"Nos deux cerveaux"
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"Nos deux cerveaux"
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"Nos deux cerveaux"
Les scientifiques ont récemment découvert que nous avons, en plus des cellules grises de notre tête, une sorte de « cerveau » dans le ventre. Existe-t-il des correspondances entre ces deux cerveaux ?
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Avec la découverte et l’intérêt récent porté à notre « deuxième cerveau », se greffe une quantité de questions auxquelles on ne peut échapper : quelle sorte de lien existe-t-il entre ce cerveau des entrailles et notre cerveau principal ?
Comment un aussi riche circuit de neurones - plus de 100 millions - camouflé dans notre ventre fait-il pour « dialoguer » avec notre tête ? Le dialogue se fait-il dans les deux sens et comment se manifeste-t-il ?
A toutes ces questions, le Professeur Derkinderen répond avec précision et pédagogie. Il nous éclaire sur les canaux de diffusion de notre « deuxième cerveau » et sur les influences que nos deux cerveaux exercent l’un sur l’autre. La science a encore énormément de choses à découvrir sur ce sujet, mais les connaissances actuelles exposées dans cette vidéo sont d’ores et déjà passionnantes.
Comment nos deux cerveaux sont-ils liés ?
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Les scientifiques ont récemment découvert que nous avons, en plus des cellules grises de notre tête, une sorte de « cerveau » dans le ventre. Existe-t-il des correspondances entre ces deux cerveaux ? Une vidéo thinkovery.com.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: "Nos deux cerveaux"
Techniques pour Activer Le Deuxième Cerveau - Mantak Chia en Français
Les scientifiques britanniques ont découvert que nous avons un deuxième
cerveau.
L’humain est une batterie biologique très importante qui peut être chargée.
Cette batterie peut aussi stocker et obtenir de l'énergie.
Alors que certaines personnes dépendent du café, dépendent de la cigarette
pour stimuler le corps, nous nourrissons le corps pour nous donner de
l'énergie.
Les scientifiques britanniques ont découvert que nous avons un deuxième
cerveau.
L’humain est une batterie biologique très importante qui peut être chargée.
Cette batterie peut aussi stocker et obtenir de l'énergie.
Alors que certaines personnes dépendent du café, dépendent de la cigarette
pour stimuler le corps, nous nourrissons le corps pour nous donner de
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
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Re: "Nos deux cerveaux"
L’intestin, notre second cerveau ?
« Avoir le ventre noué, des papillons dans l’estomac » « Se mettre la rate au court-bouillon » « Se faire de la bile »… Bien avant que la réalité scientifique ne leur donne raison, les expressions populaires mettaient en avant le lien étroit entre notre ventre et nos émotions…
Aujourd’hui, nous savons que 200 millions de neurones sont présents au niveau de l’intestin et que ce système nerveux entérique communique de manière étroite avec le système nerveux central.
Plus récemment, des études ont suggéré qu’en plus de ses fonctions métaboliques et immunitaires, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Et aujourd’hui, les chercheurs se penchent sur les liens possibles entre un déséquilibre du microbiote intestinal et certains troubles psychiques : stress, dépression mais aussi maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…).
Que dévoilent concrètement les dernières études scientifiques ? Quels espoirs pour la prévention et la santé à long terme ?
L’axe intestin-cerveau : une interaction permanente
L’intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. Cette connexion est bidirectionnelle et se fait, avant tout, par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome.
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95% de la sérotonine est produite au niveau de l’intestin et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin via le nerf vague. La sérotonine est un neurotransmetteur, parfois aussi appelé «hormone de la sérénité» qui régule une vaste gamme de fonctions comme l’humeur ou le comportement.
Entre le cerveau et l’intestin, un troisième acteur s’est glissé : le microbiote intestinal qui prendrait part également à ce mystérieux dialogue.
Le rôle du microbiote intestinal dans la communication intestin-cerveau
Le microbiote intestinal correspond à l’ensemble des micro-organismes qui colonisent le tube digestif. Il est peuplé de plus de 10 000 milliards de micro-organismes. C’est 10 fois plus que le nombre de cellules du corps. Les bactéries sont largement représentées, avec plus de 1 000 espèces et 7000 souches différentes parmi lesquelles on retrouve essentiellement les familles suivantes : Bacteroidetes et Firmicutes.
Le microbiote intestinal influencerait donc les fonctions de l’organisme, au-delà de ses rôles métaboliques et de barrière vis-à-vis des agressions extérieures. Sa participation à l’axe intestin-cerveau conduit même à penser qu’en cas de déséquilibre, il pourrait jouer un rôle dans de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques.
Quel est le rôle du microbiote intestinal sur le stress, l’anxiété ou la dépression… ?
Même si les mécanismes ne sont pas encore clairement élucidés, on sait que le microbiote intestinal agit sur le cerveau, par les voies sanguines et nerveuses via la sécrétion et libération de certaines molécules.
Cette communication intestin/cerveau a conduit les chercheurs à s’intéresser aux liens possibles entre un déséquilibre au niveau du microbiote intestinal et certains troubles psychiques fréquemment rencontrés, comme le stress ou l’anxiété.
Chez les souris axéniques (sans microbiote intestinal), une recherche a montré une hypersensibilité au stress avec une augmentation de la concentration sanguine d’une hormone liée au stress, la corticostérone, chez ces animaux. En corollaire, d’autres études ont montré que l’administration de bactéries probiotiques à des rats et des souris permettait d’atténuer la libération de corticostérone provoquée par des situations stressantes.
Des études ont également constaté des modifications de la composition du microbiote intestinal chez les rongeurs présentant un comportement dépressif.
Chez l’homme, la présence d’une dysbiose chez les patients dépressifs a également été examinée. Des chercheurs ont comparé la composition du microbiote intestinal de 37 individus souffrant de dépression à un groupe témoin de 18 individus. Une sous-représentation des Bacteroidetes avec une sur-représentation du genre Alistipes a été observée chez les individus souffrant de dépression.
D’ailleurs, récemment, une équipe de chercheurs américains a montré que des femmes ayant consommé durant un mois un produit laitier enrichi en probiotiques accordaient moins d’attention à des stimuli émotionnels négatifs, comme des visages exprimant de la peur ou de l’anxiété… Des recherches à poursuivre !
Microbiote intestinal et autisme
La possible implication du microbiote intestinal dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] fait aussi l’objet d’intéressants travaux de recherche. Des études pilotes ont comparé les microbiotes d’enfants autistes à ceux d’enfants témoins, et ont rapporté des différences notables. Toutefois, les conclusions de ces travaux ne sont pas consensuelles car des bactéries différentes ont été mises en cause selon les études. Ces recherches doivent donc être poursuivies.
Un lien possible entre microbiote intestinal et maladies neuro-dégénératives ?
Deux hypothèses de travail sont évoquées pour ce type de maladies : l’action du microbiote intestinal sur le système immunitaire d’une part et l’axe cerveau-intestin d’autre part.
Sclérose en plaques (SEP)
Dans la sclérose en plaques (SEP), les hypothèses à date sont fondées sur des études expérimentales conduites chez l’animal uniquement. Les données sont encore indirectes, mais le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle dans l’apparition ou le développement de la maladie, de part notamment ses fonctions immunitaires.
Les mécanismes complets en cause ne sont pas encore clarifiés. Des études sont en cours chez l’Homme pour rechercher l’existence de potentielles dysbioses dans la SEP.
Maladie de Parkinson
Une étude finlandaise récente a mis en évidence des différences notables entre la composition des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et un groupe témoin. Dans cette étude, la relative abondance d’entérobactéries chez les patients atteints de la maladie de Parkinson a été associée positivement à la sévérité des symptômes d’instabilité posturale et de difficultés à la marche.
Une autre étude a montré une altération de la barrière épithéliale intestinale chez les patients atteints de Parkinson. Comme pour la sclérose en plaques, les études sont encore expérimentales et doivent être complétées par des recherches complémentaires.
C’est également le cas pour la maladie d’Alzheimer où les chercheurs s’attachent à mieux comprendre les liens entre le fonctionnement du microbiote intestinal et des dérèglements qui surviennent au cours du vieillissement normal et de la maladie d’Alzheimer.
Les chiffres clés
200 millions ...
C’est le nombre de neurones abrités dans le système nerveux entérique - Soit autant que dans le cerveau d’un chat ou d’un chien
95% de la sérotonine ...
Est produite au niveau de l’intestin
2ème cerveau ...
C’est ainsi que l’on nomme aussi parfois l’intestin
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« Avoir le ventre noué, des papillons dans l’estomac » « Se mettre la rate au court-bouillon » « Se faire de la bile »… Bien avant que la réalité scientifique ne leur donne raison, les expressions populaires mettaient en avant le lien étroit entre notre ventre et nos émotions…
Aujourd’hui, nous savons que 200 millions de neurones sont présents au niveau de l’intestin et que ce système nerveux entérique communique de manière étroite avec le système nerveux central.
Plus récemment, des études ont suggéré qu’en plus de ses fonctions métaboliques et immunitaires, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Et aujourd’hui, les chercheurs se penchent sur les liens possibles entre un déséquilibre du microbiote intestinal et certains troubles psychiques : stress, dépression mais aussi maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…).
Que dévoilent concrètement les dernières études scientifiques ? Quels espoirs pour la prévention et la santé à long terme ?
L’axe intestin-cerveau : une interaction permanente
L’intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. Cette connexion est bidirectionnelle et se fait, avant tout, par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome.
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95% de la sérotonine est produite au niveau de l’intestin et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin via le nerf vague. La sérotonine est un neurotransmetteur, parfois aussi appelé «hormone de la sérénité» qui régule une vaste gamme de fonctions comme l’humeur ou le comportement.
Entre le cerveau et l’intestin, un troisième acteur s’est glissé : le microbiote intestinal qui prendrait part également à ce mystérieux dialogue.
Le rôle du microbiote intestinal dans la communication intestin-cerveau
Le microbiote intestinal correspond à l’ensemble des micro-organismes qui colonisent le tube digestif. Il est peuplé de plus de 10 000 milliards de micro-organismes. C’est 10 fois plus que le nombre de cellules du corps. Les bactéries sont largement représentées, avec plus de 1 000 espèces et 7000 souches différentes parmi lesquelles on retrouve essentiellement les familles suivantes : Bacteroidetes et Firmicutes.
Des recherches récentes ont suggéré que le microbiote intestinal prendrait part à la communication entre l’intestin et le cerveau et jouerait ainsi un rôle sur le fonctionnement cérébral.
Le microbiote intestinal influencerait donc les fonctions de l’organisme, au-delà de ses rôles métaboliques et de barrière vis-à-vis des agressions extérieures. Sa participation à l’axe intestin-cerveau conduit même à penser qu’en cas de déséquilibre, il pourrait jouer un rôle dans de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques.
Quel est le rôle du microbiote intestinal sur le stress, l’anxiété ou la dépression… ?
Même si les mécanismes ne sont pas encore clairement élucidés, on sait que le microbiote intestinal agit sur le cerveau, par les voies sanguines et nerveuses via la sécrétion et libération de certaines molécules.
Cette communication intestin/cerveau a conduit les chercheurs à s’intéresser aux liens possibles entre un déséquilibre au niveau du microbiote intestinal et certains troubles psychiques fréquemment rencontrés, comme le stress ou l’anxiété.
Première découverte : le microbiote intestinal semble avoir un effet modérateur sur la réponse au stress.
Chez les souris axéniques (sans microbiote intestinal), une recherche a montré une hypersensibilité au stress avec une augmentation de la concentration sanguine d’une hormone liée au stress, la corticostérone, chez ces animaux. En corollaire, d’autres études ont montré que l’administration de bactéries probiotiques à des rats et des souris permettait d’atténuer la libération de corticostérone provoquée par des situations stressantes.
Des études ont également constaté des modifications de la composition du microbiote intestinal chez les rongeurs présentant un comportement dépressif.
Chez l’homme, la présence d’une dysbiose chez les patients dépressifs a également été examinée. Des chercheurs ont comparé la composition du microbiote intestinal de 37 individus souffrant de dépression à un groupe témoin de 18 individus. Une sous-représentation des Bacteroidetes avec une sur-représentation du genre Alistipes a été observée chez les individus souffrant de dépression.
L’ensemble de ces recherches suggère que le microbiote intestinal joue un rôle sur nos comportements et notre réactivité émotionnelle.
D’ailleurs, récemment, une équipe de chercheurs américains a montré que des femmes ayant consommé durant un mois un produit laitier enrichi en probiotiques accordaient moins d’attention à des stimuli émotionnels négatifs, comme des visages exprimant de la peur ou de l’anxiété… Des recherches à poursuivre !
Microbiote intestinal et autisme
La possible implication du microbiote intestinal dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] fait aussi l’objet d’intéressants travaux de recherche. Des études pilotes ont comparé les microbiotes d’enfants autistes à ceux d’enfants témoins, et ont rapporté des différences notables. Toutefois, les conclusions de ces travaux ne sont pas consensuelles car des bactéries différentes ont été mises en cause selon les études. Ces recherches doivent donc être poursuivies.
Un lien possible entre microbiote intestinal et maladies neuro-dégénératives ?
Deux hypothèses de travail sont évoquées pour ce type de maladies : l’action du microbiote intestinal sur le système immunitaire d’une part et l’axe cerveau-intestin d’autre part.
Sclérose en plaques (SEP)
Dans la sclérose en plaques (SEP), les hypothèses à date sont fondées sur des études expérimentales conduites chez l’animal uniquement. Les données sont encore indirectes, mais le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle dans l’apparition ou le développement de la maladie, de part notamment ses fonctions immunitaires.
Les mécanismes complets en cause ne sont pas encore clarifiés. Des études sont en cours chez l’Homme pour rechercher l’existence de potentielles dysbioses dans la SEP.
Maladie de Parkinson
Une étude finlandaise récente a mis en évidence des différences notables entre la composition des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et un groupe témoin. Dans cette étude, la relative abondance d’entérobactéries chez les patients atteints de la maladie de Parkinson a été associée positivement à la sévérité des symptômes d’instabilité posturale et de difficultés à la marche.
Une autre étude a montré une altération de la barrière épithéliale intestinale chez les patients atteints de Parkinson. Comme pour la sclérose en plaques, les études sont encore expérimentales et doivent être complétées par des recherches complémentaires.
C’est également le cas pour la maladie d’Alzheimer où les chercheurs s’attachent à mieux comprendre les liens entre le fonctionnement du microbiote intestinal et des dérèglements qui surviennent au cours du vieillissement normal et de la maladie d’Alzheimer.
Les chiffres clés
200 millions ...
C’est le nombre de neurones abrités dans le système nerveux entérique - Soit autant que dans le cerveau d’un chat ou d’un chien
95% de la sérotonine ...
Est produite au niveau de l’intestin
2ème cerveau ...
C’est ainsi que l’on nomme aussi parfois l’intestin
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ce qu'il faut retenir
Avec ses 200 millions de neurones, l’intestin dialogue avec le cerveau et participe à la régulation de nos émotions. Mais notre cerveau serait également influencé par les milliards de bactéries qui peuplent le tube digestif. De nombreuses études sont actuellement en cours pour mieux comprendre les liens entre microbiote intestinal et stress, anxiété, dépression mais aussi maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. Ces recherches suscitent de grands espoirs quant à un meilleur diagnostic et accompagnement de ces maladies.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: "Nos deux cerveaux"
Cela me rappelle quand j'étais enfant. J'avais un grand intérêt pour les dinosaures. Je ne sais pas pour aujourd'hui, mais à cette époque, on nous enseignait que le diplodocus avait deux cerveaux. Il y avait un tout petit cerveau dans la tête et un autre à la base de la colonne vertébrale.
poche- Membre - Actif
- Religion : catholique
Sexe : Messages : 169
Localisation : etats unis
Re: "Nos deux cerveaux"
« UN ATELIER DE CHIMIE »
La digestion réclame que divers mélanges chimiques très précis soient produits au bon moment et transportés au bon endroit. Le professeur Gary Mawe qualifie à juste titre le système digestif d’« atelier de chimie ». Les opérations chimiques qu’il effectue sont incroyablement complexes. Par exemple, la paroi intestinale est tapissée de cellules spécialisées qui agissent comme des récepteurs gustatifs en identifiant les éléments chimiques présents dans notre nourriture. Le SNE fait alors appel aux enzymes digestives appropriées pour décomposer les aliments en molécules que l’organisme peut assimiler. Il joue également un rôle central dans le contrôle de l’acidité et d’autres propriétés chimiques des molécules alimentaires, et permet de réguler la sécrétion d’enzymes digestives en conséquence.
Le tube digestif est un peu comme une ligne de production dirigée principalement par le SNE. Notre « deuxième cerveau » achemine les aliments dans l’appareil digestif en provoquant la contraction des muscles situés le long de la paroi du tube digestif. Le SNE donne à ces contractions l’intensité et la fréquence voulues pour que cet appareil fonctionne comme un tapis roulant.
Le SNE joue aussi un rôle dans la protection de l’organisme. Les aliments que nous absorbons peuvent parfois contenir des bactéries dangereuses. Il n’est pas surprenant qu’environ 70 à 80 pour cent de nos lymphocytes, des cellules clés du système immunitaire, se trouvent dans notre ventre ! Si nous absorbons une grande quantité de substances dangereuses, le SNE protège l’organisme en déclenchant de puissantes contractions qui expulsent la plupart de ces substances au moyen du vomissement ou de la diarrhée.
UNE BONNE COMMUNICATION
Même si le SNE semble fonctionner de façon indépendante du cerveau, ces deux centres nerveux sont constamment en communication. Par exemple, le SNE participe à la régulation des hormones qui indiquent au cerveau à quel moment nous devons manger et quelle quantité de nourriture nous devons absorber. Les cellules nerveuses du SNE signalent au cerveau que nous sommes rassasiés et peuvent déclencher des nausées si nous mangeons trop.
Avant de lire cet article, vous vous doutiez peut-être déjà que l’appareil digestif communiquait avec le cerveau. Avez-vous remarqué par exemple que certains types d’aliments vous mettent de bonne humeur ? Des études indiquent que c’est parce que le SNE envoie alors une sensation de bien-être au cerveau, déclenchant ainsi une réaction en chaîne qui fait qu’on se sent mieux. Cela explique peut-être pourquoi on éprouve souvent le besoin de manger des « aliments réconfortants » (comfort food) quand on est stressé. Les scientifiques explorent la possibilité de traiter la dépression en stimulant artificiellement le SNE.
La communication entre le cerveau et le système digestif est aussi manifeste quand on a le ventre noué. Cette sensation vient peut-être du fait que le SNE draine le sang de l’estomac vers les muscles quand le cerveau est soumis à une tension ou à du stress. Il peut aussi en résulter des nausées, car sous l’effet du stress, le cerveau amène le SNE à modifier l’intensité et la fréquence des contractions de l’intestin. Selon les spécialistes, le lien intestin-cerveau pourrait être à l’origine de nos réactions instinctives, d’ailleurs souvent appelées « réactions viscérales ».
Même si le SNE peut générer de telles réactions, il ne peut pas réfléchir ou nous guider dans nos décisions. Le SNE n’est donc pas vraiment un cerveau. Il ne peut pas nous permettre de composer une chanson, de gérer notre budget ou de faire nos devoirs. Cependant, cet extraordinaire système continue d’émerveiller les scientifiques par sa complexité, dont nous avons encore peut-être beaucoup à découvrir. Alors la prochaine fois que vous vous mettrez à table, prenez le temps de réfléchir à tout le travail de contrôle, de traitement de données, de coordination et de communication qui est sur le point de se produire dans votre système digestif !
La digestion réclame que divers mélanges chimiques très précis soient produits au bon moment et transportés au bon endroit. Le professeur Gary Mawe qualifie à juste titre le système digestif d’« atelier de chimie ». Les opérations chimiques qu’il effectue sont incroyablement complexes. Par exemple, la paroi intestinale est tapissée de cellules spécialisées qui agissent comme des récepteurs gustatifs en identifiant les éléments chimiques présents dans notre nourriture. Le SNE fait alors appel aux enzymes digestives appropriées pour décomposer les aliments en molécules que l’organisme peut assimiler. Il joue également un rôle central dans le contrôle de l’acidité et d’autres propriétés chimiques des molécules alimentaires, et permet de réguler la sécrétion d’enzymes digestives en conséquence.
Le tube digestif est un peu comme une ligne de production dirigée principalement par le SNE. Notre « deuxième cerveau » achemine les aliments dans l’appareil digestif en provoquant la contraction des muscles situés le long de la paroi du tube digestif. Le SNE donne à ces contractions l’intensité et la fréquence voulues pour que cet appareil fonctionne comme un tapis roulant.
Le SNE joue aussi un rôle dans la protection de l’organisme. Les aliments que nous absorbons peuvent parfois contenir des bactéries dangereuses. Il n’est pas surprenant qu’environ 70 à 80 pour cent de nos lymphocytes, des cellules clés du système immunitaire, se trouvent dans notre ventre ! Si nous absorbons une grande quantité de substances dangereuses, le SNE protège l’organisme en déclenchant de puissantes contractions qui expulsent la plupart de ces substances au moyen du vomissement ou de la diarrhée.
UNE BONNE COMMUNICATION
Même si le SNE semble fonctionner de façon indépendante du cerveau, ces deux centres nerveux sont constamment en communication. Par exemple, le SNE participe à la régulation des hormones qui indiquent au cerveau à quel moment nous devons manger et quelle quantité de nourriture nous devons absorber. Les cellules nerveuses du SNE signalent au cerveau que nous sommes rassasiés et peuvent déclencher des nausées si nous mangeons trop.
Avant de lire cet article, vous vous doutiez peut-être déjà que l’appareil digestif communiquait avec le cerveau. Avez-vous remarqué par exemple que certains types d’aliments vous mettent de bonne humeur ? Des études indiquent que c’est parce que le SNE envoie alors une sensation de bien-être au cerveau, déclenchant ainsi une réaction en chaîne qui fait qu’on se sent mieux. Cela explique peut-être pourquoi on éprouve souvent le besoin de manger des « aliments réconfortants » (comfort food) quand on est stressé. Les scientifiques explorent la possibilité de traiter la dépression en stimulant artificiellement le SNE.
La communication entre le cerveau et le système digestif est aussi manifeste quand on a le ventre noué. Cette sensation vient peut-être du fait que le SNE draine le sang de l’estomac vers les muscles quand le cerveau est soumis à une tension ou à du stress. Il peut aussi en résulter des nausées, car sous l’effet du stress, le cerveau amène le SNE à modifier l’intensité et la fréquence des contractions de l’intestin. Selon les spécialistes, le lien intestin-cerveau pourrait être à l’origine de nos réactions instinctives, d’ailleurs souvent appelées « réactions viscérales ».
Même si le SNE peut générer de telles réactions, il ne peut pas réfléchir ou nous guider dans nos décisions. Le SNE n’est donc pas vraiment un cerveau. Il ne peut pas nous permettre de composer une chanson, de gérer notre budget ou de faire nos devoirs. Cependant, cet extraordinaire système continue d’émerveiller les scientifiques par sa complexité, dont nous avons encore peut-être beaucoup à découvrir. Alors la prochaine fois que vous vous mettrez à table, prenez le temps de réfléchir à tout le travail de contrôle, de traitement de données, de coordination et de communication qui est sur le point de se produire dans votre système digestif !
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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