L’inscription de Ponce Pilate
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L’inscription de Ponce Pilate
L’inscription de Ponce Pilate
Une mission archéologique italienne, dirigée par A. Frova, a fouillé le théâtre de Césarée, construit par Hérode le Grand. Lors de la campagne de 1961, elle découvrit une inscription mentionnant Ponce Pilate, qui reste toujours la seule connue à porter son nom. Il est étonnant de voir comment les historiens et les exégètes ont si peu attaché d’importance à cette inscription.
Une étude de très grande valeur sur Pilate a su justement souligner l’apport que celle-ci nous fournit pour apprécier la fonction précise de ce cinquième gouverneur romain de Judée (voir J.-P. Lemonon, Pilate et le gouvernement de la Judée, Paris, 1981). La nature et de la portée de cette inscription, conservée au Musée d’Israël, à Jérusalem, mérite que nous nous y arrêtions.
La pierre inscrite est relativement petite (haute de 82 cm, large de 68 cm et épaisse de 21 cm); elle a été réutilisée comme marche d’un petit escalier, à l’époque byzantine (Ve-VIe siècles), donnant accès aux gradins depuis l’orchestre. Cet emploi secondaire explique que la partie gauche de l’inscription ait été totalement meulée, pour permettre d’insérer la pierre dans la base de l’escalier; il en résulte nécessairement quelques incertitudes dans la restitution complète de l’inscription.
Le texte comportait quatre lignes; de la quatrième ligne, il ne reste qu’un accent aigu. La moitié de la partie droite est cependant très bien conservée : on y lit facilement (voir la fig. 2), ce qui se traduit : « … (un) Tiberium… Ponce Pilate… préfet de Judée… ».
Le « S » devant Tiberium peut être ce qui reste d’un mot faisant référence aux habitants de Césarée. Mais à quoi peut bien correspondre un Tiberium? De toute évidence le nom fait référence à l’empereur Tibère (14-37 après J.-C.), fils adoptif et successeur d’Auguste. L’accent aigu sur le E indique qu’il s’agit d’un monument appelé d’après le nom de l’empereur. Mais quelle peut être la nature de ce monument? Tous ceux qui se sont intéressés à cette inscription ont aussitôt pensé à un temple dédié au « divin Tibère ». On sait qu’Auguste fut divinisé quelques jours après sa mort, et que Tibère veille à lui faire construire des temples et à organiser son culte. Des mouvements naquirent aussitôt pour diviniser aussi, de son vivant, Tibère lui-même. L’Empereur résista poliment à ce vœu, déclarant que ce n’est qu’après sa mort qu’un empereur peut être ainsi honoré, s’il fut un bon empereur; sa volonté ne fut toutefois pas toujours respectée. Mais la formulation même du texte écarte une telle possibilité : pour qu’il puisse s’agir d’un temple, il faudrait que Tibère soit mentionné comme le destinataire (en latin, son nom devrait être un datif comme Tiberio) du monument, ce qui n’est pas le cas. Il ne reçoit donc pas le monument; seul son nom est utilisé pour le définir, comme on utilise le nom du roi Mausole d’Halicarnasse pour désigner un monument funéraire : mausoleum. Nous devons donc plutôt penser à un bâtiment civil que Ponce Pilate vient de faire construire; il fait montre à l’empereur du respect qu’il leur porte en lui donnant son nom. La dimension assez petite de l’inscription confirme d’ailleurs cette interprétation; une inscription dédicatoire identifiant un temple consacré à Tibère devrait être beaucoup plus grande. Voilà pourquoi Lemonon suggère qu’il puisse s’agir plutôt d’une place publique, d’un bâtiment administratif, ou encore d’une colonnade car un portique d’Aphrodisias, en Asie Mineure, portait justement ce nom de Tiberiéum. Le verbe exprimant l’action de Pilate qui était inscrit à la quatrième ligne doit donc être un FÉCIT (« a fait », et non un DEDICAVIT (« a dédié »), comme le suggère la grande majorité des lecteurs.
Le titre officiel que porte Ponce Pilate en tant que représentant romain dans la province de Judée, clairement lisible à la troisième ligne de l’inscription, vient clore une longue discussion entre spécialistes.
Philon d’Alexandrie, Tacite et Flavius Josèphe lui donnaient le titre de procurator (epitropos en grec), titre que l’ensemble des historiens ont retenu; le même Josèphe et les auteurs du Nouveau Testament, par contre, ne lui donnent que le titre de chef (hêgemôn en grec), qui semble beaucoup trop vague.
Sous les empereurs Auguste et Tibère, le titre de procurator n’impliquait qu’une autorité limitée à l’administration de propriétés impériales, ce qui ne correspondait certainement pas à la fonction exercée par Pilate en Judée. C’est le titre de præfectus (préfet) qui normalement aurait dû lui être octroyé. En effet, ce titre, d’abord attaché à une fonction militaire au temps de César, impliquait l’exercice du pouvoir administratif d’une province, avec juridiction civile et criminelle. Ce n’est que sous Claude (41-54 après J.-C.) que le titre de procurator recouvrait aussi celui de præfectus. L’inscription clôt donc le débat.
Ponce Pilate était bien un préfet, et non un simple procurateur comme les anciens historiens nous le laissaient entendre; ces derniers ont tout simplement utilisé le titre usuel à l’époque de leur activité littéraire.
Quant au Nouveau Testament, il peut être un simple témoin du flottement de la titulature vers la fin du règne de Tibère et avant l’avènement de Claude, qui ne retint que celui de procurator pour ses administrateurs de provinces du type de celle de Judée. Ainsi, nous pouvons traduire cette inscription mutilée : « Pour les habitants de Césarée un Tiberium … Ponce Pilate … préfet de Judée … a fait ». On voit l’intérêt et l’importance d’une telle inscription, si courte et si brutalement amputée soit-elle.
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2007/arc_070316.htm
Une mission archéologique italienne, dirigée par A. Frova, a fouillé le théâtre de Césarée, construit par Hérode le Grand. Lors de la campagne de 1961, elle découvrit une inscription mentionnant Ponce Pilate, qui reste toujours la seule connue à porter son nom. Il est étonnant de voir comment les historiens et les exégètes ont si peu attaché d’importance à cette inscription.
Une étude de très grande valeur sur Pilate a su justement souligner l’apport que celle-ci nous fournit pour apprécier la fonction précise de ce cinquième gouverneur romain de Judée (voir J.-P. Lemonon, Pilate et le gouvernement de la Judée, Paris, 1981). La nature et de la portée de cette inscription, conservée au Musée d’Israël, à Jérusalem, mérite que nous nous y arrêtions.
La pierre inscrite est relativement petite (haute de 82 cm, large de 68 cm et épaisse de 21 cm); elle a été réutilisée comme marche d’un petit escalier, à l’époque byzantine (Ve-VIe siècles), donnant accès aux gradins depuis l’orchestre. Cet emploi secondaire explique que la partie gauche de l’inscription ait été totalement meulée, pour permettre d’insérer la pierre dans la base de l’escalier; il en résulte nécessairement quelques incertitudes dans la restitution complète de l’inscription.
Le texte comportait quatre lignes; de la quatrième ligne, il ne reste qu’un accent aigu. La moitié de la partie droite est cependant très bien conservée : on y lit facilement (voir la fig. 2), ce qui se traduit : « … (un) Tiberium… Ponce Pilate… préfet de Judée… ».
Le « S » devant Tiberium peut être ce qui reste d’un mot faisant référence aux habitants de Césarée. Mais à quoi peut bien correspondre un Tiberium? De toute évidence le nom fait référence à l’empereur Tibère (14-37 après J.-C.), fils adoptif et successeur d’Auguste. L’accent aigu sur le E indique qu’il s’agit d’un monument appelé d’après le nom de l’empereur. Mais quelle peut être la nature de ce monument? Tous ceux qui se sont intéressés à cette inscription ont aussitôt pensé à un temple dédié au « divin Tibère ». On sait qu’Auguste fut divinisé quelques jours après sa mort, et que Tibère veille à lui faire construire des temples et à organiser son culte. Des mouvements naquirent aussitôt pour diviniser aussi, de son vivant, Tibère lui-même. L’Empereur résista poliment à ce vœu, déclarant que ce n’est qu’après sa mort qu’un empereur peut être ainsi honoré, s’il fut un bon empereur; sa volonté ne fut toutefois pas toujours respectée. Mais la formulation même du texte écarte une telle possibilité : pour qu’il puisse s’agir d’un temple, il faudrait que Tibère soit mentionné comme le destinataire (en latin, son nom devrait être un datif comme Tiberio) du monument, ce qui n’est pas le cas. Il ne reçoit donc pas le monument; seul son nom est utilisé pour le définir, comme on utilise le nom du roi Mausole d’Halicarnasse pour désigner un monument funéraire : mausoleum. Nous devons donc plutôt penser à un bâtiment civil que Ponce Pilate vient de faire construire; il fait montre à l’empereur du respect qu’il leur porte en lui donnant son nom. La dimension assez petite de l’inscription confirme d’ailleurs cette interprétation; une inscription dédicatoire identifiant un temple consacré à Tibère devrait être beaucoup plus grande. Voilà pourquoi Lemonon suggère qu’il puisse s’agir plutôt d’une place publique, d’un bâtiment administratif, ou encore d’une colonnade car un portique d’Aphrodisias, en Asie Mineure, portait justement ce nom de Tiberiéum. Le verbe exprimant l’action de Pilate qui était inscrit à la quatrième ligne doit donc être un FÉCIT (« a fait », et non un DEDICAVIT (« a dédié »), comme le suggère la grande majorité des lecteurs.
Le titre officiel que porte Ponce Pilate en tant que représentant romain dans la province de Judée, clairement lisible à la troisième ligne de l’inscription, vient clore une longue discussion entre spécialistes.
Philon d’Alexandrie, Tacite et Flavius Josèphe lui donnaient le titre de procurator (epitropos en grec), titre que l’ensemble des historiens ont retenu; le même Josèphe et les auteurs du Nouveau Testament, par contre, ne lui donnent que le titre de chef (hêgemôn en grec), qui semble beaucoup trop vague.
Sous les empereurs Auguste et Tibère, le titre de procurator n’impliquait qu’une autorité limitée à l’administration de propriétés impériales, ce qui ne correspondait certainement pas à la fonction exercée par Pilate en Judée. C’est le titre de præfectus (préfet) qui normalement aurait dû lui être octroyé. En effet, ce titre, d’abord attaché à une fonction militaire au temps de César, impliquait l’exercice du pouvoir administratif d’une province, avec juridiction civile et criminelle. Ce n’est que sous Claude (41-54 après J.-C.) que le titre de procurator recouvrait aussi celui de præfectus. L’inscription clôt donc le débat.
Ponce Pilate était bien un préfet, et non un simple procurateur comme les anciens historiens nous le laissaient entendre; ces derniers ont tout simplement utilisé le titre usuel à l’époque de leur activité littéraire.
Quant au Nouveau Testament, il peut être un simple témoin du flottement de la titulature vers la fin du règne de Tibère et avant l’avènement de Claude, qui ne retint que celui de procurator pour ses administrateurs de provinces du type de celle de Judée. Ainsi, nous pouvons traduire cette inscription mutilée : « Pour les habitants de Césarée un Tiberium … Ponce Pilate … préfet de Judée … a fait ». On voit l’intérêt et l’importance d’une telle inscription, si courte et si brutalement amputée soit-elle.
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2007/arc_070316.htm
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: L’inscription de Ponce Pilate
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: L’inscription de Ponce Pilate
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
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Re: L’inscription de Ponce Pilate
Israël - Reportage à Césarée / La preuve archéologique de l'existence de Ponce Pilate
Visite d'une délégation de la Fédération Baptiste de France (FEEBF) au Parc National de Césarée, en Israël. Découverte archéologique d'une pierre mentionnant le nom de Ponce Pilate.
Reportage réalisé par Paul Ohlott
www.Actu-Chretienne.Net
Visite d'une délégation de la Fédération Baptiste de France (FEEBF) au Parc National de Césarée, en Israël. Découverte archéologique d'une pierre mentionnant le nom de Ponce Pilate.
Reportage réalisé par Paul Ohlott
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
La pierre qui prouve que Ponce Pilate a bien existé
Archéologie : la pierre qui prouve que Ponce Pilate a bien existé
La "Pierre de Pilate"
La « pierre de Pilate » témoigne du nom et de la position de Ponce Pilate.
Nous connaissons tous évidemment Ponce Pilate et son rôle dans la Passion du Christ. Toutefois, nous en savons bien peu sur la personne, hormis son arbitrage dans le jugement du Christ. Nous savons qu’il était le préfet romain qui a régné sur la Judée pendant le règne de l’empereur Tibère (14-37 après JC). Mais à part sa présence dans les Évangiles, de brèves références d’historiens romains et quelques pièces de monnaie prétendument frappées par le préfet, il y a très peu de preuves que Pilate n’ait jamais existé.
Lire aussi :
Êtes-vous plutôt Jésus ou Ponce Pilate ?
C’était jusqu’à la découverte en 1961 de la « pierre de Pilate », un morceau de calcaire sculpté avec le nom de Pontius Pilate. L’archéologue et docteur italien Antonio Frova et son équipe ont découvert la « pierre de Pilate » en fouillant un ancien théâtre romain à Césarée, en Israël, construit par le décret du roi Hérode, vers 10 avant JC. UCatholic.com explique que Pilate exerçait ses fonctions à Césarée, ville qui a remplacé Jérusalem en tant que capitale administrative de la Judée en 6 après JC.
Bien que la pierre ait été abîmée par le temps, des fragments de l’inscription sur le calcaire peuvent encore être distingués. D’après ce que les archéologues peuvent lire, cela semble être une pierre de dévotion. Il est inscrit :
Public DomainLa "Pierre de Pilate"
Cette découverte confirme la position de Pilate en tant que préfet de Judée, ainsi que l’époque à laquelle il exerçait ses fonctions. UCatholic note que d’autres sources laïques mentionnent le préfet, comme les écrits de Flavius Josèphe dans les Antiquités juives vers 94, Philon d’Alexandra dans Ambassade auprès de Caligula, ou encore Publius Cornelius Tacitus (Tacite), l’un des historiens romains les plus connus.
Cependant, ces travaux ont tous été écrits plusieurs décennies après que Pilate a été démis de ses fonctions de préfet de Judée. La « pierre de Pilate » est donc à ce jour la seule preuve directe de l’existence de Pilate qui, littéralement, a gravé sa valeur historique dans la pierre.
Pierre de Ponce Pilate au Musée d'Israël, Jérusalem - la seule découverte archéologique portant son nom
La pierre Pilate est un bloc endommagé (82 cm x 65 cm) de calcaire sculpté avec une inscription partiellement intacte attribuée et mentionnant Ponce Pilate, un préfet de la province romaine de Judée de 26 à 36 après JC. site archéologique de Césarée Maritima en 1961. L'artefact est particulièrement important car il s'agit d'une découverte archéologique d'une authentique inscription romaine du Ier siècle mentionnant le nom "Pontius Pilatus". Il est contemporain de la vie de Pilate et s'accorde avec ce que l'on sait de sa carrière rapportée. En effet, l'écriture constitue le premier enregistrement survivant et une preuve contemporaine de l'existence historique de cette personne; autrement connu du Nouveau Testament, de la littérature juive et de brèves mentions dans les histoires romaines rétrospectives, qui ont elles-mêmes survécu dans des copies encore plus récentes.
https://fr.aleteia.org/2018/06/20/archeologie-la-pierre-qui-prouve-que-ponce-pilate-a-bien-existe/
Lien : LES ACTES DE PILATE
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La "Pierre de Pilate"
La « pierre de Pilate » témoigne du nom et de la position de Ponce Pilate.
Nous connaissons tous évidemment Ponce Pilate et son rôle dans la Passion du Christ. Toutefois, nous en savons bien peu sur la personne, hormis son arbitrage dans le jugement du Christ. Nous savons qu’il était le préfet romain qui a régné sur la Judée pendant le règne de l’empereur Tibère (14-37 après JC). Mais à part sa présence dans les Évangiles, de brèves références d’historiens romains et quelques pièces de monnaie prétendument frappées par le préfet, il y a très peu de preuves que Pilate n’ait jamais existé.
Lire aussi :
Êtes-vous plutôt Jésus ou Ponce Pilate ?
C’était jusqu’à la découverte en 1961 de la « pierre de Pilate », un morceau de calcaire sculpté avec le nom de Pontius Pilate. L’archéologue et docteur italien Antonio Frova et son équipe ont découvert la « pierre de Pilate » en fouillant un ancien théâtre romain à Césarée, en Israël, construit par le décret du roi Hérode, vers 10 avant JC. UCatholic.com explique que Pilate exerçait ses fonctions à Césarée, ville qui a remplacé Jérusalem en tant que capitale administrative de la Judée en 6 après JC.
Bien que la pierre ait été abîmée par le temps, des fragments de l’inscription sur le calcaire peuvent encore être distingués. D’après ce que les archéologues peuvent lire, cela semble être une pierre de dévotion. Il est inscrit :
Pour le Divin Augusti [ce] Tiberieum… Pontius Pilate… préfet de Judée… a consacré [ce]
Public DomainLa "Pierre de Pilate"
Cette découverte confirme la position de Pilate en tant que préfet de Judée, ainsi que l’époque à laquelle il exerçait ses fonctions. UCatholic note que d’autres sources laïques mentionnent le préfet, comme les écrits de Flavius Josèphe dans les Antiquités juives vers 94, Philon d’Alexandra dans Ambassade auprès de Caligula, ou encore Publius Cornelius Tacitus (Tacite), l’un des historiens romains les plus connus.
Cependant, ces travaux ont tous été écrits plusieurs décennies après que Pilate a été démis de ses fonctions de préfet de Judée. La « pierre de Pilate » est donc à ce jour la seule preuve directe de l’existence de Pilate qui, littéralement, a gravé sa valeur historique dans la pierre.
Pierre de Ponce Pilate au Musée d'Israël, Jérusalem - la seule découverte archéologique portant son nom
La pierre Pilate est un bloc endommagé (82 cm x 65 cm) de calcaire sculpté avec une inscription partiellement intacte attribuée et mentionnant Ponce Pilate, un préfet de la province romaine de Judée de 26 à 36 après JC. site archéologique de Césarée Maritima en 1961. L'artefact est particulièrement important car il s'agit d'une découverte archéologique d'une authentique inscription romaine du Ier siècle mentionnant le nom "Pontius Pilatus". Il est contemporain de la vie de Pilate et s'accorde avec ce que l'on sait de sa carrière rapportée. En effet, l'écriture constitue le premier enregistrement survivant et une preuve contemporaine de l'existence historique de cette personne; autrement connu du Nouveau Testament, de la littérature juive et de brèves mentions dans les histoires romaines rétrospectives, qui ont elles-mêmes survécu dans des copies encore plus récentes.
https://fr.aleteia.org/2018/06/20/archeologie-la-pierre-qui-prouve-que-ponce-pilate-a-bien-existe/
Lien : LES ACTES DE PILATE
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: L’inscription de Ponce Pilate
Au milieu du IIe siècle, Justin écrivit ces mots sur la mort de Jésus: “Vous pouvez lire tout ce récit dans les actes de Ponce-Pilate.” Selon Justin, ces registres faisaient aussi état des miracles opérés par Jésus, comme en témoigne ce qu’il écrit encore: “Or, qu’il ait accompli ces miracles, les actes de Ponce-Pilate vous en donnent la preuve.” S’il est vrai que ces “actes” ou registres officiels ont disparu, il est par contre très probable qu’ils aient existé au IIe siècle, ce qui permettait à Justin d’y renvoyer les lecteurs soucieux de contrôler ses dires.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: L’inscription de Ponce Pilate
Arlitto a écrit:Israël - Reportage à Césarée / La preuve archéologique de l'existence de Ponce Pilate
Visite d'une délégation de la Fédération Baptiste de France (FEEBF) au Parc National de Césarée, en Israël. Découverte archéologique d'une pierre mentionnant le nom de Ponce Pilate.
Reportage réalisé par Paul Ohlott
www.Actu-Chretienne.Net
C'est vrai que cette découverte est très chouette, il faut se souvenir qu'à une certaine époque, il n'y a pas si longtemps, de farouches opposants affirmaient que Ponce Pilate, tout comme Jésus, n'avait jamais existé.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: L’inscription de Ponce Pilate
Ponce Pilate est connu des lecteurs de la Bible pour son rôle dans le procès et l’exécution de Jésus (Mat. 27:1, 2, 24-26). Mais son nom apparaît également plusieurs fois dans des documents historiques de son époque. Selon un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary), les sources historiques profanes le concernant sont « plus nombreuses et plus détaillées que pour n’importe quel autre gouverneur romain de Judée ».
Le nom de Pilate revient très fréquemment dans les écrits de l’historien juif Josèphe, qui a relaté trois incidents liés aux difficultés qu’il a rencontrées lorsqu’il gouvernait la Judée. Un quatrième incident a été rapporté par l’historien juif Philon. Tacite, un écrivain romain qui a relaté l’histoire des empereurs de Rome, a confirmé que Ponce Pilate a ordonné l’exécution de Jésus sous le règne de Tibère.
En 1961, des archéologues qui travaillaient dans le théâtre antique de Césarée, en Israël, ont découvert une dalle de pierre où le nom de Pilate en latin apparaît clairement. L’inscription (voir ci-dessous) est incomplète, mais voici une traduction littérale des mots qui, pense-t-on, y figuraient à l’origine : « Aux dieux honorables (ce) Tiberiéum Ponce Pilate préfet de Judée a dédié. » Le Tiberiéum en question était probablement un temple en l’honneur de l’empereur romain Tibère.
Le nom de Pilate revient très fréquemment dans les écrits de l’historien juif Josèphe, qui a relaté trois incidents liés aux difficultés qu’il a rencontrées lorsqu’il gouvernait la Judée. Un quatrième incident a été rapporté par l’historien juif Philon. Tacite, un écrivain romain qui a relaté l’histoire des empereurs de Rome, a confirmé que Ponce Pilate a ordonné l’exécution de Jésus sous le règne de Tibère.
En 1961, des archéologues qui travaillaient dans le théâtre antique de Césarée, en Israël, ont découvert une dalle de pierre où le nom de Pilate en latin apparaît clairement. L’inscription (voir ci-dessous) est incomplète, mais voici une traduction littérale des mots qui, pense-t-on, y figuraient à l’origine : « Aux dieux honorables (ce) Tiberiéum Ponce Pilate préfet de Judée a dédié. » Le Tiberiéum en question était probablement un temple en l’honneur de l’empereur romain Tibère.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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