pourquoi. Là encore, écoutons la voix du Seigneur, car il pourrait nous dire :
« Tous tes plans sont tombés à l’eau? Cette chose est de moi. Il était bon que tu me demandes de bénir tes plans, mais dans ta consécration pour moi, tu as exprimé ta détermination à faire ma volonté, à suivre les plans que j’aurais fait pour toi. J’ai été prêt de tout temps à diriger tes pas, mais souvent tu ne m’as pas donné l’opportunité de le faire, et maintenant que tes propres arrangements ne marchent pas si bien, je veux que tu en connaisses la raison et que tu essayes de choisir le bon chemin, qui est de me consulter concernant chaque détail de ta vie. Je peux t’assurer que si tu fais ceci, ma bénédiction te rendra riche, riche de paix et de joie, riche de réaliser que je suis toujours à ton côté et que je ne te priverai d’aucune bonne chose tant que tu marcheras droit » (Psaume 84:11).
Tous ceux qui appartiennent au peuple du Seigneur sont quelquefois écrasés de responsabilité et chargés de soucis. Sous ce joug de soucis, nous nous demandons pourquoi nous n’avons plus la joie et la paix qui naguère enrichissaient nos vies. Et ensuite, en dépit de nos soucis, quelque chose va mal et nous nous sentons détruits spirituellement. Dans notre détresse nous nous tournons vers le Seigneur, qui par sa parole nous dit : « Cette chose est de moi. Je t’ai dit constamment que tu devais te décharger sur moi de tous tes soucis, car je suis parfaitement capable de prendre la responsabilité de l’issue heureuse de chaque service que je t’ai demandé de me rendre (1 Pierre 5:7). Non seulement je veux que tu vérifies ma volonté concernant toutes les affaires de ta vie consacrée, mais en faisant cela, que tu me laisses responsable de l’issue. Alors tu auras la paix et la joie dans le saint Esprit, car tu sauras que grâce à ma toute-puissance et à mon infinie sagesse, il n’y a pas de situation trop difficile pour moi à gérer. Même ainsi, l’issue de chacune de tes expériences et le résultat de chacun de tes efforts pour me servir ne sont peut-être pas ceux que tu souhaiterais ; mais tu peux être confiant que sous ma providence, toutes choses concourent à ton bien et à ma gloire ».
Chaque véritable enfant consacré de Dieu est désireux de le servir, ainsi que son peuple, par tous les moyens possibles. Ceux qui ne désirent pas être actifs à son service devraient plutôt douter du bien-fondé de leur consécration.
Cependant, pour beaucoup, les opportunités de service semblent un peu limitées. Nous aspirons à faire plus pour le Seigneur que ce que nous faisons ou avons l’opportunité de faire. Cela peut être par manque de force physique ; mais cela peut être aussi dû aux obligations à l’égard de ceux dont le Seigneur nous demande de prendre soin ; cela peut être enfin une impossibilité financière, ou d’autres handicaps. Bien que nos cœurs aspirent à faire davantage pour le Seigneur, nous demandons-nous pourquoi nous sommes privés d’opportunité ? Dans ce type d’expérience aussi, le Seigneur peut tout aussi bien nous dire : « Cette chose est de moi ». Je connais ton désir de faire de grandes choses pour moi, et cependant j’ai permis que tu sois couché sur un lit de faiblesse et de souffrance, parce qu’il y a une leçon en cela qu’il est essentiel que tu connaisses. Au fond de ton cœur, pourquoi es-tu si désireux d’être actif à mon service ? Ton motif est-il entièrement l’amour pour moi, pour les frères, et pour tous ceux que ta main peut bénir par le ministère de la Vérité ? Il est bon que tu t’examines très attentivement sur ce point. Et il n’y a pas de meilleur moment pour faire cela que lorsque tu es écarté d’un service actif. S’il y a la moindre trace dans ton cœur d’un motif qui ne serait pas désintéressé ou pur, la prospérité à mon service te serait préjudiciable ; et je t’aime trop pour que tu sois lésé ».
« Et ensuite, afin que je te bénisse à mon service, il est essentiel que tu t’adresses à moi pour que je te rende fort et que je te conduise. Cette expérience d’attente que tu traverses actuellement t’aidera à réaliser ta propre faiblesse et ton grand besoin de moi. Ma force sera rendue parfaite dans ta faiblesse, mais seulement si tu réalises ta faiblesse (2 Corinthiens 12:9). Quand tu en arriveras au point de trembler en pensant à toi-même et que tu réaliseras le peu que tu peux faire pour moi par ta propre force, alors je pourrai t’utiliser pour faire de grandes choses pour moi, si ce n’est pas de ce côté-ci du voile, alors sûrement quand je t’aurai élevé en gloire pour vivre et régner avec mon Fils bien-aimé. »
« Et si, par ma providence, tout ton temps, ta force et tes moyens sont accaparés pour prendre soin de ceux qui dépendent de toi, c’est que cette chose est de moi, elle aussi. Si tu décharges tes responsabilités sur moi, j’accepterai ton service comme s’il était fait directement dans ma vigne. Je sais que dans ton cœur tu veux me rendre service, et c’est légitime. Je me réjouis de cette attitude, je serai très près de toi et te bénirai. Mais tiens-toi sur tes gardes ; peut-être le temps viendra où je t’ouvrirai la voie pour me servir d’une manière plus directe. Prend garde et prie pour ne pas tomber dans une indifférence mondaine, tout simplement parce qu’actuellement tu es privé du privilège de travailler directement pour moi ».
« Si peut-être, tu désires avoir beaucoup d’argent que tu pourrais consacrer à mon service, je l’apprécie ; mais que fais-tu avec le peu que tu possèdes ? J’ai dit et redit à mon peuple que ceux qui sont fidèles dans les petites choses le seront aussi dans les grandes (Luc 16:10). Après tout, mon cher enfant, ma préoccupation la plus importante en ce qui te concerne est que tu te révèles fidèle ; et tu peux le faire avec quelques centimes aussi bien qu’avec une grande fortune qui pourrait être consacrée à mon service. Tu as sans doute lu ce que mon Fils bien-aimé a dit sur la veuve qui a mis juste deux piécettes dans le trésor du temple. Le fait que tu n’aies que des piécettes à consacrer à mon service est une chance pour toi. Cette chose est de moi ! Je t’observe pour voir si tu fais comme cette veuve » (Marc 12:42-44 et Luc 21:1-4).
La providence du Seigneur à l’égard de son peuple est réellement merveilleuse. Fréquemment, ceux qui n’ont eu que peu ou pas d’opportunité de service trouvent subitement que de glorieux privilèges de moissonner s’ouvrent devant eux. Ceux qui ont eu de petites opportunités peuvent en avoir de plus grandes. Ceux qui en sont empêchés par la maladie peuvent guérir. Des responsabilités familiales peuvent se réduire. Certains de ceux qui possèdent peu des biens de ce monde peuvent en acquérir davantage et les utiliser pour le Seigneur. Ces changements de circonstances devraient être acceptés comme venant du Seigneur ; alors une fois de plus nous l’entendons nous dire : « Cette chose est de moi ».
Comme nouvelle créature, tu as profité de la position que tu avais jusque-là dans la vie et maintenant j’ai répondu aux prières que tu m’adressais pour de plus grandes opportunités de service. Mais il est bon de te rappeler que tu auras à présent besoin de mon aide plus que jamais auparavant ; car, dans l’utilisation de ces plus grands privilèges de service, tu pourrais avoir tendance à développer un sentiment d’autosuffisance. Quand tu étais faible et malade, tu sentais ton besoin de moi ; mais maintenant que tu es fort et en bonne santé, tu as besoin de moi plus que jamais. Ainsi ne néglige pas maintenant de me remercier dans toutes tes voies, et cherche-moi pour diriger tes pas et te donner de la force pour marcher ».
« Le service que tu as rendu à ceux qui dépendent de toi était important, mais maintenant que tu me sers directement, tu auras besoin de ma providence et de ma bénédiction, même plus qu’avant, pour la simple raison que tu t’occuperas des choses saintes de ma Parole et de mon plan. Et si tu as maintenant plus d’argent à dépenser pour moi, prends garde, de peur que tu n’estimes que cet argent te fasse obtenir des privilèges spéciaux d’honneur et d’autorité au sein de mon peuple.
Ne t’imagine pas que seul l’argent m’intéresse. Par-dessus tout, en tant que mon enfant, je veux l’affection de ton cœur. Je veux que tu restes près de moi et que tu sois très attentif à toutes mes instructions. Je veux que tu trembles à ma Parole, non pas de peur de ce que je pourrais te faire, mais d’anxiété face à la promesse qui t’a été faite de pouvoir entrer dans mon repos en faisant ma volonté, et finalement de ne pas pouvoir y arriver… » (Hébreux 4:1).
Ainsi, mon cher enfant consacré, depuis que tu as accepté de me reconnaitre dans toutes tes voies (Proverbes 3:6), souviens-toi que je te dirige en toute choses. Il n’y a pas une seule expérience qui arrive dans ta vie dont je ne sois conscient. Au contraire j’ai permis ou ordonné chacune d’elles, parce que je savais que ce serait pour ton bien, toi mon enfant, mon héritier et cohéritier avec mon Fils bien-aimé Jésus (Romains 8:16-17). Ne doute jamais de mon intérêt pour toi, ni de ma capacité à prendre soin de toi. Qu’une nouvelle bénédiction t’arrive, qu’une épreuve te fasse plier, garde tes yeux tournés vers mon message rassurant. « Cette chose est de moi », le Dieu de ton salut, le Dieu de miséricorde et d’abondante grâce, qui tous les jours lève son visage vers toi pour donner la paix » (Nombres 6:24-26).
« Je suis ton Père, aussi, ton Père Céleste, et tout ce qui te concerne, mon enfant, me concerne. Mon amour est à toi pour ton réconfort et ta joie. Mon infinie sagesse est à toi pour diriger tous tes pas. Ma toute-puissance t’est assurée pour te supporter, t’aider dans tous les endroits difficiles de ton voyage céleste, te défendre contre tes ennemis, et te renforcer dans toutes tes faiblesses. Enfin souviens-toi, mon cher enfant, que je ne te priverai d’aucune bonne chose et que je donne ce que j’ai de mieux à ceux qui me choisissent (Psaumes 84:11).« Heureux sont tous ceux qui placent leur confiance en moi » (Psaumes 2:12 ; 34:8).
Les paroles de Dieu sont très rassurantes quand il nous parle par les Ecritures. Peut-être qu’une des leçons importantes que nous devrions apprendre de son message est que quand nous marchons avec lui, il vaut mieux que nous ayons peu de choses à dire nous-mêmes. S’il est important que tout le monde garde le silence devant lui, c’est encore plus important pour nous, ses enfants (Zacharie 2:13).
Notre Père Céleste aime cependant que nous lui exprimions notre dévotion et notre amour pour lui, que nous réitérions notre désir de lui plaire et de rester près de lui. Combien il est approprié de lui dire :
Soleil de mon âme, mon cher Père,
Il n’est de nuit où tu ne sois près de moi.
Puisse-t-il n’y avoir aucun nuage
Pour me masquer ta face.
Bouclier de mon âme, quand la tempête fait rage,
Et que des hordes d’ennemis me font face,
Sois ma forteresse et mon refuge,
Car devant toi chaque ennemi doit s’incliner.
Donne ta grâce et ta gloire
A ceux qui vivent près de toi,
Et ne prive d’aucune bonne chose
La brebis qui ne quitte pas ton troupeau.
Ton trésor précieux est ton Fils
Ton bien-aimé et unique,
Tu l’as donné une fois pour moi
Pour me sauver du péché et de la mort.
Oui, toi qui n’as pas épargné ton Fils
Qui paya pour nous la rançon par sacrifice
Avec lui, donne-nous toutes choses.
Il vit, gage que nous vivrons aussi.
Re: Association des Etudiants de la Bible
Etudes de la Bible |
De génération en génération
Verset clé : « Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie. » – Proverbes 4:13
Texte choisi : Proverbes 4: 1 à 27
D’après le verset clé ci-dessus il semble évident qu’il ne suffit pas d’écouter la Parole du Seigneur, ni de la recevoir dans nos cœurs. Il est nécessaire que nous la gardions sans relâche. C’est dans ce sens que l’apôtre Paul exhorte l’église, en disant : « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles » (Hébreux 2:1). Nous devons étudier la partie doctrinale et parvenir à comprendre clairement chaque élément de la Vérité pour pouvoir l’enraciner et la faire demeurer en nous, car… « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3:16).
Il en résulte donc que nos actions devraient être guidées par la Parole de Dieu, et que nous devrions l’intégrer dans notre vie, quelles que soient les circonstances. Si nous faisons cela, l’esprit de vérité transformera l’esprit de tous les enfants de Dieu et habitera en eux. L’esprit saint agira en eux et leur esprit sera alors en accord total avec l’esprit du Père céleste, sa disposition et sa volonté. Rappelons-nous ce qu’écrit Jacques au chapitre 1, versets 22 à 24 : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. »
Ecouter la Parole du Seigneur implique beaucoup de responsabilités. Dieu a appelé ses enfants à marcher sur le chemin étroit de l’abnégation, du sacrifice de soi et du développement du caractère. Tous ceux qui marchent sur ce chemin devraient rechercher les doctrines et les principes de la Parole divine ; ce qui constitue leur foi devrait être établi sur les fondements des promesses divines.
Ces enseignements divins concernant la vérité sont extrêmement importants, comme l’a souligné notre Seigneur en Jean 6:63 : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie », de même qu’en Matthieu 4:4 quand il attira l’attention sur l’importance des paroles du Père : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Cela montre que tout avertissement, tout encouragement, toute promesse, sont nécessaires pour le développement de ceux qui sont appelées à la vie éternelle.
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Re: Association des Etudiants de la Bible
Vie chrétienne et doctrine |
La parole de Dieu dans la prophétie – 2ème partie
Les soixante dix semaines
« Soixante–dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte. » — Daniel 9:24
La vision de Daniel, en réponse à sa prière pour le pardon de son peuple, était en réalité une importante prophétie des temps. « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte », dit Gabriel à Daniel.
Dans les versets vingt-cinq à vingt-sept, ces soixante-dix semaines sont divisées en trois périodes : « sept semaines » plus « soixante-deux semaines » pour aller « jusqu’à l’Oint, le Conducteur ».
Cette mesure du temps prophétique devait commencer « depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie ». Non seulement Gabriel avait assuré Daniel que sa prière avait été entendue, mais de ce fait il savait qu’elle devait avoir une réponse favorable. Les derniers mots de la prière de Daniel étaient « Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple » (Daniel 9:19 ).
« Sur ta ville » car Jérusalem avait été détruite au début de la captivité d’Israël à Babylone. Mais à présent, Daniel sut qu’un décret serait proclamé l’autorisant à être reconstruite. Cela signifiait que la captivité finirait, comme Dieu l’avait promis, et que « sept semaines et soixante-deux semaines », selon la prédiction des temps, seraient données pour reconstruire Jérusalem jusqu’à ce que vienne le Messie.
La plupart des étudiants de la prophétie s’accordent - et ceci est confirmé par l’histoire séculaire - que soixante-dix ans de captivité d’Israël à Babylone ont commencé en 606 avant JC, pour se terminer en 536 avant JC. Même ceux qui tiennent à d’autres dates pour la période de la captivité ne varient que de quelques années. Plusieurs centaines d’années se sont donc écoulées entre le décret de reconstruction de Jérusalem et la venue du Messie.
Des temps symboliques
Face à cette réalité, nous sommes obligés de réaliser que les sept semaines et soixante-deux semaines doivent être une mesure de temps symbolique, car soixante-neuf semaines littérales seraient une période d’environ seulement seize mois. Mais si les « semaines » de cette prophétie ne sont pas des unités de sept jours littéraux, comment pouvons-nous déterminer à combien de temps cela correspond vraiment ?
Par le prophète Ezéchiel, le Seigneur révèle que dans le temps symbolique il considère que chaque jour représente une année (Ezéchiel 4:6). Soixante-neuf semaines sur cette base seraient, par conséquent 483 jours symboliques, ou 483 années littérales.
Nous voyons de suite que cette période de 483 ans n’est pas loin de l’écart de temps entre la fin de la captivité d’Israël et la venue du Christ. Cependant, il y a deux autres facteurs à prendre en considération avant que nous puissions apprécier la précision minutieuse de la prophétie. Pour commencer, cette période de temps se termine sur « l’Oint, le Conducteur » . Jésus n’était pas « Oint » à sa naissance. Le mot Messie signifie « Oint », et Jésus ne fut pas oint de l’Esprit saint avant d’avoir l’âge de trente ans (Luc 3: 21-23).
C’est à l’automne de l’an 29 que Jésus reçut l’onction de l’Esprit saint, et devint ainsi l’Oint, le Conducteur. En soustrayant ces vingt-neuf ans des sept semaines et soixante-deux semaines symboliques, il resterait 454 ans, ce qui serait la date ‘avant JC’ fixée par cette prophétie.
Mais il manque encore quatre-vingt-deux ans par rapport à la date de 536 avant JC que nous avons vue comme étant la fin de la captivité d’Israël. Cela signifie qu’il y a un autre facteur qui doit être pris en considération avant que nous ayons toute la vérité sur cette merveilleuse prophétie.
Gabriel dit à Daniel que cette mesure du temps commencera « Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie » .
À la fin de la captivité de soixante-dix ans, le roi Cyrus publia un décret autorisant la reconstruction du Temple de Jérusalem, mais ne dit rien à propos de la reconstruction de la ville elle-même, ou de ses murs (Voir Esdras 1:1-4). Certains pensent que c’est le décret dont il est question dans la prophétie des soixante-neuf semaines, mais ce n’est pas le cas.
La reconstruction du Temple
Sous l’autorité de l’édit de Cyrus, les travaux commencèrent pour la reconstruction du Temple de Jérusalem. Mais il y avait des ennemis dans le pays qui s’opposaient au projet. Ils envoyèrent une lettre au roi Artaxerxès, en disant : « Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements » (Esdras 4:12).
C’était une fausse déclaration, car en réalité c’était le temple qui était en reconstruction, pas la ville et les murs. Mais ces ennemis des Juifs savaient parfaitement qu’aucune permission n’avait été donnée pour reconstruire la ville et ses murs, et sur cette base ils espéraient pouvoir influencer le roi pour interdire tous les travaux de reconstruction, ce qu’il fit d’ailleurs, temporairement.
Le roi renvoya une lettre, qui disait : « En conséquence, ordonnez de faire cesser les travaux de ces gens, afin que cette ville ne se rebâtisse point avant une autorisation de ma part »(Esdras 4:21). Sur la base de cette lettre les ennemis d’Israël réussirent à arrêter les travaux de reconstruction du Temple, mais seulement d’une manière temporaire : « L’ouvrage fut interrompu jusqu’à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse » (Esdras 4:24).
Puis une lettre fut envoyée par les Juifs à Darius, lui demandant « de faire des recherches dans la maison des archives » au sujet du décret de Cyrus autorisant la reconstruction du Temple. Darius honora cette demande, et le décret de Cyrus concernant le Temple fut retrouvé, ce qui amena à autoriser à nouveau le travail jusqu’à ce qu’il soit achevé (Esdras 5: 4-17).
Cela peut sembler être beaucoup de détails, mais c’est important, car on en déduit sans aucun doute le fait que la mesure du temps de sept semaines et soixante-deux semaines ne débute pas avec le décret de Cyrus qui fut publié à l’issue de la captivité. Dans le cadre d’application de son décret, la ville et les murs de Jérusalem ne pouvaient pas avoir été reconstruits, ce qui explique qu’Artaxerxès ordonna de cesser le travail jusqu’à ce qu’il donne l’autorisation de le reprendre.
La Perse a eu deux rois nommés Artaxerxès qui ont un intérêt pour les étudiants de la Bible. C’était le premier des deux qui ordonna que les murs et la ville de Jérusalem ne soit pas reconstruits. Apparemment, il régna seulement huit mois, et les historiens sont enclins à penser qu’il était un imposteur. Mais, imposteur ou non, son commandement arrêta le travail de reconstruction de la ville et des murs de Jérusalem.
Il fallut attendre la vingtième année du règne d’Artaxerxès II pour que cette interdiction soit levée. Cette autorisation arriva par le zèle de Néhémie. Néhémie était un Juif fidèle vivant en Perse, servant comme échanson d’Artaxerxès. Dans cette position, il avait l’occasion de comparaître quotidiennement devant le roi.
Certains Juifs de Jérusalem étaient venus lui rendre visite. Il les questionna « au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité, et au sujet de Jérusalem ». Leur rapport attrista Néhémie, ce qui n’est pas étonnant. Il écrit : « Ils me répondirent : Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre ; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu. Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai » (Néhémie 1:2-4).
Néhémie cherche l’aide de Dieu
Puis Néhémie pria avec ferveur le Seigneur pour être dirigé et aidé dans la décision qu’il prit de faire appel au roi. Ainsi, comme le rapporte Néhémie, « Je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence ». Mais cette fois Néhémie était triste, ce que remarqua le roi, et il lui en demanda la cause. Néhémie expliqua quel était l’état lamentable de son peuple, et le fait que la ville où étaient les sépulcres de ses pères « était détruite ». Le roi se rendit compte que Néhémie cherchait des arguments pour lui demander une faveur, et dit : « Que demandes-tu ? ».
Néhémie fut très direct pour exprimer sa demande : « Je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie–moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. Le roi me dit alors : Combien ton voyage durera–t–il, et quand seras–tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps » (Néhémie 2:5,6).
C’est donc là le décret (ou l’ordonnance), qui fut publié pour la reconstruction de la ville et des murs de Jérusalem. Néhémie demanda à être envoyé en Juda à cette fin, et il plut au roi de l’y envoyer. Les historiens ont fixé la date de la mission de Néhémie à 454 avant JC. Sept semaines et soixante-deux semaines, ou 483 ans à partir de cette date, nous amènent à l’an 29. Ceci est la date à laquelle, comme nous l’avons vu, Jésus est devenu le Messie, le Prince, l’Oint.
Premier à racheter
Cette prophétie concerne donc le temps de la première venue de Jésus. Remarquons comme l’objectif principal de sa première venue est indiqué clairement. C’était « pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints » (Daniel 9:24 ).
Une grande partie de l’œuvre ainsi décrite fut accomplie par la mort de Jésus. C’est son sang versé qui constitue la base pour la réconciliation avec Dieu. C’est sa mort qui a ouvert la voie à la justice éternelle, plutôt que la simple justice temporaire et partielle rendue possible par les sacrifices typiques des taureaux et des boucs (Hébreux 10:4).
Sa venue comme le Messie, exactement au temps prédit scella la vision et la prophétie. L’onction du « très saint » est peut-être une référence à l’œuvre de sélection des saints de cet âge pour être ses partenaires dans le royaume, en commençant par le reste saint de la nation juive. Ce travail débuta par l’effusion de l’Esprit saint sur les disciples présents à la Pentecôte. C’est là que l’onction, venue en premier sur lui, commença à atteindre ses disciples, en constituant la classe des oints.
Ministère de Jésus
Cela devait être accompli à la fin des soixante-dix semaines symboliques. Or, c’est à la fin de la soixante-neuvième de ces semaines que Jésus commença son ministère. Ce fut après cela, selon la prophétie, que le Messie devait être « retranché, et il n’aurait pas de successeur ». Il fut retranché dans la mort pour les péchés du monde (Daniel 9:26).
Le verset 27 déclare que « dans le milieu de la semaine », en fait le milieu de la soixante dixième semaine, « il fera cesser le sacrifice et l’offrande ». Cela semble se référer à la fin des sacrifices typiques offerts chaque année par les prêtres d’Israël. Il n’y en avait plus besoin après la mort de Jésus comme « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29,36).
La prophétie déclare que le Messie « fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine » (Daniel 9:27). Ceci est également une référence à la soixante-dixième semaine, qui a commencé avec le baptême de Jésus. Dieu avait fait une alliance particulière avec Israël. Il avait promis : « Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19: 5,6).
La semence d’Abraham
Ces paroles étaient en fait la répétition d’une promesse déjà faite à Abraham que par sa « semence » toutes les familles de la terre seraient bénies (Genèse 22:18). Ses descendants naturels furent donc exclusivement habilités à être la « semence » des bénédictions relatives à cette promesse.
Comme cela fut révélé plus tard, il devait y avoir deux parties de cette semence, la terrestre et la céleste, quoique jusqu’à la venue du Christ rien n’ait été véritablement compris concernant la semence céleste. Cependant, tous les vrais fidèles à travers les siècles précédant sa venue sont qualifiés pour être la semence terrestre. Comme « princes dans tout le pays », ils partageront l’œuvre de bénédiction prédite (Esaïe 1:26 ; Psaumes 45:17).
L’exclusivité de la promesse de Dieu concernant Israël était conditionnelle : « Si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance ». La captivité à Babylone était la punition consécutive au manquement de la part de la nation dans son ensemble à répondre à cette condition. Il a été dit à Daniel que soixante-dix semaines symboliques, ou quatre cent quatre-vingt-dix années avaient été prédites sur son peuple, à la fin desquelles « les transgressions » cesseraient, et une fin serait donnée au péché. Il lui a été assuré que « l’alliance » serait confirmée, ou serait en vigueur jusqu’à la fin complète de la soixante-dixième semaine.
L’expression « pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés » est comparable à celle qui se trouve dans Ezéchiel 21:30, qui a été faite au dernier roi de Juda, Sédécias :« Et toi, profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour arrive au temps où l’iniquité est à son terme ! ». Cela signifait simplement que le Seigneur ne tolérerait plus l’iniquité de la nation dans le sens de leur permettre de continuer d’exister en tant que nation libre, avec leur propre roi. Mais il assure qu’il continuera son alliance exclusive avec eux dans le sens où la possibilité de devenir cohéritiers avec Jésus n’avait pas encore été étendue aux Païens.
C’était la conclusion de cette alliance qui devait avoir lieu à la fin des soixante-dix semaines. Jésus exerça son ministère au cours de la première moitié de cette semaine symbolique. Il comprit que la promesse de son Père pour Israël limitait donc son ministère, et le ministère de ses disciples, à cette seule nation. Mais il avertit le peuple de ce qui l’attendait. Il leur dit :« Le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:43).
L’heure de Jésus était venue
La prophétie déclare que Jésus devait être « retranché » durant la moitié de la semaine (Daniel 9:26). Sans aucun doute Jésus avait compris cette prophétie des temps. Voilà pourquoi il savait quand son « heure » était venue (Jean 17:1). Voilà pourquoi Paul pouvait écrire que « Christ, au temps marqué, est mort pour des impies » (Romains 5:6).
Après sa résurrection, Jésus savait aussi qu’il ne restait que peu de temps, la moitié d’une semaine symbolique, ou trois ans et demi, avant la fin complète de l’alliance exclusive de Dieu avec Israël, et qu’alors il serait en harmonie avec le plan divin qui prévoyait que l’Evangile irait vers les païens. Alors, quand il rencontra ses disciples pour la dernière fois, il leur commanda « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8).
Jésus se rendit compte que si ses disciples avaient commencé leur travail à Jérusalem, puis l’avaient étendu à la Judée et à la Samarie, il se passerait trois ans et demi avant que les Gentils soient atteints. Corneille fut le premier Gentil converti, et bien que les historiens estiment qu’il est difficile d’établir la date exacte de sa conversion, il y a peu de doute que cela ait eu lieu à l’automne de l’an 36, ce qui serait la fin ultime de la soixante-dixième semaine. Il est à noter que le Seigneur attire une attention particulière à cette conversion, comme dans Actes, chapitre dix.
L’intégralité de la prophétie des temps des soixante-dix semaines donnée à Daniel est remarquable. Non seulement elle prédit le moment exact où le Messie allait commencer son ministère et explique qu’il allait mourir pour les péchés des peuples, mais elle mentionne également la destruction de Jérusalem et la désolation qui devait venir sur Israël, la nation n’ayant pas accepté son roi.
Nous lisons « Après les soixante–deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre. Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur »(Daniel 9:26,27).
Ainsi, il a été établi que ce récit biblique des soixante-dix semaines fournit une des caractéristiques les plus importantes dans le plan ultime de Dieu de réconciliation et de restitution de sa famille humaine.
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Hosanna
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Choisis et appelés
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Etre agréable à Dieu
Soutenus par les encouragements
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Une communauté établie
Une communauté choisie
Chez soi dans la communauté
Un risque pour la communauté
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L’amour dans la communauté
Liés dans la communauté
Inclus dans la communauté
Mars/Avril
Une mission pour la communauté
Une communauté à racheter
La famille en tant que communauté
Acceptation dans la communauté
Une nouvelle vie dans la maison
Equipé pour une Nouvelle Vie
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Proclamé au baptême
Affermi dans la tentation
Démontré par les guérisons
Déclaré dans une prière
Révélé tout en étant rejeté
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La lignée de David
Les prophéties prédisent la naissance du Messie
Emmanuel est né
Septembre/Octobre
Reconnu par une femme cananéenne
Déclaration de Pierre
Témoignage des disciples
Oint par une femme à Béthanie
Juillet/Août
Dieu appelle son peuple à faire alliance
Dieu appelle son peuple à se souvenir
Dieu appelle son peuple à un service particulier
Dieu appelle son peuple au Jubilé
Mai/Juin
Dieu appelle Moïse
La Réponse de Moïse et d’Aaron
Pharaon ignore l’appel de Dieu
Dieu appelle le peuple
Apporter une vie nouvelle
Mars/Avril
Une Nouvelle Famille en Christ
Une nouvelle vie en Christ
Une nouvelle Révélation en Christ
Janvier/Février
Souffrir jusqu’à la mort
Ressuscité pour une nouvelle vie
Témoins d’une nouvelle vie
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Novembre/Décembre
L’engagement de Marie
L’engagement d’Elisabeth
Des bergers glorifient Dieu
Jean-Baptiste annonce le message de Dieu
Esther risque sa vie
Esaïe répond à l’appel de Dieu
Septembre/Octobre
Un nouvel esprit
Le peuple de Dieu de nouveau rétabli
Juillet/Août
Les sages-femmes servent Dieu
Rahab aide Israël
Josué conduit Israël
La mère de Samson
L’aide d’une femme Sunamite
Nathan provoque David
Mai/Juin
Vivre dans la communauté
Conflit dans la communauté
Communion avec Dieu au milieu de la bataille
Témoignage de la communauté
Persécution dans la communauté
Mars/Avril
Création d’une communauté de serviteurs
Renforcés pour être une communauté
L’expansion de la communauté
Transformés pour rendre témoignage à la communauté
Chargés de mission par la communauté
Janvier/Février
Une nouvelle communauté
La naissance d’une nouvelle communauté
Les principales valeurs de la nouvelle communauté
2008
Novembre/Décembre
Jésus, Fils de Dieu
Christ Rédempteur
Christ, notre Chef
Christ Eternel
Septembre/Octobre
Prêche la saine doctrine par l’exemple
Inspiré pour apprendre
Inspirés pour aimer
Inspirés pour prier
Inspirés pour avoir confiance
Juillet/Août
L’héritage de la foi
Poursuis la justice
L’influence précieuse d’un mentor
Mai/Juin
Trouver la force de servir
Tout le monde a besoin de prières
Conduire le peuple de Dieu
Montrer l’exemple
Pratiquer la justice et la miséricorde
Mars/Avril
Dieu a créé des choses merveilleuses
Digne de louanges
Sondé et connu de Dieu
Janvier/Février
Dieu a fait de nous des êtres particuliers
2007
Novembre/Décembre
Consécration à Dieu
Préparer la voie
Croire aux promesses de Dieu
Apprendre à grandir
Septembre/Octobre
L’amour est lumière
Travailler à l’acquisition de l’amour pur
Montrer l’amour divin
Le chemin de l’amour et la vie
Juillet/Août
Se protéger du mal
La vie après la mort
Un guide pour la vie
Des attaches sûres
Mai/Juin
Rechercher la réconciliation
Connaître Dieu
Marcher dans la lumière
Recevoir la Parole
Garder l’équilibre
Mars/Avril
La responsabilité dans le service pour la Vérité
Que signifie mon appel?
L’espoir d’être guéri
Janvier/Février
Vivre en unité de foi
Trouver la sagesse
2006
Novembre/Décembre
Etre serviteur
La force venant de Dieu
Espoir pour ceux qui souffrent
Etre rempli de joie
Septembre/Octobre
Interpréter la Parole
Juillet/Août
Serviteur fidèle
Chrétiens sans frontières
Mai/Juin
Recevoir l’esprit
La vie en communauté
Le don de guérison
L’assurance par la puissance
Mars/Avril
L’appel
Espoir de guérison
Manifester notre amour
Constituer une communauté
S’approcher avec assurance
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Faire l’expérience d’une joie véritable
Pratiquer la pure piété
Apprendre à écouter
Prêt à pardonner
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Un appel vers une foi plus élevée
L’appel à la perfection
Une foi vivante
Grandir dans la foi par la discipline
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Pourquoi être fidèle ?
Compagnons dans la souffrance
Sois fidèle : obéis
Juillet/Août
Qui est digne ?
Les fidèles sont récompensés
Un appel à la persévérance
Une nouvelle patrie
Mai/Juin
Transformer une défaite en victoire
Encourager la foi
Se préparer
Refléter la gloire
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Mettre sa vie en jeu
Janvier/Février
La puissance de Jésus
Mission accomplie
L’impureté sort du dedans
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Novembre/Décembre
Obéir à l’Appel
Jouer un rôle de soutien
Faire équipe en mission
Le commencement de l’Evangile
Septembre/Octobre
Encourager son prochain
Juillet/Août
Vérité et caractère
Echec et rétablissement
L’humilité conduit à la piété
Faire face aux conséquences
Mai/Juin
Choisir les bonnes priorités
Des amitiés réfléchies
Mars/Avril
Endurance dans la puissance de Dieu
Avoir la foi, c’est agir
Vivre avec sagesse
Janvier/Février
Nos relations avec autrui
Ce que vous ignorez peut vous faire du mal
2003
Novembre/Décembre
Y a-t-il de l’espérance ?
Comment entendront-ils ?
Comment devons-nous vivre ?
Qui peut juger ?
Septembre/Octobre
Un temps pour décider
Apprendre par l’épreuve
Vaincre la satisfaction de soi spirituelle
Juillet/Août
Rester loyal
Faire preuve de gentillesse
Fuir loin de Dieu
Montrer de la miséricorde
Mai/Juin
Faire la volonté de Dieu
Admettre ses manquements
Suivre un bon exemple de fidélité
Amasser les fruits
Expérimenter une vie nouvelle
Mars/Avril
Vous êtes témoins !
Janvier/Février
La voie excellente
Vivre dans l’espérance
2002
Novembre/Décembre
Réclamer ce qui a été perdu
Comment servir ou comment marcher vers la grandeur
Accomplir une mission
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Ne pas s’inquiéter inutilement
Accomplir les commandements
Juillet/Août
Ecouter la Parole
Etre le prochain
Prier efficacement
Servir Christ en servant les autres
Mai/Juin
Voir, c’est croire
Faire face à nos besoins
Etre guéris
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Croire et Vivre
Mars/Avril
Servir avec foi et confiance
La découverte de votre mission
« Calculer la dépense »
« Du désastre à l’espoir »
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Ouvrir de nouvelles portes
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L’expérience des anciens apporte l’unité
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Travaillons ensemble
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Conduit par la Parole
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La mort pour nous
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Chercher des réponses aux questions de la vie
Choisir la vie
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Suivre jour après jour
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Un temps d’épreuve
Trouver la vie dans la mort
De l’aide en temps de besoin
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Un temps de préparation
Janvier/Février
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La ferme espérance
Rendre témoignage
Crois et vis
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Pardonner les uns aux autres
Plaçons ce qui est prioritaire à la première place
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Faire la volonté de Dieu
Mai/Juin
Dieu et la création – 23ème partie
Le septième jour de la création (2/2)
Mars/Avril
Dieu et la création – 22ème partie
Le septième jour de la création (1/2)
Janvier/Février
Dieu et la création – 21ème partie
La délivrance promise (2/2)
2014
Novembre/Décembre
Dieu et la création – 20ème partie
La délivrance promise (1/2)
Septembre/Octobre
Dieu et la création – 19ème partie
L’enfer détruit
Juillet/Août
Dieu et la création – 18ème partie
La vérité à propos de l’enfer (2/2)
Mai/Juin
Dieu et la création – 17ème partie
La vérité à propos de l’enfer (1/2)
Mars/Avril
Dieu et la création – 16ème partie
L’espoir de l’immortalité (2/2)
Janvier/Février
Dieu et la création – 15ème partie
L’espoir de l’immortalité (1/2)
2013
Novembre/Décembre
Dieu et la création – 14ème partie
La demeure éternelle de l’homme (2/2)
Septembre/Octobre
Dieu et la création – 13ème partie
La demeure éternelle de l’homme (1/2)
Juillet/Août
Dieu et la création – 12ème partie
Le don de Dieu
Mai/Juin
Dieu et la création – 11ème partie
La grande duperie
Mars/Avril
Dieu et la création – 10ème partie
Adam condamné à mourir
Janvier/Février
Dieu et la création – 9ème partie
Tentation et chute
2012
Novembre/Décembre
Dieu et la création – 8ème partie
Dieu pourvoit le nécessaire à l’homme
Septembre/Octobre
Dieu et la création – 7ème partie
L’homme, une âme vivante
Juillet/Août
Dieu et la création – 6ème partie
La domination de l’homme
Mai/Juin
Dieu et la création – 5ème partie
« A l’image de Dieu »
Enfants de Dieu
Mars/Avril
Dieu et la création – 4ème partie
Les derniers jours de la Création
Janvier/Février
Dieu et la création – 3ème partie
Les premiers jours de la Création
2011
Novembre/Décembre
Dieu et la création – 2ème partie
Dieu transmet la sagesse
Septembre/Octobre
Dieu et la création – 1ère partie
Dieu, le Créateur
Juillet/Août
La création – 33ème partie
Obsèques de Jacob et mort de Joseph
Mai/Juin
La création – 32ème partie
Jacob bénit ses fils
Mars/Avril
La création – 31ème partie
Ephraïm et Manassé bénis
Janvier/Février
La création – 30ème partie
La présentation au Pharaon
2010
Novembre/Décembre
La création – 29ème partie
Je suis Joseph
Septembre/Octobre
La création – 28ème partie
Joseph met ses frères à l'épreuve
Juillet/Août
La création – 27ème partie
Benjamin va en Egypte
Mai/Juin
La création – 26ème partie
Jacob cherche de la nourriture en Egypte
Mars/Avril
La création – 25ème partie
Joseph nommé gouverneur
Janvier/Février
La création – 24ème partie
Joseph honoré et emprisonné
2009
Novembre/Décembre
La création – 23ème partie
Un chaînon de la généalogie de Jésus
Septembre/Octobre
La création – 22ème partie
Les générations d’Esaü
Juillet/Août
La création – 21ème partie
La promesse répétée
Mai/Juin
La création – 20ème partie
Deux frères se rencontrent
Mars/Avril
La création – 19ème partie
Jacob se prépare à rencontrer Esaü
Janvier/Février
La création – 18ème partie
La séparation de Jacob d’avec Laban
2008
Novembre/Décembre
La création – 17ème partie
Jacob sert pour Rachel
Septembre/Octobre
La création – 16ème partie
Le songe de l’échelle de Jacob
Juillet/Août
La création – 15ème partie
La promesse héritée par Isaac et Jacob
Mai/Juin
Tenons ferme
La création – 14ème partie
Abraham meurt dans la foi
Mars/Avril
La création – 13ème partie
Recherche d’une femme pour Isaac
Janvier/Février
La création – 12ème partie
Prends à présent ton fils
2007
Novembre/Décembre
La création – 11ème partie
L’arrivée de la postérité promise
Septembre/Octobre
La création – 10ème partie
Destruction de Sodome et Gomorrhe
Juillet/Août
La création – 9ème partie
La visite des anges
Mai/Juin
La création – 8ème partie
La promesse confirmée
Mars/Avril
La création – 7ème partie
L’alliance et la postérité
Janvier/Février
La création – 5ème partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 10 et 11
La création – 6ème partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 12 et 13
2006
Novembre/Décembre
La création – 4ème partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 8 et 9
Septembre/Octobre
La création – 3ème partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 5, 6 et 7
Juillet/Août
La création – 2ème partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 3 et 4
Mai/Juin
La création – 1ère partie
Le plan de Dieu dans le livre de la Genèse, Chapitres 1 et 2
Mars/Avril
L’amour est plein de bonté
Janvier/Février
La Bible – 15ème partie
L’Apocalypse de Jésus-Christ
2005
Novembre/Décembre
La Bible – 14ème partie
Les Epîtres de Jean et Jude
Septembre/Octobre
La Bible – 13ème partie
Jacques, I et II Pierre
Juillet/Août
La Bible – 12ème partie
Tite, Philémon, Hébreux
Mai/Juin
La Bible – 11ème partie
1 et 2 Thessaloniciens, 1 et 2 Timothée
Mars/Avril
La Bible – 10ème partie
Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens
Janvier/Février
La Bible – 9ème partie
Les lettres de Paul aux Chrétiens de Rome et de Corinthe
2004
Novembre/Décembre
La Bible – 8ème partie
Les Actes des Apôtres
Septembre/Octobre
La Bible – 7ème partie
Le Nouveau Testament - Ses quatre premiers livres
Juillet/Août
La Bible – 6ème partie
Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie
Mai/Juin
La Bible – 5ème partie
Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias et Jonas
Mars/Avril
La Bible – 4ème partie
Prophéties de l’Ancien Testament
Janvier/Février
La Bible – 3ème partie
Epreuves, louanges et sagesse
2003
Novembre/Décembre
La Bible – 2ème partie
Les victoires et les échecs d’Israël
Septembre/Octobre
La Bible – 1ère partie
Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome
Juillet/Août
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 17
« Persévérez dans l’amour fraternel ! »
Mai/Juin
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 16
« S’approcher du mont Sion »
Mars/Avril
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 15
« Ayant les regards sur Jésus »
Janvier/Février
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 14
« Les œuvres de la foi »
2002
Novembre/Décembre
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 13
« Le père des fidèles »
Septembre/Octobre
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 12
« Les Héros de la Foi »
Juillet/Août
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 11
« Retenir fermement sa foi »
Mai/Juin
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 10
« Un chemin nouveau et vivant »
Mars/Avril
La puissante purificatrice de Christ
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 9
« Ombres des choses célestes »
Janvier/Février
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 8
« Le médiateur d’une meilleure alliance »
2001
Novembre/Décembre
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 7
« Selon l’ordre de Melchisédek »
Septembre/Octobre
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 6
Tendre vers la perfection
Juillet/Août
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 5
Appelé par Dieu
Mai/Juin
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 4
Entrer dans le repos
Mars/Avril
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 3
Le « Grand Salut »
Janvier/Février
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – Suite N° 2
Supérieur aux anges
2000
Novembre/Décembre
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux
Septembre/Octobre
Les héros de la foi Quelques exemples du nouveau testament
Juillet/Août
« Amassez le blé dans mon grenier »
L’épreuve de votre foi
Mai/Juin
Le repos de la foi
Mars/Avril
Le message de l’Apocalypse
Janvier/Février
Digne est l’Agneau !
1999
Novembre/Décembre
La vision céleste
Septembre/Octobre
Amour et bonnes oeuvres
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Re: Association des Etudiants de la Bible
HARMAGUÉDON puis… la Paix
[ltr]Le « Grand Jour »[/ltr]
« Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. » (Apocalypse 16 : 16)
Alors que les troubles s’étendent sur toute la surface de la Terre, le terme « Harmaguédon » est devenu une expression fréquemment employée. Ce terme est utilisé pour caractériser des conflits, entre nations, qui peuvent être idéologiques et cela, surtout, quand les conflits sont accompagnés de troubles importants. Les media l’utilisent souvent bien que, nous pouvons maintes fois nous demander si l’utilisateur de cette expression en connaît réellement le sens et l’origine. Beaucoup de personnes pensent que l’expression « Harmaguédon » se rapporte à une grande lutte ou bataille entre le bien et le mal dans laquelle Dieu est impliqué.
« Harmaguédon » est un terme biblique utilisé dans le dernier livre de la Bible en relation avec « le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14). L’Apocalypse est un livre empli de symboles dans lequel est mentionnée une longue lutte entre la vérité et l’erreur, la justice et l’injustice, Christ et l’Antéchrist. Des symboles sont utilisés pour représenter ces luttes et nous avons, d’une part : une bête, un dragon, un faux prophète, Babylone, une prostituée, des esprits impurs, des grenouilles, etc. et, d’autre part : un Agneau, l’épouse, la cité sainte, etc. « Harmaguédon » est, de la même manière, un symbole qui est associé à la grande phase finale d’un combat avec lequel notre âge va se terminer laissant place au Royaume victorieux de Christ qui installera une paix mondiale et éternelle.
Le mot « Harmaguédon » est d’origine hébraïque et se rapporte, historiquement et géographiquement, à la colline de Méguiddo. Méguiddo occupait une position stratégique dans la Terre Sainte antique, étant un passage important qui donnait sur les collines du pays. Méguiddo fut un grand champ de bataille pour Israël. C’est là que Gédéon et ses trois cents hommes mirent en fuite et anéantirent les Madianites. C’est là aussi que le roi Saül fut battu par les Philistins.
Les symboles, employés dans la Bible, sont souvent semblables à ceux auxquels les gens sont habitués. Par exemple, nous avons l’utilisation de bêtes pour représenter des royaumes ou gouvernements et nous trouvons la même pratique dans le monde. Les hommes utilisent également le champ de bataille pour véhiculer des idées. Par exemple, lorsque nous disons qu’une armée a subi son « Waterloo », nous voulons dire que si l’armée a été victorieuse pendant un moment, elle a finalement et soudainement, connu une défaite inattendue. C’est la défaite de Napoléon à Waterloo qui a causé une telle signification associée à un champ de bataille.
Il en est de même pour « Harmaguédon ». C’était le champ de bataille d’Israël et, pour comprendre son sens symbolique utilisé dans les prophéties, il faut découvrir les caractéristiques spéciales associées à toutes les batailles auxquelles l’Israël ancien a participé. Ce n’est pas le fait que les Israélites furent victorieux, ils ne le furent pas toujours. Parfois, Dieu permettait que son peuple soit battu quand il avait péché contre lui et avait besoin d’un châtiment. Cependant, un élément particulier caractérise toutes les batailles d’Israël et ne s’applique qu’à cette nation : c’est que la main de Dieu a toujours dirigé ses victoires ou ses défaites selon la fidélité ou l’infidélité des Israélites.
Le mot « Harmaguédon » a donc un sens aussi défini que celui de « Waterloo », quoique bien différent. Il indique une bataille à laquelle Dieu s’intéresse et dont il dirige l’issue, assurant la victoire finale et glorieuse aux forces de la justice. De plus, comme l’indiquent les prophéties, c’est la dernière grande bataille de notre âge, qui aura pour résultat la défaite des agents de Satan, préparant ainsi la voie à l’établissement du Royaume de Christ. C’est pour cette raison que la bataille d’Harmaguédon est décrite comme étant : « la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14).
LE « GRAND JOUR »
Les prophéties indiquent clairement que le « grand jour de Dieu, le Tout-Puissant », correspond à la période de temps qui marque la fin de notre présent âge. C’est le temps durant lequel le « présent monde mauvais » (Galates 1 : 4), ou l’ordre social, arrive à sa fin. Ce temps est mentionné dans la Bible comme étant le « Jour de Vengeance » ou « les derniers jours ». Il est aussi appelé le « Jour de l’Eternel » car c’est le moment où Dieu intervient dans les affaires du monde pour mettre fin à sa course folle dans le péché et la destruction et établir son royaume promis depuis si longtemps.
C’est à ce Jour de l’Eternel que le prophète Sophonie fait référence, disant : « Attendez-moi donc, dit l’Eternel ; au jour où je me lèverai pour le butin, car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ; car par le feu de ma jalousie tout le pays sera consumé. » (Sophonie 3 : 8)
Ce Jour de Vengeance contre les nations est plus amplement décrit par le prophète Esaïe qui dit : « L’Eternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre : Il élève la voix, Il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis. J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu : je crierai comme une femme en travail, je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. » (Esaïe 42 : 13, 14)
LE RÈGNE DU MAL
Depuis que nos premiers parents ont transgressé la loi divine, le mal a été un facteur dominant dans les affaires de la race humaine. Satan a été le « maître » du monde humain. Jésus a d’ailleurs qualifié Satan de « prince de ce monde » (Jean 12 : 31 ; 14 : 30). Durant les jours de l’Israël ancien, alors que Dieu gouvernait son peuple choisi, d’autres nations vinrent, occasionnellement, en contact avec l’autorité divine et sa puissance. Plusieurs rois païens furent ainsi forcés de reconnaître la souveraineté de Dieu comme étant la cause de la manière miraculeuse dont Israël avait été protégé et délivré. Mais de nombreux siècles sont passés depuis que le monde a été témoin de telles manifestations de la puissance de Dieu et, de ce fait, la foi en lui et en sa capacité à diriger les affaires des hommes est presque inexistante dans tous les gouvernements du monde.
Dieu explique cette situation disant qu’il s’est « contenu », c’est-à-dire qu’il s’est retenu de s’ingérer dans les affaires du monde et qu’il s’est « tu » (Esaïe 42 : 13-14). Cependant, son peuple a été encouragé à attendre le Seigneur jusqu’au jour où Dieu ne pourrait plus se taire et qu’il cesserait de s’empêcher d’intervenir dans les affaires des hommes, se lèverait pour le butin et pour détruire tout ce présent monde mauvais par le « feu » de sa « jalousie » (Sophonie 3 :8). C’est dans ce travail de destruction du mal et des systèmes injustes que le Seigneur se représente allant comme un homme puissant et excitant sa jalousie comme un homme de guerre ; c’est cela qui précipite la bataille du grand jour du Dieu Tout-Puissant.
Bien que Dieu ait permis à Satan, le grand Adversaire, de régner dans le cœur des enfants de la désobéissance, il n’a jamais cessé de s’intéresser au bien-être final de ses créatures humaines. En effet, à travers les milliers d’années durant lesquelles il s’est empêché d’intervenir dans le règne du péché et de la mort, Dieu a posé les fondations, pour ainsi dire, d’un jour glorieux de délivrance. Ainsi, son plan de rédemption et de restitution a progressé silencieusement et sans que le monde en soit conscient. Durant Harmaguédon, Dieu se révèlera à toute l’humanité et les yeux de tous les humains seront ouverts pour apercevoir sa gloire.
C’est l’ange déchu, Lucifer, personnifié dans la Genèse comme un serpent et en Apocalypse 20 : 2 comme « le serpent ancien », qui introduisit le péché dans le monde. Il trompa Eve et, par elle, amena Adam à transgresser la loi divine. Cela leur valut le châtiment pour le péché qui est la mort. A partir de ce moment, la race humaine se mit à mourir et l’égoïsme, qui devint le motif de presque tous les efforts humains, engendra l’animosité, la haine, les crimes et les guerres. Durant des milliers d’années, la race humaine mourante a lutté, espérant toujours en un avenir meilleur mais, à cause de l’égoïsme, ce but n’a jamais pu être atteint.
LA MAIN DE DIEU
Mais Dieu aime toujours ses créatures humaines et, dans sa Parole, il a fait, pour nous, le tracé des contours des actions divines qui, finalement, conduiront au complet renversement de l’autorité satanique et, aussi, à la destruction de tous ces éléments détestables du règne de Satan du péché et de la mort qui ont tourmenté la race humaine pendant si longtemps. La manière dont la main de Dieu a agi dans les affaires des hommes, à travers tous les âges, nous est largement révélée par le brillant déploiement des promesses de Dieu contenues dans sa Parole pour notre réconfort et notre instruction.
Bien qu’à celui qui n’est pas éclairé par la Parole de Dieu, les promesses de l’Eternel correspondent seulement à des désirs vains d’anciens idéologues, néanmoins, en elles, nous pouvons reconnaître le schéma du dessein de Dieu pour la race humaine. Quand nous voyons ce schéma et les préparations magnifiques que le Seigneur a faites pour la délivrance finale de l’humanité de l’esclavage du péché, de la maladie et de la mort, nous sommes sûrs qu’il n’y a pas eu d’échec du plan de Dieu et pas de moments où le Seigneur a failli dans l’accomplissement de son grand projet qui révèle son amour.
UN PREMIER RAYON D’ESPOIR
Par l’expression le « serpent ancien » qui est le diable, le Créateur nous donne la première indication qu’en dépit de l’entrée du péché dans le monde, il n’a pas abandonné sa création humaine. Dieu dit à Satan que la postérité de la femme « écrasera la tête » du serpent (Genèse 3 : 15). Si Dieu n’avait pas, plus tard, indiqué ses intentions concernant la race humaine, nous n’aurions pu savoir ce que signifiait cette vague affirmation. Cependant, à la lumière des prophéties, il devient clair que l’écrasement de la tête du serpent par la postérité de la femme est, en réalité, une image symbolique du renversement de l’autorité satanique sur terre et du triomphe du royaume de Christ.
Dans le chapitre vingt de l’Apocalypse nous avons une brève narration symbolique de la méthode selon laquelle la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. Il est dit qu’un ange descendra du ciel pour saisir le « serpent ancien, qui est le diable et Satan » et l’enchaîner pour mille ans. Ce puissant ange, qui descend du ciel, est la postérité promise qui est le Christ. Le récit donne une brève description de l’établissement de son royaume et du règne millénaire. Il est encore mentionné que les morts ressusciteront pendant le règne millénaire et qu’ils auront l’occasion de vivre éternellement sur la terre restaurée.
Des siècles après la tragédie, qui avait pris place dans le jardin d’Eden, Dieu manifesta, de nouveau, son intérêt pour la race humaine mourante en faisant une promesse à Abraham, son fidèle serviteur. Il déclara au père d’Israël son intention de bénir toutes les familles de la terre. Par cette promesse, Dieu faisait allusion à la postérité, ou rejeton, dont la naissance serait dirigée par la Providence divine. Dieu confirma cette promesse par un serment qui devint, pour les Israélites, la base de leur espoir de la venue d’un Messie.
Tous les saints prophètes de Dieu répétèrent cette promesse sous diverses formes. En ce qui concerne la postérité promise, le prophète Esaïe écrivit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné ; et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 5, 6)
Ce qui ressort de cette promesse de la venue d’un gouvernement juste, c’est le fait que son triomphe sur les forces du mal est garanti par la puissance divine qui accomplit des miracles. Le fils mentionné est Christ et le prophète déclare que le gouvernement reposera sur ses épaules. Cela signifie que Christ aura la responsabilité d’exécuter le bienveillant plan de Dieu de détruire le mal de la terre et d’exalter la justice.
Combien cela est rassurant ! Cela veut dire que le pouvoir illimité de Dieu, qui lui a permis de créer des millions de mondes, qui a fait l’homme et lui a donné la vie, qui continue à donner la vie à toutes les créatures vivantes, soutiendra, par sa puissance, l’attaque de Christ contre les forces du péché et de la mort qui forment les remparts de la puissante forteresse d’iniquité de Satan. A ce sujet, le prophète déclare : « Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 6)
LE SAUVEUR EST NÉ
La prophétie d’Esaïe a commencé à s’accomplir avec la naissance de Jésus. Sa naissance est un don de l’amour de Dieu et constitue le garant de la réalisation de toutes les promesses de Dieu de bénir le monde dans l’avenir ; promesses qui se réaliseront au moment opportun. A ce sujet, les paroles de la prophétie de l’ange, qui annonçait la naissance de Jésus, sont très significatives : « Ne craignez point (…) c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2 : 10, 11)
A l’âge de trente ans, Jésus commença son ministère qui était un rappel constant du fait qu’il était venu, comme un messager des cieux, pour accomplir les promesses divines d’établir un gouvernement de paix et de vie sur toute la terre. Certaines des promesses, qui se rapportent aux promesses du royaume messianique, annoncent que les yeux des aveugles s’ouvriront, les malades guériront et les morts se réveilleront. Jésus employa la puissance de Dieu pour accomplir ces mêmes choses et, par-là, démontrer le fait qu’il était, effectivement, la descendance promise et que Dieu, qui avait fait de telles promesses magnifiques, était tout à fait capable de les réaliser.
Le ministère terrestre de Jésus fut très bref, ne durant que trois ans et demi. Il était le Roi des Rois annoncé mais il fut permis à quelques-uns de ses ennemis de le crucifier (Apocalypse 19 : 16). Combien avait dû paraître étrange l’issue de ces événements pour ceux qui l’avaient accepté comme le Messie promis, comme celui qui devait régner « d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Psaumes 72 : 8)
Encore plus étrange, sans aucun doute, avait dû paraître la philosophie de l’amour du Maître, pratiquée si complètement par lui-même qu’il refusa d’opposer quelque résistance à ceux qui étaient venus se saisir de lui et qui le tuèrent. Tous les grands dirigeants du passé et du présent ont obtenu et maintiennent leur puissance grâce à de courageuses batailles qu’ils ont menées contre leurs opposants. Pourtant, Jésus n’essaya pas de se défendre et ne permit pas non plus à ses disciples de le défendre. La colère de ses ennemis jaloux s’abattit donc sur lui qui était sans défense et il fut conduit à la tombe.
Cependant, le plan de Dieu n’a pas échoué ! L’apôtre Paul nous dit que l’amour ne périt jamais (I corinthiens 13 : 8). Jésus a déposé, volontairement, sa vie comme Rédempteur du monde, aimant même jusqu’à ses ennemis (Jean 3 : 16). Satan a pu croire, pendant un moment, qu’il avait contrecarré le plan divin pour que Jésus soit le roi de toute la terre mais, en fait, il avait aidé à l’accomplissement d’un élément primordial de ce plan à savoir le sacrifice de l’homme Christ Jésus en tant que « rançon pour tous » (I Timothée 2 : 6).
Les bénédictions que Dieu a promises auront un caractère permanent. La paix que le royaume messianique apportera à l’humanité sera une paix sans fin pour tous ceux qui, rachetés de la malédiction du péché, auront la possibilité de vivre éternellement. Il n’y avait que la mort de Jésus, en tant que Rédempteur et Sauveur du monde, qui pouvait garantir la réalisation de telles promesses vastes et permanentes pour toute la race humaine. Jésus est mort pour que ses sujets puissent vivre et que ceux qui sont morts aient l’occasion de revenir à la vie.
L’HUMANITÉ SOUFFRE ENCORE
Près de vingt siècles se sont écoulés depuis ce temps mémorable lorsque Jésus mourut pour les péchés du monde et qu’il fut ressuscité par la puissance de Dieu. Cependant, Jésus n’est toujours pas reconnu comme le Roi de la terre et le grand ennemi, la mort, qui sera détruite grâce à la mort de Jésus, tient encore la race pécheresse maudite dans ses funestes griffes. Bien que, dans les prophéties, Jésus soit appelé, le Prince de la Paix, la guerre a continué de flétrir le bonheur de toutes les générations qui se sont succédé depuis le temps de Jésus tout comme elle l’avait fait auparavant. Jésus est venu pour donner la vie mais, les humains pour lesquels il a donné sa vie, continuent de mourir. Jésus a enseigné et montré par l’exemple la voie de l’amour, mettant en relief ses avantages par rapport à l’égoïsme mais l’égoïsme gouverne encore le monde. Pourquoi ?
La Parole Sacrée nous révèle la raison de cet apparent retard. Elle nous indique que, durant les vingt siècles de ce qui pourrait ressembler à un échec, le plan de Dieu pour libérer la race humaine n’a cessé de progresser. Ce plan, pour ce qui concerne l’âge actuel, a été de choisir, parmi les humains, un peuple qui sera associé à Christ dans l’exercice de l’autorité de son royaume. Dans les Ecritures, nous trouvons beaucoup de passages qui se rapportent à ce fait, indiquant les conditions requises pour pouvoir espérer vivre et régner avec Christ. Brièvement, ceux qui seront choisis, sont appelés à marcher comme Jésus, à montrer le même amour, et à déposer leur vie en sacrifice, tout comme Jésus l’a fait, afin de prouver leur fidélité à Dieu, à la vérité et la droiture en étant « fidèles jusqu’à la mort » (Apocalypse 2 : 10).
Les expériences de ces personnes, dans le sacrifice et les souffrances, les préparent à leur futur règne avec Christ. Selon le plan de Dieu, ils participeront au déversement des bénédictions éternelles sur toutes les familles de la terre. Pendant vingt siècles, ignorés et inconnus du monde, ces fidèles disciples du Maître n’ont cessé de renforcer la tête de pont de la justice et de l’amour de laquelle, finalement, viendra la délivrance de tous les prisonniers de la mort. Avant cette délivrance de toute l’humanité, la classe des fidèles du maître sera réveillée de la mort, dans la première résurrection, pour vivre et régner avec Christ. Alors, sous la direction de Christ, toute l’humanité sera réveillée du sommeil de la mort et chacun aura la possibilité de vivre sur terre à jamais.
LA FIN DE L’ÂGE
L’âge actuel, qui a été consacré à la sélection et la formation de ceux qui régneront avec Christ durant le Millénium, est près de se terminer. En effet, nous vivons à la toute fin de notre âge et, par conséquent, c’est le moment où nous devrions nous attendre à voir, et nous la voyons, la manifestation nette et directe de la main de Dieu dans les affaires des hommes. Les prophéties de la Parole de Dieu donnent un aperçu des événements du temps présent et révèlent qu’ils précèdent, immédiatement, l’établissement du Royaume de Christ.
Les séries de calamités, qui ont commencé en 1914, détrônant des rois, déracinant des églises d’état, détruisant des millions d’êtres par la guerre, la famine ou les épidémies sont toutes indiquées dans la Parole Sacrée et toutes rendent témoignage du fait inéluctable que Dieu ne se retient plus d’intervenir dans les affaires des hommes et que le jour de sa vengeance contre le péché et les institutions pécheresses est arrivé.
Il est rassurant de se rendre compte que le résultat final de la détresse actuelle des nations n’est pas dans les mains de dirigeants terrestres égoïstes mais que le monde de demain va être gouverné par le Royaume de Christ. Il est aussi bon de constater que durant le Millénium, les nations ne seront plus tyranniquement soumises à des jougs idéologiques et totalitaires ou des formes corrompues de gouvernements démocratiques.
LE ROI DE JUSTICE
Comme nous l’avons déjà vu, Dieu fut, pendant un temps, le dirigeant de l’ancien peuple d’Israël. Dans les Ecritures, il est dit de plusieurs rois d’Israël, qu’ils étaient assis sur « le trône de l’Eternel ». Mais, cet arrangement prit fin avec la destitution de Sédécias, le dernier roi juif. Le prophète Ezéchiel explique que cette situation devait durer jusqu’à « la venue de celui à qui appartient le jugement » (Ezéchiel 21 : 32). Ces paroles font allusion à Christ et leur claire implication est que Dieu ne serait plus, de nouveau, représenté dans quelque gouvernement terrestre que ce soit jusqu’à ce que le temps vienne pour l’établissement du Royaume de Christ.
Le renversement du dernier roi juif eut lieu en 606 avant Jésus-Christ et, à partir de ce moment, commença une longue période durant laquelle le Seigneur permit aux gouvernements des Gentils de maintenir ensemble l’ordre social du monde. Dans une de ses prophéties, Jésus fait référence à cette période comme étant « le temps des nations ». Dans cette prophétie, Jésus explique que Jérusalem ; qui est le symbole du peuple juif et de son régime, serait « foulée aux pieds » par les nations jusqu’à ce que « les temps des nations soient accomplis » (Luc 21 : 24).
Il y a des preuves scripturaires qui indiquent que le temps des nations est une période longue de 2520 ans. Cette période commença en 606 avant J.C. Babylone fut la première puissance, parmi les nations, à exercer l’autorité durant ce laps de temps. Au début des 2520 ans, le Seigneur fit voir en songe, à Nébucadnetsar, une statue d’apparence humaine que Daniel interpréta comme représentant l’autorité de diriger, accordée par Dieu, et qui serait d’abord exercée par Babylone puis, successivement, par les Médo-Perses, la Grèce et Rome.
Dans cette image prophétique, Rome est représentée par les jambes de fer et la division de l’empire romain, telle que nous l’avons vue dans les divers états d’Europe jusqu’en 1914, est représentée par les pieds de fer et d’argile. Dans cette vision, une pierre se détache de la montagne et vient frapper les pieds de la statue les réduisant en cendres. Daniel explique que cette pierre représente le royaume de Dieu ; un royaume qui, finalement, remplira toute la terre.
Les 2 520 ans du temps des nations se sont terminés en 1914. Puisque cette période prophétique concerne les Juifs comme les Gentils en tant que nations, les événements survenant depuis cette date devraient indiquer un changement de statut aussi bien pour les Juifs que pour les Gentils et cela est, effectivement, le cas. Les restes du vieil empire romain sont en cours de destruction, étant réduits en poussière, alors que les Juifs, en tant que peuple, ont pris possession d’une grande partie de la Palestine et ont constitué le nouvel état d’Israël. Nous sommes encore dans la période de « pulvérisation » mais il est arrivé suffisamment d’événements pour justifier la conviction que les forces invisibles de notre Seigneur qui est présent, exercent une influence énorme, détruisant l’ordre social de Satan, ce qui est préparatoire à l’établissement du Royaume de Christ sur terre et à la bénédiction de l’humanité par la paix et la vie.
Considérée de ce point de vue, la Première Guerre mondiale de 1914 constitue une preuve importante que Jésus Christ, en tant que Général de l’Eternel, réprime les nations avant de les recevoir en héritage du Père (Psaumes 2 : 8). Ce qui est arrivé et continue d’arriver est l’accomplissement de la première partie de Sophonie 3 : 8 où il est indiqué que le Seigneur, l’Eternel, se lève comme témoin pour condamner les sociétés terrestres et dire : « Car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ». Les historiens profanes parlent tous de la Première Guerre mondiale comme étant « le commencement » de tous les troubles qui ont enveloppé l’humanité depuis ce temps alors qu’ils disent que la Seconde Guerre mondiale est la reprise des hostilités qui avaient, un moment, cessé. Tout cela prend place dans le Jour de la colère de l’Eternel, le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14) ayant pour résultat l’effritement de tout le tissu social.
Chaque phase des « derniers jours » de la détresse sur les nations a trait au renversement de l’autorité de Satan. Voyez, par exemple, la prophétie d’Esaïe au chapitre treize et aux versets quatre à six : « On entend sur les montagnes une rumeur : on dirait la rumeur d’un peuple immense. C’est le bruit tumultueux de royaumes, de nations rassemblées : l’Eternel des armées passe en revue son armée pour le combat. D’un pays éloigné, de l’extrémité des cieux, l’Eternel vient avec les instruments de son courroux, pour dévaster toute la terre. Lamentez-vous ! Car le jour de l’Eternel est proche : il vient comme un fléau déchaîné par le Tout-puissant. »
L’apôtre Paul, parlant du « jour du Seigneur », dit qu’une « ruine soudaine » surprendra les hommes comme « les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte » (I Thessaloniciens 5 : 1 à 3). Comme nous le savons, les douleurs sont spasmodiques, suivies de moments de tranquillité relative. Ceci a été le cas depuis la fin du « Temps des nations » en 1914. Paul a prédit que ces spasmes seraient accompagnés des cris de « Paix et sûreté » et cette prophétie s’est, également, révélée exacte.
Avant la Première Guerre mondiale, de très grands efforts furent accomplis pour établir une paix mondiale durable. L’année1913 fut l’année internationale de la paix. Puis, les premiers spasmes apparurent, porteurs de troubles destructeurs. Après la guerre, on entendit de nouveaux cris pour la paix et la sûreté mais une seconde vague de trouble général vint, suivie encore des cris « Paix, paix ! ». Cependant, la désagrégation continua et continuera jusqu’à ce que l’intervention divine se manifeste et apporte une paix véritable à notre monde troublé.
Bien que Dieu ait combattu pour son peuple sur l’ancien champ de bataille de Méguiddo, lui donnant la victoire lorsque son obéissance la lui faisait mériter, sa stratégie n’a pas toujours été la même. Ainsi, dans le cas de la victoire de Gédéon sur les Madianites, la stratégie de Dieu fut que les ennemis d’Israël se massacrèrent mutuellement. Dans d’autres cas, Dieu intervint par des miracles. Il en est de même de la grande bataille par laquelle les royaumes de ce monde sont écartés pour préparer l’établissement du Royaume de Christ. Dans la prophétie d’Ezéchiel, nous lisons : « l’épée de chacun se tournera contre son frère » (Ezéchiel 38 : 21). Les royaumes de ce monde, dans leur lutte les uns contre les autres, ont déjà travaillé à l’anéantissement des piliers de la civilisation et cela n’est pas fini.
Par deux fois, les nations se sont unies dans un effort de sauvegarde d’une plus grande destruction de la civilisation mais, comme l’ont prédit les prophéties, ces associations ne sont pas parvenues à atteindre leur but. A ce sujet, Esaïe écrivit : « Formez des projets, et ils seront anéantis » (Esaïe 8 : 9,10). Joël a également parlé du regroupement des nations (Joël 3 : 1,2 ou 4 : 1,2 selon les traductions). Ce regroupement arrive dans le temps où le peuple d’Israël se rassemble, de nouveau, dans la Terre promise. La prophétie indique qu’il y aura une polémique à propos de la terre d’Israël et que l’Eternel plaidera pour son peuple, s’opposant à ceux qui veulent spolier Israël de l’héritage qui lui revient de droit.
De plus amples détails, concernant cet événement particulier, sont donnés dans la prophétie d’Ezéchiel aux chapitres 38 et 39. En résumé, ces prophéties révèlent qu’Israël rentrera, finalement, en possession de la terre de Palestine, y demeurant dans une certaine paix et sécurité (ou confiance) lorsque, venant du « Nord », des pays attaqueront Israël pour « aller faire du butin » et se « livrer au pillage ». Ceux qui étudient les prophéties pensent que les nations au nord d’Israël seront impliquées dans ce dernier coup d’agression et une tentative sera faite pour détruire Israël et occuper militairement la Terre Sainte.
C’est à ce moment que Dieu montrera son intervention de façon flagrante. La prophétie contenue dans Ezéchiel 38 : 22 indique, qu’alors, le Seigneur exercera ses jugements contre les ennemis d’Israël « par la peste et par le sang, par une pluie violente et par des pierres de grêle ». Le Seigneur dit aussi : « Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes, et sur les peuples nombreux qui seront avec lui. ». Nous ne savons pas jusqu’à quel point il faut prendre la prophétie à la lettre mais il est certain que nous trouvons, dans cette prophétie, la description du point culminant d’Harmaguédon ; cette grande bataille dans laquelle Dieu utilisera sa puissance pour vaincre les ennemis de la justice et faire en sorte que le Royaume divin devienne opérationnel pour pouvoir bénir toutes les familles de la terre.
Nous savons qu’il en sera ainsi parce que la prophétie révèle que, suite à l’intervention divine, toutes les nations, y compris Israël que le Seigneur aura délivré, auront les yeux ouverts pour contempler sa gloire. Alors, toutes les nations sauront qu’il y a un Dieu dans les cieux qui, par son Christ, règne parmi les hommes.
DES LÈVRES PURES
Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 16 et aux versets 13 et 14, que « trois esprits impurs » exerceront une forte influence afin de rassembler les nations pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. L’esprit pur ou l’Esprit Saint de la Bible est l’esprit de vérité que l’on trouve dans l’Evangile de Christ. Ses caractéristiques sont : l’amour, la joie, la paix, la miséricorde, la patience, etc… Par conséquent, les esprits impurs prophétiques sont, de toute évidence, des puissances impures de la terre dont l’autorité de propagande poussera les nations à se rassembler et à se faire la guerre les unes aux autres jusqu’à la mort.
Cependant, après Harmaguédon, lorsque le Seigneur aura « dévoré » la terre entière « par le feu » de sa « jalousie », détruisant ainsi tous les différents systèmes iniques, il donnera aux peuples « des lèvres pures » ou un message pur. Ce message, dit le prophète, fera que tous se tourneront vers l’Eternel pour l’invoquer et « pour le servir d’un commun accord » (Sophonie 3 : 8, 9).
Ce sera l’un des moyens par lesquels, durant le règne de Christ, l’amour pourra remplacer l’égoïsme en tant que puissance motivante dans les affaires humaines. Sous l’administration du Royaume de Justice, toute l’humanité trouvera satisfaction et joie. En effet, même les morts seront réveillés de façon à ce que, eux aussi, puissent se réjouir des bénédictions qui donnent la vie qu’aucun conquérant n’a jamais pu donner à ses sujets. Cependant, Christ peut donner ces bénédictions et donnera aux hommes la possibilité d’en jouir tout au long d’une vie éternelle emplie de paix et de bonheur.
La certitude que Dieu s’est donné pour but de ramener à l’existence tous ceux qui auront perdu la vie dans Harmaguédon et qu’il en a toute la puissance, nous rend capables de voir l’amour de Dieu et sa justice dans la méthode que sa sagesse a choisie pour renverser l’autorité que Satan a sur les peuples. Ceux qui auront perdu la vie dans cette grande bataille seront, du point de vue de Dieu, seulement endormis. Sa puissance les réveillera lors du matin du grand jour. Ils auront, alors, la possibilité de voir le résultat final de ce grand combat dans lequel ils ont souffert et, sans aucun doute, la plupart d’entre eux seront heureux de prêter serment d’allégeance au Roi des rois et Seigneurs des seigneurs qui, alors, sera acclamé comme le souverain de toute la terre (Apocalypse 19 : 16 ; Psaumes 72 : 1 à 14).
Au cours des siècles, l’expérience du péché et de la mort, a été particulièrement éprouvante mais, de nos jours, elle l’est encore davantage car, à cause de l’égoïsme humain, il y a partout dans le monde, de « l’angoisse chez les nations » (Luc 21 : 25). Cependant, les leçons à apprendre de cette situation auront une valeur inestimable, surtout en ce qu’elles vont accroître l’appréciation de la bénédiction de vie qui sera donnée aux peuples durant le règne millénaire de Christ.
Par leurs expériences, tous les hommes apprendront les terribles résultats de la désobéissance aux lois de Dieu. Par contraste, lorsque les bénédictions du Royaume seront répandues sur eux, les hommes apprendront la bonté de Dieu et leur réponse, venant du cœur, sera : « Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! » (Esaïe 25 : 6 à 9).
Ce royaume durera mille ans. La joie, la paix, l’amour et la vie qu’il produira atteindront chaque recoin de la terre. Sa puissance de guérison emplira chaque lit d’hôpital. Son énergie vivifiante descendra jusque dans les tombes. « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds » (Esaïe 35).
Satan ne pourra plus tenter ou tromper les humains. Sa règle de haine et d’égoïsme ne sera plus autorisée et ne pourra donc plus détruire la paix et le bonheur des hommes et des nations. Le programme d’éducation du Royaume de Christ aura pour résultat l’apprentissage par les hommes des avantages de l’amour et de la miséricorde par rapport à ce qu’apportent l’égoïsme et la haine. Au lieu de tout vouloir pour eux-mêmes, les hommes apprendront que le vrai secret d’une joie durable est de faire tout ce que l’on peut pour les autres.
Alors, la promesse de Dieu faite à Abraham de bénir toutes les familles de la terre sera accomplie. Comme nous l’avons vu, Christ et son Eglise, constitueront la phase spirituelle de la postérité promise et seront le canal des bénédictions de vie pour toute la race humaine rétablie (Galates 3 : 29).
Tous les humains qui vivaient au temps d’Abraham ou qui ont vécu avant ce temps, sont maintenant morts. Tous les humains qui ont vécu après le temps d’Abraham, sont aussi morts ou près de mourir. Le nombre toujours croissant de morts dans un monde qui a perdu la raison à cause de l’égoïsme nous rappelle le besoin pressant d’une intervention divine et nous pouvons nous réjouir du fait que cela ne saurait tarder. Le fait que ceux, à qui Dieu a promis ses bénédictions, soient morts ou près de mourir, n’annule, aucunement, les promesses de Dieu parce que nous savons, avec certitude, que la puissance de Dieu peut ramener quiconque à la vie car « l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront » (Jean 5 : 28,29).
Cela n’est-il qu’un vain désir ? Assurément, non. C’est ce que Dieu, le Créateur de l’univers a promis.
Ainsi, tous les humains comprendront qu’ils n’avaient pas été créés rien que pour souffrir et mourir. Cela montrera que Dieu, dont la puissance et la sagesse se perçoivent dans toutes les choses créées, les aime et qu’il a utilisé sa puissance pour assurer l’accomplissement de son but pour sa création.
A la fin du règne millénaire de Christ, Satan, l’instigateur de tout le mal, sera détruit. Ceux qui, de façon délibérée, continueront à le servir, seront aussi détruits dans la « seconde mort ». Cependant, si des milliards d’humains ont connu la mort à cause de l’usurpation par Satan de l’autorité sur les humains, Satan, lui aussi, sera sur la liste des morts en raison du règne de Christ (Apocalypse 20 : 10,14).
Il n’y aura pas que Satan qui disparaîtra mais aussi toutes les formes de mal qui constituent son magasin de méthodes malicieuses et artificieuses par lesquelles il a trompé et asservi la race humaine déchue. La maladie, la souffrance et les peines disparaîtront et la mort elle-même mourra ! (Apocalypse 21 : 4)
Tout cela sera le résultat de l’intervention de Dieu pour renverser le pouvoir de Satan, ce « serpent ancien » qui a poussé nos premiers parents à transgresser la loi divine, amenant sur leurs descendants la sentence de mort. Nous lisons, dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21 et au verset 2, que la « ville sainte » descend du ciel d’auprès de Dieu. Ceci est une fort belle illustration symbolique qui montre l’intervention de Dieu pour secourir la race humaine de la mort.
Dans la Bible, une ville représente un gouvernement et la ville sainte représente un gouvernement juste mais qui n’est pas d’origine humaine. Cela n’est pas un gouvernement fait par les hommes. Il émane de Dieu, venant des cieux, et il est établi sur la terre. Dans les chapitres précédents, nous trouvons la mention d’une ville qui n’est pas sainte et qui s’appelle « Babylone ». Elle régna, pendant un temps, sur les rois de la terre. Associée à cette ville « prostituée », il y a une « bête » qui est un autre symbole de règne impur. Une lutte s’engage entre la bête et l’Agneau, qui représente Christ, et la bête, de même que la ville impure de Babylone, sont détruits.
Ainsi, la voie sera préparée pour la ville sainte par laquelle l’Agneau et son épouse dirigeront les nations. Ce nouveau gouvernement signifiera que Dieu sera vraiment représenté sur la terre. Expliquant ce point, Jean dit : « J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (Apocalypse 21 : 3)
Quand, à cause du péché, Dieu retira sa faveur des humains, les hommes se mirent à mourir. David écrivit, cependant, que la faveur de Dieu dure « toute la vie ». (Psaumes 30 : 6) En effet, lorsque le tabernacle de Dieu sera, de nouveau, parmi les hommes ; quand le retour de la faveur de Dieu sera manifesté par les agents du Royaume de Christ représentés par la ville sainte ; l’une des conséquences bénies sera la destruction de la mort. L’apôtre Paul écrivit que Christ doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds et le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. (I Corinthiens 15 : 25, 26) La même pensée bénie est mise en relief par Jean qui, expliquant les résultats du retour de la grâce de Dieu aux peuples, concrétisée par la prise du contrôle par la ville sainte des affaires des hommes, écrivit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables. » (Apocalypse 21 : 4, 5)
Louons Dieu pour l’assurance bénie que la justice, finalement, triomphera du péché et de la mort ! Lorsque nous nous rendons compte que ce royaume, qui verra la victoire de Christ, est tellement proche, ne soyons pas épouvantés à la pensée de la bataille d’Harmaguédon qui s’étendra sur toute la terre et provoquera le renversement des restes du pouvoir de Satan. Nous savons que cela est nécessaire pour que les peuples puissent avoir la possibilité, sans obstacles, d’accepter le gouvernement de Christ. En vérité, nous devrions prier, maintenant, avec plus de ferveur que jamais, disant : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 : 10).
[ltr]Le « Grand Jour »[/ltr]
« Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. » (Apocalypse 16 : 16)
Alors que les troubles s’étendent sur toute la surface de la Terre, le terme « Harmaguédon » est devenu une expression fréquemment employée. Ce terme est utilisé pour caractériser des conflits, entre nations, qui peuvent être idéologiques et cela, surtout, quand les conflits sont accompagnés de troubles importants. Les media l’utilisent souvent bien que, nous pouvons maintes fois nous demander si l’utilisateur de cette expression en connaît réellement le sens et l’origine. Beaucoup de personnes pensent que l’expression « Harmaguédon » se rapporte à une grande lutte ou bataille entre le bien et le mal dans laquelle Dieu est impliqué.
« Harmaguédon » est un terme biblique utilisé dans le dernier livre de la Bible en relation avec « le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14). L’Apocalypse est un livre empli de symboles dans lequel est mentionnée une longue lutte entre la vérité et l’erreur, la justice et l’injustice, Christ et l’Antéchrist. Des symboles sont utilisés pour représenter ces luttes et nous avons, d’une part : une bête, un dragon, un faux prophète, Babylone, une prostituée, des esprits impurs, des grenouilles, etc. et, d’autre part : un Agneau, l’épouse, la cité sainte, etc. « Harmaguédon » est, de la même manière, un symbole qui est associé à la grande phase finale d’un combat avec lequel notre âge va se terminer laissant place au Royaume victorieux de Christ qui installera une paix mondiale et éternelle.
Le mot « Harmaguédon » est d’origine hébraïque et se rapporte, historiquement et géographiquement, à la colline de Méguiddo. Méguiddo occupait une position stratégique dans la Terre Sainte antique, étant un passage important qui donnait sur les collines du pays. Méguiddo fut un grand champ de bataille pour Israël. C’est là que Gédéon et ses trois cents hommes mirent en fuite et anéantirent les Madianites. C’est là aussi que le roi Saül fut battu par les Philistins.
Les symboles, employés dans la Bible, sont souvent semblables à ceux auxquels les gens sont habitués. Par exemple, nous avons l’utilisation de bêtes pour représenter des royaumes ou gouvernements et nous trouvons la même pratique dans le monde. Les hommes utilisent également le champ de bataille pour véhiculer des idées. Par exemple, lorsque nous disons qu’une armée a subi son « Waterloo », nous voulons dire que si l’armée a été victorieuse pendant un moment, elle a finalement et soudainement, connu une défaite inattendue. C’est la défaite de Napoléon à Waterloo qui a causé une telle signification associée à un champ de bataille.
Il en est de même pour « Harmaguédon ». C’était le champ de bataille d’Israël et, pour comprendre son sens symbolique utilisé dans les prophéties, il faut découvrir les caractéristiques spéciales associées à toutes les batailles auxquelles l’Israël ancien a participé. Ce n’est pas le fait que les Israélites furent victorieux, ils ne le furent pas toujours. Parfois, Dieu permettait que son peuple soit battu quand il avait péché contre lui et avait besoin d’un châtiment. Cependant, un élément particulier caractérise toutes les batailles d’Israël et ne s’applique qu’à cette nation : c’est que la main de Dieu a toujours dirigé ses victoires ou ses défaites selon la fidélité ou l’infidélité des Israélites.
Le mot « Harmaguédon » a donc un sens aussi défini que celui de « Waterloo », quoique bien différent. Il indique une bataille à laquelle Dieu s’intéresse et dont il dirige l’issue, assurant la victoire finale et glorieuse aux forces de la justice. De plus, comme l’indiquent les prophéties, c’est la dernière grande bataille de notre âge, qui aura pour résultat la défaite des agents de Satan, préparant ainsi la voie à l’établissement du Royaume de Christ. C’est pour cette raison que la bataille d’Harmaguédon est décrite comme étant : « la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14).
LE « GRAND JOUR »
Les prophéties indiquent clairement que le « grand jour de Dieu, le Tout-Puissant », correspond à la période de temps qui marque la fin de notre présent âge. C’est le temps durant lequel le « présent monde mauvais » (Galates 1 : 4), ou l’ordre social, arrive à sa fin. Ce temps est mentionné dans la Bible comme étant le « Jour de Vengeance » ou « les derniers jours ». Il est aussi appelé le « Jour de l’Eternel » car c’est le moment où Dieu intervient dans les affaires du monde pour mettre fin à sa course folle dans le péché et la destruction et établir son royaume promis depuis si longtemps.
C’est à ce Jour de l’Eternel que le prophète Sophonie fait référence, disant : « Attendez-moi donc, dit l’Eternel ; au jour où je me lèverai pour le butin, car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ; car par le feu de ma jalousie tout le pays sera consumé. » (Sophonie 3 : 8)
Ce Jour de Vengeance contre les nations est plus amplement décrit par le prophète Esaïe qui dit : « L’Eternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre : Il élève la voix, Il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis. J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu : je crierai comme une femme en travail, je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. » (Esaïe 42 : 13, 14)
LE RÈGNE DU MAL
Depuis que nos premiers parents ont transgressé la loi divine, le mal a été un facteur dominant dans les affaires de la race humaine. Satan a été le « maître » du monde humain. Jésus a d’ailleurs qualifié Satan de « prince de ce monde » (Jean 12 : 31 ; 14 : 30). Durant les jours de l’Israël ancien, alors que Dieu gouvernait son peuple choisi, d’autres nations vinrent, occasionnellement, en contact avec l’autorité divine et sa puissance. Plusieurs rois païens furent ainsi forcés de reconnaître la souveraineté de Dieu comme étant la cause de la manière miraculeuse dont Israël avait été protégé et délivré. Mais de nombreux siècles sont passés depuis que le monde a été témoin de telles manifestations de la puissance de Dieu et, de ce fait, la foi en lui et en sa capacité à diriger les affaires des hommes est presque inexistante dans tous les gouvernements du monde.
Dieu explique cette situation disant qu’il s’est « contenu », c’est-à-dire qu’il s’est retenu de s’ingérer dans les affaires du monde et qu’il s’est « tu » (Esaïe 42 : 13-14). Cependant, son peuple a été encouragé à attendre le Seigneur jusqu’au jour où Dieu ne pourrait plus se taire et qu’il cesserait de s’empêcher d’intervenir dans les affaires des hommes, se lèverait pour le butin et pour détruire tout ce présent monde mauvais par le « feu » de sa « jalousie » (Sophonie 3 :8). C’est dans ce travail de destruction du mal et des systèmes injustes que le Seigneur se représente allant comme un homme puissant et excitant sa jalousie comme un homme de guerre ; c’est cela qui précipite la bataille du grand jour du Dieu Tout-Puissant.
Bien que Dieu ait permis à Satan, le grand Adversaire, de régner dans le cœur des enfants de la désobéissance, il n’a jamais cessé de s’intéresser au bien-être final de ses créatures humaines. En effet, à travers les milliers d’années durant lesquelles il s’est empêché d’intervenir dans le règne du péché et de la mort, Dieu a posé les fondations, pour ainsi dire, d’un jour glorieux de délivrance. Ainsi, son plan de rédemption et de restitution a progressé silencieusement et sans que le monde en soit conscient. Durant Harmaguédon, Dieu se révèlera à toute l’humanité et les yeux de tous les humains seront ouverts pour apercevoir sa gloire.
C’est l’ange déchu, Lucifer, personnifié dans la Genèse comme un serpent et en Apocalypse 20 : 2 comme « le serpent ancien », qui introduisit le péché dans le monde. Il trompa Eve et, par elle, amena Adam à transgresser la loi divine. Cela leur valut le châtiment pour le péché qui est la mort. A partir de ce moment, la race humaine se mit à mourir et l’égoïsme, qui devint le motif de presque tous les efforts humains, engendra l’animosité, la haine, les crimes et les guerres. Durant des milliers d’années, la race humaine mourante a lutté, espérant toujours en un avenir meilleur mais, à cause de l’égoïsme, ce but n’a jamais pu être atteint.
LA MAIN DE DIEU
Mais Dieu aime toujours ses créatures humaines et, dans sa Parole, il a fait, pour nous, le tracé des contours des actions divines qui, finalement, conduiront au complet renversement de l’autorité satanique et, aussi, à la destruction de tous ces éléments détestables du règne de Satan du péché et de la mort qui ont tourmenté la race humaine pendant si longtemps. La manière dont la main de Dieu a agi dans les affaires des hommes, à travers tous les âges, nous est largement révélée par le brillant déploiement des promesses de Dieu contenues dans sa Parole pour notre réconfort et notre instruction.
Bien qu’à celui qui n’est pas éclairé par la Parole de Dieu, les promesses de l’Eternel correspondent seulement à des désirs vains d’anciens idéologues, néanmoins, en elles, nous pouvons reconnaître le schéma du dessein de Dieu pour la race humaine. Quand nous voyons ce schéma et les préparations magnifiques que le Seigneur a faites pour la délivrance finale de l’humanité de l’esclavage du péché, de la maladie et de la mort, nous sommes sûrs qu’il n’y a pas eu d’échec du plan de Dieu et pas de moments où le Seigneur a failli dans l’accomplissement de son grand projet qui révèle son amour.
UN PREMIER RAYON D’ESPOIR
Par l’expression le « serpent ancien » qui est le diable, le Créateur nous donne la première indication qu’en dépit de l’entrée du péché dans le monde, il n’a pas abandonné sa création humaine. Dieu dit à Satan que la postérité de la femme « écrasera la tête » du serpent (Genèse 3 : 15). Si Dieu n’avait pas, plus tard, indiqué ses intentions concernant la race humaine, nous n’aurions pu savoir ce que signifiait cette vague affirmation. Cependant, à la lumière des prophéties, il devient clair que l’écrasement de la tête du serpent par la postérité de la femme est, en réalité, une image symbolique du renversement de l’autorité satanique sur terre et du triomphe du royaume de Christ.
Dans le chapitre vingt de l’Apocalypse nous avons une brève narration symbolique de la méthode selon laquelle la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. Il est dit qu’un ange descendra du ciel pour saisir le « serpent ancien, qui est le diable et Satan » et l’enchaîner pour mille ans. Ce puissant ange, qui descend du ciel, est la postérité promise qui est le Christ. Le récit donne une brève description de l’établissement de son royaume et du règne millénaire. Il est encore mentionné que les morts ressusciteront pendant le règne millénaire et qu’ils auront l’occasion de vivre éternellement sur la terre restaurée.
Des siècles après la tragédie, qui avait pris place dans le jardin d’Eden, Dieu manifesta, de nouveau, son intérêt pour la race humaine mourante en faisant une promesse à Abraham, son fidèle serviteur. Il déclara au père d’Israël son intention de bénir toutes les familles de la terre. Par cette promesse, Dieu faisait allusion à la postérité, ou rejeton, dont la naissance serait dirigée par la Providence divine. Dieu confirma cette promesse par un serment qui devint, pour les Israélites, la base de leur espoir de la venue d’un Messie.
Tous les saints prophètes de Dieu répétèrent cette promesse sous diverses formes. En ce qui concerne la postérité promise, le prophète Esaïe écrivit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné ; et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 5, 6)
Ce qui ressort de cette promesse de la venue d’un gouvernement juste, c’est le fait que son triomphe sur les forces du mal est garanti par la puissance divine qui accomplit des miracles. Le fils mentionné est Christ et le prophète déclare que le gouvernement reposera sur ses épaules. Cela signifie que Christ aura la responsabilité d’exécuter le bienveillant plan de Dieu de détruire le mal de la terre et d’exalter la justice.
Combien cela est rassurant ! Cela veut dire que le pouvoir illimité de Dieu, qui lui a permis de créer des millions de mondes, qui a fait l’homme et lui a donné la vie, qui continue à donner la vie à toutes les créatures vivantes, soutiendra, par sa puissance, l’attaque de Christ contre les forces du péché et de la mort qui forment les remparts de la puissante forteresse d’iniquité de Satan. A ce sujet, le prophète déclare : « Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 6)
LE SAUVEUR EST NÉ
La prophétie d’Esaïe a commencé à s’accomplir avec la naissance de Jésus. Sa naissance est un don de l’amour de Dieu et constitue le garant de la réalisation de toutes les promesses de Dieu de bénir le monde dans l’avenir ; promesses qui se réaliseront au moment opportun. A ce sujet, les paroles de la prophétie de l’ange, qui annonçait la naissance de Jésus, sont très significatives : « Ne craignez point (…) c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2 : 10, 11)
A l’âge de trente ans, Jésus commença son ministère qui était un rappel constant du fait qu’il était venu, comme un messager des cieux, pour accomplir les promesses divines d’établir un gouvernement de paix et de vie sur toute la terre. Certaines des promesses, qui se rapportent aux promesses du royaume messianique, annoncent que les yeux des aveugles s’ouvriront, les malades guériront et les morts se réveilleront. Jésus employa la puissance de Dieu pour accomplir ces mêmes choses et, par-là, démontrer le fait qu’il était, effectivement, la descendance promise et que Dieu, qui avait fait de telles promesses magnifiques, était tout à fait capable de les réaliser.
Le ministère terrestre de Jésus fut très bref, ne durant que trois ans et demi. Il était le Roi des Rois annoncé mais il fut permis à quelques-uns de ses ennemis de le crucifier (Apocalypse 19 : 16). Combien avait dû paraître étrange l’issue de ces événements pour ceux qui l’avaient accepté comme le Messie promis, comme celui qui devait régner « d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Psaumes 72 : 8)
Encore plus étrange, sans aucun doute, avait dû paraître la philosophie de l’amour du Maître, pratiquée si complètement par lui-même qu’il refusa d’opposer quelque résistance à ceux qui étaient venus se saisir de lui et qui le tuèrent. Tous les grands dirigeants du passé et du présent ont obtenu et maintiennent leur puissance grâce à de courageuses batailles qu’ils ont menées contre leurs opposants. Pourtant, Jésus n’essaya pas de se défendre et ne permit pas non plus à ses disciples de le défendre. La colère de ses ennemis jaloux s’abattit donc sur lui qui était sans défense et il fut conduit à la tombe.
Cependant, le plan de Dieu n’a pas échoué ! L’apôtre Paul nous dit que l’amour ne périt jamais (I corinthiens 13 : 8). Jésus a déposé, volontairement, sa vie comme Rédempteur du monde, aimant même jusqu’à ses ennemis (Jean 3 : 16). Satan a pu croire, pendant un moment, qu’il avait contrecarré le plan divin pour que Jésus soit le roi de toute la terre mais, en fait, il avait aidé à l’accomplissement d’un élément primordial de ce plan à savoir le sacrifice de l’homme Christ Jésus en tant que « rançon pour tous » (I Timothée 2 : 6).
Les bénédictions que Dieu a promises auront un caractère permanent. La paix que le royaume messianique apportera à l’humanité sera une paix sans fin pour tous ceux qui, rachetés de la malédiction du péché, auront la possibilité de vivre éternellement. Il n’y avait que la mort de Jésus, en tant que Rédempteur et Sauveur du monde, qui pouvait garantir la réalisation de telles promesses vastes et permanentes pour toute la race humaine. Jésus est mort pour que ses sujets puissent vivre et que ceux qui sont morts aient l’occasion de revenir à la vie.
L’HUMANITÉ SOUFFRE ENCORE
Près de vingt siècles se sont écoulés depuis ce temps mémorable lorsque Jésus mourut pour les péchés du monde et qu’il fut ressuscité par la puissance de Dieu. Cependant, Jésus n’est toujours pas reconnu comme le Roi de la terre et le grand ennemi, la mort, qui sera détruite grâce à la mort de Jésus, tient encore la race pécheresse maudite dans ses funestes griffes. Bien que, dans les prophéties, Jésus soit appelé, le Prince de la Paix, la guerre a continué de flétrir le bonheur de toutes les générations qui se sont succédé depuis le temps de Jésus tout comme elle l’avait fait auparavant. Jésus est venu pour donner la vie mais, les humains pour lesquels il a donné sa vie, continuent de mourir. Jésus a enseigné et montré par l’exemple la voie de l’amour, mettant en relief ses avantages par rapport à l’égoïsme mais l’égoïsme gouverne encore le monde. Pourquoi ?
La Parole Sacrée nous révèle la raison de cet apparent retard. Elle nous indique que, durant les vingt siècles de ce qui pourrait ressembler à un échec, le plan de Dieu pour libérer la race humaine n’a cessé de progresser. Ce plan, pour ce qui concerne l’âge actuel, a été de choisir, parmi les humains, un peuple qui sera associé à Christ dans l’exercice de l’autorité de son royaume. Dans les Ecritures, nous trouvons beaucoup de passages qui se rapportent à ce fait, indiquant les conditions requises pour pouvoir espérer vivre et régner avec Christ. Brièvement, ceux qui seront choisis, sont appelés à marcher comme Jésus, à montrer le même amour, et à déposer leur vie en sacrifice, tout comme Jésus l’a fait, afin de prouver leur fidélité à Dieu, à la vérité et la droiture en étant « fidèles jusqu’à la mort » (Apocalypse 2 : 10).
Les expériences de ces personnes, dans le sacrifice et les souffrances, les préparent à leur futur règne avec Christ. Selon le plan de Dieu, ils participeront au déversement des bénédictions éternelles sur toutes les familles de la terre. Pendant vingt siècles, ignorés et inconnus du monde, ces fidèles disciples du Maître n’ont cessé de renforcer la tête de pont de la justice et de l’amour de laquelle, finalement, viendra la délivrance de tous les prisonniers de la mort. Avant cette délivrance de toute l’humanité, la classe des fidèles du maître sera réveillée de la mort, dans la première résurrection, pour vivre et régner avec Christ. Alors, sous la direction de Christ, toute l’humanité sera réveillée du sommeil de la mort et chacun aura la possibilité de vivre sur terre à jamais.
LA FIN DE L’ÂGE
L’âge actuel, qui a été consacré à la sélection et la formation de ceux qui régneront avec Christ durant le Millénium, est près de se terminer. En effet, nous vivons à la toute fin de notre âge et, par conséquent, c’est le moment où nous devrions nous attendre à voir, et nous la voyons, la manifestation nette et directe de la main de Dieu dans les affaires des hommes. Les prophéties de la Parole de Dieu donnent un aperçu des événements du temps présent et révèlent qu’ils précèdent, immédiatement, l’établissement du Royaume de Christ.
Les séries de calamités, qui ont commencé en 1914, détrônant des rois, déracinant des églises d’état, détruisant des millions d’êtres par la guerre, la famine ou les épidémies sont toutes indiquées dans la Parole Sacrée et toutes rendent témoignage du fait inéluctable que Dieu ne se retient plus d’intervenir dans les affaires des hommes et que le jour de sa vengeance contre le péché et les institutions pécheresses est arrivé.
Il est rassurant de se rendre compte que le résultat final de la détresse actuelle des nations n’est pas dans les mains de dirigeants terrestres égoïstes mais que le monde de demain va être gouverné par le Royaume de Christ. Il est aussi bon de constater que durant le Millénium, les nations ne seront plus tyranniquement soumises à des jougs idéologiques et totalitaires ou des formes corrompues de gouvernements démocratiques.
LE ROI DE JUSTICE
Comme nous l’avons déjà vu, Dieu fut, pendant un temps, le dirigeant de l’ancien peuple d’Israël. Dans les Ecritures, il est dit de plusieurs rois d’Israël, qu’ils étaient assis sur « le trône de l’Eternel ». Mais, cet arrangement prit fin avec la destitution de Sédécias, le dernier roi juif. Le prophète Ezéchiel explique que cette situation devait durer jusqu’à « la venue de celui à qui appartient le jugement » (Ezéchiel 21 : 32). Ces paroles font allusion à Christ et leur claire implication est que Dieu ne serait plus, de nouveau, représenté dans quelque gouvernement terrestre que ce soit jusqu’à ce que le temps vienne pour l’établissement du Royaume de Christ.
Le renversement du dernier roi juif eut lieu en 606 avant Jésus-Christ et, à partir de ce moment, commença une longue période durant laquelle le Seigneur permit aux gouvernements des Gentils de maintenir ensemble l’ordre social du monde. Dans une de ses prophéties, Jésus fait référence à cette période comme étant « le temps des nations ». Dans cette prophétie, Jésus explique que Jérusalem ; qui est le symbole du peuple juif et de son régime, serait « foulée aux pieds » par les nations jusqu’à ce que « les temps des nations soient accomplis » (Luc 21 : 24).
Il y a des preuves scripturaires qui indiquent que le temps des nations est une période longue de 2520 ans. Cette période commença en 606 avant J.C. Babylone fut la première puissance, parmi les nations, à exercer l’autorité durant ce laps de temps. Au début des 2520 ans, le Seigneur fit voir en songe, à Nébucadnetsar, une statue d’apparence humaine que Daniel interpréta comme représentant l’autorité de diriger, accordée par Dieu, et qui serait d’abord exercée par Babylone puis, successivement, par les Médo-Perses, la Grèce et Rome.
Dans cette image prophétique, Rome est représentée par les jambes de fer et la division de l’empire romain, telle que nous l’avons vue dans les divers états d’Europe jusqu’en 1914, est représentée par les pieds de fer et d’argile. Dans cette vision, une pierre se détache de la montagne et vient frapper les pieds de la statue les réduisant en cendres. Daniel explique que cette pierre représente le royaume de Dieu ; un royaume qui, finalement, remplira toute la terre.
Les 2 520 ans du temps des nations se sont terminés en 1914. Puisque cette période prophétique concerne les Juifs comme les Gentils en tant que nations, les événements survenant depuis cette date devraient indiquer un changement de statut aussi bien pour les Juifs que pour les Gentils et cela est, effectivement, le cas. Les restes du vieil empire romain sont en cours de destruction, étant réduits en poussière, alors que les Juifs, en tant que peuple, ont pris possession d’une grande partie de la Palestine et ont constitué le nouvel état d’Israël. Nous sommes encore dans la période de « pulvérisation » mais il est arrivé suffisamment d’événements pour justifier la conviction que les forces invisibles de notre Seigneur qui est présent, exercent une influence énorme, détruisant l’ordre social de Satan, ce qui est préparatoire à l’établissement du Royaume de Christ sur terre et à la bénédiction de l’humanité par la paix et la vie.
Considérée de ce point de vue, la Première Guerre mondiale de 1914 constitue une preuve importante que Jésus Christ, en tant que Général de l’Eternel, réprime les nations avant de les recevoir en héritage du Père (Psaumes 2 : 8). Ce qui est arrivé et continue d’arriver est l’accomplissement de la première partie de Sophonie 3 : 8 où il est indiqué que le Seigneur, l’Eternel, se lève comme témoin pour condamner les sociétés terrestres et dire : « Car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ». Les historiens profanes parlent tous de la Première Guerre mondiale comme étant « le commencement » de tous les troubles qui ont enveloppé l’humanité depuis ce temps alors qu’ils disent que la Seconde Guerre mondiale est la reprise des hostilités qui avaient, un moment, cessé. Tout cela prend place dans le Jour de la colère de l’Eternel, le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14) ayant pour résultat l’effritement de tout le tissu social.
Chaque phase des « derniers jours » de la détresse sur les nations a trait au renversement de l’autorité de Satan. Voyez, par exemple, la prophétie d’Esaïe au chapitre treize et aux versets quatre à six : « On entend sur les montagnes une rumeur : on dirait la rumeur d’un peuple immense. C’est le bruit tumultueux de royaumes, de nations rassemblées : l’Eternel des armées passe en revue son armée pour le combat. D’un pays éloigné, de l’extrémité des cieux, l’Eternel vient avec les instruments de son courroux, pour dévaster toute la terre. Lamentez-vous ! Car le jour de l’Eternel est proche : il vient comme un fléau déchaîné par le Tout-puissant. »
L’apôtre Paul, parlant du « jour du Seigneur », dit qu’une « ruine soudaine » surprendra les hommes comme « les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte » (I Thessaloniciens 5 : 1 à 3). Comme nous le savons, les douleurs sont spasmodiques, suivies de moments de tranquillité relative. Ceci a été le cas depuis la fin du « Temps des nations » en 1914. Paul a prédit que ces spasmes seraient accompagnés des cris de « Paix et sûreté » et cette prophétie s’est, également, révélée exacte.
Avant la Première Guerre mondiale, de très grands efforts furent accomplis pour établir une paix mondiale durable. L’année1913 fut l’année internationale de la paix. Puis, les premiers spasmes apparurent, porteurs de troubles destructeurs. Après la guerre, on entendit de nouveaux cris pour la paix et la sûreté mais une seconde vague de trouble général vint, suivie encore des cris « Paix, paix ! ». Cependant, la désagrégation continua et continuera jusqu’à ce que l’intervention divine se manifeste et apporte une paix véritable à notre monde troublé.
Bien que Dieu ait combattu pour son peuple sur l’ancien champ de bataille de Méguiddo, lui donnant la victoire lorsque son obéissance la lui faisait mériter, sa stratégie n’a pas toujours été la même. Ainsi, dans le cas de la victoire de Gédéon sur les Madianites, la stratégie de Dieu fut que les ennemis d’Israël se massacrèrent mutuellement. Dans d’autres cas, Dieu intervint par des miracles. Il en est de même de la grande bataille par laquelle les royaumes de ce monde sont écartés pour préparer l’établissement du Royaume de Christ. Dans la prophétie d’Ezéchiel, nous lisons : « l’épée de chacun se tournera contre son frère » (Ezéchiel 38 : 21). Les royaumes de ce monde, dans leur lutte les uns contre les autres, ont déjà travaillé à l’anéantissement des piliers de la civilisation et cela n’est pas fini.
Par deux fois, les nations se sont unies dans un effort de sauvegarde d’une plus grande destruction de la civilisation mais, comme l’ont prédit les prophéties, ces associations ne sont pas parvenues à atteindre leur but. A ce sujet, Esaïe écrivit : « Formez des projets, et ils seront anéantis » (Esaïe 8 : 9,10). Joël a également parlé du regroupement des nations (Joël 3 : 1,2 ou 4 : 1,2 selon les traductions). Ce regroupement arrive dans le temps où le peuple d’Israël se rassemble, de nouveau, dans la Terre promise. La prophétie indique qu’il y aura une polémique à propos de la terre d’Israël et que l’Eternel plaidera pour son peuple, s’opposant à ceux qui veulent spolier Israël de l’héritage qui lui revient de droit.
De plus amples détails, concernant cet événement particulier, sont donnés dans la prophétie d’Ezéchiel aux chapitres 38 et 39. En résumé, ces prophéties révèlent qu’Israël rentrera, finalement, en possession de la terre de Palestine, y demeurant dans une certaine paix et sécurité (ou confiance) lorsque, venant du « Nord », des pays attaqueront Israël pour « aller faire du butin » et se « livrer au pillage ». Ceux qui étudient les prophéties pensent que les nations au nord d’Israël seront impliquées dans ce dernier coup d’agression et une tentative sera faite pour détruire Israël et occuper militairement la Terre Sainte.
C’est à ce moment que Dieu montrera son intervention de façon flagrante. La prophétie contenue dans Ezéchiel 38 : 22 indique, qu’alors, le Seigneur exercera ses jugements contre les ennemis d’Israël « par la peste et par le sang, par une pluie violente et par des pierres de grêle ». Le Seigneur dit aussi : « Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes, et sur les peuples nombreux qui seront avec lui. ». Nous ne savons pas jusqu’à quel point il faut prendre la prophétie à la lettre mais il est certain que nous trouvons, dans cette prophétie, la description du point culminant d’Harmaguédon ; cette grande bataille dans laquelle Dieu utilisera sa puissance pour vaincre les ennemis de la justice et faire en sorte que le Royaume divin devienne opérationnel pour pouvoir bénir toutes les familles de la terre.
Nous savons qu’il en sera ainsi parce que la prophétie révèle que, suite à l’intervention divine, toutes les nations, y compris Israël que le Seigneur aura délivré, auront les yeux ouverts pour contempler sa gloire. Alors, toutes les nations sauront qu’il y a un Dieu dans les cieux qui, par son Christ, règne parmi les hommes.
DES LÈVRES PURES
Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 16 et aux versets 13 et 14, que « trois esprits impurs » exerceront une forte influence afin de rassembler les nations pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. L’esprit pur ou l’Esprit Saint de la Bible est l’esprit de vérité que l’on trouve dans l’Evangile de Christ. Ses caractéristiques sont : l’amour, la joie, la paix, la miséricorde, la patience, etc… Par conséquent, les esprits impurs prophétiques sont, de toute évidence, des puissances impures de la terre dont l’autorité de propagande poussera les nations à se rassembler et à se faire la guerre les unes aux autres jusqu’à la mort.
Cependant, après Harmaguédon, lorsque le Seigneur aura « dévoré » la terre entière « par le feu » de sa « jalousie », détruisant ainsi tous les différents systèmes iniques, il donnera aux peuples « des lèvres pures » ou un message pur. Ce message, dit le prophète, fera que tous se tourneront vers l’Eternel pour l’invoquer et « pour le servir d’un commun accord » (Sophonie 3 : 8, 9).
Ce sera l’un des moyens par lesquels, durant le règne de Christ, l’amour pourra remplacer l’égoïsme en tant que puissance motivante dans les affaires humaines. Sous l’administration du Royaume de Justice, toute l’humanité trouvera satisfaction et joie. En effet, même les morts seront réveillés de façon à ce que, eux aussi, puissent se réjouir des bénédictions qui donnent la vie qu’aucun conquérant n’a jamais pu donner à ses sujets. Cependant, Christ peut donner ces bénédictions et donnera aux hommes la possibilité d’en jouir tout au long d’une vie éternelle emplie de paix et de bonheur.
La certitude que Dieu s’est donné pour but de ramener à l’existence tous ceux qui auront perdu la vie dans Harmaguédon et qu’il en a toute la puissance, nous rend capables de voir l’amour de Dieu et sa justice dans la méthode que sa sagesse a choisie pour renverser l’autorité que Satan a sur les peuples. Ceux qui auront perdu la vie dans cette grande bataille seront, du point de vue de Dieu, seulement endormis. Sa puissance les réveillera lors du matin du grand jour. Ils auront, alors, la possibilité de voir le résultat final de ce grand combat dans lequel ils ont souffert et, sans aucun doute, la plupart d’entre eux seront heureux de prêter serment d’allégeance au Roi des rois et Seigneurs des seigneurs qui, alors, sera acclamé comme le souverain de toute la terre (Apocalypse 19 : 16 ; Psaumes 72 : 1 à 14).
Au cours des siècles, l’expérience du péché et de la mort, a été particulièrement éprouvante mais, de nos jours, elle l’est encore davantage car, à cause de l’égoïsme humain, il y a partout dans le monde, de « l’angoisse chez les nations » (Luc 21 : 25). Cependant, les leçons à apprendre de cette situation auront une valeur inestimable, surtout en ce qu’elles vont accroître l’appréciation de la bénédiction de vie qui sera donnée aux peuples durant le règne millénaire de Christ.
Par leurs expériences, tous les hommes apprendront les terribles résultats de la désobéissance aux lois de Dieu. Par contraste, lorsque les bénédictions du Royaume seront répandues sur eux, les hommes apprendront la bonté de Dieu et leur réponse, venant du cœur, sera : « Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! » (Esaïe 25 : 6 à 9).
Ce royaume durera mille ans. La joie, la paix, l’amour et la vie qu’il produira atteindront chaque recoin de la terre. Sa puissance de guérison emplira chaque lit d’hôpital. Son énergie vivifiante descendra jusque dans les tombes. « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds » (Esaïe 35).
Satan ne pourra plus tenter ou tromper les humains. Sa règle de haine et d’égoïsme ne sera plus autorisée et ne pourra donc plus détruire la paix et le bonheur des hommes et des nations. Le programme d’éducation du Royaume de Christ aura pour résultat l’apprentissage par les hommes des avantages de l’amour et de la miséricorde par rapport à ce qu’apportent l’égoïsme et la haine. Au lieu de tout vouloir pour eux-mêmes, les hommes apprendront que le vrai secret d’une joie durable est de faire tout ce que l’on peut pour les autres.
Alors, la promesse de Dieu faite à Abraham de bénir toutes les familles de la terre sera accomplie. Comme nous l’avons vu, Christ et son Eglise, constitueront la phase spirituelle de la postérité promise et seront le canal des bénédictions de vie pour toute la race humaine rétablie (Galates 3 : 29).
Tous les humains qui vivaient au temps d’Abraham ou qui ont vécu avant ce temps, sont maintenant morts. Tous les humains qui ont vécu après le temps d’Abraham, sont aussi morts ou près de mourir. Le nombre toujours croissant de morts dans un monde qui a perdu la raison à cause de l’égoïsme nous rappelle le besoin pressant d’une intervention divine et nous pouvons nous réjouir du fait que cela ne saurait tarder. Le fait que ceux, à qui Dieu a promis ses bénédictions, soient morts ou près de mourir, n’annule, aucunement, les promesses de Dieu parce que nous savons, avec certitude, que la puissance de Dieu peut ramener quiconque à la vie car « l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront » (Jean 5 : 28,29).
Cela n’est-il qu’un vain désir ? Assurément, non. C’est ce que Dieu, le Créateur de l’univers a promis.
Ainsi, tous les humains comprendront qu’ils n’avaient pas été créés rien que pour souffrir et mourir. Cela montrera que Dieu, dont la puissance et la sagesse se perçoivent dans toutes les choses créées, les aime et qu’il a utilisé sa puissance pour assurer l’accomplissement de son but pour sa création.
A la fin du règne millénaire de Christ, Satan, l’instigateur de tout le mal, sera détruit. Ceux qui, de façon délibérée, continueront à le servir, seront aussi détruits dans la « seconde mort ». Cependant, si des milliards d’humains ont connu la mort à cause de l’usurpation par Satan de l’autorité sur les humains, Satan, lui aussi, sera sur la liste des morts en raison du règne de Christ (Apocalypse 20 : 10,14).
Il n’y aura pas que Satan qui disparaîtra mais aussi toutes les formes de mal qui constituent son magasin de méthodes malicieuses et artificieuses par lesquelles il a trompé et asservi la race humaine déchue. La maladie, la souffrance et les peines disparaîtront et la mort elle-même mourra ! (Apocalypse 21 : 4)
Tout cela sera le résultat de l’intervention de Dieu pour renverser le pouvoir de Satan, ce « serpent ancien » qui a poussé nos premiers parents à transgresser la loi divine, amenant sur leurs descendants la sentence de mort. Nous lisons, dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21 et au verset 2, que la « ville sainte » descend du ciel d’auprès de Dieu. Ceci est une fort belle illustration symbolique qui montre l’intervention de Dieu pour secourir la race humaine de la mort.
Dans la Bible, une ville représente un gouvernement et la ville sainte représente un gouvernement juste mais qui n’est pas d’origine humaine. Cela n’est pas un gouvernement fait par les hommes. Il émane de Dieu, venant des cieux, et il est établi sur la terre. Dans les chapitres précédents, nous trouvons la mention d’une ville qui n’est pas sainte et qui s’appelle « Babylone ». Elle régna, pendant un temps, sur les rois de la terre. Associée à cette ville « prostituée », il y a une « bête » qui est un autre symbole de règne impur. Une lutte s’engage entre la bête et l’Agneau, qui représente Christ, et la bête, de même que la ville impure de Babylone, sont détruits.
Ainsi, la voie sera préparée pour la ville sainte par laquelle l’Agneau et son épouse dirigeront les nations. Ce nouveau gouvernement signifiera que Dieu sera vraiment représenté sur la terre. Expliquant ce point, Jean dit : « J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (Apocalypse 21 : 3)
Quand, à cause du péché, Dieu retira sa faveur des humains, les hommes se mirent à mourir. David écrivit, cependant, que la faveur de Dieu dure « toute la vie ». (Psaumes 30 : 6) En effet, lorsque le tabernacle de Dieu sera, de nouveau, parmi les hommes ; quand le retour de la faveur de Dieu sera manifesté par les agents du Royaume de Christ représentés par la ville sainte ; l’une des conséquences bénies sera la destruction de la mort. L’apôtre Paul écrivit que Christ doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds et le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. (I Corinthiens 15 : 25, 26) La même pensée bénie est mise en relief par Jean qui, expliquant les résultats du retour de la grâce de Dieu aux peuples, concrétisée par la prise du contrôle par la ville sainte des affaires des hommes, écrivit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables. » (Apocalypse 21 : 4, 5)
Louons Dieu pour l’assurance bénie que la justice, finalement, triomphera du péché et de la mort ! Lorsque nous nous rendons compte que ce royaume, qui verra la victoire de Christ, est tellement proche, ne soyons pas épouvantés à la pensée de la bataille d’Harmaguédon qui s’étendra sur toute la terre et provoquera le renversement des restes du pouvoir de Satan. Nous savons que cela est nécessaire pour que les peuples puissent avoir la possibilité, sans obstacles, d’accepter le gouvernement de Christ. En vérité, nous devrions prier, maintenant, avec plus de ferveur que jamais, disant : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 : 10).
Re: Association des Etudiants de la Bible
Les Etudiants de la Bible ne sont pas
les Témoins de Jéhovah
Que sont devenus les Etudiants de la Bible depuis la mort du Pasteur Charles T. Russell en 1916 ? La réponse qui est souvent entendue est celle que « Les Etudiants de la Bible sont devenus les Témoins de Jéhovah ». Mais cela n’est pas le cas. Les Etudiants de la Bible d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux d’hier et ils n’ont rien à voir avec les Témoins de Jéhovah.
Le Pasteur Ch. T. Russell n’a pas fondé le groupe appelé Les Témoins de Jéhovah. Le Pasteur Russell n’a jamais été membre du groupe et ne s’est jamais prévalu du nom de Témoin de Jéhovah. Les Témoins de Jéhovah ne sont apparus que vers 1930 alors que le pasteur Russell était déjà mort depuis de nombreuses années.
Le Pasteur Russell a été l’un des membres fondateurs des Etudiants de la Bible. Ce groupe s’est développé vers les années 1800. Les Etudiants de la Bible sont apparus lorsque l’âge des lumières du modernisme commençait à contester le Christianisme.
Beaucoup d’esprits brillants s’étaient alors mis à vouloir prouver que la Bible ne provenait pas d’une intelligence et que l’on ne pouvait lui accorder sa foi. La réaction de certaines personnes avait été de s’accrocher aveuglément à des crédo religieux. Des groupes d’étude biblique s’étaient aussi formés pour répondre à ceux qui ne croyaient pas en la Bible et la disaient inintelligente.
Charles T. Russell est devenu le pasteur de l’un de ces groupes d’étude biblique et, rapidement, il a été reconnu comme l’un des principaux commentateurs de la Bible dont les sermons ont été imprimés, hebdomadairement, dans plus de 3.000 journaux aussi bien aux Etats-Unis que partout dans le monde. Le Pasteur Ch. T. Russell a mis au point une étude sensée qui visait à harmoniser tous les textes de la Bible se référant à un sujet donné ; refusant d’accepter d’emblée tout enseignement qui prétendrait provenir de la Bible. Il n’a jamais dit être le créateur de vérités bibliques mais s’est plutôt déclaré comme le découvreur de vérités qui avaient été perdues. Il s’est rapproché le plus près possible des croyances des apôtres. En 1879, le Pasteur Ch. T. Russell a formé La Zion’s Watch Tower, connue plus tard sous le nom de Watch Tower Bible and Tract Society.
Cette société était un organe d’évangélisation pour pousser à la lecture de la Bible. Elle n’était pas l’organe d’autorité centrale des Etudiants de la Bible dont l’organisation, jusqu’à aujourd’hui, correspond à une assemblée d’individus indépendants.
Les Etudiants de la Bible aujourd’hui
Peu après la mort du Pasteur Ch. T. Russell, en 1916, J.F. Rutherford a pris le contrôle de la Watch Tower Bible and Tract Society, centralisant l’autorité qu’il exerçait sur toutes les assemblées. C’est de cette nouvelle autorité centrale que sont venus des changements qui ont même frappé les gens comme le fait de refuser des transfusions sanguines ou de refuser de saluer le drapeau. Sans bruit et intelligemment, des changements primordiaux ont été accomplis dans les doctrines de base. Cependant, ces changements étaient incompatibles avec les conclusions d’études bibliques de la plupart des Etudiants de la Bible ; alors, en 1917, les Etudiants de la Bible commencèrent à se séparer de cet arrangement autoritaire qui s’opposait à eux. Bientôt, il y eut de nombreux groupes autonomes et indépendants qui coopérèrent avec d’autres groupes du monde entier. Il n’y pas, aujourd’hui, de relation entre les Etudiants de la Bible et les Témoins de Jéhovah.
Un salut pour tous
L’établissement de la « rançon pour tous » comme doctrine de base de la Bible est l’une des plus grandes contributions à la recherche biblique des temps modernes. Sur la base de cette importante vérité, le Pasteur Ch. T. Russell a mis en relief la future épreuve pour l’humanité. Les Témoins de Jéhovah, cependant, nient toute épreuve future pour ceux de la génération présente qui rejettent leurs enseignements. Ils nient donc la « rançon pour tous » qui est une doctrine essentielle du groupe des Etudiants de la Bible.
Les Etudiants de la Bible tiennent à leur héritage qui remonte à Christ et aux apôtres.
Le Divin Plan des Ages
[ltr]http://www.dawnbible.com/fr/volume1/vol1_toc.htm[/ltr]
La Carte des Ages
pdf
les Témoins de Jéhovah
Que sont devenus les Etudiants de la Bible depuis la mort du Pasteur Charles T. Russell en 1916 ? La réponse qui est souvent entendue est celle que « Les Etudiants de la Bible sont devenus les Témoins de Jéhovah ». Mais cela n’est pas le cas. Les Etudiants de la Bible d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux d’hier et ils n’ont rien à voir avec les Témoins de Jéhovah.
Le Pasteur Ch. T. Russell n’a pas fondé le groupe appelé Les Témoins de Jéhovah. Le Pasteur Russell n’a jamais été membre du groupe et ne s’est jamais prévalu du nom de Témoin de Jéhovah. Les Témoins de Jéhovah ne sont apparus que vers 1930 alors que le pasteur Russell était déjà mort depuis de nombreuses années.
Le Pasteur Russell a été l’un des membres fondateurs des Etudiants de la Bible. Ce groupe s’est développé vers les années 1800. Les Etudiants de la Bible sont apparus lorsque l’âge des lumières du modernisme commençait à contester le Christianisme.
Beaucoup d’esprits brillants s’étaient alors mis à vouloir prouver que la Bible ne provenait pas d’une intelligence et que l’on ne pouvait lui accorder sa foi. La réaction de certaines personnes avait été de s’accrocher aveuglément à des crédo religieux. Des groupes d’étude biblique s’étaient aussi formés pour répondre à ceux qui ne croyaient pas en la Bible et la disaient inintelligente.
Charles T. Russell est devenu le pasteur de l’un de ces groupes d’étude biblique et, rapidement, il a été reconnu comme l’un des principaux commentateurs de la Bible dont les sermons ont été imprimés, hebdomadairement, dans plus de 3.000 journaux aussi bien aux Etats-Unis que partout dans le monde. Le Pasteur Ch. T. Russell a mis au point une étude sensée qui visait à harmoniser tous les textes de la Bible se référant à un sujet donné ; refusant d’accepter d’emblée tout enseignement qui prétendrait provenir de la Bible. Il n’a jamais dit être le créateur de vérités bibliques mais s’est plutôt déclaré comme le découvreur de vérités qui avaient été perdues. Il s’est rapproché le plus près possible des croyances des apôtres. En 1879, le Pasteur Ch. T. Russell a formé La Zion’s Watch Tower, connue plus tard sous le nom de Watch Tower Bible and Tract Society.
Cette société était un organe d’évangélisation pour pousser à la lecture de la Bible. Elle n’était pas l’organe d’autorité centrale des Etudiants de la Bible dont l’organisation, jusqu’à aujourd’hui, correspond à une assemblée d’individus indépendants.
Les Etudiants de la Bible aujourd’hui
Peu après la mort du Pasteur Ch. T. Russell, en 1916, J.F. Rutherford a pris le contrôle de la Watch Tower Bible and Tract Society, centralisant l’autorité qu’il exerçait sur toutes les assemblées. C’est de cette nouvelle autorité centrale que sont venus des changements qui ont même frappé les gens comme le fait de refuser des transfusions sanguines ou de refuser de saluer le drapeau. Sans bruit et intelligemment, des changements primordiaux ont été accomplis dans les doctrines de base. Cependant, ces changements étaient incompatibles avec les conclusions d’études bibliques de la plupart des Etudiants de la Bible ; alors, en 1917, les Etudiants de la Bible commencèrent à se séparer de cet arrangement autoritaire qui s’opposait à eux. Bientôt, il y eut de nombreux groupes autonomes et indépendants qui coopérèrent avec d’autres groupes du monde entier. Il n’y pas, aujourd’hui, de relation entre les Etudiants de la Bible et les Témoins de Jéhovah.
Un salut pour tous
L’établissement de la « rançon pour tous » comme doctrine de base de la Bible est l’une des plus grandes contributions à la recherche biblique des temps modernes. Sur la base de cette importante vérité, le Pasteur Ch. T. Russell a mis en relief la future épreuve pour l’humanité. Les Témoins de Jéhovah, cependant, nient toute épreuve future pour ceux de la génération présente qui rejettent leurs enseignements. Ils nient donc la « rançon pour tous » qui est une doctrine essentielle du groupe des Etudiants de la Bible.
Les Etudiants de la Bible tiennent à leur héritage qui remonte à Christ et aux apôtres.
Le Divin Plan des Ages
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La Carte des Ages
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