Le Bahaïsme
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Le Bahaïsme
Qu'est-ce que le Bahaïsme et qui sont les Bahaïs ?
La foi bahá’íe
La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante.
Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh, un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.
Jardins du Manoir de Bahjí à ‘Akká
Au cœur de son message se trouve la conviction que l’humanité forme une seule et même famille et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale. Ceci implique une transformation des individus et des relations qui structurent la société.
Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, tels que :
– l’âme rationnelle n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugés
– Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines et toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi
– la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation
Après 170 ans d’existence, la foi bahá’íe compte six millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 235 pays et territoires dépendants, ce qui en fait la deuxième religion géographiquement la plus répandue[?] après le christianisme. Ses écrits sont traduits dans plus de 800 langues.
Les bahá’ís s’efforcent de faire avancer la cause de l’unité, de promouvoir le bien-être de l’humanité et de contribuer à la solidarité mondiale. Ainsi, les bahá’ís et leurs amis, de toutes origines et convictions, se réunissent régulièrement pour prier, échanger sur des thèmes spirituels et collaborer pour l’éducation des jeunes et des enfants.
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La foi bahá’íe
La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante.
Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh, un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.
Jardins du Manoir de Bahjí à ‘Akká
La Terre n’est qu’un seul pays
et tous les hommes en sont les citoyens
– Bahá’u’lláh
Au cœur de son message se trouve la conviction que l’humanité forme une seule et même famille et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale. Ceci implique une transformation des individus et des relations qui structurent la société.
Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, tels que :
– l’âme rationnelle n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugés
– Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines et toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi
– la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation
Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable
– Bahá’u’lláh
Après 170 ans d’existence, la foi bahá’íe compte six millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 235 pays et territoires dépendants, ce qui en fait la deuxième religion géographiquement la plus répandue[?] après le christianisme. Ses écrits sont traduits dans plus de 800 langues.
Les bahá’ís s’efforcent de faire avancer la cause de l’unité, de promouvoir le bien-être de l’humanité et de contribuer à la solidarité mondiale. Ainsi, les bahá’ís et leurs amis, de toutes origines et convictions, se réunissent régulièrement pour prier, échanger sur des thèmes spirituels et collaborer pour l’éducation des jeunes et des enfants.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Enseignements essentiels
Jardins de Riḍván
Les enseignements de la foi bahá’íe inspirent les individus alors qu’ils apprennent à améliorer leurs propres vies et à contribuer à l’avancement de la civilisation. Quelques enseignements essentiels sont présentés ci-dessous.
Dieu est un et la religion est une
Les enseignements bahá’ís considèrent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, c’est-à-dire que l’univers et toutes les créatures qu’il contient ont été créés par un seul et unique force supérieur.
L’essence même de Dieu est inconnaissable et inaccessible pour l’être humain. En effet, en général, la créature ne peut comprendre elle-même son créateur. Une table ne peut pas comprendre la nature du charpentier qui l’a créée par exemple. L’existence même du charpentier est incompréhensible pour les objets qu’il fabrique.
C’est pourquoi d’âge en âge, Dieu nous fait parvenir ses enseignements à travers ses Messagers. Chacun d’eux éduque l’humanité, en délivrant un message adapté à la capacité de compréhension et aux besoins des hommes de son époque.
Bien que nous ayons différentes conceptions de la nature de Dieu, bien que nous le priions dans différentes langues et lui donnions des noms différents nous parlons cependant du même et unique créateur.
Ainsi les enseignements bahá’ís considèrent que « la vérité religieuse n’est pas absolue mais relative, que la révélation divine est un processus continu et progressif, que toutes les grandes religions du monde sont d’origine divine, que leurs principes de base sont en complète harmonie, que leurs buts et objectifs sont les mêmes, que leurs enseignements sont les facettes d’une même réalité, que leurs fonctions sont complémentaires, qu’elles ne diffèrent que dans les aspects secondaires de leurs doctrines et que leurs missions représentent les étapes successives de l’évolution spirituelle de la société humaine. » Shoghi Effendi
L’humanité forme une seule famille
Le principe de l’unité de l’humanité est le centre autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh.
Pour nous inviter à comprendre que nous appartenons à une seule famille humaine, Bahá’u’lláh a comparé le monde au corps humain. Dans cet organisme, des millions de cellules, diverses dans leur forme et leur fonction, jouent leur rôle dans le maintien de la santé du système. Le principe qui régit le fonctionnement de l’organisme est la coopération. Ses diverses parties ne sont pas en concurrence pour les ressources, mais chaque cellule participe à un processus continu d’échange et de partage.
Chaque individu est un membre du corps de l’humanité. Chacun est noble dans son essence, possède une âme unique. Tous partagent l’objectif commun de faire avancer une civilisation matérielle et spirituelle en constant progrès.
Cette prise de conscience de notre patrimoine commun et de notre avenir interdépendant redéfinit notre compréhension de nous-mêmes et remet en cause le fonctionnement de la société contemporaine.
L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient raciaux, religieux ou liés au sexe, soient totalement éliminés.
Ce principe de l’unité appelle un changement fondamental de la conscience et une acceptation sincère de l’enseignement de Bahá’u’lláh que le temps est venu où chaque être humain sur terre peut contribuer au bien-être de toute la famille humaine.
Tout préjugé est destructeur et doit être abandonné
L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient liés à la race, à l’appartenance ethnique, à la nationalité, à la religion, à la classe sociale ou au sexe des individus, soient totalement éliminés.
Les mauvaises compréhensions et les préjugés qui conduisent à considérer un groupe de personnes comme supérieur à un autre contribuent largement aux afflictions actuelles de l’humanité. Le préjugé est une idée fausse des autres, une idée préconçue, fondée sur l’ignorance. Il nous rend aveugle au fait que chaque personne est dans son essence un être spirituel doté de talents et de capacités uniques, une « mine riche en gemmes d’une valeur inestimable ».
Établir des relations solides avec des gens de tous les horizons de la vie est l’antidote à la maladie corrosive du préjugé. « Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis », disait ‘Abdu’l-Bahà, « Tous les êtres humains sont égaux. Il n’y a ni distinction, ni préférence pour aucune âme ».
Cette égalité ne peut se traduire dans les faits que si chacun de nous s’efforce de se défaire de tout préjugé. Lorsqu’un sentiment de haine commence à se former dans nos cœurs, nous devons immédiatement le remplacer par un sentiment d’amour. Nous devons tout faire pour vaincre nos préjugés.
Les femmes et les hommes sont égaux
L’égalité entre les hommes et les femmes est une question relativement récente dans l’histoire humaine. Son application dans les faits relève encore de nombreux défis, partout dans le monde.
Bahá’u’lláh, a clairement affirmé, il y a un siècle et demi, que « les femmes et les hommes ont été et seront toujours égaux aux yeux de Dieu. »
Les enseignements bahá’ís précisent que le progrès de l’humanité dépend de la mise en œuvre de ce principe d’égalité et que la paix, la prospérité et le bien-être ne seront atteints que lorsque les hommes et les femmes participeront de manière égale à la vie de la société. L’émancipation de la femme est donc l’une des conditions essentielles à l’avènement de la paix. Pourtant, son importance reste méconnue. Le refus d’une association à part entière des femmes, à tous les domaines de l’activité humaine, constitue une injustice à l’égard de la moitié de la population mondiale, qui ne peut se justifier par aucun critère moral, biologique ou pratique.
Permettre aux femmes de trouver leur place dans l’organisation sociale actuelle ne suffit pas. Il faut que les femmes et les hommes travaillent au coude à coude à l’édification d’un nouvel ordre social reposant sur des principes spirituels, à la recherche de la justice, la paix et la prospérité collective.
Depuis plus d’un siècle, les bahá’ís œuvrent à l’avancement des droits de la femme, partout dans le monde, à travers l’éducation, des projets économiques et sociaux, ainsi que de la participation de la Communauté internationale bahá’íe (ONG) aux Nations Unies en tant que membre consultatif.
La science et la religion doivent être en harmonie
Les enseignements bahá’ís dépassent la question de compatibilité et parlent de l’harmonie entre la science et la religion.
Cette affirmation est fondée sur la conviction qu’il n’existe qu’une seule vérité ou réalité, même si celle-ci peut présenter plusieurs facettes.
Ils se réfèrent à la science et à la religion comme deux systèmes complémentaires de connaissances et de pratiques qui contribuent au progrès de la civilisation.
L’un de ces systèmes, la science, peut être comparé « à un miroir dans lequel sont révélées et réfléchies les formes et les images infinies des choses existantes. C’est la base même de tout développement individuel et national. Sans cette base de recherche le développement est impossible. »
La religion, l’autre système de connaissance, écrit Shoghi Effendi, « possède un caractère fondamentalement mystique. Son objectif essentiel est le développement de l’individu et de la société par l’acquisition de vertus et de forces spirituelles. »
Cette prise de position vis-à-vis de la science et de la religion ne prétend pas les définir mais permet des réflexions profondes et une nouvelle approche concernant la nature de leurs interactions, en particulier lorsqu’il s’agit des progrès de la civilisation.
Concernant la relation entre la science et la religion, ’Abdu’l-Bahá écrit :
« La religion et la science sont les deux ailes qui permettent à l’intelligence de l’homme de s’élever vers les hauteurs, et à l’âme humaine de progresser. Il n’est pas possible de voler avec une aile seulement. Si quelqu’un essayait de voler avec l’aile de la religion seulement, il tomberait bientôt dans le marécage de la superstition, tandis que, d’autre part, avec l’aile de la science seulement, il ne ferait aucun progrès mais sombrerait dans la fondrière désespérante du matérialisme. »
La justice est une force pour parvenir à l’unité
Au niveau de l’individu, la justice est cette faculté de l’âme humaine qui permet à chacun de distinguer le vrai du faux.
Bahá’u’lláh affirme qu’elle est, aux yeux de Dieu, « la chose préférée » puisqu’elle donne à tout individu les moyens de voir par ses propres yeux et non par ceux des autres, de connaître par son propre jugement plutôt que par celui de son voisin ou de son groupe. Elle exige de nous un jugement impartial, un comportement équitable envers autrui ; elle nous accompagne donc dans chaque acte quotidien de la vie.
Au niveau du groupe, le souci de justice est l’indispensable repère d’une prise de décision collective, car c’est le seul moyen de parvenir à l’unité de pensée et d’action. Loin d’encourager l’esprit punitif qui lui a si souvent servi de masque par le passé, la justice est l’expression concrète de la notion, qu’en matière de progrès, les intérêts de l’individu et ceux de la société sont inextricablement liés. Dans la mesure où la justice devient la règle des relations humaines, un climat d’échange s’installe qui permet alors d’examiner, sans passion, les options en présence et d’adopter une ligne de conduite appropriée. Dans un tel climat, les éternelles tendances à la manipulation et à l’esprit partisan ont bien moins de chance d’infléchir le processus de prise de décision. »
« La justice est la seule force qui puisse transformer la conscience naissante de l’unité de l’humanité en une volonté collective capable d’ériger sereinement les structures nécessaires à une vie communautaire mondiale. »
La recherche de la vérité est une responsabilité personnelle
Bahá’u’lláh insiste sur le devoir fondamental qu’a chaque être humain de développer ses connaissances en regardant le monde « par ses propres yeux et non par ceux d’autrui ».
Il affirme également que nous ne devons pas adhérer à un mode de pensée simplement par tradition ou par reproduction de modèles, mais nous forger nous-mêmes nos propres idées car l’être humain a été doté de la capacité de distinguer la vérité du mensonge. Si un individu n’utilise pas cette capacité, et accepte sans questionnement certaines idées ou opinions, soit par admiration ou par peur de ceux qui les diffusent, alors il aura négligé ses facultés d’être humain. Dans la religion bahá’íe, nul n’a le droit d’interpréter les textes pour quelqu’un d’autre que lui-même. C’est pour cette raison que chacun est invité à lire les écrits saints et à prendre part à leur traduction dans la réalité de ce monde.
Les extrêmes de richesse et de pauvreté doivent être abolis
Les écrits bahá’ís enseignent que l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté est un principe dont la mise en œuvre est vitale pour parvenir à l’unification de la famille humaine et à l’édification d’une société mondiale pacifique.
La question des extrêmes dans la pauvreté et la richesse porte essentiellement sur la nature des relations qui lient les individus, les communautés et les nations. De nos jours, la plus grande partie de la population mondiale vit dans des sociétés caractérisées par des relations de domination – que ce soit la domination exercée par une nation, un peuple, une classe sociale, un groupe religieux ou ethnique ou un sexe sur l’autre. Pourtant les sociétés ne peuvent s’épanouir dans un milieu qui favorise l’inégalité d’accès aux ressources, à l’acquisition des connaissances et à une participation véritable à la vie de la société.
La richesse matérielle est sans nul doute essentielle à la réalisation des objectifs que se fixent les individus et groupes humains mais les ressources humaines et matérielles à disposition doivent être utilisées pour le bien de tous à long-terme et non à l’avantage de certains à court terme. Ceci n’est possible que lorsque la coopération devient la base d’une activité économique organisée. ‘Abdu’l-Bahá affirme que la coopération donne vie à la société tout comme l’organisme humain ne peut être maintenu en vie que grâce à la coopération des éléments qui le compose :
Ainsi l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté doit être abordée au niveau mondial : « Poser les bases d’une civilisation mondiale revient à créer des lois et des institutions de nature et de portée universelles. »
L’humanité en marche vers la paix mondiale
La Grande Paix à laquelle ont aspiré profondément les gens de bonne volonté au fil des siècles, dont prophètes et poètes nous offrent la vision depuis d’innombrables générations et dont les livres saints de l’humanité ont toujours renfermé la promesse, se profile enfin à l’horizon mondial.
Il est maintenant possible à chacun, pour la première fois dans l’histoire, de voir toute la planète et les innombrables peuples qui l’habitent, dans une perspective globale. La paix mondiale est non seulement possible mais inévitable, nous enseigne Bahà’u’llàh. C’est la prochaine étape de notre évolution.
Les enseignements bahá’ís offrent la vision d’un monde uni et pacifique. L’humanité a maintenant la capacité de créer une telle société, fondée sur la justice. Pour autant, la réalisation de cette vision n’est pas une tâche facile et le privilège d’y prendre part n’est pas réservé à quelques personnes. Tous les peuples du monde sont appelés à développer une conscience aiguë de la nécessité d’avancer collectivement vers cet objectif.
Chacun, jeune ou vieux, femme ou homme, pauvre ou riche, est invité à progresser dans cette nouvelle civilisation de prospérité.
Le progrès ne peut venir que si nous développons une nouvelle compréhension de la nature humaine, spirituelle et unificatrice et non matérielle et conflictuelle. Nous avons tous besoin d’apprendre à entrer en relation les uns avec les autres d’une façon encourageante et bienveillante. Les institutions de la société devront également être remodelées afin que la justice soit le principe organisateur de la société.
Un processus éducatif qui développe la capacité à servir l’humanité est le chemin nécessaire vers cet avenir. Sa première étape consiste, pour les bahá’ís, leurs amis, familles et collègues à partager des moments de prière, étudier les enseignements spirituels et organiser des cours pour les jeunes et les enfants, afin de contribuer autour d’eux à la réalisation progressive de cette vision.
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Jardins de Riḍván
Ô bien-aimés ! Le tabernacle de l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles d’une seule branche.
– Bahà’u’llàh
Les enseignements de la foi bahá’íe inspirent les individus alors qu’ils apprennent à améliorer leurs propres vies et à contribuer à l’avancement de la civilisation. Quelques enseignements essentiels sont présentés ci-dessous.
Dieu est un et la religion est une
Les enseignements bahá’ís considèrent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, c’est-à-dire que l’univers et toutes les créatures qu’il contient ont été créés par un seul et unique force supérieur.
L’essence même de Dieu est inconnaissable et inaccessible pour l’être humain. En effet, en général, la créature ne peut comprendre elle-même son créateur. Une table ne peut pas comprendre la nature du charpentier qui l’a créée par exemple. L’existence même du charpentier est incompréhensible pour les objets qu’il fabrique.
C’est pourquoi d’âge en âge, Dieu nous fait parvenir ses enseignements à travers ses Messagers. Chacun d’eux éduque l’humanité, en délivrant un message adapté à la capacité de compréhension et aux besoins des hommes de son époque.
Bien que nous ayons différentes conceptions de la nature de Dieu, bien que nous le priions dans différentes langues et lui donnions des noms différents nous parlons cependant du même et unique créateur.
Ainsi les enseignements bahá’ís considèrent que « la vérité religieuse n’est pas absolue mais relative, que la révélation divine est un processus continu et progressif, que toutes les grandes religions du monde sont d’origine divine, que leurs principes de base sont en complète harmonie, que leurs buts et objectifs sont les mêmes, que leurs enseignements sont les facettes d’une même réalité, que leurs fonctions sont complémentaires, qu’elles ne diffèrent que dans les aspects secondaires de leurs doctrines et que leurs missions représentent les étapes successives de l’évolution spirituelle de la société humaine. » Shoghi Effendi
L’humanité forme une seule famille
Le principe de l’unité de l’humanité est le centre autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh.
Pour nous inviter à comprendre que nous appartenons à une seule famille humaine, Bahá’u’lláh a comparé le monde au corps humain. Dans cet organisme, des millions de cellules, diverses dans leur forme et leur fonction, jouent leur rôle dans le maintien de la santé du système. Le principe qui régit le fonctionnement de l’organisme est la coopération. Ses diverses parties ne sont pas en concurrence pour les ressources, mais chaque cellule participe à un processus continu d’échange et de partage.
Chaque individu est un membre du corps de l’humanité. Chacun est noble dans son essence, possède une âme unique. Tous partagent l’objectif commun de faire avancer une civilisation matérielle et spirituelle en constant progrès.
Cette prise de conscience de notre patrimoine commun et de notre avenir interdépendant redéfinit notre compréhension de nous-mêmes et remet en cause le fonctionnement de la société contemporaine.
L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient raciaux, religieux ou liés au sexe, soient totalement éliminés.
Ce principe de l’unité appelle un changement fondamental de la conscience et une acceptation sincère de l’enseignement de Bahá’u’lláh que le temps est venu où chaque être humain sur terre peut contribuer au bien-être de toute la famille humaine.
Le dessein fondamental qui anime la foi de Dieu et sa religion est de sauvegarder les intérêts et de promouvoir l’unité de la race humaine, de stimuler l’esprit d’amour et de fraternité parmi les hommes.
– Bahà’u’llàh
Tout préjugé est destructeur et doit être abandonné
L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient liés à la race, à l’appartenance ethnique, à la nationalité, à la religion, à la classe sociale ou au sexe des individus, soient totalement éliminés.
Les mauvaises compréhensions et les préjugés qui conduisent à considérer un groupe de personnes comme supérieur à un autre contribuent largement aux afflictions actuelles de l’humanité. Le préjugé est une idée fausse des autres, une idée préconçue, fondée sur l’ignorance. Il nous rend aveugle au fait que chaque personne est dans son essence un être spirituel doté de talents et de capacités uniques, une « mine riche en gemmes d’une valeur inestimable ».
Établir des relations solides avec des gens de tous les horizons de la vie est l’antidote à la maladie corrosive du préjugé. « Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis », disait ‘Abdu’l-Bahà, « Tous les êtres humains sont égaux. Il n’y a ni distinction, ni préférence pour aucune âme ».
Cette égalité ne peut se traduire dans les faits que si chacun de nous s’efforce de se défaire de tout préjugé. Lorsqu’un sentiment de haine commence à se former dans nos cœurs, nous devons immédiatement le remplacer par un sentiment d’amour. Nous devons tout faire pour vaincre nos préjugés.
Ô enfants des Hommes ! Ne savez-vous pas pourquoi Nous vous avons tous créés de la même poussière ? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque Nous vous avons tous fait d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester.
– Bahà’u’llàh
Les femmes et les hommes sont égaux
L’égalité entre les hommes et les femmes est une question relativement récente dans l’histoire humaine. Son application dans les faits relève encore de nombreux défis, partout dans le monde.
Bahá’u’lláh, a clairement affirmé, il y a un siècle et demi, que « les femmes et les hommes ont été et seront toujours égaux aux yeux de Dieu. »
Les enseignements bahá’ís précisent que le progrès de l’humanité dépend de la mise en œuvre de ce principe d’égalité et que la paix, la prospérité et le bien-être ne seront atteints que lorsque les hommes et les femmes participeront de manière égale à la vie de la société. L’émancipation de la femme est donc l’une des conditions essentielles à l’avènement de la paix. Pourtant, son importance reste méconnue. Le refus d’une association à part entière des femmes, à tous les domaines de l’activité humaine, constitue une injustice à l’égard de la moitié de la population mondiale, qui ne peut se justifier par aucun critère moral, biologique ou pratique.
Permettre aux femmes de trouver leur place dans l’organisation sociale actuelle ne suffit pas. Il faut que les femmes et les hommes travaillent au coude à coude à l’édification d’un nouvel ordre social reposant sur des principes spirituels, à la recherche de la justice, la paix et la prospérité collective.
Depuis plus d’un siècle, les bahá’ís œuvrent à l’avancement des droits de la femme, partout dans le monde, à travers l’éducation, des projets économiques et sociaux, ainsi que de la participation de la Communauté internationale bahá’íe (ONG) aux Nations Unies en tant que membre consultatif.
Le monde de l’humanité possède deux ailes – l’une est constituée par les hommes, l’autre par les femmes. Tant que les deux ailes ne sont pas également développées, l’oiseau ne peut voler. Si une aile demeure faible, le vol est impossible. Tant que le monde des femmes ne deviendra pas égal au monde des hommes sur le plan de l’acquisition des vertus et des perfections, le succès et la prospérité ne pourront être réalisés comme ils devraient l’être.
– ‘Abdu’l-Bahà
La science et la religion doivent être en harmonie
Les enseignements bahá’ís dépassent la question de compatibilité et parlent de l’harmonie entre la science et la religion.
Cette affirmation est fondée sur la conviction qu’il n’existe qu’une seule vérité ou réalité, même si celle-ci peut présenter plusieurs facettes.
Ils se réfèrent à la science et à la religion comme deux systèmes complémentaires de connaissances et de pratiques qui contribuent au progrès de la civilisation.
L’un de ces systèmes, la science, peut être comparé « à un miroir dans lequel sont révélées et réfléchies les formes et les images infinies des choses existantes. C’est la base même de tout développement individuel et national. Sans cette base de recherche le développement est impossible. »
La religion, l’autre système de connaissance, écrit Shoghi Effendi, « possède un caractère fondamentalement mystique. Son objectif essentiel est le développement de l’individu et de la société par l’acquisition de vertus et de forces spirituelles. »
Cette prise de position vis-à-vis de la science et de la religion ne prétend pas les définir mais permet des réflexions profondes et une nouvelle approche concernant la nature de leurs interactions, en particulier lorsqu’il s’agit des progrès de la civilisation.
Concernant la relation entre la science et la religion, ’Abdu’l-Bahá écrit :
« La religion et la science sont les deux ailes qui permettent à l’intelligence de l’homme de s’élever vers les hauteurs, et à l’âme humaine de progresser. Il n’est pas possible de voler avec une aile seulement. Si quelqu’un essayait de voler avec l’aile de la religion seulement, il tomberait bientôt dans le marécage de la superstition, tandis que, d’autre part, avec l’aile de la science seulement, il ne ferait aucun progrès mais sombrerait dans la fondrière désespérante du matérialisme. »
La justice est une force pour parvenir à l’unité
Au niveau de l’individu, la justice est cette faculté de l’âme humaine qui permet à chacun de distinguer le vrai du faux.
Bahá’u’lláh affirme qu’elle est, aux yeux de Dieu, « la chose préférée » puisqu’elle donne à tout individu les moyens de voir par ses propres yeux et non par ceux des autres, de connaître par son propre jugement plutôt que par celui de son voisin ou de son groupe. Elle exige de nous un jugement impartial, un comportement équitable envers autrui ; elle nous accompagne donc dans chaque acte quotidien de la vie.
Au niveau du groupe, le souci de justice est l’indispensable repère d’une prise de décision collective, car c’est le seul moyen de parvenir à l’unité de pensée et d’action. Loin d’encourager l’esprit punitif qui lui a si souvent servi de masque par le passé, la justice est l’expression concrète de la notion, qu’en matière de progrès, les intérêts de l’individu et ceux de la société sont inextricablement liés. Dans la mesure où la justice devient la règle des relations humaines, un climat d’échange s’installe qui permet alors d’examiner, sans passion, les options en présence et d’adopter une ligne de conduite appropriée. Dans un tel climat, les éternelles tendances à la manipulation et à l’esprit partisan ont bien moins de chance d’infléchir le processus de prise de décision. »
« La justice est la seule force qui puisse transformer la conscience naissante de l’unité de l’humanité en une volonté collective capable d’ériger sereinement les structures nécessaires à une vie communautaire mondiale. »
La justice est la lumière des hommes. Ne l’étouffez pas avec les vents contraires de l’oppression et de la tyrannie. Le but de la justice est de faire naître l’unité parmi les hommes. L’océan de la sagesse divine s’enfle à l’intérieur de ce mot sublime tandis que tous les livres du monde n’en peuvent contenir le sens profond.
– Bahá’u’lláh
La recherche de la vérité est une responsabilité personnelle
Bahá’u’lláh insiste sur le devoir fondamental qu’a chaque être humain de développer ses connaissances en regardant le monde « par ses propres yeux et non par ceux d’autrui ».
Il affirme également que nous ne devons pas adhérer à un mode de pensée simplement par tradition ou par reproduction de modèles, mais nous forger nous-mêmes nos propres idées car l’être humain a été doté de la capacité de distinguer la vérité du mensonge. Si un individu n’utilise pas cette capacité, et accepte sans questionnement certaines idées ou opinions, soit par admiration ou par peur de ceux qui les diffusent, alors il aura négligé ses facultés d’être humain. Dans la religion bahá’íe, nul n’a le droit d’interpréter les textes pour quelqu’un d’autre que lui-même. C’est pour cette raison que chacun est invité à lire les écrits saints et à prendre part à leur traduction dans la réalité de ce monde.
Ne vous détournez pas de ceux qui ont des opinions différentes des vôtres. Tous cherchent la vérité, et bien des chemins y conduisent.
La vérité présente quantité d’aspects mais elle demeure une, pour toujours et à jamais. Ne permettez pas aux divergences d’opinion ou aux différences de pensée de vous séparer de vos semblables ou de causer la discorde, d’introduire la haine et la dissension dans vos coeurs. Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis.
– ‘Abdu’l-Bahà
Les extrêmes de richesse et de pauvreté doivent être abolis
Les écrits bahá’ís enseignent que l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté est un principe dont la mise en œuvre est vitale pour parvenir à l’unification de la famille humaine et à l’édification d’une société mondiale pacifique.
La question des extrêmes dans la pauvreté et la richesse porte essentiellement sur la nature des relations qui lient les individus, les communautés et les nations. De nos jours, la plus grande partie de la population mondiale vit dans des sociétés caractérisées par des relations de domination – que ce soit la domination exercée par une nation, un peuple, une classe sociale, un groupe religieux ou ethnique ou un sexe sur l’autre. Pourtant les sociétés ne peuvent s’épanouir dans un milieu qui favorise l’inégalité d’accès aux ressources, à l’acquisition des connaissances et à une participation véritable à la vie de la société.
La richesse matérielle est sans nul doute essentielle à la réalisation des objectifs que se fixent les individus et groupes humains mais les ressources humaines et matérielles à disposition doivent être utilisées pour le bien de tous à long-terme et non à l’avantage de certains à court terme. Ceci n’est possible que lorsque la coopération devient la base d’une activité économique organisée. ‘Abdu’l-Bahá affirme que la coopération donne vie à la société tout comme l’organisme humain ne peut être maintenu en vie que grâce à la coopération des éléments qui le compose :
La base de la vie est l’assistance mutuelle et l’entraide générale et (…) la suspension de cette réciprocité provoquerait aussitôt la destruction et le néant. Plus le monde aspire à la civilisation et plus cette importante question de coopération devient manifeste.
– ‘Abdu’l-Bahà
Ainsi l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté doit être abordée au niveau mondial : « Poser les bases d’une civilisation mondiale revient à créer des lois et des institutions de nature et de portée universelles. »
L’humanité en marche vers la paix mondiale
La Grande Paix à laquelle ont aspiré profondément les gens de bonne volonté au fil des siècles, dont prophètes et poètes nous offrent la vision depuis d’innombrables générations et dont les livres saints de l’humanité ont toujours renfermé la promesse, se profile enfin à l’horizon mondial.
Il est maintenant possible à chacun, pour la première fois dans l’histoire, de voir toute la planète et les innombrables peuples qui l’habitent, dans une perspective globale. La paix mondiale est non seulement possible mais inévitable, nous enseigne Bahà’u’llàh. C’est la prochaine étape de notre évolution.
Les enseignements bahá’ís offrent la vision d’un monde uni et pacifique. L’humanité a maintenant la capacité de créer une telle société, fondée sur la justice. Pour autant, la réalisation de cette vision n’est pas une tâche facile et le privilège d’y prendre part n’est pas réservé à quelques personnes. Tous les peuples du monde sont appelés à développer une conscience aiguë de la nécessité d’avancer collectivement vers cet objectif.
Chacun, jeune ou vieux, femme ou homme, pauvre ou riche, est invité à progresser dans cette nouvelle civilisation de prospérité.
Le progrès ne peut venir que si nous développons une nouvelle compréhension de la nature humaine, spirituelle et unificatrice et non matérielle et conflictuelle. Nous avons tous besoin d’apprendre à entrer en relation les uns avec les autres d’une façon encourageante et bienveillante. Les institutions de la société devront également être remodelées afin que la justice soit le principe organisateur de la société.
Un processus éducatif qui développe la capacité à servir l’humanité est le chemin nécessaire vers cet avenir. Sa première étape consiste, pour les bahá’ís, leurs amis, familles et collègues à partager des moments de prière, étudier les enseignements spirituels et organiser des cours pour les jeunes et les enfants, afin de contribuer autour d’eux à la réalisation progressive de cette vision.
Ces luttes stériles, ces guerres ruineuses passeront, et la paix suprême viendra… […] Ces luttes, ces massacres et ces discordes doivent cesser et tous les hommes doivent être comme les membres d’une même famille… Que l’homme ne se glorifie pas d’aimer son pays, mais qu’il cherche plutôt sa gloire dans son amour du genre humain…
– Bahà’u’llàh
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Figures centrales et institutions de la foi bahá'íe
Bahá’u’lláh (1817–1892)
Bahá’u’lláh, dont le nom signifie « La Gloire de Dieu », est le Messager prédit par le Báb et par tous les Messagers divins du passé. Bahá’u’lláh offre à l’humanité une nouvelle Révélation venant de Dieu.
Des milliers de versets, de lettres et de livres s’écoulèrent de sa plume. Dans ses écrits il ébauche une structure pour le développement d’une civilisation mondiale qui tient compte à la fois des dimensions spirituelles et matérielles de la vie humaine.
Bahá’u’lláh naquit le 12 novembre 1817 à Téhéran. Fils d’un ministre de la cours du Shah, Bahá’u’lláh refusa d’embrasser la carrière de son père et préféra consacrer son énergie à diverses actions humanitaires qui lui valurent le nom de « Père des pauvres ». En 1844, Bahá’u’lláh devint disciple du Báb, un jeune persan dont les enseignements spirituels de portée universelle déchaînèrent la violence des autorités religieuses. Ses nombreux adeptes, les bábis, furent violentés et le Báb fut exécuté. Bahá’u’lláh, perçu pour sa grandeur d’âme comme le nouveau chef des bábis, fut arrêté et emmené à Téhéran, en août 1852, pieds et cou enchaînés, puis jeté dans l’une des prisons les plus insalubres d’Orient, le Siyáh-Chál ou « Fosse noire », pendant quatre mois. Les autorités espéraient qu’il y trouverait la mort, mais ce cachot devint au contraire le lieu d’une nouvelle révélation. « Je n’étais qu’un homme comme les autres, endormi sur ma couche, lorsque le souffle du Tout-Glorieux est passé sur moi et m’a donné la connaissance de tout ce qui est… » « Cela ne vient pas de moi mais de Celui qui est Tout-Puissant et omniscient. Et Il m’a enjoint d’élever la voix entre le Ciel et la Terre… » écrira-t-il plus tard.
Après avoir été remis en liberté, Bahá’u’lláh fut banni de son pays natal. Commencèrent alors pour lui quarante années d’exil, d’emprisonnement et de persécution. En janvier 1853, il fut escorté vers Bagdad, où il révéla ses premiers écrits. Forcé de quitter cette ville pour Constantinople, il déclara en avril 1863 qu’il était le Promis de tous les âges, dont le Báb avait préparé la venue. A Andrinople, il s’adressa aux dirigeants du monde de l’époque, leur annonçant ouvertement son rang de Messager de Dieu et les priant de gouverner avec justice, de lutter contre la guerre et de travailler à l’établissement d’une paix mondiale. Son exil le conduisit enfin à Saint Jean d’Acre, ville pénitentiaire de l’Empire Ottoman où il arriva en août 1868. Bahá’u’lláh y révéla la plus importante de ses œuvres, le « Kitáb-í-Aqdas » ou « Livre le Plus Saint ». Ce livre esquisse les lois et principes essentiels que les croyants doivent observer et il pose les bases de l’administration de la communauté bahá’íe. Vers la fin des années 1870, Bahá’u’lláh fut autorisé à se déplacer librement en dehors des remparts de la ville et ses disciples le rencontrèrent avec une liberté relative. Il s’installa dans un manoir dans la campagne proche de Saint-Jean-d’Acre. Le 29 mai 1892, s’acheva la vie terrestre de Bahá’u’lláh. Sa dépouille repose dans une petite pièce non loin du manoir restauré. Pour les bahá’ís, ce lieu, connu sous le nom de Bahjí, est le plus saint qui existe sur terre.
Le Báb (1819–1850)
Le précurseur de la foi bahá’ie s’est donné le titre de Báb, la « porte » à travers laquelle ses contemporains pouvaient se préparer à la venue d’un second Messager de Dieu, Bahá’u’lláh, plus grand que lui, qui inaugurerait un âge de paix et de justice.
Le Báb naquit à Shiraz, en Perse, le 20 octobre 1819. Il possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générosité envers les pauvres. Étant lui-même porteur d’une révélation divine indépendante, le Báb révéla sa mission prophétique à son premier disciple le 23 mai 1844. Son principal ouvrage révélé, le Bayán, a pour thème central l’imminence de la venue d’un deuxième messager de Dieu qui serait beaucoup plus grand que lui et dont la mission serait d’établir à l’échelle du monde l’ère de paix et de prospérité promue à chaque époque par les enseignements spirituels et religieux.
Le Bayán abrogeait par ailleurs certaines lois islamiques, qu’il remplaçait par de nouvelles, et insistait sur les valeurs morales et surtout sur la pureté de coeur et d’intention. Le rang des femmes y était rehaussé et la dignité rendue aux pauvres. Enfin, l’éducation et les sciences utiles à l’humanité y étaient encouragées et valorisées. Son message fut très vite accueilli par de nombreux adeptes et se répandit en Perse comme une traînée de poudre. Ce succès, tout comme l’audace du message proclamé, suscitèrent hostilités et persécutions, en particulier de la part des autorités religieuses qui voyaient leur pouvoir et leur prestige menacés. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis condamné à mort. Il fut exécuté le 9 juillet 1850, à Tabriz. Sa dépouille repose aujourd’hui à Haïfa, en Israël, dans un mausolée majestueux, dressé au milieu d’un écrin de verdure, l’ensemble étant inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco.
Abdu’l-Bahá (1844–1921)
Dans son testament, Bahá’u’lláh désigna son fils aîné, ‘Abdu’l-Bahá, comme l’interprète autorisé de ses écrits et son successeur.
En Orient comme en Occident, ‘Abdu’l-Bahá fut connu comme un ambassadeur de paix et un être humain exemplaire.
Au cours de la nuit du 23 mai 1844, Bahá’u’lláh vit naître son fils ‘Abdu’l-Bahá, dont le nom signifie « serviteur de Bahá ».
‘Abdu’l-Bahá n’avait que huit ans lorsque son père fut chargé de chaînes, emprisonné, dépouillé de tous ses biens puis exilé. Malgré les afflictions dont il a souffert aux côtés de sa famille et ses proches au cours des quarante années d’exil de son père, ‘Abdu’l-Bahá a toujours su, par son humilité et son amour, combler de joie toute personne qui se présentait à lui.
Promoteur d’unité et de paix, interlocuteur des autorités civiles et religieuses, ‘Abdu’l-Bahá fut appelé, à l’ascension de son père, à conduire la jeune communauté bahá’ie, à consolider ses fondements et à étendre sa portée à travers l’orient et l’occident. Le testament de Bahá’u’lláh le désigna en effet, dans les termes les plus clairs, comme celui vers qui tous les croyants devaient se tourner et l’interprète autorisé de ses écrits. Libéré de son assignation à résidence à partir de 1908, il entreprit des voyages en Occident et se déplaça notamment en France en 1911 et 1913, à Paris (lien hypertexte), Marseille et Thonon les Bains. `Abdu’l-Bahá est décédé le 26 novembre 1921 à Haïfa, en Israel. En prenant ‘Abdu’l-Bahá pour exemple, chacun peut promouvoir l’unité et la paix, élever le niveau de ses conversations vers ce qui ennoblit l’être humain et fréquenter ses pairs avec un amour libéré de toute forme de préjugé.
Shoghi Effendi (1897–1957)
’Abdu’l-Bahá avait désigné par testament le plus âgé de ses petits-fils, Shoghi Effendi Rabbaní pour lui succéder, dans une fonction spécifique désignée sous le nom de Gardien de la foi bahá’íe. Dans cette fonction, Shoghi Effendi faisait autorité comme interprète des enseignements bahá’ís.
Né à Saint-Jean-d’Acre le 1er mars 1897, Shoghi Effendi a passé une bonne partie de son enfance auprès de ’Abdu’l-Bahá.
Il suivit les cours de l’université américaine de Beyrouth puis ceux de l’université d’Oxford où il acquit une parfaite maîtrise de la langue anglaise et de la culture occidentale. Doté d’une amabilité et d’une tendresse innée envers ses interlocuteurs, Shoghi Effendi démontrait un enthousiasme et un dynamisme exceptionnels dans la conduite de la communauté baha’ie. Adressant de nombreuses lettres aux premiers croyants et aux jeunes communautés, il les encourageait en leur ouvrant de nouvelles perspectives sur les croyances qu’ils avaient embrassées, et les amenaient, avec méthode et patience, à progresser dans leur service à l’humanité. Ces croyants résidaient dans la plupart des pays du monde au terme du ministère de Shoghi Effendi. Il décéda subitement le 5 novembre 1957, à Londres, où il est enterré.
Maison universelle de justice (1963–Aujourd’hui)
Le développement mondial de la Foi bahá’íe est aujourd’hui dirigé par la Maison universelle de justice. Dans son livre de lois, Bahá’u’lláh ordonne à la Maison universelle de justice d’exercer son influence positive sur le bien-être de l’humanité, de promouvoir l’éducation, la paix et la prospérité mondiale, de protéger l’honneur des hommes et la place de la religion dans la société.
Ses neuf membres sont élus tous les cinq ans par l’ensemble des membres des conseils administratifs nationaux du monde bahá’í. Aucune candidature ni aucune publicité partisane ne précèdent cette élection de dimension mondiale. La sauvegarde de l’unité des adeptes de Baha’u’llah et le maintien de l’intégrité et la flexibilité de ses préceptes sont assurés aujourd’hui par la Maison universelle de justice, après avoir été conférés à ‘Abdu’l-Bahá puis à Shoghi Effendi. Elle est l’institution suprême sous l’impulsion de laquelle les croyants et les institutions bahá’íes se consacrent à l’amélioration matérielle et spirituelle du monde. Elle les conduit notamment, partout dans le monde, à apprendre à développer, de concert avec leurs amis, leurs collègues ou leurs voisins, un processus éducatif qui développe la capacité de servir l’humanité.
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Bahá’u’lláh (1817–1892)
Bahá’u’lláh, dont le nom signifie « La Gloire de Dieu », est le Messager prédit par le Báb et par tous les Messagers divins du passé. Bahá’u’lláh offre à l’humanité une nouvelle Révélation venant de Dieu.
Des milliers de versets, de lettres et de livres s’écoulèrent de sa plume. Dans ses écrits il ébauche une structure pour le développement d’une civilisation mondiale qui tient compte à la fois des dimensions spirituelles et matérielles de la vie humaine.
Bahá’u’lláh naquit le 12 novembre 1817 à Téhéran. Fils d’un ministre de la cours du Shah, Bahá’u’lláh refusa d’embrasser la carrière de son père et préféra consacrer son énergie à diverses actions humanitaires qui lui valurent le nom de « Père des pauvres ». En 1844, Bahá’u’lláh devint disciple du Báb, un jeune persan dont les enseignements spirituels de portée universelle déchaînèrent la violence des autorités religieuses. Ses nombreux adeptes, les bábis, furent violentés et le Báb fut exécuté. Bahá’u’lláh, perçu pour sa grandeur d’âme comme le nouveau chef des bábis, fut arrêté et emmené à Téhéran, en août 1852, pieds et cou enchaînés, puis jeté dans l’une des prisons les plus insalubres d’Orient, le Siyáh-Chál ou « Fosse noire », pendant quatre mois. Les autorités espéraient qu’il y trouverait la mort, mais ce cachot devint au contraire le lieu d’une nouvelle révélation. « Je n’étais qu’un homme comme les autres, endormi sur ma couche, lorsque le souffle du Tout-Glorieux est passé sur moi et m’a donné la connaissance de tout ce qui est… » « Cela ne vient pas de moi mais de Celui qui est Tout-Puissant et omniscient. Et Il m’a enjoint d’élever la voix entre le Ciel et la Terre… » écrira-t-il plus tard.
Après avoir été remis en liberté, Bahá’u’lláh fut banni de son pays natal. Commencèrent alors pour lui quarante années d’exil, d’emprisonnement et de persécution. En janvier 1853, il fut escorté vers Bagdad, où il révéla ses premiers écrits. Forcé de quitter cette ville pour Constantinople, il déclara en avril 1863 qu’il était le Promis de tous les âges, dont le Báb avait préparé la venue. A Andrinople, il s’adressa aux dirigeants du monde de l’époque, leur annonçant ouvertement son rang de Messager de Dieu et les priant de gouverner avec justice, de lutter contre la guerre et de travailler à l’établissement d’une paix mondiale. Son exil le conduisit enfin à Saint Jean d’Acre, ville pénitentiaire de l’Empire Ottoman où il arriva en août 1868. Bahá’u’lláh y révéla la plus importante de ses œuvres, le « Kitáb-í-Aqdas » ou « Livre le Plus Saint ». Ce livre esquisse les lois et principes essentiels que les croyants doivent observer et il pose les bases de l’administration de la communauté bahá’íe. Vers la fin des années 1870, Bahá’u’lláh fut autorisé à se déplacer librement en dehors des remparts de la ville et ses disciples le rencontrèrent avec une liberté relative. Il s’installa dans un manoir dans la campagne proche de Saint-Jean-d’Acre. Le 29 mai 1892, s’acheva la vie terrestre de Bahá’u’lláh. Sa dépouille repose dans une petite pièce non loin du manoir restauré. Pour les bahá’ís, ce lieu, connu sous le nom de Bahjí, est le plus saint qui existe sur terre.
Le Báb (1819–1850)
Le précurseur de la foi bahá’ie s’est donné le titre de Báb, la « porte » à travers laquelle ses contemporains pouvaient se préparer à la venue d’un second Messager de Dieu, Bahá’u’lláh, plus grand que lui, qui inaugurerait un âge de paix et de justice.
Le Báb naquit à Shiraz, en Perse, le 20 octobre 1819. Il possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générosité envers les pauvres. Étant lui-même porteur d’une révélation divine indépendante, le Báb révéla sa mission prophétique à son premier disciple le 23 mai 1844. Son principal ouvrage révélé, le Bayán, a pour thème central l’imminence de la venue d’un deuxième messager de Dieu qui serait beaucoup plus grand que lui et dont la mission serait d’établir à l’échelle du monde l’ère de paix et de prospérité promue à chaque époque par les enseignements spirituels et religieux.
Le Bayán abrogeait par ailleurs certaines lois islamiques, qu’il remplaçait par de nouvelles, et insistait sur les valeurs morales et surtout sur la pureté de coeur et d’intention. Le rang des femmes y était rehaussé et la dignité rendue aux pauvres. Enfin, l’éducation et les sciences utiles à l’humanité y étaient encouragées et valorisées. Son message fut très vite accueilli par de nombreux adeptes et se répandit en Perse comme une traînée de poudre. Ce succès, tout comme l’audace du message proclamé, suscitèrent hostilités et persécutions, en particulier de la part des autorités religieuses qui voyaient leur pouvoir et leur prestige menacés. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis condamné à mort. Il fut exécuté le 9 juillet 1850, à Tabriz. Sa dépouille repose aujourd’hui à Haïfa, en Israël, dans un mausolée majestueux, dressé au milieu d’un écrin de verdure, l’ensemble étant inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco.
Abdu’l-Bahá (1844–1921)
Dans son testament, Bahá’u’lláh désigna son fils aîné, ‘Abdu’l-Bahá, comme l’interprète autorisé de ses écrits et son successeur.
En Orient comme en Occident, ‘Abdu’l-Bahá fut connu comme un ambassadeur de paix et un être humain exemplaire.
Au cours de la nuit du 23 mai 1844, Bahá’u’lláh vit naître son fils ‘Abdu’l-Bahá, dont le nom signifie « serviteur de Bahá ».
‘Abdu’l-Bahá n’avait que huit ans lorsque son père fut chargé de chaînes, emprisonné, dépouillé de tous ses biens puis exilé. Malgré les afflictions dont il a souffert aux côtés de sa famille et ses proches au cours des quarante années d’exil de son père, ‘Abdu’l-Bahá a toujours su, par son humilité et son amour, combler de joie toute personne qui se présentait à lui.
Promoteur d’unité et de paix, interlocuteur des autorités civiles et religieuses, ‘Abdu’l-Bahá fut appelé, à l’ascension de son père, à conduire la jeune communauté bahá’ie, à consolider ses fondements et à étendre sa portée à travers l’orient et l’occident. Le testament de Bahá’u’lláh le désigna en effet, dans les termes les plus clairs, comme celui vers qui tous les croyants devaient se tourner et l’interprète autorisé de ses écrits. Libéré de son assignation à résidence à partir de 1908, il entreprit des voyages en Occident et se déplaça notamment en France en 1911 et 1913, à Paris (lien hypertexte), Marseille et Thonon les Bains. `Abdu’l-Bahá est décédé le 26 novembre 1921 à Haïfa, en Israel. En prenant ‘Abdu’l-Bahá pour exemple, chacun peut promouvoir l’unité et la paix, élever le niveau de ses conversations vers ce qui ennoblit l’être humain et fréquenter ses pairs avec un amour libéré de toute forme de préjugé.
Shoghi Effendi (1897–1957)
’Abdu’l-Bahá avait désigné par testament le plus âgé de ses petits-fils, Shoghi Effendi Rabbaní pour lui succéder, dans une fonction spécifique désignée sous le nom de Gardien de la foi bahá’íe. Dans cette fonction, Shoghi Effendi faisait autorité comme interprète des enseignements bahá’ís.
Né à Saint-Jean-d’Acre le 1er mars 1897, Shoghi Effendi a passé une bonne partie de son enfance auprès de ’Abdu’l-Bahá.
Il suivit les cours de l’université américaine de Beyrouth puis ceux de l’université d’Oxford où il acquit une parfaite maîtrise de la langue anglaise et de la culture occidentale. Doté d’une amabilité et d’une tendresse innée envers ses interlocuteurs, Shoghi Effendi démontrait un enthousiasme et un dynamisme exceptionnels dans la conduite de la communauté baha’ie. Adressant de nombreuses lettres aux premiers croyants et aux jeunes communautés, il les encourageait en leur ouvrant de nouvelles perspectives sur les croyances qu’ils avaient embrassées, et les amenaient, avec méthode et patience, à progresser dans leur service à l’humanité. Ces croyants résidaient dans la plupart des pays du monde au terme du ministère de Shoghi Effendi. Il décéda subitement le 5 novembre 1957, à Londres, où il est enterré.
Maison universelle de justice (1963–Aujourd’hui)
Le développement mondial de la Foi bahá’íe est aujourd’hui dirigé par la Maison universelle de justice. Dans son livre de lois, Bahá’u’lláh ordonne à la Maison universelle de justice d’exercer son influence positive sur le bien-être de l’humanité, de promouvoir l’éducation, la paix et la prospérité mondiale, de protéger l’honneur des hommes et la place de la religion dans la société.
Ses neuf membres sont élus tous les cinq ans par l’ensemble des membres des conseils administratifs nationaux du monde bahá’í. Aucune candidature ni aucune publicité partisane ne précèdent cette élection de dimension mondiale. La sauvegarde de l’unité des adeptes de Baha’u’llah et le maintien de l’intégrité et la flexibilité de ses préceptes sont assurés aujourd’hui par la Maison universelle de justice, après avoir été conférés à ‘Abdu’l-Bahá puis à Shoghi Effendi. Elle est l’institution suprême sous l’impulsion de laquelle les croyants et les institutions bahá’íes se consacrent à l’amélioration matérielle et spirituelle du monde. Elle les conduit notamment, partout dans le monde, à apprendre à développer, de concert avec leurs amis, leurs collègues ou leurs voisins, un processus éducatif qui développe la capacité de servir l’humanité.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Le bahaïsme, seule religion officiellement persécutée en Iran
En République islamique d'Iran, il n'y a pas que les opposants politiques qui sont condamnés à passer de longues années derrière les barreaux. Il y a aussi les minorités religieuses.
Sept adeptes de la foi bahaï viennent d'être condamnés à 20 ans de prison, a-t-on appris hier de source proche de cette religion fondée au XIXe siècle en Iran et que Téhéran tient pour hérétique.
Mais les charges restent les mêmes. Jamaluddin Khanjani, Afif Naeemi, Saeed Rezai, Behrouz Tavakoli, Vahid Tizfahm, mais aussi deux femmes, Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet, ont été condamnés hier à vingt ans de prison pour
"espionnage," "acte contre la sécurité nationale", et "inimitié envers Dieu". Ces sept personnes avaient été arrêtés en mai 2008 pour cause d'espionnage pour l'étranger, de propagation de la corruption sur terre, de minage de l'Islam
et de coopération avec l'État d'Israël.
"Leur procès, qui a débuté le 12 janvier de cette année, a consisté en six brefs passages au tribunal, après qu'ils eurent été incarcérés sans charge pendant vingt mois", explique dans un communiqué Bani Dugal, qui représente la foi bahaï
auprès des Nations Unies. "Une période au cours de laquelle ils n'ont eu accès à leur avocat que pendant à peine une heure. Le procès s'est achevé le 14 juin".
Les sept condamnés ont nié les charges retenues contre eux et envisagent de faire appel.
Alors que les minorités juives, chrétiennes, et zoroastrienne, sont officiellement respectées
Alors que les minorités juives, chrétiennes, et zoroastrienne, sont officiellement respectées et bénéficient chacune d’un député au Parlement iranien, le bahaïsme est considéré comme une hérésie. Fondé en Perse en 1863 par Mirza Husayn Ali,
alias Baha’u’llah, un noble persan considéré comme le dernier prophète en date de toutes les religions envoyé par Dieu sur terre, son but est d’unir tous les peuples du monde dans une cause universelle et une foi commune. Il s’attache à la promotion
de la condition féminine, l’abolition des discriminations, et le dialogue entre les religions. Il compte plus de 7 millions d’adeptes dans le monde à travers plus de 200 pays. Son centre mondial est basé à Haïfa, en Israël. Plus grande minorité religieuse
en Iran, avec 350 000 membres mais seule confession du pays postérieure à l’Islam, ses adeptes sont accusés d’apostasie et traités comme des «infidèles non protégés ». En Islam, le dernier prophète n’est autre que Mahomet.
Selon la législation iranienne, tuer un Bahaï n’est pas considéré comme un crime. 200 d’entre eux ont ainsi été exécutés depuis 1979, des centaines emprisonnés. Et c’est toujours le cas aujourd’hui. Selon les leaders bahaï, 47 de leurs membres
seraient toujours actuellement emprisonnés en Iran, uniquement en raison de leurs croyances. Depuis l’arrivée à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, les membres de la communauté bahaï ont tous été identifiés et demeurent
étroitement surveillés. Pourtant, ces persécutions n’ont pas uniquement eu lieu sous la République islamique. Ce fut également le cas sous le Shah et sous son père Reza Shah.
Les Bahaïs se démarquent du reste de la population musulmane par une remarquable vie intellectuelle. Parmi eux, beaucoup de médecins, cadres, ou artistes. Pourtant, en République islamique, ils ne sont ni autorisés à se rendre à l’université, ni
même à travailler. « On ne me considère pas comme un être humain. Je suis forcée d’étudier clandestinement », m’avait affirmé en 2005 Samaneh, brillante Bahaï de 21 ans, qui connaissait sur le bout des doigts l'ensemble des "ghazals" du poète
perse Hafez, avant d'être forcée de quitter pays et parents. Et la jeune Iranienne n’exagérait pas. Les Bahaïs sont interdits de retraite, et leurs enfants d’héritage. Pire, ils ne sont pas autorisés à inscrire un nom sur la tombe de leurs défunts.
Quant à leur temples et cimetières, ils sont régulièrement détruits et profanés.
Dans une interview exclusive à "Dentelles et tchador", le Docteur Foad Saberan, psychiatre bahaï français né à Téhéran, nous éclaire sans concession et sans langue de bois sur la seule religion officiellement persécutée en Iran...
Foad Saberan, pourquoi l'Iran a-t-il lourdement condamné ces sept Bahaïs?
On l'ignore pour l'instant. Cette condamnation pourrait illustrer les combats actuels entre les différentes factions (conservatrices) du Régime. Dans mon esprit, ils ont décidé d'impressionner la communauté bahaï. Ce que je peux dire, c'est que condamner à 20 ans de prison des Bahaïs, dont le plus vieux est âgé de 77 ans, équivaut pratiquement à une peine de mort.
Pouquoi la République islamique d'Iran s'attaque-t-elle aux Bahaïs?
Le projet de la persécution des Bahaïs existe depuis trente ans en Iran. Car cette religion représente pour la République islamique un risque idéologique. Pourquoi? Parce que cette foi, ayant été bâtie après l'Islam, remet selon eux en cause tout le
système des prêtres musulmans chiites. Ce même raisonnement a déjà été pratiqué par les mollahs pour leur propre Islam qui, ayant été créé après le Christianisme, a d'après eux tout simplement annihilé celui-ci. Aujourd'hui, avec l'existence du
Bahaïsme, ils n'ont plus qu'à fermer boutique. Et ils vivent ceci comme une injure. Or ce qui est intéressant, c'est que les mollahs iraniens ne se sont même pas donnés la peine de lire un seul Écrit bahaï. Ils se rendraient compte que cette religion
n'a rien à voir avec l'Islam.
Pourquoi le centre mondial bahaï est-il situé à Haïfa en Israël?
C'est simple. Car c'est là, à Akka (Saint Jean d'Acre), près de la ville de Haïfa, située à l'époque en Palestine ottomane, que Bahaullah et ses fidèles ont été déportés, en 1868, de la ville de Constantinople. Et ils ont été interdits d'en sortir pendant
plus de 40 ans. Bahaullah avait déjà été expulsé d'Iran vers Bagdad en 1853. De 1853 à 1868, lui-même et ses adeptes (qui deviendront en 1863 les "Bahaïs") ont multiplié les allers-retours entre Bagdad et Constantinople, avant d'être à nouveau
expulsés, cette fois en Palestine. Or les Mollahs affirment que les Bahaïs sont arrivés en 1868 à Haïfa pour y créer le Sionisme! Ce qui n'a aucun sens, l'État d'Israël ayant été créé...80 ans plus tard, en 1947 !
Où vivent actuellement les Bahaïs?
400 Bahaïs vivent actuellement en paix en Israël, en tant que servants des sanctuaires bahaïs, mais ils n'ont pas la nationalité israélienne. Il existe sept millions de Bahaïs à travers le monde: des Américains, des Congolais, des Français, des
Brésiliens, des Indiens...qui élisent leurs dirigeants mondiaux siégeant à Haïfa. Les Bahaïs d'Iran, au nombre de 300 000, représentent donc à peine 5% de la communauté bahaï mondiale qui est gouvernée par des non-Iraniens. Voilà pourquoi,
contrairement à ce que souhaitent faire croire les mollahs, cette religion n'a rien d'une affaire iranienne.
Comment sont actuellement traités les Bahaïs en République islamique?
Il est très difficile par exemple pour un Bahaï d'enregistrer son enfant à sa naissance, beaucoup de Mairies n'en voulant pas. Les enfants bahaïs sont considérés comme de réels "bâtards". Selon les directives de l'éducation nationale, ils sont soumis
à l'école primaire à d'intenses pressions pour les amener à renoncer à la foi de leur père. Jusqu'en 2000, ils n'avaient pas le droit de passer le bac. Depuis, ils ont l'autorisation de passer le concours d'entrée à l'université, et même de s'inscrire à la
fac.
On assiste donc une réelle amélioration de leur situation...
Pas du tout, deux-trois mois après leur inscription, tous sont peu à peu expulsés de l'université pour mille et un prétextes. Défauts dans leur dossier d'inscription, manquement à un cours... Il y a un mois, un décret dans un journal officiel iranien a
annoncé que "les adeptes des religions non reconnues", c'est à dire les Bahaïs, n'avaient pas leur place à l'université.
Comment expliquer alors que les membres de la communauté bahaï sont relativement cultivés?
Les bahaïs ont toujours des universités à eux, créés par leurs membres. Il est fondamental dans l'idéologie bahaï de prier et d'acquérir du savoir. Mais ils ne peuvent malheureusement étudier que des disciplines ne réclamant aucun travail en
laboratoire. Par conséquent, il est actuellement impossible aux Bahaïs en Iran de devenir médecin ou dentiste.
Qu'en est-il de l'accès au marché du travail pour les Bahaïs en République islamique?
Les jeunes Bahaïs deviennent donc ultrasavants mais ultraprécaires, le Régime interdisant à tout employeur d'engager des Bahaïs. Mais il existe heureusement une solidarité de plus en plus active dans la société iranienne entre Musulmans et Bahaïs, qui leur permet tout de même de s'en sortir. Par exemple, alors qu'il est interdit à un épicier ou à un boulanger de vendre ses produits à un Bahaï, ils réussissent tant bien que mal à les fournir en les livrant dans la soirée.
Et Quid des droits de l'homme?
Théoriquement, le meurtre d'un Bahaï est considéré comme "halal" (licite) en Iran. Or loin d'assister à des assassinats permanents de la part du peuple iranien, on constate que depuis trente ans, seul le Régime islamique tourmente les membres
de la communauté bahaï. En les expulsant de leurs maisons, en brûlant leurs moissons et en détruisant leurs cimetières.
Pouvez-vous nous en dire plus?
Les Bahaïs n'ont plus de tombeau. Le cimetière bahaï de Téhéran a été rasé, hormis le marbre des tombes parce qu'il était récupérable. Ils ont construit au-dessus un Centre d'Études islamiques, autour duquel ils ont planté des arbres.
Et il n'est pas étonnant qu'ils poussent très bien...
Mais que deviennent les corps?
Parfois, certaines tombes son vidées. Mais la plupart des corps restent sous terre, sans véritable sépulture.
Cela veut dire qu'un Bahaï qui meurt aujourd'hui en Iran, n'a aucun endroit pour être enterré?
Enterrer un Bahaï aujourd'hui en Iran demeure extrêmement difficile. La seule solution reste de les inhumer loin de la ville, dans le désert, dans des cimetières clandestins. Mais même dans ce cas, les familles sont parfois suivies par les services
secrets iraniens pour déterrer les corps. Pourtant depuis l'avènement de la République islamique, seuls une vingtaine de Bahaïs iraniens ont renoncé à leur foi. Ils ont obtenu en échange de nombreux cadeaux de la part du Régime.
Mais nous gardons de très bonnes relations avec eux. Un Bahaï peut renoncer du jour au lendemain à sa religion (ce qui n'est pas le cas d'un musulman iranien).
Les Bahaïs ont également été persécutés sous le Shah n'est-ce pas?
Le Shah était une personnalité compliquée. Il lui arrivait de s'appuyer sur le travail des Bahaïs, relativement bien éduqués, comme les ingénieurs. Or il les maltraitait aussi pour apaiser ses relations avec le Clergé.
En 1955, une quinzaine de Bahaïs sont morts sous le Shah. Des crimes qui n'ont pas été organisés par le gouvernement, mais celui-ci n'a pas pour autant poursuivi les assassins.
Autre discrimination, en 1965, le Shah a réclamé aux Institutions bahaïs d'énormes taxes sur leurs propriétés avec effet rétroactif.
Que pense la population iranienne, en majorité musulmane chiite, des Bahaïs?
Les milieux éduqués protègent les Bahaïs en Iran. Les membres de la communauté étant de facto des convertis depuis au maximum trois générations, beaucoup de leurs familles, qui sont elles restées musulmanes, aident leurs proches bahaïs.
Quant au petit peuple, il croit de moins en moins l'intense propagande gouvernementale anti-bahaï. Il faut dire que les reportages fabriqués de toute pièce par la télévision d'État iranienne ne font pas preuve de beaucoup d'imagination.
Il y en a notamment un qui a récemment expliqué que la télévision britannique BBC (British Broadcasting Corporation) signifiait en réalité "Bahaï Broadcasting Corporation" et qu'elle était inféodée à la BBC, et donc à Israël.
La situation des Bahaïs en Iran s'est-elle aggravée sous Ahmadinejad?
Mahmoud Ahmadinejad ayant été un membre actif de la secte messianique des "Hojatieh", il n'a en tête qu'une seule idée: juguler le Bahaïsme, ce qui constitue un des fondements de cette secte. D'ailleurs, l'organisation des Hojatieh a été créée en 1952 sous le nom "d'organisation contre le Bahaïsme". Mais ils n'ont cependant jamais prêché le meurtre contre les Bahaïs. Ils préfèrent s'infiltrer dans la communauté pour mieux la combattre idéologiquement. Lors de la prise d'otage de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979, les organisations étudiantes islamiques (dont a fait partie Ahmadinejad) avaient annoncé vouloir mettre la main sur des documents prouvant à 100% la collusion entre Bahaïsme et États-Unis. Or ils n'avaient rien trouvé...
"La Terre n'est qu'un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens" (extrait des Écrits bahaïs)
.
En République islamique d'Iran, il n'y a pas que les opposants politiques qui sont condamnés à passer de longues années derrière les barreaux. Il y a aussi les minorités religieuses.
Sept adeptes de la foi bahaï viennent d'être condamnés à 20 ans de prison, a-t-on appris hier de source proche de cette religion fondée au XIXe siècle en Iran et que Téhéran tient pour hérétique.
Mais les charges restent les mêmes. Jamaluddin Khanjani, Afif Naeemi, Saeed Rezai, Behrouz Tavakoli, Vahid Tizfahm, mais aussi deux femmes, Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet, ont été condamnés hier à vingt ans de prison pour
"espionnage," "acte contre la sécurité nationale", et "inimitié envers Dieu". Ces sept personnes avaient été arrêtés en mai 2008 pour cause d'espionnage pour l'étranger, de propagation de la corruption sur terre, de minage de l'Islam
et de coopération avec l'État d'Israël.
"Leur procès, qui a débuté le 12 janvier de cette année, a consisté en six brefs passages au tribunal, après qu'ils eurent été incarcérés sans charge pendant vingt mois", explique dans un communiqué Bani Dugal, qui représente la foi bahaï
auprès des Nations Unies. "Une période au cours de laquelle ils n'ont eu accès à leur avocat que pendant à peine une heure. Le procès s'est achevé le 14 juin".
Les sept condamnés ont nié les charges retenues contre eux et envisagent de faire appel.
Alors que les minorités juives, chrétiennes, et zoroastrienne, sont officiellement respectées
Alors que les minorités juives, chrétiennes, et zoroastrienne, sont officiellement respectées et bénéficient chacune d’un député au Parlement iranien, le bahaïsme est considéré comme une hérésie. Fondé en Perse en 1863 par Mirza Husayn Ali,
alias Baha’u’llah, un noble persan considéré comme le dernier prophète en date de toutes les religions envoyé par Dieu sur terre, son but est d’unir tous les peuples du monde dans une cause universelle et une foi commune. Il s’attache à la promotion
de la condition féminine, l’abolition des discriminations, et le dialogue entre les religions. Il compte plus de 7 millions d’adeptes dans le monde à travers plus de 200 pays. Son centre mondial est basé à Haïfa, en Israël. Plus grande minorité religieuse
en Iran, avec 350 000 membres mais seule confession du pays postérieure à l’Islam, ses adeptes sont accusés d’apostasie et traités comme des «infidèles non protégés ». En Islam, le dernier prophète n’est autre que Mahomet.
Selon la législation iranienne, tuer un Bahaï n’est pas considéré comme un crime. 200 d’entre eux ont ainsi été exécutés depuis 1979, des centaines emprisonnés. Et c’est toujours le cas aujourd’hui. Selon les leaders bahaï, 47 de leurs membres
seraient toujours actuellement emprisonnés en Iran, uniquement en raison de leurs croyances. Depuis l’arrivée à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, les membres de la communauté bahaï ont tous été identifiés et demeurent
étroitement surveillés. Pourtant, ces persécutions n’ont pas uniquement eu lieu sous la République islamique. Ce fut également le cas sous le Shah et sous son père Reza Shah.
Les Bahaïs se démarquent du reste de la population musulmane par une remarquable vie intellectuelle. Parmi eux, beaucoup de médecins, cadres, ou artistes. Pourtant, en République islamique, ils ne sont ni autorisés à se rendre à l’université, ni
même à travailler. « On ne me considère pas comme un être humain. Je suis forcée d’étudier clandestinement », m’avait affirmé en 2005 Samaneh, brillante Bahaï de 21 ans, qui connaissait sur le bout des doigts l'ensemble des "ghazals" du poète
perse Hafez, avant d'être forcée de quitter pays et parents. Et la jeune Iranienne n’exagérait pas. Les Bahaïs sont interdits de retraite, et leurs enfants d’héritage. Pire, ils ne sont pas autorisés à inscrire un nom sur la tombe de leurs défunts.
Quant à leur temples et cimetières, ils sont régulièrement détruits et profanés.
Dans une interview exclusive à "Dentelles et tchador", le Docteur Foad Saberan, psychiatre bahaï français né à Téhéran, nous éclaire sans concession et sans langue de bois sur la seule religion officiellement persécutée en Iran...
Foad Saberan, pourquoi l'Iran a-t-il lourdement condamné ces sept Bahaïs?
On l'ignore pour l'instant. Cette condamnation pourrait illustrer les combats actuels entre les différentes factions (conservatrices) du Régime. Dans mon esprit, ils ont décidé d'impressionner la communauté bahaï. Ce que je peux dire, c'est que condamner à 20 ans de prison des Bahaïs, dont le plus vieux est âgé de 77 ans, équivaut pratiquement à une peine de mort.
Pouquoi la République islamique d'Iran s'attaque-t-elle aux Bahaïs?
Le projet de la persécution des Bahaïs existe depuis trente ans en Iran. Car cette religion représente pour la République islamique un risque idéologique. Pourquoi? Parce que cette foi, ayant été bâtie après l'Islam, remet selon eux en cause tout le
système des prêtres musulmans chiites. Ce même raisonnement a déjà été pratiqué par les mollahs pour leur propre Islam qui, ayant été créé après le Christianisme, a d'après eux tout simplement annihilé celui-ci. Aujourd'hui, avec l'existence du
Bahaïsme, ils n'ont plus qu'à fermer boutique. Et ils vivent ceci comme une injure. Or ce qui est intéressant, c'est que les mollahs iraniens ne se sont même pas donnés la peine de lire un seul Écrit bahaï. Ils se rendraient compte que cette religion
n'a rien à voir avec l'Islam.
Pourquoi le centre mondial bahaï est-il situé à Haïfa en Israël?
C'est simple. Car c'est là, à Akka (Saint Jean d'Acre), près de la ville de Haïfa, située à l'époque en Palestine ottomane, que Bahaullah et ses fidèles ont été déportés, en 1868, de la ville de Constantinople. Et ils ont été interdits d'en sortir pendant
plus de 40 ans. Bahaullah avait déjà été expulsé d'Iran vers Bagdad en 1853. De 1853 à 1868, lui-même et ses adeptes (qui deviendront en 1863 les "Bahaïs") ont multiplié les allers-retours entre Bagdad et Constantinople, avant d'être à nouveau
expulsés, cette fois en Palestine. Or les Mollahs affirment que les Bahaïs sont arrivés en 1868 à Haïfa pour y créer le Sionisme! Ce qui n'a aucun sens, l'État d'Israël ayant été créé...80 ans plus tard, en 1947 !
Où vivent actuellement les Bahaïs?
400 Bahaïs vivent actuellement en paix en Israël, en tant que servants des sanctuaires bahaïs, mais ils n'ont pas la nationalité israélienne. Il existe sept millions de Bahaïs à travers le monde: des Américains, des Congolais, des Français, des
Brésiliens, des Indiens...qui élisent leurs dirigeants mondiaux siégeant à Haïfa. Les Bahaïs d'Iran, au nombre de 300 000, représentent donc à peine 5% de la communauté bahaï mondiale qui est gouvernée par des non-Iraniens. Voilà pourquoi,
contrairement à ce que souhaitent faire croire les mollahs, cette religion n'a rien d'une affaire iranienne.
Comment sont actuellement traités les Bahaïs en République islamique?
Il est très difficile par exemple pour un Bahaï d'enregistrer son enfant à sa naissance, beaucoup de Mairies n'en voulant pas. Les enfants bahaïs sont considérés comme de réels "bâtards". Selon les directives de l'éducation nationale, ils sont soumis
à l'école primaire à d'intenses pressions pour les amener à renoncer à la foi de leur père. Jusqu'en 2000, ils n'avaient pas le droit de passer le bac. Depuis, ils ont l'autorisation de passer le concours d'entrée à l'université, et même de s'inscrire à la
fac.
On assiste donc une réelle amélioration de leur situation...
Pas du tout, deux-trois mois après leur inscription, tous sont peu à peu expulsés de l'université pour mille et un prétextes. Défauts dans leur dossier d'inscription, manquement à un cours... Il y a un mois, un décret dans un journal officiel iranien a
annoncé que "les adeptes des religions non reconnues", c'est à dire les Bahaïs, n'avaient pas leur place à l'université.
Comment expliquer alors que les membres de la communauté bahaï sont relativement cultivés?
Les bahaïs ont toujours des universités à eux, créés par leurs membres. Il est fondamental dans l'idéologie bahaï de prier et d'acquérir du savoir. Mais ils ne peuvent malheureusement étudier que des disciplines ne réclamant aucun travail en
laboratoire. Par conséquent, il est actuellement impossible aux Bahaïs en Iran de devenir médecin ou dentiste.
Qu'en est-il de l'accès au marché du travail pour les Bahaïs en République islamique?
Les jeunes Bahaïs deviennent donc ultrasavants mais ultraprécaires, le Régime interdisant à tout employeur d'engager des Bahaïs. Mais il existe heureusement une solidarité de plus en plus active dans la société iranienne entre Musulmans et Bahaïs, qui leur permet tout de même de s'en sortir. Par exemple, alors qu'il est interdit à un épicier ou à un boulanger de vendre ses produits à un Bahaï, ils réussissent tant bien que mal à les fournir en les livrant dans la soirée.
Et Quid des droits de l'homme?
Théoriquement, le meurtre d'un Bahaï est considéré comme "halal" (licite) en Iran. Or loin d'assister à des assassinats permanents de la part du peuple iranien, on constate que depuis trente ans, seul le Régime islamique tourmente les membres
de la communauté bahaï. En les expulsant de leurs maisons, en brûlant leurs moissons et en détruisant leurs cimetières.
Pouvez-vous nous en dire plus?
Les Bahaïs n'ont plus de tombeau. Le cimetière bahaï de Téhéran a été rasé, hormis le marbre des tombes parce qu'il était récupérable. Ils ont construit au-dessus un Centre d'Études islamiques, autour duquel ils ont planté des arbres.
Et il n'est pas étonnant qu'ils poussent très bien...
Mais que deviennent les corps?
Parfois, certaines tombes son vidées. Mais la plupart des corps restent sous terre, sans véritable sépulture.
Cela veut dire qu'un Bahaï qui meurt aujourd'hui en Iran, n'a aucun endroit pour être enterré?
Enterrer un Bahaï aujourd'hui en Iran demeure extrêmement difficile. La seule solution reste de les inhumer loin de la ville, dans le désert, dans des cimetières clandestins. Mais même dans ce cas, les familles sont parfois suivies par les services
secrets iraniens pour déterrer les corps. Pourtant depuis l'avènement de la République islamique, seuls une vingtaine de Bahaïs iraniens ont renoncé à leur foi. Ils ont obtenu en échange de nombreux cadeaux de la part du Régime.
Mais nous gardons de très bonnes relations avec eux. Un Bahaï peut renoncer du jour au lendemain à sa religion (ce qui n'est pas le cas d'un musulman iranien).
Les Bahaïs ont également été persécutés sous le Shah n'est-ce pas?
Le Shah était une personnalité compliquée. Il lui arrivait de s'appuyer sur le travail des Bahaïs, relativement bien éduqués, comme les ingénieurs. Or il les maltraitait aussi pour apaiser ses relations avec le Clergé.
En 1955, une quinzaine de Bahaïs sont morts sous le Shah. Des crimes qui n'ont pas été organisés par le gouvernement, mais celui-ci n'a pas pour autant poursuivi les assassins.
Autre discrimination, en 1965, le Shah a réclamé aux Institutions bahaïs d'énormes taxes sur leurs propriétés avec effet rétroactif.
Que pense la population iranienne, en majorité musulmane chiite, des Bahaïs?
Les milieux éduqués protègent les Bahaïs en Iran. Les membres de la communauté étant de facto des convertis depuis au maximum trois générations, beaucoup de leurs familles, qui sont elles restées musulmanes, aident leurs proches bahaïs.
Quant au petit peuple, il croit de moins en moins l'intense propagande gouvernementale anti-bahaï. Il faut dire que les reportages fabriqués de toute pièce par la télévision d'État iranienne ne font pas preuve de beaucoup d'imagination.
Il y en a notamment un qui a récemment expliqué que la télévision britannique BBC (British Broadcasting Corporation) signifiait en réalité "Bahaï Broadcasting Corporation" et qu'elle était inféodée à la BBC, et donc à Israël.
La situation des Bahaïs en Iran s'est-elle aggravée sous Ahmadinejad?
Mahmoud Ahmadinejad ayant été un membre actif de la secte messianique des "Hojatieh", il n'a en tête qu'une seule idée: juguler le Bahaïsme, ce qui constitue un des fondements de cette secte. D'ailleurs, l'organisation des Hojatieh a été créée en 1952 sous le nom "d'organisation contre le Bahaïsme". Mais ils n'ont cependant jamais prêché le meurtre contre les Bahaïs. Ils préfèrent s'infiltrer dans la communauté pour mieux la combattre idéologiquement. Lors de la prise d'otage de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979, les organisations étudiantes islamiques (dont a fait partie Ahmadinejad) avaient annoncé vouloir mettre la main sur des documents prouvant à 100% la collusion entre Bahaïsme et États-Unis. Or ils n'avaient rien trouvé...
"La Terre n'est qu'un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens" (extrait des Écrits bahaïs)
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Avancer ensemble vers une société meilleure
Sensibles à la vision bahá’íe de la construction d’un monde spirituellement et matériellement prospère, de plus en plus de personnes apprennent à servir la société de façon désintéressée.
Un cercle d’étude à Dijon
Les capacités à contribuer au progrès social sont développées par un processus éducatif où chacun se transforme en même temps qu’il prend part à la transformation de la société :
•des classes d’enfants posent les fondations d’un caractère noble et vertueux
•des activités aident les jeunes à se forger une identité morale et à réaliser des actes de service en réponse aux besoins de leur voisinage
•des cercles d’étude permettent à des personnes d’origines diverses de réfléchir ensemble sur l’application des enseignements divins à leur vie individuelle et collective
•des réunions de prière renforcent la vie spirituelle et les relations sociales des habitants
L’amélioration du monde peut s’accomplir
par des actes purs et bons
– Bahá’u’lláh
Ces activités locales sont ouvertes à tous. Elles sont mises en place et soutenues par ceux et celles qui désirent contribuer activement à leur propre bien-être et à celui de leur environnement.
.
Sensibles à la vision bahá’íe de la construction d’un monde spirituellement et matériellement prospère, de plus en plus de personnes apprennent à servir la société de façon désintéressée.
Un cercle d’étude à Dijon
Les capacités à contribuer au progrès social sont développées par un processus éducatif où chacun se transforme en même temps qu’il prend part à la transformation de la société :
•des classes d’enfants posent les fondations d’un caractère noble et vertueux
•des activités aident les jeunes à se forger une identité morale et à réaliser des actes de service en réponse aux besoins de leur voisinage
•des cercles d’étude permettent à des personnes d’origines diverses de réfléchir ensemble sur l’application des enseignements divins à leur vie individuelle et collective
•des réunions de prière renforcent la vie spirituelle et les relations sociales des habitants
L’amélioration du monde peut s’accomplir
par des actes purs et bons
– Bahá’u’lláh
Ces activités locales sont ouvertes à tous. Elles sont mises en place et soutenues par ceux et celles qui désirent contribuer activement à leur propre bien-être et à celui de leur environnement.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Origine de la foi bahá’íe en France
La première communauté bahá’íe d’Europe naît à Paris à la fin du XIXe siècle. L’Occident de l’époque, à l’avant-garde des recherches académiques et des découvertes scientifiques, est ravivé par une forte curiosité intellectuelle, culturelle et artistique.
‘Abdu’l-Bahá, fils et successeur de Bahá’u’lláh, avec un groupe de premiers croyants à Paris en 1911.
Des visiteurs venus rencontrer ‘Abdu’l-Bahá à Paris.
May Bolles, première bahá’íe en France. Hippolyte Dreyfus, premier bahá’í français.
Thomas Breakwell, premier
Dès 1844, le Quai d’Orsay avait reçu de ses diplomates en Perse des rapports témoignant du drame dont étaient victimes les bábís. En 1865 la publication du livre « Religions et philosophies de l’Asie centrale » du comte Arthur de Gobineau révéla
l’existence de cette nouvelle religion à l’opinion publique française, et en fit un sujet de conversation dans certains salons parisiens. En 1868, Napoléon III, alors au faîte de sa gloire, fit peu de cas du message de Bahá’u’lláh adressé aux rois et
dirigeants de son temps. Dans une seconde épître, Bahá’u’lláh prédit à l’Empereur sa chute imminente. Quelques mois plus tard, ce fut la défaite de Sedan.
Que par l’aide et l’aimable providence de Dieu,
la Lumière de Vérité brille dans Paris,
que la brise de la faveur divine souffle sur cette ville…
– ‘Abdu’l-Bahá
May Bolles, éduquée dans le raffinement de la haute société américaine, rejoint, pour y effectuer ses études, le Paris qui accueille l’exposition universelle de 1889. Attirée depuis son enfance par les questions spirituelles, elle s’émerveille d’emblée
lorsqu’en 1898, elle découvre le message de Bahá’u’lláh. Elle décide de se rendre immédiatement à Saint-Jean-d’Acre en Terre sainte pour y rencontrer ‘Abdu’l-Bahá, le fils de Bahá’u’lláh, et dès son retour, fonde la communauté bahá’íe de Paris.
En 1911, ‘Abdu’l-Bahá visite l’Europe et réside trois mois dans un appartement à l’ombre de la Tour Eiffel. Il y donne de nombreuses causeries en rendant hommage à l’esprit français si ouvert aux idéaux élevés, tout en insistant sur le besoin de tenir
compte de la réalité spirituelle de l’homme.
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La première communauté bahá’íe d’Europe naît à Paris à la fin du XIXe siècle. L’Occident de l’époque, à l’avant-garde des recherches académiques et des découvertes scientifiques, est ravivé par une forte curiosité intellectuelle, culturelle et artistique.
‘Abdu’l-Bahá, fils et successeur de Bahá’u’lláh, avec un groupe de premiers croyants à Paris en 1911.
Des visiteurs venus rencontrer ‘Abdu’l-Bahá à Paris.
May Bolles, première bahá’íe en France. Hippolyte Dreyfus, premier bahá’í français.
Thomas Breakwell, premier
Dès 1844, le Quai d’Orsay avait reçu de ses diplomates en Perse des rapports témoignant du drame dont étaient victimes les bábís. En 1865 la publication du livre « Religions et philosophies de l’Asie centrale » du comte Arthur de Gobineau révéla
l’existence de cette nouvelle religion à l’opinion publique française, et en fit un sujet de conversation dans certains salons parisiens. En 1868, Napoléon III, alors au faîte de sa gloire, fit peu de cas du message de Bahá’u’lláh adressé aux rois et
dirigeants de son temps. Dans une seconde épître, Bahá’u’lláh prédit à l’Empereur sa chute imminente. Quelques mois plus tard, ce fut la défaite de Sedan.
Que par l’aide et l’aimable providence de Dieu,
la Lumière de Vérité brille dans Paris,
que la brise de la faveur divine souffle sur cette ville…
– ‘Abdu’l-Bahá
May Bolles, éduquée dans le raffinement de la haute société américaine, rejoint, pour y effectuer ses études, le Paris qui accueille l’exposition universelle de 1889. Attirée depuis son enfance par les questions spirituelles, elle s’émerveille d’emblée
lorsqu’en 1898, elle découvre le message de Bahá’u’lláh. Elle décide de se rendre immédiatement à Saint-Jean-d’Acre en Terre sainte pour y rencontrer ‘Abdu’l-Bahá, le fils de Bahá’u’lláh, et dès son retour, fonde la communauté bahá’íe de Paris.
En 1911, ‘Abdu’l-Bahá visite l’Europe et réside trois mois dans un appartement à l’ombre de la Tour Eiffel. Il y donne de nombreuses causeries en rendant hommage à l’esprit français si ouvert aux idéaux élevés, tout en insistant sur le besoin de tenir
compte de la réalité spirituelle de l’homme.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Participation aux discours en cours dans la société
Siège de l’ONU à Genève
« La foi bahá’íe (…) est un message merveilleux. C’est le message du Christ renouvelé, mais adapté à l’écart de temps existant entre le début de l’ère chrétienne et aujourd’hui. »
– La Reine Marie de Roumanie,
Philadelphia Evening Bulletin, 27 septembre 1926
Depuis 1948, la Communauté internationale bahá’íe est une ONG[?] reconnue à l’ONU[?]. Elle est dotée du statut consultatif auprès de l’UNICEF[?] et du Conseil économique et social[?]. Elle soutient la vision que le progrès de l’humanité est une entreprise mondiale qui avance grâce aux efforts concertés et combinés des individus, des communautés et des institutions.
Nous vous proposons de lire quelques exemples de déclarations de la Communauté internationale bahá’íe présentées à différentes sessions de l’Organisation des Nations unies. Certains documents officiels également présentés ici sont signés par la Maison universelle de justice.
Sur les thèmes de la prospérité et de l’environnement
•Libérer les capacités humaines : un moteur du développement social, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe pour la 53e session de la Commission pour le développement social, New York, 3 février 2015
•Déclaration de la Communauté internationale bahá’íe aux participants réunis à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Lima, Pérou, 30 novembre 2014
•Des sociétés durables : vers un nouveau « Nous », déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio de Janeiro, Brésil, 20 juin 2012
•Élimination des extrêmes de pauvreté et de richesse, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la Commission du développement social du Conseil économique et social des Nations unies, 1er-10 février 2012
Sur les thèmes de la femme et de la jeunesse
•Vers un nouveau discours en matière de religion et d’égalité des sexes, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe lors de la 59ième Commission de la condition de la femme et lors du vingtième anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, New York, 1er février 2015
•Construire une civilisation : les jeunes et le progrès de l’humanité, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence mondiale sur la jeunesse 2014, Colombo, Sri Lanka, le 2 mai 2014
•Débat général consacré à l’expérience des pays dans le domaine de la population : les adolescents et les jeunes, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe, 16 février 2012
•Une éducation et une formation pour l’amélioration de la société, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la 55ème session de la commission de la condition de la femme des Nations unies, 22 février 2011
Sur le thème de la religion
•Lettre aux chefs religieux du monde, déclaration de la Maison universelle de justice, 2002
Lien : http://vps88045.ovh.net/wp-content/uploads/2014/08/2002-04-MUJ-lettre-dirigeants-religieux.pdf
Sur le thème de la paix
•La promesse de la paix mondiale, déclaration de la Maison universelle de justice, 1996
Pour plus de déclarations, voir le site de la Communauté internationale bahá’íe.
Lien : http://vps88045.ovh.net/wp-content/uploads/2014/08/1986-03-MUJ-promesse-paix-mondiale.pdf
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Siège de l’ONU à Genève
« La foi bahá’íe (…) est un message merveilleux. C’est le message du Christ renouvelé, mais adapté à l’écart de temps existant entre le début de l’ère chrétienne et aujourd’hui. »
– La Reine Marie de Roumanie,
Philadelphia Evening Bulletin, 27 septembre 1926
Depuis 1948, la Communauté internationale bahá’íe est une ONG[?] reconnue à l’ONU[?]. Elle est dotée du statut consultatif auprès de l’UNICEF[?] et du Conseil économique et social[?]. Elle soutient la vision que le progrès de l’humanité est une entreprise mondiale qui avance grâce aux efforts concertés et combinés des individus, des communautés et des institutions.
Nous vous proposons de lire quelques exemples de déclarations de la Communauté internationale bahá’íe présentées à différentes sessions de l’Organisation des Nations unies. Certains documents officiels également présentés ici sont signés par la Maison universelle de justice.
Sur les thèmes de la prospérité et de l’environnement
•Libérer les capacités humaines : un moteur du développement social, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe pour la 53e session de la Commission pour le développement social, New York, 3 février 2015
•Déclaration de la Communauté internationale bahá’íe aux participants réunis à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Lima, Pérou, 30 novembre 2014
•Des sociétés durables : vers un nouveau « Nous », déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence des Nations unies sur le développement durable, Rio de Janeiro, Brésil, 20 juin 2012
•Élimination des extrêmes de pauvreté et de richesse, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la Commission du développement social du Conseil économique et social des Nations unies, 1er-10 février 2012
Sur les thèmes de la femme et de la jeunesse
•Vers un nouveau discours en matière de religion et d’égalité des sexes, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe lors de la 59ième Commission de la condition de la femme et lors du vingtième anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, New York, 1er février 2015
•Construire une civilisation : les jeunes et le progrès de l’humanité, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence mondiale sur la jeunesse 2014, Colombo, Sri Lanka, le 2 mai 2014
•Débat général consacré à l’expérience des pays dans le domaine de la population : les adolescents et les jeunes, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe, 16 février 2012
•Une éducation et une formation pour l’amélioration de la société, déclaration de la Communauté internationale bahá’íe à la 55ème session de la commission de la condition de la femme des Nations unies, 22 février 2011
Sur le thème de la religion
•Lettre aux chefs religieux du monde, déclaration de la Maison universelle de justice, 2002
Lien : http://vps88045.ovh.net/wp-content/uploads/2014/08/2002-04-MUJ-lettre-dirigeants-religieux.pdf
Sur le thème de la paix
•La promesse de la paix mondiale, déclaration de la Maison universelle de justice, 1996
Pour plus de déclarations, voir le site de la Communauté internationale bahá’íe.
Lien : http://vps88045.ovh.net/wp-content/uploads/2014/08/1986-03-MUJ-promesse-paix-mondiale.pdf
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Actualités
La conférence scientifique internationale « Notre avenir commun sous le changement climatique » étudie la résilience face au changement climatique
PARIS, publié le 15 juillet 2015 – Du 7 au 10 juillet dernier, plus de 2000 scientifiques et experts se sont réunis à l’UNESCO et l’Institut Pierre et Marie Curie à Paris, pour préparer, sous l’égide du Gouvernement français, la 21e Conférence des
Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), qui se déroulera à Paris en décembre 2015 (Paris Climat 2015) et qui devra parvenir à un nouvel accord universel sur le climat.
Ce forum scientifique multidisciplinaire, le plus grand jamais réuni, a abordé des questions essentielles concernant le changement climatique, dans le contexte des enjeux et changements planétaires, pour permettre d’élaborer des solutions
potentielles, tant pour l’adaptation comme pour l’atténuation des changements climatiques.
Sandya Abrar livre sa contribution
lors de la conférence
Invitée à intervenir dans le débat sur le développement et la résilience face au changement climatique, Sandya Abrar a présenté les résultats de son étude de master sur l’impact des bio-énergies dans les communautés vulnérables au Kenya (« The impacts of bioenergy developments on the climate resilience of vulnerable communities in Kenya »).
Sandya, qui travaille aujourd’hui pour la société britannique d’énergie SSE (Scottish and Southern Energy) au Royaume Uni, a grandi à Nice. En 2014, elle a obtenu son dipôme d’ingénieur en énergies renouvelables de l’Université d’Edimbourg et reçu le « Global Development Academy Dissertation Prize » (prix de thèse académique pour le développement global), lequel distingue les travaux majeurs de recherche engagés en réponse aux défis que posent le développement durable et le changement climatique, l’inégalité d’accès à la nourriture, à l’eau et à l’énergie, la paix, les conflits et la justice.
Dans sa présentation, elle a indiqué qu’une idée reçue accorde à l’utilisation traditionnelle de la biomasse solide, qui est la source la plus populaire de l’énergie au Kenya, un impact négatif sur la résilience climatique. Son protocole de recherche a permis d’établir qu’en fait, dans certaines conditions et circonstances spécifiques, le développement de la bioénergie peut révéler des caractéristiques fortes de résilience climatique, notamment lorsqu’il est combiné avec des mesures et des initiatives visant à améliorer la vie des populations les plus vulnérables.
Ce constat illustre le fait qu’au-delà des solutions techniques et scientifiques, les stratégies de développement doivent nécessairement – pour être efficaces – s’appuyer sur les individus et leurs institutions locales comme les véritables protagonistes du changement.
Sandya Abrar indique que l’engagement,
le développement des capacités et
l’appropriation par les communautés sont
la clé du succès
Sandya Abrar a indiqué notamment « combien il est important pour tout projet, programme ou développement technologique, de répondre aux besoins et expériences spécifiques des populations qu’ils ont l’intention de servir » et « comment l’engagement, le développement des capacités et l’appropriation par les communautés sont la clé du succès ».
Pour elle, « une plus grande considération et un plus important respect des cultures locales et des modes de vie, la promotion d’une approche de terrain, l’encouragement d’actions collectives à travers le renforcement des capacités, la sensibilisation et enfin un soutien financier et politique, permettront de produire des technologies et des programmes plus adaptés et ciblés, y compris ceux liés à la bioénergie et ainsi d’améliorer la résilience au changement climatique ».
Interview de Sandya Abrar par les équipes de Climate-KIC (Knowledge & Innovation Community)
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La conférence scientifique internationale « Notre avenir commun sous le changement climatique » étudie la résilience face au changement climatique
PARIS, publié le 15 juillet 2015 – Du 7 au 10 juillet dernier, plus de 2000 scientifiques et experts se sont réunis à l’UNESCO et l’Institut Pierre et Marie Curie à Paris, pour préparer, sous l’égide du Gouvernement français, la 21e Conférence des
Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), qui se déroulera à Paris en décembre 2015 (Paris Climat 2015) et qui devra parvenir à un nouvel accord universel sur le climat.
Ce forum scientifique multidisciplinaire, le plus grand jamais réuni, a abordé des questions essentielles concernant le changement climatique, dans le contexte des enjeux et changements planétaires, pour permettre d’élaborer des solutions
potentielles, tant pour l’adaptation comme pour l’atténuation des changements climatiques.
Sandya Abrar livre sa contribution
lors de la conférence
Invitée à intervenir dans le débat sur le développement et la résilience face au changement climatique, Sandya Abrar a présenté les résultats de son étude de master sur l’impact des bio-énergies dans les communautés vulnérables au Kenya (« The impacts of bioenergy developments on the climate resilience of vulnerable communities in Kenya »).
Sandya, qui travaille aujourd’hui pour la société britannique d’énergie SSE (Scottish and Southern Energy) au Royaume Uni, a grandi à Nice. En 2014, elle a obtenu son dipôme d’ingénieur en énergies renouvelables de l’Université d’Edimbourg et reçu le « Global Development Academy Dissertation Prize » (prix de thèse académique pour le développement global), lequel distingue les travaux majeurs de recherche engagés en réponse aux défis que posent le développement durable et le changement climatique, l’inégalité d’accès à la nourriture, à l’eau et à l’énergie, la paix, les conflits et la justice.
Dans sa présentation, elle a indiqué qu’une idée reçue accorde à l’utilisation traditionnelle de la biomasse solide, qui est la source la plus populaire de l’énergie au Kenya, un impact négatif sur la résilience climatique. Son protocole de recherche a permis d’établir qu’en fait, dans certaines conditions et circonstances spécifiques, le développement de la bioénergie peut révéler des caractéristiques fortes de résilience climatique, notamment lorsqu’il est combiné avec des mesures et des initiatives visant à améliorer la vie des populations les plus vulnérables.
Ce constat illustre le fait qu’au-delà des solutions techniques et scientifiques, les stratégies de développement doivent nécessairement – pour être efficaces – s’appuyer sur les individus et leurs institutions locales comme les véritables protagonistes du changement.
Sandya Abrar indique que l’engagement,
le développement des capacités et
l’appropriation par les communautés sont
la clé du succès
Sandya Abrar a indiqué notamment « combien il est important pour tout projet, programme ou développement technologique, de répondre aux besoins et expériences spécifiques des populations qu’ils ont l’intention de servir » et « comment l’engagement, le développement des capacités et l’appropriation par les communautés sont la clé du succès ».
Pour elle, « une plus grande considération et un plus important respect des cultures locales et des modes de vie, la promotion d’une approche de terrain, l’encouragement d’actions collectives à travers le renforcement des capacités, la sensibilisation et enfin un soutien financier et politique, permettront de produire des technologies et des programmes plus adaptés et ciblés, y compris ceux liés à la bioénergie et ainsi d’améliorer la résilience au changement climatique ».
Interview de Sandya Abrar par les équipes de Climate-KIC (Knowledge & Innovation Community)
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
Une société sans exclusion, thème d’une conférence organisée par des bahá’ís irlandais
Kilkenny, Irlande, publié le 24 août 2015 – Une des questions urgentes dans la nation irlandaise, comme dans beaucoup d’autres à travers le monde, est de savoir comment construire une société solidaire où différents groupes peuvent vivre
ensemble en harmonie et intégrer une communauté élargie.
Un panel d’orateurs à la conférence The New Irish as ‘Us’ – Identity and Integration in Modern Ireland (Le Nouvel Irlandais comme « nous » – Identité et intégration dans l’Irlande moderne)
qui a eu lieu en Irlande, le 3 août. De gauche à droite : Karen McHugh, Donnah Vumâ, Tom Reichental, Payam Akhavan, Sharon Murphy, Ann O’Sullivan
Tel était le thème d’une conférence organisée par le bureau des Affaires extérieures de la communauté bahá’íe d’Irlande le 3 août, intitulée The New Irish as ‘Us’ – Identity and Integration in Modern Ireland (Le Nouvel Irlandais comme « nous »
– Identité et intégration dans l’Irlande moderne). Deux cents personnes ont assisté à l’événement d’une journée où il y avait une liste de personnalités d’Irlande et de l’étranger parmi les orateurs.
Patricia Rainsford, la directrice du bureau des Affaires extérieures et l’une des organisatrices de l’événement, s’est exprimée par la suite sur le but de cette conférence :
Bien que la discrimination, l’aliénation et l’exclusion sociale aient été présentes dans la culture irlandaise envers certains de ses propres habitants, a expliqué Mme Rainsford, « l’Irlande a pris en charge un nombre relativement important de personnes
d’origines mondiales diverses depuis seulement environ 10 ans ».
Un des moyens que la conférence a proposé pour aborder ce sujet est de porter une plus grande attention à la question de l’identité en Irlande.
Payam Akhavan, un expert canadien du génocide, qui a aidé à établir le Tribunal pénal international pour le Rwanda après le génocide de 1994, a parlé de l’importance de la refonte de l’identité irlandaise pour refléter la prise de conscience croissante
de l’unité de l’humanité.
« Pour la première fois dans l’histoire humaine, nous ne pouvons pas nous définir à travers l’altérité, nous avons plutôt à nous définir de façon intégrative », a déclaré M. Akhavan, qui a néanmoins reconnu les difficultés de recadrer notre identité.
Tom Reichental parlant de la nécessité d’une
plus grande compréhension et d’une plus
grande tolérance entre les personnes de
différentes origines. M. Reichental a été
déporté à Bergen Belsen à l’âge de neuf
ans, avec sa mère et d’autres membres
de la famille
Akhavan a été rejoint par un certain nombre d’orateurs comprenant, entre autres, un survivant de l’Holocauste, Tomi Reichental, et la chanteuse-compositrice-interprète, Sharon Murphy.
Reichental, qui a décrit son expérience en tant que jeune garçon à Bergen-Belsen, a déclaré que « le génocide ne
commence pas dans la chambre à gaz ; il commence dans l’aire de jeux et dans le quartier ».
« Nous devons tous travailler pour lutter contre le racisme et la discrimination et, quand nous voyons un acte répréhensible, nous devons faire attention à ne pas devenir des spectateurs », a-t-il encore précisé.
La présentation passionnée de Sharon Murphy a ému l’assistance aux larmes tandis qu’elle décrivait les expériences de son enfance en tant qu’une enfant noir dans l’Irlande des années 1960 et 70.
Ann O’Sullivan, une journaliste et psychothérapeute, faisait partie des orateurs lors de l’événement de Kilkenny ; elle a analysé les conséquences de l’exclusion pour les individus et pour la société.
Ann O’Sullivan, une journaliste et
psychothérapeute, parlant de l’impact du
rejet et de l’exclusion sur les individus et
la société
Karen McHugh de Doras Luimni, une ONG des droits de l’homme qui soutient les migrants et les demandeurs d’asile, a présenté un aperçu de la demande d’asile et de quelle manière elle diffère des autres formes de migration.
Parmi les orateurs se trouvait également une résidente irlandaise venue du Zimbabwe, Donnah Vumâ, qui est actuellement à la recherche d’asile pour elle et ses trois enfants. Dans sa présentation, elle a décrit l’asile comme « une seconde chance,
une chance d’être en sécurité et non dans la peur constante pour soi-même et ses enfants ».
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Kilkenny, Irlande, publié le 24 août 2015 – Une des questions urgentes dans la nation irlandaise, comme dans beaucoup d’autres à travers le monde, est de savoir comment construire une société solidaire où différents groupes peuvent vivre
ensemble en harmonie et intégrer une communauté élargie.
Un panel d’orateurs à la conférence The New Irish as ‘Us’ – Identity and Integration in Modern Ireland (Le Nouvel Irlandais comme « nous » – Identité et intégration dans l’Irlande moderne)
qui a eu lieu en Irlande, le 3 août. De gauche à droite : Karen McHugh, Donnah Vumâ, Tom Reichental, Payam Akhavan, Sharon Murphy, Ann O’Sullivan
Tel était le thème d’une conférence organisée par le bureau des Affaires extérieures de la communauté bahá’íe d’Irlande le 3 août, intitulée The New Irish as ‘Us’ – Identity and Integration in Modern Ireland (Le Nouvel Irlandais comme « nous »
– Identité et intégration dans l’Irlande moderne). Deux cents personnes ont assisté à l’événement d’une journée où il y avait une liste de personnalités d’Irlande et de l’étranger parmi les orateurs.
Patricia Rainsford, la directrice du bureau des Affaires extérieures et l’une des organisatrices de l’événement, s’est exprimée par la suite sur le but de cette conférence :
Bien que la discrimination, l’aliénation et l’exclusion sociale aient été présentes dans la culture irlandaise envers certains de ses propres habitants, a expliqué Mme Rainsford, « l’Irlande a pris en charge un nombre relativement important de personnes
d’origines mondiales diverses depuis seulement environ 10 ans ».
Un des moyens que la conférence a proposé pour aborder ce sujet est de porter une plus grande attention à la question de l’identité en Irlande.
Payam Akhavan, un expert canadien du génocide, qui a aidé à établir le Tribunal pénal international pour le Rwanda après le génocide de 1994, a parlé de l’importance de la refonte de l’identité irlandaise pour refléter la prise de conscience croissante
de l’unité de l’humanité.
« Pour la première fois dans l’histoire humaine, nous ne pouvons pas nous définir à travers l’altérité, nous avons plutôt à nous définir de façon intégrative », a déclaré M. Akhavan, qui a néanmoins reconnu les difficultés de recadrer notre identité.
Tom Reichental parlant de la nécessité d’une
plus grande compréhension et d’une plus
grande tolérance entre les personnes de
différentes origines. M. Reichental a été
déporté à Bergen Belsen à l’âge de neuf
ans, avec sa mère et d’autres membres
de la famille
Akhavan a été rejoint par un certain nombre d’orateurs comprenant, entre autres, un survivant de l’Holocauste, Tomi Reichental, et la chanteuse-compositrice-interprète, Sharon Murphy.
Reichental, qui a décrit son expérience en tant que jeune garçon à Bergen-Belsen, a déclaré que « le génocide ne
commence pas dans la chambre à gaz ; il commence dans l’aire de jeux et dans le quartier ».
« Nous devons tous travailler pour lutter contre le racisme et la discrimination et, quand nous voyons un acte répréhensible, nous devons faire attention à ne pas devenir des spectateurs », a-t-il encore précisé.
La présentation passionnée de Sharon Murphy a ému l’assistance aux larmes tandis qu’elle décrivait les expériences de son enfance en tant qu’une enfant noir dans l’Irlande des années 1960 et 70.
Ann O’Sullivan, une journaliste et psychothérapeute, faisait partie des orateurs lors de l’événement de Kilkenny ; elle a analysé les conséquences de l’exclusion pour les individus et pour la société.
Ann O’Sullivan, une journaliste et
psychothérapeute, parlant de l’impact du
rejet et de l’exclusion sur les individus et
la société
Karen McHugh de Doras Luimni, une ONG des droits de l’homme qui soutient les migrants et les demandeurs d’asile, a présenté un aperçu de la demande d’asile et de quelle manière elle diffère des autres formes de migration.
Parmi les orateurs se trouvait également une résidente irlandaise venue du Zimbabwe, Donnah Vumâ, qui est actuellement à la recherche d’asile pour elle et ses trois enfants. Dans sa présentation, elle a décrit l’asile comme « une seconde chance,
une chance d’être en sécurité et non dans la peur constante pour soi-même et ses enfants ».
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Bahaïsme
L’architecture du temple cambodgien est dévoilée à l’aube
Battambang, Cambodge, publié le 18 juillet 2015 – Tandis que le soleil se levait hier sur Battambang, les mélodies de la prière ont rempli l’air du matin, dans un esprit de respect, de joie et d’action de grâce.
L’architecture approuvée de la maison d’adoration bahá’íe locale à Battambang, au Cambodge
Ces prières de l’aube ont marqué le départ de l’évènement du dévoilement de l’architecture de la première maison d’adoration bahá’íe locale pour les habitants de cette région du Cambodge qui, ces dernières années, a été le témoin de l’émergence
d’une vie communautaire dynamique centrée sur l’adoration de Dieu et le service à l’humanité. Des dignitaires ainsi que des habitants des communautés environnantes, plus de 300 personnes, ont participé aux évènements de cette journée.
Certains avaient marché, tandis que d’autres ont fait le chemin en utilisant différents modes de transport pour arriver à temps pour le programme matinal.
Sochet Vitou Tang, l’architecte du projet, était profondément touché à cette occasion tandis qu’il adressait à l’auditoire : « C’est un plaisir particulier d’être ici sur la terre sacrée qui va accueillir la maison d’adoration bahá’íe locale de Battambang,
dans le royaume du Cambodge. »
L’architecte explique sa conception au
président du conseil provincial sous le regard
du gouverneur Sophal
Mr Tang a décrit le but du projet comme étant de créer un lieu de tranquillité où l’esprit et l’âme peuvent trouver le repos et le réconfort, un endroit où les dimensions spirituelles et matérielles de la vie seraient harmonisées.
Il a en outre expliqué que la maison d’adoration allait devenir un centre où les personnes de toutes les confessions pourraient « venir pour en apprendre davantage sur la vie, sur l’environnement et sur le monde de l’au-delà, un endroit où nous
venons pour construire un monde unifié ».
Puis, sur des exclamations de joie et d’enthousiasme, la maquette du temple a été dévoilée par l’architecte et les chefs des village locaux. Simultanément, des bannières montrant des caractéristiques de la conception ont été déployées autour du
chapiteau sous lequel les participants étaient réunis. Le moment le plus intense a été accueilli avec un tonnerre d’applaudissements et ceux qui étaient présents, y compris de nombreux jeunes et enfants, se sont avancés, le regard fervent,
pour examiner la maquette.
Une maquette de la maison d’adoration bahá’íe
présentée lors de l’évènement
Les jeunes ont ensuite interprété un chant émouvant qu’ils avaient composé exprimant le sens que revêt la maison d’adoration dans leurs vies.
Dans la soirée, une réception a été organisée pour les autorités locales et régionales à laquelle était présent le gouverneur de la région de Battambang, M. Chan Sophal, ainsi que le président du conseil provincial de Battambang.
Dans ses commentaires, le gouverneur Sophal a fait remarquer que « la communauté bahá’íe avait grandement contribué au développement spirituel et matériel du pays ».
Selon lui, ce qu’il a trouvé particulièrement frappant, c’est « que la maison d’adoration bahá’íe qui doit être construite n’est pas seulement pour les bahá’ís, mais pour toute l’humanité ». Et il a été séduit par « la notion que la maison d’adoration
bahá’íe est non seulement un lieu de prière et de culte, mais aussi un lieu qui inspire le service à la communauté ».
Quelque 300 personnes se sont rassemblées
sous des tentes pour le dévoilement du projet
de la maison d’adoration bahá’íe locale
Un thème dominant tout au long de la journée a été le rôle de la prière dans la vie individuelle et collective de l’humanité, mis en évidence par le rassemblement d’ouverture à l’aube, et la manière dont celle-ci doit être alliée au service à l’humanité
pour la réalisation de son plein effet.
Les habitants se sont inspirés d’un récent message de la Maison universelle de justice concernant les maisons d’adoration dans lequel elle explique que « la création d’un nouveau modèle de la façon dont la société peut être » se voit dans
« les efforts de construction de la communauté ».
« Pris dans son ensemble, poursuit-elle, ce modèle favorise la capacité pour le service. La réunion de prière est essentielle pour ce modèle – un aspect communautaire de la vie divine. »
Battambang est la deuxième maison d’adoration bahá’íe locale dont l’architecture a été dévoilée. Elle sera l’une des cinq maisons d’adoration bahá’íes locales dont la construction est prévue dans les prochaines années.
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Battambang, Cambodge, publié le 18 juillet 2015 – Tandis que le soleil se levait hier sur Battambang, les mélodies de la prière ont rempli l’air du matin, dans un esprit de respect, de joie et d’action de grâce.
L’architecture approuvée de la maison d’adoration bahá’íe locale à Battambang, au Cambodge
Ces prières de l’aube ont marqué le départ de l’évènement du dévoilement de l’architecture de la première maison d’adoration bahá’íe locale pour les habitants de cette région du Cambodge qui, ces dernières années, a été le témoin de l’émergence
d’une vie communautaire dynamique centrée sur l’adoration de Dieu et le service à l’humanité. Des dignitaires ainsi que des habitants des communautés environnantes, plus de 300 personnes, ont participé aux évènements de cette journée.
Certains avaient marché, tandis que d’autres ont fait le chemin en utilisant différents modes de transport pour arriver à temps pour le programme matinal.
Sochet Vitou Tang, l’architecte du projet, était profondément touché à cette occasion tandis qu’il adressait à l’auditoire : « C’est un plaisir particulier d’être ici sur la terre sacrée qui va accueillir la maison d’adoration bahá’íe locale de Battambang,
dans le royaume du Cambodge. »
L’architecte explique sa conception au
président du conseil provincial sous le regard
du gouverneur Sophal
Mr Tang a décrit le but du projet comme étant de créer un lieu de tranquillité où l’esprit et l’âme peuvent trouver le repos et le réconfort, un endroit où les dimensions spirituelles et matérielles de la vie seraient harmonisées.
Il a en outre expliqué que la maison d’adoration allait devenir un centre où les personnes de toutes les confessions pourraient « venir pour en apprendre davantage sur la vie, sur l’environnement et sur le monde de l’au-delà, un endroit où nous
venons pour construire un monde unifié ».
Puis, sur des exclamations de joie et d’enthousiasme, la maquette du temple a été dévoilée par l’architecte et les chefs des village locaux. Simultanément, des bannières montrant des caractéristiques de la conception ont été déployées autour du
chapiteau sous lequel les participants étaient réunis. Le moment le plus intense a été accueilli avec un tonnerre d’applaudissements et ceux qui étaient présents, y compris de nombreux jeunes et enfants, se sont avancés, le regard fervent,
pour examiner la maquette.
Une maquette de la maison d’adoration bahá’íe
présentée lors de l’évènement
Les jeunes ont ensuite interprété un chant émouvant qu’ils avaient composé exprimant le sens que revêt la maison d’adoration dans leurs vies.
Dans la soirée, une réception a été organisée pour les autorités locales et régionales à laquelle était présent le gouverneur de la région de Battambang, M. Chan Sophal, ainsi que le président du conseil provincial de Battambang.
Dans ses commentaires, le gouverneur Sophal a fait remarquer que « la communauté bahá’íe avait grandement contribué au développement spirituel et matériel du pays ».
Selon lui, ce qu’il a trouvé particulièrement frappant, c’est « que la maison d’adoration bahá’íe qui doit être construite n’est pas seulement pour les bahá’ís, mais pour toute l’humanité ». Et il a été séduit par « la notion que la maison d’adoration
bahá’íe est non seulement un lieu de prière et de culte, mais aussi un lieu qui inspire le service à la communauté ».
Quelque 300 personnes se sont rassemblées
sous des tentes pour le dévoilement du projet
de la maison d’adoration bahá’íe locale
Un thème dominant tout au long de la journée a été le rôle de la prière dans la vie individuelle et collective de l’humanité, mis en évidence par le rassemblement d’ouverture à l’aube, et la manière dont celle-ci doit être alliée au service à l’humanité
pour la réalisation de son plein effet.
Les habitants se sont inspirés d’un récent message de la Maison universelle de justice concernant les maisons d’adoration dans lequel elle explique que « la création d’un nouveau modèle de la façon dont la société peut être » se voit dans
« les efforts de construction de la communauté ».
« Pris dans son ensemble, poursuit-elle, ce modèle favorise la capacité pour le service. La réunion de prière est essentielle pour ce modèle – un aspect communautaire de la vie divine. »
Battambang est la deuxième maison d’adoration bahá’íe locale dont l’architecture a été dévoilée. Elle sera l’une des cinq maisons d’adoration bahá’íes locales dont la construction est prévue dans les prochaines années.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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