Arabie Saoudite
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Arabie Saoudite
Le cheikh saoudien Awadh Al-Qarni : Hitler voulait résoudre la « question juive » par les chambres à gaz, l’Occident en envoyant les Juifs en Palestine
Dans une interview télévisée, le cheikh saoudien Awadh Al-Qarni a déclaré qu’Hitler voulait se débarrasser des juifs au moyen des chambres à gaz, tandis que les élites britanniques et occidentales voulaient le faire en les envoyant en Palestine. Lors de l’entretien, diffusé sur la chaîne télévisée saoudienne Al-Majd le 22 avril 2016, Al-Qarni a ajouté que, malgré les avertissements de George Washington, les juifs avaient pris le contrôle de l’économie américaine, « dominant ainsi les Américains ». Tout accord de paix signé avec les juifs est « nul et non avenu » selon la loi islamique, a précisé le cheikh.
Extraits :
Journaliste : Ils sont arrivés sur des tanks, nous saluant avec des lance-mortiers, et nous étreignant avec leurs balles. Ils vous saluent avec un « shalom », mais leur sourire exprime la mort.
Awadh Al-Qarni : La paix [avec les juifs] ne doit jamais être permanente. Comme je l’ai dit dans le passé, si un quelconque chef arabe signait un accord avec Israël, cet accord serait sans valeur selon la loi islamique, et les populations [arabes] ne l’accepteraient pas. Les guerres des croisés prouvent que ces peuples ne l’accepteraient pas. Tous ceux qui ont signé des accords de paix avec les croisés ont disparu, et leur accord a disparu avec eux. Nous en avons de nombreuses preuves. Si vous menez un sondage d’opinion publique – et j’en ai fait plusieurs – vous verrez les résultats par vous-même. Plus de 90 %… n’acceptent pas d’accord de paix.
Journaliste : C’est juste.
Awadh Al-Qarni : Ils croient dans la voie de la résistance.
Journaliste : Si un tel accord était signé avec les juifs, quelles en seraient les conséquences ?
Awadh Al-Qarni : Si vous voulez une paix durable, éternelle, avec les juifs, en vertu de laquelle ils prendraient 78 % de la terre de la Palestine historique, [sachez qu'] un tel accord est nul et non avenu. C’est ce que dit la loi islamique. La deuxième conséquence est qu’Israël aurait l’hégémonie économique sur la région. Les juifs sont une minorité dans les pays très développés comme les États-Unis…
Journaliste : Et pourtant, ils les contrôlent…
Awadh Al-Qarni : Ils en ont pris le contrôle économique, soumettant ainsi les Américains. George Washington, le libérateur de l’Amérique, a dit : « N’autorisez pas les juifs [à entrer] en Amérique, sinon vos petits-enfants vous maudiront sur vos tombes. » C’est une phrase très connue.
[…]
Savez-vous que l’une des principales raisons pour lesquelles les élites britanniques et occidentales voulaient créer l’État d’Israël est que ces élites étaient composées de pseudo-sionistes ou de Francs-maçons, et également que nombre d’entre elles voulaient se débarrasser des juifs d’Europe ? Ils appelaient cela la « Question juive ». Hitler voulait se débarrasser d’eux par le moyen des chambres à gaz, et [les élites] voulaient se débarrasser d’eux en les rassemblant, et les envoyant en Orient, en Palestine.
Dans une interview télévisée, le cheikh saoudien Awadh Al-Qarni a déclaré qu’Hitler voulait se débarrasser des juifs au moyen des chambres à gaz, tandis que les élites britanniques et occidentales voulaient le faire en les envoyant en Palestine. Lors de l’entretien, diffusé sur la chaîne télévisée saoudienne Al-Majd le 22 avril 2016, Al-Qarni a ajouté que, malgré les avertissements de George Washington, les juifs avaient pris le contrôle de l’économie américaine, « dominant ainsi les Américains ». Tout accord de paix signé avec les juifs est « nul et non avenu » selon la loi islamique, a précisé le cheikh.
Extraits :
Journaliste : Ils sont arrivés sur des tanks, nous saluant avec des lance-mortiers, et nous étreignant avec leurs balles. Ils vous saluent avec un « shalom », mais leur sourire exprime la mort.
Awadh Al-Qarni : La paix [avec les juifs] ne doit jamais être permanente. Comme je l’ai dit dans le passé, si un quelconque chef arabe signait un accord avec Israël, cet accord serait sans valeur selon la loi islamique, et les populations [arabes] ne l’accepteraient pas. Les guerres des croisés prouvent que ces peuples ne l’accepteraient pas. Tous ceux qui ont signé des accords de paix avec les croisés ont disparu, et leur accord a disparu avec eux. Nous en avons de nombreuses preuves. Si vous menez un sondage d’opinion publique – et j’en ai fait plusieurs – vous verrez les résultats par vous-même. Plus de 90 %… n’acceptent pas d’accord de paix.
Journaliste : C’est juste.
Awadh Al-Qarni : Ils croient dans la voie de la résistance.
Journaliste : Si un tel accord était signé avec les juifs, quelles en seraient les conséquences ?
Awadh Al-Qarni : Si vous voulez une paix durable, éternelle, avec les juifs, en vertu de laquelle ils prendraient 78 % de la terre de la Palestine historique, [sachez qu'] un tel accord est nul et non avenu. C’est ce que dit la loi islamique. La deuxième conséquence est qu’Israël aurait l’hégémonie économique sur la région. Les juifs sont une minorité dans les pays très développés comme les États-Unis…
Journaliste : Et pourtant, ils les contrôlent…
Awadh Al-Qarni : Ils en ont pris le contrôle économique, soumettant ainsi les Américains. George Washington, le libérateur de l’Amérique, a dit : « N’autorisez pas les juifs [à entrer] en Amérique, sinon vos petits-enfants vous maudiront sur vos tombes. » C’est une phrase très connue.
[…]
Savez-vous que l’une des principales raisons pour lesquelles les élites britanniques et occidentales voulaient créer l’État d’Israël est que ces élites étaient composées de pseudo-sionistes ou de Francs-maçons, et également que nombre d’entre elles voulaient se débarrasser des juifs d’Europe ? Ils appelaient cela la « Question juive ». Hitler voulait se débarrasser d’eux par le moyen des chambres à gaz, et [les élites] voulaient se débarrasser d’eux en les rassemblant, et les envoyant en Orient, en Palestine.
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Re: Arabie Saoudite
Magnifique témoignage d’une ex-musulmane saoudienne
Magnifique témoignage d’une ex-musulmane saoudienne
Waleed Al- Husseini
Magnifique témoignage sous forme de rêve d’une saoudienne ex musulmane, voilà les réfugiées que nous devons accueillir et protéger.
Leur rêve est simple, rêve de femme vivant dans une démocratie où l’égalité en droit des sexes n’est pas un vain mot, bravo Mademoiselle, vous êtes des nôtres et vous méritez d’acquérir la nationalité allemande ou française par votre lucidité, vous êtes un exemple pour nos petites snobs qui se voilent chez nous savoir ce que ça représente vraiment
Je rêve de pouvoir un jour me ballader dans les rues, en laissant mes cheveux se déposer librement sur mes épaules dénudées et hâlées par le soleil au gré du vent.
Je rêve encore de pouvoir un jour me ballader aussi, mais seule,ou non.
Sans me soucier où je vais ni comment ni pourquoi.
Sans être attendue ou avoir à cacher mon corps, cet étrange objet à la fois de fascination et de répugnance, sous une prison de tissus pour le protéger de la faiblesse des hommes.
Mon corps... je rêve de pouvoir l'habiller de toutes les couleurs de l'arc-en ciel, de colorer mes paupières et mes lèvres selon mon humeur...et au grand jour.
De porter des vêtements courts,longs de toutes les matières et de tous les styles possible...et même pourquoi pas créer le miens!
Je rêve de pouvoir chanter, danser,rire,penser, m'exprimer en somme! où et comme bon me semble.
Je rêve de conduire ma propre voiture sans avoir à me justifier,ni être accompagnée.
Je rêve de pouvoir dire "je ne crois pas en Dieu "en ne sucitant de la part de mon auditeur rien d'autre que de l'étonnement ou de la simple curiosité.
Je rêve de pouvoir échanger avec vous à la terrasse d'un café.
De vous dire que ce rêve qui vous semble si banal, pour le réaliser, j'ai dû fuire mon pays,l'Arabie Saoudite.
Car en effet, là bas rien de tout cela n'est possible quand on renie sa foi , que l'on deviens Athée, et surtout :quand on est une femme.
que j'ai dû rompre avec mes racines, ma famille, qui aurait denoncer mon choix aux autorités.
Pour réaliser mon rêve, j'ai traversé la mer au péril de ma vie pour gagner la Turquie puis l'Europe .
J ai dormi dans un camps de réfugiés en Allemagne.
Des fugitifs,comme moi. Là encore, mon rêve n'était pas encore devenu réel. Un jour que je voulais prendre le soleil, j 'ai voulu étendre mes jambes sur une serviette de bain mais...le chef du camps m'en a dissuader vivement pour ne pas offenser le regard des musulmans à la vue d'une partie dénudée du corps de la femme...!
Puis j'ai enfin réaliser mon rêve. Ce rêve est plus qu' un nom, c est une bouffée d'oxygène, une renaissance : ce rêve,c'est La Liberté.
Je m'appelle Rana Ahmad, je suis ex-musulmane, et aujourd'hui je suis Libre.
Aujourd'hui j'ai un autre rêve: que dans mon pays plus jamais personne n'ait besoin de le fuir pour le réaliser.
PAR:Alice Karmer.
Magnifique témoignage d’une ex-musulmane saoudienne
Waleed Al- Husseini
Magnifique témoignage sous forme de rêve d’une saoudienne ex musulmane, voilà les réfugiées que nous devons accueillir et protéger.
Leur rêve est simple, rêve de femme vivant dans une démocratie où l’égalité en droit des sexes n’est pas un vain mot, bravo Mademoiselle, vous êtes des nôtres et vous méritez d’acquérir la nationalité allemande ou française par votre lucidité, vous êtes un exemple pour nos petites snobs qui se voilent chez nous savoir ce que ça représente vraiment
Je rêve de pouvoir un jour me ballader dans les rues, en laissant mes cheveux se déposer librement sur mes épaules dénudées et hâlées par le soleil au gré du vent.
Je rêve encore de pouvoir un jour me ballader aussi, mais seule,ou non.
Sans me soucier où je vais ni comment ni pourquoi.
Sans être attendue ou avoir à cacher mon corps, cet étrange objet à la fois de fascination et de répugnance, sous une prison de tissus pour le protéger de la faiblesse des hommes.
Mon corps... je rêve de pouvoir l'habiller de toutes les couleurs de l'arc-en ciel, de colorer mes paupières et mes lèvres selon mon humeur...et au grand jour.
De porter des vêtements courts,longs de toutes les matières et de tous les styles possible...et même pourquoi pas créer le miens!
Je rêve de pouvoir chanter, danser,rire,penser, m'exprimer en somme! où et comme bon me semble.
Je rêve de conduire ma propre voiture sans avoir à me justifier,ni être accompagnée.
Je rêve de pouvoir dire "je ne crois pas en Dieu "en ne sucitant de la part de mon auditeur rien d'autre que de l'étonnement ou de la simple curiosité.
Je rêve de pouvoir échanger avec vous à la terrasse d'un café.
De vous dire que ce rêve qui vous semble si banal, pour le réaliser, j'ai dû fuire mon pays,l'Arabie Saoudite.
Car en effet, là bas rien de tout cela n'est possible quand on renie sa foi , que l'on deviens Athée, et surtout :quand on est une femme.
que j'ai dû rompre avec mes racines, ma famille, qui aurait denoncer mon choix aux autorités.
Pour réaliser mon rêve, j'ai traversé la mer au péril de ma vie pour gagner la Turquie puis l'Europe .
J ai dormi dans un camps de réfugiés en Allemagne.
Des fugitifs,comme moi. Là encore, mon rêve n'était pas encore devenu réel. Un jour que je voulais prendre le soleil, j 'ai voulu étendre mes jambes sur une serviette de bain mais...le chef du camps m'en a dissuader vivement pour ne pas offenser le regard des musulmans à la vue d'une partie dénudée du corps de la femme...!
Puis j'ai enfin réaliser mon rêve. Ce rêve est plus qu' un nom, c est une bouffée d'oxygène, une renaissance : ce rêve,c'est La Liberté.
Je m'appelle Rana Ahmad, je suis ex-musulmane, et aujourd'hui je suis Libre.
Aujourd'hui j'ai un autre rêve: que dans mon pays plus jamais personne n'ait besoin de le fuir pour le réaliser.
PAR:Alice Karmer.
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Re: Arabie Saoudite
Arabie Saoudite : attaques de kamikazes dans trois villes
Source
Des kamikazes se sont fait exploser lundi dans trois villes d'Arabie saoudite, à l'avant-dernier jour du ramadan et à l'approche de la fête de l'Aïd qui marque la fin du mois de jeûne musulman, rapportent des témoins et les médias qui font état de deux morts en plus des assaillants.
Un terroriste est mort en actionnant ses explosifs près du poste de sécurité de la mosquée du Prophète à Médine, deuxième ville sainte de l'islam, rapporte la chaîne saoudienne Al Arabiya qui ajoute que deux gardes ont été tués.
Trois attentats]
Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent de la fumée noire et des flammes près de la mosquée qui abrite le tombeau du prophète Mahomet, à Médine.
Deux explosions ont également secoué la ville de Qatif, dans l'est du pays, où vivent de nombreux membres de la minorité chiite du royaume, rapportent des témoins, qui disent avoir vu des restes humains provenant sans doute d'un kamikaze.
Un habitant de Qatif joint au téléphone par Reuters a déclaré que l'explosion n'avait apparemment pas fait de victime en dehors de l'assaillant. La défense civile nettoyait le site de l'attentat où les policiers relevaient des indices, a-t-il ajouté.
Après plusieurs attaques commises l'an dernier contre des mosquées des quartiers chiites de Qatif, des groupes de volontaires se sont créés pour assurer la sécurité des lieux de culte.
Le consulat américain pris pour cible
]Ces attentats survenus en début de soirée ont été précédés d'une autre attaque, commise dans la nuit de dimanche à lundi devant le consulat américain à Djeddah, la deuxième ville d'Arabie saoudite.
L'assaillant a garé sa voiture devant un hôpital situé en face du consulat vers 02h15 et a fait exploser sa bombe lorsque deux agents se sont approchés de lui, blessant légèrement ces derniers, a déclaré la télévision d'Etat en citant des sources proches des services de sécurité.
En 2004, cinq islamistes armés avaient réussi à pénétrer à l'intérieur du consulat et tué quatre gardes saoudiens et cinq employés. Trois d'entre eux avaient été tués par la police et deux autres arrêtés.
Source
Des kamikazes se sont fait exploser lundi dans trois villes d'Arabie saoudite, à l'avant-dernier jour du ramadan et à l'approche de la fête de l'Aïd qui marque la fin du mois de jeûne musulman, rapportent des témoins et les médias qui font état de deux morts en plus des assaillants.
Un terroriste est mort en actionnant ses explosifs près du poste de sécurité de la mosquée du Prophète à Médine, deuxième ville sainte de l'islam, rapporte la chaîne saoudienne Al Arabiya qui ajoute que deux gardes ont été tués.
Trois attentats]
Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent de la fumée noire et des flammes près de la mosquée qui abrite le tombeau du prophète Mahomet, à Médine.
Deux explosions ont également secoué la ville de Qatif, dans l'est du pays, où vivent de nombreux membres de la minorité chiite du royaume, rapportent des témoins, qui disent avoir vu des restes humains provenant sans doute d'un kamikaze.
Un habitant de Qatif joint au téléphone par Reuters a déclaré que l'explosion n'avait apparemment pas fait de victime en dehors de l'assaillant. La défense civile nettoyait le site de l'attentat où les policiers relevaient des indices, a-t-il ajouté.
Après plusieurs attaques commises l'an dernier contre des mosquées des quartiers chiites de Qatif, des groupes de volontaires se sont créés pour assurer la sécurité des lieux de culte.
Le consulat américain pris pour cible
]Ces attentats survenus en début de soirée ont été précédés d'une autre attaque, commise dans la nuit de dimanche à lundi devant le consulat américain à Djeddah, la deuxième ville d'Arabie saoudite.
L'assaillant a garé sa voiture devant un hôpital situé en face du consulat vers 02h15 et a fait exploser sa bombe lorsque deux agents se sont approchés de lui, blessant légèrement ces derniers, a déclaré la télévision d'Etat en citant des sources proches des services de sécurité.
En 2004, cinq islamistes armés avaient réussi à pénétrer à l'intérieur du consulat et tué quatre gardes saoudiens et cinq employés. Trois d'entre eux avaient été tués par la police et deux autres arrêtés.
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Re: Arabie Saoudite
Par le biais de caricatures, l’Arabie saoudite et l’Iran s’accusent mutuellement de l’interdiction du hadj aux Iraniens hajj
"La sécurité pendant le hadj": l'araignée saoudienne piétine des cadavres à "Mina" (Aviny.com, le 29 mai 2016)
Le 30 mai 2016, l’Arabie saoudite et l’Iran ont annoncé ne pas avoir réussi à se mettre d’accord sur les dispositions devant permettre aux Iraniens d’assister au hadj [pèlerinage à La Mecque] cette année. Par conséquent, les Iraniens ne se rendront pas aux rituels. Les Iraniens ont accusé les Saoudiens de l’échec des pourparlers, affirmant qu’ils avaient émis des exigences excessives, comme l’interdiction de faire flotter des drapeaux iraniens dans les auberges accueillant les Iraniens ou sur la route du pèlerinage, le refus d’ouvrir une station de soins et de secours à leur usage, ou le port imposé de bracelets de surveillance électroniques pendant la durée de leur séjour. [1]
De son côté, l’Arabie saoudite a affirmé qu’alors qu’elle avait accepté toutes les exigences iraniennes, l’Iran avait rejeté les siennes. Elle s’est dite opposée à toute politisation du hadj et a déclaré que l’Iran avait tenu à organiser des manifestations politiques contre le régime saoudien et les Etats-Unis lors de cérémonies chiites. C’est ce qui aurait valu aux Iraniens l’interdiction de participer au hadj. [2]
Les tensions entre les deux pays ont atteint de nouveaux sommets avec la guerre qu’ils se mènent actuellement en Irak, en Syrie et au Yémen. Le 4 janvier 2016, l’Arabie saoudite a rompu ses relations avec l’Iran après que des manifestants iraniens eurent attaqué et incendié ses représentations à Téhéran et à Mashhad. Ces attaques ont eu lieu deux jours après l’exécution par l’Arabie saoudite de l’éminent imam chiite Nimr al-Nimr. [3]
Notons également que lors de la catastrophe de Mina intervenue pendant le hadj l’an dernier, près de la moitié des 1 000 pèlerins piétinés étaient des Iraniens. [4] L’Iran a tenu l’Arabie saoudite pour responsable de l’incident et menacé d’une sévère riposte. [5]
Ces tensions se reflètent dans nombre de caricatures publiées dans les médias saoudiens et iraniens ces dernières semaines. Ci-dessous des exemples :
Caricatures iraniennes contre l’Arabie saoudite
Des caricatures de la presse iranienne ont présenté la famille royale saoudienne comme des traîtres collaborant avec les Etats-Unis, les sionistes, et l’Etat islamique, leur produit. Les Saoudiens sont également dépeints comme les responsables de la catastrophe de Mina et comme interdisant aux Iraniens de participer au hadj.
« Traîtres dans la maison de Dieu et serviteurs de l’EI » (Aviny.com, le 28 mai 2016)
« Le cube de l’amour [la Kaaba] entre les mains des wahhabites sionistes criminels : cette année, l’Arabie saoudite, sous l’influence de l’Amérique, d’Israël et des juifs, interdit aux Iraniens de participer au hadj pour exprimer une féroce hostilité envers les chiites et noircir la réputation de l’islam et des musulmans » (Tasnimnews.com, 5 juin 2016)
Le roi d’Arabie saoudite interdisant l’arrivée des pèlerins iraniens : « Nous avons le devoir d’assurer la sécurité du rituel du hadj partout » (Tasnimnews.com, le 29 mai 2016)
La chauve-souris, représentant la famille royale « saoudienne », interdit aux colombes de participer au « hadj » (Farsnews.com, le 31 mai 2016)
Caricatures saoudiennes : L’Iran politise le hadj
Des caricatures en Arabie saoudite présentent un Iran visant à politiser le hadj, au moyen de manifestations de pèlerins iraniens susceptibles de déclencher des émeutes et de compromettre la sécurité du pays.
« L’Iran et la politisation du hajj » : « L’Iran » charge le canon de sa « politique » avec des pèlerins (Makkah, Arabie saoudite, le 25 mai 2016)
« La méthode iranienne [de pratique] du hajj » (Okaz, Arabie saoudite, le 29 mai 2016)
« L’Iran et la politisation du hadj » : « L’Iran » utilise ses pèlerins pour attiser le feu (Makkah, Arabie saoudite, 1er juin 2016)
Pèlerins iraniens – une bombe à retardement (Okaz, Arabie saoudite, le 29 mai 2016)
"La sécurité pendant le hadj": l'araignée saoudienne piétine des cadavres à "Mina" (Aviny.com, le 29 mai 2016)
Le 30 mai 2016, l’Arabie saoudite et l’Iran ont annoncé ne pas avoir réussi à se mettre d’accord sur les dispositions devant permettre aux Iraniens d’assister au hadj [pèlerinage à La Mecque] cette année. Par conséquent, les Iraniens ne se rendront pas aux rituels. Les Iraniens ont accusé les Saoudiens de l’échec des pourparlers, affirmant qu’ils avaient émis des exigences excessives, comme l’interdiction de faire flotter des drapeaux iraniens dans les auberges accueillant les Iraniens ou sur la route du pèlerinage, le refus d’ouvrir une station de soins et de secours à leur usage, ou le port imposé de bracelets de surveillance électroniques pendant la durée de leur séjour. [1]
De son côté, l’Arabie saoudite a affirmé qu’alors qu’elle avait accepté toutes les exigences iraniennes, l’Iran avait rejeté les siennes. Elle s’est dite opposée à toute politisation du hadj et a déclaré que l’Iran avait tenu à organiser des manifestations politiques contre le régime saoudien et les Etats-Unis lors de cérémonies chiites. C’est ce qui aurait valu aux Iraniens l’interdiction de participer au hadj. [2]
Les tensions entre les deux pays ont atteint de nouveaux sommets avec la guerre qu’ils se mènent actuellement en Irak, en Syrie et au Yémen. Le 4 janvier 2016, l’Arabie saoudite a rompu ses relations avec l’Iran après que des manifestants iraniens eurent attaqué et incendié ses représentations à Téhéran et à Mashhad. Ces attaques ont eu lieu deux jours après l’exécution par l’Arabie saoudite de l’éminent imam chiite Nimr al-Nimr. [3]
Notons également que lors de la catastrophe de Mina intervenue pendant le hadj l’an dernier, près de la moitié des 1 000 pèlerins piétinés étaient des Iraniens. [4] L’Iran a tenu l’Arabie saoudite pour responsable de l’incident et menacé d’une sévère riposte. [5]
Ces tensions se reflètent dans nombre de caricatures publiées dans les médias saoudiens et iraniens ces dernières semaines. Ci-dessous des exemples :
Caricatures iraniennes contre l’Arabie saoudite
Des caricatures de la presse iranienne ont présenté la famille royale saoudienne comme des traîtres collaborant avec les Etats-Unis, les sionistes, et l’Etat islamique, leur produit. Les Saoudiens sont également dépeints comme les responsables de la catastrophe de Mina et comme interdisant aux Iraniens de participer au hadj.
« Traîtres dans la maison de Dieu et serviteurs de l’EI » (Aviny.com, le 28 mai 2016)
« Le cube de l’amour [la Kaaba] entre les mains des wahhabites sionistes criminels : cette année, l’Arabie saoudite, sous l’influence de l’Amérique, d’Israël et des juifs, interdit aux Iraniens de participer au hadj pour exprimer une féroce hostilité envers les chiites et noircir la réputation de l’islam et des musulmans » (Tasnimnews.com, 5 juin 2016)
Le roi d’Arabie saoudite interdisant l’arrivée des pèlerins iraniens : « Nous avons le devoir d’assurer la sécurité du rituel du hadj partout » (Tasnimnews.com, le 29 mai 2016)
La chauve-souris, représentant la famille royale « saoudienne », interdit aux colombes de participer au « hadj » (Farsnews.com, le 31 mai 2016)
Caricatures saoudiennes : L’Iran politise le hadj
Des caricatures en Arabie saoudite présentent un Iran visant à politiser le hadj, au moyen de manifestations de pèlerins iraniens susceptibles de déclencher des émeutes et de compromettre la sécurité du pays.
« L’Iran et la politisation du hajj » : « L’Iran » charge le canon de sa « politique » avec des pèlerins (Makkah, Arabie saoudite, le 25 mai 2016)
« La méthode iranienne [de pratique] du hajj » (Okaz, Arabie saoudite, le 29 mai 2016)
« L’Iran et la politisation du hadj » : « L’Iran » utilise ses pèlerins pour attiser le feu (Makkah, Arabie saoudite, 1er juin 2016)
Pèlerins iraniens – une bombe à retardement (Okaz, Arabie saoudite, le 29 mai 2016)
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Re: Arabie Saoudite
Un Imam déclare que se marier avec des enfants est parfaitement OK car le « prophète Mohamed l’a fait aussi »
Un Imam déclare que se marier avec des enfants est parfaitement OK car le « prophète Mohamed l’a fait aussi »
Riyad | Le chef spirituel de l’Arabie Saoudite, le Grand Mufti de l’Arabie Saoudite Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, a déclaré à la télévision nationale hier soir qu’il ne condamnait pas les mariages avec des enfants car « le prophète Mohamed l’a fait aussi », selon l’édition du Riyadh Times de ce matin.
Le Grand Mufti a décrit le mariage des filles de moins de 15 ans comme étant « loisible », car selon le saint Coran, le prophète Mohamed a épousé Aïcha, la plus jeune de ses treize épouses, quand elle n’avait seulement que six ans.
Après cela, un homme de la foule lui a demandé quel était l’âge approprié de se marier pour une jeune fille et le Grand Mufti a cité le prophète comme un exemple.
« Notre Saint Prophète a été divinement inspiré par Allah, le plus grand et le plus miséricordieux, et dans sa grande sagesse, Mohamed a trouvé cela adéquate de prendre Aïcha pour épouse quand elle n’était alors qu’une enfant. Qu’Allah bénisse l’âme d’Aïcha », dit-il à une foule de gens.
Interrogé quant à l’âge approprié de se marier pour une jeune fille, le chef spirituel religieux de l’Arabie saoudite a laissé entendre que du fait que le prophète Mohamed s’est marié avec une fille de 6 ans, alors cela en fait une oeuvre charitable à émuler.
Mariée à l’âge de 6 ans
La spécialiste du Moyen-Orient, Myriam Cerrah, reconnaît que le Coran est clair en rapport avec l’âge du mariage d’Aïcha et du prophète en accord avec la foi islamique.
« Il est marqué dans le Coran noir sur blanc, que le prophète s’est marié avec Aïcha quand elle n’avait que 6 ans et qu’il a consommé le mariage quand elle en avait 9. Alors qu’il en avait 54 lui-même », a-t’elle expliqué.
Selon le Coran, Mohamed a cherché à épouser la jeune femme après avoir rêvé d’elle à plusieurs reprises. « On vous a montré à moi deux fois (dans mon rêve) avant que je ne me marie avec vous. Je vis un ange vous portant dans un morceau de tissu de soie, et je lui ai dit, ‘Révélez (Aïcha)’, et voici que voila, c’était toi. Je me dis (à moi-même), ‘Si Allah le veut, que cela se produise’, » peut-on lire dans le Coran.
La pédophilie est « inexistante » dans l’islam
La pédophilie est un « concept moderne social de l’occident », explique le savant Sahid Zamir, et qu’il a été répandu par la culture occidentale et qu’il ne s’applique pas à tous les peuples du monde.
« Qui est à même de dire à quel âge une fille à le droit de se marier? Les Nations Unies ou le Coran, qui est la révélation d’Allah au travers de notre prophète Mohamed pour le monde entier? Je pense que le choix est assez évident », a-t’il admis.
« L’âge ne détermine pas si des jeunes filles sont pas faites pour le mariage ou pas. C’est une question de maturité et en ce qui concerne Aïcha, la femme de Mohamed, il est clair que c’était une fille précoce et c’est pourquoi Allah a permis à Mohamed de lier sa destinée avec la sienne, » dit-il.
Il n’y a actuellement aucune loi en place qui définie un âge minimum pour le mariage en Arabie Saoudite, bien que le Ministère de la Justice a soumis une proposition en 2011 de limiter l’âge des jeunes femmes à marier à 15 ans. Mais la proposition a été rejetée.
Source: WNDR, le 27 mai 2016
Un Imam déclare que se marier avec des enfants est parfaitement OK car le « prophète Mohamed l’a fait aussi »
Riyad | Le chef spirituel de l’Arabie Saoudite, le Grand Mufti de l’Arabie Saoudite Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, a déclaré à la télévision nationale hier soir qu’il ne condamnait pas les mariages avec des enfants car « le prophète Mohamed l’a fait aussi », selon l’édition du Riyadh Times de ce matin.
Le Grand Mufti a décrit le mariage des filles de moins de 15 ans comme étant « loisible », car selon le saint Coran, le prophète Mohamed a épousé Aïcha, la plus jeune de ses treize épouses, quand elle n’avait seulement que six ans.
Après cela, un homme de la foule lui a demandé quel était l’âge approprié de se marier pour une jeune fille et le Grand Mufti a cité le prophète comme un exemple.
« Notre Saint Prophète a été divinement inspiré par Allah, le plus grand et le plus miséricordieux, et dans sa grande sagesse, Mohamed a trouvé cela adéquate de prendre Aïcha pour épouse quand elle n’était alors qu’une enfant. Qu’Allah bénisse l’âme d’Aïcha », dit-il à une foule de gens.
Interrogé quant à l’âge approprié de se marier pour une jeune fille, le chef spirituel religieux de l’Arabie saoudite a laissé entendre que du fait que le prophète Mohamed s’est marié avec une fille de 6 ans, alors cela en fait une oeuvre charitable à émuler.
Mariée à l’âge de 6 ans
La spécialiste du Moyen-Orient, Myriam Cerrah, reconnaît que le Coran est clair en rapport avec l’âge du mariage d’Aïcha et du prophète en accord avec la foi islamique.
« Il est marqué dans le Coran noir sur blanc, que le prophète s’est marié avec Aïcha quand elle n’avait que 6 ans et qu’il a consommé le mariage quand elle en avait 9. Alors qu’il en avait 54 lui-même », a-t’elle expliqué.
Selon le Coran, Mohamed a cherché à épouser la jeune femme après avoir rêvé d’elle à plusieurs reprises. « On vous a montré à moi deux fois (dans mon rêve) avant que je ne me marie avec vous. Je vis un ange vous portant dans un morceau de tissu de soie, et je lui ai dit, ‘Révélez (Aïcha)’, et voici que voila, c’était toi. Je me dis (à moi-même), ‘Si Allah le veut, que cela se produise’, » peut-on lire dans le Coran.
La pédophilie est « inexistante » dans l’islam
La pédophilie est un « concept moderne social de l’occident », explique le savant Sahid Zamir, et qu’il a été répandu par la culture occidentale et qu’il ne s’applique pas à tous les peuples du monde.
« Qui est à même de dire à quel âge une fille à le droit de se marier? Les Nations Unies ou le Coran, qui est la révélation d’Allah au travers de notre prophète Mohamed pour le monde entier? Je pense que le choix est assez évident », a-t’il admis.
« L’âge ne détermine pas si des jeunes filles sont pas faites pour le mariage ou pas. C’est une question de maturité et en ce qui concerne Aïcha, la femme de Mohamed, il est clair que c’était une fille précoce et c’est pourquoi Allah a permis à Mohamed de lier sa destinée avec la sienne, » dit-il.
Il n’y a actuellement aucune loi en place qui définie un âge minimum pour le mariage en Arabie Saoudite, bien que le Ministère de la Justice a soumis une proposition en 2011 de limiter l’âge des jeunes femmes à marier à 15 ans. Mais la proposition a été rejetée.
Source: WNDR, le 27 mai 2016
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Re: Arabie Saoudite
En Arabie saoudite, chatter avec une Youtubeuse américaine peut vous conduire en prison
Casquette de travers, sourire édenté : avec ses vidéos délirantes, l’internaute saoudien Abou Sin a fait rire pendant des mois la blogosphère arabe… jusqu’à son arrestation par la police de Riyad dimanche 25 septembre. Les autorités du royaume reprochent à ce jeune internaute de 19 ans d’avoir diffusé des vidéos "offensantes" avec une Youtubeuse américaine.
Abou Sin (surnom qui signifie édenté) s’est fait connaitre par des vidéos le montrant en train de discuter avec la Youtubeuse américaine Christina Crockett. Ces vidéos étaient diffusées en direct sur la plateforme de livestreaming YouNow. Dans un anglais approximatif, le jeune homme faisait régulièrement la cour à son interlocutrice amusée, devant des milliers d’internautes.
L’arrestation
La police de Riyad a arrêté le jeune Abou Sin dimanche 25 septembre alors qu’il se trouvait dans sa voiture avec deux amis. Ironie du sort, la scène a été retransmise en direct sur YouNow car le jeune homme était en train de discuter via Internet avec un jeune Koweïtien au moment de son arrestation.
À 6’52’’, on voit un véhicule de police s’arrêter derrière la voiture d’Abou Sin. Le jeune homme sort alors de sa voiture et se dirige vers le véhicule de police. Quelques secondes plus tard, ses deux amis le rejoignent. Puis, vers 10’47’’, l’un de ses amis revient dans la voiture et annonce à l’internaute avec qui il est en train de chatter : "Il va tarder, il va tarder. Il y a un mandat d’arrêt contre lui. "
Vidéo montrant l'arrestation en direct de l'humoriste Abou Sin.
Le lendemain, la police de Riyad a publié un communiqué confirmant que "Abou Sin a été arrêté pour avoir utilisé le programme de livestreaming YouNow de façon offensante".
"Abou Sin et Christina ont diffusé des vidéos osées qui ont très rapidement reçu des milliers de vues et de followers partout dans le monde. La plupart des personnes qui regardaient sont originaires du monde arabe. Abou Sin (…) est devenu célèbre et a reçu des commentaires négatifs ", a pour sa part déclaré un porte-parole de la police à la presse locale.
Si l’internaute est reconnu coupable d’ "offense à la charia" à travers ses vidéos, il risque une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement, a indiqué un avocat cité par le quotidien d’État Okaz.
Abu Sin et Christina Crockett sur YouTube
D’abord retransmises sur YouNow, les vidéos d’Abou Sin et Christina ont aussi été relayée sur YouTube, où elles sont devenues très populaires, enregistrant des centaines de milliers de vues.
Comme par exemple cette vidéo où l’on voit Abou Sin, cigarette au bec, demander la main de Christina dans un anglais approximatif. Quand Christina, sceptique, lui répond : "Mais tu n’as que 13 ans", le jeune saoudien jure qu’il en a 20 ans et enfile sa Ghotra (foulard traditionnel des pays du Golfe) pour chanter un air traditionnel saoudien à sa "dulcinée".
Cette autre vidéo est l’une des toutes premières du duo. Elle a été diffusée fin juillet. Les deux "tourtereaux" tentent tant bien que mal de communiquer, Abou Sin ne maitrisant pas l’anglais et Christina ne connaissant pas l’arabe. Ambiance.
Désormais derrière les barreaux, le jeune Abou Sin ne pourra vraisemblablement plus amuser le Web avec son acolyte Christina.
Christina est une jeune vlogueuse installée en Californie. Sur sa chaîne YouTube, elle poste régulièrement des vidéos de unboxing, une pratique en vogue sur le Web qui consiste à se filmer en train de déballer un produit nouveau pour le tester.
Ses conversations avec le jeune Saoudien semblent l’avoir propulsé au rang de star sur YouNow, où elle compte plus de 680 mille fans. Nous l’avons contactée pour avoir son témoignage au sujet de l’arrestation d’Abou Sin, sans réponse pour l'instant. Nous la publierons dès qu’elle nous parviendra.
Ce n’est pas la première fois qu’un internaute est arrêté en Arabie saoudite pour une vidéo jugée attentatoire à la morale. En 2013, un jeune homme avait été arrêté par la police religieuse pour avoir simplement diffusé des images de lui proposant des "Free hugs" (calins gratuits) dans une rue de Riyad.
http://observers.france24.com/fr/20160927-saudi-arabia-abu-sin-christina-crockett-younow
Casquette de travers, sourire édenté : avec ses vidéos délirantes, l’internaute saoudien Abou Sin a fait rire pendant des mois la blogosphère arabe… jusqu’à son arrestation par la police de Riyad dimanche 25 septembre. Les autorités du royaume reprochent à ce jeune internaute de 19 ans d’avoir diffusé des vidéos "offensantes" avec une Youtubeuse américaine.
Abou Sin (surnom qui signifie édenté) s’est fait connaitre par des vidéos le montrant en train de discuter avec la Youtubeuse américaine Christina Crockett. Ces vidéos étaient diffusées en direct sur la plateforme de livestreaming YouNow. Dans un anglais approximatif, le jeune homme faisait régulièrement la cour à son interlocutrice amusée, devant des milliers d’internautes.
L’arrestation
La police de Riyad a arrêté le jeune Abou Sin dimanche 25 septembre alors qu’il se trouvait dans sa voiture avec deux amis. Ironie du sort, la scène a été retransmise en direct sur YouNow car le jeune homme était en train de discuter via Internet avec un jeune Koweïtien au moment de son arrestation.
À 6’52’’, on voit un véhicule de police s’arrêter derrière la voiture d’Abou Sin. Le jeune homme sort alors de sa voiture et se dirige vers le véhicule de police. Quelques secondes plus tard, ses deux amis le rejoignent. Puis, vers 10’47’’, l’un de ses amis revient dans la voiture et annonce à l’internaute avec qui il est en train de chatter : "Il va tarder, il va tarder. Il y a un mandat d’arrêt contre lui. "
Vidéo montrant l'arrestation en direct de l'humoriste Abou Sin.
Le lendemain, la police de Riyad a publié un communiqué confirmant que "Abou Sin a été arrêté pour avoir utilisé le programme de livestreaming YouNow de façon offensante".
"Abou Sin et Christina ont diffusé des vidéos osées qui ont très rapidement reçu des milliers de vues et de followers partout dans le monde. La plupart des personnes qui regardaient sont originaires du monde arabe. Abou Sin (…) est devenu célèbre et a reçu des commentaires négatifs ", a pour sa part déclaré un porte-parole de la police à la presse locale.
Si l’internaute est reconnu coupable d’ "offense à la charia" à travers ses vidéos, il risque une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement, a indiqué un avocat cité par le quotidien d’État Okaz.
Abu Sin et Christina Crockett sur YouTube
D’abord retransmises sur YouNow, les vidéos d’Abou Sin et Christina ont aussi été relayée sur YouTube, où elles sont devenues très populaires, enregistrant des centaines de milliers de vues.
Comme par exemple cette vidéo où l’on voit Abou Sin, cigarette au bec, demander la main de Christina dans un anglais approximatif. Quand Christina, sceptique, lui répond : "Mais tu n’as que 13 ans", le jeune saoudien jure qu’il en a 20 ans et enfile sa Ghotra (foulard traditionnel des pays du Golfe) pour chanter un air traditionnel saoudien à sa "dulcinée".
Cette autre vidéo est l’une des toutes premières du duo. Elle a été diffusée fin juillet. Les deux "tourtereaux" tentent tant bien que mal de communiquer, Abou Sin ne maitrisant pas l’anglais et Christina ne connaissant pas l’arabe. Ambiance.
Désormais derrière les barreaux, le jeune Abou Sin ne pourra vraisemblablement plus amuser le Web avec son acolyte Christina.
Christina est une jeune vlogueuse installée en Californie. Sur sa chaîne YouTube, elle poste régulièrement des vidéos de unboxing, une pratique en vogue sur le Web qui consiste à se filmer en train de déballer un produit nouveau pour le tester.
Ses conversations avec le jeune Saoudien semblent l’avoir propulsé au rang de star sur YouNow, où elle compte plus de 680 mille fans. Nous l’avons contactée pour avoir son témoignage au sujet de l’arrestation d’Abou Sin, sans réponse pour l'instant. Nous la publierons dès qu’elle nous parviendra.
Ce n’est pas la première fois qu’un internaute est arrêté en Arabie saoudite pour une vidéo jugée attentatoire à la morale. En 2013, un jeune homme avait été arrêté par la police religieuse pour avoir simplement diffusé des images de lui proposant des "Free hugs" (calins gratuits) dans une rue de Riyad.
http://observers.france24.com/fr/20160927-saudi-arabia-abu-sin-christina-crockett-younow
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Re: Arabie Saoudite
Riyad met en garde Washington après l’adoption de la loi Jasta
Le Congrès a voté une loi autorisant les familles des victimes du 11-Septembre à engager des poursuites pour réclamer des dommages au royaume wahhabite.
Le 27 janvier 2015, le président américain, Barack Obama en Arabie saoudite, aux côtés du roi Salman Ben Abdel Aziz.
Le 27 janvier 2015, le président américain, Barack Obama en Arabie saoudite, aux côtés du roi Salman Ben Abdel Aziz. Carolyn Kaster / AP
Le ministère des affaires étrangères saoudien a condamné, jeudi 29 septembre, l’adoption par le Congrès américain d’une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à engager des poursuites pour réclamer des dommages au royaume wahhabite.
« L’érosion de l’immunité des Etats aura un impact négatif sur tous les pays, y compris les Etats-Unis », a déclaré la diplomatie saoudienne dans un communiqué transmis par l’Agence de presse saoudienne, SPA (Saudi Press Agency) – l’agence de presse officielle –, évoquant un sujet de « grande inquiétude ». Riyad a exprimé l’espoir que les élus américains amenderaient cette législation « pour éviter les conséquences graves et non voulues qui pourraient s’ensuivre ».
Quinze pirates de l’air
La veille, le Congrès a rejeté à une majorité écrasante le veto que Barack Obama avait mis sur cette loi, dite « Jasta » (Justice against Sponsors of Terrorism Act – « la justice contre les commanditaires d’actes terroristes »), qui autorise des poursuites contre un État en cas d’attentat sur le sol américain.
La loi devrait donc entrer en vigueur, mais les présidents de la Chambre des représentants et du Sénat ont ouvert la voie à une modification du texte pour dissiper les inquiétudes quant à ses conséquences pour les expatriés.
L’Arabie saoudite est depuis longtemps soupçonnée d’avoir apporté un soutien aux pirates de l’air ayant perpétré les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, qui ont fait près de 3 000 morts. Riyad rejette ces suspicions, mais quinze des 19 pirates de l’air étaient saoudiens.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/09/30/11-septembre-riyad-met-en-garde-washington-apres-l-adoption-de-la-loi-jasta_5005772_3222.html#y9cb8wcV5hUd3MYZ.99
Le Congrès a voté une loi autorisant les familles des victimes du 11-Septembre à engager des poursuites pour réclamer des dommages au royaume wahhabite.
Le 27 janvier 2015, le président américain, Barack Obama en Arabie saoudite, aux côtés du roi Salman Ben Abdel Aziz.
Le 27 janvier 2015, le président américain, Barack Obama en Arabie saoudite, aux côtés du roi Salman Ben Abdel Aziz. Carolyn Kaster / AP
Le ministère des affaires étrangères saoudien a condamné, jeudi 29 septembre, l’adoption par le Congrès américain d’une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à engager des poursuites pour réclamer des dommages au royaume wahhabite.
« L’érosion de l’immunité des Etats aura un impact négatif sur tous les pays, y compris les Etats-Unis », a déclaré la diplomatie saoudienne dans un communiqué transmis par l’Agence de presse saoudienne, SPA (Saudi Press Agency) – l’agence de presse officielle –, évoquant un sujet de « grande inquiétude ». Riyad a exprimé l’espoir que les élus américains amenderaient cette législation « pour éviter les conséquences graves et non voulues qui pourraient s’ensuivre ».
Quinze pirates de l’air
La veille, le Congrès a rejeté à une majorité écrasante le veto que Barack Obama avait mis sur cette loi, dite « Jasta » (Justice against Sponsors of Terrorism Act – « la justice contre les commanditaires d’actes terroristes »), qui autorise des poursuites contre un État en cas d’attentat sur le sol américain.
La loi devrait donc entrer en vigueur, mais les présidents de la Chambre des représentants et du Sénat ont ouvert la voie à une modification du texte pour dissiper les inquiétudes quant à ses conséquences pour les expatriés.
L’Arabie saoudite est depuis longtemps soupçonnée d’avoir apporté un soutien aux pirates de l’air ayant perpétré les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, qui ont fait près de 3 000 morts. Riyad rejette ces suspicions, mais quinze des 19 pirates de l’air étaient saoudiens.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/09/30/11-septembre-riyad-met-en-garde-washington-apres-l-adoption-de-la-loi-jasta_5005772_3222.html#y9cb8wcV5hUd3MYZ.99
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Re: Arabie Saoudite
"Sans notre protection, l'Arabie saoudite ne survivrait pas une semaine", lance Trump
Sur le net
Le candidat républicain répondait à des avertissements de Riyad qui s'inquiète d'une possible adoption par le Congrès américain d'un projet de loi relatif aux attentats du 11 Septembre.
Alors que le président des États-Unis, Barack Obama, est arrivé mercredi pour une dernière visite en Arabie saoudite sur fond de tension entre les deux pays, le candidat à l'investiture républicaine Donald Trump a répondu violemment à des avertissements de Riyad qui s’inquiète d'une possible adoption par le Congrès américain d'un projet de loi relatif aux attentats du 11 Septembre.
Le texte en question, soutenu aussi bien par les démocrates que les républicains, n'a pas encore été soumis à un vote au Congrès. Il permettrait aux familles des victimes du 11 septembre 2001 de poursuivre, entre autres, le gouvernement saoudien pour obtenir des dédommagements. Aucune implication de l'Arabie saoudite n'a jamais été démontrée mais 15 des 19 pirates de l'air étaient saoudiens.
Selon le New York Times, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait averti des élus américains, lors d'une visite à Washington le mois dernier, de possibles conséquences coûteuses si ce projet de loi était adopté. Le quotidien affirme que le ministre avait menacé de vendre quelque 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain et autres biens détenus aux Etats-Unis.
"Nous les achèterons tous""Sur un ton défiant, Donald Trump a commenté l'affaire durant une émission radio matinale, The Joe Piscopo Show", rapportait le 18 avril le blog Mediaite, dirigé par le journaliste de la chaîne ABC Dan Abrams.
"Les Saoudiens nous menacent (...)", a lancé l'animateur radio à M. Trump, avant que celui-ci ne l'interrompe : "Ce n'est pas grave, nous les achèterons tous".
Et de poursuivre: "Regardez, nous protégeons l'Arabie saoudite. Nous les protégeons en échange de presque rien. Et sans notre protection, ils ne survivraient pas plus d'une semaine. Nous les protégeons comme nous protégeons d'autres".
Le milliardaire a estimé que les Etats-Unis n'étaient pas "correctement remboursés". "Et l'on se demande pourquoi notre dette (publique) s'élève à 19 trillions de dollars... En tout, cas nous sommes les policiers du monde...nous ne recevons pas ce qui nous est dû", a conclu le magnat de l'immobilier.
Lire aussi
USA-Arabie saoudite : condamnés à s'entendre
Obama, cible de critiques sans précédent en Arabie saoudite
USA-Arabie saoudite : vers une reconsolidation des liens bilatéraux
« Washington ne doit plus s'embourber dans les marécages du Proche-Orient »
Heurs et malheurs de la politique étrangère de Barack Obama
Sur le net
Le candidat républicain répondait à des avertissements de Riyad qui s'inquiète d'une possible adoption par le Congrès américain d'un projet de loi relatif aux attentats du 11 Septembre.
Alors que le président des États-Unis, Barack Obama, est arrivé mercredi pour une dernière visite en Arabie saoudite sur fond de tension entre les deux pays, le candidat à l'investiture républicaine Donald Trump a répondu violemment à des avertissements de Riyad qui s’inquiète d'une possible adoption par le Congrès américain d'un projet de loi relatif aux attentats du 11 Septembre.
Le texte en question, soutenu aussi bien par les démocrates que les républicains, n'a pas encore été soumis à un vote au Congrès. Il permettrait aux familles des victimes du 11 septembre 2001 de poursuivre, entre autres, le gouvernement saoudien pour obtenir des dédommagements. Aucune implication de l'Arabie saoudite n'a jamais été démontrée mais 15 des 19 pirates de l'air étaient saoudiens.
Selon le New York Times, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait averti des élus américains, lors d'une visite à Washington le mois dernier, de possibles conséquences coûteuses si ce projet de loi était adopté. Le quotidien affirme que le ministre avait menacé de vendre quelque 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain et autres biens détenus aux Etats-Unis.
"Nous les achèterons tous""Sur un ton défiant, Donald Trump a commenté l'affaire durant une émission radio matinale, The Joe Piscopo Show", rapportait le 18 avril le blog Mediaite, dirigé par le journaliste de la chaîne ABC Dan Abrams.
"Les Saoudiens nous menacent (...)", a lancé l'animateur radio à M. Trump, avant que celui-ci ne l'interrompe : "Ce n'est pas grave, nous les achèterons tous".
Et de poursuivre: "Regardez, nous protégeons l'Arabie saoudite. Nous les protégeons en échange de presque rien. Et sans notre protection, ils ne survivraient pas plus d'une semaine. Nous les protégeons comme nous protégeons d'autres".
Le milliardaire a estimé que les Etats-Unis n'étaient pas "correctement remboursés". "Et l'on se demande pourquoi notre dette (publique) s'élève à 19 trillions de dollars... En tout, cas nous sommes les policiers du monde...nous ne recevons pas ce qui nous est dû", a conclu le magnat de l'immobilier.
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« Washington ne doit plus s'embourber dans les marécages du Proche-Orient »
Heurs et malheurs de la politique étrangère de Barack Obama
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Re: Arabie Saoudite
Les châtiments corporels en terre d’islam…
Qui peut croire que l’islam est une religion de paix et d’amour ? Cette idéologie totalitaire régente la vie quotidienne des musulmans. Elle repose sur cinq piliers : l’attestation qu’il n’y a pas d’autres divinités qu’Allah et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager, l’accomplissement de la Salat (prières quotidiennes), le paiement de la Zakat (impôt), le Jeûne du mois de Ramadhan et le Hadj (pèlerinage à la Mecque) pour celui qui en a les moyens (tant physiques que matériels).
L’islam est une religion barbare qui nous donne malheureusement de nombreux exemples de ce qu’elle fait supporter aux musulmans qui ne se plieraient pas aux interdits édictés dans le Coran ses sourates ou ses hadiths.
Pour comprendre les bases de cet endoctrinement, le Coran est constitué de 114 sourates de longueurs inégales : la plus courte contient 3 versets (ayat) et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, et non dans l’ordre chronologique dans lequel Allah les aurait révélées à Mahomet. La toute première, la Fatiha est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée « Le prologue » par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors de chaque prière.
Les spécialistes ont distingué deux grandes catégories de sourates: celles qui correspondent à la période mecquoise, et celles de la période médinoise. La partie relative à la période mecquoise traite généralement du rapport à Dieu, la foi, spiritualité, croyances islamiques] (tawhid). Cette partie dite mecquoise a été révélée avant l’hégire du prophète de l’Islam. Tandis que la partie médinoise traite quant à elle de l’aspect social de l’homme et elle a été révélée après l’hégire. Ce qui veut dire qu’il se pourrait qu’un verset soit révélée dans un autre lieu que la Mecque ou Médine, mais sa classification dépendra de sa période de révélation, avant ou après l’hégire.
Ce qui sous entend que cette doctrine peut être interprétée et conduire à une lecture très rigoriste du Coran, comme nous avons pu le constater avec les talibans en Afghanistan.
Voici les interdits en terre d’islam qui sont susceptibles de punition ou de châtiment en cas de non respect des règles édictées par les préceptes du Coran :
1. Le vol
Le vol est défini comme le fait de s’emparer secrètement du bien d’autrui avec l’intention d’en jouir, alors que ce bien se trouvait à l’abri, dans un endroit sécurisé.
2. Banditisme de grands chemins
Le banditisme de grands chemins est défini comme l’activité d’un individu ou d’un groupe d’individus qui se rendent sur les voies publiques avec l’intention d’interdire le passage aux gens ou de voler les passants, ou encore de leur infliger des blessures.
3. Fornication et adultère
Cela est défini comme tout acte où un homme a une relation avec pénétration avec une femme qui ne lui est pas licite. Toute relation qui n’implique pas une pénétration ne fait pas partie de cette catégorie et les personnes impliquées n’encourent pas le châtiment prescrit.
4. Fausses accusations
Cela est défini comme le fait d’accuser de fornication ou d’adultère une personne chaste et innocente. Cela inclut également le fait de prétendre qu’une personne n’est pas la fille ou le fils d’un tel ou d’une telle. Les fausses accusations incluent toute accusation de fornication ou d’adultère qui n’est pas soutenue par une preuve jugée acceptable par la loi islamique.
5. Consommation d’alcool
L’un des plus grands objectifs de l’islam est le bien-être des êtres humains et d’éviter le plus possible tout ce qui peut leur nuire. C’est pourquoi l’islam permet les bonnes choses et interdit les mauvaises. Il protège ainsi la vie des gens, de même que leurs facultés rationnelles, leurs biens et leur réputation. L’interdiction de l’alcool et le châtiment pour ceux qui en consomment font partie des lois qui démontrent à quel point l’islam se soucie de ces choses, car l’alcool est de nature destructrice et peut gravement affecter la vie d’une personne, ses biens, son intellect, sa réputation et sa religion.
Dieu dit, dans le Coran :
« Ô vous qui croyez! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les autels dressés pour les idoles et les flèches de divination ne sont que des abominations, des œuvres de Satan. Éloignez-vous-en, si vous tenez à la réussite. Satan ne cherche qu’à susciter l’inimitié et la haine entre vous à travers les boissons alcoolisées et les jeux de hasard, et à vous détourner de l’invocation de Dieu et de la prière. Y renoncerez-vous donc ? » (Coran 5:90-91)
6. L’apostasie
L’apostasie est définie comme le fait, pour un musulman, de faire une déclaration ou d’accomplir un acte qui le fait sortir de l’islam. Le châtiment prescrit pour l’apostasie, dans la sounnah, est l’exécution et il sert de remède à un problème qui était déjà connu à l’époque du Prophète . À l’époque, il arrivait qu’un groupe de personnes se convertisse à l’islam, puis quitte l’islam ensemble afin de semer le doute et l’incertitude dans le cœur des croyants. Le Coran nous parle d’ailleurs de cette réalité :
« Et une partie des gens du Livre dit : « Le matin, croyez en ce qui a été révélé aux (musulmans), mais le soir, reniez-le; peut-être les ferez-vous revenir [à leur ancienne religion]. » (Coran 3:72)
Le châtiment contre l’apostasie fut donc institué afin que cet acte ne puisse plus être utilisé comme moyen pour semer le doute chez les croyants.
Il faut cependant préciser que l’on accorde à l’apostat trois jours pour se repentir, de sorte que s’il est lui-même en proie au doute ou s’il a mal compris certains principes de l’islam, que ces choses lui soient expliquées et clarifiées.
Ces interdits sont en réalité des atteintes à la liberté de conscience, à la liberté d’opinion et à la liberté de pensée ,tout simplement à la liberté de vivre comme on l’entend.
En terre d’islam, ou vous vous soumettez ou vous êtes considéré comme un impie, un mécréant.
La barbarie n’a pas limite en terre d’islam. La terreur y règne en permanence et les mauvais musulmans y sont châtiés quand ils n’ont pas respectés de façon stricte les préceptes du Coran.
La lapidation, la décapitation, la pendaison et les coups de fouets sont des châtiments qui sont encore pratiqués en terre d’islam pour punir celle ou celui qui ne s’est pas comporté (e) « en bon(ne) musulman(e) ».
L’islam punit sévèrement l’adultère, l’homosexualité, et tous ceux qui contreviennent aux textes dits sacrés du prophète Mahomet.
De nos jours, on continue à infliger aux réfractaires à cette idéologie des châtiments corporels ignobles, sans que la communauté internationale ne s’en émeuve.
http://www.bivouac-id.com/billets/video-decapitation-dune-femme-en-arabie-saoudite/
http://www.bivouac-id.com/billets/video-lapidation-dune-femme-par-des-talibans-pakistanais/
Non l’islam n’est pas une religion d’amour et de paix. C’est une religion de haine qui n’accepte pas qu’il puisse exister des êtres qui auraient choisi une autre croyance ou qui se revendiquerait comme étant athée, agoniste ou libre penseur.
L’islam se veut conquérant et ne saurait admettre que l’on puisse critiquer le prophète Mahomet. Les extraits ci-dessous de quelques sourates sont révélatrices de ce que cette religion véhicule dans l’esprit de ses fidèles :
« Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah et son apôtre, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre: vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre. »
« Vous couperez les mains des voleurs, hommes ou femmes, en punition de leur crime. C’est la peine que Dieu a établie contre eux. Il est puissant et sage » Sourate V, 37 à 38
« Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants…
Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. » 2.191-193
« Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage! » 2.191
« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » 4.89.
Nous devons ouvrir les yeux en Occident et comprendre qu’il existe un réel danger avec cette idéologie totalitaire qui est en fait un système politico-religieux qui cherche à islamiser tous les pays ou ses fidèles se trouvent.
Tariq Ramadan lors d’une conférence sur l’islam en France, avait dit à peu près cette phrase « souvenez vous qu’avant d’être Français vous êtes musulman ».
L’islam ne veut pas s’assimiler dans le pays d’accueil, il veut imposer la charia (la loi islamique) ou qu’il se trouve.
L’islam ne reconnait pas les lois humaines il demande à ses fidèles de ne reconnaitre que la loi divine.
L’islam est une religion conquérante qui ne reconnaît que la force et la terreur ou il devient majoritaire.
L’islam est une religion sexiste, rétrograde, ségrégationniste qui est incompatible avec nos valeurs universalistes, et la conception que nous avons de la défense des droits de l’homme et de la place des femmes dans nos sociétés civilisées.
L’islam opprime et asservi la femme à la seule volonté d’Allah. Comment peut-on accepter que des femmes portent le voile islamique dans nos sociétés démocratiques alors que des femmes vivant en terre d’islam voudraient s’en émanciper au risque de leur vie.
L’islam est une religion ou le mensonge est permis et en cela il est dangereux pour nos libertés fondamentales, si l’on n’y prend pas garde.
Nous devons tout faire pour que cette religion ne soit plus considérée comme une religion, mais comme un système totalitaire qu’il faut absolument dénoncer et combattre sans compromission et sans faiblesse afin de préserver la démocratie la liberté d’expression et la liberté d’opinion dans les pays occidentaux.
Ces principes démocratiques n’existeraient plus si nous nous retrouvions dans un régime islamique, comme celui de l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad.
Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard. La résistance à l’islamisation de nos sociétés occidentales est devenue une priorité absolue pour tous les démocrates qui veulent faire reculer l’obscurantisme et la barbarie qui caractérisent ce fascisme vert que l’on nomme ISLAM.
Fabrice LETAILLEUR
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http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/#
Qui peut croire que l’islam est une religion de paix et d’amour ? Cette idéologie totalitaire régente la vie quotidienne des musulmans. Elle repose sur cinq piliers : l’attestation qu’il n’y a pas d’autres divinités qu’Allah et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager, l’accomplissement de la Salat (prières quotidiennes), le paiement de la Zakat (impôt), le Jeûne du mois de Ramadhan et le Hadj (pèlerinage à la Mecque) pour celui qui en a les moyens (tant physiques que matériels).
L’islam est une religion barbare qui nous donne malheureusement de nombreux exemples de ce qu’elle fait supporter aux musulmans qui ne se plieraient pas aux interdits édictés dans le Coran ses sourates ou ses hadiths.
Pour comprendre les bases de cet endoctrinement, le Coran est constitué de 114 sourates de longueurs inégales : la plus courte contient 3 versets (ayat) et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, et non dans l’ordre chronologique dans lequel Allah les aurait révélées à Mahomet. La toute première, la Fatiha est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée « Le prologue » par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors de chaque prière.
Les spécialistes ont distingué deux grandes catégories de sourates: celles qui correspondent à la période mecquoise, et celles de la période médinoise. La partie relative à la période mecquoise traite généralement du rapport à Dieu, la foi, spiritualité, croyances islamiques] (tawhid). Cette partie dite mecquoise a été révélée avant l’hégire du prophète de l’Islam. Tandis que la partie médinoise traite quant à elle de l’aspect social de l’homme et elle a été révélée après l’hégire. Ce qui veut dire qu’il se pourrait qu’un verset soit révélée dans un autre lieu que la Mecque ou Médine, mais sa classification dépendra de sa période de révélation, avant ou après l’hégire.
Ce qui sous entend que cette doctrine peut être interprétée et conduire à une lecture très rigoriste du Coran, comme nous avons pu le constater avec les talibans en Afghanistan.
Voici les interdits en terre d’islam qui sont susceptibles de punition ou de châtiment en cas de non respect des règles édictées par les préceptes du Coran :
1. Le vol
Le vol est défini comme le fait de s’emparer secrètement du bien d’autrui avec l’intention d’en jouir, alors que ce bien se trouvait à l’abri, dans un endroit sécurisé.
2. Banditisme de grands chemins
Le banditisme de grands chemins est défini comme l’activité d’un individu ou d’un groupe d’individus qui se rendent sur les voies publiques avec l’intention d’interdire le passage aux gens ou de voler les passants, ou encore de leur infliger des blessures.
3. Fornication et adultère
Cela est défini comme tout acte où un homme a une relation avec pénétration avec une femme qui ne lui est pas licite. Toute relation qui n’implique pas une pénétration ne fait pas partie de cette catégorie et les personnes impliquées n’encourent pas le châtiment prescrit.
4. Fausses accusations
Cela est défini comme le fait d’accuser de fornication ou d’adultère une personne chaste et innocente. Cela inclut également le fait de prétendre qu’une personne n’est pas la fille ou le fils d’un tel ou d’une telle. Les fausses accusations incluent toute accusation de fornication ou d’adultère qui n’est pas soutenue par une preuve jugée acceptable par la loi islamique.
5. Consommation d’alcool
L’un des plus grands objectifs de l’islam est le bien-être des êtres humains et d’éviter le plus possible tout ce qui peut leur nuire. C’est pourquoi l’islam permet les bonnes choses et interdit les mauvaises. Il protège ainsi la vie des gens, de même que leurs facultés rationnelles, leurs biens et leur réputation. L’interdiction de l’alcool et le châtiment pour ceux qui en consomment font partie des lois qui démontrent à quel point l’islam se soucie de ces choses, car l’alcool est de nature destructrice et peut gravement affecter la vie d’une personne, ses biens, son intellect, sa réputation et sa religion.
Dieu dit, dans le Coran :
« Ô vous qui croyez! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les autels dressés pour les idoles et les flèches de divination ne sont que des abominations, des œuvres de Satan. Éloignez-vous-en, si vous tenez à la réussite. Satan ne cherche qu’à susciter l’inimitié et la haine entre vous à travers les boissons alcoolisées et les jeux de hasard, et à vous détourner de l’invocation de Dieu et de la prière. Y renoncerez-vous donc ? » (Coran 5:90-91)
6. L’apostasie
L’apostasie est définie comme le fait, pour un musulman, de faire une déclaration ou d’accomplir un acte qui le fait sortir de l’islam. Le châtiment prescrit pour l’apostasie, dans la sounnah, est l’exécution et il sert de remède à un problème qui était déjà connu à l’époque du Prophète . À l’époque, il arrivait qu’un groupe de personnes se convertisse à l’islam, puis quitte l’islam ensemble afin de semer le doute et l’incertitude dans le cœur des croyants. Le Coran nous parle d’ailleurs de cette réalité :
« Et une partie des gens du Livre dit : « Le matin, croyez en ce qui a été révélé aux (musulmans), mais le soir, reniez-le; peut-être les ferez-vous revenir [à leur ancienne religion]. » (Coran 3:72)
Le châtiment contre l’apostasie fut donc institué afin que cet acte ne puisse plus être utilisé comme moyen pour semer le doute chez les croyants.
Il faut cependant préciser que l’on accorde à l’apostat trois jours pour se repentir, de sorte que s’il est lui-même en proie au doute ou s’il a mal compris certains principes de l’islam, que ces choses lui soient expliquées et clarifiées.
Ces interdits sont en réalité des atteintes à la liberté de conscience, à la liberté d’opinion et à la liberté de pensée ,tout simplement à la liberté de vivre comme on l’entend.
En terre d’islam, ou vous vous soumettez ou vous êtes considéré comme un impie, un mécréant.
La barbarie n’a pas limite en terre d’islam. La terreur y règne en permanence et les mauvais musulmans y sont châtiés quand ils n’ont pas respectés de façon stricte les préceptes du Coran.
La lapidation, la décapitation, la pendaison et les coups de fouets sont des châtiments qui sont encore pratiqués en terre d’islam pour punir celle ou celui qui ne s’est pas comporté (e) « en bon(ne) musulman(e) ».
L’islam punit sévèrement l’adultère, l’homosexualité, et tous ceux qui contreviennent aux textes dits sacrés du prophète Mahomet.
De nos jours, on continue à infliger aux réfractaires à cette idéologie des châtiments corporels ignobles, sans que la communauté internationale ne s’en émeuve.
http://www.bivouac-id.com/billets/video-decapitation-dune-femme-en-arabie-saoudite/
http://www.bivouac-id.com/billets/video-lapidation-dune-femme-par-des-talibans-pakistanais/
Non l’islam n’est pas une religion d’amour et de paix. C’est une religion de haine qui n’accepte pas qu’il puisse exister des êtres qui auraient choisi une autre croyance ou qui se revendiquerait comme étant athée, agoniste ou libre penseur.
L’islam se veut conquérant et ne saurait admettre que l’on puisse critiquer le prophète Mahomet. Les extraits ci-dessous de quelques sourates sont révélatrices de ce que cette religion véhicule dans l’esprit de ses fidèles :
« Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah et son apôtre, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre: vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre. »
« Vous couperez les mains des voleurs, hommes ou femmes, en punition de leur crime. C’est la peine que Dieu a établie contre eux. Il est puissant et sage » Sourate V, 37 à 38
« Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants…
Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. » 2.191-193
« Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage! » 2.191
« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » 4.89.
Nous devons ouvrir les yeux en Occident et comprendre qu’il existe un réel danger avec cette idéologie totalitaire qui est en fait un système politico-religieux qui cherche à islamiser tous les pays ou ses fidèles se trouvent.
Tariq Ramadan lors d’une conférence sur l’islam en France, avait dit à peu près cette phrase « souvenez vous qu’avant d’être Français vous êtes musulman ».
L’islam ne veut pas s’assimiler dans le pays d’accueil, il veut imposer la charia (la loi islamique) ou qu’il se trouve.
L’islam ne reconnait pas les lois humaines il demande à ses fidèles de ne reconnaitre que la loi divine.
L’islam est une religion conquérante qui ne reconnaît que la force et la terreur ou il devient majoritaire.
L’islam est une religion sexiste, rétrograde, ségrégationniste qui est incompatible avec nos valeurs universalistes, et la conception que nous avons de la défense des droits de l’homme et de la place des femmes dans nos sociétés civilisées.
L’islam opprime et asservi la femme à la seule volonté d’Allah. Comment peut-on accepter que des femmes portent le voile islamique dans nos sociétés démocratiques alors que des femmes vivant en terre d’islam voudraient s’en émanciper au risque de leur vie.
L’islam est une religion ou le mensonge est permis et en cela il est dangereux pour nos libertés fondamentales, si l’on n’y prend pas garde.
Nous devons tout faire pour que cette religion ne soit plus considérée comme une religion, mais comme un système totalitaire qu’il faut absolument dénoncer et combattre sans compromission et sans faiblesse afin de préserver la démocratie la liberté d’expression et la liberté d’opinion dans les pays occidentaux.
Ces principes démocratiques n’existeraient plus si nous nous retrouvions dans un régime islamique, comme celui de l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad.
Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard. La résistance à l’islamisation de nos sociétés occidentales est devenue une priorité absolue pour tous les démocrates qui veulent faire reculer l’obscurantisme et la barbarie qui caractérisent ce fascisme vert que l’on nomme ISLAM.
Fabrice LETAILLEUR
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Re: Arabie Saoudite
Et quand les émirs sont dans des hôtels de luxes ils ne font pas que boire de l'eau plate , ils aiment mieux celle à bulles genre Dom Perignon. (drunk)
De retour en pays d'islam de charia dure , ils peuvent être dénoncés pour avoir bu du vin et ils risquent des coups de fouet.
Consommation d’alcool
Article 147 – Est considéré comme alcool toute substance enivrante, indépendamment du fait qu’une petite ou une grande quantité provoque l’ivresse.
Article 148 – La consommation d’alcool constitue un délit rendant obligatoire l’application de la peine.
Article 149 – Le consommateur d’alcool est puni de quarante coups de fouet. S’il s’avère que le consommateur est toxicomane, il sera placé dans un établissement thérapeutique conformément à l’article 61 du présent code.
Article 150 – La peine de la consommation d’alcool est écartée si le consommateur ne savait pas que ce qu’il a bu était enivrant, ou s’il a été contraint de le faire, ou a dû le faire par nécessité.
Article 151 – Le délit de vol impliquant l’application de la peine consiste dans le fait de prendre une quantité déterminée de bien mobilier pouvant faire l’objet de contrat licite (mutaqawwim) possédé par autrui, en cachette, le sortant de sa garde, en vue d’en prendre possession, à condition que ce bien soit possédé légalement et que sa valeur ne soit pas inférieure à un dinar islamique équivalent à 4,457 grammes d’or pur.
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Re: Arabie Saoudite
Diktats saoudiens
François Brousseau
Pour remonter la filière du fondamentalisme musulman, de ses dérivés violents ou non violents, il est souvent utile de regarder du côté de l’Arabie saoudite.
Le lien entre le 11 septembre 2001 et les sphères du pouvoir wahhabite à Riyad — dans cette péninsule arabique qui a vu naître l’islam — est assez bien établi, même si certains documents à Washington, qui le prouveraient hors de tout doute, restent « classifiés ».
On peut en dire autant des appuis saoudiens à certaines factions jihadistes en Syrie à partir de 2012, lorsque la révolte pacifique et laïque inspirée par le Printemps arabe de 2011 commençait à perdre du terrain et à se dénaturer.
Et on ne parle même pas du financement sur tous les continents, y compris le nôtre, de mosquées et d’écoles musulmanes par de puissants intérêts saoudiens, qui diffusent à coups de milliards le fondamentalisme comme lecture « correcte » de l’islam.
C’est pourquoi il est assez savoureux de voir, depuis le début juin, cette même Arabie saoudite, appuyée par quatre « États-clients », dont l’Égypte, dénoncer le Qatar, petit émirat « dissident » du Golfe, et exiger de lui, dans un ultimatum d’une sublime hypocrisie, qu’il « cesse immédiatement son appui au terrorisme ».
Bien entendu, le Qatar n’est pas dénué de torts dans les tragiques et violentes contradictions qui ont secoué le monde arabe au cours des dernières années. Entre divergences doctrinales, rivalités tribales et soutiens à des alliés divers, les explications sont nombreuses pour expliquer l’actuel conflit. Nul besoin de remonter jusqu’à Mathusalem pour y voir un peu clair.
Le Qatar est lui-même un régime autoritaire, une monarchie absolue assise sur de prodigieux gisements gaziers, que le hasard géographique lui fait partager avec l’Iran.
Pour autant, un certain nombre de facteurs, qui ont pris de l’ampleur au fil des ans, empêchent qu’on renvoie paresseusement dos à dos Riyad et Doha dans cette grave querelle qui pourrait devenir un véritable schisme politique… avec ou sans épanchement de sang.
Le Qatar — tout autoritaire et fondamentaliste soit-il, et odieux dans son traitement des travailleurs étrangers — diffère de la dictature saoudienne. Sa taille beaucoup plus modeste lui a inspiré une certaine subtilité manœuvrière.
Depuis les années 1980 et 1990, cet État a tenté, avec un certain succès, une ouverture diplomatique et culturelle vers le reste du monde. Bien différente du strict marché « pétrole contre protection militaire » qui caractérise la relation américano-saoudienne. Approche que Donald Trump — en mai à Riyad — a effrontément relancée… après les pas en sens contraire esquissés par Barack Obama au cours des années précédentes.
Cette « diplomatie de l’influence » de Doha s’est manifestée dans les sports (achat de clubs européens, organisation de la Coupe du monde de 2022), dans la culture (ouverture de musées)… On l’a vue aussi dans ce jeu d’équilibre qui l’a fait accueillir sur son territoire, tout à la fois, une base militaire américaine et les exilés du Hamas !
Le Qatar maintient, à la grande furie des Saoudiens, des relations correctes avec l’Iran et prône une négociation avec Téhéran, ce que refuse catégoriquement Riyad. Il soutient les Frères musulmans, qui ne sont tout de même pas l’équivalent moral —… ou létal — d’Al-Qaïda et du groupe État islamique !
Et puis il y a Al Jazeera, basée à Doha. La version anglaise de cette chaîne d’information par satellite offre depuis 20 ans des reportages qui l’ont presque élevée au niveau de la BBC.
Mais la véritable épine au pied des dictateurs de Riyad ou du Caire, c’est Al Jazeera en arabe, certes différente de la précédente, mais incomparablement plus libre, de ton et de contenu, que toutes les télévisions d’État de la région.
Son extraordinaire succès d’écoute a instillé dans ces sociétés des éléments de pluralisme, une « dissonance cognitive » chez les auditeurs… jusqu’à ce qu’on se mette à l’interdire, et même à demander sa fermeture pure et simple (qui est l’une des exigences de l’actuel ultimatum égypto-saoudien).
On verra si la médiation du Koweït — sorte de non-aligné entre le « club des durs » de Riyad et « l’électron libre » qatari — portera ses fruits. Et si oui, de quel type de compromis elle pourrait accoucher.
Sinon, l’intolérance quasi totalitaire des raïs égyptien et saoudien pourrait déboucher, demain, sur une véritable guerre. Une de plus.
François Brousseau
Pour remonter la filière du fondamentalisme musulman, de ses dérivés violents ou non violents, il est souvent utile de regarder du côté de l’Arabie saoudite.
Le lien entre le 11 septembre 2001 et les sphères du pouvoir wahhabite à Riyad — dans cette péninsule arabique qui a vu naître l’islam — est assez bien établi, même si certains documents à Washington, qui le prouveraient hors de tout doute, restent « classifiés ».
On peut en dire autant des appuis saoudiens à certaines factions jihadistes en Syrie à partir de 2012, lorsque la révolte pacifique et laïque inspirée par le Printemps arabe de 2011 commençait à perdre du terrain et à se dénaturer.
Et on ne parle même pas du financement sur tous les continents, y compris le nôtre, de mosquées et d’écoles musulmanes par de puissants intérêts saoudiens, qui diffusent à coups de milliards le fondamentalisme comme lecture « correcte » de l’islam.
C’est pourquoi il est assez savoureux de voir, depuis le début juin, cette même Arabie saoudite, appuyée par quatre « États-clients », dont l’Égypte, dénoncer le Qatar, petit émirat « dissident » du Golfe, et exiger de lui, dans un ultimatum d’une sublime hypocrisie, qu’il « cesse immédiatement son appui au terrorisme ».
Bien entendu, le Qatar n’est pas dénué de torts dans les tragiques et violentes contradictions qui ont secoué le monde arabe au cours des dernières années. Entre divergences doctrinales, rivalités tribales et soutiens à des alliés divers, les explications sont nombreuses pour expliquer l’actuel conflit. Nul besoin de remonter jusqu’à Mathusalem pour y voir un peu clair.
Le Qatar est lui-même un régime autoritaire, une monarchie absolue assise sur de prodigieux gisements gaziers, que le hasard géographique lui fait partager avec l’Iran.
Pour autant, un certain nombre de facteurs, qui ont pris de l’ampleur au fil des ans, empêchent qu’on renvoie paresseusement dos à dos Riyad et Doha dans cette grave querelle qui pourrait devenir un véritable schisme politique… avec ou sans épanchement de sang.
Le Qatar — tout autoritaire et fondamentaliste soit-il, et odieux dans son traitement des travailleurs étrangers — diffère de la dictature saoudienne. Sa taille beaucoup plus modeste lui a inspiré une certaine subtilité manœuvrière.
Depuis les années 1980 et 1990, cet État a tenté, avec un certain succès, une ouverture diplomatique et culturelle vers le reste du monde. Bien différente du strict marché « pétrole contre protection militaire » qui caractérise la relation américano-saoudienne. Approche que Donald Trump — en mai à Riyad — a effrontément relancée… après les pas en sens contraire esquissés par Barack Obama au cours des années précédentes.
Cette « diplomatie de l’influence » de Doha s’est manifestée dans les sports (achat de clubs européens, organisation de la Coupe du monde de 2022), dans la culture (ouverture de musées)… On l’a vue aussi dans ce jeu d’équilibre qui l’a fait accueillir sur son territoire, tout à la fois, une base militaire américaine et les exilés du Hamas !
Le Qatar maintient, à la grande furie des Saoudiens, des relations correctes avec l’Iran et prône une négociation avec Téhéran, ce que refuse catégoriquement Riyad. Il soutient les Frères musulmans, qui ne sont tout de même pas l’équivalent moral —… ou létal — d’Al-Qaïda et du groupe État islamique !
Et puis il y a Al Jazeera, basée à Doha. La version anglaise de cette chaîne d’information par satellite offre depuis 20 ans des reportages qui l’ont presque élevée au niveau de la BBC.
Mais la véritable épine au pied des dictateurs de Riyad ou du Caire, c’est Al Jazeera en arabe, certes différente de la précédente, mais incomparablement plus libre, de ton et de contenu, que toutes les télévisions d’État de la région.
Son extraordinaire succès d’écoute a instillé dans ces sociétés des éléments de pluralisme, une « dissonance cognitive » chez les auditeurs… jusqu’à ce qu’on se mette à l’interdire, et même à demander sa fermeture pure et simple (qui est l’une des exigences de l’actuel ultimatum égypto-saoudien).
On verra si la médiation du Koweït — sorte de non-aligné entre le « club des durs » de Riyad et « l’électron libre » qatari — portera ses fruits. Et si oui, de quel type de compromis elle pourrait accoucher.
Sinon, l’intolérance quasi totalitaire des raïs égyptien et saoudien pourrait déboucher, demain, sur une véritable guerre. Une de plus.
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