Mormon - mormonisme
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Mormon - mormonisme
Rappel du premier message :
Les croyances des Saints des Derniers Jours] Les croyances des Saints des Derniers Jours
[1] Nous croyons en Dieu, le Père éternel, et en son Fils, Jésus-Christ, et au Saint-Esprit. (Trinité)
[2] Nous croyons que les hommes seront punis pour leurs propres péchés, et non pour la transgression d'Adam.
[3] Nous croyons que, grâce au sacrifice expiatoire du Christ, tout le genre humain peut être sauvé en obéissant aux lois et aux ordonnances de l'Evangile.
[4] Nous croyons que les premiers principes et ordonnances de l'Evangile sont: premièrement la foi au Seigneur Jésus-Christ, deuxièmement le repentir, troisièmement le baptême par immersion pour la rémission des péchés, quatrièmement l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit.
[5] Nous croyons que l'on doit être appelé de Dieu par prophétie, et par l'imposition des mains de ceux qui détiennent l'autorité, pour prêcher l'Evangile et en administrer les ordonnances.
[6] Nous croyons à la même organisation que celle qui existait dans l'Eglise primitive, savoir: apôtres, prophètes, pasteurs, docteurs, évangélistes, etc.
[7] Nous croyons au don des langues, de prophétie, de révélation, de vision, de guérison, d'interprétation des langues, etc.
[8] Nous croyons que la Bible est la parole de Dieu dans la mesure où elle est traduite correctement; nous croyons aussi que le Livre de Mormon est la Parole de Dieu.
[9] Nous croyons tout ce que Dieu a révélé, tout ce qu'il révèle maintenant, et nous croyons qu'il révélera encore beaucoup de choses grandes et importantes concernant le royaume de Dieu.
[10] Nous croyons au rassemblement littéral d'Israël et au rétablissement des dix tribus. Nous croyons que Sion (la nouvelle Jérusalem) sera bâtie sur le continent américain, que le Christ régnera en personne sur la terre, que la terre sera renouvelée et recevra sa gloire paradisiaque.
[11] Nous affirmons avoir le droit d'adorer le Dieu Tout-Puissant selon les inspirations de notre conscience et reconnaissons le même droit à tous les hommes: qu'ils adorent comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu'ils veulent.
[12] Nous croyons que nous devons nous soumettre aux rois, aux présidents, aux gouverneurs et aux magistrats, et que nous devons respecter, honorer et défendre la loi.
[13] Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux, et que nous devons faire du bien à tous les hommes; en fait, nous pouvons dire que nous suivons l'exhortation de Paul: nous croyons tout, nous espérons tout, nous avons supporté beaucoup et nous espérons être capables de supporter tout. Nous recherchons tout ce qui est vertueux ou aimable, tout ce qui mérite l'approbation ou est digne de louange.
Mormon
Les croyances des Saints des Derniers Jours] Les croyances des Saints des Derniers Jours
[1] Nous croyons en Dieu, le Père éternel, et en son Fils, Jésus-Christ, et au Saint-Esprit. (Trinité)
[2] Nous croyons que les hommes seront punis pour leurs propres péchés, et non pour la transgression d'Adam.
[3] Nous croyons que, grâce au sacrifice expiatoire du Christ, tout le genre humain peut être sauvé en obéissant aux lois et aux ordonnances de l'Evangile.
[4] Nous croyons que les premiers principes et ordonnances de l'Evangile sont: premièrement la foi au Seigneur Jésus-Christ, deuxièmement le repentir, troisièmement le baptême par immersion pour la rémission des péchés, quatrièmement l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit.
[5] Nous croyons que l'on doit être appelé de Dieu par prophétie, et par l'imposition des mains de ceux qui détiennent l'autorité, pour prêcher l'Evangile et en administrer les ordonnances.
[6] Nous croyons à la même organisation que celle qui existait dans l'Eglise primitive, savoir: apôtres, prophètes, pasteurs, docteurs, évangélistes, etc.
[7] Nous croyons au don des langues, de prophétie, de révélation, de vision, de guérison, d'interprétation des langues, etc.
[8] Nous croyons que la Bible est la parole de Dieu dans la mesure où elle est traduite correctement; nous croyons aussi que le Livre de Mormon est la Parole de Dieu.
[9] Nous croyons tout ce que Dieu a révélé, tout ce qu'il révèle maintenant, et nous croyons qu'il révélera encore beaucoup de choses grandes et importantes concernant le royaume de Dieu.
[10] Nous croyons au rassemblement littéral d'Israël et au rétablissement des dix tribus. Nous croyons que Sion (la nouvelle Jérusalem) sera bâtie sur le continent américain, que le Christ régnera en personne sur la terre, que la terre sera renouvelée et recevra sa gloire paradisiaque.
[11] Nous affirmons avoir le droit d'adorer le Dieu Tout-Puissant selon les inspirations de notre conscience et reconnaissons le même droit à tous les hommes: qu'ils adorent comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu'ils veulent.
[12] Nous croyons que nous devons nous soumettre aux rois, aux présidents, aux gouverneurs et aux magistrats, et que nous devons respecter, honorer et défendre la loi.
[13] Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux, et que nous devons faire du bien à tous les hommes; en fait, nous pouvons dire que nous suivons l'exhortation de Paul: nous croyons tout, nous espérons tout, nous avons supporté beaucoup et nous espérons être capables de supporter tout. Nous recherchons tout ce qui est vertueux ou aimable, tout ce qui mérite l'approbation ou est digne de louange.
Re: Mormon - mormonisme
Importance de la révélation
À une conférence des anciens de l’Église organisée le 21 avril 1834 chez Jared Carter, le prophète lut le deuxième chapitre de Joël et fit ensuite les réflexions suivantes:
À cause de la tradition, il nous est très difficile de communiquer aux Églises tout ce que Dieu nous a révélé, car nous nous situons différemment de tous les autres peuples qui ont jamais existé sur la terre; par conséquent les anciennes révélations ne peuvent être adaptées à notre situation; elles ont été données à d’autres peuples qui nous ont précédés; mais dans les derniers jours Dieu devait appeler un reste dans lequel serait la délivrance aussi bien en Jérusalem qu’en Sion. Maintenant si Dieu nous donnait plus de révélations, où trouverions-nous Sion et ce reste? Le moment est proche où la désolation couvrira la terre, et alors Dieu aura un lieu de délivrance dans son reste et dans Sion.
Enlevez le Livre de Mormon et les révélations, et où est notre religion? Nous n’en avons pas; car sans Sion et sans lieu de délivrance, nous devons tomber; parce que le moment est proche où le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, où les étoiles tomberont du ciel et où la terre chancellera. Alors si c’est le cas et si nous ne sommes pas sanctifiés et rassemblés dans les lieux que Dieu a fixés, malgré toutes nos anciennes croyances et notre grand amour pour la Bible, nous tomberons inévitablement; nous ne pouvons demeurer, nous ne pouvons être sauvés, car Dieu rassemblera ses saints d’entre les Gentils; alors viendra la désolation et la destruction et personne ne pourra échapper, si ce n’est ceux qui ont le cœur pur, qui sont rassemblés.
La bonté envers les animaux est requise de l’homme
Les incidents suivants se produisirent pendant que le camp de Sion était en route de Kirtland vers le Missouri.
En dressant ma tente, nous trouvâmes trois massasaugas ou serpents à sonnettes de prairie que les frères étaient sur le point de tuer, mais je dis: «Laissez-les tranquilles, ne leur faites pas de mal! Comment le serpent perdra-t-il jamais son venin, si les serviteurs de Dieu ont les mêmes dispositions et continuent à lui faire la guerre? Les hommes doivent devenir inoffensifs avant le monde animal, et lorsque les hommes auront perdu leur méchanceté et cesseront de détruire la gent animale, le lion et l’agneau pourront demeurer ensemble et le nourrisson pourra jouer sans danger avec le serpent.» Les frères prirent prudemment les serpents sur des baguettes et les portèrent de l’autre côté du ruisseau. J’exhortai les frères à ne pas tuer de serpent, d’oiseau, ni d’animal d’aucune sorte pendant notre voyage, sauf si cela devenait nécessaire pour nous protéger contre la faim (26 mai 1834).
À une conférence des anciens de l’Église organisée le 21 avril 1834 chez Jared Carter, le prophète lut le deuxième chapitre de Joël et fit ensuite les réflexions suivantes:
À cause de la tradition, il nous est très difficile de communiquer aux Églises tout ce que Dieu nous a révélé, car nous nous situons différemment de tous les autres peuples qui ont jamais existé sur la terre; par conséquent les anciennes révélations ne peuvent être adaptées à notre situation; elles ont été données à d’autres peuples qui nous ont précédés; mais dans les derniers jours Dieu devait appeler un reste dans lequel serait la délivrance aussi bien en Jérusalem qu’en Sion. Maintenant si Dieu nous donnait plus de révélations, où trouverions-nous Sion et ce reste? Le moment est proche où la désolation couvrira la terre, et alors Dieu aura un lieu de délivrance dans son reste et dans Sion.
Enlevez le Livre de Mormon et les révélations, et où est notre religion? Nous n’en avons pas; car sans Sion et sans lieu de délivrance, nous devons tomber; parce que le moment est proche où le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, où les étoiles tomberont du ciel et où la terre chancellera. Alors si c’est le cas et si nous ne sommes pas sanctifiés et rassemblés dans les lieux que Dieu a fixés, malgré toutes nos anciennes croyances et notre grand amour pour la Bible, nous tomberons inévitablement; nous ne pouvons demeurer, nous ne pouvons être sauvés, car Dieu rassemblera ses saints d’entre les Gentils; alors viendra la désolation et la destruction et personne ne pourra échapper, si ce n’est ceux qui ont le cœur pur, qui sont rassemblés.
La bonté envers les animaux est requise de l’homme
Les incidents suivants se produisirent pendant que le camp de Sion était en route de Kirtland vers le Missouri.
En dressant ma tente, nous trouvâmes trois massasaugas ou serpents à sonnettes de prairie que les frères étaient sur le point de tuer, mais je dis: «Laissez-les tranquilles, ne leur faites pas de mal! Comment le serpent perdra-t-il jamais son venin, si les serviteurs de Dieu ont les mêmes dispositions et continuent à lui faire la guerre? Les hommes doivent devenir inoffensifs avant le monde animal, et lorsque les hommes auront perdu leur méchanceté et cesseront de détruire la gent animale, le lion et l’agneau pourront demeurer ensemble et le nourrisson pourra jouer sans danger avec le serpent.» Les frères prirent prudemment les serpents sur des baguettes et les portèrent de l’autre côté du ruisseau. J’exhortai les frères à ne pas tuer de serpent, d’oiseau, ni d’animal d’aucune sorte pendant notre voyage, sauf si cela devenait nécessaire pour nous protéger contre la faim (26 mai 1834).
Re: Mormon - mormonisme
On ne badine pas avec les promesses de Dieu
Martin Harris s’étant vanté auprès des frères qu’il pouvait manipuler des serpents sans le moindre danger, se fit mordre au pied gauche tandis qu’il taquinait un serpent noir avec ses pieds nus. On me mit au courant et j’en profitai pour le réprimander et exhorter les frères à ne jamais badiner avec les promesses de Dieu: je leur dis que c’était de la présomption que d’inciter un serpent à mordre, mais si un homme de Dieu était accidentellement mordu par un serpent venimeux, il pouvait avoir la foi, ou ses frères pouvaient avoir la foi pour lui, pour que le Seigneur entende sa prière et qu’il soit guéri; mais lorsqu’un homme incite sciemment un serpent à le mordre, le principe est le même que lorsqu’un homme boit un poison mortel sachant que c’en est. Dans ce cas, personne n’a droit aux promesses de Dieu d’être guéri (16 juin 1834).
Cherchez à sauver des âmes
Frères, soyez patients et supportez-vous mutuellement, car c’est ce que le Seigneur fait avec nous. Priez pour vos ennemis dans l’Église et ne maudissez pas vos ennemis à l’extérieur, car à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. À tout membre ordonné et à tous nous disons: Soyez miséricordieux et vous obtiendrez miséricorde. Cherchez à contribuer à sauver des âmes, pas à les détruire; car en vérité vous savez que «il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.» Ne vous disputez pas à propos des mystères du royaume; ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, ne donnez pas le pain des enfants aux chiens, de peur que vous ne souffriez, vous et les enfants, et que vous offensiez par là votre juste juge. Vos frères qui quittent leurs familles, avec qui ils ont connu une mesure terrestre de paix et de joie, pour porter la bonne nouvelle de par le monde, attendent de grandes choses de vous, au moment où vous avez la chance de jouir des bénédictions de la compagnie des saints. Ils prient notre Père céleste pour que vous priiez beaucoup, soyez très humbles et très charitables, travaillant diligemment, spirituellement et temporellement, pour la rédemption de Sion, afin que ceux qui ont le cœur pur puissent retourner avec des chants de joie éternels pour édifier ses endroits déserts et rencontrer le Seigneur lorsqu’il viendra dans sa gloire. Frères, au nom de Jésus-Christ, nous vous supplions de vivre de manière à être dignes des bénédictions qui viendront après beaucoup de tribulations rassasier l’âme de ceux qui demeurent fidèles jusqu’à la fin.
Martin Harris s’étant vanté auprès des frères qu’il pouvait manipuler des serpents sans le moindre danger, se fit mordre au pied gauche tandis qu’il taquinait un serpent noir avec ses pieds nus. On me mit au courant et j’en profitai pour le réprimander et exhorter les frères à ne jamais badiner avec les promesses de Dieu: je leur dis que c’était de la présomption que d’inciter un serpent à mordre, mais si un homme de Dieu était accidentellement mordu par un serpent venimeux, il pouvait avoir la foi, ou ses frères pouvaient avoir la foi pour lui, pour que le Seigneur entende sa prière et qu’il soit guéri; mais lorsqu’un homme incite sciemment un serpent à le mordre, le principe est le même que lorsqu’un homme boit un poison mortel sachant que c’en est. Dans ce cas, personne n’a droit aux promesses de Dieu d’être guéri (16 juin 1834).
Cherchez à sauver des âmes
Frères, soyez patients et supportez-vous mutuellement, car c’est ce que le Seigneur fait avec nous. Priez pour vos ennemis dans l’Église et ne maudissez pas vos ennemis à l’extérieur, car à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. À tout membre ordonné et à tous nous disons: Soyez miséricordieux et vous obtiendrez miséricorde. Cherchez à contribuer à sauver des âmes, pas à les détruire; car en vérité vous savez que «il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.» Ne vous disputez pas à propos des mystères du royaume; ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, ne donnez pas le pain des enfants aux chiens, de peur que vous ne souffriez, vous et les enfants, et que vous offensiez par là votre juste juge. Vos frères qui quittent leurs familles, avec qui ils ont connu une mesure terrestre de paix et de joie, pour porter la bonne nouvelle de par le monde, attendent de grandes choses de vous, au moment où vous avez la chance de jouir des bénédictions de la compagnie des saints. Ils prient notre Père céleste pour que vous priiez beaucoup, soyez très humbles et très charitables, travaillant diligemment, spirituellement et temporellement, pour la rédemption de Sion, afin que ceux qui ont le cœur pur puissent retourner avec des chants de joie éternels pour édifier ses endroits déserts et rencontrer le Seigneur lorsqu’il viendra dans sa gloire. Frères, au nom de Jésus-Christ, nous vous supplions de vivre de manière à être dignes des bénédictions qui viendront après beaucoup de tribulations rassasier l’âme de ceux qui demeurent fidèles jusqu’à la fin.
Re: Mormon - mormonisme
La repentance
«Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2:38, 39). Nous apprenons par là que la promesse du Saint-Esprit est pour tous ceux à qui la doctrine du repentir devait être prêchée; or elle devait l’être à toutes les nations. Et nous découvrons aussi que la promesse devait s’étendre par la lignée, car Pierre dit non seulement: à vous, mais «pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin». Nous en déduisons qu’elle devait continuer jusqu’aux enfants de leurs enfants et même jusqu’à toutes les générations qui suivraient, toutes celles que le Seigneur leur Dieu appellerait. Nous découvrons ici que nous faisons fusionner deux principes dans ces citations. Le premier est le principe du repentir, et le second est le principe de la rémission des péchés. Et nous apprenons de Pierre que la rémission des péchés s’obtient par le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ; et le don du Saint-Esprit s’ensuit inévitablement, car, dit Pierre, «vous recevrez le don du Saint-Esprit».
Nous croyons donc qu’il faut prêcher la doctrine du repentir dans le monde entier, tant aux vieux qu’aux jeunes, aux riches qu’aux pauvres, aux esclaves qu’aux hommes libres, car nous allons nous efforcer de montrer ci-après comment, de quelle manière et à quel point elle engage la conscience de l’humanité, faisant les distinctions qui conviennent entre vieux et jeunes, hommes, femmes, enfants et serviteurs. Mais nous découvrons que pour profiter de la doctrine du repentir, nous devons croire que nous pouvons obtenir la rémission des péchés. Et pour obtenir la rémission des péchés, nous devons croire en la doctrine du baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ. Et si nous croyons au baptême pour la rémission des péchés, nous pouvons nous attendre à voir s’accomplir la promesse du Saint-Esprit, car la promesse est donnée à tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera, et n’a-t-il pas certainement dit, comme vous le trouverez au dernier chapitre de l’Apocalypse: «Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement» (Ap. 22:17).
Le Seigneur dit aussi: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» (Matt. 11:28, 29, 30).
De plus Ésaïe dit: «Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant moi, toute langue jugera par moi. En l’Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui» (És. 45:22-24).
La justice se répandra sur la terre
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
«Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2:38, 39). Nous apprenons par là que la promesse du Saint-Esprit est pour tous ceux à qui la doctrine du repentir devait être prêchée; or elle devait l’être à toutes les nations. Et nous découvrons aussi que la promesse devait s’étendre par la lignée, car Pierre dit non seulement: à vous, mais «pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin». Nous en déduisons qu’elle devait continuer jusqu’aux enfants de leurs enfants et même jusqu’à toutes les générations qui suivraient, toutes celles que le Seigneur leur Dieu appellerait. Nous découvrons ici que nous faisons fusionner deux principes dans ces citations. Le premier est le principe du repentir, et le second est le principe de la rémission des péchés. Et nous apprenons de Pierre que la rémission des péchés s’obtient par le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ; et le don du Saint-Esprit s’ensuit inévitablement, car, dit Pierre, «vous recevrez le don du Saint-Esprit».
Nous croyons donc qu’il faut prêcher la doctrine du repentir dans le monde entier, tant aux vieux qu’aux jeunes, aux riches qu’aux pauvres, aux esclaves qu’aux hommes libres, car nous allons nous efforcer de montrer ci-après comment, de quelle manière et à quel point elle engage la conscience de l’humanité, faisant les distinctions qui conviennent entre vieux et jeunes, hommes, femmes, enfants et serviteurs. Mais nous découvrons que pour profiter de la doctrine du repentir, nous devons croire que nous pouvons obtenir la rémission des péchés. Et pour obtenir la rémission des péchés, nous devons croire en la doctrine du baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ. Et si nous croyons au baptême pour la rémission des péchés, nous pouvons nous attendre à voir s’accomplir la promesse du Saint-Esprit, car la promesse est donnée à tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera, et n’a-t-il pas certainement dit, comme vous le trouverez au dernier chapitre de l’Apocalypse: «Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement» (Ap. 22:17).
Le Seigneur dit aussi: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» (Matt. 11:28, 29, 30).
De plus Ésaïe dit: «Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant moi, toute langue jugera par moi. En l’Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; à lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui» (És. 45:22-24).
La justice se répandra sur la terre
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
Re: Mormon - mormonisme
La résurrection en gloire
J’entends par cette citation que Dieu a bien montré à Hénoc la rédemption qu’il avait préparée en proposant le Messie comme Agneau immolé dès avant la fondation du monde; [et] en vertu de cette rédemption se produit la glorieuse résurrection du Sauveur et la résurrection de toute la famille humaine, la résurrection du corps et la justice et la vérité se répandront sur la terre comme un déluge. Je vous le demande, comment la justice et la vérité se répandront-elles sur la terre comme un déluge? Je vais vous le dire. Les hommes et les anges collaboreront pour réaliser cette grande œuvre, et une Sion sera préparée, une Nouvelle Jérusalem, pour les élus qui seront rassemblés des quatre coins de la terre et qui seront constitués en Ville sainte, car le tabernacle du Seigneur sera avec eux.
Les élus seront rassemblés
Hénoc n’était pas seul dans ses idées à ce sujet: «Et j’entendis du trône une voix forte qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux» (Ap. 21:3).
Je découvre dans cette citation que Jean, dans l’île de Patmos, vit, relativement aux derniers jours, les mêmes choses que Hénoc avait vues. Mais pour que le tabernacle puisse être avec les hommes, il faut que les élus soient rassemblés des quatre coins de la terre. Et pour en montrer davantage à propos de cette question du rassemblement, Moïse, après avoir prononcé la bénédiction et la malédiction sur les enfants d’Israël, pour leur obéissance ou leur désobéissance, dit ceci:
+Lorsque toutes ces choses arriveront, la bénédiction et la malédiction que je mets devant toi, si tu les prends à cœur au milieu de toutes les nations chez lesquelles l’Éternel, ton Dieu, t’aura chassé, si tu reviens à l’Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui, alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, et il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé. Quand tu seras exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Éternel, ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il t’ira chercher".
J’entends par cette citation que Dieu a bien montré à Hénoc la rédemption qu’il avait préparée en proposant le Messie comme Agneau immolé dès avant la fondation du monde; [et] en vertu de cette rédemption se produit la glorieuse résurrection du Sauveur et la résurrection de toute la famille humaine, la résurrection du corps et la justice et la vérité se répandront sur la terre comme un déluge. Je vous le demande, comment la justice et la vérité se répandront-elles sur la terre comme un déluge? Je vais vous le dire. Les hommes et les anges collaboreront pour réaliser cette grande œuvre, et une Sion sera préparée, une Nouvelle Jérusalem, pour les élus qui seront rassemblés des quatre coins de la terre et qui seront constitués en Ville sainte, car le tabernacle du Seigneur sera avec eux.
Les élus seront rassemblés
Hénoc n’était pas seul dans ses idées à ce sujet: «Et j’entendis du trône une voix forte qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux» (Ap. 21:3).
Je découvre dans cette citation que Jean, dans l’île de Patmos, vit, relativement aux derniers jours, les mêmes choses que Hénoc avait vues. Mais pour que le tabernacle puisse être avec les hommes, il faut que les élus soient rassemblés des quatre coins de la terre. Et pour en montrer davantage à propos de cette question du rassemblement, Moïse, après avoir prononcé la bénédiction et la malédiction sur les enfants d’Israël, pour leur obéissance ou leur désobéissance, dit ceci:
+Lorsque toutes ces choses arriveront, la bénédiction et la malédiction que je mets devant toi, si tu les prends à cœur au milieu de toutes les nations chez lesquelles l’Éternel, ton Dieu, t’aura chassé, si tu reviens à l’Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui, alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, et il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé. Quand tu seras exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Éternel, ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il t’ira chercher".
Re: Mormon - mormonisme
La nouvelle Jérusalem
Beaucoup de savants et de sages ou d’historiens ont dit que les indiens ou les aborigènes du continent américain appartiennent aux tribus perdues d’Israël. Beaucoup d’autres ont pensé que les aborigènes du continent américain ne font pas partie des tribus d’Israël, mais que les dix tribus ont été emmenées dans des régions inconnues du nord. Quoi qu’il en soit, la prophétie que je viens de citer «ira les chercher» dans les derniers jours et les mettra dans le pays que leurs pères possédaient. Et vous trouverez au verset 7 du chapitre 30 cette citation: «L’Éternel, ton Dieu, fera tomber toutes ces malédictions sur tes ennemis, sur ceux qui t’auront haï et persécuté.» Beaucoup diront peut-être que cette Écriture est accomplie, mais qu’ils fassent très attention à ce que le prophète dit: «Quand même tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel» (ce qui doit signifier à l’autre bout de la terre). Cette promesse est bonne pour tous ceux, s’il devait y en avoir, qui sont chassés, même dans les derniers jours, c’est pourquoi les enfants des pères ont droit à ce jour et si ces malédictions doivent tomber sur la tête de leurs ennemis, malheur aux Gentils (voir Livre de Mormon, 3e Néphi, chapitre 16:8, édition actuelle). «Malheur aux Gentils incrédules, dit le Père.» En outre (voir Livre de Mormon, 3 Néphi 20:22, édition actuelle qui dit:) «Voici, j’établirai ce peuple dans ce pays, en accomplissement de l’alliance que j’ai faite avec votre père Jacob; et il sera une nouvelle Jérusalem.» Nous apprenons par le Livre de Mormon le continent et le lieu exacts où se trouvera la nouvelle Jérusalem, et elle sera enlevée conformément à la vision que Jean eut dans l’île de Patmos.
Beaucoup se sentiront disposés à dire que cette nouvelle Jérusalem, dont il est question, est la Jérusalem que les Juifs construiront dans l’Ancien Monde. Mais vous verrez d’après Apocalypse 21:2 qu’une nouvelle Jérusalem descendit du ciel d’auprès de Dieu, parée comme une épouse pour son époux; qu’après cela le révélateur fut enlevé en esprit sur une très haute montagne et vit la grande ville sainte descendre du ciel d’auprès de Dieu. Il est question ici de deux villes et comme on ne peut pas tout dire dans un cadre aussi étroit que celui d’une lettre, je dirai en bref qu’il y a une nouvelle Jérusalem installée sur le continent américain et en outre que Jérusalem sera reconstruite dans l’Ancien Monde (voir Livre de Mormon, Éther 13:1-12). «Voici, Éther vit les jours du Christ, et il parla aussi touchant la Maison d’Israël et la Jérusalem d’où Léhi viendrait; qu’après avoir été détruite, elle serait bâtie de nouveau, ville sainte dans le Seigneur; c’est pourquoi elle ne pouvait pas être une nouvelle Jérusalem, car elle avait existé dans les temps passés.» Ceci pourra suffire, en ce qui concerne le rassemblement, jusqu’à ma prochaine lettre.
Devoirs des anciens
Je veux maintenant, à la fin de ma lettre, faire quelques réflexions sur le devoir des anciens à l’égard de l’enseignement des parents et des enfants, des maris et des femmes, des maîtres et des esclaves ou des serviteurs, etc., comme j’ai promis de le faire dans ma précédente lettre.
Et tout d’abord il convient qu’un ancien, quand il parcourt le monde, avertissant les habitants de la terre de se rassembler, afin d’édifier une ville sainte au Seigneur, au lieu de commencer par les enfants, ceux qui dépendent de leurs parents ou leur tuteur pour leur influencer l’esprit, les écartant ainsi du devoir dont ils sont légitimement redevables à ces personnes, il doit commencer ses efforts par les parents ou les tuteurs, et ses enseignements doivent être de nature à tourner le cœur des pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les pères, et il ne faut user auprès des enfants d’aucune influence allant à l’encontre du consentement de leurs parents ou de leurs tuteurs; mais tous ceux qui peuvent être persuadés de manière légitime et juste et avec le consentement commun, nous devons considérer que c’est notre devoir de les inciter à se rassembler avec le peuple de Dieu. Sinon que la responsabilité repose sur la tête des parents ou des tuteurs et que toute la condamnation ou conséquence soit sur leur tête conformément à la dispensation qu’il nous a confiée; car Dieu a voulu que son œuvre soit raccourcie en justice dans les derniers jours; c’est pourquoi instruisez d’abord les parents et ensuite, avec leur consentement, qu’ils persuadent les enfants d’embrasser également l’Évangile. Si les enfants embrassent l’Évangile et que leurs parents ou leurs tuteurs sont des incroyants, enseignez-leur à rester chez eux et à obéir à leurs parents ou à leurs tuteurs, s’ils l’exigent; mais s’ils consentent à ce qu’ils se rassemblent avec le peuple de Dieu, qu’ils le fassent et rien de mal ne sera fait; et que tout se fasse avec soin et avec justice et Dieu protégera personnellement de telles personnes.
Deuxièmement, il est du devoir des anciens, lorsqu’ils entrent dans une maison, de faire en sorte que leurs travaux et leur voix d’avertissement s’adressent au maître de cette maison; s’il reçoit l’Évangile, il pourra exercer son influence sur sa femme aussi, avec consentement, dans le cas où elle recevrait l’Évangile; mais si l’homme ne reçoit pas l’Évangile, mais consente que sa femme le reçoive et qu’elle croie, qu’elle le reçoive. Mais si un homme interdit à sa femme ou à ses enfants, avant qu’ils ne soient majeurs, de recevoir l’Évangile, le devoir de l’ancien est de passer son chemin et de n’exercer aucune influence contre lui, et que la responsabilité soit sur sa tête; secoue la poussière de tes pieds en témoignage contre lui, et les pans de ton habit seront blanchis de leur âme. Leurs péchés ne retomberont pas sur ceux que Dieu a envoyés pour les avertir de fuir la colère à venir et de se sauver de cette génération perverse. Les serviteurs de Dieu n’auront pas parcouru les nations des Gentils avec la voix d’avertissement que l’ange destructeur commencera à dévaster la terre de ses habitants, et comme le prophète l’a dit: «Son bruit seul donnera l’épouvante.» Je parle ainsi parce que je me préoccupe de mon prochain, je le fais au nom du Seigneur, étant poussé par le Saint-Esprit. Que ne puis-je les arracher au tourbillon de misère dans lequel je les vois se plonger par leurs péchés, afin que par la voix d’avertissement je puisse devenir l’instrument qui les amènera à une repentance non feinte, afin qu’ils aient la foi pour résister au mauvais jour!
Troisièmement, il est du devoir d’un ancien, lorsqu’il entre dans une maison, de saluer le maître de cette maison, et s’il obtient son consentement, alors il peut prêcher à tous ceux qui sont dans cette maison; mais s’il n’obtient pas son consentement, qu’il n’aille pas auprès de ses esclaves ou de ses serviteurs, mais que la responsabilité et les conséquences soient sur la tête du maître de cette maison, et la culpabilité de cette maison ne sera plus sur tes habits, tu es libre: c’est pourquoi secoue la poussière de tes pieds et passe ton chemin. Mais si le maître de cette maison te donne son consentement de prêcher à sa famille, à sa femme, à ses enfants, à ses domestiques, à ses serviteurs ou à ses servantes, ou à ses esclaves, alors le devoir de l’ancien est de représenter hardiment la cause du Christ et d’avertir ces gens de ce qu’ils doivent se repentir unanimement et être baptisés pour la rémission des péchés et pour le Saint-Esprit, leur commandant toujours, au nom du Seigneur, dans l’esprit de douceur, d’avoir de l’affection les uns pour les autres, que les pères soient bons pour leurs enfants, les maris pour leurs femmes, les maîtres pour leurs esclaves ou leurs serviteurs, les enfants obéissant à leurs parents, les femmes à leurs maris et les esclaves ou les serviteurs à leurs maîtres.
Beaucoup de savants et de sages ou d’historiens ont dit que les indiens ou les aborigènes du continent américain appartiennent aux tribus perdues d’Israël. Beaucoup d’autres ont pensé que les aborigènes du continent américain ne font pas partie des tribus d’Israël, mais que les dix tribus ont été emmenées dans des régions inconnues du nord. Quoi qu’il en soit, la prophétie que je viens de citer «ira les chercher» dans les derniers jours et les mettra dans le pays que leurs pères possédaient. Et vous trouverez au verset 7 du chapitre 30 cette citation: «L’Éternel, ton Dieu, fera tomber toutes ces malédictions sur tes ennemis, sur ceux qui t’auront haï et persécuté.» Beaucoup diront peut-être que cette Écriture est accomplie, mais qu’ils fassent très attention à ce que le prophète dit: «Quand même tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel» (ce qui doit signifier à l’autre bout de la terre). Cette promesse est bonne pour tous ceux, s’il devait y en avoir, qui sont chassés, même dans les derniers jours, c’est pourquoi les enfants des pères ont droit à ce jour et si ces malédictions doivent tomber sur la tête de leurs ennemis, malheur aux Gentils (voir Livre de Mormon, 3e Néphi, chapitre 16:8, édition actuelle). «Malheur aux Gentils incrédules, dit le Père.» En outre (voir Livre de Mormon, 3 Néphi 20:22, édition actuelle qui dit:) «Voici, j’établirai ce peuple dans ce pays, en accomplissement de l’alliance que j’ai faite avec votre père Jacob; et il sera une nouvelle Jérusalem.» Nous apprenons par le Livre de Mormon le continent et le lieu exacts où se trouvera la nouvelle Jérusalem, et elle sera enlevée conformément à la vision que Jean eut dans l’île de Patmos.
Beaucoup se sentiront disposés à dire que cette nouvelle Jérusalem, dont il est question, est la Jérusalem que les Juifs construiront dans l’Ancien Monde. Mais vous verrez d’après Apocalypse 21:2 qu’une nouvelle Jérusalem descendit du ciel d’auprès de Dieu, parée comme une épouse pour son époux; qu’après cela le révélateur fut enlevé en esprit sur une très haute montagne et vit la grande ville sainte descendre du ciel d’auprès de Dieu. Il est question ici de deux villes et comme on ne peut pas tout dire dans un cadre aussi étroit que celui d’une lettre, je dirai en bref qu’il y a une nouvelle Jérusalem installée sur le continent américain et en outre que Jérusalem sera reconstruite dans l’Ancien Monde (voir Livre de Mormon, Éther 13:1-12). «Voici, Éther vit les jours du Christ, et il parla aussi touchant la Maison d’Israël et la Jérusalem d’où Léhi viendrait; qu’après avoir été détruite, elle serait bâtie de nouveau, ville sainte dans le Seigneur; c’est pourquoi elle ne pouvait pas être une nouvelle Jérusalem, car elle avait existé dans les temps passés.» Ceci pourra suffire, en ce qui concerne le rassemblement, jusqu’à ma prochaine lettre.
Devoirs des anciens
Je veux maintenant, à la fin de ma lettre, faire quelques réflexions sur le devoir des anciens à l’égard de l’enseignement des parents et des enfants, des maris et des femmes, des maîtres et des esclaves ou des serviteurs, etc., comme j’ai promis de le faire dans ma précédente lettre.
Et tout d’abord il convient qu’un ancien, quand il parcourt le monde, avertissant les habitants de la terre de se rassembler, afin d’édifier une ville sainte au Seigneur, au lieu de commencer par les enfants, ceux qui dépendent de leurs parents ou leur tuteur pour leur influencer l’esprit, les écartant ainsi du devoir dont ils sont légitimement redevables à ces personnes, il doit commencer ses efforts par les parents ou les tuteurs, et ses enseignements doivent être de nature à tourner le cœur des pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les pères, et il ne faut user auprès des enfants d’aucune influence allant à l’encontre du consentement de leurs parents ou de leurs tuteurs; mais tous ceux qui peuvent être persuadés de manière légitime et juste et avec le consentement commun, nous devons considérer que c’est notre devoir de les inciter à se rassembler avec le peuple de Dieu. Sinon que la responsabilité repose sur la tête des parents ou des tuteurs et que toute la condamnation ou conséquence soit sur leur tête conformément à la dispensation qu’il nous a confiée; car Dieu a voulu que son œuvre soit raccourcie en justice dans les derniers jours; c’est pourquoi instruisez d’abord les parents et ensuite, avec leur consentement, qu’ils persuadent les enfants d’embrasser également l’Évangile. Si les enfants embrassent l’Évangile et que leurs parents ou leurs tuteurs sont des incroyants, enseignez-leur à rester chez eux et à obéir à leurs parents ou à leurs tuteurs, s’ils l’exigent; mais s’ils consentent à ce qu’ils se rassemblent avec le peuple de Dieu, qu’ils le fassent et rien de mal ne sera fait; et que tout se fasse avec soin et avec justice et Dieu protégera personnellement de telles personnes.
Deuxièmement, il est du devoir des anciens, lorsqu’ils entrent dans une maison, de faire en sorte que leurs travaux et leur voix d’avertissement s’adressent au maître de cette maison; s’il reçoit l’Évangile, il pourra exercer son influence sur sa femme aussi, avec consentement, dans le cas où elle recevrait l’Évangile; mais si l’homme ne reçoit pas l’Évangile, mais consente que sa femme le reçoive et qu’elle croie, qu’elle le reçoive. Mais si un homme interdit à sa femme ou à ses enfants, avant qu’ils ne soient majeurs, de recevoir l’Évangile, le devoir de l’ancien est de passer son chemin et de n’exercer aucune influence contre lui, et que la responsabilité soit sur sa tête; secoue la poussière de tes pieds en témoignage contre lui, et les pans de ton habit seront blanchis de leur âme. Leurs péchés ne retomberont pas sur ceux que Dieu a envoyés pour les avertir de fuir la colère à venir et de se sauver de cette génération perverse. Les serviteurs de Dieu n’auront pas parcouru les nations des Gentils avec la voix d’avertissement que l’ange destructeur commencera à dévaster la terre de ses habitants, et comme le prophète l’a dit: «Son bruit seul donnera l’épouvante.» Je parle ainsi parce que je me préoccupe de mon prochain, je le fais au nom du Seigneur, étant poussé par le Saint-Esprit. Que ne puis-je les arracher au tourbillon de misère dans lequel je les vois se plonger par leurs péchés, afin que par la voix d’avertissement je puisse devenir l’instrument qui les amènera à une repentance non feinte, afin qu’ils aient la foi pour résister au mauvais jour!
Troisièmement, il est du devoir d’un ancien, lorsqu’il entre dans une maison, de saluer le maître de cette maison, et s’il obtient son consentement, alors il peut prêcher à tous ceux qui sont dans cette maison; mais s’il n’obtient pas son consentement, qu’il n’aille pas auprès de ses esclaves ou de ses serviteurs, mais que la responsabilité et les conséquences soient sur la tête du maître de cette maison, et la culpabilité de cette maison ne sera plus sur tes habits, tu es libre: c’est pourquoi secoue la poussière de tes pieds et passe ton chemin. Mais si le maître de cette maison te donne son consentement de prêcher à sa famille, à sa femme, à ses enfants, à ses domestiques, à ses serviteurs ou à ses servantes, ou à ses esclaves, alors le devoir de l’ancien est de représenter hardiment la cause du Christ et d’avertir ces gens de ce qu’ils doivent se repentir unanimement et être baptisés pour la rémission des péchés et pour le Saint-Esprit, leur commandant toujours, au nom du Seigneur, dans l’esprit de douceur, d’avoir de l’affection les uns pour les autres, que les pères soient bons pour leurs enfants, les maris pour leurs femmes, les maîtres pour leurs esclaves ou leurs serviteurs, les enfants obéissant à leurs parents, les femmes à leurs maris et les esclaves ou les serviteurs à leurs maîtres.
Re: Mormon - mormonisme
Paroles du prophète aux Douze
Le 12 novembre 1835 à 6 heures les apôtres se réunirent en conseil avec la Première Présidence et, en cette occasion, le prophète leur adressa les paroles suivantes:
Je suis heureux de la possibilité qui m’est offerte de me réunir en cette occasion avec ce conseil. Je suis certain que l’Esprit du Seigneur est ici et je suis content de tous les frères présents; il est inutile que je dise que vous avez ma confiance la plus absolue et que j’ai l’intention de vous soutenir au maximum, car je sais bien que vous devez défendre ma réputation contre les calomnies et les reproches vils de notre génération impie, et que vous avez de la joie à le faire.
Les ténèbres règnent aujourd’hui comme à l’époque où Jésus-Christ allait être crucifié. Les puissances des ténèbres s’efforçaient d’obscurcir le soleil brillant de la justice qui commençait à se lever sur l’aube et allait bientôt jaillir en grandes bénédictions sur la tête des fidèles; et laissez-moi vous dire, frères, que de grandes bénédictions vous attendent maintenant et seront bientôt déversées sur nous si nous sommes fidèles en tout, car nous avons même droit à de plus grandes bénédictions qu’eux, parce qu’ils avaient la personne du Christ avec eux pour les instruire du grand plan de salut. Sa présence personnelle, nous ne l’avons pas, c’est pourquoi nous avons besoin d’une foi plus grande vu la situation spéciale dans laquelle nous sommes; et suis décidé de faire tout ce que je peux pour vous soutenir, même s’il m’arrive de faire par inadvertance beaucoup de choses qui ne sont pas justes aux yeux de Dieu.
La parabole du levain
«Il leur dit cette autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.» Cela peut signifier que l’Église des saints des derniers jours est née d’un peu de levain qui a été mis dans trois témoins. Voyez à quel point cela ressemble à la parabole! Elle fait actuellement lever rapidement les morceaux et fera bientôt lever toute la pâte. Mais continuons :
«Jésus dit à la foule toutes ces choses en paraboles, et il ne lui parlait point sans parabole, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par les prophètes: J’ouvrirai ma bouche en paraboles, je publierai des choses cachées depuis la création du monde. Alors, il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. Il répondit: Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin.» Que nos lecteurs maintenant notent l’expression «le champ, c’est le monde, l’ivraie, ce sont les fils du malin, l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable, la moisson, c’est la fin du monde [qu’ils fassent particulièrement attention à cette expression: la fin du monde], les moissonneurs, ce sont les anges.»
Le 12 novembre 1835 à 6 heures les apôtres se réunirent en conseil avec la Première Présidence et, en cette occasion, le prophète leur adressa les paroles suivantes:
Je suis heureux de la possibilité qui m’est offerte de me réunir en cette occasion avec ce conseil. Je suis certain que l’Esprit du Seigneur est ici et je suis content de tous les frères présents; il est inutile que je dise que vous avez ma confiance la plus absolue et que j’ai l’intention de vous soutenir au maximum, car je sais bien que vous devez défendre ma réputation contre les calomnies et les reproches vils de notre génération impie, et que vous avez de la joie à le faire.
Les ténèbres règnent aujourd’hui comme à l’époque où Jésus-Christ allait être crucifié. Les puissances des ténèbres s’efforçaient d’obscurcir le soleil brillant de la justice qui commençait à se lever sur l’aube et allait bientôt jaillir en grandes bénédictions sur la tête des fidèles; et laissez-moi vous dire, frères, que de grandes bénédictions vous attendent maintenant et seront bientôt déversées sur nous si nous sommes fidèles en tout, car nous avons même droit à de plus grandes bénédictions qu’eux, parce qu’ils avaient la personne du Christ avec eux pour les instruire du grand plan de salut. Sa présence personnelle, nous ne l’avons pas, c’est pourquoi nous avons besoin d’une foi plus grande vu la situation spéciale dans laquelle nous sommes; et suis décidé de faire tout ce que je peux pour vous soutenir, même s’il m’arrive de faire par inadvertance beaucoup de choses qui ne sont pas justes aux yeux de Dieu.
La parabole du levain
«Il leur dit cette autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.» Cela peut signifier que l’Église des saints des derniers jours est née d’un peu de levain qui a été mis dans trois témoins. Voyez à quel point cela ressemble à la parabole! Elle fait actuellement lever rapidement les morceaux et fera bientôt lever toute la pâte. Mais continuons :
«Jésus dit à la foule toutes ces choses en paraboles, et il ne lui parlait point sans parabole, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par les prophètes: J’ouvrirai ma bouche en paraboles, je publierai des choses cachées depuis la création du monde. Alors, il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent: Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ. Il répondit: Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin.» Que nos lecteurs maintenant notent l’expression «le champ, c’est le monde, l’ivraie, ce sont les fils du malin, l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable, la moisson, c’est la fin du monde [qu’ils fassent particulièrement attention à cette expression: la fin du monde], les moissonneurs, ce sont les anges.»
Re: Mormon - mormonisme
La justice se répandra sur la terre
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
La résurrection en gloire
J’entends par cette citation que Dieu a bien montré à Hénoc la rédemption qu’il avait préparée en proposant le Messie comme Agneau immolé dès avant la fondation du monde; [et] en vertu de cette rédemption se produit la glorieuse résurrection du Sauveur et la résurrection de toute la famille humaine, la résurrection du corps et la justice et la vérité se répandront sur la terre comme un déluge. Je vous le demande, comment la justice et la vérité se répandront-elles sur la terre comme un déluge? Je vais vous le dire. Les hommes et les anges collaboreront pour réaliser cette grande œuvre, et une Sion sera préparée, une Nouvelle Jérusalem, pour les élus qui seront rassemblés des quatre coins de la terre et qui seront constitués en Ville sainte, car le tabernacle du Seigneur sera avec eux.
Les élus seront rassemblés
Hénoc n’était pas seul dans ses idées à ce sujet: «Et j’entendis du trône une voix forte qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux» (Ap. 21:3).
Je découvre dans cette citation que Jean, dans l’île de Patmos, vit, relativement aux derniers jours, les mêmes choses que Hénoc avait vues. Mais pour que le tabernacle puisse être avec les hommes, il faut que les élus soient rassemblés des quatre coins de la terre. Et pour en montrer davantage à propos de cette question du rassemblement, Moïse, après avoir prononcé la bénédiction et la malédiction sur les enfants d’Israël, pour leur obéissance ou leur désobéissance, dit ceci:
«Lorsque toutes ces choses arriveront, la bénédiction et la malédiction que je mets devant toi, si tu les prends à cœur au milieu de toutes les nations chez lesquelles l’Éternel, ton Dieu, t’aura chassé, si tu reviens à l’Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui, alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, et il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé. Quand tu seras exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Éternel, ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il t’ira chercher» (De. 30:1-4).
Mais je poursuis: dans la lettre en question, ce n’étaient pas seulement les principes du repentir et du baptême pour la rémission des péchés qui étaient exposés, mais beaucoup de passages d’Écritures étaient cités pour bien éclairer le sujet; je tiens à ajouter que je m’appuie absolument sur la véracité des principes inculqués dans le Nouveau Testament et ensuite je passe des points susmentionnés au sujet du rassemblement et expose mes idées à ce sujet, qui est un point que je considère être de la plus grande importance pour ceux qui cherchent le salut dans notre génération ou dans ce que l’on peut appeler «les derniers temps», car tout ce que les prophètes ont écrit depuis le temps d’Abel le juste jusqu’au dernier homme qui ait laissé par écrit un témoignage à notre intention, en parlant du salut d’Israël dans les derniers jours, montre directement qu’il consiste en l’œuvre du rassemblement.
Je citerai tout d’abord la prophétie d’Hénoc, parlant des derniers jours: «Je ferai descendre la justice des cieux, et je ferai monter la vérité de la terre, pour rendre témoignage de mon Fils unique, de sa résurrection des morts [j’entends par là la résurrection du corps physique], oui, et aussi de la résurrection de tous les hommes, et je ferai en sorte que la justice et la vérité se répandent sur la terre comme un déluge, pour rassembler mes élus des quatre coins de la terre, en un lieu que je préparerai, une Ville sainte, afin que mon peuple puisse se ceindre les reins et attendre le temps de ma venue; car là sera mon tabernacle, et elle sera appelée Sion, une Nouvelle Jérusalem» (Moïse 7:62).
La résurrection en gloire
J’entends par cette citation que Dieu a bien montré à Hénoc la rédemption qu’il avait préparée en proposant le Messie comme Agneau immolé dès avant la fondation du monde; [et] en vertu de cette rédemption se produit la glorieuse résurrection du Sauveur et la résurrection de toute la famille humaine, la résurrection du corps et la justice et la vérité se répandront sur la terre comme un déluge. Je vous le demande, comment la justice et la vérité se répandront-elles sur la terre comme un déluge? Je vais vous le dire. Les hommes et les anges collaboreront pour réaliser cette grande œuvre, et une Sion sera préparée, une Nouvelle Jérusalem, pour les élus qui seront rassemblés des quatre coins de la terre et qui seront constitués en Ville sainte, car le tabernacle du Seigneur sera avec eux.
Les élus seront rassemblés
Hénoc n’était pas seul dans ses idées à ce sujet: «Et j’entendis du trône une voix forte qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux» (Ap. 21:3).
Je découvre dans cette citation que Jean, dans l’île de Patmos, vit, relativement aux derniers jours, les mêmes choses que Hénoc avait vues. Mais pour que le tabernacle puisse être avec les hommes, il faut que les élus soient rassemblés des quatre coins de la terre. Et pour en montrer davantage à propos de cette question du rassemblement, Moïse, après avoir prononcé la bénédiction et la malédiction sur les enfants d’Israël, pour leur obéissance ou leur désobéissance, dit ceci:
«Lorsque toutes ces choses arriveront, la bénédiction et la malédiction que je mets devant toi, si tu les prends à cœur au milieu de toutes les nations chez lesquelles l’Éternel, ton Dieu, t’aura chassé, si tu reviens à l’Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd’hui, alors l’Éternel, ton Dieu, ramènera tes captifs et aura compassion de toi, et il te rassemblera encore du milieu de tous les peuples chez lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’aura dispersé. Quand tu seras exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Éternel, ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il t’ira chercher» (De. 30:1-4).
Re: Mormon - mormonisme
En 1844, alors qu’il s’acquittait d’une responsabilité dans les états de l’Est des États-Unis, Lorenzo Snow apprit que Joseph Smith, le prophète, et son frère, Hyrum, étaient morts en martyrs. Il dit : « La nouvelle de ce triste événement était, bien sûr, complètement inattendue et m’a frappé d’une grande surprise et d’un profond chagrin qu’il m’est impossible de décrire avec des mots. » Obéissant aux instructions du Collège des douze apôtres, il fit les préparatifs pour retourner chez lui à Nauvoo (Illinois, États-Unis).
Il raconta plus tard : « Certains pensaient, du vivant de Joseph, que l’Église ne pourrait prospérer si Joseph ne guidait pas sa destinée. Quand le temps vint pour lui de quitter ce monde en martyr et de passer dans le monde des esprits, les saints de tout le royaume de Dieu furent grandement agités. C’était quelque chose d’inattendu. Ils ne savaient pas vraiment comment les choses allaient se dérouler ensuite. La responsabilité [de diriger l’Église] incomba alors au Collège des douze apôtres et, grâce aux bénédictions que Dieu leur accorda, à l’esprit d’inspiration qui demeurait dans leur cœur et à la direction du Tout-Puissant, le royaume alla de l’avant.»
Le deuxième président de l’Église, Brigham Young, mourut en 1877, après avoir dirigé l’Église pendant trente-trois ans. Lorenzo Snow, alors membre du Collège des Douze, assista de nouveau à un changement dans la direction terrestre de l’Église. Il dit plus tard que le président Young « était décédé presque de manière inattendue ». Il ajouta : « Les saints n’étaient guère préparés à cela. Et pourtant le royaume de Dieu alla de l’avant. »
Quand John Taylor, le troisième président de l’Église, mourut en 1887, frère Snow rassura les saints : « Le Seigneur a jugé bon d’appeler maintenant notre cher frère, le président Taylor, loin de ces scènes de souffrance et de martyre, et l’Église continue d’aller de l’avant. »
En 1898, environ onze ans après avoir rassuré les saints lors des obsèques du président Taylor, Lorenzo Snow eut besoin de cette même assurance. Il était alors président du Collège des Douze. Wilford Woodruff était président de l’Église et sa santé physique déclinait. Le président Snow savait que, selon l’ordre de succession établi, il présiderait l’Église s’il vivait plus longtemps que le président Woodruff. Un soir, il se sentit particulièrement accablé en pensant à cette possibilité. Ne se sentant pas à la hauteur pour assumer la direction de l’Église, il alla dans une pièce du temple de Salt Lake City pour prier. Il demanda à Dieu d’épargner la vie du président Woodruff mais promit aussi qu’il remplirait tous les devoirs que Dieu lui donnerait.
Le président Woodruff mourut le 2 septembre 1898, peu de temps après la prière fervente du président Snow au temple. Le président Snow était à Brigham City, à une centaine de kilomètres au nord de Salt Lake City, quand il reçut cette nouvelle. Il prit ses dispositions pour se rendre le soir même à Salt Lake City en train. À son arrivée, il alla de nouveau dans une salle privée du temple pour prier. Il reconnut ses sentiments de faiblesse mais se dit prêt à faire la volonté du Seigneur. Il demanda à être guidé et attendit une réponse mais aucune ne vint. Il quitta donc la pièce.
En entrant dans un grand couloir, il reçut la réponse et l’assurance qu’il avait cherchées. Devant lui se tenait le Sauveur ressuscité, qui lui dit ce qu’il devait faire. Le président Snow raconta plus tard cette expérience à sa petite-fille, Alice Pond. Elle nota la conversation qu’elle avait eue avec son grand-père dans le temple de Salt Lake City.
« Ensuite [grand-père] a fait de nouveau un pas vers moi, m’a posé sa main droite sur la tête et a dit : ‘Ma petite-fille, je veux que tu te souviennes que c’est le témoignage de ton grand-père : il t’a dit de sa propre bouche qu’il a vraiment vu le Sauveur, ici dans le temple, et qu’il lui a parlé face à face5.»
La conversation du président Snow avec le Sauveur était la confirmation sacrée d’une vérité qu’il connaissait depuis des années : Jésus-Christ est à la tête de l’Église. Inspiré par cette vérité, le président Snow témoigna fréquemment que l’Église continuerait sa progression en dépit de l’opposition. Il exprima sa reconnaissance d’avoir la bénédiction de participer à la progression de l’œuvre du Seigneur dans les derniers jours. Lors de la conférence générale d’octobre 1898, à laquelle il fut soutenu comme président de l’Église, il déclara : « Décrétons en notre cœur, témoignons intérieurement au Seigneur, que nous serons un peuple meilleur, que nous serons un peuple plus uni lors de notre prochaine conférence qu’aujourd’hui. Ce doit être le sentiment et la détermination de chaque homme et de chaque femme présents à cette assemblée solennelle. Je ressens le désir d’être plus dévoué aux intérêts du royaume de Dieu et à la réalisation de ses desseins que dans le passé6. »
Il raconta plus tard : « Certains pensaient, du vivant de Joseph, que l’Église ne pourrait prospérer si Joseph ne guidait pas sa destinée. Quand le temps vint pour lui de quitter ce monde en martyr et de passer dans le monde des esprits, les saints de tout le royaume de Dieu furent grandement agités. C’était quelque chose d’inattendu. Ils ne savaient pas vraiment comment les choses allaient se dérouler ensuite. La responsabilité [de diriger l’Église] incomba alors au Collège des douze apôtres et, grâce aux bénédictions que Dieu leur accorda, à l’esprit d’inspiration qui demeurait dans leur cœur et à la direction du Tout-Puissant, le royaume alla de l’avant.»
Le deuxième président de l’Église, Brigham Young, mourut en 1877, après avoir dirigé l’Église pendant trente-trois ans. Lorenzo Snow, alors membre du Collège des Douze, assista de nouveau à un changement dans la direction terrestre de l’Église. Il dit plus tard que le président Young « était décédé presque de manière inattendue ». Il ajouta : « Les saints n’étaient guère préparés à cela. Et pourtant le royaume de Dieu alla de l’avant. »
Quand John Taylor, le troisième président de l’Église, mourut en 1887, frère Snow rassura les saints : « Le Seigneur a jugé bon d’appeler maintenant notre cher frère, le président Taylor, loin de ces scènes de souffrance et de martyre, et l’Église continue d’aller de l’avant. »
En 1898, environ onze ans après avoir rassuré les saints lors des obsèques du président Taylor, Lorenzo Snow eut besoin de cette même assurance. Il était alors président du Collège des Douze. Wilford Woodruff était président de l’Église et sa santé physique déclinait. Le président Snow savait que, selon l’ordre de succession établi, il présiderait l’Église s’il vivait plus longtemps que le président Woodruff. Un soir, il se sentit particulièrement accablé en pensant à cette possibilité. Ne se sentant pas à la hauteur pour assumer la direction de l’Église, il alla dans une pièce du temple de Salt Lake City pour prier. Il demanda à Dieu d’épargner la vie du président Woodruff mais promit aussi qu’il remplirait tous les devoirs que Dieu lui donnerait.
Le président Woodruff mourut le 2 septembre 1898, peu de temps après la prière fervente du président Snow au temple. Le président Snow était à Brigham City, à une centaine de kilomètres au nord de Salt Lake City, quand il reçut cette nouvelle. Il prit ses dispositions pour se rendre le soir même à Salt Lake City en train. À son arrivée, il alla de nouveau dans une salle privée du temple pour prier. Il reconnut ses sentiments de faiblesse mais se dit prêt à faire la volonté du Seigneur. Il demanda à être guidé et attendit une réponse mais aucune ne vint. Il quitta donc la pièce.
En entrant dans un grand couloir, il reçut la réponse et l’assurance qu’il avait cherchées. Devant lui se tenait le Sauveur ressuscité, qui lui dit ce qu’il devait faire. Le président Snow raconta plus tard cette expérience à sa petite-fille, Alice Pond. Elle nota la conversation qu’elle avait eue avec son grand-père dans le temple de Salt Lake City.
« Ensuite [grand-père] a fait de nouveau un pas vers moi, m’a posé sa main droite sur la tête et a dit : ‘Ma petite-fille, je veux que tu te souviennes que c’est le témoignage de ton grand-père : il t’a dit de sa propre bouche qu’il a vraiment vu le Sauveur, ici dans le temple, et qu’il lui a parlé face à face5.»
La conversation du président Snow avec le Sauveur était la confirmation sacrée d’une vérité qu’il connaissait depuis des années : Jésus-Christ est à la tête de l’Église. Inspiré par cette vérité, le président Snow témoigna fréquemment que l’Église continuerait sa progression en dépit de l’opposition. Il exprima sa reconnaissance d’avoir la bénédiction de participer à la progression de l’œuvre du Seigneur dans les derniers jours. Lors de la conférence générale d’octobre 1898, à laquelle il fut soutenu comme président de l’Église, il déclara : « Décrétons en notre cœur, témoignons intérieurement au Seigneur, que nous serons un peuple meilleur, que nous serons un peuple plus uni lors de notre prochaine conférence qu’aujourd’hui. Ce doit être le sentiment et la détermination de chaque homme et de chaque femme présents à cette assemblée solennelle. Je ressens le désir d’être plus dévoué aux intérêts du royaume de Dieu et à la réalisation de ses desseins que dans le passé6. »
Re: Mormon - mormonisme
Personnages et peuples du Livre de Mormon
Les Anti-Néphi-Léhi
Selon le livre de Mormon, les Anti-Néphi-Léhi furent un groupe de gens qui après une conversion religieuse significative, ont contracté l'alliance de ne plus participer à aucune guerre et ont enterrés leurs armes. La forme plurale de leur nom, Anti-Néphi-Léhi, fut adopté par les lamanites chrétiens. Plus-tard, ils furent appelés les Ammonites en honneur au premier missionnaire de leur conversion. Les Anti-Néphi-Léhi diffèrent des autres peuples du Livre de Mormon car ils sont profondément pacifistes en réaction à leur passé extrêmement guerrier. Ils préférèrent la mort plutôt que de tuer, même en état de légitime défense.
Anti-Néphi-Léhi, qui a hérité de son père de toutes les terres des Lamanites à l’exception du pays d'Ishmael, était aussi un Lamanite converti, et un frère de Lamoni.
Le terme "anti" a causé la confusion des lecteurs alors que les Lamanites firent leur alliance de servir le seigneur et se rallier au Néphites. Ces lecteurs considéraient la signification latine et grec du préfixe "anti" qui signifie "par opposition" ou "contre". Cependant, le Livre de Mormon affirme avoir été écris en en égyptien réformé, donc la signification latine ou grec est improbable. "Anti" pourrait être le reflet de l’égyptien "nty", qui signifie "appartenant à... " ou "de...". Anti-Néphi-Léhi signifierait donc : ceux de Néphi et de Léhi, ou les gens de Néphi et de Léhi.
Dans l'hypothèse que le sens de Anti serait bien celui du grec et du latin, l'ordre des mots indiqueraient que les Lamanites étaient bien conscients de l'histoire de leur peuple, et voudraient ainsi se réconcilier avec leur père Léhi. N'étant pas de la ligné de Néphi mais de Laman et Lemuel, les frères de Néphi, le sens de Anti-Néphi-Léhi serait : Les-Léhi-non-Néphi.
Une autre possibilité réside dans Alma 21:11, le nom du village étant Ani-Anti, il est également possible que Anti soit un autre nom propre faisans référence à un personne non répertorié dans le livre.
L'armée de Hélaman
Les deux milles guerriers d'Hélaman furent une armée de jeunes hommes décris dans le Livre de Mormon, dans le livre d'Alma, tel que des guerriers extrêmement vaillant et loyaux. Ils furent tous blessés au moins une fois sur le champs de bataille, mais aucun ne fut tué.
L'histoire des jeunes guerriers présente la juxtaposition du pacifisme et de la militarisation des croyants. Quatre des fils de Mosiah, incluant Ammon, furent converti miraculeusement de leur jeunesse rebelle parmi les croyants. Ammon et ces frères embarquèrent dans une mission au pays de Néphi. Les convertis qu'ils firent se laissèrent furent attaqués par les autres Lamanites et refusèrent de prendre les armes à cause de leur conversion, ce qui entraina d'autres conversions. Ils émigrèrent sur les terres des Néphites où ils furent protégés par les soldats Néphites.
Les Ammonites (les Anti-Néphi-Léhi) furent des Lamanites convertis au christianisme par Ammon, le fils de Mosiah. Il avait servi une mission de 14 années parmi les Lamanites et en converti des milliers. Autrefois ce peuple était féroce et sanguinaire, et ont causé la mort de non seulement des néphites, mais aussi des gens de leur propre peuple. Une fois convertis à l'évangile de Jésus-Christ, ils entérèrent leur armes de guerre et firent alliance de ne plus jamais utiliser les armes pour verser le sang et qu'ils donneraient leur vie plutôt que de verser le sang de leur semblables. Les Lamanites non convertis commencèrent à les tuer. Lorsque Ammon vie cela, il déplaça les Ammonites vers le territoire Néphite appelé Jershon afin qu'ils soient protégés par les armées Néphites.
Quant le peuple d'Ammon vit comment les Néphites soufraient pour les défendre, ils voulurent rompre leur serment afin de prendre les armes pour se défendre mais hélaman les persuada de ne pas briser leur vœu. Parmi eux se trouvaient deux milles jeunes hommes ayant été trop jeune pour contracter cette alliance. Ils se portèrent volontaire pour défendre les Néphites et les Anti-Néphi-Léhi. Ces jeunes hommes demandèrent à Hélaman, le fils d'Alma le jeune et chef de l'église parmi les Néphites, d'être leur commandant. Les jeunes Ammonites se battirent aux cotés des armées Néphites et furent parmi les unités les plus efficaces. Chaque soldat Anti-Néphi-Léhi fut bléssé au combat, mais aucun ne fut tuer. Hélaman attribua cela à l'éducation de leur mères et de leur grande foi.
Les Néphites sont les descendants des gens ayant suivi Néphi lors de la dissension entre Néphi et ces frères Laman et Lemuel. Les autres sont devenu les Lamanites. C'est Néphi qui avait reçut de Dieu l'autorité d'hériter à Léhi, son père, dans la direction de la famille. Ces deux frères ainés n'ont évidement pas appréciés.
Les Anti-Néphi-Léhi
Selon le livre de Mormon, les Anti-Néphi-Léhi furent un groupe de gens qui après une conversion religieuse significative, ont contracté l'alliance de ne plus participer à aucune guerre et ont enterrés leurs armes. La forme plurale de leur nom, Anti-Néphi-Léhi, fut adopté par les lamanites chrétiens. Plus-tard, ils furent appelés les Ammonites en honneur au premier missionnaire de leur conversion. Les Anti-Néphi-Léhi diffèrent des autres peuples du Livre de Mormon car ils sont profondément pacifistes en réaction à leur passé extrêmement guerrier. Ils préférèrent la mort plutôt que de tuer, même en état de légitime défense.
Anti-Néphi-Léhi, qui a hérité de son père de toutes les terres des Lamanites à l’exception du pays d'Ishmael, était aussi un Lamanite converti, et un frère de Lamoni.
Le terme "anti" a causé la confusion des lecteurs alors que les Lamanites firent leur alliance de servir le seigneur et se rallier au Néphites. Ces lecteurs considéraient la signification latine et grec du préfixe "anti" qui signifie "par opposition" ou "contre". Cependant, le Livre de Mormon affirme avoir été écris en en égyptien réformé, donc la signification latine ou grec est improbable. "Anti" pourrait être le reflet de l’égyptien "nty", qui signifie "appartenant à... " ou "de...". Anti-Néphi-Léhi signifierait donc : ceux de Néphi et de Léhi, ou les gens de Néphi et de Léhi.
Dans l'hypothèse que le sens de Anti serait bien celui du grec et du latin, l'ordre des mots indiqueraient que les Lamanites étaient bien conscients de l'histoire de leur peuple, et voudraient ainsi se réconcilier avec leur père Léhi. N'étant pas de la ligné de Néphi mais de Laman et Lemuel, les frères de Néphi, le sens de Anti-Néphi-Léhi serait : Les-Léhi-non-Néphi.
Une autre possibilité réside dans Alma 21:11, le nom du village étant Ani-Anti, il est également possible que Anti soit un autre nom propre faisans référence à un personne non répertorié dans le livre.
L'armée de Hélaman
Les deux milles guerriers d'Hélaman furent une armée de jeunes hommes décris dans le Livre de Mormon, dans le livre d'Alma, tel que des guerriers extrêmement vaillant et loyaux. Ils furent tous blessés au moins une fois sur le champs de bataille, mais aucun ne fut tué.
L'histoire des jeunes guerriers présente la juxtaposition du pacifisme et de la militarisation des croyants. Quatre des fils de Mosiah, incluant Ammon, furent converti miraculeusement de leur jeunesse rebelle parmi les croyants. Ammon et ces frères embarquèrent dans une mission au pays de Néphi. Les convertis qu'ils firent se laissèrent furent attaqués par les autres Lamanites et refusèrent de prendre les armes à cause de leur conversion, ce qui entraina d'autres conversions. Ils émigrèrent sur les terres des Néphites où ils furent protégés par les soldats Néphites.
Les Ammonites (les Anti-Néphi-Léhi) furent des Lamanites convertis au christianisme par Ammon, le fils de Mosiah. Il avait servi une mission de 14 années parmi les Lamanites et en converti des milliers. Autrefois ce peuple était féroce et sanguinaire, et ont causé la mort de non seulement des néphites, mais aussi des gens de leur propre peuple. Une fois convertis à l'évangile de Jésus-Christ, ils entérèrent leur armes de guerre et firent alliance de ne plus jamais utiliser les armes pour verser le sang et qu'ils donneraient leur vie plutôt que de verser le sang de leur semblables. Les Lamanites non convertis commencèrent à les tuer. Lorsque Ammon vie cela, il déplaça les Ammonites vers le territoire Néphite appelé Jershon afin qu'ils soient protégés par les armées Néphites.
Quant le peuple d'Ammon vit comment les Néphites soufraient pour les défendre, ils voulurent rompre leur serment afin de prendre les armes pour se défendre mais hélaman les persuada de ne pas briser leur vœu. Parmi eux se trouvaient deux milles jeunes hommes ayant été trop jeune pour contracter cette alliance. Ils se portèrent volontaire pour défendre les Néphites et les Anti-Néphi-Léhi. Ces jeunes hommes demandèrent à Hélaman, le fils d'Alma le jeune et chef de l'église parmi les Néphites, d'être leur commandant. Les jeunes Ammonites se battirent aux cotés des armées Néphites et furent parmi les unités les plus efficaces. Chaque soldat Anti-Néphi-Léhi fut bléssé au combat, mais aucun ne fut tuer. Hélaman attribua cela à l'éducation de leur mères et de leur grande foi.
Les Néphites sont les descendants des gens ayant suivi Néphi lors de la dissension entre Néphi et ces frères Laman et Lemuel. Les autres sont devenu les Lamanites. C'est Néphi qui avait reçut de Dieu l'autorité d'hériter à Léhi, son père, dans la direction de la famille. Ces deux frères ainés n'ont évidement pas appréciés.
Re: Mormon - mormonisme
20.000 pratiquants en métropole. En France, en métropole, 38.000 personnes ont été baptisées selon le rite mormon. "Cela correspond environ à 20.000 pratiquants", nous précise Bernadette Rigal-Cellard, professeur d’université à Bordeaux Montaigne et auteure du livre La Religion des mormons.
Les Mormons peinent a s'installer en France.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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