Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
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Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
1,000 Manuscripts with Yehovah - NehemiasWall.com - 1000 Manuscrits avec Yehovah ...
In this special episode of Hebrew Voices, 1,000 Manuscripts with Yehovah, we celebrate the incredible milestone of finding God's holy name with full vowels in over 1,000 Hebrew Bible manuscripts. I speak with some of my team scouring Bible manuscripts in libraries around the world, as well as some of the people who have been key in spreading this vital information to Israel and the Nations. I also share the exciting project I have planned next.
Dans cet épisode spécial des Voix hébraïques, 1 000 manuscrits avec Yehovah, nous célébrons l'incroyable étape de la découverte du nom sacré de Dieu avec des voyelles complètes dans plus de 1 000 manuscrits bibliques hébreux. Je parle avec certains membres de mon équipe qui parcourent des manuscrits bibliques dans les bibliothèques du monde entier, ainsi que certaines des personnes qui ont joué un rôle clé dans la diffusion de cette information vitale en Israël et dans les Nations. Je partage également le projet passionnant que j'ai prévu ensuite.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
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Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
The Timing of the First Verse I Found with Yehovah – Le moment du premier verset que j'ai trouvé avec Yehovah
Find out the incredible timing regarding the first verse I ever found with the full vowels of the name Yehovah in the Aleppo Codex.
Découvrez le moment incroyable concernant le premier verset que j'ai trouvé avec les voyelles complètes du nom Yehovah dans le Codex d'Alep.
Scribes wrote Yehovah when Samuel Anointed Saul – Les scribes ont écrit Yehovah quand Samuel Oint Saul
One of the seven places the scribes clearly wrote Yehovah in the Aleppo Codex is 1 Samuel 15, where Samuel is anointing Saul as the first king of Israel!
L'un des sept endroits où les scribes ont clairement écrit Yehovah dans le Codex d'Alep est 1 Samuel 15, où Samuel est en train d'oindre Saül comme le premier roi d'Israël!
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In Part 1 of my Support Team Study, “The Mistake That Got It Right: How Hebrew Scribes Accidentally Revealed the True Pronunciation of God's Holy Name Yehovah", I reveal for the first time all seven instances where the Aleppo Codex contains the full vowels of God's holy name Yehovah, explain the rigorous Masoretic proofreading process employed by ancient Jewish scribes, and expose errors in the divine title Adonai (Lord) in the widely used Leningrad Codex. I look forward to reading your comments. Daniel wrote: “This has been eye-opening on many levels. Thanks, Nehemia!”
Dans la première partie de mon étude de l'équipe de soutien, «L'erreur qui a bien fonctionné: comment les scribes hébreux ont accidentellement révélé la vraie prononciation du Saint Nom de Dieu Yehovah», je révèle pour la première fois les sept cas où le Codex d'Alep contient Le saint nom de Dieu Yehovah, explique le processus de relecture massorétique rigoureux utilisé par les anciens scribes juifs, et expose les erreurs dans le titre divin Adonai (Seigneur) dans le Codex Leningrad largement utilisé.J'ai hâte de lire vos commentaires. ouverture sur de nombreux niveaux Merci, Néhémie! "
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L'un des sept endroits où les scribes ont clairement écrit Yehovah dans le Codex d'Alep est 1 Samuel 15, où Samuel est en train d'oindre Saül comme le premier roi d'Israël!
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Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Manuscrit Hébreu du Livre de l'Apocalypse: Partie 1
Télécharger un manuscrit hébreu du livre de l'Apocalypse: Partie 1
Télécharger le texte en hébreu et la traduction en anglais
Voir le manuscrit en hébreu (voir f.1v)
What's Your Question on the Name of God
Quelle est votre question sur le nom de Dieu? Écrivez votre question ci-dessous, et il pourrait être répondu dans la prochaine série de Nehemia Gordon sur le nom de Yehovah!
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Cet épisode de Voix hébraïques est l'une des choses les plus excitantes que j'ai jamais découvertes: un manuscrit hébreu du livre de l'Apocalypse !
Ce manuscrit du 17ème siècle dans la bibliothèque britannique contient le nom Yehovah avec les voyelles complètes et se rapporte à "Yehoshua Mashiach". Le pasteur méthodiste épris de Torah AJ Bernard et le mystérieux "T-Bone" se sont joints à moi pour une discussion animée du texte hébreu et de la traduction en anglais. Nous avons déballé des sujets tels que le "Aleph Tav", la compréhension juive du Messie venant sur les nuages, et la signification du saint Nom de Yehovah.
S'il vous plaît écoutez l'épisode, étudiez le texte, et partagez vos pensées dans la section des commentaires! Geoff a écrit: "Néhémie, c'était l'un de vos meilleurs à ce jour. Sensationnel. J'ai été intrigué par les manuscrits hébraïques de Matthieu, mais ceci est une étape ou plus au-delà de tout cela ... J'attendrai avec impatience la deuxième partie . "
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Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Une incompréhension désastreuse du nom Yehovah
Dans Des voix hébraïques, Une compréhension désastreuse du nom Yehovah , Nehemia Gordon explique la signification de Yehovah, l'erreur que font les gens en pensant qu'elle a à voir avec la «destruction», et comment Yahweh dans les sources gnostiques est le dieu du chaos.
Dans cet épisode de Voix hébraïques, Une incompréhension désastreuse du nom Yehovah, j'explique la signification de Yehovah, l'erreur que font les gens en pensant qu'elle a à voir avec la "destruction", et comment Yahvé dans les sources Gnostiques est le Dieu du chaos.
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Dans Des voix hébraïques, Une compréhension désastreuse du nom Yehovah , Nehemia Gordon explique la signification de Yehovah, l'erreur que font les gens en pensant qu'elle a à voir avec la «destruction», et comment Yahweh dans les sources gnostiques est le dieu du chaos.
Écoutez le court podcast, puis consultez l'explication grammaticale détaillée ci-dessous, de la façon dont nous savons que Yehovah n'a rien à voir avec le mot hébreu «destruction».
A Disastrous Misunderstanding of the Name Yehovah
Dans cet épisode de Voix hébraïques, Une incompréhension désastreuse du nom Yehovah, j'explique la signification de Yehovah, l'erreur que font les gens en pensant qu'elle a à voir avec la "destruction", et comment Yahvé dans les sources Gnostiques est le Dieu du chaos.
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Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
La Prononciation du Nom par Nehemia Gordon
L'un des résultats de l'interdiction de prononcer le nom de Dieu, c'est que sa prononciation en a été obscurcie. Pour près de mille ans, le nom de Dieu ne fut pas utilisé quotidiennement pour le culte, et aujourd'hui, la question se pose de savoir comment le prononcer. Parmi les suggestions les plus fréquentes, nous retrouvons Yahvé ou Jéhovah. Mais pourquoi donc cette confusion, et quelle est la vrai prononciation du nom?
Le problème avec la prononciation du nom est inhérent à l'hébreu, langue dans laquelle les voyelles et les consonnes sont retranscrites avec deux ensembles distincts et séparés de symboles. Les consonnes sont retranscrites par des lettres et les voyelles par des points et des tirets. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד, « enfant » s'écrit avec les consonnes yldילד et les voyelles e e ֶֶ . Lorsque l'on parle du nom de Dieu, l’on croit généralement que les voyelles en furent remplacées systématiquement par les voyelles du mot Adonaï (Seigneur). Ainsi, les érudits contemporains ignorent délibérément les voyelles d’YHVH qui se trouve de fait dans le texte hébreu des Écritures et tentent, par toutes sortes de spéculations et d'arguments externes au texte, d'en retrouver les voyelles « originales ». En conséquence, ces érudits en viennent à des conclusions différentes en ce qui concerne la prononciation originale du nom. L'une des théories les plus populaires est celle selon laquelle le nom se serait prononcé Yahvé. Il y a virtuellement un consensus académique autour de cette proposition. Néanmoins, ce consensus ne se base pas sur des preuves définitives. L’Anchor Bible Dictionnary explique: « La prononciation de yhwh comme Yahvé est une conjecture académique. » Si « Yahvé » est une supposition hasardeuse, que sait-on vraiment de la manière dont se prononce le nom? Et qu'en est-il de l'argument selon lequel les voyelles d’YHVH dans le texte hébreu sont en réalité les voyelles d'Adonaï comme de nombreux érudits le prétendent?
Contrairement à ce qui est communément cru à ce sujet, le nom YHVH lui-même n'a pas été supprimé des Écritures. En fait, les consonnes qui composent YHVH apparaissent quelques 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures.
Qu'en est-il des voyelles? S'agit-il réellement des voyelles d'Adonaï? Pour comprendre ce problème, nous devons considérer une ancienne pratique des scribes hébreux qui se nomme Kere-Qetiv, « ce que l'on lit (Qere) et ce que l'on écrit (Ketiv) ». Un Qere-Ketiv advient lorsqu'un mot est retranscris dans les Écritures d'une certaine manière (Ketiv), mais qu'une note marginal au texte biblique indique qu'il devrait être lu comme s'il était écrit d'une autre façon (Qere). Par exemple, en Genèse 8:17, nous trouvons le mot הוצא hotsie (« emporter »). Dans les manuscrits bibliques, ce mot est marqué au dessus d'un petit cercle indiquant au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale. Cette note en marge du texte indique « היצאקרי » « lire comme haytze ». Ainsi, הוצא hotsie est retranscris dans les Écritures comme comportant un Vav, mais la note marginale indique que ce mot devrait se lire comme היצא haytze avec un Yod. Comme cela est vrai dans la plupart des cas de Qere-Ketiv, la note marginale ne change pas le sens du verset puisque hotsie et haytse signifie tous les deux « emporter, retirer ». Pourquoi donc lire un mot d'une manière différente à la façon dont il fut retranscris si cela ne change pas le sens du texte? Apparemment de nombreux Qere-Ketivs trouvent leur origine dans les comparaisons qu’établirent les scribes du Temple entre deux ou trois anciens manuscrits des Écritures. Les scribes trouvèrent de légères différences entre ces manuscrits et décidèrent de conserver une forme du mot dans le texte même des Écritures et d'inscrire l'autre forme de ce même mot en marge du texte. La signification du Qere-Ketiv, lorsque l'on en vient à la question du nom divin, c'est que le Ketiv, la forme écrite dans le texte même des Écritures, est toujours écrite avec les voyelles du Qere, la manière dont devrait être lu le mot. Dans l'exemple précédant, le mot est écrit הַוְצֵא avec les consonnes de hotsie הוצא mais les voyelles de haytse היצא !
L'argument fréquent, concernant la prononciation du nom de Dieu, consiste à affirmer qu’YHVH possède les consonnes du nom mais les voyelles d'Adonaï. Ceci est présenté comme un fait établi dans tout cours d'introduction à l'hébreu biblique et dans toute discussion académique autour du nom.
Il y a deux problèmes avec le consensus académique. Le premier problème est que dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le mot lu différemment qu'il n'est écrit dans le texte est marqué d’un cercle dans les manuscrits bibliques. Ce cercle indique au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale affirmant pour ce mot qu’il faudrait le « lire de telle ou telle manière ». Ainsi dans le cas du nom divin, nous pourrions espérer qu'il se trouve un cercle au dessus du mot YHVH avec une note marginal indiquant « lire comme Adonaï ». Mais une telle note n'existe pas! YHVH apparaît 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures mais n'est jamais identifié comme un Qere-Ketiv, que ce soit par un cercle ou une annotation marginale d’un scribe. En réponse à cela, les spécialistes concernés insistent pour affirmer que dans le cas d’YHVH il s'agit d'un soi-disant Qere Perpetuum. Ils affirment que lorsqu'un mot est toujours lu différemment de la manière dont il est écrit, alors les scribes omettent de le notifier. Il est vrai que dans certains cas, le scribe omettra la note mentionnant le changement. Mais dans ces autres cas de Qere Perpetuum, la remarque du scribe apparaîtra parfois et sera omise dans d'autre cas afin de ne pas surcharger le texte. Cependant, nul part dans les Écritures ne trouve-t-on de cas de Qere Perpetuum pour lequel un mot écrit d'une certaine manière et devant être lu d'une autre façon se trouvera toujours sans note d'un scribe. Si nous devions appliquer la règle du Qere Perpetuum à YHVH, il s'agirait d'un cas unique de Qere-Ketiv puisque que l'on ne trouve jamais de note affirmant « lire comme Adonaï » ; pas une seule fois sur les 6828 fois qu'apparaît le mot une telle note ne peut être trouvée.
Le deuxième problème avec l'affirmation selon laquelle YHVH possède les voyelles d'Adonaï, c'est qu'en réalité ce n'est pas le cas! Les voyelles d'Adonaï אֲדׁנָי sont A-O-A (hataf patach - cholam - kamats).
Le nom YHVH est au contraire écrit יְהוָה avec les voyelles e---A (sheva - no vowels - kamats). Maintenant, dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le Ketiv, écrit dans le texte même des Écritures, possède précisément les voyelles du Qere, alors que le Qere lui-même est écrit sans voyelles en marge du manuscrit biblique. Mais les voyelles d’YHVH sont clairement différentes des voyelles d'Adonaï! YHVH est écrit YeHVaH יְהוָה, avec les voyelles d'Adonai cela aurait cependant dû être Yahovah יֲהוָֹה!
Comment se fait-il que le consensus académique ignore cette preuve factuelle! Jusqu'à très récemment les imprimeurs du texte des Écritures ont librement modifié le nom YHVH. Dans de nombreuses impressions des Écritures hébraïques, YHVH est écrit avec absolument aucune voyelle, tandis que dans d'autres impressions il est en fait écrit comme Yahovah avec les voyelles d'Adonaï. Néanmoins, lorsque l'on vérifie dans les plus anciens manuscrits des Écritures, nous constatons qu’YHVH est écrit YeHVaH. C'est de cette façon qu'est écrit YHVH dans les manuscrits de Ben Asher (Codex d’Alep et Codex de Léningrad) qui présente le texte complet le plus précis des Écritures. Les impressions modernes qui reproduisent de manière la plus exacte ces manuscrits anciens, tels que la Biblia Hebraica Stutgartensia (BHS), et que l’Hebrew University Bible Edition (HUB) contiennent également la forme YeHVaH. Aujourd'hui nous n'avons plus nécessairement besoin de nous référer à ces impressions puisque les manuscrits bibliques importants ont été publiés sous la forme d'éditions lithographique avec des photographies reproduisant réellement les pages des manuscrits eux-mêmes. Sur ces photographies, il est clairement visible que le nom YHVH est écrit à plusieurs reprises comme YeHVaH et non pas avec les voyelles d'Adonaï, ce qui donnerait alors YaHoVaH.
Avant de considérer ce qu'il en est des voyelles de YeHVaH tels qu'elles se trouvent dans le texte des Écritures, nous devons brièvement considérer le consensus académique concernant Yahvé. Comme cela a été déjà mentionné, les spécialistes bibliques ne tiennent pas compte des voyelles d’YHVH telles qu'elles se trouvent dans les manuscrits bibliques et s'intéressent à des sources extérieures au texte afin d'essayer de reproduire la prononciation original du nom. La source principale utilisée pour cela est celle des écrits de Théodoret de Cyr, un soi-disant Père de l'Église qui vécut au 5ème siècle de notre ère. Concernant le nom YHVH, Théodoret écrit:
« Les Samaritains l'appelle IABE alors que les Juifs l'appelle AIA. »
La forme AIA (prononcé A-Yah) indique que les Juifs appelaient Dieu par la forme abrégé de Son nom יָהּ Yah telle qu’elle apparaît de nombreuses fois dans les Écritures. La forme Yah suit l'ancienne pratique qui consiste à prendre la première et la dernière lettre d'un mot pour en faire une abréviation. Ainsi, la première et la dernière lettre d’YHVH nous donnent l'abréviation Yah.
Mais comment les Juifs ont-ils obtenu AIA à partir de Yah? L’une des caractéristiques de l’hébreu tardif consiste en l’usage intensifié de l’Aleph prothétique. L’Aleph prothétique est un aleph ajouté au début des mots afin d’en faciliter la prononciation. Par exemple en hébreu postbiblique, le mot biblique communément utilisé תְמוֹל t’mol devient etmol אֶתְמוֹל avec un Aleph prothétique. Le e- de etmol facilite tout simplement la prononciation du mot. L’Aleph prothétique existait au temps biblique et ainsi les formes *rba (quatre) et *tsba (doigt) étaient prononcées arba et etsba à l’époque même de la Bible. Mais à l’époque postbiblique, l’Aleph prothétique est devenu une pratique courante et pouvait être ajouté à n’importe quel mot. Ainsi AIA est tout simplement Yah auquel s’ajoute l’Aleph prothétique en début de mot afin d’en faciliter la prononciation. Théodoret de Cyr nous apprend que les Juifs de son temps appelaient Dieu par le nom A-Yah.
À l’époque de Théodoret, la prononciation du nom avait supposément été bannie parmi les Juifs à la suite d’un décret d’Abba Saül. À cause de cela, les érudits bibliques donnent un poids supplémentaire à la prononciation du nom par les Samaritains telle que rapportée par Théodoret. Celui-ci affirme que les Samaritains prononçaient le nom de YHVH comme IABE (prononcé Ya-bi). Maintenant, si nous devions traduire cela de nouveau en hébreu nous obtiendrons quelque chose de similaire à יֲבֶּה Yabeh. Cet exemple démontre quels sont quelques-uns des problèmes qu'il y a à vouloir utiliser des transcriptions grecques afin de reconstruire une prononciation hébraïque.
Premièrement, nous devons prêter attention au fait que le grec ancien n'a pas de son H au milieu des mots. Ainsi, le premier H dans YHVH, quelque soit la voyelle qui lui soit attachée, serait supprimer en grec. Deuxièmement, le grec ne possède pas un son similaire au W ou au V. Ainsi donc, la troisième lettre du nom divin serait supprimée ou distordue en grec. Finalement, les voyelles du grec ancien étaient très différentes des voyelles du système d'écriture hébraïque. L'hébreu biblique possède neuf voyelles qui n'ont pas de correspondance exacte en grec. Par exemple, le Sheva vocal en hébreu (prononcé comme un i court dans « vite ») n'a pas d'équivalent en grec ancien. Ainsi, quoique qu'ait entendu Théodoret de Cyr de la part des Samaritains, son intention de transcrire ce nom en grec était sans espoir.
Qu'en est-il de la forme IABE? La plupart des érudits bibliques affirment que le B dans IABE est une distorsion de l'hébreu Vav et que le premier He de YHVH a disparu puisque le grec n'a pas de son tel que le H au milieu d'un mot. En conséquence, la plupart des érudits traduisent alors en retour le Samaritain IABE en hébreu par Yahvé יֲהְוֶה. Il s'agit de la « conjecture académique » dont parle l’Anchor Bible Dictionnary. La raison pour laquelle il est donné autant de crédit à cette prononciation, c'est parce que l'on assume que les Samaritains n'étaient pas encore sous le coup du décret des rabbins et savaient encore comment prononcer le nom du temps de Théodoret. Mais s'agit-il de la meilleure explication pour le mot samaritain IABE? Il se trouve que les anciens Samaritains appelaient Dieu יָפֶה Yafeh, signifiant celui qui est magnifique. Maintenant, en hébreu samaritain, la lettre Pe est souvent remplacée par un B. Ainsi, ce qui arriva probablement, c'est que les Samaritains racontèrent à Théodoret que Dieu est appelé Yafeh, « celui qui est magnifique », mais, avec leur prononciation altérée de l'hébreu, il lui a semblé qu'ils disaient Yabe.
Cette hypothèse semble être supportée par le fait que les Samaritains ont de fait adopté le décret interdisant de prononcer le nom, peut-être même avant les Juifs. Au lieu de prononcer le nom YHVH, les Samaritains appellent Dieu שְׁמָא shema. Maintenant, concernant shema, il est habituellement compris qu'il s'agit d'une forme araméenne d'hashem signifiant « le nom », mais nous ne pouvons pourtant que constater la similarité existante entre le samaritain shema et l'ashema des païens, qui selon 2 Rois 17:30 était l'un des dieux adorés par les Samaritains lorsqu'ils s'installèrent tout d'abord en terre d'Israël au 8ème siècle avant notre ère. Ainsi, dès 700 avant notre ère, les Samaritains en appelait à Ashema et non pas à YHVH.
Le consensus académique s'appuie sur une deuxième preuve pour supporter la supposée prononciation de Yahvé/ IABE. Ils font remarquer le lien existant entre le nom YHVH et la racine HYH « être ». Ce lien est explicitement exprimé en Exode 3:13-14, passage dans lequel nous lisons:
« (13) Et Moïse dit à Dieu: Voici, j'irai vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous; mais s'ils me disent: Quel est son nom? Que leur dirais-je? (14) Alors Dieu dit à Moïse: Ehyeh Asher Ehyeh (Je suis ce que je suis). Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Ehyeh m'a envoyé vers vous » (Exode 3:13-14).
Ainsi, Moïse demande à YHVH quel nom il doit donner aux Israélites lorsqu'ils vont s'enquérir de Dieu. YHVH répond à Moïse qu'il devra leur dire qu'il fut envoyé par Ehyeh, qui est un verbe issu de la racine verbale HYH, être, signifiant « je suis ». Immédiatement après avoir déclaré de Lui-même qu'il est Ehyeh Asher Ehyeh, YHVH va plus loin expliquant que Son nom éternel est YHVH:
« (15) Dieu dit encore à Moïse: [size=130]Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: YHVH, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom éternellement; c'est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:15).[/size]
Mais comment le nom YHVH peut-il être connecté au verbe HVH, être? En hébreu les lettres Vav ו et Yod י sont des lettres faibles qui sont parfois interchangeable. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד (enfant) est une variante de valad וָלָד dans laquelle le Yod habituel est remplacé par un Vav. Nous trouvons un remplacement similaire dans la racine HYH être. Le temps présent du verbe HYH être est הׂוֶה hoveh (Ecclésiastes 2:22) avec le Yod remplacé par un Vav. Ce type de remplacement semble advenir tout spécialement dans les noms. Ainsi en hébreu Ève est appelé חַוָּה Chavah, « parce qu'elle fut la mère de tous les vivants (חָי chay) » (Genèse 3:20). Dans le nom d'Ève, le Yod de chay חָי est donc remplacé par le Vav de Chavah חַוָּה. Nous ne devrions pas en conclure que Vav et Yod sont toujours interchangeable, mais plutôt que lorsqu'une racine hébraïque possède un V/Y, parfois l'autre lettre peut apparaître et prendre sa place. Ce n’est donc pas un problème d’un point de vue linguistique pour le nom YHVH d’être dérivé du verbe HYH être. Ainsi YHVH se présente Lui-même à Moïse comme Elyeh Asher Elyeh (Je suis ce que je suis), une allusion voilée à Son nom YHVH tel qu'il est présent dans le verset suivant.
Utilisant Exode 3:14-15, les spécialistes modernes de l'hébreu soutiennent que le nom YHVH doit être le piel ou une autre forme du verbe HYH, être. En d'autres termes, ils comprennent YHVH comme un simple verbe signifiant « celui qui fit être toutes choses ». Maintenant, ces érudits affirment que la forme piel ou hifil d’YHVH est Yahvé יֲהְוֶה. Néanmoins, cette explication est extrêmement problématique. La raison en est liée au système verbal hébreu. L'hébreu possède sept modèles verbaux, appelés conjugaisons. Chaque conjugaison utilise une racine verbale donnée et la change légèrement, donnant ainsi à cette racine verbale une nouvelle nuance de sens. Certaines racines peuvent être déclinées selon les sept conjugaisons, alors que certaines autres ne peuvent se décliner que selon quelques-unes de ces conjugaisons. De fait, la plupart des racines verbales ne peuvent se décliner qu’avec trois ou quatre conjugaisons, alors qu'il est rare d'en trouver une qui se décline avec les sept conjugaisons. Cela peut sembler arbitraire, mais il s'agit de la réalité grammaticale de l'hébreu. Par exemple, la racine Sh.B.R signifie « briser » avec la conjugaison Qal et « fracasser » avec la conjugaison piel, etc... Au total, la racine Sh.B.R peut être conjuguée dans six des sept conjugaisons. Mais cette racine n'existe pas et ne peut pas exister avec la septième forme conjuguée (hitpael). Pour ce qui est du verbe HYH, être, duquel dérive le nom YHVH, il existe seulement avec les première (qal) et seconde (nifal) conjugaisons en hébreu biblique. Ceci signifie que l'hypothèse académique selon laquelle YHVH est la forme piel ou hifil du verbe HYH être est impossible puisque ce verbe n'existe pas dans ces conjugaisons. En d’autres termes, Yahvé est une forme verbale inexistante en hébreu biblique. Pourquoi donc les spécialistes modernes identifie-t-il universellement le nom YHVH comme étant un verbe fictif quelconque défiant les règles de la grammaire hébraïque? Il y a deux raisons à cela. Premièrement, cette forme pi'el ou hif'il inexistante permettrait de donner à YHVH le sens de « celui qui fit être toutes choses », ce qui correspond parfaitement aux préconceptions théologiques de ces spécialistes modernes de l'hébreu. Deuxièmement, la forme piel ou hifil Yahvé correspond au témoignage de Théodoret concernant la prononciation samaritaine du nom.
La tentative pour reconstituer les voyelles de YHVH en l'identifiant de manière forcée à un impossible verbe pi'el ou hif'il est sans validité aucune pour une autre raison. La plupart des noms hébreux contiennent en eux des verbes. Néanmoins, l'une des caractéristiques des noms, c'est que les verbes formant une partie des noms ne suivent pas des modèles verbaux standards. Par exemple, le nom Nehemiah – Néhémie, en hébreu Nechemyah (« YHVH console »), contient deux éléments: le verbe "Nechem" (il console) et le nom « yah » (abréviation d’YHVH). Mais la forme verbal du nom Nehemiah, « Nechem », ne suit pas une forme standard du verbe qui alors serait « Nichem ». Il s'agit d'une règle de l'hébreu biblique qui veut que, lorsqu'un verbe est incorporé à un nom, ses voyelles soient alors librement modifiables.
Un autre exemple de ceci est le nom Joshua/Josué, en hébreu Yehoshu'a, signifiant « YHVH sauve ». De nouveau, ce nom contient deux éléments: le verbe yoshi'a signifiant יׂושִׁיע « il sauve » et le nom de Dieu Yeho- (forme raccourci de YHVH).
Le verbe yoshi'a (il sauve) est raccourci et les voyelles sont complètement modifiée créant ainsi la forme -shua. La forme -shua ne peut exister seulement que dans le nom d'une personne tandis que la forme verbale yoshi'a serait inhabituelle dans un nom. De fait, YHVH peut facilement contenir la racine verbale HYH sans que cela n'influe sur les voyelles qu'il contient. La tentative d'imposer une forme grammaticale verbale à un nom va à l'encontre des règles de la langue hébraïque.
Nous avons vu que ce consensus académique concernant Yahvé n'est en réalité qu'une supposition hasardeuse. Dans le même temps, nous avons constaté que le « fait » généralement admis selon lequel YHVH contient les voyelles d'Adonaï est en réalité inexacte. La vocalisation réelle du nom YHVH dans les anciens manuscrits hébreu est YeHVaH. Très clairement, YeHVaH ne possède pas les voyelles d'Adonaï. Mais s'agit-il réellement des voyelles du nom divin? La première chose que nous remarquons concernant les voyelles de YeHVaH, c'est que la voyelle suivant le premier he ה est manquante. L’une des règles fondamentales de la langue hébraïque veut qu'une consonante au milieu d'un mot soit suivi soit par une voyelle ou un sheva silencieux. Maintenant, il existe parfois des lettres silencieuses au milieu d'un nom qui ne possède ni voyelle ni sheva (p.ex. l'Aleph dans bereshit בְּדֵאשִׁית). Mais ce n'est jamais le cas avec un he ה au milieu d'un mot. En hébreu biblique, il est commun pour un H d'être silencieux à la fin d'un mot, mais il n'existe rien de tel qu'un he ה silencieux au milieu d'un mot. Cela signifie que selon les règles de l'hébreu, le premier he ה dans YHVH doit avoir une voyelle quelconque. Qu'est-il donc advenu de cette voyelle manquante? Peut-être la réponse se trouve dans une autre pratique des scribes médiévaux. Lorsque les scribes bibliques voulaient omettre un mot, ils en retiraient les voyelles. Le lecteur médiéval savait alors que lorsqu'il arrivait au mot sans voyelles il ne devait donc pas le lire. Il est possible que les scribes médiévaux aient omis la voyelle du premier he ה de YeHVaH afin d'éviter que les lecteurs ne lisent le nom à voix haute.
Un autre point qu'il est important de souligner, c'est que dans le Codex d’Alep, le plus précis de tous les manuscrits du texte biblique, il est donné au nom YHVH les voyelles Yehovih lorsque le nom est juxtaposé à Adonaï. Il semble que le « i » (chiriq) est un rappel au lecteur qu’il doit lire le nom comme Elohim (Dieu), puisque s’il le lisait comme Adonaï, cela reviendrait à lire Adonaï deux fois de suite. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un authentique Qere-Ketiv dans lequel la forme « écrite » comporte toutes les voyelles de la forme « lue ». S’il s’agissait d’un Qere-Ketiv, nous espérerions les voyelles d’YHVH être changées pour Yehowih יֱהוִֹה (chataf segol - cholam - chiriq). Au lieu de cela les voyelles sont Yehowih יְהוִֹה (sheva - cholam - chiriq). Il semble s’agir d’une pratique unique adoptée par les scribes et qui consiste à changer une seule voyelle afin de rappeler au lecteur comment lire le nom YHVH.
Maintenant, lorsque YHVH se trouve seul dans le texte, il possède les voyelles Yeh?vah, le seul changement aux voyelles étant que la voyelle après le he ה est omise après le He.
Cela empêche le lecteur de lire accidentellement le nom tel qu’il est écrit. Par contraste, lorsqu’YHVH se trouve à côté d’Adonaï, le « a » (kamats) est changé pour un « i » (chiriq) afin de rappeler au lecteur de lire le nom comme Elohim.
Ce qui est significatif au sujet de la forme Yehovih, c’est que rien n’est fait pour empêcher le lecteur de lire accidentellement le nom comme Yehovih. Cette forme du nom comporte l’intégralité des voyelles et peut être lue comme n’importe quel autre mot en hébreu. Maintenant, pour certaines raisons, les scribes « massorétiques » qui copièrent les Écritures au Moyen-âge s’inquiétaient que l’on puisse prononcer le mot Yeh?vah, mais n’étaient pas du tout inquiet que l’on prononce accidentellement le nom Yehovih. Cela doit être considéré en lieu avec le décret interdisant la prononciation du nom qu’acceptaient pleinement les scribes massorétiques. La seule raison pour laquelle les scribes massorétiques auraient laissé la forme Yehovih sans omettre la voyelle après le he ה, c’est parce qu’ils savaient que ce n’était pas la véritable prononciation du nom divin. À l’inverse, lorsqu’ils voyaient Yeh?vah, ils savaient qu’il s’agissait de la véritable prononciation du nom et ils ont donc supprimé la voyelle centrale.
Mais quelle est donc la voyelle centrale manquante de Yehvah יְהוָה? Lorsque l’on compare les deux formes Yeh?vah et Yehowih, il semblerait que la voyelle manquante soit « o » (cholam).
Cela signifie que les scribes massorétiques savaient que le nom est Yehovah et ont décidé d’empêcher sa prononciation en omettant le « o ».
Ceci est confirmé par le fait que les scribes oublièrent en fait de supprimer le « o » dans un certain nombre de cas. Les scribes copiaient des documents anciens soit en lisant les mots à voix haute ou soit en les murmurant. Le scribe faisait parfois des erreurs et écrivait ce qu’il s’entendait prononcer, même si cela différait de ce qu’il lisait devant lui. Il s’agit d’une erreur courante en anglais également. Lorsque des anglophones écrivent rapidement ou au clavier, ils écrivent souvent « know » au lieu de « no » ou « their » au lieu de « there ». Cela n’est pas dû à leur méconnaissance de la langue, puisque la plupart des personnes faisant ce genre d’erreur savent très bien la différence entre ces homonymes. Il s’agit plutôt d’un type d’erreur découlant de la manière dont les mots se prononcent. Dans le cas du nom divin, le scribe savait que le mot YHVH se prononçait Yehovah, et même s’il était supposé supprimer la voyelle « o », il l’a laissé dans quelques douzaines de cas.
Dans le manuscrit massorétique LenB19a, le plus ancien des manuscrits massorétiques complets, qui fut utilisé comme base pour l’édition renommée BHS, le nom est écrit Yehovah 50 fois sur un total de 6828 occurrences du nom. Il est significatif qu’aucune autre voyelle en dehors du « o » ne fût « accidentellement » inséré dans le nom divin.
Il existe une autre preuve qui indique que la voyelle manquante dans Yeh?vah est un « o ».
De nombreux noms hébreux incorporent une partie du nom divin comme partie intégrante d’un nom composé. Par exemple, Yehoshua (Joshua - Josué) signifie « YHVH sauve », tandis que Yeshayahu (Isaïe - Ésaïe) signifie également « YHVH sauve ». Nous constatons donc que lorsque le nom divin est incorporé à d’autres noms, il apparaît sous la forme Yeho- au début des noms et sous la forme -yahu à la fin des noms. Les partisans du nom sous la forme Yahvé citent souvent la forme finale -yahu comme preuve attestant de leur prononciation du nom. Il y a deux problèmes avec cette affirmation. Premièrement, la terminaison divine -yahu est inconsistante avec la prononciation Yahvé. Au lieu de cela, cette terminaison suggérerait qu’il faille prononcer le nom comme Yahuvah et non Yahvé. En hébreu, il y encore moins de similarités entre Yahvé יֲהְוֶה et –yahu יָהוּ. Yahvé יֲהְוֶה est épelé avec une voyelle hébraïque appelé chataf patach tandis que –yahu יָהוּ possède la voyelle kamats. Il s’agit de deux voyelles totalement différentes. La différence entre ces deux voyelles est la même qui existe entre le « a » de father (chataf patach) et le « a » de brawl (plus au moins kamats en hébreu ancien). Il s’agit d’une erreur que seul un anglophone ou un germanophone pourrait faire! Deuxièmement, dans le nom YHVH, les lettres YHW- sont en fait au commencement du nom et non pas à la fin. Ainsi, si nous prêtons attention à des noms tels que Josué/Ésaïe comme étant des modèles permettant de reproduire la prononciation du nom divin, nous devrions choisir la forme Yeho- qui se trouve au début des noms composés, et non pas la forme qui se trouve à la fin des noms. Si nous combinons cette information avec la forme Yeh?vah telle qu’elle est documentée dans le texte biblique, nous obtenons la forme Yehovah.
Il est intéressant de remarquer que l’anglais Jehovah est simplement une forme anglicisée de Yehovah.
La principale différence est que la lettre J s’est glissée dans le nom divin. Bien sûr, l’hébreu ne possède pas de son J et la lettre hébraïque est Yod se prononçant comme l’anglais « Y ». Une autre différence est que dans le texte massorétique l’accentuation est placée en fin de mot. Ainsi, le nom devrait réellement se prononcer Yehovah avec l’emphase sur le « vah ». Prononcé le nom Yehovah avec l’emphase placée sur le « ho » (comme dans l’anglais Jehovah) serait tout simplement une erreur.
Une question que nous devons considérer maintenant, est celle de savoir comment les massorètes, les scribes médiévaux qui copièrent le texte des Écritures et ont supprimé le « o » de Yehovah, ont-ils pu connaître la véritable prononciation du nom.
Après tout, le décret interdisant la prononciation du nom était supposé être pleinement appliqué depuis l’époque d’Abba Saül au 2ème siècle de notre ère. L’une des choses que l’on sait au sujet des scribes massorétiques, c’est qu’ils étaient Karaïtes. Nous savons également qu’il existait deux groupes de Karaïtes, ceux qui requerraient la prononciation du nom et ceux qui l’interdisaient. Il est évident que les massorètes appartenaient à la catégorie de ceux qui interdisaient la prononciation du nom, et c’est la raison pour laquelle ils ont supprimé la voyelle centrale de Yehovah.
Dans le même temps, ils entendirent la manière dont les autres Karaïtes prononçaient le nom et donc ils connaissaient la manière appropriée dont le nom devait être prononcé. Le sage Kirkisani, un Karaïte du 10ème siècle, rapporte que les Karaïtes qui prononçaient le nom étaient situés en Perse (Khorasan). La Perse avait été un centre majeur du Judaïsme depuis que les dix tribus y furent exilés dans les « villes des Mèdes » (2 Rois 17:6) et l’est resté jusqu’à l’invasion mongole du 13ème siècle. Puisque la Perse se trouvait si éloignée des centres rabbiniques situés en Galilée et à Babylone, les Juifs en Perse restèrent protégés des innovations rabbinique de la Mishna et du Talmud jusqu’au 7ème siècle. Ce fut seulement lorsque les rabbins tentèrent d’imposer leurs innovations aux Juifs de Perse entre le 7ème et le 8ème siècle, que le mouvement Karaïte a débuté afin de permettre que soient préservées que les pratiques anciennes. Ainsi, il n’est pas surprenant que les Karaïtes de Perse aient préservés le nom tel qu’il se prononçait aux temps anciens. Il semblerait que les massorètes aient supprimé la voyelle « o » du nom divin afin d’empêcher leurs confrères Karaïtes de tout simplement lire le nom tel qu’il aurait dû être écrit. Désormais, lorsque ces Karaïtes lisaient le texte biblique, ils devaient eux-mêmes fournir la voyelle manquante au nom.
1 « Yahweh », Anchor Bible Dictionnary, D.N. Freedman, et al, (eds), New York 1992, vol.6, p. 1011
2 Il est intéressant de noter que dans les impressions modernes des Écritures, le mot est écrit dans le corps même du texte des Écritures sans voyelles, alors que le Qere est écrit en marge avec ses propres voyelles. Cette méthode moderne est une entorse délibérée à l’ancienne pratique des scribes.
3 Le Leningrad Codex est aussi connu comme le LB19a, et il est maintenant disponible sous la forme, The Leningrad Codex; A Facsimile Edition, D.N. Freedman (éditeur), Wm B. Eerdmans Publishing Co. 1998.
4 Théodoret de Cyr, Question 15 sur Exode 7
5 Cette forme d’abréviation est très courante en grec. Par exemple, KE est une abréviation courante pour Kourie, Seigneur.
6 La forme אֶתְמוֹל apparaît même occasionnellement dans le Tanakh mais devient la norme dans l’hébreu postbiblique.
7 Nous ne pouvons nous empêcher de suspecter que l’origine d’hashem est l'ashema אֲׂשִימָא des païens, l’un des dieux originellement adorés par les samaritains et mentionné en 2 Rois 17:30.
8 Les initiales BHS représentent la Biblia Hebraica Stuttgartensia (édité par K. Elliger et W. Rudolph, et al, Deutsche Bibelgesellschaft Stuttgart 1967/77, 1983). Jusqu’à présent, la BHS est la plus précise de toutes les impressions des Écritures hébraïques et dévie seulement rarement du Codex de Léningrad. Le Codex de Léningrad est aussi à la base de la Biblia Hebraica Leningraddensia (édité par A. Dotan, Hendrickson Publishers 2001) et est utilisé dans de nombreuses autres éditions afin de remplir les portions manquantes au Codex d’Alep (p.ex. Keter Yerushalayim, édité par Y. Ofer et M. Broyer, N. Ben-Zvi Printing Enterprises 2001).
http://www.sabbathreformation.com/article-la-prononciation-du-nom-par-nehemia-gordon-103730929.html
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L'un des résultats de l'interdiction de prononcer le nom de Dieu, c'est que sa prononciation en a été obscurcie. Pour près de mille ans, le nom de Dieu ne fut pas utilisé quotidiennement pour le culte, et aujourd'hui, la question se pose de savoir comment le prononcer. Parmi les suggestions les plus fréquentes, nous retrouvons Yahvé ou Jéhovah. Mais pourquoi donc cette confusion, et quelle est la vrai prononciation du nom?
Le problème avec la prononciation du nom est inhérent à l'hébreu, langue dans laquelle les voyelles et les consonnes sont retranscrites avec deux ensembles distincts et séparés de symboles. Les consonnes sont retranscrites par des lettres et les voyelles par des points et des tirets. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד, « enfant » s'écrit avec les consonnes yldילד et les voyelles e e ֶֶ . Lorsque l'on parle du nom de Dieu, l’on croit généralement que les voyelles en furent remplacées systématiquement par les voyelles du mot Adonaï (Seigneur). Ainsi, les érudits contemporains ignorent délibérément les voyelles d’YHVH qui se trouve de fait dans le texte hébreu des Écritures et tentent, par toutes sortes de spéculations et d'arguments externes au texte, d'en retrouver les voyelles « originales ». En conséquence, ces érudits en viennent à des conclusions différentes en ce qui concerne la prononciation originale du nom. L'une des théories les plus populaires est celle selon laquelle le nom se serait prononcé Yahvé. Il y a virtuellement un consensus académique autour de cette proposition. Néanmoins, ce consensus ne se base pas sur des preuves définitives. L’Anchor Bible Dictionnary explique: « La prononciation de yhwh comme Yahvé est une conjecture académique. » Si « Yahvé » est une supposition hasardeuse, que sait-on vraiment de la manière dont se prononce le nom? Et qu'en est-il de l'argument selon lequel les voyelles d’YHVH dans le texte hébreu sont en réalité les voyelles d'Adonaï comme de nombreux érudits le prétendent?
Contrairement à ce qui est communément cru à ce sujet, le nom YHVH lui-même n'a pas été supprimé des Écritures. En fait, les consonnes qui composent YHVH apparaissent quelques 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures.
Qu'en est-il des voyelles? S'agit-il réellement des voyelles d'Adonaï? Pour comprendre ce problème, nous devons considérer une ancienne pratique des scribes hébreux qui se nomme Kere-Qetiv, « ce que l'on lit (Qere) et ce que l'on écrit (Ketiv) ». Un Qere-Ketiv advient lorsqu'un mot est retranscris dans les Écritures d'une certaine manière (Ketiv), mais qu'une note marginal au texte biblique indique qu'il devrait être lu comme s'il était écrit d'une autre façon (Qere). Par exemple, en Genèse 8:17, nous trouvons le mot הוצא hotsie (« emporter »). Dans les manuscrits bibliques, ce mot est marqué au dessus d'un petit cercle indiquant au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale. Cette note en marge du texte indique « היצאקרי » « lire comme haytze ». Ainsi, הוצא hotsie est retranscris dans les Écritures comme comportant un Vav, mais la note marginale indique que ce mot devrait se lire comme היצא haytze avec un Yod. Comme cela est vrai dans la plupart des cas de Qere-Ketiv, la note marginale ne change pas le sens du verset puisque hotsie et haytse signifie tous les deux « emporter, retirer ». Pourquoi donc lire un mot d'une manière différente à la façon dont il fut retranscris si cela ne change pas le sens du texte? Apparemment de nombreux Qere-Ketivs trouvent leur origine dans les comparaisons qu’établirent les scribes du Temple entre deux ou trois anciens manuscrits des Écritures. Les scribes trouvèrent de légères différences entre ces manuscrits et décidèrent de conserver une forme du mot dans le texte même des Écritures et d'inscrire l'autre forme de ce même mot en marge du texte. La signification du Qere-Ketiv, lorsque l'on en vient à la question du nom divin, c'est que le Ketiv, la forme écrite dans le texte même des Écritures, est toujours écrite avec les voyelles du Qere, la manière dont devrait être lu le mot. Dans l'exemple précédant, le mot est écrit הַוְצֵא avec les consonnes de hotsie הוצא mais les voyelles de haytse היצא !
L'argument fréquent, concernant la prononciation du nom de Dieu, consiste à affirmer qu’YHVH possède les consonnes du nom mais les voyelles d'Adonaï. Ceci est présenté comme un fait établi dans tout cours d'introduction à l'hébreu biblique et dans toute discussion académique autour du nom.
Il y a deux problèmes avec le consensus académique. Le premier problème est que dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le mot lu différemment qu'il n'est écrit dans le texte est marqué d’un cercle dans les manuscrits bibliques. Ce cercle indique au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale affirmant pour ce mot qu’il faudrait le « lire de telle ou telle manière ». Ainsi dans le cas du nom divin, nous pourrions espérer qu'il se trouve un cercle au dessus du mot YHVH avec une note marginal indiquant « lire comme Adonaï ». Mais une telle note n'existe pas! YHVH apparaît 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures mais n'est jamais identifié comme un Qere-Ketiv, que ce soit par un cercle ou une annotation marginale d’un scribe. En réponse à cela, les spécialistes concernés insistent pour affirmer que dans le cas d’YHVH il s'agit d'un soi-disant Qere Perpetuum. Ils affirment que lorsqu'un mot est toujours lu différemment de la manière dont il est écrit, alors les scribes omettent de le notifier. Il est vrai que dans certains cas, le scribe omettra la note mentionnant le changement. Mais dans ces autres cas de Qere Perpetuum, la remarque du scribe apparaîtra parfois et sera omise dans d'autre cas afin de ne pas surcharger le texte. Cependant, nul part dans les Écritures ne trouve-t-on de cas de Qere Perpetuum pour lequel un mot écrit d'une certaine manière et devant être lu d'une autre façon se trouvera toujours sans note d'un scribe. Si nous devions appliquer la règle du Qere Perpetuum à YHVH, il s'agirait d'un cas unique de Qere-Ketiv puisque que l'on ne trouve jamais de note affirmant « lire comme Adonaï » ; pas une seule fois sur les 6828 fois qu'apparaît le mot une telle note ne peut être trouvée.
Le deuxième problème avec l'affirmation selon laquelle YHVH possède les voyelles d'Adonaï, c'est qu'en réalité ce n'est pas le cas! Les voyelles d'Adonaï אֲדׁנָי sont A-O-A (hataf patach - cholam - kamats).
Le nom YHVH est au contraire écrit יְהוָה avec les voyelles e---A (sheva - no vowels - kamats). Maintenant, dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le Ketiv, écrit dans le texte même des Écritures, possède précisément les voyelles du Qere, alors que le Qere lui-même est écrit sans voyelles en marge du manuscrit biblique. Mais les voyelles d’YHVH sont clairement différentes des voyelles d'Adonaï! YHVH est écrit YeHVaH יְהוָה, avec les voyelles d'Adonai cela aurait cependant dû être Yahovah יֲהוָֹה!
Comment se fait-il que le consensus académique ignore cette preuve factuelle! Jusqu'à très récemment les imprimeurs du texte des Écritures ont librement modifié le nom YHVH. Dans de nombreuses impressions des Écritures hébraïques, YHVH est écrit avec absolument aucune voyelle, tandis que dans d'autres impressions il est en fait écrit comme Yahovah avec les voyelles d'Adonaï. Néanmoins, lorsque l'on vérifie dans les plus anciens manuscrits des Écritures, nous constatons qu’YHVH est écrit YeHVaH. C'est de cette façon qu'est écrit YHVH dans les manuscrits de Ben Asher (Codex d’Alep et Codex de Léningrad) qui présente le texte complet le plus précis des Écritures. Les impressions modernes qui reproduisent de manière la plus exacte ces manuscrits anciens, tels que la Biblia Hebraica Stutgartensia (BHS), et que l’Hebrew University Bible Edition (HUB) contiennent également la forme YeHVaH. Aujourd'hui nous n'avons plus nécessairement besoin de nous référer à ces impressions puisque les manuscrits bibliques importants ont été publiés sous la forme d'éditions lithographique avec des photographies reproduisant réellement les pages des manuscrits eux-mêmes. Sur ces photographies, il est clairement visible que le nom YHVH est écrit à plusieurs reprises comme YeHVaH et non pas avec les voyelles d'Adonaï, ce qui donnerait alors YaHoVaH.
Avant de considérer ce qu'il en est des voyelles de YeHVaH tels qu'elles se trouvent dans le texte des Écritures, nous devons brièvement considérer le consensus académique concernant Yahvé. Comme cela a été déjà mentionné, les spécialistes bibliques ne tiennent pas compte des voyelles d’YHVH telles qu'elles se trouvent dans les manuscrits bibliques et s'intéressent à des sources extérieures au texte afin d'essayer de reproduire la prononciation original du nom. La source principale utilisée pour cela est celle des écrits de Théodoret de Cyr, un soi-disant Père de l'Église qui vécut au 5ème siècle de notre ère. Concernant le nom YHVH, Théodoret écrit:
« Les Samaritains l'appelle IABE alors que les Juifs l'appelle AIA. »
La forme AIA (prononcé A-Yah) indique que les Juifs appelaient Dieu par la forme abrégé de Son nom יָהּ Yah telle qu’elle apparaît de nombreuses fois dans les Écritures. La forme Yah suit l'ancienne pratique qui consiste à prendre la première et la dernière lettre d'un mot pour en faire une abréviation. Ainsi, la première et la dernière lettre d’YHVH nous donnent l'abréviation Yah.
Mais comment les Juifs ont-ils obtenu AIA à partir de Yah? L’une des caractéristiques de l’hébreu tardif consiste en l’usage intensifié de l’Aleph prothétique. L’Aleph prothétique est un aleph ajouté au début des mots afin d’en faciliter la prononciation. Par exemple en hébreu postbiblique, le mot biblique communément utilisé תְמוֹל t’mol devient etmol אֶתְמוֹל avec un Aleph prothétique. Le e- de etmol facilite tout simplement la prononciation du mot. L’Aleph prothétique existait au temps biblique et ainsi les formes *rba (quatre) et *tsba (doigt) étaient prononcées arba et etsba à l’époque même de la Bible. Mais à l’époque postbiblique, l’Aleph prothétique est devenu une pratique courante et pouvait être ajouté à n’importe quel mot. Ainsi AIA est tout simplement Yah auquel s’ajoute l’Aleph prothétique en début de mot afin d’en faciliter la prononciation. Théodoret de Cyr nous apprend que les Juifs de son temps appelaient Dieu par le nom A-Yah.
À l’époque de Théodoret, la prononciation du nom avait supposément été bannie parmi les Juifs à la suite d’un décret d’Abba Saül. À cause de cela, les érudits bibliques donnent un poids supplémentaire à la prononciation du nom par les Samaritains telle que rapportée par Théodoret. Celui-ci affirme que les Samaritains prononçaient le nom de YHVH comme IABE (prononcé Ya-bi). Maintenant, si nous devions traduire cela de nouveau en hébreu nous obtiendrons quelque chose de similaire à יֲבֶּה Yabeh. Cet exemple démontre quels sont quelques-uns des problèmes qu'il y a à vouloir utiliser des transcriptions grecques afin de reconstruire une prononciation hébraïque.
Premièrement, nous devons prêter attention au fait que le grec ancien n'a pas de son H au milieu des mots. Ainsi, le premier H dans YHVH, quelque soit la voyelle qui lui soit attachée, serait supprimer en grec. Deuxièmement, le grec ne possède pas un son similaire au W ou au V. Ainsi donc, la troisième lettre du nom divin serait supprimée ou distordue en grec. Finalement, les voyelles du grec ancien étaient très différentes des voyelles du système d'écriture hébraïque. L'hébreu biblique possède neuf voyelles qui n'ont pas de correspondance exacte en grec. Par exemple, le Sheva vocal en hébreu (prononcé comme un i court dans « vite ») n'a pas d'équivalent en grec ancien. Ainsi, quoique qu'ait entendu Théodoret de Cyr de la part des Samaritains, son intention de transcrire ce nom en grec était sans espoir.
Qu'en est-il de la forme IABE? La plupart des érudits bibliques affirment que le B dans IABE est une distorsion de l'hébreu Vav et que le premier He de YHVH a disparu puisque le grec n'a pas de son tel que le H au milieu d'un mot. En conséquence, la plupart des érudits traduisent alors en retour le Samaritain IABE en hébreu par Yahvé יֲהְוֶה. Il s'agit de la « conjecture académique » dont parle l’Anchor Bible Dictionnary. La raison pour laquelle il est donné autant de crédit à cette prononciation, c'est parce que l'on assume que les Samaritains n'étaient pas encore sous le coup du décret des rabbins et savaient encore comment prononcer le nom du temps de Théodoret. Mais s'agit-il de la meilleure explication pour le mot samaritain IABE? Il se trouve que les anciens Samaritains appelaient Dieu יָפֶה Yafeh, signifiant celui qui est magnifique. Maintenant, en hébreu samaritain, la lettre Pe est souvent remplacée par un B. Ainsi, ce qui arriva probablement, c'est que les Samaritains racontèrent à Théodoret que Dieu est appelé Yafeh, « celui qui est magnifique », mais, avec leur prononciation altérée de l'hébreu, il lui a semblé qu'ils disaient Yabe.
Cette hypothèse semble être supportée par le fait que les Samaritains ont de fait adopté le décret interdisant de prononcer le nom, peut-être même avant les Juifs. Au lieu de prononcer le nom YHVH, les Samaritains appellent Dieu שְׁמָא shema. Maintenant, concernant shema, il est habituellement compris qu'il s'agit d'une forme araméenne d'hashem signifiant « le nom », mais nous ne pouvons pourtant que constater la similarité existante entre le samaritain shema et l'ashema des païens, qui selon 2 Rois 17:30 était l'un des dieux adorés par les Samaritains lorsqu'ils s'installèrent tout d'abord en terre d'Israël au 8ème siècle avant notre ère. Ainsi, dès 700 avant notre ère, les Samaritains en appelait à Ashema et non pas à YHVH.
Le consensus académique s'appuie sur une deuxième preuve pour supporter la supposée prononciation de Yahvé/ IABE. Ils font remarquer le lien existant entre le nom YHVH et la racine HYH « être ». Ce lien est explicitement exprimé en Exode 3:13-14, passage dans lequel nous lisons:
« (13) Et Moïse dit à Dieu: Voici, j'irai vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous; mais s'ils me disent: Quel est son nom? Que leur dirais-je? (14) Alors Dieu dit à Moïse: Ehyeh Asher Ehyeh (Je suis ce que je suis). Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Ehyeh m'a envoyé vers vous » (Exode 3:13-14).
Ainsi, Moïse demande à YHVH quel nom il doit donner aux Israélites lorsqu'ils vont s'enquérir de Dieu. YHVH répond à Moïse qu'il devra leur dire qu'il fut envoyé par Ehyeh, qui est un verbe issu de la racine verbale HYH, être, signifiant « je suis ». Immédiatement après avoir déclaré de Lui-même qu'il est Ehyeh Asher Ehyeh, YHVH va plus loin expliquant que Son nom éternel est YHVH:
« (15) Dieu dit encore à Moïse: [size=130]Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: YHVH, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom éternellement; c'est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:15).[/size]
Mais comment le nom YHVH peut-il être connecté au verbe HVH, être? En hébreu les lettres Vav ו et Yod י sont des lettres faibles qui sont parfois interchangeable. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד (enfant) est une variante de valad וָלָד dans laquelle le Yod habituel est remplacé par un Vav. Nous trouvons un remplacement similaire dans la racine HYH être. Le temps présent du verbe HYH être est הׂוֶה hoveh (Ecclésiastes 2:22) avec le Yod remplacé par un Vav. Ce type de remplacement semble advenir tout spécialement dans les noms. Ainsi en hébreu Ève est appelé חַוָּה Chavah, « parce qu'elle fut la mère de tous les vivants (חָי chay) » (Genèse 3:20). Dans le nom d'Ève, le Yod de chay חָי est donc remplacé par le Vav de Chavah חַוָּה. Nous ne devrions pas en conclure que Vav et Yod sont toujours interchangeable, mais plutôt que lorsqu'une racine hébraïque possède un V/Y, parfois l'autre lettre peut apparaître et prendre sa place. Ce n’est donc pas un problème d’un point de vue linguistique pour le nom YHVH d’être dérivé du verbe HYH être. Ainsi YHVH se présente Lui-même à Moïse comme Elyeh Asher Elyeh (Je suis ce que je suis), une allusion voilée à Son nom YHVH tel qu'il est présent dans le verset suivant.
Utilisant Exode 3:14-15, les spécialistes modernes de l'hébreu soutiennent que le nom YHVH doit être le piel ou une autre forme du verbe HYH, être. En d'autres termes, ils comprennent YHVH comme un simple verbe signifiant « celui qui fit être toutes choses ». Maintenant, ces érudits affirment que la forme piel ou hifil d’YHVH est Yahvé יֲהְוֶה. Néanmoins, cette explication est extrêmement problématique. La raison en est liée au système verbal hébreu. L'hébreu possède sept modèles verbaux, appelés conjugaisons. Chaque conjugaison utilise une racine verbale donnée et la change légèrement, donnant ainsi à cette racine verbale une nouvelle nuance de sens. Certaines racines peuvent être déclinées selon les sept conjugaisons, alors que certaines autres ne peuvent se décliner que selon quelques-unes de ces conjugaisons. De fait, la plupart des racines verbales ne peuvent se décliner qu’avec trois ou quatre conjugaisons, alors qu'il est rare d'en trouver une qui se décline avec les sept conjugaisons. Cela peut sembler arbitraire, mais il s'agit de la réalité grammaticale de l'hébreu. Par exemple, la racine Sh.B.R signifie « briser » avec la conjugaison Qal et « fracasser » avec la conjugaison piel, etc... Au total, la racine Sh.B.R peut être conjuguée dans six des sept conjugaisons. Mais cette racine n'existe pas et ne peut pas exister avec la septième forme conjuguée (hitpael). Pour ce qui est du verbe HYH, être, duquel dérive le nom YHVH, il existe seulement avec les première (qal) et seconde (nifal) conjugaisons en hébreu biblique. Ceci signifie que l'hypothèse académique selon laquelle YHVH est la forme piel ou hifil du verbe HYH être est impossible puisque ce verbe n'existe pas dans ces conjugaisons. En d’autres termes, Yahvé est une forme verbale inexistante en hébreu biblique. Pourquoi donc les spécialistes modernes identifie-t-il universellement le nom YHVH comme étant un verbe fictif quelconque défiant les règles de la grammaire hébraïque? Il y a deux raisons à cela. Premièrement, cette forme pi'el ou hif'il inexistante permettrait de donner à YHVH le sens de « celui qui fit être toutes choses », ce qui correspond parfaitement aux préconceptions théologiques de ces spécialistes modernes de l'hébreu. Deuxièmement, la forme piel ou hifil Yahvé correspond au témoignage de Théodoret concernant la prononciation samaritaine du nom.
La tentative pour reconstituer les voyelles de YHVH en l'identifiant de manière forcée à un impossible verbe pi'el ou hif'il est sans validité aucune pour une autre raison. La plupart des noms hébreux contiennent en eux des verbes. Néanmoins, l'une des caractéristiques des noms, c'est que les verbes formant une partie des noms ne suivent pas des modèles verbaux standards. Par exemple, le nom Nehemiah – Néhémie, en hébreu Nechemyah (« YHVH console »), contient deux éléments: le verbe "Nechem" (il console) et le nom « yah » (abréviation d’YHVH). Mais la forme verbal du nom Nehemiah, « Nechem », ne suit pas une forme standard du verbe qui alors serait « Nichem ». Il s'agit d'une règle de l'hébreu biblique qui veut que, lorsqu'un verbe est incorporé à un nom, ses voyelles soient alors librement modifiables.
Un autre exemple de ceci est le nom Joshua/Josué, en hébreu Yehoshu'a, signifiant « YHVH sauve ». De nouveau, ce nom contient deux éléments: le verbe yoshi'a signifiant יׂושִׁיע « il sauve » et le nom de Dieu Yeho- (forme raccourci de YHVH).
Le verbe yoshi'a (il sauve) est raccourci et les voyelles sont complètement modifiée créant ainsi la forme -shua. La forme -shua ne peut exister seulement que dans le nom d'une personne tandis que la forme verbale yoshi'a serait inhabituelle dans un nom. De fait, YHVH peut facilement contenir la racine verbale HYH sans que cela n'influe sur les voyelles qu'il contient. La tentative d'imposer une forme grammaticale verbale à un nom va à l'encontre des règles de la langue hébraïque.
Nous avons vu que ce consensus académique concernant Yahvé n'est en réalité qu'une supposition hasardeuse. Dans le même temps, nous avons constaté que le « fait » généralement admis selon lequel YHVH contient les voyelles d'Adonaï est en réalité inexacte. La vocalisation réelle du nom YHVH dans les anciens manuscrits hébreu est YeHVaH. Très clairement, YeHVaH ne possède pas les voyelles d'Adonaï. Mais s'agit-il réellement des voyelles du nom divin? La première chose que nous remarquons concernant les voyelles de YeHVaH, c'est que la voyelle suivant le premier he ה est manquante. L’une des règles fondamentales de la langue hébraïque veut qu'une consonante au milieu d'un mot soit suivi soit par une voyelle ou un sheva silencieux. Maintenant, il existe parfois des lettres silencieuses au milieu d'un nom qui ne possède ni voyelle ni sheva (p.ex. l'Aleph dans bereshit בְּדֵאשִׁית). Mais ce n'est jamais le cas avec un he ה au milieu d'un mot. En hébreu biblique, il est commun pour un H d'être silencieux à la fin d'un mot, mais il n'existe rien de tel qu'un he ה silencieux au milieu d'un mot. Cela signifie que selon les règles de l'hébreu, le premier he ה dans YHVH doit avoir une voyelle quelconque. Qu'est-il donc advenu de cette voyelle manquante? Peut-être la réponse se trouve dans une autre pratique des scribes médiévaux. Lorsque les scribes bibliques voulaient omettre un mot, ils en retiraient les voyelles. Le lecteur médiéval savait alors que lorsqu'il arrivait au mot sans voyelles il ne devait donc pas le lire. Il est possible que les scribes médiévaux aient omis la voyelle du premier he ה de YeHVaH afin d'éviter que les lecteurs ne lisent le nom à voix haute.
Un autre point qu'il est important de souligner, c'est que dans le Codex d’Alep, le plus précis de tous les manuscrits du texte biblique, il est donné au nom YHVH les voyelles Yehovih lorsque le nom est juxtaposé à Adonaï. Il semble que le « i » (chiriq) est un rappel au lecteur qu’il doit lire le nom comme Elohim (Dieu), puisque s’il le lisait comme Adonaï, cela reviendrait à lire Adonaï deux fois de suite. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un authentique Qere-Ketiv dans lequel la forme « écrite » comporte toutes les voyelles de la forme « lue ». S’il s’agissait d’un Qere-Ketiv, nous espérerions les voyelles d’YHVH être changées pour Yehowih יֱהוִֹה (chataf segol - cholam - chiriq). Au lieu de cela les voyelles sont Yehowih יְהוִֹה (sheva - cholam - chiriq). Il semble s’agir d’une pratique unique adoptée par les scribes et qui consiste à changer une seule voyelle afin de rappeler au lecteur comment lire le nom YHVH.
Maintenant, lorsque YHVH se trouve seul dans le texte, il possède les voyelles Yeh?vah, le seul changement aux voyelles étant que la voyelle après le he ה est omise après le He.
Cela empêche le lecteur de lire accidentellement le nom tel qu’il est écrit. Par contraste, lorsqu’YHVH se trouve à côté d’Adonaï, le « a » (kamats) est changé pour un « i » (chiriq) afin de rappeler au lecteur de lire le nom comme Elohim.
Ce qui est significatif au sujet de la forme Yehovih, c’est que rien n’est fait pour empêcher le lecteur de lire accidentellement le nom comme Yehovih. Cette forme du nom comporte l’intégralité des voyelles et peut être lue comme n’importe quel autre mot en hébreu. Maintenant, pour certaines raisons, les scribes « massorétiques » qui copièrent les Écritures au Moyen-âge s’inquiétaient que l’on puisse prononcer le mot Yeh?vah, mais n’étaient pas du tout inquiet que l’on prononce accidentellement le nom Yehovih. Cela doit être considéré en lieu avec le décret interdisant la prononciation du nom qu’acceptaient pleinement les scribes massorétiques. La seule raison pour laquelle les scribes massorétiques auraient laissé la forme Yehovih sans omettre la voyelle après le he ה, c’est parce qu’ils savaient que ce n’était pas la véritable prononciation du nom divin. À l’inverse, lorsqu’ils voyaient Yeh?vah, ils savaient qu’il s’agissait de la véritable prononciation du nom et ils ont donc supprimé la voyelle centrale.
Mais quelle est donc la voyelle centrale manquante de Yehvah יְהוָה? Lorsque l’on compare les deux formes Yeh?vah et Yehowih, il semblerait que la voyelle manquante soit « o » (cholam).
Cela signifie que les scribes massorétiques savaient que le nom est Yehovah et ont décidé d’empêcher sa prononciation en omettant le « o ».
Ceci est confirmé par le fait que les scribes oublièrent en fait de supprimer le « o » dans un certain nombre de cas. Les scribes copiaient des documents anciens soit en lisant les mots à voix haute ou soit en les murmurant. Le scribe faisait parfois des erreurs et écrivait ce qu’il s’entendait prononcer, même si cela différait de ce qu’il lisait devant lui. Il s’agit d’une erreur courante en anglais également. Lorsque des anglophones écrivent rapidement ou au clavier, ils écrivent souvent « know » au lieu de « no » ou « their » au lieu de « there ». Cela n’est pas dû à leur méconnaissance de la langue, puisque la plupart des personnes faisant ce genre d’erreur savent très bien la différence entre ces homonymes. Il s’agit plutôt d’un type d’erreur découlant de la manière dont les mots se prononcent. Dans le cas du nom divin, le scribe savait que le mot YHVH se prononçait Yehovah, et même s’il était supposé supprimer la voyelle « o », il l’a laissé dans quelques douzaines de cas.
Dans le manuscrit massorétique LenB19a, le plus ancien des manuscrits massorétiques complets, qui fut utilisé comme base pour l’édition renommée BHS, le nom est écrit Yehovah 50 fois sur un total de 6828 occurrences du nom. Il est significatif qu’aucune autre voyelle en dehors du « o » ne fût « accidentellement » inséré dans le nom divin.
Il existe une autre preuve qui indique que la voyelle manquante dans Yeh?vah est un « o ».
De nombreux noms hébreux incorporent une partie du nom divin comme partie intégrante d’un nom composé. Par exemple, Yehoshua (Joshua - Josué) signifie « YHVH sauve », tandis que Yeshayahu (Isaïe - Ésaïe) signifie également « YHVH sauve ». Nous constatons donc que lorsque le nom divin est incorporé à d’autres noms, il apparaît sous la forme Yeho- au début des noms et sous la forme -yahu à la fin des noms. Les partisans du nom sous la forme Yahvé citent souvent la forme finale -yahu comme preuve attestant de leur prononciation du nom. Il y a deux problèmes avec cette affirmation. Premièrement, la terminaison divine -yahu est inconsistante avec la prononciation Yahvé. Au lieu de cela, cette terminaison suggérerait qu’il faille prononcer le nom comme Yahuvah et non Yahvé. En hébreu, il y encore moins de similarités entre Yahvé יֲהְוֶה et –yahu יָהוּ. Yahvé יֲהְוֶה est épelé avec une voyelle hébraïque appelé chataf patach tandis que –yahu יָהוּ possède la voyelle kamats. Il s’agit de deux voyelles totalement différentes. La différence entre ces deux voyelles est la même qui existe entre le « a » de father (chataf patach) et le « a » de brawl (plus au moins kamats en hébreu ancien). Il s’agit d’une erreur que seul un anglophone ou un germanophone pourrait faire! Deuxièmement, dans le nom YHVH, les lettres YHW- sont en fait au commencement du nom et non pas à la fin. Ainsi, si nous prêtons attention à des noms tels que Josué/Ésaïe comme étant des modèles permettant de reproduire la prononciation du nom divin, nous devrions choisir la forme Yeho- qui se trouve au début des noms composés, et non pas la forme qui se trouve à la fin des noms. Si nous combinons cette information avec la forme Yeh?vah telle qu’elle est documentée dans le texte biblique, nous obtenons la forme Yehovah.
Il est intéressant de remarquer que l’anglais Jehovah est simplement une forme anglicisée de Yehovah.
La principale différence est que la lettre J s’est glissée dans le nom divin. Bien sûr, l’hébreu ne possède pas de son J et la lettre hébraïque est Yod se prononçant comme l’anglais « Y ». Une autre différence est que dans le texte massorétique l’accentuation est placée en fin de mot. Ainsi, le nom devrait réellement se prononcer Yehovah avec l’emphase sur le « vah ». Prononcé le nom Yehovah avec l’emphase placée sur le « ho » (comme dans l’anglais Jehovah) serait tout simplement une erreur.
Une question que nous devons considérer maintenant, est celle de savoir comment les massorètes, les scribes médiévaux qui copièrent le texte des Écritures et ont supprimé le « o » de Yehovah, ont-ils pu connaître la véritable prononciation du nom.
Après tout, le décret interdisant la prononciation du nom était supposé être pleinement appliqué depuis l’époque d’Abba Saül au 2ème siècle de notre ère. L’une des choses que l’on sait au sujet des scribes massorétiques, c’est qu’ils étaient Karaïtes. Nous savons également qu’il existait deux groupes de Karaïtes, ceux qui requerraient la prononciation du nom et ceux qui l’interdisaient. Il est évident que les massorètes appartenaient à la catégorie de ceux qui interdisaient la prononciation du nom, et c’est la raison pour laquelle ils ont supprimé la voyelle centrale de Yehovah.
Dans le même temps, ils entendirent la manière dont les autres Karaïtes prononçaient le nom et donc ils connaissaient la manière appropriée dont le nom devait être prononcé. Le sage Kirkisani, un Karaïte du 10ème siècle, rapporte que les Karaïtes qui prononçaient le nom étaient situés en Perse (Khorasan). La Perse avait été un centre majeur du Judaïsme depuis que les dix tribus y furent exilés dans les « villes des Mèdes » (2 Rois 17:6) et l’est resté jusqu’à l’invasion mongole du 13ème siècle. Puisque la Perse se trouvait si éloignée des centres rabbiniques situés en Galilée et à Babylone, les Juifs en Perse restèrent protégés des innovations rabbinique de la Mishna et du Talmud jusqu’au 7ème siècle. Ce fut seulement lorsque les rabbins tentèrent d’imposer leurs innovations aux Juifs de Perse entre le 7ème et le 8ème siècle, que le mouvement Karaïte a débuté afin de permettre que soient préservées que les pratiques anciennes. Ainsi, il n’est pas surprenant que les Karaïtes de Perse aient préservés le nom tel qu’il se prononçait aux temps anciens. Il semblerait que les massorètes aient supprimé la voyelle « o » du nom divin afin d’empêcher leurs confrères Karaïtes de tout simplement lire le nom tel qu’il aurait dû être écrit. Désormais, lorsque ces Karaïtes lisaient le texte biblique, ils devaient eux-mêmes fournir la voyelle manquante au nom.
1 « Yahweh », Anchor Bible Dictionnary, D.N. Freedman, et al, (eds), New York 1992, vol.6, p. 1011
2 Il est intéressant de noter que dans les impressions modernes des Écritures, le mot est écrit dans le corps même du texte des Écritures sans voyelles, alors que le Qere est écrit en marge avec ses propres voyelles. Cette méthode moderne est une entorse délibérée à l’ancienne pratique des scribes.
3 Le Leningrad Codex est aussi connu comme le LB19a, et il est maintenant disponible sous la forme, The Leningrad Codex; A Facsimile Edition, D.N. Freedman (éditeur), Wm B. Eerdmans Publishing Co. 1998.
4 Théodoret de Cyr, Question 15 sur Exode 7
5 Cette forme d’abréviation est très courante en grec. Par exemple, KE est une abréviation courante pour Kourie, Seigneur.
6 La forme אֶתְמוֹל apparaît même occasionnellement dans le Tanakh mais devient la norme dans l’hébreu postbiblique.
7 Nous ne pouvons nous empêcher de suspecter que l’origine d’hashem est l'ashema אֲׂשִימָא des païens, l’un des dieux originellement adorés par les samaritains et mentionné en 2 Rois 17:30.
8 Les initiales BHS représentent la Biblia Hebraica Stuttgartensia (édité par K. Elliger et W. Rudolph, et al, Deutsche Bibelgesellschaft Stuttgart 1967/77, 1983). Jusqu’à présent, la BHS est la plus précise de toutes les impressions des Écritures hébraïques et dévie seulement rarement du Codex de Léningrad. Le Codex de Léningrad est aussi à la base de la Biblia Hebraica Leningraddensia (édité par A. Dotan, Hendrickson Publishers 2001) et est utilisé dans de nombreuses autres éditions afin de remplir les portions manquantes au Codex d’Alep (p.ex. Keter Yerushalayim, édité par Y. Ofer et M. Broyer, N. Ben-Zvi Printing Enterprises 2001).
http://www.sabbathreformation.com/article-la-prononciation-du-nom-par-nehemia-gordon-103730929.html
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Yehovah [yeh-ho-vaw']
(strong n°3068)
Définition de "Yehovah"
L'éternel (Jéhovah, ou mieux: Yahvé) = "celui qui est l'existant"
Généralement traduit par :
éternel, Dieu, Seigneur, il, à qui, j'ai, non traduit
https://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-yehovah-3068.html
Le codex de Leningrad, un codex sur lequel s'appuient de nombreux partisans de Yehovah, contient des graphies hébraïques supplémentaires. Voici six exemples où le nom divin contient différents points de voyelle (translittération approximatives) :
- יְהוָה – Yehwah (Genesis 2:4) יְהֹוָה
– Yehowah (Genesis 3:14) יֱהֹוִה
– Yehowih (Judges 16:28) יֱהוִה
– Yehuwih (Genesis 15:2) יְהֹוִה
– Yehowih (1Kings 2:26) יְהוִה
– Yehwih (Ezekiel 24:24)
Il est surprenant que certains apprennent que la forme abrégée du nom «Yah» (Yahweh = ee-ah-oo-eh) se trouve dans les manuscrits de la mer Morte. par exemple. Le manuscrit 4Q120-4QpapLXXLevb nous montre le grec: Iota, Alpha, Omega, translittération: YAW ou Yahw.
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(strong n°3068)
Définition de "Yehovah"
L'éternel (Jéhovah, ou mieux: Yahvé) = "celui qui est l'existant"
- Le nom propre du seul vrai Dieu
- Non prononcé à l'exception du tétragramme hébreu YHVH (Yahvé)
Généralement traduit par :
éternel, Dieu, Seigneur, il, à qui, j'ai, non traduit
Genèse 2 : 4 | Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel (Yehovah) Dieu fit une terre et des cieux, | |||||
Genèse 2 : 5 | aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Eternel (Yehovah) Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol. |
https://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-yehovah-3068.html
Le codex de Leningrad, un codex sur lequel s'appuient de nombreux partisans de Yehovah, contient des graphies hébraïques supplémentaires. Voici six exemples où le nom divin contient différents points de voyelle (translittération approximatives) :
- יְהוָה – Yehwah (Genesis 2:4) יְהֹוָה
– Yehowah (Genesis 3:14) יֱהֹוִה
– Yehowih (Judges 16:28) יֱהוִה
– Yehuwih (Genesis 15:2) יְהֹוִה
– Yehowih (1Kings 2:26) יְהוִה
– Yehwih (Ezekiel 24:24)
Il est surprenant que certains apprennent que la forme abrégée du nom «Yah» (Yahweh = ee-ah-oo-eh) se trouve dans les manuscrits de la mer Morte. par exemple. Le manuscrit 4Q120-4QpapLXXLevb nous montre le grec: Iota, Alpha, Omega, translittération: YAW ou Yahw.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
The Pronunciation of the name יהוה (YHWH) - La prononciation du nom יהוה (YHWH)
Examining the rules of pronunciation and grammar as it applies to the name יהוה.
Addendum #1: Another passage that is frequently used in the discussion of the name YHWH is "call upon his name" as can be seen in Psalm 105:1. The Hebrew word translated as "call" is קרא (QRA), which can mean "call," but is the same word meaning "meet." And as discussed in the video, the word "name" can mean "character," so the phrase "call upon his name," can also mean "meet with his character." Also note that the phrase following this in Psalm 105:1 is "make known his deeds among the people." This is a parallel (a common form of Hebrew poetry found throughout Psalms) with "meet with his character," much more so than "call upon his name."
Addendum #2: DasWORTanDICH called me on my claim that the character of YHWH can be summed up with the word "unity" (Good job DasWORTanDICH) In Zech 14:9, the end of the verse literally reads "and his name/character is one." The Hebrew for "one" more literally means "unit" or "unity." Throughout the Bible we see God working in unity with himself, even when his actions are in opposition to each other. For instance, in Genesis 1 we see God "creating," but in Genesis 6 we see God "destroying." Two opposites, but working together in unity to bring about order. In the desert God is seen as a cloud by day (bringing coolness and shade), but at night a cloud by fire (bringing heat and light). These two manifestations are in opposition to each other, but work together to protect the people.
Examiner les règles de prononciation et de grammaire applicables au nom יהוה.
Addendum # 1: Un autre passage fréquemment utilisé dans la discussion sur le nom de YHWH est «invoquez son nom» comme on peut le voir dans le Psaume 105: 1. Le mot hébreu traduit par "appel" est קרא (QRA), qui peut signifier "appel", mais est le même mot qui signifie "se rencontrer". Et comme discuté dans la vidéo, le mot «nom» peut signifier «caractère», de sorte que l'expression «invoquer son nom» peut aussi signifier «rencontrer son caractère». Notez également que la phrase suivante dans le Psaume 105: 1 est «faites connaître ses actions parmi le peuple». C'est un parallèle (une forme commune de la poésie hébraïque trouvée dans les Psaumes) avec «rencontrer son caractère», beaucoup plus que «invoquer son nom.
Addendum # 2: DasWORTanDICH m'a appelé sur ma revendication que le personnage de YHWH peut se résumer avec le mot "unité" (Bon travail DasWORTanDICH) Dans Zach 14: 9, la fin du vers lit littéralement "et son nom / personnage est un." L'hébreu pour «un» signifie plus littéralement «unité» ou «unité». Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu travaillant dans l'unité avec lui-même, même lorsque ses actions sont en opposition les unes avec les autres. Par exemple, dans Genèse 1, nous voyons Dieu «créer», mais dans Genèse 6 nous voyons Dieu «détruire». Deux opposés, mais travaillant ensemble dans l'unité pour amener l'ordre. Dans le désert, Dieu est vu comme un nuage le jour (apportant de la fraîcheur et de l'ombre), mais la nuit un nuage par le feu (apportant de la chaleur et de la lumière). Ces deux manifestations sont en opposition les unes avec les autres, mais travaillent ensemble pour protéger le peuple.
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Examining the rules of pronunciation and grammar as it applies to the name יהוה.
Addendum #1: Another passage that is frequently used in the discussion of the name YHWH is "call upon his name" as can be seen in Psalm 105:1. The Hebrew word translated as "call" is קרא (QRA), which can mean "call," but is the same word meaning "meet." And as discussed in the video, the word "name" can mean "character," so the phrase "call upon his name," can also mean "meet with his character." Also note that the phrase following this in Psalm 105:1 is "make known his deeds among the people." This is a parallel (a common form of Hebrew poetry found throughout Psalms) with "meet with his character," much more so than "call upon his name."
Addendum #2: DasWORTanDICH called me on my claim that the character of YHWH can be summed up with the word "unity" (Good job DasWORTanDICH) In Zech 14:9, the end of the verse literally reads "and his name/character is one." The Hebrew for "one" more literally means "unit" or "unity." Throughout the Bible we see God working in unity with himself, even when his actions are in opposition to each other. For instance, in Genesis 1 we see God "creating," but in Genesis 6 we see God "destroying." Two opposites, but working together in unity to bring about order. In the desert God is seen as a cloud by day (bringing coolness and shade), but at night a cloud by fire (bringing heat and light). These two manifestations are in opposition to each other, but work together to protect the people.
Examiner les règles de prononciation et de grammaire applicables au nom יהוה.
Addendum # 1: Un autre passage fréquemment utilisé dans la discussion sur le nom de YHWH est «invoquez son nom» comme on peut le voir dans le Psaume 105: 1. Le mot hébreu traduit par "appel" est קרא (QRA), qui peut signifier "appel", mais est le même mot qui signifie "se rencontrer". Et comme discuté dans la vidéo, le mot «nom» peut signifier «caractère», de sorte que l'expression «invoquer son nom» peut aussi signifier «rencontrer son caractère». Notez également que la phrase suivante dans le Psaume 105: 1 est «faites connaître ses actions parmi le peuple». C'est un parallèle (une forme commune de la poésie hébraïque trouvée dans les Psaumes) avec «rencontrer son caractère», beaucoup plus que «invoquer son nom.
Addendum # 2: DasWORTanDICH m'a appelé sur ma revendication que le personnage de YHWH peut se résumer avec le mot "unité" (Bon travail DasWORTanDICH) Dans Zach 14: 9, la fin du vers lit littéralement "et son nom / personnage est un." L'hébreu pour «un» signifie plus littéralement «unité» ou «unité». Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu travaillant dans l'unité avec lui-même, même lorsque ses actions sont en opposition les unes avec les autres. Par exemple, dans Genèse 1, nous voyons Dieu «créer», mais dans Genèse 6 nous voyons Dieu «détruire». Deux opposés, mais travaillant ensemble dans l'unité pour amener l'ordre. Dans le désert, Dieu est vu comme un nuage le jour (apportant de la fraîcheur et de l'ombre), mais la nuit un nuage par le feu (apportant de la chaleur et de la lumière). Ces deux manifestations sont en opposition les unes avec les autres, mais travaillent ensemble pour protéger le peuple.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Au cours de notre dernier épisode, j'ai fourni de nombreux exemples de noms bibliques contenant des formes abrégées de YHVH au début ou à la fin. Ces noms sont appelés noms théophoriques. En combinant les formes raccourcies de début et de fin, nous avons Yehovah. La semaine prochaine je ferai une revue complète de nos découvertes mais aujourd'hui je veux vous montrer des exemples historiques de YHVH pointés comme Yehovah ou en hébreu:
יְהֹוָה
Avant d'aller plus loin, je veux revoir les consonnes et les voyelles une fois de plus. Rappelez-vous que nous lisons l'hébreu de droite à gauche. La première lettre est un yod avec un sheva en dessous.
יְ
Le yod est un Consonant et est prononcé comme notre "y". Le sheva n'est pas techniquement une voyelle mais peut agir comme une voyelle vocale ou être silencieux. Les règles concernant un sheva sont complexes, mais pour notre but, nous avons seulement besoin de savoir que quand il commence un mot, il est vocal. Le son est un "hein" court. Ensemble, ses "ye".
Ensuite, nous avons un heh avec un cholem au-dessus.
הֹ
Le heh est une consonne prononcée comme notre "h". Le cholem est une voyelle prononcée comme un long "o". Ensemble son "ho".
Ensuite, nous avons la consonne vav avec un qamets.
וָ
La consonne vav est prononcée comme un "v". Le qamets est une voyelle prononcée comme un "a" court. Ensemble son "va".
La dernière lettre est un autre heh, qui dans ce cas est silencieux. Au total, nous avons:
יְהֹוָה Yehovah
Maintenant que nous comprenons la composition du nom, regardons des preuves plus convaincantes pour cette prononciation.
Codex de Leningrad
Le Codex de Leningrad est le plus ancien manuscrit complet de la Bible hébraïque. Codex est latin pour un manuscrit ancien sous forme de livre. Il a été écrit au Caire vers l'année 1010. Il se trouve à la Bibliothèque nationale de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le Codex de Leningrad et Alep fait partie de la fameuse famille de scribes Ben Asher qui vivait à Tibériade. Les deux manuscrits sont considérés comme les principaux codex de la tradition massorétique. Parce que le Codex de Leningrad est la plus ancienne édition intégrale et intacte de la Bible hébraïque, il est fréquemment utilisé comme base pour des éditions modernes telles que la Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS). C'est le Codex de Leningrad (BHS) qui sous-tend la plupart des éditions de la Bible anglaise moderne, y compris la Nouvelle Bible Standard Américaine (NASB), la Version Standard Anglaise (ESV), la Nouvelle Version King James (NKJV) et la Nouvelle Version Internationale NIV). Cependant, tous ceux-ci se réfèrent à d'autres manuscrits aussi bien pour leurs traductions.
Il y a 52 occurrences de יְהֺוָה (avec les voyelles) dans le Codex de Leningrad. Rappelez-vous qu'il y a 6.828 occurrences de יהוה dans le Codex de Leningrad, mais 52 d'entre elles incluent la voyelle cholémiste manquante.
Pourquoi est-ce? On peut deviner, peut-être sur les 6 828 occurrences 52 glissées par les Masoretes sans enlever une des voyelles. La première occurrence de YHVH avec toutes les voyelles est Genèse 3:14.
Genesis 3:14 And the LORD God said to the serpent, “Because you have done this, Cursed are you more than all cattle, And more than every beast of the field; On your belly shall you go, And dust shall you eat All the days of your life; (NAS)
Voici une image du Codex de Leningrad du même verset. J'ai entouré les voyelles dans le Tétragramme. souvenez-vous que l'hébreu lit de droite à gauche.
YHVH Leningrad Codex Genesis 3:14
La première lettre est le yod, י. Directement sous le yod est un sheva, deux points verticaux, que j'ai entourés en rouge. La sheva, dans ce cas, produit et "eh" son, comme dans "yeh". La lettre suivante est un "heh", ה. En haut à gauche du "heh" est un petit point appelé "cholem", encore une fois, j'ai identifié cette voyelle avec un cercle rouge. Le "cholem" produit un son "oh".
Nous avons jusqu'ici "Yeho". La lettre suivante est un vav, ו. C'est une consonne, un son "v". Directement sous le "vav" est une autre voyelle, un "kamatz". Le "kamatz" ressemble à une petite lettre majuscule "T". Cela produit un son "ah". La dernière lettre est une autre consonne, "heh", comme nous l'avions précédemment et elle est silencieuse. La prononciation complète est "Yehovah".
Toutes les références Leningrad avec cholem:
Gen. 3:14, 9:26, 18:17, Exod. 3:2, 13:3, 9, 12, 15, 14:1, 8, Lev. 23:34, 25:17, Deut. 31:27, 32:9, 33:12, 13, 1 Ki. 3:5, 16:33, Ps. 15:1, 40:5, 47:6, 100:5, 116:5, 6, Prov. 1:29, Jer. 2:37, 3:1, 13, 21, 22, 23, 25, 4:3, 4, 8, 5:2, 3, 9, 15, 18, 19, 22, 29, 6:9, 8:13, 30:10, 36:8, Ezek. 33:23, 44:5, 46:13, Hos. 10:3, Nah. 1:3.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Codex d'Alep
Le Codex de Leningrad, bien que complet, n'est pas considéré comme le meilleur manuscrit hébreu. Le Codex d'Alep occupe la première place parmi les manuscrits hébreux et tire son nom de la ville de Syrie où il se trouvait. Le Codex peut être consulté en ligne sur aleppocodex.org.
En ce qui concerne le Codex d'Alep, je connais au moins une occurrence de יְהֺוָה, Ézéchiel 28:22.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, YHVH a la même voyelle que dans les 52 occurrences du Codex de Leningrad.
YHVH Aleppo Codex Ezekiel 28:22
1611 King James
La King James Version (KJV), également connue sous le nom de Authorized Version (AV) ou simplement King James Bible (KJB), est une traduction anglaise de la Bible chrétienne pour l'Église d'Angleterre commencée en 1604 et achevée en 1611.
Il a d'abord été imprimé par l'imprimeur du roi Robert Barker et était la troisième traduction en anglais approuvée par les autorités de l'Église anglaise. La première avait été la Grande Bible, commandée sous le règne du roi Henri VIII (1535), et la seconde avait été la Bible des évêques de 1568.
La traduction a été faite par 47 savants, qui étaient tous membres de l'Église d'Angleterre. En commun avec la plupart des autres traductions de l'époque, le Nouveau Testament a été traduit du grec, l'Ancien Testament de l'hébreu et de l'araméen, et les apocryphes du grec.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, la version autorisée était devenue incontestée comme la traduction anglaise utilisée dans les églises protestantes anglicanes et anglaises, à l'exception des Psaumes et de quelques passages courts du Book of Common Prayer de l'Église d'Angleterre. Au cours du 18ème siècle, la version autorisée a supplanté la Vulgate latine comme version standard des Écritures pour les savants anglophones. (Contributeurs de Wikipedia. "King James Version." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 13 mars 2017. Web., 15 mars 2017.)
Ce qui suit est une image de la page couverture de la version King James 1611. En haut de la page, j'ai entouré le Tetrgrammaton. Remarquez le cholem, au-dessus du premier "heh" de la droite. Le nom de Dieu sur cette couverture a exactement la même voyelle pointant que les rares occurrences observées dans les codices de Leningrad et d'Alep. Il n'y a pas d'histoire documentée, à ce que je sache, pour savoir pourquoi les premières impressions ont ajouté les voyelles comme indiqué.
1611 King James Cover
Ici nous avons la page de couverture du 1611 King James du Nouveau Testament. Remarquez la même voyelle pointant.
1611 King James New Testament Cover
La première Bible des évêques
La Bible de l'Evêque a succédé à la Grande Bible de 1539, la première bible autorisée en anglais, et la Bible de Genève de 1557-1560. La Bible des évêques est une traduction anglaise qui a été produite sous l'autorité de l'Église d'Angleterre établie en 1568. Elle a été substantiellement révisée en 1572, et l'édition de 1602 a été prescrite comme texte de base pour la Bible de King James achevée en 1611 (Contributeurs Wikipedia. "Bible des évêques." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 24 déc. 2016. Web., 16 mars 2017.)
First Bishops Bible
Karlskirche (Église Saint-Charles) à Vienne, Autriche
Karlskirche (Église Saint-Charles) est une église baroque située sur le côté sud de Karlsplatz à Vienne, en Autriche. Largement considérée comme l'église baroque la plus remarquable de Vienne, ainsi que l'un des plus grands édifices de la ville, Karlskirche est dédiée à Saint Charles Borromée, l'un des grands contre-réformateurs du XVIe siècle.
En 1713, un an après la dernière grande épidémie de peste, Charles VI, empereur romain germanique, s'engagea à construire une église pour son saint patron, Charles Borromeo, qui était vénéré comme un guérisseur pour les malades de la peste. Un concours d'architecture a été annoncé, dans lequel Johann Bernhard Fischer von Erlach a prévalu, entre autres, Ferdinando Galli-Bibiena et Johann Lukas von Hildebrandt. La construction a commencé en 1716 sous la supervision d'Anton Erhard Martinelli. Après la mort de J.B. Fischer en 1723, son fils, Joseph Emanuel Fischer von Erlach, acheva la construction en 1737 en utilisant des plans partiellement modifiés. L'église possédait à l'origine une ligne de vue directe sur la Hofburg et était également, jusqu'en 1918, l'église paroissiale impériale. (Contributeurs de Wikipedia. "Karlskirche." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 20 janv. 2017. Web., 16 mars 2017.)
Karlskirche (St. Charles’s Church) in Vienna, Austria
Karlskirche (St. Charles’s Church) in Vienna, Austria
1617 Médaille d'anniversaire de la Réforme
1617 Reformation Anniversary Medal
Karl IX 1/2 Ore, Suède, Struck 1599
Karl IX 1/2 Ore, Sweden, Struck 1599.
Danemark, 16 Skilling, 1644
Denmark, 16 Skilling, 1644
1651 Biblia Sacra Vulgate Sainte Bible en latin
1651 Biblia Sacra Vulgate Holy Bible in Latin
Ce que j'ai essayé de montrer, c'est qu'il y a beaucoup d'exemples, dans le monde entier, d'une compréhension que le nom de Dieu est prononcé Yehovah. Ceci en soi n'est pas une preuve mais soutient la conclusion atteinte dans notre dernier podcast que bibliquement, il existe des preuves pour ces points de voyelle et la prononciation. Bien sûr, les exemples contenus dans les codices de Leningrad et d'Alep offrent les preuves les plus convaincantes. La semaine prochaine, nous mettrons tout cela ensemble en résumant nos conclusions.
http://www.christiansurvivalnet.com/2017/03/18/the-name-of-god-pt-5-csn-0123/
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Le Codex de Leningrad, bien que complet, n'est pas considéré comme le meilleur manuscrit hébreu. Le Codex d'Alep occupe la première place parmi les manuscrits hébreux et tire son nom de la ville de Syrie où il se trouvait. Le Codex peut être consulté en ligne sur aleppocodex.org.
En ce qui concerne le Codex d'Alep, je connais au moins une occurrence de יְהֺוָה, Ézéchiel 28:22.
Ezekiel 28:22 and say, ‘Thus says the Lord God, “Behold, I am against you, O Sidon, And I shall be glorified in your midst. Then they will know that I am the LORD, when I execute judgments in her, And I shall manifest My holiness in her. (NAS)
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, YHVH a la même voyelle que dans les 52 occurrences du Codex de Leningrad.
YHVH Aleppo Codex Ezekiel 28:22
1611 King James
La King James Version (KJV), également connue sous le nom de Authorized Version (AV) ou simplement King James Bible (KJB), est une traduction anglaise de la Bible chrétienne pour l'Église d'Angleterre commencée en 1604 et achevée en 1611.
Il a d'abord été imprimé par l'imprimeur du roi Robert Barker et était la troisième traduction en anglais approuvée par les autorités de l'Église anglaise. La première avait été la Grande Bible, commandée sous le règne du roi Henri VIII (1535), et la seconde avait été la Bible des évêques de 1568.
La traduction a été faite par 47 savants, qui étaient tous membres de l'Église d'Angleterre. En commun avec la plupart des autres traductions de l'époque, le Nouveau Testament a été traduit du grec, l'Ancien Testament de l'hébreu et de l'araméen, et les apocryphes du grec.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, la version autorisée était devenue incontestée comme la traduction anglaise utilisée dans les églises protestantes anglicanes et anglaises, à l'exception des Psaumes et de quelques passages courts du Book of Common Prayer de l'Église d'Angleterre. Au cours du 18ème siècle, la version autorisée a supplanté la Vulgate latine comme version standard des Écritures pour les savants anglophones. (Contributeurs de Wikipedia. "King James Version." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 13 mars 2017. Web., 15 mars 2017.)
Ce qui suit est une image de la page couverture de la version King James 1611. En haut de la page, j'ai entouré le Tetrgrammaton. Remarquez le cholem, au-dessus du premier "heh" de la droite. Le nom de Dieu sur cette couverture a exactement la même voyelle pointant que les rares occurrences observées dans les codices de Leningrad et d'Alep. Il n'y a pas d'histoire documentée, à ce que je sache, pour savoir pourquoi les premières impressions ont ajouté les voyelles comme indiqué.
1611 King James Cover
Ici nous avons la page de couverture du 1611 King James du Nouveau Testament. Remarquez la même voyelle pointant.
1611 King James New Testament Cover
La première Bible des évêques
La Bible de l'Evêque a succédé à la Grande Bible de 1539, la première bible autorisée en anglais, et la Bible de Genève de 1557-1560. La Bible des évêques est une traduction anglaise qui a été produite sous l'autorité de l'Église d'Angleterre établie en 1568. Elle a été substantiellement révisée en 1572, et l'édition de 1602 a été prescrite comme texte de base pour la Bible de King James achevée en 1611 (Contributeurs Wikipedia. "Bible des évêques." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 24 déc. 2016. Web., 16 mars 2017.)
First Bishops Bible
Karlskirche (Église Saint-Charles) à Vienne, Autriche
Karlskirche (Église Saint-Charles) est une église baroque située sur le côté sud de Karlsplatz à Vienne, en Autriche. Largement considérée comme l'église baroque la plus remarquable de Vienne, ainsi que l'un des plus grands édifices de la ville, Karlskirche est dédiée à Saint Charles Borromée, l'un des grands contre-réformateurs du XVIe siècle.
En 1713, un an après la dernière grande épidémie de peste, Charles VI, empereur romain germanique, s'engagea à construire une église pour son saint patron, Charles Borromeo, qui était vénéré comme un guérisseur pour les malades de la peste. Un concours d'architecture a été annoncé, dans lequel Johann Bernhard Fischer von Erlach a prévalu, entre autres, Ferdinando Galli-Bibiena et Johann Lukas von Hildebrandt. La construction a commencé en 1716 sous la supervision d'Anton Erhard Martinelli. Après la mort de J.B. Fischer en 1723, son fils, Joseph Emanuel Fischer von Erlach, acheva la construction en 1737 en utilisant des plans partiellement modifiés. L'église possédait à l'origine une ligne de vue directe sur la Hofburg et était également, jusqu'en 1918, l'église paroissiale impériale. (Contributeurs de Wikipedia. "Karlskirche." Wikipedia, L'encyclopédie libre, Wikipédia, L'encyclopédie libre, 20 janv. 2017. Web., 16 mars 2017.)
Karlskirche (St. Charles’s Church) in Vienna, Austria
Karlskirche (St. Charles’s Church) in Vienna, Austria
1617 Médaille d'anniversaire de la Réforme
1617 Reformation Anniversary Medal
Karl IX 1/2 Ore, Suède, Struck 1599
Karl IX 1/2 Ore, Sweden, Struck 1599.
Danemark, 16 Skilling, 1644
Denmark, 16 Skilling, 1644
1651 Biblia Sacra Vulgate Sainte Bible en latin
1651 Biblia Sacra Vulgate Holy Bible in Latin
Ce que j'ai essayé de montrer, c'est qu'il y a beaucoup d'exemples, dans le monde entier, d'une compréhension que le nom de Dieu est prononcé Yehovah. Ceci en soi n'est pas une preuve mais soutient la conclusion atteinte dans notre dernier podcast que bibliquement, il existe des preuves pour ces points de voyelle et la prononciation. Bien sûr, les exemples contenus dans les codices de Leningrad et d'Alep offrent les preuves les plus convaincantes. La semaine prochaine, nous mettrons tout cela ensemble en résumant nos conclusions.
http://www.christiansurvivalnet.com/2017/03/18/the-name-of-god-pt-5-csn-0123/
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Les Massorètes
En hébreu, "tradition" se dit masorah ou masorèth. Vers le VIème siècle de notre ère, les dépositaires de la tradition consistant à copier fidèlement les Écritures hébraïques ont fini par être connus sous le nom de massorètes (en hébreu, Baalei Hamasorah, "Seigneurs de la tradition"). On appelle textes massorétiques les copies qu’ils ont réalisées.
Ils étaient extrêmement appliqués. Ils élaborèrent divers systèmes de vérification. Dans leur souci de ne rien oublier du texte biblique, ils comptèrent non seulement les mots, mais aussi les lettres. Pour avoir une idée du travail que cela représentait, sachez qu’ils recensèrent 815 140 caractères dans les Écritures hébraïques.
Le mot hébreu rendu par " copiste ", sophér, évoque l’idée de compter ou de recenser. Les Massorètes repérèrent la lettre médiane du Pentateuque [les cinq premiers livres de la Bible], la section centrale de chaque livre, et ils signalèrent le nombre d’occurrences de chaque lettre de l’alphabet dans l’ensemble des Écritures hébraïques. Il se peut d’ailleurs que cette méthode efficace ait été employée longtemps avant eux par d’autres copistes qui désiraient également se garder de toute faute. Jésus faisait peut-être allusion à cette pratique quand il a dit dans son Sermon sur la montagne: "Le ciel et la terre passeraient plutôt que ne vienne à passer de la Loi une seule toute petite lettre ou une seule parcelle de lettre sans que toutes les choses aient eu lieu" (Matthieu 5:18).
Quelques exemples : Lévitique 11:42. Dans ce verset, on a agrandi la lettre hébraïque wâw pour montrer qu’elle marque le milieu du Pentateuque. Une portion du codex d’Alep (Psaume 80:14). La lettre hébraïque `ayin est suspendue, ce qui indique qu’elle tient le milieu du psautier.Pour être en mesure de signaler la lettre médiane des Psaumes et des cinq livres écrits par Moïse, les massorètes avaient dû compter tous les caractères du texte.
L’hébreu avait cessé d’être une langue nationale et vivante. Beaucoup de Juifs ne le parlaient plus. Des groupes de massorètes à Babylone et en Israël ajoutèrent des signes diacritiques aux consonnes pour indiquer l’accentuation correcte et la bonne vocalisation. Ils ont également mis en place un système complexe de signes servant à la fois de ponctuation et de guide phonétique. Au moins trois systèmes furent élaborés, mais la primauté revint à celui des massorètes de Tibériade, près de la mer de Galilée, patrie des Ben Asher.
La famille Ben Asher
On a pu établir que cette seule famille a produit cinq générations de massorètes, à compter d’Asher l’Ancien au VIIIème siècle de notre ère. Les autres sont Néhémie Ben Asher, Asher Ben Néhémie, Moïse Ben Asher et enfin, au Xème siècle, Aaron ben Moïse Ben Asher. Ces hommes étaient à la tête d’une entreprise visant à arrêter un système d’indices graphiques qui rendrait au plus près ce qu’ils pensaient être la bonne prononciation du texte biblique hébreu. Pour mettre au point ces indices, il leur fallait définir les bases du système grammatical de l’hébreu, travail qui, jusqu’alors, n’avait jamais été entrepris. Aussi pourrait-on ranger les massorètes parmi les premiers grammairiens de l’hébreu.
Aaron, dernier héritier de la dynastie massorétique Ben Asher, innova en regroupant le résultat des travaux et en les publiant dans le "Dikdouké hateamim", le premier livre fixant les règles grammaticales de l’hébreu. Cet ouvrage devint la référence des grammairiens hébreux pendant des siècles. Mais cette œuvre n’est que le corollaire d’un travail plus important réalisé par les massorètes. De quoi voulons-nous parler?
La transmission fidèle de chaque mot
La préoccupation première des massorètes était la transmission fidèle de chaque mot, et même de chaque lettre, du texte de la Bible. Par souci d’exactitude, ils marginèrent chaque page pour signaler les éventuels changements effectués, volontairement ou non, par les copistes prémassorétiques. Dans ces notes marginales, ils indiquèrent également les variantes orthographiques et les tournures peu usitées, précisant le nombre de leurs occurrences à l’intérieur d’un même livre ou dans l’intégralité des Écritures hébraïques. Vu le peu de place disponible, ils recoururent à un code extrêmement abrégé pour porter ces commentaires. Ils signalèrent en outre le mot ou la lettre médiane de certains livres, fournissant ainsi un instrument supplémentaire de vérification. Ils allèrent jusqu’à dénombrer toutes les lettres de la Bible pour s’assurer de la fidélité de leurs copies.
Dans les marges supérieures et inférieures, les massorètes portèrent des commentaires plus étendus concernant les notes abrégées des marges latérales, commentaires très précieux pour effectuer des vérifications. Puisqu’il n’existait ni numérotation de versets ni concordance biblique, comment ces notes comparatives renvoyaient-elles à d’autres parties de la Bible? Les massorètes inscrivaient dans les marges supérieures et inférieures un extrait des versets parallèles pour se souvenir des autres occurrences du ou des mots indiqués. Le manque de place les amenait souvent à ne porter qu’un seul mot-clé du verset parallèle. Pour que ces notes marginales présentent un intérêt, ces copistes devaient pratiquement connaître par cœur l’intégralité des Écritures hébraïques.
Les listes trop longues pour figurer en marges étaient reportées à un autre endroit du manuscrit. Par exemple, la note massorétique en regard de
Genèse 18:3 indique les trois lettres , qui correspondent en hébreu au chiffre 134. Ailleurs dans le manuscrit sont recensés les 134 emplacements du texte hébreu où les copistes prémassorétiques ont délibérément remplacé le nom divin YeHoWaH (Jéhovah sous la forme francisée) par "Seigneur".
Les massorètes connaissaient pertinemment ces changements, mais ils ne se sentaient pas autorisés à modifier le texte dont ils étaient les dépositaires, aussi préférèrent-ils signaler les altérations par des notes marginales. Pourquoi mettaient-ils un tel point d’honneur à préserver un texte pourtant déformé par leurs prédécesseurs? Le judaïsme qu’ils professaient était-il différent de celui de leurs devanciers?
Leur position religieuse
L’essor massorétique s’effectua alors que le judaïsme était empêtré dans une lutte idéologique. Depuis le Ier siècle de l’ère chrétienne, le rabbinisme avait étendu son emprise. La rédaction du Talmud et les interprétations rabbiniques de la loi orale avaient commencé à reléguer le texte biblique au second plan. Dès lors, la conservation minutieuse du texte de la Bible risquait de perdre de son importance.
Au VIIIème siècle, un groupe connu sous le nom de Karaïtes s’insurgea contre cette tendance. Apôtres de l’étude individuelle des Écritures, ces hommes rejetaient l’autorité et les interprétations rabbiniques, ainsi que le Talmud. Pour eux, seul le texte biblique faisait autorité. Cette position accrut le besoin d’une transmission fidèle du texte, et l’étude massorétique y trouva un nouveau souffle.
Dans quelle mesure les croyances du rabbinisme et du karaïsme influencèrent-elles le travail des massorètes? Moshe Goshen-Gottstein, spécialiste en manuscrits bibliques hébreux, déclare: "Les massorètes étaient convaincus (...) de perpétuer une longue tradition, et renoncer à cette mission eût représenté pour eux l’offense suprême."
Les massorètes considéraient comme sacrée la reproduction fidèle du texte de la Bible. Quelque élevée que pût être leur motivation religieuse individuelle, il semble qu’à leurs yeux l’œuvre massorétique à elle seule transcendait toute considération idéologique. La nécessaire concision des notes marginales laissait bien peu de place au débat théologique. Le texte biblique était la préoccupation de toute leur vie; toute falsification de celui-ci leur était insupportable.
[Notes]
En hébreu, "ben" veut dire "fils". Ben Asher signifie donc "fils d’Asher".
On appelle petite massore les notes latérales, et grande massore celles portées en haut et en bas de chaque folio. Les autres listes du manuscrit constituent la massore finale.
http://hlybk.pagesperso-orange.fr/bible/massorete.htm
" Yah ", forme abrégée du Nom Divin, se rencontre 50 fois dans le texte massorétique. Voici la liste des passages : Ex 15:2 ; 17:16 ; Ps 68:4, 18 ; 77:11 ; 89:8 ; 94:7, 12 ; 102:18 ; 104:35 ; 105:45 ; 106:1, 48 ; 111:1 ; 112:1 ; 113:1, 9 ; 115:17, 18, 18 ; 116:19 ; 117:2 ; 118:5, 5, 14, 17, 18, 19 ; 122:4 ; 130:3 ; 135:1, 3, 4, 21 ; 146:1, 10 ; 147:1, 20 ; 148:1, 14 ; 149:1, 9 ; 150:1, 6, 6 ; Ct 8:6 ; Is 12:2 ; 26:4 ; 38:11, 11.
En hébreu, "tradition" se dit masorah ou masorèth. Vers le VIème siècle de notre ère, les dépositaires de la tradition consistant à copier fidèlement les Écritures hébraïques ont fini par être connus sous le nom de massorètes (en hébreu, Baalei Hamasorah, "Seigneurs de la tradition"). On appelle textes massorétiques les copies qu’ils ont réalisées.
Ils étaient extrêmement appliqués. Ils élaborèrent divers systèmes de vérification. Dans leur souci de ne rien oublier du texte biblique, ils comptèrent non seulement les mots, mais aussi les lettres. Pour avoir une idée du travail que cela représentait, sachez qu’ils recensèrent 815 140 caractères dans les Écritures hébraïques.
Le mot hébreu rendu par " copiste ", sophér, évoque l’idée de compter ou de recenser. Les Massorètes repérèrent la lettre médiane du Pentateuque [les cinq premiers livres de la Bible], la section centrale de chaque livre, et ils signalèrent le nombre d’occurrences de chaque lettre de l’alphabet dans l’ensemble des Écritures hébraïques. Il se peut d’ailleurs que cette méthode efficace ait été employée longtemps avant eux par d’autres copistes qui désiraient également se garder de toute faute. Jésus faisait peut-être allusion à cette pratique quand il a dit dans son Sermon sur la montagne: "Le ciel et la terre passeraient plutôt que ne vienne à passer de la Loi une seule toute petite lettre ou une seule parcelle de lettre sans que toutes les choses aient eu lieu" (Matthieu 5:18).
Quelques exemples : Lévitique 11:42. Dans ce verset, on a agrandi la lettre hébraïque wâw pour montrer qu’elle marque le milieu du Pentateuque. Une portion du codex d’Alep (Psaume 80:14). La lettre hébraïque `ayin est suspendue, ce qui indique qu’elle tient le milieu du psautier.Pour être en mesure de signaler la lettre médiane des Psaumes et des cinq livres écrits par Moïse, les massorètes avaient dû compter tous les caractères du texte.
Le système de prononciation de l’hébreu
L’hébreu avait cessé d’être une langue nationale et vivante. Beaucoup de Juifs ne le parlaient plus. Des groupes de massorètes à Babylone et en Israël ajoutèrent des signes diacritiques aux consonnes pour indiquer l’accentuation correcte et la bonne vocalisation. Ils ont également mis en place un système complexe de signes servant à la fois de ponctuation et de guide phonétique. Au moins trois systèmes furent élaborés, mais la primauté revint à celui des massorètes de Tibériade, près de la mer de Galilée, patrie des Ben Asher.
La famille Ben Asher
On a pu établir que cette seule famille a produit cinq générations de massorètes, à compter d’Asher l’Ancien au VIIIème siècle de notre ère. Les autres sont Néhémie Ben Asher, Asher Ben Néhémie, Moïse Ben Asher et enfin, au Xème siècle, Aaron ben Moïse Ben Asher. Ces hommes étaient à la tête d’une entreprise visant à arrêter un système d’indices graphiques qui rendrait au plus près ce qu’ils pensaient être la bonne prononciation du texte biblique hébreu. Pour mettre au point ces indices, il leur fallait définir les bases du système grammatical de l’hébreu, travail qui, jusqu’alors, n’avait jamais été entrepris. Aussi pourrait-on ranger les massorètes parmi les premiers grammairiens de l’hébreu.
Aaron, dernier héritier de la dynastie massorétique Ben Asher, innova en regroupant le résultat des travaux et en les publiant dans le "Dikdouké hateamim", le premier livre fixant les règles grammaticales de l’hébreu. Cet ouvrage devint la référence des grammairiens hébreux pendant des siècles. Mais cette œuvre n’est que le corollaire d’un travail plus important réalisé par les massorètes. De quoi voulons-nous parler?
La transmission fidèle de chaque mot
La préoccupation première des massorètes était la transmission fidèle de chaque mot, et même de chaque lettre, du texte de la Bible. Par souci d’exactitude, ils marginèrent chaque page pour signaler les éventuels changements effectués, volontairement ou non, par les copistes prémassorétiques. Dans ces notes marginales, ils indiquèrent également les variantes orthographiques et les tournures peu usitées, précisant le nombre de leurs occurrences à l’intérieur d’un même livre ou dans l’intégralité des Écritures hébraïques. Vu le peu de place disponible, ils recoururent à un code extrêmement abrégé pour porter ces commentaires. Ils signalèrent en outre le mot ou la lettre médiane de certains livres, fournissant ainsi un instrument supplémentaire de vérification. Ils allèrent jusqu’à dénombrer toutes les lettres de la Bible pour s’assurer de la fidélité de leurs copies.
Dans les marges supérieures et inférieures, les massorètes portèrent des commentaires plus étendus concernant les notes abrégées des marges latérales, commentaires très précieux pour effectuer des vérifications. Puisqu’il n’existait ni numérotation de versets ni concordance biblique, comment ces notes comparatives renvoyaient-elles à d’autres parties de la Bible? Les massorètes inscrivaient dans les marges supérieures et inférieures un extrait des versets parallèles pour se souvenir des autres occurrences du ou des mots indiqués. Le manque de place les amenait souvent à ne porter qu’un seul mot-clé du verset parallèle. Pour que ces notes marginales présentent un intérêt, ces copistes devaient pratiquement connaître par cœur l’intégralité des Écritures hébraïques.
Les listes trop longues pour figurer en marges étaient reportées à un autre endroit du manuscrit. Par exemple, la note massorétique en regard de
Genèse 18:3 indique les trois lettres , qui correspondent en hébreu au chiffre 134. Ailleurs dans le manuscrit sont recensés les 134 emplacements du texte hébreu où les copistes prémassorétiques ont délibérément remplacé le nom divin YeHoWaH (Jéhovah sous la forme francisée) par "Seigneur".
Les massorètes connaissaient pertinemment ces changements, mais ils ne se sentaient pas autorisés à modifier le texte dont ils étaient les dépositaires, aussi préférèrent-ils signaler les altérations par des notes marginales. Pourquoi mettaient-ils un tel point d’honneur à préserver un texte pourtant déformé par leurs prédécesseurs? Le judaïsme qu’ils professaient était-il différent de celui de leurs devanciers?
Leur position religieuse
L’essor massorétique s’effectua alors que le judaïsme était empêtré dans une lutte idéologique. Depuis le Ier siècle de l’ère chrétienne, le rabbinisme avait étendu son emprise. La rédaction du Talmud et les interprétations rabbiniques de la loi orale avaient commencé à reléguer le texte biblique au second plan. Dès lors, la conservation minutieuse du texte de la Bible risquait de perdre de son importance.
Au VIIIème siècle, un groupe connu sous le nom de Karaïtes s’insurgea contre cette tendance. Apôtres de l’étude individuelle des Écritures, ces hommes rejetaient l’autorité et les interprétations rabbiniques, ainsi que le Talmud. Pour eux, seul le texte biblique faisait autorité. Cette position accrut le besoin d’une transmission fidèle du texte, et l’étude massorétique y trouva un nouveau souffle.
Dans quelle mesure les croyances du rabbinisme et du karaïsme influencèrent-elles le travail des massorètes? Moshe Goshen-Gottstein, spécialiste en manuscrits bibliques hébreux, déclare: "Les massorètes étaient convaincus (...) de perpétuer une longue tradition, et renoncer à cette mission eût représenté pour eux l’offense suprême."
Les massorètes considéraient comme sacrée la reproduction fidèle du texte de la Bible. Quelque élevée que pût être leur motivation religieuse individuelle, il semble qu’à leurs yeux l’œuvre massorétique à elle seule transcendait toute considération idéologique. La nécessaire concision des notes marginales laissait bien peu de place au débat théologique. Le texte biblique était la préoccupation de toute leur vie; toute falsification de celui-ci leur était insupportable.
[Notes]
En hébreu, "ben" veut dire "fils". Ben Asher signifie donc "fils d’Asher".
On appelle petite massore les notes latérales, et grande massore celles portées en haut et en bas de chaque folio. Les autres listes du manuscrit constituent la massore finale.
http://hlybk.pagesperso-orange.fr/bible/massorete.htm
" Yah ", forme abrégée du Nom Divin, se rencontre 50 fois dans le texte massorétique. Voici la liste des passages : Ex 15:2 ; 17:16 ; Ps 68:4, 18 ; 77:11 ; 89:8 ; 94:7, 12 ; 102:18 ; 104:35 ; 105:45 ; 106:1, 48 ; 111:1 ; 112:1 ; 113:1, 9 ; 115:17, 18, 18 ; 116:19 ; 117:2 ; 118:5, 5, 14, 17, 18, 19 ; 122:4 ; 130:3 ; 135:1, 3, 4, 21 ; 146:1, 10 ; 147:1, 20 ; 148:1, 14 ; 149:1, 9 ; 150:1, 6, 6 ; Ct 8:6 ; Is 12:2 ; 26:4 ; 38:11, 11.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Nehemia Gordon - 1000 Manuscrits avec Yehovah
Massorètes
Les Massorètes (hébreu ba'alei hamasorah, signifiant "Maître de la Tradition") sont un groupe de scribes et d'érudits de la Bible qui travaillèrent du 7ième au 11ième siècle, d'abord à Tibériade et à Jérusalem, mais aussi à Babylone. Chaque groupe compila un système de prononciation et un guide grammatical sous la forme de notes diacritiques (qui servent à différencier) apposées en dehors du texte Biblique, en vue de définir la prononciation, les paragraphes et la division des versets, ainsi que la cantillation de la Bible hébraïque (Tanakh), pour la communauté Juive mondiale.
Les Massorètes conçurent un système de notation des voyelles pour l'hébreu qui est encore largement utilisé aujourd'hui, ainsi que les symboles tropes (figures de rhétorique) utilisés pour la cantillation.
Le Texte Massorétique est le texte hébreu de la Bible hébraïque. Il définit non seulement les Livres du canon Juif, mais aussi les lettre-textes précis des livres bibliques du Judaïsme, et leur vocalisation et accent pour les lectures privées et publiques. Le Texte Massorétique est aussi largement utilisé comme base pour la traduction de l'Ancien Testament dans les Bibles protestantes, et récemment aussi pour les Bibles catholiques.
Bien que les consonnes diffèrent peu du texte généralement accepté au début du second siècle, il y a de nombreuses différences, de peu et de beaucoup d'importance, lorsqu'elles sont comparées à la Septante. La Septante est une traduction grecque (aux environ de 300 avant Jésus-Christ) des Ecritures hébraïques ; elle fut très utilisée en Palestine à partir du début de l'ère chrétienne, et elle est souvent citée en référence dans le Nouveau Testament.
Le mot hébreu mesorah fait référence à la transmission de la Tradition. Dans un sens plus large, il peut aussi faire référence à la suite entière de la Tradition Juive (voir Loi Orale). Mais, en référence au Texte Massorétique, le mot mesorah a une signification très particulière : ce sont les marques diacritiques des textes de la Bible hébraïque et les notes concises marginales sur les manuscrits (et plus tard sur les imprimés) de la Bible hébraïque (qui sont des notes sur des détails de texte, généralement au sujet de l'orthographe des mots).
http://www.seraia.com/seraiafr/lexique/Mesorah.htm
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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