Le Coran est l’œuvre des nazaréens
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Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Rappel du premier message :
Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Des thèses, largement vérifiées, de Bardet, Théry et Bertuel : Le Coran est l’œuvre des nazaréens et en occurrence d'un prêtre judéo-chrétien (Waraqa Bin Nawfal), qui a converti Mahomet et les arabes au monothéisme
(thèse expliquée en détail dans le grand ouvrage de Joseph Bertuel : « L'Islam : Ses véritables origines »). Les discours et les allocutions de Mahomet, qui composent les sourates du Coran, tirent essentiellement leur racines sur les textes de la secte des nazaréens.
La création du Coran et du monothéisme arabe appelé Islam serait l’œuvre des nazaréens (secte des judéo-chrétiens), l'un d'eux est judéo-nazaréen, il s'appelle Waraqa Bin Nawfal, prêtre de la secte à la Mecque à l'époque de la jeunesse de Mahomet. Il est cousin à Khadija, la première femme de Mahomet, une juive convertie au christianisme de la secte nazaréenne des judéo-chrétiens.
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Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Des thèses, largement vérifiées, de Bardet, Théry et Bertuel : Le Coran est l’œuvre des nazaréens et en occurrence d'un prêtre judéo-chrétien (Waraqa Bin Nawfal), qui a converti Mahomet et les arabes au monothéisme
(thèse expliquée en détail dans le grand ouvrage de Joseph Bertuel : « L'Islam : Ses véritables origines »). Les discours et les allocutions de Mahomet, qui composent les sourates du Coran, tirent essentiellement leur racines sur les textes de la secte des nazaréens.
Waraqa ibn Nawfal est le cousin de Khadija, première épouse de Mahomet. Waraqa était selon certaines sources un prêtre converti au christianisme nestorien, prêcheur à la Mecque, qui y mourut en chrétien nestorien.
Date de décès : 1 janvier 610 ap. J.-C.
La création du Coran et du monothéisme arabe appelé Islam serait l’œuvre des nazaréens (secte des judéo-chrétiens), l'un d'eux est judéo-nazaréen, il s'appelle Waraqa Bin Nawfal, prêtre de la secte à la Mecque à l'époque de la jeunesse de Mahomet. Il est cousin à Khadija, la première femme de Mahomet, une juive convertie au christianisme de la secte nazaréenne des judéo-chrétiens.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Témoignage archéologique de l'hanifisme et de la non reconnaissance de Jésus en tant qu'envoyé de Dieu
Lors du premier califat des Omeyyades, Muʿāwiyah lui même ne reconnait pas Jésus comme Messie !
Sebeos, CHAPITRE XXXVI
Lettre du roi des Ismaélites à l’empereur des Grecs, Constantin.
— Moavia (Muʿāwiyah Ier), chef des Ismaélites, vient à Chalcédoine. — Il est vaincu par le Seigneur.
« Si tu veux vivre en paix, disait-il, renonce à ta vaine religion, dans laquelle tu as été élevé dès ton enfance. Renie ce Jésus et convertis-toi au grand Dieu que je sers, le dieu de notre père Abraham.
« Licencie la multitude de tes soldats et renvoie-les dans leur pays; et je ferai de toi un grand chef dans ces pays. J’enverrai des ostikans dans ta ville; je rechercherai tous les trésors et les ferai partager en quatre parts : trois pour moi et une pour toi. Je te donnerai aussi des troupes autant que tu voudras et prélèverai sur toi le tribut que tu pourras donner. Sinon, comment ce Jésus que tu nommes Christ, qui n’a pas pu se sauver lui-même des Juifs, pourrait-il te sauver de mes mains? »
Bible :
Matthieu 24:15
C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention! -
Daniel
A une époque fixée, il marchera de nouveau contre le midi; mais cette dernière fois les choses ne se passeront pas comme précédemment.
Des navires de Kittim s'avanceront contre lui; découragé, il rebroussera. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte. Des troupes se présenteront sur son ordre; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, [size22]elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur. Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté, et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.
Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.
Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué.
Le roi fera ce qu'il voudra; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira. Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous. Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix. C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense.
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Lors du premier califat des Omeyyades, Muʿāwiyah lui même ne reconnait pas Jésus comme Messie !
Sebeos, CHAPITRE XXXVI
Lettre du roi des Ismaélites à l’empereur des Grecs, Constantin.
— Moavia (Muʿāwiyah Ier), chef des Ismaélites, vient à Chalcédoine. — Il est vaincu par le Seigneur.
« Si tu veux vivre en paix, disait-il, renonce à ta vaine religion, dans laquelle tu as été élevé dès ton enfance. Renie ce Jésus et convertis-toi au grand Dieu que je sers, le dieu de notre père Abraham.
« Licencie la multitude de tes soldats et renvoie-les dans leur pays; et je ferai de toi un grand chef dans ces pays. J’enverrai des ostikans dans ta ville; je rechercherai tous les trésors et les ferai partager en quatre parts : trois pour moi et une pour toi. Je te donnerai aussi des troupes autant que tu voudras et prélèverai sur toi le tribut que tu pourras donner. Sinon, comment ce Jésus que tu nommes Christ, qui n’a pas pu se sauver lui-même des Juifs, pourrait-il te sauver de mes mains? »
Bible :
Matthieu 24:15
C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention! -
Daniel
A une époque fixée, il marchera de nouveau contre le midi; mais cette dernière fois les choses ne se passeront pas comme précédemment.
Des navires de Kittim s'avanceront contre lui; découragé, il rebroussera. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte. Des troupes se présenteront sur son ordre; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, [size22]elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur. Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté, et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.
Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.
Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué.
Le roi fera ce qu'il voudra; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira. Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous. Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix. C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Sebeos
Il est l'auteur du plus ancien écrit décrivant la religion des hagaristes de MHT si cher aux musulmans, Sans référence à Jésus mais uniquement à Abraham et à Moïse, et surtout avec la petite touche messianique du retour à Sion, la terre promise...
Il ajoutait : « Dieu a promis par serment ce pays à Abraham et à sa postérité après lui en toute éternité; il a agi selon sa promesse, lorsqu'il aimait Israël. Or vous, vous êtes les fils d'Abraham et Dieu réalise en vous la promesse faite à Abraham et à sa postérité. Aimez seulement le dieu d'Abraham, allez vous emparer de votre territoire, que Dieu a donné à votre père Abraham, et personne ne pourra vous résister dans le combat, car Dieu est avec vous.
Paul
Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous, je voudrais être maintenant auprès de vous, et changer de langage, car je suis dans l'inquiétude à votre sujet.
Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ?. Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère ; Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point ! éclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de L'enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée. Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l'Écriture ? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre. C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
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Il est l'auteur du plus ancien écrit décrivant la religion des hagaristes de MHT si cher aux musulmans, Sans référence à Jésus mais uniquement à Abraham et à Moïse, et surtout avec la petite touche messianique du retour à Sion, la terre promise...
Il ajoutait : « Dieu a promis par serment ce pays à Abraham et à sa postérité après lui en toute éternité; il a agi selon sa promesse, lorsqu'il aimait Israël. Or vous, vous êtes les fils d'Abraham et Dieu réalise en vous la promesse faite à Abraham et à sa postérité. Aimez seulement le dieu d'Abraham, allez vous emparer de votre territoire, que Dieu a donné à votre père Abraham, et personne ne pourra vous résister dans le combat, car Dieu est avec vous.
Paul
Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous, je voudrais être maintenant auprès de vous, et changer de langage, car je suis dans l'inquiétude à votre sujet.
Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ?. Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère ; Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point ! éclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de L'enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée. Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l'Écriture ? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre. C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
Qui était Sebeos ???
- Spoiler:
- PSEUDO-SÉBÉOS,
TEXTE ARMÉNIENTRADUIT ET ANNOTÉ PAR FRÉDÉRIC MACLER.Le texte de Sébéos, dans les deux éditions qui en ont été données, a été divisé en trois parties d'inégale longueur et d'inégale importance. La première partie fut traduite par Langlois sous le nom de Pseudo-Agathange. Il y attachait de l'importance, surtout à cause des renseignements inédits que fournissait une source y indiquée, Marabas, et qui ne concordaient pas avec ceux donnés par Moïse de Khoren. La troisième partie, qui constitue à elle seule l'œuvre de Sébéos, évêque de la satrapie des Mamikoniens, a été traduite et annotée par nous dans le courant de l'année dernière.Reste la deuxième partie, mise, dans les éditions, sous le couvert de Sébéos, et qui peut à la rigueur être de lui. Nous y reviendrons dans un instant.L'importance de l'œuvre historique de Sébéos, dès sa publication, n'avait échappé à personne. Déjà, en 1862, un orientaliste dont le nom est demeuré assez inconnu, annonçait en ces termes la publication d'une chronique, publication qui devait être entourée de grands mystères, puisque l'auteur n'osait pas donner le nom du chroniqueur, mais dont la description nous semble bien répondre au signalement de l'œuvre de Sébéos : « . . . et très prochainement nous publierons une chronique arménienne inédite d'après un manuscrit qui a été copié sur l'original unique existant à la bibliothèque d'Etchmiadzin. Cet ouvrage est d'un grand intérêt et s'il ne peut être mis, pour le style, sur le même rang que celui de Moïse de Khoren, il lui cède peu du moins pour l'ancienneté et les notions historiques. Cet auteur est du commencement du viie siècle, il est précieux surtout pour les renseignements qu'il donne sur les événements de son temps... » Et quelques lignes plus bas, l'éditeur du Journal asiatique de Constantinople ajoutait : « C'est pour donner un commencement à ce projet que nous allons publier l'ouvrage historique précité; il est un des plus anciens; il est inédit, il sera comme le prodrome de cette collection, et, si nous trouvons de l'encouragement pour ce projet, nous nous mettrons à l'œuvre avec ardeur. »Il faut croire que l'encouragement désiré fit défaut à Gayol, car il ne donna pas suite à son projet et la chronique annoncée ne vit pas le jour. Il s'agissait, à n'en pas douter, de l'œuvre de Sébéos.Dans la première édition de Sébéos, donnée à Constantinople en 1851 par Thaddée Mihrtad Mihrtadiantz, le titre : Histoire d'Héraclius par l'évêque Sébéos figure en tête de l'ouvrage et de la première partie (le Pseudo-Agathange de Langlois). Ce titre est reproduit avec une variante en tête de la deuxième partie (notre Pseudo-Sébéos), p. 27 : Histoire de Sébéos évêque ; puis vient le sommaire et la mention de la deuxième partie. Enfin, p. 45, le même titre écourté : Histoire de Sébéos évêque, suivi du sommaire et de la mention : Troisième partie.Dans l'édition donnée par Patkanian en 1879 à Saint-Pétersbourg, il en va autrement. En tête de l'ouvrage (p. 1) se trouve la mention : Première partie. De même, p. 11, la mention : Deuxième partie. Le titre d'Histoire d'Héraclius par l'évêque Sébéos n'est donné qu'au commencement de la troisième partie. Ceci prouve que Patkanian avait de forts doutes sur l'authenticité de la deuxième partie de l'histoire de Sébéos.
Il en était de même de Brosset, pour qui la deuxième partie du livre imprimé sous son nom [Sébéos] n'est évidemment pas de lui, ou plutôt c'est l'œuvre d'un écrivain très postérieur au viie siècle. Ainsi nous n'avons pas à discuter son témoignage, où se trouve d'ailleurs une erreur manifeste, la 2e année d'Honorius, qui serait l'an 397 de J.-C., fixée comme date de l'extinction des Arsacides» Il n'était du reste pas nécessaire de relever cette erreur chronologique pour mettre en doute l'authenticité de notre deuxième partie. Elle est en effet précédée d'un sommaire où l'on donne comme sources Moïse de Khoren et Etienne de Taron. Or ce dernier écrivain retrace les événements de son temps jusqu'en l'an 1004; il ne saurait donc avoir servi de source à un historien du viie siècle.
La difficulté n'avait pas échappé à Mihrtadiantz, le premier éditeur de Sébéos. Dans son introduction, il donne quelques renseignements sur la découverte du ou plutôt des manuscrits qui renfermaient le texte de Sébéos. Il en mentionne un premier, dans lequel ne figurait pas la préface; il était écrit en bolorgir, sur papier de coton, et paraissait être du xvie siècle. Au milieu, il y avait une prière de saint Jacques de Mdzbin pour le moment de la mort. A la fin, il y avait : « fut écrit . . . en l'an 1017 [de l’ère arménienne]... au couvent de Marmasên . . . par la main . . . du père Yusik... etc. » Et le titre était : « Histoire de Sébéos sur Héraclius. »
L'autre manuscrit qui servit à Mihrtadiantz pour établir son texte fut écrit en l'an 1121 de l'ère arménienne à Balês (Bitlis), dans le couvent de saint Jean Karapet. Au commencement, la mention : « De Sébéos évêque, sur Héraclius » et Mihrtadiantz ajouta, pour compléter le titre : Histoire (patmuthiun). Puis il en arrive à expliquer comment Etienne de Taron peut servir de source à Sébéos : On ne connaît qu'un Etienne de Taron, surnommé Asolik; il est du commencement du xie siècle. Qui est alors le Taronatsi mentionné dans le sommaire de Pseudo-Sébéos? Si c'est Asolik, Sébéos ne peut pas être du viie siècle; il serait au plus tôt du xiie. Mais ce n'est pas possible, puisqu'il raconte, en témoin oculaire, ce qui s'est passé au viie siècle. Mihrtadiantz se tire d'affaire en supposant qu'il y a deux Etienne de Taron, l'un surnommé Asolik, du xie siècle, celui que nous connaissons par son Histoire universelle; l'autre, parfaitement inconnu jusqu'à présent, aurait servi de source à Pseudo-Sébéos et serait donc antérieur au viie siècle; mais cette solution ne parait pas satisfaisante à Mihrtadiantz, et il propose encore de voir dans Sébéos et dans le premier Etienne de Taron un seul et même personnage.
La deuxième partie de Sébéos, que nous dénommerons dès maintenant Pseudo-Sébéos, est précédée d'un sommaire où l'on mentionne Moïse de Khoren et Etienne de Taron comme sources véridiques et dignes de foi. Si le renseignement est exact, Pseudo-Sébéos serait donc un auteur du xie ou du xiie siècle, et son œuvre serait à rapprocher du genre de χρονογραφειον συντομον dont Schoene a donné des exemples dans son édition de la Chronique d'Eusèbe; ce serait simplement une compilation des deux auteurs précités, comme l'a déjà fait observer Baumgartner. C'est possible. Mais il est à remarquer que les sommaires placés en tête des chapitres font défaut dans le manuscrit de l'Académie [de Saint-Pétersbourg?].Si l'on fait abstraction du sommaire, Pseudo-Sébéos ne cite qu'une source, à laquelle il a puisé quelques renseignements : l'histoire ecclésiastique de Socrate.
Il ne faut pas perdre de vue que Pseudo-Sébéos ne poursuit pas sa Chronographie jusqu'au xi' siècle. s'arrête exactement à l'endroit où s'achève l'ouvrage de Sébéos, c'est-à-dire à la chute des Sassanides et à la conquête des Arabes dans la Syrie septentrionale. D'autre part, les rapprochements littéraires, les membres de phrase identiques ne manquent pas chez Pseudo-Sébéos, qui se retrouvent les mêmes chez Etienne de Taron. Serait-ce alors ce dernier qui copierait Pseudo-Sébéos, et un copiste postérieur, frappé de cette quasi-identité et croyant vraiment que Pseudo-Sébéos est l'œuvre de Sébéos, aurait-il ajouté le sommaire en question ?
Jusqu'à preuve plus convaincante, la discussion reste encore ouverte, bien que nous penchions à dater Pseudo-Sébéos du viie siècle, c'est-à-dire de l'époque à laquelle s'arrête son récit.
Pseudo-Sébéos est renfermé dans les pages 11-21 de l'édition de Sébéos donnée par Patkanian. Il se compose de quatre parties distinctes : 1° une liste des Arsacides de Perse; 2° un document sur l'origine des Mamikoniens, que l’on peut à la rigueur considérer comme une intercalation ; 3° le synchronisme des Sassanides, des rois d'Arménie et des empereurs de Byzance, jusqu'à la fin du royaume d'Arménie; 4° le synchronisme des rois de Perse et des empereurs de Byzance, jusqu'à la chute des Sassanides. On remarquera la ressemblance de certaines données de ce document avec la fin de la première partie (Pseudo-Agathange de Langlois); le fragment extrait du livre de Mar Abas dans Pseudo-Agathange (Sébéos, éd. Patkan., p. 9, l. 28 et suiv.) s'arrête vraisemblablement avant la liste des Arsacides; on aura complété plus tard, d'une manière assez fantaisiste, la liste des Arsacides de Perse, en la faisant suivre d'une liste des rois arsacides d'Arménie.
La partie la plus importante de Pseudo-Sébéos est le triple synchronisme des Sassanides, des rois d'Arménie et des empereurs de Byzance ; nous croyons utile de dresser dans un tableau placé à la fin de cet article les données fournies par ce document, jusqu'à présent utilisable par les seuls arménisants.
La dernière partie de Pseudo-Sébéos donne le synchronisme des rois de Perse et des empereurs byzantins, jusqu'à la chute des Sassanides. Il serait dès lors loisible de dresser un tableau dans le genre de celui mentionné ci-dessus. Nous ne l'avons pas fait, pour ne pas abuser de la place qui nous est accordée dans les colonnes de ce Journal.
Avec ses variantes, le texte de Pseudo-Sébéos apparaît comme une petite chronique (χρονογραφειον) dont les divergences avec les textes similaires sont plus apparentes que réelles. Il en est de l'arménien comme du syriaque et des autres langues, où les lettres de l'alphabet servent également de chiffres ; une lettre mal lue, un moment d'inattention du copiste peuvent produire des écarts de plusieurs années. La faute d'un scribe n'infirme en rien l'importance du document transmis par lui aux âges suivants.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: Le Coran est l’œuvre des nazaréens
Les judéo-nazaréens
Une force, spirituelle, sans laquelle l’islam n’aurait pas pu naître, la secte des judéo-nazaréens.
Leur existence, très mal connue jusqu’à ces dernières années, a été mise en valeur par Ray A. Pritz dans son étude Nazarene Jewish Christianity…
Rappelons que c’est ce chercheur qui les a baptisés « judéo-nazaréens » pour éviter les ambiguïtés du vocable « nazaréens » sous lequel ils étaient connus jusqu’ici.
Il s’agit d’une déviation des chrétiens d’origine juive appartenant à la communauté du premier évêque de Jérusalem, Jacques (l’apôtre Jacques le Mineur ou le « frère de Jésus » Jacques le Juste ? ; la question est pendante), mort martyr en 62 après J.C. Ces judéo-nazaréens (avec E.M. Gallez, adoptons cette dénomination qui, à défaut d’être reconnue par tous les islamisants, a le mérite d’être claire) croient que Jésus n’est pas mort (il y aurait eu une substitution), mais qu’il est gardé en réserve au ciel dans une perspective politique de conquête du monde.
Parmi les écrits qui expriment cette idéologie politico-religieuse, il faut détacher le Deuxième livre de Baruch ou Livre syriaque de Baruch, un apocryphe datant des années 80 après Jésus-Christ. Tout en prônant l’observation scrupuleuse de la Loi dans le présent, ce texte annonce dans l’avenir un monde nouveau et bien concret, qui viendra sur la terre après les douze époques de cette vallée de larmes. Alors, le Messie, qui est comparé à une vigne et aussi à une source d’eau vive, régnera sur le monde entier, et Jérusalem sera rebâtie. Ce n’est qu’au terme du règne messianique qu’aura lieu la résurrection des corps : « C’est pour toute la terre que cela arrivera… Dès que sera accompli ce qui doit arriver dans ces parties (du temps), le Messie commencera de se révéler ».
Il y a dans ces textes, « Une vision dialectique du monde », selon l’expression d’E.M. Gallez. En effet, les judéo-nazaréens se distinguent de façon polémique des judéo-chrétiens (les chrétiens de Palestine) et des juifs orthodoxes. Aux chrétiens (ne reconnaissant que leur seul Évangile, copié de celui de Matthieu, à l’exclusion des autres), ils reprochent d’avoir contaminé de paganisme la pure tradition juive, le Messie-Jésus ne devant pas être « mêlé » à Dieu. Aux juifs, ils ne pardonnent pas la lapidation de Jacques le Juste, la non reconnaissance du Messie, et surtout l’introduction, dans le corpus des livres sacrés, de la Mishna et des Talmudin, qui donnent une fausse interprétation de la Tora. Ils sont donc les représentants de la vérité entre deux erreurs opposées.
Comme tous les hétérodoxes, les judéo-nazaréens auront tendance à se diviser, et au Proche-Orient, ce morcellement s’inscrit dans la géographie, chaque groupe sectaire possédant un ou plusieurs villages ou quartiers d’une ville. Et comme ceux-ci vivent habituellement en autarcie, leur religion peut parfaitement rester ignorée du monde intellectuel, même pendant plusieurs siècles. Cela doit être particulièrement vrai pour les judéo-nazaréens qui étaient coupés du monde religieux juif et chrétien. Ces coutumes expliquent l’ignorance et les confusions faites par les Pères de l’Église, qui ont voulu appréhender le phénomène du développement des hérésies qui s’étendent, en particulier en Syrie, dans les premiers siècles après Jésus-Christ. En ce qui concerne les judéo-nazaréens, la plupart des exégètes sont incapables de les définir clairement. C’est le cas par exemple de saint Jérôme qui en 404 écrit à saint Augustin à leur propos : « Tandis qu’ils veulent tout ensemble être juifs et chrétiens, (ces hérétiques) ne sont ni juifs ni chrétiens ».
En réalité, ils voulaient fortement se distinguer des uns et des autres ! Aussi bien le petit nombre de documents que nous possédons sur cette secte ne signifie pas qu’elle n’a pas existé et même prospéré, non seulement jusqu’au IV siècle, mais bien au-delà, contrairement à l’opinion de Ray A. Pritz. En effet, celui-ci ignore un témoignage capital qui n’a pas échappé à un autre chercheur, Simon Claude Mimouni, à savoir celui du pèlerin anonyme de Plaisance qui, vers 570, visita la Palestine. Il fait état d’une communauté d’Hébreux qui ne s’entendaient pas avec les chrétiens, mais qui n’étaient pas non plus des juifs talmudistes. Il ne pouvait s’agir que de judéo-nazaréens, analyse E.M. Gallez, qui donne d’autres preuves épigraphiques se trouvant en particulier dans des villages ruinés du plateau du Golan. Mais le texte capital qui nous fournit la preuve que, au VII siècle, les judéo- nazaréens n’avaient nullement disparu, c’est… le Coran lui-même, aussi curieux que cela puisse paraître. Mais le Coran étudié, non avec les lunettes roses de la légende musulmane, mais avec les outils de l’analyse historique et théologique utilisés par E.M. Gallez.
En effet, le Coran que nous connaissons mentionne un « coran » auquel il se réfère, et cela soixante-cinq fois. Comme il ne peut pas se référer à lui-même, il s’agit bien d’un autre texte. Quel est-il ? Pour répondre à la question, il faut faire appel à l’étymologie.
Le Mot Quran vient de Qara, verbe hébreu signifiant crier, lire ou réciter en public.
C’est également le sens du syriaque qorono qui désignait un florilège chrétien d’extraits bibliques, destiné à la lecture publique, appelé aussi « lectionnaire ». Cela s’applique parfaitement à l’usage que les musulmans firent du Coran élaboré par les califes à partir du VIIIee siècle, qui servait à des lectures journalières. Mais de quel lectionnaire s’agit-il dans les sourates qui parlent du « coran » ? La Sourate 3, 113 fait allusion à « Une communauté debout (umma) (qui) récite les versets de Dieu durant la nuit et ils se prosternent. »
Ce n’est évidemment pas la communauté naissante des musulmans, mais une autre, qui est désignée ailleurs (Sourate 5, 66) : « Parmi eux (les Juifs), il y a une communauté qui va sans dévier ». Cette communauté qui, selon une tradition biblique ancienne, se lève la nuit pour réciter des psaumes, est évidemment celle de l’auteur qui, n’étant pas un Juif orthodoxe (ceux-ci constituent l’autre communauté qui « dévie »), ne peut que faire partie du groupe judéo-nazaréen qui nous occupe. Des citations de nombreuses autres sourates viennent conforter cette analyse d’Edouard-Marie Gallez.
Ainsi, nous avons la preuve que les judéo-nazaréens n’avaient pas du tout disparu au début du VIIe siècle, puisque leur lectionnaire, avec le Pentateuque (tora) et l’Évangile (celui de Matthieu, injil), se retrouve dans l’actuel Coran. A partir de ce moment, nous avons une « grille » qui va nous faire avancer dans l’explication des événements qui vont se produire dans la première moitié du VIIe siècle. Cette découverte d’Edouard-Marie Gallez va lui permettre de bâtir une hypothèse scientifique qui va « coller » à la réalité géographique et historique.
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Une force, spirituelle, sans laquelle l’islam n’aurait pas pu naître, la secte des judéo-nazaréens.
Leur existence, très mal connue jusqu’à ces dernières années, a été mise en valeur par Ray A. Pritz dans son étude Nazarene Jewish Christianity…
Rappelons que c’est ce chercheur qui les a baptisés « judéo-nazaréens » pour éviter les ambiguïtés du vocable « nazaréens » sous lequel ils étaient connus jusqu’ici.
Il s’agit d’une déviation des chrétiens d’origine juive appartenant à la communauté du premier évêque de Jérusalem, Jacques (l’apôtre Jacques le Mineur ou le « frère de Jésus » Jacques le Juste ? ; la question est pendante), mort martyr en 62 après J.C. Ces judéo-nazaréens (avec E.M. Gallez, adoptons cette dénomination qui, à défaut d’être reconnue par tous les islamisants, a le mérite d’être claire) croient que Jésus n’est pas mort (il y aurait eu une substitution), mais qu’il est gardé en réserve au ciel dans une perspective politique de conquête du monde.
Parmi les écrits qui expriment cette idéologie politico-religieuse, il faut détacher le Deuxième livre de Baruch ou Livre syriaque de Baruch, un apocryphe datant des années 80 après Jésus-Christ. Tout en prônant l’observation scrupuleuse de la Loi dans le présent, ce texte annonce dans l’avenir un monde nouveau et bien concret, qui viendra sur la terre après les douze époques de cette vallée de larmes. Alors, le Messie, qui est comparé à une vigne et aussi à une source d’eau vive, régnera sur le monde entier, et Jérusalem sera rebâtie. Ce n’est qu’au terme du règne messianique qu’aura lieu la résurrection des corps : « C’est pour toute la terre que cela arrivera… Dès que sera accompli ce qui doit arriver dans ces parties (du temps), le Messie commencera de se révéler ».
Il y a dans ces textes, « Une vision dialectique du monde », selon l’expression d’E.M. Gallez. En effet, les judéo-nazaréens se distinguent de façon polémique des judéo-chrétiens (les chrétiens de Palestine) et des juifs orthodoxes. Aux chrétiens (ne reconnaissant que leur seul Évangile, copié de celui de Matthieu, à l’exclusion des autres), ils reprochent d’avoir contaminé de paganisme la pure tradition juive, le Messie-Jésus ne devant pas être « mêlé » à Dieu. Aux juifs, ils ne pardonnent pas la lapidation de Jacques le Juste, la non reconnaissance du Messie, et surtout l’introduction, dans le corpus des livres sacrés, de la Mishna et des Talmudin, qui donnent une fausse interprétation de la Tora. Ils sont donc les représentants de la vérité entre deux erreurs opposées.
Comme tous les hétérodoxes, les judéo-nazaréens auront tendance à se diviser, et au Proche-Orient, ce morcellement s’inscrit dans la géographie, chaque groupe sectaire possédant un ou plusieurs villages ou quartiers d’une ville. Et comme ceux-ci vivent habituellement en autarcie, leur religion peut parfaitement rester ignorée du monde intellectuel, même pendant plusieurs siècles. Cela doit être particulièrement vrai pour les judéo-nazaréens qui étaient coupés du monde religieux juif et chrétien. Ces coutumes expliquent l’ignorance et les confusions faites par les Pères de l’Église, qui ont voulu appréhender le phénomène du développement des hérésies qui s’étendent, en particulier en Syrie, dans les premiers siècles après Jésus-Christ. En ce qui concerne les judéo-nazaréens, la plupart des exégètes sont incapables de les définir clairement. C’est le cas par exemple de saint Jérôme qui en 404 écrit à saint Augustin à leur propos : « Tandis qu’ils veulent tout ensemble être juifs et chrétiens, (ces hérétiques) ne sont ni juifs ni chrétiens ».
En réalité, ils voulaient fortement se distinguer des uns et des autres ! Aussi bien le petit nombre de documents que nous possédons sur cette secte ne signifie pas qu’elle n’a pas existé et même prospéré, non seulement jusqu’au IV siècle, mais bien au-delà, contrairement à l’opinion de Ray A. Pritz. En effet, celui-ci ignore un témoignage capital qui n’a pas échappé à un autre chercheur, Simon Claude Mimouni, à savoir celui du pèlerin anonyme de Plaisance qui, vers 570, visita la Palestine. Il fait état d’une communauté d’Hébreux qui ne s’entendaient pas avec les chrétiens, mais qui n’étaient pas non plus des juifs talmudistes. Il ne pouvait s’agir que de judéo-nazaréens, analyse E.M. Gallez, qui donne d’autres preuves épigraphiques se trouvant en particulier dans des villages ruinés du plateau du Golan. Mais le texte capital qui nous fournit la preuve que, au VII siècle, les judéo- nazaréens n’avaient nullement disparu, c’est… le Coran lui-même, aussi curieux que cela puisse paraître. Mais le Coran étudié, non avec les lunettes roses de la légende musulmane, mais avec les outils de l’analyse historique et théologique utilisés par E.M. Gallez.
En effet, le Coran que nous connaissons mentionne un « coran » auquel il se réfère, et cela soixante-cinq fois. Comme il ne peut pas se référer à lui-même, il s’agit bien d’un autre texte. Quel est-il ? Pour répondre à la question, il faut faire appel à l’étymologie.
Le Mot Quran vient de Qara, verbe hébreu signifiant crier, lire ou réciter en public.
C’est également le sens du syriaque qorono qui désignait un florilège chrétien d’extraits bibliques, destiné à la lecture publique, appelé aussi « lectionnaire ». Cela s’applique parfaitement à l’usage que les musulmans firent du Coran élaboré par les califes à partir du VIIIee siècle, qui servait à des lectures journalières. Mais de quel lectionnaire s’agit-il dans les sourates qui parlent du « coran » ? La Sourate 3, 113 fait allusion à « Une communauté debout (umma) (qui) récite les versets de Dieu durant la nuit et ils se prosternent. »
Ce n’est évidemment pas la communauté naissante des musulmans, mais une autre, qui est désignée ailleurs (Sourate 5, 66) : « Parmi eux (les Juifs), il y a une communauté qui va sans dévier ». Cette communauté qui, selon une tradition biblique ancienne, se lève la nuit pour réciter des psaumes, est évidemment celle de l’auteur qui, n’étant pas un Juif orthodoxe (ceux-ci constituent l’autre communauté qui « dévie »), ne peut que faire partie du groupe judéo-nazaréen qui nous occupe. Des citations de nombreuses autres sourates viennent conforter cette analyse d’Edouard-Marie Gallez.
Ainsi, nous avons la preuve que les judéo-nazaréens n’avaient pas du tout disparu au début du VIIe siècle, puisque leur lectionnaire, avec le Pentateuque (tora) et l’Évangile (celui de Matthieu, injil), se retrouve dans l’actuel Coran. A partir de ce moment, nous avons une « grille » qui va nous faire avancer dans l’explication des événements qui vont se produire dans la première moitié du VIIe siècle. Cette découverte d’Edouard-Marie Gallez va lui permettre de bâtir une hypothèse scientifique qui va « coller » à la réalité géographique et historique.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
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