Enigmes de l'histoire
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Enigmes de l'histoire
Rappel du premier message :
Enigmes de l'histoire
Phénomènes Inexpliqués de l'actualité. Crimes non résolus. Enigmes historiques.
Phénomènes inexpliqués de l'actualité. Crimes non résolus.
Sainte-Beuve disait avec justesse qu'il existe bien des façons d'écrire l'Histoire. Cette rubrique privilégie les épisodes mystérieux, les sujets à controverse et les évènements qui piquent notre curiosité.
Découvrez des énigmes historiques depuis l'aube de l'humanité jusqu'à notre époque contemporaine.
Les tests ADN permettent de résoudre des énigmes historiques
Les progrès de la génétique et ses applications concrètes offrent des perspectives passionnantes. En effet, grâce à l’ADN, on peut aujourd’hui élucider certains mystères historiques.
Des scientifiques viennent ainsi de démontrer que les maladies véhiculées par les poux avaient décimé la Grande Armée de Napoléon.
La mort de Louis XVII a également pu être élucidée. De même, on sait de manière certaine que la célèbre Madame Anderson n’était pas Anastasia, l’une des filles du Tsar Nicolas II.
Les grognards de Napoléon décimés par les poux vecteurs de maladies
C’est à Vilnius, au printemps 2001, qu’un charnier de milliers de squelettes a été découvert. Il s’agissait des restes des grognards de Napoléon, tombés quelques jours après le passage de la Berezina, pendant la retraite de Russie.
Olivier Sutour, professeur d’Anthropologie, à l’Université de Marseille a étudié ces squelettes :
Les experts savaient déjà que les grognards véhiculaient des poux dans leurs vêtements. À l’époque, on ne savait pas que les poux transmettaient des maladies.
Le lien entre cet insecte et le typhus ne sera établi qu’en 1909.
Dans les restes ramenés de Vilnius, les chercheurs ont découvert cinq « squelettes » de poux dont trois ont la trace du germe de la fièvre des tranchées de la Première Guerre mondiale.
Grâce aux analyses effectuées, sept soldats avaient conservé la trace de la fièvre des tranchées et trois autres avaient le typhus.
Selon les spécialistes, au moins 30 % de ces soldats sont morts d’une maladie transmise par les poux.
Des traces de peste à Montpellier
En 1997, lors des travaux du tramway, un cimetière médiéval a été mis au jour. Des chercheurs ont découvert dans la nécropole Saint-Côme et Saint-Damien, des milliers de squelettes, enterrés entre le Xe et le XVIe siècle.
Des dents prélevées sur certains d’entre eux ont démontré que ces personnes étaient mortes de la peste noire.
Cette terrible épidémie avait débuté à Marseille en 1348. La population de Montpellier avait également été décimée.
Il ne s’agissait ni du typhus, ni de la maladie du charbon, mais bien de la peste noire. En effet, des séquences d’ADN d’Yersinia pestis, l’agent de l’une des formes de la peste, ont été retrouvées par les chercheurs.
Anastasia a-t-elle survécu ?
En 1984, la presse annonçait la mort d’une Américaine, Madame Anderson. Depuis 1920, cette femme avait suscité l’un des grands mystères de l’histoire. Était-elle vraiment la grande duchesse Anastasia, fille du Tsar Nicolas II, seule survivante du massacre d’Iekaterinbourg ?
Selon la version officielle, Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants ont été exécutés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.
Les corps ont été ensuite dépecés, arrosés d’acide et d’essence, puis brûlés. Les restes ont été jetés dans un puits de mine inondé.
Cette version a toujours contenu des imprécisions et des récits contradictoires.
Les traces du passage de la tsarine et de ses quatre filles auraient été retrouvées à Perm en août et septembre 1918, selon Kirsta, chef du contre-espionnage blanc.
Le 17 février 1920, une jeune femme prétend être Anastasia Romanov. Elle dit avoir été sauvée du massacre par un soldat.
L’inconnue devient Madame Tchaïkowski puis quitte l’Allemagne en 1929 pour les États-Unis, où elle prend le nom de Madame Anderson.
La polémique sur son identité continue jusqu’à sa mort. Pourtant, dès 1928, un détective retrouve la trace d’une certaine Franziska Schanzkowski, ouvrière polonaise, qui a déjà fait deux séjours en hôpital psychiatrique.
Les deux femmes ont une écriture semblable et toutes deux portent une cicatrice au majeur de la main gauche, détail révélé par la mère de Franziska.
Malgré les faits, Madame Anderson refuse d’admettre l’évidence, tout autant d’ailleurs que ses partisans.
Un test ADN effectué en 1993 a démontré que cette Madame Anderson ne pouvait en aucun cas être Anastasia. Cette analyse de l’ADN a été effectuée sur les restes exhumés de la famille impériale ainsi que sur quelques cheveux de Madame Anderson.
En 1970, une autre femme est morte en laissant derrière elle un manuscrit à n’ouvrir que 10 ans après.
Dans ce document, publié en 1982, elle affirme être la grande duchesse Maria, sœur d’Anastasia. Cette fois encore, seule une analyse d’ADN pourra révéler la vérité.
Louis XVII est-il mort au Temple ?
Louis XVI est monté sur l’échafaud en 1793. Louis XVII a dix ans en 1795 et il vit incarcéré à la prison du Temple.
C’est un enfant, affaibli et malade, qui meurt 8 mois plus tard de la tuberculose.
Cet enfant a vécu un véritable enfer pendant plus de 6 mois. Il est emmuré, vit dans la pénombre, ne voit jamais personne et ne quitte plus son lit envahi par la vermine.
C’est Barras, qui, en 1794, rendra à l’enfant des conditions de détention décentes. Un médecin ne pourra que constater qu’il est trop tard.
L’enfant est atteint de tuberculose et trop faible pour lutter contre la maladie.
Dès lors, des rumeurs vont circuler, prétendant qu’il y a eu substitution d’enfant avant la séquestration.
Les médecins de l’époque sont eux-mêmes convaincus que l’enfant mort au Temple n’est pas Louis XVII.
L’affaire du Temple a alimenté régulièrement la chronique depuis. Plusieurs personnes ont prétendu être Louis XVII.
Le plus célèbre des prétendants est Naundorff, un horloger berlinois, qui débarque à Paris en 1833.
Cet homme, condamné comme faux-monnayeur, est pourtant reconnu par plusieurs anciens serviteurs de la famille royale.
Expulsé de France, il finit sa vie aux Pays-Bas.
Il sera d’ailleurs l’inventeur d’un explosif que l’armée hollandaise utilise jusqu’en 1918 sous le nom de « bombe Bourbon ».
En avril 2000, à l’initiative de l’historien Philippe Delorme, deux professeurs de génétique humaine ont confirmé que l’enfant du Temple était bien le jeune Louis XVII.
Le Dauphin est bien mort de la tuberculose à l’âge de 10 ans.
Le cœur de Louis XVII, conservé dans une urne de cristal au Mémorial de France de Saint-Denis, a confirmé le lien familial.
La comparaison entre l’ADN de ce cœur et le code génétique de Marie-Antoinette, établi notamment à partir de cheveux de la reine, a révélé que l’enfant mort au Temple était âgé d’environ 10 ans et était bien son fils.
Quelle était la nationalité de Christophe Colomb ?
Des universitaires de Grenade se sont lancés dans une enquête génétique pour trancher le débat sur la nationalité de Christophe Colomb.
Était-il Génois, Catalan, Portugais ou Français ?
Les restes de son fils Hernando ont été exhumés. Les chercheurs doivent maintenant découvrir les descendants.
À Barcelone, plus de 120 personnes, portant le nom de Colom, ont accepté un prélèvement d’ADN. Dans les Pyrénées Orientales, 18 Colomb ou Coulom ont fait de même.
La réponse est attendue avant le 20 mai, date du 500e anniversaire de la mort du navigateur.
Sources principales
Pour les articles sur les grognards de Napoléon, de la peste à Montpellier et de Christophe Colomb : Midi Livre du samedi 18 février 2006
Pour les articles sur Anastasia et Louis XVII : La Mémoire de l’Humanité Editions Larousse
Enigmes de l'histoire
Phénomènes Inexpliqués de l'actualité. Crimes non résolus. Enigmes historiques.
Faits divers étranges
Phénomènes inexpliqués de l'actualité. Crimes non résolus.
Sainte-Beuve disait avec justesse qu'il existe bien des façons d'écrire l'Histoire. Cette rubrique privilégie les épisodes mystérieux, les sujets à controverse et les évènements qui piquent notre curiosité.
Découvrez des énigmes historiques depuis l'aube de l'humanité jusqu'à notre époque contemporaine.
Histoire
Les tests ADN permettent de résoudre des énigmes historiques
Les progrès de la génétique et ses applications concrètes offrent des perspectives passionnantes. En effet, grâce à l’ADN, on peut aujourd’hui élucider certains mystères historiques.
Des scientifiques viennent ainsi de démontrer que les maladies véhiculées par les poux avaient décimé la Grande Armée de Napoléon.
La mort de Louis XVII a également pu être élucidée. De même, on sait de manière certaine que la célèbre Madame Anderson n’était pas Anastasia, l’une des filles du Tsar Nicolas II.
Les grognards de Napoléon décimés par les poux vecteurs de maladies
C’est à Vilnius, au printemps 2001, qu’un charnier de milliers de squelettes a été découvert. Il s’agissait des restes des grognards de Napoléon, tombés quelques jours après le passage de la Berezina, pendant la retraite de Russie.
Olivier Sutour, professeur d’Anthropologie, à l’Université de Marseille a étudié ces squelettes :
« Il y avait 3 260 squelettes enterrés dans le fossé d’une fortification. En décembre 1812, la température est descendue à – 38 °C. Le passage de Vilnius s’est soldé par la mort de 40 000 soldats.
Sur le terrain, il ne restait que des os, des bouts de tissus et quelques bottes. Pas d’armes, très peu d’argent, et des boucles d’oreilles, classiques chez les grognards.
J’ai surtout rapporté des mâchoires ainsi que des bouts d’uniforme avec de la terre autour. C’était à la demande du Pr Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses.
On espérait en effet y trouver des poux. »
Les experts savaient déjà que les grognards véhiculaient des poux dans leurs vêtements. À l’époque, on ne savait pas que les poux transmettaient des maladies.
Le lien entre cet insecte et le typhus ne sera établi qu’en 1909.
Dans les restes ramenés de Vilnius, les chercheurs ont découvert cinq « squelettes » de poux dont trois ont la trace du germe de la fièvre des tranchées de la Première Guerre mondiale.
Grâce aux analyses effectuées, sept soldats avaient conservé la trace de la fièvre des tranchées et trois autres avaient le typhus.
Selon les spécialistes, au moins 30 % de ces soldats sont morts d’une maladie transmise par les poux.
Des traces de peste à Montpellier
En 1997, lors des travaux du tramway, un cimetière médiéval a été mis au jour. Des chercheurs ont découvert dans la nécropole Saint-Côme et Saint-Damien, des milliers de squelettes, enterrés entre le Xe et le XVIe siècle.
Des dents prélevées sur certains d’entre eux ont démontré que ces personnes étaient mortes de la peste noire.
Cette terrible épidémie avait débuté à Marseille en 1348. La population de Montpellier avait également été décimée.
Il ne s’agissait ni du typhus, ni de la maladie du charbon, mais bien de la peste noire. En effet, des séquences d’ADN d’Yersinia pestis, l’agent de l’une des formes de la peste, ont été retrouvées par les chercheurs.
Anastasia a-t-elle survécu ?
En 1984, la presse annonçait la mort d’une Américaine, Madame Anderson. Depuis 1920, cette femme avait suscité l’un des grands mystères de l’histoire. Était-elle vraiment la grande duchesse Anastasia, fille du Tsar Nicolas II, seule survivante du massacre d’Iekaterinbourg ?
Selon la version officielle, Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants ont été exécutés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.
Tsar Nicolas II entouré de sa famille. Anastasia est assise à côté de son père
Les corps ont été ensuite dépecés, arrosés d’acide et d’essence, puis brûlés. Les restes ont été jetés dans un puits de mine inondé.
Cette version a toujours contenu des imprécisions et des récits contradictoires.
Les traces du passage de la tsarine et de ses quatre filles auraient été retrouvées à Perm en août et septembre 1918, selon Kirsta, chef du contre-espionnage blanc.
Le 17 février 1920, une jeune femme prétend être Anastasia Romanov. Elle dit avoir été sauvée du massacre par un soldat.
L’inconnue devient Madame Tchaïkowski puis quitte l’Allemagne en 1929 pour les États-Unis, où elle prend le nom de Madame Anderson.
La polémique sur son identité continue jusqu’à sa mort. Pourtant, dès 1928, un détective retrouve la trace d’une certaine Franziska Schanzkowski, ouvrière polonaise, qui a déjà fait deux séjours en hôpital psychiatrique.
Les deux femmes ont une écriture semblable et toutes deux portent une cicatrice au majeur de la main gauche, détail révélé par la mère de Franziska.
Malgré les faits, Madame Anderson refuse d’admettre l’évidence, tout autant d’ailleurs que ses partisans.
Anna Anderson en 1955
Un test ADN effectué en 1993 a démontré que cette Madame Anderson ne pouvait en aucun cas être Anastasia. Cette analyse de l’ADN a été effectuée sur les restes exhumés de la famille impériale ainsi que sur quelques cheveux de Madame Anderson.
En 1970, une autre femme est morte en laissant derrière elle un manuscrit à n’ouvrir que 10 ans après.
Dans ce document, publié en 1982, elle affirme être la grande duchesse Maria, sœur d’Anastasia. Cette fois encore, seule une analyse d’ADN pourra révéler la vérité.
Louis XVII est-il mort au Temple ?
Louis XVI est monté sur l’échafaud en 1793. Louis XVII a dix ans en 1795 et il vit incarcéré à la prison du Temple.
C’est un enfant, affaibli et malade, qui meurt 8 mois plus tard de la tuberculose.
Cet enfant a vécu un véritable enfer pendant plus de 6 mois. Il est emmuré, vit dans la pénombre, ne voit jamais personne et ne quitte plus son lit envahi par la vermine.
Louis XVII au Temple, gravure du XVIIIe siècle (Musée Carnavalet, Paris)
C’est Barras, qui, en 1794, rendra à l’enfant des conditions de détention décentes. Un médecin ne pourra que constater qu’il est trop tard.
L’enfant est atteint de tuberculose et trop faible pour lutter contre la maladie.
Portrait de Louis XVII, par le peintre David
Dès lors, des rumeurs vont circuler, prétendant qu’il y a eu substitution d’enfant avant la séquestration.
Les médecins de l’époque sont eux-mêmes convaincus que l’enfant mort au Temple n’est pas Louis XVII.
L’affaire du Temple a alimenté régulièrement la chronique depuis. Plusieurs personnes ont prétendu être Louis XVII.
Le plus célèbre des prétendants est Naundorff, un horloger berlinois, qui débarque à Paris en 1833.
Cet homme, condamné comme faux-monnayeur, est pourtant reconnu par plusieurs anciens serviteurs de la famille royale.
Expulsé de France, il finit sa vie aux Pays-Bas.
Il sera d’ailleurs l’inventeur d’un explosif que l’armée hollandaise utilise jusqu’en 1918 sous le nom de « bombe Bourbon ».
Naundorff en 1845
En avril 2000, à l’initiative de l’historien Philippe Delorme, deux professeurs de génétique humaine ont confirmé que l’enfant du Temple était bien le jeune Louis XVII.
Le Dauphin est bien mort de la tuberculose à l’âge de 10 ans.
Le cœur de Louis XVII, conservé dans une urne de cristal au Mémorial de France de Saint-Denis, a confirmé le lien familial.
La comparaison entre l’ADN de ce cœur et le code génétique de Marie-Antoinette, établi notamment à partir de cheveux de la reine, a révélé que l’enfant mort au Temple était âgé d’environ 10 ans et était bien son fils.
Quelle était la nationalité de Christophe Colomb ?
Des universitaires de Grenade se sont lancés dans une enquête génétique pour trancher le débat sur la nationalité de Christophe Colomb.
Était-il Génois, Catalan, Portugais ou Français ?
Les restes de son fils Hernando ont été exhumés. Les chercheurs doivent maintenant découvrir les descendants.
À Barcelone, plus de 120 personnes, portant le nom de Colom, ont accepté un prélèvement d’ADN. Dans les Pyrénées Orientales, 18 Colomb ou Coulom ont fait de même.
La réponse est attendue avant le 20 mai, date du 500e anniversaire de la mort du navigateur.
Sources principales
Pour les articles sur les grognards de Napoléon, de la peste à Montpellier et de Christophe Colomb : Midi Livre du samedi 18 février 2006
Pour les articles sur Anastasia et Louis XVII : La Mémoire de l’Humanité Editions Larousse
Re: Enigmes de l'histoire
Chupacabras
Depuis décembre 1994, l’île de Porto-Rico est le théâtre d’une importante vague d’OVNIS, mais aussi, d’apparitions d’étranges créatures, surnommées Chupacabras (suces-chèvres).
Ce surnom leur a été donné car on accuse ces créatures de s’attaquer aux animaux (vaches, chèvres, lapins, chiens, chats …) et de les vider de leur sang.
Des milliers d’animaux ont ainsi été tués à travers l’île. Les autorités portoricaines affirment qu’il s’agit de l’œuvre de prédateurs locaux ou exotiques introduits illégalement dans l’île.
Cependant, les nombreux cas et leurs caractéristiques étranges semblent dépasser le cadre d’attaques par des prédateurs connus.
D'autres attaques attribuées aux Chupacabras, notamment aux Etats-Unis, ont pu être résolues.
Analyse des attaques
Certains détails sont assez troublants. Les animaux portent de nombreuses blessures constituées de trous circulaires d’un diamètre variant entre 0,6 cm et 1,25 cm, qui vont par paires ou sont disposés en triangle, pénétrant très profondément dans le cou ou juste sous la mâchoire.
La régularité de ces blessures est difficilement compatible avec l’attaque de prédateurs.
Ce qui est encore plus intrigant c’est que l’on ne retrouve aucune marque sur le côté opposé des blessures, ni même la trace d’une quelconque pression.
Or quand un carnassier mord le cou de sa proie, la pression des mâchoires s’exerce des deux côtés.
De plus, il n’y a aucune trace de griffes comme cela devrait être le cas en cas d’attaque d’un prédateur.
Les analyses effectuées sur les cadavres ont indiqué que « quelque chose » était introduit dans le corps, et qui a une longueur de 7,5 cm à 12,5 cm.
Ce « quelque chose » semble cautériser les bords de la plaie. De plus, les autopsies ont montré que les traces circulaires en triangles pénètrent très profondément, jusqu’au foie des victimes.
Sur certains animaux, on a relevé des blessures de 2,5 à 30 cm de diamètre sur le cou, le poitrail, le ventre et la zone anale. Ces blessures paraissent avoir été faites avec un instrument de précision, du type scalpel.
Certains organes ont été prélevés comme le foie, les organes reproducteurs, l’anus ou les yeux.
Enfin, un autre fait troublant : les animaux ne présentent aucune rigidité cadavérique.
Ces différents éléments rappellent les cas de mutilations sur le bétail aux Etats-Unis.
Description des chupacabras
Si l’on exclut l’hypothèse des prédateurs ou charognards, que doit-on en conclure ?
Je laisse de côté la théorie des hybrides issus de deux races extra-terrestres soutenue par certains. Cette hypothèse est vraiment trop fantaisiste et étayée par aucune preuve.
La description des chupacabras fait par des témoins ne semble pas non plus très fiable. Je vous laisse juge :
Tête ovale à la mâchoire proéminente
Yeux de grande taille et de couleur rouge
Bouche petite avec des crocs saillants
Corps couvert d’une fourrure épaisse qui posséderaient des capacités mimétiques
Deux bras terminés par des mains à trois doigts pourvus de griffes
Jambes puissantes terminées par des pattes à trois griffes
D’autres témoins ont ajouté des éléments :
Longues épines membraneuses le long du dos
Des sortes d’ailes faites de tissus membraneux
Il semble difficile de croire qu’une seule créature puisse réunir tant de caractéristiques antinomiques.
Il faut également signaler que selon certaines sources, deux chupacabras auraient été capturés au début du mois de novembre 1996 par des officiers gouvernementaux portoricains et américains. Ils étaient vivants et auraient été emmenés aux Etats-Unis.
Cette information demanderait cependant à être validée.
Enfin, les chupacabras ont récemment commencé à se manifester en Californie, au Texas, en Floride et au Mexique.
Des attaques de Chupacabras résolues
Le Texas a été le théâtre d’étranges attaques dans le courant de l’année 2007. De nombreuses volailles ont été tuées et vidées de leur sang.
Mais, cette fois-ci, une preuve a pu être analysée. En effet, des fermiers ont découvert les cadavres d’animaux qu’ils ne purent identifier.
Outre quelques photos, ils ont eu la bonne idée de mettre une tête dans un congélateur.
Cette tête a été autopsiée et les résultats sont indiscutables. Il s’agit de la tête d’un coyote.
Si les fermiers, habitués à rencontrer des coyotes, n’ont pas su identifier au premier coup d’œil les cadavres, c’est parce que ces animaux souffraient d’une maladie appelée gale sarcoptique.
C’est une maladie parasitaire qui provoque des lésions cutanées importantes et la perte des poils.
Un cas identique s’était déjà produit en 2004, toujours au Texas.
Il semble évident, étant donné que d’autres animaux glabres ressemblant à des canidés ont été aperçus dans le même Etat, que la population de coyotes souffre de cette maladie.
Théories sur les Chupacabras
Concernant Porto-Rico, il peut s’agir d’un animal non identifié mais les particularités des blessures laissent penser à une intervention humaine. Il reste à découvrir les motifs de ces mutilations.
L'affaire de l’île de Porto-Rico est très différente et ne peut pas être comparée avec les autres attaques qui se sont produites aux Etats-Unis.
Le nombre total d'attaques est trop important pour qu'une seule hypothèse soit retenue. Dans certains cas, il s'agit très certainement d'attaques d'animaux sauvages relâchés dans la nature par leurs propriétaires.
Des détraqués se sont également certainement inspirés des faits-divers pour reproduire à l'identique certaines mutilations.
La théorie relative à des sectes sataniques a été avancée concernant les mutilations de bétail aux Etats-Unis mais elle ne semble pas être la bonne car aucune secte satanique n'a été détectée dans les zones où les mutilations se produisent toujours actuellement.
Re: Enigmes de l'histoire
La malédiction de Toutânkhamon
En 1922, l’archéologue anglais Howard Carter fait une formidable découverte : il retrouve le tombeau intact du pharaon Toutankhamon. Ses ouvriers le préviennent qu’une malédiction est attachée à la sépulture. Ceux qui la violeront mourront.
Or, peu de temps après, la presse annonce que les membres de l’expédition sont à tour de rôle frappés d’étranges maladies.
Toutânkhamon
Toutânkhamon « Amon est vivant » était un pharaon de la XVIIIe dynastie. A 10 ans, il succéda à son beau-père Aménophis IV Akhenaton.
Il se fit construire un temple funéraire à l’ouest de Thèbes, mais le temps lui manqua pour se faire édifier un tombeau grandiose car il mourut à l’âge de 19 ans.
Masque funéraire de Toutânkhamon. (Le Caire, Musée égyptien). © dinosoria.com
Il fut enterré dans une petite tombe de la Vallée des Rois.
En novembre 1922, après plusieurs saisons de fouilles, les ouvriers mettent au jour des marches qui s’enfoncent dans le sol et conduisent à une porte.
L’avertissement du canari
Carter possède un canari auquel son équipe s’est attachée. Pour lui, le petit d’oiseau d’or est un porte-bonheur.
Mais, quelques jours avant l’ouverture du tombeau, le canari connaît un sort tragique : un cobra se glisse dans sa cage et l’avale.
Ouverture du tombeau de Toutânkhamon en 1922
Le cobra est le serpent des pharaons, symbole de la royauté. Les ouvriers voient dans l’anecdote un mauvais présage. Malgré les avertissements des ouvriers, Carter et Carnarvon se préparent à ouvrir la première porte.
Ils pénètrent dans la sépulture en compagnie de la fille de Carnarvon, Evelyn et de l’égyptologue Callender.
Le trésor de Toutânkhamon
Une première chambre révèle un fantastique trésor : trône, statues, meubles, chars, armes, tout ruisselle d’or et de pierres précieuses.
Trésor de Toutânkhamon en 1922
Une autre pièce, couverte de faïence bleue et or, renferme les trois sarcophages emboîtés de Toutankhamon.
Une dernière pièce contient des statuettes et des coffres pleins de bijoux.
Découverte de la tombe de Toutânkhamon en 1922
Carter et Carnarvon viennent d’effectuer la plus formidable trouvaille archéologique de tous les temps. Le tombeau du pharaon est intact et a été miraculeusement épargné par les pillards.
La malédiction de Toutankhamon
Dans l’année qui suit la découverte, Lord Carnarvon, à la suite de piqûres de moustiques, est pris de fièvre.
Son état empire rapidement. On le ramène au Caire où il meurt le 5 avril 1923. A cet instant précis, toutes les lumières de la ville s’éteignent car les installations électriques ont sauté.
Lord Carnavon
La presse, qui a déjà eu vent de l’avertissement lancé au moment de l’ouverture du tombeau, voit en Carnarvon la première victime de la malédiction.
La suite des évènements comble les journalistes, avides de sensationnel. George Bénédite, égyptologue attaché au Louvre, meurt après avoir visité le tombeau.
Son homologue américain, Arthur Mace, connaît le même sort. Puis, c’est le tour du frère et de l’infirmière de Lord Carnarvon ainsi que du secrétaire d’Howard Carter.
Les trésors du tombeau de Toutânkhamon sont transportés au Caire
On dénombre jusqu’à 27 morts « mystérieuses ». La plupart des victimes sont atteintes de maladie. La presse évoque un virus resté captif de la tombe pendant 3000 ans.
Les analyses n’en révèlent pas la présence.
Les journalistes vont jusqu’à incriminer les chauves-souris et inventent une inscription qui n’a jamais existé « ceux qui pénètrent dans ce tombeau sacré seront bientôt touchés par les ailes de la mort ».
En 1922, les égyptologues s'apprêtent à pénétrer dans le tombeau
En réalité, le seul membre de l’expédition d’origine à avoir connu une mort rapide est Lord Carnarvon. Son état de santé était déjà mauvais. Le climat de l’Egypte est notoirement malsain.
Howard Carter, Evelyn Carnarvon et Callender, qui présidèrent avec lui à l’ouverture du tombeau, ont terminé paisiblement leurs jours bien des années plus tard.
Découverte sur la cause de la mort de Toutânkhamon
2005. Zahi Hawass . Conseil supérieur des antiquités égyptiennes :
" Les spécialistes égyptiens n'ont pas trouvé de preuves que Toutânkhamon avait été frappé à la tête."
Radiographie du masque d'or de Toutânkhamon. Il existe des irrégularités dans la couche d'or sur une des joues. Le jeune roi portait une cicatrice sur cette joue
"Après des consultations avec les experts italiens et suisses, les spécialistes égyptiens ont convenu que Toutankhamon est mort d'une infection de la jambe gauche, qui s'est rapidement gangrenée. "
En 2010, des analyses ont permis d'affirmer que ce pharaon avait la malaria. Il est fort probable que cette maladie, combinée à une infection non traitée, ait entraîné le décès.
[ltr]Toutânkhamon[/ltr] (Son règne. Son tombeau)
Références
Howard Carter. La fabuleuse découverte de la tombe de Toutânkhamon. 1922. Réédité par Pygmalion. 1990
Toutânkhamon. Encyclopédie Larousse 2005
Les plus célèbres mystères de l’histoire, sélection du Reader’s Digest 2004
[ltr]Malaria and weak bones' may have killed Tutankhamun[/ltr]. BBC News 2010
Toutânkhamon. Encyclopédie Larousse 2005
Les plus célèbres mystères de l’histoire, sélection du Reader’s Digest 2004
[ltr]Malaria and weak bones' may have killed Tutankhamun[/ltr]. BBC News 2010
Re: Enigmes de l'histoire
L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
C'est l'Ile mystérieuse. On y cherche un trésor depuis deux siècles. On sait où chercher. Mais après plus de 200 ans de fouilles avec des techniques de plus en plus perfectionnées, plusieurs faillites et quelques morts, on ne sait toujours pas qui a caché quoi sur Oak Island, l'Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-écosse.
C'est la plus bizarre des "îles au trésor" de la planète. On sait où se trouve le "trésor". Mais on n'a pas l'ombre d'une idée de ce qu'il contient. Et surtout, on ignore qui a pu construire le système de pièges le plus ingénieux qu'une île au trésor ait jamais renfermé.
En 1795, Daniel McGinnis, un adolescent habitant sur le continent, qui s'amusait à chasser la perdrix dans cette île inhabitée, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Juste au-dessous, il remarque une légère dépression du sol, comme si on avait rebouché un trou. Persuadé qu'il s'agit d'un trésor laissé par les pirates, il court prévenir deux copains.
À quelques pieds de profondeur, ils rencontrent une rangée de dalles. Ils l'enlèvent et continuent à creuser. À trois mètres (dix pieds), c'est une deuxième plate-forme, faite de billes de chêne. Ils l'enlèvent et continuent à creuser.
Et ça continue ainsi pendant des jours. A six mètres (20 pieds), nouvelle plate-forme en chêne. À neuf mètres (30 pieds), une autre. Et sous elle, toujours cette terre tassée, avec de l'argile et des roches. Les garçons comprennent que ces plates-formes servent à se partager le poids des tonnes de terre. Sauf que neuf mètres de profondeur, c'est trop pour eux.
Ils abandonnent donc, et les choses en restent jusqu'en 1804.
Une compagnie prend les choses en main. Les ouvriers dépassent sans problème le niveau atteint dix ans plus tôt et, en continuant à creuser, découvrent à leur tour, tous les dix pieds, des plates-formes recouvertes tantôt de couches d'algues, tantôt de charbon et même de fibres de cocotier!
À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté.
Les ouvriers atteignent 33 mètres et s'arrêtent pour la nuit. Le lendemain matin, surprise: le puits est rempli aux trois quarts d'eau! D'où vient-elle? On ne sait pas. Mais surtout, pourquoi le puits ne s'est-il pas rempli plus tôt? Sur le coup, on n'a pas de réponse. Pendant des semaines, les hommes écopent avec des seaux et des pompes improvisées, sans parvenir à abaisser le niveau d'eau.
Au printemps suivant, ils creusent un deuxième puits, dans l'espoir de prendre le trésor par en dessous. Ils descendent jusqu'à 37 mètres (123 pieds) puis se dirigent vers le puits au trésor. Alors qu'ils l'atteignent, l'eau commence à jaillir avec force. Les ouvriers n'échappent que de justesse à la noyade. Le deuxième puits est lui aussi inondé.
Certains s'interrogent: l'eau a, comme par hasard, commencé à jaillir lorsqu'on a enlevé la dalle gravée. Cette dalle aurait-elle agi comme un bouchon? Le puits aurait donc été conçu comme une paille à l'intérieur de laquelle l'eau ne montera pas si on en bouche l'extrémité avec le doigt?
Les recherches ne reprendront qu'en 1849.
Il ne s'agit plus cette fois de creuser mais de faire des forages, pour savoir une fois pour toutes ce qui se trouve au fond. Les premiers résultats confirment les espoirs les plus fous: après avoir dépassé les 110 pieds, la foreuse passe à travers 10 cm de bois (le sommet d'une caisse?) et pénètre dans du métal en vrac!
Lorsqu'on remonte la foreuse, on y trouve des échantillons de chêne et ce qui semble être trois maillons en or d'une chaîne de gousset. C'est la première fois qu'on a la preuve que quelque chose de payant se trouve au fond.
Persuadés d'avoir enfin atteint la chambre au trésor, les chercheurs ne sont pas pour autant au bout de leurs peines: personne n'est encore parvenu à abaisser l'eau du puits, même avec des pompes.
A l'été 1850, ils décident donc de forer un second puits pour faciliter le pompage. Ils creusent jusqu'à 36 mètres (120 pieds).
C'est la catastrophe: en moins de 20 minutes, le second puits se remplit au même niveau que le premier.
Ce n'est qu'à ce moment qu'un ouvrier a l'idée de goûter l'eau du puits: elle est salée. C'est donc de l'eau de mer, et non un lac souterrain. Le puits est relié à la mer: pas étonnant qu'on n'arrive pas à le pomper!
On finit par trouver dans une anse, à une centaine de mètres de là, un endroit d'où l'eau s'échappe, à marée basse, à travers le sable. Les ouvriers enlèvent aussitôt le sable et le gravier et s'aperçoivent que la plage a été recouverte d'une couche compacte de galets et de roches entre lesquels on a tassé des algues et des fibres de noix de coco. Autrement dit, quelqu'un a transformé 45 mètres de plage en éponge, puis recouvert le tout de sable. La plage au complet est artificielle!
Ce n'est pas tout: cinq conduits souterrains d'écoulement recouverts de gros galets et de roches plates conduisent à l'entrée d'un tunnel. À marée haute, l'eau s'infiltre par ces cinq conduits, et de là par le tunnel, en direction du puits au trésor. Et l'hypothèse de la paille se révèle exacte: quiconque enlève les plates-formes de chêne du puits, enlève les "bouchons" qui empêchaient l'eau de la mer d'atteindre le puits.
De toute évidence, les mystérieux constructeurs de cet ingénieux système se sont donnés un mal fou pour empêcher des intrus d'accéder à leur trésor.
Mais qui sont ces constructeurs? Au fil des générations, toutes les hypothèses y sont passées. Sauf qu'on estime que la construction du puits et des conduits aurait exigé une centaine d'hommes pendant six mois. Or, la région n'a gardé aucun souvenir d'une quelconque activité.
Aucune légende dans aucun port. On n'a jamais retrouvé la moindre trace d'une habitation humaine sur l'île.
Du milieu du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui, plus d'une dizaine de compagnies ont tenté de récupérer le trésor de la mystérieuse Ile-aux-Chênes. Toutes se sont butées aux problèmes d'inondations souterraines. Quelques personnes ont même perdu la vie.
En 1897, on fore cinq trous dans le sol, dans lesquels on insère des charges de dynamite, le long de la direction présumée du tunnel d'irrigation, qui amène l'eau de mer jusqu'au puits. On fait sauter. L'eau est pompée, avec succès, pour la première fois en 90 ans.
Le forage reprend. À 50 mètres (163 pieds), la pointe de la foreuse rencontre un obstacle: 17,5 cm de ce qui semble être du ciment. Sous le ciment, il y a dix centimètres de bois, puis un mètre de métal, puis de nouveau du bois et du ciment. Il semble y avoir là une voûte de deux mètres.
Les forages continuent, se multiplient. Après des semaines de travail, dans un amoncellement de boue, les hommes ne peuvent même plus localiser le puits original. Après avoir investi plus de 115 000$, les nouveaux actionnaires décident d'abandonner.
Leurs successeurs n'auront pas plus de succès. En fait, le travail est devenu aujourd'hui considérablement plus difficile: l'île a tant et si bien été creusée qu'elle s'est transformée en une éponge. Les chênes ont disparu. Plus personne ne sait où se trouve le puits original. Et on n'a toujours pas l'ombre d'un indice sur ses constructeurs.
Mais on continue à creuser. Les actuels chercheurs sont ceux de la compagnie Triton Alliance, qui creusait toujours, à l'été 1997. Mais c'est là tout ce qu'il était possible d'arracher à son président, M. Tobias. On ne sait donc pas si Triton a trouvé quelque chose.
Source
Article original sur sciencepress.qc.ca
Un dossier complet sur cette île au trésor. Le site de l’Agence science presse propose un prix de 500 dollars à celui qui résoudra le mystère
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