LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
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LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
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LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Par la voix du patriarche Kirill, Poutine se projette dans une guerre de fin du monde. Voici comment l'Église orthodoxe russe justifie l'invasion de l'Ukraine.
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Alors que l’analyse géopolitique et les choix politiques de Vladimir Poutine semblent toujours plus intégrés à des motifs religieux et messianiques qui voient dans la guerre en Ukraine une dernière voie de salut pour la Russie (sur le thème sourkovien du « Que nous importe le monde si la Russie n’y existe plus ? »), il faut lire de près le discours développé par l’Église orthodoxe russe pour justifier la guerre et le positionnement poutinien.
Hier, le 6 mars 2022, le dimanche de la Saint-Jean, le dimanche de l’exil adamique (« dimanche du pardon »), le patriarche Kirill de Moscou et de toute la Russie a célébré la Divine Liturgie dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. À la fin du service, le primat de l’Église orthodoxe russe a prononcé un sermon enflammé pour justifier les causes de la guerre, en endossant le discours de Poutine sur l’Ukraine.
Ce discours – que nous traduisons pour la première fois en français et que nous commentons ligne à ligne ici – est marqué par les tonalités apocalyptiques
(« Ce qui se passe aujourd’hui.. ne relève pas uniquement de la politique… Il s’agit du Salut de l’homme, de la place qu’il occupera à droite ou à gauche de Dieu le Sauveur, qui vient dans le monde en tant que Juge et Créateur de la création. »).
Ce n’est pas une surprise pour les personnes qui ont suivi de près l’évolution de l’Église orthodoxe russe qui, depuis plusieurs années, se pose en ultime défenseur de la morale sociale et des valeurs traditionnelles russes dans le cadre de « la guerre culturelle » menée par un Occident « décadent ». On remarquera que l’Église orthodoxe russe et les bureaucraties de sécurité (FSB) sont les seules grandes institutions centrales à avoir survécu à l’effondrement du système communiste, en se greffant organiquement au régime de Poutine.
L’argument principal du sermon de Kirill sert à justifier l’invasion russe de l’Ukraine puisque l’Occident teste les lois naturelles de Dieu : « aujourd’hui, il existe un test de loyauté envers le pouvoir [occidental], une sorte de laissez-passer vers ce monde « heureux », un monde de consommation excessive, un monde de « liberté » apparente.
Savez-vous ce qu’est ce test ? Le test est très simple et en même temps terrifiant : il s’agit d’une parade de la gay pride. »
C’est dans ce sens qu’une parole biblique paradoxalement consacrée au « pardon » sert de justification à la guerre dans la lignée de la tradition byzantine du césaro-papisme : « Et donc, aujourd’hui, en ce dimanche du pardon, moi, d’une part, en tant que votre berger, j’appelle tout le monde à pardonner les péchés et les offenses, y compris là où il est très difficile de le faire, là où les gens se battent entre eux. Mais le pardon sans la justice est une capitulation et une faiblesse. Le pardon doit donc s’accompagner du droit indispensable de se placer du côté de la lumière, du côté de la vérité de Dieu, du côté des commandements divins, du côté de ce qui nous révèle la lumière du Christ, sa Parole, son Évangile, ses plus grandes alliances données au genre humain. »
Avec ce discours nous sommes face à une vision du monde qui dépasse de très loin le storytelling politique et la définition d’un narratif auxquels nous sommes habitués dans nos espaces politiques. Au fond, et c’est ce qui rend la lecture de ce texte urgente, depuis l’invention de la bombe atomique nous n’avions peut-être jamais vécu le moment le plus intense du théologico-politique : une puissance nucléaire engagée dans une « guerre sainte ».
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
À vous tous, mes chers Seigneurs, Pères, Frères et Sœurs, je vous félicite de tout cœur en ce dimanche, dimanche du Pardon, dernier dimanche avant le début de la Quadragésime, le grand Carême !
Il s’agit ici d’une fête spécifique aux orthodoxes : le Dimanche du Pardon, qui fait mémoire de l’expulsion d’Adam et Eve du Paradis (Genèse, 3, 22-24 : c’est donc le souvenir du péché originel, mais aussi de la promesse de Rédemption), est le dernier avant le passage du Petit Carême (équivalent à ce qu’on appelait autrefois le temps de la Septuagésime dans l’Eglise catholique latine) au Grand Carême, les 40 jours précédant Pâques où le jeûne est beaucoup plus strict, passant au régime végétalien intégral. C’est bien sûr un temps d’intensification des efforts spirituels.
De nombreux adeptes considèrent le carême comme un printemps spirituel. Il coïncide avec le printemps de la vie physique et est en même temps considéré par la conscience de l’Église comme un printemps spirituel. Et qu’est-ce que le printemps ? Le printemps est la renaissance de la vie, le renouveau, une nouvelle force. Nous savons que c’est au printemps que la sève puissante éclate à dix, vingt, cent pieds de haut, donnant vie à l’arbre. C’est en effet un étonnant miracle de Dieu, un miracle de la vie. Le printemps est la renaissance de la vie, un certain grand symbole de la vie. Et c’est pourquoi ce n’est pas tout à fait par hasard que la principale fête de printemps est la Pâque du Seigneur, qui est aussi un signe, un gage, un symbole de la vie éternelle. Et nous croyons qu’il en est ainsi, et cela signifie que toute la foi chrétienne, que nous partageons avec vous, est la foi qui affirme la vie, qui est contre la mort, contre la destruction, qui affirme la nécessité de suivre les lois de Dieu pour vivre, pour ne pas périr dans ce monde, ni dans l’autre.
Les analogies ici présentées entre le printemps, la renaissance et la résurrection, sont de véritables lieux communs théologiques, qu’on s’attend à voir figurer dans une homélie ; mais plus subtilement, avec l’installation de l’opposition entre « la foi qui affirme la vie » et la mort, Kirill se place déjà sur le terrain des valeurs de « défense de la vie » face aux forces de la décadence assimilées à l’Occident.
Mais nous savons que ce printemps est assombri par de graves événements liés à la détérioration de la situation politique dans le Donbass, presque le début des hostilités. Je voudrais dire quelque chose à ce sujet.
C’est là un trait frappant de ce sermon : l’Ukraine n’est jamais évoquée en tant que telle, c’est toujours le « Donbass » qui fait l’objet de la sollicitude du patriarche. Or on sait que la guerre d’invasion déborde largement cette région séparatiste. Mais la contre-information russe a tout intérêt à revenir constamment vers le terrain de l’origine du conflit, comme pour mieux en exhiber les responsables.
Depuis huit ans, on tente de détruire ce qui existe dans le Donbass.
Il s’agit ici d’une reprise mot pour mot d’un grand thème de la propagande du Kremlin : la guerre a commencé en réalité en 2014, quand l’Ukraine a tenté de réduire militairement les Républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk, en les bombardant. C’est une vision qui fait l’impasse sur l’origine de l’établissement de ces Républiques en les présentant comme des réalités autonomes et subsistantes, comme si elles ne provenaient pas du territoire ukrainien, et que leur séparatisme n’avait pas été provoqué par le Kremlin en réponse à la révolution de Maïdan.
Et dans le Donbass, il y a un rejet, un rejet fondamental des soi-disant valeurs qui sont proposées aujourd’hui par ceux qui prétendent au pouvoir mondial. Aujourd’hui, il existe un test de loyauté envers ce pouvoir, une sorte de laissez-passer vers ce monde « heureux », un monde de consommation excessive, un monde de « liberté » apparente. Savez-vous ce qu’est ce test ? Le test est très simple et en même temps terrifiant : il s’agit d’une parade de la gay pride. La demande de nombreux pays d’organiser une gay pride est un test de loyauté envers ce monde très puissant ; et nous savons que si des personnes ou des pays rejettent ces demandes, ils ne font pas partie de ce monde, ils en deviennent des étrangers.
Le patriarche Kirill place d’emblée le conflit sur le terrain des valeurs morales, en le réduisant à l’affrontement entre un Occident décadent et une Russie porte-étendard des valeurs traditionnelles.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Mais nous savons ce qu’est ce péché, qui est promu par les soi-disant « marches de la fierté » (gay pride). C’est un péché qui est condamné par la Parole de Dieu – tant l’Ancien que le Nouveau Testament.
Et Dieu, en condamnant le péché, ne condamne pas le pécheur. Il l’appelle seulement à la repentance, mais ne fait en aucun cas du péché une norme de vie, une variation du comportement humain – respectée et tolérée – par l’homme pécheur et son comportement.
Si l’humanité accepte que le péché n’est pas une violation de la loi de Dieu, si l’humanité accepte que le péché est une variation du comportement humain, alors la civilisation humaine s’arrêtera là. Et les gay pride sont censées démontrer que le péché est une variante du comportement humain. C’est pourquoi, pour entrer dans le club de ces pays, il faut organiser une gay pride. Pas pour faire une déclaration politique « nous sommes avec vous », pas pour signer des accords, mais pour organiser une parade de la gay pride. Nous savons comment les gens résistent à ces demandes et comment cette résistance est réprimée par la force. Il s’agit donc d’imposer par la force le péché qui est condamné par la loi de Dieu, c’est-à-dire d’imposer par la force aux gens la négation de Dieu et de sa vérité.
Dans ces deux paragraphes, Kirill réinvestit le terrain religieux, en rappelant les deux condamnations bibliques explicites de l’homosexualité (Lévitique, 20, 13, et l’Epître aux Romains, 24, 32). Il Il fait ici appel à la volonté des fidèles orthodoxes d’éviter le péché et sa promotion, en la réinvestissant dans une mobilisation politique et guerrière. Le discours sur la gay pride comme acte d’allégeance au monde occidental n’a évidemment aucun fondement réel, mais il trouve des résonances dans des critiques russes de la décadence : pensons au discours de Harvard d’Alexandre Soljenitsyne en 1978.
Par conséquent, ce qui se passe aujourd’hui dans la sphère des relations internationales ne relève pas uniquement de la politique. Il s’agit de quelque chose d’autre et de bien plus important que la politique. Il s’agit du Salut de l’homme, de la place qu’il occupera à droite ou à gauche de Dieu le Sauveur, qui vient dans le monde en tant que Juge et Créateur de la création. Beaucoup aujourd’hui, par faiblesse, par bêtise, par ignorance, et le plus souvent parce qu’ils ne veulent pas résister, vont là, du côté gauche. Et tout ce qui a trait à la justification du péché condamné dans la Bible est aujourd’hui le test de notre fidélité au Seigneur, de notre capacité à confesser la foi en notre Sauveur.
Comme Mgr Vigano, Kirill mondanise et politise ici des réalités avant tout spirituelles : en identifiant la guerre larvée entre la Russie et l’Occident à l’affrontement du Bien et du Mal, il ne laisse aucune solution alternative aux fidèles de l’orthodoxie, semblant dire à tous les orthodoxes du monde qu’il faut choisir le camp de la Russie sous peine de damnation éternelle (ce que signifie « aller à la gauche du Sauveur », cf. Matthieu, 25, 33). Le test de loyauté politique est assimilé à l’épreuve de la tentation spirituelle.
Tout ce que je dis a plus qu’une simple signification théorique et plus qu’une simple signification spirituelle. Il y a une véritable guerre autour de ce sujet aujourd’hui. Qui s’attaque aujourd’hui à l’Ukraine, où huit années de répression et d’extermination de la population du Donbass, huit années de souffrance, et le monde entier se tait – qu’est-ce que cela signifie ?
Reprise ici d’un argument classique de la propagande du Kremlin, qui s’indigne des doubles standards de l’indignation médiatique dans le traitement de la guerre entre l’Ukraine et le Donbass, « passée sous silence » selon lui, et l’invasion de l’Ukraine, en masquant la différence d’intensité de ce qui est vécu : l’Ukraine, n’a ainsi jamais cherché à « exterminer » la population du Donbass. Kirill s’aligne ainsi sur le vocabulaire poutinien.
Mais nous savons que nos frères et sœurs souffrent réellement ; de plus, ils peuvent souffrir pour leur loyauté envers l’Église. Et donc, aujourd’hui, en ce dimanche du pardon, moi, d’une part, en tant que votre berger, j’appelle tout le monde à pardonner les péchés et les offenses, y compris là où il est très difficile de le faire, là où les gens se battent entre eux. Mais le pardon sans la justice est une capitulation et une faiblesse. Le pardon doit donc s’accompagner du droit indispensable de se placer du côté de la lumière, du côté de la vérité de Dieu, du côté des commandements divins, du côté de ce qui nous révèle la lumière du Christ, sa Parole, son Évangile, ses plus grandes alliances données au genre humain.
Kirill semble dans ce paragraphe esquisser un timide appel à l’apaisement avec l’évocation du « pardon », thème liturgique du jour, mais se reprend bien vite avec la mention de la justice, et l’appel à « se placer du côté de la lumière », qui est donc en creux un encouragement à poursuivre le combat, puisqu’on est du bon côté. Il est frappant de voir que la phrase sur « le pardon sans la justice » pourrait très bien s’appliquer à plus juste titre pour encourager la résistance du peuple ukrainien…
La suite : https://legrandcontinent.eu/fr/2022/03/07/la-guerre-sainte-de-poutine/
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Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Le patron de l'église orthodoxe russe soutient Vladimir Poutine
17 mars 2022
En 2012 le "patriarche" Kirill qualifiait l'élection de Poutine de miracle divin.
Rencontre historique entre le pape François et le patriarche orthodoxe Kirill
13 févr. 2016
Près de 1.000 ans après, le dirigeant de l'Eglise catholique a rencontré vendredi le dirigeant de la principale Eglise orthodoxe. Une première depuis le schisme de 1054 entre Eglises d'Orient et d'Occident. "L'unité est sur le bon chemin", a notamment déclaré après cette rencontre le pape François
Bible :
Apocalypse 17:1 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. 2 C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. 3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. 4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. 5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.
17 mars 2022
En 2012 le "patriarche" Kirill qualifiait l'élection de Poutine de miracle divin.
Rencontre historique entre le pape François et le patriarche orthodoxe Kirill
13 févr. 2016
Près de 1.000 ans après, le dirigeant de l'Eglise catholique a rencontré vendredi le dirigeant de la principale Eglise orthodoxe. Une première depuis le schisme de 1054 entre Eglises d'Orient et d'Occident. "L'unité est sur le bon chemin", a notamment déclaré après cette rencontre le pape François
Bible :
Apocalypse 17:1 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. 2 C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. 3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. 4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. 5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.
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Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Kirill, un oligarque en soutane
3 mars 2022
Nom de code « Mikhaïlov ». C'est sous ce pseudonyme que Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev, né à Leningrad en 1946, fils et petit-fils de prêtres déportés par le régime communiste, a émargé durant des années au KGB, la police secrète soviétique. L'information fut rendue publique dans la presse russe à une époque de liberté et d'anarchie conjuguées, au début des années 1990. Il fallait bien cette distinction pour être autorisé à gravir les échelons et à présider le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, en 1989, afin de représenter l'Église russe auprès du Conseil œcuménique des Églises (COE), à Genève.
Le Patriarche Kirill et le président Poutine visite la nouvelle grande cathédrale de l'armée russe
La cérémonie a réuni les plus hauts gradés militaires et soldats du pays portant des uniformes de la Seconde Guerre mondiale.
L'ouverture était initialement prévue pour le 9 mai, le 75e anniversaire du Jour de la Victoire, mais a été reportée en raison de la pandémie de coronavirus.
La consécration a été dirigée par le patriarche orthodoxe russe Kirill.
"Aujourd'hui, en tant que peuple unifié, dans cette cathédrale militaire, nous nous souvenons des exploits de nos soldats, et nous prions pour notre patrie, afin que le Seigneur protège notre pays contre les ennemis externes et internes", a annoncé le patriarche Kirill à la congrégation.
Plus tôt, le patriarche a félicité l'armée pour avoir défendu le pays "contre les ennemis externes et internes" et a remercié le président russe Vladimir Poutine et le ministre de la Défense Sergei Shoigu pour leur soutien dans la construction de l'église
3 mars 2022
Nom de code « Mikhaïlov ». C'est sous ce pseudonyme que Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev, né à Leningrad en 1946, fils et petit-fils de prêtres déportés par le régime communiste, a émargé durant des années au KGB, la police secrète soviétique. L'information fut rendue publique dans la presse russe à une époque de liberté et d'anarchie conjuguées, au début des années 1990. Il fallait bien cette distinction pour être autorisé à gravir les échelons et à présider le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, en 1989, afin de représenter l'Église russe auprès du Conseil œcuménique des Églises (COE), à Genève.
Le Patriarche Kirill et le président Poutine visite la nouvelle grande cathédrale de l'armée russe
La cérémonie a réuni les plus hauts gradés militaires et soldats du pays portant des uniformes de la Seconde Guerre mondiale.
L'ouverture était initialement prévue pour le 9 mai, le 75e anniversaire du Jour de la Victoire, mais a été reportée en raison de la pandémie de coronavirus.
La consécration a été dirigée par le patriarche orthodoxe russe Kirill.
"Aujourd'hui, en tant que peuple unifié, dans cette cathédrale militaire, nous nous souvenons des exploits de nos soldats, et nous prions pour notre patrie, afin que le Seigneur protège notre pays contre les ennemis externes et internes", a annoncé le patriarche Kirill à la congrégation.
Plus tôt, le patriarche a félicité l'armée pour avoir défendu le pays "contre les ennemis externes et internes" et a remercié le président russe Vladimir Poutine et le ministre de la Défense Sergei Shoigu pour leur soutien dans la construction de l'église
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
"Poutine sera écarté ou tué d'ici 6 mois"
"Poutine sera écarté ou tué d'ici 6 mois"
L’Amérique fera la guerre aux Russes jusqu’au dernier des Ukrainiens
Chaque matin, Vincent Hervouët nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il revient sur les propos de Joe Biden qui qualifie Vladimir Poutine de "criminel de guerre".
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine assure "ne pas avoir commencé les choses sérieuses" et menace les Occidentaux pour de bon !
Lors d'une réunion avec les chefs des groupes de la chambre basse du Parlement, retransmise à la télévision, Vladimir Poutine a fait une déclaration faisant froid dans le dos. Le Président Russe semble prêt à tout pour vaincre l’Ukraine… et les Occidentaux
Certains le pensaient affaibli ou n’ayant plus la force de combattre ? Il vient de prouver le contraire et proférer une menace qui en dit long sur sa détermination d’avoir la mainmise sur l’Ukraine et peut-être plus. En effet, Vladimir Poutine prenait la parole ce jeudi 7 juillet lors d’une réunion avec les chefs des groupes de la chambre basse du Parlement, retransmise à la télévision. L’occasion pour lui de faire le point sur la situation de son pays, mais aussi menacer les alliés de l’Ukraine.
Une situation qui n’arrange pas les relations entre la France et la Russie. D’autant plus qu’une émission, diffusée dans notre pays, a fait sortir de ses gonds Moscou depuis quelques jours. En effet, Un président, l’Europe et la Guerre diffusée sur France 2 le 30 juin dernier, ne semble pas du tout appréciée par Vladimir Poutine et les dirigeants russes. D’autant plus qu’il était possible d’entendre, dans le reportage en question, neuf minutes de conversation entre le Chef de l’État russe et Emmanuel Macron notamment au sujet de la situation en Ukraine alors que la guerre n’avait pas encore commencé…
Ce n'est que le début...
Et le conflit ne devrait pas s’arrêter de sitôt à en croire les déclarations de Vladimir Poutine ce jeudi 7 juillet. Le Président russe, dont un proche était récemment retrouvé dans une marre de sang, se montrait très menaçant lorsqu’il prenait la parole et en profitait pour prévenir les Occidentaux. "Chacun doit savoir que nous n’avons pas encore commencé les choses sérieuses", lâchait-il sur un ton froid avant de toutefois tempérer ses propos : "En même temps, nous ne refusons pas les négociations de paix".
Après avoir été un poil rassurant, Vladimir Poutine prévenait tout de même que "ceux qui les refusent doivent savoir que plus longtemps (ils refuseront), plus il leur sera difficile de négocier avec nous". Il prévenait ensuite les Occidentaux avec une menace toute aussi glaçante que celle proférée quelques secondes plus tôt : "Aujourd’hui, nous entendons qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu’ils essaient !". Par ces mots, le Chef de l’État russe pointait bien évidemment du doigt les Américains et Européens. Pour rappel, les deux continents ont récemment accéléré les livraisons d’armes aux forces de Kiev.
A voir également : Urgent - Vladimir Poutine : un corps retrouvé dans une marre de sang !
R.F
à lire aussi
www.public.fr/News/Guerre-en-Ukraine-Vladimir-Poutine-assure-ne-pas-avoir-commence-les-choses-serieuses-et-menace-les-Occidentaux-pour-de-bon-1713679
Le président russe Vladimir Poutine met au défi les Occidentaux de défaire la Russie « sur le champ de bataille » en Ukraine, où Américains et Européens ont accéléré les livraisons d'armes aux forces de Kiev.
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Lors d'une réunion avec les chefs des groupes de la chambre basse du Parlement, retransmise à la télévision, Vladimir Poutine a fait une déclaration faisant froid dans le dos. Le Président Russe semble prêt à tout pour vaincre l’Ukraine… et les Occidentaux
Certains le pensaient affaibli ou n’ayant plus la force de combattre ? Il vient de prouver le contraire et proférer une menace qui en dit long sur sa détermination d’avoir la mainmise sur l’Ukraine et peut-être plus. En effet, Vladimir Poutine prenait la parole ce jeudi 7 juillet lors d’une réunion avec les chefs des groupes de la chambre basse du Parlement, retransmise à la télévision. L’occasion pour lui de faire le point sur la situation de son pays, mais aussi menacer les alliés de l’Ukraine.
Une situation qui n’arrange pas les relations entre la France et la Russie. D’autant plus qu’une émission, diffusée dans notre pays, a fait sortir de ses gonds Moscou depuis quelques jours. En effet, Un président, l’Europe et la Guerre diffusée sur France 2 le 30 juin dernier, ne semble pas du tout appréciée par Vladimir Poutine et les dirigeants russes. D’autant plus qu’il était possible d’entendre, dans le reportage en question, neuf minutes de conversation entre le Chef de l’État russe et Emmanuel Macron notamment au sujet de la situation en Ukraine alors que la guerre n’avait pas encore commencé…
Ce n'est que le début...
Et le conflit ne devrait pas s’arrêter de sitôt à en croire les déclarations de Vladimir Poutine ce jeudi 7 juillet. Le Président russe, dont un proche était récemment retrouvé dans une marre de sang, se montrait très menaçant lorsqu’il prenait la parole et en profitait pour prévenir les Occidentaux. "Chacun doit savoir que nous n’avons pas encore commencé les choses sérieuses", lâchait-il sur un ton froid avant de toutefois tempérer ses propos : "En même temps, nous ne refusons pas les négociations de paix".
Après avoir été un poil rassurant, Vladimir Poutine prévenait tout de même que "ceux qui les refusent doivent savoir que plus longtemps (ils refuseront), plus il leur sera difficile de négocier avec nous". Il prévenait ensuite les Occidentaux avec une menace toute aussi glaçante que celle proférée quelques secondes plus tôt : "Aujourd’hui, nous entendons qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu’ils essaient !". Par ces mots, le Chef de l’État russe pointait bien évidemment du doigt les Américains et Européens. Pour rappel, les deux continents ont récemment accéléré les livraisons d’armes aux forces de Kiev.
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R.F
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux YHWH regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions.
Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son semblable a accompli [la] loi. Romains 13:8
Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Et selon le patriarche de Moscou Poutine serait un envoyé de Dieu.
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
Re: LA GUERRE SAINTE DE POUTINE
Guerre en Ukraine : l’Eglise orthodoxe russe au service du Kremlin
Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe Kirill à Moscou le 4 novembre 2019.
AFP
Par Léo Vidal-Giraud
Publié le 21/01/2023 à 09:00, mis à jour à 09:00
Sur les photographies qu’il publie sur sa chaîne Telegram "Un prêtre à Donetsk", le père Roman porte une veste de camouflage au-dessus de sa soutane. Il pose aux côtés de soldats prorusses, de blessés dans les hôpitaux militaires, lève des fonds pour ses protégés et raconte des histoires édifiantes du front.
Pour ce religieux, la guerre en Ukraine est la mère de toutes les guerres. C’est un affrontement "contre le satanisme", nous explique-t-il, depuis la webcam de son téléphone portable, sur fond de drapeau représentant une icône christique, sans jamais se départir d’un sourire bienveillant. Le satanisme ukrainien, dont il fait remonter l’origine au schisme de l’Eglise orthodoxe ukrainienne d’avec le patriarcat .
https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-leglise-orthodoxe-russe-au-service-du-kremlin-T6DSMF4OVNDIDLTFA7PPQ556RI/?m_i=V5aJD9J5yYVwkCZp2plUGNXO69_x1P3jCBcbsuZdobrP0qtDLJP2tVDp7e8AkSczeiKQkKypqL_TiVRsVHKu0yZDAwB0jCtor=EREC-5240-[NL_le_debrief]-20230121&utm_source=lexpress&utm_medium=email&utm_campaign=5240-%5BNL_le_debrief%5D&utm_content=EREC&utm_term=_&m_i=RD%2B8pUM_HChrjTZTTYY%2BU%2BuHUuFHky2MF_BkpQxDC1QakIXhtyRqKGcNZa1G9ji9TCeWtBt2ulX_C%2B4JvGA2pLtrSPWu21&M_BT=684135891305
Dès le début du conflit, l’Eglise orthodoxe russe a soutenu l’agression de Poutine contre l’Ukraine. Une association étroite avec l’Etat qui a toujours été celle du patriarcat de Moscou.
Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe Kirill à Moscou le 4 novembre 2019.
AFP
Par Léo Vidal-Giraud
Publié le 21/01/2023 à 09:00, mis à jour à 09:00
Sur les photographies qu’il publie sur sa chaîne Telegram "Un prêtre à Donetsk", le père Roman porte une veste de camouflage au-dessus de sa soutane. Il pose aux côtés de soldats prorusses, de blessés dans les hôpitaux militaires, lève des fonds pour ses protégés et raconte des histoires édifiantes du front.
Pour ce religieux, la guerre en Ukraine est la mère de toutes les guerres. C’est un affrontement "contre le satanisme", nous explique-t-il, depuis la webcam de son téléphone portable, sur fond de drapeau représentant une icône christique, sans jamais se départir d’un sourire bienveillant. Le satanisme ukrainien, dont il fait remonter l’origine au schisme de l’Eglise orthodoxe ukrainienne d’avec le patriarcat .
https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-leglise-orthodoxe-russe-au-service-du-kremlin-T6DSMF4OVNDIDLTFA7PPQ556RI/?m_i=V5aJD9J5yYVwkCZp2plUGNXO69_x1P3jCBcbsuZdobrP0qtDLJP2tVDp7e8AkSczeiKQkKypqL_TiVRsVHKu0yZDAwB0jCtor=EREC-5240-[NL_le_debrief]-20230121&utm_source=lexpress&utm_medium=email&utm_campaign=5240-%5BNL_le_debrief%5D&utm_content=EREC&utm_term=_&m_i=RD%2B8pUM_HChrjTZTTYY%2BU%2BuHUuFHky2MF_BkpQxDC1QakIXhtyRqKGcNZa1G9ji9TCeWtBt2ulX_C%2B4JvGA2pLtrSPWu21&M_BT=684135891305
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(Romains 7:21) 21 Je trouve donc cette loi dans mon cas : quand je veux faire ce qui est juste, ce qui est mauvais est présent chez moi.
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