L’ÉGLISE : UNE ESQUISSE DE SON HISTOIRE PENDANT VINGT SIÈCLES
2 participants
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Enseignement :: Chrétienté :: L'Église Catholique
Page 6 sur 6
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
L’ÉGLISE : UNE ESQUISSE DE SON HISTOIRE PENDANT VINGT SIÈCLES
Rappel du premier message :
1 - Avant-propos
L’ouvrage dont nous présentons une édition augmentée est un ensemble composite.
La partie la plus étendue, savoir tous les chapitres qui vont jusqu’à la Réforme exclusivement, a été rédigée il y a plus d’un siècle par Adrien LADRIERRE à l’intention de la jeunesse. Le texte en parut mois par mois de 1887 à 1903 dans le périodique « La Bonne Nouvelle annoncée aux enfants » sous le titre « L’Église ou l’Assemblée, son histoire sur la terre ». L’auteur y exposait, dans un langage accessible à tous, les caractères essentiels de cette Église et retraçait quelques circonstances marquantes de sa carrière. Il n’avait nullement pour objet une étude rigoureuse, ni une relation suivie et complète : il voulait avant tout faire ressortir, au cours des siècles, la continuité de l’œuvre de Dieu en grâce, face au travail décevant des hommes. A. Ladrierre mourut en 1902, laissant cette esquisse inachevée. Ce qu’il avait publié fut édité, en trois tomes, sous le même titre que dans la Bonne Nouvelle.
Une continuation ne devait être donnée à ce travail qu’après plus de trente ans, par un quatrième tome qui parut en 1937. La Réforme avec ses suites y était traitée par le professeur Édouard RECORDON, et un important chapitre terminal, dû à Philippe TAPERNOUX, dégageait les grandes lignes depuis la fin du 18° siècle.
L’œuvre ainsi complétée fit en 1959 l’objet d’une nouvelle édition en deux volumes, sous un titre légèrement modifié : « L’Église, une esquisse de son histoire pendant vingt siècles ».
La présente édition n’apporte que peu ou pas de retouches au plus grand nombre de chapitres. On a estimé préférable de laisser à peu près intact le texte de A. Ladrierre, malgré soit des longueurs soit des lacunes auxquelles des lecteurs peuvent être sensibles : son cachet de simplicité et de ferveur, son insistance, pleine de sérieux et d’affection, sur les vérités fondamentales du christianisme, sont propres à toucher et à instruire bien d’autres que les enfants auxquels il était destiné.
Il a paru, en revanche, utile de faire du dernier chapitre une partie distincte. Tout en en respectant la structure, le fond, et une grande partie du texte, nous avons insisté un peu plus sur la grande action de réveil opérée par l’Esprit de Dieu dans la première moitié du 19° siècle et qui correspond, à n’en pas douter, au Cri de minuit de Matthieu 25.
Pas plus que dans le reste du livre on ne cherchera là une histoire au sens rigoureux du terme. Les faits en seraient, d’ailleurs, difficiles à rassembler. Du moins pourra-t-on tenir pour assuré qu’il a été fait appel au plus grand nombre possible de sources offrant les plus sérieuses garanties. Le caractère même de cet ouvrage impliquait que les références bibliographiques soient réduites à l’extrême. Les lecteurs curieux du passé regretteront de ne pas avoir plus de détails sur les ouvriers que le Seigneur employa alors, et, certes, nous avons à nous souvenir de nos conducteurs ! Mais notre but essentiel a été d’aider quiconque cherche la vérité à mieux saisir l’importance et le sens de ce que Dieu opéra par eux. Nous pensons surtout aux jeunes générations de croyants, désirant les voir prendre pleinement conscience du « témoignage de notre Seigneur » qu’à leur tour elles sont appelées à porter en attendant Sa prochaine venue. Dieu veuille bénir à cet effet ce trop succinct exposé de la façon dont nos devanciers ont été amenés à prendre la place que la Parole de Dieu leur indiquait. Quelques extraits de leurs lettres et publications, que nous donnons ensuite, permettront de prendre avec ceux du tout début un contact plus étroit que ne le feraient bien des biographies.
Pour la période tout à fait récente, on s’est borné à un bref Appendice, simple coup d’œil sur l’état de la chrétienté dans les temps où tout semble dire au fidèle : « Le Seigneur vient ».
Août 1971 André Gibert
L’ÉGLISE
L’ÉGLISE : UNE ESQUISSE DE SON HISTOIRE PENDANT VINGT SIÈCLES
1 - Avant-propos
L’ouvrage dont nous présentons une édition augmentée est un ensemble composite.
La partie la plus étendue, savoir tous les chapitres qui vont jusqu’à la Réforme exclusivement, a été rédigée il y a plus d’un siècle par Adrien LADRIERRE à l’intention de la jeunesse. Le texte en parut mois par mois de 1887 à 1903 dans le périodique « La Bonne Nouvelle annoncée aux enfants » sous le titre « L’Église ou l’Assemblée, son histoire sur la terre ». L’auteur y exposait, dans un langage accessible à tous, les caractères essentiels de cette Église et retraçait quelques circonstances marquantes de sa carrière. Il n’avait nullement pour objet une étude rigoureuse, ni une relation suivie et complète : il voulait avant tout faire ressortir, au cours des siècles, la continuité de l’œuvre de Dieu en grâce, face au travail décevant des hommes. A. Ladrierre mourut en 1902, laissant cette esquisse inachevée. Ce qu’il avait publié fut édité, en trois tomes, sous le même titre que dans la Bonne Nouvelle.
Une continuation ne devait être donnée à ce travail qu’après plus de trente ans, par un quatrième tome qui parut en 1937. La Réforme avec ses suites y était traitée par le professeur Édouard RECORDON, et un important chapitre terminal, dû à Philippe TAPERNOUX, dégageait les grandes lignes depuis la fin du 18° siècle.
L’œuvre ainsi complétée fit en 1959 l’objet d’une nouvelle édition en deux volumes, sous un titre légèrement modifié : « L’Église, une esquisse de son histoire pendant vingt siècles ».
La présente édition n’apporte que peu ou pas de retouches au plus grand nombre de chapitres. On a estimé préférable de laisser à peu près intact le texte de A. Ladrierre, malgré soit des longueurs soit des lacunes auxquelles des lecteurs peuvent être sensibles : son cachet de simplicité et de ferveur, son insistance, pleine de sérieux et d’affection, sur les vérités fondamentales du christianisme, sont propres à toucher et à instruire bien d’autres que les enfants auxquels il était destiné.
Il a paru, en revanche, utile de faire du dernier chapitre une partie distincte. Tout en en respectant la structure, le fond, et une grande partie du texte, nous avons insisté un peu plus sur la grande action de réveil opérée par l’Esprit de Dieu dans la première moitié du 19° siècle et qui correspond, à n’en pas douter, au Cri de minuit de Matthieu 25.
Pas plus que dans le reste du livre on ne cherchera là une histoire au sens rigoureux du terme. Les faits en seraient, d’ailleurs, difficiles à rassembler. Du moins pourra-t-on tenir pour assuré qu’il a été fait appel au plus grand nombre possible de sources offrant les plus sérieuses garanties. Le caractère même de cet ouvrage impliquait que les références bibliographiques soient réduites à l’extrême. Les lecteurs curieux du passé regretteront de ne pas avoir plus de détails sur les ouvriers que le Seigneur employa alors, et, certes, nous avons à nous souvenir de nos conducteurs ! Mais notre but essentiel a été d’aider quiconque cherche la vérité à mieux saisir l’importance et le sens de ce que Dieu opéra par eux. Nous pensons surtout aux jeunes générations de croyants, désirant les voir prendre pleinement conscience du « témoignage de notre Seigneur » qu’à leur tour elles sont appelées à porter en attendant Sa prochaine venue. Dieu veuille bénir à cet effet ce trop succinct exposé de la façon dont nos devanciers ont été amenés à prendre la place que la Parole de Dieu leur indiquait. Quelques extraits de leurs lettres et publications, que nous donnons ensuite, permettront de prendre avec ceux du tout début un contact plus étroit que ne le feraient bien des biographies.
Pour la période tout à fait récente, on s’est borné à un bref Appendice, simple coup d’œil sur l’état de la chrétienté dans les temps où tout semble dire au fidèle : « Le Seigneur vient ».
Août 1971 André Gibert
Re: L’ÉGLISE : UNE ESQUISSE DE SON HISTOIRE PENDANT VINGT SIÈCLES
PONTIFE
Hadien en
Pontifex Maximus
© Musée du Capitole
Numa créa le collège des pontifes composé dès l'origine par trois ou cinq membres qui avait à sa tête le Grand Pontife (Pontifex Maximus).
Le collège fut d'abord réservé aux patriciens puis en 300 av. notre ère il fut ouvert aux plébéiens recrutés par cooptation puis par des comices.
Le collège des pontifes avait des fonctions très importantes se trouvait dont les fonctions consistaient aux tâches suivantes:
1). régler le culte public, et ordonner les cérémonies sacrées;
2). gérer le calendrier et déterminer les jours néfastes ou fastes où il était permis de rendre la justice et de vaquer aux affaires civiles;
3). juger de l'autorité des livres qui contenaient des oracles, des prédictions; et décider des circonstances où il était nécessaire de consulter ceux qu'il avait jugés véritablement prophétiques;
4). juger les prêtres et les prêtresses;
5). dispenser des règles prescrites par la religion;
6). régler les différends en matière de religion, et châtier les fautes contre les divinités adorées dans l'empire;
7). recevoir les vestales;
8). consacrer les temples;
9). offrir des sacrifices;
10). assister aux jeux établis en l'honneur des divinités.
Il est le représentant de toutes les divinités reconnues à Rome et il est chargé de la surveillance et le contrôle général de toutes les cérémonies religieuses. Il nomme les vestales et les flamines sur lesquels il exerce sur les uns et les autres un pouvoir disciplinaire illimité.
Le Pontife Suprême (pontifex maximus)
Sous la République quand les pouvoirs religieux furent séparés des pouvoirs civils, ladite direction fut dévolue à l'un des pontifes, nommé d'abord par ses pairs, ensuite par les comices et prit le titre de Pontifex maximus. Il est le représentant de toutes les divinités reconnues à Rome et a la surveillance et le contrôle général de toutes les cérémonies religieuses. Il nomme les vestales et les flamines et les contrôle et exerce sur les uns et les autres un pouvoir disciplinaire illimité. Il assiste obligatoirement le magistrat qui accomplit un acte religieux au nom de l'Etat. Il intervient dans les sacrifices expiatoires, dans la dédicace. La confarreatio, forme solennelle du mariage réservée aux patriciens se fait avec lui. Il compose le calendrier officiel destiné à réglementer la vie publique et privée de la cité. C'est le père spirituel de tous les romains. Il consulte le Sénat pour des questions importantes.
Hadien en
Pontifex Maximus
© Musée du Capitole
Numa créa le collège des pontifes composé dès l'origine par trois ou cinq membres qui avait à sa tête le Grand Pontife (Pontifex Maximus).
Le collège fut d'abord réservé aux patriciens puis en 300 av. notre ère il fut ouvert aux plébéiens recrutés par cooptation puis par des comices.
Le collège des pontifes avait des fonctions très importantes se trouvait dont les fonctions consistaient aux tâches suivantes:
1). régler le culte public, et ordonner les cérémonies sacrées;
2). gérer le calendrier et déterminer les jours néfastes ou fastes où il était permis de rendre la justice et de vaquer aux affaires civiles;
3). juger de l'autorité des livres qui contenaient des oracles, des prédictions; et décider des circonstances où il était nécessaire de consulter ceux qu'il avait jugés véritablement prophétiques;
4). juger les prêtres et les prêtresses;
5). dispenser des règles prescrites par la religion;
6). régler les différends en matière de religion, et châtier les fautes contre les divinités adorées dans l'empire;
7). recevoir les vestales;
8). consacrer les temples;
9). offrir des sacrifices;
10). assister aux jeux établis en l'honneur des divinités.
Il est le représentant de toutes les divinités reconnues à Rome et il est chargé de la surveillance et le contrôle général de toutes les cérémonies religieuses. Il nomme les vestales et les flamines sur lesquels il exerce sur les uns et les autres un pouvoir disciplinaire illimité.
Le Pontife Suprême (pontifex maximus)
Sous la République quand les pouvoirs religieux furent séparés des pouvoirs civils, ladite direction fut dévolue à l'un des pontifes, nommé d'abord par ses pairs, ensuite par les comices et prit le titre de Pontifex maximus. Il est le représentant de toutes les divinités reconnues à Rome et a la surveillance et le contrôle général de toutes les cérémonies religieuses. Il nomme les vestales et les flamines et les contrôle et exerce sur les uns et les autres un pouvoir disciplinaire illimité. Il assiste obligatoirement le magistrat qui accomplit un acte religieux au nom de l'Etat. Il intervient dans les sacrifices expiatoires, dans la dédicace. La confarreatio, forme solennelle du mariage réservée aux patriciens se fait avec lui. Il compose le calendrier officiel destiné à réglementer la vie publique et privée de la cité. C'est le père spirituel de tous les romains. Il consulte le Sénat pour des questions importantes.
Re: L’ÉGLISE : UNE ESQUISSE DE SON HISTOIRE PENDANT VINGT SIÈCLES
L'Église catholique et son magistère existent depuis près de 2000 ans !
Le magistère permanent de l’Eglise catholique a influencé le monde entier pendant 2000 ans. Sa permanence et sa continuité avec le passé est la garantie merveilleuse de la cohérence de la foi catholique à travers les âges.
La Pentecôte
Les raisons d'y croire :
• La permanence du magistère de l’Eglise est une chose absolument unique parmi les religions sur terre.
• Aucune autre religion majeure ne prétend pouvoir enseigner infailliblement la vérité en matière de doctrinale.
• Aucune autre religion majeure n’a réussi à produire une synthèse aussi systématique et cohérente de sa foi (comme un catéchisme).
• Comme l’a bien exprimé le Cardinal Newman, le concept de Révélation suppose le concept de Magistère car sans Magistère, la Révélation se perd et se disloque forcément rapidement
Au-delà des raisons d'y croire :
Le magistère permet de nous donner une interprétation authentique et harmonieuse des écritures et de garantir l’unité de l’Eglise.
________________________________________
En résumé :
Un point important de notre foi souvent oublié chez nos contemporains est l’importance de l’Eglise, en tant qu’institution divine. En effet, si une vraie religion existe, alors on devrait s’attendre à ce que Dieu ait mit en place les moyens pour que celle-ci puisse préserver l’intégrité de sa foi à travers les âges sans en changer la substance. Or, pour cela, il faut nécessairement que la religion en question soit pourvue d’une autorité externe donnée par Dieu lui-même afin d’enseigner aux fidèles la vérité en matière de foi. Etant donné que le texte religieux révélé (comme la Bible par exemple) peut s’interpréter de diverses manières, il faut nécessairement postuler l’existence d’une autorité externe qui puisse venir trancher le vrai du faux dans les débats théologiques d’interprétation des textes sur les questions importantes.
Eh bien figurez-vous qu’une telle autorité existe dans l’Eglise catholique ! Et c’est précisément cela qui la distingue des autres religions : la permanence d’un magistère infaillible. En effet, Jésus ne nous a pas laissé un livre en disant : « Lisez ceci et débrouillez-vous. » Non. Il a voulu fonder une Église sur ses apôtres en leur promettant de leur envoyer l’Esprit Saint pour les guider dans leur mission et garder son Église dans la vérité : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité[/b] ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jn 16, 12-13).
Ajoutons que Jésus a voulu que son Église soit une – « Que tous soient un » (Jn 17, 21) – et qu’elle subsiste à travers les temps : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Mais comment l’Église pourrait-elle prétendre être une, si tous ses membres professent une doctrine différente ? En effet, si chacun fonde le contenu de sa foi en interprétant l’Écriture à sa guise, on aboutit inéluctablement à une division doctrinale. Pourtant, l’Épître aux Éphésiens nous rappelle bien qu’il n’y a qu’« une seule foi » (Ep 4, 5). Ainsi, l’Église fondée par Jésus doit pouvoir enseigner infailliblement la vérité par l’intervention constante de l’Esprit Saint, car elle est la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3, 15)1. C’est d’ailleurs grâce à elle que les premiers conciles (Nicée, Constantinople, Éphèse, Chalcédoine, etc.) ont pu trancher les questions fondamentales liées à la foi sur la nature du Christ.
Au contraire, le protestantisme, qui rejette toute autorité infaillible en dehors de la Bible, est complètement divisé de l’intérieur. Il admet de nombreuses dénominations souvent contradictoires, portant sur certaines doctrines très importantes. Les protestants qui disent se baser sur l’Écriture seule pour fonder leur doctrine sont incapables de s’accorder sur des sujets essentiels qui touchent aux sacrements, à la sotériologie (théologie du salut), à l’ecclésiologie (théologie de la nature de l’Église), à la régénération baptismale, à la prédestination, à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, ou encore à la possibilité de perdre le salut après la conversion.
Ces sujets fondamentaux font l’objet d’immenses divisions entre les calvinistes, les baptistes, les luthériens, les pentecôtistes, etc. Pourtant, chacun prétend se fonder sur la Bible seule !
Que peut-on en conclure ? Eh bien, tout simplement que l’Écriture n’est pas toujours facile à comprendre et qu’elle peut être soumise à des interprétations diverses, si l’on se sert uniquement de sa liberté de penser pour trancher entre le vrai et le faux. Résultat : il n’y a plus d’unité doctrinale entre les Églises protestantes.
Tout ceci est évidemment incompatible l’unité de l’Eglise que le Christ a voulu. Il fallait donc nécessairement un garant du dépôt de la foi, afin de la transmettre de manière intacte à travers les siècles. Ce garant, c’est tout simplement le magistère de l’Eglise.
C’est pourquoi l’existence d’un magistère officiel cohérent est un signe de la vérité de la foi catholique. La permanence de ce magistère à travers les âges montre que l’Eglise ne se laisse pas balloter à droite à gauche par les idées du monde. Et c’est précisément ce à quoi on s’attendrait si le catholicisme était vrai.
----
1 Saint Paul parle encore de « l’Église, glorieuse, sans tache, sans ride, ni rien de semblable, [mais] sainte et immaculée » (Ep 5, 27). Tout cela est complètement inconciliable avec l’erreur et implique logiquement que l’Église doit être préservée dans ses enseignements doctrinaux.
Matthieu Lavagna
https://1000raisonsdecroire.mariedenazareth.com/leglise/leglise-catholique-et-son-magistere-existe-depuis-pres-de-2000-ans
________________________________________
Le magistère permanent de l’Eglise catholique a influencé le monde entier pendant 2000 ans. Sa permanence et sa continuité avec le passé est la garantie merveilleuse de la cohérence de la foi catholique à travers les âges.
La Pentecôte
Les raisons d'y croire :
• La permanence du magistère de l’Eglise est une chose absolument unique parmi les religions sur terre.
• Aucune autre religion majeure ne prétend pouvoir enseigner infailliblement la vérité en matière de doctrinale.
• Aucune autre religion majeure n’a réussi à produire une synthèse aussi systématique et cohérente de sa foi (comme un catéchisme).
• Comme l’a bien exprimé le Cardinal Newman, le concept de Révélation suppose le concept de Magistère car sans Magistère, la Révélation se perd et se disloque forcément rapidement
Au-delà des raisons d'y croire :
Le magistère permet de nous donner une interprétation authentique et harmonieuse des écritures et de garantir l’unité de l’Eglise.
________________________________________
En résumé :
Un point important de notre foi souvent oublié chez nos contemporains est l’importance de l’Eglise, en tant qu’institution divine. En effet, si une vraie religion existe, alors on devrait s’attendre à ce que Dieu ait mit en place les moyens pour que celle-ci puisse préserver l’intégrité de sa foi à travers les âges sans en changer la substance. Or, pour cela, il faut nécessairement que la religion en question soit pourvue d’une autorité externe donnée par Dieu lui-même afin d’enseigner aux fidèles la vérité en matière de foi. Etant donné que le texte religieux révélé (comme la Bible par exemple) peut s’interpréter de diverses manières, il faut nécessairement postuler l’existence d’une autorité externe qui puisse venir trancher le vrai du faux dans les débats théologiques d’interprétation des textes sur les questions importantes.
Eh bien figurez-vous qu’une telle autorité existe dans l’Eglise catholique ! Et c’est précisément cela qui la distingue des autres religions : la permanence d’un magistère infaillible. En effet, Jésus ne nous a pas laissé un livre en disant : « Lisez ceci et débrouillez-vous. » Non. Il a voulu fonder une Église sur ses apôtres en leur promettant de leur envoyer l’Esprit Saint pour les guider dans leur mission et garder son Église dans la vérité : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité[/b] ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jn 16, 12-13).
Ajoutons que Jésus a voulu que son Église soit une – « Que tous soient un » (Jn 17, 21) – et qu’elle subsiste à travers les temps : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Mais comment l’Église pourrait-elle prétendre être une, si tous ses membres professent une doctrine différente ? En effet, si chacun fonde le contenu de sa foi en interprétant l’Écriture à sa guise, on aboutit inéluctablement à une division doctrinale. Pourtant, l’Épître aux Éphésiens nous rappelle bien qu’il n’y a qu’« une seule foi » (Ep 4, 5). Ainsi, l’Église fondée par Jésus doit pouvoir enseigner infailliblement la vérité par l’intervention constante de l’Esprit Saint, car elle est la « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3, 15)1. C’est d’ailleurs grâce à elle que les premiers conciles (Nicée, Constantinople, Éphèse, Chalcédoine, etc.) ont pu trancher les questions fondamentales liées à la foi sur la nature du Christ.
Au contraire, le protestantisme, qui rejette toute autorité infaillible en dehors de la Bible, est complètement divisé de l’intérieur. Il admet de nombreuses dénominations souvent contradictoires, portant sur certaines doctrines très importantes. Les protestants qui disent se baser sur l’Écriture seule pour fonder leur doctrine sont incapables de s’accorder sur des sujets essentiels qui touchent aux sacrements, à la sotériologie (théologie du salut), à l’ecclésiologie (théologie de la nature de l’Église), à la régénération baptismale, à la prédestination, à la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, ou encore à la possibilité de perdre le salut après la conversion.
Ces sujets fondamentaux font l’objet d’immenses divisions entre les calvinistes, les baptistes, les luthériens, les pentecôtistes, etc. Pourtant, chacun prétend se fonder sur la Bible seule !
Que peut-on en conclure ? Eh bien, tout simplement que l’Écriture n’est pas toujours facile à comprendre et qu’elle peut être soumise à des interprétations diverses, si l’on se sert uniquement de sa liberté de penser pour trancher entre le vrai et le faux. Résultat : il n’y a plus d’unité doctrinale entre les Églises protestantes.
Tout ceci est évidemment incompatible l’unité de l’Eglise que le Christ a voulu. Il fallait donc nécessairement un garant du dépôt de la foi, afin de la transmettre de manière intacte à travers les siècles. Ce garant, c’est tout simplement le magistère de l’Eglise.
C’est pourquoi l’existence d’un magistère officiel cohérent est un signe de la vérité de la foi catholique. La permanence de ce magistère à travers les âges montre que l’Eglise ne se laisse pas balloter à droite à gauche par les idées du monde. Et c’est précisément ce à quoi on s’attendrait si le catholicisme était vrai.
----
1 Saint Paul parle encore de « l’Église, glorieuse, sans tache, sans ride, ni rien de semblable, [mais] sainte et immaculée » (Ep 5, 27). Tout cela est complètement inconciliable avec l’erreur et implique logiquement que l’Église doit être préservée dans ses enseignements doctrinaux.
Matthieu Lavagna
https://1000raisonsdecroire.mariedenazareth.com/leglise/leglise-catholique-et-son-magistere-existe-depuis-pres-de-2000-ans
________________________________________
Louisa- Religion : judéo chretienne
Sexe : Messages : 88
Localisation : terre
Page 6 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE
» L'histoire et la croyance de l'église de Scientologie
» L'HISTOIRE DE L'EGLISE UNIVERSELLE DU ROYAUME DE DIEU DANS LE MONDE ET SON ARRIVÉE EN CÔTE D'IVOIRE
» La réincarnation
» Jézabel = l'église catholique romaine, NON, Jésabel symbolise l'influence féminine dans la vraie église
» L'histoire et la croyance de l'église de Scientologie
» L'HISTOIRE DE L'EGLISE UNIVERSELLE DU ROYAUME DE DIEU DANS LE MONDE ET SON ARRIVÉE EN CÔTE D'IVOIRE
» La réincarnation
» Jézabel = l'église catholique romaine, NON, Jésabel symbolise l'influence féminine dans la vraie église
Forum Religion : Le Forum des Religions Pluriel :: ○ Enseignement :: Chrétienté :: L'Église Catholique
Page 6 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum