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"Les datations scientifiques et le carbone 14"

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"Les datations scientifiques et le carbone 14" Empty "Les datations scientifiques et le carbone 14"

Message  Arlitto Dim 02 Fév 2020, 16:57

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"Les datations scientifiques"

La datation par le carbone 14 en vidéo   





Échec de la datation radiométrique K-Ar
"Les datations scientifiques et le carbone 14" Idk7

Une coulée de lave récente en Nouvelle-Zélande datée de millions d'années
par Andrew Snelling 
Traduit par Raymond et Noëlle Stutz

Une coulée de lave d'un volcan de Nouvelle-Zélande a été datée par la méthode Potassium-Argon à plusieurs millions d'années - alors que l'éruption s'est produite il y a une soixantaine d'années. Cette discordance remet fortement en question la datation des roches, et donc la datation géologique traditionnelle. 

Sommaire de l'article
1. Une coulée de lave lors de l'éruption de 1954
2. Comment sont datées les roches
3. Les dates obtenues par la méthode potassium-argon
4. Conclusion
5. Remarque sur la méthode de datation K-Ar


1 Une coulée de lave lors de l'éruption de 1954

Se dressant à peu près au centre de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, le mont Ngauruhoe est le volcan le plus récent et l'un des plus actifs en Nouvelle-Zélande. Il n'est pas aussi médiatisé que son plus grand voisin le mont Ruapehu, qui a eu de brèves éruptions à plusieurs reprises au cours des cinq dernières années. 

Cependant, le mont Ngauruhoe est un cône imposant, presque parfait, qui s'élève à plus de 1000 mètres au-dessus du paysage environnant, à une altitude de 2291 m au-dessus du niveau de la mer (1). Les éruptions provenant d'un cratère central de 400 m de large ont formé les pentes raides (33°) des flancs externes du cône. 

Le mont Ngauruhoe est connu pour avoir été actif pendant au moins 2500 ans, avec plus de 70 périodes éruptives depuis 1839, lorsque les colons européens ont enregistré une première éruption de vapeur (2). Bien entendu, avant cela, les Maoris ont été témoins de nombreuses éruptions provenant de la montagne. La première éruption de lave vue par les Européens s'est produite en 1870. (3) Puis, il y a eu des éruptions régulières de cendres distantes de quelques années jusqu'à ce que se produise une éruption explosive majeure en avril-mai 1948, suivie par une coulée de lave sur les pentes nord-ouest en février 1949 (2-3). Le volume de lave était estimé à environ 575 000 mètres cubes. 

"Les datations scientifiques et le carbone 14" 2cqs

Ngauruhoe et Ruapehu - 

L'éruption, qui a duré du 13 mai 1954 au 10 mars 1955, a commencé par une éjection explosive de cendres et de blocs (2-3). Puis, près de 8 millions de mètres cubes de lave ont coulé du cratère dans une série de 17 écoulements distincts en 1954 aux dates suivantes : 

- le 4 et le 30 juin
- les 8, 9, 10, 11, 13, 14, 23, 28, 29 et 30 juillet
- le 15 (?) et le 18 août
- les 16, 18 et 26 septembre

Ces écoulements sont encore discernables de nos jours sur les pentes ouest et nord-ouest du Ngauruhoe. L'écoulement du 18 août a plus de 18 m d'épaisseur et était encore chaud près d'un an après son refroidissement. Des explosions de cendres ont achevé cette longue période d'éruptions. 

"Les datations scientifiques et le carbone 14" Vg6e
Cratère du Ngauruhoe.

Ensuite, Ngauruhoe a rejeté de la vapeur presque sans interruption, avec de nombreuses petites éruptions de cendres (2). Des éruptions hautement explosives, semblables à des coups de canon, ont eu lieu en janvier et mars 1974. Elles ont rejeté de grandes quantités de cendres, comme une colonne dans l'atmosphère et comme des avalanches descendant le long des flancs du cône. Des blocs pesant jusqu'à 1000 tonnes ont été propulsés jusqu'à 100 m. Cependant, les explosions les plus violentes ont eu lieu le 19 février 1975 accompagnées par ce que les témoins oculaires ont décrit comme étant des ondes de choc atmosphériques. (4) Des blocs mesurant jusqu'à 30 m ont été catapultés jusqu'à 3 km. Le panache de l'éruption mesurait 11 à 13 km de haut. 

Des avalanches de cendres et de rochers ont été violemment projetées aux pieds des flancs du Ngauruhoe à environ 60 km/h (2). On estime qu'au moins 3,4 millions de mètres cubes de cendres et de blocs ont été éjectés en 7 heures (4). Aucune autre éruption n'a eu lieu depuis. 

"Les datations scientifiques et le carbone 14" Wiky
Ngauruhoe, depuis la coulée de lave du Cratère rouge


2 Comment sont datées les roches

La datation radiométrique dépend en général de trois grandes suppositions : 
1. Quand les roches se forment (durcissent), il ne devrait y avoir que des isotopes radioactifs parents dans la roche et aucun isotope fils (dérivé par la désintégration radioactive d'un autre élément) (5). 
2. Après durcissement, la roche doit rester un système fermé, ce qui veut dire qu'aucun isotope parent ou fils ne doit être ajouté ou retiré de la roche par des influences extérieures telles que, par exemple, des nappes phréatiques, et 
3. Le taux de décroissance radioactive doit rester constant. 

Si l'une ou l'autre de ces suppositions fait défaut, alors la technique de datation échoue et toutes les “dates” sont fausses. La datation par le potassium-argon (K-Ar) est souvent utilisée pour les roches volcaniques (et par extension, les fossiles à proximité). En utilisant cette méthode, on suppose qu'il n'y avait pas d'isotope fils d'argon radiogénique (40Ar*) dans les roches quand elles se sont formées (6). Pour les roches volcaniques qui proviennent du refroidissement de lave en fusion, cela semble être une hypothèse raisonnable. Parce que l'argon est un gaz, il devrait s'échapper dans l'atmosphère en raison de la chaleur intense des laves. Bien sûr, aucun géologue n'a jamais été présent pour vérifier cette hypothèse en observant des laves anciennes quand elles se sont refroidies, mais nous pouvons étudier les coulées de laves modernes. 


3 Les dates obtenues par la méthode potassium-argon

Onze échantillons ont été prélevés dans cinq coulées de lave récentes au cours de travaux sur le site en janvier 1996 : 
nous en avons chaque fois pris deux provenant des écoulements du 11 février 1949, du 4 juin 1954, du 14 juillet 1954 et du dépôt d'avalanches du 19 février 1975, et trois du 30 juin 1954 (7). Les laves récentes, plus sombres, étaient clairement visibles et chacune facilement identifiée (à l'aide de cartes) sur les pentes nord-ouest par rapport aux parties plus anciennes du cône, de couleur claire. Tous les écoulements sont typiquement constitués de blocs pêle-mêle et de lave solidifiée, formant des surfaces rugueuses, déchiquetées, comme des briques fondues ensemble. 

Les échantillons ont été envoyés successivement par lots à “Geochron Laboratories” à Cambridge, Boston (USA), pour une datation par la méthode potassium-argon (K-Ar). D'abord un premier groupe d'échantillons de chaque écoulement, puis un deuxième groupe d'échantillons de chaque écoulement après réception des résultats de la première série, enfin, un exemplaire du troisième échantillon provenant de la coulée du 30 juin 1954 (7). Afin de tester la cohérence des résultats, un deuxième exemplaire des deux échantillons de lave du 30 juin 1954 a aussi été envoyé pour analyse. 

“Geochron” est un laboratoire commercial respecté. Son directeur est titulaire d'un doctorat en datation K-Ar. Aucune précision sur l'emplacement des roches ni sur leur âge n'a été fournie au laboratoire. Cependant, les échantillons ont été décrits comme étant probablement jeunes, contenant très peu d'argon, afin d'être sûr qu'ils bénéficient des soins appropriés pendant le travail d'analyse. 

Les “dates” obtenues à partir de l'analyse K-Ar sont données dans le tableau 1 (7). 
La gamme des “âges” varie entre <0,27 et 3,5 (+/- 0,2) millions d'années pour les roches de laves qui ont été observées et qui ont refroidi il y a environ 25 à 50 ans. “L'âge” de l'un des échantillons de chaque coulée a été déterminé à <0,27 ou <0,29 million d'années, alors que tous les autres échantillons ont été “datés” de millions d'années. Les échantillons “d'âge” faible ont tous été traités par le laboratoire dans le même lot, ce qui soulève un problème de systématique du laboratoire. Ainsi, le directeur du laboratoire a bien voulu revérifier son équipement et refaire plusieurs analyses des échantillons, qui ont donné des résultats similaires. Cela a exclu une erreur systématique du laboratoire et a confirmé que les faibles résultats étaient les bons. En outre, des mesures répétées sur des échantillons déjà analysés (A#2 et B#2 dans le tableau 1) n'ont pas redonné les mêmes résultats, mais cela n'est pas surprenant étant donné les incertitudes analytiques avec des niveaux d'argon aussi bas. Il est clair que la teneur en argon est très variable au sein de ces roches. Certains géochronologistes diraient que <0,27 million d'années est en fait la “date” correcte, mais comment pourraient-ils savoir que ce n'est pas 3,5 millions d'années qui est en fait le bon “âge”, s'ils ne savaient pas déjà que les coulées de lave sont récentes ? 

Parce que ces roches sont connues pour être âgées de moins de 50 ans, il ressort des données analytiques que ces “âges” datés par K-Ar, sont dus à “l'excès” d'argon hérité de la zone de source de magma profond de la terre (7). Ainsi, lorsque les laves se sont refroidies, elles contenaient des concentrations mesurables (non nulles) de 40Ar “normal”, qui ne se distingue pas de l'isotope fils radioactif 40Ar* dérivé de la désintégration radioactive du 40K parent. Cela viole la supposition (1) de la datation radiométrique, et donc la méthode K-Ar a échoué à ce test. Il est également connu que ce même échec se produit dans de nombreuses autres roches, à la fois dans des roches volcaniques récentes (8) et dans d'anciennes roches de la croûte terrestre (9). 


Date de la coulée

Echantillon

Code du laboratoire

Datation K-Ar
(Millions d'années)

11 février 1949

A

R-11714

<0,27 MA



B

R-11511

1,0 +/- 0,2 MA

4 juin 1954

A

R-11715

<0,27 MA



B

R-11512

1,5 +/- 0,1 MA

30 juin 1954

A #1

R-11718

<0,27 MA



A #2

R-12106

1,3 +/- 0,3 MA



B #1

R-12003

3,5 +/- 0,2 MA



B #2

R-12107

0,8 +/- 0,2 MA



C

R-11513

1,2 +/- 0,2 MA

14 juillet 1954

A

R-11509

1,0 +/- 0,2 MA



B

R-11716

<0,29 MA

19 février 1975

A

R-11510

1,0 +/- 0,2 MA



B

R-11717

<0,27 MA

Tableau 1 - Datation par Potassium-Argon des récentes coulées du Mt Ngauruhoe
4 Conclusion

Il a été démontré que la méthode de datation par potassium-argon a conduit à l'échec pour les coulées de lave de 1949, 1954 et 1975 du mont Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande, en dépit de la qualité du travail d'analyse K-Ar du laboratoire.

Le gaz argon, amené du plus profond de la terre à l'intérieur de la roche en fusion, était déjà présent dans les laves quand elles se sont refroidies. Nous connaissions l'âge réel des roches parce qu'elles ont été observées en train de se former il y a moins de 50 ans. Pourtant, leur datation indique des “âges” de 3,5 millions d'années, ce qui est donc erroné. Comment pouvons-nous alors faire confiance à l'utilisation de cette même méthode “de datation” de roches dont les âges nous sont inconnus ? Si la méthode échoue avec des roches qui ont été observées par des témoins indépendants, alors pourquoi devrions-nous faire confiance à la datation d'autres roches qui n'ont pas subi de contre-vérifications historiques indépendantes ? 

Cependant, nous savons que Quelqu'un était présent lorsque toutes les roches de la terre se sont formées : le Créateur lui-même. Il nous a dit quand cela s'est passé, dans son récit de témoin oculaire, dans le premier livre de la Bible, la Genèse : nous savons donc quel est l'âge de toutes les roches. Ô combien il est préférable de placer notre confiance dans le Créateur qui a tout créé et qui sait toutes choses, qui ne se trompe jamais et ne dit jamais de mensonges, plutôt que dans une méthode de datation radiométrique qui, à maintes reprises, a conduit à l'échec en donnant de mauvaises dates pour les roches de la terre.

5 Remarque sur la méthode de datation K-Ar (potassium-Argon)

Les fossiles ne sont presque jamais datés par les méthodes radiométriques, car ils contiennent rarement des éléments radioactifs appropriés. Une façon courante de dater des fossiles (et des roches qui ne contiennent pas d'éléments radioactifs) est de “dater” une roche volcanique associée. Cela se fait couramment en utilisant la méthode K-Ar, et dépend de la vitesse à laquelle le potassium radioactif se désintègre en gaz argon. 

La méthode K-Ar est basée sur l'hypothèse selon laquelle " l'horloge " commence son premier “tic” au moment où la roche durcit. Autrement dit, elle suppose qu'il n'y a pas d'argon obtenu par la désintégration radioactive, présent au départ, mais que c'est uniquement après que la lave se soit refroidie et solidifiée que l'argon lié à la désintégration radioactive a commencé à s'accumuler et n'a pas pu s'échapper. Il est cependant reconnu que si une “date” radiométrique contredit un âge fossile (évolutif) dérivé, la date est rejetée, considérée comme erronée. 

Voir Lubenow, M., The pigs took it all, Creation 17 (3) :36-38, 1995. 

Note de l'éditeur : 
Cet article de la revue Creation par le Dr Snelling est basé sur son document technique (voir la référence 7), qui contient beaucoup plus de détails sur les méthodes de recherche. Il y donne bien plus de réponses aux éventuelles critiques que ce qui est possible dans le magazine Creation. 


Notes et Références

Source Article : creation.com/radioactive-dating-failure-french

1. Williams, K., Volcanoes of the South Wind : A Field Guide to the Volcanoes and Landscape of the Tongariro National Park, Tongariro Natural History Society, Turangi, Nouvelle-Zélande, 1994
2. Nairn, I.A. et Wood, C.P., Active Volcanoes and Geothermal Systems, Taupo Volcanic Zone, Nouvelle-Zélande Geological Survey Fiche 22 : 5-84, 1987
3. Gregg, D.R., The Geology of the Tongariro Subdivision, Nouvelle-Zélande Geological Survey Bulletin n.s. 40, 1960
4. Nairn, IA et Self, S., Éruptions explosives et les avalanches pyroclastiques de Ngauruhoe en février 1975, Journal of Volcanology and Geothermal Research 3:39-60, 1978
5. Cela est vrai pour la datation par K-Ar : une des méthodes les plus courantes, celle dont il est question ici. La technique dite “isochrone” par analyses chimiques des roches étant “datées”, tente de contourner cette hypothèse. Un débat sur l’isochrone “datant”, ainsi que les problèmes associés de faux (ou pseudo) isochrones, est en dehors du cadre de cet article, voir Austin, SA (ed.), creation.com Grand Canyon Monument to catastropheInstitute for Creation Research, Santee, Californie, pp. 111-131, 1994
6. Dalrymple, G.B., The Age of the Earth , Stanford University Press, Stanford, Californie, p. 91, 1991
7. Snelling, A.A., The cause of anomalous potassium-argon ‘ages’ for recent andesite flows at Mt Ngauruhoe, New Zealand, and the implications for potassium-argon ‘dating’ dans : Walsh, R.E. (Éd.), Proceedings of the Fourth International Conference on Creationism, Création science Fellowship, Pittsburgh, Pennsylvanie, pp. 503-525, 1998
8. Snelling, AA, Excess argon : the ‘Archilles’ heel’ of potassium-argon and argon-argon ‘dating’ of volcanic rocks , Institute for Creation Research, Santee, en Californie, Impact # 307, 1999
9. Snelling, AA, Potassium-argon and argon-argon dating of crustal rocks and the problem of excess argon, Institute for Creation Research, Santee, en Californie, Impact # 309, 1999


---- 20 Décembre 2018 ----

Notre commentaire
Cet exemple de "discordance" entre l'âge réel - et - l'âge "mesuré" par radiométrie fait écho à plusieurs autres.
Il faut bien être conscient qu'il est très rare de pouvoir connaître avec certitude l'âge réel d'une roche. Et donc de pouvoir valider, ou non, les mesures basées sur différentes techniques de datation. 
Lorsque l'âge réel est connu - et c'est précisément le cas des éruptions volcaniques survenues pendant la période historique - il est de la plus haute importance de pouvoir confronter l'âge - indiqué par les mesures - à l'âge réel.
Les énormes discordances trouvées à plusieurs reprises suffisent à invalider totalement ce type de mesure.
Chacun peut évidemment entrevoir l'énorme impact que ces "discordances" font peser sur les modèles géologiques communément admis, raison pour laquelle ces mesures discordantes sont ignorées, écartées, ou expliquées à postériori.
Mais lorsque les seules données fiables ne coïncident pas avec le modèle, c'est le modèle qu'il faut revoir - et non les faits.

http://www.oui-dieu-existe.fr/?actu=echec-datation-radiometrique-potassium-argon

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______________________________________________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.


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Message  Arlitto Dim 02 Fév 2020, 17:01

Carbone 14, pas si fiable

Les datations au carbone 14 sont-elles toujours considérées comme infaillibles. De nouvelles techniques remettent cette certitude en doute.
"Les datations scientifiques et le carbone 14" PHOa4cba48e-8c9b-11e2-8406-6491d926ac01-805x453

La datation au Carbone 14 reste fiable à condition d'avoir de bons échantillons. Crédit photo: Richard Staff/University of Oxford 

Si l'évolution des techniques a permis d'avancer considérablement sur la connaissance de notre histoire, il n'en reste pas moins que leur fiabilité est parfois contestée. 

L'utilisation du carbone 14 comme unique moyen de datation est, à ce titre, un bel exemple. 

Avec le temps, cette méthode, qui a valu le prix Nobel au chimiste américain W. F. Libby en 1960, a pris un sérieux coup de vieux, en débouchant parfois sur des erreurs de plusieurs milliers d'années. Certaines datations se sont même révélées complètement fausses à cause d'un facteur a priori anecdotique, auquel les scientifiques n'avaient pas porté attention en premier lieu: des infiltrations d'eau laissent des traces sur les fossiles, incorporant du carbone plus ancien ou plus récent que celui propre aux éléments analysés.

Résultat: les données de départ étant faussées, les hypothèses qui en découlent le deviennent forcément. Un exemple: des chercheurs de l'université de Canberra, en Australie, viennent d'éclairer d'un jour nouveau

https://www.lefigaro.fr/histoire/societe/2013/09/06/26006-20130906ARTFIG00421-carbone-14-pas-si-fiable.php


La datation au carbone 14
"Les datations scientifiques et le carbone 14" AGF-l7-S_ded6PaWpkjXTj94RIXyzl0IFn1QqE2hrA=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo

L'analyse au carbone 14 d'une momie d'Equateur aide dans la compréhension de la présence de la polyarthrite rhumatoïde en Europe. Vidéographie sur la datation au carbone 14.

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Message  Arlitto Dim 02 Fév 2020, 17:02

Projet CROMIOSS: analyse des ossements au Carbone 14
"Les datations scientifiques et le carbone 14" AGF-l7_ToEmxDUZvPcK3J_MeqSzid4iM1gYvHbSA=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo
Société archéologique de Namur



La datation par le carbone 14 en vidéo   



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Message  Arlitto Dim 02 Fév 2020, 17:04

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Datation au carbone 14 : La dure vérité


Lorsqu’on entend parler de vestiges, que ce soient des ossements ou artéfacts, on entendu aussi parler, la plupart du temps, des résultats d’une datation au carbone 14 de ces vestiges. Nous avons l’habitude de penser – et les scientifiques perpétuent cette croyance – que la datation au carbone 14 fournit une preuve définitive de l’âge d’un échantillon. La vérité s’est avérée plus complexe, et bien moins définitive.

La datation au carbone 14 repose sur la présence de carbone radioactif, que les organismes absorbent de l’environnement. Le radiocarbone se désintègre à un taux prévisible. Alors ne peut-on pas se reposer sur la datation au carbone 14 ?

Nous avons en premier lieu le problème de la contamination. Le radiocarbone moderne, créé après 1950, trouble les résultats.

C’est pourquoi les dates radiocarbone s’expriment en années “before present” (B.P.) – pour lesquelles “présent” veut dire “avant 1950.” Les scientifiques se sont battus pour développer de nouvelles façons d’éliminer la contamination moderne. Une de ces méthodes, appelée ABOX, a produit des résultats étonnants. Selon ABOX, les tests actuels au radiocarbone produiraient des résultats erronés de plus de 10,000 ans.


Oui, vous avez bien lu. Dix mille ans !

Toutes les formes de datation au carbone 14 demandent un “calibration”- des ajustements qui rendent les résultats conformes à ce qui est attendu. Le type de calibration le plus commun vient des anneaux de croissance des arbres. Les résultats au radiocarbone sont ajustés afin de correspondre aux dates obtenues par l’examen des anneaux. Bien sûr, cette méthode suppose que nous connaissons exactement l’âge des arbres. Pour un arbre vivant, les anneaux peuvent nous le dire. Mais pour des arbres fossilisés ? Ils doivent en déterminer l’âge, car compter les anneaux n’aide pas.

Comment les scientifiques déterminent l’âge ?
En comptant les couches de terre de l’endroit où a été trouvé l’arbre. Comment connaissent-ils l’âge de ces couches de terre ? Par les artéfacts et ossements trouvés à l’intérieur. Comment connaissent-ils l’âge des os ? En comptant les couches de terre ou en utilisant la.

Datation au carbone 14.
Le serpent se mord la queue. Le cercle n’a pas de fin, et pas de commencement définitif non plus.

Référence
Barry, Carolyn. “Rolling Back the Years : Radiocarbon Dating Gets a Remake.” Science News : Dec. 1, 2007 ; p. 344.

Jsf : Ci-dessous, un extrait de La science antique (épreuve de L’histoire secrète du monde disponible ici) par Laura Knight-Jadczyk à propos des problèmes en lien à la datation.

Quelques mots de la datation radiométrique
La méthode la plus répandue pour déterminer l’âge d’un fossile est de le dater par “l’âge connu” de la strate rocheuse dans lequel se trouve. Et la méthode la plus répandue pour déterminer l’âge de la strate rocheuse est de la dater par “l’âge connu” des fossiles qu’elle contient. Dans cette méthode “circulaire” de datation, tous les âges sont basés sur des assertions “uniformitaires” concernant les époques et l’ordre dans lesquels on pense que plantes et animaux ont évolué. La plupart des gens sont surpris qu’il n’existe en fait aucune manière directe de déterminer l’âge de n’importe quel fossile ou roche. Les méthodes prétendument “absolues” de datation (méthodes radiométriques) ne mesurent en fait que les taux présents d’isotopes radioactifs et de désintégration spontanée dans des échantillons appropriés, mais elles ne mesurent pas leur âge. Ces mesures de taux sont ensuite extrapolées en détermination “d’âges”.

Le problème de toutes les “horloges” radiométriques est que leur précision dépend étroitement de plusieurs hypothèses de départ, en grande partie basées sur de l’inconnaissable. Pour dater un échantillon par radiométrie il faut d’abord connaître la quantité de départ d’isotope père au début de l’existence de l’échantillon. En deuxième lieu, il faut être certain qu’il n’existait aucun isotope engendré au début. En troisième lieu, il faut être certain qu’aucun isotope père ou engendré n’a jamais été ajouté ou ôté de l’échantillon. Et quatrièmement, il faut être certain que le rapport isotopique de décomposition spontanée de l’isotope père en isotope engendré n’a jamais varié. Il est manifeste, d’après les “dates” radiométriques trouvées dans la littérature (pour ne rien dire des dates “rejetées”) que souvent, une ou plusieurs de ces prémisses sont erronées.

L’un des problèmes les plus évidents est que plusieurs échantillons provenant d’un même endroit donnent souvent des âges très différents. Par exemple, les échantillons lunaires ramenés par Apollo ont été datés par deux méthodes : la méthode à l’uranium thorium-plomb et la méthode au potassium-argon ; et les résultats obtenus varient de 2 millions à 28 milliards d’années. Les coulées de lave en provenance du volcan du bord septentrional du Grand Canyon (qui est entré en éruption après la formation de celui-ci) donne des datations au potassium-argon plus anciennes de 2 milliards d’années que les plus anciennes roches du fond du canyon. Des échantillons de lave en provenance de volcans sous-marins des environs d’Hawaii (et que l’on sait être entrés en éruption au XIXe siècle : en 1801) ont été datés par le potassium-argon, méthode qui a donné des dates variant entre 160 millions et 3 milliards d’années. Il n’est dès lors pas étonnant que tous les laboratoires qui pratiquent la datation de roches exigent de connaître à l’avance l’âge “évolutionnaire” (par rapport à l’évolution) de la strate dont les échantillons ont été extraits. Ainsi, ils savent quelles dates ils peuvent accepter comme “raisonnables” et quelles dates ils peuvent écarter d’office.

Plus précisément, cette datation est basée sur la prémisse que rien de “vraiment exceptionnel” ne s’est passé dans cet intervalle de temps. Ce que j’entends par “vraiment exceptionnel” est ceci : un événement théoriquement possible, mais dont le mécanisme n’est pas encore compris en termes de paradigmes établis. Par exemple : deux univers différents qui se seraient croisés. Ceci est théoriquement possible, selon les théories physiques modernes, mais est trop spéculatif pour qu’on puisse discuter de cette probabilité et des conséquences éventuelles.

Est-ce qu’un tel événement pourrait changer les données de la désintégration spontanée radioactive ? Est-ce qu’il pourrait changer les valeurs de certaines constantes physiques fondamentales ? La réponse est “oui”.
Est-il possible que des événements de ce genre se soient produits dans le passé ? La réponse est “oui”. Combien possible ? Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas, en fait, ce que veut dire exactement “deux univers qui se croisent”.

En plus de l’idée de cataclysmes qui pourraient avoir détruit à plusieurs reprises des civilisations anciennes, il y a encore autre chose à prendre en considération, qui a un rapport particulier avec la décomposition spontanée radioactive : que d’anciennes civilisations pourraient avoir été détruites par des guerres nucléaires.

Selon les scientifiques Richard Firestone du Lawrence Berkeley Laboratory et William Topping, la datation au Radiocarbone montre que des restes du Pléistocène en provenance du nord-est de l’Amérique, seraient de plus de 10.000 ans plus jeunes que ceux en provenance de l’ouest de l’Amérique. La datation par d’autres méthodes, comme par exemple la thermoluminescence (TL), la géo-archéologie, ou la sédimentation suggère que de nombreuses dates obtenues par le radiocarbone sont grossièrement erronées. Par exemple, pour des matériaux provenant du site paléo-indien de Gainey Paleoindian dans le Michigan, le radiocarbone donne une date de 2.880 avant J.C., et la TL donne une date de 12.400 avant J.C. Il semble que de telles anomalies soient nombreuses vers le nord des Etats-Unis et au Canada, et elles ne peuvent être expliquées par d’anciennes aberrations dans l’atmosphère, d’autres réceptacles de radiocarbone, ni par une contamination des échantillons (source habituelle d’erreur dans la datation au radiocarbone). En supposant l’utilisation de méthodes correctes de datation au radiocarbone, des restes organiques associés avec un produit manufacturé ne donneront un âge radiocarbonique plus jeune que ces restes ne le sont en réalité que s’contiennent une base de radiocarbone ils élevée artificiellement.

Nos recherches indiquent que toute la région des Grands Lacs (et au-delà) a subi des bombardements par des particules et une irradiation nucléaire catastrophique qui a produit des neutrons thermiques secondaires en provenance d’interactions de rayons cosmiques. Les neutrons ont produit des quantités anormalement élevées de Pu239 et ont ainsi substantiellement altéré les quantités d’uranium naturel dans les produits manufacturés et dans d’autres matériaux exposés, y compris les chailles [des morceaux de verre composés de silice presque pure chauffée jusqu’à former de petits éclats de verre], les sédiments, et le paysage tout entier. Ces neutrons ont nécessairement transmué en radiocarbone l’azote résiduel se trouvant dans les charbons datés, ce qui explique les anomalies de dates. [. ]

Le niveau de C14 dans le fossile étudié se serait alors élevé. L’excès global de radiocarbone se serait ensuite décomposé, avec une demi-vie de 5.730 ans, ce que l’on devrait pouvoir observer dans l’analyse du radiocarbone de divers systèmes.[. ]

De brusques augmentations de C14 sont observées dans des éléments marins en 4.000, 32.000-34.000, et 12.500 ans avant J.C. Ces augmentations coïncident avec des excursions géomagnétiques. [. ]
L’énorme énergie dégagée par la catastrophe de 12.500 avant J.C. pourrait avoir chauffé l’atmosphère jusqu’à plus de 1.000° C dan la région du Michigan, et le flux de neutrons dans des endroits situés plus au nord aurait pu faire fondre une quantité considérable de glace. Les effets des radiations sur les plantes et les animaux exposés aux rayons cosmiques auraient été mortels, comparables à une irradiation dans un réacteur de 5 méga Watts pendant plus de 100 secondes.

Le schéma général de la catastrophe suit celui des extinctions en masse d’avant les temps de l’Holocène. L’hémisphère occidental doit avoir été plus affecté que l’hémisphère oriental, l’ Amérique du Nord doit avoir été plus affectée que l’Amérique du Sud, et le nord-est de l’ Amérique doit avoir été plus affecté que le nord-ouest. L’extinction dans la région des Grands Lacs a été plus rapide et radicale que partout ailleurs. Les grands animaux ont été plus atteints que les plus petits, un schéma qui est conforme au fait que l’ exposition aux radiations affecte davantage les grands corps que les petits.

Les preuves découvertes par Firestone et Topping sont surprenantes à plus d’un égard. Mais le fait est que l’on a trouvé ce qui semble être des preuves de cela dans des régions aussi distantes les unes des autres que l’Inde, l’Irlande, l’Ecosse, la France, et la Turquie : d’anciennes cités dont la brique et les murs de pierre ont littéralement été vitrifiés, c’est-à-dire fondus comme du verre. Il y a également des éléments de preuve qu’il y a eu vitrification dans des forteresses et des cités bâties en pierre. Il semble que les seules explications à de telles anomalies soient ou bien une explosion atomique ou bien quelque chose qui a pu produire des effets similaires, et sur lequel nous reviendrons bientôt.

Notes – Firestone, Richard B., Topping, William, Terrestrial Evidence of a Nuclear Catastrophe in Paleoindian Times, dissertation research, 1990 – 2001.


La grotte Chauvet et le carbone 14


La méthode de datation au carbone 14 permet de donner une estimation précise de la mort d’un organisme vivant.
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