Protestant
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Réformateurs: Ulrich ZWINGLI (1484-1531)
Ulrich ZWINGLI (1484-1531)
Un curé suisse a la recherche du pardon du christ
Un parcours classique
Ulrich ZWINGLI est né en 1484 dans une famille paysanne fortunée et très religieuse. Tout jeune,il est confié à un oncle prêtre qui lui enseigne les rudiments du latin. Il étudie ensuite à Bâle, Berne et Vienne et s'inscrit en 1502 à l'Université de Bâle où il obtient en 1502 le grade de maître es arts. A 22 ans, doté d'une bonne culture scolastique et d'une très bonne formation humaniste, il est nommé curé de Glaris.
Un curé présent au monde
Contrairement à LUTHER, moine en son couvent, ZWINGLI est très présent au monde. Particulièrement actif dans sa paroisse, il continue à se former et apprend le grec en 1513. Par ailleurs, il s'intéresse également à la vie de sa cité. Il participe en particulier, comme aumônier des Suisses à la solde du pape, aux célèbres batailles de Novare (1512) et de Marignan (1515).
Il devient ensuite prédicateur d'un sanctuaire célèbre puis prédicateur et curé de la cathédrale de Zurich. C'est là qu'il devient petit à petit un authentique réformateur.
Un chrétien à la recherche du pardon du Christ
Durant toute ces années, ZWINGLI doit lutter contre sa nature humaine. Sans véritablement douter de son salut et donc partir à sa recherche comme LUTHER, ce qui marque le plus ZWINGLI c'est sa difficulté à vivre dans la sainteté. Il trouvera la paix dans le pardon du Christ rédempteur, à partir des mêmes textes que LUTHER, mais indépendemment de lui, tout au moins au début. Dès lors, il va pouvoir s'attaquer à sa vocation de réformateur.
Un théologien engagé
ZWINGLI s'intéresse à la vie publique de la cité dont il est le curé. Il n'hésite pas à intervenir par la prédication ou la plume. Ses écrits, quoique moins nombreux que ceux de LUTHER, sont aussi très intéressants.
Il est même élu au grand conseil de la ville de Zurich. On peut considérer qu'il passe définitivement à la Réforme à partir de 1523 avec la rédaction des 67 Thèses qu'il rédige pour pariciper à la première dispute de Zurich qui se tient le 29 Janvier 1523. Dans cet écrit très intéressant on peut repérer les thèmes centraux de la pensée théologique de ZWINGLI : la souveraineté absolue de Dieu d'où découle le salut donné gratuitement à l'être humain d'une part et l'autorité de la Bible d'autre part.
Un réformateur en action
Son choix étant fait, ZWINGLI va tout faire pour que Zurich devienne une cité réformée selon l'Ecriture Sainte. Toute son action va consister à transformer progressivement les coeurs et les mentalités de sa cité pour atteintre ce noble but. Il n'hésitera pas à participer à plusieurs disputes célèbres ce qui lui vaut d'être - enfin ! - excommunié à la dispute de Baden (Canton d'Argovie) en mai 1526.
Un réformateur oecuménique
L'un des souhaits de ZWINGLI demeurera toujours de faire l'unité des diverses tendances de la Réforme. Il n'y parvient que partiellement : ainsi, impossible de s'entendre avec les Anabaptistes qui seront chassés de Zurich.
Il ne parviendra pas non plus, malgré une évidente bonne volonté réciproque, à se mettre d'accord avec LUTHER sur la doctrine eucharistique. Ils se rencontrent au Colloque de Marbourg en 1529 sous la présidence du Landgrave Philippe de Hesse pour faire le point de leurs accords et désaccords.
Un texte comprenant 15 articles est publié à l'issue du Colloque. Sur les 14 premiers concernant les fondements de la Réforme, l'accord entre les Allemands et les Suisses est total. Dans le 15-ième article, concernant la doctrine eucharistique, les deux parties constatent un certain nombre de points d'accord et terminent par un désaccord sur le mode de présence du Christ dans l'Eucharistie.
La mort tragique d'un réformateur
Un autre souhait de ZWINGLI est de convertir l'ensemble de la Confédération Helvétique à la foi évangélique. Sur ce point, non seulement il ne parvient pas à l'obtenir, mais en plus son action a bien failli entraîner l'éclatement de la Confédération toute entière ! Finalement, les cantons suisses catholiques attaquent les Zurichois et les gagnent à la bataille de Cappel en octobre 1531. ZWINGLI - aumônier des troupes zurichoises - est tué sur ce champ de bataille alors qu'il assiste blessés et mourants.
Réformateurs: Ulrich ZWINGLI (1484-1531)
Ulrich ZWINGLI (1484-1531)
Un curé suisse a la recherche du pardon du christ
Un parcours classique
Ulrich ZWINGLI est né en 1484 dans une famille paysanne fortunée et très religieuse. Tout jeune,il est confié à un oncle prêtre qui lui enseigne les rudiments du latin. Il étudie ensuite à Bâle, Berne et Vienne et s'inscrit en 1502 à l'Université de Bâle où il obtient en 1502 le grade de maître es arts. A 22 ans, doté d'une bonne culture scolastique et d'une très bonne formation humaniste, il est nommé curé de Glaris.
Un curé présent au monde
Contrairement à LUTHER, moine en son couvent, ZWINGLI est très présent au monde. Particulièrement actif dans sa paroisse, il continue à se former et apprend le grec en 1513. Par ailleurs, il s'intéresse également à la vie de sa cité. Il participe en particulier, comme aumônier des Suisses à la solde du pape, aux célèbres batailles de Novare (1512) et de Marignan (1515).
Il devient ensuite prédicateur d'un sanctuaire célèbre puis prédicateur et curé de la cathédrale de Zurich. C'est là qu'il devient petit à petit un authentique réformateur.
Un chrétien à la recherche du pardon du Christ
Durant toute ces années, ZWINGLI doit lutter contre sa nature humaine. Sans véritablement douter de son salut et donc partir à sa recherche comme LUTHER, ce qui marque le plus ZWINGLI c'est sa difficulté à vivre dans la sainteté. Il trouvera la paix dans le pardon du Christ rédempteur, à partir des mêmes textes que LUTHER, mais indépendemment de lui, tout au moins au début. Dès lors, il va pouvoir s'attaquer à sa vocation de réformateur.
Un théologien engagé
ZWINGLI s'intéresse à la vie publique de la cité dont il est le curé. Il n'hésite pas à intervenir par la prédication ou la plume. Ses écrits, quoique moins nombreux que ceux de LUTHER, sont aussi très intéressants.
Il est même élu au grand conseil de la ville de Zurich. On peut considérer qu'il passe définitivement à la Réforme à partir de 1523 avec la rédaction des 67 Thèses qu'il rédige pour pariciper à la première dispute de Zurich qui se tient le 29 Janvier 1523. Dans cet écrit très intéressant on peut repérer les thèmes centraux de la pensée théologique de ZWINGLI : la souveraineté absolue de Dieu d'où découle le salut donné gratuitement à l'être humain d'une part et l'autorité de la Bible d'autre part.
Un réformateur en action
Son choix étant fait, ZWINGLI va tout faire pour que Zurich devienne une cité réformée selon l'Ecriture Sainte. Toute son action va consister à transformer progressivement les coeurs et les mentalités de sa cité pour atteintre ce noble but. Il n'hésitera pas à participer à plusieurs disputes célèbres ce qui lui vaut d'être - enfin ! - excommunié à la dispute de Baden (Canton d'Argovie) en mai 1526.
Un réformateur oecuménique
L'un des souhaits de ZWINGLI demeurera toujours de faire l'unité des diverses tendances de la Réforme. Il n'y parvient que partiellement : ainsi, impossible de s'entendre avec les Anabaptistes qui seront chassés de Zurich.
Il ne parviendra pas non plus, malgré une évidente bonne volonté réciproque, à se mettre d'accord avec LUTHER sur la doctrine eucharistique. Ils se rencontrent au Colloque de Marbourg en 1529 sous la présidence du Landgrave Philippe de Hesse pour faire le point de leurs accords et désaccords.
Un texte comprenant 15 articles est publié à l'issue du Colloque. Sur les 14 premiers concernant les fondements de la Réforme, l'accord entre les Allemands et les Suisses est total. Dans le 15-ième article, concernant la doctrine eucharistique, les deux parties constatent un certain nombre de points d'accord et terminent par un désaccord sur le mode de présence du Christ dans l'Eucharistie.
La mort tragique d'un réformateur
Un autre souhait de ZWINGLI est de convertir l'ensemble de la Confédération Helvétique à la foi évangélique. Sur ce point, non seulement il ne parvient pas à l'obtenir, mais en plus son action a bien failli entraîner l'éclatement de la Confédération toute entière ! Finalement, les cantons suisses catholiques attaquent les Zurichois et les gagnent à la bataille de Cappel en octobre 1531. ZWINGLI - aumônier des troupes zurichoises - est tué sur ce champ de bataille alors qu'il assiste blessés et mourants.
Re: Protestant
[Luthérien] John WESLEY
A l'origine du renouveau religieux anglo-saxon du XVIIIème siècle, grande figure du protestantisme, il est pourtant mal connu des Français.
Né en Angleterre en 1703, mort en 1791, il " enjambe le siècle des Lumières ", comme dit Bernard Cottret. Au lendemain de sa mort paraissait une première biographie dont le titre est significatif : Vie du Révérend John Wesley, dans laquelle on trouvera la relation du grand réveil religieux qui s'est produit en Europe et en Amérique, et dont il a été le principal instigateur.
On attache son nom au Méthodisme, mais pas plus que Luther ou Calvin il ne souhaita fonder une nouvelle Eglise. Il voulut seulement réformer l'Eglise anglicane à laquelle il appartenait, jugeant son clergé trop apathique et mondain pour pouvoir réveiller chez les fidèles un sentiment religieux assoupi. Il fut " méthodiste " dans le sens où, lorsqu'il était étudiant à Oxford, il appliqua une discipline stricte à sa vie et à sa piété, observant avec une même rigueur les règles de l'Université et les préceptes de la Bible. L'Ecriture fut pour lui et les étudiants pieux qui partageaient son idéal le seul critère sur lequel régler leur conduite. Mais la vie d'un clergyman de la haute Eglise ne satisfaisait pas son exigence morale et religieuse et il décida de partir évangéliser les sauvages.
L'expérience américaine fut un échec. Au lieu d'apporter la bonne parole aux indiens, il se retrouva en Géorgie pasteur de paroisse et, en plus, découvrit qu'il avait confondu dévotion et foi, ce qui le rendit misérable. Il résolut alors de revenir en Angleterre. La rencontre avec des frères Moraves, avec lesquels il discuta de ses problèmes, changea le cours de sa vie. Un jour, comme Luther avant lui, il passa " des ténèbres à la lumière ". Sa " conversion " fut soudaine : il éprouva un choc aussi imprévisible qu'éclatant. Méthodique, il nota le jour et l'heure : " Le 24 mai 1734 à 9 heures moins le quart, écrit-il, je sentis une chaleur étrange s'emparer de mon cœur ". Sa route était maintenant tracée.
Vint le temps du Grand réveil. Wesley ne retraversa pas l'Océan, mais il se mit à prêcher un peu partout, en plein air, avec, en toile de fond, l'Eglise primitive. Il fit des émules et la première société méthodiste fut fondée en 1739. En Amérique, grâce à un de ses disciples, George Whitefield, le " méthodisme " se développa rapidement. Benjamin Franklin, qui imprima ses sermons, rapporte : " Le changement produit dans les manières de nos habitants a été merveilleux. Ils avaient été indifférents. Soudain, il semblait que tous fussent devenus religieux, et l'on ne pouvait plus se promener le soir dans la ville, (Philadelphie) sans entendre, dans chaque rue, des psaumes chantés par plusieurs familles ". Les méthodistes menèrent une action systématique d'évangélisation auprès des populations nouvelles, combattirent l'esclavage, et sont à l'origine des grandes croisades morales du XIXème siècle contre la prostitution et l'alcoolisme.
A cette époque, le mouvement méthodiste avait pris son indépendance de l'Eglise anglicane. La rupture avait eu lieu en 1784, lorsque Wesley fit reconnaître son Eglise en lui fournissant un guide théologique et en léguant ses écrits à une oligarchie de cent prédicateurs qui régna sur le méthodisme jusqu'en 1932. Si en Angleterre le méthodisme connut un sérieux déclin au XXème siècle, aux Etats-Unis il est une des plus puissantes dénominations.
Peut-on parler de doctrine théologique wesleyenne ? Wesley se réclama sans ambages des théories d'Arminius qui soutint que l'être humain ne pouvait être entièrement dépossédé de son libre arbitre, et qu'il è avait une part de responsabilité dans son salut. Il relativisa donc l'affirmation du salut par la grâce seule et rejeta catégoriquement la doctrine de la prédestination : " Je ne peux croire, écrit-il, en une élection inconditionnelle, non seulement parce que je ne la trouve pas dans l'Ecriture, mais aussi parce que, entre autres considérations, elle implique une réprobation inconditionnelle ". La doctrine de la prédestination lui semblait d'autant moins acceptable qu'elle était contraire au bonheur et Wesley demeura toujours persuadé que Dieu voulait le bonheur de l'homme.
Il insista sur la rectitude morale et le respect strict du Jour du Seigneur, condamna la promiscuité sexuelle, les boissons alcooliques et l'esclavage, les jurons et blasphèmes. Des sociétés pieuses jaillirent du chaudron du méthodisme tant en Angleterre qu'en Amérique : il s'agissait de prier ensemble, de s'exhorter mutuellement et d'aider son prochain. On ne saurait s'étonner que des rangs du Méthodisme sortit William Booth, fondateur de l'Armée du Salut.
Autre apport du méthodisme : les hymnes magnifiques dont une partie sont l'œuvre de Charles Wesley, frère de John. Des cantiques vifs, entraînants, suscitant l'émotion, qui ont été écrits dans un but pédagogique. Dans la préface du recueil, John Wesley explique : " Il n'est pas trop gros, de façon à éviter l'encombrement ou un prix élevé [...], il est suffisant pour receler toutes les vérités essentielles de notre sainte religion, qu'elles soient spéculatives ou pratiques ; bien plus, elles trouvent ici leur illustration comme leur confirmation, par le recours à l'Ecriture et à la raison "(1) Du côté de l'Ancien Testament dominent les textes prophétiques et poétiques ; du côté du Nouveau Testament, les épîtres et l'apocalypse l'emportent sur les évangiles.
Liliane Crété
(1) Cité dans : Bernard Cottret, Histoire de la réforme protestante, Paris, Perrin, 2001, p. 262.
A l'origine du renouveau religieux anglo-saxon du XVIIIème siècle, grande figure du protestantisme, il est pourtant mal connu des Français.
Né en Angleterre en 1703, mort en 1791, il " enjambe le siècle des Lumières ", comme dit Bernard Cottret. Au lendemain de sa mort paraissait une première biographie dont le titre est significatif : Vie du Révérend John Wesley, dans laquelle on trouvera la relation du grand réveil religieux qui s'est produit en Europe et en Amérique, et dont il a été le principal instigateur.
On attache son nom au Méthodisme, mais pas plus que Luther ou Calvin il ne souhaita fonder une nouvelle Eglise. Il voulut seulement réformer l'Eglise anglicane à laquelle il appartenait, jugeant son clergé trop apathique et mondain pour pouvoir réveiller chez les fidèles un sentiment religieux assoupi. Il fut " méthodiste " dans le sens où, lorsqu'il était étudiant à Oxford, il appliqua une discipline stricte à sa vie et à sa piété, observant avec une même rigueur les règles de l'Université et les préceptes de la Bible. L'Ecriture fut pour lui et les étudiants pieux qui partageaient son idéal le seul critère sur lequel régler leur conduite. Mais la vie d'un clergyman de la haute Eglise ne satisfaisait pas son exigence morale et religieuse et il décida de partir évangéliser les sauvages.
L'expérience américaine fut un échec. Au lieu d'apporter la bonne parole aux indiens, il se retrouva en Géorgie pasteur de paroisse et, en plus, découvrit qu'il avait confondu dévotion et foi, ce qui le rendit misérable. Il résolut alors de revenir en Angleterre. La rencontre avec des frères Moraves, avec lesquels il discuta de ses problèmes, changea le cours de sa vie. Un jour, comme Luther avant lui, il passa " des ténèbres à la lumière ". Sa " conversion " fut soudaine : il éprouva un choc aussi imprévisible qu'éclatant. Méthodique, il nota le jour et l'heure : " Le 24 mai 1734 à 9 heures moins le quart, écrit-il, je sentis une chaleur étrange s'emparer de mon cœur ". Sa route était maintenant tracée.
Vint le temps du Grand réveil. Wesley ne retraversa pas l'Océan, mais il se mit à prêcher un peu partout, en plein air, avec, en toile de fond, l'Eglise primitive. Il fit des émules et la première société méthodiste fut fondée en 1739. En Amérique, grâce à un de ses disciples, George Whitefield, le " méthodisme " se développa rapidement. Benjamin Franklin, qui imprima ses sermons, rapporte : " Le changement produit dans les manières de nos habitants a été merveilleux. Ils avaient été indifférents. Soudain, il semblait que tous fussent devenus religieux, et l'on ne pouvait plus se promener le soir dans la ville, (Philadelphie) sans entendre, dans chaque rue, des psaumes chantés par plusieurs familles ". Les méthodistes menèrent une action systématique d'évangélisation auprès des populations nouvelles, combattirent l'esclavage, et sont à l'origine des grandes croisades morales du XIXème siècle contre la prostitution et l'alcoolisme.
A cette époque, le mouvement méthodiste avait pris son indépendance de l'Eglise anglicane. La rupture avait eu lieu en 1784, lorsque Wesley fit reconnaître son Eglise en lui fournissant un guide théologique et en léguant ses écrits à une oligarchie de cent prédicateurs qui régna sur le méthodisme jusqu'en 1932. Si en Angleterre le méthodisme connut un sérieux déclin au XXème siècle, aux Etats-Unis il est une des plus puissantes dénominations.
Peut-on parler de doctrine théologique wesleyenne ? Wesley se réclama sans ambages des théories d'Arminius qui soutint que l'être humain ne pouvait être entièrement dépossédé de son libre arbitre, et qu'il è avait une part de responsabilité dans son salut. Il relativisa donc l'affirmation du salut par la grâce seule et rejeta catégoriquement la doctrine de la prédestination : " Je ne peux croire, écrit-il, en une élection inconditionnelle, non seulement parce que je ne la trouve pas dans l'Ecriture, mais aussi parce que, entre autres considérations, elle implique une réprobation inconditionnelle ". La doctrine de la prédestination lui semblait d'autant moins acceptable qu'elle était contraire au bonheur et Wesley demeura toujours persuadé que Dieu voulait le bonheur de l'homme.
Il insista sur la rectitude morale et le respect strict du Jour du Seigneur, condamna la promiscuité sexuelle, les boissons alcooliques et l'esclavage, les jurons et blasphèmes. Des sociétés pieuses jaillirent du chaudron du méthodisme tant en Angleterre qu'en Amérique : il s'agissait de prier ensemble, de s'exhorter mutuellement et d'aider son prochain. On ne saurait s'étonner que des rangs du Méthodisme sortit William Booth, fondateur de l'Armée du Salut.
Autre apport du méthodisme : les hymnes magnifiques dont une partie sont l'œuvre de Charles Wesley, frère de John. Des cantiques vifs, entraînants, suscitant l'émotion, qui ont été écrits dans un but pédagogique. Dans la préface du recueil, John Wesley explique : " Il n'est pas trop gros, de façon à éviter l'encombrement ou un prix élevé [...], il est suffisant pour receler toutes les vérités essentielles de notre sainte religion, qu'elles soient spéculatives ou pratiques ; bien plus, elles trouvent ici leur illustration comme leur confirmation, par le recours à l'Ecriture et à la raison "(1) Du côté de l'Ancien Testament dominent les textes prophétiques et poétiques ; du côté du Nouveau Testament, les épîtres et l'apocalypse l'emportent sur les évangiles.
Liliane Crété
(1) Cité dans : Bernard Cottret, Histoire de la réforme protestante, Paris, Perrin, 2001, p. 262.
Re: Protestant
[Luthérien] union des Églises protestantes .
Inspections, Consistoires, Paroisses
Président du Directoire : Jean-François Collange depuis le 1er octobre 2003
L’Ecaal compte 210 000 membres. Elle est composée de 208 paroisses regroupées en 40 Consistoires, eux-mêmes répartis en sept Inspections (Bouxwiller, Brumath, Colmar, Dorlisheim, La Petite Pierre, Strasbourg, Wissembourg). 248 pasteurs desservent ces paroisses ou exercent des ministères spécialisés. À la tête de l’Ecaal se trouvent le Consistoire Supérieur, organe législatif, et le Directoire, organe exécutif. Jean-François Collange est le président de ces deux instances.
Consistoires et Paroisses
Président du Conseil Synodal :
Geoffroy Goetz
depuis le 1er septembre 2006
L’Eral compte 33 000 membres. 52 paroisses regroupées en 5 Consistoires (Bischwiller, Metz, Mulhouse, Strasbourg et Sainte-Marie-aux-Mines (ces deux derniers sont en fait regroupés) dont les 33 représentants constituent le Synode, instance d’autorité. 61 pasteurs desservent les paroisses ou exercent des ministères spécialisés.
Les Consistoires regroupent les représentants des paroisses. Ils sont composés des pasteurs en service, de deux délégués par poste pastoral, élus en son sein par le Conseil Presbytéral, de six membres élus par les pasteurs et les délégués laïcs précédemment désignés. Le Consistoire est renouvelé dans sa totalité tous les trois ans. Il élit son Président (parmi les pasteurs), un vice-président, un trésorier et un secrétaire laïcs qui forment le Conseil Consistorial.
L’Assemblée Consistoriale est l’organe délibérant du Consistoire. Le Consistoire assure la coordination des activités des paroisses de son ressort. Il veille à l’exécution des décisions du Synode. Il nomme les pasteurs sur proposition des Conseils Presbytéraux et avis du Conseil Synodal.
Ecaal-Eral Une réalité régionale.
Très tôt, l’Alsace-Moselle a adhéré aux idées de la Réforme. Dès 1521, Matthieu Zell, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, défend les thèses de Luther. L’activité et les récits de Martin Bucer font de Strasbourg une ville importante pour le mouvement de la Réforme. Les protestants de cette ville sont de tendance luthérienne. Jean Calvin a séjourné à Strasbourg. Mulhouse, Bischwiller, Ste-Marie-aux-Mines, Metz et d’autres cités adhèrent au courant dit «réformé» (calviniste ou zwinglien). Cette histoire différente est à l’origine de la distinction entre l’Ecaal, «luthérienne» (Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine) et l’Eral, «calviniste» (Eglise Réformée d’Alsace et de Lorraine). Aujourd’hui, les deux Eglises se sont rapprochées et travaillent en étroite collaboration. Le statut confessionnel particulier prévu par le Traité de Westphalie rend inapplicable dans la région la Révocation de l’Edit de Nantes (1685). En 1905, elle est sous domination allemande et ne connaîtra pas la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Ainsi, l’Alsace-Moselle n’a pas subi les conséquences de ces deux grands tournants pour le protestantisme français. C’est ainsi que, les pasteurs (comme les prêtres et les rabbins) sont rémunérés par l’Etat et l’enseignement religieux est dispensé dans les écoles. Le lien avec l’Etat reste en vigueur (Articles Organiques). Par leur situation géographique particulière, les Eglises protestantes d’Alsace et de Moselle jouent un rôle de passerelle entre les protestants minoritaires de l’Europe du Sud et ceux, majoritaires, d’Europe du Nord.
L’Ecaal se réfère aux Confessions de foi de l’Eglise ancienne, à la Confession d’Augsbourg et au Petit Catéchisme de Luther. L’Ecaal participe au témoignage et au service des autres Eglises chrétiennes dans le monde. Elle s’efforce d’approfondir la communion et la collaboration avec elles. C’est ainsi qu’elle fait partie de la Fédération Protestante de France (FPF), du Conseil Permanent Luthéro-Réformé (CPLR), de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM), de la Conférence des Eglises Européennes (KEK) et du Conseil Oecuménique des Eglises (COE).
Les mouvements de la Réforme du XVIème siècle ont donné naissance à deux Eglises protestantes en Alsace-Moselle : une Eglise luthérienne et une Eglise réformée. Pour diverses raisons, leur organisation n'est pas tout à fait la même, malgré de larges convergences. Notre site présente d'abord les institutions de l'une et de l'autre, sans oublier - fait essentiel - la mission commune dans laquelle elles sont engagées. Pour assumer cette mission, les deux Eglises se sont dotées de services communs qui sont aussi décrits ci-dessous. L'Eglise se compose d'une part de paroisses, c'est-à-dire de lieux où les fidèles protestants sont accompagnés pastoralement par divers ministères, dont celui du pasteur est le plus connu. Mais le service et le témoignage de l'Eglise s'effectuent aussi en d'autres lieux : à travers l'enseignement dans les écoles, les diverses aumôneries ou encore les médias protestants. Et puis, il y a les partenaires régionaux, nationaux et internationaux qui traduisent aussi la richesse et la diversité des lieux d'Eglise et qui montrent qu'aucune Eglise ne peut aujourd'hui se confiner à une région donnée. Dépasser les frontières de tout genre fait partie de notre vocation. Le site permet de saisir la diversité des lieux d'Eglise. Elle suscite aussi une question : comment éviter l'émiettement et la dispersion et œuvrer efficacement pour une communion plus grande et une synergie réelle entre ces divers lieux d'Eglise ? Car c'est bien le même Evangile que les uns et les autres veulent attester, en se situant dans la perspective protestante qui est rappelée au début du site. Mais que seraient ces services divers s'ils n'étaient pas assurés par des femmes et des hommes donnant le meilleur d'eux-mêmes ? C'est notre plaisir d'attester cet engagement que nous percevons au quotidien. C'est pour nous - à côté de la promesse du Christ d'être avec les siens jusqu'à la fin des temps - une raison d'espérance pour l'avenir de l'annonce de l'Evangile dans notre région.
Inspections, Consistoires, Paroisses
Président du Directoire : Jean-François Collange depuis le 1er octobre 2003
L’Ecaal compte 210 000 membres. Elle est composée de 208 paroisses regroupées en 40 Consistoires, eux-mêmes répartis en sept Inspections (Bouxwiller, Brumath, Colmar, Dorlisheim, La Petite Pierre, Strasbourg, Wissembourg). 248 pasteurs desservent ces paroisses ou exercent des ministères spécialisés. À la tête de l’Ecaal se trouvent le Consistoire Supérieur, organe législatif, et le Directoire, organe exécutif. Jean-François Collange est le président de ces deux instances.
Consistoires et Paroisses
Président du Conseil Synodal :
Geoffroy Goetz
depuis le 1er septembre 2006
L’Eral compte 33 000 membres. 52 paroisses regroupées en 5 Consistoires (Bischwiller, Metz, Mulhouse, Strasbourg et Sainte-Marie-aux-Mines (ces deux derniers sont en fait regroupés) dont les 33 représentants constituent le Synode, instance d’autorité. 61 pasteurs desservent les paroisses ou exercent des ministères spécialisés.
Les Consistoires regroupent les représentants des paroisses. Ils sont composés des pasteurs en service, de deux délégués par poste pastoral, élus en son sein par le Conseil Presbytéral, de six membres élus par les pasteurs et les délégués laïcs précédemment désignés. Le Consistoire est renouvelé dans sa totalité tous les trois ans. Il élit son Président (parmi les pasteurs), un vice-président, un trésorier et un secrétaire laïcs qui forment le Conseil Consistorial.
L’Assemblée Consistoriale est l’organe délibérant du Consistoire. Le Consistoire assure la coordination des activités des paroisses de son ressort. Il veille à l’exécution des décisions du Synode. Il nomme les pasteurs sur proposition des Conseils Presbytéraux et avis du Conseil Synodal.
Ecaal-Eral Une réalité régionale.
Très tôt, l’Alsace-Moselle a adhéré aux idées de la Réforme. Dès 1521, Matthieu Zell, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, défend les thèses de Luther. L’activité et les récits de Martin Bucer font de Strasbourg une ville importante pour le mouvement de la Réforme. Les protestants de cette ville sont de tendance luthérienne. Jean Calvin a séjourné à Strasbourg. Mulhouse, Bischwiller, Ste-Marie-aux-Mines, Metz et d’autres cités adhèrent au courant dit «réformé» (calviniste ou zwinglien). Cette histoire différente est à l’origine de la distinction entre l’Ecaal, «luthérienne» (Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine) et l’Eral, «calviniste» (Eglise Réformée d’Alsace et de Lorraine). Aujourd’hui, les deux Eglises se sont rapprochées et travaillent en étroite collaboration. Le statut confessionnel particulier prévu par le Traité de Westphalie rend inapplicable dans la région la Révocation de l’Edit de Nantes (1685). En 1905, elle est sous domination allemande et ne connaîtra pas la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Ainsi, l’Alsace-Moselle n’a pas subi les conséquences de ces deux grands tournants pour le protestantisme français. C’est ainsi que, les pasteurs (comme les prêtres et les rabbins) sont rémunérés par l’Etat et l’enseignement religieux est dispensé dans les écoles. Le lien avec l’Etat reste en vigueur (Articles Organiques). Par leur situation géographique particulière, les Eglises protestantes d’Alsace et de Moselle jouent un rôle de passerelle entre les protestants minoritaires de l’Europe du Sud et ceux, majoritaires, d’Europe du Nord.
L’Ecaal se réfère aux Confessions de foi de l’Eglise ancienne, à la Confession d’Augsbourg et au Petit Catéchisme de Luther. L’Ecaal participe au témoignage et au service des autres Eglises chrétiennes dans le monde. Elle s’efforce d’approfondir la communion et la collaboration avec elles. C’est ainsi qu’elle fait partie de la Fédération Protestante de France (FPF), du Conseil Permanent Luthéro-Réformé (CPLR), de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM), de la Conférence des Eglises Européennes (KEK) et du Conseil Oecuménique des Eglises (COE).
Les mouvements de la Réforme du XVIème siècle ont donné naissance à deux Eglises protestantes en Alsace-Moselle : une Eglise luthérienne et une Eglise réformée. Pour diverses raisons, leur organisation n'est pas tout à fait la même, malgré de larges convergences. Notre site présente d'abord les institutions de l'une et de l'autre, sans oublier - fait essentiel - la mission commune dans laquelle elles sont engagées. Pour assumer cette mission, les deux Eglises se sont dotées de services communs qui sont aussi décrits ci-dessous. L'Eglise se compose d'une part de paroisses, c'est-à-dire de lieux où les fidèles protestants sont accompagnés pastoralement par divers ministères, dont celui du pasteur est le plus connu. Mais le service et le témoignage de l'Eglise s'effectuent aussi en d'autres lieux : à travers l'enseignement dans les écoles, les diverses aumôneries ou encore les médias protestants. Et puis, il y a les partenaires régionaux, nationaux et internationaux qui traduisent aussi la richesse et la diversité des lieux d'Eglise et qui montrent qu'aucune Eglise ne peut aujourd'hui se confiner à une région donnée. Dépasser les frontières de tout genre fait partie de notre vocation. Le site permet de saisir la diversité des lieux d'Eglise. Elle suscite aussi une question : comment éviter l'émiettement et la dispersion et œuvrer efficacement pour une communion plus grande et une synergie réelle entre ces divers lieux d'Eglise ? Car c'est bien le même Evangile que les uns et les autres veulent attester, en se situant dans la perspective protestante qui est rappelée au début du site. Mais que seraient ces services divers s'ils n'étaient pas assurés par des femmes et des hommes donnant le meilleur d'eux-mêmes ? C'est notre plaisir d'attester cet engagement que nous percevons au quotidien. C'est pour nous - à côté de la promesse du Christ d'être avec les siens jusqu'à la fin des temps - une raison d'espérance pour l'avenir de l'annonce de l'Evangile dans notre région.
Re: Protestant
[Protestant] Etre protestant, qu'est-ce donc ?
"A Dieu seul soit la gloire !"
Rien n'est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l'être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et le liberté des consciences.
"La grâce seule"
Les protestants affirment que la valeur d'une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l'amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L'Homme n'a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu.
Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l'Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.
"L'essentiel, c'est la foi"
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu.
Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d'un individu. Le plus souvent, elle est l'issue d'un long cheminement parsemé de doutes et d'interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition.
Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d'amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
"La Bible seule"
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu'elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Eglise, collégialement, tracent l'espace de leur fidélité.
"Se réformer sans cesse"
Les Eglises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. "Elles peuvent se tromper" disait Luther. En référence à l'Evangile, les Eglises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
"Le sacerdoce universel"
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l'Eglise, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l'Eglise. Les pasteurs n'ont pas de statut à part dans l'Eglise. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d'unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l'animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l'accompagnement, l'écoute et la formation théologique de ses membres.
tire du site web de la Fédération Protestante de France
"A Dieu seul soit la gloire !"
Rien n'est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l'être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et le liberté des consciences.
"La grâce seule"
Les protestants affirment que la valeur d'une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l'amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L'Homme n'a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu.
Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l'Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.
"L'essentiel, c'est la foi"
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu.
Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d'un individu. Le plus souvent, elle est l'issue d'un long cheminement parsemé de doutes et d'interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition.
Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d'amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
"La Bible seule"
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu'elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Eglise, collégialement, tracent l'espace de leur fidélité.
"Se réformer sans cesse"
Les Eglises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. "Elles peuvent se tromper" disait Luther. En référence à l'Evangile, les Eglises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
"Le sacerdoce universel"
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l'Eglise, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l'Eglise. Les pasteurs n'ont pas de statut à part dans l'Eglise. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d'unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l'animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l'accompagnement, l'écoute et la formation théologique de ses membres.
tire du site web de la Fédération Protestante de France
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