Une seule version du Coran dans l’histoire ?

Y a-t-il eu différentes versions du Coran dans l’histoire ?



« Un texte énigmatique pour l’historien et le philologue »


 M.A Amir-Moezzi

Mohammad Ali Amir-Moezzi est Professeur des Universités, Directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes / Paris Sciences et Lettres Université où il occupe la chaire de l’islamologie classique jadis occupée par Louis Massignon, Henry Corbin et Daniel Gimaret. Membre de l’Académie ambrosienne (Milan), de plusieurs sociétés savantes et de nombreux comités de lecture de publications scientifiques, il est l’auteur de nombreux livres et près de 200 articles dont certains ont été traduits dans plusieurs langues européennes et orientales.

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Le Coran 1/2



« A partir du IVe siècle de l’Hégire, au Xe siècle de l’ère chrétienne, les musulmans ont tous le même Coran »



« Un texte énigmatique pour l’historien et le philologue »

Disons, pour rester simples et schématiques, que cela a le sens de « récitation » ou « lecture ». Cependant, c’est une question complexe : on a longtemps cru pouvoir voir dans la racine trinitaire ce sens de « lecture ». Cependant, depuis plus d’un siècle...


Manuscrit du Coran vers 548-645 Université de Birmingham



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Le Coran 2/2



« Un texte énigmatique pour l’historien et le philologue »

Disons, pour rester simples et schématiques, que cela a le sens de « récitation » ou « lecture ». Cependant, c’est une question complexe : on a longtemps cru pouvoir voir dans la racine trinitaire ce sens de « lecture ». Cependant, depuis plus d’un siècle...

Arlitto a écrit:« A partir du IVe siècle de l’Hégire, au Xe siècle de l’ère chrétienne, les musulmans ont tous le même Coran »

Mohammad Ali Amir-Moezzi se trompe gravement, tout autant que Jacqueline Chabbi, et tant d'autres...
Le Coran actuel que les musulmans croient être l'authentique d'Allah n'a été formé qu'après le génocide des arméniens par les turcs, en 1924.
Il y a toujours d'autres corans consultables dans les musées. Les plus anciens ont une écriture syriaque sans rapport avec l'arabe que les chrétiens vont progressivement développer en écriture dans leurs monastères.