Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
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Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Rappel du premier message :
Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
1890, salut !
« Annum novum faustum felicemque tibi ! »
« Annum novum faustum felicemque tibi ! »
Telle fut la phrase sacramentelle dans la bouche de tout gentil, grand ou petit, riche ou pauvre, pendant la journée du 1er janvier, des siècles avant l'ère chrétienne ; telle nous l'entendons encore aujourd'hui, surtout à Paris. Ce souhait mutuel s'échangeait au susdit jour dans toute l'étendue de l'Empire romain. Il réveillait les échos du palais des Césars, égayait le pauvre taudis de l'esclave, et montait aux nuages dans les vastes galeries ouvertes du Colisée, au Capitole et au Forum, partout sous le ciel bleu de Rome. Ce jour-là, tout le monde s'affublait, en l'honneur de Janus, à la double face, d'un faux nez plus ou moins saillant, de bonté, de franche cordialité et de sincérité.
« Que la nouvelle Année vous apporte bonheur et prospérité ! », disons-nous à chacun de nos lecteurs ! « Qu'elle vous soit légère », disons-nous à nos ennemis et détracteurs. Frères ! – disons-nous à tous les théosophes dans toutes les parties du monde – Frères, débarrassons-nous, pour ce jour, du moins, de nos faux nez respectifs, pour nous souhaiter réciproquement santé et succès, et, surtout, un peu plus d'entente cordiale que pendant l'année 1889, heureusement décédée.
Cependant, que nous répétions la vieille formule latine d'une manière ou d'une autre, en français ou en anglais, ce ne sera toujours qu'une variation sur l'ancienne phrase païenne. Car le nouvel an, ainsi que toute autre fête n'est qu'un legs fait aux peuples chrétiens par les adorateurs des dieux de l'Olympe. Echangeons donc souhaits et étrennes, mais ne soyons pas ingrats, théosophes. N'oublions pas que nous tenons ces coutumes du paganisme ; et que félicitations et étrennes nous viennent de la même source.
En effet, les étrennes ne sont que les strenœ, les présents échangés par les Latins au 1er janvier, le jour qui ouvrait le nouvel an (Note : Janus = la « porte » ou une entrée quelconque ; la porte qui ouvre l'année).
Comme tout le monde sait – ou ne sait pas, ce qui m'est bien égal – ce jour était consacré à Janus, lequel donna son nom au mois de Januarius ou janvier, et même au saint de ce nom, patron de Naples et de ses lazaroni. Mais cet aimable saint n'est, après tout, qu'un des faux nez du dieu Bifrons. Le vieux païen s'appelait, dans sa première jeunesse, Dians, de son nom védique, le beau dieu du jour et de la lumière. Après avoir émigré en Thessalie, et de là en Italie, ou il s'établit sur le Tibre dans son petit hameau du Janiculum, il fit latiniser son nom et devint Dianus, dieu de la lumière (d'où Diane). Ses faux nez furent nombreux, et l'histoire n'en sait plus le nombre. Mais il s'est laissé convertir depuis ; et voici maintenant plus de dix-huit siècles que, ayant remplacé son dernier et modeste faux nez par un masque plus respectable, sinon plus impénétrable, il se nomme saint Pierre.
Que le lecteur veuille bien ne pas se récrier, et qu'il s'abstienne surtout d'épithètes malsonnantes à notre adresse, lesquelles ne nous feraient aucun mal, mais pourraient lui faire du tort – à nos yeux. Je ne suis que l'humble interprète des vérités et symboles plus ou moins voilés, mais fort connus de tous ceux qui ont étudié leur Virgile et leur Horace, ainsi que leur Ovide. Ni faux nez, ni masque ne pourraient empêcher un vieux païen de reconnaître, dans l'apôtre qui renia son Maître, son Janus à double face. Les deux sont identiques, et tout le monde a le droit de prendre son bien où il le trouve. Saint Pierre n'est le cœli Janitor que parce que Janus le fut. Le vieux concierge du ciel, qui tirait le cordon de la porte du palais du Soleil, à chaque nouveau jour, comme à chaque nouvel an, et la refermait sur eux, en les reconduisant, n'est que trop reconnaissable dans son nouveau rôle. Il était écrit, dans les étoiles qui gouvernent la destinée des dieux comme celle des mortels, que Janus – qui tenait la clef du ciel dans une main et une hallebarde de l'autre, tout comme saint Pierre le fait depuis qu'il lui a succédé – céderait sa place de portier du Soleil à celui qui deviendrait le gardien des portes du Paradis – la demeure du Christ-Soleil. Le nouveau cœli Janitor a succédé à toutes les fonctions et privilèges de l'ancien, et nous n'y voyons aucun mal. Salomon l'a dit : « Il n'y a rien de nouveau sous le soleil » – et il a bien dit. On serait joliment bête d'aller inventer de nouvelles fonctions ou de nouveaux dieux – que nous créons à notre image – lorsque nos pères d'au-delà du Déluge avaient si bien pris cette peine pour nous. C'est pour cela que tout est resté comme par le passé et que rien n'est changé dans ce monde – sauf les noms. Dans toutes les cérémonies religieuses, le nom de Janus était toujours invoqué le premier, car ce n'est que par son immédiate intercession que les prières des fidèles idolâtres pouvaient parvenir aux oreilles des dieux immortels. Maintenant, il en est de même. Celui qui croirait communiquer avec l'un des personnages de la trinité par-dessus la tête de saint Pierre serait bien attrapé. Sa prière subirait le sort d'une supplique qu'on chercherait à laisser dans la loge du concierge, après avoir eu des mots avec lui et l'avoir appelé « vieux portier » : elle n'arriverait jamais aux étages supérieurs.
Le fait est que la Grande armée des « Pipelets » et des « Anastasies » devrait avoir pour patron reconnu Janus Bifrons, le dieu à l'image de qui elle se créa. Ce n'est qu'alors qu'elle aurait un droit légal aux étrennes, le jour de l'an, tandis que son grand patron recevrait son denier depuis le commencement jusqu'à la fin de l'année. Tout est relatif dans cet univers illusoire ; cependant, il est nécessaire que, entre un portier céleste et un portier terrestre, il existe une différence de degré. Quant aux étrennes, elles ont existé de tout temps pour les grands comme pour les petits. Caligula, tout Empereur qu'il était, ne dédaignait pas de rester sur pied toute la journée du nouvel an, dans le vestibule de son palais pour recevoir les strenœ de ses sujets tremblants – avec leurs têtes quelquefois – pour varier. La Reine-Vierge, la « Queen Bess » d'Angleterre mourut, en laissant 3.000 robes de gala, qui représentaient ses dernières étrennes. Et c'est ainsi qu'agissent encore les grands et les petits, dans l'année du Seigneur 1890, sur notre boule détraquée que nous nommons Terra – « le marche-pied » de Dieu.
Ce même Dieu d'Abraham et de Jacob ne se laissait-il pas attendrir par des promesses et des présents, aussi bien que les dieux des nations ? Ce Dieu et ces dieux ne recevaient-ils point, tout comme les mortels, des étrennes pour services rendus ou à rendre ? Jacob, lui-même, ne marchandait-il pas avec son Dieu, en lui promettant comme étrennes « la dîme de tout ce que tu (Dieu) m'auras donné » ? Et il ajoutait, ce bon patriarche, à Luz devant « Bethel » : « Si Dieu est avec moi... s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir... certainement, l'Eternel me sera Dieu. » Disant cela, il n'oubliait pas non plus, dans une simple mais belle cérémonie phallique, d'étrenner la pierre « Bethel » qu'il avait dressée, en arrosant son sommet d'huile (Genèse, XXVIII).
Cette touchante cérémonie venait aux Israélites directement des Indes, où la pierre de Shiva, le lingam, subit aujourd'hui la même opération exotérique avec de l'huile et des fleurs, à chaque fête des adorateurs du dieu de la Destruction (de la matière brute) et des Yogis.
Tout est resté alors comme jadis. Le nouvel an fait son entrée triomphale dans les pays chrétiens – en France surtout – comme il la faisait, il y a deux mille ans, lorsque les Païens le célébraient en se donnant une indigestion de figues et de prunes dorées. Celles-ci ont émigré depuis sur les arbres de Noël, ce qui n'empêche pas toujours qu'elles ne nous viennent des temples de Janus. II est vrai que les prêtres ne sacrifient plus sur son autel un jeune taureau blanc – il est remplacé par l'agneau de la même couleur – mais des hécatombes de quadrupèdes et de volailles sont égorgées annuellement en son honneur, ce jour-là. Il est certain que plus de sang innocent est versé aujourd'hui pour satisfaire l'appétit vorace d'une seule rue de Paris, le jour de l'an, qu'il n'en fallait pour nourrir toute une ville romaine du temps des Césars. Le doux Julien, le païen, qui retrouva à Lutèce ses dieux bien-aimés – après que les dieux gaulois eurent été, par ordre de César, affublés des faux nez des divinités romaines – passait ses heures de loisir à apprivoiser des colombes en l'honneur de Vénus. Les féroces potentats qui vinrent après lui – les fils aînés de l'Eglise – n'apprivoisaient que des Vénus, qui en faisaient leurs pigeons. L'histoire servile surnomma le premier, pour plaire à l'Eglise, l'Apostat, et fit suivre les noms des autres d'épithètes sonnantes : le « Grand », le « Saint », « le Bel ». Mais si Julien devint « Apostat », ce fut peut-être parce qu'il avait en horreur les faux nez ; tandis que ses successeurs chrétiens ne seraient probablement pas présentables en bonne société, sans cet appendice artificiel. Un faux nez devient au besoin un ange gardien, voire même à l'occasion un dieu. Ceci est de l'histoire. La métamorphose des divinités de la Gaule barbare en dieux de l'Olympe et du Parnasse ne s'est pas arrêtée là. A leur tour, ces Olympiens eurent à subir une opération par ordre des successeurs de Janus-Saint Pierre, celle du baptême forcé. A l'aide d'oripeaux et de clinquants, de colle forte et de ciment romain, nous retrouvons les dieux aimés de Julien, figurant, depuis leur mort violente, sous les titres de Saints et de Saintes béates, dans la Légende dorée et le calendrier du bon Pape Grégoire.
Le monde est comme la mer : il change souvent d'aspect, mais reste au fond le même. Les faux nez de la civilisation et des cagots ne l'ont guère embelli, cependant... Bien au contraire, puisque, avec chaque nouvelle année, il devient plus laid et plus dangereux. Nous réfléchissons et nous comparons, et le jour du nouvel an moderne ne gagne rien à cette comparaison avec ses précurseurs, du temps de l'antiquité, aux yeux d'un philosophe. Les milliards dans les coffres forts et banques des Gouvernements ne rendent pas le pauvre peuple plus heureux, ni les riches non plus. Dix pièces de monnaie en bronze, à l'effigie de Janus, données pour étrennes, valaient, en ces jours, plus que dix pièces en or, à l'effigie de la République ou à celle de la Reine, ne valent maintenant ; les paniers de prunes dorées, valant quelques sous, contenaient moins de germes d'indigestion que les boîtes de bonbons échangées au jour du nouvel an moderne – ces bonbons représentant, à Paris seulement, une somme de plus d'un demi-million de francs.
Cinq cent mille francs de bonbons, à la face du même nombre d'hommes et de femmes mourant de faim et de privations ! Portons-nous en esprit, ami lecteur, quinze siècles en arrière, et tâchons d'établir une comparaison entre un dîner du nouvel an, dans les années 355 à 360, et un dîner analogue en 1890. Allons à la recherche de ce même bon et doux Julien, lorsqu'il habitait le palais des Thermes, qui se nomme aujourd'hui l'hôtel de Cluny – ou ce qu'il en reste. Le voyez-vous, ce grand Général, à son dîner à lui, entouré de ses soldats qu'après ses dieux il aime le plus au monde et qui l'idolâtrent. C'est le 1er du mois de janvier et ils célèbrent le jour de Janus. Dans deux jours, le 3 janvier, ils rendront pareil honneur à Isis, patronne de la bonne ville de Lutetia Parisiorum.
Depuis, la vierge-mère de l'ancienne Egypte s'est laissée baptiser Geneviève, et cette Sainte et Martyre (de Typhon ?) est restée patronne de la bonne ville de Paris – vrai symbole d'un faux nez fourni par Rome au monde chrétien. Nous ne voyons ni couteaux, ni fourchettes, ni argenterie, ni porcelaines de Sèvres à cette table impériale – pas même une nappe ; mais les viandes et les provisions que les convives font disparaître avec tant d'appétit n'ont nul besoin de passer sous les microscopes des chimistes de la police sanitaire. Aucun produit artificiel ou vénéneux ne fait partie de leur pain ou de leur vin. L'arsenic ne colore pas leurs herbes et légumes d'un faux nez de fraî-cheur trompeuse ; le vert-de-gris ne se niche point dans les angles de leurs boîtes de conserves, et leur poivre ne se fait pas représenter par la brique rouge pilée dans un mortier. Leur sucre (ou ce qui le remplaçait) n'est point tiré du goudron des roues de leurs chariots de guerre ; en avalant leurs liqueurs et cognac, ils n'avalent pas une solution de vieilles bottes de gendarme tirées de la hotte d'un chiffonnier ; ils ne dévoraient pas, avec un sourire inconscient sur les lèvres, un bouillon condensé de graisse de cadavres (d'hommes comme d'animaux) et de chiffons et charpie usés dans tous les hôpitaux de Paris – au lieu de beurre. Car tout ceci est le produit de la culture moderne, le fruit de la civilisation et du progrès des sciences, et la Gaule, du temps de Julien, n'était qu'un pays sauvage et barbare. Mais ce qu'ils mangeaient, à leur nouvel an, pourrait être mangé avec sécurité et profit (sauf celui des médecins) à nos dîners du premier jour de l'an 1890.
« Ils n'avaient ni fourchettes, ni argenterie », me dit-on ; « et – les barbares ! – ils mangeaient avec leurs doigts » !
Il est vrai, ils se passaient de fourchettes, comme peut-être de mouchoirs de poche, mais, en revanche, ils n'avalaient pas, comme nous le faisons tous les jours, leurs ancêtres dans la graisse de cuisine, et les os de leurs chiens dans leur pain blanc.
Qu'on nous donne le choix, et décidément ce n'est pas le dîner de gala du jour de l'an de grâce 1890, à Paris, que nous choisirons, mais celui d'il y a mille ans, à Lutèce. Affaire de goût barbare, voyez-vous ; une préférence baroque et ridicule, selon l'avis de la majorité – pour le naturel dans le siècle IV, qui nous séduit infiniment plus que les faux nez et l'artificiel en tout du XIXe siècle.
H. P. Blavatsky.
Article écrit en français par H. P. Blavatsky et publié pour la première fois dans La Revue Théosophique, de janvier 1890.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Jour du Badnjak à Belgrade - Photo: mondo.rs
Noël et Nouvel An orthodoxe en Serbie
Le 6 janvier est la veille du jour de Noël pour les orthodoxes qui suivent le calendrier grégorien. Comme dans tous les pays où il est célébré, Noël a des coutumes variables mais ce qui va suivre retrace Noël dans les villes. Depuis que Noël est un jour strictement familial, il est rare d’être invité, bien que les Serbes soient généralement très accueillants.
Le badnjak, la tradition du réveillon de Noël en Serbie
Quelques jours avant le Noël serbe, vous verrez, mis en vente sur les marchés, des branches de chêne aux feuilles desséchées et de la paille. Cela s’appelle badnjak et il s’agit de la version citadine de la traditionnelle bûche de Noël, badnje vece, qui est brûlée, à la campagne, dans les cheminées, la veille de Noël. Si vous voyagez dans le pays le 6 janvier, vous croiserez des paysans traînant de lourdes branches de chêne à travers les champs, en direction de leur maison.
Le badnjak citadin est lui, placé sous la table de salle à manger, et la paille est répandue par terre pour représenter l’étable dans laquelle Jésus est né. Parfois, en fin d’après-midi ou en début de soirée, la famille se rassemble pour partager un repas maigre. Dans notre maison, nous faisons une pita sa kupusom (un feuilleté de pâte et de choucroute) dans lequel nous cachons une pièce en or. Joie et prospérité sont promises à celui ou celle qui la trouve. Mais, chez nous, la prospérité ne commence pas avec cette pièce d’or, nous la gardons pour l’année suivante ! Des haricots blancs cuisinés à la mode végétarienne font parfois partie du repas et il y a fréquemment une assiette d’abricots secs, de figues, de pruneaux et de noix décortiquées, avec un petit bol de miel et des gousses d’ail à côté. L’ail symbolise la santé et doit être goûté. Pour ceux qui sont peu enthousiastes, tremper l’ail dans le miel le fait mieux passer !
Le polozajnik, la coutume immanquable du Noël en Serbie
Le jour de Noël, chaque famille attend l’arrivée du polozajnik. Il s’agit de la première personne à arriver sans forcement avoir été invitée à venir. Un cadeau spécial lui est réservé. Dans certains villages, il s’agit d’une paire de chaussettes ou d’une écharpe, mais en ville, on donne de l’argent. L’origine du terme polzajnik est très discutée mais pourrait venir de polza qui signifie bien ou meilleurs vœux. Parce que la Serbie est un monde d’hommes, la plupart des familles que je connais, exige que le premier visiteur soit un homme.
Mais le polozajnik est toute personne arrivant en premier chez vous, pas nécessairement de religion orthodoxe et parfois même pas quelqu’un d’inconnu. Cette coutume a une signification importante : elle rappelle que nous sommes de passage sur cette terre. Comme les voyageurs, loin de leur patrie, nous pouvons aussi devenir indigents et avoir besoin d’aide. C’est une superbe coutume, pratiquée par les Serbes depuis des siècles. Lorsque le polozajnik arrive, il /elle est chaleureusement accueilli/e. On lui sert de la boisson et de la nourriture. Son rôle est alors de brûler le badnjak. Nous n’avons pas de cheminée, alors nous portons le badnjak sous le porche où le polozajnik le brûle sur notre barbecue ! Le but est de faire le maximum d’étincelles et de crépitements avec les branches de chêne et de dire « Toliko zara, toliko para » (le plus d’étincelles, le plus d’argent). Après, il/elle reçoit un cadeau, et il/elle peut partir, peut-être même frapper à d’autres portes pour être encore le premier visiteur. Tard ce jour-là, la famille déguste un repas de fête (non maigre ou végétarien cette fois-ci !) et envisage ce qu’elle fera pour le Nouvel An serbe.
De Noël au Nouvel An en Serbie
Si vous avez choisi de rester à Belgrade le 31 décembre, vous étiez sans doute parmi les milliers de personnes entassés Place de la République, tournoyant au son de la musique rock, sirotant des bières, portant des chapeaux scintillants et essayant vainement d’éviter les pétards. Si vous aimez les fêtes, voici une bonne nouvelle pour vous : vous n’avez qu’un court répit avant de recevoir de façon débridée le 13 janvier, à minuit, pour le Nouvel An serbe, bien qu’avec moins de fanfare que sur la Place de la République.
Lorsque je suis arrivée en 1977, la Serbie était encore une des 6 républiques (et des 2 régions autonomes de Vojvodine et de Kosovo) formant la Yougoslavie. On était yougoslave avant tout, puis croate, serbe, slovène… Pour cette raison, célébrer le Nouvel An serbe, se faisait discrètement, au moins dans les lieux publics. Les cafés n’étant pas autorisés à faire de la publicité sur la soirée du Nouvel An serbe, ils maintenaient volontairement leur décoration de Noël un peu plus longtemps. Les tables, pour le 13, étaient réservées longtemps à l’avance et à minuit, les lumières, curieusement, s’éteignaient quelques secondes, afin de permettre aux fêtards de s’embrasser et de se souhaiter meilleurs vœux pour « Srecna Nova Godina ». La discrétion n’est plus de mise et la fête est à l’honneur, que ce soit à la maison ou dans les restaurants. Ceux-ci se livrent une lutte acharnée à travers les publicités dans les journaux, les posters ou les prospectus, pour attirer la clientèle. Si vous n’avez pas encore réservé à l’heure où vous me lisez, il serait temps de la faire.
Đorđe Balašević
BADNJE VEČE
Kao davni greh,
uvek mi se ista javljaš.
Odzvanja ti smeh,
cipele u prozor stavljaš.
I večno sanjaš,
svetom putuješ bez putovanja
a Badnje veče dolazi.
Mogla si mi baš
i reći neke reči nagle.
Oči su mi, znaš,
pune one iste magle.
Al’ suprotnost sušta,
sad u meni tuga koren pušta
a Badnje veče prolazi.
To je bilo naše zadnje,
sad opet zvona zvone – slušam to.
Ne, nije svako veče Badnje,
al’ ovo danas, sasvim slučajno – Badnje je.
U poslednji čas,
kao uvek na to vece,
gospođa do nas
unucima kolač peče.
U mojoj sobi
samo stari veker vreme drobi
a Badnje veče prolazi…
To je bilo naše zadnje,
sad opet zvona zvone
– slušam to.
Ne, nije svako veče Badnje,
al’ ovo danas, sasvim slučajno –
Badnje je.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Hégire : calendrier, tradition, signification et histoire du nouvel an musulman
DATE CALENDRIER - La nouvelle année dans le calendrier musulman commence par la commémoration de l'Hégire, l'exil du prophète Mahomet de La Mecque. Linternaute.com vous dit tout sur cet événement religieux, ses traditions et son histoire.
Pour les musulmans, c'est un jour très précis que l'Islam est né, il a donc été choisi comme départ du calendrier. L'Hégire désigne un épisode de l'histoire religieuse dans l'Islam : le départ du prophète Mahomet et de ses proches de la ville de La Mecque en 622, vers l'oasis de Yathrib. Chaque année, les fidèles commémorent cette date marquante par une fête parfois appelée Raas Assna. Il s'agit également du premier jour de l'année hégirienne, qui rythme le calendrier musulman.
Quelle est la signification de l'Hégire ? Comment est calculé le calendrier musulman ? Qu'est-ce qu'une année hégirienne ? Pourquoi parle-t-on de nouvel an, à propos de cette journée ? Quelle est l'histoire religieuse liée à ce jour de l'Hégire ? Pourquoi Mahomet a-t-il quitté La Mecque ? Quel est le rapport avec le Hajj, période des pèlerinages ? Quelles sont les traditions liées à l'Hégire ? Linternaute.com vous dit tout ce qu'il faut savoir sur le nouvel an musulman.
Hégire : la date du nouvel an musulman
L'Hégire est un évènement qui marque le point de départ du calendrier musulman ou hégirien. Contrairement au calendrier grégorien utilisé en occident depuis 1582, ce calendrier est fondé sur 12 mois lunaires, de 29 à 30 jours chacun et non sur la rotation du soleil autour de la Terre. Dans l'Islam, le calendrier ne compte donc que 354 ou 355 jours : c'est cela qui décale la plupart des fêtes comme l'Aïd el-Kebir ou le Ramadan de dix à onze jours dans le calendrier civil chaque année. Le calendrier musulman démarre, depuis une décision du calife Omar (584-644), au moment de l'Hégire, c'est-à-dire en 622. Cette année, nous assisterons donc à la fin de l'année 1436 et au début de l'année 1437 du calendrier musulman.
Dès lors, comment est déterminé le début d'une nouvelle année ? C'est l'observation d'un premier croissant suivant la nouvelle lune dans le ciel crépusculaire qui marque le début d'un nouveau mois, et donc, d'une nouvelle année. Au 29e soir du douzième mois, Dhou al hijja, les musulmans sont invités à observer le ciel. Si l'astre apparaît après le coucher du soleil, le nouveau mois commence. Si ce n'est pas le cas, un trentième jour est ajouté et le nouveau mois (et dans ce cas, la nouvelle année) démarre le lendemain.
Date probable du nouvel an musulman selon l'IMCCE
Hégire : la signification religieuse de l'exil de Mahomet
Le mot Hégire désigne un évènement de l'histoire religieuse islamique. Vers l'an 610, Mahomet, fils de marchands arabes installés à La Mecque, affirme avoir reçu des révélations d'un Dieu unique, Allah (elles seront transposées dans le Coran). L'homme ne tarde pas à réunir des dizaines de disciples, dans une cité de la péninsule arabique jusqu'ici réputée pour ses temples polythéistes. Mais de nombreux habitants de la ville s'estiment lésés : les prêches de Mahomet dérangent les pèlerins qui se rendent à La Mecque pour vénérer les divinités anciennes et la pierre sacrée du sanctuaire, la Kabaa. Et surtout, ils pénalisent leur commerce… Selon les récits anciens, les violences envers les disciples de Mahomet se multiplient.
-> Découvrez l'incroyable rénovation de La Mecque en images
Certains d'entre eux, originaires de l'oasis de Yathrib, l'encouragent à rejoindre cette cité, située 400 kilomètres plus au nord. En 622, des représentants de cette communauté s'allient avec Mahomet et ses disciples. Les premiers musulmans prennent ainsi la route. La tradition – fixée plus tard par le calife Omar - veut que les premiers départs aient eu lieu le 16 juillet 622. Yathrib devient Medinat an-Nabi, l'actuelle Médine. On parle d'Hégire (hijra signifie "exil", "émigration" en arabe) pour qualifier cette rupture. Pour les musulmans, cet épisode marque le début officiel de l'islam comme religion et comme communauté, par opposition avec les liens tribaux qui organisaient la société arabe de l'époque.
Hégire : un nouvel an sans fête, ni traditions ?
La célébration du nouvel an musulman, ou Raas Assana, ne rencontre qu'un écho limité, même si les autorités islamiques profitent souvent de cette occasion pour présenter des vœux aux fidèles. Deux facteurs expliquent cet état de fait. Le premier est la généralisation du calendrier grégorien sur l'ensemble de la planète au XIXe siècle, en raison de la politique coloniale des puissances occidentales et de la mondialisation des échanges. Le deuxième frein est d'ordre religieux. Pour les musulmans orthodoxes, les deux seules célébrations religieuses légitimes sont l'Aïd el-Fitr (fin du ramadan) et l'Aïd el-kebir (fête du sacrifice). Il n'est donc pas d'usage de célébrer l'arrivée d'une année nouvelle autrement que par un repas en famille ou entre amis. Mouharram, le premier mois de l'année, est tout de même marqué par un évènement religieux majeur : l'Achoura. Le dixième jour après le nouvel an est l'occasion d'un jeûne. Chez les musulmans sunnites, il rappelle le jeûne de Moïse. Pour les chiites, il commémore le martyr d'Hussein, petit fils de Mahomet.
DATE CALENDRIER - La nouvelle année dans le calendrier musulman commence par la commémoration de l'Hégire, l'exil du prophète Mahomet de La Mecque. Linternaute.com vous dit tout sur cet événement religieux, ses traditions et son histoire.
Pour les musulmans, c'est un jour très précis que l'Islam est né, il a donc été choisi comme départ du calendrier. L'Hégire désigne un épisode de l'histoire religieuse dans l'Islam : le départ du prophète Mahomet et de ses proches de la ville de La Mecque en 622, vers l'oasis de Yathrib. Chaque année, les fidèles commémorent cette date marquante par une fête parfois appelée Raas Assna. Il s'agit également du premier jour de l'année hégirienne, qui rythme le calendrier musulman.
Quelle est la signification de l'Hégire ? Comment est calculé le calendrier musulman ? Qu'est-ce qu'une année hégirienne ? Pourquoi parle-t-on de nouvel an, à propos de cette journée ? Quelle est l'histoire religieuse liée à ce jour de l'Hégire ? Pourquoi Mahomet a-t-il quitté La Mecque ? Quel est le rapport avec le Hajj, période des pèlerinages ? Quelles sont les traditions liées à l'Hégire ? Linternaute.com vous dit tout ce qu'il faut savoir sur le nouvel an musulman.
Hégire : la date du nouvel an musulman
L'Hégire est un évènement qui marque le point de départ du calendrier musulman ou hégirien. Contrairement au calendrier grégorien utilisé en occident depuis 1582, ce calendrier est fondé sur 12 mois lunaires, de 29 à 30 jours chacun et non sur la rotation du soleil autour de la Terre. Dans l'Islam, le calendrier ne compte donc que 354 ou 355 jours : c'est cela qui décale la plupart des fêtes comme l'Aïd el-Kebir ou le Ramadan de dix à onze jours dans le calendrier civil chaque année. Le calendrier musulman démarre, depuis une décision du calife Omar (584-644), au moment de l'Hégire, c'est-à-dire en 622. Cette année, nous assisterons donc à la fin de l'année 1436 et au début de l'année 1437 du calendrier musulman.
Dès lors, comment est déterminé le début d'une nouvelle année ? C'est l'observation d'un premier croissant suivant la nouvelle lune dans le ciel crépusculaire qui marque le début d'un nouveau mois, et donc, d'une nouvelle année. Au 29e soir du douzième mois, Dhou al hijja, les musulmans sont invités à observer le ciel. Si l'astre apparaît après le coucher du soleil, le nouveau mois commence. Si ce n'est pas le cas, un trentième jour est ajouté et le nouveau mois (et dans ce cas, la nouvelle année) démarre le lendemain.
Date probable du nouvel an musulman selon l'IMCCE
2015 - 1437 | 15 octobre 2015 |
2016 - 1438 | 3 octobre 2016 |
2017 - 1439 | 22 septembre 2017 |
2018 - 1440 | 12 septembre 2018 |
2019 - 1441 | 1er septembre 2019 |
Hégire : la signification religieuse de l'exil de Mahomet
Le mot Hégire désigne un évènement de l'histoire religieuse islamique. Vers l'an 610, Mahomet, fils de marchands arabes installés à La Mecque, affirme avoir reçu des révélations d'un Dieu unique, Allah (elles seront transposées dans le Coran). L'homme ne tarde pas à réunir des dizaines de disciples, dans une cité de la péninsule arabique jusqu'ici réputée pour ses temples polythéistes. Mais de nombreux habitants de la ville s'estiment lésés : les prêches de Mahomet dérangent les pèlerins qui se rendent à La Mecque pour vénérer les divinités anciennes et la pierre sacrée du sanctuaire, la Kabaa. Et surtout, ils pénalisent leur commerce… Selon les récits anciens, les violences envers les disciples de Mahomet se multiplient.
-> Découvrez l'incroyable rénovation de La Mecque en images
Certains d'entre eux, originaires de l'oasis de Yathrib, l'encouragent à rejoindre cette cité, située 400 kilomètres plus au nord. En 622, des représentants de cette communauté s'allient avec Mahomet et ses disciples. Les premiers musulmans prennent ainsi la route. La tradition – fixée plus tard par le calife Omar - veut que les premiers départs aient eu lieu le 16 juillet 622. Yathrib devient Medinat an-Nabi, l'actuelle Médine. On parle d'Hégire (hijra signifie "exil", "émigration" en arabe) pour qualifier cette rupture. Pour les musulmans, cet épisode marque le début officiel de l'islam comme religion et comme communauté, par opposition avec les liens tribaux qui organisaient la société arabe de l'époque.
Hégire : un nouvel an sans fête, ni traditions ?
La célébration du nouvel an musulman, ou Raas Assana, ne rencontre qu'un écho limité, même si les autorités islamiques profitent souvent de cette occasion pour présenter des vœux aux fidèles. Deux facteurs expliquent cet état de fait. Le premier est la généralisation du calendrier grégorien sur l'ensemble de la planète au XIXe siècle, en raison de la politique coloniale des puissances occidentales et de la mondialisation des échanges. Le deuxième frein est d'ordre religieux. Pour les musulmans orthodoxes, les deux seules célébrations religieuses légitimes sont l'Aïd el-Fitr (fin du ramadan) et l'Aïd el-kebir (fête du sacrifice). Il n'est donc pas d'usage de célébrer l'arrivée d'une année nouvelle autrement que par un repas en famille ou entre amis. Mouharram, le premier mois de l'année, est tout de même marqué par un évènement religieux majeur : l'Achoura. Le dixième jour après le nouvel an est l'occasion d'un jeûne. Chez les musulmans sunnites, il rappelle le jeûne de Moïse. Pour les chiites, il commémore le martyr d'Hussein, petit fils de Mahomet.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Le Nouvel An musulman
La première journée de la nouvelle année musulmane est une commémoration de l'Hégire, un évènement historique qui se produisit en l'année 622.
Fondation de la Oumma
L'Hégire (la "rupture" ou l"exil") désigne le moment où le prophète Mahomet, avec quelques compagnons, a quitté la Mecque pour se rendre à Médine et y fonder une communauté répondant à ses souhaits, c'est à dire soudée autour des mêmes croyances. Cette communauté s'appelle Oumma. C'est en cela que l'Hégire désigne autant la rupture que l'exil : rupture avec un modèle de société, et départ vers un lieu prêt à accueillir une communauté qui s'étendra par la suite dans toute la péninsule arabique.
Le calendrier musulman
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire, fondé sur le cours de la lune. Si l'année commence symboliquement par l'Hégire, c'est pour souligner que cet évènement a marqué le début de la communauté musulmane, l'oumma. En se référant à ce calendrier, le 01 10 2016 nous abordons l'année 1438 de l'Hégire.
Un souhait à formuler en cette année 1437
Voici des exemples de souhaits que vous pouvez adresser en ce début d'année 1438.
"A l'occasion de l'Hégire, nous vous adressons tous nos voeux de bonheur. Puisse cette année apporter la paix dans le monde, la richesse aux plus démunis, la santé et le bonheur pour tous."
"Que la paix et la joie s'invite en ton foyer, que l'harmonie y règne. Bonne année à toi et à tous ceux que tu chéris."
"Heureuse année de l'Hégire à toi et à toute ta famille. Que le bonheur t'accompagne tout au long de cette année, que la bonté te caractérise."
"En cette nouvelle année de l'Hégire, je fais le voeu que ceux que tu aimes soient préservés, que tes souhaits s'accomplissent."
Le calendrier musulman est ponctué de célébrations religieuses et festives dont voici les dates.
11/09/16 - Eïd al adha, Aïd El Kebir
01/10/16 - L'Hégire, Nouvel an musulman Ras as-sana
12/10/16 - Achoura
12/12/16 - Mawlid
24/04/17 - Lailat al Miraj
du 27/05/17 au 26/06/17 - Mois du Ramadan
22/07/17 - Nuit du destin, Laylat al Qadr
26/07/17 - L'Aïd el Fitr, la fin du Ramadan
02/09/17 - Eïd al adha, Aïd El Kebir
22/09/17 - L'Hégire, Nouvel an musulman Ras as-sana
01/10/17 - Achoura
01/12/17 - Mawlid
La première journée de la nouvelle année musulmane est une commémoration de l'Hégire, un évènement historique qui se produisit en l'année 622.
Fondation de la Oumma
L'Hégire (la "rupture" ou l"exil") désigne le moment où le prophète Mahomet, avec quelques compagnons, a quitté la Mecque pour se rendre à Médine et y fonder une communauté répondant à ses souhaits, c'est à dire soudée autour des mêmes croyances. Cette communauté s'appelle Oumma. C'est en cela que l'Hégire désigne autant la rupture que l'exil : rupture avec un modèle de société, et départ vers un lieu prêt à accueillir une communauté qui s'étendra par la suite dans toute la péninsule arabique.
Le calendrier musulman
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire, fondé sur le cours de la lune. Si l'année commence symboliquement par l'Hégire, c'est pour souligner que cet évènement a marqué le début de la communauté musulmane, l'oumma. En se référant à ce calendrier, le 01 10 2016 nous abordons l'année 1438 de l'Hégire.
Un souhait à formuler en cette année 1437
Voici des exemples de souhaits que vous pouvez adresser en ce début d'année 1438.
"A l'occasion de l'Hégire, nous vous adressons tous nos voeux de bonheur. Puisse cette année apporter la paix dans le monde, la richesse aux plus démunis, la santé et le bonheur pour tous."
"Que la paix et la joie s'invite en ton foyer, que l'harmonie y règne. Bonne année à toi et à tous ceux que tu chéris."
"Heureuse année de l'Hégire à toi et à toute ta famille. Que le bonheur t'accompagne tout au long de cette année, que la bonté te caractérise."
"En cette nouvelle année de l'Hégire, je fais le voeu que ceux que tu aimes soient préservés, que tes souhaits s'accomplissent."
Le calendrier musulman est ponctué de célébrations religieuses et festives dont voici les dates.
11/09/16 - Eïd al adha, Aïd El Kebir
01/10/16 - L'Hégire, Nouvel an musulman Ras as-sana
12/10/16 - Achoura
12/12/16 - Mawlid
24/04/17 - Lailat al Miraj
du 27/05/17 au 26/06/17 - Mois du Ramadan
22/07/17 - Nuit du destin, Laylat al Qadr
26/07/17 - L'Aïd el Fitr, la fin du Ramadan
02/09/17 - Eïd al adha, Aïd El Kebir
22/09/17 - L'Hégire, Nouvel an musulman Ras as-sana
01/10/17 - Achoura
01/12/17 - Mawlid
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Songkran (Nouvel An bouddhique ou festival des eaux) en Thaïlande
© Tourism Authority of Thailand
Le nouvel an bouddhique, aux alentours du 13 au 15 avril de chaque année, est l’une des fêtes les plus importantes de Thaïlande puisqu’elle marque le début de l’année d’après le calendrier lunaire.
La veille de Songkran, le 12 avril, est l'un des jours les plus chauds de l’année en Thaïlande. Les Thaïlandais aspergent les bouddhas d’eau avec vénération mais également leurs amis, la croyance voulant que l'eau éloigne la malchance et purifie. On assiste à de véritables batailles d'eau dans les rues. On verse aussi de l'eau parfumée sur les mains des aînés.
Songkran est fêté à travers tout le pays, et particulièrement à Chiang Mai et à Phra Praokong, dans la banlieue de Bangkok.
Quand : du 13 au 15 avril 2017
Site internet : Songkran 2016
Fiche destination : Bangkok
© Tourism Authority of Thailand
Le nouvel an bouddhique, aux alentours du 13 au 15 avril de chaque année, est l’une des fêtes les plus importantes de Thaïlande puisqu’elle marque le début de l’année d’après le calendrier lunaire.
La veille de Songkran, le 12 avril, est l'un des jours les plus chauds de l’année en Thaïlande. Les Thaïlandais aspergent les bouddhas d’eau avec vénération mais également leurs amis, la croyance voulant que l'eau éloigne la malchance et purifie. On assiste à de véritables batailles d'eau dans les rues. On verse aussi de l'eau parfumée sur les mains des aînés.
Songkran est fêté à travers tout le pays, et particulièrement à Chiang Mai et à Phra Praokong, dans la banlieue de Bangkok.
Quand : du 13 au 15 avril 2017
Site internet : Songkran 2016
Fiche destination : Bangkok
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
C’est quand le nouvel an bouddhiste 2016 ?
Si vous avez loupé le passage de 2015 au 2016 ne vous en faites pas. Pour beaucoup de Bouddhistes le nouvel an tombe ce dimanche, donc, vous aurez une deuxième opportunité.
La date marque le premier jour de lune pleine de janvier, et bien que tous les bouddhistes ne célèbrent pas le nouvel an le même jour, cette festivité est reconnue par les bouddhistes Mahayana en Chine, Vietnam et Corée du Sud. Mais il ne faut pas confondre ce nouvel an avec le plus connu nouvel an lunaire de certains pays de l’est asiatique, y compris Chine et Vietnam, qui tombe le 8 février.
Comme les festivités de nouvel an en occident, il s’agit d’un temps de fête et de bonheur. Dans quelques pays on célèbre cette occasion avec un seul jour de fête tandis que dans d’autres on lui dédie trois jours. Chaque pays a ses propres traditions mais il y a quelques traditions qui sont largement répandues.
Les célébrations de nouvel ont une importance religieuse et normalement commencent avec des prières et des rituels. Les fidèles allument des bougies dans les temples et les monastères pour montrer leur respect envers Bouddha. Souvent les gens baignent les statues de Buddha et prient pour avoir de paix et de bonheur dans l’année qui commence et chantent des chants de louange pour des divinités.
“Chaque moment a le potentiel pour nous éveiller, chaque moment en toute circonstance" a écrit sur BeliefNet Arnie Kozak, écrivaine sur le Bouddhisme. "L’intention fait la différence. Définis tes intentions pour le nouvel an, donc. Ouvre toi à la possibilité et à la pure beauté de ce moment".
Les personnes sont tout de même encouragées à réfléchir sur l’année achevée et à fixer des objectifs pour l’année qui arrive.Ils achètent souvent des nouveaux vêtements, décorent leurs maisons et rendent visite aux amis et à la famille pour leur souhaiter une bonne année.
Cependant, pas tous les bouddhistes célèbrent le nouvel an au même moment. Dans les pays où on professe le bouddhisme Theravada, la festivité est marquée par trois jours de célébration en avril. Theravada est une entre les deux majeures traditions du Bouddhisme et elle est suivie en Thaïlande, Cambodge et au Laos. Comme dans d’autres pays bouddhistes souvent les gens nettoient leurs maisons, vont aux temples et échangent des cadeaux et des voeux avec les amis et les membres de la famille.
Le Bouddhisme est naît dans le nord de l’Inde au sixième siècle avant J.C. Environ 350 millions de personnes dans le monde se définissent bouddhistes, et c’est une des religions qui connaissent une croissance la plus rapide.
Si vous avez loupé le passage de 2015 au 2016 ne vous en faites pas. Pour beaucoup de Bouddhistes le nouvel an tombe ce dimanche, donc, vous aurez une deuxième opportunité.
La date marque le premier jour de lune pleine de janvier, et bien que tous les bouddhistes ne célèbrent pas le nouvel an le même jour, cette festivité est reconnue par les bouddhistes Mahayana en Chine, Vietnam et Corée du Sud. Mais il ne faut pas confondre ce nouvel an avec le plus connu nouvel an lunaire de certains pays de l’est asiatique, y compris Chine et Vietnam, qui tombe le 8 février.
Comme les festivités de nouvel an en occident, il s’agit d’un temps de fête et de bonheur. Dans quelques pays on célèbre cette occasion avec un seul jour de fête tandis que dans d’autres on lui dédie trois jours. Chaque pays a ses propres traditions mais il y a quelques traditions qui sont largement répandues.
Les célébrations de nouvel ont une importance religieuse et normalement commencent avec des prières et des rituels. Les fidèles allument des bougies dans les temples et les monastères pour montrer leur respect envers Bouddha. Souvent les gens baignent les statues de Buddha et prient pour avoir de paix et de bonheur dans l’année qui commence et chantent des chants de louange pour des divinités.
“Chaque moment a le potentiel pour nous éveiller, chaque moment en toute circonstance" a écrit sur BeliefNet Arnie Kozak, écrivaine sur le Bouddhisme. "L’intention fait la différence. Définis tes intentions pour le nouvel an, donc. Ouvre toi à la possibilité et à la pure beauté de ce moment".
Les personnes sont tout de même encouragées à réfléchir sur l’année achevée et à fixer des objectifs pour l’année qui arrive.Ils achètent souvent des nouveaux vêtements, décorent leurs maisons et rendent visite aux amis et à la famille pour leur souhaiter une bonne année.
Cependant, pas tous les bouddhistes célèbrent le nouvel an au même moment. Dans les pays où on professe le bouddhisme Theravada, la festivité est marquée par trois jours de célébration en avril. Theravada est une entre les deux majeures traditions du Bouddhisme et elle est suivie en Thaïlande, Cambodge et au Laos. Comme dans d’autres pays bouddhistes souvent les gens nettoient leurs maisons, vont aux temples et échangent des cadeaux et des voeux avec les amis et les membres de la famille.
Le Bouddhisme est naît dans le nord de l’Inde au sixième siècle avant J.C. Environ 350 millions de personnes dans le monde se définissent bouddhistes, et c’est une des religions qui connaissent une croissance la plus rapide.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Chinois, musulman, européen.. Tous les nouvel an du monde
Rosh Hashana, Norouz, nouvel An chinois, nouvel an musulman... Tout le monde ne fête pas la nouvelle année le 31 décembre. Selon les cultures et les religions, le Nouvel an a lieu à différentes dates et correspond à une fête soit symbolique, soit religieuse. Découvrez qui fête quand le Nouvel An.
La Saint-Sylvestre, le 31 décembre
Appelé aussi réveillon du Jour de l'an, la Saint-Sylvestre est fêtée dans la plupart des pays occidentaux à l'occasion de l'arrivée du Nouvel An. C'est l'empereur romain Jules César, qui, en 46 avant notre ère, instaure le Jour de l'An. Cette première journée de l'année est alors dédiée au dieu Janus (qui a donné son nom au mis de janvier), le dieu païen du commencement.
Aujourd'hui, le dernier jour du calendrier grégorien, c'est-à-dire le 31 décembre, amis et familles se réunissent pour attendre les 12 coups de minuit et se souhaiter une bonne année. Cotillons, champagne, gui et bonnes résolutions sont traditionnellement de la partie.
Cotillons et champagne sont les ingrédients d'une Saint-Sylvestre réussie. © Fotolia.com
De Sydney à Time Square...
La ville de Sydney en Australie est, par ordre de fuseaux horaires, la première à fêter le Nouvel An. Située dans l'hémisphère sud, Sydney réveillonne en plein été. Plus d'un million d'Australiens se massent dans les rues jusqu'au port pour assister à l'un des plus grandioses feux d'artifice au monde tiré depuis le Harbour Bridge.
Quinze heures plus tard, c'est au tour des New Yorkais de fêter la New Year's Eve. A minuit moins une, à Times Square, une boule de cristal de deux mètres de diamètre descend de la tour numéro 1 pour atteindre le sol lorsque les 12 coups de minuit retentissent. Une pluie de cotillons s'abat alors sur les artères de la "Grosse Pomme", et la foule réunie dans la rue entonne la chanson Auld Lang Syne. Au même moment, la fête bat son plein sur la plage de Copacabana au Brésil, où la Véspera de Ano Novo est célébrée en musique et en danses.
Au Japon, la Saint-Sylvestre est, contrairement à la plupart des pays, une fête familiale. Les jours qui précèdent le 31 décembre sont consacrés à mettre de l'ordre dans la maison et dans ses affaires, afin de commencer au mieux la nouvelle année. La famille prépare aussi le repas du Nouvel An, car cette journée particulière est chômée par beaucoup. La veillée est calme et recueillie, et à minuit, la famille se souhaite la bonne année avant de partir se coucher afin d'être prêt à fêter la première journée de la nouvelle année.
Le Nouvel An chinois
En Chine et à Taiwan, mais aussi dans d'autres pays asiatiques, la date du Nouvel An varie d'une année à l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. Le calendrier grégorien a été adopté en 1912 en Chine, mais le calendrier chinois, soli-lunaire, c'est-à-dire calqué sur les mouvements de la lune et du soleil, est toujours utilisé pour déterminer les dates des fêtes traditionnelles. En 2016, le Nouvel An chinois sera fêté le 8 février, inaugurant l'année de la chèvre.
Les dragons traditionnels du Nouvel An chinois © Fotolia.com
Bonne année !
Le "passage de l'année" s'effectue dans la nuit du dernier jour du douzième mois du calendrier chinois. C'est l'équivalent du 31 décembre pour les occidentaux. Le réveillon a lieu en famille. Dans les milieux les plus traditionnels. C'est l'aîné qui accueille le reste de la famille chez lui pour un dîner copieux.
Les Chinois jouent sur l'homophonie de certains mets pour organiser le festin : ainsi, comme "poisson" et "surplus" ont, en chinois, la même prononciation, du poisson est servi le soir du réveillon afin que le surplus soit garanti au cours de l'année. A la fin du festin, les convives s'échangent des vœux de bonheur et de chance, ainsi que des enveloppes rouges contenant de l'argent. La tradition veut que la famille veille le plus tard possible : la télévision et les jeux de société, le majong notamment, les aident alors à "monter la garde de l'année". Gage de longévité, plus la veillée est longue, plus la famille a de chance de se porter en bonne santé le plus longtemps possible.
Le premier jour de l'année est consacré aux visites à la famille élargie et aux amis : les Chinois appellent cette coutume "saluer l'année". Traditionnellement, ils portent des vêtements neufs et si possible de couleur vive pour se rendre au temple et déposer leur baguette d'encens, qui doit porter chance pour la nouvelle année. Les Chinois ont sept jours de congés pour célébrer le Nouvel An, début de la fête du printemps, qui, elle, dure quinze jours.
Rosh Hashana, le Nouvel an juif
De nombreux Juifs dans le monde fêtent chaque année Rosh Hashana, leur Nouvel An. Dans le calendrier hébraïque, la date correspond au 1er Tichri, c'est-à-dire le premier jour du septième mois. Comme le calendrier chinois, le calendrier hébraïque est soli-lunaire : chaque nouveau mois dépend de la rotation de la lune et s'étale sur 29 ou 30 jours. De ce fait, la date de Rosh Hashana dans le calendrier grégorien varie, mais tombe toujours entre le 5 septembre et 5 octobre. En 2011, les Juifs fêteront leur nouvelle année les jeudi 29 et vendredi 30 septembre.
Miel, pommes et prières : les ingrédients d'un Rosh Hashana réussi © Fotolia.com
Entre solennité et festivité
"Yom Terou'a" (Jour de la Sonnerie), "Yom HaDin" (Jour du Jugement), "Yom HaZikaron" (Jour de la remémoration), "Rosh Hashana" (Tête de l'année) : cette fête juive a plusieurs noms et plusieurs significations. Elle commémore la création de l'homme sur la terre par Dieu, mais correspond aussi au jour où les hommes sont jugés pour leurs actes de l'année passée. Dieu donne, en fonction des mérites de chacun, le droit de vivre et ses moyens d'existence pour l'année qui commence. Rosh Hashana précède une période de dix jours de pénitence avant Yom Kippour, le jour du Pardon. C'est pourquoi le Nouvel An juif revêt un caractère austère : la fête est plus solennelle que joyeuse.
Cependant, comme pour les autres fêtes de fin d'année, l'optimisme est de mise pour célébrer le Nouvel An. Les festivités de Rosh Hashana débutent donc la veille au soir par un grand festin. Pour que l'année qui s'annonce soit douce, le miel est omniprésent à table, en accompagnement de tous les mets. La pomme est l'autre aliment principal du repas. Trempée dans le miel, elle est bénie pour apporter à la famille "une bonne et douce année". Les pois et les grenades sont, eux, les symboles d'une année prospère. Enfin, une tête de poisson est bénie, afin que "qu'Israël soit en tête des nations, plutôt qu'en queue", et serve d'exemple aux autres nations. Selon les régions du monde, d'autres aliments composent le festin du réveillon.
Les fêtes de Rosh Hashana s'étalent ensuite sur deux jours, consacrés en grande partie à la prière et à la lecture de la Torah.
Rosh Hashana, Norouz, nouvel An chinois, nouvel an musulman... Tout le monde ne fête pas la nouvelle année le 31 décembre. Selon les cultures et les religions, le Nouvel an a lieu à différentes dates et correspond à une fête soit symbolique, soit religieuse. Découvrez qui fête quand le Nouvel An.
La Saint-Sylvestre, le 31 décembre
Appelé aussi réveillon du Jour de l'an, la Saint-Sylvestre est fêtée dans la plupart des pays occidentaux à l'occasion de l'arrivée du Nouvel An. C'est l'empereur romain Jules César, qui, en 46 avant notre ère, instaure le Jour de l'An. Cette première journée de l'année est alors dédiée au dieu Janus (qui a donné son nom au mis de janvier), le dieu païen du commencement.
Aujourd'hui, le dernier jour du calendrier grégorien, c'est-à-dire le 31 décembre, amis et familles se réunissent pour attendre les 12 coups de minuit et se souhaiter une bonne année. Cotillons, champagne, gui et bonnes résolutions sont traditionnellement de la partie.
Cotillons et champagne sont les ingrédients d'une Saint-Sylvestre réussie. © Fotolia.com
De Sydney à Time Square...
La ville de Sydney en Australie est, par ordre de fuseaux horaires, la première à fêter le Nouvel An. Située dans l'hémisphère sud, Sydney réveillonne en plein été. Plus d'un million d'Australiens se massent dans les rues jusqu'au port pour assister à l'un des plus grandioses feux d'artifice au monde tiré depuis le Harbour Bridge.
Quinze heures plus tard, c'est au tour des New Yorkais de fêter la New Year's Eve. A minuit moins une, à Times Square, une boule de cristal de deux mètres de diamètre descend de la tour numéro 1 pour atteindre le sol lorsque les 12 coups de minuit retentissent. Une pluie de cotillons s'abat alors sur les artères de la "Grosse Pomme", et la foule réunie dans la rue entonne la chanson Auld Lang Syne. Au même moment, la fête bat son plein sur la plage de Copacabana au Brésil, où la Véspera de Ano Novo est célébrée en musique et en danses.
Au Japon, la Saint-Sylvestre est, contrairement à la plupart des pays, une fête familiale. Les jours qui précèdent le 31 décembre sont consacrés à mettre de l'ordre dans la maison et dans ses affaires, afin de commencer au mieux la nouvelle année. La famille prépare aussi le repas du Nouvel An, car cette journée particulière est chômée par beaucoup. La veillée est calme et recueillie, et à minuit, la famille se souhaite la bonne année avant de partir se coucher afin d'être prêt à fêter la première journée de la nouvelle année.
Le Nouvel An chinois
En Chine et à Taiwan, mais aussi dans d'autres pays asiatiques, la date du Nouvel An varie d'une année à l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. Le calendrier grégorien a été adopté en 1912 en Chine, mais le calendrier chinois, soli-lunaire, c'est-à-dire calqué sur les mouvements de la lune et du soleil, est toujours utilisé pour déterminer les dates des fêtes traditionnelles. En 2016, le Nouvel An chinois sera fêté le 8 février, inaugurant l'année de la chèvre.
Les dragons traditionnels du Nouvel An chinois © Fotolia.com
Bonne année !
Le "passage de l'année" s'effectue dans la nuit du dernier jour du douzième mois du calendrier chinois. C'est l'équivalent du 31 décembre pour les occidentaux. Le réveillon a lieu en famille. Dans les milieux les plus traditionnels. C'est l'aîné qui accueille le reste de la famille chez lui pour un dîner copieux.
Les Chinois jouent sur l'homophonie de certains mets pour organiser le festin : ainsi, comme "poisson" et "surplus" ont, en chinois, la même prononciation, du poisson est servi le soir du réveillon afin que le surplus soit garanti au cours de l'année. A la fin du festin, les convives s'échangent des vœux de bonheur et de chance, ainsi que des enveloppes rouges contenant de l'argent. La tradition veut que la famille veille le plus tard possible : la télévision et les jeux de société, le majong notamment, les aident alors à "monter la garde de l'année". Gage de longévité, plus la veillée est longue, plus la famille a de chance de se porter en bonne santé le plus longtemps possible.
Le premier jour de l'année est consacré aux visites à la famille élargie et aux amis : les Chinois appellent cette coutume "saluer l'année". Traditionnellement, ils portent des vêtements neufs et si possible de couleur vive pour se rendre au temple et déposer leur baguette d'encens, qui doit porter chance pour la nouvelle année. Les Chinois ont sept jours de congés pour célébrer le Nouvel An, début de la fête du printemps, qui, elle, dure quinze jours.
Rosh Hashana, le Nouvel an juif
De nombreux Juifs dans le monde fêtent chaque année Rosh Hashana, leur Nouvel An. Dans le calendrier hébraïque, la date correspond au 1er Tichri, c'est-à-dire le premier jour du septième mois. Comme le calendrier chinois, le calendrier hébraïque est soli-lunaire : chaque nouveau mois dépend de la rotation de la lune et s'étale sur 29 ou 30 jours. De ce fait, la date de Rosh Hashana dans le calendrier grégorien varie, mais tombe toujours entre le 5 septembre et 5 octobre. En 2011, les Juifs fêteront leur nouvelle année les jeudi 29 et vendredi 30 septembre.
Miel, pommes et prières : les ingrédients d'un Rosh Hashana réussi © Fotolia.com
Entre solennité et festivité
"Yom Terou'a" (Jour de la Sonnerie), "Yom HaDin" (Jour du Jugement), "Yom HaZikaron" (Jour de la remémoration), "Rosh Hashana" (Tête de l'année) : cette fête juive a plusieurs noms et plusieurs significations. Elle commémore la création de l'homme sur la terre par Dieu, mais correspond aussi au jour où les hommes sont jugés pour leurs actes de l'année passée. Dieu donne, en fonction des mérites de chacun, le droit de vivre et ses moyens d'existence pour l'année qui commence. Rosh Hashana précède une période de dix jours de pénitence avant Yom Kippour, le jour du Pardon. C'est pourquoi le Nouvel An juif revêt un caractère austère : la fête est plus solennelle que joyeuse.
Cependant, comme pour les autres fêtes de fin d'année, l'optimisme est de mise pour célébrer le Nouvel An. Les festivités de Rosh Hashana débutent donc la veille au soir par un grand festin. Pour que l'année qui s'annonce soit douce, le miel est omniprésent à table, en accompagnement de tous les mets. La pomme est l'autre aliment principal du repas. Trempée dans le miel, elle est bénie pour apporter à la famille "une bonne et douce année". Les pois et les grenades sont, eux, les symboles d'une année prospère. Enfin, une tête de poisson est bénie, afin que "qu'Israël soit en tête des nations, plutôt qu'en queue", et serve d'exemple aux autres nations. Selon les régions du monde, d'autres aliments composent le festin du réveillon.
Les fêtes de Rosh Hashana s'étalent ensuite sur deux jours, consacrés en grande partie à la prière et à la lecture de la Torah.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Le Nouvel An musulman
Le Nouvel An marque un événement important de l'histoire musulmane : l'Hégire. Il s'agit de la commémoration du départ de Mahomet, en 622, de la Mecque vers Médine, qui a conduit à la fondation de la communauté musulmane. Pour les musulmans orthodoxes, fêter le 1er Mouharram, comme l'Occident célèbre le 1er janvier, est une "bidah", une hérésie.
Le nouvel an musulman © Fotolia.com
Le 7 décembre 2010, soit le 1er Mouharram 1432, commencera la nouvelle année du calendrier musulman. De nombreux pays musulmans et arabes organisent des festivités avec les coutumes et les traditions propres à chaque pays. En Tunisie par exemple, la célébration de la nouvelle année s'étend sur trois jours avec la cuisine de plats traditionnels comme la "mloukhia" (ragout fait de poudre de corète et de viande de boeuf) ou encore des gâteaux préparés chez soi avec des fruits secs, amandes, pistaches, miel...etc.
Norouz, Nouvel an iranien
Norouz est la fête célébrant le Nouvel An iranien le 20 mars, premier jour du printemps. En Persan, "Norouz" signifie le nouveau jour. Héritée de l'empire Perse, la fête de Norouz est célébrée en Iran, mais aussi dans certaines régions d'Afghanistan et dans d'anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale.
Le Nouvel An arrive avec le printemps
Les fêtes de Norouz sont préparées dès le dernier mois de l'hiver. Les Iraniens font alors un grand ménage de printemps dans les maisons et renouvellent leur garde-robe afin d'accueillir au mieux la nouvelle année.
Les festivités en elles-mêmes débutent le dernier mercredi de l'année perse : c'est la fête de Chahar Shanbe Sûri. Les manifestations ont lieu dans la rue. De grands feux sont allumés. La coutume est de sauter par-dessus, comme le font les catholiques à la Saint-Jean, pour prendre la force des flammes. Pour faire fuir le malheur, les Iraniens frappent sur des casseroles en défilant dans les rues. Enfin, pour se remercier du bonheur de l'année qui s'achève, on s'offre des pâtisseries. Dans les rues, il est aussi possible de rencontrer Hadji Firûz, personnage traditionnel maquillé de noir et vêtu de rouge, qui chante et danse en souhaitant ses bons vœux pour la nouvelle année.
A Norouz, chaque famille laisse sa porte ouverte pour que ceux qui le souhaitent puissent partager avec elle les Haft Sin. Tradition principale du Nouvel An perse, les Haft Sin sont 7 objets, commençant tous par la lettre "sîn" de l'alphabet persan, appelés les "7 créations ou les 7 immortels". Censés porter bonheur pour l'année à venir, ces objets varient d'une famille à l'autre. Le plus souvent, la table est garnie de pâtisseries (pour l'abondance), d'œufs (symbole de fertilité), de bougies (bonheur), de pommes (beauté et santé), des poissons rouges (vie), des fruits séchés du jujubier (amour) et des germes de blé ou des lentilles (renaissance). Les célébrations de Norouz s'étalent sur 12 jours, pendant lesquels les Iraniens rendent visite à la famille, aux amis et voisins. Le 13e jour, les familles sortent pique-niquer pour profiter de l'arrivée du printemps.
Le Nouvel An marque un événement important de l'histoire musulmane : l'Hégire. Il s'agit de la commémoration du départ de Mahomet, en 622, de la Mecque vers Médine, qui a conduit à la fondation de la communauté musulmane. Pour les musulmans orthodoxes, fêter le 1er Mouharram, comme l'Occident célèbre le 1er janvier, est une "bidah", une hérésie.
Le nouvel an musulman © Fotolia.com
Le 7 décembre 2010, soit le 1er Mouharram 1432, commencera la nouvelle année du calendrier musulman. De nombreux pays musulmans et arabes organisent des festivités avec les coutumes et les traditions propres à chaque pays. En Tunisie par exemple, la célébration de la nouvelle année s'étend sur trois jours avec la cuisine de plats traditionnels comme la "mloukhia" (ragout fait de poudre de corète et de viande de boeuf) ou encore des gâteaux préparés chez soi avec des fruits secs, amandes, pistaches, miel...etc.
Norouz, Nouvel an iranien
Norouz est la fête célébrant le Nouvel An iranien le 20 mars, premier jour du printemps. En Persan, "Norouz" signifie le nouveau jour. Héritée de l'empire Perse, la fête de Norouz est célébrée en Iran, mais aussi dans certaines régions d'Afghanistan et dans d'anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale.
Le Nouvel An arrive avec le printemps
Les fêtes de Norouz sont préparées dès le dernier mois de l'hiver. Les Iraniens font alors un grand ménage de printemps dans les maisons et renouvellent leur garde-robe afin d'accueillir au mieux la nouvelle année.
Les festivités en elles-mêmes débutent le dernier mercredi de l'année perse : c'est la fête de Chahar Shanbe Sûri. Les manifestations ont lieu dans la rue. De grands feux sont allumés. La coutume est de sauter par-dessus, comme le font les catholiques à la Saint-Jean, pour prendre la force des flammes. Pour faire fuir le malheur, les Iraniens frappent sur des casseroles en défilant dans les rues. Enfin, pour se remercier du bonheur de l'année qui s'achève, on s'offre des pâtisseries. Dans les rues, il est aussi possible de rencontrer Hadji Firûz, personnage traditionnel maquillé de noir et vêtu de rouge, qui chante et danse en souhaitant ses bons vœux pour la nouvelle année.
A Norouz, chaque famille laisse sa porte ouverte pour que ceux qui le souhaitent puissent partager avec elle les Haft Sin. Tradition principale du Nouvel An perse, les Haft Sin sont 7 objets, commençant tous par la lettre "sîn" de l'alphabet persan, appelés les "7 créations ou les 7 immortels". Censés porter bonheur pour l'année à venir, ces objets varient d'une famille à l'autre. Le plus souvent, la table est garnie de pâtisseries (pour l'abondance), d'œufs (symbole de fertilité), de bougies (bonheur), de pommes (beauté et santé), des poissons rouges (vie), des fruits séchés du jujubier (amour) et des germes de blé ou des lentilles (renaissance). Les célébrations de Norouz s'étalent sur 12 jours, pendant lesquels les Iraniens rendent visite à la famille, aux amis et voisins. Le 13e jour, les familles sortent pique-niquer pour profiter de l'arrivée du printemps.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Pourquoi plusieurs Nouvel an, plusieurs calendriers ?
Si le calendrier grégorien, du nom de son instigateur le pape Grégoire XIII, est aujourd'hui le plus utilisé dans le monde (seuls l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Éthiopie, et le Viêt Nam ne l'ont pas adopté), certaines communautés ont conservé d'anciens calendriers, religieux ou païens, pour leurs fêtes. Le calendrier hébreu est ainsi utilisé dans le judaïsme pour l'observance des fêtes religieuses. C'est également le calendrier officiel en Israël. Mais le calendrier grégorien y est utilisé pour tous les domaines laïcs.
A chaque calendrier, son nouvel an. © Donato Altieri
Des calendriers, des Nouvel An
Tous les calendriers conçus par les différentes civilisations se fondent sur des unités naturelles de durée définies par des phénomènes astronomiques. Soit un calendrier s'appuie sur le mouvement du soleil : c'est alors un calendrier solaire, comme les calendriers grégorien ou persan, composé de plus ou 365 jours. Soit il est déterminé par les lunaisons, c'est-à-dire les cycles de la lune : c'est alors un calendrier dit lunaire, tel le calendrier musulman, qui compte 12 mois de plus ou moins de 29 jours. C'est pourquoi, pour les calendriers solaires, la date du jour de l'An est fixe d'une année à l'autre, alors qu'elle est mobile dans le cas des calendriers lunaires ou soli-lunaires (comme le calendrier chinois).
Selon les calendriers, la date du jour de l'An est différente. Dans les calendriers musulman et hébraïque, le jour de l'An a une origine religieuse : le départ de Mahomet de la Mecque et la création divine pour les juifs. Le jour de l'An du calendrier grégorien, comme celui du calendrier persan, a une signification païenne : le renouveau, la renaissance. Mais une fois de plus, les dates ne correspondent pas. Pour les uns, le Nouvel an commence le 1er janvier ; pour les autres, le 21 mars, jour du printemps.
Si le calendrier grégorien, du nom de son instigateur le pape Grégoire XIII, est aujourd'hui le plus utilisé dans le monde (seuls l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Éthiopie, et le Viêt Nam ne l'ont pas adopté), certaines communautés ont conservé d'anciens calendriers, religieux ou païens, pour leurs fêtes. Le calendrier hébreu est ainsi utilisé dans le judaïsme pour l'observance des fêtes religieuses. C'est également le calendrier officiel en Israël. Mais le calendrier grégorien y est utilisé pour tous les domaines laïcs.
A chaque calendrier, son nouvel an. © Donato Altieri
Des calendriers, des Nouvel An
Tous les calendriers conçus par les différentes civilisations se fondent sur des unités naturelles de durée définies par des phénomènes astronomiques. Soit un calendrier s'appuie sur le mouvement du soleil : c'est alors un calendrier solaire, comme les calendriers grégorien ou persan, composé de plus ou 365 jours. Soit il est déterminé par les lunaisons, c'est-à-dire les cycles de la lune : c'est alors un calendrier dit lunaire, tel le calendrier musulman, qui compte 12 mois de plus ou moins de 29 jours. C'est pourquoi, pour les calendriers solaires, la date du jour de l'An est fixe d'une année à l'autre, alors qu'elle est mobile dans le cas des calendriers lunaires ou soli-lunaires (comme le calendrier chinois).
Selon les calendriers, la date du jour de l'An est différente. Dans les calendriers musulman et hébraïque, le jour de l'An a une origine religieuse : le départ de Mahomet de la Mecque et la création divine pour les juifs. Le jour de l'An du calendrier grégorien, comme celui du calendrier persan, a une signification païenne : le renouveau, la renaissance. Mais une fois de plus, les dates ne correspondent pas. Pour les uns, le Nouvel an commence le 1er janvier ; pour les autres, le 21 mars, jour du printemps.
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An?
par David C. Pack
Qu’y a-t-il de mal à célébrer le Nouvel An? Qu’y a-t-il de mal à remplacer le «vieux par le neuf»? Après tout, les chrétiens ne doivent-ils pas «marcher en nouveauté de vie» (Rom 6:4), et n’est-ce pas ce que célèbre le Nouvel An? La pure vérité peut vous surprendre.
Minuit, premier janvier. Philippe et Julie fêtent à tout rompre sur le plancher de danse rempli d’hommes en smoking et de femmes en robe longue.
Gaston, joyeux et «confortable» tricote dans la circulation alors qu’il est ivre au volant d’une arme potentiellement mortelle, inconscient du danger qu’il représente pour lui-même et pour les autres. Robert et Maria qui viennent à peine de faire connaissance échangent un baiser pendant qu’ils dansent à un rythme endiablé dans une boîte de nuit exotique. Michel sort de chez lui et pointant son pistolet vers le haut tire quelques balles. Marthe est assise sur un banc de la cathédrale et récite continuellement la même prière. Nathalie est à la maison assise devant la télé et envie la foule réunie à Times Square et souhaiterait pouvoir être présente, n’importe où, plutôt que d’être seule à la maison au Jour de l’An.
Par contre, il y en a quelques-uns à travers le monde qui ne sortiront pas pour célébrer le jour du Nouvel An. Ils ne fêteront pas sur la piste de danse, ne boiront pas pour ensuite s’installer derrière le volant, ils n’échangeront pas de baiser illicite avec des étrangers, ni ne tireront du pistolet dans les airs ou ne seront pas assis à côté d’un autre chrétien traditionnel récitant machinalement une prière. Pas plus qu’ils ne seront assis seuls à la maison souhaitant faire partie de la fête avec le reste du monde qui accueille le Nouvel An. Au lieu de cela, ils considéreront ce jour comme tout autre jour.
Pourquoi?
Parce que ce sont de véritables chrétiens, ceux qui retiennent fidèlement et exactement les mêmes vérités, traditions et enseignements que Christ a transmis à Ses apôtres qui à leur tour les ont transmis à l’Église du Nouveau Testament (Matth 28:18-20). Les vrais chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An. Ils ne se font pas prendre par l’attitude de «mangeons et buvons, car demain nous mourrons». Et ils ne désirent pas à tout prix imiter ceux qui adoptent cette attitude. Pourtant, la grande majorité des chrétiens traditionnels ne voient rien de mal à observer le Nouvel An. Ils ne voient pas «où est le problème». Et ils ne font même pas attention à cela.
Qu’en est-il de vous? Voulez-vous connaître la raison pour laquelle les vrais chrétiens, ceux dont le but est d’imiter la vie parfaite et sans péché de Jésus-Christ, choisissent de ne pas participer à toute cette agitation? Si oui, alors poursuivez votre lecture. Vous allez être surpris d’apprendre la pure vérité au sujet d’une chose que la majorité des dirigeants «chrétiens» refusent d’enseigner.
Une brève histoire du Jour de l’An.
«La mention la plus ancienne de la fête du Nouvel An date de 2000 av. J.-C. en Mésopotamie, où le Nouvel An (Akiu) commençait à la nouvelle lune la plus rapprochée de l’équinoxe du printemps (à la mi-mars en Babylonie) ou à celle la plus proche de l’équinoxe de l’automne (mi-septembre en Assyrie)» (Encyclopédie Britannique, 1998 – partout dans le texte, c’est nous qui traduisons). «Le Jour de l’An, le premier jour de l’année: Chez les peuples anciens, le commencement de l’année était déterminé par différents événements tels que les équinoxes du printemps ou de l’automne ou encore les solstices d’hiver et d’été. En Égypte par exemple, à partir de 2773 av. J.-C., le Nouvel An commençait au moment du lever héliaque de Sirius, ce qui coïncidait avec le débordement du Nil et se produisait peu de temps après le solstice d’été» (Encyclopedia Americana, 1999). Les anciens Égyptiens, Phéniciens et Perses commençaient leur Nouvel An lors de l’équinoxe d’automne (le 21 septembre), alors que les Grecs jusqu’au V siècle av. J.-C. célébraient leur Nouvel An lors du solstice d’hiver (le 21 décembre).
«Plusieurs peuples anciens… accomplissaient des rituels afin de se débarrasser du passé et de se purifier pour la nouvelle année. Par exemple, les gens éteignaient des feux qu’ils utilisaient pour en allumer de nouveaux» (World Book, 2001). Les Celtes célébraient leur Nouvel An le 1er novembre, jour qui marquait la fin de l’été et de la récolte ainsi que le commencement de l’hiver froid et sombre qui approchait (il s’agissait d’un précurseur de l’Halloween). Ils faisaient brûler des feux «sacrés» afin d’éloigner les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil.
«Autrefois, les anciens Romains échangeaient des cadeaux du Nouvel An sous forme de branches d’arbres sacrés. Plus tard, ils donnèrent des noix recouvertes d’or ou des pièces de monnaie portant l’effigie de Janus qui avait deux visages, un qui regardait vers l’avant et l’autre vers l’arrière» (World Book, 2001).
«Selon le calendrier républicain romain, l’année commençait le 1er mars. Après 153 av. J.-C. la date fut le 1er janvier, ce qui fut confirmé par le calendrier julien (46 av. J.-C.)… Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation) comme le commencement de l’année, bien que pour l’Angleterre anglo-saxonne, le jour de l’An fut le 25 décembre» (Encyclopédie Britanique, 1998).
Comme les dirigeants de l’Église catholique romaine croyaient erronément que le Christ était né le 25 décembre (pour en apprendre davantage, lisez notre brochure, La véritable origine de Noël), ils présumaient que sa mère, Marie, l’avait conçu le 25 mars, 9 mois plus tôt: «Le 25 mars est surnommé l’annonciation de la Sainte Vierge Marie… il célèbre le moment où l’archange Gabriel est apparu la jeune fille juive et lui a annoncé qu’elle deviendrait la mère de Jésus… Bien que l’Église ait commencé à commémorer très tôt cet événement, sa date n’a pu être déterminée avant que celle de Noël soit fixée, ce qui s’est fait tard au IV siècle. Les deux dates sont reliées, car elles doivent être séparées par neuf mois… Puis, après avoir fouillé dans le passé, les gens décidèrent qu’il s’agissait non seulement du jour où le ministère terrestre de Jésus avait commencé, mais que c’était le jour où tout avait commencé, le jour de la Création. À partir de là , il n’y avait qu’un pas presque inévitable pour considérer le 25 mars comme le début de l’année et, depuis le XII siècle jusqu’à la réforme du calendrier en 1752, le 25 mars fut le Premier de l'an» (Days and Customs of All Faiths, Howard V. Harper, 1957).
Comme vous pouvez le constater, l’histoire de la veille du jour de l’An et du jour de l’An parle d’elle-même et nous montre comment ils ont vu le jour dans l’esprit d’hommes adorateurs d’idoles et comment ils ont «évolué» au cours des siècles.
Considérons maintenant la façon de voir de Dieu sur le Nouvel An et sur toute autre fête qui tire son origine des pratiques, coutumes et traditions païennes. Vous allez être surpris par ce qu’Il dit.
Dieu hait toutes les coutumes et traditions païennes, incluant celle du Nouvel An.
Commençons par Jérémie 10:2-3: «N’imitez pas la voie des nations… car les coutumes des peuples ne sont que vanité». Il s’agit d’un commandement biblique. Partout dans Sa Parole, Dieu décrit les «nations» comme étant celles qui adorent la nature (le soleil, la lune, les étoiles, les arbres, etc.), les idoles faites de main d’homme et toutes choses autres que le vrai Dieu. Il surnomme ces nations et leurs coutumes, païennes. [size=120]Les véritables chrétiens savent que Dieu hait toute coutume, pratique et tradition qui possèdent des racines païennes.[/size]
Jusqu’à quel point Dieu prend-Il le paganisme au sérieux? Lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël d’Égypte et les délivra d’un esclavage brutal, Il leur ordonna ce qui suit: «vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages» (Lév 18:3). Dieu demanda aux Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et les coutumes des nations avoisinantes (v. 24-29). Il commanda en plus, «vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu.» (v. 30).
Dieu a maudit l’Égypte par dix plaies et délivré Israël de l’esclavage. Il ouvrit les eaux de la mer Rouge et les conduisit en sécurité. Il leur donna la manne tombée des cieux, les protégea des armées païennes aguerries, les amena dans la Terre Promise et expulsa leurs ennemis. Comment Israël a-t-il répondu à tout cela? «Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge… Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. Ils furent saisis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent Dieu dans la solitude… Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant une image de fonte, ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur sauveur qui avait fait de grandes choses en Égypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges sur la mer Rouge. Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas à la parole de l’Éternel, ils murmurèrent dans leurs tentes, ils n’obéirent point à sa voix. Ils s’attachèrent à Baal-Peor et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts. Ils irritèrent l’Éternel par leurs actions» (Ps 106:7, 13-14, 19-22, 24-25, 28-29).
Dieu avait explicitement ordonné à Israël d’expulser et d’exterminer les nations qui occupaient la Terre Promise (Canaan); ils ne devaient surtout pas conclure d’alliances politiques avec elles ou conclure des mariages (Deut 7:1-3, 5, 16), «car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux» (v.4).
Toutefois, se croyant meilleurs que Dieu, les Israélites décidèrent de faire les choses à leur façon: «Ils ne détruisirent point les peuples que l’Éternel leur avait ordonné de détruire. Ils se mêlèrent avec les nations, et ils apprirent leurs oeuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piège; ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres. Ils se souillèrent par leurs oeuvres, ils se prostituèrent par leurs actions» (Ps 106 :34-39).
Afin de les réveiller et de les ramener sur la bonne voie pour qu’ils soient Sa nation modèle, Dieu livra Israël entre les mains de ses ennemis. Israël se repentit et Dieu les délivra. Puis Israël se rebella et suivit d’autres dieux. Dieu les punit à nouveau. Israël se repentit encore une fois. Et c’est ainsi que se déroula le cycle de délivrance, idolâtrie, punition, repentir (v.40-46), jusqu’à ce que finalement Dieu n’eût d’autre choix que de «divorcer» l’Israël infidèle (Jér 3: 6-11).
Il utilisa les Assyriens pour les envahir et les conquérir brutalement. Ils mirent le royaume d’Israël en esclavage et le transplantèrent au loin (II R 17). Il «disparut» de l’histoire. Il oublia quelle était son identité (même aujourd’hui, les descendants modernes de ces dix tribus «perdues» ne savent pas qui ils sont). Plus tard, Dieu expédia le royaume du sud, celui de Juda, en exil à Babylone(II R 24 et 25).
Cela se produisit parce qu’ils convoitèrent les coutumes, les rituels, les traditions et les voies des païens. Comme vous pouvez le constater, l’unique vrai Dieu ne prend pas à la légère les pratiques païennes.
Les vrais chrétiens savent que «Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix» (I Cor 14:33). Le mot grec original pour «désordre» ici signifie «instabilité, désordre, agitation, tumulte», mots qui décrivent parfaitement l’histoire chaotique du Nouvel An. Pendant des milliers d’années, l’homme s’est plu à changer le début de la nouvelle année du printemps vers l’automne, du 1er mars au 1er janvier (et dans certains cas au 25 décembre), puis au 25 mars et à nouveau au 1er janvier en plein milieu de l’hiver! «Le 1er janvier a été rétabli comme premier jour de l’année par le calendrier grégorien (1582) et adopté immédiatement par les pays catholiques. Les autres pays suivirent graduellement l’exemple: l’Écosse, 1660; l’Allemagne et le Danemark, environ 1700, l’Angleterre, 1752; la Suède, 1753; et la Russie, 1918» (Encyclopedia Britannica, 1998).
Même de nos jours, les hommes ne peuvent se mettre d’accord sur cette date: «La nouvelle année chinoise est célébrée officiellement pendant un mois et commence fin janvier début février» (Ibid.). «Le Nouvel An des musulmans tombe le premier jour du mois de muharran et commémore la date de l’Hégire (26 juillet, 622 apr. J.-C. dans le calendrier grégorien). Étant donné que l’année musulmane se base sur la lune et n’a que 354 jours, son premier jour varie énormément par rapport au calendrier occidental» (Encyclopedia Americana). Le Nouvel An vietnamien, le Tet, tombe entre le 21 janvier et le 19 février. «Le Nouvel An juif, un jour solennel appelé Rosh Ha-Shannah, est célébré pendant le mois de septembre ou tôt en octobre. Les Hindous de différentes parties de l’Inde le célèbrent à des dates variées» (World Book, 2001). Voilà ce qui arrive quand les gens veulent se fier à leur propre jugement plutôt que de faire confiance à Celui qui a conçu notre univers et tout ce qu’il contient.
Non seulement l’histoire du Nouvel An est-elle désordonnée et chaotique, mais il en est de même de la fête. Pour une raison quelconque, les gens semblent laisser tomber toute inhibition — et parfois tout amour propre — pour adopter un comportement tout à fait extravagant en ce Jour de l’An. Ils boivent trop, rencontrent des gens qu’ils connaissent à peine pour une relation qui aura des répercussions de toute une vie, tirent du pistolet dans les airs pour «accueillir la nouvelle année». Plusieurs laissent tomber leur «bon sens» afin d’avoir du «bon temps» avant que la nuit finisse. Dans la plupart des cas, la seule chose que les gens regrettent, c’est leur mal de «bloc» le lendemain matin. Habituellement, toutefois, ce n’est que le moindre de leurs problèmes.
Selon MADD (Mothers against drunk driving – les mères contre la conduite en état d’ivresse), la veille du Jour de l’An (1999), 43 des 117 décès (36,5%) aux É.-U. étaient reliés à l’alcool. La veille du Jour de l’An suivant, ce nombre a atteint 75 sur 147 (51,2%). Lors du Jour de l’An de 1999, 65,7% de tous les accidents de la circulation étaient reliés à l’alcool, le pourcentage le plus élevé de toutes les fêtes cette année-là ! Le total pour l’ensemble de la fin de semaine pour cette année fut de 53,8%. Réfléchissez! Des gens sont morts à cause de la folie des autres.
Alors que les États-Unis étaient encore dans leur enfance, «plusieurs colons américains de la Nouvelle-Angleterre célébraient le Nouvel An en criant et en déchargeant leur arme dans les airs» (World Book, 2001). Malheureusement, la tradition se perpétue toujours dans certaines parties des États-Unis. En 1993, The Times-Picayune de la Nouvelle-Orléans a publié un article en première page rappelant à ses citoyens la loi de la gravité, leur mentionnant que ce qui monte (les balles) doit finalement retomber quelque part. Malheureusement, peu de gens ont suivi l’avertissement. En réalité, un des principaux éditeurs du journal, qui venait de déménager en ville a pu goûter à la tradition — un trou de balle dans son automobile toute neuve! Quelques années seulement auparavant, une femme qui célébrait dans le quartier français (le long du Mississippi) a été frappée par une balle et est morte sur le coup. Les autorités croient que cette balle a été tirée à partir de l’autre côté du fleuve.
De toute évidence, une fête aussi chaotique, violente et dangereuse ne ressemble pas au commandement que Dieu nous donne en disant «que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.» (I Cor 14:40). Tous les vrais chrétiens savent cela et évitent les célébrations du Jour de l’An.
Les vrais chrétiens savent qu’ils doivent vivre de «toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matth 4:4). Ils savent que l’homme ne peut par lui-même distinguer le bien du mal, le bon du mauvais. Pourquoi? Parce que «le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant» (Jér 17:9) et que «la voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas.» (Jér 10:23). Les voies de Dieu sont plus élevées, meilleures que celles de l’homme (És 55:8-9). Il nous a conçus et nous a donné la vie. N’est-il pas normal qu’Il sache comment nous devons vivre?
Dieu (votre Créateur) vous (Sa création) a donné un «livre d’instruction» pour vous aider à vivre selon la façon qu’Il avait prévue pour vous (Jn 10:10). Ce «manuel», la Bible, est la Parole de Dieu et Sa vérité (Jn 17:17). Il est rempli de lois, de préceptes et de jugements basés sur une connaissance, une intelligence et une sagesse spirituelles parfaites. II Timothée 3:16-17 affirme, «Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre». Il n’y a que la parole de Dieu qui puisse distinguer précisément le bien du mal, la justice (l’obéissance aux Commandements de Dieu – Ps 119:172) du péché (la transgression des lois de Dieu – I Jn 3:4 et Rom 7:17).
Les vrais chrétiens savent qu’en tant que seule véritable norme selon laquelle l’homme peut vivre, les Saintes Écritures ne peuvent être anéanties (Jn 10:35).
Toutefois, la majorité des gens, ce qui inclut la majorité des chrétiens traditionnels, aiment suivre les idées des hommes. C’est une chose que Christ savait et Il nous a averti en disant, «Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes… Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition… annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie» (Mc 7:6-9,13).
Dieu ordonne à Son peuple de ne pas suivre de pratiques païennes. Mais l’humanité le fait de toute façon. Il n’y a aucun endroit dans la bible qui nous commande d’observer le Nouvel An. Pas plus qu’il n’y a d’exemples bibliques positifs de véritables chrétiens qui le célèbrent. Malgré cela, la société (incluant la majorité des chrétiens traditionnels) fait des pieds de nez à Dieu en Lui affirmant «nous décidons de ce que nous devons ou ne devons pas faire»!
En ce qui concerne le Nouvel An ou la veille du Jour de l’An, pouvez-vous trouver des exemples bibliques montrant des serviteurs loyaux et justes de Dieu qui les célèbrent? Qu’en est-il de David, un homme selon le coeur de Dieu? Et d’Abraham, le père des fidèles? Et de Moïse et même de Christ?
La réponse est non! Pas plus que vous ne pouvez trouver de commandement de la part de Dieu de le célébrer. Et pourtant, cela n’empêche pas la plupart des chrétiens traditionnels de le faire. Les chrétiens doivent étudier assidûment les Écritures afin de connaître la volonté de Dieu. La mission de toute leur vie est de vivre uniquement selon la Parole de Dieu, non selon les traditions humaines, ce qui comprend les célébrations païennes du Nouvel An.
Lorsque Dieu ordonna à Israël d’observer la Pâque, il leur révéla aussi Son calendrier: [size=120]«Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année» (Ex. 12:2). Le calendrier de Dieu commence au printemps, entre les mois de mars et d’avril du calendrier de ce monde. Le vingt-troisième chapitre du Lévitique nous révèle toutes les fêtes (les sabbats annuels) que les vrais chrétiens doivent observer. Elles sont dictées par le calendrier DIVIN, et non par celui de l’homme. Bien que la Bible nous dise quand débute l’année selon Son calendrier, Dieu n’ordonne pas (ni ne suggère) que ceux qui l’observent abandonnent toute maîtrise de soi pour célébrer la nouvelle année comme des animaux déchaînés.[/size]
Les véritables chrétiens connaissent les jours qu’ils doivent observer: la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Fête des prémices (la Pentecôte), la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour que l’on retrouve tous dans le calendrier sacré de Dieu. Christ les observait ainsi que tous les apôtres (Matth 26:17-19, 26-28; 28:18-20; I Cor 5:6-8).
La majorité des chrétiens traditionnels croient que ces jours particuliers n’existent que pour les Juifs. Ils préfèrent observer aveuglément des fêtes païennes instituées à l’intérieur de calendriers conçus par les hommes. Les vrais chrétiens ne s’y laissent pas prendre.
Les véritables serviteurs de Dieu se rendent compte que ce monde appartient à Satan. Il le dirige. Il le gouverne par l’intermédiaire des hommes en utilisant la tromperie à grande échelle, les mensonges, les calomnies, la corruption et l’intrigue: «Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre» (Apoc 12:9). Satan était le serpent qui a trompé Adam et Ève pour qu’ils mangent du fruit défendu, coupant ainsi leur descendance, l’humanité, du contact avec Dieu (Gen 3). Et Satan est ce même esprit méchant qui trompe et pousse les gens à commettre tout péché quel qu’il soit.
Au moment où vous lisez ceci, il y a un jeune enfant dont on abuse quelque part. Une personne est en train d’être assassinée, une autre se fait voler. Aussi longtemps que Satan gouvernera ce monde, l’homme se noiera dans ses péchés, et cela inclut les coutumes et pratiques païennes qui peuvent paraître inoffensives aux yeux des hommes, mais qui sont d’une odeur fétide aux narines de Dieu.
En parlant d’un avenir maintenant tout proche, lorsque ce monde humain influencé par Satan va s’écrouler, Dieu déclare: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe» (Apoc 18:2-3).
C’est à ce système satanique que Dieu fait référence lorsqu’il dit à Son peuple: «Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux» (v. 4).
Ces deux célébrations, la veille du Jour de l’An et le Jour de l’An tirent leur origine de ce monde païen influencé par Satan. Elles ont été conçues en gros pour attiser les désirs des gens, ou comme la Bible les appelle, les oeuvres de la chair: «Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables» (Gal 5:19-21).
À la fin du verset 21, on peut lire: «… ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu». Ceux qui suivent Christ se concentrent sur le royaume de Dieu (Matth 6:33) et non sur les désirs charnels de ce monde. Ils s’efforcent de se «dépouiller du vieil homme» et d’imiter l’exemple parfait et juste de Jésus-Christ. Ils savent qu’ils doivent sortir de ce monde influencé par Satan et abandonner ses pratiques, coutumes et traditions païennes qui sont contraires à la volonté divine. Cela inclut célébrer le Nouvel An.
Un jour, bientôt, Satan sera déchu de son trône et remplacé par Christ qui instaurera et dirigera le gouvernement de Dieu sur cette Terre, ce qui sera la voie vers la justice, la paix, la miséricorde et la vérité. Lorsque ce jour arrivera (et il est plus près que vous pourriez le croire), l’humanité de se laissera plus entraîner par des pratiques païennes contraires à la volonté de Dieu.
Qu’en est-il de vous? Vous connaissez maintenant la pure vérité au sujet du Jour de l’An, de ses origines païennes, de son histoire chaotique et de la façon dont Dieu considère ses coutumes, ses traditions et ses pratiques!
Lien :
https://rcg.org/fr/articles/wcdcny-fr.html
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par David C. Pack
L’Eglise Dieu Restaurée
Qu’y a-t-il de mal à célébrer le Nouvel An? Qu’y a-t-il de mal à remplacer le «vieux par le neuf»? Après tout, les chrétiens ne doivent-ils pas «marcher en nouveauté de vie» (Rom 6:4), et n’est-ce pas ce que célèbre le Nouvel An? La pure vérité peut vous surprendre.
Minuit, premier janvier. Philippe et Julie fêtent à tout rompre sur le plancher de danse rempli d’hommes en smoking et de femmes en robe longue.
Gaston, joyeux et «confortable» tricote dans la circulation alors qu’il est ivre au volant d’une arme potentiellement mortelle, inconscient du danger qu’il représente pour lui-même et pour les autres. Robert et Maria qui viennent à peine de faire connaissance échangent un baiser pendant qu’ils dansent à un rythme endiablé dans une boîte de nuit exotique. Michel sort de chez lui et pointant son pistolet vers le haut tire quelques balles. Marthe est assise sur un banc de la cathédrale et récite continuellement la même prière. Nathalie est à la maison assise devant la télé et envie la foule réunie à Times Square et souhaiterait pouvoir être présente, n’importe où, plutôt que d’être seule à la maison au Jour de l’An.
Par contre, il y en a quelques-uns à travers le monde qui ne sortiront pas pour célébrer le jour du Nouvel An. Ils ne fêteront pas sur la piste de danse, ne boiront pas pour ensuite s’installer derrière le volant, ils n’échangeront pas de baiser illicite avec des étrangers, ni ne tireront du pistolet dans les airs ou ne seront pas assis à côté d’un autre chrétien traditionnel récitant machinalement une prière. Pas plus qu’ils ne seront assis seuls à la maison souhaitant faire partie de la fête avec le reste du monde qui accueille le Nouvel An. Au lieu de cela, ils considéreront ce jour comme tout autre jour.
Pourquoi?
Parce que ce sont de véritables chrétiens, ceux qui retiennent fidèlement et exactement les mêmes vérités, traditions et enseignements que Christ a transmis à Ses apôtres qui à leur tour les ont transmis à l’Église du Nouveau Testament (Matth 28:18-20). Les vrais chrétiens ne célèbrent pas le Nouvel An. Ils ne se font pas prendre par l’attitude de «mangeons et buvons, car demain nous mourrons». Et ils ne désirent pas à tout prix imiter ceux qui adoptent cette attitude. Pourtant, la grande majorité des chrétiens traditionnels ne voient rien de mal à observer le Nouvel An. Ils ne voient pas «où est le problème». Et ils ne font même pas attention à cela.
Qu’en est-il de vous? Voulez-vous connaître la raison pour laquelle les vrais chrétiens, ceux dont le but est d’imiter la vie parfaite et sans péché de Jésus-Christ, choisissent de ne pas participer à toute cette agitation? Si oui, alors poursuivez votre lecture. Vous allez être surpris d’apprendre la pure vérité au sujet d’une chose que la majorité des dirigeants «chrétiens» refusent d’enseigner.
Une brève histoire du Jour de l’An.
«La mention la plus ancienne de la fête du Nouvel An date de 2000 av. J.-C. en Mésopotamie, où le Nouvel An (Akiu) commençait à la nouvelle lune la plus rapprochée de l’équinoxe du printemps (à la mi-mars en Babylonie) ou à celle la plus proche de l’équinoxe de l’automne (mi-septembre en Assyrie)» (Encyclopédie Britannique, 1998 – partout dans le texte, c’est nous qui traduisons). «Le Jour de l’An, le premier jour de l’année: Chez les peuples anciens, le commencement de l’année était déterminé par différents événements tels que les équinoxes du printemps ou de l’automne ou encore les solstices d’hiver et d’été. En Égypte par exemple, à partir de 2773 av. J.-C., le Nouvel An commençait au moment du lever héliaque de Sirius, ce qui coïncidait avec le débordement du Nil et se produisait peu de temps après le solstice d’été» (Encyclopedia Americana, 1999). Les anciens Égyptiens, Phéniciens et Perses commençaient leur Nouvel An lors de l’équinoxe d’automne (le 21 septembre), alors que les Grecs jusqu’au V siècle av. J.-C. célébraient leur Nouvel An lors du solstice d’hiver (le 21 décembre).
«Plusieurs peuples anciens… accomplissaient des rituels afin de se débarrasser du passé et de se purifier pour la nouvelle année. Par exemple, les gens éteignaient des feux qu’ils utilisaient pour en allumer de nouveaux» (World Book, 2001). Les Celtes célébraient leur Nouvel An le 1er novembre, jour qui marquait la fin de l’été et de la récolte ainsi que le commencement de l’hiver froid et sombre qui approchait (il s’agissait d’un précurseur de l’Halloween). Ils faisaient brûler des feux «sacrés» afin d’éloigner les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil.
«Autrefois, les anciens Romains échangeaient des cadeaux du Nouvel An sous forme de branches d’arbres sacrés. Plus tard, ils donnèrent des noix recouvertes d’or ou des pièces de monnaie portant l’effigie de Janus qui avait deux visages, un qui regardait vers l’avant et l’autre vers l’arrière» (World Book, 2001).
«Selon le calendrier républicain romain, l’année commençait le 1er mars. Après 153 av. J.-C. la date fut le 1er janvier, ce qui fut confirmé par le calendrier julien (46 av. J.-C.)… Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation) comme le commencement de l’année, bien que pour l’Angleterre anglo-saxonne, le jour de l’An fut le 25 décembre» (Encyclopédie Britanique, 1998).
Comme les dirigeants de l’Église catholique romaine croyaient erronément que le Christ était né le 25 décembre (pour en apprendre davantage, lisez notre brochure, La véritable origine de Noël), ils présumaient que sa mère, Marie, l’avait conçu le 25 mars, 9 mois plus tôt: «Le 25 mars est surnommé l’annonciation de la Sainte Vierge Marie… il célèbre le moment où l’archange Gabriel est apparu la jeune fille juive et lui a annoncé qu’elle deviendrait la mère de Jésus… Bien que l’Église ait commencé à commémorer très tôt cet événement, sa date n’a pu être déterminée avant que celle de Noël soit fixée, ce qui s’est fait tard au IV siècle. Les deux dates sont reliées, car elles doivent être séparées par neuf mois… Puis, après avoir fouillé dans le passé, les gens décidèrent qu’il s’agissait non seulement du jour où le ministère terrestre de Jésus avait commencé, mais que c’était le jour où tout avait commencé, le jour de la Création. À partir de là , il n’y avait qu’un pas presque inévitable pour considérer le 25 mars comme le début de l’année et, depuis le XII siècle jusqu’à la réforme du calendrier en 1752, le 25 mars fut le Premier de l'an» (Days and Customs of All Faiths, Howard V. Harper, 1957).
Comme vous pouvez le constater, l’histoire de la veille du jour de l’An et du jour de l’An parle d’elle-même et nous montre comment ils ont vu le jour dans l’esprit d’hommes adorateurs d’idoles et comment ils ont «évolué» au cours des siècles.
Considérons maintenant la façon de voir de Dieu sur le Nouvel An et sur toute autre fête qui tire son origine des pratiques, coutumes et traditions païennes. Vous allez être surpris par ce qu’Il dit.
Dieu hait toutes les coutumes et traditions païennes, incluant celle du Nouvel An.
Commençons par Jérémie 10:2-3: «N’imitez pas la voie des nations… car les coutumes des peuples ne sont que vanité». Il s’agit d’un commandement biblique. Partout dans Sa Parole, Dieu décrit les «nations» comme étant celles qui adorent la nature (le soleil, la lune, les étoiles, les arbres, etc.), les idoles faites de main d’homme et toutes choses autres que le vrai Dieu. Il surnomme ces nations et leurs coutumes, païennes. [size=120]Les véritables chrétiens savent que Dieu hait toute coutume, pratique et tradition qui possèdent des racines païennes.[/size]
Jusqu’à quel point Dieu prend-Il le paganisme au sérieux? Lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël d’Égypte et les délivra d’un esclavage brutal, Il leur ordonna ce qui suit: «vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène: vous ne suivrez point leurs usages» (Lév 18:3). Dieu demanda aux Israélites de ne pas se souiller par les pratiques et les coutumes des nations avoisinantes (v. 24-29). Il commanda en plus, «vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l’Éternel, votre Dieu.» (v. 30).
Dieu a maudit l’Égypte par dix plaies et délivré Israël de l’esclavage. Il ouvrit les eaux de la mer Rouge et les conduisit en sécurité. Il leur donna la manne tombée des cieux, les protégea des armées païennes aguerries, les amena dans la Terre Promise et expulsa leurs ennemis. Comment Israël a-t-il répondu à tout cela? «Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge… Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. Ils furent saisis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent Dieu dans la solitude… Ils firent un veau en Horeb, ils se prosternèrent devant une image de fonte, ils échangèrent leur gloire contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe. Ils oublièrent Dieu, leur sauveur qui avait fait de grandes choses en Égypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges sur la mer Rouge. Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas à la parole de l’Éternel, ils murmurèrent dans leurs tentes, ils n’obéirent point à sa voix. Ils s’attachèrent à Baal-Peor et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts. Ils irritèrent l’Éternel par leurs actions» (Ps 106:7, 13-14, 19-22, 24-25, 28-29).
Dieu avait explicitement ordonné à Israël d’expulser et d’exterminer les nations qui occupaient la Terre Promise (Canaan); ils ne devaient surtout pas conclure d’alliances politiques avec elles ou conclure des mariages (Deut 7:1-3, 5, 16), «car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux» (v.4).
Toutefois, se croyant meilleurs que Dieu, les Israélites décidèrent de faire les choses à leur façon: «Ils ne détruisirent point les peuples que l’Éternel leur avait ordonné de détruire. Ils se mêlèrent avec les nations, et ils apprirent leurs oeuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piège; ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux idoles, ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, et le pays fut profané par des meurtres. Ils se souillèrent par leurs oeuvres, ils se prostituèrent par leurs actions» (Ps 106 :34-39).
Afin de les réveiller et de les ramener sur la bonne voie pour qu’ils soient Sa nation modèle, Dieu livra Israël entre les mains de ses ennemis. Israël se repentit et Dieu les délivra. Puis Israël se rebella et suivit d’autres dieux. Dieu les punit à nouveau. Israël se repentit encore une fois. Et c’est ainsi que se déroula le cycle de délivrance, idolâtrie, punition, repentir (v.40-46), jusqu’à ce que finalement Dieu n’eût d’autre choix que de «divorcer» l’Israël infidèle (Jér 3: 6-11).
Il utilisa les Assyriens pour les envahir et les conquérir brutalement. Ils mirent le royaume d’Israël en esclavage et le transplantèrent au loin (II R 17). Il «disparut» de l’histoire. Il oublia quelle était son identité (même aujourd’hui, les descendants modernes de ces dix tribus «perdues» ne savent pas qui ils sont). Plus tard, Dieu expédia le royaume du sud, celui de Juda, en exil à Babylone(II R 24 et 25).
Cela se produisit parce qu’ils convoitèrent les coutumes, les rituels, les traditions et les voies des païens. Comme vous pouvez le constater, l’unique vrai Dieu ne prend pas à la légère les pratiques païennes.
Dieu N’EST PAS l’auteur du désordre.
Les vrais chrétiens savent que «Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix» (I Cor 14:33). Le mot grec original pour «désordre» ici signifie «instabilité, désordre, agitation, tumulte», mots qui décrivent parfaitement l’histoire chaotique du Nouvel An. Pendant des milliers d’années, l’homme s’est plu à changer le début de la nouvelle année du printemps vers l’automne, du 1er mars au 1er janvier (et dans certains cas au 25 décembre), puis au 25 mars et à nouveau au 1er janvier en plein milieu de l’hiver! «Le 1er janvier a été rétabli comme premier jour de l’année par le calendrier grégorien (1582) et adopté immédiatement par les pays catholiques. Les autres pays suivirent graduellement l’exemple: l’Écosse, 1660; l’Allemagne et le Danemark, environ 1700, l’Angleterre, 1752; la Suède, 1753; et la Russie, 1918» (Encyclopedia Britannica, 1998).
Même de nos jours, les hommes ne peuvent se mettre d’accord sur cette date: «La nouvelle année chinoise est célébrée officiellement pendant un mois et commence fin janvier début février» (Ibid.). «Le Nouvel An des musulmans tombe le premier jour du mois de muharran et commémore la date de l’Hégire (26 juillet, 622 apr. J.-C. dans le calendrier grégorien). Étant donné que l’année musulmane se base sur la lune et n’a que 354 jours, son premier jour varie énormément par rapport au calendrier occidental» (Encyclopedia Americana). Le Nouvel An vietnamien, le Tet, tombe entre le 21 janvier et le 19 février. «Le Nouvel An juif, un jour solennel appelé Rosh Ha-Shannah, est célébré pendant le mois de septembre ou tôt en octobre. Les Hindous de différentes parties de l’Inde le célèbrent à des dates variées» (World Book, 2001). Voilà ce qui arrive quand les gens veulent se fier à leur propre jugement plutôt que de faire confiance à Celui qui a conçu notre univers et tout ce qu’il contient.
Non seulement l’histoire du Nouvel An est-elle désordonnée et chaotique, mais il en est de même de la fête. Pour une raison quelconque, les gens semblent laisser tomber toute inhibition — et parfois tout amour propre — pour adopter un comportement tout à fait extravagant en ce Jour de l’An. Ils boivent trop, rencontrent des gens qu’ils connaissent à peine pour une relation qui aura des répercussions de toute une vie, tirent du pistolet dans les airs pour «accueillir la nouvelle année». Plusieurs laissent tomber leur «bon sens» afin d’avoir du «bon temps» avant que la nuit finisse. Dans la plupart des cas, la seule chose que les gens regrettent, c’est leur mal de «bloc» le lendemain matin. Habituellement, toutefois, ce n’est que le moindre de leurs problèmes.
Selon MADD (Mothers against drunk driving – les mères contre la conduite en état d’ivresse), la veille du Jour de l’An (1999), 43 des 117 décès (36,5%) aux É.-U. étaient reliés à l’alcool. La veille du Jour de l’An suivant, ce nombre a atteint 75 sur 147 (51,2%). Lors du Jour de l’An de 1999, 65,7% de tous les accidents de la circulation étaient reliés à l’alcool, le pourcentage le plus élevé de toutes les fêtes cette année-là ! Le total pour l’ensemble de la fin de semaine pour cette année fut de 53,8%. Réfléchissez! Des gens sont morts à cause de la folie des autres.
Alors que les États-Unis étaient encore dans leur enfance, «plusieurs colons américains de la Nouvelle-Angleterre célébraient le Nouvel An en criant et en déchargeant leur arme dans les airs» (World Book, 2001). Malheureusement, la tradition se perpétue toujours dans certaines parties des États-Unis. En 1993, The Times-Picayune de la Nouvelle-Orléans a publié un article en première page rappelant à ses citoyens la loi de la gravité, leur mentionnant que ce qui monte (les balles) doit finalement retomber quelque part. Malheureusement, peu de gens ont suivi l’avertissement. En réalité, un des principaux éditeurs du journal, qui venait de déménager en ville a pu goûter à la tradition — un trou de balle dans son automobile toute neuve! Quelques années seulement auparavant, une femme qui célébrait dans le quartier français (le long du Mississippi) a été frappée par une balle et est morte sur le coup. Les autorités croient que cette balle a été tirée à partir de l’autre côté du fleuve.
De toute évidence, une fête aussi chaotique, violente et dangereuse ne ressemble pas au commandement que Dieu nous donne en disant «que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.» (I Cor 14:40). Tous les vrais chrétiens savent cela et évitent les célébrations du Jour de l’An.
Les vrais chrétiens vivent selon la Parole de Dieu, non selon les traditions des hommes.
Les vrais chrétiens savent qu’ils doivent vivre de «toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matth 4:4). Ils savent que l’homme ne peut par lui-même distinguer le bien du mal, le bon du mauvais. Pourquoi? Parce que «le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant» (Jér 17:9) et que «la voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas.» (Jér 10:23). Les voies de Dieu sont plus élevées, meilleures que celles de l’homme (És 55:8-9). Il nous a conçus et nous a donné la vie. N’est-il pas normal qu’Il sache comment nous devons vivre?
Dieu (votre Créateur) vous (Sa création) a donné un «livre d’instruction» pour vous aider à vivre selon la façon qu’Il avait prévue pour vous (Jn 10:10). Ce «manuel», la Bible, est la Parole de Dieu et Sa vérité (Jn 17:17). Il est rempli de lois, de préceptes et de jugements basés sur une connaissance, une intelligence et une sagesse spirituelles parfaites. II Timothée 3:16-17 affirme, «Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre». Il n’y a que la parole de Dieu qui puisse distinguer précisément le bien du mal, la justice (l’obéissance aux Commandements de Dieu – Ps 119:172) du péché (la transgression des lois de Dieu – I Jn 3:4 et Rom 7:17).
Les vrais chrétiens savent qu’en tant que seule véritable norme selon laquelle l’homme peut vivre, les Saintes Écritures ne peuvent être anéanties (Jn 10:35).
Toutefois, la majorité des gens, ce qui inclut la majorité des chrétiens traditionnels, aiment suivre les idées des hommes. C’est une chose que Christ savait et Il nous a averti en disant, «Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes… Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition… annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie» (Mc 7:6-9,13).
Dieu ordonne à Son peuple de ne pas suivre de pratiques païennes. Mais l’humanité le fait de toute façon. Il n’y a aucun endroit dans la bible qui nous commande d’observer le Nouvel An. Pas plus qu’il n’y a d’exemples bibliques positifs de véritables chrétiens qui le célèbrent. Malgré cela, la société (incluant la majorité des chrétiens traditionnels) fait des pieds de nez à Dieu en Lui affirmant «nous décidons de ce que nous devons ou ne devons pas faire»!
En ce qui concerne le Nouvel An ou la veille du Jour de l’An, pouvez-vous trouver des exemples bibliques montrant des serviteurs loyaux et justes de Dieu qui les célèbrent? Qu’en est-il de David, un homme selon le coeur de Dieu? Et d’Abraham, le père des fidèles? Et de Moïse et même de Christ?
La réponse est non! Pas plus que vous ne pouvez trouver de commandement de la part de Dieu de le célébrer. Et pourtant, cela n’empêche pas la plupart des chrétiens traditionnels de le faire. Les chrétiens doivent étudier assidûment les Écritures afin de connaître la volonté de Dieu. La mission de toute leur vie est de vivre uniquement selon la Parole de Dieu, non selon les traditions humaines, ce qui comprend les célébrations païennes du Nouvel An.
Dieu a son PROPRE calendrier, avec son propre «Nouvel An».
Lorsque Dieu ordonna à Israël d’observer la Pâque, il leur révéla aussi Son calendrier: [size=120]«Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année» (Ex. 12:2). Le calendrier de Dieu commence au printemps, entre les mois de mars et d’avril du calendrier de ce monde. Le vingt-troisième chapitre du Lévitique nous révèle toutes les fêtes (les sabbats annuels) que les vrais chrétiens doivent observer. Elles sont dictées par le calendrier DIVIN, et non par celui de l’homme. Bien que la Bible nous dise quand débute l’année selon Son calendrier, Dieu n’ordonne pas (ni ne suggère) que ceux qui l’observent abandonnent toute maîtrise de soi pour célébrer la nouvelle année comme des animaux déchaînés.[/size]
Les véritables chrétiens connaissent les jours qu’ils doivent observer: la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Fête des prémices (la Pentecôte), la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour que l’on retrouve tous dans le calendrier sacré de Dieu. Christ les observait ainsi que tous les apôtres (Matth 26:17-19, 26-28; 28:18-20; I Cor 5:6-8).
La majorité des chrétiens traditionnels croient que ces jours particuliers n’existent que pour les Juifs. Ils préfèrent observer aveuglément des fêtes païennes instituées à l’intérieur de calendriers conçus par les hommes. Les vrais chrétiens ne s’y laissent pas prendre.
Nous sommes dans le monde de Satan; les vrais chrétiens doivent s’en retirer.
Les véritables serviteurs de Dieu se rendent compte que ce monde appartient à Satan. Il le dirige. Il le gouverne par l’intermédiaire des hommes en utilisant la tromperie à grande échelle, les mensonges, les calomnies, la corruption et l’intrigue: «Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre» (Apoc 12:9). Satan était le serpent qui a trompé Adam et Ève pour qu’ils mangent du fruit défendu, coupant ainsi leur descendance, l’humanité, du contact avec Dieu (Gen 3). Et Satan est ce même esprit méchant qui trompe et pousse les gens à commettre tout péché quel qu’il soit.
Au moment où vous lisez ceci, il y a un jeune enfant dont on abuse quelque part. Une personne est en train d’être assassinée, une autre se fait voler. Aussi longtemps que Satan gouvernera ce monde, l’homme se noiera dans ses péchés, et cela inclut les coutumes et pratiques païennes qui peuvent paraître inoffensives aux yeux des hommes, mais qui sont d’une odeur fétide aux narines de Dieu.
En parlant d’un avenir maintenant tout proche, lorsque ce monde humain influencé par Satan va s’écrouler, Dieu déclare: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe» (Apoc 18:2-3).
C’est à ce système satanique que Dieu fait référence lorsqu’il dit à Son peuple: «Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux» (v. 4).
Ces deux célébrations, la veille du Jour de l’An et le Jour de l’An tirent leur origine de ce monde païen influencé par Satan. Elles ont été conçues en gros pour attiser les désirs des gens, ou comme la Bible les appelle, les oeuvres de la chair: «Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables» (Gal 5:19-21).
Y en a-t-il parmi celles-là qui ressemblent au Jour de l’An?
À la fin du verset 21, on peut lire: «… ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu». Ceux qui suivent Christ se concentrent sur le royaume de Dieu (Matth 6:33) et non sur les désirs charnels de ce monde. Ils s’efforcent de se «dépouiller du vieil homme» et d’imiter l’exemple parfait et juste de Jésus-Christ. Ils savent qu’ils doivent sortir de ce monde influencé par Satan et abandonner ses pratiques, coutumes et traditions païennes qui sont contraires à la volonté divine. Cela inclut célébrer le Nouvel An.
Un jour, bientôt, Satan sera déchu de son trône et remplacé par Christ qui instaurera et dirigera le gouvernement de Dieu sur cette Terre, ce qui sera la voie vers la justice, la paix, la miséricorde et la vérité. Lorsque ce jour arrivera (et il est plus près que vous pourriez le croire), l’humanité de se laissera plus entraîner par des pratiques païennes contraires à la volonté de Dieu.
Qu’en est-il de vous? Vous connaissez maintenant la pure vérité au sujet du Jour de l’An, de ses origines païennes, de son histoire chaotique et de la façon dont Dieu considère ses coutumes, ses traditions et ses pratiques!
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Pensées sur le Nouvel An et les faux nez
Bonne année 2017
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