Enigmes paléontologiques
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Enigmes paléontologiques
Enigmes paléontologiques
Analyse des découvertes paléontologiques et archéologiques qui sont considérées comme des anomalies.
Paléontologie
Arme à feu et préhistoire
Parmi les découvertes, certaines présentent des anomalies que l’on ne peut expliquer. Tout le monde est d’accord pour affirmer que les armes à feu n’existaient pas au temps de la préhistoire.
Nos ancêtres possédaient bien des armes pour chasser mais rien qui ne ressemble à un fusil. Officiellement, la poudre est apparue en Chine au XIe siècle. L’origine de ce que l’on appelait alors « les bouches à feu » est incertaine. Cependant, il est certain que les armes à feu portatives apparaissent au XIVe siècle en Occident.
Ce n’est qu’au XVIe siècle que le mousquet est remplacé par le fusil.
Cette chronologie est pourtant bousculée par des traces de balles qui ne devraient pas exister.
Le crâne de Broken Hill
Ce crâne qui appartient à un homme de type néandertalien est exposé au musée d’Histoire naturelle de Londres.
Ce crâne met en évidence une blessure qui a été infligée par des moyens inconnus. J’emploie le terme « inconnu » car les résultats de l’analyse du crâne sont en opposition totale avec tout ce que nous connaissons de l’évolution de l’Homme.
Ce crâne a été trouvé en 1921, près de Broken Hill, dans ce qui était alors la Rhodésie et qui est ensuite devenue la Zambie.
Sur le côté gauche du crâne apparaît un trou rond et lisse.
Crâne de Broken Hill. (Musée d'Histoire naturelle de Londres). © dinosoria.com
Un expert en médecine légale de Berlin a estimé que le trou était identique à celui causé par des blessures par balle.
En effet, la propreté de la blessure suggère qu’un projectile lancé à très grande vitesse l’a produite.
C’est d’autant plus intrigant qu’exactement à l’opposé de cette blessure, le crâne est fracassé, comme si le projectile était ressorti du crâne par ce côté.
Pourtant, le crâne a été retrouvé à 18 m de profondeur ce qui exclut que la victime soit morte au cours des derniers siècles. Ce crâne serait vieux d'environ 4 000 ans.
Ce crâne est bien encombrant et nul, à ce jour, n’a pu fournir d’explications satisfaisantes.
Chasse à l’aurochs
L’aurochs a été domestiqué par l’homme il y a environ 6 000 ans. Mais, il était connu de l’homme bien avant. Cet animal est en effet magnifiquement représenté dans les peintures rupestres de Lascaux.
Depuis son lieu d’origine, l’Asie, l’aurochs s’est étendu au reste du monde pendant le Pléistocène.
En savoir plus sur l'aurochs
À la fin de la dernière période glaciaire, il occupait un vaste territoire s’étendant de la pointe occidentale de l’Europe jusqu’aux régions les plus orientales d’Asie et des toundras de l’Arctique jusqu’à l’Afrique du Nord et à l’Inde.
La chasse intensive, le développement de la domestication et l’extension des terres agricoles ont peu à peu décimé l’aurochs sauvage.
C’est en 1627, en Pologne, que la dernière femelle s’est officiellement éteinte.
Reconstitution d'un aurochs. By [ltr]Onkel-Wart[/ltr] . ([ltr]CC BY-SA 3.0[/ltr])
Le crâne d’un aurochs a été trouvé près du fleuve Lena en Sibérie orientale. Cette découverte n’a rien d’étonnant. Par contre, ce qui l’est beaucoup plus c’est que ce crâne présentait un trou lisse, de forme arrondie, ressemblant comme deux gouttes d’eau à une blessure par balle.
Le crâne était pourtant enfoui depuis fort longtemps, bien trop longtemps pour qu’une civilisation moderne soit responsable de cette blessure.
D’après les spécialistes qui ont examiné le crâne, l’animal aurait vécu plusieurs années après avoir été blessé.
Ces deux exemples parmi beaucoup d’autres illustrent bien ces fameuses « anomalies » qui dérangent tant la communauté scientifique en bousculant nos certitudes.
Re: Enigmes paléontologiques
Une chirurgie préhistorique ?
Certains fossiles mis au jour suggèrent que les hommes disposaient, il y a des millénaires, de techniques de guérison perfectionnées.
Découvrir des fossiles en bon état reste assez exceptionnel. Les paléontologues sont la plupart du temps obligés de construire leurs théories sur peu de fossiles qui sont souvent fragmentaires. De ce fait, tout ce que nous savons de la médecine préhistorique se limite à des traces d’opérations chirurgicales affectant les os.
Cependant, ces quelques découvertes sont stupéfiantes et nous obligent à nous interroger.
Près du lac Sevan, en Arménie, qui se situe dans une cuvette à 2 000 m d’altitude, des squelettes datant de 2 000 ans avant notre ère, d’un peuple appelé les Khurites, ont été découverts.
Dans l’un des crânes d’une femme, un trou d’environ 6 cm ressemble à une ancienne blessure.
Les « chirurgiens » de cette époque ont inséré dans ce trou une petite cheville en os d’animal qui est restée en place.
La femme a survécu à cette opération délicate, car on peut constater que son os crânien a grandi partiellement autour de cette cheville.
© Werner Forman archives
Sur un autre crâne khurite, une autre blessure provoquée par un coup apparaît. Les chirurgiens ont retiré une partie du crâne autour de la blessure afin d’extraire les esquilles du cerveau. Là encore, l’opération a réussi et le patient a survécu de nombreuses années.
Si l’on compare les instruments dont disposaient ces chirurgiens par rapport à notre technologie actuelle, on ne peut qu’en conclure qu’ils étaient largement techniquement supérieurs à nous.
Des squelettes venant d’Asie centrale ont été étudiés à l’université d’Ashkabad. Ces fossiles présentaient des traces d’opération crânienne, mais également une opération chirurgicale des côtes.
Cette dernière opération a été réalisée à cœur ouvert !
Il est très improbable que ces peuples, par ailleurs très peu avancés technologiquement, aient pu développer eux-mêmes ces techniques médicales.
Reste à savoir de qui ils tenaient ces connaissances.
Ayour-Véda (Complément d'information envoyé par Alain Daspre)
J'apprécie beaucoup votre site que je consulte régulièrement. Il permet de se remettre en question et invite à la réflexion.
Au sujet de l'article sur la chirurgie à l'époque préhistorique, la réponse se trouve très probablement dans l'Ayour-Véda. Il s'agit d'un système de médecine naturelle qui existe depuis plusieurs milliers d'années en Inde. Ce système, basé sur les plantes et les minéraux, incluait également la chirurgie.
L'Ayour-Véda est toujours pratiqué en Inde de nos jours, et également un peu partout dans le monde ; c'est quelque chose qui est de plus en plus populaire. Cependant, certains aspects ont été perdus à travers le temps, en particulier la chirurgie...
Il y avait autrefois, en Inde, une société védique hautement développée et sophistiquée. A une certaine époque (qualifiée, de nos jours, de « préhistorique » - c'est-à-dire, datant de plus de 5000 ans), cette société rayonnait à travers toute l'Asie et l'Europe, ainsi que l'atteste un grand nombre de noms de lieux, d'origine sanskrite, sur tout le continent euroasiatique. Les dates attribuées, aujourd'hui, aux origines des textes ayour-védiques sont bien en deçà de la réalité. L'Ayour-Véda est largement multimillénaire.
Bien que la pratique actuelle de l'Ayour-Véda ne comporte plus de chirurgie, les textes originaux anciens (Charaka-Samhita, Soushrouta-Samhita, Vagbhatta-Samhita, Madhana Nidana-Samhita, Bhava Prakasha-Samhita, etc.) sont toujours disponibles et font bien mention de diverses opérations chirurgicales, parfois avancées, comme la chirurgie cérébrale. Je pense que ceci explique les opérations, à une époque reculée, que vous mentionnez dans votre article.
Re: Enigmes paléontologiques
Un géant préhistorique
Au cours du mois de juillet 1877, deux chercheurs d’or prospectaient les collines dominant Spring Valley, non loin d’Eureka, au Nevada.
Soudain, l’un d’eux fut intrigué par une excroissance, sur une corniche rocheuse.
D’une couche de quartz, ils ont extrait, à la pioche, des ossements noircis qui correspondaient à la partie inférieure d’une jambe, sectionnée à hauteur de la rotule, et qui mesurait presque un mètre du genou à la cheville.
Elle avait donc dû appartenir à un être de très grande taille.
Selon les médecins d’Eureka qui l’examinèrent, il s’agissait bien d’une jambe humaine, datant d’une époque très lointaine.
Alertés par la presse, plusieurs Muséums d’Histoire Naturelle envoyèrent des spécialistes sur place pour récupérer le reste du squelette.
Malheureusement, ils ne découvrirent rien de plus à part le fait qu’il s’agissait d’un homme préhistorique inconnu.
À quelle espèce pouvait bien appartenir cet homme de plus de 3 mètres de haut ?
Était-ce un cas isolé de gigantisme ? Doit-on rapprocher cette découverte des nombreuses légendes qui font référence à un peuple de géants qui aurait peuplé la Terre, il y a très longtemps ?
En 1879, un squelette de 2,95 mètres de haut a été extrait d’un tertre funéraire, à Brewersville, dans l’Indiana.
Il avait un collier de mica autour du cou et, à ses pieds, une figurine humaine incrustée de silex.
Re: Enigmes paléontologiques
Une écriture préhistorique ?
Comme vous le savez, la préhistoire s'arrête avec l'apparition de l'écriture. Le titre peut donc sembler étrange, car officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie, au IVe millénaire avant notre ère.
Pourtant, en examinant au microscope, un jour de 1965, un fragment d’os de renne vieux de 32 000 ans, l’archéologue américain Alexander Marshack a cru y discerner une forme d’écriture.
En effet, à la vue de ces marques, il eut le sentiment que ces tracés gravés en zigzag étaient délibérés.
Des marques analogues ont été découvertes sur d’autres vestiges de la période glaciaire. Ces marques ont toujours été considérées comme de vulgaires graffitis.
Mais, pour Marshack, cet os, fragment d’un outil de l’homme de Cro-Magnon, découvert en Dordogne en 1911, portait la plus ancienne notation humaine.
Pour lui, les hommes préhistoriques connaissaient déjà une forme de communication écrite.
Il a émis l’hypothèse selon laquelle ces inscriptions seraient de nature astronomique. Un homme de Cro-Magnon aurait consigné le passage des saisons en relevant les phases de la Lune sur un « carnet » en os.
Depuis 1965, cet archéologue a découvert ce qu’il considère être des calendriers lunaires sur une quinzaine d’objets de la période glaciaire.
Simples graffitis ou communication écrite ?
Ces vestiges portent d’autres notations qui seraient relatives aux trophées de chasse.
Autant dire que cette théorie du calendrier est très controversée et non reconnue officiellement.
Outre les scientifiques qui ne voient dans ces annotations aucune signification particulière, d’autres leur attribuent une signification différente de celle de Marshack.
C’est le cas du géologue-archéologue Jean de Heinzelin, dont l’interprétation a de quoi surprendre.
Selon lui, les traits et les points figurant sur les outils seraient en fait la plus ancienne arithmétique du monde.
Les hommes de la dernière glaciation, affirme-t-il, utilisaient un système de calcul de base dix et jonglaient avec les nombres premiers.
Toute interprétation est toujours sujette à controverse. Cependant, nous savons que l’homme de Cro-Magnon était plutôt coquet. C’était, de plus, un artiste accompli. Les peintures rupestres sont là pour en témoigner.
Cet ancêtre, que nous considérons comme primitif, possédait un sens artistique indéniable.
Ces inscriptions ne sont pas, à mon avis, de vulgaires graffitis sans aucun sens. Elles devaient certainement en avoir un pour ces hommes.
Mais peut-on parler de communication écrite ? Je vous laisse juge.
Re: Enigmes paléontologiques
Empreintes fossilisées mystérieuses
Notre monde est truffé d’anomalies. Tout élément qui s’écarte de l’ordre établi et des processus habituels est considéré comme une anomalie et donc hautement suspect. Le propre d’un scientifique est d’être rationnel. Une théorie ne peut être considérée comme fiable que si elle est étayée par de solides preuves. Cependant, parmi les anomalies, les empreintes et les fossiles étranges nous obligent à revoir nos plus solides convictions.
Parmi ces traces et ces squelettes incroyables, certaines découvertes ne peuvent être réfutées. Nous ne pouvons les expliquer faute de les comprendre. Doit-on pour autant les ignorer ?
Ces anomalies sont trop nombreuses pour être traitées en un seul dossier. Je vous propose donc de quitter toutes vos certitudes et de partir dans ce voyage de l’impossible. Les découvertes sont classées par ordre chronologique. Cette liste est loin d’être exhaustive.
Les empreintes du passé
1817 : des empreintes de 270 millions d’années
C’est sur une plaque de calcaire, de la rive ouest du Mississippi à Saint Louis, que George Rappe trouva d’étranges empreintes.
Elles mesuraient 266 millimètres de long, 101 millimètres de large, avec un écart de 15,5 centimètres entre les talons et de 34 centimètres entre les pointes.
Croquis d'empreintes publié par H.R.Schoolcraft en 1822
Elles furent étudiées par l’ethnologue Henry R. Schoolcraft qui fit le rapport suivant en 1822 :
« Les orteils étaient très écartés et la plante du pied affaissée comme on le voit chez les gens habitués à faire de longues marches sans chaussure. Les empreintes sont d’une grande précision. Elles montrent les détails de la musculature et les renflements du talon et des orteils. Tous les indices conduisent à la conclusion que ces empreintes datent de l’époque où le sol était assez meuble pour les conserver par pression et, qu’elles sont authentiques. »
D’après la datation, ce calcaire a dû se durcir il y a environ 270 millions d’années.
(Source: The American Journal of Science and Arts, 1822)
1880 : des empreintes au Carbonifère
Dans les monts de Cumberland (Kentucky), une piste de chariots a mis à jour une couche de grès carbonifère. Cette strate, vieille de 300 millions d’années, révéla une série d’empreintes : des empreintes d’ours, des empreintes d’un animal proche d’un grand cheval et des pieds humains. Les orteils étaient très nettement marqués.
Ces traces ont été étudiées par le Pr J.F Brown, de Bercea Collège.
(Source : The American Antiquarian, janvier 1885)
1938 : dix empreintes de pieds
Le Dr Wilbur Burroughs, doyen de la faculté de géologie du Berea College, annonça en 1938 la découverte de dix empreintes de pieds d’humanoïdes, dans du grès carbonifère à Rockcastle.
Les pieds mesuraient 240 millimètres de long et 152 millimètres de large. La longueur des pas était de 45 cm. Il ne trouva aucune trace de queue ou de membres antérieurs.
La microphotographie et les infrarouges ne révélèrent aucune trace de façonnage artificiel. La numération microscopique des grains de sable indiqua une compression du sol sous les empreintes. Cela indiquait, sans conteste, qu’il y avait bien eu pression d’un pied humain, impossible à reproduire par la sculpture.
La roche qui portait les empreintes a été estimée à 250 millions d’années. Malheureusement, cette roche a été détruite par des vandales il y a une vingtaine d’années.
(Source: Mysteries of Time and Space, Brad Steiger)
1968: la plus vieille empreinte du monde
C’est un collectionneur amateur de fossiles qui a découvert en 1968 l’empreinte d’un pied chaussé d’une sandale qui écrase un trilobite.
Si cette empreinte est bien ce qu’elle paraît être, elle daterait de 300 à 600 millions d’années. L’empreinte a été découverte à Antilope Spring (Utah).
Empreinte de pied, chaussé d'une sandale, au talon incrusté d'un trilobite
La sandale qui écrase un trilobite mesure 262 millimètres de long et 77 de large. Le talon est un peu plus usé que la semelle.
Le 20 juillet 1968, Le Dr Clifford Burdick, géologue de Tucson, accepta de venir sur le site. Il y découvrit à son tour, dans une couche de schiste, l’empreinte d’un pied d’enfant.
Il montra cette empreinte à deux géologues et à un paléontologue.
L’un des géologues admit qu’elle semblait être celle d’un être humain ; le paléontologue réfuta la découverte.
Aucun autre scientifique n’accepta d’étudier ces empreintes.
(Source: Creation Research Society Quaterly, 1968)
1971 : empreinte et volcan
L’empreinte d’un être humain semblant fuir une éruption volcanique en direction du fleuve Gediz, a été découverte dans des cendres volcaniques en 1971 en Turquie.
L’Institut de recherche minéralogique d’Ankara a évalué à 250 000 ans l’âge de la cendre. Le Laboratoire médico-légal de Suède a déclaré l’empreinte d’origine humaine.
Nul ne sait à quel type d’hominidé cette empreinte appartient.
(Source : Magazine Nature, 1975)
1976: traces de pieds et de dinosaures
On peut observer dans le lit de la rivière Paluxy (Texas) des traces de dinosaures. L’authenticité de ces traces le long de la rivière n’est pas contestée.
Le géologue Jack Walper mesure l'une des empreintes. Il estime qu'elle a été laissée par un dinosaure bipède
Cependant, là où les paléontologues ne sont plus d’accord, c’est que ces traces sont accompagnées d’empreintes humaines.
On sait qu’une fraude a été révélée. Plusieurs personnes de la région ont avoué avoir sculpté des empreintes humaines pour les vendre aux touristes pendant la crise de 1930.
Cependant, les fraudeurs ont également avoué qu’ils avaient réalisé ces copies à partir d’originaux.
Là où ça devient réellement intéressant, c’est qu’en 1976, Jack Walper, professeur de géologie et John Green ont exploré le lit de cette rivière.
Au moyen de digues et de pompes, ils ont mis à jour des empreintes de dinosaures et de pieds humains.
Ce qui est surprenant c’est que les empreintes étaient submergées. Il aurait donc fallu travailler sous l’eau pour réaliser de fausses empreintes.
D’après leurs observations, toutes les traces présentaient sur leur contour un bourrelet significatif qui correspond à la pression d’un pied s’enfonçant dans la vase.
Empreintes fossilisées d'un dinosaure et d'un homme photographiées en 1971 dans le lit de la rivière
Les empreintes immergées mesurent en moyenne 455 millimètres de long pour 125 à 175 millimètres de large.
(Sources: Pursuit, 1976; Man, Dinosaur and History, Frederick P.Beierle)
1931 à 1981: des empreintes géantes
En 1931, un trappeur découvrit des empreintes apparemment humaines au Nouveau-Mexique. L’année suivante, quatre chercheurs étudièrent les traces et découvrirent 13 empreintes. Malgré leur taille gigantesque, ils leur attribuèrent une origine humaine.
De forme ovale, elles mesuraient 40 à 55 centimètres de long et 20 à 27 centimètres de large.
On revint sur ce site en 1972, 1974 et 1981. On découvrit de nouvelles empreintes dans les contreforts est des monts San Andres. Il n’y a plus aucun doute sur leur provenance humaine. Ses traces ont été protégées en vue de futures recherches. L’espacement semble correspondre à la marche d’un bipède et non de chameaux comme certains l’ont prétendu.
(Source : rapport de l’armée américaine, 1981)
Théorie sur la formation des empreintes inexplicables
Le Dr William Greely Burroughs, de Berea College (Kentucky) a émis l’hypothèse suivante :
Si une dépression se forme dans une roche porteuse de fossiles, elle peut pendant longtemps se remplir de sédiments. Ces sédiments deviennent le matériau dans lequel l’empreinte d’un pied se fossilise. Cette seconde phase de fossilisation étant achevée, la roche de formation récente peut apparaître indiscernable du socle ancien. Les nouveaux fossiles semblent donc contemporains des premiers.
Une objection majeure à cette théorie :
Les fossiles anormaux se rencontrent à la jonction des couches sédimentaires mais également dans la profondeur de roches qui ne montrent aucun signe de formation discontinue.
L’étude des strates ne montre aucune discordance dans la plupart des cas.
Le principe de base de la stratigraphie est que les couches les plus jeunes se déposent sur les plus anciennes. Cet ordre peut parfois être bouleversé. Par exemple, la dérive des continents ou la formation des montagnes créent parfois des renversements de strates.
Une discordance est donc une ancienne surface d’érosion qui est située entre deux couches suite à un phénomène inattendu.
Ces discordances compliquent grandement la série des strates et donc la reconstitution de l’histoire de la Terre.
Dans le cas de nos empreintes étranges, nul phénomène de ce genre n’a été observé.
Re: Enigmes paléontologiques
Des squelettes et des os invraisemblables
Outre les empreintes mystérieuses, des fossiles « humains » retrouvés un peu partout à travers le monde laissent sceptiques.
Les découvertes sont classées par ordre chronologique.
1837 : sépulture de Pygmées
Des squelettes qui mesuraient 0,90 cm à 1,35 m, inhumés dans des cercueils en bois, ont été découverts dans l’Ohio en 1837.
Aucun objet façonné, près d’eux, ne permit de dater la culture de ces Pygmées.
Leur nombre conduisit les observateurs à supposer qu’ils avaient dû être les habitants d’une agglomération considérable.
(Source : The Gentleman’ s Magazine, août 1837)
1880 : des crânes cornus
Des crânes humains cornus ont été trouvés dans un tertre funéraire de Sayre (Pennsylvanie). À part ces saillies cornées, à quelques centimètres au-dessus des arcades sourcilières, ces squelettes possédaient une anatomie normale.
Par contre, leur taille était très au-dessus de la moyenne soit 2,10 m de haut environ.
Les chercheurs pensent qu’ils ont été inhumés vers l’an 1200 de notre ère.
On pourrait croire que c’est un vaste canular, mais ce sont bien des chercheurs dignes de foi qui ont fait cette surprenante découverte. Parmi eux, un historien de Pennsylvanie, un dignitaire de l’Église presbytérienne et deux professeurs de l’American Investigating Museum du Massachusetts.
Certains de ces os ont été envoyés à l’American Investigating Museum de Philadelphie, où personne ne semble savoir ce qu’ils sont devenus.
(Source : Pursuit, 1973)
1888 : une double rangée de dents
Sept squelettes ont été retrouvés dans un tertre funéraire dans le Minnesota. Ils avaient une double rangée de dents aux mâchoires supérieure et inférieure, le front bas et fuyant avec des arcades sourcilières proéminentes.
Ils avaient été inhumés en position assise.
1911 : des géants roux
Dans le Nevada, des mineurs entreprirent en 1911 d’exploiter les riches dépôts de guano de la grotte Lovelock.
Rapidement, ils tombèrent sur des vestiges indiens et surtout sur une momie de 1,98 mètre de haut, aux cheveux roux.
Les légendes des Indiens Païoute parlent d’une tribu de géants roux, les Si-té-cah, jadis ennemis mortels des Indiens de la région.
Crâne géant exposé au musée Humboldt au Nevada
En 1912, l’université de Californie de Berkeley et la Société d’histoire de l’état du Nevada dépêchèrent un scientifique.
Malheureusement, l’exploitation du guano avait tout bouleversé et il ne put récupérer que quelques objets.
Au cours des années suivantes, on découvrit d’autres fossiles, dont des fémurs, qui appartenaient à des individus d’au moins 1,80 mètre, taille remarquable pour l’époque et le lieu.
Les anthropologues admettent que des Indiens roux ont existé dans l’Ouest américain. Cependant, nulle part on ne fait mention d’un peuple de géants roux.
1921 : une blessure énigmatique
[ltr]Le crâne de Broken Hill[/ltr]
1932 : une momie d’enfant
[ltr]La légende des petits hommes[/ltr]
1973 : deux squelettes de 100 millions d’années
C’est dans l’Utah que des bulldozers mirent à jour deux squelettes en parfait état. Ils furent examinés par le professeur d’anthropologie J.P Marwitt. D’après lui, la formation dans laquelle les squelettes ont été inhumés date au moins de 100 millions d’années.
Les os n’étaient ni brisés, ni dérangés et n’avaient pas été transportés par une crue à cet endroit.
Apparemment, les deux personnages étaient morts au même endroit où se trouvaient leurs squelettes.
D’aspect relativement moderne, les fossiles n’étaient pas ceux d’hominidés primitifs.
Ce qui est mystérieux dans cette histoire, c’est que les ossements ont été photographiés et filmés puis envoyés à l’université de l’Utah. Mais, nul ne connut jamais les résultats de la datation.
On sait que le chef des travaux, Lin Ottinger, récupéra les ossements mis dans un coin et négligés pour une raison inconnue par Marwitt. Cette affaire est restée sans suite. (Source: Weird America, Jim Brandon, p.221)
Re: Enigmes paléontologiques
Pierres d'Ica. Figurines d'Acambaro
En 1976, Robert Charroux a publié un livre « L’énigme des Andes » dans lequel il retrace notamment sa rencontre avec le Dr Cabrera et les pierres d’Ica. Ces pierres gravées constituent selon ses propres termes une véritable « bibliothèque préhistorique ». Combats entre hommes et dinosaures ou interventions chirurgicales nous sont comptés.
En 1945, W. Julsrud découvre à Acambaro, au Mexique, 32 000 poteries et figurines intactes qui, elles aussi, relatent des scènes de cohabitation entre hommes et dinosaures.
Pierre Tréand, archéologue reconnu, découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine. Le sédiment, daté du Burdigalien donc de l’ère tertiaire, a été authentifié. Là encore, des représentations de dinosaures apparaissent.
Étant pragmatique, j’ai abordé avec prudence, mais sans à priori les découvertes énumérées ci-dessus.
Il ne s’agit pas dans ce dossier de retracer chaque découverte dans leurs détails. Des liens sont fournis pour ceux qui souhaitent connaître chaque étape.
Mon objectif est d’analyser les faits et d’essayer de fournir des réponses qui ne relèvent pas de la pure fantaisie.
Les pierres d’Ica
Il ne s’agit pas de quelques pierres, mais de milliers de pierres gravées. Une grande partie de ces pierres est visible au Musée privé du Dr Cabrera, mais également au Musée régional d’Ica.
Au premier abord, ces pierres peuvent être comparées à une gigantesque bande dessinée. Cette dernière retrace la vie d’animaux disparus bien avant l’apparition de l’homme comme les dinosaures.
Elles ressuscitent également en images une civilisation qui possédait de toute évidence de grandes connaissances en médecine, en astronomie ou en géographie.
Le Dr Cabrera a rassemblé une incroyable collection de galets arrondis, de pierres plates et de blocs rocheux d’andésite. Certaines pierres pèsent 200 kg.
Il est à noter que le Docteur Javier Cabrera Darquea était chirurgien, Professeur à l’Université d’Ica et une personnalité de l’élite scientifique du Pérou.
Il a attendu une partie de sa vie que la communauté scientifique vienne analyser sa découverte. Attente vaine d’ailleurs.
Sur ces pierres, on peut lire une histoire qui se déroulait il y a plusieurs millions d’années. Des animaux parfaitement dessinés apparaissent : dinosaures et ptérosaures par exemple. On peut également y voir des hommes qui chassent des dinosaures.
Il est impossible de décrire toutes les scènes tant les pierres sont nombreuses. Les plus significatives représentent :
Des hommes qui utilisent une loupe
Pierre d'Ica. Un homme qui utilise une loupe. [ltr]Zoom image[/ltr]
Des astronomes qui observent le ciel avec un télescope
Astronome. [ltr]Zoom image[/ltr]
Des chirurgiens qui pratiquent une césarienne sous anesthésie, mais également une greffe du cœur qui semble avoir réussi (l'ensemble de l'opération est décrit sur une vingtaine de pierres)
[ltr]Zoom image[/ltr] (fin de la transplantation cardiaque; le médecin coud la paroi abdominale)
Des cartes de la Terre telle qu'elle était il y a 13 millions d'années
Officiellement, il s’agit de faux. Ce rejet en bloc a été effectué sans la moindre étude sérieuse sur le terrain.
S’il s’agissait de quelques pierres, je serais la première à approuver cette affirmation. Mais, nous parlons de milliers de pierres trouvées dans une région habitée par des paysans péruviens.
Je ne vois pas comment ces villageois auraient pu retranscrire avec autant de précision des animaux préhistoriques et encore moins des opérations chirurgicales.
Je ne pense pas que la paléontologie soit enseignée dans ces régions agricoles. Et d’ailleurs, je ne vois pas dans quel but ces gens l’auraient fait. Il faudrait des dizaines d’années pour mettre en œuvre un tel travail.
En étudiant à la loupe une image qui représente un dinosaure attaqué par des hommes, j’ai eu une révélation. Ce détail me fait dire, aujourd’hui, que ces pierres sont bien authentiques.
Le titanosaure d’Ica
Dans son livre, P.Charroux, parle du combat d’hommes avec un brachiosaure ou un sauropelta. Il se trompait.
En examinant la photo, j’ai effectivement reconnu un sauropode, mais pas n’importe quel sauropode : il s’agit sans aucun doute d’un titanosaure.
Dinosaure sauropode. [ltr]Zoom image[/ltr]
Quand le livre a été publié, les paléontologues venaient à peine de découvrir quelques fossiles fragmentaires de ce groupe totalement inconnu jusqu’alors. Saltasaurus a été découvert en 1970.
Très schématiquement, les titanosauridés avaient une structure similaire à celle d’un diplodocus, mais avec un cou plus court et un crâne haut perché.
Mais, surtout, ce sont les seuls sauropodes à posséder une cuirasse osseuse.
Fragments de la cuirasse osseuse de Saltasaurus
Des dinosaures titanosauridés possédaient une armure à plaques. Comme vous pouvez le voir sur la photo, la structure de la tête, du cou et de la queue est bien celle d’un sauropode. Mais, l’animal porte sur le dos des plaques osseuses.
Fait surprenant, beaucoup de titanosauridés vivaient en Amérique du Sud. D’après les fossiles, ils étaient les dinosaures herbivores dominants de ce continent de la fin du Crétacé.
Crâne de titanosaure
Il est à noter que les paléontologues ont cru pendant longtemps que tous les sauropodes n’avaient pas d’armures. Par exemple, les huit fragments d’une cuirasse osseuse trouvés près d’un squelette de Saltasaurus avaient d’abord été attribués à un ankylosaure. C’est d’ailleurs pour cette raison que R.Charroux fait référence au sauropelta. Mais, l’animal représenté n’a rien d’un ankylosauridé.
Ce n’est qu’en 1996 que Ruben Martinez a trouvé un crâne complet de titanosaure. Il est très proche dans sa forme de celui des diplodocidés ou brachiosauridés.
Quand un faussaire s’amuse à monter un canular, il s‘arrange en principe pour que ce soit cohérent. Un petit plaisantin n’aurait pas dessiné un dinosaure totalement inconnu, mais plutôt un dinosaure officiellement reconnu.
Si cette représentation a semblé impossible à l’époque, c’est simplement parce que nous n’avions pas encore connaissance de ce groupe spécifique de sauropodes.
D’autres dinosaures impossibles
À 30 km de Bakou, en Azerbaïdjan, se dresse un rocher taillé en forme de dinosaure. Les géologues ont exclu l’hypothèse de l’érosion naturelle et pensent qu’il s’agit d’une œuvre humaine remontant à environ 10 000 ans avant notre ère.
Des dessins rupestres de dinosaures ont été trouvés sur des roches de la vallée de l’Amazone en Amérique.
Le 9 février 1856, The Illustred London News, a rapporté une étrange découverte faite en France : » En creusant un tunnel de chemin de fer entre St-Dizier et Nancy, on a trouvé une chauve-souris géante de 3,22 m d’envergure. L’animal était noir, il poussa des cris et mourut. Un savant local l’identifia comme un ptérodactyle préhistorique.
Les roches où l’animal fut découvert dateraient de plus d’un million d’années. Un creux dans la roche correspondait exactement au corps de l’animal. En 1964, une hypothèse fut formulée : « il s’agirait peut-être d’un cas d’hibernation d’un animal se nourrissant de l’eau-mère des roches ».
Pierre Tréand découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine. Voir [ltr]Les Dinosaures de l'impossible[/ltr]
Les figurines d’Acambaro
Ces figurines, découvertes en 1945, au Mexique, représentent des dinosaures, des reptiles, des serpents, des chameaux et des personnages.
Une femme face à un reptile
Toutes les céramiques ont été découvertes sur une aire d’environ ½ hectare dans le mont du Toro.
Un étrange reptile qui semble étouffer un homme
Comme d’habitude, les préhistoriens ont affirmé que cette affaire n’était qu’une fraude. Manque de chance pour eux, en 1972, trois figurines ont été analysées par la méthode de la thermoluminescence dans les laboratoires du Pensylvania Muséum (USA). Les résultats sont les suivants : les figurines datent d’au moins 2 500 ans avant notre ère. Acambaro a ainsi été authentifié.
Cette figure d'Acambaro ressemble sans aucun doute à un dinosaure sauropode
Odilon Tinajero et ses deux fils qui ont récolté les 32 000 figurines pour le compte de Julrud savaient tout juste lire et écrire.
En 1945, on ne savait quasiment rien des dinosaures et de la faune préhistorique. Il est donc absurde de penser que ces gens-là avaient pu sculpter ces figurines.
Et la roue dans tout ça ?
Il y a une chose qui frappe quand on regarde les pierres d’Ica ou les figurines d’Acambaro, c’est l’absence de représentation de la roue.
Pierre Charroux y fait rapidement allusion dans son ouvrage. Il l’explique en avançant l’hypothèse que cette civilisation avancée a pu suivre un autre chemin d’évolution.
Je ne le rejoins pas sur ce point. En effet, la roue est à la base de toute progression d’une civilisation dite « primitive » vers une civilisation dite « technologique ».
Sans cette géniale invention, nul moyen de transport ni agriculture moderne.
Ce qui m’a également intrigué c’est qu’en parallèle de cette absence de représentation de la roue, on peut voir par contre un homme chevauchant un animal dans les airs.
La logique me fait dire que les artistes qui ont dessiné les scènes n’appartenaient pas à une civilisation technologiquement avancée. S’ils avaient voulu reproduire un avion ou un engin spatial, ils auraient tout simplement dessiné ces engins de manière réaliste.
S’ils n’ont pas dessiné la roue, c’est probablement parce qu’elle leur était inconnue.
Partant de ce principe, je pense que ces artistes n’ont fait que reproduire avec des symboles des choses qu’ils ont vues ou qu’on leur a retranscrites oralement sans vraiment les comprendre.
L’autre scène qui me fait dire que ceux qui ont gravé ces pierres avaient peu de connaissances est la retranscription de l’opération de la greffe du cœur.
[ltr]Zoom image[/ltr] (Pierre d'Ica. Extraction du coeur)
Nous avons en effet d’un côté une opération chirurgicale à cœur ouvert reproduite dans ses moindres détails, mais de l’autre un homme qui extrait des serpents du cerveau d’un patient.
Pierre d'Ica. Des serpents sont extraits de la tête d'un patient. [ltr]Zoom Image[/ltr]
Cette scène est typique des superstitions liées aux maladies inconnues.
Quelques pistes
Les géologues ont apporté la preuve qu’un ou plusieurs grands cataclysmes planétaires se sont produits dans le passé.
Le mythe du Déluge n’est aujourd’hui plus un mythe sauf pour les scientifiques les plus bornés.
Nous avons retrouvé à travers le monde entier des objets qui n’auraient jamais dû exister : mécanisme d’anticythère, modèles réduits d’avions, accumulateurs à piles sèches, cartes anciennes reproduisant le monde bien avant la dernière glaciation…
Sans parler des nombreux vestiges archéologiques dont la construction reste une énigme et dont certains, comme le Sphinx de Gizeh, sont datés à une époque où l’homme dit "civilisé" n’était pas censé exister.
Alors, que doit-on en conclure ? Certaines civilisations anciennes étaient-elles technologiquement plus avancées qu'on ne le croit ?
Ou manque-t-il un élément fondamental dans ce puzzle qui nous permettrait de comprendre ces incohérences ?
Les indices accumulés sont nombreux et disséminés dans le monde entier. Il faudrait pouvoir rassembler tous les éléments qui viennent en contradiction avec les théories officielles.
En effet, seule une analyse globale des éléments nous permettra d’établir une théorie cohérente.
Re: Enigmes paléontologiques
Enigme du mammouth gelé
Ce dossier n’a pas pour but d’essayer de démontrer qu’une théorie est vraie ou non pas plus que d'affirmer qu'un fait non expliqué est obligatoirement un mystère. . C’est avant tout une réflexion sur un thème qui fait couler beaucoup d’encre : le refroidissement de la planète ou période glaciaire.
Ce que l'on a appelé le « mystère des mammouths gelés » est intéressant du fait qu'il nous oblige à nous poser un certain nombre de questions sur les causes de ces bouleversements climatiques qui semblent cycliques.
Je vous invite donc à partager cette réflexion et éventuellement à y apporter des réponses.
La théorie de la surfusion est très plausible et pourrait bien expliquer ce gel instantané qui a entraîné la mort des mammouths.
Période glaciaire
Je me suis surtout intéressée à la dernière période glaciaire. Dans les nombreux ouvrages de référence que j’ai lus, je me suis rendu compte que finalement nous n’avons que des estimations concernant la fin de la dernière période glaciaire.
Si on s’en réfère à la faune de cette période, notamment le mammouth, on sait que l’homme l’a côtoyé. Les peintures rupestres et les abris en os de mammouths sont là pour le prouver. Cependant, ces peintures et vestiges ne nous donnent pas le moyen de déterminer la fin de l’époque glaciaire en terme chronologique.
Officiellement, on nous dit qu’il y a environ 15 000 ans, la température générale du globe commença à s’élever.
La fonte des glaces provoqua l’extension des océans.
Mammouth laineux. By [ltr]Jim Linwood[/ltr]
Il y a environ 11 000 ans, le climat se refroidit brutalement. Cette période appelée Dryas III ou dernier stade tardiglaciaire dura environ 500 ans.
Cet épisode glaciaire s’acheva presque aussi abruptement qu’il avait commencé, il y a environ 10 000 ans.
Sa fin marque la limite entre le Pléistocène et l’Holocène.
Pourquoi tous ces bouleversements climatiques ?
Les oscillations climatiques ont été nombreuses depuis que la Terre est née. Glaciations et stades interglaciaires se sont succédé.
Apparemment, la raison de cette alternance cyclique reste confuse. J’ai trouvé plusieurs explications, dont une qui semble faire l’unanimité ou du moins qui est officiellement reconnue :
Citation issue de Berceaux de l’humanité aux Éditions Larousse. Ouvrage conçu avec l’aide de MM. Yves Coppens et Pascal Picq. P 82.
« Les glaciations, plus ou moins longues, font partie de l’histoire de notre planète. L’ère de glaciation la plus récente, le Pléistocène, commença il y a environ 2,5 millions d’années. Cette ère connut une série de fluctuations froides, glaciales, _ les glaciations _ interrompues par des périodes de réchauffement appelées interglaciaires.
La fréquence et le rythme de ces importants refroidissements seraient dus à trois cycles d’exposition terrestre au rayonnement solaire, déterminés par les changements d’inclinaison du globe et les oscillations de son orbite autour du soleil “.
Comme on peut le constater, cette théorie est énoncée au conditionnel et reste donc une hypothèse.
On peut d’autant plus s’interroger que certains scientifiques ont fait remarquer que pour que de telles masses de glaces se forment à la surface du globe, il a fallu une augmentation considérable des précipitations. Cela implique donc une augmentation de vapeur d’eau dans l’atmosphère.
On peut donc en déduire qu’il a fallu également une évaporation accrue à la surface des océans. Pour qu’une telle évaporation se produise, il faut une augmentation de la chaleur.
Plusieurs scientifiques ont calculé que, pour former une nappe de glace aussi vaste que celle de l’époque glaciaire, la surface des océans a dû s’évaporer jusqu’à une assez grande profondeur.
Cette évaporation des océans, suivie d’un rapide processus de congélation, aurait produit l’époque glaciaire.
Ces dernières hypothèses ne sont pas officielles, mais de simples remarques qui ne manquent pas de bon sens.
La question est : quels phénomènes auraient pu provoquer cette évaporation et la congélation qui la suivit immédiatement ?
Le mammouth gelé
Le grand public connaît bien les mammouths grâce aux nombreux corps découverts en Sibérie. Un point a retenu mon attention dans toutes ces découvertes.
Le Magazine Dossier pour la science a consacré un numéro spécial aux mammouths ‘La vie au temps des mammouths’ (Dossier N° 43 avril/juin 2004).
On peut y lire :
‘En 1804, un mammouth, complètement dégagé vient s’échouer sur la berge près de l’embouchure de la Lena. Quand le botaniste M.Adams arrive sur les lieux, l’animal a déjà été très mutilé par les bêtes sauvages et les Yakoutes qui en ont dépecé les chairs pour nourrir leurs chiens.’
Un autre témoignage confirme cette parfaite conservation de la viande. D.F Hertz écrit en 1926 : ‘La chair paraît aussi fraîche que du bœuf bien congelé’.
Mammouth Jarkov découvert en 1997 (Source Internet)
De nombreuses autres découvertes ont été effectuées depuis. Des dizaines de mammouths ont été retrouvés avec les parties molles parfaitement conservées.
Si actuellement la Sibérie est l'une des régions les plus froides du globe, cela n’a pas toujours été le cas. Le climat semble avoir changé radicalement à la fin de la dernière période glaciaire.
Pourtant, on sait que le climat a dû être tempéré grâce aux fossiles de plantes et d’animaux comme la hyène des cavernes, très proche de la hyène tachetée actuelle, ou le lion des cavernes qui ont côtoyé les mammouths.
Le climat était donc beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui.
Le lion et la hyène tachetée vivent aujourd'hui en Afrique subsaharienne. Le lion des cavernes avait un territoire qui s'étendait de l'Europe à la Sibérie et en Amérique du Nord. Ce lion était jusqu'à 10% plus gros que le lion actuel. La hyène des cavernes habitait en Europe, en Sibérie et en Chine méridionale
Les théories officielles sur les périodes glaciaires nous expliquent que les processus géologiques sont d’une extrême lenteur.
Ces théories sont d’ailleurs confortées par la théorie de l’évolution de Darwin. On peut dire que d’une manière générale, la communauté scientifique n’est pas une adepte du catastrophisme subite.
Pourtant, ces mammouths gelés me semblent poser un problème.
En me documentant, j’ai appris que :
‘La putréfaction est la conséquence de la pullulation des bactéries et des champignons au niveau du cadavre. Elle est plus rapide au niveau du tube digestif et surtout le cæcum.
La vitesse de l’autolyse et de la putréfaction varie selon :
- La température ambiante : la température élevée contribue à accélérer l’autolyse et de la putréfaction
- L’humidité : un milieu humide favorise la décomposition du cadavre
Le cadavre humain constitue, comme tout autre type de cadavre, une source alimentaire pour une multitude d’insectes et d’animaux aquatiques et terrestres dits nécrophages.’
Ces indications sont issues d’un cours en médecine légale.
Mammouth de Yukagir, l'un des derniers mammouths congelés qui a été découvert (Source Internet)
Donc, un corps se décompose rapidement, plus ou moins vite selon la température. Cependant, quelques heures après la mort suffisent pour que le processus de décomposition commence.
Les organes internes tels que l’estomac sont particulièrement vulnérables à cette décomposition.
Pourtant, on a retrouvé dans l’estomac de nombreux mammouths de l’herbe et des feuilles non digérées.
Les organes internes étaient très bien conservés. Ces animaux ne sont pas morts de faim de toute évidence. Par contre, la mort est intervenue avant même qu’ils aient le temps de digérer leur dernier repas.
Si les mammouths n’avaient pas été gelés aussitôt après leur mort, la putréfaction les aurait décomposés.
De plus, il est tout de même étrange qu’aucune trace de blessures faites post-mortem par d’autres animaux n’ait été relevée.
Mâchoire de mammouth. Moins haute que celle des éléphants actuels, elle était en outre rattachée au crâne par des muscles verticaux. Ces caractéristiques la rendaient plus puissante
Cuvier écrit à ce propos : ‘C’est donc le même instant qui a fait périr tous les animaux, et qui a rendu glacial les pays qu’ils habitaient. Cet évènement a été subit, instantané, sans aucune gradation’.
Cette théorie déjà avancée par J.A Deluc (1727-1817) dans Lettres physiques et morales sur l’histoire de la Terre, et reprise par Cuvier au 20e siècle n’a pas convaincu la communauté scientifique.
Pourtant, ces mammouths semblent avoir été littéralement pétrifiés par le froid alors qu’ils étaient tranquillement en train de manger. Des brindilles ont même été retrouvées entre leurs dents.
Ces animaux étaient pourtant bien adaptés au froid. Il a fallu que la température baisse d’une manière incroyable et instantanée pour qu’ils meurent en quelques minutes et que leurs corps soient automatiquement congelés.
Le schéma traditionnel d’un changement climatique graduel ne paraît pas du tout correspondre.
Je reste donc dans l’expectative sur le phénomène qui a pu créer une telle catastrophe. Et je ne peux m’empêcher de me demander si ce phénomène pourrait se reproduire.
Peut-être que parmi vous, certains pourront apporter des réponses à ces questions.
Théorie de la surfusion (envoyée par Manny le 13.07.2007)
Dans son roman Kaputt (1943), l'écrivain italien Curzio Malaparte relate l'anecdote suivante, présumément survenue en 1942 lors du siège de Leningrad : le troisième jour un énorme incendie se déclara dans la forêt de Raikkola. Hommes, chevaux et arbres emprisonnés dans le cercle de feu criaient d'une manière affreuse. (...) Fous de terreur, les chevaux de l'artillerie soviétique - il y en avait près de mille - se lancèrent dans la fournaise et échappèrent aux flammes et aux mitrailleuses. Beaucoup périrent dans les flammes, mais la plupart parvinrent à atteindre la rive du lac et se jetèrent dans l'eau. (...)
Le vent du Nord survint pendant la nuit (...) Le froid devint terrible. Soudainement, avec la sonorité particulière du verre se brisant, l'eau gela (...)
Le jour suivant, lorsque les premières patrouilles, les cheveux roussis, atteignirent la rive, un spectacle horrible et surprenant se présenta à eux. Le lac ressemblait à une vaste surface de marbre blanc sur laquelle auraient été déposées les têtes de centaines de chevaux. (Curzio Malaparte, Kaputt)
L'astrophysicien et vulgarisateur Hubert Reeves reprend ce récit et le tient pour véridique dans son livre L'Heure de s'enivrer (1986). Il émet l'hypothèse que le gel quasi instantané de l'eau du lac était causé par un changement de phase rapide dû à l'état présumé de surfusion de l'eau au moment de l'incident.
Re: Enigmes paléontologiques
Un Pteranodon vivant ?
En 1986, trois chasseurs crétois longent au petit matin un ruisseau, dans les monts de l’Astérousie.
Subitement, ils entendent un battement d’ailes. Ils n’y prêtent pas attention sur l’instant, car cela n’a rien d’anormal. Cependant, ce qu’ils voient surgir les laisse pétrifiés. Un énorme volatile gris surgit du ciel avec des ailes membraneuses pourvues de doigts.
Ils n’ont jamais vu un tel animal malgré leur expérience de chasseur. Cet « oiseau » possède des ailes sans plumes, les pattes de devant sont terminées par des doigts, les autres par des griffes acérées et le bec ressemble à celui d’un pélican.
Les trois hommes restent médusés tandis que le volatile s’éloigne vers la montagne. Ils n’ont jamais vu une telle chose et s’empressent de rentrer pour regarder dans des livres spécialisés. C’est là que l’anecdote se corse et c’est une publication Ethnos qui l’a révélé.
Le seul animal ayant une ressemblance avec ce que les hommes ont vu est le ptéranodon ou du moins une espèce proche des ptérodactyloïdes qui étaient des ptérosaures. Le Pteranodon possédait une grande crête au-dessus de la tête et la forme de sa mâchoire suggère qu’il avait une poche sous le bec, un peu comme les pélicans.
Le seul problème est que ce reptile volant a disparu il y a des millions d’années en même temps que les dinosaures.
(Extrait d’Évènements inexpliqués et personnages étranges du monde. Charles Berlitz)
Re: Enigmes paléontologiques
Les Dinosaures de l'Impossible
Ce dossier ne relève pas de la science-fiction. Il retrace une authentique découverte qui remet en cause l’évolution de l’homme, mais également la cohabitation entre hommes et dinosaures. Officiellement, cette cohabitation est impossible.
La découverte de Pierre Tréand a le mérite d’être récente. De plus, cet archéologue est reconnu et semble apporter des preuves de ce qu’il avance.
Néanmoins, ce dossier est bien trop épineux pour que l'on puisse prendre parti sans avoir pu analyser ces « preuves ». Mon objectif n'est donc pas de créer une polémique, mais simplement de relater les faits tels qu'ils sont rapportés. À chacun de se faire sa propre opinion. Seuls les professionnels pourront nous dire si ce dossier mérite notre attention.
Théorie officielle sur l’évolution de l’homme
Depuis plus de 100 ans, les théories officielles sur l’évolution de l’espèce humaine nous ont permis d’aboutir sur le schéma suivant :
Les premiers représentants des hominidés étaient les australopithèques apparus il y a environ 4,5 millions d'années puis notre arbre généalogique a été bouleversé avec la découverte en 2002 de Toumaï âgé de 6 à 7 millions d'années. L’homme moderne est issu d’une lente évolution.
Cette évolution a donc produit une suite d’espèces d’hominidés dont nous sommes l’ultime et la plus aboutie de toute la lignée.
Partant de ce schéma, aucun homme moderne n’a pu vivre avant le quaternaire.
Tous les paléontologues sont d’accord sur un point et tous les livres nous le disent : L’homme moderne (homo sapiens) est apparu il y a entre 300 000 et 100 000 ans.
D’une manière très schématique :
Toumaï • Australopithecus • Paranthropus • Homo habilis • Homo ergaster • Homo erectus • Homo sapiens
Ce schéma est en fait beaucoup plus complexe et ne cesse de bouger en fonction des dernières découvertes et théories.
Résumé des périodes clefs
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de se souvenir de quelques dates clefs. Les scientifiques ont déterminé quatre périodes :
Ère primaire • ère secondaire • ère tertiaire • ère quaternaire
Ère primaire : de la formation de la Terre au Permien soit de 4 600 Ma à 250 Ma. Au tout début, la vie n’existait que dans l’eau. Apparition pendant cette ère des premiers nautiloïdes, plantes, arachnides terrestres, reptiles et insectes terrestres.
Ère secondaire : Du Trias au Crétacé soit de 250 Ma à 65 Ma. Apparition des premiers dinosaures, mammifères, oiseaux. Extinction des dinosaures.
Ère tertiaire : Du Paléocène au Pliocène soit de 65 Ma à 1,75 Ma. Apparition des premiers chevaux, félins, singes. Les mammifères se diversifient et deviennent prédominants. De l’avis général, l’homme moderne ne peut en aucun cas exister.
Ère quaternaire : Notre ère actuelle. Apparition des premiers hominidés qui déboucheront sur l’homme moderne.
Une découverte incroyable
Pierre Tréand, archéologue reconnu, découvre en 1986 au cours de fouilles à Serre-de-Brigoule (sud de la Drôme en France) des silex qui portent les traces d’une intervention humaine.
Serre-De-Brigoule
Ces objets sont retrouvés dans une couche sédimentaire du tertiaire. Pourtant, aucun homme n’est censé avoir vécu à cette période.
L’examen du sédiment par un géologue autorisé a confirmé que ce sédiment datait bien du Burdigalien donc de l’ère tertiaire.
Détail du sédiment
Pierre Tréand a donc, suite à cette incroyable découverte, prévenu les autorités officielles. Des dizaines de demandes, afin que les objets soient analysés, ont été envoyées. On peut citer :
- 1989 : Dossier à Monsieur Jack Lang, ministre de la Culture
- 1992 : Lettre à l’institut de Paléontologie humaine à Paris
- 1992 : Lettre à Monsieur le professeur Henri de Lumley, Directeur du laboratoire d’anthropologie de l’université d’Aix-Marseille. P.Tréand a déposé un dossier et des silex, à la demande de Monsieur Lumley, pour examen. À ce jour, aucune réponse ne lui a été faite et les spécimens ne lui ont pas été rendus.
Il a adressé également des dossiers à des personnalités aussi connues que M. Yves Coppens ou Michel Sakka.
Il n’a reçu aucune réponse et aucun paléontologue n’a souhaité examiner le site de fouilles ou les silex.
Un objet phallique incontestablement travaillé par l'homme
Il est à préciser que seuls les copies des courriers envoyés et les originaux des courriers retournés à Pierre Tréand sont la preuve que ces échanges ont bien eu lieu. Je n'ai, pour ma part, jamais vu ces courriers.
Le seul magazine à s’être intéressé à cette découverte a été l’Hebdo qui lui a consacré un article le 7 juillet 1994.
Les conséquences d’une vérification officielle
Il serait vraiment crucial que les paléontologues se positionnent enfin sur cette découverte. Si c'est un canular, il leur suffit de le dire avec arguments à l'appui.
Outil extrait du sédiment
Partons du principe que cet archéologue est de bonne foi.
La représentation d’animaux qui ressemblent à des dinosaures implique que ces animaux n’auraient pas disparu aussi rapidement qu’on le croit.
Leur représentation a-t-elle été réalisée de leur vivant ou grâce à la mémoire collective ?
Outil en forme de tête dont le bord est tranchant
Les objets retrouvés ont-ils été réalisés pendant des périodes encore plus anciennes ? Cela impliquerait que l’apparition de l’homme doit encore être repoussée.
Ce ne sont là que quelques questions. Cette découverte liée à beaucoup d’autres donnerait matière à des études passionnantes.
Quelques soubresauts
En 1992, le paléoanthropologue Philip V.Tobias, a écrit dans son ouvrage « La Paléontologie » : « Nous voyons que les hominidés remontent à une date bien plus reculée qu’on ne le croyait auparavant……Nous savons que les hominidés sont apparus à l’ère tertiaire….. ».
En haut, moulage de la pierre originale. En dessous, moulage de la gravure précédente. Je vous laisse supposer à quoi ressemble cet animal
Apparemment Pierre Tréand n’est pas le seul à pressentir que notre évolution est très différente de celle que l’on enseigne dans les universités.
Vraie découverte ou canular ?
Tout ça semble assez incroyable. Cette découverte nous ramène à d'autres découvertes comme celle des pierres d'Ica ou celles des figurines d'Acambaro. Ce qui est troublant c'est que les figurines d'Acambaro ont été authentifiées. Il ne s'agit donc pas d'un canular.
Un singe semble enserrer un autre animal (Moulage coloré fait à partir de l'original)
Difficile de se positionner sans avoir pu observer et surtout étudier les fossiles. La parole est aux professionnels, encore faut-il qu'ils souhaitent la prendre. Espérons qu'ils le fassent. Si cet archéologue a monté de toutes pièces cette histoire, qu'ils nous le disent et nous refermerons ce dossier.
V.Battaglia (10.2004)
Vos remarques sur cette affaire
Laurent (06.2006)
L'ère tertiaire se termine en -1,75 Ma. À cette date les hominidés sont déjà apparus depuis longtemps, mais pas Homo sapiens. Ce que dit Tobias n'appuie donc pas la théorie de Treand.
Je crois en fait que la découverte de Treand n'implique pas la naissance d'Homo sapiens dans l'ère Tertiaire. Je crois en fait que cela implique que les hominidés inférieurs style australopithèques pourraient avoir eu une maîtrise plus précoce que prévue des outils.
Je pense surtout qu'il faut prendre ces révélations avec des pincettes car la présence de l'homme en Europe ne s'est pas développée au tertiaire. Cet outil serait unique ! Je pense plutôt qu'il a été déplacé. Il faudrait le dater au C14.
Sources
Ces dinosaures dont la science ne veut pas. Henri Coupon
La Paléoanthropologie. Philip V.Tobias
La Fabuleuse histoire de la Terre. Sélection du Reader’s Digest
Le livre de la vie. S.J Gould
L’histoire secrète de l’espèce humaine. Michael Cremo et Richard Thompson
Re: Enigmes paléontologiques
Les mystères de l’art préhistorique
La découverte de la grotte Chauvet en 1994 a remis en cause la naissance de l’art préhistorique. Si cette grotte est célèbre, d’autres comme la grotte de Bernifal le sont moins. Pourtant, cette grotte révèle des gravures qui nous obligent à nous interroger sur notre propre évolution.
Une chronologie rassurante
C’est en 1879 que les premières peintures rupestres sont découvertes. Devant les gravures de la grotte d’Altamira en Espagne, les préhistoriens restent sceptiques.
En effet, les peintures sont de véritables fresques artistiques qui leur semblent incompatibles avec les connaissances de ces hommes primitifs.
En 1940, la grotte de Lascaux permet aux chercheurs d’établir une chronologie des différents styles de l’art préhistorique.
A cette époque, les paléontologues pensent que les premières grottes ornées datent de – 23 000 ans et qu’il faut attendre – 15 000 ans pour voir apparaître les premières fresques peintes.
Lascaux ( - 15 000 ans ) et Altamira ( - 12 000 ans) rentrent parfaitement dans cette chronologie.
Des découvertes bouleversantes
Toutes nos certitudes ont été balayées avec les découvertes successives des peintures d’Arcy sur Cure en 1990, de la grotte Cosquer en 1991 et de la grotte Chauvet en 1994.
Datée au carbone 14, la grotte Cosquer remonte à – 28 000 ans. Les peintures racontent les grandes chasses des âges glaciaires.
On y voit des petits chevaux, des pingouins, des méduses ainsi que d’étranges empreintes de mains décalquées à l’ocre rouge.
En 1995, nouveau coup de théâtre dans le petit monde des préhistoriens. La grotte Chauvet, découverte un an plus tôt, est datée de – 33 000 ans.
Ce qui est important dans toutes ces découvertes c’est que les paléontologues ont toujours affirmé que l’art préhistorique s’était amélioré au fil du temps. Pour l’espèce humaine, il est logique de penser en terme « d’évolution ».
On part toujours du plus « primitif » pour aller vers le plus « évolué ».
Malheureusement, cette théorie est totalement balayée par ces découvertes.
Une évolution mise à mal
La grotte Chauvet ne s’affirme pas uniquement comme la plus ancienne mais également comme la plus élaborée artistiquement.
Face aux superbes fresques, il est évident que les artistes étaient au firmament de leur art et non à ses balbutiements.
La vieille théorie qui prétendait que des millénaires avaient été nécessaires à la gestation de l’art est donc devenue périmée.
Les chercheurs ont bien dû admettre que ces peintures étaient parmi les plus élaborées.
A travers son bestiaire de près de 350 animaux parfaitement reproduits, on constate une parfaite maîtrise artistique.
Quand on sait que la grotte Chauvet est de peu postérieure à l’arrivée de l’homme de Cro-Magnon et qu’elle aurait été décorée à une époque ou Cro-Magnon et Néandertaliens coexistaient, on ne peut que s’interroger.
De qui ces hommes tenaient-ils leur art ? Pourquoi les peintures de grottes plus récentes montrent-elles une moins bonne maîtrise des techniques de dessin ?
Le mystère de la grotte de Bernifal
La grotte de Bernifal, située sur la commune des Eyzies en Dordogne ( France ), est mondialement renommée pour ses 110 gravures et peintures rupestres, notamment un magnifique mammouth tracé à l'argile. Les mammouths sont d'ailleurs les figures dominantes dans cette grotte.
On attribue de manière globale les peintures au Magdalénien.
Cette grotte a été découverte en 1902. Elle est toujours restée privée et a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mais on décrit moins un dessin qui semble montrer un dinosaure affrontant un mammouth. Cette peinture est troublante. Bien sûr, quand on regarde l'original peint sur la grotte, l'image d'un dinosaure ne nous saute pas aux yeux.
Il faut observer avec attention une photo pour y détecter un animal "insolite". Difficile d'affirmer qu'il s'agit bien d'un dinosaure et peut-être qu'il ne s'agit que d'une simple question d'interprétation.
Et tout aussi étrange, la gravure de ce cheval qui semble véritablement harnaché alors que l’on sait que la domestication de cet animal ne se fera que très longtemps après la disparition de ces artistes qui ont œuvré à Bernifal.
D'autres mystères sur l'art préhistorique restent totalement inexpliqués. On peut citer les pétroglyphes anciens retrouvés en Amérique du Nord.
Ceux du Natural Bridges National Monument sont particulièrement troublants. On y voit des figures humaines à côté de dessins de dinosaures.
Plus de questions que de réponses
Qui étaient ces artistes ? De qui tenaient-ils leur art ? Pourquoi peignaient-ils ces fresques ?
Pour qui ces gravures étaient-elles destinées ? Comment des hommes dits « primitifs » ont-ils pu peindre un cheval harnaché ?
Vous ne verrez pas dans les livres officiels certaines gravures que l’on pourrait ranger dans la catégorie de celles qui dérangent. Cela évite sans doute de se poser des questions embarrassantes.
La découverte de la grotte Chauvet en 1994 a remis en cause la naissance de l’art préhistorique. Si cette grotte est célèbre, d’autres comme la grotte de Bernifal le sont moins. Pourtant, cette grotte révèle des gravures qui nous obligent à nous interroger sur notre propre évolution.
Une chronologie rassurante
C’est en 1879 que les premières peintures rupestres sont découvertes. Devant les gravures de la grotte d’Altamira en Espagne, les préhistoriens restent sceptiques.
En effet, les peintures sont de véritables fresques artistiques qui leur semblent incompatibles avec les connaissances de ces hommes primitifs.
En 1940, la grotte de Lascaux permet aux chercheurs d’établir une chronologie des différents styles de l’art préhistorique.
A cette époque, les paléontologues pensent que les premières grottes ornées datent de – 23 000 ans et qu’il faut attendre – 15 000 ans pour voir apparaître les premières fresques peintes.
Bovin de la grotte de Lascaux. © dinosoria.com
Lascaux ( - 15 000 ans ) et Altamira ( - 12 000 ans) rentrent parfaitement dans cette chronologie.
Vache et cheval polychromes qui figurent dans l'une des frises principales. © dinosoria.com
Des découvertes bouleversantes
Toutes nos certitudes ont été balayées avec les découvertes successives des peintures d’Arcy sur Cure en 1990, de la grotte Cosquer en 1991 et de la grotte Chauvet en 1994.
Datée au carbone 14, la grotte Cosquer remonte à – 28 000 ans. Les peintures racontent les grandes chasses des âges glaciaires.
On y voit des petits chevaux, des pingouins, des méduses ainsi que d’étranges empreintes de mains décalquées à l’ocre rouge.
L'un des trois grands pingouins de la grotte Cosquer
En 1995, nouveau coup de théâtre dans le petit monde des préhistoriens. La grotte Chauvet, découverte un an plus tôt, est datée de – 33 000 ans.
Ce qui est important dans toutes ces découvertes c’est que les paléontologues ont toujours affirmé que l’art préhistorique s’était amélioré au fil du temps. Pour l’espèce humaine, il est logique de penser en terme « d’évolution ».
Une des nombreuses mains négatives. Les mains ont quelques milliers d'années de plus que les peintures d'animaux. (Capture d'écran du documentaire sur l'art préhistorique diffusé sur Arte)
On part toujours du plus « primitif » pour aller vers le plus « évolué ».
Malheureusement, cette théorie est totalement balayée par ces découvertes.
Une évolution mise à mal
La grotte Chauvet ne s’affirme pas uniquement comme la plus ancienne mais également comme la plus élaborée artistiquement.
Face aux superbes fresques, il est évident que les artistes étaient au firmament de leur art et non à ses balbutiements.
La vieille théorie qui prétendait que des millénaires avaient été nécessaires à la gestation de l’art est donc devenue périmée.
Les chercheurs ont bien dû admettre que ces peintures étaient parmi les plus élaborées.
A travers son bestiaire de près de 350 animaux parfaitement reproduits, on constate une parfaite maîtrise artistique.
Grotte Chauvet. Une troupe de rhinocéros. © dinosoria.com
Quand on sait que la grotte Chauvet est de peu postérieure à l’arrivée de l’homme de Cro-Magnon et qu’elle aurait été décorée à une époque ou Cro-Magnon et Néandertaliens coexistaient, on ne peut que s’interroger.
De qui ces hommes tenaient-ils leur art ? Pourquoi les peintures de grottes plus récentes montrent-elles une moins bonne maîtrise des techniques de dessin ?
Le mystère de la grotte de Bernifal
La grotte de Bernifal, située sur la commune des Eyzies en Dordogne ( France ), est mondialement renommée pour ses 110 gravures et peintures rupestres, notamment un magnifique mammouth tracé à l'argile. Les mammouths sont d'ailleurs les figures dominantes dans cette grotte.
On attribue de manière globale les peintures au Magdalénien.
Cette grotte a été découverte en 1902. Elle est toujours restée privée et a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mammouth de la grotte de Bernifal (Capture d'écran Documentaire sur l'art préhistorique. Diffusé sur Arte)
Mais on décrit moins un dessin qui semble montrer un dinosaure affrontant un mammouth. Cette peinture est troublante. Bien sûr, quand on regarde l'original peint sur la grotte, l'image d'un dinosaure ne nous saute pas aux yeux.
Il faut observer avec attention une photo pour y détecter un animal "insolite". Difficile d'affirmer qu'il s'agit bien d'un dinosaure et peut-être qu'il ne s'agit que d'une simple question d'interprétation.
Et tout aussi étrange, la gravure de ce cheval qui semble véritablement harnaché alors que l’on sait que la domestication de cet animal ne se fera que très longtemps après la disparition de ces artistes qui ont œuvré à Bernifal.
D'autres mystères sur l'art préhistorique restent totalement inexpliqués. On peut citer les pétroglyphes anciens retrouvés en Amérique du Nord.
Ceux du Natural Bridges National Monument sont particulièrement troublants. On y voit des figures humaines à côté de dessins de dinosaures.
Natural Bridges National Monument
Plus de questions que de réponses
Qui étaient ces artistes ? De qui tenaient-ils leur art ? Pourquoi peignaient-ils ces fresques ?
Pour qui ces gravures étaient-elles destinées ? Comment des hommes dits « primitifs » ont-ils pu peindre un cheval harnaché ?
Vous ne verrez pas dans les livres officiels certaines gravures que l’on pourrait ranger dans la catégorie de celles qui dérangent. Cela évite sans doute de se poser des questions embarrassantes.
Re: Enigmes paléontologiques
La disparition de l’homme de Neandertal
Pendant environ 200 000 ans, l'homme de Neandertal (Homo neanderthalensis) a occupé paisiblement toute l'Eurasie. Mais, il y a environ 28 000 ans, il a subitement et mystérieusement disparu.
Plusieurs théories ont été élaborées pour expliquer cette disparition. L’hypothèse qui était la mieux étayée mettait en cause les trop fortes variations climatiques auxquelles n’aurait pas su s’adapter l’homme de Neandertal.
Mais, il semble aujourd’hui certain, au vu des dernières découvertes, que la thèse climatique ne s’applique pas pour toutes les zones occupées par les néandertaliens.
En 2012, Michaël Barton, Université de l'Arizona, a proposé une nouvelle théorie, appuyant la thèse déjà proposée sur une disparition qui serait tout simplement due à un métissage entre les deux espèces.
Les différentes théories sur la disparition d'Homo neanderthalensis
On perd toute trace des Néandertaliens à partir de 28 000 ans. Les dernières traces ont été découvertes dans la grotte de Gorham située sur le rocher de Gibraltar.
Il est fort probable cependant que des petites poches de populations ont survécu après cette date, mais nous n’en avons pas la preuve pour le moment.
Crâne d'un Homo neanderthalensis provenant de Dordogne. © dinosoria.com
Il est à souligner que la date exacte de la disparition des néandertaliens reste un sujet controversé. Plusieurs dates ont été proposées. Les chronologies s’appuient en grande partie sur les datations au carbone 14.
Il faut se rendre à l'évidence : l'espèce s'éteint à peine en quelques milliers d'années, peu de temps après qu'une autre espèce, Homo sapiens, le premier homme moderne et notre ancêtre immédiat, a commencé à peupler l'Europe à son tour.
Les deux espèces ont bien coexisté pendant plusieurs dizaines de milliers d'années, notamment sur le territoire de l'actuel Israël, et pendant au moins cinq mille ans en France. D'où l'interrogation des scientifiques.
Reconstitution d'un homme de Neandertal d'après les fossiles. Cleveland Museum of Natural History). By [ltr]Hairymuseummatt[/ltr]
L'homme moderne aurait-il contribué à éliminer un rival gênant ?
La thèse du génocide est contredite par la durée de la cohabitation, d'autant qu'aucune trace de massacre n'a encore été décelée.
Cette thèse a été définitivement abandonnée par les scientifiques. Il semblerait que les deux espèces se sont plutôt ignorées.
L’épidémie a également été évoquée. On sait très bien qu’une espèce est toujours fragilisée par une faible démographie.
Mais, nous ne détenons aucune preuve qui pourrait appuyer cette théorie.
Squelette d'un homme de Neandertal. By [ltr]Ideonexus[/ltr]
Par contre, la population totale des néandertaliens n’a jamais été très importante. Les scientifiques estiment qu’elle n’a jamais dépassé les 15 000 individus. C’est un point important qui n’est sûrement pas étranger à leur disparition.
Un métissage avec Homo sapiens ?
Aujourd'hui, les anthropologues ont acquis une connaissance plus fine du temps nécessaire pour qu'une mutation génétique s'accomplisse.
Du point de vue de l'évolution, 10 000 ans ne sont rien. Si, il y a 100 000 ans, est intervenu quelque chose qui a abouti à l'apparition d'un hominidé mieux adapté à la survie que l'homme de Neandertal, cela ne peut être qu'un changement physiologique mineur.
Représentation classique des néandertaliens. By [ltr]Purevizhun[/ltr]
Mais, dans le même temps, ce changement aurait eu de tels effets sur la résistance de l'espèce que celle -ci a pu supplanter l'homme de Neandertal.
Depuis cinquante ans, les spécialistes ont aussi découvert à quel point les barrières peuvent être infranchissables entre les espèces. Nous savons désormais que les êtres vivants ne peuvent pas s'accoupler avec des êtres d'une autre espèce, même très proche, pour donner une descendance qui puisse elle-même se reproduire.
Comparatif entre Neandertal et l'homme de Cro-Magon (Homo sapiens). © dinosoria.com
Cependant, cela ne semble pas non plus s’appliquer à l’homme de Neandertal. En effet, les derniers tests ADN montrent que les néandertaliens étaient très proches d’Homo sapiens.
Sur le plan génétique, les néandertaliens sont identiques aux Hommes modernes à 99,5 %.
En mai 2010, une étude effectuée par Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck (Allemagne) a démontré que 1 à 4 % de notre génome provient de l'Homme de Neandertal.
Il y a donc bien eu une reproduction entre les deux espèces. La descendance a transmis ce patrimoine génétique de génération en génération jusqu'à nous.
Sépulture trouvée dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan. (Source Internet. Auteur non communiqué)
L’homme de Neandertal n’aurait donc pas disparu, mais aurait été absorbé. Michaël Barton et son équipe ont effectué des simulations des déplacements de Sapiens et Neandertal en Europe. Il y a 60 000 ans, les deux populations ne se côtoyaient pas. Par contre, il y a 30 000 ans, sous l'influence de l'âge glaciaire, les deux populations cohabitent sur les mêmes territoires.
D'après cet anthropologue, le métissage a pu s'effectuer en 1500 générations.
Les études ont fait l'objet de publications dans les revues Human Ecology et Advances in Complex Systems.
La population des néandertaliens n'a jamais été très nombreuse alors que celle de Sapiens n'a cessé d'augmenter. Le génome de Sapiens a donc pu envahir celui de Neandertal et le faire disparaître.
Cette théorie ne fait pas encore l’unanimité et des scientifiques pensent que même si quelques accouplements ont eu lieu, ils restent très minoritaires et sans grande incidence.
Ensemble de facteurs qui ont pu causer la disparition de l’homme de Neandertal
On ne peut pas vraiment dire que la disparition des néandertaliens a été résolue. Cependant, les dernières recherches permettent de mieux comprendre ce qui a pu causer cette extinction.
Liste des causes entrant en jeu :
- L’homme de Neandertal vivait au sein d’une structure familiale élargie et non au sein d’un groupe important
- Manque d’interactions sociales entre les clans
- Maturité sexuelle précoce, mais apprentissage moins long
- Faible transmission des connaissances entre les différentes générations
- La population totale n’a jamais été très importante et disséminée sur un vaste territoire
- Le taux de mortalité était très important, car il n’y avait pas de répartition des tâches. Hommes, femmes et enfants chassaient
- L’homme de Neandertal était dépendant quasi-exclusivement de la chasse des mammifères, car leur alimentation n’était pas très variée
L’arrivée de l’Homme moderne n’a pas bousculé la vie des néandertaliens. Si on compare les deux espèces, on se rend compte que quelques détails peuvent expliquer la survie de l’Homme moderne et l’extinction progressive de l’homme de Neandertal.
Liste des facteurs qui ont favorisé l’Homme moderne :
- L’Homme moderne vivait au sein de groupes assez importants
- L’interaction sociale était favorisée
- Maturité sexuelle plus tardive, mais apprentissage plus long
- Meilleure transmission des connaissances entre les générations
- Population totale qui n’a cessé de croître
- Alimentation plus variée
- Répartition des tâches au sein de la structure sociale : les hommes chassaient le gros gibier tandis que les femmes et les enfants s’occupaient du petit gibier et de la récolte des végétaux
- La répartition des tâches permet de diminuer les risques et donc permet un taux de mortalité moins important
Bien que la disparition de l’homme de Neandertal reste un sujet ouvert aux débats et aux controverses, nous savons maintenant que le climat n’est pas en cause et que ce n’est donc pas un problème d’adaptation à l’environnement.
L’homme de Neandertal était-il tout simplement arrivé au terme de son évolution biologique, comme le suggère Marylène Patou-Mathis, auteur de Neandertal, une autre humanité ?
C’est possible, mais il semblerait plutôt que la structure sociale ait joué un rôle important dans l’extinction de l’homme de Neandertal.
Les prochaines découvertes nous permettront d’en savoir plus et sans doute de résoudre cette disparition.
V. Battaglia (02.2004). M.à.J 07.2012
Références
[ltr]Sex With Humans Made Neanderthals Extinct ?[/ltr] National Geographic Daily News
Berceaux de l’humanité, éditions Larousse 2003
Science & Vie N°1074
National Geographic Novembre 2008
Svante Pääbo. The Neandertal Genome Project. Department of Evolutionary Genetics
"[ltr]A draft sequence and preliminary analysis of the Neandertal genome[/ltr]" (Green, R.E. et al., SCIENCE, 07 May 2010) (format PDF)
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