Islam, selon...
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Islam, selon...
Islam
Selon le Coran, les femmes doivent être frappées, battues ou corrigées, c'est au choix
Selon le Coran, les femmes doivent être frappées, battues ou corrigées, c'est au choix
S'il est un verset du Coran qui mérite d'être connu, c'est celui de la sourate des femmes où le "divin" texte exhorte le mari à frapper sa femme. Frapper sa femme, à moins qu'il ne s'agisse de la battre ou, dans la traduction plus pudique de Jacques Berque, de la corriger. Quant à celle de Si Hamza Boubakeur, sévir contre elles suffit, sans en préciser le moyen. Les nuances entre les traductions sont minimes et s'accordent toutes dans la légitimation du châtiment corporel de l'épouse. Texte barbare écrit à une époque où les musulmans se signalaient essentiellement par leur habileté à porter les armes, le Coran sert la domination masculine en alimentant la fable d'une infériorité féminine décidée définitivement lors du péché originel, une tare communément admise, et requise, par les trois monothéismes pour leur propre survie.
Quand leur sont présentés les versets les plus haineux du "saint livre", les croyants rétorquent systématiquement et avec suffisance, fort de s'imaginer les seuls instruits en pseudo-sciences islamiques, que la traduction est mauvaise, que l'infidèle n'a pas compris, que le propos coranique est déformé et autres fariboles qui ne font que refuser, et la précipitent par la même occasion, l'évolution lente, mais inéluctable, de la société vers moins d'emprise du religieux, de son autoritarisme et de ses superstitions.
Afin de couper court à cette argumentation simpliste ("le texte n'est pas mauvais, c'est ta lecture infidèle qui l'est"), neuf traductions de ce verset de la sourate 4 ont été examinées. Comme la numérotation peut varier, le verset apparaît au numéro 34 dans la plupart des éditions alors qu'il est noté au numéro 38 dans celle de Kasimirski et que Blachère indique les deux correspondances 38/34.
Et le résultat est à couper le souffle : selon la traduction, le sort réservé aux femmes par la grandeur spirituelle de l'islam est d'être battues, frappées ou corrigées. Sachant que, d'après les légendes musulmanes, le Coran est incréé (pas d'auteur humain ni de date ou de lieu de confection ce qui résout astucieusement les nombreux écueils propres à l'élaboration de tout texte historique) et qu'il constitue la copie parfaite du "Livre conservé au ciel", la simple existence de ce verset brutal et misogyne suffit à rejeter l'ensemble du livre. Et l'islamophobie devient alors une attitude saine et naturelle.
Les traductions du verset 34/38 de la sourate 4 :
Mouhammad Hamidullah
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !"
Jacques Berque, Albin Michel, 1995
"34. Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l'absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l'insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l'obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et Grand."
Kasimirski, GF-Flammarion, 1970
"38. Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand."
André Chouraqui
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, du fait qu’Allah fait grâce à certains plus qu’à d’autres, et du fait qu’ils dépensent leurs biens. Les vertueuses adorent, et gardent le mystère de ce qu’Allah garde. Admonestez celles dont vous craignez la rébellion, reléguez-les dans des dortoirs, battez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez pas contre elles de querelle. Voici, Allah, le Sublime, le Grand."
Si Hamza Boubakeur, ancien recteur de l'Institut musulman de la mosquée de Paris, Maisonneuve et Larose, 1995
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes en raison [des qualités] par lesquelles Dieu vous a élevés les uns au-dessus des autres et en raison des dépenses qu'ils prélèvent sur leurs biens [au profit de leurs femmes]. Les [femmes] vertueuses sont sobres et maintiennent intact en l'absence de leur mari ce que Dieu a prescrit de conserver [ainsi]. Exhortez celles dont vous redoutez l'insubordination. Reléguez-les dans des lits à part et sévissez contre elles. Si elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. En vérité Dieu est très haut et très grand."
C'est fort judicieusement, mais aussi plus sûrement pour mieux convaincre de sa candeur, que Si Hamza Boubakeur note dans son commentaire du verset 34 que le judaïsme et le christianisme enseignent eux aussi la supériorité de l'homme sur la femme, sans toutefois aller jusqu'aux coups. Mais on ne pourra qu'esquisser un sourire de compassion envers le père de Dalil Boubakeur lorsqu'il en appelle à la Tradition pour expliquer que l'islam, contrairement à ce que professe le Coran, déconseillerait en fait de battre les femmes...
Régis Blachère, Maisonneuve et Larose, 1999
"38/34. Les hommes ont autorité sur les femmes du fait qu'Allah a préféré certains d'entre vous à certains autres, et du fait que [les hommes] font dépense, sur leurs biens [, en faveur de leurs femmes]. Les [femmes] vertueuses font oraison (qânit) et protègent ce qui doit l'être (?), du fait de ce qu'Allah consigne (?). Celles dont vous craignez l'indocilité, admonestez-les ! reléguez-les dans les lieux où elles couchent ! frappez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus contre elles de voie [de contrainte] ! Allah est auguste et grand."
Jean Grosjean, Éditions Philippe Lebeau, 1988
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des préférences de Dieu et à cause des dépenses des hommes. Les vertueuses sont dociles, elles protègent ce qui doit l'être selon la consigne de Dieu. Celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, reléguez-les dans leur chambre, frappez-les, mais si elles vous écoutent ne les querellez plus, car Dieu est sublime et grand."
René R. Khawam, Maisonneuve et Larose, 1990
"34. Les hommes ont le pas sur leurs femmes, à cause de la préférence que Dieu a manifestée pour les uns sur les autres, à cause de ce que dépensent les hommes pour la subsistance des femmes. Les femmes Justes sont assidues aux offices de prières, gardant au sujet de l'Invisible le secret que Dieu a gardé. Celles dont vous craignez la rébellion, exhortez-les, reléguez-les dans les chambres où elles couchent, frappez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez contre elles aucune voie de coercition. Dieu s'est montré Elevé et Grand."
D. Masson, Gallimard, 1967 :
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu'il font pour assurer leur entretien. Les femmes vertueuses sont pieuses : elles préservent dans le secret ce que Dieu préserve. Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand."
D. Masson est en fait Denise Masson mais, pudeur émouvante de l'islam, nulle part le prénom, et donc le sexe, de la traductrice n'est mentionné dans la traduction éditée chez Gallimard en 1967 dans la collection La Pléiade. Ni la préface de Jean Grosjean, dont le prénom n'est pas occulté, ni l'introduction, les notes et la bibliographie de "D." Masson ne comportent le prénom de la traductrice. Ce travail ayant reçu l'imprimatur de l'Université d'Al Azhar au Caire, avouer qu'une femme ait pu exceller dans l'art de la traduction du Coran était insupportable aux fanatiques.
Quand leur sont présentés les versets les plus haineux du "saint livre", les croyants rétorquent systématiquement et avec suffisance, fort de s'imaginer les seuls instruits en pseudo-sciences islamiques, que la traduction est mauvaise, que l'infidèle n'a pas compris, que le propos coranique est déformé et autres fariboles qui ne font que refuser, et la précipitent par la même occasion, l'évolution lente, mais inéluctable, de la société vers moins d'emprise du religieux, de son autoritarisme et de ses superstitions.
Afin de couper court à cette argumentation simpliste ("le texte n'est pas mauvais, c'est ta lecture infidèle qui l'est"), neuf traductions de ce verset de la sourate 4 ont été examinées. Comme la numérotation peut varier, le verset apparaît au numéro 34 dans la plupart des éditions alors qu'il est noté au numéro 38 dans celle de Kasimirski et que Blachère indique les deux correspondances 38/34.
Et le résultat est à couper le souffle : selon la traduction, le sort réservé aux femmes par la grandeur spirituelle de l'islam est d'être battues, frappées ou corrigées. Sachant que, d'après les légendes musulmanes, le Coran est incréé (pas d'auteur humain ni de date ou de lieu de confection ce qui résout astucieusement les nombreux écueils propres à l'élaboration de tout texte historique) et qu'il constitue la copie parfaite du "Livre conservé au ciel", la simple existence de ce verset brutal et misogyne suffit à rejeter l'ensemble du livre. Et l'islamophobie devient alors une attitude saine et naturelle.
Les traductions du verset 34/38 de la sourate 4 :
Mouhammad Hamidullah
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !"
Jacques Berque, Albin Michel, 1995
"34. Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l'absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l'insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l'obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et Grand."
Kasimirski, GF-Flammarion, 1970
"38. Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand."
André Chouraqui
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, du fait qu’Allah fait grâce à certains plus qu’à d’autres, et du fait qu’ils dépensent leurs biens. Les vertueuses adorent, et gardent le mystère de ce qu’Allah garde. Admonestez celles dont vous craignez la rébellion, reléguez-les dans des dortoirs, battez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez pas contre elles de querelle. Voici, Allah, le Sublime, le Grand."
Si Hamza Boubakeur, ancien recteur de l'Institut musulman de la mosquée de Paris, Maisonneuve et Larose, 1995
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes en raison [des qualités] par lesquelles Dieu vous a élevés les uns au-dessus des autres et en raison des dépenses qu'ils prélèvent sur leurs biens [au profit de leurs femmes]. Les [femmes] vertueuses sont sobres et maintiennent intact en l'absence de leur mari ce que Dieu a prescrit de conserver [ainsi]. Exhortez celles dont vous redoutez l'insubordination. Reléguez-les dans des lits à part et sévissez contre elles. Si elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. En vérité Dieu est très haut et très grand."
C'est fort judicieusement, mais aussi plus sûrement pour mieux convaincre de sa candeur, que Si Hamza Boubakeur note dans son commentaire du verset 34 que le judaïsme et le christianisme enseignent eux aussi la supériorité de l'homme sur la femme, sans toutefois aller jusqu'aux coups. Mais on ne pourra qu'esquisser un sourire de compassion envers le père de Dalil Boubakeur lorsqu'il en appelle à la Tradition pour expliquer que l'islam, contrairement à ce que professe le Coran, déconseillerait en fait de battre les femmes...
Régis Blachère, Maisonneuve et Larose, 1999
"38/34. Les hommes ont autorité sur les femmes du fait qu'Allah a préféré certains d'entre vous à certains autres, et du fait que [les hommes] font dépense, sur leurs biens [, en faveur de leurs femmes]. Les [femmes] vertueuses font oraison (qânit) et protègent ce qui doit l'être (?), du fait de ce qu'Allah consigne (?). Celles dont vous craignez l'indocilité, admonestez-les ! reléguez-les dans les lieux où elles couchent ! frappez-les ! Si elles vous obéissent, ne cherchez plus contre elles de voie [de contrainte] ! Allah est auguste et grand."
Jean Grosjean, Éditions Philippe Lebeau, 1988
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des préférences de Dieu et à cause des dépenses des hommes. Les vertueuses sont dociles, elles protègent ce qui doit l'être selon la consigne de Dieu. Celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, reléguez-les dans leur chambre, frappez-les, mais si elles vous écoutent ne les querellez plus, car Dieu est sublime et grand."
René R. Khawam, Maisonneuve et Larose, 1990
"34. Les hommes ont le pas sur leurs femmes, à cause de la préférence que Dieu a manifestée pour les uns sur les autres, à cause de ce que dépensent les hommes pour la subsistance des femmes. Les femmes Justes sont assidues aux offices de prières, gardant au sujet de l'Invisible le secret que Dieu a gardé. Celles dont vous craignez la rébellion, exhortez-les, reléguez-les dans les chambres où elles couchent, frappez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez contre elles aucune voie de coercition. Dieu s'est montré Elevé et Grand."
D. Masson, Gallimard, 1967 :
"34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu'il font pour assurer leur entretien. Les femmes vertueuses sont pieuses : elles préservent dans le secret ce que Dieu préserve. Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand."
D. Masson est en fait Denise Masson mais, pudeur émouvante de l'islam, nulle part le prénom, et donc le sexe, de la traductrice n'est mentionné dans la traduction éditée chez Gallimard en 1967 dans la collection La Pléiade. Ni la préface de Jean Grosjean, dont le prénom n'est pas occulté, ni l'introduction, les notes et la bibliographie de "D." Masson ne comportent le prénom de la traductrice. Ce travail ayant reçu l'imprimatur de l'Université d'Al Azhar au Caire, avouer qu'une femme ait pu exceller dans l'art de la traduction du Coran était insupportable aux fanatiques.
Re: Islam, selon...
Allah annonce sa peur devant Jésus Christ ! Réalité indéniable et prophétique !
Allah aura des comptes à rendre à Dieu ! Preuve dans les Hadiths
authentiques ! Souces islamique; [ltr]https://muflihun.com/bukhari/73/224[/ltr]
Correction : Malik Al-Amlak
Allah aura des comptes à rendre à Dieu ! Preuve dans les Hadiths
authentiques ! Souces islamique; [ltr]https://muflihun.com/bukhari/73/224[/ltr]
Correction : Malik Al-Amlak
Re: Islam, selon...
L'adoration de Mahomet et l'islamisation de l'Allemagne
On voit dans cette vidéo comment l'adoration de Mahomet sert à justifier la haine et toute sorte de violences gratuites... Qui peut venir APRES le Christ sinon l'Antichrist ? C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez a dit Jésus (Mt 7.16)
.
On voit dans cette vidéo comment l'adoration de Mahomet sert à justifier la haine et toute sorte de violences gratuites... Qui peut venir APRES le Christ sinon l'Antichrist ? C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez a dit Jésus (Mt 7.16)
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Re: Islam, selon...
La religion arabe traditionnelle
© Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions, Université de Strasbourg
Il s'agissait d'un polythéisme, ou plutôt d'un hénothéisme (du grec "hen"= "un", par opposition à "monos" = "un seul") au niveau de chaque tribu, dans ce sens que chaque tribu avait une divinité particulière, différente de la divinité de la tribu voisine. Cependant les statuettes représentant ces divinités semblent avoir été rassemblées au sanctuaire central de l'Arabie, la Ka'ba, ce qui est le signe d'une certaine unité.
Pierres et arbres sacrés
Comme dans toute l'aire sémitique, on utilisait des pierres cultuelles (ar. nasb, pl. ansâb, hébreu: massebôt, cf. Gen. 35.14). Ce sont des pierres dressées, sur lesquelles on versait le sang des victimes immolées aux divinités.
Le "culte" des arbres sacrés ne différait guère de celui pratiqué un millénaire auparavant en terre de Canaan (cf. chêne de Mamré). Attention: on n'adorait pas les arbres en eux-mêmes, mais la Force qui se manifeste en eux. Un arbre dans le désert est un miracle perpétuel, presque une hiérophanie. De nos jours encore en terre d'islam, certains arbres sont considérés comme la demeure des walî-s ("saints") dans la religion populaire.
Les arbres et les animaux du haram(zone sacrée autour des temples) étaient considérés comme sacrés, donc comme intouchables.
Divinités
Selon la Tradition islamique (Bukhârî, Sahîh64.48.7), il y avait 360 statuettes représentant autant de divinités au moment où il reconquit La Mecque en 630.
Ba'l ("seigneur, maître du lieu") était le nom générique donné par Sémites de l'Ouest (= "Baal" dans la Tora) aux divinités locales, surtout dans les milieux agraires. Cité dans Coran 37.125 à propos d'Elie.
Les divinités mentionnées dans le Coran sont:
en Coran 71.23: Wadd, Suwâ', Yagûth, Ya'ûq, Nasr,
en Coran 53.19-20: Manât, al-Lât, 'Uzzä
Waddavait son sanctuaire à Dumat al-Djandal. C'est la forme arabe d'Adad, dont le nom est attesté en Mésopotamie, dès l'époque pré-sargonique (- 2450). Cette divinité était représentée ainsi selon Ibn al-Kalbî: "c'était une statue d'homme dont la taille était des plus grandes; on y avait sculpté deux vêtements, l'un enveloppant la statue, l'autre suspendue aux épaules. Il était ceint d'une épée et portait un arc sur l'épaule; il tenait entre les mains une courte lance, surmontée d'un étendard, et un carquois contenant des flèches"
Suwâ' était la divinité des Hudhaylites. Le nom vient de la racine arabe sw', qui signifie "être lâché et paître librement". C'était donc particulièrement la divinité protectrice des animaux égarés.
Yaghûth était la divinité des Madhhidj. Le nom est l'inaccompli du verbe ghâtha ("donner la pluie, venir au secours"). L'ancienneté de ce nom est attestée dans la Genèse, où il désigne l'un des fils d'Esaü, ancêtre des Edomites. Gen 36.5,14,18, I Chr 1.35, sous la forme de Ye'ûsh. Yagûth était représenté sous la forme d'un lion.
Ya'ûq est l'inaccompli de la racine 'wq ("retenir"). C'était la divinité qui retenait ou rassemblait l'eau de pluie, pour la distribuer ensuite où elle voulait. Représentée peut-être sous la forme d'un cheval.
Nasr était la divinité des Himyarites. Peut-être représentée sous la forme d'un vautour.
Les divinités de La Mecque
Elles sont citées en Coran 53.19-20. Ce sont toutes des déesses, à part Allâh.
Manât (ou al-Manât): était à l'origine la divinité des 'Aws et des Khazridj, puis elle est devenue pan-arabe.
Une autre forme de ce nom est conservé en Esaïe 65.11: Menî.
Il s'agit de la racine sémitique mnw ou mny qui signifie "compter, partager, compter les jours de la vie", d'où l'arabe maniyya ('la mort") et minä ("sperme"). On trouve la même racine avec le lême sens en Daniel 5.25: mené' mené' téqèl u parsîn (phrase araméene signifiant: "compté, compté, pesé, divisé").
C'était la déesse de la Fortune.
'Uzzä (ou al-'Uzzä) était la déesse des Qoréicdh, la tribu de Mohammed. Son temple se trouvait près de La Mecque, près de trois grands acacias sacrés. Il y avait un oracle et une pierre creuse (ghabghab) recueillait le sang des victimes immolées. Un haram, zone sacrée, l'entourait. C'est une racine sémitique que l'on retrouve dans l'hébreu 'oz ("la force"). C'était une déesse de la fécondité.
Al-Lât était peut-être le féminin d'Allâh. C'était une divinité pan-arabe, adorée à La Mecque, Tâ'if, à Pétra, à al-Hîra, à Alep et à Pamyre.
Allâh est la contraction d'al-ilâh ("le dieu"). Dans ilâh, âh est un suffixe. Le terme originel est donc Il qui correspond à l'hébreu El, lequel désigne aussi la divinité. La racine est 'wl ou 'yl qui connote l'idée de primauté en sémitique. Cf. l'arabe awwal ("premier") et l'hébreu ayil (="bélier", celui qui dirige le troupeau"). Comme le français "dieu" (avec une minuscule !), c'était un terme générique qui pouvait s'appliquer à toute divinité invoquée. Les différents dieux n'étaient en général pas invoquées sous leur nom particulier, mais par le terme générique d'Allâh. On disait donc souvent, par exemple, quand on s'adressait à al-'Uzzä: ô Allâh !, et non ô al-'Uzzä, comme en latin on pouvait dire : o deus ("ô dieu !") pour s'adresser à Jupiter.
( Sur Allâh dans la théologie islamique voir ici.)
Au 6ème siècle de notre ère, il y avait déjà en Arabie une situation nettement hénothéiste qui tendait à un monothéisme.
Ainsi les trois déesses al-Uzzä, al-Manât, et al-Lât étaient séjà considérées comme subordonnées à Allâh. Elles étaient considérées comme les filles d'Allâh.
Les sanctuaires
Le sanctuaire principal était déjà la Ka'ba, ce qui signifie "cube" en arabe, car elle est de forme cubique.
C'est un sanctuaire très ancien, dont on ne peut donner une datation précise, situé au cœur du Hédjaz à la jonction des routes caravanières, sur une colline, dans un environnement rocheux. Elle a l'architecture typique des temples sémitiques: cella carrée (comme le Saint des Saints du Temple de Jérusalem), orientée sur l'axe des points cardinaux, parvis rectangulaire bordé de galeries, avec pierre sacrée (la Pierre Noire) à l'angle irakien (sud-est), déambulatoire (le matâf), une source sacrée (le source de Zemzem), avec une zone sacrée (le haram). Elle comprend un mur semi-circulaire (le hidjr); au nord-ouest. L'ensemble est orienté vers le nord-ouest, c-à-d Jérusalem. Déjà avant l'islam, elle était recouverte d'une kiswa, un drap noir, tendant à lui donner son aspect primitif de tente (cf. l'Arche de l'Alliance qui était aussi abritée sous une tente).
Selon Ibn al-Athîr (Kâmil 2.192) et Bukhârî, Sahîh 64.48.7), il y avait 360 statuettes à l'intérieur. Selon Ibn Sa'd, il y avait également des fresques (probablement sur les piliers) représentant Hubal, la divinité tutélaire de La Mecque, confondue avec Abraham, Marie, mère de Jésus portant son enfant sur les genoux (une espèce de Pietà), des anges et des prophètes.
Il y avait déjà aussi un pèlerinage, très ancien, organisé dans sa dernière forme par 'Amr ben Luhayy. Ce pèlerinage s'appelait déjà le hajj. Le mot arabe est issu d'une racina sémitique signifiant "tourner autour", que l'on retrouve aussi en hébreu et en araméen; c'est l'hébreu hag ("fête").
D'après la mythologie arabe, La Mecque est le nombril de la terre et l'endroit à partir duquel elle a été étendue en cercles concentriques. La Ka'ba occupe l'emplacement, sur lequel Dieu avait fait dresser une tente pour Adam, lorsqu'il fut chassé du Paradis. L'édification du sanctuaire est attribuée soit à Adam, soit à Abraham. Le Coran (2.127) en affirme l'origine abrahamique.
Re: Islam, selon...
L’Excision des filles au regard de l'Islam
écrit par Dr. Mohamed Salim Al-Awwa, Secretaire Géneral des Ulemas Musulmans
L’EXCISION DES FILLES AU REGARD DE L’ISLAM
ECRIT PAR DR. / MOHAMED SALIM AL-AWWA
SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION MONDIALE DES ULEMAS MUSULMANS
pour "The National Council for Childhood and Motherhood" (Egypt), preparé pour la Conférence de Djibouti
Question (1) : Est-ce que l’excision des filles est un précepte de l’Islam et ceci conformément à des hadiths rapportés par le Prophète ?
Réponse (1) :
La Charia tire ses principes dans ses sources originales et authentiques, à savoir : le Saint Coran, la Sunna authentique du Prophète, le Consensus (Al-Ijma’) répondant aux conditions bien précises de la science de la méthodologie juridique, l’Analogie(Al-Qiyas) répondant également aux conditions d’authenticité.
Aussi, si nous souhaitons connaître l’avis de la Chari’a sur la question concernant l’excision des filles, nous devons d’abord commencer notre recherche dans le Saint Coran, puis dans la Sunna, puis le Consensus puis étudier dans quelle mesure il est possible d’appliquer l’Analogie.
- Le Coran ne contient aucun texte faisant allusion, ni de près ni de loin, à l’excision des filles. De même, il n’y a aucun consensus sur un arrêt légal (hukm char’i) concernant cette question, tout comme aucune analogie ne peut s’y appliquer,
- En effet, c’est dans la Sunna que cette question puise sa légitimité basée sur une interprétation de certains hadiths attribués au Prophète (PBSL). Toutefois, il n’existe aucun texte authentique justifiant un arrêt légal sur une question aussi importante concernant la vie humaine,
- Et selon la science, ce type de hadiths ne peut être pris en considération, seul les hadiths authentiques pouvant faire force de loi.
Les hadiths concernant l’excision :
Premier hadith, le plus répandu :
On rapporte que le Prophète (PBSL) a dit à « Umm ‘Atiya », une femme qui pratiquait l’excision des filles à Médine :
« Ô Umm ‘Atiya, coupe légèrement et n'exagère pas (ashimmi wa-la tanhaki) car c'est plus agréable (asra) pour la femme et meilleur (ahda) pour le mari ».
- Ce hadith a été rapporté par Al-Hakim, Bayhaqi et Abu Daoud avec des versions similaires et avec une chaîne faible, comme l’a indiqué Al-Hafidh Zen Al-Din Al-‘Iraqi dans son analyse de « La revivification des Sciences de la Religion » écrit par Al-Ghazali (148/1),
- Abu Daoud a fait le commentaire suivant sur le même hadith dans son recueil avec une version différente de la précédente : ce hadith a été rapporté par Abdallah Bin ‘Amru de Abdoul-Malik avec le même contenu et la même chaîne de transmission, mais ce hadith n’est pas authentique, il est de type « mursal » (la chaîne de garants n’est pas fiable), et son rapporteur Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas connu, par conséquent ce hadith est faible,
- L’Imam Shamsel-Din Al-Haqq Al-‘Adhim Al-Abadi a, dans son commentaire du texte de Abu Daoud, écrit ceci : « le hadith est donc faible en raison de son irrégularité et parce que son rapporteur, Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas fiable. Ibn ‘Adi et Al-Bayhaqi ont confirmé comme Abu Daoud l’identité obscure du rapporteur, mais Al-Hafidh Abel-Ghani Bin Saïd a, quant à lui affirmé ceci : « le rapporteur s’appelle en fait Mohamed Bin Said tué pour apostasie. Aussi, Mohamed Bin Hassaan ou plutôt Mohamed Bin Said Al-Masloub est un menteur et les savants disent qu’il a inventé quatre mille hadiths qu’il a attribués au Prophète (PBSL). L’Imam Ahmed rapporte qu’il a été assassiné et crucifié par Al-Mansour pour athéisme (zandaqa).
- Les contemporains ont rassemblé les chaînes de transmission de ce hadith mais toutes sont faibles et ne font pas force de loi. D’ailleurs, le savant Mohamed Lutfi Al-Sabbagh (Professeur des Etudes Islamiques à l’Université de Riyad en Arabie Saoudite) a, dans sa thèse sur l’excision affirmé ceci : « Prends plutôt l’avis de ces deux grands que sont Abu Daoud et AL-Bayhaqi qui l’ont jugé de faible et ne considère pas ceux qui l’ont authentifié par la suite ».
L’Imam Shamsel-Din Al-Haqq Al-Adhim Al-Abadi avait affirmé ceci : « en fait, la question de l’excision des filles a été rapportée dans plusieurs textes mais tous ces sources sont faible et peu fiables, qui ne peuvent faire en aucun cas force de loi ».
Aussi, le hadith de « umm ‘atiya » n’est en aucun cas valable.
Deuxième hadith :
Il est rapporté d’après le Prophète (PBSL) :
« La circoncision est une sunna pour l’homme et un honneur pour la femme »
- Al-Hafidh Al-‘Iraqi a, dans son analyse de « La revivification des sciences de la Religion » affirmé que ce hadith est également faible. Les Imams Al-Bayhaqi, Ibn Abi Hatim et Ibn Abdal-Ber l’ont précédé dans ce même avis. D’ailleurs, l’ensemble des chaînes finissent par Al-Hajjaj Bin Artat qui n’est pas digne de confiance,
- Al-Hafidh Ibn Hajr a aussi confirmé la faiblesse de ce hadith dans son livre « résumé de l’œuvre de l’actualisation des hadiths de Rafi’i) et repris les propos de Al-Bayhaqi disant « c’est un hadith faible et de transmission discontinue », ainsi que les commentaires de Ibn Abdal-Ber dans « introduction à la sémantique et aux chaînes de garants dans le Muwatta’ », a fait savoir que sa chaîne de transmission comprend un rapporteur indigne de confiance,
- Al-Hafidh Abi Omar Bin Abdel-Ber avait écrit dans son livre « introduction à la sémantique et aux chaînes de garants dans le Muatta’ » : que ceux qui se basent sur le hadith de ce Ibn Malih pour rendre l’excision sunna ont tort, puisque le texte est rapporté par Hajjaj ibn Arta’a qui n’est pas digne de confiance, contrairement au consensus des musulmans sur la circoncision des garçons.
Aussi, ce texte ne peut faire force de loi car c’est un texte faible attribué à un rapporteur peu crédible en matière de transmission de hadiths, par conséquent on ne peut s’y référer pour justifier un arrêt légal concernant une sunna, un miracle, ou même un acte recommandable lequel est également un arrêt légal qui doit être basé sur une preuve authentique.
Ceci ne veut surtout pas dire que ce cas est isolé, au contraire, il existe d’autres hadiths comme celui d’umm ‘atiya , sauf que ceux qui se sont basés sur ces preuves ont avancé des interprétations se contredisants et rendant ces hadiths encore plus faibles.
Supposant que ce hadith soit acceptable – même s’il ne l’est pas – il ne peut y avoir de comparaison possible entre la circoncision des garçons et l’excision des filles car cette dernière n’est pas sunna, mais peut être makrumah « honorifique ». Et même si c’était le cas (makrumah), cette pratique était courante bien avant l’Islam, et l’Islam l’aurait adoucit par ces termes « coupe mais n’exagère pas » comme cela a été rapporté dans le hadith faible.
Certaines femmes de mérite ont relevé une contradiction dans le hadith même, disant que le début du texte contredit la fin : en effet, le début du hadith encourage l’excision et la fin reconnaît que le fait de garder une partie du clitoris est « plus agréable (asra) pour la femme et meilleur (ahda) pour le mari ». Or si tel est le cas, pourquoi ne pas le garder entièrement, parfaire la beauté de la femme et satisfaire le mari. Par ailleurs, le hadith ne peut supporter une autre interprétation autre que celle-ci, à supposer qu’il soit authentique.
Si le Prophète avait voulu mettre au même niveau la circoncision des garçons et l’excision des filles,
il aurait tout simplement dit « La circoncision est une sunna pour l’homme et pour la femme » ou « La circoncision est une sunna » de façon à en faire un arrêt légal général.
Tout ce raisonnement confirme les dires de l’Imam Ibn Al-Moundhir, un des grands savants du 4ème Siècle de l’Hégire « il n’existe aucun texte instituant l’excision ni aucune sunna à suivre ».
D’ailleurs, le savant et professeur Mohamed Rachid Rida a repris ces dires pour répondre à une question qui lui a été posé par le journal « Al-Manar ».
L’Imam Al-Chawkani dit à ce propos: “le hadith en soit ne peut être retenu comme preuve puisqu’il ne traite même pas le thème en question. Quant au terme « sunna », il a un sens plus large aux « yeux des législateurs (Allah et Son Messager) », par rapport aux juristes. De plus, il n’existe aucune obligation claire en ce qui concerne la circoncision des garçons même s’il est convenu que c’est une sunna. C’est le cas pour le reste des autres normes de la « fitra » (Réf : Neyl Al-Awtar), 1/135).
Le savant, Cheikh Sayid Sabeq a, dans son livre intitulé « la jurisprudence » confirmé que « les hadiths sur l’excision des filles étaient tous faibles ».
Troisième hadith :
Ce Hadith a été rapporté par Abdallah Bin Omar que lors d’un discours le Prophète a ordonné aux femmes des Ansars de faire la circoncision, mais c’est un hadith faible. Al-Chawkani dit à son propos : « dans la chaîne de transmission avancée par Abi Nou’am, un rapporteur de hadiths, on retrouve Moundil Ibn Aliqui qu’ est peu fiable, quant à la chaîne des garants avancée par Ibn ‘Adiy, on retrouve Khaled Bin ‘Amrou Al-Qarachi qui est moins crédible.
Quatrième hadith :
Dans la Sunna authentique, on retrouve un hadith rapporté par ‘Aïcha et remontant jusqu’au Prophète (PBSL) : « si les deux parties circoncises «(al-khitan) se rencontrent, les grandes ablutions s’imposent », on retrouve ce hadith dans le « Muwatta’ » de Malik, dans le « Sahih Muslim », Thirmidi et Ibn Maja le citent également ainsi que les auteurs des autres recueils de hadiths.
- Les termes pris comme preuve ici sont « les deux parties circoncises ». En effet, certains peuvent avancer ces arguments pour légitimer l’excision puisque le Prophète a bien spécifié qu’il existe des parties circoncises chez l’homme comme chez la femme,
- Or il n’existe aucune preuve dans ces mots légitimant l’excision des filles, car en langue arabe, il est possible de généraliser un terme pour désigner des choses similaires, en utilisant le terme le plus connu, le plus fort, le plus simple ou le plus puissant et l’on retrouve dans les dires des savants par exemple :
- les deux Omars( pour désigner Abu Bakr et Omar), les deux lunes
( le soleil et la lune), les deux feux( également le soleil et la lune, or la lune n’émet aucune lumière mais reflète simplement celle du soleil), les deux ‘ichas soirs ( la prière du maghreb et celle de ‘icha), les deux dhouhrs ou midis (prières de midi et après midi),les deux noirs (les dattes et l’eau) alors que l’eau n’a aucune couleur. Les arabes avaient l’habitude de faire prévaloir le plus fort ou le plus capable dans la dénomination de façon générale, ils ont par ailleurs appelé le père et la mère « parents » sur le même principe, dérivant le mot à partir de « père ».
- Nous retrouvons le même cas de figure dans Coran : sourate Al-Fatir, verset 12 : « Les deux mers ne sont pas identiques, celle-ci est potable, douce et agréable à boire, et celle-ci est salée, amère. » , la 1ère est la rivière et la 2ème la véritable mer, dans ce cas la mer prévaut sur la rivière car elle est plus imposante.
- Parfois, c’est le féminin qui prévaut, par exemple « les marwatan » pour désigner « safa et marwa » à la Mecque, ou les deux ors « l’or et la soie », la couleur de l’or étant plus éclatante. Ces méthodes sont donc très courantes dans la langue arabe.
Par conséquent, le terme « khitan » ne peut être avancé comme preuve pour légitimer l’excision des filles puisqu’il n’a été utilisé que dans cette figure de style où le plus fort, c’est-à-dire l’homme ici, prime sur le plus faible qu’est la femme. De plus, le hadith en question évoque les grandes ablutions et ne parle pas du tout de la circoncision. Quant aux ulémas, ils interprètent ce hadith, toujours dans le sens des grandes ablutions et ne rendent celles-ci obligatoires qu’en cas de pénétration et ne s’arrêtent pas au touché. Or si le hadith n’a même pas été considéré dans son sens littéral pour le cas qu’il est sensé traiter, à savoir les grandes ablutions, comment peut-on aller loin dans son interprétation et lui attribuer d’autre notion.
Cinquième hadith :
On le retrouve dans les deux grands recueils et il est également rapporté par Abou Daoud, Al-Thirmidi, Al-Nissa’i, Ahmed et Malik dans son « Muwatta’ » : Abou Hourayra a rapporté du Prophète ceci : « la fitra consiste en cinq (normes que Dieu inculque à sa création) ou cinq appartiennent à la fitrah : le rasage du pubis, la circoncision, la coupe des moustaches, l'épilation des aisselles et la taille des ongles »
D’après Aïcha et d’autres compagnons, les normes de la « fitra » vont jusqu’à dix dont le fait de raser les moustaches et laisser pousser la barbe.
Ce hadith ne peut être considéré comme une preuve de l’institution de l’excision des filles puisque le fait de couper les moustaches et laisser pousser la barbe concerne uniquement les hommes. D’ailleurs, le hadith concernant la fitra a été rapporté par Malik, d’après Yahya, d’après Saïd : le Prophète Ibrahim (PBSL) fut le premier circoncis et tous les savants ont été unanimes à ce propos. Ibn Abdel-Bar a, dans son « introduction » rappelé que cette pratique a été observée par l’ensemble des Prophète et qu’en aucun cas il n’était permis à l’homme de l’outrepasser. Quant à l’excision des filles, il l’a rejetée.
Par conséquent, on ne peut se baser sur certains de ces hadiths pour prétendre que l’excision des filles fait partie de la fitra, car seul la circoncision a été évoqué dans ces derniers et le terme « khitan » en arabe ne fait référence qu’à la circoncision des garçons et les ulémas sont unanimes là dessus. En ce qui concerne l’excision des filles, le terme de « khitan » n’y est utilisé que dans le cadre de figure de style et non parce qu’il comprend le même sens, le terme « khifadh » serait plus approprié car il comprend le sens de diminution, de réduction.
Le fait que le Prophète(PBSL) n’ a pas excisé ses quatre filles est une preuve suffisante que l’excision n’est pas un précepte de l’Islam, car si c’en était un le Prophète (PBSL) aurait été le 1er à l’appliquer sur ses filles.
Ainsi, on ne trouve aucune trace dans la sunna authentique justifiant cette pratique, et tous les arguments avancés se basent sur des hadiths faibles ne pouvant justifier un arrêt légal. Par conséquent, cette pratique n’est qu’une tradition parmi tant d’autres que l’Islam a laissé au temps et à la science de réglementer et interdire.
Deuxième question
les écoles juridiques avancent des avis différents sur cette question, par exemple d’après l’Imam Chafi’i : « la circoncision est obligatoire pour l’homme et la femme », d’après l’Imam Ahmed Bin Hanbal : « la circoncision est obligatoire pour l’homme mais elle est honorable makrumah pour la femme », d’après l’Imam Abi Hanifa et l’Imam Malik « la circoncision est une sunna pour l’homme et makrumah pour la femme ». Aucun n’a interdit l’excision des filles. Aussi, ne peut-on pas conclure que sa pratique est permise puisque aucun ne l’interdit ?
Deuxième réponse :
Les Ulémas en jurisprudence conviennent que la science de la jurisprudence pratique est une science qui se base sur des preuves claires tirées des textes du Saint Coran, de la Sunna authentique, du consensus avec ses conditions définies par la jurisprudence et de l’analogie répondant également aux conditions bien définies.
Quant au jurisconsulte, il doit avoir, en plus d’une connaissance pratique de la jurisprudence et de la Chari’a, une connaissance du contexte dans lequel il évolue, enseigner, donner des avis et juger les gens conformément à ce contexte.
Les jurisconsultes sont des êtres humains qui se sont spécialisés dans les sciences de la Chari’a pour en tirer des lois concernant les affaire des musulmans. Mais les avis des jurisconsultes ne peuvent être considérés comme « la Chari’a même », ni constituer une preuve en matière de « religion ». C’est plutôt, une démarche qui consiste à comprendre les textes religieux pour les rendre pratique dans la réalité. Elle n’est donc pas infaillible. Cette démarche peut être sujet à l’erreur. Le jurisconsulte est rétribué dans les deux cas, s’il voit juste, il aura une double récompense et s’il commet une erreur, il obtient une récompense(pour l’effort).
D’ailleurs, l’Imam AL-Chafi’i reconnaît lui-même : « mon avis est juste et peut être sujet à l’erreur et l’avis des autres est faux mais peut devenir juste ».
Par ailleurs, tout ce qui se trouve dans les livres de la jurisprudence ne relève pas de la « religion », tels que les questions concernant la médecine, la nourriture, l’habillement, etc..
- Nous retrouvons un bel exemple illustrant cela : il s’agit du cas de la fécondation des palmiers. Le Prophète (PBSL) a, dans un premier temps interdit aux musulmans de pratiquer cette méthode, les musulmans se sont conformés aux instructions du Prophète mais la récolte n’ a pas été fructueuse et le Prophète (PBSL) a reconnu : « vous connaissez mieux (que moi) vos affaires temporelles ».
Ainsi, il a marqué une nette différence entre ses instructions concernant les questions ayant trait à la religion et le dogme et les questions relatives à la vie d’ici-bas.
Aussi, partant de ce principe, le jurisconsulte doit laisser les gens pratiquer ce qui leur convient du moment que cela ne contrevient pas à un texte authentique.
Quant aux questions concernant la médecine dans les recueils de hadiths et les livres de jurisprudence, elles ont trait au monde profane. Par conséquent, le jurisconsulte n’est sollicité qu’une fois que la science et la médecine aient statué sur une question précise, car c’est au savant et au médecin de définir la réalité et l’avis du jurisconsulte se base sur celui du médecin et non le contraire.
Si nous appliquons les règles précitées, seule une personne répondant au profil du jurisconsulte devra se penche sur une question aussi sensible et délicate touchant de très près la vie de nos filles et leur avenir, afin de mieux les guider et les orienter, et non au profil du prêcheur, exégète ou spécialiste du hadith.
De plus, celui-ci devra avoir une excellente connaissance des différentes sciences islamiques – notamment la jurisprudence et sa méthodologie – en plus d’une connaissance approfondie de la tradition en question, tant sur ses origines historiques, que ses raisons sociales et culturelles, mais également la réalité scientifique sur la fonction des parties enlevées et la perte du plaisir légitime reconnu par la religion. Le jurisconsulte pourra émettre un avis après avoir réuni tous ces éléments et non en se basant sur des considérations populaires.
Or l’avis médical sur cette question est bien clair : l’ablation d’une partie ou de la totalité des organes génitaux externes de la femme constitue une atteinte à l’intégrité physique de celle-ci et la priver du plaisir sexuel. Par conséquent, ceci est une pratique sociale visant à assujettir la femme et limiter ses droits.
Troisième question : Le fait de prouver que les hadiths concernant l’excision des filles sont faibles, n’est pas assez pour interdire cette pratique, étant donné que certains prétendent qu’il est tout à fait possible de suivre des hadiths faibles du moment qu’ils appellent à l’éthique et aux bonnes mœurs ?
Troisième réponse :
Ceux qui utilisent ces arguments font allusion aux pratiques louables et non pas aux pratiques humiliantes et laissant des séquelles physiques et psychologiques sur les êtres humains comme ceci est le cas pour l’excision.
De plus, le fait d’interdire l’excision des filles conformément aux principes de l’Islam ne se base pas uniquement sur la réfutation des hadiths relatifs mais c’est une logique basée sur plusieurs points :
Premièrement : la compréhension scientifique et sociale du phénomène et non les propos populaires, à savoir :
1- définition scientifique de cette pratique,
2- les fonctions naturelles des parties en question chez la femme,
3- les conséquences médicales et psychologiques que cette pratique engendrent chez la fillette et la femme plus tard,
4- les raisons sociales, c’est à dire quelles sont les raisons qui poussent la famille égyptienne à pratiquer l’excision de leurs filles.
Deuxièmement : l’avis du jurisconsulte basé sur une compréhension de ladite pratique tant sur le plan scientifique que social. A partir de cette démarche, il promulgue un arrêt légal tiré des sources authentiques, à savoir le Coran ; la sunna, l’analogie, etc..
Premièrement :
1- la compréhension scientifique de l’excision des filles :
* la définition scientifique : il s’agit de procéder à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme :
La définition scientifique est différente de la définition courante dans le milieu des praticiens qui prétendent enlever une partie « excédante » de ces organes, et le terme « partie excédante » suppose que celle-ci n’a aucune fonction et que sa présence peut entraîner des problèmes de santé , alors que la définition scientifique précise qu’il s’agit d’organes, et le terme organe signifie tout ensemble de cellules nourries par les veines sanguines et traversées par des nerfs, remplissant des rôles vitaux pour l’organisme humain.
* les fonctions naturelles de ces organes selon les médecins :
- protège les autres organes du vagin,
- émet des sécrétions facilitant le rapport sexuel et augmentant le plaisir charnel de l’homme et de la femme,
- réalise la jouissance sexuelle chez la femme – légitime sur le plan religieux et humain – de façon naturelle,
- oriente le liquide urinaire vers l’extérieur sans contact avec le corps et assure par la même occasion l’hygiène de cette partie du corps.
2- LES CONSEQUENCES MEDICALES, PSYCHOLOGIQUES ET SOCIALES CAUSEES PAR L’ABLATION DE CES PARTIES :
En se basant sur tout ce qui précède , nous pouvons mesurer les conséquences médicales et psychologiques de l’excision des filles, à court et à long terme comme l’ont fait par ailleurs les livres de médecine, à savoir :
Sur le plan de la santé :
• la femme est privée d’une partie ou de la totalité des fonctions naturelles assurées par ces organes, et cela en fonction du type d’excision pratiquée,
• la petite fille puis la femme plus tard subie des complications sanitaires dont elle souffrira tout au long de sa vie.
Sur le plan psychologique et social :
• l’excision est en soi une expérience douloureuse pour la petite fille pouvant lui causer des problèmes psychologiques, telles que ; la peur, l’angoisse, la perte de confiance en soi et dans les parents,
• la fillette garde une image dénigrante de sa personne, considérée comme un être irresponsable et incapable de respecter son corps, de le préserver et de maîtriser son comportement grâce à ses principes religieux, sa raison et sa conscience. Et, qu’il faut par conséquent, procéder à l’ablation de ses organes génitaux pour l’obliger à observer une bonne conduite. De cette façon, nous inculquons de mauvais enseignements à nos filles aussi bien sur le plan individuel que collectif, d’autant plus que ces derniers sont complètement faux.
3- Pourquoi les familles égyptiennes excisent leurs filles, et quelles sont les croyances et les traditions qui favorisent sa perpétuation ?
Les chercheurs ont conclu que l’excision des filles était une coutume sociale soutenue par un ensemble de traditions ancestrales – n’ayant aucune preuve scientifique – dont les plus importantes sont les suivantes :
• l’excision contribue à la réduction de l’instinct sexuel chez la jeune fille et la femme mariée, par conséquent, elle aide à préserver la chasteté et l’honneur,
• la femme non excisée est très exigeante sur le plan sexuel, alors que la femme excisée est plus calme et moins exigeante, pouvant préserver l’honneur de son mari en cas de maladie ou d’absence. Tout cela pour garantir le bonheur et la satisfaction du mari et le rassurer sur le bon comportement de sa femme,
• les croyances légendaires concernant l’importance et le rôle de ces organes génitaux : à savoir que l’excision aiderait la jeune fille à mûrir et la préparerait au mariage la rendant plus féconde,
• l’excision est une opération esthétique et hygiénique la débarrassant de parties impures et laides.
Deuxièmement :
- la lumière de ce qui a précédé, nous pouvons exposer les principes de l’Islam pour réfuter cette coutume ancestrale :
• il n’existe aucune preuve, dans le droit musulman, instituant l’excision des filles en tant qu’obligation, sunna ou même makrumah comme nous l’avons démontré plus haut,
• la valeur de corps en Islam et les autres religions célestes, ainsi que le droit de chaque individu (homme ou femme) de jouir d’une âme et d’un corps saints, conformément au hadith du Prophète (PBSL) « ni nuisance ni préjudice ».
Ce hadith interdit à tout musulman et musulmane de porter préjudice sur soi-même ou sur les autres. Toutes les sciences nouvelles et l’expérience humaine ont démontré que l’ablation des organes génitaux de la femme la privant d’une partie vitale de son corps et des fonctions nécessaires à l’organisme que ces derniers assuraient, lui causaient des conséquences médicales et psychologiques tout au long de sa vie.
Par conséquent, il est impossible de tolérer ce préjudice conformément à la Chari’a car Dieu dit dans la sourate Al-Nissa’, verset 29 « Et ne vous tuez pas vous-même » et dans la sourate Al-Baqara, verset 195 « et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction ». Or il est évident que c’est un grand dommage et même une sorte de crime moral, de priver la femme de son droit à la jouissance à cause de cette tradition obsolète attribuée sans preuve à l’Islam.
3-interdiction de changer la création de Dieu :
Dieu dit dans Son Saint Coran, sourate Al-Tiin verset 4 « Nous avons certes créé l’Homme dans la forme la plus parfaite », est-ce que les gens viendraient prétendre que l’excision est une opération esthétique pour la femme comme si Dieu a créé le corps de la femme avec des défauts qu’ils se chargeraient de corriger. A Dieu n’en plaise !!!
Au contraire, l’excision est une transformation et déformation de la création de Dieu par la blessure et l’amputation.
De même, le Prophète a interdit de déformer la création de Dieu en maudissant « les transformateurs de la création de Dieu ». Le Coran considère comme péché l’amputation d’une partie des organes même des animaux. D’ailleurs, c’est le pacte que Satan s’est fixé pour détourner les êtres humains du droit chemin en les incitant à changer la créature de Dieu.
Dieu dit dans le Coran, sourate Al-Nissa’ verset 119 « Dieu l’ayant maudie [Le démon dit] : Oui, je prendrai un nombre déterminé de tes serviteurs; je les égarerai et je leur inspirerai de vains désirs; je leur donnerai un ordre, et ils fendront les oreilles des bestiaux; je leur donnerai un ordre, et ils changeront la création de Dieu. Et quiconque prend le diable pour allié au lieu d’Allah, sera, certes, voué à une perte évidente ».
4- les enseignements de l’Islam confirment le droit de la femme à jouir de sa relation conjugale :
Les enseignements de notre religion nous invitent à respecter la relation sexuelle entre l’homme et sa femme, et confirment le droit de chacun des partenaires à réussir cette relation. Or celle-ci est vouée à l’échec si un partenaire jouie et non l’autre. Elle devient purement sexuelle (physique)et favorise l’égoïsme, ce dont l’Islam nous interdit.
Les croyances que nous avons héritées de nos ancêtres concernant cette relation glorifie le droit de l’homme à la jouissance et n’évoque pas la femme. Aussi, ces idées se sont-elles perpétuées au fil des temps au sein de nos sociétés, au point d’associer l’excision de la femme au bonheur de l’homme et sa jouissance.
L’Islam reconnaît le besoin de l’homme et de la femme et considère la recherche du plaisir sexuel comme étant un droit naturel. Le rôle de la religion n’étant pas de combattre les normes de la nature (fitra), mais de les réglementer et assurer la réalisation du plaisir dans un cadre légal. L’Islam s’est effectivement intéressé à cette question et appelé au respect de cet aspect afin de permettre à la femme de bénéficier de son droit à la jouissance autant que l’homme.
Le Coran garantit à la femme ce droit dans la sourate Al-Baqara verset 223 « Vos épouses sont pour vous un champs de labour, allez à votre champ comme (et quand) vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance. », c’est à dire préparez vos femmes avec des avances et des préliminaires de façon à ce que la femme puisse apprécier et jouir.
On trouve dans la sunna « si l’un de vous approche son épouse, qu’il l’aborde avec des préliminaires jusqu’à ce qu’elle ressente la même chose que lui, puis qu’ils s’unissent », « et si l’un deux vous s’unie avec son épouse, qu’il la fasse jouir, après l’acte, qu’il ne se détourne pas jusqu’à ce qu’elle obtienne également satisfaction ».
Or comment pourra-t-elle le faire si elle est privée des organes qui remplissaient cette fonction vitale dans son organisme ?
L’Islam a donc respecté les sentiments de la femme, contrairement à ces traditions que nous avons héritées de nos ancêtres et qui l’ont dénigrés au point de les écraser.
5-Les enseignements de l’Islam rejettent les croyances sociales poussant la société à pratiquer l’excision des filles :
Ainsi, l’Islam rejette les croyances qui poussent les familles à pratiquer l’excision de leurs filles. Par conséquent, ceux qui prétendent que la femme est un corps sans esprit, ou qu’elle n’a pas de personnalité, ou encore que le désir sexuel chez la femme est vingt cinq fois plus puissant ( !!!) n’avancent aucune preuve logique e scientifique allant dans ce sens. De plus, ces allégations vont à l’encontre des enseignements et des principes de l’Islam, notamment le hadith suivant « les femmes sont les sœurs des hommes ». Ce texte rejette de façon catégorique toutes ces allégations.
La femme, tout comme l’homme a des sentiments, des désirs, elle est douée d’une raison et d’une conscience lui permettant de préserver les principes de la religion et respecter son corps et sa chasteté. Elle dispose de tous les moyens pour devenir pieuse préservant les principes de Son Seigneur dans toutes ses affaires.
Certains ont prétendu que « l’excision était une façon d’ordonner et de contrôler les ardeurs de la femme », ce qui est contraire à la science, qui prouve que la source du désir de la femme est le cerveau et non les organes. Le comportement sexuel de la femme est comme celui de l’homme, qu’il soit bon ou mauvais, il est provoqué par le cerveau qui transmet l’ordre aux organes, ces derniers ne faisant qu’obéir. En effet, le corps ne fait qu’obéir aux instructions du cerveau et cela dans tous les besoins de l’être humain (nourriture, sommeil, sexe, etc….). Par conséquent, ce ne sont pas les organes génitaux externes de l’homme ou de la femme qui suscitent le désir ou définissent le comportement sexuel.
L’excision de la femme ne peut donc aider celle-ci à contrôler son désir ou son comportement sexuel. Ce comportement est le même chez la femme excisée et la femme non excisée, il ne peut être régulé que par les bonnes mœurs, l’éducation de la famille dans laquelle cette dernière évolue.
Par contre, le dérèglement ne survient que chez la femme excisée en raison de l’ablations des organes naturels qui sont désormais privé de leur fonction naturelle.
En Islam, la pureté, la chasteté et la préservation sont des valeurs requises chez la femme tout comme chez l’homme. Aussi, l’éducation, l’enseignement des bonnes mœurs et la crainte de Dieu sont les meilleurs garants pour préserver l’homme et la femme.
Quatrième question : La règle étant que tout est permis, puisqu’il n’y a pas de texte qui l’interdit, l’excision est donc permise selon la famille et le tuteur de la fillette ?
Quatrième réponse :
En effet, cette règle existe effectivement en jurisprudence, et elle concerne toutes les choses que Dieu a créé pour l’homme, comme l’eau, les arbres et autres ressources naturelles, quant aux questions concernant le corps de l’être humain, ses biens, son honneur et sa réputation, la règle est plutôt l’interdiction. L’Islam considère que le fait de porter atteinte aux biens et à la réputation des gens comme étant un crime et une violation, tout comme l’agression physique (coups et blessures, etc..) , et tout cela est très sévèrement puni par la Chari’a.
Or l’excision des filles est une agression physique, condamnable par la loi et la Chari’a. La règle étant dans le cas du sang, des biens et de l’honneur, l’interdiction et non la permission.
Cinquième question : l’excision des filles est une tradition ancestrale, or les coutumes font partie intégrante de la Chari’a, aussi, est-il permis de prendre cela en considération pour légitimer cette pratique ?
Cinquième réponse :
La tradition qui sera retenue ne devra pas contredire un texte juridique et doit être bénéfique aux gens et à la société. Or l’excision contrevient à la règle qui interdit de porter atteinte à l’intégrité physique des gens. Cette pratique ne peut donc être permise quoiqu’elle dure, car les traditions ne peuvent être considérées comme étant des preuves dans le contexte de la Chari’a. Par conséquent, un jurisconsulte ou une école juridique ne peuvent prendre cette pratique en considération à partir du moment où il leur apparaît qu’il n’existe aucune preuve authentique dans la Chari’a.
Sixième question : l’accord du tuteur de la fillette ou de son propre accord ne peut-il pas permettre l’excision sur le plan de la Chari’a ?
Sixième réponse :
Non, car le corps de la fillette n’appartient ni au tuteur ni à la fillette elle-même, et celui-ci n’a aucun droit d’en faire ce que bon lui semble, ce dernier n’a que le droit de l’éduquer et de la protéger. Le corps appartient au Créateur, nous n’y avons aucun droit ? Par ailleurs, l’Islam a interdit de porter préjudice au corps comme il a interdit le suicide.
Par conséquent, l’excision des filles devient un crime selon la loi et la Chari’a. Les jurisconsultes ont d’ailleurs imposé le prix de sang au complet en cas d’ablations des lèvres (partie externe des organes génitaux de la femme), ce prix est un sanction pour la personne ayant commis l’acte et un dédommagement pour la victime, car ont-ils précisé ces deux lèvres sont « le moyen de jouissance lors de l’union ». Or toute réduction ou suppression de ce plaisir est considéré comme un délit et une sanction s’impose. Aussi, il vaut mieux l’interdire au lieu d’attendre les conséquences et punir par la suite.
Septième question
Ce que nous voulons c’est l’excision selon la sunna et non l’excision africaine ou pharaonique( les mutilations génitales ), ceci afin de se conformer à la sunna prophétique et non pas aux propos des occidentaux. Par ailleurs, est-ce que tous les problèmes de l’Egypte ont été résolus pour concentrer tous nos efforts sur l’excision des filles ?
Septième réponse :
Il n’y a aucune pratique dans la sunna qu’on appelle « excision sunna des filles », d’autant plus que la vie du Prophète et de sa famille a été relatée en détails, mais à aucun moment il n’est mentionné que le Prophète a fait exciser ses filles et ses femmes.
La plupart des pays musulmans, tels que l’Arabie Saoudite, les pays du Golfe, le Liban, la Syrie, la Palestine, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Indonésie, la Malaisie, etc…. ne connaissent pas cette pratique. Or, est-il possible que tous ces musulmans puissent rejeter un des préceptes de l’Islam, ou une sunna prophétique que serait l’excision des filles comme le prétendent certains ?
L’intérêt de supprimer cette pratique n’a pas été suscité par la propagande occidentale, ni ne répond aux recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire en 1994, avec la projection d’un film représentant une opération d’excision en Egypte par la chaîne de télévision CNN, même si cela a provoqué l’indignation de tout citoyen et musulman soucieux de son pays et de sa religion.
Ce n’est pas non plus, un intérêt récent de la part des Muftis et Savants musulmans, ni de l’Etat et la société égyptienne. En effet, les médecins égyptiens ont appelé à la suppression de cette pratique pour des raisons de santé et ceci dès les années 20, à travers l’association des médecins (à ce moment-là le syndicat des médecins n’existait pas encore).
De même, il existe depuis les années 40, des fatwas (avis juridique) affirmant que l’excision des filles n’a rien à voir avec la sunna et qu’il n’y avait aucun mal à l’abandonner. A titre d’exemple, on citera la fatwa du grand savant et mufti égyptien Sheikh Hassanayn Makhlouf en 1949 , celle de Sayed Sabeq, auteur de « La jurisprudence » dans les années 40, une œuvre qui est devenue par la suite une référence car il y a traité tout les aspects de la jurisprudence musulmane en se basant sur les sources les plus authentiques. Celui-ci a écrit dans son livre : « les hadiths concernant l ‘excision des filles sont tous faibles ». De même, les fatwas du Mufti Mohamed Rachid Rida dans le journal « Al-Manar » de 1904 vont dans le même sens.
Par conséquent, l’intérêt pour cette question est d’ordre humanitaire avant tout. Je me demande comment un père ou une mère conscient des conséquences présentes et futures de cette opération peuvent l’accepter.
Alors, craignons Dieu en ce qui concerne nos filles et rappelons-nous le conseil du Proph&
écrit par Dr. Mohamed Salim Al-Awwa, Secretaire Géneral des Ulemas Musulmans
L’EXCISION DES FILLES AU REGARD DE L’ISLAM
ECRIT PAR DR. / MOHAMED SALIM AL-AWWA
SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION MONDIALE DES ULEMAS MUSULMANS
pour "The National Council for Childhood and Motherhood" (Egypt), preparé pour la Conférence de Djibouti
Question (1) : Est-ce que l’excision des filles est un précepte de l’Islam et ceci conformément à des hadiths rapportés par le Prophète ?
Réponse (1) :
La Charia tire ses principes dans ses sources originales et authentiques, à savoir : le Saint Coran, la Sunna authentique du Prophète, le Consensus (Al-Ijma’) répondant aux conditions bien précises de la science de la méthodologie juridique, l’Analogie(Al-Qiyas) répondant également aux conditions d’authenticité.
Aussi, si nous souhaitons connaître l’avis de la Chari’a sur la question concernant l’excision des filles, nous devons d’abord commencer notre recherche dans le Saint Coran, puis dans la Sunna, puis le Consensus puis étudier dans quelle mesure il est possible d’appliquer l’Analogie.
- Le Coran ne contient aucun texte faisant allusion, ni de près ni de loin, à l’excision des filles. De même, il n’y a aucun consensus sur un arrêt légal (hukm char’i) concernant cette question, tout comme aucune analogie ne peut s’y appliquer,
- En effet, c’est dans la Sunna que cette question puise sa légitimité basée sur une interprétation de certains hadiths attribués au Prophète (PBSL). Toutefois, il n’existe aucun texte authentique justifiant un arrêt légal sur une question aussi importante concernant la vie humaine,
- Et selon la science, ce type de hadiths ne peut être pris en considération, seul les hadiths authentiques pouvant faire force de loi.
Les hadiths concernant l’excision :
Premier hadith, le plus répandu :
On rapporte que le Prophète (PBSL) a dit à « Umm ‘Atiya », une femme qui pratiquait l’excision des filles à Médine :
« Ô Umm ‘Atiya, coupe légèrement et n'exagère pas (ashimmi wa-la tanhaki) car c'est plus agréable (asra) pour la femme et meilleur (ahda) pour le mari ».
- Ce hadith a été rapporté par Al-Hakim, Bayhaqi et Abu Daoud avec des versions similaires et avec une chaîne faible, comme l’a indiqué Al-Hafidh Zen Al-Din Al-‘Iraqi dans son analyse de « La revivification des Sciences de la Religion » écrit par Al-Ghazali (148/1),
- Abu Daoud a fait le commentaire suivant sur le même hadith dans son recueil avec une version différente de la précédente : ce hadith a été rapporté par Abdallah Bin ‘Amru de Abdoul-Malik avec le même contenu et la même chaîne de transmission, mais ce hadith n’est pas authentique, il est de type « mursal » (la chaîne de garants n’est pas fiable), et son rapporteur Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas connu, par conséquent ce hadith est faible,
- L’Imam Shamsel-Din Al-Haqq Al-‘Adhim Al-Abadi a, dans son commentaire du texte de Abu Daoud, écrit ceci : « le hadith est donc faible en raison de son irrégularité et parce que son rapporteur, Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas fiable. Ibn ‘Adi et Al-Bayhaqi ont confirmé comme Abu Daoud l’identité obscure du rapporteur, mais Al-Hafidh Abel-Ghani Bin Saïd a, quant à lui affirmé ceci : « le rapporteur s’appelle en fait Mohamed Bin Said tué pour apostasie. Aussi, Mohamed Bin Hassaan ou plutôt Mohamed Bin Said Al-Masloub est un menteur et les savants disent qu’il a inventé quatre mille hadiths qu’il a attribués au Prophète (PBSL). L’Imam Ahmed rapporte qu’il a été assassiné et crucifié par Al-Mansour pour athéisme (zandaqa).
- Les contemporains ont rassemblé les chaînes de transmission de ce hadith mais toutes sont faibles et ne font pas force de loi. D’ailleurs, le savant Mohamed Lutfi Al-Sabbagh (Professeur des Etudes Islamiques à l’Université de Riyad en Arabie Saoudite) a, dans sa thèse sur l’excision affirmé ceci : « Prends plutôt l’avis de ces deux grands que sont Abu Daoud et AL-Bayhaqi qui l’ont jugé de faible et ne considère pas ceux qui l’ont authentifié par la suite ».
L’Imam Shamsel-Din Al-Haqq Al-Adhim Al-Abadi avait affirmé ceci : « en fait, la question de l’excision des filles a été rapportée dans plusieurs textes mais tous ces sources sont faible et peu fiables, qui ne peuvent faire en aucun cas force de loi ».
Aussi, le hadith de « umm ‘atiya » n’est en aucun cas valable.
Deuxième hadith :
Il est rapporté d’après le Prophète (PBSL) :
« La circoncision est une sunna pour l’homme et un honneur pour la femme »
- Al-Hafidh Al-‘Iraqi a, dans son analyse de « La revivification des sciences de la Religion » affirmé que ce hadith est également faible. Les Imams Al-Bayhaqi, Ibn Abi Hatim et Ibn Abdal-Ber l’ont précédé dans ce même avis. D’ailleurs, l’ensemble des chaînes finissent par Al-Hajjaj Bin Artat qui n’est pas digne de confiance,
- Al-Hafidh Ibn Hajr a aussi confirmé la faiblesse de ce hadith dans son livre « résumé de l’œuvre de l’actualisation des hadiths de Rafi’i) et repris les propos de Al-Bayhaqi disant « c’est un hadith faible et de transmission discontinue », ainsi que les commentaires de Ibn Abdal-Ber dans « introduction à la sémantique et aux chaînes de garants dans le Muwatta’ », a fait savoir que sa chaîne de transmission comprend un rapporteur indigne de confiance,
- Al-Hafidh Abi Omar Bin Abdel-Ber avait écrit dans son livre « introduction à la sémantique et aux chaînes de garants dans le Muatta’ » : que ceux qui se basent sur le hadith de ce Ibn Malih pour rendre l’excision sunna ont tort, puisque le texte est rapporté par Hajjaj ibn Arta’a qui n’est pas digne de confiance, contrairement au consensus des musulmans sur la circoncision des garçons.
Aussi, ce texte ne peut faire force de loi car c’est un texte faible attribué à un rapporteur peu crédible en matière de transmission de hadiths, par conséquent on ne peut s’y référer pour justifier un arrêt légal concernant une sunna, un miracle, ou même un acte recommandable lequel est également un arrêt légal qui doit être basé sur une preuve authentique.
Ceci ne veut surtout pas dire que ce cas est isolé, au contraire, il existe d’autres hadiths comme celui d’umm ‘atiya , sauf que ceux qui se sont basés sur ces preuves ont avancé des interprétations se contredisants et rendant ces hadiths encore plus faibles.
Supposant que ce hadith soit acceptable – même s’il ne l’est pas – il ne peut y avoir de comparaison possible entre la circoncision des garçons et l’excision des filles car cette dernière n’est pas sunna, mais peut être makrumah « honorifique ». Et même si c’était le cas (makrumah), cette pratique était courante bien avant l’Islam, et l’Islam l’aurait adoucit par ces termes « coupe mais n’exagère pas » comme cela a été rapporté dans le hadith faible.
Certaines femmes de mérite ont relevé une contradiction dans le hadith même, disant que le début du texte contredit la fin : en effet, le début du hadith encourage l’excision et la fin reconnaît que le fait de garder une partie du clitoris est « plus agréable (asra) pour la femme et meilleur (ahda) pour le mari ». Or si tel est le cas, pourquoi ne pas le garder entièrement, parfaire la beauté de la femme et satisfaire le mari. Par ailleurs, le hadith ne peut supporter une autre interprétation autre que celle-ci, à supposer qu’il soit authentique.
Si le Prophète avait voulu mettre au même niveau la circoncision des garçons et l’excision des filles,
il aurait tout simplement dit « La circoncision est une sunna pour l’homme et pour la femme » ou « La circoncision est une sunna » de façon à en faire un arrêt légal général.
Tout ce raisonnement confirme les dires de l’Imam Ibn Al-Moundhir, un des grands savants du 4ème Siècle de l’Hégire « il n’existe aucun texte instituant l’excision ni aucune sunna à suivre ».
D’ailleurs, le savant et professeur Mohamed Rachid Rida a repris ces dires pour répondre à une question qui lui a été posé par le journal « Al-Manar ».
L’Imam Al-Chawkani dit à ce propos: “le hadith en soit ne peut être retenu comme preuve puisqu’il ne traite même pas le thème en question. Quant au terme « sunna », il a un sens plus large aux « yeux des législateurs (Allah et Son Messager) », par rapport aux juristes. De plus, il n’existe aucune obligation claire en ce qui concerne la circoncision des garçons même s’il est convenu que c’est une sunna. C’est le cas pour le reste des autres normes de la « fitra » (Réf : Neyl Al-Awtar), 1/135).
Le savant, Cheikh Sayid Sabeq a, dans son livre intitulé « la jurisprudence » confirmé que « les hadiths sur l’excision des filles étaient tous faibles ».
Troisième hadith :
Ce Hadith a été rapporté par Abdallah Bin Omar que lors d’un discours le Prophète a ordonné aux femmes des Ansars de faire la circoncision, mais c’est un hadith faible. Al-Chawkani dit à son propos : « dans la chaîne de transmission avancée par Abi Nou’am, un rapporteur de hadiths, on retrouve Moundil Ibn Aliqui qu’ est peu fiable, quant à la chaîne des garants avancée par Ibn ‘Adiy, on retrouve Khaled Bin ‘Amrou Al-Qarachi qui est moins crédible.
Quatrième hadith :
Dans la Sunna authentique, on retrouve un hadith rapporté par ‘Aïcha et remontant jusqu’au Prophète (PBSL) : « si les deux parties circoncises «(al-khitan) se rencontrent, les grandes ablutions s’imposent », on retrouve ce hadith dans le « Muwatta’ » de Malik, dans le « Sahih Muslim », Thirmidi et Ibn Maja le citent également ainsi que les auteurs des autres recueils de hadiths.
- Les termes pris comme preuve ici sont « les deux parties circoncises ». En effet, certains peuvent avancer ces arguments pour légitimer l’excision puisque le Prophète a bien spécifié qu’il existe des parties circoncises chez l’homme comme chez la femme,
- Or il n’existe aucune preuve dans ces mots légitimant l’excision des filles, car en langue arabe, il est possible de généraliser un terme pour désigner des choses similaires, en utilisant le terme le plus connu, le plus fort, le plus simple ou le plus puissant et l’on retrouve dans les dires des savants par exemple :
- les deux Omars( pour désigner Abu Bakr et Omar), les deux lunes
( le soleil et la lune), les deux feux( également le soleil et la lune, or la lune n’émet aucune lumière mais reflète simplement celle du soleil), les deux ‘ichas soirs ( la prière du maghreb et celle de ‘icha), les deux dhouhrs ou midis (prières de midi et après midi),les deux noirs (les dattes et l’eau) alors que l’eau n’a aucune couleur. Les arabes avaient l’habitude de faire prévaloir le plus fort ou le plus capable dans la dénomination de façon générale, ils ont par ailleurs appelé le père et la mère « parents » sur le même principe, dérivant le mot à partir de « père ».
- Nous retrouvons le même cas de figure dans Coran : sourate Al-Fatir, verset 12 : « Les deux mers ne sont pas identiques, celle-ci est potable, douce et agréable à boire, et celle-ci est salée, amère. » , la 1ère est la rivière et la 2ème la véritable mer, dans ce cas la mer prévaut sur la rivière car elle est plus imposante.
- Parfois, c’est le féminin qui prévaut, par exemple « les marwatan » pour désigner « safa et marwa » à la Mecque, ou les deux ors « l’or et la soie », la couleur de l’or étant plus éclatante. Ces méthodes sont donc très courantes dans la langue arabe.
Par conséquent, le terme « khitan » ne peut être avancé comme preuve pour légitimer l’excision des filles puisqu’il n’a été utilisé que dans cette figure de style où le plus fort, c’est-à-dire l’homme ici, prime sur le plus faible qu’est la femme. De plus, le hadith en question évoque les grandes ablutions et ne parle pas du tout de la circoncision. Quant aux ulémas, ils interprètent ce hadith, toujours dans le sens des grandes ablutions et ne rendent celles-ci obligatoires qu’en cas de pénétration et ne s’arrêtent pas au touché. Or si le hadith n’a même pas été considéré dans son sens littéral pour le cas qu’il est sensé traiter, à savoir les grandes ablutions, comment peut-on aller loin dans son interprétation et lui attribuer d’autre notion.
Cinquième hadith :
On le retrouve dans les deux grands recueils et il est également rapporté par Abou Daoud, Al-Thirmidi, Al-Nissa’i, Ahmed et Malik dans son « Muwatta’ » : Abou Hourayra a rapporté du Prophète ceci : « la fitra consiste en cinq (normes que Dieu inculque à sa création) ou cinq appartiennent à la fitrah : le rasage du pubis, la circoncision, la coupe des moustaches, l'épilation des aisselles et la taille des ongles »
D’après Aïcha et d’autres compagnons, les normes de la « fitra » vont jusqu’à dix dont le fait de raser les moustaches et laisser pousser la barbe.
Ce hadith ne peut être considéré comme une preuve de l’institution de l’excision des filles puisque le fait de couper les moustaches et laisser pousser la barbe concerne uniquement les hommes. D’ailleurs, le hadith concernant la fitra a été rapporté par Malik, d’après Yahya, d’après Saïd : le Prophète Ibrahim (PBSL) fut le premier circoncis et tous les savants ont été unanimes à ce propos. Ibn Abdel-Bar a, dans son « introduction » rappelé que cette pratique a été observée par l’ensemble des Prophète et qu’en aucun cas il n’était permis à l’homme de l’outrepasser. Quant à l’excision des filles, il l’a rejetée.
Par conséquent, on ne peut se baser sur certains de ces hadiths pour prétendre que l’excision des filles fait partie de la fitra, car seul la circoncision a été évoqué dans ces derniers et le terme « khitan » en arabe ne fait référence qu’à la circoncision des garçons et les ulémas sont unanimes là dessus. En ce qui concerne l’excision des filles, le terme de « khitan » n’y est utilisé que dans le cadre de figure de style et non parce qu’il comprend le même sens, le terme « khifadh » serait plus approprié car il comprend le sens de diminution, de réduction.
Le fait que le Prophète(PBSL) n’ a pas excisé ses quatre filles est une preuve suffisante que l’excision n’est pas un précepte de l’Islam, car si c’en était un le Prophète (PBSL) aurait été le 1er à l’appliquer sur ses filles.
Ainsi, on ne trouve aucune trace dans la sunna authentique justifiant cette pratique, et tous les arguments avancés se basent sur des hadiths faibles ne pouvant justifier un arrêt légal. Par conséquent, cette pratique n’est qu’une tradition parmi tant d’autres que l’Islam a laissé au temps et à la science de réglementer et interdire.
Deuxième question
les écoles juridiques avancent des avis différents sur cette question, par exemple d’après l’Imam Chafi’i : « la circoncision est obligatoire pour l’homme et la femme », d’après l’Imam Ahmed Bin Hanbal : « la circoncision est obligatoire pour l’homme mais elle est honorable makrumah pour la femme », d’après l’Imam Abi Hanifa et l’Imam Malik « la circoncision est une sunna pour l’homme et makrumah pour la femme ». Aucun n’a interdit l’excision des filles. Aussi, ne peut-on pas conclure que sa pratique est permise puisque aucun ne l’interdit ?
Deuxième réponse :
Les Ulémas en jurisprudence conviennent que la science de la jurisprudence pratique est une science qui se base sur des preuves claires tirées des textes du Saint Coran, de la Sunna authentique, du consensus avec ses conditions définies par la jurisprudence et de l’analogie répondant également aux conditions bien définies.
Quant au jurisconsulte, il doit avoir, en plus d’une connaissance pratique de la jurisprudence et de la Chari’a, une connaissance du contexte dans lequel il évolue, enseigner, donner des avis et juger les gens conformément à ce contexte.
Les jurisconsultes sont des êtres humains qui se sont spécialisés dans les sciences de la Chari’a pour en tirer des lois concernant les affaire des musulmans. Mais les avis des jurisconsultes ne peuvent être considérés comme « la Chari’a même », ni constituer une preuve en matière de « religion ». C’est plutôt, une démarche qui consiste à comprendre les textes religieux pour les rendre pratique dans la réalité. Elle n’est donc pas infaillible. Cette démarche peut être sujet à l’erreur. Le jurisconsulte est rétribué dans les deux cas, s’il voit juste, il aura une double récompense et s’il commet une erreur, il obtient une récompense(pour l’effort).
D’ailleurs, l’Imam AL-Chafi’i reconnaît lui-même : « mon avis est juste et peut être sujet à l’erreur et l’avis des autres est faux mais peut devenir juste ».
Par ailleurs, tout ce qui se trouve dans les livres de la jurisprudence ne relève pas de la « religion », tels que les questions concernant la médecine, la nourriture, l’habillement, etc..
- Nous retrouvons un bel exemple illustrant cela : il s’agit du cas de la fécondation des palmiers. Le Prophète (PBSL) a, dans un premier temps interdit aux musulmans de pratiquer cette méthode, les musulmans se sont conformés aux instructions du Prophète mais la récolte n’ a pas été fructueuse et le Prophète (PBSL) a reconnu : « vous connaissez mieux (que moi) vos affaires temporelles ».
Ainsi, il a marqué une nette différence entre ses instructions concernant les questions ayant trait à la religion et le dogme et les questions relatives à la vie d’ici-bas.
Aussi, partant de ce principe, le jurisconsulte doit laisser les gens pratiquer ce qui leur convient du moment que cela ne contrevient pas à un texte authentique.
Quant aux questions concernant la médecine dans les recueils de hadiths et les livres de jurisprudence, elles ont trait au monde profane. Par conséquent, le jurisconsulte n’est sollicité qu’une fois que la science et la médecine aient statué sur une question précise, car c’est au savant et au médecin de définir la réalité et l’avis du jurisconsulte se base sur celui du médecin et non le contraire.
Si nous appliquons les règles précitées, seule une personne répondant au profil du jurisconsulte devra se penche sur une question aussi sensible et délicate touchant de très près la vie de nos filles et leur avenir, afin de mieux les guider et les orienter, et non au profil du prêcheur, exégète ou spécialiste du hadith.
De plus, celui-ci devra avoir une excellente connaissance des différentes sciences islamiques – notamment la jurisprudence et sa méthodologie – en plus d’une connaissance approfondie de la tradition en question, tant sur ses origines historiques, que ses raisons sociales et culturelles, mais également la réalité scientifique sur la fonction des parties enlevées et la perte du plaisir légitime reconnu par la religion. Le jurisconsulte pourra émettre un avis après avoir réuni tous ces éléments et non en se basant sur des considérations populaires.
Or l’avis médical sur cette question est bien clair : l’ablation d’une partie ou de la totalité des organes génitaux externes de la femme constitue une atteinte à l’intégrité physique de celle-ci et la priver du plaisir sexuel. Par conséquent, ceci est une pratique sociale visant à assujettir la femme et limiter ses droits.
Troisième question : Le fait de prouver que les hadiths concernant l’excision des filles sont faibles, n’est pas assez pour interdire cette pratique, étant donné que certains prétendent qu’il est tout à fait possible de suivre des hadiths faibles du moment qu’ils appellent à l’éthique et aux bonnes mœurs ?
Troisième réponse :
Ceux qui utilisent ces arguments font allusion aux pratiques louables et non pas aux pratiques humiliantes et laissant des séquelles physiques et psychologiques sur les êtres humains comme ceci est le cas pour l’excision.
De plus, le fait d’interdire l’excision des filles conformément aux principes de l’Islam ne se base pas uniquement sur la réfutation des hadiths relatifs mais c’est une logique basée sur plusieurs points :
Premièrement : la compréhension scientifique et sociale du phénomène et non les propos populaires, à savoir :
1- définition scientifique de cette pratique,
2- les fonctions naturelles des parties en question chez la femme,
3- les conséquences médicales et psychologiques que cette pratique engendrent chez la fillette et la femme plus tard,
4- les raisons sociales, c’est à dire quelles sont les raisons qui poussent la famille égyptienne à pratiquer l’excision de leurs filles.
Deuxièmement : l’avis du jurisconsulte basé sur une compréhension de ladite pratique tant sur le plan scientifique que social. A partir de cette démarche, il promulgue un arrêt légal tiré des sources authentiques, à savoir le Coran ; la sunna, l’analogie, etc..
Premièrement :
1- la compréhension scientifique de l’excision des filles :
* la définition scientifique : il s’agit de procéder à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme :
La définition scientifique est différente de la définition courante dans le milieu des praticiens qui prétendent enlever une partie « excédante » de ces organes, et le terme « partie excédante » suppose que celle-ci n’a aucune fonction et que sa présence peut entraîner des problèmes de santé , alors que la définition scientifique précise qu’il s’agit d’organes, et le terme organe signifie tout ensemble de cellules nourries par les veines sanguines et traversées par des nerfs, remplissant des rôles vitaux pour l’organisme humain.
* les fonctions naturelles de ces organes selon les médecins :
- protège les autres organes du vagin,
- émet des sécrétions facilitant le rapport sexuel et augmentant le plaisir charnel de l’homme et de la femme,
- réalise la jouissance sexuelle chez la femme – légitime sur le plan religieux et humain – de façon naturelle,
- oriente le liquide urinaire vers l’extérieur sans contact avec le corps et assure par la même occasion l’hygiène de cette partie du corps.
2- LES CONSEQUENCES MEDICALES, PSYCHOLOGIQUES ET SOCIALES CAUSEES PAR L’ABLATION DE CES PARTIES :
En se basant sur tout ce qui précède , nous pouvons mesurer les conséquences médicales et psychologiques de l’excision des filles, à court et à long terme comme l’ont fait par ailleurs les livres de médecine, à savoir :
Sur le plan de la santé :
• la femme est privée d’une partie ou de la totalité des fonctions naturelles assurées par ces organes, et cela en fonction du type d’excision pratiquée,
• la petite fille puis la femme plus tard subie des complications sanitaires dont elle souffrira tout au long de sa vie.
Sur le plan psychologique et social :
• l’excision est en soi une expérience douloureuse pour la petite fille pouvant lui causer des problèmes psychologiques, telles que ; la peur, l’angoisse, la perte de confiance en soi et dans les parents,
• la fillette garde une image dénigrante de sa personne, considérée comme un être irresponsable et incapable de respecter son corps, de le préserver et de maîtriser son comportement grâce à ses principes religieux, sa raison et sa conscience. Et, qu’il faut par conséquent, procéder à l’ablation de ses organes génitaux pour l’obliger à observer une bonne conduite. De cette façon, nous inculquons de mauvais enseignements à nos filles aussi bien sur le plan individuel que collectif, d’autant plus que ces derniers sont complètement faux.
3- Pourquoi les familles égyptiennes excisent leurs filles, et quelles sont les croyances et les traditions qui favorisent sa perpétuation ?
Les chercheurs ont conclu que l’excision des filles était une coutume sociale soutenue par un ensemble de traditions ancestrales – n’ayant aucune preuve scientifique – dont les plus importantes sont les suivantes :
• l’excision contribue à la réduction de l’instinct sexuel chez la jeune fille et la femme mariée, par conséquent, elle aide à préserver la chasteté et l’honneur,
• la femme non excisée est très exigeante sur le plan sexuel, alors que la femme excisée est plus calme et moins exigeante, pouvant préserver l’honneur de son mari en cas de maladie ou d’absence. Tout cela pour garantir le bonheur et la satisfaction du mari et le rassurer sur le bon comportement de sa femme,
• les croyances légendaires concernant l’importance et le rôle de ces organes génitaux : à savoir que l’excision aiderait la jeune fille à mûrir et la préparerait au mariage la rendant plus féconde,
• l’excision est une opération esthétique et hygiénique la débarrassant de parties impures et laides.
Deuxièmement :
- la lumière de ce qui a précédé, nous pouvons exposer les principes de l’Islam pour réfuter cette coutume ancestrale :
• il n’existe aucune preuve, dans le droit musulman, instituant l’excision des filles en tant qu’obligation, sunna ou même makrumah comme nous l’avons démontré plus haut,
• la valeur de corps en Islam et les autres religions célestes, ainsi que le droit de chaque individu (homme ou femme) de jouir d’une âme et d’un corps saints, conformément au hadith du Prophète (PBSL) « ni nuisance ni préjudice ».
Ce hadith interdit à tout musulman et musulmane de porter préjudice sur soi-même ou sur les autres. Toutes les sciences nouvelles et l’expérience humaine ont démontré que l’ablation des organes génitaux de la femme la privant d’une partie vitale de son corps et des fonctions nécessaires à l’organisme que ces derniers assuraient, lui causaient des conséquences médicales et psychologiques tout au long de sa vie.
Par conséquent, il est impossible de tolérer ce préjudice conformément à la Chari’a car Dieu dit dans la sourate Al-Nissa’, verset 29 « Et ne vous tuez pas vous-même » et dans la sourate Al-Baqara, verset 195 « et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction ». Or il est évident que c’est un grand dommage et même une sorte de crime moral, de priver la femme de son droit à la jouissance à cause de cette tradition obsolète attribuée sans preuve à l’Islam.
3-interdiction de changer la création de Dieu :
Dieu dit dans Son Saint Coran, sourate Al-Tiin verset 4 « Nous avons certes créé l’Homme dans la forme la plus parfaite », est-ce que les gens viendraient prétendre que l’excision est une opération esthétique pour la femme comme si Dieu a créé le corps de la femme avec des défauts qu’ils se chargeraient de corriger. A Dieu n’en plaise !!!
Au contraire, l’excision est une transformation et déformation de la création de Dieu par la blessure et l’amputation.
De même, le Prophète a interdit de déformer la création de Dieu en maudissant « les transformateurs de la création de Dieu ». Le Coran considère comme péché l’amputation d’une partie des organes même des animaux. D’ailleurs, c’est le pacte que Satan s’est fixé pour détourner les êtres humains du droit chemin en les incitant à changer la créature de Dieu.
Dieu dit dans le Coran, sourate Al-Nissa’ verset 119 « Dieu l’ayant maudie [Le démon dit] : Oui, je prendrai un nombre déterminé de tes serviteurs; je les égarerai et je leur inspirerai de vains désirs; je leur donnerai un ordre, et ils fendront les oreilles des bestiaux; je leur donnerai un ordre, et ils changeront la création de Dieu. Et quiconque prend le diable pour allié au lieu d’Allah, sera, certes, voué à une perte évidente ».
4- les enseignements de l’Islam confirment le droit de la femme à jouir de sa relation conjugale :
Les enseignements de notre religion nous invitent à respecter la relation sexuelle entre l’homme et sa femme, et confirment le droit de chacun des partenaires à réussir cette relation. Or celle-ci est vouée à l’échec si un partenaire jouie et non l’autre. Elle devient purement sexuelle (physique)et favorise l’égoïsme, ce dont l’Islam nous interdit.
Les croyances que nous avons héritées de nos ancêtres concernant cette relation glorifie le droit de l’homme à la jouissance et n’évoque pas la femme. Aussi, ces idées se sont-elles perpétuées au fil des temps au sein de nos sociétés, au point d’associer l’excision de la femme au bonheur de l’homme et sa jouissance.
L’Islam reconnaît le besoin de l’homme et de la femme et considère la recherche du plaisir sexuel comme étant un droit naturel. Le rôle de la religion n’étant pas de combattre les normes de la nature (fitra), mais de les réglementer et assurer la réalisation du plaisir dans un cadre légal. L’Islam s’est effectivement intéressé à cette question et appelé au respect de cet aspect afin de permettre à la femme de bénéficier de son droit à la jouissance autant que l’homme.
Le Coran garantit à la femme ce droit dans la sourate Al-Baqara verset 223 « Vos épouses sont pour vous un champs de labour, allez à votre champ comme (et quand) vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes à l’avance. », c’est à dire préparez vos femmes avec des avances et des préliminaires de façon à ce que la femme puisse apprécier et jouir.
On trouve dans la sunna « si l’un de vous approche son épouse, qu’il l’aborde avec des préliminaires jusqu’à ce qu’elle ressente la même chose que lui, puis qu’ils s’unissent », « et si l’un deux vous s’unie avec son épouse, qu’il la fasse jouir, après l’acte, qu’il ne se détourne pas jusqu’à ce qu’elle obtienne également satisfaction ».
Or comment pourra-t-elle le faire si elle est privée des organes qui remplissaient cette fonction vitale dans son organisme ?
L’Islam a donc respecté les sentiments de la femme, contrairement à ces traditions que nous avons héritées de nos ancêtres et qui l’ont dénigrés au point de les écraser.
5-Les enseignements de l’Islam rejettent les croyances sociales poussant la société à pratiquer l’excision des filles :
Ainsi, l’Islam rejette les croyances qui poussent les familles à pratiquer l’excision de leurs filles. Par conséquent, ceux qui prétendent que la femme est un corps sans esprit, ou qu’elle n’a pas de personnalité, ou encore que le désir sexuel chez la femme est vingt cinq fois plus puissant ( !!!) n’avancent aucune preuve logique e scientifique allant dans ce sens. De plus, ces allégations vont à l’encontre des enseignements et des principes de l’Islam, notamment le hadith suivant « les femmes sont les sœurs des hommes ». Ce texte rejette de façon catégorique toutes ces allégations.
La femme, tout comme l’homme a des sentiments, des désirs, elle est douée d’une raison et d’une conscience lui permettant de préserver les principes de la religion et respecter son corps et sa chasteté. Elle dispose de tous les moyens pour devenir pieuse préservant les principes de Son Seigneur dans toutes ses affaires.
Certains ont prétendu que « l’excision était une façon d’ordonner et de contrôler les ardeurs de la femme », ce qui est contraire à la science, qui prouve que la source du désir de la femme est le cerveau et non les organes. Le comportement sexuel de la femme est comme celui de l’homme, qu’il soit bon ou mauvais, il est provoqué par le cerveau qui transmet l’ordre aux organes, ces derniers ne faisant qu’obéir. En effet, le corps ne fait qu’obéir aux instructions du cerveau et cela dans tous les besoins de l’être humain (nourriture, sommeil, sexe, etc….). Par conséquent, ce ne sont pas les organes génitaux externes de l’homme ou de la femme qui suscitent le désir ou définissent le comportement sexuel.
L’excision de la femme ne peut donc aider celle-ci à contrôler son désir ou son comportement sexuel. Ce comportement est le même chez la femme excisée et la femme non excisée, il ne peut être régulé que par les bonnes mœurs, l’éducation de la famille dans laquelle cette dernière évolue.
Par contre, le dérèglement ne survient que chez la femme excisée en raison de l’ablations des organes naturels qui sont désormais privé de leur fonction naturelle.
En Islam, la pureté, la chasteté et la préservation sont des valeurs requises chez la femme tout comme chez l’homme. Aussi, l’éducation, l’enseignement des bonnes mœurs et la crainte de Dieu sont les meilleurs garants pour préserver l’homme et la femme.
Quatrième question : La règle étant que tout est permis, puisqu’il n’y a pas de texte qui l’interdit, l’excision est donc permise selon la famille et le tuteur de la fillette ?
Quatrième réponse :
En effet, cette règle existe effectivement en jurisprudence, et elle concerne toutes les choses que Dieu a créé pour l’homme, comme l’eau, les arbres et autres ressources naturelles, quant aux questions concernant le corps de l’être humain, ses biens, son honneur et sa réputation, la règle est plutôt l’interdiction. L’Islam considère que le fait de porter atteinte aux biens et à la réputation des gens comme étant un crime et une violation, tout comme l’agression physique (coups et blessures, etc..) , et tout cela est très sévèrement puni par la Chari’a.
Or l’excision des filles est une agression physique, condamnable par la loi et la Chari’a. La règle étant dans le cas du sang, des biens et de l’honneur, l’interdiction et non la permission.
Cinquième question : l’excision des filles est une tradition ancestrale, or les coutumes font partie intégrante de la Chari’a, aussi, est-il permis de prendre cela en considération pour légitimer cette pratique ?
Cinquième réponse :
La tradition qui sera retenue ne devra pas contredire un texte juridique et doit être bénéfique aux gens et à la société. Or l’excision contrevient à la règle qui interdit de porter atteinte à l’intégrité physique des gens. Cette pratique ne peut donc être permise quoiqu’elle dure, car les traditions ne peuvent être considérées comme étant des preuves dans le contexte de la Chari’a. Par conséquent, un jurisconsulte ou une école juridique ne peuvent prendre cette pratique en considération à partir du moment où il leur apparaît qu’il n’existe aucune preuve authentique dans la Chari’a.
Sixième question : l’accord du tuteur de la fillette ou de son propre accord ne peut-il pas permettre l’excision sur le plan de la Chari’a ?
Sixième réponse :
Non, car le corps de la fillette n’appartient ni au tuteur ni à la fillette elle-même, et celui-ci n’a aucun droit d’en faire ce que bon lui semble, ce dernier n’a que le droit de l’éduquer et de la protéger. Le corps appartient au Créateur, nous n’y avons aucun droit ? Par ailleurs, l’Islam a interdit de porter préjudice au corps comme il a interdit le suicide.
Par conséquent, l’excision des filles devient un crime selon la loi et la Chari’a. Les jurisconsultes ont d’ailleurs imposé le prix de sang au complet en cas d’ablations des lèvres (partie externe des organes génitaux de la femme), ce prix est un sanction pour la personne ayant commis l’acte et un dédommagement pour la victime, car ont-ils précisé ces deux lèvres sont « le moyen de jouissance lors de l’union ». Or toute réduction ou suppression de ce plaisir est considéré comme un délit et une sanction s’impose. Aussi, il vaut mieux l’interdire au lieu d’attendre les conséquences et punir par la suite.
Septième question
Ce que nous voulons c’est l’excision selon la sunna et non l’excision africaine ou pharaonique( les mutilations génitales ), ceci afin de se conformer à la sunna prophétique et non pas aux propos des occidentaux. Par ailleurs, est-ce que tous les problèmes de l’Egypte ont été résolus pour concentrer tous nos efforts sur l’excision des filles ?
Septième réponse :
Il n’y a aucune pratique dans la sunna qu’on appelle « excision sunna des filles », d’autant plus que la vie du Prophète et de sa famille a été relatée en détails, mais à aucun moment il n’est mentionné que le Prophète a fait exciser ses filles et ses femmes.
La plupart des pays musulmans, tels que l’Arabie Saoudite, les pays du Golfe, le Liban, la Syrie, la Palestine, la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Indonésie, la Malaisie, etc…. ne connaissent pas cette pratique. Or, est-il possible que tous ces musulmans puissent rejeter un des préceptes de l’Islam, ou une sunna prophétique que serait l’excision des filles comme le prétendent certains ?
L’intérêt de supprimer cette pratique n’a pas été suscité par la propagande occidentale, ni ne répond aux recommandations de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire en 1994, avec la projection d’un film représentant une opération d’excision en Egypte par la chaîne de télévision CNN, même si cela a provoqué l’indignation de tout citoyen et musulman soucieux de son pays et de sa religion.
Ce n’est pas non plus, un intérêt récent de la part des Muftis et Savants musulmans, ni de l’Etat et la société égyptienne. En effet, les médecins égyptiens ont appelé à la suppression de cette pratique pour des raisons de santé et ceci dès les années 20, à travers l’association des médecins (à ce moment-là le syndicat des médecins n’existait pas encore).
De même, il existe depuis les années 40, des fatwas (avis juridique) affirmant que l’excision des filles n’a rien à voir avec la sunna et qu’il n’y avait aucun mal à l’abandonner. A titre d’exemple, on citera la fatwa du grand savant et mufti égyptien Sheikh Hassanayn Makhlouf en 1949 , celle de Sayed Sabeq, auteur de « La jurisprudence » dans les années 40, une œuvre qui est devenue par la suite une référence car il y a traité tout les aspects de la jurisprudence musulmane en se basant sur les sources les plus authentiques. Celui-ci a écrit dans son livre : « les hadiths concernant l ‘excision des filles sont tous faibles ». De même, les fatwas du Mufti Mohamed Rachid Rida dans le journal « Al-Manar » de 1904 vont dans le même sens.
Par conséquent, l’intérêt pour cette question est d’ordre humanitaire avant tout. Je me demande comment un père ou une mère conscient des conséquences présentes et futures de cette opération peuvent l’accepter.
Alors, craignons Dieu en ce qui concerne nos filles et rappelons-nous le conseil du Proph&
Re: Islam, selon...
ISLAM : LE CORAN CONTREDIT LA BIBLE.
Le Coran.
Absolument pas, cette déclaration est une tromperie, pourquoi ? Parce que l'image de Jésus dans la tête des musulmans, dans le « Coran », dans les Hadiths, dans les enseignements de Mahomet, est totalement différente du Jésus de la « Bible ». Les enseignements coraniques et islamiques sur Jésus consistent en ceci : « Leur Jésus est le fils de marie, né d'elle par un miracle d'Allah, mais, il ne peut être appelé le fils de Dieu, et il ne peut être Dieu, il n'a pas été sacrifié, il n'a pas versé son sang ».
LES MUSULMANS NIENT LA CRUCIFIXION DE JÉSUS
LES MUSULMANS CROIENT, À LA FIN DU MONDE, JÉSUS TUERA TOUS LES COCHONS
JÉSUS ET MAHOMET, DES PROFONDES DIVERGENCES ET DES SURPRENANTES SIMILITUDES
Parlons de la manière dont les musulmans voient Jésus. Les musulmans quand ils voient un chrétien, ils aiment dire, « Je veux que vous sachiez, nous les musulmans, aimons Jésus autant que vous les chrétiens ». Est-ce une déclaration exacte ? Témoignage du docteur Mustafa Mark, ancien professeur à l'université islamique Al-Azar du Caire :
Le Coran.
Absolument pas, cette déclaration est une tromperie, pourquoi ? Parce que l'image de Jésus dans la tête des musulmans, dans le « Coran », dans les Hadiths, dans les enseignements de Mahomet, est totalement différente du Jésus de la « Bible ». Les enseignements coraniques et islamiques sur Jésus consistent en ceci : « Leur Jésus est le fils de marie, né d'elle par un miracle d'Allah, mais, il ne peut être appelé le fils de Dieu, et il ne peut être Dieu, il n'a pas été sacrifié, il n'a pas versé son sang ».
Or, tous les regards bibliques sur l'identité de Jésus-Christ sont faussement interprétés par le « Coran » et les enseignements islamiques. Quand un musulman fait une déclaration de ce genre, il trompe, absolument, les chrétiens comme beaucoup d'Imams, après les attentats du 11 septembre de New York ... Pour essayer de mettre les chrétiens de leurs côtés, exactement;, de la même manière qu'ils ont trompé le monde à cause des médias sécularisés en racontant que « l'Islam était une religion de paix et de tolérance ». C'est le même mensonge.
Et pourtant, les musulmans croient que la naissance de Jésus est miraculeuse, mais la Vierge Marie qu'ils reconnaissent est très incertaine, car la vierge marie des évangiles n'est pas celle identifiée dans le « Coran », Dans le « Coran », la Marie, mère de Jésus est la sœur de Moïse, c'est donc très confondant puisque les époques de Moïse et de Jésus sont très distantes : C'est l'une des erreurs historiques et scientifiques du « Coran ».
Et ce n'est pas toit, il existe d'autres erreurs dans le « Coran » concernant cette fois-ci, l'ancien testament. Ce qui justifie qu'au cours de ses voyages, Mahomet a, probablement, beaucoup parlé aux juifs et aux chrétiens, et il a entendu et reçu beaucoup des récits bibliques, mais il les a tous mélangés dans sa tête. Erreurs historiques ... Erreurs linguistiques ... Quand nous parlons des contradictions du « Coran », il faut aussi ajouter et parler des historiques etc ...
Mais, revenons encore un instant à Jésus : Les musulmans considèrent la naissance de Jésus miraculeuse par Marie, d'une façon d'une autre, même s'il ne s'agit de la même Marie ou de la bonne personne. Ensuite la thèse que Jésus, ne serait pas Dieu en chair, mais qu'il serait simplement un grand prophète de base, il était considéré comme l'un des derniers saints (en arabe Rassoul Allah), ce qui signifie très grand prophètes comme Mahomet, Moïse, Abraham. Dons, ils considèrent Jésus comme étant un très grand prophète parmi d'autres. et Mahomet est considéré comme le dernier et le plus grand prophète de tous les prophètes.
LES MUSULMANS NIENT LA CRUCIFIXION DE JÉSUS
Le « Coran » nie la crucifixion de Jésus, le chapitre 4 du « Coran » explique « Or, ils ne l'ont ni tué, ni crucifié », « mais ce n'était qu'un faux semblant (verset 157) » Pour Mahomet, Jésus n'est ni mort, ni crucifié, il dit : « Quand les juifs essayèrent de crucifier, Allah l'a pris avec lui au paradis et il est encore vivant avec lui au paradis ».
LES MUSULMANS CROIENT, À LA FIN DU MONDE, JÉSUS TUERA TOUS LES COCHONS
Mais le point de vue islamique sur la seconde venue de jésus est totalement différence de qu'en dit la « Bible ». Tout ce que l'Islam dit de sa seconde venue, c'est qu'il va faire certaines choses, et l'une de ces choses : C'est qu'il viendra tuer tous les cochons du monde entier. Les hadiths sont clairs la dessus, sur l'enseignement et les mots même de Mahomet : « La descente du fils de Marie parmi vous est imminente, il cassera la croix et tuera tous les [cochons] et abolira le tribut de guerre [Sahih Bukhari 3 : 43-656] et dans [Sahih Bukhari 3 : 57-657] » mahomet apporta. « Il va revenir casser la croix, toutes les croix en bois, toutes les croix dans le monde entier », « il viendra mettre fin au + djizîa + », ce qui signifie qu'il arrêtera la collecte pour la taxe contre les juifs et les chrétiens et « il apportera la justice dans le monde (c'est le seul point positif qui a été emprunté à la Bible) ». Incroyable !!!
JÉSUS ET MAHOMET, DES PROFONDES DIVERGENCES ET DES SURPRENANTES SIMILITUDES
Commençons par des ressemblances, il y a des ressemblances et elles sont cocasses, comme vous les concéderez, en les entendant ; Ce ne sont pas des similitudes concernant la bonté de Dieu, ce sont juste des ressemblances prosaïques, telles que la manière, dont Mahomet grandit, dont il agit quand il était un petit enfant.
Par exemple, l'Islam parle de la prophétie comme la « Bible », nous en parle avec de la prophétie de la venue du Messie. Côté islamique, on dit : « Il y a une prophétie, une prophétie de la venue du dernier prophète ».
Quand Jésus fut petit enfant et alla un jour au temple ... Siméon prophétisa sur Mahomet, il y a un homme arabe, qui s'appelait Waraqa Bin Neufal, c'était le cousin de la première femme de Mahomet. On dit qu'il prophétisa sa venu.
À propos de la venue de jésus au temple pour débattre avec les chefs juifs, les chefs religieux, Mahomet alla au centre, au centre religieux de la Mecque appelé à cette époque « Al-Ka'ba » et débattit avec les religieux. Ce sont donc des ressemblances de la sorte qu'on trouve :
Jésus 12 disciples pour diffuser son message, Mahomet fit pareil, il choisit 12 compagnons, 12 chefs pour mener son armée et exporter, militairement, l'Islam hors de l'Arabie.
Bien qu'il s'agit de quelques ressemblances qui ne sont, vraiment, pas significatives, mais, il y a aussi des divergences. Pour introduire ces divergences, nous allons parler de la lapidation :
Jésus est venue apporter l'espérance, le pardon, la paix et l'amour, Mahomet est venu apporter la vengeance, la mort, la haine, la tuerie, les rivières de sang. C'est très évident, par exemple avec Jésus-Christ, la « Bible », en [Jean chapitre 8] nous rapporte qu'une femme qui avait commis l'adultère avait été amenée à Jésus par les juifs. les juifs savaient à cette époque, que cette femme selon la loi de Moïse, cette devrait être lapidée. Mais, ils venaient pour mettre à l’épreuve ce grand prêcheur et Rabbi à Jérusalem Vous connaissez l'histoire, il les affronta en leur disant « que celui d'entre-vous est sans péché, qu'il lève la main et qu'il vienne lui jeter la première pierre ». Parce qu'ils savaient qu'ils étaient pécheurs, ils partirent de devant sa face et s'en allèrent. Jésus s'approche devant la femme et lui demande « y a quelques-un de ces gens la, qui t'ont jugée ? » Elle répond « Non » et Jésus lui dit : « Moi non plus je ne te juge pas, vas et ne pèche plus ».
Autrement dit, Jésus parce qu'il a fait et dit à cette femme, il a accompli sa parole selon laquelle « le fils de l'homme était venu, non pour tuer ou pour détruire, mais pour donner la vie et qu'il est le chemin, la vérité et la vie. Il es venu pour apporter la vie ».
Maintenant, ce qui s'est passé, quand une adultère fut amenée à Mahomet ? Voici ce qui s'est passé :
L'histoire s'est répétée de façon surprenante 600 ans plus tard,. Le prophète d'Allah, Mahomet a reçu une femme qui avait commis l'adultère et la raison pour laquelle, les musulmans la lui avait présentée, c'était que la jurisprudence islamique concernant l'adultère, n'avait pas encore bien été établie dans la loi islamique; Mahomet demande à la femme : « As-tu vraiment commis l'adultère ? » Elle réponds, « oui prophète, je suis enceinte maintenant » Mahomet répondit : « Bien rentre chez toi, attends jusqu'à ce que tu accouches. Patientes avec ton bébé, allaite-le pendant deux ans, puis revient et apporte le-moi [Muwatta de Malik 41 :1.5] et [Sahih Muslim 17 : 4206] »; C'est ce qu'elle fi et lui donna un petit morceau de pain. Elle accoucha, s'occupa de son bébé durant deux ans, elle rapporta son bébé. Vous comprenez pour manger, simplement pour montrer à Mahomet que le bébé pouvait manger maintenant, qu'elle n'avait plus besoin d'allaiter son bébé; pendant qu'elle s'approchait de lui, Mahomet lui arracha son bébé, ordonna à ses amis de creuser un trou dans le sol, de mettre cette femme dans le trou, de sorte que seule sa tête dépassait du sol et ils la lapidèrent et la tuèrent sous les yeux de son petit enfant (Lorsque un des compagnons voulut écarter l'enfant, Mahomet exigea la présence de cet enfant pour qu'il puisse voir comment sa mère va être tuée .
L'Islam n'est pas une révélation divine
L'Islam est une révélation humaine.
Lire également, les articles suivants :L'Islam est une révélation humaine.
Re: Islam, selon...
Ibadat El Chouyoukh : Islam à Dieu, Islam aux Cheikhs et la Chahada d’Abi Horeira
D’après le coran, les associateurs sont les champions du monde toutes catégories du mensonge. Le plus marrant est qu’ils n’en ont pas conscience puisqu’ils réussissent à se mentir à eux même (6-23 à 6-24). […]
D’après le coran, les associateurs sont les champions du monde toutes catégories du mensonge. Le plus marrant est qu’ils n’en ont pas conscience puisqu’ils réussissent à se mentir à eux même (6-23 à 6-24).
Parmi les « musulmans » dit modérés, certains se croient suffisamment intelligents pour être hors de portée de leurs mensonges. Comme en majorité, ils lisent leur islam modéré dans des livres « modérés », autres que le coran, bouquin de 600 pages envoyé par Dieu avec l’idée saugrenue d’expliquer l’islam aux musulmans, ils n’ont qu’une très faible connaissance du véritable islam. Inconsciemment, ils acceptent l’idée farfelue que les cheikhs détiennent la légitimité religieuse. Une croyance ancestrale qui leur permet d’ingurgiter, le plus tranquillement du monde, les plus grosses couleuvres inventées par Bukhari, Muslim, Abi Horeira and Co.
Comme preuve des capacités d’absorption par ceux qui se croient futés des conneries inventées par ceux qu’ils croient stupides, en appui de l’affirmation que les associateurs islamistes sont capables d’embobiner qui ils veulent, nous allons aborder dans cet article, un petit échantillon de leur science de la carabistouille.
Au menu du jour : la Chahada (miam miam !).
Il s’agit de la formule magique qui rendrait musulman.
C’est le premier pilier de l’islam aux cheikhs dans une fable parlant d’une série de 5 piliers.
Réussir à faire prononcer cette phrase à un non musulman plonge le Muslim aux Cheikhs (soumis aux cheikhs) dans une extase jubilatoire inégalée.
Le « sésame ouvre toi » de l’islam serait, selon l’islam aux cheikhs :
« Ach Hadu An La Ilaha illa Allah wa Ach hadu Anna Muhamadan rasool Allah”
« Je témoigne qu’il n’y a d’autre Dieu que Dieu et je témoigne que Muhammad est son Messager »
AVERTISSEMENT : Cet article contient des passages choquants appuyées par des versets coraniques choquants et risque de heurter violemment la sensibilité des Muslims aux Cheikhs aux cœurs les plus sensibles.
Cheikh Dukhani est très sérieux. Cet article n’est pas facile à digérer.
Hors d’œuvre : Interview imaginaire de SATAN par Cheikh Dukhani.
Cheikh Dukhani : Bonjour Satan
Satan : Bonjour Cheikh.
Cheikh Dukhani : D’après le Coran, vous auriez refusé de vous prosterner devant Adam lorsque Dieu a crée Adam. J’en déduis que vous avez eu un contact plus ou moins direct avec Dieu. Dieu vous aurait même adressé la parole. Est-ce vrai ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Donc vous êtes prêts à témoigner que Dieu existe ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Vous êtes prêt à témoigner qu’il n’y a pas d’autre Dieu. Vous étiez là et vous savez de quoi il en retourne. Vous connaissez la vérité et vous savez qui a créé la terre et les cieux. Êtes-vous prêts à en témoigner ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Une dernière question. Avez-vous suivi l’histoire des humains depuis le début ? Êtes-vous prêts à témoigner devant Dieu que Muhammad (saws) est son messager ?
Satan : Ouais. Il en a envoyé plein d’autres d’ailleurs. De mémoire, j’en citerais Abraham, Moise, Issa (le fils de Marie) et Noah.
Cheikh Dukhani : Mr Satan, s’il vous plaît, contentez vous de répondre aux questions ! Pour résumer, pouvez-vous prononcer la phrase suivante :
« Je témoigne qu’il n’y a d’autre Dieu que Dieu et que Muhammad est son messager » ?
Satan : Aucun problème.
« Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Muhammad est son messager »
Cheikh Dukhani : AH ! AH ! Je t’ai eu Satan de merde. Tu as prononcé la Chahada. Je t’ai converti à l’islam.
Satan : Pauvre con.
Cheikh Dukhani : Nananère ! Quel mauvais perdant tu fais.
Satan : Je répète. Pauvre con. Tu m’as fait perdre du temps. Mais comme tu m’as fait rigoler je vais te mettre en contact avec mon responsable prêches islamiques. Il va t’expliquer d’où elle vient ta Chahada. C’est un type très compétent.
Dommage, sans sa manie des chats, il aurait pu aller très loin.
Fin de l’interview imaginaire.
J’espère que vous avez compris que la chahada n’implique pas grand-chose.
Satan en est parfaitement capable. D’ailleurs, c’est dans le coran. Dans le verset 38-76 il reconnait que Dieu est son créateur et l’appelle Dieu (RAB) dans le verset 38-79. Quand à Muhammad, il est évident qu’il reconnait qu’il est messager de Dieu puisqu’il passe son temps à pervertir le message. C’est même une grosse partie son boulot, en quelque sorte.
Bref, avec la chahada de l’islam aux cheikhs, vous êtes aussi musulmans que Satan.
Par cette entrée en matière, il est aussi utile de rappeler, pour les croyants bien sûr, que le principal ennemi de l’islam n’est ni le RCD, ni le KGB, ni la CIA, mais Satan (2-208).
Croire en Dieu revient aussi à croire en l’existence de Satan et au grand boulot qu’il abat, malgré sa discrétion
Genèse du premier pilier de l’islam aux cheikhs selon les cheikhs.
Il était une fois un bonhomme qui aimait les chats, même qu’on l’appelait Abi Horeira. Un grand prêtre que ce bonhomme. Auteur d’environ la moitié des Hadiths dit Sahihs. Les Sahihs sont la seconde source de loi en islam en termes de priorité et la première en termes de quantité d’instructions à suivre. En matière de commandements dans l’islam aux Cheikhs, Dieu est loin derrière Abi Horeira. Abi Horeira est un grand pilier de la charia.
Selon des hadiths plus ou moins sacrés, Abi Horeira serait allé voir des personnes pour les informer que le Messager de Dieu l’a autorisé à leur dire de réciter la chahada (ach hadu an laa ilaha illallah wa ach hadu anna muhammadan rasool allah).
Quand Omar (ibn el Khattab) entendit cela, il donna un coup de poing à Abi Horeira, l’a jeté à terre, lui a mis son pied sur le cou et lui demanda comment il osait prononcer un tel blasphème.
Abi Horeira jura qu’il s’agissait de la recommandation du prophète en personne. Comme preuve, il sortit une paire de pantoufles en cuir que le prophète lui aurait donné à cet effet. Omar reconnu la paire de pantoufle et se calma.
Ainsi, les musulmans vécurent heureux et purent réciter la chahada pendant des générations.
OUF ! Heureusement qu’Abi Horeira avait les pantoufles sur lui. Comme quoi, ça ne tient pas à grand-chose, le premier pilier de l’islam.
Il y a bien d’autres hadiths, mais celui là est le plus rigolo (rassurez vous, ce n’est pas Cheikh Dukhani qui va vous demander de croire à ce genre de trucs).
Dans la suite de l’article, nous allons tenter d’énumérer, dans la mesure du possible, le nombre de contraventions coraniques perpétrées par la Chahada de ceux qui ont suivi Abi Horeira & Co.
Contravention n°1 : Faux témoignage.
Amusant, n’est-ce pas ?
Dieu qui dit au prophète en personne qu’il n’est pas en mesure de témoigner que Moise a reçu le livre, que Moise est messager de Dieu. Il n’était tout simplement pas là. Il n’était pas témoin.
Des centaines de millions de musulmans sont pourtant prêts à témoigner que Muhammad a reçu le livre. Non seulement ils n’ont rien vu mais en plus ils seraient incapables de reconnaître le prophète parmi un groupe d’individus. Pourtant, ils sont tous prêts à témoigner qu’il est messager de Dieu. Juridiquement, la chahada d’Abi Horeira est un faux évident et indiscutable.
Le 25-73 est à garder bien en tête.
Chapeau bas Abi Horeira. Un mensonge comme formule d’adhésion à l’islam, il faillait l’oser, celle là. « Chahed ma Chafchi Hagua ».
Contravention N°2 : Dieu n’a que faire de votre témoignage.
Bien sûr, beaucoup insisteront : Je veux témoigner quand même !
Mais Dieu n’en a que faire de votre témoignage :
Dieu se suffit comme témoin. Comment vous le faire comprendre ? Allah se suffit comme témoin=Allah ne demande pas votre témoignage
Relisez tranquillement et ne soyez pas aveugles.
Pour ceux qui insistent pour faire des témoignages, qu’ils se rassurent, ils seront appelé à la barre et ils pourront témoigner à volonté :
Note subsidiaire : Avant de continuer avec les PV, Cheikh Dukhani, se doit de relever les quelques versets qui pourrait être utilisés par les témoins qui n’ont rien vu.
Le premier est le verset 21-56 où Abraham « témoigne » » que Dieu est le créateur de la terre et des cieux. Sauf que Abraham a eu des contacts directs avec Dieu et que les témoignages ne s‘héritent pas.
Le verset 3-18 dit que Dieu lui-même, ainsi que les anges et « ceux qui ont la science » témoignent qu’il n’y a d’autre Dieu que lui. A priori, 10 Millions de Tunisiens « qui ont la science», cela fait un peu beaucoup.
Le verset 3-86 parle d’un peuple qui aurait cru, témoigné que le Messager était véridique (« chahidou anna arrasoula Hakkon ») et puis qui a mécru et que Dieu ne guide plus. Bel exemple pour ceux qui veulent témoigner. Noter la forme collective (peuple) du témoignage qui pourrait très bien s’appliquer à un peuple qui a vu de visu le prophète et qui, par la suite, descendance comprise, est devenu mécréant ou associateur après coup.
Enfin le verset 7-172 parle d’un témoignage « sur nous-mêmes » où tous nous attestions que Dieu est notre seigneur. Mais là, nous étions en présence directe de Dieu et c’était une autre vie.
En conclusion, il est possible de tergiverser dans l’espoir de sauver la première partie de la chahada d’Abi Horeira. Mais pourquoi ? Nulle part dans le coran Dieu ne nous demande de faire ces témoignages. Qui voulons-nous suivre coûte que coûte en insistant ?
Contravention N°3 : La Chahada des hypocrytes, des menteurs, des ennemis de Dieu
Tout y est. J’ai plus qu’à mettre en gras. Bien lire le 63-1 et bien lire le témoignage de Dieu. Comme quoi, Abi Horeira, n’est pas allé la chercher bien loin sa chahada. Ce qui est marrant, c’est qu’il ait choisi proprement celle là. Comme quoi, en misant sur la stupidité et l’aveuglement face au coran des Cheikhs et de leurs soumis (muslims), on ne prend pas trop de risques.
L’analyse du mot « chahada » dans le coran (c’est comme ça qu’on étudie le coran) montre que c’est Dieu le principal témoin. Il est, en plus, à plusieurs reprises, cité comme le savant de l’invisible (ghayb) et de la chahada (traduit le plus souvent comme le visible ?). A plusieurs reprises, le coran parle de façon élogieuse de ceux qui croient en Dieu et le redoutent sans le voir (yakhcha allah bil ghaib).
La foi, c’est croire en Dieu et s’y soumettre sans le voir et non pas témoigner de ce que l’on n’a pas vu. La vraie foi, le top du top, par laquelle on passe du grade de Muslim à Croyant véritable consiste à le prouver en dépensant de ce qu’on a de plus cher au nom de Dieu. Ce n’est pas que des paroles. Mais là, c’est une autre histoire.
D’après le coran, les associateurs sont les champions du monde toutes catégories du mensonge. Le plus marrant est qu’ils n’en ont pas conscience puisqu’ils réussissent à se mentir à eux même (6-23 à 6-24). […]
D’après le coran, les associateurs sont les champions du monde toutes catégories du mensonge. Le plus marrant est qu’ils n’en ont pas conscience puisqu’ils réussissent à se mentir à eux même (6-23 à 6-24).
Parmi les « musulmans » dit modérés, certains se croient suffisamment intelligents pour être hors de portée de leurs mensonges. Comme en majorité, ils lisent leur islam modéré dans des livres « modérés », autres que le coran, bouquin de 600 pages envoyé par Dieu avec l’idée saugrenue d’expliquer l’islam aux musulmans, ils n’ont qu’une très faible connaissance du véritable islam. Inconsciemment, ils acceptent l’idée farfelue que les cheikhs détiennent la légitimité religieuse. Une croyance ancestrale qui leur permet d’ingurgiter, le plus tranquillement du monde, les plus grosses couleuvres inventées par Bukhari, Muslim, Abi Horeira and Co.
Comme preuve des capacités d’absorption par ceux qui se croient futés des conneries inventées par ceux qu’ils croient stupides, en appui de l’affirmation que les associateurs islamistes sont capables d’embobiner qui ils veulent, nous allons aborder dans cet article, un petit échantillon de leur science de la carabistouille.
Au menu du jour : la Chahada (miam miam !).
Il s’agit de la formule magique qui rendrait musulman.
C’est le premier pilier de l’islam aux cheikhs dans une fable parlant d’une série de 5 piliers.
Réussir à faire prononcer cette phrase à un non musulman plonge le Muslim aux Cheikhs (soumis aux cheikhs) dans une extase jubilatoire inégalée.
Le « sésame ouvre toi » de l’islam serait, selon l’islam aux cheikhs :
« Ach Hadu An La Ilaha illa Allah wa Ach hadu Anna Muhamadan rasool Allah”
« Je témoigne qu’il n’y a d’autre Dieu que Dieu et je témoigne que Muhammad est son Messager »
AVERTISSEMENT : Cet article contient des passages choquants appuyées par des versets coraniques choquants et risque de heurter violemment la sensibilité des Muslims aux Cheikhs aux cœurs les plus sensibles.
Cheikh Dukhani est très sérieux. Cet article n’est pas facile à digérer.
Hors d’œuvre : Interview imaginaire de SATAN par Cheikh Dukhani.
Cheikh Dukhani : Bonjour Satan
Satan : Bonjour Cheikh.
Cheikh Dukhani : D’après le Coran, vous auriez refusé de vous prosterner devant Adam lorsque Dieu a crée Adam. J’en déduis que vous avez eu un contact plus ou moins direct avec Dieu. Dieu vous aurait même adressé la parole. Est-ce vrai ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Donc vous êtes prêts à témoigner que Dieu existe ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Vous êtes prêt à témoigner qu’il n’y a pas d’autre Dieu. Vous étiez là et vous savez de quoi il en retourne. Vous connaissez la vérité et vous savez qui a créé la terre et les cieux. Êtes-vous prêts à en témoigner ?
Satan : Ouais.
Cheikh Dukhani : Une dernière question. Avez-vous suivi l’histoire des humains depuis le début ? Êtes-vous prêts à témoigner devant Dieu que Muhammad (saws) est son messager ?
Satan : Ouais. Il en a envoyé plein d’autres d’ailleurs. De mémoire, j’en citerais Abraham, Moise, Issa (le fils de Marie) et Noah.
Cheikh Dukhani : Mr Satan, s’il vous plaît, contentez vous de répondre aux questions ! Pour résumer, pouvez-vous prononcer la phrase suivante :
« Je témoigne qu’il n’y a d’autre Dieu que Dieu et que Muhammad est son messager » ?
Satan : Aucun problème.
« Je témoigne qu’il n’y a de Dieu que Dieu et que Muhammad est son messager »
Cheikh Dukhani : AH ! AH ! Je t’ai eu Satan de merde. Tu as prononcé la Chahada. Je t’ai converti à l’islam.
Satan : Pauvre con.
Cheikh Dukhani : Nananère ! Quel mauvais perdant tu fais.
Satan : Je répète. Pauvre con. Tu m’as fait perdre du temps. Mais comme tu m’as fait rigoler je vais te mettre en contact avec mon responsable prêches islamiques. Il va t’expliquer d’où elle vient ta Chahada. C’est un type très compétent.
Dommage, sans sa manie des chats, il aurait pu aller très loin.
Fin de l’interview imaginaire.
J’espère que vous avez compris que la chahada n’implique pas grand-chose.
Satan en est parfaitement capable. D’ailleurs, c’est dans le coran. Dans le verset 38-76 il reconnait que Dieu est son créateur et l’appelle Dieu (RAB) dans le verset 38-79. Quand à Muhammad, il est évident qu’il reconnait qu’il est messager de Dieu puisqu’il passe son temps à pervertir le message. C’est même une grosse partie son boulot, en quelque sorte.
Bref, avec la chahada de l’islam aux cheikhs, vous êtes aussi musulmans que Satan.
Par cette entrée en matière, il est aussi utile de rappeler, pour les croyants bien sûr, que le principal ennemi de l’islam n’est ni le RCD, ni le KGB, ni la CIA, mais Satan (2-208).
Croire en Dieu revient aussi à croire en l’existence de Satan et au grand boulot qu’il abat, malgré sa discrétion
Genèse du premier pilier de l’islam aux cheikhs selon les cheikhs.
Il était une fois un bonhomme qui aimait les chats, même qu’on l’appelait Abi Horeira. Un grand prêtre que ce bonhomme. Auteur d’environ la moitié des Hadiths dit Sahihs. Les Sahihs sont la seconde source de loi en islam en termes de priorité et la première en termes de quantité d’instructions à suivre. En matière de commandements dans l’islam aux Cheikhs, Dieu est loin derrière Abi Horeira. Abi Horeira est un grand pilier de la charia.
Selon des hadiths plus ou moins sacrés, Abi Horeira serait allé voir des personnes pour les informer que le Messager de Dieu l’a autorisé à leur dire de réciter la chahada (ach hadu an laa ilaha illallah wa ach hadu anna muhammadan rasool allah).
Quand Omar (ibn el Khattab) entendit cela, il donna un coup de poing à Abi Horeira, l’a jeté à terre, lui a mis son pied sur le cou et lui demanda comment il osait prononcer un tel blasphème.
Abi Horeira jura qu’il s’agissait de la recommandation du prophète en personne. Comme preuve, il sortit une paire de pantoufles en cuir que le prophète lui aurait donné à cet effet. Omar reconnu la paire de pantoufle et se calma.
Ainsi, les musulmans vécurent heureux et purent réciter la chahada pendant des générations.
OUF ! Heureusement qu’Abi Horeira avait les pantoufles sur lui. Comme quoi, ça ne tient pas à grand-chose, le premier pilier de l’islam.
Il y a bien d’autres hadiths, mais celui là est le plus rigolo (rassurez vous, ce n’est pas Cheikh Dukhani qui va vous demander de croire à ce genre de trucs).
Dans la suite de l’article, nous allons tenter d’énumérer, dans la mesure du possible, le nombre de contraventions coraniques perpétrées par la Chahada de ceux qui ont suivi Abi Horeira & Co.
Contravention n°1 : Faux témoignage.
28-43 | [rtl]وَلَقَدْ آتَيْنَا مُوسَى الْكِتَابَ مِن بَعْدِ مَاأَهْلَكْنَاالْقُرُونَ الْأُولَى بَصَائِرَ لِلنَّاسِ وَهُدً وَرَحْمَةً لَّعَلَّهُمْ يَتَذَكَّرُونَ [/rtl] | Nous avons en effet, donné le Livre à Moïse, – après avoir fait périr les anciennes générations, – en tant que preuves illuminantes pour les gens, ainsi que guidée et miséricorde afin qu’ils se souviennent. |
28-44 | [rtl]وَمَاكُنتَ بِجَانِبِ الْغَرْبِيِّ إِذْ قَضَيْنَاإِلَى مُوسَى الْأَمْرَ وَمَا كُنتَ مِنَ الشَّاهِدِينَ [/rtl] | Tu n’étais pas sur le versant ouest (du Sinaï), quand Nous avons décrété les commandements à Moïse : tu n’étais pas parmi les témoins. |
Amusant, n’est-ce pas ?
Dieu qui dit au prophète en personne qu’il n’est pas en mesure de témoigner que Moise a reçu le livre, que Moise est messager de Dieu. Il n’était tout simplement pas là. Il n’était pas témoin.
Des centaines de millions de musulmans sont pourtant prêts à témoigner que Muhammad a reçu le livre. Non seulement ils n’ont rien vu mais en plus ils seraient incapables de reconnaître le prophète parmi un groupe d’individus. Pourtant, ils sont tous prêts à témoigner qu’il est messager de Dieu. Juridiquement, la chahada d’Abi Horeira est un faux évident et indiscutable.
25-71 | [rtl]وَمَن تَابَ وَعَمِلَ صَالِحًا فَإِنَّهُ يَتُوبُ إِلَى اللَّهِ مَتَابًا[/rtl] | et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c’est vers Allah qu’aboutira son retour. |
25-72 | [rtl]وَالَّذِينَ لَا يَشْهَدُونَ الزُّورَ وَإِذَامَرُّوا بِاللَّغْوِ مَرُّوا كِرَامًا[/rtl] | Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages; et qui, lorsqu’ils passent auprès d’une frivolité, s’en écartent noblement; |
25-73 | [rtl]وَالَّذِينَ إِذَا ذُكِّرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ لَمْ يَخِرُّوا عَلَيْهَا صُمًّا وَعُمْيَانًا [/rtl] | qui lorsque les versets de leur Seigneur leur sont rappelés, ne deviennent ni sourds ni aveugles; |
Le 25-73 est à garder bien en tête.
Chapeau bas Abi Horeira. Un mensonge comme formule d’adhésion à l’islam, il faillait l’oser, celle là. « Chahed ma Chafchi Hagua ».
Contravention N°2 : Dieu n’a que faire de votre témoignage.
Bien sûr, beaucoup insisteront : Je veux témoigner quand même !
Mais Dieu n’en a que faire de votre témoignage :
4-79 | [rtl]مَّاأَصَابَكَ مِنْ حَسَنَةٍ فَمِنَ اللّهِ وَمَا أَصَابَكَ مِن سَيِّئَةٍ فَمِن نَّفْسِكَ وَأَرْسَلْنَاكَ لِلنَّاسِ رَسُولاً وَكَفَى بِاللّهِ شَهِيدًا[/rtl] | Tout bien qui t’atteint vient d’Allah, et tout mal qui t’atteint vient de toi-même. Et Nous t’avons envoyé aux gens comme Messager. Et Allah suffit comme témoin. |
4-166 | [rtl]لَّـكِنِ اللّهُ يَشْهَدُ بِمَاأَنزَلَ إِلَيْكَ أَنزَلَهُ بِعِلْمِهِ وَالْمَلآئِكَةُ يَشْهَدُونَ وَكَفَى بِاللّهِ شَهِيدًا[/rtl] | Mais Allah témoigne de ce qu’Il a fait descendre vers toi, Il l’a fait descendre en toute connaissance. Et les Anges en témoignent. Et Allah suffit comme témoin. |
48-28 | [rtl]هُوَالَّذِي أَرْسَلَ رَسُولَهُ بِالْهُدَى وَدِينِ الْحَقِّ لِيُظْهِرَهُ عَلَى الدِّينِ كُلِّهِ وَكَفَى بِاللَّهِ شَهِيدًا[/rtl] | C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. |
Dieu se suffit comme témoin. Comment vous le faire comprendre ? Allah se suffit comme témoin=Allah ne demande pas votre témoignage
Relisez tranquillement et ne soyez pas aveugles.
Pour ceux qui insistent pour faire des témoignages, qu’ils se rassurent, ils seront appelé à la barre et ils pourront témoigner à volonté :
100-6 | [rtl]إِنَّ الْإِنسَانَ لِرَبِّهِ لَكَنُودٌ[/rtl] | L’homme est, certes, ingrat envers son Seigneur; |
100-7 | [rtl]وَإِنَّهُ عَلَى ذَلِكَ لَشَهِيدٌ[/rtl] | et il sera témoin de cela; |
Note subsidiaire : Avant de continuer avec les PV, Cheikh Dukhani, se doit de relever les quelques versets qui pourrait être utilisés par les témoins qui n’ont rien vu.
Le premier est le verset 21-56 où Abraham « témoigne » » que Dieu est le créateur de la terre et des cieux. Sauf que Abraham a eu des contacts directs avec Dieu et que les témoignages ne s‘héritent pas.
Le verset 3-18 dit que Dieu lui-même, ainsi que les anges et « ceux qui ont la science » témoignent qu’il n’y a d’autre Dieu que lui. A priori, 10 Millions de Tunisiens « qui ont la science», cela fait un peu beaucoup.
Le verset 3-86 parle d’un peuple qui aurait cru, témoigné que le Messager était véridique (« chahidou anna arrasoula Hakkon ») et puis qui a mécru et que Dieu ne guide plus. Bel exemple pour ceux qui veulent témoigner. Noter la forme collective (peuple) du témoignage qui pourrait très bien s’appliquer à un peuple qui a vu de visu le prophète et qui, par la suite, descendance comprise, est devenu mécréant ou associateur après coup.
Enfin le verset 7-172 parle d’un témoignage « sur nous-mêmes » où tous nous attestions que Dieu est notre seigneur. Mais là, nous étions en présence directe de Dieu et c’était une autre vie.
En conclusion, il est possible de tergiverser dans l’espoir de sauver la première partie de la chahada d’Abi Horeira. Mais pourquoi ? Nulle part dans le coran Dieu ne nous demande de faire ces témoignages. Qui voulons-nous suivre coûte que coûte en insistant ?
Contravention N°3 : La Chahada des hypocrytes, des menteurs, des ennemis de Dieu
63-1 | [rtl]إِذَا جَاءكَ الْمُنَافِقُونَ قَالُوا نَشْهَدُإِنَّكَ لَرَسُولُ اللَّهِ وَاللَّهُ يَعْلَمُ إِنَّكَ لَرَسُولُهُ وَاللَّهُ يَشْهَدُإِنَّ الْمُنَافِقِينَ لَكَاذِبُونَ[/rtl] | Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : «Nous attestons que tu es certes le Messager d’Allah»; Allah sait que tu es vraiment Son messager; et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs. |
63-2 | [rtl]اتَّخَذُواأَيْمَانَهُمْ جُنَّةً فَصَدُّوا عَن سَبِيلِ اللَّهِإِنَّهُمْ سَاء مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ[/rtl] | Ils prennent leurs serments pour bouclier et obstruent le chemin d’Allah. Quelles mauvaises choses que ce qu’ils faisaient ! |
63-3 | [rtl]ذَلِكَ بِأَنَّهُمْ آمَنُوا ثُمَّ كَفَرُوا فَطُبِعَ عَلَى قُلُوبِهِمْ فَهُمْ لَا يَفْقَهُونَ[/rtl] | C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leur coeurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. |
63-4 | [rtl]وَإِذَا رَأَيْتَهُمْ تُعْجِبُكَ أَجْسَامُهُمْ وَإِن يَقُولُوا تَسْمَعْ لِقَوْلِهِمْ كَأَنَّهُمْ خُشُبٌ مُّسَنَّدَةٌيَحْسَبُونَ كُلَّ صَيْحَةٍ عَلَيْهِمْ هُمُ الْعَدُوُّفَاحْذَرْهُمْ قَاتَلَهُمُ اللَّهُ أَنَّى يُؤْفَكُونَ[/rtl] | Et quand tu les vois, leurs corps t’émerveillent; et s’ils parlent, tu écoutes leur parole. ils sont comme des bûches appuyées (contre des murs) et ils pensent que chaque cri est dirigé contre eux. L’ennemi c’est eux. Prends y garde. Qu’Allah les extermine ! Comme les voilà détournés (du droit chemin). |
Tout y est. J’ai plus qu’à mettre en gras. Bien lire le 63-1 et bien lire le témoignage de Dieu. Comme quoi, Abi Horeira, n’est pas allé la chercher bien loin sa chahada. Ce qui est marrant, c’est qu’il ait choisi proprement celle là. Comme quoi, en misant sur la stupidité et l’aveuglement face au coran des Cheikhs et de leurs soumis (muslims), on ne prend pas trop de risques.
L’analyse du mot « chahada » dans le coran (c’est comme ça qu’on étudie le coran) montre que c’est Dieu le principal témoin. Il est, en plus, à plusieurs reprises, cité comme le savant de l’invisible (ghayb) et de la chahada (traduit le plus souvent comme le visible ?). A plusieurs reprises, le coran parle de façon élogieuse de ceux qui croient en Dieu et le redoutent sans le voir (yakhcha allah bil ghaib).
La foi, c’est croire en Dieu et s’y soumettre sans le voir et non pas témoigner de ce que l’on n’a pas vu. La vraie foi, le top du top, par laquelle on passe du grade de Muslim à Croyant véritable consiste à le prouver en dépensant de ce qu’on a de plus cher au nom de Dieu. Ce n’est pas que des paroles. Mais là, c’est une autre histoire.
Re: Islam, selon...
Contravention n°4 : Association
Bon, jusque là, on était dans les frivolités. Mais là les accusations deviennent graves.
Dans l’islam à Dieu, on peut espérer s’en sortir avec tout type de bêtises sauf celle là.
Je ne compte pas reproduire ici tout le blabla théologique de mes précédents articles mais le simple fait d’accoler un autre nom que celui Dieu à la profession de foi est assimilable à de l’association. Dieu n’a pas envoyé ses messagers pour qu’ils soient adorés (3-80).
Pour plus de détails et de versets sur le côté idolâtre de l’islam aux cheikhs, lire http://laashirk.voila.net/Article_Principal.htm
Petit exercice d’association avec le 6-19, trouvez l’autre divinité dans la chahada d’Abi Horeira. Petit indice : Elle aurait, selon certains, co-rédigé la religion de Dieu. Tout comme Issa (le fils de Marie), elle dénoncera elle-même ceux qui l’ont prise pour divinité.
Que les prophètes et les prêtres puissent être considérés comme sources d’idolâtrie et de kofr n’est en rien une « création » d’égarés de l’islam, comme Cheikh Dukhani.
Inutile d’approfondir que Dieu, avec son messager, n’est plus tout seul.
En faite, l’incapacité de vénérer Dieu seul est chronique. Marrante même. Cheikh Dukhani exagères, dites vous !
Bon ! Allez, petite expérience.
(Remarque : La réaction du prophète est très intéressante. Il parle d’association à ceux qui ne font que s’agglutiner autour de lui et leur rappelle qu’il n’est pas UN GUIDE. C’est la « sunna » du prophète mais selon le coran vis-à-vis des gens qui réclament une sunna non révélée du prophète. Lisez, tranquillement. C’est un hadith de Dieu sur le prophète.)
Voilà donc l’expérience. Vous prenez une grande pancarte. Vous y écrivez en très très gros le verset 72-18 ci-dessus. Ensuite vous vous pointez, avec votre pancarte, dans la mosquée la plus modérée que vous puissiez trouver et vous criez bien fort uniquement la première partie de la Chahada d’Abi Horeira (si ça ce n’est pas une concession, ça !!). Lorsque de bons musulmans « s’agglutineront autour de vous » pour vous dire que vous avez oublié quelque chose, vous sortez les versets cités plus haut et vous dites que vous n’êtes pas sûr que vous en avez le droit..
Après, venez nous raconter ce qui s’est passé.
Le verset suivant (9-108) interdit, logiquement, de fréquenter de telles mosquées et nous incite à ne fréquenter que les bonnes mosquées. Mais comment reconnaître les bonnes mosquées alors ?
Cheikh Dukhani aurait tendance à dire : Celles où l’appel à la prière ne commence pas par une formule idolâtre. Si vous en trouvez une, je suis intéressé.
Remarque : Je rappelle que c’est les associateurs qui ont combattu le prophète (voir sourate 9), et que les associateurs croient en Dieu et reconnaissent qu’il les a crées (2-165; 31-25 ; 43-87) mais ajoutent d’autres divinités qui, soi-disant, les rapprocherait de Dieu (39-3).
Contravention n°5 : Masquage du message au profit du messager.
On ne va pas perdre trop de temps sur cette « petite »contravention. Le rôle du messager de Dieu n’est que de transmettre le message (13-40 et plein d’autres).
La parole de Dieu est mise en arrière plan au profit du prophète (bien malgré lui). Un humain (18-110 ; 41-6) dont on a fait le co-législateur avec Dieu de l’islam avec des propos qu’on n’est même pas sûr qu’il ait dit.
Si Dieu avait voulu, il aurait pu priver Muhammad de la révélation dont il a bénéficié (17-86).
Pauvre prophète. Il se plaindra le jour du jugement :
Son peuple suit des livres contenant une infinité de témoignages de gens qui n’ont rien vu et que colportent des vieux rabougris qui n’ont même pas vu les témoins. Voilà avec quoi ils ont échangé la parole de Dieu, des racontars et des témoignages invérifiables.
Contravention n°6 : Distinction entre les messagers.
On pourrait aussi rajouter 2-285 et 4-150 avec la même idée. Clairement, la chahada d’Abi Horeira exprime une préférence pour le messager Muhammad.
L’expression en arabe ne permet pas de distinguer si Muhammad est LE ou UN messager de Dieu. Ou ne va pas chipoter. Même avec UN, la formule donne droit à une contravention coranique. Avec LE, c’est l’expulsion définitive et irrévocable.
Contravention n°7 : L’islam, une religion apportée par le prophète Muhammad ?
Qu’on le veuille ou non, la chahada d’Abi Horeira « associe » l’islam au nom de Muhammad. C’est lui qui aurait apporté cette religion. C’est d’ailleurs pour ça que les musulmans disent que l’islam, ce n’est ni le judaïsme ni le christianisme. Ce serait, paraît –il, d’autres religions.
Eh oui, aussi bizarrement que cela paraît, jamais le coran n’affirme que l’islam est la religion de Muhammad qui n’en est qu’un des messagers (3-144). Il préfère plutôt l’expression Millat Ibrahim (foi d’abraham) (2-130 ; 2-135 ; 3-95 ; 4-125 ; 6-161; 16-123). L’expression «religion de :» étant réservée exclusivement à Dieu (3-83; 24-2 ; 110-2).
Il vaut mieux être croyant pour croire à la haute précision des mots dans le coran. C’est assez impressionnant.
Bien que juifs et chrétiens sont des mots utilisés par le Coran, Judaïsme et christianisme ne le sont jamais. Ces religions n’existent pas dans le coran. Ce ne sont que des « sectes » islamiques, comme les sunnites et les chiites. Des gens qui ont reçu le « Livre ».
Abraham n’était ni juif ni chrétien, mais Muslim (3-67) ???
Comment comprendre ce verset si des religions appelées judaïsme et christianisme avaient existé avant l’avènement d’une religion qui s’appellerait islam ? Pourquoi Abraham n’est-il pas juif comme Moise ou chrétien comme Issa le fils de Marie ? En fait, Moise n’était pas juif et Issa le fils de Marie n’était pas chrétien (De cheikh Dukhani). Pareil pour Isaac, Ismael, Jacob et les « ASBAT » (2-140). Qui sont les « ASBAT » ? Chiche que vous allez rigoler. Ce sont les 12 Tribus dites « juives » (7-160).
Le nom Mohammed est cité 4 fois dans le coran, Moise 131 fois, Issa le fils de Marie 25 fois, Abraham 63 fois.
L’islam, une religion apportée par Muhammad ? En voilà une apostasie. Une vraie de vrai.
Même que :
Rigolo n’est ce pas ? Muhammad a juste délivré un message. Il n’a apporté aucune nouvelle religion et Dieu lui demande d’en témoigner contre nous en nous rappelant que c’est à Dieu seul qu’il faut s’agripper. C’est avec Abraham que l’islam aurait débuté. Dieu aurait très bien pu choisir un autre messager et aurait sévèrement puni Muhammad s’il avait rajouté des propos aux siens ou apporté un autre livre (17-73 à 17-75; 69-44 à 69-47). Même interdire de son propre chef ce que Dieu à autorisé lui est interdit (66-1). Il semblerait que Bukhari & Co auraient reçu une dérogation, dans l’islam aux Cheikhs, pour faire des bouquins au nom de Dieu.
Parmi les Muslims à Dieu qui n’ont jamais connu Muhammad , nous trouvons, pêle-mêle, Abraham, Isaac, Jacob, Ismael (2-132) , Salomon et ses amis (27-42), Issa le fils de Marie et ses apôtres (3-52 ; 5-111).
On ne va pas citer tous les versets du genre, mais il semblerait qu’être musulman sans même connaitre le coran est possible. Certains rigolos auraient même dit au prophète, nous croyons en ton livre mais nous étions déjà « Muslimin » (28-52 et 28-53). A ne rien y comprendre. Le coran va jusqu’à affirmer qu’il y aurait des gens de bien, qu’il reconnaitra, parmi les « gens du livre » (3-113 à 3-115 ; 3-199), aujourd’hui aussi.
Clair et net. L’islam à Dieu n’est pas une religion qu’aurait apportée Muhammad. Elle est à Dieu et Dieu seul.
C’est pour ça que c’est quasiment impossible à suivre pour un associateur (Kaboura ala el mochrikin). Dieu seul, c’est impossible pour eux. S’agripper soit à Moisie, soit à Issa (le fils de Marie) soit à Muhammad ou à une autre chose est indispensable pour eux.
Alors là, c’est le pompon ! N’importe quoi sur le plan de la charia ! Les musulmans seraient en compétition avec les juifs, les chrétiens et on ne sait qui d’autres pour savoir qui seraient les meilleurs musulmans ?
Impossible ! Les muslims aux cheikhs sont sûrs d’avoir déjà gagné. Ils sont les élus de Dieu. C’est eux qui respectent les valeurs de l’islam. Ils sont les meilleurs. Ils ont la science. Ils sont civilisés. Ils sont instruits. Ils ont les vraies valeurs comme la liberté, le respect des droits humains, le respect des religions. Ils appliquent la choura (se consultent pour leurs affaires), aident les pauvres et ceux qui ne peuvent travailler avec des indemnités et soignent gratuitement ceux qui n’en ont pas les moyens.
Quant aux juifs et chrétiens, ces mécréants ne lapident plus, n’imposent plus de contraintes dans la religion, ne condamnent plus à mort au nom de Dieu, ne suivent plus leur Cheikhs et ne leur demandent plus la science, s’en moquent même, ne vénèrent plus en majorité et à longueur de journée les messagers que Dieu leur a envoyés. Il est évident qu’ils pataugent dans l’ignorance et que Dieu, pour les punir, les a rendus pauvres.
Pour les Muslims aux cheikhs, en matière d’islam, les juifs et chrétiens sont clairement battus à plate couture. Côté valeurs, ils sont clairement à côté de la plaque.
Quel crime religieux horrible. Dire de l’islam, religion de Dieu, qu’elle nous a été apportée par le prophète et qu’il en est co-rédacteur, par la sunna et la charia.
Muhammad, cet humain (18-110; 41-6), ce mortel (25-58), qui n’a pas le pouvoir de guider (72-21), lui-même guidé (3-161), élevé au rang de partenaire de Dieu dans l’élaboration de la religion de Dieu, au dessus des autres messagers.
Il y a d’énormes différences entre l’islam à Dieu et l’islam aux Cheikhs. Deux religions totalement différentes. Deux histoires différentes. Des paroles différentes. Des livres différents.
Contravention n°8 : Usurpation de la profession de foi originale.
Et après ce petit rappel :
Eh oui ! En réponse à l’injonction divine « ASLIM » (Deviens musulman !) Abraham réponds : « Aslamtou li rabbi el
alamin ».
Si ça, ca ne ressemble pas à une profession de foi, je n’y comprends plus rien.
L’expression est répétée plusieurs fois dans le coran (3-20 ; 6-71; 27-44; 40-66;2-133) avec une variante (Aslamtou wajhi (ma face) li rabbi el alamin) et aussi dans les versets (2-128;2-133;2-136;3-84).
Abraham n’a pas répondu par des « témoignages » !
Islam veut dire soumission. Mais à qui ? That is the question. A qui se soumet –on avec la chahada d’Abi Horeira & Co ?
A personne, sinon à Abi Horeira et aux cheikhs qui la
recommandent. On se contente de faire des témoignages en partie, sinon
totalement mensongers, qui n’engagent à rien vis-à-vis de Dieu, qu’il ne
réclame pas, et on lui adjoint en plus un associé dans sa religion dans la
formule.
« Je témoigne à Dieu qu’il est dieu et qu’il n’y en a
pas d’autres ». La belle affaire !
Comme s’il ne le savait pas.
A part dans le verset parlant de témoignages des hypocrites
et des ennemis de Dieu, où trouvez vous la chahada d’Abi Horeira dans le
coran ? Dieu aurait t-il oublié de mentionner le premier pilier de sa
religion dans un livre de 600 pages. Comment est ce possible ?
Les cheikhs sont t-ils capable de donner le soupçon de début
d’explication à cette immense omission dans un livre que Dieu déclare détaillé
et complet ?
Comment peut-on être aussi aveugles ?
La profession de foi du coran ne fait référence qu’à Dieu, ne lui donne aucun associé, fait acte de soumission claire à Dieu, inclue le mot islam, le définit même, et est validée par le coran lui-même. 14 Siècles qu’elle là. Il faut vraiment être aveugle comme un Cheikh ou un de leur soumis pour ne pas la voir.
Y a-t-il une raison à ce que la vraie profession de foi soit mise dans la bouche d’Abraham, père des musulmans, et non de Muhammad ? Et si c’était pour la rendre encore plus invisible aux idolâtres de Muhammad ?
Préambules :
Connaissant le « poids » de la tradition, Cheikh Dukhani va y aller mollo. Renoncer d’un seul coup à tous ces cheikhs et à toute leur «science » est difficiles pour les « addicts ».
Quelques petits versets avant le grand saut.
Ce qu’il faut suivre :
Désenvoutement (tentative) :
Bon, jusque là, on était dans les frivolités. Mais là les accusations deviennent graves.
Dans l’islam à Dieu, on peut espérer s’en sortir avec tout type de bêtises sauf celle là.
4-48 | [rtl]إِنَّ اللّهَ لاَ يَغْفِرُ أَن يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَلِكَ لِمَن يَشَاء وَمَن يُشْرِكْ بِاللّهِ فَقَدِ افْتَرَى إِثْمًا عَظِيمًا[/rtl] | Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu’associé commet un énorme péché. |
Je ne compte pas reproduire ici tout le blabla théologique de mes précédents articles mais le simple fait d’accoler un autre nom que celui Dieu à la profession de foi est assimilable à de l’association. Dieu n’a pas envoyé ses messagers pour qu’ils soient adorés (3-80).
Pour plus de détails et de versets sur le côté idolâtre de l’islam aux cheikhs, lire http://laashirk.voila.net/Article_Principal.htm
6-19 | [rtl]قُلْ أَيُّ شَيْءٍ أَكْبَرُ شَهَادةً قُلِ اللّهِ شَهِيدٌ بِيْنِي وَبَيْنَكُمْ وَأُوحِيَ إِلَيَّ هَذَا الْقُرْآنُ لأُنذِرَكُم بِهِ وَمَن بَلَغَ أَئِنَّكُمْ لَتَشْهَدُونَ أَنَّ مَعَ اللّهِ آلِهَةً أُخْرَى قُل لاَّ أَشْهَدُقُلْ إِنَّمَا هُوَ إِلَـهٌ احِدٌ وَإِنَّنِي بَرِيءٌ مِّمَّا تُشْرِكُونَ[/rtl] | Dis : «Qu’y a-t-il de plus grand en fait de témoignage ? » Dis : « Allah est témoin entre moi et vous; et ce Coran m’a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu’il atteindra.» Est-ce vous vraiment qui attestez qu’il y ait avec Allah d’autres divinités ? Dis : «Je n’atteste pas». Dis [aussi]: «Il n’y a qu’une Divinité Unique. Et moi, je suis innocent de ce que vous (Lui) associez» |
Petit exercice d’association avec le 6-19, trouvez l’autre divinité dans la chahada d’Abi Horeira. Petit indice : Elle aurait, selon certains, co-rédigé la religion de Dieu. Tout comme Issa (le fils de Marie), elle dénoncera elle-même ceux qui l’ont prise pour divinité.
3-80 | [rtl]وَلاَ يَأْمُرَكُمْ أَن تَتَّخِذُواْ الْمَلاَئِكَةَ وَالنِّبِيِّيْنَ أَرْبَابًا أَيَأْمُرُكُم بِالْكُفْرِ بَعْدَ إِذْ أَنتُم مُّسْلِمُونَ [/rtl] | Et il ne va pas vous recommander de prendre pour seigneurs anges et prophètes. Vous commanderait-il de rejeter la foi, vous qui êtes Musulmans ? |
9-31 | [rtl]اتَّخَذُواْأَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِّن دُونِ اللّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ وَمَاأُمِرُواْإِلاَّ لِيَعْبُدُواْإِلَـهًا وَاحِدًا لاَّ إِلَـهَ إِلاَّ وَ سُبْحَانَهُ عَمَّا يُشْرِكُونَ[/rtl] | Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent. |
Que les prophètes et les prêtres puissent être considérés comme sources d’idolâtrie et de kofr n’est en rien une « création » d’égarés de l’islam, comme Cheikh Dukhani.
Inutile d’approfondir que Dieu, avec son messager, n’est plus tout seul.
39-45 | [rtl]وَإِذَا ذُكِرَ اللَّهُ وَحْدَهُ اشْمَأَزَّتْ قُلُوبُ الَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ بِالْآخِرَةِ وَإِذَا ذُكِرَ الَّذِينَ مِن دُونِهِ إِذَا هُمْ يَسْتَبْشِرُونَ [/rtl] | Et quand Allah est mentionné seul (sans associés), les coeurs de ceux qui ne croient pas en l’au-delà se crispent et quand on mentionne ceux qui sont en dehors de Lui, voilà qu’ils se réjouissent. |
40-12 | [rtl]ذَلِكُم بِأَنَّهُ إِذَا دُعِيَ اللَّهُ وَحْدَهُ كَفَرْتُمْ وَإِن يُشْرَكْ بِهِ تُؤْمِنُوا فَالْحُكْمُ لِلَّهِ الْعَلِيِّ الْكَبِيرِ[/rtl] | «…Il en est ainsi car lorsqu’Allah était invoqué seul (sans associé), vous ne croyiez pas; et si on Lui donnait des associés, alors vous croyiez. Le jugement appartient à Allah, le Très-Haut, le Très Grand». |
En faite, l’incapacité de vénérer Dieu seul est chronique. Marrante même. Cheikh Dukhani exagères, dites vous !
Bon ! Allez, petite expérience.
72-18 | [rtl]وَأَنَّ الْمَسَاجِدَ لِلَّهِ فَلَا تَدْعُوا مَعَ اللَّهِ أَحَدًا[/rtl] | Les mosquées sont consacrées à Allah : n’invoquez donc personne avec Allah. |
72-19 | [rtl]وَأَنَّهُ لَمَّا قَامَ عَبْدُ اللَّهِ يَدْعُوهُ كَادُوا يَكُونُونَ عَلَيْهِ لِبَدًا[/rtl] | Et quand le serviteur d’Allah s’est mis debout pour L’invoquer, ils faillirent se ruer en masse sur lui. . |
72-20 | [rtl]قُلْ إِنَّمَا أَدْعُو رَبِّي وَلَا أُشْرِكُ بِهِ أَحَدًا[/rtl] | Dis : «Je n’invoque que mon Seigneur et ne Lui associe personne». |
72-21 | [rtl]قُلْ إِنِّي لَا أَمْلِكُ لَكُمْ ضَرًّا وَلَا رَشَدًا[/rtl] | Dis : «Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit». |
(Remarque : La réaction du prophète est très intéressante. Il parle d’association à ceux qui ne font que s’agglutiner autour de lui et leur rappelle qu’il n’est pas UN GUIDE. C’est la « sunna » du prophète mais selon le coran vis-à-vis des gens qui réclament une sunna non révélée du prophète. Lisez, tranquillement. C’est un hadith de Dieu sur le prophète.)
Voilà donc l’expérience. Vous prenez une grande pancarte. Vous y écrivez en très très gros le verset 72-18 ci-dessus. Ensuite vous vous pointez, avec votre pancarte, dans la mosquée la plus modérée que vous puissiez trouver et vous criez bien fort uniquement la première partie de la Chahada d’Abi Horeira (si ça ce n’est pas une concession, ça !!). Lorsque de bons musulmans « s’agglutineront autour de vous » pour vous dire que vous avez oublié quelque chose, vous sortez les versets cités plus haut et vous dites que vous n’êtes pas sûr que vous en avez le droit..
Après, venez nous raconter ce qui s’est passé.
9-107 | [rtl]وَالَّذِينَ اتَّخَذُواْ مَسْجِدًا ضِرَارًا وَكُفْرًا وَتَفْرِيقًا بَيْنَ الْمُؤْمِنِينَوَإِرْصَادًا لِّمَنْ حَارَبَ اللّهَ وَرَسُولَهُ مِن قَبْلُ وَلَيَحْلِفَنَّ إِنْ أَرَدْنَا إِلاَّ الْحُسْنَى وَاللّهُ يَشْهَدُ إِنَّهُمْ لَكَاذِبُونَ[/rtl] | Ceux qui ont édifié une mosquée pour en faire [un mobile] de rivalité, d’impiété et de division entre les croyants, qui la préparent pour celui qui auparavant avait combattu Allah et Son Envoyé et jurent en disant : «Nous ne voulions que le bien ! » [Ceux-là], Allah atteste qu’ils mentent . |
Le verset suivant (9-108) interdit, logiquement, de fréquenter de telles mosquées et nous incite à ne fréquenter que les bonnes mosquées. Mais comment reconnaître les bonnes mosquées alors ?
Cheikh Dukhani aurait tendance à dire : Celles où l’appel à la prière ne commence pas par une formule idolâtre. Si vous en trouvez une, je suis intéressé.
Remarque : Je rappelle que c’est les associateurs qui ont combattu le prophète (voir sourate 9), et que les associateurs croient en Dieu et reconnaissent qu’il les a crées (2-165; 31-25 ; 43-87) mais ajoutent d’autres divinités qui, soi-disant, les rapprocherait de Dieu (39-3).
Contravention n°5 : Masquage du message au profit du messager.
On ne va pas perdre trop de temps sur cette « petite »contravention. Le rôle du messager de Dieu n’est que de transmettre le message (13-40 et plein d’autres).
La parole de Dieu est mise en arrière plan au profit du prophète (bien malgré lui). Un humain (18-110 ; 41-6) dont on a fait le co-législateur avec Dieu de l’islam avec des propos qu’on n’est même pas sûr qu’il ait dit.
Si Dieu avait voulu, il aurait pu priver Muhammad de la révélation dont il a bénéficié (17-86).
Pauvre prophète. Il se plaindra le jour du jugement :
25-30 | [rtl]وَقَالَ الرَّسُولُ يَا رَبِّ إِنَّ قَوْمِي اتَّخَذُوا هَذَاالْقُرْآنَ مَهْجُورًا[/rtl] | Et le Messager dit : «Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée ! » |
Son peuple suit des livres contenant une infinité de témoignages de gens qui n’ont rien vu et que colportent des vieux rabougris qui n’ont même pas vu les témoins. Voilà avec quoi ils ont échangé la parole de Dieu, des racontars et des témoignages invérifiables.
3-77 | [rtl]إِنَّ الَّذِينَ يَشْتَرُونَ بِعَهْدِ اللّهِ وَأَيْمَانِهِمْ ثَمَنًا قَلِيلاً أُوْلَـئِكَ لاَ خَلاَقَ لَهُمْ فِي الآخِرَةِ وَلاَ يُكَلِّمُهُمُ اللّهُ وَلاَ يَنظُرُ إِلَيْهِمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَلاَ يُزَكِّيهِمْ وَلَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ[/rtl] | Ceux qui vendent à vil prix leur engagement avec Allah ainsi que leurs serments n’auront aucune part dans l’au-delà, et Allah ne leur parlera pas, ni les regardera, au Jour de la Résurrection, ni ne les purifiera; et ils auront un châtiment douloureux. |
Contravention n°6 : Distinction entre les messagers.
4-152 | [rtl]وَالَّذِينَ آمَنُواْ بِاللّهِ وَرُسُلِهِ وَلَمْ يُفَرِّقُواْ بَيْنَ أَحَدٍ مِّنْهُمْ أُوْلَـئِكَ سَوْفَ يُؤْتِيهِمْ أُجُورَهُمْ وَكَانَ اللّهُ غَفُورًا رَّحِيمًا[/rtl] | Et ceux qui croient en Allah et en Ses messagers et qui ne font de différence entre ces derniers, voilà ceux à qui Il donnera leurs récompenses. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. |
On pourrait aussi rajouter 2-285 et 4-150 avec la même idée. Clairement, la chahada d’Abi Horeira exprime une préférence pour le messager Muhammad.
L’expression en arabe ne permet pas de distinguer si Muhammad est LE ou UN messager de Dieu. Ou ne va pas chipoter. Même avec UN, la formule donne droit à une contravention coranique. Avec LE, c’est l’expulsion définitive et irrévocable.
Contravention n°7 : L’islam, une religion apportée par le prophète Muhammad ?
Qu’on le veuille ou non, la chahada d’Abi Horeira « associe » l’islam au nom de Muhammad. C’est lui qui aurait apporté cette religion. C’est d’ailleurs pour ça que les musulmans disent que l’islam, ce n’est ni le judaïsme ni le christianisme. Ce serait, paraît –il, d’autres religions.
Eh oui, aussi bizarrement que cela paraît, jamais le coran n’affirme que l’islam est la religion de Muhammad qui n’en est qu’un des messagers (3-144). Il préfère plutôt l’expression Millat Ibrahim (foi d’abraham) (2-130 ; 2-135 ; 3-95 ; 4-125 ; 6-161; 16-123). L’expression «religion de :» étant réservée exclusivement à Dieu (3-83; 24-2 ; 110-2).
Il vaut mieux être croyant pour croire à la haute précision des mots dans le coran. C’est assez impressionnant.
Bien que juifs et chrétiens sont des mots utilisés par le Coran, Judaïsme et christianisme ne le sont jamais. Ces religions n’existent pas dans le coran. Ce ne sont que des « sectes » islamiques, comme les sunnites et les chiites. Des gens qui ont reçu le « Livre ».
Abraham n’était ni juif ni chrétien, mais Muslim (3-67) ???
Comment comprendre ce verset si des religions appelées judaïsme et christianisme avaient existé avant l’avènement d’une religion qui s’appellerait islam ? Pourquoi Abraham n’est-il pas juif comme Moise ou chrétien comme Issa le fils de Marie ? En fait, Moise n’était pas juif et Issa le fils de Marie n’était pas chrétien (De cheikh Dukhani). Pareil pour Isaac, Ismael, Jacob et les « ASBAT » (2-140). Qui sont les « ASBAT » ? Chiche que vous allez rigoler. Ce sont les 12 Tribus dites « juives » (7-160).
Le nom Mohammed est cité 4 fois dans le coran, Moise 131 fois, Issa le fils de Marie 25 fois, Abraham 63 fois.
L’islam, une religion apportée par Muhammad ? En voilà une apostasie. Une vraie de vrai.
Même que :
22-78 | [rtl]وَجَاهِدُوا فِي اللَّهِ حَقَّ جِهَادِهِ هُوَ اجْتَبَاكُمْ وَمَا جَعَلَ عَلَيْكُمْ فِي الدِّينِ مِنْ حَرَجٍ مِّلَّةَ أَبِيكُمْ إِبْرَاهِيمَ هُوَ سَمَّاكُمُ الْمُسْلِمينَ مِن قَبْلُ وَفِي هَذَا لِيَكُونَ الرَّسُولُ شَهِيدًا عَلَيْكُمْ وَتَكُونُوا شُهَدَاء عَلَى النَّاسِ فَأَقِيمُوا الصَّلَاةَ وَآتُوا الزَّكَاةَ وَاعْتَصِمُوا بِاللَّهِ هُوَ مَوْلَاكُمْ فَنِعْمَ الْمَوْلَى وَنِعْمَ النَّصِيرُ[/rtl] | Et luttez pour Allah avec tout l’effort qu’Il mérite. C’est Lui qui vous a élus; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, la foi (Millat) votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés «Musulmans» avant (ce Livre) et dans ce (Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la Salat, acquittez la Zakat et attachez-vous fortement à Allah. C’est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître ! Et quel Excellent soutien ! |
Rigolo n’est ce pas ? Muhammad a juste délivré un message. Il n’a apporté aucune nouvelle religion et Dieu lui demande d’en témoigner contre nous en nous rappelant que c’est à Dieu seul qu’il faut s’agripper. C’est avec Abraham que l’islam aurait débuté. Dieu aurait très bien pu choisir un autre messager et aurait sévèrement puni Muhammad s’il avait rajouté des propos aux siens ou apporté un autre livre (17-73 à 17-75; 69-44 à 69-47). Même interdire de son propre chef ce que Dieu à autorisé lui est interdit (66-1). Il semblerait que Bukhari & Co auraient reçu une dérogation, dans l’islam aux Cheikhs, pour faire des bouquins au nom de Dieu.
Parmi les Muslims à Dieu qui n’ont jamais connu Muhammad , nous trouvons, pêle-mêle, Abraham, Isaac, Jacob, Ismael (2-132) , Salomon et ses amis (27-42), Issa le fils de Marie et ses apôtres (3-52 ; 5-111).
On ne va pas citer tous les versets du genre, mais il semblerait qu’être musulman sans même connaitre le coran est possible. Certains rigolos auraient même dit au prophète, nous croyons en ton livre mais nous étions déjà « Muslimin » (28-52 et 28-53). A ne rien y comprendre. Le coran va jusqu’à affirmer qu’il y aurait des gens de bien, qu’il reconnaitra, parmi les « gens du livre » (3-113 à 3-115 ; 3-199), aujourd’hui aussi.
42-13 | [rtl]شَرَعَ لَكُم مِّنَ الدِّينِ مَا وَصَّى بِهِ نُوحًا وَالَّذِي أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ وَمَا وَصَّيْنَا بِهِ إِبْرَاهِيمَ وَمُوسَى وَعِيسَى أَنْ أَقِيمُوا الدِّينَ وَلَا تَتَفَرَّقُوافِيهِ كَبُرَ عَلَى الْمُشْرِكِينَ مَا تَدْعُوهُمْ إِلَيْهِ اللَّهُ يَجْتَبِي إِلَيْهِ مَن يَشَاء وَيَهْدِي إِلَيْهِ مَن يُنِيبُ[/rtl] | Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t’avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Issa (le fils de Marie) : «Établissez la religion; et n’en faites pas un sujet de division». Ce à quoi tu appelles les associateurs leur parait énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. |
Clair et net. L’islam à Dieu n’est pas une religion qu’aurait apportée Muhammad. Elle est à Dieu et Dieu seul.
C’est pour ça que c’est quasiment impossible à suivre pour un associateur (Kaboura ala el mochrikin). Dieu seul, c’est impossible pour eux. S’agripper soit à Moisie, soit à Issa (le fils de Marie) soit à Muhammad ou à une autre chose est indispensable pour eux.
5-48 | [rtl]وَأَنزَلْنَا إِلَيْكَ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ الْكِتَابِ وَمُهَيْمِنًا عَلَيْهِ فَاحْكُم بَيْنَهُم بِمَا أَنزَلَ اللّهُ وَلاَ تَّبِعْ أَهْوَاءهُمْ عَمَّا جَاءكَ مِنَ الْحَقِّ لِكُلٍّ جَعَلْنَا مِنكُمْ شِرْعَةً وَمِنْ هَاجًاوَلَوْ شَاء اللّهُ لَجَعَلَكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَلَـكِن لِّيَبْلُوَكُمْ فِي مَآ آتَاكُم فَاسْتَبِقُوا الخَيْرَاتِ إِلَى الله مَرْجِعُكُمْ جَمِيعًا فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ [/rtl] | Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes oeuvres. C’est vers Allah qu’est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez . |
Alors là, c’est le pompon ! N’importe quoi sur le plan de la charia ! Les musulmans seraient en compétition avec les juifs, les chrétiens et on ne sait qui d’autres pour savoir qui seraient les meilleurs musulmans ?
Impossible ! Les muslims aux cheikhs sont sûrs d’avoir déjà gagné. Ils sont les élus de Dieu. C’est eux qui respectent les valeurs de l’islam. Ils sont les meilleurs. Ils ont la science. Ils sont civilisés. Ils sont instruits. Ils ont les vraies valeurs comme la liberté, le respect des droits humains, le respect des religions. Ils appliquent la choura (se consultent pour leurs affaires), aident les pauvres et ceux qui ne peuvent travailler avec des indemnités et soignent gratuitement ceux qui n’en ont pas les moyens.
Quant aux juifs et chrétiens, ces mécréants ne lapident plus, n’imposent plus de contraintes dans la religion, ne condamnent plus à mort au nom de Dieu, ne suivent plus leur Cheikhs et ne leur demandent plus la science, s’en moquent même, ne vénèrent plus en majorité et à longueur de journée les messagers que Dieu leur a envoyés. Il est évident qu’ils pataugent dans l’ignorance et que Dieu, pour les punir, les a rendus pauvres.
Pour les Muslims aux cheikhs, en matière d’islam, les juifs et chrétiens sont clairement battus à plate couture. Côté valeurs, ils sont clairement à côté de la plaque.
Quel crime religieux horrible. Dire de l’islam, religion de Dieu, qu’elle nous a été apportée par le prophète et qu’il en est co-rédacteur, par la sunna et la charia.
Muhammad, cet humain (18-110; 41-6), ce mortel (25-58), qui n’a pas le pouvoir de guider (72-21), lui-même guidé (3-161), élevé au rang de partenaire de Dieu dans l’élaboration de la religion de Dieu, au dessus des autres messagers.
Il y a d’énormes différences entre l’islam à Dieu et l’islam aux Cheikhs. Deux religions totalement différentes. Deux histoires différentes. Des paroles différentes. Des livres différents.
Contravention n°8 : Usurpation de la profession de foi originale.
32-15 | [rtl]إِنَّمَا يُؤْمِنُ بِآيَاتِنَا الَّذِينَ إِذَا ذُكِّرُوا بِهَا خَرُّوا سُجَّدًا وَسَبَّحُوا بِحَمْدِ رَبِّهِمْ وَهُمْ لَا يَسْتَكْبِرُونَ[/rtl] | Seuls croient en Nos versets ceux qui, lorsqu’on les leur rappelle, tombent prosternés et, par des louanges à leur Seigneur, célèbrent Sa gloire et ne s’enflent pas d’orgueil. |
25-73 | [rtl]وَالَّذِينَ إِذَا ذُكِّرُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ لَمْ يَخِرُّوا عَلَيْهَا صُمًّا وَعُمْيَانًا[/rtl] | qui lorsque les versets de leur Seigneur leur sont rappelés, ne deviennent ni sourds ni aveugles; |
Et après ce petit rappel :
2-130 | [rtl]وَمَن يَرْغَبُ عَن مِّلَّةِ إِبْرَاهِيمَ إِلاَّ مَن سَفِهَ نَفْسَهُ وَلَقَدِ اصْطَفَيْنَاهُ فِي الدُّنْيَا وَإِنَّهُ فِي الآخِرَةِ مِنَ الصَّالِحِينَ[/rtl] | Qui donc aura en aversion la religion d’Abraham, sinon celui qui sème son âme dans la sottise ? Car très certainement Nous l’avons choisi en ce monde; et, dans l’au-delà, il est certes du nombre des gens de bien. |
2-131 | [rtl]إِذْ قَالَ لَهُ رَبُّهُ أَسْلِمْ قَالَ[/rtl] [rtl]أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ[/rtl] | Quand son Seigneur lui avait dit : «Soumets-toi», il dit : «Je me soumets au Seigneur de l’Univers». |
Eh oui ! En réponse à l’injonction divine « ASLIM » (Deviens musulman !) Abraham réponds : « Aslamtou li rabbi el
alamin ».
Si ça, ca ne ressemble pas à une profession de foi, je n’y comprends plus rien.
L’expression est répétée plusieurs fois dans le coran (3-20 ; 6-71; 27-44; 40-66;2-133) avec une variante (Aslamtou wajhi (ma face) li rabbi el alamin) et aussi dans les versets (2-128;2-133;2-136;3-84).
Abraham n’a pas répondu par des « témoignages » !
Islam veut dire soumission. Mais à qui ? That is the question. A qui se soumet –on avec la chahada d’Abi Horeira & Co ?
A personne, sinon à Abi Horeira et aux cheikhs qui la
recommandent. On se contente de faire des témoignages en partie, sinon
totalement mensongers, qui n’engagent à rien vis-à-vis de Dieu, qu’il ne
réclame pas, et on lui adjoint en plus un associé dans sa religion dans la
formule.
« Je témoigne à Dieu qu’il est dieu et qu’il n’y en a
pas d’autres ». La belle affaire !
Comme s’il ne le savait pas.
A part dans le verset parlant de témoignages des hypocrites
et des ennemis de Dieu, où trouvez vous la chahada d’Abi Horeira dans le
coran ? Dieu aurait t-il oublié de mentionner le premier pilier de sa
religion dans un livre de 600 pages. Comment est ce possible ?
Les cheikhs sont t-ils capable de donner le soupçon de début
d’explication à cette immense omission dans un livre que Dieu déclare détaillé
et complet ?
Comment peut-on être aussi aveugles ?
7-179 | [rtl]وَلَقَدْ ذَرَأْنَا لِجَهَنَّمَ كَثِيرًا مِّنَ الْجِنِّ وَالإِنسِ لَهُمْ قُلُوبٌ لاَّ يَفْقَهُونَ بِهَا وَلَهُمْ أَعْيُنٌ لاَّ يُبْصِرُونَ بِهَا وَلَهُمْ آذَانٌ لاَّ يَسْمَعُونَ بِهَا أُوْلَـئِكَ كَالأَنْعَامِ بَلْ هُمْ أَضَلُّ أُوْلَـئِكَ هُمُ الْغَافِلُونَ[/rtl] | Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’Enfer. Ils ont des coeurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les inattentifs. |
La profession de foi du coran ne fait référence qu’à Dieu, ne lui donne aucun associé, fait acte de soumission claire à Dieu, inclue le mot islam, le définit même, et est validée par le coran lui-même. 14 Siècles qu’elle là. Il faut vraiment être aveugle comme un Cheikh ou un de leur soumis pour ne pas la voir.
Y a-t-il une raison à ce que la vraie profession de foi soit mise dans la bouche d’Abraham, père des musulmans, et non de Muhammad ? Et si c’était pour la rendre encore plus invisible aux idolâtres de Muhammad ?
Préambules :
Connaissant le « poids » de la tradition, Cheikh Dukhani va y aller mollo. Renoncer d’un seul coup à tous ces cheikhs et à toute leur «science » est difficiles pour les « addicts ».
Quelques petits versets avant le grand saut.
1-1 | [rtl]بِسْمِ اللّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ[/rtl] | Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux . |
1-2 | [rtl]الْحَمْدُ للّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ[/rtl] | Louange à Allah, Seigneur de l’univers. |
1-3 | [rtl]الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ[/rtl] | Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, |
1-4 | [rtl]مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ[/rtl] | Maître du Jour de la rétribution. |
1-5 | [rtl]إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ[/rtl] | C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours. |
1-6 | [rtl]اهدِنَا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ[/rtl] | Guide-nous dans le droit chemin, |
1-7 | [rtl]صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ[/rtl] | le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés . |
Ce qu’il faut suivre :
2-2 | [rtl]ذَلِكَ الْكِتَابُ لاَ رَيْبَ فِيهِ هُدًىلِّلْمُتَّقِينَ[/rtl] | C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux . |
Désenvoutement (tentative) :
17-36 | [rtl]وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولـئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً[/rtl] | Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le coeur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. |
33-67 | [rtl]وَقَالُوارَبَّنَا إِنَّا أَطَعْنَا سَادَتَنَا وَكُبَرَاءنَا فَأَضَلُّونَا السَّبِيلَا[/rtl] | Et ils dirent : «Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc eux qui nous ont égarés du Sentier. |
31-21 | [rtl]وَإِذَا قِيلَ لَهُمُ اتَّبِعُوا مَا أَنزَلَ اللَّهُ قَالُوا بَلْ نَتَّبِعُ مَا وَجَدْنَا عَلَيْهِ آبَاءنَا أَوَلَوْ كَانَ الشَّيْطَانُ يَدْعُوهُمْ إِلَى عَذَابِ السَّعِيرِ[/rtl] | Et quand on leur dit : «Suivez ce qu’Allah a fait descendre», ils disent : «Nous suivons plutôt ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres». Est-ce donc même si le Diable les appelait au châtiment de la fournaise ! |
6-116 | [rtl]وَإِن تُطِعْ أَكْثَرَ مَن فِي الأَرْضِ يُضِلُّوكَ عَن سَبِيلِ اللّهِ إِن يَتَّبِعُونَ إِلاَّ الظَّنَّ وَإِنْ هُمْ إِلاَّ يَخْرُصُونَ[/rtl] | Et si tu Obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier d’Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges. |
32-13 | [rtl]وَلَوْ شِئْنَا لَآتَيْنَا كُلَّ نَفْسٍ هُدَاهَا وَلَكِنْ حَقَّ الْقَوْلُ مِنِّي لَأَمْلَأَنَّ جَهَنَّمَ مِنَ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِينَ [/rtl] | «Si Nous voulions, Nous apporterions à chaque âme sa guidée. Mais la parole venant de Moi doit être réalisée : «J’emplirai l’Enfer de djinns et d’hommes réunis». |
Re: Islam, selon...
Note pour 32-13 C’est le destin de la majorité. A priori sévère mais il y a une explication.
Ceci dit :
Appel à l’apostasie générale de l’islam aux cheikhs et à l’entrée dans l’islam à Dieu.
Arrivé à ce stade, je ne peux me priver du plaisir d’aggraver mon cas et de me taper une condamnation à mort de plus pour apostasie et incitation à l’apostasie.
Pendant que certains déblatèrent sur la compatibilité de l’islamisme avec la liberté d’expression et la démocratie, vous noterez que même l’islam à Dieu y est interdit.
Et maintenant, un petit avertissement :
Je rappelle que Cheikh Dukhani est un faux Cheikh avec zéro diplôme en théologie, en Fiqh et autres sciences du genre. Un ignorant, doublé d’un apostat et d’un renégat.
L’ignorant, l’apostat et le renégat vous recommande, après avoir pris le temps de bien réfléchir, de bien peser les arguments, d’envisager de:
1 – Faire une petite résiliation de contrat
« LA ashadou an la ilaha illa Allah wa anna mohammadan rasool Allah »
En gros, j’ai rien vu et je ne témoigne plus ! La résiliation me parait nécessaire pour signifier sa sortie de l’islam aux Cheikhs. Dieu comprendra. Et puis, c’est même lui qui le demanderait (6-19 déjà cité).
2-Et de soumettre, à qui de droit, une petite demande d’adhésion :
«Aslamtou (wajhi) li rabbi el alamin » « Je me soumets au seigneur des mondes »
Avec, pour cadeau de bienvenue, rien que 3 petits versets (ça sent l’arnaque, n’est ca pas ?). Paroles de Dieu contre paroles de Cheikhs ! Que le choix est difficile !
Beaucoup choisiront Abi Horeira et les Cheikhs. Cheikh Dukhani n’en doute (presque) pas.
Conclusion :
Cheikh Dukhani parle à la raison et j’espère que le lecteur saura raison garder. Cet article a été difficile à écrire et Cheikh Dukhani comprend qu’il puisse heurter la sensibilité de musulmans sincères et croyants.
Doit-il pour autant s’en excuser ? S’excuser auprès de gens qui suivent une religion qui le condamne à mort pour ses croyances « hérétiques » ! Est-ce raisonnable ?
Oui, je suis un apostat de l’islam qu’ils suivent. Voici la preuve :
« LA ashadou an la ilaha illa Allah wa anna mohammadan rasool Allah »
Que veulent t-ils de plus ? Qu’ils me condamnent donc à mort au nom de Dieu ! Les hadiths de l’islam aux Cheikhs sont clairs et l’exigent !
45-18 | [rtl]ثُمَّ جَعَلْنَاكَ عَلَى شَرِيعَةٍ مِّنَ الْأَمْرِ فَاتَّبِعْهَا وَلَا تَتَّبِعْ أَهْوَاءالَّذِينَ لَا يَعْلَمُونَ [/rtl] | Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas. |
10-32 | [rtl]فَذَلِكُمُ اللّهُ رَبُّكُمُ الْحَقُّ فَمَاذَا بَعْدَ الْحَقِّ إِلاَّ الضَّلاَلُ فَأَنَّى تُصْرَفُونَ[/rtl] | Tel est Allah, votre vrai Seigneur. Au delà de la vérité qu’y a-t-il donc sinon l’égarement ? Comment alors pouvez-vous, vous détourner ? |
3-151 | [rtl]سَنُلْقِي فِي قُلُوبِ الَّذِينَ كَفَرُواْ الرُّعْبَ بِمَا أَشْرَكُواْ بِاللّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ سُلْطَانًاوَمَأْوَاهُمُ النَّارُ وَبِئْسَ مَثْوَى الظَّالِمِينَ [/rtl] | Nous allons jeter l’effroi dans les coeurs des mécréants. Car ils ont associé à Allah (des idoles) sans aucune preuve descendue de Sa part. Le Feu sera leur refuge. Quel mauvais séjour que celui des injustes ! |
10-106 | [rtl]وَلاَ تَدْعُ مِن دُونِ اللّهِ مَا لاَ يَنفَعُكَ وَلاَ يَضُرُّكَ فَإِن فَعَلْتَ فَإِنَّكَ إِذًا مِّنَ الظَّالِمِينَ[/rtl] | et n’invoque pas, en dehors d’Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu sera alors du nombre des injustes». |
45-6 | [rtl]تِلْكَ آيَاتُ اللَّهِ نَتْلُوهَا عَلَيْكَ بِالْحَقِّ فَبِأَيِّ حَدِيثٍ بَعْدَ اللَّهِ وَآيَاتِهِ يُؤْمِنُونَ[/rtl] | Voilà les versets d’Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quelle (hadith) parole croiront-ils après [la parole] d’Allah et après Ses signes ? |
7-3 | [rtl]اتَّبِعُواْ مَا أُنزِلَ إِلَيْكُم مِّن رَّبِّكُمْ وَلاَ تَتَّبِعُواْ مِن دُونِهِ أَوْلِيَاءقَلِيلاً مَّا تَذَكَّرُونَ[/rtl] | Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres Maitres que Lui. Mais vous vous souvenez peu. |
2-204 | [rtl]وَمِنَ النَّاسِ مَن يُعْجِبُكَ قَوْلُهُ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَيُشْهِدُ اللّهَ عَلَى مَا فِي قَلْبِهِ وَهُوَ أَلَدُّ الْخِصَامِ[/rtl] | Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu’il a dans le coeur, tandis que c’est le plus acharné disputeur. |
Ceci dit :
16-119 | [rtl]ثُمَّ إِنَّ رَبَّكَ لِلَّذِينَ عَمِلُواْ السُّوءَ بِجَهَالَةٍ ثُمَّ تَابُواْ مِن بَعْدِ ذَلِكَ وَأَصْلَحُواْ إِنَّ رَبَّكَ مِن بَعْدِهَا لَغَفُورٌ رَّحِيمٌ[/rtl] | Puis ton Seigneur envers ceux qui ont commis le mal par ignorance, et se sont par la suite repentis et ont amélioré leur conduite, ton Seigneur, après cela est certes Pardonneur et Miséricordieux. |
Appel à l’apostasie générale de l’islam aux cheikhs et à l’entrée dans l’islam à Dieu.
Arrivé à ce stade, je ne peux me priver du plaisir d’aggraver mon cas et de me taper une condamnation à mort de plus pour apostasie et incitation à l’apostasie.
Pendant que certains déblatèrent sur la compatibilité de l’islamisme avec la liberté d’expression et la démocratie, vous noterez que même l’islam à Dieu y est interdit.
Et maintenant, un petit avertissement :
Je rappelle que Cheikh Dukhani est un faux Cheikh avec zéro diplôme en théologie, en Fiqh et autres sciences du genre. Un ignorant, doublé d’un apostat et d’un renégat.
L’ignorant, l’apostat et le renégat vous recommande, après avoir pris le temps de bien réfléchir, de bien peser les arguments, d’envisager de:
1 – Faire une petite résiliation de contrat
« LA ashadou an la ilaha illa Allah wa anna mohammadan rasool Allah »
En gros, j’ai rien vu et je ne témoigne plus ! La résiliation me parait nécessaire pour signifier sa sortie de l’islam aux Cheikhs. Dieu comprendra. Et puis, c’est même lui qui le demanderait (6-19 déjà cité).
2-Et de soumettre, à qui de droit, une petite demande d’adhésion :
«Aslamtou (wajhi) li rabbi el alamin » « Je me soumets au seigneur des mondes »
89-27 | [rtl]يَا أَيَّتُهَا النَّفْسُ الْمُطْمَئِنَّةُ[/rtl] | Ô toi, âme apaisée, |
89-28 | [rtl]ارْجِعِي إِلَى رَبِّكِ رَاضِيَةً مَّرْضِيَّةً [/rtl] | retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée; |
89-29 | [rtl]فَادْخُلِي فِي عِبَادِي[/rtl] | entre donc parmi Mes serviteurs, |
Avec, pour cadeau de bienvenue, rien que 3 petits versets (ça sent l’arnaque, n’est ca pas ?). Paroles de Dieu contre paroles de Cheikhs ! Que le choix est difficile !
10-35 | [rtl]قُلْ هَلْ مِن شُرَكَآئِكُم مَّن يَهْدِي إِلَى الْحَقِّ قُلِ اللّهُ يَهْدِي لِلْحَقِّ أَفَمَن يَهْدِي إِلَى الْحَقِّ أَحَقُّ أَن يُتَّبَعَ أَمَّن لاَّ يَهِدِّيَ إِلاَّ أَن يُهْدَى فَمَا لَكُمْ كَيْفَ تَحْكُمُونَ [/rtl] | Dis : «Est-ce qu’il y a parmi vos associés un qui guide vers la vérité ? » Dis : «C’est Allah qui guide vers la vérité. Celui qui guide vers la vérité est-il plus digne d’être suivi, ou bien celui qui ne se dirige qu’autant qu’il est lui même dirigé ? Qu’avez-vous donc ? Comment jugez-vous ainsi ? » |
10-36 | [rtl]وَمَا يَتَّبِعُ أَكْثَرُهُمْ إِلاَّ ظَنًّاإَنَّ الظَّنَّ لاَ يُغْنِي مِنَ الْحَقِّ شَيْئًاإِنَّ اللّهَ عَلَيمٌ بِمَا يَفْعَلُونَ[/rtl] | Et la plupart d’entre eux ne suivent que conjecture. Mais, la conjecture ne sert à rien contre la vérité ! Allah sait parfaitement ce qu’ils font. |
Beaucoup choisiront Abi Horeira et les Cheikhs. Cheikh Dukhani n’en doute (presque) pas.
Conclusion :
Cheikh Dukhani parle à la raison et j’espère que le lecteur saura raison garder. Cet article a été difficile à écrire et Cheikh Dukhani comprend qu’il puisse heurter la sensibilité de musulmans sincères et croyants.
Doit-il pour autant s’en excuser ? S’excuser auprès de gens qui suivent une religion qui le condamne à mort pour ses croyances « hérétiques » ! Est-ce raisonnable ?
Oui, je suis un apostat de l’islam qu’ils suivent. Voici la preuve :
« LA ashadou an la ilaha illa Allah wa anna mohammadan rasool Allah »
Que veulent t-ils de plus ? Qu’ils me condamnent donc à mort au nom de Dieu ! Les hadiths de l’islam aux Cheikhs sont clairs et l’exigent !
Re: Islam, selon...
Muhammad, a-t-il été trompé par le diable ?
Le dernier livre dans la Bible a été écrit plus de 600 ans avant l'existence du Coran. L'apôtre Jean, celui qui a écrit le dernier livre de la Bible, a dit dans l'Apocalypse
22:18 et 19 : "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre."
L’Apocalypse déclare que Jésus Christ sauverait par son sang un peuple de toute nation et langue. Pierre a dit que c’est lui qui jugera les vivants et les morts-Actes 10:42 et que son nom est le seul nom qui sauve-Actes 4:12.
Jude a écrit au verset 3 de son épitre : " Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes."
Selon Galates chapitre 1 de la Bible, l'apôtre Paul a expliqué sous l'inspiration du Saint-Esprit que si lui-même ou un autre disciple revenait, ou si un ange venait du ciel avec un message différent du message de l'Evangile que nous avons dans la Bible, cette personne, ange ou homme, serait "anathème" ou en d'autres mots, damnée pour l'éternité. Cet avertissement prophétique souligne le fait que Muhammad aurait du rejeter l'ange qui lui a parlé et qui lui a donné le Coran.
Selon ces avertissements, personne ne peut changer ce qui est écrit, ou être en contradiction avec l'enseignement du Nouveau Testament de la Bible, ou ajouter quoi que ce soit. Sinon, Dieu le condamnera.
Dans 2 Corinthiens 11:14, Paul a expliqué que le diable lui-même se transformer en ange de lumière pour nous tromper, donc, nous devons être très méfiant si un ange nous contacte. Joseph Smith a été contacté aussi par un ange qui lui a donné le livre de Mormon. Pour les mêmes raisons, les chrétiens rejètent le livre de Mormon, croyant que Joseph Smith aurait du rejeter cet ange.
Si nous acceptons un message d'un homme ou d'un ange, un livre, une prophétie, ou un prophète qui est en désaccord avec le Nouveau Testament et donc avec l'Evangile, nous perdrons notre salut et nous serons damnés.
Dans 1 Corinthiens chapitre 15, Paul a écrit que si qui que ce soit change même les termes ou paroles utilisés par les apôtres pour expliquer le message de l'Evangile, sa foi serait vaine. Ensuite, Paul a expliqué le vrai message de l'Evangile : que Jésus-Christ est mort pour nos péchés selon les prophéties, et qu'il est ressuscité le 3ème jour pour notre justification selon les prophéties.
Dans notre étude "Il y a 365 preuves étonnantes que Jésus-Christ est notre seul espoir, " vous pouvez lire toutes les prophéties que Jésus-Christ a accomplies. Les prophéties confirment la vérité du message de l'Evangile : le fait que parce que nous sommes tous pécheurs et condamnés à cause de nos péchés, il fallait que Jésus-Christ qui était sans péché meure et ressuscite selon les prophéties pour nous sauver de nos péchés et de la condamnation éternelle. Par sa mort et ses souffrances, il a satisfait à la justice divine pour que nous puissions être pardonnés et graciés.
Les musulmans prétendent que la venue de Muhammad a été prophétisé par Moïse et qu'il est le dernier et le plus grand prophète que nous devons écouter. Mais Jésus-Christ, 600 ans avant la naissance de Muhammad, avait dit qu'il était lui-même ce Prophète-là, celui dont Moïse avait parlé !
Luc 24:44-48 : "Puis il leur dit : C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses."
Pierre l'a enseigné aussi dans Actes 3:15-26, citant même les Paroles de Moïse du Deutéronome 18:18 et expliquant que Jésus est ce prophète-là que Dieu a suscité au milieu de ses frères.
Actes 3:15 : "Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoins. C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous. Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs. Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi ; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.
Le Seigneur Jésus a enseigné aussi dans Jean 5:22 que c'est Lui qui va juger tous les hommes, et la Bible nous enseigne que tous ceux qui n'auront pas confessé qu'il est le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour eux seront jetés dans l'étang de feu (Actes 10:42, Romains 10:9-13 ; l’Apocalypse 21:8). Le Seigneur Jésus a enseigné que beaucoup de prophètes viendraient après Lui avec de faux messages, mais que nous devions les rejeter tous ! L'apôtre Jean a enseigné dans 1 Jean 2:22 et 3:23 et 4:15 que celui qui ne croit pas au nom du Fils de Dieu : Jésus-Christ, et qui ne le confesse pas publiquement en tant que Fils de Dieu venu du ciel pour devenir un homme en chair n'est pas de Dieu, mais il est de l'antéchrist. Celui qui nie le Père et le Fils comme Islam le fait est donc de l'antéchrist.
Oui, Muhammad a dit avoir été contacté par un ange. Si c'est vrai, il aurait du rejeté son message, car selon ce que je viens de citer comme passages bibliques (Galates 1 et 2 Corinthiens 11), cet ange était le diable en personne. C'est claire, car enseigner que Jésus n'est pas le Fils de Dieu, mort et ressuscité, contredit Jésus-Christ, les prophètes, et les témoins de l'époque qui ont donné leurs vies plutôt que de nier cette réalité.
Dans l'Evangile selon Jean, Jean a expliqué clairement qu'il était au pied de la Croix avec Marie, la mère terrestre du Seigneur, quand le Christ a été crucifié, et que le Seigneur lui a parlé pour qu'il s'occupe d'elle. Personne n'a pris la place du Christ. Un soldat romain a percé son coeur avec une lance pour être sûr qu'il était mort. La Bible enseigne également qu'il y avait d'autres de ses disciples présents. Et il y avait les juifs qui l'avaient condamné qui étaient là aussi.
Aucun juif n'a jamais nié la crucifixion du Christ comme l'Islam le fait ! Non, personne n'a pris sa place. Il est réellement mort volontairement par amour pour chacun de nous selon les prophéties. Dans Jean 10, avant d'être crucifié, le Seigneur avait dit : "Je suis le bon berger. Je donne ma vie pour mes brebis. Personne ne me l'ôte. Je la donne de moi-même... afin de la reprendre..." Lisez Jean 10 et comprenez combien il vous aime et désire vous sauver. Il a dit aussi dans Jean 15, "il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." Jean 3:16 déclare : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il a la vie éternelle."
Le vrai Dieu du ciel et du Christ vous offre son amour et son pardon. Mais, en retour, pour qu'il vous pardonne, vous devez renoncer au mensonge et vous devez accepter de pardonner et d'aimer vos ennemies. Le dieu de l'Islam est très différent. Il permet le mensonge pour protéger la religion ou faire des convertis. Il n'offre pas d'amour mais il vous demande de haïr et de tuer vos ennemies, tous ceux qui ne croient pas en Allah. C'est uniquement en versant votre sang en tuant les autres que vous pouvez avoir l'assurance d'aller au ciel. Bizarrement, cela semble comme la description que Jésus-Christ a donné du diable : Jean 8:44
"Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge." Par contre, la Bible déclare qu'aucun menteur évitera l'étang de feu (Apoc. 21:8). Le Seigneur Jésus-Christ a mis l'accent sur notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Avec l'aide de Dieu, nous devons renoncer à la haine et à la vengeance et accepter de pardonner et d'aimer même nos ennemies (Matthieu 5:43-48).
L'Islam a, en réalité, un autre Dieu, qui n'est pas le vrai Dieu du ciel ou de la Bible. C'est un Dieu de haine qui demande la mort des juifs qui sont en réalité les frères des arabes, Abraham étant le père. L'apôtre Jean a écrit dans 1Jean 2:9 : "Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres."
1Jean 2:11 "Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux."
1Jean 3:15 "Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle."
Beaucoup de gens ne comprennent pas que quand les musulmans prient 5 fois par jour, ils citent dans la prière un passage du Coran demandant la mort des juifs. Selon Zacharie 14, à la fin des temps, le vrai Dieu du ciel va protéger le peuple juif et anéantir ses ennemies.
Oui, la Bible dénonce l'enseignement de l'Islam, et parce que l'Évangile contredit le Coran, les enseignants musulmans disent que la Bible et les Evangiles ne sont pas dignes de notre confiance, et qu'il y a d'autres Evangiles qui contredisent notre message. Mais la Bible est pleinement digne de notre confiance. Tout est expliqué dans notre étude : Savoir répondre aux Attaques contre la Bible et les 4 Évangiles (dans ETUDES www.eevnparis.com) qui démontre la vérité des Évangiles, des épitres de Paul, et de toute la Bible. Voyez aussi les liens en bas qui en parlent.
Pour les personnes qui voudraient étudier le sujet davantage, ou savoir comment répondre aux fausses doctrines de l'Islam, voici quelques liens :
365 preuves étonnantes : Jésus-Christ est notre seul espoir
Comment sauver son âme ?
*Comment répondre aux musulmans (en 22 langues) http://www.answering-islam.org/French/index.htm (plus complet en anglais)
Yeshoua (Jésus) codé dans la Bible
https://youtu.be/d8veCdgVCqg Erreurs
Je défie tout savant musulman sur Terre de me prouver le contraire !
https://youtu.be/1L1Wfe5Rdb8
Le dernier livre dans la Bible a été écrit plus de 600 ans avant l'existence du Coran. L'apôtre Jean, celui qui a écrit le dernier livre de la Bible, a dit dans l'Apocalypse
22:18 et 19 : "Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre."
L’Apocalypse déclare que Jésus Christ sauverait par son sang un peuple de toute nation et langue. Pierre a dit que c’est lui qui jugera les vivants et les morts-Actes 10:42 et que son nom est le seul nom qui sauve-Actes 4:12.
Jude a écrit au verset 3 de son épitre : " Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes."
Selon Galates chapitre 1 de la Bible, l'apôtre Paul a expliqué sous l'inspiration du Saint-Esprit que si lui-même ou un autre disciple revenait, ou si un ange venait du ciel avec un message différent du message de l'Evangile que nous avons dans la Bible, cette personne, ange ou homme, serait "anathème" ou en d'autres mots, damnée pour l'éternité. Cet avertissement prophétique souligne le fait que Muhammad aurait du rejeter l'ange qui lui a parlé et qui lui a donné le Coran.
Selon ces avertissements, personne ne peut changer ce qui est écrit, ou être en contradiction avec l'enseignement du Nouveau Testament de la Bible, ou ajouter quoi que ce soit. Sinon, Dieu le condamnera.
Dans 2 Corinthiens 11:14, Paul a expliqué que le diable lui-même se transformer en ange de lumière pour nous tromper, donc, nous devons être très méfiant si un ange nous contacte. Joseph Smith a été contacté aussi par un ange qui lui a donné le livre de Mormon. Pour les mêmes raisons, les chrétiens rejètent le livre de Mormon, croyant que Joseph Smith aurait du rejeter cet ange.
Si nous acceptons un message d'un homme ou d'un ange, un livre, une prophétie, ou un prophète qui est en désaccord avec le Nouveau Testament et donc avec l'Evangile, nous perdrons notre salut et nous serons damnés.
Dans 1 Corinthiens chapitre 15, Paul a écrit que si qui que ce soit change même les termes ou paroles utilisés par les apôtres pour expliquer le message de l'Evangile, sa foi serait vaine. Ensuite, Paul a expliqué le vrai message de l'Evangile : que Jésus-Christ est mort pour nos péchés selon les prophéties, et qu'il est ressuscité le 3ème jour pour notre justification selon les prophéties.
Dans notre étude "Il y a 365 preuves étonnantes que Jésus-Christ est notre seul espoir, " vous pouvez lire toutes les prophéties que Jésus-Christ a accomplies. Les prophéties confirment la vérité du message de l'Evangile : le fait que parce que nous sommes tous pécheurs et condamnés à cause de nos péchés, il fallait que Jésus-Christ qui était sans péché meure et ressuscite selon les prophéties pour nous sauver de nos péchés et de la condamnation éternelle. Par sa mort et ses souffrances, il a satisfait à la justice divine pour que nous puissions être pardonnés et graciés.
Les musulmans prétendent que la venue de Muhammad a été prophétisé par Moïse et qu'il est le dernier et le plus grand prophète que nous devons écouter. Mais Jésus-Christ, 600 ans avant la naissance de Muhammad, avait dit qu'il était lui-même ce Prophète-là, celui dont Moïse avait parlé !
Luc 24:44-48 : "Puis il leur dit : C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses."
Pierre l'a enseigné aussi dans Actes 3:15-26, citant même les Paroles de Moïse du Deutéronome 18:18 et expliquant que Jésus est ce prophète-là que Dieu a suscité au milieu de ses frères.
Actes 3:15 : "Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoins. C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous. Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs. Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi ; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité. C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.
Le Seigneur Jésus a enseigné aussi dans Jean 5:22 que c'est Lui qui va juger tous les hommes, et la Bible nous enseigne que tous ceux qui n'auront pas confessé qu'il est le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour eux seront jetés dans l'étang de feu (Actes 10:42, Romains 10:9-13 ; l’Apocalypse 21:8). Le Seigneur Jésus a enseigné que beaucoup de prophètes viendraient après Lui avec de faux messages, mais que nous devions les rejeter tous ! L'apôtre Jean a enseigné dans 1 Jean 2:22 et 3:23 et 4:15 que celui qui ne croit pas au nom du Fils de Dieu : Jésus-Christ, et qui ne le confesse pas publiquement en tant que Fils de Dieu venu du ciel pour devenir un homme en chair n'est pas de Dieu, mais il est de l'antéchrist. Celui qui nie le Père et le Fils comme Islam le fait est donc de l'antéchrist.
Oui, Muhammad a dit avoir été contacté par un ange. Si c'est vrai, il aurait du rejeté son message, car selon ce que je viens de citer comme passages bibliques (Galates 1 et 2 Corinthiens 11), cet ange était le diable en personne. C'est claire, car enseigner que Jésus n'est pas le Fils de Dieu, mort et ressuscité, contredit Jésus-Christ, les prophètes, et les témoins de l'époque qui ont donné leurs vies plutôt que de nier cette réalité.
Dans l'Evangile selon Jean, Jean a expliqué clairement qu'il était au pied de la Croix avec Marie, la mère terrestre du Seigneur, quand le Christ a été crucifié, et que le Seigneur lui a parlé pour qu'il s'occupe d'elle. Personne n'a pris la place du Christ. Un soldat romain a percé son coeur avec une lance pour être sûr qu'il était mort. La Bible enseigne également qu'il y avait d'autres de ses disciples présents. Et il y avait les juifs qui l'avaient condamné qui étaient là aussi.
Aucun juif n'a jamais nié la crucifixion du Christ comme l'Islam le fait ! Non, personne n'a pris sa place. Il est réellement mort volontairement par amour pour chacun de nous selon les prophéties. Dans Jean 10, avant d'être crucifié, le Seigneur avait dit : "Je suis le bon berger. Je donne ma vie pour mes brebis. Personne ne me l'ôte. Je la donne de moi-même... afin de la reprendre..." Lisez Jean 10 et comprenez combien il vous aime et désire vous sauver. Il a dit aussi dans Jean 15, "il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." Jean 3:16 déclare : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il a la vie éternelle."
Le vrai Dieu du ciel et du Christ vous offre son amour et son pardon. Mais, en retour, pour qu'il vous pardonne, vous devez renoncer au mensonge et vous devez accepter de pardonner et d'aimer vos ennemies. Le dieu de l'Islam est très différent. Il permet le mensonge pour protéger la religion ou faire des convertis. Il n'offre pas d'amour mais il vous demande de haïr et de tuer vos ennemies, tous ceux qui ne croient pas en Allah. C'est uniquement en versant votre sang en tuant les autres que vous pouvez avoir l'assurance d'aller au ciel. Bizarrement, cela semble comme la description que Jésus-Christ a donné du diable : Jean 8:44
"Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge." Par contre, la Bible déclare qu'aucun menteur évitera l'étang de feu (Apoc. 21:8). Le Seigneur Jésus-Christ a mis l'accent sur notre amour pour Dieu et pour notre prochain. Avec l'aide de Dieu, nous devons renoncer à la haine et à la vengeance et accepter de pardonner et d'aimer même nos ennemies (Matthieu 5:43-48).
L'Islam a, en réalité, un autre Dieu, qui n'est pas le vrai Dieu du ciel ou de la Bible. C'est un Dieu de haine qui demande la mort des juifs qui sont en réalité les frères des arabes, Abraham étant le père. L'apôtre Jean a écrit dans 1Jean 2:9 : "Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres."
1Jean 2:11 "Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux."
1Jean 3:15 "Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle."
Beaucoup de gens ne comprennent pas que quand les musulmans prient 5 fois par jour, ils citent dans la prière un passage du Coran demandant la mort des juifs. Selon Zacharie 14, à la fin des temps, le vrai Dieu du ciel va protéger le peuple juif et anéantir ses ennemies.
Oui, la Bible dénonce l'enseignement de l'Islam, et parce que l'Évangile contredit le Coran, les enseignants musulmans disent que la Bible et les Evangiles ne sont pas dignes de notre confiance, et qu'il y a d'autres Evangiles qui contredisent notre message. Mais la Bible est pleinement digne de notre confiance. Tout est expliqué dans notre étude : Savoir répondre aux Attaques contre la Bible et les 4 Évangiles (dans ETUDES www.eevnparis.com) qui démontre la vérité des Évangiles, des épitres de Paul, et de toute la Bible. Voyez aussi les liens en bas qui en parlent.
Pour les personnes qui voudraient étudier le sujet davantage, ou savoir comment répondre aux fausses doctrines de l'Islam, voici quelques liens :
365 preuves étonnantes : Jésus-Christ est notre seul espoir
Comment sauver son âme ?
*Comment répondre aux musulmans (en 22 langues) http://www.answering-islam.org/French/index.htm (plus complet en anglais)
Yeshoua (Jésus) codé dans la Bible
https://youtu.be/d8veCdgVCqg Erreurs
Je défie tout savant musulman sur Terre de me prouver le contraire !
https://youtu.be/1L1Wfe5Rdb8
Re: Islam, selon...
Mahomet un saint homme?
Qui était Mahomet?
Quand on veut se faire une idée de qui était Mahomet, plusieurs méthodes sont possibles:
* La première méthode consiste à demander à un musulman de nous parler du fondateur de sa religion.
A peu de choses près, nous allons avoir la description d'un saint homme, parangon de toutes les vertus humaines, dont la moindre des actions et paroles, directement inspirée de dieu, doit être considérée avec révérence comme l'exemple abouti et parfait de ce qui, pour l'éternité, est un modèle à imiter par tous les vrais croyants.
Citez une qualité au hasard, Mahomet l'aura, évoquez un quelconque défaut, il ne peut qu'être étranger à la nature même de Mahomet: admirable, exemplaire, sublime, archétype éternel du musulman parfait.
Faites l'expérience et revenez lire le texte ci-dessus, c'est édifiant...
Mais d'où les musulmans tirent-ils donc la connaissance si précise d'un personnage ayant vécu il y a 1400 ans dans des contrées reculées situées aux confins de l'Empire Byzantin?
Cette connaissance est presque exclusivement tirée des "hadith"
Ces petits récits, généralement courts décrivent la vie, les paroles et les décisions du prophète.
(ex: Raconté par Mahmud bib Rabi'a: "alors que j'avais cinq ans, je me rappelle, le Prophète pris de l'eau d'un seau (utilisé pour tirer l'eau d'un puit ) avec sa bouche et la projeta sur mon visage." Bukhari, vol 1, livre 3, n° 77)
Ces anecdotes parfois très pittoresques, ont été transmises de bouche à oreille au cours des générations avant d'êtres rassemblées et consignées par écrit, plusieurs centaines d'années après la mort de Mahomet.
La matière même de ces récits (des souvenirs de gens morts depuis des générations) ainsi que le mode de transmission ( x m'a dit que y lui avait dit que z avait vu le prophète faire ceci...) explique que l'authenticité d'un grand nombre de hadith soit douteuse et qu'une part importante de ceux-ci ne sont que pures affabulations.
Toutefois certains compilateurs (Muslim et Bukhari en particulier) sont tenus pour sérieux dans le monde de l'islam et passent pour n'avoir rassemblé que des "vrais" hadith.
Ces compilateurs sont qualifiés de "sahih" (authentiques) et leurs écrits sont la base de la "sunna" (les actes, les paroles et les approbations du prophète).
Une autre source sur la vie de Mahomet est la sira (biographie de Mahomet)
Les auteurs les plus importants ces biographies sont Ibn Ishaq (mort vers 768), Tabarî (mort en 923) et Ibn Kathir (mort en 1327).
Les hadith et la sira forment la Sunna (les dires, les actes et les jugements de Mahomet).
La sunna est le deuxième pilier de l'islam avec le coran, avec lui elle forme la source de la loi islamique.
Sans "sunna" le coran est majoritairement incompréhensible, le droit islamique n'existe pas et les musulmans ne sauraient même pas comment prier.
Le musulman que vous venez d'interroger sur Mahomet a-t-il lu ces compilations de "hadith"?
Non, tout simplement parce qu'il y a des centaines de milliers de "hadith" (sahih et autres) et que pour l'immense majorité d'entre eux ils ne sont même pas traduits en français.
Notre musulman ne connait donc du prophète que ce que les gens qui lui ont enseigné l'islam ont bien voulu lui en dire:
... je connais une personne qui extérieurement porte le vetement du Prophete (sws) et a coté de cela il a fait la misere a sa mere parce qu'elle ne portait pas le hijab, il l'a meme contrainte a le porter en disant si tu ne le portes pas tu n'es plus ma mere , je trouve cette attitude inadmissible et ne refletant en aucun cas le comportement du Prophete (sws) loin de là,
lui qui a ete envoyé (comme nous le dis le Coran) comme misericorde pour les mondes , il a toujours chercher à gagner les coeurs par son noble caractere, sa gentillesse, sa douceur, ses bonnes paroles et jamais par la violence, et c'est pour cela qu'il a toujours ete aimé et apprecié ...
Source: Forum Doctissimo
Si cette naïve croyante avait pris la peine de se renseigner elle même sur Mahomet peut être aurait elle eu la chance de lire ceci:
Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils disent : point de dieu sinon Allah". (Muslim, Sahih 1/200)
Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu ordre de mener la guerre contre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre dieu qu’Allah, que Muhammad est l’envoyé d'Allah, qu’ils accomplissent la prière et qu’ils versent l’aumône. S’ils le font ils sont quittes de leur sang et de leurs biens, sauf en ce qui revient de droit à l’islam. Ils en rendront compte à Allah". (Bukhari, Sahih 2/17)
Cela lui aurai évité d'écrire des absurdités sur internet.
* L'autre méthode, plus sérieuse, pour avoir un portrait de Mahomet est d'aller à la source. D'aller chercher dans les hadith et les textes historiques ce que le prophète a laissé derrière lui comme trace dans la mémoire des hommes.
Véridique ou pas, cette trace, la sunna, est celle qui est aujourd'hui acceptée par les musulmans comme "authentique" elle est, avec le coran le fondement de l'islam.
Portrait de Mahomet selon la sunna:
* Mahomet est un menteur:
Hadith: Sahih, Al-Bukhari 7: 67:427
Le Prophète a dit « Par Allah et s’il plaît à Allah ! Quand je fais un serment et plus tard trouve quelque chose de mieux, je fais ce qui est mieux et expie mon serment».
* Mahomet commandite des assassinats et incite ses compagnons au mensonge:
Alors l’Envoyé d’Allah dit : « Qui medébarrasserait d’Ibn Al-Ashraf ? (un poète, opposant politique)». Muhammad b. Maslamah répondit : « Moi, ô Envoyé d’Allah, je m’en chargerai, je le tuerai. » L’Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux. » Ibn Maslamah dit : « Ô Envoyé d’Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. »
L’Envoyé d’Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela est permis. »
Ibn Ishâq, sira
* Mahomet est un pédophile:
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est restée avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Hadith: Sahih Bukhari 8: 73: 151
"Aisha relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
Hadith: Sahih Bukhari Volume 7: 62: 17
"Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?
Pour ceux qui avanceront l'argument éculé que les hadith sont peu fiables et que seul le coran est une base véridique, nous rappelons que Sahih signifie "authentique" (reconnu par les savants de l'islam) et que si les hadith ne sont pas une source fiable (les hadith douteux sont toujours ceux qui montrent les aspects gênants de Mahomet, les autres sont toujours véridiques... un peu facile!) alors il faut aussi douter de l'existence de Mahomet et de ses compagnons car c'est par les hadith que nous avons connaissance d'eux.
Douter des hadith "authentiques" c'est douter de la sunna et donc, de facto, cesser d'être un musulman.
"Le Coran et la Sunna sont deux sources inséparables. Quiconque nie l'une d'entre-elles a nié et démenti l'autre. Un tel acte est considéré comme de la mécréance et de l'égarement. La personne qui nie la Sunna est considérée comme étant sorti de l'islam selon le consensus des savants et des croyants."
Abdul Aziz ibn Abdullah Ibn Baz
Président général de l'Administration des Recherches Islamiques et de l'Ifta (Arabie Saoudite)
* Mahomet est un pillard et un racketteur:
Hadith, Dawud 19:2993
Nous étions à Mirbad. Un homme avec une chevelure désordonnée est venu tenant un morceau de cuir rouge à la main.
Nous avons dit:
-Tu sembles être un bédouin.
-Oui.
-Donne nous ce morceau de cuir.
Il nous le donna et nous l’avons lu. Il contenait le texte suivant:
De Muhammad l’envoyé d'Allah à au Banu Zuhayr ibn Uqaysh. Si vous témoignez qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Muhammad est l’envoyé d'Allah, que vous faites la prière, que vous payez la zakat, que vous payez le quint (le cinquième) dans le butin, plus la part du prophète et sa part spéciale, vous serez sous la protection d’Allah et de son apôtre.
ibn Sad, Tabaqat II 106
L’apôtre d'Allah envoya Abu Ubayda avec 40 musulmans. Ils accomplirent la prière du couchant et marchèrent contre eux. Ils ont atteint Dhu al Qassah, alors qu’il faisait encore nuit, avant le matin. Ils les attaquèrent et les forcèrent à se réfugier dans les montagnes. Il captura un homme qui se soumit à l’islam, et qu’il libéra donc. Il captura aussi certains de leurs chameaux et leurs biens, et les amena jusqu’à Médine. L’apôtre d'Allah, après s’être réservé sa part, fit le partage entre eux.
Waqidi, Livre des expéditions 29
... les hommes prisonniers, on les ligota et on les mit sous la surveillance de Burayd ibn al Khusayb, leurs ustensiles, leurs biens, et les armes, on les recueillit, le bétail, on le rassembla et on le mit sous la surveillance de l’affranchi de Muhammad Shuqran, les femmes et les enfants formèrent un troisième ensemble...
Le butin, les bénéfices sur la revente et les objets, ont été distribués... il s’agissait de 2000 chameaux, 5000 moutons et 200 femmes
ibn Sad, Tabaqat II 107
L’apôtre d'Allah apprit qu’une caravane des Quraysh venait de Syrie. Donc, l’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 170 cavaliers pour l’intercepter. Ils s’en emparèrent avec tout ce qui était dedans, comme une grande quantité d’argent appartenant à Safwan ibn Umayya et capturèrent tous ceux qui étaient dans la caravane, dont Abu al As ibn al Rafi.
Waqidi, Livre des expéditions 40
Zayd attaqua avec 15 hommes les Banu Thalaba à al Tharaf et captura 20 chameaux et moutons, avec lesquels ils revinrent contents après une absence de 4 jours. Les
arabes s’étaient enfuis en croyant qu’ils avaient été attaqués par Muhammad lui-même ; ensuite, ils poursuivirent Zayd, mais sans le rattraper.
ibn Sad, Tabaqat II 108
L’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 500 hommes et renvoya Dihyah avec eux. Zayd voyagea de nuit et resta caché le jour. Il avait comme guide un homme des Banu Udhrah qui les conduisit jusqu’à les mener à bon port le matin. Les hommes de Zayd les pillèrent et en tuèrent quelques uns, leur apportant la panique, et tuant aussi al Hunayd et son fils. Ils ont capturé leurs troupeaux et les chameaux, et leurs femmes ; 1000 chameaux, 5000 chèvres, et 100 femmes et enfants comme prisonniers.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 776
Quand l’apôtre en eut fini avec Khaybar, Allah frappa de terreur les coeurs des hommes de Fadak, dès qu’ils surent ce que l’apôtre avait fait aux hommes de Khaybar. Ils envoyèrent une offre de paix à condition qu’ils puissent garder la moitié de leur production. Leur messagers vinrent auprès de lui à Khaybar, ou sur la route, ou à Médine, et il accepta leurs conditions. Ainsi, Fadak devint sa propriété privée, parce qu’elle n’avait pas été prise par cheval ou chameau.
* Mahomet est un meurtrier:
Tout au long de sa carrière de prophète Mahomet a tué ou fait tuer. Opposants politique, contradicteur, marchand ou simple non croyant, de l'individu jusqu'à la tribu entière, nul n'est à l'abri tant qu'il ne s'est pas soumis au "plus parfait des hommes".
Ceci n'est qu'une minuscule sélection des "exploits" de Mahomet, les hadith et les récits de sa vie sont remplis de massacres et de violences infligées aux non musulmans.
Le prophète passa une fois avec moi à côté d’al Abwa ou de Waddan ; on lui demanda ce qu’il en était quand, dans une attaque nocturne contre des ennemis polythéistes, des femmes et des enfants sont frappés:
-Ces femmes et ces enfants, répondit-il, font partie des ennemis.
La torture du juif Kinana.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 764-5
Kinana ibn al Rabi, qui était le gardien du trésor des Banu al Nadir, fut amené devant l’apôtre qui l’interrogea à ce sujet. Il nia savoir où il était. Un juif arriva devant l’apôtre et dit qu’il avait vu Kinana autour d’une ruine chaque matin très tôt. L’apôtre demanda à Kinana:
-Sais-tu que si nous découvrons que tu l’as caché, nous te tuerons?
Il répondit que oui.
L’apôtre donna des ordres pour que la ruine fut fouillée et le trésor fut trouvé.
On l’interrogea alors sur le reste du trésor mais il refusa de le livrer, alors l’apôtre ordonna à al Zubayr ibn al Awwan:
-Torture-le jusqu’à ce qu’il livre ce qu’il a.
Alors il alluma un feu avec un silex et lui brûla la poitrine jusqu’à ce qu’il soit presque mort. Alors l’apôtre le livra à Muhammad ibn Maslama qui lui trancha la tête, pour venger son frère Mahmud.
Baladuri, Livre des conquêtes 27
A eux, le prophète dit:
-Je suis conscient de la haine que vous avez contre Allah et son prophète, mais cela ne m’empêche pas de vous accorder ce que j’ai accordé à vos compagnons. Cependant, vous avez promis que si vous me cachiez quelque chose, verser votre sang me sera permis. Qu’est devenue votre vaisselle?
Ils répondirent:
-Elle a été perdue pendant le combat.
Le prophète donna des ordres à ses compagnons d’aller où était enterrée la vaisselle. La vaisselle fut déterrée, et le prophète leur trancha la tête.
Baladuri, Livre des conquêtes 27
...dans un fort de Khaybar, il y avait une famille fortement opposée au prophète... Le prophète leur trancha la tête.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 763.
Quand l’apôtre a conquis al Qamus, le fort des Banu Abul, Huqayq bint Huyayy ibn Akhtab fut amenée devant lui avec une autre femme. Bilal qui les amenait les fit passer par l’endroit où les juifs avaient été massacrés ; et quand la femme qui était avec Safiya les découvrit, elle hurla, se gifla la figure et jeta de la poussière sur son visage. L’apôtre vit cela et il dit:
-Eloigne cette diablesse de moi!
Hadith: Sahih, Muslim 19:4437:4438
... le messager d’Allah a attaqué Khaybar... Quand il est entré dans la ville, il a dit:
-Allah est grand. Khaybar va subir la destruction!
Hadith: Sahih, Muslim 19: 4467
le messager d’Allah a conduit dix-neuf campagnes militaires et a combattu dans huit d’entre elles.
* Mahomet est un esclavagiste:
L'esclavagisme fait partie intégrante du fonctionnement de l'islam dès que les premiers musulmans ont la possibilité de s'en emparer. Alors que les hommes sont tués, les femmes et les enfants sont asservis et deviennent source de richesse et de plaisirs. Le coran fait explicitement mention de l'esclavagisme et de l'usage sexuel des esclaves; cela n'a jamais été ni condamné ni abrogé.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah, notes.
Zayd était accompagné par Dumayra, un client d’Ali, et un de ses frères. Ils firent plusieurs prisonniers dans le peuple de Mina, qui est sur le rivage, un lot assez mélangé. Ils furent vendus comme esclaves et les familles furent séparées. L’apôtre arriva à cause des pleurs et demanda leur cause. Quand on lui dit, il ordonna:
-Vendez-les seulement par lots!
Cela voulait dire: les mères avec les enfants.
Hadith: Sahih, Bukhari 46/ 717).
... le prophète avait brusquement attaqué les Banu Mustaliq sans avertissement alors qu’ils étaient sans crainte et que leur bétail s’abreuvait aux points d’eau. Les hommes combattants ont été tués et les femmes et enfants pris comme captifs...
Hadith: Sahih, Bukhari 64/38, 18
Le prophète resta trois jours entre Khaybar et Médine pour célébrer son mariage avec Safiya. Comme on n’avait ni pain ni viande, le prophète se contenta de dire à Bilal d’apporter des nappes. On les étendit, on mit dessus des dattes, du fromage et du beurre. Les musulmans ayant demandé si Safiya était une des mères des croyants ou une esclave concubine, on leur répondit:
-Si elle porte le voile, c’est qu’elle est mère des croyants; si elle n’en porte pas, c’est qu’elle est une esclave concubine.
* Mahomet est un violeur, il autorise clairement la pratique du viol:
La technique de séduction du prophète.
Hadith: Sahih, Muslim 8:3432 & 3433
D'après Abu Sa'id al-Khudri: Après la bataille de Hanain le Messager d'Allah envoya une armée à Autas... Les ayant vaincus et les ayant capturés, les Compagnons du Messager d'Allah semblèrent se restreindre d'avoir des relation sexuelles avec leurs captives parce que leurs époux étaient polythéistes (note: les musulmans considèrent les chrétiens comme polythéistes).
Alors Allah le Très Haut révéla (note: Par l'intermédiaire de Mahomet bien évidemment) à ce sujet: "Et les femmes mariées, exeptées celles que votre main droite possède (note: captives et esclaves)" (sourate 4, v 24).
Note de VV&D: le verset 24 de la sourate 4 décrit avec quelles catégories de femmes le musulman ne peut avoir de relations sexuelles, cet "ajout" permet donc aux musulmans de violer leurs esclaves et captives car leur capture annule leur état de femme mariée. Cette règle est toujours présente dans la Charia.
ibn Sad, Tabaqat II 111-2
Un matin, Zayd et ses compagnons firent leur takbir, les cernèrent et capturèrent Fatima bint Rabia ibn Badr, et sa fille al Jariya bint Malik ibn Hudahyada ibn Badr. Celui qui a capturé al Jariyah était Maslama ibn al Akwa. Il l’offrit à l’apôtre d'Allah. Ensuite, l’apôtre d'Allah l’offrit à Hazn ibn Abu Wahb.
Hadith: Sahih, Bukhari 7:12: 1
D'après Anas ibn Malik, lorsque l'envoyé d'Allah fit l'expédition de Khaybar, nous fîmes la prière du matin devant cette ville avant qu'il fit grand jour. Le prophète monta ensuite sur sa monture ; Abu Talha et moi, qui étais en croupe de ce dernier, nous eu fîmes autant. Le prophète lanca sa monture dans la rue de Khaybar et mon genou touchait la cuisse de l'envoyé d'Allah. Comme il relevait le voile qui couvrait sa cuisse, je pus apercevoir la blancheur de sa cuisse.
Une fois entré dans le bourg, l'envoyé d'Allah s'écria :
-Allah est grand! Khaybar sera détruite! Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d'un peuple, sinistre sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces!
Par trois. fois il répéta ces paroles. A ce moment les habitants de Khaybar, qui sortaient pour se livrer à leurs occupations habituelles, s'écrièrent:
-C'est Muhammad!
Abdelaziz fait remarquer que quelques-uns de nos compagnons assurent que les habitants ajoutèrent:
- Avec la khemis, c'est-à-dire l'armée.
La ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on rassembla les captifs. Dihya se présenta alors et dit:
-Ô prophète d'Allah, donne-moi une des femmes captives.
- Va prendre une femme, lui répondit le prophète. Et Dihya prit Safiyya ibn Hoyayy. Alors un homme vint trouver le prophète et lui dit :
-Tu viens de donner à Dihya Safiyya bint Hoyayy, la princesse des Qurayza et des Banu Nadir ; or cette femme ne convient qu'à toi seul.
-Qu'on les amène tous deux, répliqua le prophète. Quand on les eut fait venir tous deux et que le prophète eut vu Safiyya, il dit à Dihya:
-reprends une autre femme parmi les captives. Le prophète, ayant alors affranchi Safiyya de sa captivité, la prit pour femme.
Note de vv&d: Safiyya était d’une très grande beauté, elle était l’épouse de Kinana trésorier des Banu al Nadir que Mahomet venait de faire torturer et tuer le jour même. On imagine aisément l'état d'esprit de la "jeune mariée" lors de la "nuit de noce".
Baladuri, Livre des conquêtes 24.
Safiyya ajouta:
-De tous les hommes, le prophète est celui que je déteste le plus, parce qu’il a tué mon époux, mon père, mon frère.
Hadith: Sahih, Bukhari 34:109
...étant assis auprès du prophète, un homme dit:
-Ô envoyé d'Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation?
-Pratiquez vous donc ce procédé? s’écria le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule ame pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant qui n’en sorte effecivement.
Note de vv&d: On remarque que le principal souci des compagnons de Mahomet est d'éviter de faire perdre de la valeur à leur captives au cas où elles tombent enceintes suite aux viols qu'elles ont subi. Mahomet les rassure en leur affirmant que toute précaution est inutile, les enfants ne naissent que par la volonté d'Allah.
Pour ceux qui pensent que le prophète ne peut avoir ainsi encouragé ses hommes à violer ainsi les captives:
Hadith: Sahih, Muslim 8: 3371
Abu Sayd a dit: nous sommes allés avec l’apôtre d’Allah en Expédition contre les Banu Al Mustaliq, et nous avons pris des captives parmi les captives d'excellentes femmes Arabes, nous avons désirés ces femmes parce que l’abstinence devenait difficile à supporter mais nous voulions aussi en tirer rançon. Alors nous avons décidé d'avoir des relations sexuelles avec elles mais en pratiquant le coït interrompu (note: si une femme tombe enceinte le prix de la rançon exigeable diminue). Mais nous nous dîmes: Nous faisons un acte alors que le prophète est avec nous; pourquoi ne pas lui demander?
Nous lui avons demandé, et il a dit:
-"Cela n'a pas d'importance , parce que si une âme est destinée à naître, elle naîtra."
Et il y en a de nombreux autres...
Comme on peut le voir par ces quelques extraits, pris parmi une profusion d'écrits provenant de multiples sources d'origine musulmane, le portrait du prophète est conforme à ce qu'on pouvait s'attendre d'un dictateur médiéval illettré: cruauté, brutalité, prédation sexuelle débridée, autoritarisme sans bornes, aucun respect des valeurs humanistes.
Mahomet n'est dans tout cela guère différent de tous les chefs de brigands qui ont pullulés au long de l'histoire de l'humanité. Dans un contexte moyenâgeux, la violence et la barbarie du personnage sont compréhensibles (bien que tout le monde à cette époque ne se conduisait pas d'une telle manière), mais le monde a aujourd'hui évolué, rendant de tels comportements obsolètes voir criminels.
Dresser le portrait de Mahomet à partir des textes anciens qui le décrivent ne sert pas ici à insulter le personnage dans une volonté d'humilier les musulmans, mais plutôt à montrer que le personnage appartient à une époque révolue où les critères de comportements n'étaient pas ceux d'aujourd'hui.
Vouloir enseigner qu'au nom d'une croyance il faut imiter les actes et adopter les jugements d'un homme aussi violent ayant vécu il y a 1400 ans dans une société différente de la nôtre est non seulement absurde mais tout simplement criminel et tombe sous le coup de la Loi française.
Incitaion à la haine.
Incitation au meurtre.
Incitation au viol.
Incitation à la discrimination.
Etc...
Rappelons encore une fois que les pratiques cultuelles ainsi que la possibilité d'enseigner des préceptes religieux ne sont autorisées en France que sous réserve de ne pas troubler l'ordre public.
Qui était Mahomet?
Quand on veut se faire une idée de qui était Mahomet, plusieurs méthodes sont possibles:
* La première méthode consiste à demander à un musulman de nous parler du fondateur de sa religion.
A peu de choses près, nous allons avoir la description d'un saint homme, parangon de toutes les vertus humaines, dont la moindre des actions et paroles, directement inspirée de dieu, doit être considérée avec révérence comme l'exemple abouti et parfait de ce qui, pour l'éternité, est un modèle à imiter par tous les vrais croyants.
Citez une qualité au hasard, Mahomet l'aura, évoquez un quelconque défaut, il ne peut qu'être étranger à la nature même de Mahomet: admirable, exemplaire, sublime, archétype éternel du musulman parfait.
Faites l'expérience et revenez lire le texte ci-dessus, c'est édifiant...
Mais d'où les musulmans tirent-ils donc la connaissance si précise d'un personnage ayant vécu il y a 1400 ans dans des contrées reculées situées aux confins de l'Empire Byzantin?
Cette connaissance est presque exclusivement tirée des "hadith"
Ces petits récits, généralement courts décrivent la vie, les paroles et les décisions du prophète.
(ex: Raconté par Mahmud bib Rabi'a: "alors que j'avais cinq ans, je me rappelle, le Prophète pris de l'eau d'un seau (utilisé pour tirer l'eau d'un puit ) avec sa bouche et la projeta sur mon visage." Bukhari, vol 1, livre 3, n° 77)
Ces anecdotes parfois très pittoresques, ont été transmises de bouche à oreille au cours des générations avant d'êtres rassemblées et consignées par écrit, plusieurs centaines d'années après la mort de Mahomet.
La matière même de ces récits (des souvenirs de gens morts depuis des générations) ainsi que le mode de transmission ( x m'a dit que y lui avait dit que z avait vu le prophète faire ceci...) explique que l'authenticité d'un grand nombre de hadith soit douteuse et qu'une part importante de ceux-ci ne sont que pures affabulations.
Toutefois certains compilateurs (Muslim et Bukhari en particulier) sont tenus pour sérieux dans le monde de l'islam et passent pour n'avoir rassemblé que des "vrais" hadith.
Ces compilateurs sont qualifiés de "sahih" (authentiques) et leurs écrits sont la base de la "sunna" (les actes, les paroles et les approbations du prophète).
Une autre source sur la vie de Mahomet est la sira (biographie de Mahomet)
Les auteurs les plus importants ces biographies sont Ibn Ishaq (mort vers 768), Tabarî (mort en 923) et Ibn Kathir (mort en 1327).
Les hadith et la sira forment la Sunna (les dires, les actes et les jugements de Mahomet).
La sunna est le deuxième pilier de l'islam avec le coran, avec lui elle forme la source de la loi islamique.
Sans "sunna" le coran est majoritairement incompréhensible, le droit islamique n'existe pas et les musulmans ne sauraient même pas comment prier.
Le musulman que vous venez d'interroger sur Mahomet a-t-il lu ces compilations de "hadith"?
Non, tout simplement parce qu'il y a des centaines de milliers de "hadith" (sahih et autres) et que pour l'immense majorité d'entre eux ils ne sont même pas traduits en français.
Notre musulman ne connait donc du prophète que ce que les gens qui lui ont enseigné l'islam ont bien voulu lui en dire:
... je connais une personne qui extérieurement porte le vetement du Prophete (sws) et a coté de cela il a fait la misere a sa mere parce qu'elle ne portait pas le hijab, il l'a meme contrainte a le porter en disant si tu ne le portes pas tu n'es plus ma mere , je trouve cette attitude inadmissible et ne refletant en aucun cas le comportement du Prophete (sws) loin de là,
lui qui a ete envoyé (comme nous le dis le Coran) comme misericorde pour les mondes , il a toujours chercher à gagner les coeurs par son noble caractere, sa gentillesse, sa douceur, ses bonnes paroles et jamais par la violence, et c'est pour cela qu'il a toujours ete aimé et apprecié ...
Source: Forum Doctissimo
Si cette naïve croyante avait pris la peine de se renseigner elle même sur Mahomet peut être aurait elle eu la chance de lire ceci:
Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils disent : point de dieu sinon Allah". (Muslim, Sahih 1/200)
Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu ordre de mener la guerre contre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre dieu qu’Allah, que Muhammad est l’envoyé d'Allah, qu’ils accomplissent la prière et qu’ils versent l’aumône. S’ils le font ils sont quittes de leur sang et de leurs biens, sauf en ce qui revient de droit à l’islam. Ils en rendront compte à Allah". (Bukhari, Sahih 2/17)
Cela lui aurai évité d'écrire des absurdités sur internet.
* L'autre méthode, plus sérieuse, pour avoir un portrait de Mahomet est d'aller à la source. D'aller chercher dans les hadith et les textes historiques ce que le prophète a laissé derrière lui comme trace dans la mémoire des hommes.
Véridique ou pas, cette trace, la sunna, est celle qui est aujourd'hui acceptée par les musulmans comme "authentique" elle est, avec le coran le fondement de l'islam.
Portrait de Mahomet selon la sunna:
* Mahomet est un menteur:
Hadith: Sahih, Al-Bukhari 7: 67:427
Le Prophète a dit « Par Allah et s’il plaît à Allah ! Quand je fais un serment et plus tard trouve quelque chose de mieux, je fais ce qui est mieux et expie mon serment».
* Mahomet commandite des assassinats et incite ses compagnons au mensonge:
Alors l’Envoyé d’Allah dit : « Qui medébarrasserait d’Ibn Al-Ashraf ? (un poète, opposant politique)». Muhammad b. Maslamah répondit : « Moi, ô Envoyé d’Allah, je m’en chargerai, je le tuerai. » L’Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux. » Ibn Maslamah dit : « Ô Envoyé d’Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. »
L’Envoyé d’Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela est permis. »
Ibn Ishâq, sira
* Mahomet est un pédophile:
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est restée avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Hadith: Sahih Bukhari 8: 73: 151
"Aisha relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
Hadith: Sahih Bukhari Volume 7: 62: 17
"Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?
Pour ceux qui avanceront l'argument éculé que les hadith sont peu fiables et que seul le coran est une base véridique, nous rappelons que Sahih signifie "authentique" (reconnu par les savants de l'islam) et que si les hadith ne sont pas une source fiable (les hadith douteux sont toujours ceux qui montrent les aspects gênants de Mahomet, les autres sont toujours véridiques... un peu facile!) alors il faut aussi douter de l'existence de Mahomet et de ses compagnons car c'est par les hadith que nous avons connaissance d'eux.
Douter des hadith "authentiques" c'est douter de la sunna et donc, de facto, cesser d'être un musulman.
"Le Coran et la Sunna sont deux sources inséparables. Quiconque nie l'une d'entre-elles a nié et démenti l'autre. Un tel acte est considéré comme de la mécréance et de l'égarement. La personne qui nie la Sunna est considérée comme étant sorti de l'islam selon le consensus des savants et des croyants."
Abdul Aziz ibn Abdullah Ibn Baz
Président général de l'Administration des Recherches Islamiques et de l'Ifta (Arabie Saoudite)
* Mahomet est un pillard et un racketteur:
Hadith, Dawud 19:2993
Nous étions à Mirbad. Un homme avec une chevelure désordonnée est venu tenant un morceau de cuir rouge à la main.
Nous avons dit:
-Tu sembles être un bédouin.
-Oui.
-Donne nous ce morceau de cuir.
Il nous le donna et nous l’avons lu. Il contenait le texte suivant:
De Muhammad l’envoyé d'Allah à au Banu Zuhayr ibn Uqaysh. Si vous témoignez qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Muhammad est l’envoyé d'Allah, que vous faites la prière, que vous payez la zakat, que vous payez le quint (le cinquième) dans le butin, plus la part du prophète et sa part spéciale, vous serez sous la protection d’Allah et de son apôtre.
ibn Sad, Tabaqat II 106
L’apôtre d'Allah envoya Abu Ubayda avec 40 musulmans. Ils accomplirent la prière du couchant et marchèrent contre eux. Ils ont atteint Dhu al Qassah, alors qu’il faisait encore nuit, avant le matin. Ils les attaquèrent et les forcèrent à se réfugier dans les montagnes. Il captura un homme qui se soumit à l’islam, et qu’il libéra donc. Il captura aussi certains de leurs chameaux et leurs biens, et les amena jusqu’à Médine. L’apôtre d'Allah, après s’être réservé sa part, fit le partage entre eux.
Waqidi, Livre des expéditions 29
... les hommes prisonniers, on les ligota et on les mit sous la surveillance de Burayd ibn al Khusayb, leurs ustensiles, leurs biens, et les armes, on les recueillit, le bétail, on le rassembla et on le mit sous la surveillance de l’affranchi de Muhammad Shuqran, les femmes et les enfants formèrent un troisième ensemble...
Le butin, les bénéfices sur la revente et les objets, ont été distribués... il s’agissait de 2000 chameaux, 5000 moutons et 200 femmes
ibn Sad, Tabaqat II 107
L’apôtre d'Allah apprit qu’une caravane des Quraysh venait de Syrie. Donc, l’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 170 cavaliers pour l’intercepter. Ils s’en emparèrent avec tout ce qui était dedans, comme une grande quantité d’argent appartenant à Safwan ibn Umayya et capturèrent tous ceux qui étaient dans la caravane, dont Abu al As ibn al Rafi.
Waqidi, Livre des expéditions 40
Zayd attaqua avec 15 hommes les Banu Thalaba à al Tharaf et captura 20 chameaux et moutons, avec lesquels ils revinrent contents après une absence de 4 jours. Les
arabes s’étaient enfuis en croyant qu’ils avaient été attaqués par Muhammad lui-même ; ensuite, ils poursuivirent Zayd, mais sans le rattraper.
ibn Sad, Tabaqat II 108
L’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 500 hommes et renvoya Dihyah avec eux. Zayd voyagea de nuit et resta caché le jour. Il avait comme guide un homme des Banu Udhrah qui les conduisit jusqu’à les mener à bon port le matin. Les hommes de Zayd les pillèrent et en tuèrent quelques uns, leur apportant la panique, et tuant aussi al Hunayd et son fils. Ils ont capturé leurs troupeaux et les chameaux, et leurs femmes ; 1000 chameaux, 5000 chèvres, et 100 femmes et enfants comme prisonniers.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 776
Quand l’apôtre en eut fini avec Khaybar, Allah frappa de terreur les coeurs des hommes de Fadak, dès qu’ils surent ce que l’apôtre avait fait aux hommes de Khaybar. Ils envoyèrent une offre de paix à condition qu’ils puissent garder la moitié de leur production. Leur messagers vinrent auprès de lui à Khaybar, ou sur la route, ou à Médine, et il accepta leurs conditions. Ainsi, Fadak devint sa propriété privée, parce qu’elle n’avait pas été prise par cheval ou chameau.
* Mahomet est un meurtrier:
Tout au long de sa carrière de prophète Mahomet a tué ou fait tuer. Opposants politique, contradicteur, marchand ou simple non croyant, de l'individu jusqu'à la tribu entière, nul n'est à l'abri tant qu'il ne s'est pas soumis au "plus parfait des hommes".
Ceci n'est qu'une minuscule sélection des "exploits" de Mahomet, les hadith et les récits de sa vie sont remplis de massacres et de violences infligées aux non musulmans.
Le prophète passa une fois avec moi à côté d’al Abwa ou de Waddan ; on lui demanda ce qu’il en était quand, dans une attaque nocturne contre des ennemis polythéistes, des femmes et des enfants sont frappés:
-Ces femmes et ces enfants, répondit-il, font partie des ennemis.
La torture du juif Kinana.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 764-5
Kinana ibn al Rabi, qui était le gardien du trésor des Banu al Nadir, fut amené devant l’apôtre qui l’interrogea à ce sujet. Il nia savoir où il était. Un juif arriva devant l’apôtre et dit qu’il avait vu Kinana autour d’une ruine chaque matin très tôt. L’apôtre demanda à Kinana:
-Sais-tu que si nous découvrons que tu l’as caché, nous te tuerons?
Il répondit que oui.
L’apôtre donna des ordres pour que la ruine fut fouillée et le trésor fut trouvé.
On l’interrogea alors sur le reste du trésor mais il refusa de le livrer, alors l’apôtre ordonna à al Zubayr ibn al Awwan:
-Torture-le jusqu’à ce qu’il livre ce qu’il a.
Alors il alluma un feu avec un silex et lui brûla la poitrine jusqu’à ce qu’il soit presque mort. Alors l’apôtre le livra à Muhammad ibn Maslama qui lui trancha la tête, pour venger son frère Mahmud.
Baladuri, Livre des conquêtes 27
A eux, le prophète dit:
-Je suis conscient de la haine que vous avez contre Allah et son prophète, mais cela ne m’empêche pas de vous accorder ce que j’ai accordé à vos compagnons. Cependant, vous avez promis que si vous me cachiez quelque chose, verser votre sang me sera permis. Qu’est devenue votre vaisselle?
Ils répondirent:
-Elle a été perdue pendant le combat.
Le prophète donna des ordres à ses compagnons d’aller où était enterrée la vaisselle. La vaisselle fut déterrée, et le prophète leur trancha la tête.
Baladuri, Livre des conquêtes 27
...dans un fort de Khaybar, il y avait une famille fortement opposée au prophète... Le prophète leur trancha la tête.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 763.
Quand l’apôtre a conquis al Qamus, le fort des Banu Abul, Huqayq bint Huyayy ibn Akhtab fut amenée devant lui avec une autre femme. Bilal qui les amenait les fit passer par l’endroit où les juifs avaient été massacrés ; et quand la femme qui était avec Safiya les découvrit, elle hurla, se gifla la figure et jeta de la poussière sur son visage. L’apôtre vit cela et il dit:
-Eloigne cette diablesse de moi!
Hadith: Sahih, Muslim 19:4437:4438
... le messager d’Allah a attaqué Khaybar... Quand il est entré dans la ville, il a dit:
-Allah est grand. Khaybar va subir la destruction!
Hadith: Sahih, Muslim 19: 4467
le messager d’Allah a conduit dix-neuf campagnes militaires et a combattu dans huit d’entre elles.
* Mahomet est un esclavagiste:
L'esclavagisme fait partie intégrante du fonctionnement de l'islam dès que les premiers musulmans ont la possibilité de s'en emparer. Alors que les hommes sont tués, les femmes et les enfants sont asservis et deviennent source de richesse et de plaisirs. Le coran fait explicitement mention de l'esclavagisme et de l'usage sexuel des esclaves; cela n'a jamais été ni condamné ni abrogé.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah, notes.
Zayd était accompagné par Dumayra, un client d’Ali, et un de ses frères. Ils firent plusieurs prisonniers dans le peuple de Mina, qui est sur le rivage, un lot assez mélangé. Ils furent vendus comme esclaves et les familles furent séparées. L’apôtre arriva à cause des pleurs et demanda leur cause. Quand on lui dit, il ordonna:
-Vendez-les seulement par lots!
Cela voulait dire: les mères avec les enfants.
Hadith: Sahih, Bukhari 46/ 717).
... le prophète avait brusquement attaqué les Banu Mustaliq sans avertissement alors qu’ils étaient sans crainte et que leur bétail s’abreuvait aux points d’eau. Les hommes combattants ont été tués et les femmes et enfants pris comme captifs...
Hadith: Sahih, Bukhari 64/38, 18
Le prophète resta trois jours entre Khaybar et Médine pour célébrer son mariage avec Safiya. Comme on n’avait ni pain ni viande, le prophète se contenta de dire à Bilal d’apporter des nappes. On les étendit, on mit dessus des dattes, du fromage et du beurre. Les musulmans ayant demandé si Safiya était une des mères des croyants ou une esclave concubine, on leur répondit:
-Si elle porte le voile, c’est qu’elle est mère des croyants; si elle n’en porte pas, c’est qu’elle est une esclave concubine.
* Mahomet est un violeur, il autorise clairement la pratique du viol:
La technique de séduction du prophète.
Hadith: Sahih, Muslim 8:3432 & 3433
D'après Abu Sa'id al-Khudri: Après la bataille de Hanain le Messager d'Allah envoya une armée à Autas... Les ayant vaincus et les ayant capturés, les Compagnons du Messager d'Allah semblèrent se restreindre d'avoir des relation sexuelles avec leurs captives parce que leurs époux étaient polythéistes (note: les musulmans considèrent les chrétiens comme polythéistes).
Alors Allah le Très Haut révéla (note: Par l'intermédiaire de Mahomet bien évidemment) à ce sujet: "Et les femmes mariées, exeptées celles que votre main droite possède (note: captives et esclaves)" (sourate 4, v 24).
Note de VV&D: le verset 24 de la sourate 4 décrit avec quelles catégories de femmes le musulman ne peut avoir de relations sexuelles, cet "ajout" permet donc aux musulmans de violer leurs esclaves et captives car leur capture annule leur état de femme mariée. Cette règle est toujours présente dans la Charia.
ibn Sad, Tabaqat II 111-2
Un matin, Zayd et ses compagnons firent leur takbir, les cernèrent et capturèrent Fatima bint Rabia ibn Badr, et sa fille al Jariya bint Malik ibn Hudahyada ibn Badr. Celui qui a capturé al Jariyah était Maslama ibn al Akwa. Il l’offrit à l’apôtre d'Allah. Ensuite, l’apôtre d'Allah l’offrit à Hazn ibn Abu Wahb.
Hadith: Sahih, Bukhari 7:12: 1
D'après Anas ibn Malik, lorsque l'envoyé d'Allah fit l'expédition de Khaybar, nous fîmes la prière du matin devant cette ville avant qu'il fit grand jour. Le prophète monta ensuite sur sa monture ; Abu Talha et moi, qui étais en croupe de ce dernier, nous eu fîmes autant. Le prophète lanca sa monture dans la rue de Khaybar et mon genou touchait la cuisse de l'envoyé d'Allah. Comme il relevait le voile qui couvrait sa cuisse, je pus apercevoir la blancheur de sa cuisse.
Une fois entré dans le bourg, l'envoyé d'Allah s'écria :
-Allah est grand! Khaybar sera détruite! Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d'un peuple, sinistre sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces!
Par trois. fois il répéta ces paroles. A ce moment les habitants de Khaybar, qui sortaient pour se livrer à leurs occupations habituelles, s'écrièrent:
-C'est Muhammad!
Abdelaziz fait remarquer que quelques-uns de nos compagnons assurent que les habitants ajoutèrent:
- Avec la khemis, c'est-à-dire l'armée.
La ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on rassembla les captifs. Dihya se présenta alors et dit:
-Ô prophète d'Allah, donne-moi une des femmes captives.
- Va prendre une femme, lui répondit le prophète. Et Dihya prit Safiyya ibn Hoyayy. Alors un homme vint trouver le prophète et lui dit :
-Tu viens de donner à Dihya Safiyya bint Hoyayy, la princesse des Qurayza et des Banu Nadir ; or cette femme ne convient qu'à toi seul.
-Qu'on les amène tous deux, répliqua le prophète. Quand on les eut fait venir tous deux et que le prophète eut vu Safiyya, il dit à Dihya:
-reprends une autre femme parmi les captives. Le prophète, ayant alors affranchi Safiyya de sa captivité, la prit pour femme.
Note de vv&d: Safiyya était d’une très grande beauté, elle était l’épouse de Kinana trésorier des Banu al Nadir que Mahomet venait de faire torturer et tuer le jour même. On imagine aisément l'état d'esprit de la "jeune mariée" lors de la "nuit de noce".
Baladuri, Livre des conquêtes 24.
Safiyya ajouta:
-De tous les hommes, le prophète est celui que je déteste le plus, parce qu’il a tué mon époux, mon père, mon frère.
Hadith: Sahih, Bukhari 34:109
...étant assis auprès du prophète, un homme dit:
-Ô envoyé d'Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation?
-Pratiquez vous donc ce procédé? s’écria le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule ame pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant qui n’en sorte effecivement.
Note de vv&d: On remarque que le principal souci des compagnons de Mahomet est d'éviter de faire perdre de la valeur à leur captives au cas où elles tombent enceintes suite aux viols qu'elles ont subi. Mahomet les rassure en leur affirmant que toute précaution est inutile, les enfants ne naissent que par la volonté d'Allah.
Pour ceux qui pensent que le prophète ne peut avoir ainsi encouragé ses hommes à violer ainsi les captives:
Hadith: Sahih, Muslim 8: 3371
Abu Sayd a dit: nous sommes allés avec l’apôtre d’Allah en Expédition contre les Banu Al Mustaliq, et nous avons pris des captives parmi les captives d'excellentes femmes Arabes, nous avons désirés ces femmes parce que l’abstinence devenait difficile à supporter mais nous voulions aussi en tirer rançon. Alors nous avons décidé d'avoir des relations sexuelles avec elles mais en pratiquant le coït interrompu (note: si une femme tombe enceinte le prix de la rançon exigeable diminue). Mais nous nous dîmes: Nous faisons un acte alors que le prophète est avec nous; pourquoi ne pas lui demander?
Nous lui avons demandé, et il a dit:
-"Cela n'a pas d'importance , parce que si une âme est destinée à naître, elle naîtra."
Et il y en a de nombreux autres...
Comme on peut le voir par ces quelques extraits, pris parmi une profusion d'écrits provenant de multiples sources d'origine musulmane, le portrait du prophète est conforme à ce qu'on pouvait s'attendre d'un dictateur médiéval illettré: cruauté, brutalité, prédation sexuelle débridée, autoritarisme sans bornes, aucun respect des valeurs humanistes.
Mahomet n'est dans tout cela guère différent de tous les chefs de brigands qui ont pullulés au long de l'histoire de l'humanité. Dans un contexte moyenâgeux, la violence et la barbarie du personnage sont compréhensibles (bien que tout le monde à cette époque ne se conduisait pas d'une telle manière), mais le monde a aujourd'hui évolué, rendant de tels comportements obsolètes voir criminels.
Dresser le portrait de Mahomet à partir des textes anciens qui le décrivent ne sert pas ici à insulter le personnage dans une volonté d'humilier les musulmans, mais plutôt à montrer que le personnage appartient à une époque révolue où les critères de comportements n'étaient pas ceux d'aujourd'hui.
Vouloir enseigner qu'au nom d'une croyance il faut imiter les actes et adopter les jugements d'un homme aussi violent ayant vécu il y a 1400 ans dans une société différente de la nôtre est non seulement absurde mais tout simplement criminel et tombe sous le coup de la Loi française.
Incitaion à la haine.
Incitation au meurtre.
Incitation au viol.
Incitation à la discrimination.
Etc...
Rappelons encore une fois que les pratiques cultuelles ainsi que la possibilité d'enseigner des préceptes religieux ne sont autorisées en France que sous réserve de ne pas troubler l'ordre public.
Re: Islam, selon...
L'Islam et le crépuscule des idoles (ou pourquoi Daech détruit aveuglément ses propres racines)
Déités de Palmyre. Musée du Louvre. Photographie personnelle (2006)
Au Moyen-orient comme en Afrique, les djihadistes traquent et détruisent temples antiques et statues païennes, coupables de témoigner du polythéisme passé des terres d'islam. Le Coran lui-même n'a pas de mots assez durs pour ceux qu'il appelle les «idolâtres». Pourtant, le paganisme arabe a beaucoup influencé l'islam naissant.
En Syrie, les vieilles pierres de [ltr]Palmyre[/ltr] retournent à la poussière, emportées par les explosifs des miliciens de l’État islamique. Dernièrement, les soldats djihadistes [ltr]ont fait sauter le temple dédié à Baalshamin[/ltr], le dieu des Cieux adoré par les Phéniciens et adopté par la plupart des peuples sémitiques alentours. Plus tôt, c'était [ltr]la cité antique d'Hatra[/ltr] qui subissait la rage des islamistes. Ces outrages ne faisaient eux-mêmes que succéder à [ltr]la destructions des œuvres préislamiques du musée de Mossoul[/ltr].
Si les hommes de l’État islamique ont la bombe facile en matière de temples, sculptures, statues qui sont autant de perles de l'histoire de l'humanité c'est parce qu'ils se battent au nom de la doctrine salafiste, qui prône un retour à la pratique originelle de l'islam que les musulmans auraient abandonnée au fil des siècles. Ils ne voient dans ces chefs-d’œuvres que les traces d'un crime commis par les hommes envers Dieu, un mal à extirper du monde: l'idolâtrie.
S'opposer au culte qui précède
Cette hostilité déclarée à la face des idoles ne date pas d'hier mais plonge ses racines dans l'histoire de la péninsule arabe et le Coran. À sa fondation, la religion musulmane se construit naturellement en opposition au culte qui la précède et qu'elle entend supplanter. Au début du VIIe siècle après Jésus-Christ, les Arabes sont généralement polythéistes et vénèrent des pierres qu'ils ont façonnées à l'image de leurs divinités, bien que des communautés chrétiennes et surtout juives soient présentes, en particulier à Médine. Les païens commettent l'un des plus grands des pêchés pour le prophète Mahomet: ils associent des égaux au Dieu unique, Allah.
Dieu a dit: “N’adorez point deux dieux, car lui est un Dieu unique. Craignez-moi donc”
Le Coran
Le Coran s'en prend explicitement aux polythéistes à de nombreuses reprises. Pour ne citer que deux exemples, on lira ce passage de [ltr]la sourate 16[/ltr], dite «de l'abeille» (dans la traduction d'Albin de Kaimirski-Biberstein):
Ou encore le verset 24 de la sourate XXIX, dite «de l'araignée»:
Le souvenir effacé des cultes anciens
La tradition musulmane a même assuré a posteriori que Mahomet et [ltr]Ali[/ltr], futur Calife de l'islam, avaient procédé à la destruction des sanctuaires païens pendant la conquête de l'Arabie. On raconte ainsi qu'après la prise de La Mecque par ses troupes, Mahomet se serait rendu à la [ltr]Kaaba[/ltr], ce lieu saint en forme de cube que les Musulmans vénèrent, le considérant comme un temple construit à l'origine par Abraham en l'honneur du Dieu créateur mais que les Arabes païens des régions centrales de la péninsule adoraient déjà. Là, il aurait voué à la destruction 360 idoles installées dans la Kaaba par les tribus préislamiques locales.
Les vieilles croyances arabes ont largement sombré dans l'oubli, devenant méconnaissables, comme si l'islam était apparu dans les sables d'un désert
S'il est à noter que cette histoire ne s'appuie non pas sur le Coran mais sur [ltr]le 3.333e hadith Muslim[/ltr] (les Hadith sont des recueils de paroles attribuées à Mahomet ou à ses premiers compagnons), il est incontestable que l'islam a veillé à effacer au fil des siècles le souvenir de ce culte plus ancien qu'elle. Aujourd'hui, les vieilles croyances arabes ont largement sombré dans l'oubli, devenant méconnaissables, comme si l'islam était apparu dans les sables d'un désert aussi bien géographique que mystique. Il n'en est pourtant rien et la religion arabe préislamique dessine les contours d'une spiritualité et de rites bien différents des polythéismes grec ou romain, en même temps qu'elle aide à y voir plus clair sur l'islam des origines.
Aux origines de l'idolâtrie
Elle éclaire notamment aussi les raisons pour lesquelles le message de Mahomet s'est imposé dans cette région du monde, chauffée à blanc par un soleil impitoyable, parcourue par des caravanes de marchands et d'hommes en armes, de nomades et de citadins sédentaires. C'est cependant à des savants musulmans du haut Moyen-âge que l'on doit en grande partie d'avoir pu conserver quelques traces du paganisme arabe. Au premier rang d'entre eux, on trouve un historien du VIIIe-IXe siècle après Jésus-Christ, [ltr]Hicham Ibn Al-Kalbi[/ltr], auteur du Livre des Idoles. L'homme a longtemps fait figure de référence et son texte fait partie des rares extraits de la littérature musulmane traitant de l'Arabie à l'époque où celle-ci priait plusieurs divinités et n'avait pas encore entendu parler du Prophète, à nous être parvenus.
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Son apport à la connaissance des temps d'avant l'islam est précieux bien qu'il ne faille pas oublier qu'écrit par un musulman médiéval, Le Livre des Idoles ne va pas sans une certaine partialité. Dans son ouvrage, Hicham Ibn Al-Kalbi donne deux origines possibles à l'idolâtrie. L'une joue sur un registre purement mythique tandis que l'autre prend une résonance plus historique.
L'idolâtrie renvoie alors à une myriade d'entités divines
L'explication historique semble elle aussi fantasmée et remonte à un mouvement d'exode supposé après une guerre des clans à La Mecque:
Divinités mineures et déesses-sœurs
L'idolâtrie renvoie alors à une myriade d'entités divines. Parmi celles-ci, on trouve par exemple Wadd, un personnage qui semble personnifier la vertu et appeler à la chasteté selon Ibn Al-Kalbi, ou encore Al-Uqaycer que ses thuriféraires honoraient en jetant des mèches de leurs cheveux avec des poignées de farine (l'historien assure que des pauvres récupéraient parfois la poudre pour la cuisiner, cheveux et poux compris). Mais le culte de ces divinités mineures est éclipsé par celui d'une triade de déesses-sœurs: Manât, l’aînée, qui incarne le Destin et Al-Uzzâ, la benjamine, encadrent Al-Lât, incarnant la féminité, la fécondité et est associée au soleil.
Leur notoriété provient de la mention de leurs noms dans le Coran, dans [ltr]la sourate de l'étoile[/ltr]:
Un «polythéisme» très différent de l'Occident
On en fait souvent les filles d'un Dieu supérieur, appelé Houbal, dont la statue taillée dans l'agate aurait trôné au centre de la Kaaba. Ibn Al-Kalbi indique que sept flèches jonchaient le sol au pied de la statue. Deux d'entre elles importaient particulièrement car elles servaient à rassurer ou à accabler les pères inquiets quant à leur paternité. Sur l'une, on lisait en arabe«franc», sur l'autre «pièce rapportée». Le père tirait une de ses flèches en aveugle et devant témoins. L'inscription décidait ensuite du sort de l'enfant, de son abandon ou de son appartenance au foyer.
Je ne parlerai pas de polythéisme non plus dans la mesure où il s'agit d'un ensemble de divinités autonomes alliées à diverses tribus
Rachid Benzine, islamologue
L'historien musulman se fait d'ailleurs le conteur d'une autre angoisse paternelle confiée à Houbal. Selon lui, le père de Mahomet, Abdallah, avait sollicité le dieu pour l'exécution d'un vœu en l'échange du sacrifice de son prochain né. Son désir ayant été satisfait, il préféra sacrifier cent chameaux plutôt que son fils, le futur Prophète de l'islam. Pour Rachid Benzine, islamologue et auteur, entre autres du Coran expliqué aux jeunes, Houbal est surtout la créature de l'esprit de musulmans postérieurs soucieux d'en faire le symbole de l'idolâtrie des païens. Il nous explique ce qui sépare la religion arabe antéislamique des polythéismes voisins:
L'importance du tissu social
Les dieux tribaux sont loin de l'image que les monothéismes ont conçu autour d'une divinité unique et créatrice dont la présence se lirait dans le monde entier. Pour comprendre le culte arabe, il faut s'attarder sur le tissu local et ses difficultés:
Mais dans le désert, les difficultés excèdent la simple rareté de l'eau et là encore, les différents dieux protecteurs avaient à charge d'aplanir la route sous les pas des nomades:
Allah fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut
Le Coran
La pratique de l'infanticide de filles
Le cadre aride associé à la culture tribale donne à l'Arabie païenne un visage parfois peu amène. La violence est, naturellement, partie intégrante d'une civilisation qui voue son existence à la survie. Et, les ressources étant faibles et les dangers nombreux, il arrive alors que les tribus décident de se délester de ses éléments les plus vulnérables. Il arrivait même, sans qu'on puisse pour le moment se faire une certitude sur l'ampleur de cette pratique, qu'on enterrât vivants les nourrissons féminins. Haoues Seniguer est maître de conférences à l'IEP de Lyon et spécialiste de la sociologie politique des mondes arabe et musulman l'assure: «Le phénomène a incontestablement existé mais il concernait probablement seulement quelques tribus nomades, pas forcément les citadins.»
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Le Coran s'élève à plusieurs reprises contre l'infanticide des filles. Ainsi, la petite fille est décrite comme un «don» de Dieu au même titre qu'un petit garçon, dans la sourate 42 au verset 49: «À Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut.» Le texte sacré blâme ainsi les parents songeant à commettre un tel acte, dans la sourate 16 aux versets 60-61: «Si l'on annonce à quelqu’un d’entre eux la naissance d’une fille, son visage s’obscurcit, et il devient comme suffoqué par la douleur. Il se cache des siens, à cause de la désastreuse nouvelle. Doit-il la garder et en subir la honte, ou l’ensevelir dans la poussière? Que leurs jugements sont déraisonnables!»
Sur le plan personnel, Muhammad n'a eu que des filles dont une seule Fatima lui a survécu quelques mois
Rachid Benzine
«Mahomet était un grand pragmatique»
Cette opposition du texte musulman à l'enterrement de filles à peine nées pourrait bien s'enraciner dans un détail biographique de la vie de Mahomet selon Rachid Benzine qui nous explique: «Sur le plan personnel, Muhammad n'a eu que des filles dont une seule Fatima lui a survécu quelques mois. Il avait certainement une sensibilité personnelle sur le sujet. Il a été insulté par les Mecquois comme châtré (abtar en Arabe), c'est-à-dire homme sans fils survivant comme le rappelle la sourate 108, dite de l'abondance.» Raisons biographiques ou non, l'Arabie du Prophète rompt , là aussi, avec celle des idoles.
Le polythéisme, ses valeurs et ses pratiques auraient donc été emportés, détruits totalement par l'islam? Au contraire, celui-ci apparaît davantage comme une rupture dans la continuité par rapport aux cultes qui la précèdent. Elle a dû composer à l'origine avec des traditions bien ancrées dans les mœurs. Haoues Seniguer y voit le génie pratique de Mahomet:
La survie de croyances populaires
En un sens, la religion musulmane, en dépassant le polythéisme, en aurait sauvé les traits fondamentaux. Car à partir de la fin du VIe siècle, l'Arabie change, connaît un phénomène de sédentarisation sous l'effet duquel la société païenne se sclérose.
De curieuses créatures, issues des tréfonds de la tradition arabe préislamique, viennent prendre une place inconfortable: les Djinns
Et le paganisme survit également, l'idolâtrie en moins, à travers les croyances populaires recyclées par l'islam. Ainsi, de curieuses créatures, issues tout droit des tréfonds de la tradition arabe préislamique, viennent prendre une place inconfortable entre les Anges, dont la nature est d'adorer Dieu, et les hommes, dont la tâche est la même mais que le libre-arbitre conféré par la bienveillance divine peut égarer: [ltr]les Djinns[/ltr]. Les Djinns ont été créés à partir du feu et vivent sur Terre bien qu'ils soient généralement invisibles. Là ils peuvent prendre diverses formes et même converser avec les hommes, en adoptant des tournures plus ou moins étranges.
Le triomphe de l'islam
Dans le Coran, la sourate 15 évoque leur création tandis que la sourate 72 leur est intégralement consacrée (dans la traduction de Kazimirski suivie ici, les Djinns sont cependant rendus par «Génies»). Les Djinns ont même jeté un trouble dans les esprits d'occidentaux rêveurs [ltr]comme Victor Hugo[/ltr]. Cette persistance de récits surnaturels nés avant le règne du Dieu unique forment une des trames du Coran qui s'ingénie cependant à le cacher, comme le remarque Rachid Benzine: «C'est comme si le texte s'ingéniait à masquer cette continuité fondamentale.»
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Cette partie de cache-cache littéraire et doctrinale ne doit pas occulter le succès de l'islam qui a réussi à édifier un monothéisme strict sur les terres d'un paganisme original, éclaté et décousu. Dans cette mesure, l'islam a réussi là où le judaïsme et le christianisme pourtant présents et vivaces, car les conversions à ces deux religions sont relativement courantes dans les dernières décennies du polythéisme, avaient échoué. On peut analyser ce triomphe islamique dans la péninsule arabe sous un angle géopolitique, comme Haoues Seniguer nous invite à le faire:
L'islam ne doit sa réussite qu'à ce qui le précède. C'est une véritable ruse de la raison
Haoues Seniguer
Après que les troupes musulmanes de Mahomet ont triomphé des clans polythéistes d'Arabie, les croyants ne tardent pas à partir à la conquête du monde derrière la bannière des Califes. Les empires byzantin et perse, pourtant de si inquiétants voisins, seront d'ailleurs mis en pièces. Cette puissance militaire, cet enthousiasme guerrier démontreraient la fougue d'un peuple désormais sûr de sa foi, et fier de son unique Dieu.
«L'islam pour les Arabes du VIIe siècle, ce ne fut pas adhérer à un texte»
Pour Rachid Benzine, on commet un contresens en souscrivant à cette théorie. C'est au contraire parce que les chefs musulmans décident d'adopter une politique d'expansion territoriale et de razzias d'une ampleur inconnue jusque là, et que celles-ci sont couronnées de succès que l'islam assure son assise populaire. C'est parce que les gains obtenus dans le sentier d'Allah sont les plus importants que la religion musulmane vainc l'ordre païen et dépasse judaïsme ou christianisme:Après que les troupes musulmanes de Mahomet ont triomphé des clans polythéistes d'Arabie, les croyants ne tardent pas à partir à la conquête du monde derrière la bannière des Califes. Les empires byzantin et perse, pourtant de si inquiétants voisins, seront d'ailleurs mis en pièces. Cette puissance militaire, cet enthousiasme guerrier démontreraient la fougue d'un peuple désormais sûr de sa foi, et fier de son unique Dieu.
Un désaveu à l'action des islamistes
C'est en satisfaisant les appétits, trop longtemps frustrés, d'une Arabie tribale et polythéiste et en opérant un retour aux valeurs portées par les païens mais un temps mises à mal que l'islam va prospérer. Et c'est seulement au fil des siècle que l'arrivée tardive d'un dogme plus sophistiqué tendra à enterrer dans les sables le souvenir de peuples arabes antérieurs à l'islam. Haoues Seniguer dresse le même constat. Cette parenté aussi obscure que réelle entre l'islam et les cultes plus lointains porte ainsi selon lui un vigoureux désaveu à l'action des islamistes destructeurs d'idoles de notre époque:
[ltr]Robin Verner[/ltr]
Déités de Palmyre. Musée du Louvre. Photographie personnelle (2006)
Au Moyen-orient comme en Afrique, les djihadistes traquent et détruisent temples antiques et statues païennes, coupables de témoigner du polythéisme passé des terres d'islam. Le Coran lui-même n'a pas de mots assez durs pour ceux qu'il appelle les «idolâtres». Pourtant, le paganisme arabe a beaucoup influencé l'islam naissant.
En Syrie, les vieilles pierres de [ltr]Palmyre[/ltr] retournent à la poussière, emportées par les explosifs des miliciens de l’État islamique. Dernièrement, les soldats djihadistes [ltr]ont fait sauter le temple dédié à Baalshamin[/ltr], le dieu des Cieux adoré par les Phéniciens et adopté par la plupart des peuples sémitiques alentours. Plus tôt, c'était [ltr]la cité antique d'Hatra[/ltr] qui subissait la rage des islamistes. Ces outrages ne faisaient eux-mêmes que succéder à [ltr]la destructions des œuvres préislamiques du musée de Mossoul[/ltr].
Si les hommes de l’État islamique ont la bombe facile en matière de temples, sculptures, statues qui sont autant de perles de l'histoire de l'humanité c'est parce qu'ils se battent au nom de la doctrine salafiste, qui prône un retour à la pratique originelle de l'islam que les musulmans auraient abandonnée au fil des siècles. Ils ne voient dans ces chefs-d’œuvres que les traces d'un crime commis par les hommes envers Dieu, un mal à extirper du monde: l'idolâtrie.
S'opposer au culte qui précède
Cette hostilité déclarée à la face des idoles ne date pas d'hier mais plonge ses racines dans l'histoire de la péninsule arabe et le Coran. À sa fondation, la religion musulmane se construit naturellement en opposition au culte qui la précède et qu'elle entend supplanter. Au début du VIIe siècle après Jésus-Christ, les Arabes sont généralement polythéistes et vénèrent des pierres qu'ils ont façonnées à l'image de leurs divinités, bien que des communautés chrétiennes et surtout juives soient présentes, en particulier à Médine. Les païens commettent l'un des plus grands des pêchés pour le prophète Mahomet: ils associent des égaux au Dieu unique, Allah.
Dieu a dit: “N’adorez point deux dieux, car lui est un Dieu unique. Craignez-moi donc”
Le Coran
Le Coran s'en prend explicitement aux polythéistes à de nombreuses reprises. Pour ne citer que deux exemples, on lira ce passage de [ltr]la sourate 16[/ltr], dite «de l'abeille» (dans la traduction d'Albin de Kaimirski-Biberstein):
«Dieu a dit: “N’adorez point deux dieux, car lui est un Dieu unique. Craignez-moi donc.” À lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Un culte perpétuel lui est dû. Craignez-vous un autre que Dieu?» (versets 53-54).
Ou encore le verset 24 de la sourate XXIX, dite «de l'araignée»:
«Vous avez pris à côté de Dieu des idoles pour l’objet de votre culte, par l’amour de ce monde, qui existe chez vous; mais, au jour de la résurrection, une partie de vous reniera l’autre, les uns maudiront les autres; le feu sera votre demeure, et vous n’aurez aucun protecteur.»
Le souvenir effacé des cultes anciens
La tradition musulmane a même assuré a posteriori que Mahomet et [ltr]Ali[/ltr], futur Calife de l'islam, avaient procédé à la destruction des sanctuaires païens pendant la conquête de l'Arabie. On raconte ainsi qu'après la prise de La Mecque par ses troupes, Mahomet se serait rendu à la [ltr]Kaaba[/ltr], ce lieu saint en forme de cube que les Musulmans vénèrent, le considérant comme un temple construit à l'origine par Abraham en l'honneur du Dieu créateur mais que les Arabes païens des régions centrales de la péninsule adoraient déjà. Là, il aurait voué à la destruction 360 idoles installées dans la Kaaba par les tribus préislamiques locales.
Les vieilles croyances arabes ont largement sombré dans l'oubli, devenant méconnaissables, comme si l'islam était apparu dans les sables d'un désert
S'il est à noter que cette histoire ne s'appuie non pas sur le Coran mais sur [ltr]le 3.333e hadith Muslim[/ltr] (les Hadith sont des recueils de paroles attribuées à Mahomet ou à ses premiers compagnons), il est incontestable que l'islam a veillé à effacer au fil des siècles le souvenir de ce culte plus ancien qu'elle. Aujourd'hui, les vieilles croyances arabes ont largement sombré dans l'oubli, devenant méconnaissables, comme si l'islam était apparu dans les sables d'un désert aussi bien géographique que mystique. Il n'en est pourtant rien et la religion arabe préislamique dessine les contours d'une spiritualité et de rites bien différents des polythéismes grec ou romain, en même temps qu'elle aide à y voir plus clair sur l'islam des origines.
Aux origines de l'idolâtrie
Elle éclaire notamment aussi les raisons pour lesquelles le message de Mahomet s'est imposé dans cette région du monde, chauffée à blanc par un soleil impitoyable, parcourue par des caravanes de marchands et d'hommes en armes, de nomades et de citadins sédentaires. C'est cependant à des savants musulmans du haut Moyen-âge que l'on doit en grande partie d'avoir pu conserver quelques traces du paganisme arabe. Au premier rang d'entre eux, on trouve un historien du VIIIe-IXe siècle après Jésus-Christ, [ltr]Hicham Ibn Al-Kalbi[/ltr], auteur du Livre des Idoles. L'homme a longtemps fait figure de référence et son texte fait partie des rares extraits de la littérature musulmane traitant de l'Arabie à l'époque où celle-ci priait plusieurs divinités et n'avait pas encore entendu parler du Prophète, à nous être parvenus.
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Son apport à la connaissance des temps d'avant l'islam est précieux bien qu'il ne faille pas oublier qu'écrit par un musulman médiéval, Le Livre des Idoles ne va pas sans une certaine partialité. Dans son ouvrage, Hicham Ibn Al-Kalbi donne deux origines possibles à l'idolâtrie. L'une joue sur un registre purement mythique tandis que l'autre prend une résonance plus historique.
«Les enfants de Seth allaient de temps en temps prier devant la tombe d'Adam et rendre hommage à l'âme de leur grand-père. C'est alors qu'un individu du clan de Qâbil (Caïn) dit aux siens: “Les fils de Seth vénèrent un lieu autour duquel ils font des tours pieux alors que vous n'avez rien.” Un jour, il leur présenta un bétyle (une pierre sacrée) qu'ils acceptèrent de vénérer. C'est ainsi que naquit l'idolâtrie au sein de l'humanité.»
L'idolâtrie renvoie alors à une myriade d'entités divines
L'explication historique semble elle aussi fantasmée et remonte à un mouvement d'exode supposé après une guerre des clans à La Mecque:
«Chaque famille qui quittait La Mecque emportait dans ses ballots, en guise de souvenir, une pierre ramassée au hasard dans la cour du sanctuaire, par vénération du lieu et par nostalgie de La Mecque. Là où une famille campait “la pierre-souvenir” était pieusement déposée, inspirant à ses admirateurs bon augure et optimisme qui stimulaient leur fidélité et leur attachement au sanctuaire.»
Divinités mineures et déesses-sœurs
L'idolâtrie renvoie alors à une myriade d'entités divines. Parmi celles-ci, on trouve par exemple Wadd, un personnage qui semble personnifier la vertu et appeler à la chasteté selon Ibn Al-Kalbi, ou encore Al-Uqaycer que ses thuriféraires honoraient en jetant des mèches de leurs cheveux avec des poignées de farine (l'historien assure que des pauvres récupéraient parfois la poudre pour la cuisiner, cheveux et poux compris). Mais le culte de ces divinités mineures est éclipsé par celui d'une triade de déesses-sœurs: Manât, l’aînée, qui incarne le Destin et Al-Uzzâ, la benjamine, encadrent Al-Lât, incarnant la féminité, la fécondité et est associée au soleil.
Leur notoriété provient de la mention de leurs noms dans le Coran, dans [ltr]la sourate de l'étoile[/ltr]:
«Que vous semble d'Al-Lât et d'Al-Uzzâ, et de cette autre, Manât, la troisième idole? (…) Ce ne sont que des noms; c’est vous et vos pères qui les avez ainsi nommés. Dieu ne vous a révélé aucune preuve à ce sujet; vous ne suivez que vos idées et vos penchants, et cependant vous avez reçu une direction de votre Seigneur.» (versets 19-20 puis 23).
Un «polythéisme» très différent de l'Occident
On en fait souvent les filles d'un Dieu supérieur, appelé Houbal, dont la statue taillée dans l'agate aurait trôné au centre de la Kaaba. Ibn Al-Kalbi indique que sept flèches jonchaient le sol au pied de la statue. Deux d'entre elles importaient particulièrement car elles servaient à rassurer ou à accabler les pères inquiets quant à leur paternité. Sur l'une, on lisait en arabe«franc», sur l'autre «pièce rapportée». Le père tirait une de ses flèches en aveugle et devant témoins. L'inscription décidait ensuite du sort de l'enfant, de son abandon ou de son appartenance au foyer.
Je ne parlerai pas de polythéisme non plus dans la mesure où il s'agit d'un ensemble de divinités autonomes alliées à diverses tribus
Rachid Benzine, islamologue
L'historien musulman se fait d'ailleurs le conteur d'une autre angoisse paternelle confiée à Houbal. Selon lui, le père de Mahomet, Abdallah, avait sollicité le dieu pour l'exécution d'un vœu en l'échange du sacrifice de son prochain né. Son désir ayant été satisfait, il préféra sacrifier cent chameaux plutôt que son fils, le futur Prophète de l'islam. Pour Rachid Benzine, islamologue et auteur, entre autres du Coran expliqué aux jeunes, Houbal est surtout la créature de l'esprit de musulmans postérieurs soucieux d'en faire le symbole de l'idolâtrie des païens. Il nous explique ce qui sépare la religion arabe antéislamique des polythéismes voisins:
«On ne peut pas parler de panthéon. Je ne parlerai pas de polythéisme non plus dans la mesure où il s'agit d'un ensemble de divinités autonomes alliées à diverses tribus. Les rapports entre chaque groupe sont ceux de l'alliance scellée par le serment et la parole donnée. Cette structure sociale se trouve en quelque sorte dupliquée dans les rapports avec le divin. Celui-ci est vu comme entretenant avec les hommes la même relation d'alliance que celle qui unit les hommes de la tribu entre eux.»
L'importance du tissu social
Les dieux tribaux sont loin de l'image que les monothéismes ont conçu autour d'une divinité unique et créatrice dont la présence se lirait dans le monde entier. Pour comprendre le culte arabe, il faut s'attarder sur le tissu local et ses difficultés:
«Dans l'Arabie centrale, la pluviosité est aléatoire voire inexistante. Le divin est forcément impliqué directement dans l'obsession sociale de la survie du groupe qui est liée à l'eau et à la pluie. Chaque tribu semble donc avoir eu son dieu protecteur ou sa dame protectrice, des dieux terrestres représentés comme des puissances vitales. Si ceux-ci sont liées à l'eau, c'est qu'il s'agit du principe vital par excellence en Arabie.»
Mais dans le désert, les difficultés excèdent la simple rareté de l'eau et là encore, les différents dieux protecteurs avaient à charge d'aplanir la route sous les pas des nomades:
«Ces divinités avaient une autre fonction vitale: celle de la guidance sur la bonne piste car dans le désert, perdre la piste c'est mourir. La question pour un groupe est de réussir à s'allier avec un dieu efficace qui assure sa survie comme il le ferait dans le cadre d'une alliance avec une autre tribu», ajoute Rachid Benzine.
Allah fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut
Le Coran
La pratique de l'infanticide de filles
Le cadre aride associé à la culture tribale donne à l'Arabie païenne un visage parfois peu amène. La violence est, naturellement, partie intégrante d'une civilisation qui voue son existence à la survie. Et, les ressources étant faibles et les dangers nombreux, il arrive alors que les tribus décident de se délester de ses éléments les plus vulnérables. Il arrivait même, sans qu'on puisse pour le moment se faire une certitude sur l'ampleur de cette pratique, qu'on enterrât vivants les nourrissons féminins. Haoues Seniguer est maître de conférences à l'IEP de Lyon et spécialiste de la sociologie politique des mondes arabe et musulman l'assure: «Le phénomène a incontestablement existé mais il concernait probablement seulement quelques tribus nomades, pas forcément les citadins.»
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Sur le plan personnel, Muhammad n'a eu que des filles dont une seule Fatima lui a survécu quelques mois
Rachid Benzine
«Mahomet était un grand pragmatique»
Cette opposition du texte musulman à l'enterrement de filles à peine nées pourrait bien s'enraciner dans un détail biographique de la vie de Mahomet selon Rachid Benzine qui nous explique: «Sur le plan personnel, Muhammad n'a eu que des filles dont une seule Fatima lui a survécu quelques mois. Il avait certainement une sensibilité personnelle sur le sujet. Il a été insulté par les Mecquois comme châtré (abtar en Arabe), c'est-à-dire homme sans fils survivant comme le rappelle la sourate 108, dite de l'abondance.» Raisons biographiques ou non, l'Arabie du Prophète rompt , là aussi, avec celle des idoles.
Le polythéisme, ses valeurs et ses pratiques auraient donc été emportés, détruits totalement par l'islam? Au contraire, celui-ci apparaît davantage comme une rupture dans la continuité par rapport aux cultes qui la précèdent. Elle a dû composer à l'origine avec des traditions bien ancrées dans les mœurs. Haoues Seniguer y voit le génie pratique de Mahomet:
«Mahomet était un grand pragmatique. Pour qu'une doctrine existe, il faut qu'elle se singularise mais aussi qu'elle s'appuie sur des symbole déjà communément admis. Par exemple, La Mecque continuera à être un lieu de pèlerinages mais sera réaménagée ou encore l'islam abolit l'infanticide des filles mais pas la polygamie.»
La survie de croyances populaires
En un sens, la religion musulmane, en dépassant le polythéisme, en aurait sauvé les traits fondamentaux. Car à partir de la fin du VIe siècle, l'Arabie change, connaît un phénomène de sédentarisation sous l'effet duquel la société païenne se sclérose.
«Dans le contexte tribal et nomade, il y avait des solidarités bien établies, liées aux identités collectives. Avec la sédentarisation, vient la puissance d'une oligarchie citadine. Le polythéisme avait un versant économique non négligeable pour les oligarques, autour des pèlerinages et des cérémonies. L'islam vient sauver l'esprit tribal corrompu par les citadins. Paradoxalement, la sédentarisation vient accélérer la popularisation du message islamique», ajoute Haoues Seniguer.
De curieuses créatures, issues des tréfonds de la tradition arabe préislamique, viennent prendre une place inconfortable: les Djinns
Et le paganisme survit également, l'idolâtrie en moins, à travers les croyances populaires recyclées par l'islam. Ainsi, de curieuses créatures, issues tout droit des tréfonds de la tradition arabe préislamique, viennent prendre une place inconfortable entre les Anges, dont la nature est d'adorer Dieu, et les hommes, dont la tâche est la même mais que le libre-arbitre conféré par la bienveillance divine peut égarer: [ltr]les Djinns[/ltr]. Les Djinns ont été créés à partir du feu et vivent sur Terre bien qu'ils soient généralement invisibles. Là ils peuvent prendre diverses formes et même converser avec les hommes, en adoptant des tournures plus ou moins étranges.
Le triomphe de l'islam
Dans le Coran, la sourate 15 évoque leur création tandis que la sourate 72 leur est intégralement consacrée (dans la traduction de Kazimirski suivie ici, les Djinns sont cependant rendus par «Génies»). Les Djinns ont même jeté un trouble dans les esprits d'occidentaux rêveurs [ltr]comme Victor Hugo[/ltr]. Cette persistance de récits surnaturels nés avant le règne du Dieu unique forment une des trames du Coran qui s'ingénie cependant à le cacher, comme le remarque Rachid Benzine: «C'est comme si le texte s'ingéniait à masquer cette continuité fondamentale.»
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[ltr]Cette liberté de caricaturer qu'exècre l'islam radical[/ltr]
[ltr]Lire[/ltr]
Cette partie de cache-cache littéraire et doctrinale ne doit pas occulter le succès de l'islam qui a réussi à édifier un monothéisme strict sur les terres d'un paganisme original, éclaté et décousu. Dans cette mesure, l'islam a réussi là où le judaïsme et le christianisme pourtant présents et vivaces, car les conversions à ces deux religions sont relativement courantes dans les dernières décennies du polythéisme, avaient échoué. On peut analyser ce triomphe islamique dans la péninsule arabe sous un angle géopolitique, comme Haoues Seniguer nous invite à le faire:
«L'islam a agi comme une religion fédératrice pour les peuples locaux. Il y a des éléments conjoncturels à sa réussite: le monde perse, tenant du [ltr]zoroastrisme[/ltr], et l'empire byzantin, chrétien, étaient perçus comme des menaces. Mahomet a apporté du crédit à son message car il a donné des lettres de noblesse à des peuplades arabes en prise avec ces empires colossaux.»
L'islam ne doit sa réussite qu'à ce qui le précède. C'est une véritable ruse de la raison
Haoues Seniguer
Après que les troupes musulmanes de Mahomet ont triomphé des clans polythéistes d'Arabie, les croyants ne tardent pas à partir à la conquête du monde derrière la bannière des Califes. Les empires byzantin et perse, pourtant de si inquiétants voisins, seront d'ailleurs mis en pièces. Cette puissance militaire, cet enthousiasme guerrier démontreraient la fougue d'un peuple désormais sûr de sa foi, et fier de son unique Dieu.
«L'islam pour les Arabes du VIIe siècle, ce ne fut pas adhérer à un texte»
Pour Rachid Benzine, on commet un contresens en souscrivant à cette théorie. C'est au contraire parce que les chefs musulmans décident d'adopter une politique d'expansion territoriale et de razzias d'une ampleur inconnue jusque là, et que celles-ci sont couronnées de succès que l'islam assure son assise populaire. C'est parce que les gains obtenus dans le sentier d'Allah sont les plus importants que la religion musulmane vainc l'ordre païen et dépasse judaïsme ou christianisme:Après que les troupes musulmanes de Mahomet ont triomphé des clans polythéistes d'Arabie, les croyants ne tardent pas à partir à la conquête du monde derrière la bannière des Califes. Les empires byzantin et perse, pourtant de si inquiétants voisins, seront d'ailleurs mis en pièces. Cette puissance militaire, cet enthousiasme guerrier démontreraient la fougue d'un peuple désormais sûr de sa foi, et fier de son unique Dieu.
«Contrairement à ce que proposaient chrétiens et juifs, il ne s'agit plus de convertir mais de faire entrer dans une alliance. L'islam pour les Arabes du VIIe siècle, ce ne fut pas adhérer à un texte. C'est la divinité efficace qui a mobilisé les hommes de l'Arabie tribale et les fruits du butin immense qui résulta des razzias extra arabiques. Ce n'était pas une question d'idéologie.
Leurs chefs mecquois et médinois furent de grands pragmatiques et d'une grande intelligence politique. C'est cette absence de religiosité (telle que nous l'entendons aujourd'hui, ndlr) qui leur a permis d'asseoir leur pouvoir et surtout de le faire durer. L'islam-religion va mettre plus de deux siècles à se construire dans une société complètement différente de celle du Muhammad, c'est alors que naîtront les conflits religieux au sein de l'islam lui-même.»
Un désaveu à l'action des islamistes
C'est en satisfaisant les appétits, trop longtemps frustrés, d'une Arabie tribale et polythéiste et en opérant un retour aux valeurs portées par les païens mais un temps mises à mal que l'islam va prospérer. Et c'est seulement au fil des siècle que l'arrivée tardive d'un dogme plus sophistiqué tendra à enterrer dans les sables le souvenir de peuples arabes antérieurs à l'islam. Haoues Seniguer dresse le même constat. Cette parenté aussi obscure que réelle entre l'islam et les cultes plus lointains porte ainsi selon lui un vigoureux désaveu à l'action des islamistes destructeurs d'idoles de notre époque:
«On pourrait formuler l'hypothèse suivante: l'islam ne doit sa réussite qu'à ce qui le précède. C'est une véritable ruse de la raison. Et c'est un démenti très clair qu'on peut apporter aux intégristes contemporains.»
[ltr]Robin Verner[/ltr]
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