Bahaïsme - La foi baha'ie
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Bahaïsme - La foi baha'ie
Bahaïsme
http://www.bahai.org/
Références encyclopédiques complémentaires sur la foi baha'ie
ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALYS
volume XIX, page 171 - Paris 1980
"Le baha'isme est la religion fondée par Baha'u'llah (...) bien que se déclarant scientifique et antidogmatique, la religion baha'ie possède des doctrines théologiques : Dieu est une entité transcendante et inconnaissable; la création est éternelle (sans commencement ni fin); les prophètes sont des manifestations (et non des incarnations) divines successives; les prophètes traditionnels du judaïsme, du christianisme et de l'islam sont reconnus. Après Muhammad, viennent le Bab et Baha'u'llah (...); d'autres prophètes mieux adaptés à un stade d'évolution ultérieur de l'humanité pourront venir après Baha'u'llah.
L'enseignement baha'i est essentiellement tourné vers la mise en application de principes moraux et sociaux. L'accent est mis sur l'unité des religions et sur celle du genre humain, sur l'égalité des sexes, la lutte contre les préjugés de tout genre, la réalisation de la paix mondiale, la réduction des inégalités sociales, etc... Pour réaliser ce vaste programme, les baha'is ont d'important organismes administratifs et didactiques. Il n'existe ni culte public, ni sacrement ou rites particulier...
Diffusée en Europe et aux Etats-Unis dès les années 1890, la foi baha'ie compte de nombreux adeptes dans le monde entier..."
LE GRAND ROBERT
Tome I, page 263, dictionnaire Universel des Noms propres - Paris 1983
"Baha'isme: Religion fondée au XIXe siècle par Baha'u'llah. Le principe de base de cette religion est que le Bab et Baha'u'llah sont des manifestations de Dieu dont on ignore l'essence (...) Le Baha'isme appelle à l'instauration d'une foi universelle fondée sur le dépassement des conflits raciaux, religieux et sociaux. Il enseigne des préceptes moraux appelant à la paix universelle et refusant toute pratique rituelle (...). De nos jours cette religion a des adeptes partout dans le monde et sa littérature est traduite en 370 langues."
LE DICO DES RELIGIONS
Michel Reeber, éditions Milan - page 41
"Baha'isme: Religion fondée par Bahâ'ul-Lâh (1817-1880), un réformateur religieux issu d'une famille nobleshî'ite de Téhéran (Iran), et dont le précurseur fut le Bâb (1819-1850), fondateur du bâbisme. La plus grande autorité dans la formulation de la foi bahâ'î fut 'Abbâs Efendi, le fils de Bahâ'ul-Lâh. Cette religion, résolument universaliste, reconnaît tous les prophètes du judaïsme, du christianisme et de l'islam. Elle ne connaît pas de culte public ou de rites à caractère sacré. Les seules obligations sont de se réunir tous les 19 jours pour un temps de célébration, de jeûner 19 jours (du 2 au 21 mars), de s'abstenir de toute boisson alcoolisée, de prier trois fois par jour. Le bahâ'isme compte 6 millions de fidèles. Les bahâ'îs sont victimes d'incessantes persécutions dans les pays islamiques."
LAROUSSE DU XXe SIECLE
Edition de 1932
"Une religion universelle, qui se présente comme l'aboutissement et le complément nécessaire de toutes les anciennes croyances. Les juifs attendent le Messie, les chrétiens le retour du Christ, les musulmans le Mahdi, les bouddhistes le cinquième Bouddha, les zoroastriens Cha-Bahram, les hindous la réincarnation de Krishna et les athées... une meilleure organisation sociale ! Baha'u'llah représente tout cela, et détruit ainsi les rivalités et les haines des différentes religions réconciliées dans leur pureté primitive, et débarrassées de la corruption des dogmes et des rites..."
source : http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/dico/dico_divers.htm#larousse
[ltr]http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/ ... m#larousse[/ltr]
http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/dico/dico_divers.htm#larousse
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
La vie après la mort
« La venue au monde spirituel est la seconde naissance. C’est la direction absolue, l’éternelle existence, les qualités suprêmes, l’acquisition des perfections divines et le progrès dans tous les degrés à travers les dons accordés à l’homme. »
‘Abdu’l-Bahá
« Sache en vérité que l’âme, après qu’elle a été séparée du corps, continue de progresser dans un état et dans des conditions que ne sauraient changer ni les révolutions des âges et des siècles, ni les hasards et vicissitudes de ce monde, jusqu’à ce qu’elle ait accédé à la présence de Dieu. Elle durera autant que dureront le royaume de Dieu, sa souveraineté, son empire et sa puissance. Elle manifestera les signes et attributs de Dieu, et révélera sa tendre bonté et sa générosité. [...] La nature de l’âme après la mort ne peut jamais être décrite et il n’est ni opportun, ni permis de révéler son véritable caractère aux yeux des hommes. L’unique mission des prophètes et messagers de Dieu est de guider l’humanité dans le droit chemin de la vérité. L’objet de leur révélation est d’instruire tous les hommes de telle sorte qu’à l’heure de leur mort ils puissent, dans un état de pureté, de sainteté et de parfait détachement, s’élever jusqu’au trône du Très-Haut. » Bahá’u’lláh
« Les récompenses de l’autre monde sont la paix et les grâces spirituelles, les différentes sortes de bienfaits spirituels dans le royaume divin, la réalisation des désirs du cœur et de l’âme, et la rencontre de Dieu dans le monde éternel. De même, les punitions de l’autre monde, c’est-à-dire les tourments de l’autre monde, consistent à être privé des faveurs spéciales de Dieu, des bienfaits incontestables, et à tomber dans les derniers degrés de l’existence. » ‘Abdu’l-Bahá
« La venue au monde spirituel est la seconde naissance. C’est la direction absolue, l’éternelle existence, les qualités suprêmes, l’acquisition des perfections divines et le progrès dans tous les degrés à travers les dons accordés à l’homme. »
‘Abdu’l-Bahá
« Sache en vérité que l’âme, après qu’elle a été séparée du corps, continue de progresser dans un état et dans des conditions que ne sauraient changer ni les révolutions des âges et des siècles, ni les hasards et vicissitudes de ce monde, jusqu’à ce qu’elle ait accédé à la présence de Dieu. Elle durera autant que dureront le royaume de Dieu, sa souveraineté, son empire et sa puissance. Elle manifestera les signes et attributs de Dieu, et révélera sa tendre bonté et sa générosité. [...] La nature de l’âme après la mort ne peut jamais être décrite et il n’est ni opportun, ni permis de révéler son véritable caractère aux yeux des hommes. L’unique mission des prophètes et messagers de Dieu est de guider l’humanité dans le droit chemin de la vérité. L’objet de leur révélation est d’instruire tous les hommes de telle sorte qu’à l’heure de leur mort ils puissent, dans un état de pureté, de sainteté et de parfait détachement, s’élever jusqu’au trône du Très-Haut. » Bahá’u’lláh
« Les récompenses de l’autre monde sont la paix et les grâces spirituelles, les différentes sortes de bienfaits spirituels dans le royaume divin, la réalisation des désirs du cœur et de l’âme, et la rencontre de Dieu dans le monde éternel. De même, les punitions de l’autre monde, c’est-à-dire les tourments de l’autre monde, consistent à être privé des faveurs spéciales de Dieu, des bienfaits incontestables, et à tomber dans les derniers degrés de l’existence. » ‘Abdu’l-Bahá
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Preuves spirituelles sur l'origine de l'espèce humaine
(50.1) Les preuves que nous avons apportées, relatives à l'origine de l'espèce humaine, étaient des preuves logiques; maintenant, nous parlerons des preuves spirituelles, qui sont essentielles. Comme nous avons donné de la Divinité des preuves logiques et que, de même, nous avons prouvé logiquement que l'homme existe dès l'origine et dès la fondation comme homme, que son espèce date de toute éternité, il s'agit maintenant de prouver spirituellement que l'existence humaine, c'est-à-dire l'espèce humaine, existe nécessairement et que, sans l'homme, il n'y aurait pas de perfection divine; mais ce sont des preuves spirituelles: non des preuves de logique. ( voir aussi: Renvoi 548)
(50.2) Nous avons établi à maintes reprises, avec preuves et arguments à l'appui, que l'homme est le plus noble des êtres contingents, la réunion de toutes les perfections, et que tous les êtres et les créatures sont le lieu où resplendit l'éclat de Dieu; c'est-à-dire que les signes de la grandeur divine sont apparents dans la réalité des choses et dans toutes les créatures.
(50.3) De même que le globe terrestre est le lieu où resplendit l'éclat du soleil (puisque sa lumière, sa chaleur, ses effets sont apparents et visibles dans les moindres atomes de la terre), de même les atomes des êtres, dans cet espace infini, proclament et prouvent l'une des perfections divines. Rien n'en est exclu.
(50.4) C'est, soit un signe de la miséricorde de Dieu, soit un signe de son pouvoir, de sa grandeur, de sa justice, de sa providence qui dispense l'éducation; soit un signe de la bonté de Dieu, de sa vision, de son audience, de sa connaissance, de sa grâce, et ainsi de suite.
(50.5) Nous en revenons à ceci que, nécessairement, chacune des créatures est le lieu où resplendit l'éclat divin, c'est-à-dire que les perfections de Dieu sont apparentes et resplendissent en elles. Ainsi le soleil, dans le désert, sur la mer, dans les arbres, dans les fruits et les fleurs, dans tout ce qui existe sur terre, resplendit.
(50.6) Le monde des créatures, c'est-à-dire chaque être existant, nous dit l'un des noms de la Divinité. Mais la réalité humaine est la réalité collective, la réalité générale, le lieu où resplendit l'éclat de toutes les perfections divines; c'est-à-dire que, pour chaque nom, chaque attribut, chaque perfection que nous reconnaissons en Dieu, il existe un signe chez l'homme. S'il en était autrement, l'homme ne pourrait pas les imaginer ni les comprendre.
(50.7) Ainsi, nous disons que Dieu voit, et notre oeil est le signe de sa vision; autrement, comment pourrions-nous imaginer la vision divine ? Car l'aveugle, du moins l'aveugle-né, ne peut imaginer la vision; le sourd, du moins le sourd de naissance, ne peut imaginer l'ouïe; celui qui est mort ne peut se représenter la vie.
(50.8) Par conséquent, la divinité de Dieu, qui est la réunion de toutes les qualités, éclate dans la réalité de l'homme; c'est-à-dire que l'Essence d'Unité(a) est la somme de toutes les perfections et cet état d'unité se reflète dans la réalité humaine : le Soleil de Vérité brille dans ce miroir.
(50.9) C'est pour cela que l'homme est le miroir parfait qui regarde le Soleil de Vérité; il est son lieu de resplendissement. L'éclat des perfections divines se voit dans la réalité de l'homme. Ainsi, il est le représentant de Dieu, son messager.
(50.10) Si l'homme n'existait pas, l'univers n'aurait pas de résultat, car le but de la vie est l'apparition des qualités divines.
(50.11) On ne peut donc pas dire qu'il y eut un temps où l'homme n'existait pas. Tout ce qu'on peut dire c'est que le globe terrestre n'existait pas et qu'au commencement l'homme n'était pas non plus apparu sur cette terre. Mais, dès le commencement, qui n'a pas commencé, jusqu'à la fin, qui ne finira pas, la manifestation parfaite existe(a); et cet homme dont nous parlons(b) n'est pas n'importe quel homme, mais bien l'homme type.
(50.12) Car, dans l'arbre, la partie la plus noble est le fruit qui est sa raison d'être; si l'arbre n'avait pas de fruit, il ne signifierait plus rien. Donc, on ne peut imaginer que les mondes, les étoiles ou la terre aient un jour été peuplés d'ânes, de vaches, de souris et de chats, et qu'il n'y ait pas eu d'hommes. C'est une supposition fausse, insignifiante.
(50.13) La parole de Dieu est claire comme le soleil, c'est la preuve spirituelle; mais on ne peut, en commençant, avancer cette preuve pour les matérialistes; d'abord il faut mentionner les preuves logiques, ensuite les preuves spirituelles.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
(50.1) Les preuves que nous avons apportées, relatives à l'origine de l'espèce humaine, étaient des preuves logiques; maintenant, nous parlerons des preuves spirituelles, qui sont essentielles. Comme nous avons donné de la Divinité des preuves logiques et que, de même, nous avons prouvé logiquement que l'homme existe dès l'origine et dès la fondation comme homme, que son espèce date de toute éternité, il s'agit maintenant de prouver spirituellement que l'existence humaine, c'est-à-dire l'espèce humaine, existe nécessairement et que, sans l'homme, il n'y aurait pas de perfection divine; mais ce sont des preuves spirituelles: non des preuves de logique. ( voir aussi: Renvoi 548)
(50.2) Nous avons établi à maintes reprises, avec preuves et arguments à l'appui, que l'homme est le plus noble des êtres contingents, la réunion de toutes les perfections, et que tous les êtres et les créatures sont le lieu où resplendit l'éclat de Dieu; c'est-à-dire que les signes de la grandeur divine sont apparents dans la réalité des choses et dans toutes les créatures.
(50.3) De même que le globe terrestre est le lieu où resplendit l'éclat du soleil (puisque sa lumière, sa chaleur, ses effets sont apparents et visibles dans les moindres atomes de la terre), de même les atomes des êtres, dans cet espace infini, proclament et prouvent l'une des perfections divines. Rien n'en est exclu.
(50.4) C'est, soit un signe de la miséricorde de Dieu, soit un signe de son pouvoir, de sa grandeur, de sa justice, de sa providence qui dispense l'éducation; soit un signe de la bonté de Dieu, de sa vision, de son audience, de sa connaissance, de sa grâce, et ainsi de suite.
(50.5) Nous en revenons à ceci que, nécessairement, chacune des créatures est le lieu où resplendit l'éclat divin, c'est-à-dire que les perfections de Dieu sont apparentes et resplendissent en elles. Ainsi le soleil, dans le désert, sur la mer, dans les arbres, dans les fruits et les fleurs, dans tout ce qui existe sur terre, resplendit.
(50.6) Le monde des créatures, c'est-à-dire chaque être existant, nous dit l'un des noms de la Divinité. Mais la réalité humaine est la réalité collective, la réalité générale, le lieu où resplendit l'éclat de toutes les perfections divines; c'est-à-dire que, pour chaque nom, chaque attribut, chaque perfection que nous reconnaissons en Dieu, il existe un signe chez l'homme. S'il en était autrement, l'homme ne pourrait pas les imaginer ni les comprendre.
(50.7) Ainsi, nous disons que Dieu voit, et notre oeil est le signe de sa vision; autrement, comment pourrions-nous imaginer la vision divine ? Car l'aveugle, du moins l'aveugle-né, ne peut imaginer la vision; le sourd, du moins le sourd de naissance, ne peut imaginer l'ouïe; celui qui est mort ne peut se représenter la vie.
(50.8) Par conséquent, la divinité de Dieu, qui est la réunion de toutes les qualités, éclate dans la réalité de l'homme; c'est-à-dire que l'Essence d'Unité(a) est la somme de toutes les perfections et cet état d'unité se reflète dans la réalité humaine : le Soleil de Vérité brille dans ce miroir.
(50.9) C'est pour cela que l'homme est le miroir parfait qui regarde le Soleil de Vérité; il est son lieu de resplendissement. L'éclat des perfections divines se voit dans la réalité de l'homme. Ainsi, il est le représentant de Dieu, son messager.
(50.10) Si l'homme n'existait pas, l'univers n'aurait pas de résultat, car le but de la vie est l'apparition des qualités divines.
(50.11) On ne peut donc pas dire qu'il y eut un temps où l'homme n'existait pas. Tout ce qu'on peut dire c'est que le globe terrestre n'existait pas et qu'au commencement l'homme n'était pas non plus apparu sur cette terre. Mais, dès le commencement, qui n'a pas commencé, jusqu'à la fin, qui ne finira pas, la manifestation parfaite existe(a); et cet homme dont nous parlons(b) n'est pas n'importe quel homme, mais bien l'homme type.
(50.12) Car, dans l'arbre, la partie la plus noble est le fruit qui est sa raison d'être; si l'arbre n'avait pas de fruit, il ne signifierait plus rien. Donc, on ne peut imaginer que les mondes, les étoiles ou la terre aient un jour été peuplés d'ânes, de vaches, de souris et de chats, et qu'il n'y ait pas eu d'hommes. C'est une supposition fausse, insignifiante.
(50.13) La parole de Dieu est claire comme le soleil, c'est la preuve spirituelle; mais on ne peut, en commençant, avancer cette preuve pour les matérialistes; d'abord il faut mentionner les preuves logiques, ensuite les preuves spirituelles.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Le monde n'a pas eu de commencement. Origine de l'homme
(47.1) Sachez que c'est un des sujets spirituels les plus complexes, à savoir que ce monde, c'est-à-dire cet univers infini, n'a pas eu de commencement.
(47.2) Nous avons déjà expliqué que les noms mêmes et les attributs de la Divinité supposent l'existence des créatures; et, bien que nous soyons entrés dans des détails, nous en reparlerons encore brièvement.
(47.3) Sachez qu'un éducateur sans élèves ne peut se concevoir, un royaume sans sujets ne saurait exister, un maître sans disciples n'a pas de raison d'être, un créateur sans création est impossible, un pourvoyeur sans celui qui est pourvu ne s'imagine pas, parce que tous les noms et tous les attributs divins supposent l'existence des êtres.
(47.4) Si l'on pouvait concevoir un temps où aucun des êtres n'existait, cette conception serait la négation de la divinité de Dieu.
(47.5) De plus, la non-existence absolue ne peut devenir l'existence : si les êtres étaient la non-existence pure et simple, la vie n'aurait pas de réalité. Or, comme l'Essence d'Unité, c'est-à-dire l'existence de Dieu est éternelle et immortelle, c'est-à-dire n'a ni commencement ni fin, sans aucun doute ce monde, cet univers infini, n'a pas eu non plus de commencement.
(47.6) Oui, il se peut qu'une des parties des contingences, une des planètes par exemple, soit nouvellement venue au monde ou doive prochainement être annihilée; mais les autres planètes infinies existent.
(47.7) L'univers ne disparaîtra pas, ne s'éteindra pas : au contraire, la vie est éternelle et perpétuelle.
(47.8) Comme chaque planète a un commencement, forcément elle a une fin, car toute composition, générale ou particulière, appartient nécessairement aux choses qui se décomposent; la seule différence est que les unes se décomposent rapidement et les autres lentement. Autrement, il est impossible qu'une chose composée ne se décompose pas.
(47.9) Nous devons donc connaître quelle fut l'origine de chacune des existences importantes(a). (Il n'y a pas de doute qu'au commencement le principe était unique. Il ne pouvait être double, car le principe de tous les nombres est un, et non deux; et deux a besoin d'un principe.
(47.10) Donc d est évident qu'à l'origine la matière est une, et qu'elle est arrivée à une forme spéciale dans chaque élément. Ainsi ont été produites les formes variées; une fois produites, chacune s'est trouvée permanente, et les éléments ont été spécialisés; mais cette confirmation ne faut définitive, n'arriva à la réalisation et à l'existence parfaite qu'après un très long temps. Alors ces éléments se combinèrent, s'arrangèrent, se mélangèrent dans des formes infinies, ou plutôt, de la combinaison et du mélange de ces éléments, des existences apparurent à l'infini.)
(47.11) Cette composition et cet arrangement, par la sagesse de Dieu et sa puissance préexistante, furent produits par une seule organisation essentielle qui était composée et combinée avec la solidité la plus grande, en conformité avec la sagesse et selon une loi universelle. Il est donc évident que c'est la création de Dieu et non une composition et un arrangement fortuits.
(47.12) Aussi, par cette composition, l'être a pu exister, alors que, par une composition accidentelle, aucun être ne peut exister. Par exemple, si un homme, avec son intelligence et son savoir, assemble des éléments et les compose, comme ce n'est pas l'ordre naturel, il ne créera pas un être vivant.
(47.13) Telle est la réponse à cette question implicite, à savoir que, si l'on se figure ou s'imagine que, puisque les êtres sont faits de la composition et du mélange des éléments, nous n'avons qu'à assembler nous-mêmes ces éléments et à les mélanger pour qu'un être vivant apparaisse, cette supposition est une erreur.
(47.14) Car le principe de cette composition est divin, et c'est Dieu qui fait le mélange; et comme il est fait suivant l'ordre naturel, cette composition produit un être vivant, et la vie se réalise. Une composition faite par l'homme ne produit rien, car l'homme ne peut pas créer.
(47.15) Bref, nous avons dit que, de la composition des éléments, de leur mélange, de leur décomposition, de leur mesure, de leur effet les uns sur les autres, résultaient des formes et des réalités à l'infini, des êtres innombrables.
(47.16) Il est clair que ce globe terrestre, dans son aspect actuel, n'a pas été créé tout d'un coup; mais que, degré par degré, cette existence universelle a traversé des phases diverses jusqu'à ce qu'elle resplendît dans cet état de perfection.
(47.17) Et les êtres généraux ressemblent et se comparent aux êtres particuliers, car les uns et les autres sont soumis à un ordre unique, et sont organisés d'après la loi universelle de Dieu.
(47.18) Ainsi, vous verrez que, dans l'ordre universel, les plus petits atomes sont comparables aux êtres les plus grands du monde. Il est clair qu'ils ont été créés dans une seule fabrique puissante, dans un seul ordre naturel, et sous une seule loi générale. Aussi ressemblent-ils les uns aux autres.
(47.19) Ainsi, l'embryon de l'homme, après avoir crû et s'être développé dans la matrice de la mère, parvient à des formes et à des conditions variées jusqu'à ce que, dans le degré de complète perfection, il arrive à maturité et resplendisse dans une forme parfaite, avec la grâce la plus grande.
(47.20) De même, la semence de cette fleur que vous voyez était au commencement une chose misérable, toute petite; elle a crû et s'est développée dans le sein de la terre et, après être parvenue à des formes variées, elle resplendit dans l'état actuel, au comble de la grâce et de la beauté.
(47.21) De la même façon, il est évident que ce globe terrestre, ayant pris naissance dans le sein de l'univers, s'y étant développé et étant parvenu à des formes et à des conditions variées, est arrivé par degrés à l'état de perfection actuelle, qu'il a été orné de créatures innombrables, et qu'il a ainsi resplendi dans son établissement définitif.
(47.22) Donc il est clair que la matière originelle, que l'on peut comparer au sperme, que ces éléments combinés et mélangés tout d'abord, que cette organisation qui s'est développée peu à peu pendant des âges et des cycles nombreux passant d'une condition et d'une forme à une autre, sont, à la fin, parvenus à cette perfection, à cette organisation, à cet arrangement, à cet établissement, par la sagesse suprême de Dieu.
(47.23) Revenons à notre sujet, à savoir que l'homme, au commencement de son existence dans le sein de la terre, comme le sperme dans le sein de la mère, s'est développé par degrés, a passé d'une forme à une autre, d'un état à un autre jusqu'à ce qu'il resplendît dans cette perfection et cette beauté, dans cette force et ce pouvoir.
(47.24) Il est certain qu'au commencement il n'avait pas cette grâce, ce charme, cette douceur, et qu'il n'est arrivé que par degrés à cet état, à cette disposition, à cette beauté et à cette finesse. De même, il est indubitable que ce n'est pas en une fois que l'embryon de l'homme, dans le sein de la mère, a pris cette forme, et qu'il est devenu la manifestation de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs". Par conséquent, peu à peu, il a passé par des états variés et des conditions différentes, puis il est arrivé à cette disposition, à cette beauté, à cette perfection, à cette douceur et à ce charme.
(47.25) Il est donc clair et établi que la croissance et le développement de l'homme sur cette terre, jusqu'à la perfection actuelle, ressemblent à sa croissance et à son développement dans le sein de sa mère : par degrés, et de proche en proche, il passe d'une condition à une autre, d'un état à un autre, d'une forme à une autre. Car c'est l'ordre et la loi universels qui l'exigent.
(47.26) C'est-à-dire que le sperme de l'homme passe par des états variés, traverse des degrés nombreux, jusqu'à ce qu'il arrive à la forme de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs", et que les signes de la raison et de la maturité apparaissent en lui.
(47.27) De même, l'existence de l'homme sur cette terre, depuis le commencement jusqu'à la condition, la disposition et l'état actuels, a nécessairement duré très longtemps; elle a traversé de nombreux degrés jusqu'à la situation présente. Mais dès le début de son existence, il était une espèce distincte.
(47.28) Pareillement, le sperme de l'homme dans le sein de la mère est d'abord dans un état étrange; puis, ce corps, de composition en composition, d'état en état, de forme en forme, arrive à apparaître avec la beauté et la perfection les plus grandes.
(47.29) Mais, alors même que, dans le sein de la mère, il était dans cette forme étrange, différente de l'aspect et de la disposition actuels, il était le sperme d'une espèce distincte, non un sperme d'animal; son espèce et son essence n'ont jamais changé.
(47.30) Or, en admettant que des traces d'organes disparus existent actuellement, ce n'est pas une preuve de la non-permanence et de la non-originalité de l'espèce; tout au plus cela prouve-t-il que la condition, la disposition, les organes de l'homme ont évolué; mais c'était toujours une espèce distincte : un homme, non un animal.
(47.31) Ainsi, si l'embryon de l'homme dans le sein de la mère passe d'un état à un autre, tel que le second ne ressemble aucunement au premier, est-ce une preuve que l'espèce a changé, qu'il était un animal, et que ses organes se sont développés et ont progressé jusqu'à ce qu'il devînt un homme ? Non, par Dieu !
(47.32) Comme cette pensée et cette idée sont 'faibles et sans fondement, puisque l'originalité de l'espèce humaine et la constance de l'existence de l'homme sont claires et évidentes!
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
(47.1) Sachez que c'est un des sujets spirituels les plus complexes, à savoir que ce monde, c'est-à-dire cet univers infini, n'a pas eu de commencement.
(47.2) Nous avons déjà expliqué que les noms mêmes et les attributs de la Divinité supposent l'existence des créatures; et, bien que nous soyons entrés dans des détails, nous en reparlerons encore brièvement.
(47.3) Sachez qu'un éducateur sans élèves ne peut se concevoir, un royaume sans sujets ne saurait exister, un maître sans disciples n'a pas de raison d'être, un créateur sans création est impossible, un pourvoyeur sans celui qui est pourvu ne s'imagine pas, parce que tous les noms et tous les attributs divins supposent l'existence des êtres.
(47.4) Si l'on pouvait concevoir un temps où aucun des êtres n'existait, cette conception serait la négation de la divinité de Dieu.
(47.5) De plus, la non-existence absolue ne peut devenir l'existence : si les êtres étaient la non-existence pure et simple, la vie n'aurait pas de réalité. Or, comme l'Essence d'Unité, c'est-à-dire l'existence de Dieu est éternelle et immortelle, c'est-à-dire n'a ni commencement ni fin, sans aucun doute ce monde, cet univers infini, n'a pas eu non plus de commencement.
(47.6) Oui, il se peut qu'une des parties des contingences, une des planètes par exemple, soit nouvellement venue au monde ou doive prochainement être annihilée; mais les autres planètes infinies existent.
(47.7) L'univers ne disparaîtra pas, ne s'éteindra pas : au contraire, la vie est éternelle et perpétuelle.
(47.8) Comme chaque planète a un commencement, forcément elle a une fin, car toute composition, générale ou particulière, appartient nécessairement aux choses qui se décomposent; la seule différence est que les unes se décomposent rapidement et les autres lentement. Autrement, il est impossible qu'une chose composée ne se décompose pas.
(47.9) Nous devons donc connaître quelle fut l'origine de chacune des existences importantes(a). (Il n'y a pas de doute qu'au commencement le principe était unique. Il ne pouvait être double, car le principe de tous les nombres est un, et non deux; et deux a besoin d'un principe.
(47.10) Donc d est évident qu'à l'origine la matière est une, et qu'elle est arrivée à une forme spéciale dans chaque élément. Ainsi ont été produites les formes variées; une fois produites, chacune s'est trouvée permanente, et les éléments ont été spécialisés; mais cette confirmation ne faut définitive, n'arriva à la réalisation et à l'existence parfaite qu'après un très long temps. Alors ces éléments se combinèrent, s'arrangèrent, se mélangèrent dans des formes infinies, ou plutôt, de la combinaison et du mélange de ces éléments, des existences apparurent à l'infini.)
(47.11) Cette composition et cet arrangement, par la sagesse de Dieu et sa puissance préexistante, furent produits par une seule organisation essentielle qui était composée et combinée avec la solidité la plus grande, en conformité avec la sagesse et selon une loi universelle. Il est donc évident que c'est la création de Dieu et non une composition et un arrangement fortuits.
(47.12) Aussi, par cette composition, l'être a pu exister, alors que, par une composition accidentelle, aucun être ne peut exister. Par exemple, si un homme, avec son intelligence et son savoir, assemble des éléments et les compose, comme ce n'est pas l'ordre naturel, il ne créera pas un être vivant.
(47.13) Telle est la réponse à cette question implicite, à savoir que, si l'on se figure ou s'imagine que, puisque les êtres sont faits de la composition et du mélange des éléments, nous n'avons qu'à assembler nous-mêmes ces éléments et à les mélanger pour qu'un être vivant apparaisse, cette supposition est une erreur.
(47.14) Car le principe de cette composition est divin, et c'est Dieu qui fait le mélange; et comme il est fait suivant l'ordre naturel, cette composition produit un être vivant, et la vie se réalise. Une composition faite par l'homme ne produit rien, car l'homme ne peut pas créer.
(47.15) Bref, nous avons dit que, de la composition des éléments, de leur mélange, de leur décomposition, de leur mesure, de leur effet les uns sur les autres, résultaient des formes et des réalités à l'infini, des êtres innombrables.
(47.16) Il est clair que ce globe terrestre, dans son aspect actuel, n'a pas été créé tout d'un coup; mais que, degré par degré, cette existence universelle a traversé des phases diverses jusqu'à ce qu'elle resplendît dans cet état de perfection.
(47.17) Et les êtres généraux ressemblent et se comparent aux êtres particuliers, car les uns et les autres sont soumis à un ordre unique, et sont organisés d'après la loi universelle de Dieu.
(47.18) Ainsi, vous verrez que, dans l'ordre universel, les plus petits atomes sont comparables aux êtres les plus grands du monde. Il est clair qu'ils ont été créés dans une seule fabrique puissante, dans un seul ordre naturel, et sous une seule loi générale. Aussi ressemblent-ils les uns aux autres.
(47.19) Ainsi, l'embryon de l'homme, après avoir crû et s'être développé dans la matrice de la mère, parvient à des formes et à des conditions variées jusqu'à ce que, dans le degré de complète perfection, il arrive à maturité et resplendisse dans une forme parfaite, avec la grâce la plus grande.
(47.20) De même, la semence de cette fleur que vous voyez était au commencement une chose misérable, toute petite; elle a crû et s'est développée dans le sein de la terre et, après être parvenue à des formes variées, elle resplendit dans l'état actuel, au comble de la grâce et de la beauté.
(47.21) De la même façon, il est évident que ce globe terrestre, ayant pris naissance dans le sein de l'univers, s'y étant développé et étant parvenu à des formes et à des conditions variées, est arrivé par degrés à l'état de perfection actuelle, qu'il a été orné de créatures innombrables, et qu'il a ainsi resplendi dans son établissement définitif.
(47.22) Donc il est clair que la matière originelle, que l'on peut comparer au sperme, que ces éléments combinés et mélangés tout d'abord, que cette organisation qui s'est développée peu à peu pendant des âges et des cycles nombreux passant d'une condition et d'une forme à une autre, sont, à la fin, parvenus à cette perfection, à cette organisation, à cet arrangement, à cet établissement, par la sagesse suprême de Dieu.
(47.23) Revenons à notre sujet, à savoir que l'homme, au commencement de son existence dans le sein de la terre, comme le sperme dans le sein de la mère, s'est développé par degrés, a passé d'une forme à une autre, d'un état à un autre jusqu'à ce qu'il resplendît dans cette perfection et cette beauté, dans cette force et ce pouvoir.
(47.24) Il est certain qu'au commencement il n'avait pas cette grâce, ce charme, cette douceur, et qu'il n'est arrivé que par degrés à cet état, à cette disposition, à cette beauté et à cette finesse. De même, il est indubitable que ce n'est pas en une fois que l'embryon de l'homme, dans le sein de la mère, a pris cette forme, et qu'il est devenu la manifestation de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs". Par conséquent, peu à peu, il a passé par des états variés et des conditions différentes, puis il est arrivé à cette disposition, à cette beauté, à cette perfection, à cette douceur et à ce charme.
(47.25) Il est donc clair et établi que la croissance et le développement de l'homme sur cette terre, jusqu'à la perfection actuelle, ressemblent à sa croissance et à son développement dans le sein de sa mère : par degrés, et de proche en proche, il passe d'une condition à une autre, d'un état à un autre, d'une forme à une autre. Car c'est l'ordre et la loi universels qui l'exigent.
(47.26) C'est-à-dire que le sperme de l'homme passe par des états variés, traverse des degrés nombreux, jusqu'à ce qu'il arrive à la forme de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs", et que les signes de la raison et de la maturité apparaissent en lui.
(47.27) De même, l'existence de l'homme sur cette terre, depuis le commencement jusqu'à la condition, la disposition et l'état actuels, a nécessairement duré très longtemps; elle a traversé de nombreux degrés jusqu'à la situation présente. Mais dès le début de son existence, il était une espèce distincte.
(47.28) Pareillement, le sperme de l'homme dans le sein de la mère est d'abord dans un état étrange; puis, ce corps, de composition en composition, d'état en état, de forme en forme, arrive à apparaître avec la beauté et la perfection les plus grandes.
(47.29) Mais, alors même que, dans le sein de la mère, il était dans cette forme étrange, différente de l'aspect et de la disposition actuels, il était le sperme d'une espèce distincte, non un sperme d'animal; son espèce et son essence n'ont jamais changé.
(47.30) Or, en admettant que des traces d'organes disparus existent actuellement, ce n'est pas une preuve de la non-permanence et de la non-originalité de l'espèce; tout au plus cela prouve-t-il que la condition, la disposition, les organes de l'homme ont évolué; mais c'était toujours une espèce distincte : un homme, non un animal.
(47.31) Ainsi, si l'embryon de l'homme dans le sein de la mère passe d'un état à un autre, tel que le second ne ressemble aucunement au premier, est-ce une preuve que l'espèce a changé, qu'il était un animal, et que ses organes se sont développés et ont progressé jusqu'à ce qu'il devînt un homme ? Non, par Dieu !
(47.32) Comme cette pensée et cette idée sont 'faibles et sans fondement, puisque l'originalité de l'espèce humaine et la constance de l'existence de l'homme sont claires et évidentes!
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Les préjugés religieux , (par Adbul-Baha)
(13.1)
La base de l'enseignement de Bahá'u'lláh est l'Unité du genre humain, et son plus grand désir fut de voir vivre l'amour et la bonne volonté dans les coeurs des hommes.
(13.2)
De même qu'il exhorta les peuples à mettre fin aux luttes et aux discordes, je désire moi aussi vous expliquer la raison principale du malaise qui existe chez les nations.
(13.3)
La cause primordiale est la présentation erronée de la religion par les chefs et les éducateurs religieux. Ils font croire à leurs adeptes que leur propre forme de religion est la seule qui plaise à Dieu, que les fidèles des autres croyances sont condamnés par le Père - qui est tout amour - et qu'ils sont privés de sa clémence et de sa grâce. Il en résulte que la réprobation, le mépris, la discorde et la haine s'élèvent entre les peuples.
(13.4)
Si ces préjugés religieux pouvaient disparaître, la paix et la concorde régneraient bien vite entre les nations.
(13.5)
Un jour, je me trouvais à Tibériade où les juifs possèdent une synagogue. J'habitais dans une maison située juste en face de cet édifice. Là, je vis et j'entendis un rabbin qui s'adressait en ces termes à son auditoire juif: "O juifs ! Vous êtes en vérité le peuple de Dieu. Toute autre race et toute autre religion viennent du diable. Dieu a fait de vous les descendants d'Abraham, et sur vous Il a répandu ses bénédictions.
(13.6)
Il vous a envoyé Moïse, Jacob et Joseph, et tant d'autres grands prophètes. Chacun de ces prophètes est de votre race. C'est pour vous que Dieu a brisé la puissance du pharaon et qu'Il a refoulé les eaux de la mer Rouge. C'est encore pour vous que Dieu a fait pleuvoir la manne pour vous nourrir, et qu'Il a fait surgir l'eau du rocher pour apaiser votre soif.
(13.7)
Vous êtes vraiment le peuple élu de Dieu, vous êtes au-dessus de toutes les races de la terre. C'est pourquoi toutes les autres races, Il les abhorre et les condamne. En vérité, vous gouvernerez et subjuguerez le monde, et tous les hommes deviendront vos esclaves. Ne vous dégradez pas en fréquentant ceux qui ne sont pas de votre religion et ne faites pas de tels hommes vos amis. " Quand le rabbin eut terminé son éloquent discours, ses auditeurs furent ravis et satisfaits. Il est impossible de vous décrire leur bonheur. Hélas, ce sont ces êtres ainsi égarés qui sont la cause des divisions et des haines sur la terre.
(13.8)
Aujourd'hui il existe encore des millions de gens qui adorent les idoles, et les grandes religions du monde sont en lutte les unes avec les autres. Il y a treize cents ans que les chrétiens et les musulmans sont en désaccord, alors qu'avec un tout petit effort leurs différends et leurs discordes pourraient être surmontés. La paix et l'harmonie pourraient régner entre eux et le monde vivrait tranquillement.
(13.9)
Nous lisons dans le Qur'an que Muhammad parlait ainsi à ses disciples: "Pourquoi ne croyez-vous pas à Jésus-Christ et aux Evangiles ? Pourquoi ne voulez-vous pas accepter Moïse et les prophètes, car la Bible est certainement le livre de Dieu ?
(13.10)
En vérité, Moïse était un prophète sublime, et Jésus était rempli du Saint-Esprit. Il vint dans le monde par le pouvoir de Dieu. Il naquit du Saint-Esprit et de la Sainte-Vierge Marie.
(13.11)
Marie, sa mère, était une sainte venue du ciel. Elle passait ses jours en prières dans le temple, et la nourriture lui était envoyée d'en Haut. Son père, Zacharie, vint à elle et lui demanda d'où venait cette nourriture. Marie répondit: "Du ciel. " Dieu a sûrement fait de Marie une femme honorée entre toutes. "
(13.12)
Tel est ce que Muhammad enseignait à son peuple au sujet de Jésus et de Moïse. Il leur reprochait leur manque de foi en ces grands éducateurs et leur donnait des leçons de vérité et de tolérance.
(13.13)
Dieu envoya Muhammad pour agir parmi ces peuplades aussi sauvages et incultes que des bêtes féroces. Elles étaient tout à fait dépourvues d'intelligence, de tout sentiment d'amour, de sympathie et de pitié. Les femmes étaient si abaissées et méprisées qu'un homme avait le droit d'enterrer vivante sa propre fille. De plus, il pouvait avoir autant te femmes qu'il voulait pour en faire ses esclaves.
(13.14)
C'est à ce peuple à demi bestial que Muhammad fut envoyé avec son message divin. Il lui apprit à ne pas adorer des idoles mais à révérer le Christ, Moïse et les prophètes. Sous son influence, ce peuple devint éclairé et civilisé, et il sortit de l'état de dégradation où il se trouvait. N'était-ce pas là une belle entreprise digne de louange, de respect et d'amour ?
(13.15)
Voyez l'Evangile du Christ et admirez-en la splendeur ! Cependant aujourd'hui encore, les hommes n'en saisissent pas la beauté inestimable et interprètent mal ses paroles de sagesse.
(13.16)
Le Christ a interdit la guerre. Quand son disciple, Pierre, voulant défendre son Seigneur, coupa l'oreille du serviteur du grand prêtre, le Christ lui dit: "Remets ton épée dans le fourreau." [voir Jean 18.11] Cependant, en dépit du commandement formel du Seigneur qu'ils font profession de servir, les hommes continuent à se disputer, à se faire la guerre, à s'entre-tuer, oubliant complètement ses conseils et ses enseignements. N'attribuez donc pas aux maîtres et aux prophètes, les mauvaises actions de leurs disciples.
(13.17)
Si les prêtres, les éducateurs et les peuples mènent une vie en contradiction avec la religion qu'ils professent, est-ce la faute du Christ ou des autres éducateurs ?
(13.18)
On enseigna aux peuples de l'Islam à croire que Jésus venait de Dieu, qu'il était né de l'esprit et qu'il devait être glorifié entre tous les hommes.
(13.19)
Moïse fut un prophète de Dieu, et en son temps, il révéla le livre de Dieu pour le peuple auquel il s'adressait.
(13.20)
Muhammad reconnut la sublime élévation du Christ et la grandeur de Moïse et des prophètes. Si le monde entier voulait seulement reconnaître la grandeur de Muhammad et de tous les éducateurs spirituels, la lutte et la discorde disparaîtraient bientôt de la surface de la terre, et le royaume de Dieu s'établirait parmi les hommes.
(13.21)
Les musulmans qui rendent gloire au Christ n'en sont pas humiliés pour cela. Le Christ fut le prophète des chrétiens. Moïse fut celui des Juifs. Pourquoi les disciples de chaque prophète ne pourraient-ils reconnaître et honorer aussi les autres ?
(13.22)
Si seulement les hommes pouvaient apprendre la leçon de tolérance mutuelle, de compréhension et d'amour fraternel, l'unité du monde serait bientôt un fait accompli.
(13.23)
Bahá'u'lláh a passé sa vie à donner cette leçon d'amour et d'unité. Ecartons donc loin de nous tout préjugé, toute intolérance, et de tout notre coeur et de toute notre âme, efforçons-nous d'amener l'entente et l'unité entre chrétiens et musulmans.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-cabp ... c338777188[/ltr][/ltr]
(13.1)
La base de l'enseignement de Bahá'u'lláh est l'Unité du genre humain, et son plus grand désir fut de voir vivre l'amour et la bonne volonté dans les coeurs des hommes.
(13.2)
De même qu'il exhorta les peuples à mettre fin aux luttes et aux discordes, je désire moi aussi vous expliquer la raison principale du malaise qui existe chez les nations.
(13.3)
La cause primordiale est la présentation erronée de la religion par les chefs et les éducateurs religieux. Ils font croire à leurs adeptes que leur propre forme de religion est la seule qui plaise à Dieu, que les fidèles des autres croyances sont condamnés par le Père - qui est tout amour - et qu'ils sont privés de sa clémence et de sa grâce. Il en résulte que la réprobation, le mépris, la discorde et la haine s'élèvent entre les peuples.
(13.4)
Si ces préjugés religieux pouvaient disparaître, la paix et la concorde régneraient bien vite entre les nations.
(13.5)
Un jour, je me trouvais à Tibériade où les juifs possèdent une synagogue. J'habitais dans une maison située juste en face de cet édifice. Là, je vis et j'entendis un rabbin qui s'adressait en ces termes à son auditoire juif: "O juifs ! Vous êtes en vérité le peuple de Dieu. Toute autre race et toute autre religion viennent du diable. Dieu a fait de vous les descendants d'Abraham, et sur vous Il a répandu ses bénédictions.
(13.6)
Il vous a envoyé Moïse, Jacob et Joseph, et tant d'autres grands prophètes. Chacun de ces prophètes est de votre race. C'est pour vous que Dieu a brisé la puissance du pharaon et qu'Il a refoulé les eaux de la mer Rouge. C'est encore pour vous que Dieu a fait pleuvoir la manne pour vous nourrir, et qu'Il a fait surgir l'eau du rocher pour apaiser votre soif.
(13.7)
Vous êtes vraiment le peuple élu de Dieu, vous êtes au-dessus de toutes les races de la terre. C'est pourquoi toutes les autres races, Il les abhorre et les condamne. En vérité, vous gouvernerez et subjuguerez le monde, et tous les hommes deviendront vos esclaves. Ne vous dégradez pas en fréquentant ceux qui ne sont pas de votre religion et ne faites pas de tels hommes vos amis. " Quand le rabbin eut terminé son éloquent discours, ses auditeurs furent ravis et satisfaits. Il est impossible de vous décrire leur bonheur. Hélas, ce sont ces êtres ainsi égarés qui sont la cause des divisions et des haines sur la terre.
(13.8)
Aujourd'hui il existe encore des millions de gens qui adorent les idoles, et les grandes religions du monde sont en lutte les unes avec les autres. Il y a treize cents ans que les chrétiens et les musulmans sont en désaccord, alors qu'avec un tout petit effort leurs différends et leurs discordes pourraient être surmontés. La paix et l'harmonie pourraient régner entre eux et le monde vivrait tranquillement.
(13.9)
Nous lisons dans le Qur'an que Muhammad parlait ainsi à ses disciples: "Pourquoi ne croyez-vous pas à Jésus-Christ et aux Evangiles ? Pourquoi ne voulez-vous pas accepter Moïse et les prophètes, car la Bible est certainement le livre de Dieu ?
(13.10)
En vérité, Moïse était un prophète sublime, et Jésus était rempli du Saint-Esprit. Il vint dans le monde par le pouvoir de Dieu. Il naquit du Saint-Esprit et de la Sainte-Vierge Marie.
(13.11)
Marie, sa mère, était une sainte venue du ciel. Elle passait ses jours en prières dans le temple, et la nourriture lui était envoyée d'en Haut. Son père, Zacharie, vint à elle et lui demanda d'où venait cette nourriture. Marie répondit: "Du ciel. " Dieu a sûrement fait de Marie une femme honorée entre toutes. "
(13.12)
Tel est ce que Muhammad enseignait à son peuple au sujet de Jésus et de Moïse. Il leur reprochait leur manque de foi en ces grands éducateurs et leur donnait des leçons de vérité et de tolérance.
(13.13)
Dieu envoya Muhammad pour agir parmi ces peuplades aussi sauvages et incultes que des bêtes féroces. Elles étaient tout à fait dépourvues d'intelligence, de tout sentiment d'amour, de sympathie et de pitié. Les femmes étaient si abaissées et méprisées qu'un homme avait le droit d'enterrer vivante sa propre fille. De plus, il pouvait avoir autant te femmes qu'il voulait pour en faire ses esclaves.
(13.14)
C'est à ce peuple à demi bestial que Muhammad fut envoyé avec son message divin. Il lui apprit à ne pas adorer des idoles mais à révérer le Christ, Moïse et les prophètes. Sous son influence, ce peuple devint éclairé et civilisé, et il sortit de l'état de dégradation où il se trouvait. N'était-ce pas là une belle entreprise digne de louange, de respect et d'amour ?
(13.15)
Voyez l'Evangile du Christ et admirez-en la splendeur ! Cependant aujourd'hui encore, les hommes n'en saisissent pas la beauté inestimable et interprètent mal ses paroles de sagesse.
(13.16)
Le Christ a interdit la guerre. Quand son disciple, Pierre, voulant défendre son Seigneur, coupa l'oreille du serviteur du grand prêtre, le Christ lui dit: "Remets ton épée dans le fourreau." [voir Jean 18.11] Cependant, en dépit du commandement formel du Seigneur qu'ils font profession de servir, les hommes continuent à se disputer, à se faire la guerre, à s'entre-tuer, oubliant complètement ses conseils et ses enseignements. N'attribuez donc pas aux maîtres et aux prophètes, les mauvaises actions de leurs disciples.
(13.17)
Si les prêtres, les éducateurs et les peuples mènent une vie en contradiction avec la religion qu'ils professent, est-ce la faute du Christ ou des autres éducateurs ?
(13.18)
On enseigna aux peuples de l'Islam à croire que Jésus venait de Dieu, qu'il était né de l'esprit et qu'il devait être glorifié entre tous les hommes.
(13.19)
Moïse fut un prophète de Dieu, et en son temps, il révéla le livre de Dieu pour le peuple auquel il s'adressait.
(13.20)
Muhammad reconnut la sublime élévation du Christ et la grandeur de Moïse et des prophètes. Si le monde entier voulait seulement reconnaître la grandeur de Muhammad et de tous les éducateurs spirituels, la lutte et la discorde disparaîtraient bientôt de la surface de la terre, et le royaume de Dieu s'établirait parmi les hommes.
(13.21)
Les musulmans qui rendent gloire au Christ n'en sont pas humiliés pour cela. Le Christ fut le prophète des chrétiens. Moïse fut celui des Juifs. Pourquoi les disciples de chaque prophète ne pourraient-ils reconnaître et honorer aussi les autres ?
(13.22)
Si seulement les hommes pouvaient apprendre la leçon de tolérance mutuelle, de compréhension et d'amour fraternel, l'unité du monde serait bientôt un fait accompli.
(13.23)
Bahá'u'lláh a passé sa vie à donner cette leçon d'amour et d'unité. Ecartons donc loin de nous tout préjugé, toute intolérance, et de tout notre coeur et de toute notre âme, efforçons-nous d'amener l'entente et l'unité entre chrétiens et musulmans.
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Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Le véritable modernisme (nota : ceci fut écrit en 1912)
(1.1)
Toutes les choses créées ont leur degré ou stade de maturité. La période de maturité dans la vie d'un arbre est celle où il porte ses fruits. La maturité d'une plante est l'époque de sa floraison. L'animal parvient à un stade de pleine croissance et de perfection, et dans le règne humain l'homme atteint sa maturité lorsque les lumières de l'intelligence ont leur plus grand pouvoir et leur plus grand développement.
(1.2)
Du début à la fin de sa vie, l'homme traverse certaines périodes ou stades dont chacun est marqué par certaines conditions qui lui sont propres.
(1.3)
Pendant la période de son enfance, par exemple, ses conditions et ses besoins sont caractéristiques de ce degré d'intelligence et de capacité. Après un certain temps, il entre dans la période de la jeunesse dans laquelle ses conditions et ses besoins antérieurs sont remplacés par de nouvelles exigences dues à son degré plus avancé. Ses facultés d'observation s'élargissent et s'approfondissent, les capacités de son intelligence se forment et s'éveillent, les limites et l'environnement de l'enfance ne restreignent plus ses énergies et ses talents.
(1.4)
Il sort enfin de la période de la jeunesse pour pénétrer dans le stade ou degré de maturité qui nécessite une autre transformation et une avance correspondante dans la sphère d'activités de sa vie. De nouvelles facultés et de nouvelles perceptions lui sont données, un enseignement et une formation proportionnés à sa progression occupent son esprit, des grâces et des dons spéciaux lui sont accordés proportionnellement à ses capacités accrues, et la première période de sa jeunesse et ses conditions ne satisferont plus la maturité de ses opinions et de son point de vue.
(1.5)
De façon similaire, il y a des périodes et stades dans la vie de l'ensemble du monde de l'humanité qui, à un certain moment, traverse son degré d'enfance, à un autre sa période de jeunesse, mais qui a pénétré maintenant dans sa période de maturité prédite depuis longtemps et dont les évidences sont partout visibles et apparentes.
(1.6)
Les exigences et les conditions des premières périodes ont de ce fait changé et ont été absorbées par des exigences qui caractérisent distinctement l'âge actuel du monde de l'humanité.
(1.7)
Ce qui convenait aux besoins humains au début de l'histoire de la race ne pourrait suffire ou satisfaire les exigences de ce jour et de cette période de nouveauté et d'accomplissement.
(1.8)
L'humanité a émergé de ses anciennes conditions de limitation et de formation préliminaire. L'homme doit maintenant se pénétrer de nouvelles vertus et de nouveaux talents, de nouvelles morales, de nouvelles capacités. De nouvelles grâces, de nouveaux dons et de nouvelles perfections l'attendent et descendent déjà sur lui.
(1.9)
Les dons et les grâces de la période de jeunesse, bien qu'opportuns et suffisants pendant l'adolescence du monde de l'humanité, sont maintenant incapables de faire face aux nécessités de sa maturité.
(1.10)
Les jouets du bas âge et de l'enfance ne satisfont plus ou n'intéressent plus l'esprit adulte.
(1.11)
Le monde de l'humanité subit une réforme à tous les points de vue. Les lois des civilisations et des gouvernements précédents sont en cours de révision, les idées et les théories scientifiques se développent et avancent pour faire face à une nouvelle gamme de phénomènes, l'invention et la découverte pénètrent des champs jusqu'ici inconnus, révélant de nouvelles merveilles et des secrets cachés de l'univers matériel; les industries ont un champ et une production beaucoup plus vastes; le monde de l'humanité est partout dans les affres d'une activité évolutionnaire indiquant la fin des conditions anciennes et la venue du nouvel âge de reformation.
(1.12)
Les vieux arbres ne donnent pas de fruits; les vieilles idées et les vieilles méthodes sont maintenant surannées et sans valeur. Les anciens standards de l'éthique, des codes moraux et des méthodes de vie du passé ne suffiront pas à l'époque actuelle d'avancement et de progrès.
(1.13)
C'est également le cycle de la maturité et de la réforme de la religion. Les imitations dogmatiques des croyances ancestrales arrivent à leur fin. Elles ont été l'axe autour duquel la religion évoluait, mais elles ne portent plus de fruits maintenant; au contraire, elles sont devenues en ce jour la cause de la dégradation et du retard humains.
(1.14)
La bigoterie et l'attachement dogmatique aux anciennes croyances sont devenus la source centrale et fondamentale de l'animosité parmi les hommes, l'obstacle au progrès humain, la cause de la guerre et de l'opposition, les destructeurs de la paix, de la tranquillité d'esprit et du bien-être dans le monde.
(1.15)
Considérez la condition des Balkans aujourd'hui; les pères, les mères et les enfants pleurent et se lamentent, les fondements de la vie sont renversés, les villes sont détruites et les terres fertiles dévastées par les ravages de la guerre. [nota : ceci fut écrit en 1912]
(1.16)
Ces conditions sont le résultat de l'hostilité et de la haine entre les nations et les peuples religieux qui contrefont les formes, s'y attachent, et violent l'esprit et la réalité des enseignements divins.
(1.17)
Tandis que ceci est véritable et apparent, il est également évident que le Seigneur de l'humanité a accordé au monde des grâces infinies en ce siècle de maturité et d'accomplissement.
(1.18)
L'océan de la miséricorde divine déferle, les ondées printanières se déversent, le Soleil de Réalité brille dans toute sa gloire.
(1.19)
Des enseignements divins applicables à l'avancement des conditions humaines ont été révélés en cet âge clément.
(1.20)
Cette réforme et ce renouvellement de la réalité fondamentale de la religion constituent l'esprit véritable et avancé du modernisme, la lumière évidente du monde, l'éclat manifeste de la parole de Dieu, le remède divin pour tous les maux humains, et la munificence de la vie éternelle pour toute l'humanité.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-base ... c338773338[/ltr][/ltr]
(1.1)
Toutes les choses créées ont leur degré ou stade de maturité. La période de maturité dans la vie d'un arbre est celle où il porte ses fruits. La maturité d'une plante est l'époque de sa floraison. L'animal parvient à un stade de pleine croissance et de perfection, et dans le règne humain l'homme atteint sa maturité lorsque les lumières de l'intelligence ont leur plus grand pouvoir et leur plus grand développement.
(1.2)
Du début à la fin de sa vie, l'homme traverse certaines périodes ou stades dont chacun est marqué par certaines conditions qui lui sont propres.
(1.3)
Pendant la période de son enfance, par exemple, ses conditions et ses besoins sont caractéristiques de ce degré d'intelligence et de capacité. Après un certain temps, il entre dans la période de la jeunesse dans laquelle ses conditions et ses besoins antérieurs sont remplacés par de nouvelles exigences dues à son degré plus avancé. Ses facultés d'observation s'élargissent et s'approfondissent, les capacités de son intelligence se forment et s'éveillent, les limites et l'environnement de l'enfance ne restreignent plus ses énergies et ses talents.
(1.4)
Il sort enfin de la période de la jeunesse pour pénétrer dans le stade ou degré de maturité qui nécessite une autre transformation et une avance correspondante dans la sphère d'activités de sa vie. De nouvelles facultés et de nouvelles perceptions lui sont données, un enseignement et une formation proportionnés à sa progression occupent son esprit, des grâces et des dons spéciaux lui sont accordés proportionnellement à ses capacités accrues, et la première période de sa jeunesse et ses conditions ne satisferont plus la maturité de ses opinions et de son point de vue.
(1.5)
De façon similaire, il y a des périodes et stades dans la vie de l'ensemble du monde de l'humanité qui, à un certain moment, traverse son degré d'enfance, à un autre sa période de jeunesse, mais qui a pénétré maintenant dans sa période de maturité prédite depuis longtemps et dont les évidences sont partout visibles et apparentes.
(1.6)
Les exigences et les conditions des premières périodes ont de ce fait changé et ont été absorbées par des exigences qui caractérisent distinctement l'âge actuel du monde de l'humanité.
(1.7)
Ce qui convenait aux besoins humains au début de l'histoire de la race ne pourrait suffire ou satisfaire les exigences de ce jour et de cette période de nouveauté et d'accomplissement.
(1.8)
L'humanité a émergé de ses anciennes conditions de limitation et de formation préliminaire. L'homme doit maintenant se pénétrer de nouvelles vertus et de nouveaux talents, de nouvelles morales, de nouvelles capacités. De nouvelles grâces, de nouveaux dons et de nouvelles perfections l'attendent et descendent déjà sur lui.
(1.9)
Les dons et les grâces de la période de jeunesse, bien qu'opportuns et suffisants pendant l'adolescence du monde de l'humanité, sont maintenant incapables de faire face aux nécessités de sa maturité.
(1.10)
Les jouets du bas âge et de l'enfance ne satisfont plus ou n'intéressent plus l'esprit adulte.
(1.11)
Le monde de l'humanité subit une réforme à tous les points de vue. Les lois des civilisations et des gouvernements précédents sont en cours de révision, les idées et les théories scientifiques se développent et avancent pour faire face à une nouvelle gamme de phénomènes, l'invention et la découverte pénètrent des champs jusqu'ici inconnus, révélant de nouvelles merveilles et des secrets cachés de l'univers matériel; les industries ont un champ et une production beaucoup plus vastes; le monde de l'humanité est partout dans les affres d'une activité évolutionnaire indiquant la fin des conditions anciennes et la venue du nouvel âge de reformation.
(1.12)
Les vieux arbres ne donnent pas de fruits; les vieilles idées et les vieilles méthodes sont maintenant surannées et sans valeur. Les anciens standards de l'éthique, des codes moraux et des méthodes de vie du passé ne suffiront pas à l'époque actuelle d'avancement et de progrès.
(1.13)
C'est également le cycle de la maturité et de la réforme de la religion. Les imitations dogmatiques des croyances ancestrales arrivent à leur fin. Elles ont été l'axe autour duquel la religion évoluait, mais elles ne portent plus de fruits maintenant; au contraire, elles sont devenues en ce jour la cause de la dégradation et du retard humains.
(1.14)
La bigoterie et l'attachement dogmatique aux anciennes croyances sont devenus la source centrale et fondamentale de l'animosité parmi les hommes, l'obstacle au progrès humain, la cause de la guerre et de l'opposition, les destructeurs de la paix, de la tranquillité d'esprit et du bien-être dans le monde.
(1.15)
Considérez la condition des Balkans aujourd'hui; les pères, les mères et les enfants pleurent et se lamentent, les fondements de la vie sont renversés, les villes sont détruites et les terres fertiles dévastées par les ravages de la guerre. [nota : ceci fut écrit en 1912]
(1.16)
Ces conditions sont le résultat de l'hostilité et de la haine entre les nations et les peuples religieux qui contrefont les formes, s'y attachent, et violent l'esprit et la réalité des enseignements divins.
(1.17)
Tandis que ceci est véritable et apparent, il est également évident que le Seigneur de l'humanité a accordé au monde des grâces infinies en ce siècle de maturité et d'accomplissement.
(1.18)
L'océan de la miséricorde divine déferle, les ondées printanières se déversent, le Soleil de Réalité brille dans toute sa gloire.
(1.19)
Des enseignements divins applicables à l'avancement des conditions humaines ont été révélés en cet âge clément.
(1.20)
Cette réforme et ce renouvellement de la réalité fondamentale de la religion constituent l'esprit véritable et avancé du modernisme, la lumière évidente du monde, l'éclat manifeste de la parole de Dieu, le remède divin pour tous les maux humains, et la munificence de la vie éternelle pour toute l'humanité.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-base ... c338773338[/ltr][/ltr]
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Appel aux rois et dirigeants du monde
(1.1)O rois de la terre ! Celui qui est le souverain Seigneur de tous est venu. Le royaume est à Dieu, l'omnipotent protecteur, l'Etre subsistant par Lui-même. N'adorez que Dieu et, d'un coeur rayonnant de joie, levez vos visages vers votre Seigneur, le Seigneur de tous les noms.
(1.2)Voici une Révélation à laquelle tout ce que vous posséderiez ne pourra jamais se comparer puissiez-vous le savoir.
(1.3)Nous vous voyons vous réjouir de ce que vous avez amassé aux dépens d'autrui, et vous exclure vous-mêmes des mondes que rien, sauf ma Tablette préservée, ne pourrait dénombrer.
(1.4)Les trésors que vous avez accumulés vous ont détournés de votre but ultime. Cela ne vous sied pas, puissiez-vous le comprendre.
(1.5)Purifiez vos coeurs de toutes souillures terrestres et hâtez-vous d'entrer au royaume de votre Seigneur, le créateur de la terre et du ciel, qui a fait trembler le monde et gémir tous ses peuples, excepté ceux qui ont renoncé à tout et se sont attachés à ce qu'ordonnait la Tablette cachée...
(1.6)O rois de la terre ! En cet endroit, sur cette scène de splendeur transcendante, a été révélée la plus grande Loi.
(1.7)Toute chose cachée fut mise en lumière en raison de la volonté du Maître suprême, celui qui inaugura l'heure dernière, par qui la lune fut fendue, et par qui fut exprimé chaque irrévocable décret.
(1.8)Vous n'êtes que des vassaux, ô rois de la terre ! Celui qui est le roi des rois est apparu, paré de sa Gloire la plus merveilleuse, et il vous appelle à lui, le Protecteur dans le danger, l'Etre subsistant par lui-même.
(1.9)Prenez garde que l'orgueil ne vous empêche de reconnaître la source de la Révélation et que les choses de ce monde ne vous séparent comme par un voile, de celui qui est le désir de toutes les nations, celui qui est le créateur du ciel, celui qui vous a créés d'une de ses paroles et vous a destinés à être, de tout temps, les emblèmes de sa souveraineté.
(1.10)Par la Justice de Dieu ! Nous n'avons pas l'intention de mettre la main sur vos royaumes. Notre mission est de nous emparer des coeurs des hommes et de les garder. Sur eux sont fixés les regards de Bahá. De ceci le royaume des noms porte témoignage, puissiez-vous le comprendre.
(1.11)Quiconque suit son Seigneur renoncera au monde et à tout ce qu'il contient; combien plus grand encore doit être alors le détachement de celui qui occupe un rang si auguste !
(1.12)Délaissez vos palais et hâtez-vous d'obtenir l'accès à son royaume. Cela en vérité vous sera profitable à la fois en ce monde et dans l'autre; le Seigneur du royaume d'en-haut s'en porte garant, puissiez-vous seulement le savoir.
(1.13)Combien grande est la bénédiction réservée au roi qui se lèvera pour servir ma cause en mon royaume et se détachera de tout autre que moi !
(1.14)Un tel roi sera rangé parmi les compagnons de l'Arche pourpre que Dieu a préparée pour le peuple de Bahá.
(1.15)Tous devront glorifier son nom, révérer son rang, et l'aider à ouvrir les portes des cités par la clé de mon nom, l'omnipotent Protecteur de tous les habitants des royaumes visibles et invisibles.
(1.16)Un tel roi sera l'oeil même de l'humanité, la lumineuse parure au front de la création, la source de bénédictions pour le monde entier.
(1.17)O peuple de Bahá, faites-lui l'offrande de vos biens, que dis-je, de vos vies mêmes pour l'assister.
(1.18)Nous ne vous avons rien demandé. C'est en vérité pour l'amour de Dieu que Nous vous exhortons, et Nous prendrons patience comme Nous l'avons fait dans tout ce que Nous avons enduré de votre part, ô assemblée de rois.
(1.19)O rois de la terre ! Prêtez l'oreille à la voix de Dieu, qui vous appelle de cet arbre sublime et chargé de fruits, jailli de la Colline pourpre sur la sainte plaine, et qui proclame: "Il n'est pas d'autre Dieu que Lui, le Puissant, l'Omnipotent, le Très-Sage."
(1.20)Craignez Dieu, ô assemblée de rois et ne vous laissez pas priver de cette très sublime grâce. Aussi rejetez loin de vous ce que vous possédez et tenez-vous fermement à la corde de Dieu, le Très-Haut, le Grand.
(1.21)Tournez vos coeurs vers la face de Dieu, abandonnez ce que vos désirs vous poussaient à rechercher et ne soyez pas de ceux qui périssent.
(1.22)Conte-leur, ô serviteur, l'histoire d'Ali (le Bab) qui vint à eux avec sincérité, apportant son glorieux et puissant livre et tenant en ses mains une preuve et un témoignage de Dieu ainsi que ses signes bénis et sacrés.
(1.23)Malgré cela, ô rois, vous n'avez pas su prêter attention au souvenir de Dieu en ses jours ni vous laisser guider par les lumières qui se levèrent pour briller sur l'horizon d'un ciel resplendissant. Vous n'avez pas examiné sa cause alors que cela eut mieux valu pour vous que posséder tout ce qu'éclaire le soleil, puissiez-vous en prendre conscience.
(1.24)Vous êtes restés indifférents jusqu'à ce que les prêtres de la Perse, ces êtres cruels, rendent leur sentence contre lui et l'immolent injustement.
(1.25)Son esprit s'éleva vers Dieu, et cette cruauté arracha des larmes douloureuses aux habitants du paradis et aux anges qui sont près de Dieu.
(1.26)Gardez-vous à l'avenir d'être aussi négligents que dans le passé. Retournez donc vers Dieu, votre créateur, et ne soyez pas parmi les insouciants...
(1.27)Ma face a rejeté ses voiles et a projeté son éclat sur tout ce qui est dans le ciel et sur terre; et pourtant, bien que vous fussiez créés pour Lui, vous ne vous êtes pas tournés vers Lui, ô assemblée de rois !
(1.28)Suivez donc mes conseils, écoutez-les de tout votre coeur et ne soyez pas de ceux qui détournent la tête. Car votre gloire ne consiste pas en votre souveraineté mais bien en votre proximité de Dieu et en votre observance de son commandement tel qu'il fut envoyé dans ses saintes Tablettes préservées.
(1.29)Si l'un quelconque d'entre vous régnait sur toute la terre et sur tout ce qu'elle renferme et montre à sa surface: ses mers, ses continents, ses montagnes et ses plaines, mais que Dieu ne se souvînt pas de lui, tout cela ne lui serait d'aucun profit, si seulement vous pouviez le savoir...
(1.30)Levez-vous donc, affermissez vos pas et, vous repentant de vos manquements, dirigez-vous vers sa sainte cour, sur le rivage de son puissant océan, afin que vous soient révélées les perles de savoir et de sagesse que Dieu a mises en réserve dans la nacre de son coeur rayonnant...
(1.31)Gardez-vous d'empêcher la brise de Dieu de souffler sur vos coeurs, cette brise qui peut ranimer les coeurs de ceux qui se sont tournés vers Lui...
(1.32)Gardez-vous de traiter injustement qui en appelle à vous et s'en remet à votre protection. Marchez dans la crainte de Dieu et soyez de ceux qui mènent une vie pieuse. Ne vous reposez pas sur votre pouvoir, vos armées et vos trésors.
(1.33)Placez tout votre espoir et toute votre confiance en Dieu qui vous a créés et recherchez son aide en toutes vos affaires. Le secours ne vient que de Lui. Il l'accorde à qui Il veut, à l'aide des armées du ciel et de la terre.
(1.34)Sachez que les pauvres sont un dépôt que Dieu a placé parmi vous. Veillez à ne pas trahir sa confiance en les traitant injustement et à ne pas marcher dans la voie des félons.
(1.35)Vous serez certainement appelés à rendre compte de ce dépôt le jour où sera dressée la balance de la Justice, où chacun recevra ce qui lui est dû, et où seront pesés les actes de tous, riches ou pauvres.
(1.36)Si vous ne prenez pas garde aux avis qu'en un clair et incomparable langage Nous avons révélés dans cette Tablette, le châtiment de Dieu vous assaillira de toutes parts, et la sentence de sa Justice sera prononcée contre vous. Ce Jour-là vous n'aurez aucun moyen de Lui résister et vous connaîtrez votre impuissance.
(1.37)Ayez pitié de vous-mêmes et de vos sujets. Jugez entre eux d'après les instructions prescrites par Dieu dans sa sublime et très sainte Tablette, où Il assigna à toutes choses et à chacune sa limite fixée et donna une claire explication de toutes choses, Tablette qui est, par elle-même, un avertissement pour ceux qui croient en Lui.
(1.38)Examinez notre cause, informez-vous de ce qui Nous est arrivé, décidez avec justice entre Nous et nos ennemis et soyez de ceux qui agissent équitablement envers leur prochain.
(1.39)Si vous n'arrêtez pas la main de l'oppresseur, si vous ne faites rien pour sauvegarder les droits des opprimés, quel droit aurez-vous donc à vous vanter devant les hommes ? De quoi au juste pourrez-vous être fiers ?
(1.40)Vous ferez-vous gloire de ce que vous mangez et buvez, des richesses que vous avez amassées dans vos coffres et de la variété des ornements dont vous vous couvrez ?
(1.41)Si la vraie gloire consistait en la possession de ces choses périssables, la terre sur laquelle vous marchez devrait alors se vanter de vous être supérieure car c'est elle qui, par un décret du Tout-Puissant, vous procure et vous donne tous ces biens.
(1.42)Elle contient dans ses entrailles, selon ce que Dieu a ordonné, tout ce que vous possédez; d'elle, en signe de Sa miséricorde, vous tirez vos richesses.
(1.43)Voyez donc quelle est votre condition et de quoi vous vous glorifiez. Et puissiez-vous en prendre conscience !
(1.44)Certes - par Celui qui tient dans sa main le royaume tout entier de la création - votre gloire vraie et durable ne réside que dans votre ferme attachement aux préceptes de Dieu, dans votre observation sincère de ses lois, votre résolution de veiller à leur application et de suivre avec conscience le droit chemin...
(1.45)Vingt années se sont écoulées, ô rois, pendant lesquelles Nous avons connu chaque jour l'agonie d'une nouvelle tribulation. Nul de ceux qui nous ont précédé n'a enduré ce que Nous avons supporté. Puissiez-vous en prendre conscience !
(1.46)Ceux qui se sont levés contre Nous, Nous ont mis à mort, ils ont répandu notre sang, pillé nos biens et violé notre honneur. Encore qu'informés de la plupart de nos malheurs, vous n'avez toutefois pas arrêté la main de l'agresseur.
(1.47)N'est-ce pourtant pas votre devoir évident de refréner la tyrannie de l'oppresseur et de traiter équitablement vos sujets, afin de montrer pleinement à l'humanité que vous avez un sentiment élevé de la Justice ?
(1.48)Dieu a placé entre vos mains les rênes du gouvernement du peuple pour que vous le gouverniez avec justice, que vous sauvegardiez les droits des opprimés et que vous punissiez les fauteurs d'injustice.
(1.49)Si vous négligez les devoirs que Dieu vous a prescrits dans son Livre, vos noms figureront parmi ceux qu'Il juge injustes; grave serait assurément votre erreur.
(1.50)Pour vous attacher à ce qu'ont tramé vos imaginations, rejetterez-vous les commandements de Dieu, le Plus Elevé, l'Inaccessible, l'Irrésistible, le Tout-Puissant ? Rejetez plutôt ce que vous possédez pour vous attacher à ce que Dieu vous a ordonné d'observer. Cherchez sa grâce, car celui qui la cherche foule son droit sentier...
(1.51)Le jour approche où Dieu exaltera sa cause et magnifiera son témoignage aux yeux de tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre.
(1.52)En toutes circonstances, mets toute ta confiance en ton Seigneur fixe ton regard sur Lui et détourne-toi de ceux qui répudient sa vérité. Que Dieu, ton Seigneur, soit ta seule aide et ton unique secours.
(1.53)Nous nous sommes engagé à assurer Ton triomphe sur la terre et à exalter notre cause au-dessus de tous les hommes, encore qu'aucun roi ne se soit trouvé qui veuille se tourner vers Toi...
(1.54)O Rois de la terre ! Nous vous voyons accroître chaque année vos dépenses et en faire peser le fardeau sur vos sujets. Cela est, sans conteste, une totale et lourde injustice.
(1.55)Craignez les soupirs et les larmes de cet opprimé et ne chargez pas vos peuples de fardeaux abusifs. Ne les dépouillez pas, pour vous construire des palais; et même, choisissez pour eux ce que vous choisiriez pour vous. Nous vous exposons ainsi ce qui vous sera profitable, le puissiez-vous comprendre.
(1.56)Vos peuples sont vos trésors. Prenez garde de violer, par vos lois, les commandements de Dieu en livrant aux voleurs ceux dont vous avez la garde. C'est par eux que vous régnez et que votre subsistance est assurée, et c'est avec leur aide que vous faites des conquêtes. Et cependant avec quel dédain vous les considérez. Etrange, très étrange en vérité !
(1.57)Mais puisque vous avez refusé la Très Grande Paix, attachez-vous du moins à celle-ci: la Moindre Paix, qui vous permettra quand même d'améliorer quelque peu votre propre condition et celle de vos sujets.
(1.58)O Souverains de la terre ! Réconciliez-vous afin de n'avoir à vous armer que dans la mesure nécessaire à la défense de vos territoires et de vos empires. Gardez-vous de négliger le conseil de celui qui est l'Omniscient, le Fidèle.
(1.59)Soyez unis, ô rois de la terre, car ainsi la tempête de la discorde s'apaisera parmi vous et vos peuples trouveront le repos, si vous êtes de ceux qui comprennent.
(1.60)Si l'un d'entre vous prenait les armes contre un autre, levez-vous tous contre lui, car ce ne sera là que justice manifeste.
(1.61)Le seul vrai Dieu, exaltée soit sa gloire, a toujours considéré et continuera de considérer les coeurs des hommes comme son bien propre et exclusif . Tout le reste, soit venant de la terre ou des mers, soit richesses, soit gloire, ll l'a légué aux rois et dirigeants de la terre.
(1.62)Depuis le commencement qui n'a pas de commencement, l'étendard qui proclame: "Il fait ce qu'il veut" a toujours été déployé dans toute sa splendeur devant sa manifestation.
(1.63)Ce dont l'humanité a besoin en ce jour, c'est l'obéissance à ceux qui détiennent l'autorité et l'attachement sincère à la corde de la sagesse.
(1.64)La protection de la race humaine, à sa sûreté et à sa sécurité, sont détenus par les dirigeants de la société auxquels ils ont été confiés. Tel est le désir de Dieu, tel est son décret...
(1.65)Nous caressons l'espoir qu'un des rois de la terre se lèvera pour l'amour de Dieu, afin de faire triompher ce peuple opprimé et persécuté. Ce roi sera à jamais glorifié et exalté.
(1.66)
Dieu a prescrit à ce peuple d'aider qui l'aidera, de servir au mieux les intérêts d'un tel roi et de lui témoigner un constant loyalisme.
(1.67)Ceux qui Me suivent doivent donc s'efforcer, en toutes circonstances, de travailler à la prospérité de celui qui se lèvera pour le triomphe de ma Cause, et de lui prouver en tous temps, leur fidélité et leur dévouement.
(1.68)Heureux l'homme qui écoute et observe mes conseils. Et malheur à qui néglige d'obéir à mon désir.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-proc.htm[/ltr][/ltr]
(1.1)O rois de la terre ! Celui qui est le souverain Seigneur de tous est venu. Le royaume est à Dieu, l'omnipotent protecteur, l'Etre subsistant par Lui-même. N'adorez que Dieu et, d'un coeur rayonnant de joie, levez vos visages vers votre Seigneur, le Seigneur de tous les noms.
(1.2)Voici une Révélation à laquelle tout ce que vous posséderiez ne pourra jamais se comparer puissiez-vous le savoir.
(1.3)Nous vous voyons vous réjouir de ce que vous avez amassé aux dépens d'autrui, et vous exclure vous-mêmes des mondes que rien, sauf ma Tablette préservée, ne pourrait dénombrer.
(1.4)Les trésors que vous avez accumulés vous ont détournés de votre but ultime. Cela ne vous sied pas, puissiez-vous le comprendre.
(1.5)Purifiez vos coeurs de toutes souillures terrestres et hâtez-vous d'entrer au royaume de votre Seigneur, le créateur de la terre et du ciel, qui a fait trembler le monde et gémir tous ses peuples, excepté ceux qui ont renoncé à tout et se sont attachés à ce qu'ordonnait la Tablette cachée...
(1.6)O rois de la terre ! En cet endroit, sur cette scène de splendeur transcendante, a été révélée la plus grande Loi.
(1.7)Toute chose cachée fut mise en lumière en raison de la volonté du Maître suprême, celui qui inaugura l'heure dernière, par qui la lune fut fendue, et par qui fut exprimé chaque irrévocable décret.
(1.8)Vous n'êtes que des vassaux, ô rois de la terre ! Celui qui est le roi des rois est apparu, paré de sa Gloire la plus merveilleuse, et il vous appelle à lui, le Protecteur dans le danger, l'Etre subsistant par lui-même.
(1.9)Prenez garde que l'orgueil ne vous empêche de reconnaître la source de la Révélation et que les choses de ce monde ne vous séparent comme par un voile, de celui qui est le désir de toutes les nations, celui qui est le créateur du ciel, celui qui vous a créés d'une de ses paroles et vous a destinés à être, de tout temps, les emblèmes de sa souveraineté.
(1.10)Par la Justice de Dieu ! Nous n'avons pas l'intention de mettre la main sur vos royaumes. Notre mission est de nous emparer des coeurs des hommes et de les garder. Sur eux sont fixés les regards de Bahá. De ceci le royaume des noms porte témoignage, puissiez-vous le comprendre.
(1.11)Quiconque suit son Seigneur renoncera au monde et à tout ce qu'il contient; combien plus grand encore doit être alors le détachement de celui qui occupe un rang si auguste !
(1.12)Délaissez vos palais et hâtez-vous d'obtenir l'accès à son royaume. Cela en vérité vous sera profitable à la fois en ce monde et dans l'autre; le Seigneur du royaume d'en-haut s'en porte garant, puissiez-vous seulement le savoir.
(1.13)Combien grande est la bénédiction réservée au roi qui se lèvera pour servir ma cause en mon royaume et se détachera de tout autre que moi !
(1.14)Un tel roi sera rangé parmi les compagnons de l'Arche pourpre que Dieu a préparée pour le peuple de Bahá.
(1.15)Tous devront glorifier son nom, révérer son rang, et l'aider à ouvrir les portes des cités par la clé de mon nom, l'omnipotent Protecteur de tous les habitants des royaumes visibles et invisibles.
(1.16)Un tel roi sera l'oeil même de l'humanité, la lumineuse parure au front de la création, la source de bénédictions pour le monde entier.
(1.17)O peuple de Bahá, faites-lui l'offrande de vos biens, que dis-je, de vos vies mêmes pour l'assister.
(1.18)Nous ne vous avons rien demandé. C'est en vérité pour l'amour de Dieu que Nous vous exhortons, et Nous prendrons patience comme Nous l'avons fait dans tout ce que Nous avons enduré de votre part, ô assemblée de rois.
(1.19)O rois de la terre ! Prêtez l'oreille à la voix de Dieu, qui vous appelle de cet arbre sublime et chargé de fruits, jailli de la Colline pourpre sur la sainte plaine, et qui proclame: "Il n'est pas d'autre Dieu que Lui, le Puissant, l'Omnipotent, le Très-Sage."
(1.20)Craignez Dieu, ô assemblée de rois et ne vous laissez pas priver de cette très sublime grâce. Aussi rejetez loin de vous ce que vous possédez et tenez-vous fermement à la corde de Dieu, le Très-Haut, le Grand.
(1.21)Tournez vos coeurs vers la face de Dieu, abandonnez ce que vos désirs vous poussaient à rechercher et ne soyez pas de ceux qui périssent.
(1.22)Conte-leur, ô serviteur, l'histoire d'Ali (le Bab) qui vint à eux avec sincérité, apportant son glorieux et puissant livre et tenant en ses mains une preuve et un témoignage de Dieu ainsi que ses signes bénis et sacrés.
(1.23)Malgré cela, ô rois, vous n'avez pas su prêter attention au souvenir de Dieu en ses jours ni vous laisser guider par les lumières qui se levèrent pour briller sur l'horizon d'un ciel resplendissant. Vous n'avez pas examiné sa cause alors que cela eut mieux valu pour vous que posséder tout ce qu'éclaire le soleil, puissiez-vous en prendre conscience.
(1.24)Vous êtes restés indifférents jusqu'à ce que les prêtres de la Perse, ces êtres cruels, rendent leur sentence contre lui et l'immolent injustement.
(1.25)Son esprit s'éleva vers Dieu, et cette cruauté arracha des larmes douloureuses aux habitants du paradis et aux anges qui sont près de Dieu.
(1.26)Gardez-vous à l'avenir d'être aussi négligents que dans le passé. Retournez donc vers Dieu, votre créateur, et ne soyez pas parmi les insouciants...
(1.27)Ma face a rejeté ses voiles et a projeté son éclat sur tout ce qui est dans le ciel et sur terre; et pourtant, bien que vous fussiez créés pour Lui, vous ne vous êtes pas tournés vers Lui, ô assemblée de rois !
(1.28)Suivez donc mes conseils, écoutez-les de tout votre coeur et ne soyez pas de ceux qui détournent la tête. Car votre gloire ne consiste pas en votre souveraineté mais bien en votre proximité de Dieu et en votre observance de son commandement tel qu'il fut envoyé dans ses saintes Tablettes préservées.
(1.29)Si l'un quelconque d'entre vous régnait sur toute la terre et sur tout ce qu'elle renferme et montre à sa surface: ses mers, ses continents, ses montagnes et ses plaines, mais que Dieu ne se souvînt pas de lui, tout cela ne lui serait d'aucun profit, si seulement vous pouviez le savoir...
(1.30)Levez-vous donc, affermissez vos pas et, vous repentant de vos manquements, dirigez-vous vers sa sainte cour, sur le rivage de son puissant océan, afin que vous soient révélées les perles de savoir et de sagesse que Dieu a mises en réserve dans la nacre de son coeur rayonnant...
(1.31)Gardez-vous d'empêcher la brise de Dieu de souffler sur vos coeurs, cette brise qui peut ranimer les coeurs de ceux qui se sont tournés vers Lui...
(1.32)Gardez-vous de traiter injustement qui en appelle à vous et s'en remet à votre protection. Marchez dans la crainte de Dieu et soyez de ceux qui mènent une vie pieuse. Ne vous reposez pas sur votre pouvoir, vos armées et vos trésors.
(1.33)Placez tout votre espoir et toute votre confiance en Dieu qui vous a créés et recherchez son aide en toutes vos affaires. Le secours ne vient que de Lui. Il l'accorde à qui Il veut, à l'aide des armées du ciel et de la terre.
(1.34)Sachez que les pauvres sont un dépôt que Dieu a placé parmi vous. Veillez à ne pas trahir sa confiance en les traitant injustement et à ne pas marcher dans la voie des félons.
(1.35)Vous serez certainement appelés à rendre compte de ce dépôt le jour où sera dressée la balance de la Justice, où chacun recevra ce qui lui est dû, et où seront pesés les actes de tous, riches ou pauvres.
(1.36)Si vous ne prenez pas garde aux avis qu'en un clair et incomparable langage Nous avons révélés dans cette Tablette, le châtiment de Dieu vous assaillira de toutes parts, et la sentence de sa Justice sera prononcée contre vous. Ce Jour-là vous n'aurez aucun moyen de Lui résister et vous connaîtrez votre impuissance.
(1.37)Ayez pitié de vous-mêmes et de vos sujets. Jugez entre eux d'après les instructions prescrites par Dieu dans sa sublime et très sainte Tablette, où Il assigna à toutes choses et à chacune sa limite fixée et donna une claire explication de toutes choses, Tablette qui est, par elle-même, un avertissement pour ceux qui croient en Lui.
(1.38)Examinez notre cause, informez-vous de ce qui Nous est arrivé, décidez avec justice entre Nous et nos ennemis et soyez de ceux qui agissent équitablement envers leur prochain.
(1.39)Si vous n'arrêtez pas la main de l'oppresseur, si vous ne faites rien pour sauvegarder les droits des opprimés, quel droit aurez-vous donc à vous vanter devant les hommes ? De quoi au juste pourrez-vous être fiers ?
(1.40)Vous ferez-vous gloire de ce que vous mangez et buvez, des richesses que vous avez amassées dans vos coffres et de la variété des ornements dont vous vous couvrez ?
(1.41)Si la vraie gloire consistait en la possession de ces choses périssables, la terre sur laquelle vous marchez devrait alors se vanter de vous être supérieure car c'est elle qui, par un décret du Tout-Puissant, vous procure et vous donne tous ces biens.
(1.42)Elle contient dans ses entrailles, selon ce que Dieu a ordonné, tout ce que vous possédez; d'elle, en signe de Sa miséricorde, vous tirez vos richesses.
(1.43)Voyez donc quelle est votre condition et de quoi vous vous glorifiez. Et puissiez-vous en prendre conscience !
(1.44)Certes - par Celui qui tient dans sa main le royaume tout entier de la création - votre gloire vraie et durable ne réside que dans votre ferme attachement aux préceptes de Dieu, dans votre observation sincère de ses lois, votre résolution de veiller à leur application et de suivre avec conscience le droit chemin...
(1.45)Vingt années se sont écoulées, ô rois, pendant lesquelles Nous avons connu chaque jour l'agonie d'une nouvelle tribulation. Nul de ceux qui nous ont précédé n'a enduré ce que Nous avons supporté. Puissiez-vous en prendre conscience !
(1.46)Ceux qui se sont levés contre Nous, Nous ont mis à mort, ils ont répandu notre sang, pillé nos biens et violé notre honneur. Encore qu'informés de la plupart de nos malheurs, vous n'avez toutefois pas arrêté la main de l'agresseur.
(1.47)N'est-ce pourtant pas votre devoir évident de refréner la tyrannie de l'oppresseur et de traiter équitablement vos sujets, afin de montrer pleinement à l'humanité que vous avez un sentiment élevé de la Justice ?
(1.48)Dieu a placé entre vos mains les rênes du gouvernement du peuple pour que vous le gouverniez avec justice, que vous sauvegardiez les droits des opprimés et que vous punissiez les fauteurs d'injustice.
(1.49)Si vous négligez les devoirs que Dieu vous a prescrits dans son Livre, vos noms figureront parmi ceux qu'Il juge injustes; grave serait assurément votre erreur.
(1.50)Pour vous attacher à ce qu'ont tramé vos imaginations, rejetterez-vous les commandements de Dieu, le Plus Elevé, l'Inaccessible, l'Irrésistible, le Tout-Puissant ? Rejetez plutôt ce que vous possédez pour vous attacher à ce que Dieu vous a ordonné d'observer. Cherchez sa grâce, car celui qui la cherche foule son droit sentier...
(1.51)Le jour approche où Dieu exaltera sa cause et magnifiera son témoignage aux yeux de tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre.
(1.52)En toutes circonstances, mets toute ta confiance en ton Seigneur fixe ton regard sur Lui et détourne-toi de ceux qui répudient sa vérité. Que Dieu, ton Seigneur, soit ta seule aide et ton unique secours.
(1.53)Nous nous sommes engagé à assurer Ton triomphe sur la terre et à exalter notre cause au-dessus de tous les hommes, encore qu'aucun roi ne se soit trouvé qui veuille se tourner vers Toi...
(1.54)O Rois de la terre ! Nous vous voyons accroître chaque année vos dépenses et en faire peser le fardeau sur vos sujets. Cela est, sans conteste, une totale et lourde injustice.
(1.55)Craignez les soupirs et les larmes de cet opprimé et ne chargez pas vos peuples de fardeaux abusifs. Ne les dépouillez pas, pour vous construire des palais; et même, choisissez pour eux ce que vous choisiriez pour vous. Nous vous exposons ainsi ce qui vous sera profitable, le puissiez-vous comprendre.
(1.56)Vos peuples sont vos trésors. Prenez garde de violer, par vos lois, les commandements de Dieu en livrant aux voleurs ceux dont vous avez la garde. C'est par eux que vous régnez et que votre subsistance est assurée, et c'est avec leur aide que vous faites des conquêtes. Et cependant avec quel dédain vous les considérez. Etrange, très étrange en vérité !
(1.57)Mais puisque vous avez refusé la Très Grande Paix, attachez-vous du moins à celle-ci: la Moindre Paix, qui vous permettra quand même d'améliorer quelque peu votre propre condition et celle de vos sujets.
(1.58)O Souverains de la terre ! Réconciliez-vous afin de n'avoir à vous armer que dans la mesure nécessaire à la défense de vos territoires et de vos empires. Gardez-vous de négliger le conseil de celui qui est l'Omniscient, le Fidèle.
(1.59)Soyez unis, ô rois de la terre, car ainsi la tempête de la discorde s'apaisera parmi vous et vos peuples trouveront le repos, si vous êtes de ceux qui comprennent.
(1.60)Si l'un d'entre vous prenait les armes contre un autre, levez-vous tous contre lui, car ce ne sera là que justice manifeste.
(1.61)Le seul vrai Dieu, exaltée soit sa gloire, a toujours considéré et continuera de considérer les coeurs des hommes comme son bien propre et exclusif . Tout le reste, soit venant de la terre ou des mers, soit richesses, soit gloire, ll l'a légué aux rois et dirigeants de la terre.
(1.62)Depuis le commencement qui n'a pas de commencement, l'étendard qui proclame: "Il fait ce qu'il veut" a toujours été déployé dans toute sa splendeur devant sa manifestation.
(1.63)Ce dont l'humanité a besoin en ce jour, c'est l'obéissance à ceux qui détiennent l'autorité et l'attachement sincère à la corde de la sagesse.
(1.64)La protection de la race humaine, à sa sûreté et à sa sécurité, sont détenus par les dirigeants de la société auxquels ils ont été confiés. Tel est le désir de Dieu, tel est son décret...
(1.65)Nous caressons l'espoir qu'un des rois de la terre se lèvera pour l'amour de Dieu, afin de faire triompher ce peuple opprimé et persécuté. Ce roi sera à jamais glorifié et exalté.
(1.66)
Dieu a prescrit à ce peuple d'aider qui l'aidera, de servir au mieux les intérêts d'un tel roi et de lui témoigner un constant loyalisme.
(1.67)Ceux qui Me suivent doivent donc s'efforcer, en toutes circonstances, de travailler à la prospérité de celui qui se lèvera pour le triomphe de ma Cause, et de lui prouver en tous temps, leur fidélité et leur dévouement.
(1.68)Heureux l'homme qui écoute et observe mes conseils. Et malheur à qui néglige d'obéir à mon désir.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-proc.htm[/ltr][/ltr]
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
La guérison des malades par des moyens spirituels
(72.1) Question. - Il y a des gens qui guérissent les malades par des moyens spirituels, c'est-à-dire sans médicaments. Comment cela se fait-il ? Réponse. - Sachez qu'il y a quatre façons de guérir et de soulager sans avoir recours à la médecine. Deux sont dues à des causes matérielles, les deux autres à des causes spirituelles.
(72.2) Des deux sortes de guérisons matérielles, l'une est due au fait que chez l'homme la santé comme la maladie sont contagieuses.
(72.3) La contagion de la maladie est violente et rapide, celle de la santé extrêmement faible et lente. Si deux corps sont en contact, il est évident que les éléments microbiens passeront de l'un à l'autre; et, de la même façon qu'une maladie passe d'un corps à un autre et se transmet rapidement et violemment, peut-être aussi la santé solide d'un homme sain peut-elle atténuer la maladie bénigne d'un malade.
(72.4) C'est-à-dire que la contagion d'une maladie est violente et d'un effet rapide, tandis que celle de la santé est extrêmement lente et d'un effet bénin; et ce n'est que dans les maladies très légères qu'elle a un petit effet.
(72.5) La force puissante d'un corps sain peut venir à bout d'une légère faiblesse du corps malade, et ainsi le guérir. Telle est la première sorte de causes de guérison.
(72.6) L'autre sorte de guérison sans recours à la médecine est obtenue par la force magnétique qui agit d'un corps sur l'autre et provoque la guérison. Cette force aussi n'a qu'un effet léger.
(72.7) Ainsi, il arrive que quelqu'un pose sa main sur la tête d'une autre personne, ou sur le coeur d'un malade. Il se peut que le malade s'en trouve bien; pourquoi? La cause en est dans l'effet du magnétisme et dans l'impression sur la mentalité du malade qui font évanouir la maladie. Mais cet effet est également très faible et très minime.
(72.8) Des deux autres sortes de guérison, d'ordre spirituel celles-là - c'est-à-dire lorsque l'instrument de la guérison est une force spirituelle -, l'une résulte de la totale concentration de l'esprit d'une personne forte sur une personne malade, lorsque cette dernière attend de toute sa foi que la guérison vienne de la force spirituelle de la personne forte, à tel point qu'il s'établira une relation cordiale entre la personne forte et le malade. La personne saine fait tous ses efforts pour guérir le malade, et le malade, de son côté, est complètement sûr de la guérison.
(72.9) Ces impressions mentales produisent une excitation des nerfs, impression et excitation des nerfs devenant la cause de la guérison de la personne malade. C'est comme si un malade désirait et espérait intensément une chose, et que vous lui donniez tout d'un coup la nouvelle de sa réalisation, il se produirait une excitation nerveuse qui ferait disparaître complètement la maladie.
(72.10) De même, si une cause de terreur apparaît tout à coup, peut-être se produira-t-il chez une personne bien portante une excitation des nerfs qui occasionnera immédiatement une maladie. La cause de cette maladie ne sera pas une chose matérielle, cette personne n'a rien mangé, rien ne l'a touchée; seule, l'excitation des nerfs est la cause de cette maladie.
(72.11) De même la réalisation inattendue du plus ardent des désirs donne une telle joie que les nerfs en sont excités, et que cette excitation peut rendre la santé.
(72.12) Bref, l'affinité étant complète et parfaite entre le docteur spirituel et le malade, a tel point que le docteur se concentre entièrement, et que toute la concentration du malade est portée sur le docteur spirituel dont il attend d'obtenir la santé, cette affinité cause une excitation des nerfs qui rétablit la santé.
(72.13) Mais tout cela n'a d'effet que jusqu'à un certain point, et pas toujours. Ainsi, si quelqu'un est frappé d'une maladie très violente, ou bien est blessé, ces moyens ne détruiront pas la maladie, ne cicatriseront pas la blessure et ne la guériront pas. C'est-à-dire que ces moyens ne s'appliquent pas aux maladies violentes, à moins que la constitution ne s'y prête, parce qu'une constitution forte surmonte souvent la maladie. Telle est la troisième sorte de guérison.
(72.14) La quatrième sorte de guérison est due au pouvoir du Saint-Esprit. Celle-là ne dépend ni du contact, ni de la vue, ni de la présence; elle ne dépend d'aucune condition. Que la maladie soit légère, qu'elle soit violente, que les corps soient en contact ou qu'ils n'y soient pas, que le malade et son médecin soient ou non étroitement liés l'un à l'autre, que le malade soit présent ou absent, la guérison a lieu par la force du Saint-Esprit
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
(72.1) Question. - Il y a des gens qui guérissent les malades par des moyens spirituels, c'est-à-dire sans médicaments. Comment cela se fait-il ? Réponse. - Sachez qu'il y a quatre façons de guérir et de soulager sans avoir recours à la médecine. Deux sont dues à des causes matérielles, les deux autres à des causes spirituelles.
(72.2) Des deux sortes de guérisons matérielles, l'une est due au fait que chez l'homme la santé comme la maladie sont contagieuses.
(72.3) La contagion de la maladie est violente et rapide, celle de la santé extrêmement faible et lente. Si deux corps sont en contact, il est évident que les éléments microbiens passeront de l'un à l'autre; et, de la même façon qu'une maladie passe d'un corps à un autre et se transmet rapidement et violemment, peut-être aussi la santé solide d'un homme sain peut-elle atténuer la maladie bénigne d'un malade.
(72.4) C'est-à-dire que la contagion d'une maladie est violente et d'un effet rapide, tandis que celle de la santé est extrêmement lente et d'un effet bénin; et ce n'est que dans les maladies très légères qu'elle a un petit effet.
(72.5) La force puissante d'un corps sain peut venir à bout d'une légère faiblesse du corps malade, et ainsi le guérir. Telle est la première sorte de causes de guérison.
(72.6) L'autre sorte de guérison sans recours à la médecine est obtenue par la force magnétique qui agit d'un corps sur l'autre et provoque la guérison. Cette force aussi n'a qu'un effet léger.
(72.7) Ainsi, il arrive que quelqu'un pose sa main sur la tête d'une autre personne, ou sur le coeur d'un malade. Il se peut que le malade s'en trouve bien; pourquoi? La cause en est dans l'effet du magnétisme et dans l'impression sur la mentalité du malade qui font évanouir la maladie. Mais cet effet est également très faible et très minime.
(72.8) Des deux autres sortes de guérison, d'ordre spirituel celles-là - c'est-à-dire lorsque l'instrument de la guérison est une force spirituelle -, l'une résulte de la totale concentration de l'esprit d'une personne forte sur une personne malade, lorsque cette dernière attend de toute sa foi que la guérison vienne de la force spirituelle de la personne forte, à tel point qu'il s'établira une relation cordiale entre la personne forte et le malade. La personne saine fait tous ses efforts pour guérir le malade, et le malade, de son côté, est complètement sûr de la guérison.
(72.9) Ces impressions mentales produisent une excitation des nerfs, impression et excitation des nerfs devenant la cause de la guérison de la personne malade. C'est comme si un malade désirait et espérait intensément une chose, et que vous lui donniez tout d'un coup la nouvelle de sa réalisation, il se produirait une excitation nerveuse qui ferait disparaître complètement la maladie.
(72.10) De même, si une cause de terreur apparaît tout à coup, peut-être se produira-t-il chez une personne bien portante une excitation des nerfs qui occasionnera immédiatement une maladie. La cause de cette maladie ne sera pas une chose matérielle, cette personne n'a rien mangé, rien ne l'a touchée; seule, l'excitation des nerfs est la cause de cette maladie.
(72.11) De même la réalisation inattendue du plus ardent des désirs donne une telle joie que les nerfs en sont excités, et que cette excitation peut rendre la santé.
(72.12) Bref, l'affinité étant complète et parfaite entre le docteur spirituel et le malade, a tel point que le docteur se concentre entièrement, et que toute la concentration du malade est portée sur le docteur spirituel dont il attend d'obtenir la santé, cette affinité cause une excitation des nerfs qui rétablit la santé.
(72.13) Mais tout cela n'a d'effet que jusqu'à un certain point, et pas toujours. Ainsi, si quelqu'un est frappé d'une maladie très violente, ou bien est blessé, ces moyens ne détruiront pas la maladie, ne cicatriseront pas la blessure et ne la guériront pas. C'est-à-dire que ces moyens ne s'appliquent pas aux maladies violentes, à moins que la constitution ne s'y prête, parce qu'une constitution forte surmonte souvent la maladie. Telle est la troisième sorte de guérison.
(72.14) La quatrième sorte de guérison est due au pouvoir du Saint-Esprit. Celle-là ne dépend ni du contact, ni de la vue, ni de la présence; elle ne dépend d'aucune condition. Que la maladie soit légère, qu'elle soit violente, que les corps soient en contact ou qu'ils n'y soient pas, que le malade et son médecin soient ou non étroitement liés l'un à l'autre, que le malade soit présent ou absent, la guérison a lieu par la force du Saint-Esprit
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Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Le baptême du Christ
(19.1) Question. - On trouve au chapitre III, verset 13 de l'Evangile selon saint Matthieu : "Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi et c'est toi qui viens vers moi. Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t'y oppose pas pour le présent, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus." ( voir aussi: Renvoi 500)
(19.2) Comme le Christ possédait la perfection de l'essence, quel besoin avait-il de l'ablution du baptême ?
(19.3) Réponse. - Le principe du baptême est une ablution de repentir. Jean admonestait et exhortait le peuple, le faisait se repentir, puis le baptisait. Il est donc évident que cette purification est un symbole de repentir pour toutes les fautes.
(19.4) Cela veut dire : "ô Dieu, de même que mon corps a été purifié et sanctifié des impuretés matérielles, purifie et sanctifie mon âme des impuretés inhérentes à la nature qui sont indignes du seuil de l'unité!"
(19.5) Le repentir, c'est le retour de la désobéissance à l'obéissance : l'homme qui a subi l'éloignement et la privation de Dieu se repent et fait une ablution qui signifie : "ô Dieu, rends mon coeur bon et pur, affranchi et sanctifié de tout ce qui n'est pas ton amour!"
(19.6) Comme le Christ désirait que cette institution de Jean fût suivie dans ce temps-là par tous, il la suivit lui-même, afin d'éveiller le peuple et de perfectionner le code de l'ancienne loi. Bien que ce fût une institution de Jean, en réalité c'était l'ablution de repentir et cela existait déjà dans les lois divines antérieures.
(19.7) Le Christ n'avait pas besoin du baptême; mais comme, dans ce temps, c'était une action approuvée, louable, annonciatrice des bonnes nouvelles du royaume, alors il l'accomplit.
(19.8) Pourtant, après cela, il dit que le baptême n'était pas conféré par l'eau matérielle, mais par l'eau et l'esprit. Ailleurs, il parle du baptême par l'esprit et le feu. Et dans ce cas, l'eau ne veut pas dire l'eau matérielle, car, dans un autre endroit, il dit explicitement qu'il s'agit de l'esprit et du feu. Et ainsi il est clair qu'il ne s'agit pas du feu ni de l'eau matériels dans ce cas, car le baptême par le feu est impossible.
(19.9) Donc l'esprit est la bonté divine; l'eau, le savoir et la vie; et le feu, l'amour de Dieu; car l'eau matérielle ne purifie pas le coeur de l'homme : non, elle purifie son corps, tandis que l'eau céleste et l'esprit, qui sont savoir et vie, rendent le coeur humain bon et pur.
(19.10) Le coeur, qui reçoit une portion de la bonté du Saint-Esprit, devient sain, bon et pur. C'est-à-dire que la réalité de l'homme se purifie et se sanctifie des impuretés naturelles : ces impuretés naturelles sont les mauvaises qualités, la colère, la convoitise, l'amour du monde, l'orgueil, le mensonge, l'hypocrisie, l'égoïsme, etc.
(19.11) L'homme ne peut s'affranchir de la fureur des passions charnelles qu'avec l'aide de la bonté du Saint-Esprit.
(19.12) C'est pour cela que le Christ a dit qu'il faut le baptême par l'esprit, par l'eau et par le feu, et que c'est essentiel.
(19.13) C'est-à-dire l'esprit de bonté divine, l'eau de la connaissance et de la vie, et le feu de l'amour de Dieu; et c'est par cet esprit, cette eau et ce feu que l'homme doit être baptisé, pour être plein de la bonté divine.
(19.14) Sinon, quel est le fruit du baptême par l'eau matérielle ? Au contraire, le baptême par l'eau était un symbole de repentir et de pardon des fautes.
(19.15) Mais dans le cycle de Bahá'u'lláh, ce symbole n'est plus utile; car son but, qui est d'être baptisé par l'esprit et par l'amour de Dieu, est reconnu et compris de tous.
(19.1) Question. - On trouve au chapitre III, verset 13 de l'Evangile selon saint Matthieu : "Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi et c'est toi qui viens vers moi. Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t'y oppose pas pour le présent, car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus." ( voir aussi: Renvoi 500)
(19.2) Comme le Christ possédait la perfection de l'essence, quel besoin avait-il de l'ablution du baptême ?
(19.3) Réponse. - Le principe du baptême est une ablution de repentir. Jean admonestait et exhortait le peuple, le faisait se repentir, puis le baptisait. Il est donc évident que cette purification est un symbole de repentir pour toutes les fautes.
(19.4) Cela veut dire : "ô Dieu, de même que mon corps a été purifié et sanctifié des impuretés matérielles, purifie et sanctifie mon âme des impuretés inhérentes à la nature qui sont indignes du seuil de l'unité!"
(19.5) Le repentir, c'est le retour de la désobéissance à l'obéissance : l'homme qui a subi l'éloignement et la privation de Dieu se repent et fait une ablution qui signifie : "ô Dieu, rends mon coeur bon et pur, affranchi et sanctifié de tout ce qui n'est pas ton amour!"
(19.6) Comme le Christ désirait que cette institution de Jean fût suivie dans ce temps-là par tous, il la suivit lui-même, afin d'éveiller le peuple et de perfectionner le code de l'ancienne loi. Bien que ce fût une institution de Jean, en réalité c'était l'ablution de repentir et cela existait déjà dans les lois divines antérieures.
(19.7) Le Christ n'avait pas besoin du baptême; mais comme, dans ce temps, c'était une action approuvée, louable, annonciatrice des bonnes nouvelles du royaume, alors il l'accomplit.
(19.8) Pourtant, après cela, il dit que le baptême n'était pas conféré par l'eau matérielle, mais par l'eau et l'esprit. Ailleurs, il parle du baptême par l'esprit et le feu. Et dans ce cas, l'eau ne veut pas dire l'eau matérielle, car, dans un autre endroit, il dit explicitement qu'il s'agit de l'esprit et du feu. Et ainsi il est clair qu'il ne s'agit pas du feu ni de l'eau matériels dans ce cas, car le baptême par le feu est impossible.
(19.9) Donc l'esprit est la bonté divine; l'eau, le savoir et la vie; et le feu, l'amour de Dieu; car l'eau matérielle ne purifie pas le coeur de l'homme : non, elle purifie son corps, tandis que l'eau céleste et l'esprit, qui sont savoir et vie, rendent le coeur humain bon et pur.
(19.10) Le coeur, qui reçoit une portion de la bonté du Saint-Esprit, devient sain, bon et pur. C'est-à-dire que la réalité de l'homme se purifie et se sanctifie des impuretés naturelles : ces impuretés naturelles sont les mauvaises qualités, la colère, la convoitise, l'amour du monde, l'orgueil, le mensonge, l'hypocrisie, l'égoïsme, etc.
(19.11) L'homme ne peut s'affranchir de la fureur des passions charnelles qu'avec l'aide de la bonté du Saint-Esprit.
(19.12) C'est pour cela que le Christ a dit qu'il faut le baptême par l'esprit, par l'eau et par le feu, et que c'est essentiel.
(19.13) C'est-à-dire l'esprit de bonté divine, l'eau de la connaissance et de la vie, et le feu de l'amour de Dieu; et c'est par cet esprit, cette eau et ce feu que l'homme doit être baptisé, pour être plein de la bonté divine.
(19.14) Sinon, quel est le fruit du baptême par l'eau matérielle ? Au contraire, le baptême par l'eau était un symbole de repentir et de pardon des fautes.
(19.15) Mais dans le cycle de Bahá'u'lláh, ce symbole n'est plus utile; car son but, qui est d'être baptisé par l'esprit et par l'amour de Dieu, est reconnu et compris de tous.
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Chapitre 21) II.21. Le pain et le vin
(21.1) Question. - Le Christ a dit : "Je suis ce pain qui est descendu du ciel, et quiconque mangera de ce pain ne mourra pas." Qu'est-ce que cela veut dire ? ( voir aussi: Renvoi 502)
(21.2) Réponse, - "Ce pain" signifie la nourriture céleste et les perfections divines : ainsi, quiconque mangera de cette nourriture, c'est-à-dire acquerra la bonté divine, recevra les lumières célestes, prendra sa part des perfections, et gagnera la vie éternelle.
(21.3) Le sang signifie également l'esprit de vie et les perfections divines, les splendeurs célestes et la bonté éternelle, car toutes les parties du corps humain tirent du sang, par le fait de sa circulation, la substance vitale.
(21.4) Au chapitre VI, verset 26 de l'Evangile de saint Jean, il est écrit : "Je vous dis que vous me cherchez, non à cause des miracles que vous avez vus, mais à cause de ce pain que vous avez mangé et dont vous êtes rassasiés." ( voir aussi: Renvoi 503)
(21.5) Il est clair que le pain que les disciples mangèrent et dont ils se rassasièrent n'était autre que les bienfaits célestes, car, au verset 33 du même chapitre, il est dit : "Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel et donne au monde la vie." ( voir aussi: Renvoi 505)
(21.6) Il est clair que le corps du Christ ne vint pas du ciel, mais bien du sein de Marie, et que ce qui est descendu du ciel divin, ce fut l'esprit du Christ.
(21.7) Et comme les juifs pensaient que le Christ parlait de son corps, ils firent des objections, ainsi qu'il est dit au verset 42 du même chapitre : "Et ils dirent : n'est-ce pas là Jésus, fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ?Comment peut-il dire qu'il est descendu du ciel ?" ( voir aussi: Renvoi 506)
(21.8) Considérez combien il est clair que le Christ voulait dire, en parlant du pain céleste, son propre esprit, ses faveurs, ses perfections, ses enseignements; car au verset 63 du même chapitre il dit : "C'est l'esprit qui fait vivre; quant à la chair elle ne profite pas." ( voir aussi: Renvoi 507)
(21.9) Il est donc évident que l'esprit du Christ est un bienfait céleste qui est descendu du ciel; quiconque reçoit en abondance cet esprit, et accepte les enseignements divins, trouve la vie éternelle.
(21.10) C'est pour cela qu'au verset 35 Il est dit : "Et Jésus leur dit : je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif" Remarquez qu'il dit "venir à lui" pour manger, et "croire en lui" pour boire. Il est donc clair et établi que la nourriture céleste consiste dans les grâces divines, les splendeurs spirituelles, les enseignements célestes, en un mot dans le Christ. Manger, c'est aller vers lui; boire, c'est croire en lui. ( voir aussi: Renvoi 502)
(21.11) Car le Christ avait un corps physique et un corps céleste; le premier fut crucifié; mais le second est vivant, immortel et donne la vie éternelle. Le premier avait la nature humaine, le second la nature divine.
(21.12) Grand Dieu! il y a des gens qui croient que le pain de l'eucharistie est la réalité du Christ, que la Divinité et le Saint-Esprit y sont descendus et y demeurent! et cela, bien que, une fois l'eucharistie mangée, après quelques secondes, elle soit tout simplement décomposée et entièrement transformée, Alors comment peut-on imaginer une pareille fantaisie ? Dieu me pardonne! certes, c'est une grande fantaisie!
(21.13) Bref, par la manifestation du Christ, les saints enseignements qui sont la grâce éternelle furent répandus; les lumières de direction brillèrent, l'esprit de vie faut conféré à l'homme; quiconque trouva la direction devint vivant; quiconque demeura égaré fut pris par la mort éternelle.
(21.14) Ce pain descendu du ciel, c'était le corps divin du Christ, ses éléments spirituels, que les disciples mangèrent et dont ils acquirent la vie éternelle.
(21.15) Les disciples avaient pris avec le Christ de nombreux repas; pourquoi le dernier souper du Seigneur est-il distingué des autres ? Il est donc clair que le pain céleste ne signifie pas le pain matériel, mais bien la nourriture divine du corps spirituel du Christ, les grâces divines et les perfections célestes, dont les disciples eurent leur part, et dont ils se rassasièrent.
(21.16) De même, voyez que lorsque le Christ bénit le pain et dit : "Ceci est mon corps", et le donna aux disciples, il était auprès d'eux en personne, bien évident, en chair et en os, bien vivant; il n'était pas transformé en pain et en vin. Autrement il n'aurait pas pu rester auprès d'eux, en chair et en os, en personne, bien évident. ( voir aussi: Renvoi 508)
(21.17) Il est donc clair que ce pain et ce vin étaient des symboles qui signifiaient : "Je vous ai donné mes bontés et ma perfection, et lorsque vous les avez reçues, vous avez gagné la vie éternelle, et vous avez pris votre lot et votre portion de la nourriture céleste!"
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
(21.1) Question. - Le Christ a dit : "Je suis ce pain qui est descendu du ciel, et quiconque mangera de ce pain ne mourra pas." Qu'est-ce que cela veut dire ? ( voir aussi: Renvoi 502)
(21.2) Réponse, - "Ce pain" signifie la nourriture céleste et les perfections divines : ainsi, quiconque mangera de cette nourriture, c'est-à-dire acquerra la bonté divine, recevra les lumières célestes, prendra sa part des perfections, et gagnera la vie éternelle.
(21.3) Le sang signifie également l'esprit de vie et les perfections divines, les splendeurs célestes et la bonté éternelle, car toutes les parties du corps humain tirent du sang, par le fait de sa circulation, la substance vitale.
(21.4) Au chapitre VI, verset 26 de l'Evangile de saint Jean, il est écrit : "Je vous dis que vous me cherchez, non à cause des miracles que vous avez vus, mais à cause de ce pain que vous avez mangé et dont vous êtes rassasiés." ( voir aussi: Renvoi 503)
(21.5) Il est clair que le pain que les disciples mangèrent et dont ils se rassasièrent n'était autre que les bienfaits célestes, car, au verset 33 du même chapitre, il est dit : "Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel et donne au monde la vie." ( voir aussi: Renvoi 505)
(21.6) Il est clair que le corps du Christ ne vint pas du ciel, mais bien du sein de Marie, et que ce qui est descendu du ciel divin, ce fut l'esprit du Christ.
(21.7) Et comme les juifs pensaient que le Christ parlait de son corps, ils firent des objections, ainsi qu'il est dit au verset 42 du même chapitre : "Et ils dirent : n'est-ce pas là Jésus, fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ?Comment peut-il dire qu'il est descendu du ciel ?" ( voir aussi: Renvoi 506)
(21.8) Considérez combien il est clair que le Christ voulait dire, en parlant du pain céleste, son propre esprit, ses faveurs, ses perfections, ses enseignements; car au verset 63 du même chapitre il dit : "C'est l'esprit qui fait vivre; quant à la chair elle ne profite pas." ( voir aussi: Renvoi 507)
(21.9) Il est donc évident que l'esprit du Christ est un bienfait céleste qui est descendu du ciel; quiconque reçoit en abondance cet esprit, et accepte les enseignements divins, trouve la vie éternelle.
(21.10) C'est pour cela qu'au verset 35 Il est dit : "Et Jésus leur dit : je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif" Remarquez qu'il dit "venir à lui" pour manger, et "croire en lui" pour boire. Il est donc clair et établi que la nourriture céleste consiste dans les grâces divines, les splendeurs spirituelles, les enseignements célestes, en un mot dans le Christ. Manger, c'est aller vers lui; boire, c'est croire en lui. ( voir aussi: Renvoi 502)
(21.11) Car le Christ avait un corps physique et un corps céleste; le premier fut crucifié; mais le second est vivant, immortel et donne la vie éternelle. Le premier avait la nature humaine, le second la nature divine.
(21.12) Grand Dieu! il y a des gens qui croient que le pain de l'eucharistie est la réalité du Christ, que la Divinité et le Saint-Esprit y sont descendus et y demeurent! et cela, bien que, une fois l'eucharistie mangée, après quelques secondes, elle soit tout simplement décomposée et entièrement transformée, Alors comment peut-on imaginer une pareille fantaisie ? Dieu me pardonne! certes, c'est une grande fantaisie!
(21.13) Bref, par la manifestation du Christ, les saints enseignements qui sont la grâce éternelle furent répandus; les lumières de direction brillèrent, l'esprit de vie faut conféré à l'homme; quiconque trouva la direction devint vivant; quiconque demeura égaré fut pris par la mort éternelle.
(21.14) Ce pain descendu du ciel, c'était le corps divin du Christ, ses éléments spirituels, que les disciples mangèrent et dont ils acquirent la vie éternelle.
(21.15) Les disciples avaient pris avec le Christ de nombreux repas; pourquoi le dernier souper du Seigneur est-il distingué des autres ? Il est donc clair que le pain céleste ne signifie pas le pain matériel, mais bien la nourriture divine du corps spirituel du Christ, les grâces divines et les perfections célestes, dont les disciples eurent leur part, et dont ils se rassasièrent.
(21.16) De même, voyez que lorsque le Christ bénit le pain et dit : "Ceci est mon corps", et le donna aux disciples, il était auprès d'eux en personne, bien évident, en chair et en os, bien vivant; il n'était pas transformé en pain et en vin. Autrement il n'aurait pas pu rester auprès d'eux, en chair et en os, en personne, bien évident. ( voir aussi: Renvoi 508)
(21.17) Il est donc clair que ce pain et ce vin étaient des symboles qui signifiaient : "Je vous ai donné mes bontés et ma perfection, et lorsque vous les avez reçues, vous avez gagné la vie éternelle, et vous avez pris votre lot et votre portion de la nourriture céleste!"
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Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
Les miracles
(22.1) Question. - On rapporte les miracles du Christ; doit-on en vérité admettre ces récits avec leur signification littérale, ou bien en ont-ils une autre ? Car la science exacte établit que l'essence des choses ne change pas, et que tous les êtres sont sous l'empire d'une loi universelle et d'un ordre qui ne peuvent jamais être abandonnés. Donc, ce qui est contraire à la loi universelle est impossible. ( voir aussi: Renvoi 452)
(22.2) Réponse. - Les saintes manifestations de Dieu sont la source de miracles, et le spectacle de prodiges merveilleux.
(22.3) Tout ce qui est difficile ou impossible est, pour elles, possible et facile; car, par un pouvoir extraordinaire, des choses extraordinaires émanent d'elles, et par une puissance surnaturelle, elles influencent le monde de la nature. De chacune d'elles, des choses étranges ont apparu.
(22.4) Mais, dans les Ecritures saintes, il est fait usage d'une terminologie spéciale.
(22.5) Quant aux manifestations, elles n'attachent aucune importance à ces miracles et à ces signes étranges : elles ne désirent même pas qu'on en parle.
(22.6) En effet, si nous appelons ces miracles des preuves considérables, ils ne seront une preuve et un argument que pour ceux qui étaient présents, et non pour les absents.
(22.7) Par exemple, si l'on rapporte à un chercheur, étranger à Moïse et au Christ, les prodiges merveilleux(a), il les niera et dira : "On a raconté également des prodiges merveilleux attribués aux faux dieux, d'une façon continue, et avec le témoignage de bien des peuples; on les a même fixés dans des livres. Des brahmanes ont écrit des livres de prodiges merveilleux sur Brahma."
(22.8) Puis il dira : "Comment pouvons-nous savoir si les juifs et les chrétiens disent la vérité, et si les brahmanes mentent ? Des deux côtés ce sont des récits, des épisodes acceptés universellement et recueillis dans des livres; tous deux peuvent être supposés vrais ou faux, et il en est de même pour les autres religions. Mais si les uns sont vrais, les autres le sont aussi : si l'on accepte les uns, il faut accepter également les autres. Donc ils ne constituent pas une preuve."
(22.9) Par conséquent, si les miracles sont des preuves pour ceux qui sont présents, ils n'en sont pas pour les absents.
(22.10) Mais, au jour de la manifestation, les gens qui savent voir trouvent que toutes les conditions des manifestations sont des miracles, car elles sont supérieures à tout ce qui existe, et cela seul est un miracle.
(22.11) Rappelez-vous que le Christ, seul et sans aide, sans compagnon et sans appui, sans armée ni troupes, et au comble de l'oppression, brandit le drapeau de Dieu à l'encontre de tous les habitants de la terre , à qui il ne cessa de résister. A la fin il les vainquit tous, bien qu'en apparence il fût crucifié. Or cela est un véritable miracle qu'on ne peut nier; et point n'est besoin d'autre chose pour prouver la vérité du Christ.
(22.12) Les miracles matériels n'ont d'ailleurs aucune importance pour les gens de la vérité.
(22.13) Par exemple, si un aveugle devient voyant, à la fin il redeviendra aveugle, car il mourra et sera privé de tous ses sens et de toutes ses facultés. Il n'y a donc aucune importance à rendre la vue à un aveugle, car cette faculté peu à peu disparaîtra. Et si le corps d'un mort est ressuscité, à quoi cela sert-il, puisqu'il doit mourir à nouveau ?
(22.14) L'important réside dans le don de la perception et de la vie éternelle, c'est-à-dire de la vie spirituelle et divine. Car cette vie corporelle ne dure pas : son existence est le pur néant.
(22.15) C'est ainsi que le Christ, répondant à l'un des disciples, dit : "Laissez les morts enterrer les morts", car "ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit." Remarquez que le Christ considérait comme morts des gens qui, en apparence, vivaient physiquement : par vie, il entendait la vie éternelle, et par existence, l'existence réelle. ( voir aussi: Renvoi 509)
(22.16) Donc, si dans les livres saints on parle des morts ressuscités, cela veut dire que ces hommes reçurent le secours de la vie éternelle; ou bien, si un aveugle est devenu voyant, cela signifie qu'il obtint la vision de vérité; si un sourd entend, cela veut dire qu'il a acquis un entendement spirituel et qu'il a obtenu l'ouïe divine.
(22.17) Et cela résulte du texte de l'Evangile, où le Christ dit :"Ils sont comme ceux dont Esaïe a dit : ils ont des yeux et ne voient pas, et des oreilles et n'entendent pas. Et moi je les ai guéris". ( voir aussi: Renvoi 499)
(22.18) Je ne prétends pas que les manifestations soient impuissantes à faire des miracles, car elles ont la toute-puissance. Mais pour elles, la vision interne, l'entendement spirituel et la vie éternelle, voilà ce qui est désirable et important.
(22.19) Donc, partout où dans les livres saints il est rapporté qu'un tel, aveugle, est devenu voyant, cela veut dire qu'il était aveugle intérieurement et qu'il obtint la vision spirituelle, ou qu'il était ignorant et devint savant, ou bien négligent et devint attentif, ou terrestre et devint céleste.
(22.20) Et comme cette vision, cet entendement, cette vie, ce remède, sont éternels, cela a une véritable importance;
(22.21) autrement quels sont l'importance, la valeur et le mérite de la vie animale et des ses facultés ?Comme un rêve, elle disparaîtra au bout d'un nombre des jours limité.
(22.22) Par exemple si on rallume un flambeau éteint, il s'éteindra à nouveau. Mais le flambeau du soleil est toujours allumé! Voilà l'important.
(22.1) Question. - On rapporte les miracles du Christ; doit-on en vérité admettre ces récits avec leur signification littérale, ou bien en ont-ils une autre ? Car la science exacte établit que l'essence des choses ne change pas, et que tous les êtres sont sous l'empire d'une loi universelle et d'un ordre qui ne peuvent jamais être abandonnés. Donc, ce qui est contraire à la loi universelle est impossible. ( voir aussi: Renvoi 452)
(22.2) Réponse. - Les saintes manifestations de Dieu sont la source de miracles, et le spectacle de prodiges merveilleux.
(22.3) Tout ce qui est difficile ou impossible est, pour elles, possible et facile; car, par un pouvoir extraordinaire, des choses extraordinaires émanent d'elles, et par une puissance surnaturelle, elles influencent le monde de la nature. De chacune d'elles, des choses étranges ont apparu.
(22.4) Mais, dans les Ecritures saintes, il est fait usage d'une terminologie spéciale.
(22.5) Quant aux manifestations, elles n'attachent aucune importance à ces miracles et à ces signes étranges : elles ne désirent même pas qu'on en parle.
(22.6) En effet, si nous appelons ces miracles des preuves considérables, ils ne seront une preuve et un argument que pour ceux qui étaient présents, et non pour les absents.
(22.7) Par exemple, si l'on rapporte à un chercheur, étranger à Moïse et au Christ, les prodiges merveilleux(a), il les niera et dira : "On a raconté également des prodiges merveilleux attribués aux faux dieux, d'une façon continue, et avec le témoignage de bien des peuples; on les a même fixés dans des livres. Des brahmanes ont écrit des livres de prodiges merveilleux sur Brahma."
(22.8) Puis il dira : "Comment pouvons-nous savoir si les juifs et les chrétiens disent la vérité, et si les brahmanes mentent ? Des deux côtés ce sont des récits, des épisodes acceptés universellement et recueillis dans des livres; tous deux peuvent être supposés vrais ou faux, et il en est de même pour les autres religions. Mais si les uns sont vrais, les autres le sont aussi : si l'on accepte les uns, il faut accepter également les autres. Donc ils ne constituent pas une preuve."
(22.9) Par conséquent, si les miracles sont des preuves pour ceux qui sont présents, ils n'en sont pas pour les absents.
(22.10) Mais, au jour de la manifestation, les gens qui savent voir trouvent que toutes les conditions des manifestations sont des miracles, car elles sont supérieures à tout ce qui existe, et cela seul est un miracle.
(22.11) Rappelez-vous que le Christ, seul et sans aide, sans compagnon et sans appui, sans armée ni troupes, et au comble de l'oppression, brandit le drapeau de Dieu à l'encontre de tous les habitants de la terre , à qui il ne cessa de résister. A la fin il les vainquit tous, bien qu'en apparence il fût crucifié. Or cela est un véritable miracle qu'on ne peut nier; et point n'est besoin d'autre chose pour prouver la vérité du Christ.
(22.12) Les miracles matériels n'ont d'ailleurs aucune importance pour les gens de la vérité.
(22.13) Par exemple, si un aveugle devient voyant, à la fin il redeviendra aveugle, car il mourra et sera privé de tous ses sens et de toutes ses facultés. Il n'y a donc aucune importance à rendre la vue à un aveugle, car cette faculté peu à peu disparaîtra. Et si le corps d'un mort est ressuscité, à quoi cela sert-il, puisqu'il doit mourir à nouveau ?
(22.14) L'important réside dans le don de la perception et de la vie éternelle, c'est-à-dire de la vie spirituelle et divine. Car cette vie corporelle ne dure pas : son existence est le pur néant.
(22.15) C'est ainsi que le Christ, répondant à l'un des disciples, dit : "Laissez les morts enterrer les morts", car "ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit." Remarquez que le Christ considérait comme morts des gens qui, en apparence, vivaient physiquement : par vie, il entendait la vie éternelle, et par existence, l'existence réelle. ( voir aussi: Renvoi 509)
(22.16) Donc, si dans les livres saints on parle des morts ressuscités, cela veut dire que ces hommes reçurent le secours de la vie éternelle; ou bien, si un aveugle est devenu voyant, cela signifie qu'il obtint la vision de vérité; si un sourd entend, cela veut dire qu'il a acquis un entendement spirituel et qu'il a obtenu l'ouïe divine.
(22.17) Et cela résulte du texte de l'Evangile, où le Christ dit :"Ils sont comme ceux dont Esaïe a dit : ils ont des yeux et ne voient pas, et des oreilles et n'entendent pas. Et moi je les ai guéris". ( voir aussi: Renvoi 499)
(22.18) Je ne prétends pas que les manifestations soient impuissantes à faire des miracles, car elles ont la toute-puissance. Mais pour elles, la vision interne, l'entendement spirituel et la vie éternelle, voilà ce qui est désirable et important.
(22.19) Donc, partout où dans les livres saints il est rapporté qu'un tel, aveugle, est devenu voyant, cela veut dire qu'il était aveugle intérieurement et qu'il obtint la vision spirituelle, ou qu'il était ignorant et devint savant, ou bien négligent et devint attentif, ou terrestre et devint céleste.
(22.20) Et comme cette vision, cet entendement, cette vie, ce remède, sont éternels, cela a une véritable importance;
(22.21) autrement quels sont l'importance, la valeur et le mérite de la vie animale et des ses facultés ?Comme un rêve, elle disparaîtra au bout d'un nombre des jours limité.
(22.22) Par exemple si on rallume un flambeau éteint, il s'éteindra à nouveau. Mais le flambeau du soleil est toujours allumé! Voilà l'important.
Re: Bahaïsme - La foi baha'ie
La non-existence du mal
(74.1) La véritable explication de ce sujet est très difficile. Sachez qu'il y a deux sortes de créatures : les matérielles et les spirituelles, celles qui sont perceptibles et celles qui sont intelligibles; c'est-à-dire que les unes tombent sous les sens, et les autres n'y tombent pas et sont intelligibles.
(74.2) Les choses perceptibles sont celles qui sont comprises par les cinq sens extérieurs; ainsi, ces choses extérieures que l'oeil voit sont dites perceptibles. Les choses intelligibles sont celles qui n'ont pas d'existence extérieure : l'intelligence les conçoit.
(74.3) Par exemple, l'intelligence elle-même est une chose intelligible; elle n'a pas d'existence extérieure. Tous les caractères et les qualités de l'homme ont une réalité intelligible, non sensible.
(74.4) Bref, les réalités intelligibles, comme les qualités et les admirables perfections de l'homme, sont exclusivement bonnes; elles existent, et le mal est leur non-existence.
(74.5) Ainsi, l'ignorance est la non-existence du savoir, la perdition est la non-existence du salut, l'oubli, la non-existence de la mention, la bêtise, , la non-existence du bon sens. Toutes ces choses sont des néants et non pas des choses qui existent.
(74.6) Et de même pour les choses sensibles : celles-là aussi sont purement bonnes; le mal est leur non-existence. Ainsi la cécité est le manque de vue, la surdité le manque d'ouïe, la pauvreté le manque de richesse, la maladie le manque de santé, la mort le manque de vie, la faiblesse le manque de force.
(74.7) Pourtant, un doute vient à l'esprit : le scorpion, le serpent sont des animaux venimeux; est-ce un bien ou un mal, car ils sont des choses existantes ? Oui, le scorpion est un mal, du moins par rapport à nous; et de même le serpent. Mais par rapport à eux-mêmes, ils ne sont pas un mal, car leur venin est leur arme; par leur dard, ils se protègent. Cependant, comme les éléments de ce poison ne conviennent pas à nos éléments, comme il y a non-affinité entre ces deux sortes d'éléments, cela devient un mal; en contact les uns avec les autres, ces éléments sont un mal; mais en réalité ils sont un bien.
(74.8) Bref, il se peut qu'une chose, par rapport à une autre, soit un mal; mais dans la limite de sa propre essence, elle n'est pas mauvaise.
(74.9) Il est donc prouvé que le mal n'existe pas; tout ce que Dieu a créé, il l'a bien créé. Le mal est le néant : ainsi, la mort est le néant de la vie; lorsque le secours de la vie ne parvient plus à l'homme, il meurt. L'obscurité est le néant de la lumière, quand il n'y a pas de lumière, l'obscurité règne : la lumière existe, mais l'obscurité n'existe pas, c'est un néant. La richesse existe, mais la pauvreté est un néant. Donc, il est évident que tous les maux reviennent au néant. Le bien existe, le mal n'existe pas.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
(74.1) La véritable explication de ce sujet est très difficile. Sachez qu'il y a deux sortes de créatures : les matérielles et les spirituelles, celles qui sont perceptibles et celles qui sont intelligibles; c'est-à-dire que les unes tombent sous les sens, et les autres n'y tombent pas et sont intelligibles.
(74.2) Les choses perceptibles sont celles qui sont comprises par les cinq sens extérieurs; ainsi, ces choses extérieures que l'oeil voit sont dites perceptibles. Les choses intelligibles sont celles qui n'ont pas d'existence extérieure : l'intelligence les conçoit.
(74.3) Par exemple, l'intelligence elle-même est une chose intelligible; elle n'a pas d'existence extérieure. Tous les caractères et les qualités de l'homme ont une réalité intelligible, non sensible.
(74.4) Bref, les réalités intelligibles, comme les qualités et les admirables perfections de l'homme, sont exclusivement bonnes; elles existent, et le mal est leur non-existence.
(74.5) Ainsi, l'ignorance est la non-existence du savoir, la perdition est la non-existence du salut, l'oubli, la non-existence de la mention, la bêtise, , la non-existence du bon sens. Toutes ces choses sont des néants et non pas des choses qui existent.
(74.6) Et de même pour les choses sensibles : celles-là aussi sont purement bonnes; le mal est leur non-existence. Ainsi la cécité est le manque de vue, la surdité le manque d'ouïe, la pauvreté le manque de richesse, la maladie le manque de santé, la mort le manque de vie, la faiblesse le manque de force.
(74.7) Pourtant, un doute vient à l'esprit : le scorpion, le serpent sont des animaux venimeux; est-ce un bien ou un mal, car ils sont des choses existantes ? Oui, le scorpion est un mal, du moins par rapport à nous; et de même le serpent. Mais par rapport à eux-mêmes, ils ne sont pas un mal, car leur venin est leur arme; par leur dard, ils se protègent. Cependant, comme les éléments de ce poison ne conviennent pas à nos éléments, comme il y a non-affinité entre ces deux sortes d'éléments, cela devient un mal; en contact les uns avec les autres, ces éléments sont un mal; mais en réalité ils sont un bien.
(74.8) Bref, il se peut qu'une chose, par rapport à une autre, soit un mal; mais dans la limite de sa propre essence, elle n'est pas mauvaise.
(74.9) Il est donc prouvé que le mal n'existe pas; tout ce que Dieu a créé, il l'a bien créé. Le mal est le néant : ainsi, la mort est le néant de la vie; lorsque le secours de la vie ne parvient plus à l'homme, il meurt. L'obscurité est le néant de la lumière, quand il n'y a pas de lumière, l'obscurité règne : la lumière existe, mais l'obscurité n'existe pas, c'est un néant. La richesse existe, mais la pauvreté est un néant. Donc, il est évident que tous les maux reviennent au néant. Le bien existe, le mal n'existe pas.
[ltr][ltr]http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf[/ltr][/ltr]
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