Construction d'une mosquée à Nice: Christian Estrosi veut poursuivre le préfet
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Construction d'une mosquée à Nice: Christian Estrosi veut poursuivre le préfet
Construction d'une mosquée à Nice: Christian Estrosi veut poursuivre le préfet
La mosquée de l'institut En-Nour, à Nice, le 25 avril 2016.
Le maire de Nice veut poursuivre le préfet des Alpes maritimes, Aldolphe Colrat, qui a autorisé la construction et l'ouverture d'une mosquée dans l'ouest de la ville. Christian Estrosi, également président Les Républicains (LR) du conseil régional de de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), s'est toujours opposé à ce projet cultuel initié par son prédécesseur en 2002 et dont la construction s'est achevée en novembre dernier. Il a convoqué à cet effet un conseil municipal extraordinaire ce lundi 25 avril. En résultent plusieurs délibérations dont une pour poursuivre devant les tribunaux la décision préfectorale, mais surtout de saisir Tracfin, le service gouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent.
Avec notre correspondant à Marseille, Stéphane Burgatt
Christian Estrosi
s'émeut que les locaux hébergeant la mosquée appartiennent au ministre des Cultes d'Arabie saoudite, Cheikh Saleh ben Abdel Aziz Al-Cheikh. Le maire de Nice souhaite une enquête sur le financement du lieu de culte en évoquant des « fonds étrangers non contrôlés ».
Début avril, le préfet avait donné son aval à l'ouverture au public de la mosquée à condition « qu'elle ne dépende en aucune façon d'une influence étrangère » et que l'association puisse garantir son indépendance vis-à-vis du propriétaire des murs et intégrer les grandes instances musulmanes départementales dans l'administration de la mosquée En-Nour.
→ A (RE)LIRE : France: la nouvelle mosquée de Fréjus échappe à la démolition
La mosquée a obtenu toutes les autorisations pour ouvrir au public. Elle pourra accueillir 250 fidèles dès qu'elle aura rempli les conditions demandées par le préfet. Les opposants à Christian Estrosi dénoncent une manœuvre politique, ses relations avec le préfet Colrat étant des plus tendues.
Le bras de fer dure depuis plus de 2 ans. Pour entraver l'ouverture de la mosquée En-Nour, Christian Estrosi multiplie les recours et va maintenant faire appel à Tracfin, le service de détection des circuits financiers clandestins. « Nous allons pouvoir obtenir toute la transparence sur des financements sans doute étrangers, a déclaré le président du conseil régional de PACA. Ce bâtiment appartient au ministre des Cultes d’Arabie saoudite. Il ne fait pas payer les 4 500 euros de loyer par mois. Sans compter que le gouvernement et le préfet refusent de nous donner toutes traces des un million deux cent mille euros de travaux pour pratiquer le culte salafiste. »
→ LIRE AUSSI : France: Dalil Boubakeur veut doubler le nombre de mosquées d'ici 2 ans
Doublement faux, pour les opposants politiques et l'association cultuelle mise en cause, il n'est pas question d'y enseigner le salafisme. Quant aux financements, tout est en règle, assure Feiza Ben Mohamed de la Fédération des musulmans du Sud (FMS). « Christian Estrosi occulte complètement le fait que l’association qui gère la mosquée En-Nour a transmis un dossier financier plus que complet avec tous les détails de tout ce qui a été dépensé, de toutes les rentrées d’argent, assure-t-elle. Il n’en veut pas parce qu’il a envie de créer son projet à lui pour pouvoir mettre son nez dans les affaires du culte musulman. »
Accusation en réponse à la proposition de Christian Estrosi de trouver un autre endroit pour une salle de prière. De son côté, l'association qui doit gérer la mosquée En-Nour a jusqu'au 1er août pour apporter au préfet les garanties d'indépendance du lieu de culte.
La mosquée de l'institut En-Nour, à Nice, le 25 avril 2016.
Le maire de Nice veut poursuivre le préfet des Alpes maritimes, Aldolphe Colrat, qui a autorisé la construction et l'ouverture d'une mosquée dans l'ouest de la ville. Christian Estrosi, également président Les Républicains (LR) du conseil régional de de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), s'est toujours opposé à ce projet cultuel initié par son prédécesseur en 2002 et dont la construction s'est achevée en novembre dernier. Il a convoqué à cet effet un conseil municipal extraordinaire ce lundi 25 avril. En résultent plusieurs délibérations dont une pour poursuivre devant les tribunaux la décision préfectorale, mais surtout de saisir Tracfin, le service gouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent.
Avec notre correspondant à Marseille, Stéphane Burgatt
Christian Estrosi
s'émeut que les locaux hébergeant la mosquée appartiennent au ministre des Cultes d'Arabie saoudite, Cheikh Saleh ben Abdel Aziz Al-Cheikh. Le maire de Nice souhaite une enquête sur le financement du lieu de culte en évoquant des « fonds étrangers non contrôlés ».
Début avril, le préfet avait donné son aval à l'ouverture au public de la mosquée à condition « qu'elle ne dépende en aucune façon d'une influence étrangère » et que l'association puisse garantir son indépendance vis-à-vis du propriétaire des murs et intégrer les grandes instances musulmanes départementales dans l'administration de la mosquée En-Nour.
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La mosquée a obtenu toutes les autorisations pour ouvrir au public. Elle pourra accueillir 250 fidèles dès qu'elle aura rempli les conditions demandées par le préfet. Les opposants à Christian Estrosi dénoncent une manœuvre politique, ses relations avec le préfet Colrat étant des plus tendues.
Le bras de fer dure depuis plus de 2 ans. Pour entraver l'ouverture de la mosquée En-Nour, Christian Estrosi multiplie les recours et va maintenant faire appel à Tracfin, le service de détection des circuits financiers clandestins. « Nous allons pouvoir obtenir toute la transparence sur des financements sans doute étrangers, a déclaré le président du conseil régional de PACA. Ce bâtiment appartient au ministre des Cultes d’Arabie saoudite. Il ne fait pas payer les 4 500 euros de loyer par mois. Sans compter que le gouvernement et le préfet refusent de nous donner toutes traces des un million deux cent mille euros de travaux pour pratiquer le culte salafiste. »
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