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Pensées sur le Nouvel An et les faux nez

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Message  Arlitto Dim 07 Aoû 2016, 15:58

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez

1890, salut !
« Annum novum faustum felicemque tibi ! »
Telle fut la phrase sacramentelle dans la bouche de tout gentil, grand ou petit, riche ou pauvre, pendant la journée du 1er janvier, des siècles avant l'ère chrétienne ; telle nous l'entendons encore aujourd'hui, surtout à Paris. Ce souhait mutuel s'échangeait au susdit jour dans toute l'étendue de l'Empire romain. Il réveillait les échos du palais des Césars, égayait le pauvre taudis de l'esclave, et montait aux nuages dans les vastes galeries ouvertes du Colisée, au Capitole et au Forum, partout sous le ciel bleu de Rome. Ce jour-là, tout le monde s'affublait, en l'honneur de Janus, à la double face, d'un faux nez plus ou moins saillant, de bonté, de franche cordialité et de sincérité.
« Que la nouvelle Année vous apporte bonheur et prospérité ! », disons-nous à chacun de nos lecteurs ! « Qu'elle vous soit légère », disons-nous à nos ennemis et détracteurs. Frères ! – disons-nous à tous les théosophes dans toutes les parties du monde – Frères, débarrassons-nous, pour ce jour, du moins, de nos faux nez respectifs, pour nous souhaiter réciproquement santé et succès, et, surtout, un peu plus d'entente cordiale que pendant l'année 1889, heureusement décédée.
Cependant, que nous répétions la vieille formule latine d'une manière ou d'une autre, en français ou en anglais, ce ne sera toujours qu'une variation sur l'ancienne phrase païenne. Car le nouvel an, ainsi que toute autre fête n'est qu'un legs fait aux peuples chrétiens par les adorateurs des dieux de l'Olympe. Echangeons donc souhaits et étrennes, mais ne soyons pas ingrats, théosophes. N'oublions pas que nous tenons ces coutumes du paganisme ; et que félicitations et étrennes nous viennent de la même source.
En effet, les étrennes ne sont que les strenœ, les présents échangés par les Latins au 1er janvier, le jour qui ouvrait le nouvel an (Note : Janus = la « porte » ou une entrée quelconque ; la porte qui ouvre l'année). 
Comme tout le monde sait – ou ne sait pas, ce qui m'est bien égal – ce jour était consacré à Janus, lequel donna son nom au mois de Januarius ou janvier, et même au saint de ce nom, patron de Naples et de ses lazaroni. Mais cet aimable saint n'est, après tout, qu'un des faux nez du dieu Bifrons. Le vieux païen s'appelait, dans sa première jeunesse, Dians, de son nom védique, le beau dieu du jour et de la lumière. Après avoir émigré en Thessalie, et de là en Italie, ou il s'établit sur le Tibre dans son petit hameau du Janiculum, il fit latiniser son nom et devint Dianus, dieu de la lumière (d'où Diane). Ses faux nez furent nombreux, et l'histoire n'en sait plus le nombre. Mais il s'est laissé convertir depuis ; et voici maintenant plus de dix-huit siècles que, ayant remplacé son dernier et modeste faux nez par un masque plus respectable, sinon plus impénétrable, il se nomme saint Pierre.
Que le lecteur veuille bien ne pas se récrier, et qu'il s'abstienne surtout d'épithètes malsonnantes à notre adresse, lesquelles ne nous feraient aucun mal, mais pourraient lui faire du tort – à nos yeux. Je ne suis que l'humble interprète des vérités et symboles plus ou moins voilés, mais fort connus de tous ceux qui ont étudié leur Virgile et leur Horace, ainsi que leur Ovide. Ni faux nez, ni masque ne pourraient empêcher un vieux païen de reconnaître, dans l'apôtre qui renia son Maître, son Janus à double face. Les deux sont identiques, et tout le monde a le droit de prendre son bien où il le trouve. Saint Pierre n'est le cœli Janitor que parce que Janus le fut. Le vieux concierge du ciel, qui tirait le cordon de la porte du palais du Soleil, à chaque nouveau jour, comme à chaque nouvel an, et la refermait sur eux, en les reconduisant, n'est que trop reconnaissable dans son nouveau rôle. Il était écrit, dans les étoiles qui gouvernent la destinée des dieux comme celle des mortels, que Janus – qui tenait la clef du ciel dans une main et une hallebarde de l'autre, tout comme saint Pierre le fait depuis qu'il lui a succédé – céderait sa place de portier du Soleil à celui qui deviendrait le gardien des portes du Paradis – la demeure du Christ-Soleil. Le nouveau cœli Janitor a succédé à toutes les fonctions et privilèges de l'ancien, et nous n'y voyons aucun mal. Salomon l'a dit : « Il n'y a rien de nouveau sous le soleil » – et il a bien dit. On serait joliment bête d'aller inventer de nouvelles fonctions ou de nouveaux dieux – que nous créons à notre image – lorsque nos pères d'au-delà du Déluge avaient si bien pris cette peine pour nous. C'est pour cela que tout est resté comme par le passé et que rien n'est changé dans ce monde – sauf les noms. Dans toutes les cérémonies religieuses, le nom de Janus était toujours invoqué le premier, car ce n'est que par son immédiate intercession que les prières des fidèles idolâtres pouvaient parvenir aux oreilles des dieux immortels. Maintenant, il en est de même. Celui qui croirait communiquer avec l'un des personnages de la trinité par-dessus la tête de saint Pierre serait bien attrapé. Sa prière subirait le sort d'une supplique qu'on chercherait à laisser dans la loge du concierge, après avoir eu des mots avec lui et l'avoir appelé « vieux portier » : elle n'arriverait jamais aux étages supérieurs.
Le fait est que la Grande armée des « Pipelets » et des « Anastasies » devrait avoir pour patron reconnu Janus Bifrons, le dieu à l'image de qui elle se créa. Ce n'est qu'alors qu'elle aurait un droit légal aux étrennes, le jour de l'an, tandis que son grand patron recevrait son denier depuis le commencement jusqu'à la fin de l'année. Tout est relatif dans cet univers illusoire ; cependant, il est nécessaire que, entre un portier céleste et un portier terrestre, il existe une différence de degré. Quant aux étrennes, elles ont existé de tout temps pour les grands comme pour les petits. Caligula, tout Empereur qu'il était, ne dédaignait pas de rester sur pied toute la journée du nouvel an, dans le vestibule de son palais pour recevoir les strenœ de ses sujets tremblants – avec leurs têtes quelquefois – pour varier. La Reine-Vierge, la « Queen Bess » d'Angleterre mourut, en laissant 3.000 robes de gala, qui représentaient ses dernières étrennes. Et c'est ainsi qu'agissent encore les grands et les petits, dans l'année du Seigneur 1890, sur notre boule détraquée que nous nommons Terra – « le marche-pied » de Dieu.
Ce même Dieu d'Abraham et de Jacob ne se laissait-il pas attendrir par des promesses et des présents, aussi bien que les dieux des nations ? Ce Dieu et ces dieux ne recevaient-ils point, tout comme les mortels, des étrennes pour services rendus ou à rendre ? Jacob, lui-même, ne marchandait-il pas avec son Dieu, en lui promettant comme étrennes « la dîme de tout ce que tu (Dieu) m'auras donné » ? Et il ajoutait, ce bon patriarche, à Luz devant « Bethel » : « Si Dieu est avec moi... s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir... certainement, l'Eternel me sera Dieu. » Disant cela, il n'oubliait pas non plus, dans une simple mais belle cérémonie phallique, d'étrenner la pierre « Bethel » qu'il avait dressée, en arrosant son sommet d'huile (Genèse, XXVIII).
Cette touchante cérémonie venait aux Israélites directement des Indes, où la pierre de Shiva, le lingam, subit aujourd'hui la même opération exotérique avec de l'huile et des fleurs, à chaque fête des adorateurs du dieu de la Destruction (de la matière brute) et des Yogis.
Tout est resté alors comme jadis. Le nouvel an fait son entrée triomphale dans les pays chrétiens – en France surtout – comme il la faisait, il y a deux mille ans, lorsque les Païens le célébraient en se donnant une indigestion de figues et de prunes dorées. Celles-ci ont émigré depuis sur les arbres de Noël, ce qui n'empêche pas toujours qu'elles ne nous viennent des temples de Janus. II est vrai que les prêtres ne sacrifient plus sur son autel un jeune taureau blanc – il est remplacé par l'agneau de la même couleur – mais des hécatombes de quadrupèdes et de volailles sont égorgées annuellement en son honneur, ce jour-là. Il est certain que plus de sang innocent est versé aujourd'hui pour satisfaire l'appétit vorace d'une seule rue de Paris, le jour de l'an, qu'il n'en fallait pour nourrir toute une ville romaine du temps des Césars. Le doux Julien, le païen, qui retrouva à Lutèce ses dieux bien-aimés – après que les dieux gaulois eurent été, par ordre de César, affublés des faux nez des divinités romaines – passait ses heures de loisir à apprivoiser des colombes en l'honneur de Vénus. Les féroces potentats qui vinrent après lui – les fils aînés de l'Eglise – n'apprivoisaient que des Vénus, qui en faisaient leurs pigeons. L'histoire servile surnomma le premier, pour plaire à l'Eglise, l'Apostat, et fit suivre les noms des autres d'épithètes sonnantes : le « Grand », le « Saint », « le Bel ». Mais si Julien devint « Apostat », ce fut peut-être parce qu'il avait en horreur les faux nez ; tandis que ses successeurs chrétiens ne seraient probablement pas présentables en bonne société, sans cet appendice artificiel. Un faux nez devient au besoin un ange gardien, voire même à l'occasion un dieu. Ceci est de l'histoire. La métamorphose des divinités de la Gaule barbare en dieux de l'Olympe et du Parnasse ne s'est pas arrêtée là. A leur tour, ces Olympiens eurent à subir une opération par ordre des successeurs de Janus-Saint Pierre, celle du baptême forcé. A l'aide d'oripeaux et de clinquants, de colle forte et de ciment romain, nous retrouvons les dieux aimés de Julien, figurant, depuis leur mort violente, sous les titres de Saints et de Saintes béates, dans la Légende dorée et le calendrier du bon Pape Grégoire.
Le monde est comme la mer : il change souvent d'aspect, mais reste au fond le même. Les faux nez de la civilisation et des cagots ne l'ont guère embelli, cependant... Bien au contraire, puisque, avec chaque nouvelle année, il devient plus laid et plus dangereux. Nous réfléchissons et nous comparons, et le jour du nouvel an moderne ne gagne rien à cette comparaison avec ses précurseurs, du temps de l'antiquité, aux yeux d'un philosophe. Les milliards dans les coffres forts et banques des Gouvernements ne rendent pas le pauvre peuple plus heureux, ni les riches non plus. Dix pièces de monnaie en bronze, à l'effigie de Janus, données pour étrennes, valaient, en ces jours, plus que dix pièces en or, à l'effigie de la République ou à celle de la Reine, ne valent maintenant ; les paniers de prunes dorées, valant quelques sous, contenaient moins de germes d'indigestion que les boîtes de bonbons échangées au jour du nouvel an moderne – ces bonbons représentant, à Paris seulement, une somme de plus d'un demi-million de francs.
Cinq cent mille francs de bonbons, à la face du même nombre d'hommes et de femmes mourant de faim et de privations ! Portons-nous en esprit, ami lecteur, quinze siècles en arrière, et tâchons d'établir une comparaison entre un dîner du nouvel an, dans les années 355 à 360, et un dîner analogue en 1890. Allons à la recherche de ce même bon et doux Julien, lorsqu'il habitait le palais des Thermes, qui se nomme aujourd'hui l'hôtel de Cluny – ou ce qu'il en reste. Le voyez-vous, ce grand Général, à son dîner à lui, entouré de ses soldats qu'après ses dieux il aime le plus au monde et qui l'idolâtrent. C'est le 1er du mois de janvier et ils célèbrent le jour de Janus. Dans deux jours, le 3 janvier, ils rendront pareil honneur à Isis, patronne de la bonne ville de Lutetia Parisiorum.
Depuis, la vierge-mère de l'ancienne Egypte s'est laissée baptiser Geneviève, et cette Sainte et Martyre (de Typhon ?) est restée patronne de la bonne ville de Paris – vrai symbole d'un faux nez fourni par Rome au monde chrétien. Nous ne voyons ni couteaux, ni fourchettes, ni argenterie, ni porcelaines de Sèvres à cette table impériale – pas même une nappe ; mais les viandes et les provisions que les convives font disparaître avec tant d'appétit n'ont nul besoin de passer sous les microscopes des chimistes de la police sanitaire. Aucun produit artificiel ou vénéneux ne fait partie de leur pain ou de leur vin. L'arsenic ne colore pas leurs herbes et légumes d'un faux nez de fraî-cheur trompeuse ; le vert-de-gris ne se niche point dans les angles de leurs boîtes de conserves, et leur poivre ne se fait pas représenter par la brique rouge pilée dans un mortier. Leur sucre (ou ce qui le remplaçait) n'est point tiré du goudron des roues de leurs chariots de guerre ; en avalant leurs liqueurs et cognac, ils n'avalent pas une solution de vieilles bottes de gendarme tirées de la hotte d'un chiffonnier ; ils ne dévoraient pas, avec un sourire inconscient sur les lèvres, un bouillon condensé de graisse de cadavres (d'hommes comme d'animaux) et de chiffons et charpie usés dans tous les hôpitaux de Paris – au lieu de beurre. Car tout ceci est le produit de la culture moderne, le fruit de la civilisation et du progrès des sciences, et la Gaule, du temps de Julien, n'était qu'un pays sauvage et barbare. Mais ce qu'ils mangeaient, à leur nouvel an, pourrait être mangé avec sécurité et profit (sauf celui des médecins) à nos dîners du premier jour de l'an 1890.
« Ils n'avaient ni fourchettes, ni argenterie », me dit-on ; « et – les barbares ! – ils mangeaient avec leurs doigts » !
Il est vrai, ils se passaient de fourchettes, comme peut-être de mouchoirs de poche, mais, en revanche, ils n'avalaient pas, comme nous le faisons tous les jours, leurs ancêtres dans la graisse de cuisine, et les os de leurs chiens dans leur pain blanc.
Qu'on nous donne le choix, et décidément ce n'est pas le dîner de gala du jour de l'an de grâce 1890, à Paris, que nous choisirons, mais celui d'il y a mille ans, à Lutèce. Affaire de goût barbare, voyez-vous ; une préférence baroque et ridicule, selon l'avis de la majorité – pour le naturel dans le siècle IV, qui nous séduit infiniment plus que les faux nez et l'artificiel en tout du XIXe siècle.
H. P. Blavatsky.
Article écrit en français par H. P. Blavatsky et publié pour la première fois dans La Revue Théosophique, de janvier 1890.
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:00

Histoire et origine du Nouvel An
Jour de l'an

Des réveillons toutes les heures !

Le monde étant découpé en différents fuseaux horaires, tous les pays n'entrent pas en même temps dans la nouvelle année ! Car si il est minuit et une minute à Paris, il n'est que 18h et une minute à New York aux Etats-Unis. Les habitants de New York sont donc toujours dans l'ancienne année ! Ainsi à chaque heure, il est forcément minuit quelque part sur la terre !

Saviez-vous que le début de l'année n'a pas toujours été le 1er janvier ?

En 46 avant notre ère, l'empereur romain Jules César décida que le 1er janvier serait le Jour de l'An. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, le dieu des portes et des commencements. D'ailleurs le mois de janvier doit son nom au dieu Janus. Celui-ci avait deux faces, l'une tournée vers l'avant (le futur), l'autre vers l'arrière (le passé).
Sous Charlemagne, l'année commençait à Noël, le 25 décembre. Du temps des rois capétiens, l'année débutait le jour de Pâques. Ce n'est que depuis 1622, que le nouvel an est à nouveau fixé au 1er janvier. Une mesure prise par le Pape qui permet surtout de simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

Saviez-vous également que dans d'autres pays le début de l'année ne commence pas le 1er janvier ?

Par exemple, les chinois, fêtent la nouvelle année entre le 20 janvier et le 18 février. Pour en savoir plus découvrez notre mini-dossier sur le nouvel an chinois  . Pour les tibétains, le nouvel an se fête, pour l'année 2009 par exemple, le 25 février. Mais la date varie tous les ans. Dans la religion Juive, la nouvelle année "Roch Hana" se fête en septembre-octobre.
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:00

Le nouvel an ou fête de la Saint Sylvestre




La date des festivités
 
La date du jour de l'an peut varier d'un pays à l'autre selon si son calendrier est solaire (comme le notre) ou luni-solaire (comme le calendrier chinois).
 

L'histoire du nouvel an 
 
C'est Jules César qui a décidé que le 1er janvier serait le jour de l'an. Dans la Rome Antique, cette journée était dédiée à Janus, le dieu du renouveau. 
 

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Reveillon-1
Le guy et le houx

Le gui et le houx présent au réveillon et au repas du nouvel an sont un héritage des traditions et croyances anciennes.  Pour les druides celtes le gui et le houx portaient bonheur, nous avons gardé l'habitude de nous embrasser sous le gui, le soir du réveillon de la saint Sylvestre, en gage de bonheur sentimental et de mariage dans l'année pour les célibataires.

Mais le bonheur n'était pas le seul pouvoir positif du gui, pour les celtes, il permettait aux femmes d'avoir beaucoup d'enfants, il protégeait du mauvais sort et garantissait des récoltes abondantes.

Dans la symbolique chrétienne le houx est plus important en raison de son feuillage persistant et de ses baies rouges, et il était traditionnellement réservé pour Noël. Aujourd'hui le houx est lui aussi utilisé dans la décoration du nouvel an.  
 

 


Le repas du nouvel an   


Le jour du premier janvier, il est de tradition d'organiser un grand déjeuner familial pour fêter l'arrivée de la nouvelle année en famille. Le repas du nouvel an est souvent l'occasion de donner des étrennes aux enfants, pour certains cette tradition vient de la Rome antique où les romains s'échangeaient des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année.

La veille du nouvel an, est le 31 janvier. Le réveillon donne lieu à une grande fête destinée à enterrer l'ancienne année et célébrer la nouvelle année. En fait, quand on parle de nouvel an on évoque généralement le réveillon de la saint Sylvestre.
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:02

Pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas LE NOUVEL AN?
Par David C. Pack

Qu’y a-t-il de mal à célébrer le Nouvel An? Qu’y a-t-il de mal à remplacer le «vieux par le neuf»? Après tout, les chrétiens ne doivent-ils pas «marcher en nouveauté de vie» (Rom 6:4), et n’est-ce pas ce que célèbre le Nouvel An? La pure vérité peut vous surprendre.

Minuit, premier janvier. Philippe et Julie fêtent à tout rompre sur le plancher de danse rempli d’hommes en smoking et de femmes en robe longue.
Gaston, joyeux et «confortable» tricote dans la circulation alors qu’il est ivre au volant d’une arme potentiellement mortelle, inconscient du danger qu’il représente pour lui-même et pour les autres. Robert et Maria qui viennent à peine de faire connaissance échangent un baiser pendant qu’ils dansent à un rythme endiablé dans une boîte de nuit exotique. Michel sort de chez lui et pointant son pistolet vers le haut tire quelques balles. Marthe est assise sur un banc de la cathédrale et récite continuellement la même prière. Nathalie est à la maison assise devant la télé et envie la foule réunie à Times Square et souhaiterait pouvoir être présente, n’importe où, plutôt que d’être seule à la maison au Jour de l’An.
Par contre, il y en a quelques-uns à travers le monde qui ne sortiront pas pour célébrer le jour du Nouvel An. Ils ne fêteront pas sur la piste de danse, ne boiront pas pour ensuite s’installer derrière le volant, ils n’échangeront pas de baiser illicite avec des étrangers, ni ne tireront du pistolet dans les airs ou ne seront pas assis à côté d’un autre chrétien traditionnel récitant machinalement une prière. Pas plus qu’ils ne seront assis seuls à la maison souhaitant faire partie de la fête avec le reste du monde qui accueille le Nouvel An. Au lieu de cela, ils considéreront ce jour comme tout autre jour.
Pourquoi?
Parce que ce sont de véritables chrétiens, ceux qui retiennent fidèlement et exactement les mêmes vérités, traditions et enseignements que Christ a transmis à Ses apôtres qui à leur tour les ont transmis à l’Église du Nouveau Testament (Matth 28:18-20). Les vrais chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An. Ils ne se font pas prendre par l’attitude de «mangeons et buvons, car demain nous mourrons». Et ils ne désirent pas à tout prix imiter ceux qui adoptent cette attitude. Pourtant, la grande majorité des chrétiens traditionnels ne voient rien de mal à observer le Nouvel An. Ils ne voient pas «où est le problème». Et ils ne font même pas attention à cela.
Qu’en est-il de vous? Voulez-vous connaître la raison pour laquelle les vrais chrétiens, ceux dont le but est d’imiter la vie parfaite et sans péché de Jésus-Christ, choisissent de ne pas participer à toute cette agitation? Si oui, alors poursuivez votre lecture. Vous allez être surpris d’apprendre la pure vérité au sujet d’une chose que la majorité des dirigeants «chrétiens» refusent d’enseigner.

Une brève histoire du Jour de l’An.

«La mention la plus ancienne de la fête du Nouvel An date de 2000 av. J.-C. en Mésopotamie, où le Nouvel An (Akiu) commençait à la nouvelle lune la plus rapprochée de l’équinoxe du printemps (à la mi-mars en Babylonie) ou à celle la plus proche de l’équinoxe de l’automne (mi-septembre en Assyrie)» (Encyclopédie Britannique, 1998 – partout dans le texte, c’est nous qui traduisons). «Le Jour de l’An, le premier jour de l’année: Chez les peuples anciens, le commencement de l’année était déterminé par différents événements tels que les équinoxes du printemps ou de l’automne ou encore les solstices d’hiver et d’été. En Égypte par exemple, à partir de 2773 av. J.-C., le Nouvel An commençait au moment du lever héliaque de Sirius, ce qui coïncidait avec le débordement du Nil et se produisait peu de temps après le solstice d’été» (Encyclopedia Americana, 1999). Les anciens Égyptiens, Phéniciens et Perses commençaient leur Nouvel An lors de l’équinoxe d’automne (le 21 septembre), alors que les Grecs jusqu’au V siècle av. J.-C. célébraient leur Nouvel An lors du solstice d’hiver (le 21 décembre).
«Plusieurs peuples anciens… accomplissaient des rituels afin de se débarrasser du passé et de se purifier pour la nouvelle année. Par exemple, les gens éteignaient des feux qu’ils utilisaient pour en allumer de nouveaux» (World Book, 2001). Les Celtes célébraient leur Nouvel An le 1er novembre, jour qui marquait la fin de l’été et de la récolte ainsi que le commencement de l’hiver froid et sombre qui approchait (il s’agissait d’un précurseur de l’Halloween). Ils faisaient brûler des feux «sacrés» afin d’éloigner les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil.
«Autrefois, les anciens Romains échangeaient des cadeaux du Nouvel An sous forme de branches d’arbres sacrés. Plus tard, ils donnèrent des noix recouvertes d’or ou des pièces de monnaie portant l’effigie de Janus qui avait deux visages, un qui regardait vers l’avant et l’autre vers l’arrière» (World Book, 2001).
«Selon le calendrier républicain romain, l’année commençait le 1er mars. Après 153 av. J.-C. la date fut le 1er janvier, ce qui fut confirmé par le calendrier julien (46 av. J.-C.)… Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation) comme le commencement de l’année, bien que pour l’Angleterre anglo-saxonne, le jour de l’An fut le 25 décembre» (Encyclopédie Britanique, 1998).
Comme les dirigeants de l’Église catholique romaine croyaient erronément que le Christ était né le 25 décembre (pour en apprendre davantage, lisez notre brochure, La véritable origine de Noël), ils présumaient que sa mère, Marie, l’avait conçu le 25 mars, 9 mois plus tôt: «Le 25 mars est surnommé l’annonciation de la Sainte Vierge Marie… il célèbre le moment où l’archange Gabriel est apparu la jeune fille juive et lui a annoncé qu’elle deviendrait la mère de Jésus… Bien que l’Église ait commencé à commémorer très tôt cet événement, sa date n’a pu être déterminée avant que celle de Noël soit fixée, ce qui s’est fait tard au IV siècle. Les deux dates sont reliées, car elles doivent être séparées par neuf mois… Puis, après avoir fouillé dans le passé, les gens décidèrent qu’il s’agissait non seulement du jour où le ministère terrestre de Jésus avait commencé, mais que c’était le jour où tout avait commencé, le jour de la Création. À partir de là , il n’y avait qu’un pas presque inévitable pour considérer le 25 mars comme le début de l’année et, depuis le XII siècle jusqu’à la réforme du calendrier en 1752, le 25 mars fut le Premier de l'an» (Days and Customs of All Faiths, Howard V. Harper, 1957).
Comme vous pouvez le constater, l’histoire de la veille du jour de l’An et du jour de l’An parle d’elle-même et nous montre comment ils ont vu le jour dans l’esprit d’hommes adorateurs d’idoles et comment ils ont «évolué» au cours des siècles.
Considérons maintenant la façon de voir de Dieu sur le Nouvel An et sur toute autre fête qui tire son origine des pratiques, coutumes et traditions païennes. Vous allez être surpris par ce qu’Il dit.

Dieu hait toutes les coutumes et traditions païennes, incluant celle du Nouvel An.

Commençons par Jérémie 10:2-3: «N’imitez pas la voie des nations… car les coutumes des peuples ne sont que vanité». Il s’agit d’un commandement biblique. Partout dans Sa Parole, Dieu décrit les «nations» comme étant celles qui adorent la nature (le soleil, la lune, les étoiles, les arbres, etc.), les idoles faites de main d’homme et toutes choses autres que le vrai Dieu. Il surnomme ces nations et leurs coutumes, païennes. Les véritables chrétiens savent que Dieu hait toute coutume, pratique et tradition qui possèdent des racines païennes.
Jusqu’à quel point Dieu prend-Il le paganisme au sérieux? Lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël d’Égypte et les délivra d’un esclavage brutal, Il leur ordonna ce qui suit: «vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages» (Lév 18:3). Dieu demanda aux Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et les coutumes des nations avoisinantes (v. 24-29). Il commanda en plus, «vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu.» (v. 30).
Dieu a maudit l’Égypte par dix plaies et délivré Israël de l’esclavage. Il ouvrit les eaux de la mer Rouge et les conduisit en sécurité. Il leur donna la manne tombée des cieux, les protégea des armées païennes aguerries, les amena dans la Terre Promise et expulsa leurs ennemis. Comment Israël a-t-il répondu à tout cela? «Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge… Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. Ils furent saisis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent Dieu dans la solitude… Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant une image de fonte, ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur sauveur qui avait fait de grandes choses en Égypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges sur la mer Rouge. Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas à la parole de l’Éternel, ils murmurèrent dans leurs tentes, ils n’obéirent point à sa voix. Ils s’attachèrent à Baal-Peor et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts. Ils irritèrent l’Éternel par leurs actions» (Ps 106:7, 13-14, 19-22, 24-25, 28-29).
Dieu avait explicitement ordonné à Israël d’expulser et d’exterminer les nations qui occupaient la Terre Promise (Canaan); ils ne devaient surtout pas conclure d’alliances politiques avec elles ou conclure des mariages (Deut 7:1-3, 5, 16), «car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux» (v.4).
Toutefois, se croyant meilleurs que Dieu, les Israélites décidèrent de faire les choses à leur façon: «Ils ne détruisirent point les peuples que l’Éternel leur avait ordonné de détruire. Ils se mêlèrent avec les nations, et ils apprirent leurs oeuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piège; ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres. Ils se souillèrent par leurs oeuvres, ils se prostituèrent par leurs actions» (Ps 106 :34-39).
Afin de les réveiller et de les ramener sur la bonne voie pour qu’ils soient Sa nation modèle, Dieu livra Israël entre les mains de ses ennemis. Israël se repentit et Dieu les délivra. Puis Israël se rebella et suivit d’autres dieux. Dieu les punit à nouveau. Israël se repentit encore une fois. Et c’est ainsi que se déroula le cycle de délivrance, idolâtrie, punition, repentir (v.40-46), jusqu’à ce que finalement Dieu n’eût d’autre choix que de «divorcer» l’Israël infidèle (Jér 3: 6-11). Il utilisa les Assyriens pour les envahir et les conquérir brutalement. Ils mirent le royaume d’Israël en esclavage et le transplantèrent au loin (II R 17). Il «disparut» de l’histoire. Il oublia quelle était son identité (même aujourd’hui, les descendants modernes de ces dix tribus «perdues» ne savent pas qui ils sont). Plus tard, Dieu expédia le royaume du sud, celui de Juda, en exil à Babylone (II R 24 et 25).
Cela se produisit parce qu’ils convoitèrent les coutumes, les rituels, les traditions et les voies des païens. Comme vous pouvez le constater, l’unique vrai Dieu ne prend pas à la légère les pratiques païennes.

Dieu N’EST PAS l’auteur du désordre.

Les vrais chrétiens savent que «Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix» (I Cor 14:33). Le mot grec original pour «désordre» ici signifie «instabilité, désordre, agitation, tumulte», mots qui décrivent parfaitement l’histoire chaotique du Nouvel An. Pendant des milliers d’années, l’homme s’est plu à changer le début de la nouvelle année du printemps vers l’automne, du 1er mars au 1er janvier (et dans certains cas au 25 décembre), puis au 25 mars et à nouveau au 1er janvier en plein milieu de l’hiver! «Le 1er janvier a été rétabli comme premier jour de l’année par le calendrier grégorien (1582) et adopté immédiatement par les pays catholiques. Les autres pays suivirent graduellement l’exemple: l’Écosse, 1660; l’Allemagne et le Danemark, environ 1700, l’Angleterre, 1752; la Suède, 1753; et la Russie, 1918» (Encyclopedia Britannica, 1998).
Même de nos jours, les hommes ne peuvent se mettre d’accord sur cette date: «La nouvelle année chinoise est célébrée officiellement pendant un mois et commence fin janvier début février» (Ibid.). «Le Nouvel An des musulmans tombe le premier jour du mois de muharran et commémore la date de l’Hégire (26 juillet, 622 apr. J.-C. dans le calendrier grégorien). Étant donné que l’année musulmane se base sur la lune et n’a que 354 jours, son premier jour varie énormément par rapport au calendrier occidental» (Encyclopedia Americana). Le Nouvel An vietnamien, le Tet, tombe entre le 21 janvier et le 19 février. «Le Nouvel An juif, un jour solennel appelé Rosh Ha-Shannah, est célébré pendant le mois de septembre ou tôt en octobre. Les Hindous de différentes parties de l’Inde le célèbrent à des dates variées» (World Book, 2001). Voilà ce qui arrive quand les gens veulent se fier à leur propre jugement plutôt que de faire confiance à Celui qui a conçu notre univers et tout ce qu’il contient.
Non seulement l’histoire du Nouvel An est-elle désordonnée et chaotique, mais il en est de même de la fête. Pour une raison quelconque, les gens semblent laisser tomber toute inhibition — et parfois tout amour propre — pour adopter un comportement tout à fait extravagant en ce Jour de l’An. Ils boivent trop, rencontrent des gens qu’ils connaissent à peine pour une relation qui aura des répercussions de toute une vie, tirent du pistolet dans les airs pour «accueillir la nouvelle année». Plusieurs laissent tomber leur «bon sens» afin d’avoir du «bon temps» avant que la nuit finisse. Dans la plupart des cas, la seule chose que les gens regrettent, c’est leur mal de «bloc» le lendemain matin. Habituellement, toutefois, ce n’est que le moindre de leurs problèmes.
Selon MADD (Mothers against drunk driving – les mères contre la conduite en état d’ivresse), la veille du Jour de l’An (1999), 43 des 117 décès (36,5%) aux É.-U. étaient reliés à l’alcool. La veille du Jour de l’An suivant, ce nombre a atteint 75 sur 147 (51,2%). Lors du Jour de l’An de 1999, 65,7% de tous les accidents de la circulation étaient reliés à l’alcool, le pourcentage le plus élevé de toutes les fêtes cette année-là ! Le total pour l’ensemble de la fin de semaine pour cette année fut de 53,8%. Réfléchissez! Des gens sont morts à cause de la folie des autres.
Alors que les États-Unis étaient encore dans leur enfance, «plusieurs colons américains de la Nouvelle-Angleterre célébraient le Nouvel An en criant et en déchargeant leur arme dans les airs» (World Book, 2001). Malheureusement, la tradition se perpétue toujours dans certaines parties des États-Unis. En 1993, The Times-Picayune de la Nouvelle-Orléans a publié un article en première page rappelant à ses citoyens la loi de la gravité, leur mentionnant que ce qui monte (les balles) doit finalement retomber quelque part. Malheureusement, peu de gens ont suivi l’avertissement. En réalité, un des principaux éditeurs du journal, qui venait de déménager en ville a pu goûter à la tradition — un trou de balle dans son automobile toute neuve! Quelques années seulement auparavant, une femme qui célébrait dans le quartier français (le long du Mississippi) a été frappée par une balle et est morte sur le coup. Les autorités croient que cette balle a été tirée à partir de l’autre côté du fleuve.
De toute évidence, une fête aussi chaotique, violente et dangereuse ne ressemble pas au commandement que Dieu nous donne en disant «que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.» (I Cor 14:40). Tous les vrais chrétiens savent cela et évitent les célébrations du Jour de l’An.

Les vrais chrétiens vivent selon la Parole de Dieu, non selon les traditions des hommes.

Les vrais chrétiens savent qu’ils doivent vivre de «toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matth 4:4). Ils savent que l’homme ne peut par lui-même distinguer le bien du mal, le bon du mauvais. Pourquoi? Parce que «le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant» (Jér 17:9) et que «la voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas.» (Jér 10:23). Les voies de Dieu sont plus élevées, meilleures que celles de l’homme (És 55:8-9). Il nous a conçus et nous a donné la vie. N’est-il pas normal qu’Il sache comment nous devons vivre?
Dieu (votre Créateur) vous (Sa création) a donné un «livre d’instruction» pour vous aider à vivre selon la façon qu’Il avait prévue pour vous (Jn 10:10). Ce «manuel», la Bible, est la Parole de Dieu et Sa vérité (Jn 17:17). Il est rempli de lois, de préceptes et de jugements basés sur une connaissance, une intelligence et une sagesse spirituelles parfaites. II Timothée 3:16-17 affirme, «Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre». Il n’y a que la parole de Dieu qui puisse distinguer précisément le bien du mal, la justice (l’obéissance aux Commandements de Dieu – Ps 119:172) du péché (la transgression des lois de Dieu – I Jn 3:4 et Rom 7:17).
Les vrais chrétiens savent qu’en tant que seule véritable norme selon laquelle l’homme peut vivre, les Saintes Écritures ne peuvent être anéanties (Jn 10:35).
Toutefois, la majorité des gens, ce qui inclut la majorité des chrétiens traditionnels, aiment suivre les idées des hommes. C’est une chose que Christ savait et Il nous a averti en disant, «Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes… Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition… annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie» (Mc 7:6-9,13).
Dieu ordonne à Son peuple de ne pas suivre de pratiques païennes. Mais l’humanité le fait de toute façon. Il n’y a aucun endroit dans la bible qui nous commande d’observer le Nouvel An. Pas plus qu’il n’y a d’exemples bibliques positifs de véritables chrétiens qui le célèbrent. Malgré cela, la société (incluant la majorité des chrétiens traditionnels) fait des pieds de nez à Dieu en Lui affirmant «nous décidons de ce que nous devons ou ne devons pas faire»!
En ce qui concerne le Nouvel An ou la veille du Jour de l’An, pouvez-vous trouver des exemples bibliques montrant des serviteurs loyaux et justes de Dieu qui les célèbrent? Qu’en est-il de David, un homme selon le coeur de Dieu? Et d’Abraham, le père des fidèles? Et de Moïse et même de Christ?
La réponse est non! Pas plus que vous ne pouvez trouver de commandement de la part de Dieu de le célébrer. Et pourtant, cela n’empêche pas la plupart des chrétiens traditionnels de le faire. Les chrétiens doivent étudier assidûment les Écritures afin de connaître la volonté de Dieu. La mission de toute leur vie est de vivre uniquement selon la Parole de Dieu, non selon les traditions humaines, ce qui comprend les célébrations païennes du Nouvel An.

Dieu a son PROPRE calendrier, avec son propre «Nouvel An».

Lorsque Dieu ordonna à Israël d’observer la Pâque, il leur révéla aussi Son calendrier: «Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année» (Ex. 12:2). Le calendrier de Dieu commence au printemps, entre les mois de mars et d’avril du calendrier de ce monde. Le vingt-troisième chapitre du Lévitique nous révèle toutes les fêtes (les sabbats annuels) que les vrais chrétiens doivent observer. Elles sont dictées par le calendrier DIVIN, et non par celui de l’homme. Bien que la Bible nous dise quand débute l’année selon Son calendrier, Dieu n’ordonne pas (ni ne suggère) que ceux qui l’observent abandonnent toute maîtrise de soi pour célébrer la nouvelle année comme des animaux déchaînés.
Les véritables chrétiens connaissent les jours qu’ils doivent observer: la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Fête des prémices (la Pentecôte), la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour que l’on retrouve tous dans le calendrier sacré de Dieu. Christ les observait ainsi que tous les apôtres (Matth 26:17-19, 26-28; 28:18-20; I Cor 5:6-8).
La majorité des chrétiens traditionnels croient que ces jours particuliers n’existent que pour les Juifs. Ils préfèrent observer aveuglément des fêtes païennes instituées à l’intérieur de calendriers conçus par les hommes. Les vrais chrétiens ne s’y laissent pas prendre.

Nous sommes dans le monde de Satan; les vrais chrétiens doivent s’en retirer.

Les véritables serviteurs de Dieu se rendent compte que ce monde appartient à Satan. Il le dirige. Il le gouverne par l’intermédiaire des hommes en utilisant la tromperie à grande échelle, les mensonges, les calomnies, la corruption et l’intrigue: «Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre» (Apoc 12:9). Satan était le serpent qui a trompé Adam et Ève pour qu’ils mangent du fruit défendu, coupant ainsi leur descendance, l’humanité, du contact avec Dieu (Gen 3). Et Satan est ce même esprit méchant qui trompe et pousse les gens à commettre tout péché quel qu’il soit.
Au moment où vous lisez ceci, il y a un jeune enfant dont on abuse quelque part. Une personne est en train d’être assassinée, une autre se fait voler. Aussi longtemps que Satan gouvernera ce monde, l’homme se noiera dans ses péchés, et cela inclut les coutumes et pratiques païennes qui peuvent paraître inoffensives aux yeux des hommes, mais qui sont d’une odeur fétide aux narines de Dieu.
En parlant d’un avenir maintenant tout proche, lorsque ce monde humain influencé par Satan va s’écrouler, Dieu déclare: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe» (Apoc 18:2-3).
C’est à ce système satanique que Dieu fait référence lorsqu’il dit à Son peuple: «Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux» (v. 4).
Ces deux célébrations, la veille du Jour de l’An et le Jour de l’An tirent leur origine de ce monde païen influencé par Satan. Elles ont été conçues en gros pour attiser les désirs des gens, ou comme la Bible les appelle, les oeuvres de la chair: «Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables» (Gal 5:19-21).
Y en a-t-il parmi celles-là qui ressemblent au Jour de l’An?
À la fin du verset 21, on peut lire: «… ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu». Ceux qui suivent Christ se concentrent sur le royaume de Dieu (Matth 6:33) et non sur les désirs charnels de ce monde. Ils s’efforcent de se «dépouiller du vieil homme» et d’imiter l’exemple parfait et juste de Jésus-Christ. Ils savent qu’ils doivent sortir de ce monde influencé par Satan et abandonner ses pratiques, coutumes et traditions païennes qui sont contraires à la volonté divine. Cela inclut célébrer le Nouvel An.
Un jour, bientôt, Satan sera déchu de son trône et remplacé par Christ qui instaurera et dirigera le gouvernement de Dieu sur cette Terre, ce qui sera la voie vers la justice, la paix, la miséricorde et la vérité. Lorsque ce jour arrivera (et il est plus près que vous pourriez le croire), l’humanité de se laissera plus entraîner par des pratiques païennes contraires à la volonté de Dieu.
Qu’en est-il de vous? Vous connaissez maintenant la pure vérité au sujet du Jour de l’An, de ses origines païennes, de son histoire chaotique et de la façon dont Dieu considère ses coutumes, ses traditions et ses pratiques!
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:06

Les origines du nouvel an

La tradition du Nouvel An remonte à Babylone, 2000 ans avant J.-C.


Cette fête avait lieu au printemps pour honorer le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes.


À Rome, en 46 avant J.-C., Jules César reporte le Nouvel An au 1er janvier et pour cela il créa une année de 445 jours puis cette tradition disparut et reprit au Moyen Âge à des dates différentes selon le pays.


Les Anglais fêtaient le Nouvel An en mars, les Français le fêtaient le dimanche de Pâques et les Italiens le fêtaient à Noël.


Les Russes et de nombreux slaves orientaux fêtent un Noel et deux Jours de l'An, Nouvel An (1er janvier), Noel orthodoxe (6-7 janvier), Nouvel An `` ancien`` (13-14 janvier).


D'où vient l'habitude de fêter le début de la nouvelle année ? C'est la seule date qui reste du calendrier basé sur les travaux agricoles qui existait chez les slaves anciens.  A partir du Xe siècle, le Nouvel An fut célébré le 1er mars au début des travaux de printemps. Cinq siècles plus tard, il fut déplacé au 1er septembre, le jour où ces travaux prenaient fin.


C'est le décret de Pierre le Grand du 19 décembre 1699 qui déplaca une nouvelle fois la fête au 1er janvier du calendrier julien.


Pour nous, le Jour de l'An est une fête religieuse et à une date fixe, le 1er janvier de chaque année. Autrefois, le Jour de l'An avait un autre nom,  la  St-Sylvestre. À l'époque les cadeaux se donnaient le Jour de l'An au lieu de faire l'échange le soir de Noël.


Les réveillons de famille, la nourriture en abondance, les échanges de cadeaux et surtout les bons voeux sont en prioris chez nous, par contre il y a une tradition qui se perd aux fils des ans et  que je déplore énormément c'est la bénédiction paternelle à chaque début d'année.  Cette tradition était des plus respectueuse rempli de charme et d'émotion lors du Nouvel An, on devrait la réintégré dans nos familles.


Si l'usage des échanges d'étrennes nous vient des Romains, celui des cartes de voeux agrémentées de quelque mots de politesse et envoyées aux personnes avec qui l'on a eu commerce d'amitié ou d'affaires pendant l'année, vient de l'Extrême-Orient.


L'usage des cartes de voeux du Nouvel An est apparu assez tard chez-nous.
Jusqu'au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. On peut noter cependant, comme un acheminement vers les cartes vers le milieu du grand siècle. A cette époque, les industriels avaient monté plusieurs agences, qui contre quelques pièces d'argent, mettaient à votre disposition un gentilhomme en sévère tenue noire, lequel l'épée au côté, se chargeait d'aller présenter vos compliments à domicile.  Mais un temps vint où le gentilhomme lui-même fut remplacé par la carte de visite qui devint plus tard des cartes de souhaîts avec des scènes touchantes du Nouvel An incluant évidemment les bons voeux aux personnes à qui était destiné la carte.
Nous avons encore cet échange mais elle est de moins en moins en pratique.


J'aimerais profiter de l'occasion pour  vous souhaitez à tous et à toutes,  une Nouvelle Année sous l'enseigne du succès mais par-dessus tout, une bonne santé pour bien profiter de ce que la vie offre de meilleur !
Que les Fêtes soient riches de joie et de gaité, que la nouvelle année déborde de bonheur et de prospérité et que tous les vœux formulés deviennent réalité !
Merci à tous mes lectrices et lecteurs de votre fidélité, c'est très apprécié.
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:14

Etrennes et nouvel an :
origine et histoire

(D’après « Lettre de Jacob Spon à Stoffel » paru en 1674
et « Le Mercure » de juillet et décembre 1735)


En parlant des étrennes, on ne peut se dispenser de remonter, non pas aux Grecs, mais du moins aux Romains, inventeurs de cet usage. Le premier endroit de l’histoire romaine nous apprenant cette coutume est de Symmachus, auteur ancien, qui nous rapporte qu’elle fut introduite sous l’autorité du roi Tatius Sabinus — roi des Sabins et adversaire de Romulus —, qui reçut le premier la verbène (verveine) du bois sacré de la déesse Strénia, pour le bon augure de la nouvelle année.

Soit que les Romains imaginassent quelque chose de divin dans la verbène, soit qu’ils faisaient allusion au nom de cette déesse Strénia, dans le bois de laquelle ils prenaient la verbène, avec le mot de strenuus, qui signifie vaillant et généreux : aussi le mot strena, qui signifie étrenne, se trouve quelquefois écrit strenua chez les Anciens, pour témoigner que c’était proprement aux personnes de valeur et de mérite qu’était destiné ce présent, et à ceux dont l’esprit tout divin promettait plus par la vigilance que par l’instinct d’un heureux augure.

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Tatius
Tatius, roi des Sabins
Après ce temps-là, l’on vint à faire des présents de figues, de dattes et de miel, comme pour souhaiter aux amis qu’il n’arrivât rien que d’agréable et de doux pendant le reste de l’année. Ensuite les Romains, quittant leur première simplicité, et changeant leurs dieux de bois en des dieux d’or et d’argent, commencèrent à être aussi plus magnifiques en leurs présents, et à s’en envoyer ce jour-là de différentes sortes, et plus considérables ; mais ils s’envoyaient particulièrement des monnaies et médailles d’argent, trouvant qu’ils avaient été bien simples, dans les siècles précédents, de croire que le miel fût plus doux que l’argent, comme Ovide le fait agréablement dire à Janus.

Avec les présents, ils se souhaitaient mutuellement toute sorte de bonheur et de prospérité pour le reste de l’année, et se donnaient des témoignages réciproques d’amitié : et comme ils prenaient autant d’empire dans la religion que dans l’Etat, ils ne manquèrent pas d’établir des lois qui la concernaient, et firent de ce jour-là un jour de fête, qu’ils dédièrent et consacrèrent particulièrement au dieu Janus, qu’on représentait à deux visages, l’un devant et l’autre derrière, comme regardant l’année passée et la prochaine. On lui faisait ce jour des sacrifices, et le peuple allait en foule au mont Tarpée, où Janus avait quelqu’autel, tous habillés de robes neuves.

Néanmoins, quoique ce fût une fête, et même une fête solennelle, puisqu’elle était encore dédiée à Junon, qui avait tous les premiers jours de mois sous sa protection, le peuple ne demeurait pas sans rien faire ; chacun commençait à travailler à quelque chose de sa profession, afin de n’être pas paresseux le reste de l’année.

Enfin, l’usage des étrennes devint peu à peu si fréquent sous les empereurs, que tout le peuple allait souhaiter la bonne année à l’empereur, et chacun lui portait son présent d’argent, selon son pouvoir. Auguste en recevait en si grande quantité, qu’il avait accoutumé d’en acheter et dédier des idoles d’or et d’argent, comme étant généreux, et ne voulant pas appliquer à son profit particulier les libéralités de ses sujets.
Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Janus
Le dieu Janus
Tibère, son successeur, qui était d’une humeur plus sombre et n’aimait pas les grandes compagnies, s’absentait exprès les premiers jours de l’année, pour éviter l’incommodité des visites du peuple, qui serait accouru en foule pour lui souhaiter la bonne année. Ces cérémonies occupaient même si fort le peuple, les six ou sept premiers jours de l’année, qu’il fut obligé de faire un édit par lequel il défendait les étrennes, passé le premier jour. Caligula, qui posséda l’empire immédiatement après Tibère, fit savoir au peuple, par un édit, qu’il recevrait les étrennes le jour des calendes de janvier, qui avaient été refusées par son prédécesseur ; et pour cet effet il se tint tout le jour dans le vestibule de son palais, où il recevait à pleines mains tout l’argent et les présents qui lui étaient offerts par le peuple.

Claude, qui lui succéda, abolit ce que son prédécesseur avait voulu rétablir, et défendit, par arrêt, qu’on n’eût point à lui venir présenter des étrennes, comme on avait fait sous Auguste et Caligula. Depuis ce temps, cette coutume demeura encore parmi le peuple. Les Romains pensaient qu’il y avait quelque chose de divin dans les commencements.

Plus tard, le concile d’Auxerre, tenu en 587, défendit de faire, le premier jour de l’an, des sacrifices de génisses ou de biches et d’aller faire des vœux devant les arbres consacrés aux faux dieux. Les étrennes, jointes à des sacrifices, étaient véritablement diaboliques.

Lorsqu’en France l’année débutait encore à Pâques, continuait-on de donner des étrennes le premier jour de janvier ? Il semble que oui. Dans les lettres du roi Jean, en date de juillet 1362 et contenant des statuts pour la confrérie des drapiers, il est dit « que ladite confrérie doit seoir le premier dimanche après les estraines, si celle de Notre-Dame n’y eschoit. » Le dimanche dont il est question ici est le premier dimanche de janvier, si l’on s’appuie sur le témoignage de Du Cange qui, dans son Glossaire, prouve, par différents passages, que lorsque l’année ne commençait qu’à Pâques, on ne laissait pas de regarder le premier jour de janvier comme le premier jour de l’année.

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Etrennes-1564
Jour des étrennes. 1er janvier 1564
L’ancienne chronique de Louis, duc de Bourbon, comte de Clermont, grand-chambrier de France conforte ce témoignage. On y lit au chapitre second : « De Clermont partit ledit duc Loys, s’en vint à son duché de Bourbonnois à Souvigny, où il arriva deux jours avant Noël, l’an de grâce 1363 ; et là vindrent par devers luis ses chevaliers et écuyers, et le quart jour des fêtes, dit aux chevaliers, le duc en riant : Je ne vous veux point mercier des biens que vous m’avez faicts, car si maintenant je vous en merciois, vous vous en voudriez aller, et ce me seroit une des grandes déplaisances que je pusse avoir... ; et je vous prie à tous que vous veuillez estre en compagnie le jour de l’an en ma ville de Molins, et là je vous veux étrenner de mon cœur et de ma bonne volonté que je veux avoir avec vous. »
Et au troisième chapitre : « L’an qui courait 1363, comme dit est, advint que la veille du jour de l’an fut le duc Loys en sa ville de Molins, et sa chevalerie après lui... ; et le jour de l’an, bien matin, se leva le gentil duc pour recueillir ses chevaliers et nobles hommes pour aller à l’église de Notre-Dame de Molins ; et avant que le duc partist de sa chambre, les vint étrenner d’une belle ordre qu’il avait faicte, qui s’appeloit l’écu d’or. » Au chapitre cinq on lit enfin : « Si les commanda le duc à Dieu, et eux pris congé de lui se partirent... Les gens partis de cour, vint le jour des Rois, où le duc de Bourbon fit grande feste et lye-chère. »

Rappelons que si sous les Mérovingiens, l’année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l’an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l’année changeait le 25 mars, fête de l’Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l’usage de France ». C’est le roi Charles IX qui rendit obligatoire, en 1564, la date du 1er janvier comme origine de l’année.

A la fin du XIXe siècle, avec l’apparition du Père Noël dans la publicité des grands magasins, la coutume d’offrir des cadeaux le 1er janvier disparut, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre.
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:22

Origine du Nouvel an chinois

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Chunjie, fête du printemps, ou Nouvel An chinois est la plus grande des fêtes traditionnelles que les Chinois passent chaque année. Cette tradition remonte à l'antiquité et l'origine se liait plutôt à la production agricole.

Contexte
Déjà à l'âge néolithique, les ancêtres chinois avaient découvert les règles de l'alternance des quatre saisons d'après l'observation de la croissance périodique des cultures qui donna l'idée primitive de « Nian » (l'Année).
Cependant, cette appellation parut plus tard, d'après les historiens. Dans l'« Er Ya », un des Treize Classiques le plus ancien dictionnaire chinois constitué de gloses de textes antiques au IIIè siècle AC, on évoqua comme Année le « Zai » sous le règne des souverains Yao et Shun (22è-21è s. AC), le « Sui» et le « Si » respectivement à l'époque des Xia (21-17è s. AC) puis des Shang (17-11è s. AC), enfin le Nian au début de la Dynastie des Zhou de l'Ouest (11è s.-265 AC) où des célébrations de bonne Moisson ou sacrifices pour franchir le seuil d'une année.

Ce fut sous le règne de Wudi (140-88 AC) de la Dynastie des Han de l'Ouest que vit le jour définitivement un calendrier «Taichu» (l'antiquité la plus reculée) selon lequel le premier mois du printemps ou la 1ère Lune était le début d'une année, 1er mois de l'année lunaire. Dès lors, ce calendrier lunaire se transmit jusqu'à la fin de la Dynastie des Qing (1616-1911). Et le 1er jour de l'An devint une fête traditionnelle sous toutes les dynasties.

En 1913, le 1er jour du 1er mois de l'année lunaire a été mandaté comme la Fête du Printemps en Chine.


Différentes appellations
Mais avant de devenir le Chunjie, la Fête du Printemps, différentes appellations se succédèrent pour le 1er Jour de l'Année lunaire ou le Nouvel An lunaire, telles que le «Shang Ri», «Yuanri», « Gaisui» et « Xiansui » (le Jour de l'alternance d'une année à l'autre ) sous la dynastie des Qin (221-206 AC); le «Sanchao» (début du ler jour du premier mois de l'année), «Suiri», «Zhengdan» et «Zhengri» sous les deux Han (206 AC-220) ; le «Yuanchen» (1er temps de l'Année), «Yuanri», «Yuanshou», «Suishou» et «Suichao» (Commencement de l'Année) à l'époque des Trois Royaumes (222-265), des Jin (265-422), la période des dynasties du Nord et Sud (420-589) et la Dynastie des Sui (581-618) ; le «Yuandan» (Jour de l'An), «Suiri», «Xinzheng» et «Xinyuan» (le Nouvel An) de la Dynastie des Tang (618-901), des cinq dynasties (907-960), des Song (960-1275), des Yuan (1206-1368) à celle des Ming (1365-1644) ; le «Yuandan» (Jour de l'An) et «Yuanri» sous la dernière dynastie des Qing (1616-1911).

C'était la République nationale (1912-1949) qui, en adoptant le calendrier solaire, avait désigné le Nouvel An lunaire comme nom officiel «Chunjie» (Fête du Printemps).
Les festivités du Chunjie se poursuivent jusqu'au 15 du 1er mois lunaire, jour de la Fête des Lanternes.

Semaine d'or
Depuis l'avènement de la République populaire de Chine en 1949, le gouvernement central a instauré trois jours de congé pendant le Chunjie qui prolonge aujourd'hui une « Semaine d'or » pour que les chinois puissent passer cette fête traditionnelle en famille. 
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Message  Arlitto Mer 17 Aoû 2016, 17:23

Les origines du Nouvel An Chinois


Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Nouvel_an_chinois-580x385
Le Nouvel An Chinois 农历新年 (nónglì xinnián) aussi appelé Fête du printemps, ou Fête du Têt au Vietnam, est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde. Il est aussi appelé « lunaire » parce qu’il se célèbre suivant le calendrier lunaire et solaire chinois et non le calendrier grégorien. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.

Origine du nouvel an


L’origine de cet événement remonte à plusieurs milliers d’années, au long desquelles se sont tissées des légendes riches en couleurs et en traditions. L’une des plus populaires est celle de Nien, un monstre cruel et vorace qui, croyaient autrefois les Chinois, dévorait les êtres humains la veille du Nouvel An. Pour l’éloigner des foyers, on affichait de chaque côté de la porte d’entrée une bande de papier rouge sur laquelle on écrivait un vers. On allumait des torches et claquait des pétards durant la nuit, des traditions toujours bien vivantes de nos jours. C’est qu’en effet, disait-on, Nien craignait le rouge, la lumière et le bruit. Dès le lendemain matin, un sentiment de triomphe et une ambiance de renouveau régnaient, puisque Nien avait été tenu à l’écart pour une nouvelle année. Tout le monde alors se réjouissait en lançant : « Kung-hsi » (félicitations).

Les préparatifs


Même si les congés pour l’occasion ne durent généralement que quelques jours à partir de la veille du Nouvel An, les festivités, elles, s’étalent en fait sur près de trois semaines. Elles commencent le 24e jour du dernier mois lunaire, lorsque les dieux montent au Ciel pour rendre hommage à l’Empereur de Jade, la divinité taoïque suprême, et lui faire un rapport sur chaque famille. Selon la tradition, dans les maisons, on honore ces dieux avec piété en leur brûlant de la monnaie votive qui aide aux dépenses de leur périple céleste. Un autre rite est d’enduire de sucre de malt les lèvres de l’effigie du dieu du Foyer, également un des pèlerins divins, pour s’assurer qu’il rapporte à l’Empereur de Jade de bons propos sur la maisonnée ou bien garde devant lui le silence.
Des formules poétiques, ou « voeux de printemps », sont accrochées partout dans la maison. Ce sont des bandes ou des carrés de papier sur lesquels sont inscrits des souhaits exprimant à tous « bonheur », « succès », « longévité » et « joie ». Ces carrés de papier — traditionnellement apposés à l’envers, parce que « renversé » se lit en mandarin tao, homophone du mot « arrivé » — représentent la venue du printemps ou de temps prospères.
La veille du Nouvel An chinois, les membres d’une famille qui vivent loin de la maison paternelle y retournent pour se réunir et partager un somptueux festin. A ce moment-là, ils distribuent aux plus âgés et aux enfants de l’argent placé dans une enveloppe rouge qui portera bonheur, tandis que tous veillent pour accueillir l’année nouvelle. Les Chinois ont longtemps cru que rester éveillés jusqu’au matin aidait les parents à vivre plus longtemps. Ainsi, ce soir-là, on n’éteint pas les lampes, non pas pour faire fuir l’horrible Nien, mais pour permettre à tous de rester ensemble, en famille. Certains se livrent à des cérémonies religieuses après minuit et fêtent dans leur maison la venue du dieu de la Nouvelle Année, un rituel qui se conclut par de longs craquements de pétards.
Cette année, le Nouvel An chinois débutera le 23 janvier 2012. Une année placée sous le signe du Dragon d’Eau.
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Message  Arlitto Sam 20 Aoû 2016, 12:16

Date et origine de Roch Hachana

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Roch-hachana
Repas de Roch Hachana (yanec / CC-by-nd)

Dates de Roch Hachana
Rosh Hashana (ou Roch Ha-Chanah) est prévu aux dates suivantes :


  • lundi 3 et mardi 4 octobre 2016 
    À Paris, début le dimanche à 19h09 et fin le mardi à 20h10.

  • jeudi 21 et vendredi 22 septembre 2017 
    À Paris, début le mercredi à 19h35 et fin le vendredi à 20h36.

  • lundi 10 et mardi 11 septembre 2018 
    À Paris, début le dimanche à 19h59 et fin le mardi à 21h01.


Littéralement, Roch Ha-Chanah signifie, « tête de l’année » et est donc considérée comme le Nouvel An juif et le jour anniversaire de la création du monde. Roch Ha-Chanah dure deux jours et est célébré le 1er et le 2 du mois de Tichri dans le calendrier hébreu.


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Elle marque le début des dix jours de pénitence, au cours desquels l’on se doit de penser aux fautes commises tout au long de l’année écoulée, et d’en demander pardon à Dieu. Cette période d’introspection et de repentance se conclut par le Grand Pardon, Yom Kippour.

Origine et dénominations de Roch Ha-Chanah

L’expression Roch Ha-Chanah n’apparaît qu’une fois dans la Bible (Ez 40,1) et désigne apparemment le début de l’année, bien que sa signification ne soit pas très claire.

Cette fête apparaît dans la Torah sous trois noms différents :


  • Chabbaton : jour de repos solennel qui devait être observé au premier jour du septième mois

  • Zikhron terouah : jour du Souvenir proclamé par la sonnerie du chofar (corne de bélier)

  • Yom Terouah : jour où l’on sonne du chofar


Les sages donnèrent plus tard à cette fête deux autres noms :


  • Yom ha-Din : jour du jugement

  • Yom ha-Zikkaron : jour du Souvenir, où Dieu se souvient de ses créatures


La notion de « jour du jugement » est rabbinique. Elle est largement développée dans le traité Roch Ha-Chanah de la Michnah.

Selon ce traité, toute l’humanité défilerait devant Dieu ce jour-là, tel un troupeau de moutons. Cette idée est en outre commentée dans le Talmud qui insiste sur le fait que le Nouvel an est une occasion pour chacun de faire un examen de conscience à la lumière des valeurs du judaïsme.

Les traditions associées à Roch Ha-Chanah
Il est de mise de s’habiller en blanc pour aller à la synagogue, ce qui symbolise le désir que devraient avoir les hommes de se rapprocher de Dieu en se purifiant de leurs péchés.

Le repas de Roch Ha-Chanah
Ce repas familial ouvre la fête le premier soir, au début duquel on fait un kiddoush (bénédiction du vin, effectuée au début du repas), puis la coutume veut que chacun trempe un quartier de pomme dans du miel (pour que la nouvelle année soit douce).

Il est aussi appelé Yehi Ratson de Roch ha-chanah. On y mange certains aliments précis : courge, fenouil, poireau, blette, dattes, figues, grenade, pomme et miel, tête d’agneau et poisson tout en récitant de brèves formules. L’expression qui revient dans toutes celles-ci est yehi ratson (que soit ta volonté). Il s’agit d’une série d’invocations à Dieu, d’appels à sa bienveillance.

L’obligation d’écouter la sonnerie du chofar :
Le chofar est une corne de bélier, en souvenir du sacrifice d’Abraham
[ltr]5[/ltr]
. La sonnerie du chofar est liée à la fois au passé, au présent et au futur, et rappelle à chaque Juif qu’il est lui-même, en premier lieu, l’artisan de son futur.

Selon Maïmonide, la sonnerie du chofar a pour but de sortir les hommes de leur assoupissement, de leur rappeler la souveraineté du Créateur et de les ramener à la techouvah (repentir).

La cérémonie du Tachlickh
L’après-midi du premier jour de Roch ha-chanah, la tradition veut que l’on se rende au bord d’une rivière, d’un lac ou de la mer pour accomplir la cérémonie du Tachlikh, qui consiste à jeter symboliquement tous ses péchés dans l’eau.

Roch Hachana dans le monde

  • En Éthiopie, les Beta Israël appellent traditionnellement le premier jour du 7ème mois tazkara Abraham ou berhan saraqa, et plus récemment re’essa awda amat. Pendant cette journée particulière, ce sont des kessim qui chantent les liturgies.

  • Dans la tradition du karaïsme, c'est sous le nom de Yom Teroua qu'est considérée la fête du premier jour du 7ème mois. Le nouvel an est quant-à lui fêté le premier jour du mois de l'aviv. Yom Teroua est donc uniquement l'occasion de prières publiques et de sonneries de la teroua.

  • Dans la culture du samaritanisme, c'est avec un jour de bons repas et de prières qu'est fêté le premier jour du 7ème mois. Ce jour marque l'arrivée des israélites dans le pays de Canaan.




Références


  • Dictionnaire pratique et commenté du judaïsme, Étienne Gotschaux, ed. du Palio, octobre 2011, p. 450 et 451

  • Michna : ensemble de textes normatifs du judaïsme, constitutifs de la loi orale (halakha) élaboré entre le 1er et 3ème s. è. c.

  • Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, ed. Cerf, Paris, 1993, p. 978 à 980

  • Le judaïsme, Sonia Brunetti Luzzati et Roberto Della Rocca, ed. Hazan, 2007, p. 252 à 254

  • Père du peuple juif auquel Dieu demanda d’offrir son fils en sacrifice. Alors qu’Abraham était sur le point d’obéir, un ange intervint et remplaça le fils par un bélier

  • Homme de loi et philosophe, grand penseur du judaïsme médiéval, auteur de la Michneh Torah, seconde Torah, principale compilation de la loi juive.



Photos de Roch Hachana

Quelques photos pour illustrer le Roch Hachana.

[ltr]Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Shofar-mur-des-lamentations-roch-hachana@2x[/ltr]
Souffleur de shofar au mur des lamentationsGovernment Press Office (GPO) / CC-by-sa

[ltr]Pensées sur le Nouvel An et les faux nez Coran-roch-hachana@2x[/ltr]
Tanakh et fruits pour Roch Hachanaralokz / CC-by-sa
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Message  Arlitto Sam 20 Aoû 2016, 12:20

Le nouvel an juif - Rosh Hashana

Quelques explications -  
Rosh   Hashana c’est quoi ? En savoir un peu plus sur le nouvel an juif.

Rosh   Hashana est le nouvel an juif, l’expression Rosh   Hashana veut littéralement dire tête de l’année. Rosh   Hashana est toujours à la fin de l’été, début de l’automne, le 1er du mois de Tishri   dans le calendrier hébraïque, le mois le plus chargé de fêtes juives puisqu’il cumule Rosh   Hashana, Yom Kippour et Soukkot.

Rosh   Hashana est une fête à la fois joyeuse, marquée par un kiddoush   et des repas en famille, mais aussi austère du fait d’une longue liturgie emprunte de grande solennité mettant l’accent sur la culpabilité humaine et le jugement de Dieu. On résout cette contradiction entre joie et gravité en affirmant que notre confiance dans le jugement de Dieu nous rend joyeux.

Le rite principal de Rosh   Hashana est la sonnerie du Shofar durant l’office du matin, à la synagogue. Le shofar est une corne de bélier de laquelle on extrait une série de sons bien définis à leur longueur : Tekya, shevarim et teroua. On agence ces différents sons, pas moins d’une centaine, afin d’exprimer les différentes combinaisons possibles entre les différents rythmes.

Le moment de la sonnerie du shofar est considéré comme un des plus solennels de l’année juive, celui qui sonne s’appelle le Baal Tekya et doit être très concentré, l’assemblée se recueille particulièrement pour écouter ces sonneries.

Sur le plan de la Halakha  Rosh   Hashana est un Yom Tov, un jour de fête chômé durant lequel aucun travail ne doit être exécuté. On applique les mêmes interdits que pour shabbat à l’exception de la cuisson des repas et de la possibilité de porter.

Depuis l’époque talmudique, à cause de doutes sur l’exactitude du calendrier, on respecte deux jours de Rosh   Hashana, y compris en Israël. Mais à l’origine, il n’y avait qu’un jour de Rosh   Hashana (les communautés réformées sont revenues à un seul jour, mais ni les communautés massorti  , ni les communautés orthodoxes  ).

Si Rosh   Hashana tombe un samedi, on ne sonne pas de Shofar par respect du Shabbat et on ne sonne que le jour suivant.
Dans la Bible, cette fête ne s’appelle pas Rosh   Hashana, mais Yom Teroua, jours des sonneries, et sa signification originelle n’est pas explicitée.

Il semble que la coutume de compter les années à partir de ce jour soit tardive et on n’en trouve aucune trace avant la Mishna   au 3e siècle. Celle-ci se souvient d’ailleurs d’une pratique de commencer l’année à partir du 1er Nissan  , au printemps, ce qui est également signalé dans d’autres sources comme le livre des Macchabées. Dans la tradition rabbinique, c’est le 1er Tishri   qui l’emporte et qui est considéré comme le jour anniversaire du monde et  le jour de son jugement annuel.

Mais les rabbins  , qui aiment la complication, ont recensé pas moins de quatre Rosh   Hashana ! un pour les années, un autre pour les mois, un troisième pour les arbres et un quatrième pour les animaux. Pour ce qui concerne les arbres et les animaux, le sens était fiscal et il s’agissait d’avoir une date de référence en vue des dons au temple. De nos jours, le nouvel an des arbres (Tou beshevat) est devenu une sorte de fête écologique, occasion de manger des fruits et de planter des arbres. Du fait que les années sont comptées à partir de Tishri  , alors que les mois le sont à partir de Nissan  , on obtient ce résultat étrange que si Rosh   Hashana est le 1er Tishri  Tishri   est le 7e mois !

Dans le calendrier juif nous entrons cette année dans l’an 5773 à dater de la création du monde.
L’idée de compter à partir de la création du monde est apparue tardivement dans le judaïsme, en fait pour se démarquer du compte chrétien à partir de Jésus. Ce compte est symbolique et repose sur un calcul à partir des récits bibliques. Il n’a donc aucune valeur scientifique ou historique. Par contre, il est intéressant de constater que le judaïsme prend pour référence un évènement par nature universel et une époque où les Juifs n’existaient pas encore.

Rosh   Hashana est relié à Yom Kippour qui survient 10 jours plus tard, le 10 Tishri  Rosh   Hashana est considéré comme le jour de jugement (yom hadin) et Kippour comme le jour du pardon. Entre les deux, il y a les jours de pénitence (de teshouva  ), moment de délibération céleste durant lequel l’homme doit revenir à de meilleures résolutions. L’idée centrale de Rosh   Hashana est donc que nous devons faire Teshouva  .
La Teshouva   est une notion qui mérite explication : il s’agit littéralement de donner réponse. Comme si notre conscience nous interrogeait et qu’il fallait lui répondre, c’est-à-dire la calmer en revenant à de meilleures résolutions.

On dit de quelqu’un qui est devenu pratiquant qu’il a fait Teshouva  , mais ce n’est pas tout à fait le sens de ce terme. Il ne s’agit pas tant de pratique religieuse que d’éthique. Nous devons travailler vraiment sur nous même pour faire Teshouva   et pas seulement nous fondre dans un moule religieux, même si celui-ci est bien sûr là pour nous aider à être meilleurs.

L’idée de la teshouva   est centrale pour la pensée juive, c’est le fait que l’humain n’est pas enfermé dans un déterminisme inéluctable et soumis à des forces insurmontables, au contraire, l’humain peut se surpasser et devenir meilleur, il peut se changer et changer le monde. Rien n’est écrit une fois pour toute et si on insiste fortement sur la culpabilité, elle n’est pas écrasante, mais responsabilité par rapport à nos actes qui peuvent tous être améliorés.

Sur la base de la Mishna  Maimonide   a codifié les lois de la Teshouva  . Il explique entre autre que le véritable maitre de la Teshouva   est celui qui se retrouve dans les mêmes conditions que celles où il a échoué par le passé, mais résiste et ne faute plus. Cette non récidive exige une véritable révolution intérieure et une grande maitrise de soi.

Même si on n’atteint pas le niveau très élevé du « Baal Teshouva   », nous devons profiter des grandes solennités de Tishri  Rosh   Hashana et Kippour pour commencer ce retour et ébranler nos mauvaises habitudes. C’est donc nos murailles intérieures que vient faire tomber la sonnerie du shofar, tout comme le shofar servit à faire tomber les murailles de Jéricho dans le récit biblique.

Il va de soi qu’un véritable et complet processus de Teshouva   ne peut se faire du jour au lendemain. Mais une prise de conscience est possible et à partir de celle-ci un long travail sur soi peut commencer. C’est pourquoi le calendrier des fêtes s’étale sur plusieurs jours et surtout que ce cycle de Teshouva   est repris d’années en années.

Dès avant Rosh   Hashana on récite tôt le matin les selikhot qui sont des prières implorant le pardon. Les séfarades commencent les selikhot au début du mois d’Elloul et les ashkénazes la semaine précédent Rosh   Hashana. On continue ces slikhot   jusqu’à Kippour. Ces poèmes liturgiques, dont certains sont admirables, constituent également le cœur du rituel de Kippour. Dès le début du mois d’Elloul on sonne brièvement du shofar chaque matin.

Le shofar de Rosh   Hashana rappelle également le bélier sacrifié par Abraham à la place de son fils Isaac. La lecture biblique principale à Rosh   Hashana est le récit de la ligature d’Isaac, akédat Yitsh’ak, qui représente de la part d’Abraham comme de son fils Isaac, lié sur l’autel du sacrifice, la brisure parfaite de l’égo et la soumission à la souveraineté divine.

Cette souveraineté divine est particulièrement mise en avant dans la liturgie de Rosh   hashana et l’on insiste sur le fait que Dieu est roi de l’univers, melekh !

Rosh   Hashana, on insiste également sur l’importance de la Tefila, la prière et son influence positive sur l’âme humaine. La liturgie juive atteint alors son sommet, et les compositions musicales qui l’accompagnent sont particulièrement grandioses. Pour un Hazan  , un chantre de synagogue, Rosh   Hashana et Kippour sont des occasions incomparables d’exercer son art.

On parle aussi beaucoup de Tsedaka, la charité ou plus précisément le fait de soutenir les autres, même modestement. Il s’agit donc aussi de reconstruire un tissu social déliquescent et de mettre l’accent sur la solidarité.

On dit qu’à chaque Rosh   Hashana, Dieu fait le bilan du monde. Celui-ci serait trop coupable pour ne pas mériter d’être détruit et chaque individu trop plein de défauts pour mériter de vivre, mais la miséricorde sauve tout. Il faut donc se souvenir de notre petitesse et assumer nos faiblesses. La sonnerie du Shofar vient ainsi briser notre cœur et notre orgueil. C’est alors que l’on peut revenir à de meilleures dispositions et demander pardon.

Dans le Talmud  , on dit de façon imagée qu’à Rosh   Hashana, un grand registre céleste est ouvert dans le ciel, Dieu fait les comptes et prend note… Celui qui aura assez de mérites sera inscrit directement dans le « Livre de la vie », le méchant sera inscrit dans le « Livre de la mort » et le moyen devra attendre le verdict positif de Yom Kippour. D’où l’expression « soyez inscrit dans le livre de la vie » « גמר חתימה טובה » qu’on se souhaite les uns aux autres.

Sur les cartes de vœux de bonne année, on emploie aussi diverses formules traditionnelles en allusion à cet examen de passage, mais le souhait le plus courant reste tout simplement « שנה טובה » « bonne année ».
La coutume de la pomme dans le miel marque le premier repas de l’année, c’est-à-dire le soir de Rosh   Hashana. On l’accompagne du souhait : « que cette année soit bonne et douce ». C’est une coutume ashkénaze, mais il en existe beaucoup d’autres : on mange de la tête de poisson en ce souhaitant d’être à la tête et non à la queue… on mange aussi des grenades en se souhaitant avoir autant de mérites que la grenade a de grains… En Afrique du Nord, certains font même un véritable « seder de Rosh   Hashana », cela consiste à manger une série de mets à portée symbolique accompagnés d’une formule adéquate faisant un jeu de mot sur le nom ou la forme de l’aliment.

L’après midi de Rosh   Hashana, on fait le Tashlikh. Il s’agit d’aller au bord d’une source d’eau, lac ou rivière et de réciter des versets faisant allusion à l’eau purificatrice et au fait que nos fautes doivent disparaitre dans l’abîme. C’est une coutume relativement ressente, datant du 16e siècle, devenue très populaire et on voit dans toutes les grandes villes des groupes de Juifs venir ensemble « jeter leur fautes aux poissons »…
Il est intéressant de voir qu’une fête sans signification connue dans la Bible et qui n’avait peut-être au départ qu’une valeur administrative, s’est chargée au cours des siècles d’un sens de plus en plus fort, de coutumes de plus en plus riches et surtout d’une dimension morale essentielle.

Rosh   Hashana est donc un jour joyeux, mais aussi grave et l’occasion de penser à se renouveler et à s’améliorer. Cela passe par la confiance en nos capacités à être meilleurs et par l’idée que l’homme se façonne toute sa vie pour chercher à être digne de se présenter devant son créateur avec humilité mais aussi fierté du chemin parcouru.
Yeshaya Dalsace

Seder de Rosh   Hashana
http://www.massorti.com/Seder-de-Rosh-Hashana
Texte du Kidoush   de Rosh   Hashana
http://www.massorti.com/Texte-du-Kiddoush-de-Rosh-Hashana
Pour plus d’explications
http://www.massorti.com/-Rosh-Hashana-
Ecouter la liturgie liturgie
Voici le lien pour écouter les grands airs de RoshHashana http://www.massorti.com/-Liturgie-de-Rosh-Hashana-
Voici celui pour les slikhot   http://www.massorti.com/-Slikhot-
Une video sur Rosh   Hashana
http://www.akadem.org/pour-commence...
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Message  Arlitto Sam 20 Aoû 2016, 12:22

Nouvel An juif, « l'anniversaire de la création du monde » 

le 08/09/2010 

PROPOS RECUEILLIS PAR JUSTINE FAIDERBE > region@nordeclair.fr La communauté juive fête ce soir l'an 5771. Les prières se multiplient dans les synagogues, les plats typiques sont préparés dans les familles. La fête va durer deux nuits. Et se prolongera, dans dix jours, avec le Yom Kippour, explique Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille.

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez 507763-nouvel-an-4c866013.jpgPROPOS RECUEILLIS PAR JUSTINE FAIDERBE > region@nordeclair.fr La communauté juive fête ce soir l'an 5771. Les prières se multiplient dans les synagogues, les plats typiques sont préparés dans les familles. La fête va durer deux nuits. Et se prolongera, dans dix jours, avec le Yom Kippour, explique Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille. 

Quelle est l'origine de la nouvelle année juive, fêtée ce soir à la synagogue de Lille ?
>> C'est l'anniversaire de la création du monde. Le calendrier juif additionne au calendrier chrétien 3 760 ans, c'est-à-dire que la communauté juive fêtera ce soir l'an 5771.

De plus, le calendrier juif est basé sur le cycle lunaire : chacun des douze mois de l'année juive dure 28 jours. Mais tous les deux ans, pour que le nouvel an tombe toujours début septembre, on ajoute un treizième mois, qui s'appelle le mois d'« Adar ». À chaque nouvelle année redémarre la lecture de la Torah.

Comment se déroule, selon les traditions, la soirée du Nouvel An ?
>> En Israël, la fête dure effectivement une seule journée pour la population. Mais en diaspora, c'est-à-dire pour les communautés juives habitant hors d'Israël, comme celle de Lille, la fête durera deux jours.
Elle commencera donc ce soir à la synagogue de Lille, pour s'achever vendredi soir. Comme pour le Nouvel An chrétien, il y a le repas familial, avec des plats typiques préparés, et les prières, qui sont regroupées dans un livre spécial : le « Mazhor ». À Lille, nous organisons une grande fête, ce soir, à la synagogue. Ce jour s'appelle la Roch Hachana.

Quelles sont les prochaines fêtes du calendrier juif ?
>> Dix jours après la Roch Hachana, il y a la fête du Grand pardon, le Yom Kippour.
On les appelle aussi les « Dix jours redoutables » car c'est durant cette période que Dieu prend la décision des sentences du destin des gens pour la nouvelle année qui s'annonce. Le mois de septembre porte le nom de Tishri et se termine par la fête de Kabbale, le Souccot.

Que signifie « Sim'hat Torah » ?
>> La « Sim'hat Torah » symbolise la fin du mois de septembre Tishri et toutes ses festivités. De grandes fêtes sont organisées dans les lieux de culte.
Toutes les Torah de la synagogue sont sorties et les gens dansent avec. C'est, en fait, la fête de la Bible.w
''
''
La Roch Hachana, c'est l'anniversaire de la création du monde. On additionne au calendrier chrétien 3 760 ans, c'est-à-dire que nous fêterons 
ce soir l'an 5771.

Nord Éclair
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Message  Arlitto Sam 20 Aoû 2016, 12:25

Pensées sur le Nouvel An et les faux nez 1022532751
L’ancien Nouvel an, une fête joyeuse et mystérieuse

Si vous pensez que les fêtes de fin d’année sont terminées et vous pouvez replonger dans le train de vie quotidien, vous serez déçus. Le Nouvel an, c’est une raison de faire la fête. Et les Russes l’aiment tellement qu’ils veulent la célébrer plus souvent.

C’est à la fin du siècle dernier, que les autorités soviétiques ont introduit le Nouvel an orthodoxe qui donne une deuxième occasion de lever les verres de champagne à minuit pile. Tous ceux qui ont des liens culturels avec la Russie, célèbrent cette fête dans la nuit du 13 au 14 janvier.

L’ancien Nouvel an est célébré en Russie, mais aussi en Biélorusse, en Ukraine, en Serbie, au Monténégro et même dans certaines régions de la Suisse. D'où vient cette tradition ? Le nom parle de lui-même. Cette fête est liée au calendrier julien qui était en vigueur en Russie jusqu'en 1918. Ensuite, le nouveau calendrier a été adopté en Russie sur l’ordre de Lénine.

Le décalage entre les deux calendriers continue à s’accumuler. En 2101, l’ancien Nouvel an sera célébré dans la nuit du 14 au 15 janvier, et le Noël orthodoxe - le 8 janvier.

De nombreuses coutumes et traditions sont liées au Nouvel an orthodoxe. Selon l'ancien calendrier russe, on célébrait la Saint-Basile ce jour là. Les paysans fêtaient la fête antique d’Avisien, associée à la richesse de la récolte pour l’année suivante. Chaque ville et village a ses traditions de célébration, mais pour que l’année soit réussie, il fallait disperser du blé dans la maison et s’amuser de tout cœur pendant cette nuit. Les paysans cuisinaient pendant la nuit une bouillie spéciale. Si le pot avec cette bouillie était plein, et la bouillie – délicieuse, cela voulait dire que la nouvelle année serait bonne et heureuse. On attendait généralement le lendemain matin pour commencer à manger la bouillie. Si le pot se fissurait et la bouillie sortait du pot, cela était considéré comme mauvais signe et cette bouillie était jetée dans le puits. C’est pourquoi les Russes célèbrent cette fête de manière la plus faste possible, pour que l’année suivante se passe bien.

Les divinations font également partie des rituels de célébration de cette fête. Les personnes âgées disent que toutes les prédictions, faites pendant cette nuit, vont se réaliser. Surtout celles qui concernent les jeunes filles célibataires. Selon la légende familiale, c’est à la veille de l’ancien Nouvel an qu’on a prédit à ma grand-mère qu’elle rencontrera mon grand-père. D’autres disent aussi qu’en faisant des divinations par miroir et avec des bougies, il est possible de voir ce qui nous attend au cours de la Nouvelle année.

La double célébration de la Nouvelle année est une particularité russe, devenue une tradition pour tous ceux qui vivent dans les pays de l’espace post-soviétique. Des millions de personnes s’en souviennent et la célèbrent souvent de manière plus festive que le Nouvel an. Et avec les années cette fête commence à être populaire en dehors des pays de la CEI.

Si vous n’avez pas pu faire un vœu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier et vous voulez connaître ce que l’année 2013 vous réserve, vous pouvez le faire dans la nuit du 13 au 14 janvier et vous réunissant autour d'une table avec vos amis et des membres de votre famille. /L
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